Tumgik
#lesbienne invisible
oldtvandcomics · 1 year
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Salut ! D'habitude, je blogue en anglais, mais je viens tout juste de terminer ce livre en français, et je dois ABSOLUMENT en parler.
Le voilà :
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Nous Sommes la Poussière, de Plume D. Serves. Photo prise ici avec la recommandation de Les Mots A La Bouche, la librairie queer à Paris. C'est pas là où je l'ai acheté d'ailleurs, mais dans Le Nuage Vert, librairie fantastique à Paris, car Paris est grande et a des magasins spécialisés comme ça (je viens de la campagne, pour moi, c'est du nouveau). J'avais demandé des livres queer des écrivains français (Les Mots A La Bouche) et des livres des écrivains français qui parlent des minorités, surtout queer ou handicapés (Le Nuage Vert), car je lis presque exclusivement en anglais, et je ne sais pas comment trouver le genre de livre que je cherche en autres langues, bien que je sache qu'ils existent de super choses.
Et ce livre-là, il était TELLEMENT BIEN, je ne peux pas dire.
La madame de Le Nuage Vert me l'a vendu comme science-fiction très léger, mais je trouve que c'est mieux décrit comme du réalisme magique. L'idée est qu'il y a cette condition qui fait matérialiser autour des gens un nuage des particules de poussière électromagnétiques, ce qui évidemment va impacter la qualité de vie. Ce qu'est pire, c'est tous les stigmas sociétaux qui viennent avec. En fait, c'est un handicap et traité comme un. Le personnage principal est une jeune femme diagnostiquée assez tard, qui vécut toutes ces discriminations, et s'engage dans de l'activisme pour les combattre. Elle est aussi lesbienne.
Et ce livre, il parle DE TOUT. Je n'ai jamais vu la monde dans laquelle j'existe représentée comme ça avant.
Il parle des difficultés de recevoir une diagnose, le sentiment de voir ta vie se passer sans toi, les différentes difficultés des gens qui sont diagnostiqués comme adultes vs comme enfants, le privilège de "passer", la discrimination que font face les couples handicapés qui veulent des enfants, les difficultés d'organiser un mouvement activiste, activisme violent vs non-violent, la médecine alternative, les difficultés qu'ont les parents à se faire croire si leur enfant a un handicap invisible, l'intersectionnalité des identités marginalisées et comment la société les criminalise... Je ne balgue pas, je pourrais encore continuer avec les sujet auquel il touche.
C'est super clair que l'écrivaine a des expériences personnelles dans ce milieu (son bio dit qu'elle est militante autiste et queer, et c'est vrai qu'on reconnait la communauté autiste dans celle des magnophiles). Je ne suis pas de tout, mais pas de toute une personne à faire des notes dans un livre, mais ici, j'ai passé toute la lecture à vouloir souligner des passages que OUI, REGARDEZ, C'EST EXACTEMENT COMME CA ! (Évidemment, je ne l'ai pas fait. Je ne prends pas de notes dans des livres.)
Aussi, j'aime bien le style de l'écriture. C'est assez léger comme structure, comme ce sont des chapitres courts interrompues de textes encore plus courts dans la première et deuxième personne, qui donnent voix à l'inventeur des mailles qu'ils forcent les gens à porter et a au moins deux personnes anonymes qui sont aussi en train d'essayer de vivre avec leur handicap (ou bien une personne différente chaque chapitre, ce n'est pas vraiment clair). C'est super, parce que ça aide beaucoup avec l'immersion et donne le sentiment qu'on parle d'une vraie communauté de gens, et aussi, ça permet de temps à se passer entre les chapitres. Donc la narrative est plus une collection de petits moments de la vie d'Elias, au lieu d'une narrative stricte qui progresse de A à B à C et puis c'est fini. C'est un bon choix, que rend le tout beaucoup plus réaliste.
En bref, c'est un super livre que je recommande fort de lire à tout le monde. Surtout si tu es un peu dans ce milieu de l'activisme qui se bat pour les droits de minorités. Ou si tu veux lire un bon livre d'un écrivain français.
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querelle-music · 1 year
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C'est quoi être un.e musicienx queer en 2023 ?
C’est des lames de couteaux qui vous transpercent chaque fois qu’un plan vous est proposé ; gratuitement. Gratuitement. Car votre public, celleux que vous aimez faire danser, rêver, celleux qui vous comprennent, ce ne sont pas souvent celleux qui vous payent pour faire votre travail. Quand bien même ce travail, c’est de donner du rêve ou de bouleverser les êtres. C’est celleux que vous aimez. C’est à elleux que vous voulez donner ce rêve. Iels vous réclament, iels vous acclament. Ce sont les mêmes qui n’ont pas les fonds, pas les portes d’entrées dans les institutions, ou si peu, pas la légitimité vendeuse. On n’existe pas. Ou alors de temps en temps, dans ce que le capitalisme a su tirer de nous. Washing machine. Alors oui, Warrior Records, Barbieturix…
Et nous ? Micro-artistes de province ? Qui n’est pas parisienx sur la dernière compil Barbieturix ? Je dis tout cela sans rancœur, mais comme de simples faits. Je n’en veux ici à aucun.e d’entre nous. Bien au contraire. On DJ set, on chante, on joue quand on nous le propose. Parfois on pourrait presque faire un concert, avec les compos, quand on en a encore la force. Ce sont nos adelphes qui nous le proposent. Nos adelphes sont précaires, car iels sont nos adelphes : personnes trans, non-binaire, lesbienne, gay, racisé.es. Précaires. Iels ne peuvent nous payer, alors nous le faisons et n’en vivons pas. Alors nous vivons d’autre chose, qui nous tue, et donc nous ne vivons plus. Ce matin, je lis une énième belle proposition, un énième encouragement sur mon travail musical. De beaux mots, un réel soulagement dans cette lutte intérieure permanente pour se dire que oui, on a quelque chose à montrer, quelqu’un.e à faire rêver ; qu’il est faux que je n’ai “pas de public en France”. Je l'ai vu. Je l'ai aimé. Nous nous sommes compris.es. Ce matin je lis aussi qu’on n’a pas les fonds. Je comprends mais j’en crève. Ce matin j’ai envie de pleurer, matraqué.e par cette dissonance cognitive. Ecorché.e par ce beau soutien, cette réelle reconnaissance. Réelle et immatérielle. Invisible au quotidien. Invisible dans le burn-out causé par le travail “alimentaire”, associatif mais pas sans danger, il ne faut pas rêver. Invisible dans les gélules que j’avale chaque jour pour soigner la dépression qui en découle. Reconnaissance invisible aussi, quand je cherche depuis deux ans, que je me torture, que je tourne et retourne dans ma tête les solutions pour sortir cet EP. “Broken Record”, ça ferait un beau nom. Comment sortir ces morceaux nouveaux, inédits, qui existent depuis deux ans et demeurent inconnus ? Car une énième sortie Soundcloud invisible, impalpable, non produite, sans label, est un arrêt de mort musicale. Je ne sais pas comment on sort un EP, je ne sais pas où l’on trouve l’argent. C’est un (autre) métier pour lequel il faut être payé, aussi. Ce n’est pas le métier d’un.e auteurice compositeurice interprète et DJ.
Mon cœur pleure et mon corps se meurt de ces mélodies tues. Mortes-nées. De cet incroyable storyboard qui doit devenir un clip en film d’animation, d'une artiste qu'il faut payer. Je ne sais pas comment on finance un clip. Je ne sais pas comment on finance le clip d’unE artiste réalisatrice en animation pour un.e musicien.ne queer autodidacte dans son studio de vie/musique de 26m2. Ça semble si facile à d’autres. Quant à moi j’ai l’impression de devoir apprendre la physique quantique. Ces milliers de sonorités, ces mélodies que j’ai sorties de ma tête, là dans l’enceinte entre mon bureau et mon oreiller ; ce n’est pas de la physique quantique. Ces mélodies qui ont fini par se taire car je n’ai jamais su les faire exister au-delà de leur naissance. Imaginez-vous élever un bébé qui renaît tous les ans mais ne grandit jamais. Aujourd’hui je n’ai plus envie de taire les mots, cette réalité est la mienne, je sais à peine l’expliquer. Je ne suis même pas sûr.e de la comprendre. Ou je me désespère de l’avoir comprise ? Car elle est connue de peu de personne, elle est éprouvée dans la chair d’une minorité, là aussi. Pour tout cela aujourd’hui je m’effondre en larmes et j’ai le cœur brisé du plus grand chagrin d’amour de ma vie. Ce deuil impossible éteint mon corps, mon cœur et mon esprit chaque jour. Quand je peux faire danser les gens et "en vivre" je renais un peu. Je renais de leur danse magnifique. Avant de vivre-comprendre-savoir cela - il y a plusieurs années- chaque jour bruissait à plein poumons de ces chants et de ces mélodies qui me traversaient. De tous ces possibles. Les possibles du réel je ne sais pas les trouver, et je le paye à prix d’or : celui du silence. Ce matin le masque craque, entre les deux colonnes de mabre-monitoring, la carte son et le micro studio à travers lequel plus aucun chant ne passe depuis des mois. Mes cordes vocales sont pleines de larmes. Les adelphes me donnent tant de joie, sans quoi il n’y aurait pas tant de peine dans ce constat. J’ai écrit ce texte sur le fil car c’est comme ça qu’il devait être, car c’est comme ça que je devrais avoir le droit de me sentir : imparfaiX.
Adelphes et autres lecteurices, merci infiniment d’avoir lu. Bien à vous, Querelle
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biarritzzz · 2 years
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L’effacement des lesbiennes dans l’Histoire n’est pas un accident ou une coincidence, mais une stratégie délibérée.
C’est une opération parfaitement orchestrée par les hétérosexuels, et en particulier les féministes hétérosexuelles, qui mettent tout en en oeuvre afin de minimiser voire d’effacer la contribution des lesbiennes à l’histoire. Pas seulement la contribution des lesbiennes mais leur existence même.
Ce qui est mis en avant par les féministes c’est la ‘sororité’, l’amitié. En bref, tout ce qui les arrange, elles et leur mouvement, ce dans quoi elles peuvent se projeter tout en censurant ce qui les dérange c’est-à-dire les relations amoureuses entre femmes qui les dégoûtent. Et puis elles ne peuvent s’y retrouver et en outre c’est bien plus agréable de s’approprier les figures d’homosexuelles ainsi que leur contribution. Elles effacent tout un pan de la vie de ces femmes qui vivaient, vibraient et tombaient amoureuses de femmes. Mais peu importe, pour les féministes, seul compte la ‘cause’.
Bien sûr, les hommes sont eux aussi coutumiers du fait.
Deux femmes qui vivent ensemble pendant des années ne peuvent être que des amies et de toute façon la plupart de ces femmes non mariées étaient ‘frigides’ et/ou ‘vierges’, selon les historiens. C’est le double strike: les homosexuelles sont vierges forcément puisque seul le sexe hétérosexuel compte et puis ne pas vouloir d’hommes signifie être frigide. Combien de ‘vieilles filles’ étaient en réalité des lesbiennes? La question se pose.
Emily Dickinson en est un exemple frappant: sa famille et ses ayants-droits ayant été jusqu’à falsifier (!) certains des poèmes qu’elle avait écrits à Sue et qui ne laissaient planer aucune ambiguïté sur la nature des sentiments envers sa belle-sœur.
Que ces femmes aient pu vivre des vies riches en émotions, en rencontres, riches de complexité, est impossible.
L’idée que des femmes dans le passé aient pu vivre leur homosexualité et être heureuses avec leur compagne (tout en étant prudentes bien entendu, il ne s’agit pas de sous-estimer les risques) est odieuses pour les homophobes.
Le passé, proche ou lointain, ne peut être fait que d’horreurs et de malheurs. C’est anachronique!! hurlent les homophobes dès qu’on suggère que si, en fait, il y a eu des exemples de femmes partageant la vie d’autres femmes. Et quand ils/elles ne peuvent nier l’évidence, ils/elles affirment que ces femmes étaient simplement amies. Pas de sexe, pas d’amour. Juste une très grande ‘amitié’.
Sure, Jan.gif
Ca me rappelle Diane Kurys qui insiste tout du long de son film Coup de Foudre (avec Isabelle Huppert et Miou-Miou) que non, non sa mère (incarnée par Huppert) et Madeleine n’étaient que de très bonnes amies. Tu te fous de la gueule de qui, Diane, au juste?
Un autre exemple est Louise Michel. J’écoutais récemment un podcast France Culture sur sa vie (Les Grandes Traversées) car je m’étais aperçue qu’au fond je ne connaissais presque rien d’elle.
Immédiatement, le fait qu’elle ne se soit jamais mariée et n’ait pas eu d’enfants m’a mis la puce à l’oreille mais à aucun moment le podcast ne fait allusion à ses ‘amitiés’ féminines. Par contre, toutes sortes de théories absurdes comme quoi elle était amoureuse de Victor Hugo alors qu’il n’était visiblement qu’un mentor ou bien une théorie maintes fois répétées selon laquelle Louise Michel était passionnément éprise d’un autre révolutionnaire (Théophile Ferré) alors qu’il semble qu’elle ait été bien plus proche de sa soeur.
Tout un pan de la vie de Louise Michel passe ainsi à la trappe.
L’article Wikipedia est extrêmement vague sur sa vie privée et d’autres articles usent de termes tels que: ‘masculine’, ‘pas une vraie femme’ qui sont tout autant de codes signifiant lesbienne.
Pas moyen de trouver un article sur internet en français qui ne tresse les couronnes de la Vierge Rouge (vierge, c’est toujours mieux que lesbienne) sans AUCUNE référence à son homosexualité. Il ne s’agirait que d’amitiés, encore une fois.
Alors même que dans son testament, Louise Michel nomme Charlotte Vauzelle sa ‘compagne depuis 15 ans’ et en fait son exécutrice testamentaire.
Les contorsions mentales des hétéros pour refuser d’admettre ce qui crève les yeux sont presque fascinantes.
Une autre tactique, fort prisée des féministes hétérosexuelles, est d’affirmer sans ambages que la ‘vie privée’ (lire: la vie amoureuse et sexuelle) des femmes n’est pas le plus important et pourquoi se concentrer là-dessus, ne réduisons pas les femmes à leurs relations amoureuses blablabla.
Ben tiens. Ca fait bien leur affaire: puisque toutes les femmes sont présumées hétérosexuelles, ne pas se ‘concentrer’ sur l’homosexualité de nombreuses figures féminines permet tout simplement d’évacuer cet aspect encombrant et d’en faire du même coup de bonnes petites hétérosexuelles. Ouf! L’honneur est sauf. On a eu chaud.
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rainbowtheque · 5 years
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Magnolia
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Titre : Magnolia
Autrice : Salema Weyard
Nouvelle de 62 pages (en ebook gratuit sur Kobo et Bookelis, en version complète sur Wattpad)
Genre : Romance
Age : ado, YA, adult
Résumé :
A 24 ans, Andy avait deux problèmes majeurs : les jugements sur son handicap qui la détruisaient peu à peu et sa préférence pour les femmes, son secret le mieux gardé. Blessée depuis des années par le regard accusateur et les remarques blessantes de ses parents ou d'étrangers, elle n'osait pas utiliser un fauteuil roulant. Se privant ainsi de nombreuses sorties, la jeune femme s'était peu à peu isolée. Sa routine solitaire allait être brisée par l'ouverture d'une nouvelle boutique et par la bienveillance de sa propriétaire. Andy pensait que le bonheur était hors de sa portée. Alors pourquoi son esprit n'arrivait-il pas à se détacher du regard de la fleuriste?
Identités représentées :
Femme lesbienne handicapée + femme bi
Thématiques :
Une jeune femme avec plusieurs handicaps invisibles subit le validisme et le jugement des gens et de sa famille. A cause de ça, elle n'ose ni utiliser des aménagements dont elle a cruellement besoin ni de se lancer dans une relation avec une femme. Elle a peur d'accentuer sa différence.
TW : validisme et homophobie
Pas encore d’avis sur ce livre, n’hésitez pas à nous en envoyer !
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gay-impressionist · 3 years
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Si vous voulez en savoir plus sur l'histoire lgbt+ française, je vous recommande le documentaire "L'homo invisible" de France 5, qui retrace l'histoire de la visibilité homosexuelle en France aux 20e et 21e siècles !
On y découvre plein d'œuvres d'art et de personnalités gays/lesbiennes/bi, plus ou moins connues, plus ou moins oubliées, qui ont marqué la société à leur époque, à leur échelle
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leblogdebrillante · 4 years
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Alice Coffin ne s’arrête pas au manque de représentation, elle analyse tous les mécanismes qui font des lesbiennes une espèce légendaire, invisible, rejetée. Elle parle de la prédominance des insultes gouines et dykes au cœur même des associations lesbiennes, car le mot lesbienne est encore trop souvent censuré dans les médias et en ligne, elle parle des attaques contre le mot lesbienne, considéré comme pas assez inclusif par des personnes qui considèrent que les femmes n’ont pas le droit de fixer leurs propres limites, et du fait que les lesbiennes ont un sens de l’auto-sacrifice qui les conduit à soutenir les autres minorités plutôt que de se battre pour leurs propres droits.
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qqueenofhades · 4 years
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Thanks for writing DVLA, it was wonderful. I haven’t gotten that absorbed in something in a while, and I read it twice while on a camping trip this weekend. And then spent a lot of time just staring out the window being sad about the Crusades and just these two beautiful queer disasters in general. (A HUNDRED YEARS OF PINING. I LOVED IT). (1/6)
It was everything I wanted, so satisfying, and the thread of Crusades and faith conflicts and the stupid complicated ways humans find to hurt each other was really masterfully woven through. I learned so much; I had a basic idea of the Crusades but you filled everything in and made it come alive. And you got across so well that people across history are just people. (2/6) 
Maryam was my favourite, I would read anything with more of her in it as well. The Constantinople section and the way it ended just ripped my heart out. (PHIL.) I was so glad Hippolyta and Rebecca got out safe. But the end to such a lovely sunlit chapter of life was heartwrenching. (3/6) 
It means a lot to me, as someone trying to confront her own faith’s and her ancestors’awful actions in the past, to have someone present religious conflict the way you do. Part motivations like conquest and glory and riches, part motivated by faith, and very much something that I or anyone else could fall into just as easily as people in the past did. (4/6) 
I graduated three years ago with a minor in history and have done absolutely nothing with it - I was burned out for ages on even reading anything, and I haven’t read anything academically rigorous in so long. This felt like a perfect reintroduction to history, and it made me want to do research and read history again, for the first time in years. (5/6) 
I’m noting the resources you’ve recommended to some other folks about medieval queerness and the Crusades, but I was wondering if you also had any recommendations for reading about Julian of Norwich specifically, or queerness in female medieval religious spaces in general? Thank you so much, I’ve followed your blog for a long time and always love reading your posts. (6/6) 
Ahh, thanks so much. Once again, I must bow to someone’s superlative tumblr ninjitsu skills both in knowing the number of asks it will take ahead of time and preventing the blue hellsite from eating any of them.
I’ve had so many people say these absolutely lovely things to me about DVLA -- about the history, the religion, the journey, the story, the reactions they had to these themes, how they felt inspired by it -- and I really am truly humbled by it. I think it speaks to the way all of us felt some kind of ownership or reflection or empowerment in Joe and Nicky’s story and the way it unfolds both on screen in the TOG film and our own conceptions and reactions and engagement with it. It’s just one of the best ships I can think of in terms of that, and I’m worried that anything I say will end up sounding trite, but I really do mean that.
As a historian, I am obviously delighted to hear that it made you want to return to or re-engage with the subject in some way, as well as to use it to help think through the religious themes for yourself. Because as I said in my answer to how to deal with the history in a hypothetical Joe/Nicky prequel movie, we can’t just have the easy luxury of being like “oh all the crusaders were clearly religious zealots and we would never be like that and never do anything like that.” Because a) we already do that, and b) it prevents us from assessing ourselves and our own behaviour and our own troubling patterns and habits if we just arrogantly assume that all the people in the past were stupider and/or less enlightened than we were and clearly We Won’t Make Those Mistakes. So we have to see ourselves in them in some way, and to understand they still did those things, they still destroyed a lot of beautiful things in their world for ultimately no good reason at all. We’re doing the same thing, we justify it to ourselves in different ways, and the goals and the stakes are a lot larger in a globalized world, and anything that sets up medieval people (or really any people in the past, but the medieval era is the stick that gets used the most often) as so unlike us and so inferior to us is just genuinely dangerous. So yes. I’m sure you know my feelings on that topic.
Maryam, Rebecca, and Hippolyta have all gotten a lot of love, which I think is great, and it seems to be the consensus that chapter 4 ruined everyone’s lives. This is understandable, since I’ve mentioned the fact that despite the pain, I think it’s possibly my favourite, and I am glad that everyone had the totally normal emotions over the sack of Constantinople that I also had while writing it. Because yes! It is a tragedy the likes of which was still a Thing in the year 2004, the 800th anniversary, when the pope felt moved to apologize for it! The scale of what it destroyed and took away and the way it influenced history afterward (as Joe is thinking at the start of chapter 6) is just MASSIVE, and... yes.
As for reading recs (and again, it delights me that you want to dip your toe back into reading academic history), I don’t have anything about Julian of Norwich specifically (though there’s a LOT about her out there, especially right now, so I’m sure you can nose about and see what turns up). But as for queerness in female medieval religious spaces (with some bonus medieval queer ladies in general):
Sahar Amer, Crossing Borders: Love between Women in Medieval French and Arabic Literatures (Philadelphia: University of Pennsylvania Press, 2008)
Judith Bennett, ‘ “Lesbian-Like” and the Social History of Lesbianisms,’ Journal of the History of Sexuality, 9 (2000), 9–22.
Marie-Jo Bonnet, ‘Sappho: Or the Importance of Culture in the Language of Love: Tribade, Lesbienne, Homosexuelle’, in Queerly Phrased: Language, Gender, and Sexuality, ed. by Anna Livia and Kira Hall (New York: Oxford University Press, 1997), 147–66.
Bernadette Brooten, Love Between Women: Early Christian Responses to Female Homoeroticism (Chicago: University of Chicago Press, 1996)
Mary Anne Campbell, ‘Redefining Holy Maidenhood: Virginity and Lesbianism in Late Medieval England’, Medieval Feminist Forum, 13 (1992) 14-15.
Carol Lansing, ‘Donna con donna? A 1295 Inquest into Female Sodomy’, Studies in Medieval and Renaissance History, 3 (2005) 109-122.
Kathy Lavezzo, ‘Sobs and Sighs Between Women: The Homoerotics of Compassion in The Book of Margery Kempe.’, in Premodern Sexualities, ed. by Louise Fradenburg and Carla Freccero (New York: Routledge, 1996), pp. 175-198.
E. Ann Matter, ‘My Sister, My Spouse: Woman-Identified Women in Medieval Christianity’, in Weaving the Visions, ed. by Judith Plaskow and Carol P. Christ (San Francisco: Harper and Row, 1989), pp. 51–62.
Jacqueline Murray, ‘Twice Marginal and Twice Invisible: Lesbians in the Middle Ages’, in Handbook of Medieval Sexuality, ed. by Vern L. Bullough and James A. Brundage (New York: Garland, 1996), pp. 191–222.
Nancy Sorkin Rabinowitz, Among Women: From the Homosocial to the Homoerotic in the Ancient World. Austin: University of Texas Press, 2002
Susan Schibanoff, ‘Hildegard of Bingen and Richardis of Stade: The Discourse of Desire’, in Same Sex: Love and Desire Among Women in the Middle Ages, ed. by Francesca Canadé Sautman and Pamela Sheingorn (New York: Palgrave, 2001), pp. 49-83.
Have fun!!
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les-monumentales · 4 years
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Monique Wittig
1935-2003 Romancière et théoricienne féministe France
La notoriété de Monique Wittig reste longtemps plus forte aux États-Unis qu’en France. Mais l’émergence et le renforcement, sur le territoire national, des études sur le genre (Gender Studies) et le renouveau de la pensée féministe et lesbienne permettent aujourd’hui de revaloriser son œuvre aussi fondamentale qu’iconoclaste.
Monique Wittig naît en région alsacienne en 1935 et s’installe à Paris à l’occasion de ses études à la faculté de la Sorbonne et à l’Inalco, où elle suit un cursus sinisant. Figure du Mouvement de libération des femmes (MLF), elle soutient le mouvement ouvrier et étudiant en mai 1968 mais prend rapidement conscience de la confiscation de la parole et du pouvoir par les hommes.
Elle initie alors des réunions en non-mixité avec d’autres militantes comme Antoinette Fouque. Leur travail souterrain mène à la création des Petites Marguerites, un  groupe de femmes rassemblées autour d’idées altermondialistes et révolutionnaires de tendance maoïste.
Le mouvement change d’échelle lors du dépôt d’une gerbe sur la tombe du soldat inconnu le  26 août 1970. La banderole « un homme sur deux est une femme » qui s’affiche alors place de l'Étoile marque le coup d’envoi officiel du mouvement. En septembre, Wittig participe au lancement du groupe des Féministes révolutionnaires, qui devient en 1971 les Gouines rouges. En 1971 toujours, elle signe le « Manifeste des 343 », qui rassemble de nombreuses femmes et militantes féministes, comme Marguerite Duras ou Simone de Beauvoir.
Le MLF est un mouvement complexe. Ses différents courants se nourrissent mais entrent aussi parfois en conflit : écologie, marxisme, psychanalyse ou encore réformisme. Wittig est gênée par la mouvance, assez visible, qui a tendance à essentialiser les femmes et leur psyché, à réduire leur diversité à un modèle unique, une forme de mythe qu’elle appelle « La-femme ».
À l’inverse, largement inspirée par le socialisme révolutionnaire, elle prône un féminisme matérialiste, qui analyse la lutte des sexes comme celle de deux classes ayant des intérêts antagonistes et des rapports nécessairement conflictuels. Cette tendance est perçue comme radicale. D’autant plus que pour Wittig, la construction sociale des rapports entre les sexes ne se déconstruit qu’en revendiquant politiquement une culture et une identité lesbienne. Pour Wittig, c’est en effet la dimension fondamentalement hétéronormative du pouvoir qui construit la lutte des sexes. Elle choque en déclarant que « La femme n'a de sens que dans les systèmes de pensée et les systèmes économiques hétérosexuels. Les lesbiennes ne sont pas des femmes ».
La militante explore ses thèmes de prédilection dans plusieurs romans, comme Les Guérillères ou Corps lesbien. Elle y aborde notamment l’absence de neutralité et donc d’universalité du langage en littérature. Questionnant la suprématie du masculin dans l’écriture, elle pointe une grammaire et une narration au service du pouvoir. Elle revendique l’accès à un espace depuis toujours monopolisé par la parole et l’écrit des hommes, et propose une (r)évolution sémantique et linguistique, qui se détache d’un universalisme posé comme masculin.
Sa réflexion, bien que fondamentale, ne fait pas consensus à une époque agitée par les luttes féministes. De nombreuses militantes craignent qu’accorder une place plus grande au lesbianisme politique ne conduise à discréditer un mouvement déjà critiqué, les féministes se voyant souvent cataloguées comme lesbiennes, anti-hommes ou « mal baisées ».
En 1976, elle part aux aux États-Unis, où elle enseigne jusqu’à sa mort, dans un système universitaire plus avancé sur les études du genre. Elle théorise au sein du mouvement féministe la notion de « contrat hétérosexuel » reflétée dans son essai majeur La pensée straight (The straight mind) qui paraît en 1992 aux États-Unis et en 2001 en France.
Elle y théorise l’idée que la différence anatomique sert d’alibi à la différenciation sociale et culturelle, que le schéma perçu comme majoritaire de l’hétérosexualité est une construction sociale, un phénomène d’appropriation collective du corps et de l’esprit des femmes par les hommes. Les femmes, pour se libérer de ces chaînes invisibles, doivent contester ces mécanismes qui régulent leurs parcours de vie, ce que font les lesbiennes qui s’émancipent du pouvoir masculin.
Son œuvre connaît une nouvelle visibilité en France avec l’émergence de nouvelles formes de militantisme et le retour de thématiques qu’elle a contribué à construire, notamment les réflexions sur la réappropriation féministe de la langue française, l’émergence des différentes formes d’écriture inclusive, le renforcement des luttes pour une meilleure visibilité des femmes en général et des lesbiennes en particulier. Bien que morte à Tucson, en Arizona, Monique Wittig repose aujourd’hui au Cimetière du Père Lachaise à Paris.
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elektrikcloud · 4 years
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J’ai plus goût à rien
J’ai plus envie
Personne m’attire
J’attire personne, même pas les mecs qui pensent qu’avec leur bite alors que je suis lesbienne
Je suis même plus invisible c’est au delà de ça
Je me dis à quoi ça sert ?
Pourquoi s’acharner à trouver l’amour ou espérer qu’il arrivera un jour dans ces conditions alors que je pourrais juste laisser tomber et me concentrer sur mes études et mes projets ?
Pourquoi cet aspect de ma vie prend tant de place et a tant d’importance ?
Pourquoi je peux pas juste vivre sans avoir besoin de me sentir désirée et désirable et juste en me focalisant sur ce que j’ai à faire, ma famille et mes amis ?
Pourquoi je peux pas juste avoir une vie saine et pas une vie brisée depuis tellement longtemps que je ne me rappelle même plus de quand ça a commencé ?
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rrrrrrrggggggg · 5 years
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Depuis que les femmes parlent elles-mêmes, les représentants de l’ancien régime sexuel sont tellement nerveux que maintenant ce sont eux qui commencent à manquer de mots. C’est peut-être pour cela que les seigneurs du patriarcat colonial ont pioché dans leur livre d’histoire nécropolitique à la recherche d’insultes à nous jeter à la figure et que, par un curieux hasard, ils ont choisi celle qu’ils ont toujours à portée de main : nazie!
Ils disent de nous que nous sommes des féminazies. Ils disent qu’ils ne peuvent plus monter seuls dans l’ascenseur avec une fille - quel dommage - parce que ce pourrait être une «féminazie» qui les accuse de viol. Ils disent qu’ils ne peuvent plus exercer librement l’art de la conquête virile à la française. Ils disent que les femmes ont pris le pouvoir dans les universités, qu’elles remportent des prix littéraires et que ce sont elles qui, ivres de gender studies, font la loi au cinéma et dans les médias. En renversant les positions d’hégémonie et de subalternité, les pères du technopatriarcat confèrent un pouvoir absolu aux minorités sexuelles, aux femmes, aux transgenres, aux homosexuels, aux pédés, aux gouines et aux corps de genre non binaire ; ils leur transfèrent fantastiquement les violences totalitaires qui ont été et sont encore les leurs. Comment est-il possible d’appliquer l’adjectif «nazi» précisément aux corps que le nazisme considérait infrahumains et dispensables?
Rien ne justifie l’utilisation de l’adjectif «féminazie» pour qualifier les demandes de reconnaissance des femmes, des trans, des homosexuels ou des personnes de sexe non-binaire en tant que sujets politiques souverains. Je ne pense pas qu’il vaille la peine de se perdre dans une discussion théorique. Le meilleur et le plus efficace des arguments est de s’en tenir aux faits.
Lorsque nous aurons violé et démembré le même nombre d’hommes que vous l’avez fait avec des femmes, ou avec des homosexuels ou des transsexuels, simplement parce qu’ils seront des hommes, ou parce que leur corps ou leurs pratiques ne correspondront pas à ce que nous entendons par une bonne masculinité hétérosexuelle soumise, alors vous pourrez nous appeler féminazies. Quand nous aurons décidé dans un Parlement composé uniquement de femmes, dans un conseil d’administration composé uniquement de femmes, qu’un homme pour le simple fait d’être un homme doit être moins bien payé qu’une femme dans n’importe quel emploi et dans n’importe quelles circonstances, alors vous pourrez nous appeler des féminazies. Lorsqu’il vous sera interdit d’éjaculer hors d’un vagin sous peine d’accusation d’avortement et que toutes vos pratiques sexuelles en dehors du lit hétérosexuel seront considérées comme grotesques ou pathologiques, alors vous pourrez nous appeler féminazies. Quand vos jambes trembleront lorsque vous traverserez une rue sombre et que vous chercherez avec crainte les clés de votre porte dans vos poches pour entrer chez vous le plus vite possible, quand une silhouette féminine au fond d’une allée vous fera vous retourner et courir, lorsque les rues de toutes les villes seront nôtres, alors vous pourrez nous appeler des féminazies. Quand les écoles n’enseigneront que des livres de Gertrude Stein et Virginia Woolf et que James Joyce et Gustave Flaubert seront devenus des écrivains «masculinistes», quand les musées d’art consacreront une semaine par an à l’exploration des œuvres inconnues des «artistes masculins» et quand les historiens publieront chaque décennie un magazine pour parler du rôle des «hommes invisibles dans l’histoire», alors, à ce moment-là, vous pourrez nous appeler des féminazies.
Lorsque les psychologues, les psychanalystes et les psychiatres, experts en sexualité humaine, seront exclusivement des lesbiennes radicales et qu’elles se réuniront en assemblées fermées pour déterminer la différence entre la masculinité normale et pathologique, lorsqu’au lieu de commenter Freud et Lacan nous interpréterons votre sexualité masculine hétérosexuelle, vos attentes et votre plaisir selon les théories de Valerie Solanas et Monique Wittig, alors vous pourrez nous appeler des féminazies. Lorsque vos mères, vos tantes, vos cousines, vos sœurs, vos amies et vos épouses auront toujours quelque chose à dire sur votre façon de vous habiller, de vous coiffer, de parler, d’être laid ou gros, beau ou mince, et quand elles vous le diront constamment, à voix haute, devant tout le monde, et prétendront vous faire plaisir avec cette forme de contrôle, lorsque nous appellerons cette forme de langage «galanterie féminine», alors vous pourrez nous appeler des féminazies. Quand nous sortirons en groupe pour nous payer un travailleur du sexe précaire que nous trouverons à moitié nu sur les bords des routes de la périphérie des villes, un homme jeune souvent migrant à qui on ne reconnaîtra pas le droit au travail, qui sera considéré comme un criminel et qu’une police composée presque uniquement de femmes aura le droit de violer et de harceler, alors oui, à ce moment-là, lorsque nous payerons cinq euros un travailleur du sexe pour une petite succion clitoridienne dans une voiture, alors vous pourrez nous appeler des féminazies.
Et même si, un jour, nous vous soumettons, nous vous exotisons, nous vous violons et vous tuons, si nous accomplissons une tâche historique d’extermination, d’expropriation et de soumission comparable à la vôtre, nous serons alors tout simplement comme vous. Alors, oui, à ce moment-là, nous pourrons partager avec vous l’adjectif «nazi». Mais pour être à la hauteur de vos techniques politiques patriarcales, nous aurions besoin d’un travail collectif monumental, et de mettre en place une haine organisée et une industrialisation de la vengeance que, sincèrement, je n’imagine ni ne désire. Pour l’instant, et je le dis avec l’objectivité que mettrait un scientifique à remarquer la différence entre le nombre de grains de sable du désert du Sahara et le grain de sable qui est entré dans un œil, il reste de la marge. Beaucoup, beaucoup de marge.
– Paul B. Preciado
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lecturesdefemmes · 6 years
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JOUR 269 - La contrainte à l’hétérosexualité et l’existence lesbienne, Adrienne Rich
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Je m’y suis reprise à trois fois avant d’écrire cette chronique. Cet essai dense m’a paru à la fois lumineux par endroits, et long à décrypter dans l’économie d’ensemble de son argumentation. Cette chronique est un bilan d’étape dans sa compréhension : je pense qu’on peut encore en améliorer l’esprit de synthèse, cela étant j’ai fait au mieux pour résumer les grands mouvements de son cheminement de pensée. Si avec le temps je le décante encore, je la reprendrai peut-être. 
En attendant, je ne peux que vous inciter à vous plonger dans le recueil d’essais d’Adrienne Rich paru aux éditions Mamamélis : il est nourrissant, éclairant, stimulant ; je pense que sa découverte a fait partie pour moi de début d’une profonde réflexion pour voir le monde différemment. Notamment parce qu’elle invite les femmes à revendiquer un enseignement digne de ce nom, et réfléchir à ce qu’elles ont vraiment besoin de savoir : bref, se réapproprier leur chemin de connaissance et leurs structures de pensée. 
I
L’hypothèse de travail d’Adrienne Rich est celui que l’hétérosexualité n’est pas une évidence biologique dont l’homosexualité féminine serait une exception. L’hétérosexualité est une institution. Elle est un construit, qui a été imposée aux femmes par la force, la violence, l’oppression physique et symbolique.
Deux questions centrales vont occuper la théoricienne dans cet essai :   - D’une part, le fait qu’à travers l’histoire, des femmes ont fait le choix d’aimer d’autres femmes comme amantes, ou comme camarade, ou en se constituant en communautés ; et que ce choix a systématiquement été « piétiné, invalidé, condamné à la clandestinité ou au mensonge. » - D’autre part, l’absence « totale ou presque - de l’existence lesbienne dans toutes sortes d’écrits, y compris les Études féministes. »
S’appuyant sur des exemples, elle estime que la plupart des traces de « l’existence lesbienne » des femmes ont été refoulées, niées, supprimées dans l’Histoire. Lettres, écrits, récits de vie de lesbiennes ont été effacés des siècles. Pourquoi ? Qu’est-ce que l’existence lesbienne dit des rapports entre les femmes et les hommes ; qu’est-ce qu’elle dit de la société dans laquelle les humains vivent ? Qu’est-ce qu’elle dit des liens entre sexualité, politique et économie ?
Il y a là pour Adrienne Rich un angle mort grave de la pensée auquel il est temps de remédier. Il ne suffit pas de traiter l’existence des femmes qui aiment les femmes comme un phénomène marginal, une exception, une simple « préférence sexuelle » ou un « style de vie alternatif » - c’est là se fermer tout un pan de réflexion.
Pour Adrienne Rich, le fait même que l’on postule l’hétérosexualité majoritaire des femmes comme une donnée naturelle est à réinterroger. Loin d’être une évidence, ne s’agirait-il pas plutôt d’un… présupposé ?
« Ce postulat de l’hétérosexualité féminine me semble déjà en lui-même un phénomène remarquable : c’est un présupposé énorme qui s’est ainsi glissé silencieusement dans les fondements de notre pensée. »
L’existence lesbienne est le point de départ qui lui sert de levier pour soulever tout un postulat de pensée : celui que l’hétérosexualité est un donné naturel, plutôt qu’une institution.
« Je veux dire que l’hétérosexualité, comme la maternité, doit être reconnue et analysée comme une institution politique. »
Et en admettant que l’hétérosexualité est une institution, qui sert-elle, et quelle fonction remplit-elle ? Comment se maintient-elle ? Quelles sont ses conséquences invisibles (invisibles parce qu’omniprésentes, masquant toute alternative) ?
II
Dans la deuxième partie de son essai, Adrienne Rich s’attache à montrer à quel point la société a recours à des moyens contraignants pour que les individus, et notamment les femmes, soient impliqués dans des relations hétérosexuelles.
Pour elle, l’étendue des contraintes, des formes d’oppressions, des violences symboliques et physiques de l’Histoire qui ont pour but de maintenir les femmes dans des relations hétérosexuelles, doit à elle-seule attirer l’attention de la pensée.
Citant de nombreux exemples et travaux de recherche à l’appui, elle embrasse une ampleur de phénomènes historiques qui vont de l’esclavage sexuel à la mythologie romantique de l’amour hétérosexuel dans les cultures occidental (prince charmant et mariage-en-blanc) en passant par les inégalités genrées du monde du travail ou les discours véhiculés par la pornographie.
Dans la pornographie par exemple est véhiculée l’idée que non seulement les femmes seraient « les proies naturelles » des hommes, mais encore qu’elles aimeraient ça. Adrienne Rich souligne ainsi ce paradoxe qu’on tient pour évident : « la soumission forcée et la cruauté, lorsqu’elles s’expriment dans le couple hétérosexuel, représentent la sexualité « normale » tandis que la sensualité entre femmes, y compris le respect mutuel et la réciprocité érotique, est anormale », « vicieuse » (…) »
L’esclavage sexuel, qu’elle évoque en s’appuyant sur les travaux de Kathleen Barry, « fait le lien entre toutes les conditions imposées aux femmes qui aboutissent à leur assujettissement aux hommes : la prostitution, le viol conjugal, l’inceste père-fille et frère-soeur, les femmes battues, la pornographie, l’achat des épouses, la vente des elles, le purdah, les mutilations génitales. » Alors que des travaux de recherche ont eu tendance à chercher les « motivations » qui poussent les femmes à se prostituer, en un sens à avoir choisi leur destin lorsqu’elles suivent leur maquereau ou retombent dans les bras de leur mari violent, Barry braque les phares dans le sens inverse. Pour elle, il existe une vraie « pathologie de la colonisation sexuelle » où la terreur et l’aggression sexuelle perpétrées par les hommes contre les femmes ont été rendues invisibles parce que traitées comme naturelles et inévitables. Elle souligne une constante : 
« l’esclavage sexuel féminin existe dans TOUTES les situations où les femmes et les filles ne peuvent changer les conditions de leur existence ».
Les contraintes pesant sur le genre et la sexualité des femmes se retrouve dans le monde du travail. Adrienne Rich analyse qu’au sein du capitalisme, non seulement « les femmes occupent une position structurellement inférieure » ; mais encore que « la sexualisation de la femme » fait partie du boulot. S’appuyant sur des recherches portant sur le harcèlement sexuel au travail, elle constate que les femmes sont conditionnées à se percevoir comme « proies sexuelles » et, quelle que soit leur profession, à jouer aux « hétérosexuelles bon teint, avenantes et prévenantes, car elles comprennent que c’est bien cela la qualification exigée d’elles. 
Le concept sous-jacent est celui « d’identification masculine ». Celle-ci est le conditionnement fondamental à l’origine de cette oppression, de cette institution contrainte de l’hétérosexualité. Cette identification tient notamment à une idéologie de la « pulsion » sexuelle des hommes. La sexualité masculine aurait un « caractère urgent et incontrôlable ». Ce dogme justifie le « droit d’accès » des hommes aux femmes : ils ne peuvent se contrôler. Apprenant à accepter cette « pulsion » comme à la fois inévitable et naturelle, les femmes intègrent une profonde « identification masculine ». Celle-ci tient en le fait que les femmes :
« placent les hommes au-dessus des femmes, elles-mêmes comprises, leur accordent plus de crédibilité, de statut et d’importance dans la plupart des situations, quelles que soient les qualités qu’objectivement les femmes apportent dans une situation donnée… L’interaction avec les femmes est vue comme une forme inférieure de relation à tous les niveaux. »
III
Pourquoi est-il important de détailler ces phénomènes (pornographie, dogme de la pulsion sexuelle, sexualisation des femmes dans le monde du travail…) dans leur diversité et leur ampleur ? Parce que, pour Adrienne Rich, cela permet de prendre conscience de l’ampleur des phénomènes oppressifs contre lesquels il faut lutter.
« L’hétérosexualité a été imposée aux femmes d’une façon à la fois brutale et insidieuse, et cependant partout il y a eu des femmes pour résister, souvent au prix de la torture physique, de l’emprisonnement de la chirurgie mentale, de l’ostracisme social et de l’extrême misère. La « contrainte à l’hétérosexualité » a été comptée parmi les « crimes contre les femmes » par le Tribunal de Bruxelles sur les crimes contre les femmes en 1976. »
L’existence lesbienne est une résistance : elle 
« inclut à la fois la transgression d’un tabou et le rejet d’une forme de vie obligatoire. C’est aussi une attaque directe ou indirecte contre le droit masculin d’accès aux femmes. »  
Or, cette transgression non seulement met celles qui la commettent en danger de violences sociales, symboliques et physiques, mais encore se fait en l’absence de toute histoire. On a tort, écrit Adrienne Rich, de romanticiser les risques que l’on prend en menant une vie transgressive. Ce sont des risques réels. 
Cette absence d’histoire est notamment due à l’assimilation qu’on a faite en incluant les lesbiennes « comme des versions femelles de l’homosexualité masculine ». Or, si les deux formes d’existence sont stigmatisées, les assimiler revient à « nier et gommer la réalité des femmes une fois de plus. »
Évoquant des cas de « thérapie » impliquant des viols répétés pendant six mois pour « guérir » des lesbiennes, Adrienne Rich analyse également combien les contraintes économique et sociale pèsent lourd dans le « choix » de la sexualité des femmes.
« Bien des femmes se sont mariées parce que c’était nécessaire, pour survivre économiquement, pour que leurs enfants ne souffrent pas de privations matérielles ou d’ostracisme sociales, pour rester respectables (…)»
En contrepoint, elle avance le fait que les femmes ont, de tout temps, fait de la résistance. Une résistance qui ne se comprend pas elle-même car elle a été privée d’Histoire, de mémoire, mais dont on trouve les traces dans de nombreux phénomènes et cultures. Ces phénomènes, y compris non romantiques / sexuels (amitiés féminines, camaraderie, choix de vivre en communautés de femmes), font partie de ce qu’elle théorise comme un «continuum lesbien ».
Si « l’existence lesbienne » désigne bien les relations homosexuelles entre femmes, le « continuum lesbien » permet à Adrienne Rich d’englober « un large registre - aussi bien dans l’histoire que dans la vie de chaque femme - d’expériences impliquant une identification aux femmes ; et pas seulement le fait qu’une femme a eu ou a consciemment désiré une expérience sexuelle génitale avec une autre femme. »
Il est ce qui permet d’inclure de nombreuses autres formes de relations entre femmes ; des relations qui impliquent une « identification aux femmes » privilégiée sur « l’identification aux hommes ». Ce continuum est ce qui permet, pour Adrienne Rich, de 
« relier entre eux des aspects très différents de l’identification aux femmes : par exemple, les amitiés impudemment intimes des filles de 8-9 ans d’un côté, et de l’autre les regroupements, du XIIè au XVè siècle, de ces femmes qu’on appelait des « Béguines » (…) aux sororités secrètes et aux réseaux économiques dont on signale l’existence parmi les femmes africaines, aux « soeurages » chinois de résistance au mariage (…) »
Ces relations montrent « une identification-aux-femmes qui n’est pas entachée de romantisme : chacun montre comment la compulsion hétérosexuelle tend à accaparer l’attention des femmes et comment les alliances diffuses et avortées entre femmes pourraient, si elles étaient plus conscientes, insuffler de la puissance à cet amour. »
IV
C’est pourquoi la contrainte à l’hétérosexualité est pour Adrienne Rich bien plus qu’une simple pression pesant sur l’orientation sexuelle. Cette contrainte devenant le point focal majeur, presque unique, des relations humaines, elle oppresse de multiples autres formes de relations que les femmes pourraient développer.
En niant la réalité et la visibilité de « la passion des femmes pour d’autres femmes, (de) leur choix d’autres femmes pour alliées, compagnes de vies communauté », en contraignant ces relations à la dissimulation voire à la désintégration, on conduit à une « perte incalculable pour toutes les femmes de leur capacité à changer les rapports sociaux entre les sexes, à nous libérer nous-mêmes et les unes les autres. »
Or, pour la philosophe, l’hétérosexualité comme point focal n’est pas une obligation. Elle parle ainsi de « mensonge » à plusieurs niveaux. Le premier niveau du mensonge, dans la tradition occidentale, affirme que « les femmes sont inévitablement - même si c’est de façon brutale et tragique - poussées vers les hommes ». Conséquence de ce postulat mensonger : 
Toutes les femmes dont les hommes « ne sont pas les pôles affectifs principaux doivent être, en termes fonctionnels, condamnées à une marginalité encore pire que leur marginalité première de femmes. Par surprenant dans ces conditions que les lesbiennes soient une population plus cachée que les hommes homosexuels. »
Un autre niveau du mensonge présuppose que les femmes qui deviennent lesbiennes le font « par haine des hommes ». Ou, dans sa version édulcorée, comme un « refuge contre les abus masculins ». C’est refuser d’admettre que la relation entre les femmes est a minima tout aussi intense, valable, réelle, primaire, qu’une relation hétérosexuelle ; c’est lui nier sa capacité à être créatrice en elle-même. Qu’il existe « une charge électrique et vivifiante entre femmes ».
V
En bilan de cette réflexion, Adrienne Rich pose la nécessité d’une Histoire qui prenne en compte la « double-vie » des femmes, « non seulement des femmes qui se disent hétérosexuelles, mais aussi de celles qui se disent lesbiennes ». 
Elle aspire à une économie politique féministe « qui rende compte du fait que l’institution de l’hétérosexualité, avec sa double journée pour les femme et sa division sexuelle du travail, est le rapport économique le plus idéalisé. »
Elle sait par avance qu’une question lui sera posée : celle de savoir si toute relation hétérosexuelle est intrinsèquement oppressive. N’y a-t-il pas de « bonnes » relations hétérosexuelles ? Bien sûr, dit-elle, il y a des différences qualitatives au sein de chaque relation. Mais pour Adrienne Rich, il s’agit d’un faux problème.
L’enjeu réel est de prendre conscience, à un niveau profond, de l’absence quasi-totale de choix. Cette absence de choix 
« demeure la grande réalité méconnue, et en l’absence de choix les femmes continueront de dépendre de la bonne chance ou de la malchance des relations individuelles, et n’auront pas le pouvoir collectif de déterminer le sens et la place de la sexualité dans leurs vies. »
C’est en interrogeant l’ensemble de l’édifice qu’on peut appréhender le monde différemment et ouvrir des horizons pour chacun.e :
« Ce n’est que grâce à une approche courageuse des niveaux économique et politique, tout autant que de l’aspect culturel et de propagande, de l’institution hétérosexuelle, que nous parviendrons à acquérir, au-delà des cas particuliers ou des situations spécifiques aux divers groupes, la vue globale et complexe qui est nécessaire si l’on veut défaire le pouvoir que partout les hommes exercent sur les femmes, pouvoir qui est devenu le modèle de toutes les autres formes d’exploitation et de contrôle. »
G..C
“La contrainte à l’hétérosexualité et l’existence lesbienne ?” , in La contrainte à l’hétérosexualité et autres essais. Adrienne Rich. Traduit de l’anglais par Françoise Armengaud, Christine Delphy, Lisette Girouard et Emmanuelle Lesseps. Co-publication des éditions Mamamélis et Nouvelles Questions Féministes (NQF). 2010.

Adrienne Rich est née en 1929 à Baltimore dans le Maryland aux États-Unis et décédée en 2012. Elle a publié plus d’une vingtaine de recueils de poèmes. Elle a enseigné dans plusieurs universités des États-Unis. Théoricienne féministe et écrivaine engagée, elle est l’auteure de sept ouvrages d’essais. Elle a reçu un grand nombre de distinctions et prix, notamment le National Book Award en 1974 qu’elle refuse d’accepter pour elle-seule et partage avec les deux autres poétesses féministes nominées, Autre Lorde et Alice Walker. Pour des raisons politiques, elle a refusée en 1997 la National Medal for the Arts. Plus récemment, elle a reçu le National Book Foundation 2006 Medal for Distinguished Contribution to American Letters.
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christophe76460 · 3 years
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TÉMOIGNAGE TRÈS ÉDIFIANT DE JONAS (PARTIE N°17)
Ce témoignage est la 17ème partie d'une série de 25. Veuillez lire les 24 autres parties.
Il y a un homme sur cette terre qui n’a pas de père humain. Sa mère est une juive et son père c’est lucifer. Cet homme-là c’est le capitaine Samannelli. C’est un multimilliardaire, et pour le moment, il est au Vatican parce que la papauté c’est l’ombre de l’antéchrist. C’est donc en lui que va s’incarner l’esprit de l’antéchrist.
Il est déjà sur terre, il est au Vatican et finance beaucoup d’ONG.
Faites attention aux ONG, aux dons et aux cadeaux qu’on vous donne. Quand vous recevez ces choses-là, vous devez prier dessus avant de les utiliser. Ce sont des cadeaux empoisonnés.
Je vous donnerai les caractéristiques des églises de satan, je n’aurai pas vraiment le temps de citer le nom des églises,mais à partir des caractéristiques, vous-mêmes vous saurez comment reconnaître les églises de satan.
Je vous donnerai même le plan d’action de lucifer pour créer le sommeil spirituel dans l’Église. C’est-à-dire l’apostasie qui n’est autre que l’abandon de la foi.
Sachez que l’homosexualité, le mariage entre les pédés et les lesbiennes, c’est la volonté de lucifer. Ça se trouve parmi les points qui sont sur son plan d’action.
Dans ce monde, mes bien-aimés, il y a deux armées en opposition. Il y a d’une part l’armée de satan et d’autre part l’armée de Jésus.
Pour l’armée de satan, le commandant en chef c’est lucifer lui-même. Pour ce qui est de l’armée de Dieu, le commandant en chef c’est Jésus, le Roi des rois.
Ces deux armées possèdent chacune deux parties. La partie invisible de l’armée de satan, c’est le diable, les anges déchus et les démons. La partie visible ce sont les sorciers, les magiciens, les catcheurs, les rosicruciens, tous les humains qui travaillent pour le diable.
Pour l’armée de Jésus, la partie qui est invisible, c’est Jésus et les anges qui sont restés fidèles à Dieu, et la partie visible c’est l’Église. Pas n’importe quelle église, mais celle où on accepte la manifestation du Saint-Esprit.
L’armée de Jésus est au-dessus de celle de satan. Sachez que Jésus est en train de recruter des soldats pour Son armée. Si tu entres dans l’armée de Jésus, tu auras la puissance, la force de marcher sur l’armée de satan.
Jésus Lui-même a dit: "Je vous donne le pouvoir de marcher sur les serpents, les scorpions, sur toute la puissance de l’ennemi et rien ne pourra vous nuire."
Ainsi si tu entres dans l’armée de Jésus tu auras le pouvoir de marcher sur les sorciers, sur les magiciens, sur les catcheurs, sur les rosicruciens, sur les eckankars, sur les démons et même sur le diable, et rien ne pourra te nuire.
La Bible dit dans Job 7:1 "Le sort de l’homme sur terre est celui d’un soldat, …"
Si tu entres dans l’armée de Jésus, tu seras accompagné par des miracles.
Marc 16:17-18 "Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru, en mon nom ils chasseront les démons, ils parleront de nouvelles langues, s’ils imposent les mains aux malades, les malades seront guéris. Ils saisiront des serpents, s’ils boivent des breuvages mortels, cela ne leur fera point de mal."
•LES ENNEMIS DE SATAN
Lucifer a trois catégories d’ennemis.
👉La première catégorie, c’est la femme parce que c’est elle qui a donné naissance à l’enfant qui est venu détruire les œuvres du diable. Parce que c’est encore elle qui continue de mettre au monde les serviteurs de Dieu qui détruisent les œuvres du diable.
👉La deuxième catégorie, c’est toute personne qui garde les commandements de Dieu et qui retient le témoignage de Jésus. Toute personne qui a déjà donné sa vie à Jésus est automatiquement ennemie de satan.
👉La troisième catégorie, c’est toute personne qui est née d’une femme, y compris les sorciers qui pourtant travaillent pour le diable. Pour satan ils ne sont que des ennemis.
Toi sorcier, retiens que ce n’est pas parce que tu travailles pour satan, qu’il te traitera avec souplesse. Lorsque tu vas mourir, ce sont les chaines et un cadenas qui t’attendent dans le monde astral.
•LE MYSTÈRE DE LA MORT
Lisons Deutéronome 30:19, Ecclésiaste 8:8 et Jean 14:6.
Deut. 30:19 "J’en prends aujourd’hui à témoin contre vous le ciel et la terre:
J’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité."
Ecclésiaste 8:8 "L’homme n’est pas maître de son souffle pour pouvoir le retenir, et il n’a aucune puissance sur le jour de la mort; il n’y a point de délivrance dans ce combat, et la méchanceté ne saurait sauver les méchants."
Jean 14:6 "Jésus lui dit: Je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi."
Devant toi, il y a la vie et la mort. C’est toi-même qui dois faire le choix. Si tu fais un mauvais choix, tu seras maudit toi et ta descendance. Mais si tu fais un bon choix, tu seras béni, toi ainsi que ta postérité, comme nous venons de le lire.
Beaucoup de gens croient que s’ils meurent c’est la fin. Mais sachez que pour un pécheur, la mort c’est le début de la souffrance.
J’ai vécu dans le monde de lucifer. J’étais dans le monde astral. J’ai vu des choses horribles, mes bien-aimés.
Pour toi qui as le privilège d’avoir ce témoignage, tu n’auras aucune excuse devant le Seigneur.
J’étais mort le 20 Décembre 2003. Et les gens se préparaient pour aller m’enterrer. Mais pendant ce temps, j’étais déjà dans le monde astral, enchainé des pieds jusqu’à la bouche, avec un gros cadenas.
Je vous invite à mettre vos vies en ordre devant le Seigneur. L’homme n’est pas maître de son souffle pour pouvoir le retenir. Il n’a aucun pouvoir sur le jour de sa mort. Quand la mort vient, qui que tu sois, la mort n’aura pas peur de toi.
•L'ARMÉE DE SATAN
Dans l’armée de satan, il y a les sataniques et les satanistes.
Les sataniques sont les anges qui sont tombés avec lucifer. Mais les satanistes sont les êtres humains qui travaillent pour satan. Les sataniques sont les anges rebelles. Ce sont eux qui occupent la deuxième position. Et ils sont au nombre de 144 000. Cela veut dire le tiers des anges de Dieu qui étaient corrompus par lucifer.
Sur les 144 000, satan a pris 72. On les appelle les 72 dieux. C’est avec ces 72 dieux qu’il a formé son gouvernement. Il a réparti les 72 en neuf groupes.
Et dans "l’église" catholique, qui n’est autre qu’une boite satanique, les neuf groupes sont appelés les neuf chœurs des anges. Et ici j’attire votre attention:
Ne faites jamais de prières adressées aux anges. Il faut prier Dieu au nom de Jésus. C’est au nom de Jésus que nous avons la protection.
N’invoquez jamais les anges parce que le diable a donné à ses anges les noms des Anges de Dieu. En tant qu'enfants de Dieu, nous n’avons pas besoin d’invoquer les anges, parce que devant Dieu, nous avons plus de valeur que les anges.
👉Pour ce qui est des neuf groupes, satan appelle le premier, les séraphins; (or chez Dieu il y a aussi les Séraphins).
👉Le deuxième, les chérubins;
👉le troisième, les vertus;
👉le quatrième, les trônes ou autorités;
👉le cinquième, les dominations;
👉le sixième, les puissances;
👉le septième, les principautés;
👉le huitième, les archanges;
👉le neuvième, les anges.
Et après le diable a créé une triade. Après la triade, vient ce qu’on appelle la divinité de lucifer, ensuite vient la royauté de lucifer, après les quatre rois, le ministère de lucifer et des démons.
Il y a six ministres de lucifer qui s’occupent chacun d’un jour de la semaine. Et puisqu’il y a sept jours dans la semaine, lucifer lui-même travaille comme ministre.
Sachez que les démons travaillent 24 heures sur 24. Mais les heures que je vais vous donner, ce sont les heures de pointe, les heures où on prend des décisions pour envoyer les démons.
👉Le Lundi: Celui qui travaille c’est lucifer lui-même. Il travaille de 23h à 24h, et de 3h à 4h du matin. Sa mission c’est la destruction dans tous les domaines.
Quand vous lisez Jean 10:10, on parle du voleur qui ne vient que pour dérober, égorger et détruire. C’est ainsi que si vous observez très bien la journée du lundi, vous verrez qu’il y a une lourdeur. Les choses ne marchent pas.
👉Le Mardi: Celui qui travaille s’appelle Nabroth. Il travaille de 9h à 10h et de 21h à 22h. Sa mission, c’est répandre l’honneur et la gloire de lucifer dans le monde. C’est lui qui pousse les êtres humains à faire les choses qui reflètent la gloire de satan. Quand tu mens ou quand tu écoutes la musique mondaine, c’est la gloire de qui?
Bien-aimés, quand j’étais dans le monde des "Gould-Eze", le monde qui est dirigé par le dragon des montagnes qu’on appelle Zéous, j’avais vu des musiciens, ceux-là qui font de la musique mondaine.
Il y avait des musiciens qui avalaient des serpents à deux têtes, des musiciens qui avalaient des serpents à trois têtes. Et vous allez voir un musicien quand il chante, il change de voix. C'est-à-dire qu'il y a seulement une seule voix qui est à lui, et les deux autres voix, ce sont des voix qui sont chantées par les démons. Et en écoutant cette musique dans votre maison, vous y invitez les démons.
C'est drôle bien-aimés. Il y a des gens dans la maison de qui c’est le diable qui règne par la musique mondaine. Mais quand ils ont des problèmes, ils vont vite chez Jésus: "Jésus aide-moi, aide-moi."
Non! Jésus ne va pas t’aider car dans ta maison c'est le diable qui règne.
Ici j’attire l’attention des parents. Ne vous pliez plus aux caprices de vos enfants. Parce que quand ils mettent les musiques mondaines dans vos maisons, les démons rentrent, et c’est tout le monde qui est touché par ces démons.
Quand les démons rentrent et mettent du désordre dans la maison, il y a des blocages et des difficultés, et personne n’y échappe.
En tant qu'enfants de Dieu, nous devons savoir que nous sommes dans le monde, sans être du monde. Tu risques de rater le Ciel à cause des bêtises.
Les anges de satan qui travaillent ont une multitude de démons. Satan est là et prend des décisions pour envoyer les démons.
Un seul ange de satan peut avoir plusieurs légions de démons, or une légion de démons est constituée de 13000 démons.
Quand tu obéis à cet ange qui travaille pour satan, ce que tu fais là, c'est une adoration qui est orientée vers lucifer.
Or si tu adores le diable au travers de ton acte, comment est-ce que Dieu peut te bénir? Le diable peut-il te bénir?
Le diable n’a pas de bénédiction, comment donc peut-il te bénir? Lui-même est maudit, il a la malédiction. Si tu l’adores, tu seras aussi maudit comme lui.
👉Le Mercredi: Celui qui travaille c’est Astarote. Ici j'aimerais insister. Il travaille de 21h à 22h. Sa mission c’est répandre l’orgueil et la considération personnelle dans le monde. Il y a des gens qui sont compliqués. Quand ils arrivent quelque part, il faut qu’on sente qu’ils sont là. Les autres n’ont rien à dire. Quand ils sont là, ils cherchent toujours à se mettre en évidence. Moi je sais. Qu’est-ce que tu connais toi? Moi, moi, moi. Qui es-tu?
Si le Seigneur Jésus retire seulement ton souffle, tu seras une poussière qu’on va jeter quelque part. L’orgueil précède la chute. La Bible dit dans Jacques 4:6 "… Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles."
La Bible nous dit également dans Jacques 4:10 "Humiliez-vous devant le Seigneur, et il vous élèvera."
L’humilité précède l’élévation. L’orgueil, pourquoi l’orgueil? L’orgueil devant les parents, l'orgueil partout!
Si tu as l’orgueil, sache qu’il y a des démons en toi. Le diable lui-même a perdu sa place au Ciel à cause de l’orgueil.
Cet ange du diable travaille même avec des soi-disant serviteurs de Dieu.
C’est ainsi que vous allez voir des gens qui prêchent remplis d’orgueil. Quand vous voyez des hommes de Dieu qui prêchent avec orgueil, sachez qu’ils sont manipulés par le diable.
👉Le jeudi: Celui qui travaille c'est Akam. Il travaille sérieusement de 9h à 10h, de 21h à minuit, et de 3h à 4h du matin.
Sa mission est de répandre la haine et la division dans les Églises et les familles. Ça marche de paire avec le cinquième commandement de lucifer qui dit: Allez propager la haine et les divisions dans les Églises.
👉Le vendredi: Celui qui travaille s’appelle Béké. Il travaille de 23h à minuit.
Sa mission, détourner les gens de l’œuvre de Dieu et les soumettre aux richesses ainsi qu’à l’autorité de ce monde.
Si tu analyses très bien ta vie, tu verras qu’il y a une différence entre la manière dont tu servais Dieu et la manière dont tu Le sers maintenant. Tu verras que tu as beaucoup régressé. C’est ce démon-là qui en est à l’origine. Il te conduit tout droit vers la malédiction.
Parce que la Bible nous dit dans Jérémie 48:10 "Maudit soit celui qui fait avec négligence l’œuvre de l’Eternel,…" Et Jésus Lui-même dit dans Apocalypse 2:4-5 "Mais ce que j’ai contre toi, c’est que tu as abandonné ton premier amour. Souviens-toi donc d’où tu es tombé, repens-toi, et pratique tes premières œuvres…"
Mais Béké ne travaille pas seul. Il travaille avec un démon qui s’appelle Panchard. C’est le démon qui coordonne les esprits des morts. C’est pour cela que dans la secte catholique, il y a la messe des morts le vendredi.
Ici j’ouvre une parenthèse. Dans la messe de requiem, s’il y a un fidèle de cette secte satanique qui est mort, vous verrez, on va porter le cercueil, on le met devant la porte. On va fermer toutes les portes, et vous allez voir ces soi-disant sacrificateurs venir là avec un acolyte.
L'acolyte tient un vase où il y a de l'eau qu'on appelle eau bénite. Dans ce vase il y a un truc qu'on appelle le goupillon. Le prêtre va le prendre et commencer à asperger avec force le cercueil.
Et ce n'est qu'après cela qu'on va ouvrir la porte, et les gens vont entrer, même le cercueil, et la messe va commencer.
À un certain moment, vous allez entendre le prêtre dire: "Il est grand le mystère de la foi". Souvent on le chante. Il va ensuite prendre l’encensoir, va commencer à contourner le cercueil, et vous verrez que le cercueil sera dans la fumée.
Quand il dit: "Il est grand le mystère de la foi", c'est à partir de ce moment là, qu'il y a une pierre blanche qui se trouve du côté gauche de la sacristie, cette pierre s'ouvre et il y a quatre légions de démons qui entrent. Quand ils entrent, ils marchent sur les têtes des gens qui assistent à cette messe-là. Ensuite ils vont entrer dans la fumée qui entoure le cercueil.
Et là, vous allez sentir l’odeur de l’encens.
Une fois que tu aspires cette odeur, les démons entrent en toi. Et là, je prends le Dieu qui m'a délivré à témoin. Si ce que je vous dis n’est pas la vérité, que mon Dieu me frappe même maintenant. Ce que je vous dis, c’est la vérité et tous les prêtres le savent.
👉Un conseil gratuit:
N’entrez jamais dans cette boite satanique. Si par exemple, dans ton quartier, quelqu'un meurt, s'il est membre de cette boîte satanique, si tu choisis d’aller à l’enterrement, dès qu'ils arrivent devant leur temple, restez à l'extérieur jusqu’à ce qu’ils finissent leurs bêtises. Quand ils vont sortir, vous les accompagnez au cimetière, c'est tout.
Quand j’étais sataniste, j’avais des livres mystiques. J’avais la bible TOB, la bible de Jérusalem, je vous expliquerai comment on utilise les livres deutérocanoniques ou les livres apocryphes. Comment on les transforme en prières mystiques.
La vraie Bible comporte 66 livres. Les livres qu’on ajoute, Siracide, Esther grec, Daniel grec, Maccabées, tous ces livres-là sont des livres ajoutés par le diable.
J’avais le 6è et le 7è livre de Moïse. Or dans la Bible, le pentateuque a cinq livres qui sont: Genèse, Exode, Lévitique, Nombres et Deutéronome. Mais dans le satanisme, il y a le 6è et le 7è livre de Moïse.
J'avais un livre sur lequel était écrit "incantations". J’avais même des grimoires. J'avais le grimoire pentacle de saint Pierre, grimoire pentacle de saint Jean-Baptiste, grimoire pentacle du roi Salomon, grimoire pentacle de Pie XII.
Et quand vous lisez les grimoires, vers la fin il est écrit ceci: "Tout prêtre est magicien". Je vous dis vrai, tout prêtre est magicien.
Voulez-vous la preuve?
Quand vous allez au cimetière, vous voyez un magicien, il arrive sur une tombe, dans la tombe, il y a des ossements. Le magicien prend deux bougies, il les mets là-bas et commence à faire des incantations.
Vous allez également dans un temple catholique, là devant sur l'autel, quand le prêtre quitte la sacristie, il vient avec ses acolytes et les autres serviteurs, ils arrivent devant au niveau de l'estrade.
Tout le monde se met à genoux et lui, il va monter seul. Il arrive là et doit baiser l’autel.
Donnez-moi un passage biblique, de la Genèse jusqu'à l'Apocalypse, où on nous dit qu'un sacrificateur pour faire la messe doit baiser l'autel.
Que se passe t-il bien-aimés?
Il y a deux pierres, c’est ce qu’on appelle la notion du purgatoire. Ces deux pierres ont été coupées à Jérusalem. Là où il y avait le sépulcre de Jésus, à l'entrée il y avait une pierre, et à l’intérieur il y avait une autre pierre où on avait allongé le corps du Seigneur.
Ces gens-là sont allés à Jérusalem, sur la pierre de l’entrée, ils ont coupé une partie et sur la pierre de l'intérieur, ils ont coupé une deuxième partie.
La partie qu'on a coupée de la pierre de l'entrée est appelée le Pétras; et celle qu'on a coupée de la pierre de l’intérieur est appelée le Pétros. Ils ont pris les deux pierres et les ont emmenées dans le monde Armstrong.
Et arrivés là, par des cérémonies mystiques, ils ont agrandi ces pierres. Partout où on veut construire un temple qui doit abriter cette religion-là, on doit aller dans le monde Armstrong pour couper des morceaux de ces deux pierres.
La première pierre, Pétras, c’est celle qu’on met pendant qu’on construit le temple, au tuyau de la fondation, du côté gauche de la sacristie.
Avec ces deux pierres, quand un sataniste veut se rendre dans le monde des ténèbres, il lit une incantation qui est dans le livre qu’on appelle missel (c'est un livre de messe). Ils lisent les paroles que je ne peux pas citer ici. Et après quand ils se rendent à un endroit où il y a un bâtiment qui abrite cette religion, il peut seulement tourner trois fois, et automatiquement, la pierre de la sacristie sera visible, (c'est la nuit qu'ils le font), et dès qu'il la touche, il entre par là, et va dans le monde de satan.
La deuxième pierre, c'est ce qu'on appelle la pierre d’autel. On met cette pierre là-bas. Même les jeunes gens qui sont dans l'acolytat, dans la liturgie, on leur donne ces enseignements. Et dans la liturgie, on leur dit que cet endroit s'appelle "le tombeau d’autel".
Voyez vous-mêmes, un tombeau dans l’Église de Dieu!
Mes bien-aimés, il y a des choses qui sont vraiment claires. Est-ce qu'on peut trouver un tombeau dans une Église? Et ainsi quand il arrive là, à côté de cette pierre, il y a des reliques. Souvent ce sont des ossements. Si l’église porte le nom d’un saint, on mettra les reliques de ce saint-là.
Et quand le prêtre arrive, quand il baise l’autel, automatiquement il devient mi-homme, mi-animal, sa langue devient la langue du serpent. Et il commence à lire la messe. Ça crée le contact avec le monde des ténèbres.
Mais quelle est la différence entre le prêtre qui fait ça et le magicien qu'on trouve au cimetière? Les deux bougies représentent les deux piliers de l’arbre de vie cabalistique.
La bougie de la droite est appelée pilier de la miséricorde, la bougie de la gauche est appelée pilier de la rigueur. Et ça permet la descente des divinités solaires.
Et maintenant quand on prend l’encensoir, on met l’encens, il y a la fumée qui monte. Ça c’est pour atteindre la neuvième émanation, qui est l'émanation de lucifer, pour faire descendre l’influence de lucifer dans l’église.
Faites très attention, tout ce que je vous dis, c’est la vérité. Parlons maintenant du démon qui travaille le samedi.
👉Le samedi: Le démon qui travaille, c’est Nabam. Il a deux missions. Il travaille de 23h à minuit.
-Sa première mission: C’est pousser les humains à l’entêtement. C’est ce démon qui pousse beaucoup de gens à ne pas obéir aux conseils qu’on leur donne, jusqu’au jour où ils verront les conséquences fâcheuses de leurs actes. Ce n'est qu’en ce moment-là, qu'ils se rappellent les conseils qu’on leur avait donnés.
Par exemple, on te demande de cesser l’impudicité. Tu t’entêtes. Mais le jour où tu tombes enceinte et que celui qui t'a engrossée prend la fuite, tu commences à te rappeler les conseils qu'on t'avait donnés, et tu te dis "si j'avais compris ce qu'on me disait…"
Soit on te dit, ne triche pas, tu n’obéis pas. Un jour on t'attrape en train de tricher, on te donne zéro à l’examen. Et c'est à ce moment-là que tu commences à te rappeler des conseils qu’on t’avait donnés.
Il y en a qui relativisent en disant que "quelquefois les conséquences corrigent mieux que les conseils." Faites attention, car les conséquences sont différentes.
Si on te dit: Cesse l’impudicité, et tu ne veux pas comprendre, et un jour tu apprends qu'un homme avec qui tu sortais, est mort du sida, vous voyez ce que cela peut avoir comme conséquence!
Mais pour nous qui sommes enfants de Dieu, la Bible dit dans 1Samuel 15:22 "…Voici l’obéissance vaut mieux que les sacrifices, et l’observation de sa parole vaut mieux que la graisse des béliers."
-Sa deuxième mission: C’est pousser les humains vers le vedettariat.
Aujourd’hui vous voyez des jeunes gens avec des boucles d’oreilles, des cheveux défrisés, des cheveux tressés. Parce qu’ils ont vu tel musicien ou telle vedette avec des cheveux tressés, et ils se mettent à les copier.
Ces démons travaillent sérieusement même dans les Églises. Vous le voyez clairement dans l’habillement. Il y a certaines personnes qui viennent à l’Église se faire la concurrence, et se faire voir, au lieu de chercher Dieu.
Dans l'Église, ces démons travaillent souvent dans les chorales, les groupes de louange; les choristes surtout.
Il y a des choristes qui chantent pour être admirés, au lieu de chanter pour la gloire de Dieu. De même, les mélodies et les danses mondaines sont déjà introduites dans l'église de Dieu.
Bien-aimés, comprenez très bien que vous devez craindre Dieu.
La Bible dit dans Josué 24:14 "Maintenant, craignez l’Eternel, et servez-le avec intégrité et fidélité. Faites disparaître les dieux qu’ont servis vos pères de l’autre côté du fleuve et en Egypte, et servez l’Eternel."
Et le samedi, il travaille avec Sankaï, le démon de la musique.
Vous connaissez le musicien Pépé Kallé, il est déjà décédé. Quand vous suivez ses anciens albums, il parlait de Sankaï. Sankaï veut dire tout simplement envoûtement.
Il y a des enfants de Dieu qui disent:
"Moi je n'écoute pas la musique congolaise mondaine. J'aime le zouk, le slow, le reggae, la musique rock."
Il y a des chrétiens qui ont ces histoires dans leurs maisons. Ils ont des CD, des DVD de zouk, de slow, etc. de Céline Dion et autres.
Est-ce que vous savez que Céline Dion est une prêtresse de lucifer? Madonna, Shakira, Britney Spears... La liste est longue.
Mais il y a des chrétiens, des frères et des sœurs qui ont ces histoires dans leurs maisons. Sachez que c’est la gloire de satan.
Connaissez-vous l'album "Kibuisa Mpimpa"? Je n'ai pas le temps de vous expliquer cela.
Kibuisa Mpimpa, à la queue-leu-leu, effrakata, là où on vous dit "dieu est grand, l’homme est petit, tout le monde le sait". Le dieu qu'on cite n'est pas le Dieu créateur.
Même le dieu qui est cité dans la religion musulmane. Quand ils disent "allahu akbar", dieu est grand, ce n’est pas le Dieu créateur, c'est un autre.
Celui qui a chanté effrakata s’était marié avec une sirène du nom de Ecatchaka.
Lorsqu’il devait faire son concert dans une salle mythique de France, à l’Olympia de Paris en 1998, j’étais encore sataniste à ce moment-là.
Même le jour de mon mariage, quand j’avais fait le mariage avec Hélène dans le monde des ténèbres, la musique qu'on avait mise ce jour-là, était la musique de cet homme.
Son vrai nom c'est Achram, qui veut dire Antoine Christophe Agbepa Mumba. Cet homme qui a chanté "Effrakata", "V12", "Affaire d'Etat"..., est un sataniste tout fait.
Même celui qui a chanté "À la queue-leu-leu", "Kibuisa Mpimpa", "Ultimatum", "loi", "droit de véto", l'inspiration de toutes ces chansons a été donnée par lucifer lui-même, même la chanson de Céline Dion "Pour que tu m’aimes encore" est inspirée par lucifer lui-même.
Pour mon mariage, on avait mis une chanson tirée de l’album "magie", le titre c’est "Petit na London". C'est ce qu'on avait mis pour la danse le jour de mon mariage de l’autre côté.
👉Le dimanche: Celui qui travaille c’est Akiel, le démon de la pauvreté. C’est celui-là qui pousse les gens à ne pas offrir à Dieu. Il travaille de 12h à 1h du matin pour maintenir les gens dans la pauvreté.
Le diable aime la pauvreté. Il veut que les enfants de Dieu restent dans la pauvreté. Parce que s'ils sont pauvres, ils ne vont pas demeurer longtemps dans le Seigneur, ils vont encore rentrer chez lucifer.
La pauvreté pousse les gens vers lucifer. On devient facilement sorcier quand on est pauvre. Vous devez tout faire pour combattre la pauvreté. Et on ne peut la combattre que quand on sait offrir à Dieu, quand on sait soutenir l’œuvre de Dieu.
Offrir à Dieu c’est le seul moyen de combattre la pauvreté.
A Suivre ...
La partie n°18 a été publiée,cliquez sur ce lien:
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Pour lire la partie n°16, cliquez sur ce lien:
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Romeo Sewanou
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rainbowtheque · 4 years
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Le Marquis de Carabas et son Chat Botté
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Titre : Le Marquis de Carabas et son Chat Botté
Auteur/Autrice : Olin Torvingen
Roman
Genre : Conte
Maison d’édition : Homoromance Editions 
Disponible en version numérique - Nombre de pages : 116 pages
Âge conseillé : adolescents, adultes
Résumé :
À la mort de son père, le meunier, Érica reçoit le chat en héritage quand ses frères héritent du moulin et de l’âne. Mais lorsque le chat, doté de la parole, lui annonce qu’elle sera mariée au fils du boucher, Érica décide de s’enfuir. Habillée comme un homme, elle rencontre successivement au hasard de la route, une sorcière, un roi, une princesse et devient, par l’entremise de son chat, le marquis de Carabas. Du moulin au château royal, à travers un royaume dévasté par la catanoir, mal invisible qui s’attaque à la nature et condamne les hommes à la famine, le marquis de Carabas cherche sa place. À moins que ce ne soit Érica, hantée par son passé, mal-à-l’aise dans son usurpation d’identité, manipulée par son astucieux félin et les charmes d’une princesse éblouissante, qui soit en quête de vérité. Érica parviendra-t-elle à vaincre l’ogre terrible de Mortefeuille et sa sorcière rouge pour gagner la princesse et l’accès au trône ? Mais les ennemis du royaume sont-ils vraiment tels qu’on les imagine ? Plongez dans l’univers des contes et suivez les pas des bottes du chat, pour trouver avec Érica, la lumière dans les croyances infondées et les mensonges déguisés !
Identités représentées : 
Lesbiennes
Thématiques présentes :
Ce conte aborde de nombreux sujets : le droit et l'émancipation des femmes, le droit à la différence, l'ouverture d'esprit, les croyances et idées reçues, l'écologie.
Avis de Mimi :
J'ai fini ce conte le sourire aux lèvres. Il est facile à lire et il ressemble à une version moderne et définitivement lesbienne du conte traditionnel du Chat Botté de Charles Perrault. En mieux. Car le chat est malicieux, drôle et manipulateur. Il entraîne Erica, l'héroïne, dans des joutes verbales et il l'oblige à le suivre dans ses mensonges, mais aussi à se dépasser et à accomplir des actions dont Erica ne se savait pas capable. Il y a beaucoup de personnages que j'ai aimés, comme la sorcière ou l'ogre.
Il y a beaucoup d'idées dans ce livre et l'acceptation de la tolérance et de la différence des autres est celle qui m'a le plus plue. J'ai également beaucoup aimé les retournements de situation. Et bien sûr, le voyage initiatique d'Erica; elle se découvre et comprend peu à peu ce qu'elle peut accomplir et ce qu'elle veut avoir et lorsqu'on s'identifie à elle, on se sent plus grande. C'est un conte plein d'enthousiasme et qui laisse le sourire aux lèvres.
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resolutionsolange · 3 years
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BILAN CULTUREL - NOV./DEC. 2021
Cinéma :
Le Peuple Loup - Tomm Moore, Ros Stewar
Memoria - Apichatpong Weerasethakul
Suprêmes - Audrey Estrougo
Les Amants Sacrifiés - Kiyoshi Kurosawa
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Livres & bandes dessinées :
Rien - Janne Teller
Réinventer l’amour : Comment le patriarcat sabote les relations hétérosexuelles - Mona Chollet
Chavirer - Lola Lafon
Undercurrent - Tetsuya Toyoda
Moon River - Fabcaro
Blacksad, tome 6 - Juan Díaz Canalès, Juanjo Guarnido
La Horde du Contrevent, tome 3 - Éric Henninot, d’après Alain Damasio
Carnet du Pérou - Fabcaro
Le Bibendum Céleste, tome 1 - Nicolas de Crécy
Le jeune acteur 1 : Aventures de Vincent Lacoste au cinéma - Riad Sattouf
Le Grand Pouvoir du Chninkel - Jean Van Hamme, Rosinski
Spirou : L’espoir malgré tout, troisième partie - Émile Bravo
La lesbienne invisible - Océanerosemarie, Sandrine Revel
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Projections privées :
Relic - Natalie Erika James
Les Spécialistes - Patrice Leconte
I Am Mother - Grant Sputore
Les Vieux Fourneaux - Christophe Duthuron
See, saison 2 - Steven Knight
What We Do In The Shadows, saison 3 - Jemaine Clement
Arcane, saison 1 - Christian Linke, Alex Yee
Squid Game, saison 1 - Hwang Dong-hyeok
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Découverte musicale récente :
youtube
( Rien Virgule - Apache )
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Océane RoseMarie qui devient « Océan » c’est la confirmation à la française que le sexisme et l’homophobie de l’activisme de genre fait son chemin dans les esprits et les corps de ceux que l’on peut considérer comme « battus » par des préjugés qu’ils pensaient pourtant combattre. Le fait est d’autant plus frappant ici puisque Océane RoseMarie, bien que déjà chanteuse sous le nom de Oshen, s’est fait connaître grâce à son spectacle « La Lesbienne Invisible », une critique humoristique du manque de visibilité des lesbiennes féminines dans notre société peu encline à voir les lesbiennes en tant que femmes indifférenciées en apparence des femmes hétérosexuelles. Bien que n’ayant pas vu le spectacle en question j’en ai connu rapidement son existence car il existe si peu d’artistes lesbiennes françaises qui s’assument que la nouvelle va vite, le tout est un vrai vent de fraîcheur pour la communauté que nous constituons, pour les mêmes raisons de manque évident de représentations. 
Les années passent et Océane se présente sous une allure plus typiquement associée à la masculinité, tant mieux pour elle si elle se sent mieux ainsi, on notera au passage que par cette nouvelle allure elle ne connaît sans aucun doute plus l’invisibilité en tant que lesbienne qu’elle affrontait auparavant. On se dit que c’est chouette qu’elle fasse un film, que décidément elle créé du contenu lesbien sur des supports variés (chansons, spectacle, chroniques, film) ce qui est sans nul doute signe qu’elle s’accepte et s’affirme toujours plus au point d’en faire profiter les femmes bi et lesbiennes en quête d’identification. Toutes ces données en tête on peux donc s’étonner (et à la fois ne pas s’étonner) du fait qu’elle décide de faire une transition pour être un trans homme. Le comble pour une lesbienne qui pointait d’un doigt accusateur et légitime l’invisibilisation du corps lesbien lorsque orné d’apparats féminins. Voilà donc une lesbienne de plus qui tombe au combat, et de manière générale une femme masculine de plus dont le lavage de cerveau fût si bien accomplit qu’elle croit véritablement qu’elle appartient à la catégorie homme parce qu’elle n’est pas féminine. Il semble donc qu’il n’y a aujourd’hui plus de temps à consacrer à la nuance et à la critique, plus de place pour se laisser vivre librement de toutes attentes sociales genrées: les bourreaux sexistes se sont multipliés et les voilà se présentant parmi nous comme des alliés, alors même que leur idéologie nauséabonde, différente branche de la même racine, se trouve à peine dissimulée dans le creux de leurs mains. 
L’activisme de genre est un crachat envers tous les combats féministes et homosexuels, nous le savions déjà mais chaque jour qui passe le confirme davantage. La transition des corps homosexuels en particulier s’apparente ni plus ni moins à de l’eugénisme, ici une lesbienne devenue visible et donc accessible -en tant que modèle - à celles qui recherche leurs semblables, ne le sera plus pour longtemps: du peu de représentations lesbiennes en France on remplacera donc un corps marginalisé, non soumit aux boites conventionnelles du genre et de l’hétérosexualité, par un corps en apparences conformes aux exigences sociales, un homme masculin qui aime exclusivement les femmes. L’activisme de genre soumet le marginal et le confirme à la norme, voilà aux yeux des homophobes et sexistes primaires un individu qui rentre dans le rang, une femme qui aime les siennes et ne porte pas de robes c’était trop à éprouver, heureusement le problème est réglé il était toujours un homme. Circulez, il n’y a plus rien à voir.
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leblogdebrillante · 5 years
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Dans le dernier bar que je visite, j’ai l’occasion de discuter avec la non-binaire du groupe, à qui je pose des questions concernant la Pridesoc. J’apprends ainsi que la majorité des membres du comité sont trans et que les lesbiennes n’ont pas de représentante dédiée parce que, m’explique-t-elle, « les lesbiennes ne sont pas une minorité invisible comme le sont les trans ».
@sappho1900 témoigne sur l’invisibilité des lesbiennes et le climat d’intimidation sur le campus de la fac d’Édimbourg l’année dernière.
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