#les hommes protégés
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rwpohl · 9 months ago
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die süßesten früchte, franz antel 1954
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eaux-fortes · 3 months ago
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C’est pourquoi les peuples lunaires décrits par Socrate dans le Phédon, ces habitants des sommets de la terre qui mènent au-dessus des nuages une vie sobre et frugale en se consacrant à l’étude de la plus secrète philosophie, ainsi qu’à la pratique de la religion, on peut dire qu’ils goûtent la félicité de Saturne, dans un bonheur et une longévité qui les font ressembler moins à des hommes mortels qu’à des démons immortels. Beaucoup les considèrent comme des héros ou des demi-dieux, d’une espèce toute d’or, qui jouirait en quelque sorte de l’âge et du règne de Saturne. Voilà peut-être, me semble-t-il, ce qu’ont voulu dire certains astrologues arabes, en affirmant qu’au-delà de la ligne d’équinoxe, vers le midi, vivent des démons très subtils qui ne semblent ni naître ni mourir ; c’est là qu’il faudrait situer le pouvoir de Saturne et la Queue du Dragon. Albumasar semble bien le confirmer lorsqu’il parle dans son Sadar de certaines régions de l’Inde qui sont soumises à Saturne, et où la longévité est telle que la plupart des habitants meurent à un âge extrêmement avancé : l’explication étant, selon lui, que Saturne porte atteinte aux étrangers et non aux gens du pays. — Marsile Ficin, Conseils aux intellectuels, Livre III, 22: Comment nous pouvons nous accorder avec les puissances célestes : les septs moyens dont nous disposons. Qui pâtit et qui profite de l'influence de Saturne ; qui en est protégé par Jupiter. Comment le ciel agit sur l'esprit, le corps et l'âme. (1489)
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lizzy-wanders · 6 months ago
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Honneur
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Je crois que ce qui est le plus à déplorer dans notre société contemporaine, c’est la disparition de l’honneur. Elle était pareille à une mère ; une femme gracieuse et élancée, belle autant que forte, mais également stricte, qui s'assure que sa progéniture puisse survivre et surtout vivre comme il se doit. Lorsque les hommes ont cessé de vouloir mourir pour elle, ils l’ont lentement traquée et mise à mort dans le secret afin ne plus en porter la responsabilité. Ils ont voulu faire taire ses précieux conseils ainsi que ses reproches bien méritées, promettant ainsi les générations futures à la lâcheté : cette nourrice qui n’enseigne rien, mais gave plutôt ses protégés jusqu’à les faire vomir pour les nourrir encore. Elle les maintiens dans un cocon de plaisirs et d’émotions qui doivent sans cesse être écoutées et validées au lieu d’être appréhendées et comprises.
Or, il n’est jamais été question de mourir pour être honorable, cela n’était qu’un mensonge grossier perpétré par des extrémistes. L’honneur, c’était avant tout de respecter ses engagements même lorsque cela devenait difficile ou que l’on en avait plus envie, traiter autrui avec dignité, travailler dur et demeurer humble. Il s’agissait de principes simples auxquels tous avaient avantage à se plier, pourtant, on a voulu s’en départir comme un enfant capricieux pousse ses légumes hors de son assiette.
Aujourd’hui, c’est comme si l’on avait voulu effacer jusqu’à la mémoire même de l’honneur. On ne prononce guère plus son nom, mise à part dans les contes et les romans. On ne l’enseigne plus aux petits et à sa place, on donne des instructions vagues et moins fortes,  comme « sois gentil », ou « sois patient ». Il en résulte des individus maladroits et hypocrites qui ne se soucient point de l’impact qu’ils ont chez les autres et croient à tort que tous les écarts de conduite pourront être pardonnés ou oubliés. Rétablir son honneur n’est plus un enjeux, la noblesse de caractère s’est perdue, les rois et les reines sont déchues.
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claudehenrion · 8 months ago
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Enfin une bonne nouvelle ?
Vous n'allez pas me croire... Pourtant, parfois, à l'opposé complet de tout ce que racontent tous les perroquets officiels (et Dieu sait s'ils sont nombreux et ne reculent devant rien !), il arrive un moment où finit par surgir de la brouillasse ambiante une vraie bonne nouvelle. Celle dont je veux vous parler aujourd'hui ressemble un peu à une divine surprise : ''LA VRAIE BETISE EST AUTO-DESTRUCTRICE''... et cette révélation frappe nos pitoyables dirigeants comme une pandémie (mais une vraie, cette fois !).
Les exemples abondent, hélas, de la malveillance, intentionnelle à en être vicelarde et qui paraît parfois être ''par système''... avec laquelle nos incapables ''leaders'', irresponsables mais très coupables, mènent le pays à sa perte. Immigration, écologie, Europe, démographie, dette, fiscalité, paix civile et sécutité, école, etc... la bêtise de chacune de leurs décisions crève les yeux de qui veut bien ne pas garder les siens ''grands fermés''. La démonstration –si besoin était-- de leur inaptitude chronique à trouver de bonnes solutions aux problèmes qu'ils devraient résoudre vs. les mauvaises solutions qui semblent être les seules qu'ils soient capables d'imaginer, tient en un seul souvenir, lourd de honte et de bobards : le covid.
Quand un groupe d'êtres plus inhumains que humains, mais nuls, devient détenteur d'une autorité qu'aucun d'eux ne mérite... et a le culot –devant la face du monde, le jugement à venir de l'Histoire, et la totalité de ses contemporains (ravalés au rang de sujets traités en objets)-- d'oser formuler le tiers du quart des phrases qui nous ont été imposées ''H 24'' et ''7 s/7'' pendant des mois, sans aucune raison valable ni, d'ailleurs'' le moindre début d'excuse, de pardon ou de mea culpa... c'est qu'ils (ces nuls) s'imaginent tout permis et se croient protégés par une immunité ''de système'', elle aussi. Décidément, plus on creuse et plus la ''bonne nouvelle'' annoncée en titre de cet éditorial se révèle être une catastrophe, pour d'autres : ''LA VRAIE BETISE RAVAGE TOUT'' !
La volonté de destruction de ces nuisibles touche tous les secteur de l'activité et de la pensée : le but officieusement poursuivi officiellement (vous suivez ?) est que plus personne ne s'y retrouve : toutes les références doivent sauter pour soi-disant permettre à leur rêve cauchemardesque d'un hypothétique ''homme nouveau'', indéfini en tout, de pouvoir exister dans son inexistence. Les instigateurs-propagateurs de ces idées mortelles et sans le moindre sens vont donc ''détricoter'' l'un après l'autre tous et chacun des ''chapitres'' de l'activité humaine et de toute civilisation.
Nous avions mentionné plus haut le covid, mais les mêmes stratégies de recherche d'absurde à tout prix se retrouvent partout, de l'atome à l'immigration, de la dette nationale aux jeux olympiques (que Alain Bauer, pourtant pas un excité, qualifie de ''crime-tels-qu'ils-sont-envisagés''), du conflit russo-ukrainien aux fantasmes russophobes de l'Elysée, de l'Europe à... l'Europe (car là, avec la mère von den truc, on est dans la folie au carré !), de l'industrie à l'agriculture ou du soi-disant ''sociétal'' à la religion –ou, plus exactement, au seul christianisme, l'islam ayant toutes les faveurs de nos ravageurs : il est nettement plus proche de la volonté de destruction que, par exemple, le catholicisme qui bâtit sans cesse, transmet, s'améliore et veut le ''vrai bien'' des hommes !
Et puisqu'on vient de mentionner cet ''ennemi public n°1'' des vrais ennemis des peuples que sont nos actuels ''maîtres-à-penser-de-traviole'', laissez-moi partager avec vous un de mes grands sujets de tristesse du moment : vous rendez-vous compte que le promeneur moyen, de nationalité française (NDLR - Même s'il n'est pas un de ces ''français de papiers'', ces fruits blets de lois injustifiables et d'une administration pyromane, qui n'ont de français que leurs ponctions moralement indues sur notre richesse nationale), qui se balade le nez au vent dans les rues de Paris (si ce modèle ancien existe encore !) est incapable de savoir à quoi ou à qui correspond le nom de 90% des rues, des places, des avenues qu'il emprunte ou croise, et que, lorsque le même promeneur va tomber (et dans les villes françaises, c'est à peu près tous les kilomètres) sur une superbe église ou sur une de nos sublimes Cathédrales, il ne saura pas trop à quoi peut bien servir ce grand bâtiment ou à quoi correspond le drôle de nom dont on l'a affublé...
Mais puisque je parlais ''d'une bonne nouvelle'' dans le titre de cet éditorial, permettez-moi, s'il vous plaît, le grand bonheur de vous confirmer l'effondrement dramatiquement spontané donc raisonné des ventes de véhicules électriques, hybrides ou pas, dans tous les pays. Je crois avoir été l'un des très rares –et un des tout premiers-- à prendre dès le début une position très risquée sur ce sujet écolo-politique, et à vous parler, souvent, de cette ''arnaque du siècle''. Tant que des gouvernements, myopes au point d'en être aveugles, ont subventionné dans des proportions insensées les achats de voitures électriques, on a pu croire à un succès de la folie sur l'intelligence. Ça ne pouvait pas durer longtemps ! La raison, normalement, reprend ses droits et l'intelligence, ses prérogatives !
Dès que l'actualité a rendu obligatoire l'arrêt de toute urgence des conneries absolues, la vérité a surgi du puits, belle, calme, incontournable, majestueuse : on ne fait pas boire un âne qui n'a pas soif. Je suis si content de cette manifestation (très attendue, en ce qui me concerne) de la Justice immanente (dont les lecteurs réguliers de ce Blog connaissent l'importance pour moi...) que je vous en reparlerai très bientôt, ne serait-ce que pour vous confirmer –si besoin était-- que ''La Vraie bêtise est auto-destructrice'', CQFD !
H-Cl.
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o-link · 3 months ago
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Antoine de Saint-Exupéry
Ce n'est pas la distance qui mesure l'éloignement. Le mur d'un jardin de chez nous peut enfermer plus de secrets que la mur de Chine, et l'âme d'une petite fille est mieux protégée par le silence que ne le sont, par l'épaisseur des sables, les oasis sahariennes.
Antoine de Saint-Exupéry Terre de hommes
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bruleeparlalune · 1 year ago
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Traduction française de Fear & Hunger 2 - Termina - #2
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Comme prévu, nouvel update sur la traduction française de F&H2. Ça avance lentement mais sûrement, en espérant que je puisse la sortir avant la prochaine MAJ du jeu. Haha.
Traduction faite durant le mois :
Les objets : les noms et descriptions des objets, de la nourriture, des objets de soin, des livres et les morceaux de gens ou d'animaux ou d'autres bestioles pas protégées par la SPA.
Les noms des ennemis et de leurs membres.
L'extérieur du train. Comprends la discussion du début de jeu, ainsi que les discussions de hub.
Première rencontre avec Per'kele.
Maison de l'homme des bois. Avec le sous-sol.
Une partie de la vieille ville, qui correspond à la zone du soldat 1, de l'extérieur du manoir du maire et Karin à l'entrée de la maison.
Petit sneak peak juste en dessous !
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Il y a quelques points que je veux particulièrement remonter. Par justification de traduction, d'appel à l'aide, ou parce que c'est particulièrement intéressant.
Les ennemis
La majorité vont être traduit : Villageois/Villageoise, Fusilier, Homme-Pillier, Vieille aux rats, Dance Mécanique, Clébard Fétide, Cocon Imparfait, Lunette Chialeuse...
J'en profite du coup pour proposer la traduction de Moonscorch, qui serait du coup Flambelune. Cela donnera le cancer de la Flambelune, et un Flambeluné.
J'hésite grandement à traduire les nom Needles et Stitches, qui pourrait être traduit par Seringues et Soutures, mais ça ne sonne pas top. Mais ça fait flic de laisser des nom en anglais dans une trad française.
En parlant de flic, je comptais traduire Bobby par Flic/Flicaillon/Poulet, mais ça enlèverai le contexte du nom. En Angleterre, bobby est un mot familier pour désigner les policiers londoniens, avec leur casque bombé. Vu le design de l'ennemi dans le jeu, le nom restera.
Par contre, Bellend sera traduit par Gland. C'est très important.
Avis à la population, mais surtout aux experts : pour l’ennemi Sew Job, le mot existe bien en anglais, mais je ne trouve pas d'équivalent en français. Enfin si, ce serait Travaux de couture, mais ça sonne faux. Pour le moment, le nom placeholder pour cet ennemi serait Peau Rapiécée. Question pour les gentils messieurs et madames de mon PC qui font de la couture : est-ce que vous avez un mot pour Sew Jobs, dans votre domaine ?
2) Première rencontre avec Per'kele
Point général, car il concerne tout le texte, mais j'ai dû bidouiller un peu pour garder le texte le plus neutralement genré possible.
3. Extérieur du train
La manière dont est fait le jeu, chaque zone comprend tous les dialogues et textes possible dedans, que ce soit les Party Talk, les diagnostiques médicaux, les discussions avec les NPC, lorsqu'on fouille dans des objets... En même temps, des textes se répètent entre chaque zone, alors qu'ils devrait être dans l'onglet Common Events... Après, ce sont des textes que je ne traduit qu'une fois, puis je les recopie dans les autres zones. Je n'aurai pas à les retraduire et ça m'avancera le travail.
Cette partie là a été longue à traduire, car elle comprend à la fois la discussion du début de jeu (et les alternatives selon le personnage qu'incarne le joueur), mais aussi toutes les discussion de hub (Marcoh et Tanaka qui boxe, Olivia qui creuse la terre, Henryk qui fait sa popotte dehors, Daan qui clope). Il y a d'autres zones comme ça, qui sont pas mal chargée de texte, comme l'intérieur du train, le bar jazz, et l'intro des personnage.
Pas mal de dialogue sont des ref à d'autres média, comme par exemple la référence à Jimmy Buffet quand on demande un coup à boire à Daan au bar (je reviendrai sur celui-là plus tard). Là, lorsqu'on essaye de l'embrigader dans notre groupe alors qu'il est au complet, il refuse en disant qu'il sera juste un "party poison". Je n'ai pas réussi à trouver si c'était une expression idiomatique ou bien une référence. La seule référence que j'ai trouvé, c'est un titre de MCR (qui est nul à chier imo). Du coup, dans le contexte, je pense qu'il voulais dire "plombeur d'ambiance".
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Les "Bremen pigs" de Karin. On n'a pas l'air, en français, d'avoir un équivalent de l'insulte "pigs", sauf dans le cas de la police, où c'est poulet. Du coup, Karin dira dans la traduction "chiens de Bremen" ou "chiens brêmois", qui gardent le côté insultant et la comparaison aux animaux.
Je crois avoir bien passé en revu sur quoi j'ai taffé ce mois-ci. Avec les vacances de Noël, je devrais pouvoir mieux travailler dessus et bien avancer.
Prochaine update le mois prochain !
Joyeux Noël et bonnes vacances à tous !
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witchesbehindthegods · 23 days ago
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annexe 1 : vie et mort d'une sorcière.
Définition propre au forum : Une sorcière désigne tout humain, femme, homme et non-binaire ayant une manifestation magique, appelée don. Si majoritairement, il s’agit de femmes, les siècles ont vu des hommes et des non-binaires ayant aussi ces manifestations magiques.
La naissance : Une personne ne naît pas sorcière, elle le devient parce que les dieux l’ont décidé. Elles sont vues comme des “élues” dans leur communauté, choisies par les dieux. Le phénomène se produit généralement à la suite d’un événement important ou surprenant, qui a capté l'œil des divins. La plupart du temps, une personne devient sorcière lors de son enfance ou adolescence mais force de constater que des personnes d’âge mûr se sont vues aussi devenir des sorcières à la suite d’étranges évènements tel un décès, une naissance ou tout autre malheur/bonheur si intense qu’il en a provoqué cette transformation. Même si des sorcières se reproduisent, le nouveau-né ne sera pas sorcière : encore une fois, ce sont les dieux qui le décident. Il est à noter néanmoins que certaines familles, en sautant parfois des générations ont compté des sorcières dans leur rang : cela est vu comme une bénédiction ou une malédiction selon la personne qui le perçoit. 
Les croyances : Une sorcière se voit, par la force des choses, “baigner” dans le syncrétisme : elle peut avoir accès à la croyance de toutes les religions, de toutes les divinités qui puissent exister. Si une sorcière n’est pas en contact direct avec une divinité, elle peut recevoir néanmoins des signes, symboles et autres phénomènes qui lui dictent quoi faire en cas de besoin. 
Les dons: 
Malgré leurs représentations dans la pop-culture, les sorcières ne peuvent pas toutes jeter des sorts. Sur le forum, il existe cinq types de sorcières : 
Les divinatrices : ces sorcières ne sont pas ancrées dans le temps. Pour elles, le flux temporel continu est une illusion. Si elles vivent, elles ont néanmoins la capacité de projeter leur âme dans leur ligne temporelle : dans leur jeunesse jusqu’à tous les futurs possibles, ce qui fait qu’elle peuvent prédire ce qui va se passer sans pour autant influencer les choses. 
Les potionnistes : N’importe où et avec n’importe quel récipient, elles sont capables de créer des potions en mélangeant plusieurs ingrédients, naturels ou non. 
Les protectrices : Elles sont capables de faire des champ de forces ou encore d’invoquer des runes dans le but de protéger des personnes. Les dieux peuvent aussi les guider à protéger des êtres spécifiques sans en dévoiler leurs raisons, ce qui en font des “anges gardiens”. 
 Les naturelles : Les sorcières de la nature (air, terre, feu, eau) sont des sorcières capable de manier à la perfection l’un des éléments naturels en sa faveur. 
 Les magiciennes : Les sorcières les plus connues. A l’aide de baguettes magiques ou non, elles sont capables de lancer des incantations et sorts pouvant modifier les choses. 
La morale et l’éthique : 
Il est difficile pour une sorcière de percevoir les notions de bien et de mal qui sont propres aux humains, mais elles ont néanmoins une conscience qui leur dicte de survivre, face aux atrocités qu’elles ont vécues dans l’Histoire, notamment avec les procès. Une sorcière aura toujours tendance à servir ses intérêts et celui des divins. 
La formation :
Les jeunes personnes devenues sorcières reçoivent l’été de leur dix-huit ans une lettre informant leur admission à l’Université de Shiz, l’un des seuls endroits magiques des Etats-Unis dans lequel ils suivront pendant trois années des cours liés à la sorcellerie. 
La lettre indique que la rentrée a lieu lors de l’équinoxe de septembre : les élues doivent aller dans les plaines de l’Etat du Kansas où en récitant une formule magique, elles convoquent une tornade. Elles seront amenées sur un port où des voiliers les conduisent jusqu’à l’Université, lieu invisible pour les mortels protégé par des sortilèges ainsi que des sorcières veillant à la surveillance. 
Pour les personnes devenues sorcières après leur majorité de mort, elles sont généralement par des sorcières plus expérimentées, désignées comme mentors par les dieux. 
A noter : L’Université de Shiz ne sera pas un lieu jouable. Ainsi, si vous souhaitez jouer une sorcière, elle doit avoir vingt-et-un ans révolus. 
Les covens : Appelé aussi sabbah, groupe ou encore communauté, les covens sont un rassemblement de sorcières selon des dispositions qui leur sont propres. Néanmoins pour qu’un coven soit considéré comme parfait, il doit comptabiliser dans son rang au moins cinq sorcières, chacune ayant l’un des dons. 
Vieillissement et mort : Au moment où un humain devient une sorcière et la puberté passée, il voit son métabolisme considérablement ralentir et vieillir très lentement. Ainsi, la plus vieille des sorcières aurait vécu jusqu’à dix siècles environ (soit l’équivalent de 1000 ans). 
Une sorcière peut être tout aussi blessée qu’un humain et tué par les mêmes moyens que lui : elle se montrera plus endurante par les blessures endurées mais elle n’est pas immortelle. 
La déchéance : Si une sorcière ne répond pas aux ordres des dieux ou si elle a fait une faute jugée “impardonnable”, elle peut alors perdre son don et toute facultée magique. Elle redevient alors une simple humaine. Dans le cas où elle a une vieillesse prononcée, cela conduit aussi à sa mort pure. 
Le phénomène de l’Appel et L’épisode de l’Eveil : 
Chaque année, une sorcière est appelée pour créer un “demi-dieu” : un humain qui aura un don, une aptitude directement venue des dieux. Lorsque la sorcière a conscience qu’elle doit agir, elle veille sur la population avoisinante, à l’affut du potentiel humain qui devra recevoir en lui un “éclat divin”, phénomène qui explique l’apparition d’un pouvoir chez l’individu. Chaque “éclat divin” a un tendance à faire germer le bien comme le mal. Cet éveil est une métamorphose pour l’humain qui peut se voir complètement bouleversé par cet épisode : par exemple, l’élu qui était quelqu’un de pieux pourrait alors commencer à commettre des atrocités. 
Néanmoins, certaines sorcières se sont adonnées à une pratique surnommée “le sommeil” qui consiste à retirer “l’éclat divin” d’un être au lieu d’en donner un. Si cela peut être mal perçu, force de constater que cet acte contribue néanmoins à l’équilibre du monde.
Le lien entre la sorcière et son demi-dieu : 
Après l’éveil, la sorcière a accompli sa mission. Rares sont celles qui gardent un oeil sur leur création et pour cause, il est mal vu d’avoir un contact avec la personne à qui on a conféré des pouvoirs. Dans la communauté des sorcières, il est tout aussi prohibé d’avoir une quelconque relation intime avec celle ou celui qu’on a crée. 
Naturellement, le demi-dieu se voit asservi à sa sorcière : c’est à dire qu’il aura toujours tendance à s’incliner face à ses ordres et ses prérogatives. 
Si une sorcière est tuée, alors le demi-dieu qui a créé par elle, meurt aussi. Néanmoins, l’inverse n’en est rien. Un demi-dieu tué ne provoque qu’un frissonnement et un malaise chez la sorcière.
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sweetika · 3 months ago
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~Deux cœurs, Deux mondes~
Orion et Max - 1/5
Chapitre 1 : Le sacrifice
Orion marche dans les rues du dôme, une ville endormie sous ses murs métalliques et transparents. Autrefois animée, la ville semble maintenant figée. Les gens vaquent à leurs occupations, fatigués, et les enfants jouent dans des zones sécurisées. L'air est lourd de l'odeur du détergent, mélange de propreté et d'humidité. Orion, un jeune homme de vingt-quatre ans, est accablé. Ses yeux parcourent les visages familiers en quête de réconfort dans un monde devenu hostile. Orphelin depuis toujours, il a toujours vécu seul dans la solitude. Ses seules véritables relations sont ses amis d'enfance, qui lui ont montré une certaine camaraderie.
Le protecteur du dôme, un homme froid et distant, a convoqué Orion pour une réunion. Les murs de son bureau sont couverts de graphiques et de plans, une image de l'ordre et de la discipline qui règnent dans ce sanctuaire technologique. Le protecteur fixe Orion sans aucune chaleur dans ses yeux.
- Bonjour Monsieur le protecteur, vous m'avez convoqué ? Demande Orion
- Asseyez-vous Orion. Dit sèchement sans dire bonjour.
Orion s'assoit calmement, le protecteur écrit et signe des papiers silencieusement, un long silence submerge dans ce bureau, seul l'horloge fonctionne et fait tic-tac tic-tac. Soudain le protecteur tousse et commence à parler.
- Orion, commence le protecteur d'une voix sèche, si je vous ai convoqué dans mon bureau c'est pour vous annoncer une nouvelle. Je vous ai choisi pour être transféré à un autre dôme. Le cœur d'Orion bat, il ne s'attend pas à cette annonce.
- Je vous demande pardon ? Orion suggère qui n'avait pas bien entendu. Le protecteur se met debout et regarde à la fenêtre de la tour et regarde la ville.
- Comme vous le savez au sujet du dôme, un bébé est né et nous sommes limité pour une population de 3000 personnes et non 3001. Je vous ai convoqué ici car je vous ai choisi pour vous mutez au dôme 25.
- Monsieur le protecteur ! Demande Orion très perturbé.
- Vous êtes le seul orphelin du dôme monsieur Hale, et avec la population limitée ici, nous ne pouvons pas nous permettre d'avoir un surplus.
- Et que comptez-vous pour la protection du dôme 13 ? Vous manquerez un protégé dans le groupe. Mon travail ? Et ma maison ?
- Vous serez déjà embauché pour protéger le dôme 25 et vous serez déjà hébergé dans un appartement.
Orion hoche la tête, comprenant que sa situation est désespérée. Il est un sacrifice n��cessaire pour maintenir l'équilibre de la société enfermée. Aucun mot de réconfort n'est échangé. Le protecteur se contente de le regarder, indifférent.
- Je comprends, murmure Orion, sa voix tremblante légèrement. Quand dois-je partir ?
- Dès que possible. Vous serez escorté au centre de transit avec une voiture automatique dans une heure. Préparez-vous pour le voyage. 
Sans attendre de réponse, le protecteur retourne à ses documents. Orion se tourne lentement et quitte le bureau. Ses pas résonnent dans les couloirs vides, chaque écho lui rappelant les moments passés dans ce dôme.
- Alors c'est comme ça que cela termine ? Est-ce je vais avoir une meilleure vie ? Se demanda en marmonnant.
Il retourne à son appartement modeste, avec des meubles simples et des murs blanchis. Il prend un moment pour regarder autour de lui, comme s'il essayait de capturer les souvenirs de sa vie ici. Son regard se pose sur un vieux livre, un vestige d'un temps où il espérait quelque chose de mieux. L'heure du départ approche. Orion se prépare, vérifiant son équipement et ses affaires.
- Adieu maison, j'espère que cette nouvelle vie sera meilleure. Puis Orion ferme la porte pour la dernière fois.
Chaque geste est empreint de mélancolie. Il essaie de ne pas penser aux amis qu'il laisse derrière lui et à la vie qu'il abandonne. Lorsque l'heure arrive, il se dirige vers le centre de transit. Le dôme, avec ses murs imposants et ses protections, se dresse autour de lui comme une forteresse. Le véhicule automatique l'attend, prêt à l'emmener vers un avenir incertain.
Orion ne voit personne. Seul la voiture est là.
Personne n'est venu pour lui dire adieu, Orion se sent trahit, les amis ont une vie et n'ont pas à prit le temps de dire un adieu. Il se tourne une dernière fois vers le dôme en mettant son masque respiratoire, les yeux remplis de tristesse qu'il essaie de cacher. Il monte dans le véhicule, sa silhouette se détachant à peine dans l'ombre de la ville qu'il quitte.
Alors qu'il s'installe dans le siège, il ressent un vide immense dans son cœur. Le véhicule démarre lentement, s'éloignant vers l'inconnu. Orion regarde par la fenêtre, les contours du dôme s'effaçant peu à peu. La réalité de son départ le frappe pleinement. Il n'a plus qu'un espoir fragile : celui de trouver une place dans ce monde qui lui semble étranger et impitoyable.
- Allez-vous faire foutre. Dit Orion, en ne regardant plus le dôme mais à sa destinée.
____________________________________________________________
Voilà mon premier chapitre est arrivée !
J'espère que vous avez aimé et n'hésitez pas à me donner votre avis au sujet de mon écriture, à l'histoire ou même des questions.
La partie 2 arrive bientôt.
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arypurple · 1 year ago
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Résumé des jeux Diabolik Lovers
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Alors, non, ce ne sera pas un résumé foireux. Cet article sera là pour résumer le synopsis de chacun des jeux. Attention, je ne fais que dire le synopsis du début car le reste de l'histoire, c'est aux joueurs de décider en choisissant de faire la route d'un quelconque personnage et en faisant des choix avec l'héroïne. Il y a sept jeux en tout si on inclut pas les CD's drama.
Haunted Dark Bridal: Yui Komori, 17 ans et fille d'un prêtre, se rend dans la ville de Kaminashi car son père est en déplacement à cause de son travail. Elle sera envoyée dans un étrange manoir car son père lui a dit qu'un parent éloigné allait l'accueillir. Mais Yui va tomber sur une fratrie de six jeunes hommes, les Sakamaki, et découvrira bien vite qu'ils sont des vampires. Commencera alors sa nouvelle vie dans le monde des ténèbres. Yui décidera alors de choisir qui aura le droit de boire son sang.
More Blood: La vie continue pour Yui alors qu'elle vit encore avec les Sakamaki, tentant tant bien que mal de se faire à cette vie. Alors qu'ils se mettent en route pour l'école, quelque chose provoque l'accident de leur limousine et Yui fait ensuite un étrange rêve. Quatre individus vont ensuite entrer en scène: les Mukami. Leur but étant d'obtenir Yui afin de devenir Adam.
Vandead Carnival: Les Sakamaki, les Mukami et Yui sont invités par Karlheinz à un carnaval qui aura lieu dans le monde démon. De plus, dans cette invitation, il est dit que Yui sera la reine du carnaval. Les deux familles vont alors se rendre sur place afin de profiter des festivités avec Yui et comme d'habitude, cette dernière doit choisir qui elle va accompagner afin d'être protégée, étant tout de même une humaine qui s'aventure dans le monde démon.
Dark Fate: Une éclipse lunaire survint. Alors que Yui est mêlée aux conflits des Sakamaki et des Mukami qui veulent sucer son sang, deux individus débarquent dans l'académie: les frères Tsukinami. Ces derniers auraient été auparavant transférés dans une école du Royaume-Uni et sont de retour au Japon. Mais les motivations des deux jeunes hommes sont bien obscures et les origines concernant le cœur de Yui referont bien évidemment surface.
Lunatic Parade: Yui fait un étrange rêve où un homme lui dit que sa possession la plus précieuse lui a été confisquée. À son réveil, on constate très vite qu'elle n'a plus d'odeur... ni de cœur. Son cœur a été volé par le comte Walter et a été remplacé par une pierre appelée "Kleinod". Mais l'effet de cette pierre s'estompe petit à petit, ce qui risque de tuer Yui. Par la même occasion, ils ont reçu une invitation et les frères vont donc devoir se rendre dans le monde démon afin de récupérer son cœur. Mais il y a un défilé en même temps et Yui devra choisir qui va l'aider pour ses recherches.
Lost Eden: Karlheinz n'est plus, ayant confié son pouvoir à l'un de ses fils. Dans le monde des humains, des vampires sont tués les uns après les autres. Quelque chose est en train de se préparer et l'équilibre dans le monde démoniaque s'effondre petit à petit. Un individu au nom de Kino entrera en scène, prêt à tout afin de s'approprier Yui, et ne reculera absolument devant rien pour y parvenir.
Chaos Lineage: Les trois maisons, Scarlet, Violet et Orange, se livrent bataille. Yui se réveille dans une église et complètement amnésique. Des vampires arrivent alors et se disputent pour avoir cette fille qu'ils appellent "Eve", dans l'espoir de devenir le souverain suprême. Il s'agit en fait des Sakamaki, des Mukami, des Tsukinami ainsi que de Kino qui semblent tous avoir perdu la mémoire. Yui essayera alors de retrouver ses souvenirs.
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acrazybayernfan · 1 year ago
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Mick/Charles please? I miss them 🥲
(You can write it in French if you want haha 😂 but anyway I’ll never judge you for mistakes in English since I’m the first one to do them)
Thank you my dear what a nice request ! So here we go, I hope you will like it because it's a bit special (🤦🏻‍♀️)
Au château du Baron Rouge, vivaient deux gentils princes, l’un blond comme les blés, l’autre brun comme le soir, l’un aux yeux bleus, l’autre aux yeux verts, l’un est l’héritier et l’autre le prédestiné, l’un est le fils du baron et l’autre son protégé. Ils grandirent tous les deux ensembles la tête emplie des mêmes rêves, des rêves de petits de garçons, des rêves de victoires, des rêves de gloire. Puis le temps vint pour eux de quitter le vieux château et d’aller faire leurs armes auprès d’un ami du baron. 
Pendant deux ans messire Sebastian va leur apprit tout ce qu’il leur fallait savoir. 
Charles s’avéra à même de savoir tout faire d’instinct, que soit pour le maniement des armes, des chevaux, la musique ou la danse ; il excellait en tout et pour tout. Mick, plus jeune, le regardait faire émerveiller, lui auquel il fallait, en comparaison, tant de temps pour assimiler les nouvelles choses qu’on lui enseignait. Tout autre que lui aurait été jaloux de cet étranger dont le talent semblait éclipser le sien mais Mick avait le cœur trop généreux pour cela et cette âme d’or ne pouvait renfermer aucune amertume, ni aucune jalousie. Après son père et Sebastian, Charles était la personne au monde pour laquelle il avait le plus d’admiration. 
Charles fut le premier à être fait chevalier et debout dans l’église où avait lieu la cérémonie Mick suivait des yeux son ami descendant l’allé centrale éclairée par le soleil couchant qui faisait rutiler son armure en pensant que les anges devaient briller d’une pareille lumière. Le jeune chevalier monta sur son cheval, un magnifique étalon noir que lui avait offert Sebastian, qu’il fit se cabrer, imitant l’image qui se trouvait sur son écu : un cheval noir cabré sur fond de grenat. 
On se réjouit des heureux évènements de cet journée durant un banquet qui se prolongea fort avant dans la nuit. Puis au petit jours Charles se leva, revêtit son armure et fit amener son cheval. Mick n’avait pas osé s’endormir de peur que son compagnon ne parte sans qu’il ait pu lui dire au revoir, et blottit dans sa chambre il guettait le moindre bruit, prêt à s’élancer au moindre signal. Lorsqu’il entendit les pas lourds d’un homme en arme résonner dans l’escalier de la tour où ils logeaient, il se précipita hors de sa chambre juste à temps pour saisir son ami dans ses bras au moment où il arrivait devant sa porte. Charles lâcha un petit amusé en voyant ainsi son jeune camarade se jeter sur lui. Il laissât Mick l’éteindre pendant plusieurs secondes puis doucement il éloigna le corps encore frêle de son ami. Leurs regards se croisèrent et c’est alors qu’il vit que les yeux couleurs d’azur de Mick pleins de larmes. Charles sourit tristement puis il vient passer une main affectueuse dans les cheveux d’or de son compagnon de toujours. Il dit la première bêtise qui lui passa par la tête afin de réconforter le jeune garçon et ayant enfin obtenu de lui un sourire, il se détacha délicatement de Mick et poursuivit sa route. 
Le fils du baron le suivit en silence, il regarda Charles mettre ses gants, monter à cheval, saisir sa lance et son bouclier puis il s’approcha du bel étalon et se collant contre son encolure il lui recommanda de prendre bien soin de son cavalier. Après quoi il se tourna vers Charles et accrochant à sa selle un mouchoir de brocard rouge qu’il avait hérité de sa mère il dit : « Beau doux sire, que la sainte image brodée sur ce mouchoir vous protège et vous garde, et puisse-t-elle vous rappeler celui qui attendra votre retour avec plus d’ardeur encore que les fleurs attendent le retour du printemps. »
Quelques instants plus tard Charles était parti, parti à la quête d’aventure, parti à la quête de gloire afin d’honorer le nom de la grande maison des Ferrari dont il était devenu la grande espérance, il partit en attendant que quelques années plus tard Mick en face de même, pousser lui par le désir de conserver la gloire qui entourait le nom de son père. 
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aisakalegacy · 1 year ago
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Automne 1914, Saint-Jean-sur-Richelieu, Canada (5/22)
Il faut savoir qu’au Canada, le recrutement est basé sur le volontariat pour les hommes de dix-huit à quarante-cinq ans. A Hylewood, il ne s’est trouvé que quatre hommes suffisamment braves pour s’engager. Laissez-moi vous les présenter, car nous avons été affectés à la même section. Nous passons donc tout notre temps ensemble, et je vais donc beaucoup vous en parler.
Celui qui est fort et moustachu, est mon petit-cousin Bert Simmon, qui est secrétaire de police à Gan. C’est le quatrième homme que vous voyez en partant de la gauche sur la photographie que j’ai jointe à se courrier. Il a vingt-cinq ans. Il est un peu artiste, on le voit le dimanche sur la falaise peindre le Saint-Laurent à l’aquarelle lorsqu’on va se promener. Il est célibataire, si bien qu’il ne perd rien en s’engageant, mais il est si courageux que je crois bien qu’il se serait fait soldat même s’il avait eu une fiancée.
Arthur Rumédier est l’oncle de ma femme et il est marié à la fille aînée de ma sœur Françoise, mais ils n’ont pas encore d’enfants. Il est précepteur à Gan lui aussi, il a vingt-six ans, et il s’agit de l’homme qui se tient droit et fier à côté de Simmon. C’est un homme brillant et charismatique, qui a rapidement monté les échelons.
Le dernier est son neveu Zéphir Rumédier, le benjamin de notre groupe, puisqu’il a vingt-et-un ans. C’est le deuxième homme en partant de la gauche, celui qui est fluet. Il est artiste lui aussi, si bien qu’il est toujours fourré avec Simmon. Il est un peu timide au premier abord, mais une fois qu’on le décoince, il a toujours le mot pour rire. Il n’est pas particulièrement courageux, mais il voue un grand attachement à son oncle, et c’est cette disposition qui l’a poussé à le suivre.
Enfin, l’homme que vous voyez tout à gauche de la photographie est le Capitaine Delacroix, qui dirige le peloton dont notre section, composée de dix hommes, fait partie. L’infirmière à droite est sa femme, Heather.
[Transcription] Odin Delacroix : Qui d’entre vous a déjà servi ? Tout le monde : … Odin Delacroix : Personne ? Lequel d’entre vous sait manier une arme ? Bert Simmon : Une fois, j’ai nettoyé l’arme d’un agent de police. Tu penses que ça compte ? Jules LeBris : J’en doute. Bert Simmon : Et toi, LeBris ? Avec tous tes voyages, tu as forcément déjà manié une arme. Jules LeBris : Etonnamment, non. Nous étions toujours très protégés en Égypte, et au Nunavut, un pistolet ne ferait rien contre un ours… Zéphir Rumédier : Une fois, j’ai chassé le cerf au fusil avec mon oncle. Jules LeBris : Il faut le dire au Capitaine. Zéphir Rumédier : Je ne l’ai fait qu’une fois, et j’ai trop peur qu’il me demande de faire une démonstration… Odin Delacroix : Vous êtes novices, et nous allons vous former. Les combats démontrent clairement que l'entraînement physique est essentiel pour toutes les troupes. Heather Delacroix : Mais avant toute chose, il va falloir vous mettre en forme. Des succès n'ont pu être exploités faute de résistance physique ou simplement de souffle de la part des combattants, faute de vitesse dans les bonds ou déplacements, de force musculaire pour le maniement ou transport des armes et des munitions, ou bien par manque d'aptitude aux genres d'exercices physiques les plus usuels au combat. Heather Delacroix : Plus vous serez forts, résistants, rapides et adroits, moins vous aurez de chances de vous retrouver chez moi. Odin Delacroix : Et c’est pourquoi vous allez immédiatement vous rendre au camp, et me faire cent tractions.
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alexar60 · 1 year ago
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Marécage
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Des marais à perte de vue !
Moins connu que Gauvain, Tugdual venait aussi du pays de Galles. Il avait traversé les mers pour trouver ce que les chevaliers de la table ronde cherchent depuis toujours, le Saint Graal. Dans le nord, il avait combattu des hommes des glaces. A l’ouest, il s’est opposé au terrible serpent de mer, A l’est, c’était la fameuse horde sauvage qu’il défia pour sauver un petit village sans richesse. Quant au sud, il affronta le géant des sables. Mais de tous ses défis, il ne pensait pas que celui-ci serait le plus compliqué.
Des marais à perte de vue !
Voilà comment les paysans de la région décrivirent l’endroit. La piste donnée par un marchant local obligeait de s’enfoncer dans les terres de Nimué. Mais, à l’approche, il comprit qu’il ne serait pas facile d’entrer dans ces terres. C’était une immense étendue d’eau et de bois où personne n’allait par peur des superstitions. On disait qu’il était hanté, qu’un monstre habitait la zone et dévorait tout être vivant pénétrant dans le marécage. D’ailleurs, Tugdual n’entendit aucun chant d’oiseau, preuve que même ceux qui sont censés être à l’abri, ne se sentent pas protégés.
Le chevalier suivit son instinct. « Si le Graal est au centre de cet enfer », j’irai le chercher, pensa-t-il. Personne ne voulut l’aider. Ainsi, il acheta une barque et s’enfonça sous le regard médusé et désolé des villageois. Au début, tout se passait bien. Mais après avoir traversé le lac, ou plutôt la grande étendue d’eau, sa barque pénétra le sanctuaire interdit.
Puis, il fut confronté à différents problèmes. La chaleur étouffante du jour laissait sa place à au froid glacial de la nuit. L’humidité fut si importante et l’air si vicié qu’il vit, de ses propres yeux, son épée commencer à rouiller. Son bateau n’avançait que rarement dans l’eau croupie, l’obligeant à ramer et à se jeter dans le marais pour couper les racines des arbres ou des plantes qui, l’empêchaient de continuer sa route. Et le brouillard toujours présent, devenait de plus en plus dense quand il s’enfonçait dans ce marais infect. Dès lors, il réalisait que sa quête devenait absurde.
Des marais à perte de vue !
Après quelques jours, Tugdual pensait avoir fait le plus dur. Mais quelque-chose ne lui convenait pas. En effet, plus il avançait, plus il avait la sensation de déjà-vu. « Cet arbre, je l’ai aperçu. Et cette broussaille qui ressemble à un cheval, je le reconnais.» se disait le chevalier. De même, les arbres ressemblaient énormément à des formes humaines. Il crut même qu’ils gesticulaient des bras en voyant le vent bouger les branches.
Des marais à perte de vue !
Il avait fini ses provisions. Dès lors, il se mit à pêcher et récupérer quelques poissons. Tous avaient une terrible odeur de vase. Il vomit, sentant la maladie l’envahir. Et les moustiques qui s’amusaient à sucer son sang. Sa tête était chaude, il regrettait cette quête.
Des marais à perte de vue !
Dans son rêve, Tugdual vit une jeune femme aux cheveux d’or et à la peau blanche. Elle sortait de l’eau et l’invitait à le rejoindre. Il tendit le bras pour attraper sa main et se laissa glisser hors du bateau. Lorsqu’il se réveilla en avalant une gorgée d’eau putride, il se rendit compte qu’il était au milieu de rien. Sa barque avançait lentement. Lui qui ne savait pas nager, dut faire un effort surhumain pour la rejoindre, Enfin sur les planches, il souffla et s’endormit de nouveau. Le brouillard se faisait de plus en plus épais.
Il regrettait l’absence de son écuyer ou d’un compagnon. Son homme de main tomba malade quelques jours avant d’arriver dans ce village maudit. Il aurait pu attendre qu’il se rétablisse mais son esprit contenait trop d’impatience. Alors, il laissa son fidèle serviteur pensant le revoir dans quelques jours au plus. Et les autres chevaliers suivaient une autre piste à l’autre bout du pays ou en Calédonie. Dieu qu’il se sentait seul dans ce monde perdu. Même les oiseaux ne chantaient pas pour lui.
Soudain un craquement puis un cri. C’était le hurlement d’un animal. Devant son embarcation, l’eau se mit à bouillir. Il serra son épée à moitié tachée de rouille et observa cette eau remuer dans tous les sens. Le bateau continua d’avancer avec une lenteur insupportable. Il se mit à prier n’importe quel dieu. Malgré son baptême, il demeurait encore païen et louait toujours quelques dieux celtes. La rivière se calma brusquement. Tugdual observa les semblants de rives touffues et inaccessibles. Il jeta un œil sur un morceau de bois flottant. C’était les restes d’un cor de cerf. La tête arrachée regardait Tugdual en tirant la langue. L’intrépide semblait lire dans ce regard vide un danger.
Des marais à perte de vue !
A peine remis de cette vision d’horreur, le chevalier sentit quelque-chose frapper son épaule. C’était un tentacule. L’homme se releva immédiatement l’épée à la main. Face à lui, un monstre se dressait, des yeux globuleux le dévisageaient. Un second tentacule sortit de l’eau puis un troisième. Dès lors, le poulpe s’amusa avec la barque en la bousculant. Tugdual tomba, mais réussit à se maintenir dedans. Le monstre jouait, le bateau, collé aux  bras de la pieuvre, ne touchait plus l’eau. Un tentacule enroula la barque avant de l’écraser comme un vulgaire insecte. Le jeune héros plongea, malgré lui, dans une eau noire et dangereuse.
Il se débattait aussi bien pour ne pas se noyer que pour se défendre du poulpe. Son poignard frappait l’eau sans toucher le monstre. Il frappait et essayait en même temps de rejoindre la rive. Enfin il arriva à avoir pieds et put courir jusqu’au bord. Il regarda l’étendue d’eau. Tout était calme. La pieuvre avait disparu. Jamais il n’aurait pensé rencontrer un pareil animal en cet endroit.
Des marais à perte de vue !
Tugdual avait tout perdu. Il ne lui restait qu’un couteau accroché à sa ceinture. Il avançait à travers les ronces et les feuillages denses. Le brouillard n’aidait pas. Il essaya de chercher de la nourriture. Mais c’était le rôle de son écuyer que de chasser les petits animaux. Lui était habitué aux sangliers, aux cerfs et autres gibiers de grande envergure. Il marchait cherchant à longer la rivière.
Des marais à perte de vue !
La traversé devint encore plus longue et périlleuse. Il risqua de s’effondrer d’épuisement dans la boue et les flaques. Ses vêtements se déchirèrent au contact des ronces et autre plantes à aiguilles. Il sentait la verdure blesser sa chair. Il avait mal. Mais il ne voulait pas mourir en cet endroit. Savoir que son corps finirait ici, imaginer ses ossements pourrir dans ce marécage, le révulsait. Alors, il trouva la force de continuer.
Des marais à perte de vue !
A cause de la soif, de la faim et de la fatigue, son imagination joua des tours. Il entendit une étrange mélodie. C’était un chant doux, une voix féminine harmonieuse. Il s’arrêta, chercha à regarder le ciel à travers la brume. Celle-ci parut moins épaisse. Et si ce n’était pas un mirage ? S’il entendait bien une femme chanter ? Aussitôt il s’engouffra au milieu des buissons en direction de ce chant. Il trébucha sur les racines, s’arracha la peau des bras et des jambes. Il faillit se crever un œil avec une branche tendue. Enfin, le brouillard avait disparu ainsi que la forêt et les marécages.
Tugdual avait réussi. Un château de pierre se dressait devant lui. Il marcha difficilement, ses jambes tremblantes avaient de plus en plus de mal à avancer. Il s’agenouilla, se mit à ramper vers ce château fantastique. Puis il s’endormit. Pendant ce temps, une jeune femme chantait à côté d’une fenêtre. A ses côté, un homme sourire aux lèvres, tenait une coupe de vin. Ses habits étaient des plus éclatants. Il était envouté par la beauté de la chanteuse… A moins que ce soit par sa magie, parce qu’il ressemblait trait pour trait à Tugdual.
Alex@r60 – août 2023
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e642 · 2 years ago
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La plupart des hommes sont des enfants qui ne cherchent qu'une relation maternelle inconsciente avec leur partenaire. Plus je grandis, plus je remarque cet écart qui se creuse entre hommes et femmes. Comme si, pour chaque chose, chaque responsabilité, chaque pensée, il fallait les guider, les accompagner. Ils attendent ça pour démarrer des actions. Souvent, c'est mis sur le compte de la non prise d'initiative dans le cadre d'un manque de confiance en soi, je crois que c'est trop facile de se justifier de cette manière. Je n'ai jamais une aussi grosse charge mentale que lorsque je fréquente un homme. Pote ou pas. Incapable de gérer son temps, ses impératifs, ses deadlines, il faut les mettre en marche, leur mâcher le travail. C'est une perte de temps constante. Une impression de faire à la place de l'autre et qu'en plus l'autre se complet dans ça. Alors je veux bien que ce soit le fuit du patriarcat car on les a toujours protégés et couvés, cela dit, rien n'empêche de prendre du recul et rectifier le tire. J'ai souvent la sensation désagréable d'être en charge d'un enfant, pas de fréquenter un garçon. Cela me dérange de plus en plus je dois dire. Je commence à penser qu'ils se reposent sur cette mise en évidence de leur puérilité stérile.
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claudehenrion · 2 years ago
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Ad-mi-nis-trés... ( I ) : ‘’La grande désillusion’’
 Les français auraient tort de se plaindre'', répètent ad nauseam nos petits grands hommes : ils ont une Administration... dont ils devraient retirer une impression de supériorité sur les peuples qui en sont privés. Même les suisses  ont bien moins de ponctionnaires-au-mètre-carré que nous !  Pensez ! Un Erdogan, un Xi-Jinping, un Tebboune etc... sont seuls, pour brimer leur peuples qui ont donc un espoir de s'en sortir un jour... Nous, c'est 6 millions de clampins protégés par leur statut qui nous disent ce qu'on doit faire, pour notre salut et notre santé, jusqu'à nous confiner, tout nous interdire, et savoir mieux que nous ce qui est bon pour nous... Quelle chance on a, tout de même ! Quelle ingratitude, devant tant de bonheurs ignorés ! Ouais...
Mais voilà... la France ne supporte plus le poids malsain de son “Administration”, à qui chaque français doit obéissance, allégeance et soumission.  L’ancienne fonction “Politique” a été phagocytée par son organe de transmission, et les conséquences de cette régression sont imprévisibles : cette révolution à l'envers nous a fait perdre ce qui compte, au profit de ce qui ne compte pas, et le fond au profit de la forme. Notre résignation a fait de nous des esclaves de la ''norme'', nous privant de bon nombre de nos anciens avantages, dont la liberté, hélas. La France “sur-administrée” paie cette anomalie au prix fort. Paraphrasant Lénine, on pourrait dire : ''l'administration, maladie sénile de la démocratie''. C'est d'ailleurs contre elle que sont nos rejets, nos révoltes et notre décalage avec les pays normaux. : la sur-administration n'est pas une erreur, c'est un drame. Un crime, parfois. A l’opposé du discours ambiant, les français ne sont pas ‘’complotistes’’ : ils en ont ''ras-le-bol'' !   
On se demande pour quelles raisons l'humanité pourrait avoir ''besoin'' d’un truc aussi lourd, aussi inutile, aussi liberticide, aussi coûteux que ‘’une Administration’’.  Mais le fait est que, en France, la victoire de l’autorité administrative est complète et totale : les français sont devenus dociles (sans même s’en rendre compte, le plus souvent !) devant toute injonction, même la plus idiote, tombant de n’importe quel technocrate au chaud dans son bureau, et même, plus récemment (et c’est un comble), provenant du ''Berlaymont'', ce ''Saint des Saints'' du tout puissant lobby bruxellois, profondément ”mal-pensant'' : c'est un mal-saint des malsains, en vérité ! Cette révérence pour toute manifestation d’une domination d’une ‘’Strasse’’ qui a vite fait de se transformer en dictature, fut-elle soft, est inexplicable : notre pays n'est plus ”dirigé”, mais il est ”administré”. Et nous, nous sommes anesthésiés.
Ce n'est pas sans raisons valables que  l'ENA,, la porte d'entrée ''royale'' dans les palais et châteaux royaux de notre république, était une Ecole nationale dite d'ADMINISTRATION'' avant de renaître ‘’EAP’’, une école d'ADMINISTRATION publique : ''Plus ça change... et plus c'est la même chose''. La vérité est que les français, épuisés et dégoûtés d'être si bien ''administrés'', se sentent surtout ''ad-mini-stress'' … et c'est en râlant, en rouspétant, en renâclant, qu'ils obéissent docilement  à n’importe quelle instruction, pourvu qu’elle porte tampon de Marianne sur fond de trois couleurs, et qu’elle soit signée ”illisible”. Et c'est cette forme de soumission privative de tout sens critique que l'on retrouve dans les arguments infantilisants et culpabilisants dont nous sommes abreuvés comme d’une potion vraiment pas magique. Trois exemples vaudront mieux qu’un long discours :
(1)- On nous raconte que l’Etat, dans sa grande bonté, aurait un gros souci : que nous ayons moins d’accidents sur les routes” (en volapük, on dit ''diminuer l'accidentologie''!)… ce que quelques gogos croient, alors que la vérité est : ''Un ''tué'' coûte cher ! (Et les blessés, donc, qui saturent les hôpitaux et le budget de la SecSoc !)''. Le reste… il s’en fout ; pourvu que les milliards d’€ des contre danses automatiques et des radars vicieux, lui permettent de s’offrir des folies impossibles sans cette manne bénie… ce qui explique le ''N-tuplement'' du nombre de pièges..
(2)- L'administration a réussi à faire admettre aux français que, sur le territoire national, tout ce qui vit, ne vit pas, bouge, ne bouge pas, se mange ou pas, pue ou sent la rose, etc... appartient à l'Etat, qui s'arroge (il dit : légalement) le privilège de piquer, sur tout ce qui se vend, ne se vend pas, s'achète, existe et ''est là'', une ponction majoritaire dite impôts, taxes, prélèvements, contributions (anciennement dîme, taille, gabelle... La Révolution a changé les noms, mais a gardé le mal !). Essayez de construire une baraque dans votre jardin, pour vos enfants, prêtez de l'argent à un copain, hébergez votre petit fils étudiant, vendez des bijoux de famille depuis 5 générations... et vous verrez qui est le vrai propriétaire de tout, en France.
(3)- Le dernier exemple est récent, et terrifiant : le covid. Que n'ont-ils inventé en trucs débiles et néfastes et qu'on savait inutiles dès le début ! Une fois tous les lampions éteints, il semblerait que le seul but de cette période de terreur sanitaro-liberticide a été de piquer 135 € le plus souvent possible à autant de citoyens que possible : s'asseoir, rester debout, marcher, s'arrêter, ne pas se masquer, se faire racler la plaque crubriforme, ne pas enterrer nos parents, tousser, respirer ou pas, etc. En nous disant que c’est pour nous empêcher de l'attraper (faux !), ils ont fait de nous des pitres. Pour ne pas le transmettre (faux !), des pantins. Pour ne pas en mourir (faux !), des clowns. Et pour ne pas dire qu'ils mentent (vrai), des terrifiés.
Après tant de mensonges conscients (par exemple, il était évident, dès ''J zéro'',  qu'un masque dont les mailles ont 300 µ (= microns) d'écart n'a pas la moindre chance d'arrêter un virus de 15 µ de diamètre !), la plupart des citoyens partage un immense discrédit bien mérité pour le personnel politique, ses affirmations, ses idées, ses décisions, et sa police (bien plus mobilisée pour casser et gazer les ”contre-manifestants pour tous” et les Gilets jaunes –ou tout mouvement catalogué ''à Droite'')-- que pour assurer un contrôle efficace à nos frontières ou notre sécurité dans nos villes et nos campagnes). Ils ne veulent que la défense de notre langue, la paix civile, le confort financier et le pouvoir d'achat.... qu'on leur a supprimés, sans espoir...  C'est bien simple : nos personnels politiques sont tellement incapables de jouer le moindre rôle sur tout ce qui compte et est important, qu'ils passent leur temps à pondre des lois inutiles et mortifères, sur de faux problèmes qu'ils ont baptisés ''sociétaux'' pour faire croire qu'ils existent.
Une évidence définit la macronie : L'Administration a pris le pays sous sa coupe et elle confisque tout à son profit : travail, récompenses, avantages, droit de dire ce qui est bien ou ce qui est mal... et même, entend-on dire, le droit de propriété ! Les citoyens se sont habitués à cet état de choses au point de réciter le ‘’catéchisme’’ technocratique sans rien trouver à y redire. Le sentiment d'appartenance a disparu en même temps que les vertus cardinales. Patrie, nation, famille, métier, religion, respect, discipline, ordre et acceptation de l'Autre... ont sombré… au profit (?) d’un pseudo-droit à une pseudo-liberté, vite aliéné par une autorité anonyme, dans un ''mariage pour tous’’ de  l'aliénation avec l'appartenance... cette nouvelle norme à laquelle le citoyen doit se soumettre. L’État anthropophage baptise ”légitimité” une volonté de tuer ce qui peut rester d’humain en nous, et rêve de nous enfermer dans une dépendance de fait proche d’un syndrome-de-Stockholm.
Mais n'oublions pas la leçon de l'Histoire : un changement de paradigme se fait toujours dans la violence et dans la douleur, et on ne connaît pas d'exemple où cela se soit passé comme une lettre à la poste. Tel que ça s'annonce, on ne va pas s'amuser tous les jours, sous la dure férule d'une Administration triomphante, mi-''Strasse'', mi-schlague, et nous avons du pain sur la planche pour éviter les “lendemains” qui semblent les seuls ouverts : ils sont affreux. Et l’Histoire nous dit que, comme tout enfantement, un changement de paradigme se fait toujours dans la violence et dans la douleur : on ne dispose pas d'exemple où un tel changement de référentiel se soit déroulé dans la douceur...  (à suivre)
H-Cl.  
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alain-keler · 1 year ago
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Gaza-Gush Katif, le bloc des colonies.
Extrait de mon journal.
Jeudi 18 août 2005.
Évacuation par l’armée israélienne des colonies de Gush Katif.
Attente pour l’évacuation de la synagogue. Je me balade dans le quartier. L’armée entoure une belle maison, comme beaucoup de maisons de Newe Dequalim. Une femme hurle en s’accrochant à ses haies. Derrière, son mari est assis, comme groggy, entouré de quelques proches. Derrière eux, un jeune couple se serre très fort, comme dépassés par la scène se déroulant devant eux.
 Il y a eu beaucoup de cris et de pleurs aujourd’hui, certaines personnes ayant vécu ici près de 30 ans. Ce sont les pieds-noirs d’Israël. Ils se croyaient protégés par des gouvernements qui avaient initié cette colonisation. Mais au delà de la politique, il y a aussi un drame humain, qu’on le veuille ou non.
Il y a aussi ceux qui mettent des étoiles jaunes sur leurs poitrines. C’est choquant. Ceux dans ma famille qui les ont portées pendant la guerre ne sont jamais revenus de leur voyage au bout de la nuit. Eux ne périront pas dans les chambres à gaz.
L’évacuation de la synagogue commence vers 15.00 heures. L’armée et la police réussiront un quasi sans faute. Mais au fond de moi-même, je suis gêné. Il y a parmi ceux qui occupent la synagogue beaucoup de fanatiques qui envoient au monde une image d’Israël catastrophique. C’est ce message qui est transmit. Le danger pour Israël vient de là. 
Ces gens-là sont minoritaires mais donnent d’Israël le  visage d’un pays réactionnaire et raciste.
Il n’y a pas beaucoup de différence entre ces fanatiques barbus et ceux de l’autre côté. A Gaza, le Hamas possède beaucoup d’armes et les utilise contre les civils israéliens. En Cisjordanie, de nombreux colons sont aussi armés (officiellement pour se défendre), et certains d’entre eux n’hésitent pas utiliser leurs armes contre les palestiniens. Il suffit de lire dans la presse israélienne les comptes-rendus de ces exactions pour se faire une idée.
Depuis la guerre de 1967 et l’occupation des territoires palestiniens, un travail de sape interne a été effectué dans la société israélienne.  L’armée, dont la raison d’être est de défendre légitimement le pays est devenue une force d’occupation agressive et brutale. Ce n’est pas son rôle. 
Je suis aussi juif qu’eux, mais j’essaie de transmettre un autre message, celui qui m’a été transmit par ma mère, celui de la tolérance. C’est pour les mêmes raisons que je n’admets pas que l’on dise et que l’on ne voit que le côté négatif de ce pays. Et c’est souvent le cas dans les soirées françaises.
À côté, une maison brûle. Un homme s’écrie en français qu’il y a tout juste 1960 ans que le deuxième temple a été incendié,et que cela marqua la fin du royaume juif et le début de l’exode et de l’errance. Des hommes en costumes rayés de déportés prient en direction de la scène de l’incendie. Piètre et machiavélique mise en scène de l’histoire juive, de mon histoire.
L’évacuation de la synagogue ne me touche pas. Trop d’égards ont été mis envers ces gens-là. Par contre, certaines scènes de familles quittant leurs maisons étaient très touchantes, comme ce grand père vêtu de son châle de prière et entouré de ses enfants et petits enfants pleurant. J’écarte le côté théâtral au profit d’une perte sincère de quelque chose qui pour eux était importante, et que je peux essayer de comprendre. 
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imago-memoria · 2 years ago
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Autour d’un film
Extraits d’un débat organisé par le journal Combat à la suite d’une projection privée d’Un homme qui dort
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Marie Trual, une spectatrice — « L'Année dernière à Marienbad » était un film purement esthétique, l'absence de désir en était un des thèmes et, pour moi, dans ce film, la non-communicabilité signifiait l'orgueil. Un homme qui dort est, au contraire, positif, parce qu'il débouche sur l'humilité. le personnage fera ce qu'il voudra après mais, au moins, il aura eu une leçon d'humilité. Refuser le monde, c'est s'accorder trop d'importance par rapport aux autres. On a tous eu envie de vivre cette expérience. Mais le personnage se récupère parce qu'il a été au bout de son orgueil, il débouche sur l'humilité.
Georges Perec — Paradoxalement, je suis de cet avis. Le problème, d'une manière simple, est le  suivant : c'est un individu qui traverse une « crise » et se met, un peu comme l'autruche, la tête dans le sable. Il se dit : « Si j'arrive à être insensible au monde, je ne souffrirai plus. » Il décroche, il « se » décroche, il s'absente du monde, et effectivement ça marche. Il mène une sorte de combat contre le monde en se rendant absent au monde et il arrive à pouvoir entendre cette phrase qui lui est prononcée : « Tu es le maître anonyme du monde. » Le monde n'a plus de prise sur lui. Il est libre, il n'est pas déterminé par le monde. C'est la première partie du film.   Comme il poursuit cette expérience avec rigueur, nous-mêmes, comme lui, montrons aux spectateurs ce qui n'a pas été dit : comment cette victoire est une série d'alibis et comment cette liberté conquise sur le monde ne résiste pas, elle est inconsistante, établie sur du sable. Cette liberté, c'est la première découverte de l'angoisse. Il éprouve un sentiment de vide par rapport au monde. Ce n'est pas le monde qui est vide en lui mais il voudrait que le rapport entre lui et le monde soit un rapport vide, neutre. Cette béance entre lui et le monde, c'est justement l'angoisse. Si le monde est silencieux, il ne peut plus vivre. Il faut donc qu'il revienne. Il va être expulsé du labyrinthe. Il va être chassé de cette réserve, de ce terrain privilégié où il s'était protégé. On ne peut que sortir du labyrinthe. Il retrouve son fil d'Ariane, qui est sa propre inquiétude. Il retrouve son rapport au monde, qui est un rapport difficile, douloureux. Il voudrait avoir, par exemple, une attitude romantique de héros, comme Prométhée, Empédocle, ou le personnage de Kafka qui vit son angoisse, ou celui de Le Clézio qui regarde le soleil jusqu'à devenir aveugle. Mais cela lui est refusé parce que ce n'est pas une solution. La seule solution est qu'il revienne dans le monde. C'est ce que signifie cette fin. Entre la première phrase de Kafka - « Il n'est pas nécessaire que tu sortes de ta maison. Reste à table et écoute. N'écoute même pas, attends seulement. N'attends même pas, soit absolument silencieux et seul. Le monde viendra s'offrir à toi pour que tu le démasques, il ne peut faire autrement, extasié, il se tordra devant toi »  - et la dernière  - « Dans le combat entre le monde et toi, seconde le monde » - se déroule le trajet du film vers quelque chose d'ouvert : la transformation d'une angoisse qui essaie de se déguiser, pour ne pas paraître, en une angoisse dynamique, en quelque chose qui va lui permettre de vivre le problème, lui permettre de ne pas faire disparaître l'angoisse mais de l'orienter, de la rendre dynamique. Georges Perec, entretiens, conférences, textes rares, inédits p. 231-232
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