#les hommes protégés
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die süßesten früchte, franz antel 1954
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saga: Soumission & Domination 378
Jalil.
Jalil arrive entouré des jeunes. Je le vois choqué par notre combat. Jona le rassure et lui dit que c'est le meilleur moyen pour ne plus risquer ce qui lui ait arrivé. Il ajoute que ce n'est pas comme s'il ne l'avait jamais vu combattre. Il ajoute quelques mots en arabe. Je m'aperçois que mes " protégés " évoluent en dehors de ma sphère d'influence !
Jalil se reprend alors qu'à plusieurs voix ses nouveaux amis nous pressent de question quant à l'avenir de ce jeune homme.
La décision était déjà prise (en accord avec les autorités bien sûr), il reste ici avec Jona et François et reprend son cursus scolaire. Il se décompose devant nos yeux. Max nous explique sa peur de reprendre le lycée à 18ans !
Jona qui connait bien l'animal et son potentiel, lui dit que s'il est capable de faire deux ans en 7 mois, avant la rentrée prochaine, il pourrait intégrer une terminale littéraire. Je lui dis qu'il est peut-être un peu trop exigeant.
Les jeunes assurent qu'ils le coacheront pour que ça marche. Là-dessus je leur fais confiance. Maintenant ce sont les yeux de Jalil qui s'ouvrent tous grands.
Coté logistique, je leur dis de prendre deux des chambres de l'annexe en attendant que leur appartement soit terminé. Pour les repas ils verront avec Samir et Ammed le plus pratique pour tous, soit venir les prendre au Blockhaus soit venir les chercher et manger à l'annexe.
Pour l'enseignement, inscription aux cours par correspondance du CNED pour seconde et première, PH se charge d'organiser son planning avec ses différents coaches. Je lui fais confiance pour trouver le bon mec pour la bonne matière.
Jalil s'affole un peu de la vitesse de prise de décision le concernant. Il va pour objecter que cela va prendre beaucoup de temps à tous mais se fait couper par François qui lui dit que c'est pas négociable, il n'allait pas faire sa vie sur un départ pareil !
Passages sous les douches pour les sportifs et les baiseurs puis diner. Jalil est maintenant plus à l'aise. Est-ce d'en avoir vu certain à poil faire l'amour ou tout simplement la tension qui commence à s'évacuer, mais il est beaucoup plus disert. Je l'entends même de temps à autres rire avec les jeunes.
Mes escorts médecins le préviennent que se seront eux qui assureront le soutient scientifique, bio, math et physique. Sosthène assurera le français et Viktor l'histoire et la géographie. Quant au sport, il devra s'étoffer un peu et pour ça je laisse Jona s'en occuper.
Il remarque en riant qu'il est le plus fluet de tous, même s'il n'est pas le plus petit. Quand ça commence à repartir à la baise, je fais signe à Jalil que je peux l'emmener à sa chambre. Avec Jona, on descend d'un étage et en le faisant entrer dans la chambre située juste à côté de la nôtre, je l'assure que là, personne ne viendra l'embêter.
Il me remercie mais je le vois gêné. Jona le questionne. On obtient une réponse surprenante. Ce qui le troublait c'était que dans sa famille et avec ses amis, tous savait qu'il avait servi de jouet sexuel aux arabes de Daech et que même si sa famille est libérale, ses parents été frères n'arrêtaient pas d'y penser et leurs comportements le criaient. Et puis, tout bas, il ajoute que ça lui manquait aussi.
Je demande quoi et en même temps réalise que c'est de baiser qui lui manque !
On remonte donc tous ensemble. Le quatuor de jeunes s'éclaire à notre arrivée. Ils nous bousculent et embarquent Jalil, nous disant de leur faire confiance.
Jalil a juste le temps de dire à Jona que ça va et il disparait.
Je retrouve PH et m'excuse enfin de lui mettre cette responsabilité de plus sur le dos. Il rit qu'avec Jona et François à ses côtés ça va être du gâteau. On part chercher un plan
Récit d'Enguerrand :
On est tout content de récupérer Jalil quand il remonte avec Sasha. Il est trop mignon pour rester tout seul dans cette maison de fou. En plus je commence à sentir un bon feeling avec lui. Alors qu'on se cherche un coin pour " discuter " tous les 5, je le vois un peu mal à l'aise. Quand je le questionne, il me dit qu'il craint de faire l'amour devant tout le monde. Nathan lui dit que personne ne le jugera car tous on se fait des plans différents et juge personne ne juge. Et de citer en exemple : Jimmy le pro de la dilatation extrême qui n'a aucune honte à se faire démonter la rondelle en double sodo, Cédric amoureux fou de la grosse bite noire de son Eric que ça n'empêche pas de se faire saillir par tous les mâles ttbm de l'assemblée (nous, c'est même pas la peine de lui proposer !!), Ric qui ne crache pas sur des plans hards limite sado/maso et d'aligner encore deux ou trois exemples de sexualités plus poussées que de la baise à la papa maman.
Sans vouloir nous faire pitié, Jalil nous explique qu'il n'a connu que le viol comme type de rapport et depuis que Jona et François l'ont tiré de ça, il n'a encore jamais refait l'amour. Il sait juste que ça lui manque mais craint en même temps qu'il doive se faire battre pour jouir.
Quand il nous dit ça, sa tête est tournée vers le sol et sa voix est tombée.
Je le prends dans mes bras et lui explique qu'il faut laisser venir. Je lui explique que sans avoir été maltraité aussi longtemps que lui et surement moins durement même si j'avais été violé plusieurs 10aines de fois, je crois comprendre un peu son malaise.
Max qui sait tout de mon parcours ajoute que s'il y avait un seul endroit pour s'en remettre c'était bien ici, dans cette maison où il ne sera jamais jugé. Et même si, pour qu'il prenne son plaisir, les rapports devront être hard, il fera et nous tous feront comme il le veut ou en a besoin.
Je l'interromps, attrape Jalil et lui roule la pelle dont j'avais envie depuis qu'il est sorti de la SLS. Il se laisse faire, vraiment très passif. J'insiste, ma langue cherche la sienne et je la sens timidement répondre à la mienne. Je ne le laisse aux autres que quand elle se bat franchement avec la mienne. Après nous avoir tour embrassé, il a la tête qui tourne et nous dit que c'est trop bon. Il m'attrape à son tour et me montre qu'il a bien appris. Les autres viennent nous recouvrir et les bouches se mélangent.
Finalement nous ne bougerons pas de la salle de muscu du second étage du blockhaus. Nous sommes à poil en moins de deux et Jalil se fait caresser au même titre que tous. Il est juste " maigre " plus que fin, (j'en parlerais à Jona). Sa peau est extra-douce, les autres aussi le remarque et il se retrouve avec nos 4 bouches à parcourir sa peau. J'aime voir que ce traitement le fait bander et pas un petit oiseau mais une belle queue de 22 x6. Je suis le premier à y gouter. Propre, circoncise, légèrement courbée, elle a la forme idéale pour s'enfoncer très loin dans ma gorge. Je ressens l'effet que ça lui fait dès que je m'enfile son gland dans la gorge. Je serre sous ses couilles pour qu'il ne jute pas déjà. Je me redresse et Nathan me remplace. Je peux voir sur son visage l'effet d'une pipe bien menée. Il aime c'est indéniable ! Max me cède sa bouche et part agacer un téton. Son baiser est beaucoup plus fougueux, il en devient même vorace, tétant ma langue plus que se battant avec elle. Je suis repoussé de côté alors que Duke relève ses jambes pour lui bouffer la rondelle.
Sous notre quadruple action, il décolle ses lèvres le temps de me demander tout bas d'être le premier. Je veux être sûr et ne pas faire de connerie. Je lui demande " à t'enculer ? ", réponse " oui ".
J'apprécie l'honneur qu'il me fait à sa juste valeur. C'est une marque de confiance énorme alors qu'on ne se connait que depuis un peu plus de 24h !! Je lui dis que ce sera quand il veut. Ça me rappelle aussi quand j'avais demandé la même chose à Sasha. C'était comme me refaire une virginité, putain c'est important pour lui, va falloir que je fasse très attention !!
10mn plus tard, il me le demande. Mes amours comprennent et me laissent la place tout en restants disponibles pour nous deux.
Comme il a dû souvent se faire violer en levrette (c'était toujours comme ça pour moi, les soi-disant hétéros qui te violent ne veulent que rarement voir ton visage exprimer ton dégout) je me couche sur lui. Alors qu'on s'embrasse, je bouge mon bassin pour le glisser entre ses jambes et laisse ma bite se placer tout naturellement entre ses fesses. Dès qu'il sent mon gland s'introduire entre les 2 globes, il écarte ses cuisses pas loin du grand écart. Il glisse à nos mateurs de prendre ses pieds et d'écarter encore plus ses jambes. Ses petites fesses enserrent mon gland ne lui laissant qu'un seul chemin possible, celui qui amène à sa rondelle. Après que Max m'ait kpoté rapidement, je pousse doucement mon bassin en avant.
Mon gland bute sur sa rondelle. Un petit coup de rein et je le propulse au-delà. Léger soupire de Jalil qui pose ses mains sur mes fesses pour m'attirer plus profondément en lui. Je le laisse maitriser ma pénétration. En fait il y va doucement mais sans s'arrêter avant que mon bassin écrase ses petites fesses. Il est bien serré. Je suis content que ces salauds d'intégristes ne lui aient pas ruiné la rondelle !!
On reste un moment comme ça puis il initie mes vas et vient. Je lui roule un patin alors que mes reins deviennent indépendants et prennent un bon rythme de labourage. Quand on cesse de s'embrasser, c'est pour se regarder dans les yeux. Si au début j'ai l'impression d'y voir une douleur impossible, bientôt c'est plutôt dans un lac profond que je me perds.
Finalement ça m'angoisse et je préfère lui rouler un nouveau patin. A croire que nous ne sommes que tous les deux. Je ne perçois que lui et mon plaisir qui monte et me brule les reins. Il me sort des " vas-y bien profond ", des " défonce-moi " et autres encouragements de ce type ! Comme un automate, je lui obéi, je me redresse et l'entrainant avec moi. Sur mes genoux, il saute sur ma bite et mène l'assaut. Je n'en peux plus et bientôt j'explose dans ma kpote alors qu'il jute à m'en couvrir le torse, jusqu'au visage. Je n'ai pas fini de me vider qu'il me lèche le visage. Dans l'euphorie, on se roule un patin avec son sperme comme dessert.
On se tient encore serré dans nos bras jusqu'à ce que la tension retombe. Nos amis nous soutiennent alors que nous nous décollons. On est embrassés, pris dans les bras, félicités. Eux aussi ont compris que le moment était spécial pour Jalil.
Je me tourne vers lui et dans ses yeux qui me fixent je ne vois qu'apaisement.
Sasha
Je suis content d'Enguerrand. Je sais qu'avec ce petit groupe Jalil a toutes ses chances de remonter la pente. Pendant qu'il se faisait aux petits mecs de la maison, Jona et François nous ont parlé (à PH, Ludovic, Marc et moi) plus précisément de lui et de ce qu'il avait subi ces trois dernières années.
On apprend un peu de ce qu'ils avaient dû endurer eux aussi. Si pour Jalil le viol a été son tous les jours, pour mes deux espions, ça été aussi la première étape d'un " conditionnement psychologique " de soumission à la hiérarchie arabe ! C'est aussi pourquoi ils avaient été choisis pour ce travail. Ni Jona ni François ne regrettent d'avoir dû en passer par là pour pouvoir exfiltrer Jalil. Ils nous disent que quand ils l'avaient enfin rencontré, il était beaucoup plus maigre que maintenant. Mais leurs " maitres " avaient toujours fait attention à sa peau et jamais ils ne l'avaient battu.
Dimanche :
Alors qu'on se prépare pour rentrer en Californie, coup de sonnette et on nous livre un permis de séjour étudiant au nom de Jalil ainsi qu'un smartphone avec préenregistrés, les nos de Jona et de François ainsi que celui de son père. L'adresse de résidence est celle du Blockhaus. Pendant 5 mn Jalil rentre ceux de mes 3 petits frères sans oublier d'ajouter celui de Duke. Timidement il me demande le mien et ajoute aussi ceux de PH et Ludovic.
Les invités repartent tous en ordre dispersé, non sans s'être tous jurés d'être là l'année prochaine !! Ils sont gentils mais c'est qui qui organise !!
Je boucle mes bagages. Quand j'en ai fini, c'est grosse réunion de tous mes escorts. Ils m'assurent que 2016 sera une grande année pour ma boite et que je n'ai pas à m'inquiéter, avec le retour de Jona, ils allaient foutre la paix à PH et ils garderont tous un oeil sur le dernier venu.
La triplette a un peu de mal à se séparer de Duke ou c'est plutôt l'inverse ! Du coup c'est un véritable débarquement à l'aéroport. Les au-revoir ont donc lieu avant l'embarquement et même si nous sommes en période de nouvel an, notre petit groupe se fait gentiment remarquer !! Je crois bien qu'on s'est tous dit trois ou 4 fois à bientôt. Enguerrand me glisse que je ne m'inquiète pas, ils allaient gérer pendant mon absence et que je serais fier d'eux.
Je le serre fort et lui dis que j'en étais sûr.
Dans l'avion du retour, Duke assis à ma gauche me demande s'il pourra revenir aux vacances d'été. Je note en moi-même que la villa en Espagne devra encore être plus.
Jardinier
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Precious | Loki x ftm!reader
résumé : Loki s'est attaché à un humain durant ses voyages sur Terre, le poussant à le ramener avec lui à Asgard. Malheureusement les lois n'acceptent pas les Hommes sur ce territoire, son petit protégé deviendra alors son précieux secret.
notes : reader opéré du torse
⚠︎ warnings : smut très vanilla et soft, tendances dépressives, cicatrices, mention de dysphorie
- Description à la deuxième personne
- 2 966 mots
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Un endroit comme Asgard sortait tout droit des plus beaux livres de contes que tu n’ais jamais vu. Spacieux, accueillant et harmonieux. Ton appartement de quinze mètres carrés était loin derrière toi, perdu dans une vie qui ne semblait même plus t’appartenir. Tout était différent maintenant, mieux et luxuriant. Et pourtant, il fut un temps où se nourrir était la plus haute marche de ta vie. Un temps où, le soleil ne t’attirait plus et la nuit ne t'effrayait plus, où tu aurais été prêt à t’empaler volontiers sur le premier couteau brandie. Un temps où la vie n'était qu'une lourde tâche à supporter.
Mais un jour, un flash multicolore a transpercé le ciel à quelques rues de chez toi. La lumière aveuglante avait éclairé tout un quartier avec la nuit noire, et ton sommeil de piètre qualité t’avait permis de voir ce spectacle. Deux hommes – que tu avais supposé être en tenues médiévales – se dirigeaient vers ton immeuble. L’un avait défoncé la vitre à l'étage en dessous du tien, avec ce qui était d'après toi un marteau, très lourd et imposant. Puis, pendant que celui au marteau était en train de grimper l’immeuble, l'autre homme attendait sagement en bas. Sa tenue t’avait semblé plus sobre, avec moins de formes extravagantes – et ridicules – on aurait pu penser à un uniforme sorti d’un pays lointain, rien qui ne provoque le rire mais quelque chose qui reste malgré tout surprenant. Par précaution, tu avais laissé tes lumières éteintes pour ne pas qu’ils t’aperçoivent à travers la fenêtre, et grâce aux quelques lampadaires fonctionnels dans la rue ci-contre tu parvenais à détailler un minimum leurs faits et gestes. Le premier, celui avec le marteau, n'était plus visible car il avait déjà atteint l'étage voulu et s'était très certainement introduit dans l’appartement de ton voisin. Un vieux fou, scientifique avec des idées délirantes. Tu ne lui adressais presque jamais la parole puisqu’il ne sortait jamais de chez lui. Selvig, c'était son nom de famille et à peu près tout ce que tu savais sûr lui. En cet instant, tu aurais pu appeler la police mais tu n’avais pas de téléphone, trop cher et inutile. Alors tu as continué à observer la scène en espérant – par souci de morale – qu’un autre voisin ait remarqué le fait et puisse joindre les autorités.
Ce jour-là, l’homme resté en bas t’avait remarqué mais n’avait rien dit à son frère. Il avait vu quelque chose dans tes yeux, quelque chose qu’il ne voulait pas partager. Un mois plus tard il était revenu, t’avait suivi durant plusieurs jours pour apprendre ta vie et savoir si tu avais des attaches. Comme son instinct le lui avait prédit, tu n’avais rien ni personne, tu vivais sans vivre. Alors il était venu te voir, dans un costard impeccable et noir il t’avait demandé si tu souhaitais venir avec lui, et tu avais accepté. Les raisons sont encore au jour d’aujourd'hui floues à tes yeux, peut-être te donnais-tu une dernière chance avant de laisser tomber, quitte à suivre un inconnu sur une autre planète.
Voilà comment tu étais arrivé ici, dans cet endroit fantastique. Loki t’avait d’une certaine façon recueilli, dans un palais magnifique où vivait la famille royale. Tu logeais dans une pièce secrète camouflée dans la chambre de ton ami. Tu avais un lit gigantesque, des tenues splendides et de la nourriture à volonté.
Le seul hic dans cette histoire était que tu n'étais pas censé être là. Un être humain n’avait rien à faire sur Asgard, terre des dieux. Loki n’aurait jamais dû ramener un humain au palais, jamais dû tisser un lien avec lui, et surtout, jamais dû tomber amoureux de toi. Si Odin l’apprenait tu serais renvoyé sur Terre au mieux, ou tuer au pire. Si le peuple l’apprenait, apprenait que le prince Loki, celui qui était désiré par bien des personnes, était en relation avec toi. Ils te traiteraient de sorcier, d'envoûteur et de danger à la souveraineté. Un être humain n’avait rien de plus qu’un Asgardien pouvait avoir, s’il était parvenu à se lier d’amitié avec l’un d’eux, de plus un prince, c’est qu’il s'agissait de magie et de manipulation. Alors pour ces raisons, Loki te protégeait en te gardant secret. Il avait créé plusieurs pièges grâce à ses pouvoirs pour dissimuler l’entrée de ta chambre, et vous ne sortiez dehors qu’en pleine nuit par des passages dérobés. Il regrettait de devoir te cacher de la sorte, comme un vulgaire animal de compagnie, il s'en voulait sincèrement mais c'était la seule solution. Tu étais trop précieux pour lui, trop important, il ne pouvait pas risquer que tu te retrouves en danger par sa faute.
Il y avait malgré tout une personne qui soupçonnait ta présence : Frigga. Une mère obtient lors de la naissance de ses enfants des pouvoirs bien plus puissants qu’un dieu, l’instinct maternel peut faire des miracles et tu en avais été témoin. Elle avait remarqué le changement progressif chez son fils adoptif, ce sourire sincère et ce cœur battant. Elle l’avait vu vivre de nouveau sous ses yeux, alors que personne ne semblait y prêter attention. Au départ elle avait tout simplement songé à une jolie femme, peut-être même Tif, et puis un jour la réalité l’avait percuté de plein fouet. Les regards désintéressés, les reculs inconscients et les soupirs agacés de Loki ne passaient plus inaperçus au yeux de sa mère. Il ne prêtait attention ni aux femmes ni aux hommes, pas même aux plus magnifiques. Il regardait toujours les fleurs, les oiseaux, l’eau. Il sentait les parfums du printemps, souriait aux feuilles d’automne. Frigga s'était rendu compte de quelque chose de simple, et de si doux que Loki ne s’en était lui-même sûrement pas rendu compte. Il cherchait ta beauté dans la Nature. Il te rapportait les plus beaux bouquets de fleurs, les plumes colorées tombées des nids d'oiseaux ou encore les nénuphars cristallisés de la rivière. Il t’amenait avec lui partout où il allait, et faisait en sorte de t’offrir un souvenir de ce voyage imaginaire. Frigga avait alors compris que peu importe le genre de cette personne, celui ou celle qui faisait battre le cœur de Loki devait être doté d'une âme divine et d’une beauté florale. Et ce fut tout ce qu’il fallait pour la rassurer.
Il était rare que des personnes se rendent dans la chambre de Loki, mais le peu de fois où ça arrivait tu entendais tout, que tu le veuilles ou non. La plupart du temps il s’agissait de Frigga justement, elle semblait être la seule autorisée à entrer dans cette pièce. Mais quelquefois Tif venait, ou Thor passait en coup de vent. Alors petit à petit d’une certaine façon tu as appris à les connaître, à travers le son de leurs voix et les bruits qu’ils amenaient avec eux.
« C’est extraordinaire »
Ta propre voix te ramena progressivement dans la réalité, celle où Loki était assis à tes côtés au bord de sa fenêtre. La nuit était tombée depuis plusieurs heures maintenant, ça avait été ton signe pour sortir et enfin rejoindre le jeune prince.
« Ils ne le savent pas mais j’ai la meilleure vue du palais, te répondit-il en souriant »
Devant vous se jouait un spectacle merveilleux. Le ciel ne semblait même plus noir tant un arc-en-ciel de couleurs et de dégradés dansaient à travers les étoiles. Loki t’avait expliqué le caractère spécial d’Asgard, bien différent du système solaire que tu avais l’habitude de voir sur Terre, mais l’observer de tes propres yeux était toujours aussi spectaculaire. Les aurores boréales du nord paraissaient bien ridicules à côté de cela.
Tu lâchas malgré tout du regard le ciel pour attraper quelques graines de grenades fraîchement épluchées par vos soins. Loki te rejoignit et en prit à son tour.
« La journée n’a pas été éprouvante ? Te demanda-t-il en attrapant ton regard, j'aurais aimé être plus présent »
« Non ça va, le jeu que tu m'as apporté à fait l’affaire, lui souris-tu »
Par soucis de discrétion vous n’aviez allumé que deux bougies dans la chambre, chacune assez éloignée pour n’offrir qu’une tendre lumière. Tu parvins à capter le vert des yeux de l’homme en face de toi, par habitude et par besoin sûrement. Tout semblait s’effacer avec lui, s’estomper. Toutes tes craintes ou angoisses devenaient muettes pour ses iris, tu n’avais jamais connu ça auparavant. Peut-être que c’était quelque chose de courant, un petit don en plus que les Asgardiens possédaient, peut-être que si tu regardais Thor le résultat serait le même. Mais même si l’occasion se présentait à toi, Thor n'était pas Loki, Loki était précieux. Même s’il ne s’agissait au final qu’un tour de passe-passe, tu étais prêt à laisser cette magie guider le reste de ta vie. Loki t'avait sauvé, il n’y avait plus que lui à présent pour toi.
« J’espère que ces larmes ne sont pas mauvaises ? Intervint la douce voix du prince »
Tu ris faiblement, secouant la tête de gauche à droite avec un sourire incontrôlable. Loki était devenu ta raison de vivre, ton sens de vie. Comment avais-tu pû passer à côté de ça.
Votre relation n'était pas définie, rien ne semblait vraiment l'être sur ces terres. Il t’offrait des présents, tu lui offrais ton soutien. Il te livrait ses pensées, tu lui redonnais confiance. C'était du donnant donnant, naturel et sain. Mais pourtant il y avait quelque chose en plus qu’une simple amitié. Tu avais besoin d’un contact physique avec lui alors qu’auparavant le peau à peau t’effrayait. Tu ressentais le besoin de lui montrer tes cicatrices, de le laisser les embrasser, les guérir. Tu avais envie d'être libre avec lui, et ton corps n'était pas devenu une barrière à ça. Ton genre n'était plus une norme à cochée en sa présence, tu n’étais presque qu’une âme avec lui, pas de genres et de stéréotypes. Et pourtant il adorait ton corps, il te faisait l’adorer en retour. Il te faisait t’aimer et par conséquent, l’aimer. Tu aimais Loki, et il t’aimait.
« Loki, commença ta voix tremblante »
Une main se posa sur ta joue, et une chaleur rassurante se rapprocha de toi. Il t'attendait.
« J’ai..enfin je sais pas comment le dire, je.. »
De nouveau, le vert de ses yeux apparut devant toi, et alors ton peu de lucidité te quitta. Chez-soi, ses yeux te faisaient te sentir chez toi. Toute la tendresse du monde était concentrée dans ses iris, et elle-même n'était que pour toi.
Vos lèvres se rencontrèrent, et à ce moment précis tu sentis ton corps s’illuminer, comme si l’on venait d’ouvrir des portes au plus profond de toi, comme si c'était la chose à faire.
À partir de là, tout semblait devenir flou et brouillé, parce que tout fut simple et fluide. Vous vous retrouvâmes l’un sur l’autre dans les draps flottants de son lit, enveloppés dans un cocon imperméable. Tu embrassas la moindre trace de chair que tu eus à portée de lèvres, pinçant du bout des dents les endroits sensibles pour arracher de doux bruits à ton amant. Sa tunique tomba, la tienne aussi, vos mains s'entrelacèrent et vos souffles se mélangèrent. Tu ne t'étais jamais senti aussi complet.
« Tu es sûr ? On est pas obligé de faire ça pour en profiter, ton hochement de tête souriant lui répondit pleinement, arrête moi à n’importe quel moment si tu en as besoin »
Sa main, aussi légère qu’une plume, reposait au-dessus de ton flanc dénudé. Il n’approchait ni de trop près, ni de trop loin. Le parfait dosage était complexe à trouver, et tu aurais pensé ne jamais avoir l’occasion de tenter ta chance tant un simple mouvement pouvait tout faire s’écrouler. Un mot de trop et tu retombais dix en arrière, seul avec ce corps inconnu.
« Loki ? Un vague d’inquiétude traversa l’homme au dessus de toi, merci, puis s’en alla aussi vite qu’elle ne vint »
Ses doigts trouvèrent une courbe moelleuse sur ta hanche, ils s’y agrippèrent et tandis que ses lèvres rencontrèrent de nouveau les tiennes, tu sentis ton corps fondre sous son touché. Comme si ce contact créait une combustion, une alchimie. Comme si sa main était destinée à être placée ici, sur ta hanche. Comme si ses lèvres étaient sculptées dans le même arbre que les tiennes.
En manque de souffle, tu coupas votre baiser avec un sourire qui en dit long sur sa qualité. Loki caressa une mèche de cheveux reposant à quelques centimètres de son autre main, il t’observa comme on observait les étoiles.
« Splendide, murmurant-il »
Quelques minutes s’écoulèrent ainsi, vos quatres yeux détaillant l’autre. Jamais tu n’avais vu son corps de si près, c'était comme avoir une boîte magique que l'on décidait de seulement entrouvrir par peur de faire disparaître son contenu. Chaque trace, cicatrice, tâche, tu les dévoras du regard en espérant pouvoir graver des images dans tes cellules oculaires.
Puis, doucement une danse commença, alimentée par de tendres rires et mots. Il t’aida à trouver une position confortable, où tu te sentais à l’aise. Il recouvrit certaines parties de ton corps comme tu le souhaitais, en profitant pour noter dans son esprit les couleurs faisant ressortir ta peau. Tu passas ta main dans ses cheveux noirs, leur redonnant la forme naturelle bouclée et épaisse qu’ils avaient. Tu eus une pensée à ce sujet, sur le fait que jamais il ne laissait ses cheveux au naturel et que tu étais le seul à les voir ainsi.
Sous un accord commun, Loki commença à préparer ton corps pour la suite des évènements. Un peu timidement au départ puis encouragés par ton partenaire, de petits sons quittèrent ta bouche. Tu murmuras tes inquiétudes par rapport au bruit et au fait d’alerter quelqu'un, ce à quoi il te répondit contre l’oreille : “Ma magie ne s’arrête pas aux formes physiques, personne ne nous entendra trésor je te le promets”. Peu à peu tu laissas tes muscles se relaxer, assez pour ne pas ressentir de douleur ou d’inconfort. Loki te demanda encore une fois ton approbation avant de passer au stade supérieur. Tu hochas la tête, avec un enthousiasme qui le fit sourire. Il ramena une de tes cuisses contre ton ventre, embrassant ta cheville, caressant ta peau plus bas et récoltant le doux fluide lubrifiant. Il l’apporta à ses lèvres, te faisant rougir de plus belle, puis commença à pénétrer ton corps bouillant. À son tour un gémissement le quitta, moins pudique que les tiens, et à ton sens aussi addictif que la plus dure des drogues. Ta bouche s’ouvrit inconsciemment d’un mélange de plaisir, bonheur, amour et tout ce que tu pus trouver pour décrire ce moment. La sienne fit de même, laissant échapper quelques mots brouillés. “Si doux” “parfait”. Ton corps réagissait sans que tu ne le remarques, resserrant les murs chauds autour de Loki à chaque coup d’œil que tu lui jetais. Il était magnifique, à couper le souffle. Sa mâchoire parfaitement dessinée se présentait à toi depuis bien trop longtemps, tu décidas donc d’y goûter. Timide et prudent, tu exploras de tes lèvres cet angle avant de descendre sur son cou et ses clavicules. Plusieurs soupirs plaisants t’encouragèrent à continuer, avant qu’à ton tour un gémissement ne soit arraché de ta gorge lorsque Loki se mit à faire de lents mouvements. Tu laissas retomber ta tête dans les coussins, appréciant plus que tu ne l’aurais imaginé le moment.
Tout semblait se faire avec une telle douceur que tu oublias l'espace de cet instant le caractère extraordinaire de ta situation. Suspendu au bout des lèvres d’un prince magicien d’Asgard, une planète avec des chevaux ailés et un dieu du Tonnerre. Tu te revis dans ton plus jeune âge, en boule sous ta couette à écouler toutes les larmes de ton corps à cause d’une enveloppe corporelle qui ne collait pas à ton Toi intérieur. Et en pensant à ça, une nouvelle larme roula contre ta tempe, car cette époque semblait si lointaine. Loki l’essuya avec un sourire sans précédent, il était fier de toi.
Il te murmura des encouragements, accélérant progressivement ses mouvements jusqu’à entendre pleinement ta voix s’exprimer. À son tour, il eut l’impression que sa vision allait se brouiller de larmes. Tu étais si beau, si confiant, si doux. Rien que pour lui, tu laissais toutes tes barrières s’écrouler et ça valait toutes les plus belles richesses de cette galaxie à ses yeux.
Ton bas du ventre commença à se contracter, exprimant une sensation que tu n’avais plus ressenti depuis des années. Tu bafouillas timidement que tu n'allais pas tenir très longtemps, ce à quoi Loki répondit avec un léger rire : “moi non plus”. Il sentit physiquement parlant qu’en effet ton point culminant approchait à grands pas, ce qui ne fit que l'encourager à accélérer ses mouvements de bassin. Sa main, qui ne supportait pas son poids, trouva repère entre tes cuisses pour que dans de petits cercles son pouce accompagne ton orgasme le plus loin possible. Ce qui devait arriver arriva, et dans un faible cri ton corps fut traversé de spasmes. Loki ne tarda pas à te suivre en sentant que tu te contractait autour de lui. Sa voix résonna quelques timbres sous le tien, avant d'être vite remplacée par une respiration saccadée.
Un rire nerveux quitta vos lèvres au même moment, l’agréable pression retombant par la même occasion alors que l’homme à la crinière ténébreuse t’entraîna avec lui dans une étreinte chaleureuse. Vos deux corps recouverts d’une fine couche de transpiration reprirent doucement un rythme cardiaque normal, et tu souris une dernière fois avant que le moelleux des coussins mélangé à l’odeur hypnotisante de Loki ne te plongent dans un profond sommeil.
Au dehors, les lumières étaient toujours aussi belles, et pourtant Loki préféra passer ses dernières secondes éveillé à te regarder.
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Petit rappel de la population vampirique actuelle d'Hylewood. Officiellement, ils sont tous connus sous le nom de la famille Rumédier (une de ses innombrables branches) :
Adèle et Frédéric
Véritables noms : Adèle Le Bris (née Schneider) et Frédéric Rumédier.
Âges : 127 et 100 ans [1803 et 100].
Adèle a été transformée par Frédéric à sa mort en couches, à l'âge de 40 ans. Elle a été contrainte de quitter l'île quelques années, coincée dans l'état de semi-conscience propre aux nouveaux nés vampiriques. Pendant cette période, poussée par la faim, elle a commis de nombreux meurtres, jusqu'à sa stabilisation progressive. Frédéric, homme gay de plus en plus acculé par les rumeurs, lui a proposé un mariage blanc pour solidifier sa réputation aux yeux du monde. Pour Adèle, c'était une occasion inespérée de pouvoir se rapprocher de sa famille, qu'elle n'avait pas vu depuis des années et qu'elle n'osait pas approcher.
Frédéric est un vampire-né. Après une croissance particulièrement lente, il a cessé de vieillir une fois l'âge adulte atteint. Il a transformé Adèle alors qu'il n'était qu'un enfant. Il n'a pas vraiment fait exprès : il était poussé par une faim naturelle et il s'était toujours refusé à boire le sang d'un humain vivant - principe auquel il se tient encore aujourd'hui. Un corps frais ne lui posait pas de problème éthique... Cependant, son sentiment de solitude était tellement grand qu'en la mordant, il ne s'est pas contenté de boire son sang. L'impossible s'est produit et Adèle est revenue à la vie, transformée en vampire. Il n'avait pas prévu que sa transformation la rende si instable...
Depuis, Frédéric et Adèle ont ouvert un sanatorium. En apparence une résidence pour tuberculeux - le parfait alibi pour repousser les curieux, il s'agit en fait d'un établissement destiné à recueillir les créatures surnaturelles isolées.
Clémence et Lucrèce
Véritables noms : Clémence Le Bris (née Brion) et Lucrèce Le Bris.
Âges : 79 et 76 ans [1851 et 1854].
Veuve désargentée, Clémence s'est faite piéger dans un mariage sans amour avec l'homme qui avait assassinée son défunt époux dans le but de récupérer la fortune de son frère... et sa femme. Face à un mari psychopathique et obsessif, ses seuls réconforts étaient ses enfants... ainsi la sœur jumelle de son mari, Lucrèce, dont elle tombe éperdument amoureuse. Malheureusement, Clémence tombe malade et s'affaiblit de plus en plus. Craignant de la voir mourir, Lucrèce prend la décision de la transformer. Au moment de sa transformation, Clémence a 39 ans.
Lucrèce est une vampire née. Elle passe toute sa jeunesse persuadée d'avoir une santé fragile et protégée par toute sa famille, comme si elle était faite de procelaine. Comme Frédéric, elle a cessé de vieillir en arrivant à l'âge adulte. C'est à vingt-et-un ans qu'elle découvre que sa faiblesse apparente n'est pas due à quelques langueurs, mais au fait qu'elle ne recevait pas la nutrition nécessaire à un vampire... Grâce au sang que Clémence lui offre, elle découvre que lorsqu'elle est proprement nourrie, elle est en fait bien plus forte que n'importe qui et dotée de nombreux pouvoirs. Lorsque Clémence tombe malade, Lucrèce refuse de la voir mourir et la transforme en vampire.
Comme Adèle, en tant que vampire nouveau-né, Clémence est particulièrement instable suite à sa transformation, au point où elle manque de tuer ses propres enfants. Pour leur sécurité, Lucrèce prend la décision de l'enfermer à la cave, en prétextant l'avoir envoyée dans un sanatorium pour soigner les conséquences de sa longue maladie... Mais les années passant, Maximilien - son frère jumeau et l'époux de Clémence - commence à se douter de quelque chose, et il finit non seulement par découvrir que sa femme est tenue recluse dans leur cave, mais en plus qu'elle a une liaison avec sa sœur. Accusant sa femme d'avoir corrompu sa fragile sœur jumelle, il s'apprête à la tuer de sang froid. Elles réagissent en massacrant Maximilien et en buvant son sang... Après ce meurtre, elles ne peuvent pas rester. Elles s'enfuient au Canada avec l'aide d'Auguste, le grand-père de Lucien, et elles sont reccueillies par Adèle et Frédéric au sanatorium d'Hylewood. Officiellement, Clémence est la belle-fille d'Adèle et Frédéric et Lucrèce est une cousine éloignée. Depuis, elles ont refait leur vie et elles sont engagées dans le sauvetage des enfants surnaturels abandonnés à la naissance ou chassés de chez eux. Elles ont adopté trois enfants : Alfred, leur aîné triton ; Georges, leur cadet vampire ; Stépanie, leur benjamine loup-garou.
Georges
Véritable nom : Georges Leloup
Âge : 21 ans [1909].
Georges est un vampire-né. Son père a épousé sa nièce de 40 ans sa cadette qu'il a commencé à battre comme plâtre dès sa grossesse. Georges étant gris et de constitution fragile à la naissance, sa mère était terrifiée de la réaction qu'aurait son mari en le voyant et craignait qu'il le tue de ses mains par frustration qu'elle ait accouché d'un fils d'apparence souffreteuse. Elle a donc pris la lourde décision d'abandonner son bébé et de prétendre qu'il était mort né. C'est ainsi que Georges a été récupéré par Clémence et Lucrèce, qui l'ont élevé comme leur fils.
@selidren m'a envoyé une précision :
"Lucrèce ne décide pas de transformer Clémence, elle le fait sans faire exprès, on manque le drame de peu quand elle ne réalise pas à quel point un jeune vampire est dangereux pour ses proches"
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LES ZARBI·ES
1994, ça a commencé par dix membres du Refuge de Bescel dans les bas fonds des catacombes. Aujourd'hui, les Zarbi·es siègent dans un beau bâtiment dans le 11e. On les définit parfois avec des métaphores bien guerrières, bien nobles : « le fer de lance de la cause altérée », « les premiers défenseurs de notre communauté ». Vrai ou pas, à chacun d'en juger : les Zarbi·es avant le deuxième mandat de Chirac, c'était comme un syndicat qu'organisait des manifs. Aujourd'hui, c'est un espèce de médiateur pour porter nos messages à Matignon.
Comme beaucoup d'asso' 1901, il y a un bureau, un conseil d'administration et une assemblée générale. L'AG a beaucoup de poids, les votes des membres participent énormément à la vie du groupe. Le conseil, lui, gère tout ce qu'est budget, sans vraiment de pouvoir exécutif, ce sont des petites mains et des petites têtes qui s'assurent que tout flotte bien, que le navire n'a pas de trou dans la coque. Et le bureau, ce sont les têtes d'affiches, élues par l'AG, ils représentent souvent le courant de pensée politique majoritaire au sein des altéré·es. Bref, c'est beaucoup de politiques, beaucoup de bla bla... mais sans eux, la plupart de nos droits resteraient au fond de l'eau avec nos autres bateaux.
LA PRÉSIDENTE — f / nb (libre) • +45 ans TW - mort.
Petite, c'était un monde cruel. Elle a connu toutes les conjugaisons du mot galère sauf au conditionnel. À l'époque, les psys, c'était pas trop ça. Alors, elle s'asseyait contre le tronc d'un arbre et elle parlait aux morts. Son but, c'est plus qu'aucune petite fille soit paumée, qu'aucun petit garçon n'ait à pleurer. Elle s'immobilise d'une rage froide, inflexible, à ne jamais plier sous les frappes de la majorité. Faut dire que l'opposition, c'est elle. Politicarde de renom, elle est apparue, il y a un peu plus de 5 ans, comme une solution à une politique trop laxiste. On a jamais bien avancé au 21e siècle depuis qu'on suit sa ligne directive. Les altéré·es ont réussi à atteindre l'Assemblée, à avoir leur voix à Matignon. Elle n'a pas peur d'employer les Misérables, elle n'hésite pas à rediriger les flux budgétaires vers le Refuge de Bescel. Son ton est convaincant, rafraichissant : c'est l'une des meilleures oratrices altéré·es depuis longtemps. Pour elle, cantonner la population altérée aux Catacombes, c'est un manque d'ambition.
Ouais, parfois elle fait un peu flipper. Mais faut bien que la peur change de camp.
FT. Indira Varma, ...
LE SECRÉTAIRE — m / nb (réservé) • +45 ans
Avocat qui raconte pas de salade (tu l'as ?). C'est le genre d'humour qu'il traine, un rire qu'égaie sa mâchoire tranchante. Il a des airs de daron, surtout avec ses tempes grisonnantes. Ce qu'il fait de mieux dans son métier : formé les autres, protégé les siens. Patient, agréable, pédagogue : beaucoup de gens se demandent pourquoi il enseigne pas à la FAC. C'est une belle âme, noble, d'un de ses hommes dont on se souviendra de la carrière. Il aurait pu être pote avec un Camus, une Louise Michel. Aujourd'hui, les tribunaux le voient moins, occupé par ses responsabilités dans l'asso. À l'époque des grands frères, c'était le cauchemar des réac'. C'était la terreur des parquets, le prédateur des privilégié·es. Reconnu pour avoir bouclé des dossiers super connus, son cabinet forme et embauche les prochaines figures du droit altéré. Entre autre, Glauque, défenseuse des Misérables, provient de sa formation. Un style élégant, une timbre calme et jamais déstabilisé : une douceur d'un type qu'aurait pu cultiver des plantes, les fleurs du mal.
FT. Cilian Murphy, ...
LA TRÉSORIÈRE — f / nb (libre) • ≈ 25 ans
Mioche, elle avait traité la future présidente des Zarbi·es de poule mouillée. Celle-ci n'avait pas le temps de jouer aux dames, la future trésorière s'en était vexée. Ça a commencé comme ça : des parties de dames. Puis, le futur secrétaire lui aussi a eu le droit aux mots doux de la gamine. Ce sont les deux figures principales dans sa vie, parce que la petite n'a connu que le Refuge de Bescel. Ils lui ont payé ses études de journalisme, sa première voiture et ses téléphones. C'est devenue l'une des meilleures têtes de son école, devenue l'une des meilleures reporters de sa génération. Elle travaille sur les altéré·es, a déjà coopéré avec des organismes internationaux. Son CV rote de mentions, de stages, de diplômes, de formations. Beaucoup de gens la critiquent pour sa position dûe à ses deux seules relations. C'est vrai que ça a accéléré les choses, mais penser qu'elle n'y serait jamais arrivé avec ses capacités : c'est vraiment s'étouffer avec sa putain de mauvaise foie. C'est une bosseuse, extravertie, l'envie de changer l'ordre établi : d'utiliser la vérité et sa plume pour y parvenir.
FT. Simone Ashley, ...
LE CONSEIL D'ADMINISTRATION — f / nb / m (10/10 libres)
Iels sont comptables, avocats, notaires. Iels sont les fourmis de l'administration, chez eux il y a les imprimantes qui halètent, les agrafeuses qui claquent. Les chiffres, les emails, tout vient d'eux. Ce sont les merveilleux rouages, les merveilleuses pagaies de la barque.
LES MEMBRES — f / nb / m (∞/∞ libre)
Les membres de l'association, quoi de plus clair ? On va du simple militant au chargé de presse. Chacun à son rôle, chacun à son vote. Les Zarbi·es, c'est une voix démocratique directe. La présidente, le bureaux : iels ne servent que de gouvernail au décision du peuple.
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Si vous souhaitez réserver l'un de ses PLs, n'hésitez pas à passer dans nos asks ou de nous rejoindre sur le discord ! En espérant qu'ils vous inspirent !!
#projet forum#projet rpg#forumactif#rpg city#rpg fantastique#rpg forum#rpg francophone#rpg faceclaim#préliens
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Honneur
Je crois que ce qui est le plus à déplorer dans notre société contemporaine, c’est la disparition de l’honneur. Elle était pareille à une mère ; une femme gracieuse et élancée, belle autant que forte, mais également stricte, qui s'assure que sa progéniture puisse survivre et surtout vivre comme il se doit. Lorsque les hommes ont cessé de vouloir mourir pour elle, ils l’ont lentement traquée et mise à mort dans le secret afin ne plus en porter la responsabilité. Ils ont voulu faire taire ses précieux conseils ainsi que ses reproches bien méritées, promettant ainsi les générations futures à la lâcheté : cette nourrice qui n’enseigne rien, mais gave plutôt ses protégés jusqu’à les faire vomir pour les nourrir encore. Elle les maintiens dans un cocon de plaisirs et d’émotions qui doivent sans cesse être écoutées et validées au lieu d’être appréhendées et comprises.
Or, il n’est jamais été question de mourir pour être honorable, cela n’était qu’un mensonge grossier perpétré par des extrémistes. L’honneur, c’était avant tout de respecter ses engagements même lorsque cela devenait difficile ou que l’on en avait plus envie, traiter autrui avec dignité, travailler dur et demeurer humble. Il s’agissait de principes simples auxquels tous avaient avantage à se plier, pourtant, on a voulu s’en départir comme un enfant capricieux pousse ses légumes hors de son assiette.
Aujourd’hui, c’est comme si l’on avait voulu effacer jusqu’à la mémoire même de l’honneur. On ne prononce guère plus son nom, mise à part dans les contes et les romans. On ne l’enseigne plus aux petits et à sa place, on donne des instructions vagues et moins fortes, comme « sois gentil », ou « sois patient ». Il en résulte des individus maladroits et hypocrites qui ne se soucient point de l’impact qu’ils ont chez les autres et croient à tort que tous les écarts de conduite pourront être pardonnés ou oubliés. Rétablir son honneur n’est plus un enjeux, la noblesse de caractère s’est perdue, les rois et les reines sont déchues.
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Samedi 19 octobre 2024.
Manifestation de soutien aux victimes de violences sexuelles devant la palais de justice de la porte Clichy.
S’il y avait des manifestations dans plusieurs villes de France, il n’y avait pas beaucoup de monde devant le palais de justice de Paris. Décevant.
Je vais reproduire un extrait du communiqué commun dont la ligue des droits de l’homme est signataire:
« Procès des violeurs de Mazan, révélations sur l’Abbé Pierre, viol suivi du meurtre de Philippine, chaque jour qui passe nous montre à quel point la culture du viol imprègne notre société et à quel point l’impunité des agresseurs est forte.
Infirmier, chanteur, abbé, médecin, employé, acteur… il n’y a pas de profil type du violeur, celui ci est un monsieur tout le monde. Ces violences sont perpétrées à 96% par des hommes qui mettent en place des stratégies spécifiques pour arriver à leurs fins, dont la soumission chimique au cœur du procès de Mazan.
Contre l’impunité qui progresse au lieu de régresser.
Pour que la Justice soit enfin rendue aux 94000 victimes de viol et aux victimes d’agressions sexuelles chaque année en France.
Pour que les victimes soient renforcées dans leurs droits, protégées et non maltraitées, que leur parole ne soit pas systématiquement déniée.
Pour qu’enfin les institutions soient à la hauteur du courage des victimes.
Pour que les corps des femmes et des enfants cessent d’être considérés comme mis à disposition des agresseurs qui agissent en toute impunité .
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Ici, il n’y a pas de vieux,
Seulement le soir qui nous a rejoints :
Un soir chargé d’expérience,
D’expérience pour offrir des conseils.
Ici, il n’y a pas de vieux,
Seulement le soir qui nous a rejoints.
Vieux est l’océan, et pourtant il s’agrandit.
Vieux est le soleil, et pourtant il nous réchauffe.
Vieille est la lune, et pourtant elle nous éclaire.
Vieille est la terre, et pourtant elle nous donne vie.
Vieil est l’amour, et pourtant il nous encourage.
Ici, il n’y a pas de vieux,
Seulement le soir qui nous a rejoints.
Nous sommes des êtres pleins de savoir,
Diplômés de l’école de la vie,
Où le temps nous a donné un doctorat.
Nous avons gravi l’arbre de la vie,
Cueilli les plus beaux fruits de ses branches.
Ces fruits, ce sont nos enfants,
Que nous avons protégés avec patience.
Et cette patience nous revient en amour.
Ils furent enfants, ils sont hommes, ils deviendront anciens.
Le matin viendra, puis le soir arrivera,
Et eux aussi offriront des conseils.
Ici, il n’y a pas de vieux,
Seulement le soir qui nous a rejoints.
Jeune, si sur ton chemin tu rencontres
Des êtres à la démarche lente,
Au regard serein et bienveillant,
À la peau ridée, aux mains tremblantes,
Ne les ignore pas, aide-les.
Protège-les, soutiens-les.
Offre-leur ton amitié,
Ton affection.
Souviens-toi qu’un jour,
Toi aussi,
Le soir te rejoindra.
Mario Benedetti
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Enfin une bonne nouvelle ?
Vous n'allez pas me croire... Pourtant, parfois, à l'opposé complet de tout ce que racontent tous les perroquets officiels (et Dieu sait s'ils sont nombreux et ne reculent devant rien !), il arrive un moment où finit par surgir de la brouillasse ambiante une vraie bonne nouvelle. Celle dont je veux vous parler aujourd'hui ressemble un peu à une divine surprise : ''LA VRAIE BETISE EST AUTO-DESTRUCTRICE''... et cette révélation frappe nos pitoyables dirigeants comme une pandémie (mais une vraie, cette fois !).
Les exemples abondent, hélas, de la malveillance, intentionnelle à en être vicelarde et qui paraît parfois être ''par système''... avec laquelle nos incapables ''leaders'', irresponsables mais très coupables, mènent le pays à sa perte. Immigration, écologie, Europe, démographie, dette, fiscalité, paix civile et sécutité, école, etc... la bêtise de chacune de leurs décisions crève les yeux de qui veut bien ne pas garder les siens ''grands fermés''. La démonstration –si besoin était-- de leur inaptitude chronique à trouver de bonnes solutions aux problèmes qu'ils devraient résoudre vs. les mauvaises solutions qui semblent être les seules qu'ils soient capables d'imaginer, tient en un seul souvenir, lourd de honte et de bobards : le covid.
Quand un groupe d'êtres plus inhumains que humains, mais nuls, devient détenteur d'une autorité qu'aucun d'eux ne mérite... et a le culot –devant la face du monde, le jugement à venir de l'Histoire, et la totalité de ses contemporains (ravalés au rang de sujets traités en objets)-- d'oser formuler le tiers du quart des phrases qui nous ont été imposées ''H 24'' et ''7 s/7'' pendant des mois, sans aucune raison valable ni, d'ailleurs'' le moindre début d'excuse, de pardon ou de mea culpa... c'est qu'ils (ces nuls) s'imaginent tout permis et se croient protégés par une immunité ''de système'', elle aussi. Décidément, plus on creuse et plus la ''bonne nouvelle'' annoncée en titre de cet éditorial se révèle être une catastrophe, pour d'autres : ''LA VRAIE BETISE RAVAGE TOUT'' !
La volonté de destruction de ces nuisibles touche tous les secteur de l'activité et de la pensée : le but officieusement poursuivi officiellement (vous suivez ?) est que plus personne ne s'y retrouve : toutes les références doivent sauter pour soi-disant permettre à leur rêve cauchemardesque d'un hypothétique ''homme nouveau'', indéfini en tout, de pouvoir exister dans son inexistence. Les instigateurs-propagateurs de ces idées mortelles et sans le moindre sens vont donc ''détricoter'' l'un après l'autre tous et chacun des ''chapitres'' de l'activité humaine et de toute civilisation.
Nous avions mentionné plus haut le covid, mais les mêmes stratégies de recherche d'absurde à tout prix se retrouvent partout, de l'atome à l'immigration, de la dette nationale aux jeux olympiques (que Alain Bauer, pourtant pas un excité, qualifie de ''crime-tels-qu'ils-sont-envisagés''), du conflit russo-ukrainien aux fantasmes russophobes de l'Elysée, de l'Europe à... l'Europe (car là, avec la mère von den truc, on est dans la folie au carré !), de l'industrie à l'agriculture ou du soi-disant ''sociétal'' à la religion –ou, plus exactement, au seul christianisme, l'islam ayant toutes les faveurs de nos ravageurs : il est nettement plus proche de la volonté de destruction que, par exemple, le catholicisme qui bâtit sans cesse, transmet, s'améliore et veut le ''vrai bien'' des hommes !
Et puisqu'on vient de mentionner cet ''ennemi public n°1'' des vrais ennemis des peuples que sont nos actuels ''maîtres-à-penser-de-traviole'', laissez-moi partager avec vous un de mes grands sujets de tristesse du moment : vous rendez-vous compte que le promeneur moyen, de nationalité française (NDLR - Même s'il n'est pas un de ces ''français de papiers'', ces fruits blets de lois injustifiables et d'une administration pyromane, qui n'ont de français que leurs ponctions moralement indues sur notre richesse nationale), qui se balade le nez au vent dans les rues de Paris (si ce modèle ancien existe encore !) est incapable de savoir à quoi ou à qui correspond le nom de 90% des rues, des places, des avenues qu'il emprunte ou croise, et que, lorsque le même promeneur va tomber (et dans les villes françaises, c'est à peu près tous les kilomètres) sur une superbe église ou sur une de nos sublimes Cathédrales, il ne saura pas trop à quoi peut bien servir ce grand bâtiment ou à quoi correspond le drôle de nom dont on l'a affublé...
Mais puisque je parlais ''d'une bonne nouvelle'' dans le titre de cet éditorial, permettez-moi, s'il vous plaît, le grand bonheur de vous confirmer l'effondrement dramatiquement spontané donc raisonné des ventes de véhicules électriques, hybrides ou pas, dans tous les pays. Je crois avoir été l'un des très rares –et un des tout premiers-- à prendre dès le début une position très risquée sur ce sujet écolo-politique, et à vous parler, souvent, de cette ''arnaque du siècle''. Tant que des gouvernements, myopes au point d'en être aveugles, ont subventionné dans des proportions insensées les achats de voitures électriques, on a pu croire à un succès de la folie sur l'intelligence. Ça ne pouvait pas durer longtemps ! La raison, normalement, reprend ses droits et l'intelligence, ses prérogatives !
Dès que l'actualité a rendu obligatoire l'arrêt de toute urgence des conneries absolues, la vérité a surgi du puits, belle, calme, incontournable, majestueuse : on ne fait pas boire un âne qui n'a pas soif. Je suis si content de cette manifestation (très attendue, en ce qui me concerne) de la Justice immanente (dont les lecteurs réguliers de ce Blog connaissent l'importance pour moi...) que je vous en reparlerai très bientôt, ne serait-ce que pour vous confirmer –si besoin était-- que ''La Vraie bêtise est auto-destructrice'', CQFD !
H-Cl.
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Antoine de Saint-Exupéry
Ce n'est pas la distance qui mesure l'éloignement. Le mur d'un jardin de chez nous peut enfermer plus de secrets que la mur de Chine, et l'âme d'une petite fille est mieux protégée par le silence que ne le sont, par l'épaisseur des sables, les oasis sahariennes.
Antoine de Saint-Exupéry Terre de hommes
#Antoine de Saint-Exupéry#Lyon#Marseille#écrivain#poète#aviateur#reporter#Terre de hommes#Extrait#Citation#Quote
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Traduction française de Fear & Hunger 2 - Termina - #2
Comme prévu, nouvel update sur la traduction française de F&H2. Ça avance lentement mais sûrement, en espérant que je puisse la sortir avant la prochaine MAJ du jeu. Haha.
Traduction faite durant le mois :
Les objets : les noms et descriptions des objets, de la nourriture, des objets de soin, des livres et les morceaux de gens ou d'animaux ou d'autres bestioles pas protégées par la SPA.
Les noms des ennemis et de leurs membres.
L'extérieur du train. Comprends la discussion du début de jeu, ainsi que les discussions de hub.
Première rencontre avec Per'kele.
Maison de l'homme des bois. Avec le sous-sol.
Une partie de la vieille ville, qui correspond à la zone du soldat 1, de l'extérieur du manoir du maire et Karin à l'entrée de la maison.
Petit sneak peak juste en dessous !
Il y a quelques points que je veux particulièrement remonter. Par justification de traduction, d'appel à l'aide, ou parce que c'est particulièrement intéressant.
Les ennemis
La majorité vont être traduit : Villageois/Villageoise, Fusilier, Homme-Pillier, Vieille aux rats, Dance Mécanique, Clébard Fétide, Cocon Imparfait, Lunette Chialeuse...
J'en profite du coup pour proposer la traduction de Moonscorch, qui serait du coup Flambelune. Cela donnera le cancer de la Flambelune, et un Flambeluné.
J'hésite grandement à traduire les nom Needles et Stitches, qui pourrait être traduit par Seringues et Soutures, mais ça ne sonne pas top. Mais ça fait flic de laisser des nom en anglais dans une trad française.
En parlant de flic, je comptais traduire Bobby par Flic/Flicaillon/Poulet, mais ça enlèverai le contexte du nom. En Angleterre, bobby est un mot familier pour désigner les policiers londoniens, avec leur casque bombé. Vu le design de l'ennemi dans le jeu, le nom restera.
Par contre, Bellend sera traduit par Gland. C'est très important.
Avis à la population, mais surtout aux experts : pour l’ennemi Sew Job, le mot existe bien en anglais, mais je ne trouve pas d'équivalent en français. Enfin si, ce serait Travaux de couture, mais ça sonne faux. Pour le moment, le nom placeholder pour cet ennemi serait Peau Rapiécée. Question pour les gentils messieurs et madames de mon PC qui font de la couture : est-ce que vous avez un mot pour Sew Jobs, dans votre domaine ?
2) Première rencontre avec Per'kele
Point général, car il concerne tout le texte, mais j'ai dû bidouiller un peu pour garder le texte le plus neutralement genré possible.
3. Extérieur du train
La manière dont est fait le jeu, chaque zone comprend tous les dialogues et textes possible dedans, que ce soit les Party Talk, les diagnostiques médicaux, les discussions avec les NPC, lorsqu'on fouille dans des objets... En même temps, des textes se répètent entre chaque zone, alors qu'ils devrait être dans l'onglet Common Events... Après, ce sont des textes que je ne traduit qu'une fois, puis je les recopie dans les autres zones. Je n'aurai pas à les retraduire et ça m'avancera le travail.
Cette partie là a été longue à traduire, car elle comprend à la fois la discussion du début de jeu (et les alternatives selon le personnage qu'incarne le joueur), mais aussi toutes les discussion de hub (Marcoh et Tanaka qui boxe, Olivia qui creuse la terre, Henryk qui fait sa popotte dehors, Daan qui clope). Il y a d'autres zones comme ça, qui sont pas mal chargée de texte, comme l'intérieur du train, le bar jazz, et l'intro des personnage.
Pas mal de dialogue sont des ref à d'autres média, comme par exemple la référence à Jimmy Buffet quand on demande un coup à boire à Daan au bar (je reviendrai sur celui-là plus tard). Là, lorsqu'on essaye de l'embrigader dans notre groupe alors qu'il est au complet, il refuse en disant qu'il sera juste un "party poison". Je n'ai pas réussi à trouver si c'était une expression idiomatique ou bien une référence. La seule référence que j'ai trouvé, c'est un titre de MCR (qui est nul à chier imo). Du coup, dans le contexte, je pense qu'il voulais dire "plombeur d'ambiance".
Les "Bremen pigs" de Karin. On n'a pas l'air, en français, d'avoir un équivalent de l'insulte "pigs", sauf dans le cas de la police, où c'est poulet. Du coup, Karin dira dans la traduction "chiens de Bremen" ou "chiens brêmois", qui gardent le côté insultant et la comparaison aux animaux.
Je crois avoir bien passé en revu sur quoi j'ai taffé ce mois-ci. Avec les vacances de Noël, je devrais pouvoir mieux travailler dessus et bien avancer.
Prochaine update le mois prochain !
Joyeux Noël et bonnes vacances à tous !
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saga: Soumission & Domination 362
Espagne 2015-4 : Javier et Arturo
Quand nous arrivons, Javier est là, accompagné d'un jeune mec. Ils sont encore habillés quand la triplette passe sa frustration en déboulant comme des fous, à poil et qu'ils sautent dans l'eau attrapant au passage le jeune homme.
Javier sort vite de ses vêtements juste au cas où ils reviendraient le chercher !
J'explique à Marc et Hervé le pourquoi de leur excitation. Arturo (le nouveau) nage maintenant, nu, avec la triplette. Je repêche avec PH les vêtements qui flottent et pousse jusqu'à la lingerie les mettre au sèche-linge.
Paco ramène l'apéro et je le vois apprécier que Jesus soit revenu. Entre deux verres, les plagistes se dessalent dans la piscine. Et nous finissons tous dans l'eau, un verre à la main. Insidieusement, par les passages répétés sous l'eau, entre nos jambes (soit disant pour jouer) de nos plus jeunes avec Arturo qu'ils ont dévoyé, la température de nos corps monte. Nos sangs aussi semblent avoir des velléités d'expansion et je m'aperçois que je ne suis pas le seul à bander ferme. On les laisse faire et bientôt on se retrouve tous à poil, les maillots flottant entre deux eaux. On sort de l'eau et entre le léger vent chaud et les frottements, on sèche vite.
Pendant l'apéritif, nous avons appris qui était Arturo. Il fait fonction d'assistant auprès de Javier qui l'a récupéré auprès du pole-emploi local. Au départ il l'avait embauché comme homme toute main pour faire des petits travaux à son agence (peinture et bricolage). Puis ils sont passés aux travaux à la maison ! J'imagine bien Arturo le bleu de travail ouvert sur sa poitrine imberbe !! Depuis ils ne se quittent plus. Et comme il avait commencé une formation vente, Javier envisage même de le réinscrire en formation par alternance.
En attendant, il n'est pas farouche le gamin (18ans quand même). Au milieu de notre triplette, il se donne à fond dans la pipe. Petit format, dans les 1,75m musclé mais léger 55Kg, il est plutôt passif (info Javier). Extérieurement il est brun de poil mais imberbe avec une peau bronzé du plus bel effet. Elle est légèrement plus claire sur les fesses ce qui me fait dire qu'en hivers il reste hâlé.
Je devine qu'il y a plus que cela entre eux. J'isole Javier pour savoir le fin mot de l'histoire, je suis curieux, on ne me refera pas ! En fait, c'est le fils d'une connaissance mais néanmoins " gros con " qui l'a foutu à la porte quand il avait appris que son rejeton était homo. Sans ressource, ce dernier acceptait tous les tafs même manuels qu'il pouvait trouver. Et non, il n'avait pas encore fait la pute quand Javier l'avait récupéré !
Comme il connait la filiale espagnole de notre société pour avoir été approvisionneur en clients, je lui propose d'y faire taffer son protégé. Il refuse gentiment et me dit qu'ils n'ont pas besoin. Il gagne très bien sa vie, le salaire qu'il verse à Arturo est quasiment de l'argent de poche puisqu'ils vivent ensemble. Et côté sexe, il ne l'empêche pas de faire ce qu'il veut comme je peux le voir.
Je me retourne et vois l'animal planté sur les 22cm de mon Marc. On en rit et partons à la recherche d'un plan nous aussi.
Je rejoins João qui entreprend Max et Enguerrand en même temps. Il a besoin d'aide ! J'attrape mon beau-frère, il va pour se débattre et voit que c'est moi qui le ceinture à la taille. Rotation, il pose ses lèvre sur les miennes, me souffle un " ça te dirait qu'on se fasse un truc tous les deux ". Avant de m'entrainer dans la villa et leur chambre.
Nous faisons l'amour lentement. Chacun prend soin de maîtriser la montée du plaisir de son partenaire. A ce petit jeu, il est très doué. Quand on est trop proche de jouir, on s'arrête. Dans une de nos " pause ", il me dit qu'il est trop content que je les ai emmenés ici. Il n'en pouvait plus des camps scouts et de la ferme, même si quand ses frères y sont il est content et surtout quand toute sa nouvelle " famille " s'y réuni.
Lors d'une autre, il se presse contre moi et je sens des larmes tomber sur ma peau. Je le serre plus fort, embrasse le front qui est à ma portée avant de relever son menton, de le fixer dans les yeux et de poser doucement mes lèvres sur les siennes. Juste un baiser, pas de pelle, je sens que ce n'est pas le moment. Je devine qu'il se fait un mauvais flash-back. Il vient doucement à se confier. Avec ma façon très personnelle d'aborder les choses, je m'étais imaginé qu'il avait tourné la page et que XX de XXX n'était plus qu'une expérience qui aurait pu être meilleure. Mais ce n'est pas complètement son cas. Je le laisse venir. Alors que ses larmes coulent encore, il m'assure être très heureux avec Max et Nathan. Qu'il ne pouvait avoir de meilleurs amis et amants. C'est juste que de temps en temps, ça remontait sans crier gare et il ne voulait pas les souler avec ça. Surtout pendant les vacances. Il ne savait pas pourquoi, si c'était un mot, une attitude mais il revoyait des scènes avec XX et il avait mal.
Je reste à l'écoute. Il est couché contre moi, sa tête au creux de mon épaule et nous regardons le plafond. Il me parle du suicide. Du nombre de fois où il a failli se foutre en l'air, des méthodes qu'il avait même envisagé : fusil de chasse, accident de la route volontaire, même le train.
C'est noir mais il faut que ça sorte ! Il m'explique que c'était surtout après qu'il se soit fait enculer par toute la bande qu'il pensait à ça. Au tout départ, il avait cru que XX avait quelques sentiments pour lui et que c'était par jalousie envers sa soeur que ce dernier l'avait " pris ". Mais rapidement il avait ouvert les yeux et dès ce moment il s'était tellement senti une sous-merde, que ça marronnait dans sa tête. Il ajoute qu'il n'aurait probablement pas eu le courage de passer l'été. Bon l'autoflagellation et l'auto-complaisance dans la noirceur à ses limites. Je le secoue le fait basculer sur moi et lui roule un patin. Sa queue réagit au quart de tour et colle la mienne qui n'avait pas ramollie. Il a besoin de confiance en lui, bon je vais le laisser m'enculer, sans lui dire.
Petit 69, je lui mange la bite et la rondelle en alternance et lui demande de me faire pareil. Il me travaille bien l'anneau et entre régulièrement 1 bon cm de langue dedans. Je le pompe en faisant attention à ne pas aller trop loin.
Je le plaque dos sur le lit, mes mains maintiennent ses poignets alors que j'enjambe son bassin et que je recule pour dresser sa bite contre mon sillon. Je me penche, lui roule un patin et en jouant du bassin me plante ses 19cm dans l'oignon. Ma bouche étouffe son cri. Je me l'enfonce bien profond et ressent le petit coup de bassin qu'il ne peut retenir et qui propulse ses derniers mm dans mon cul.
Je décolle ma bouche de la sienne et lui demande si ça va. Les yeux brillants, il me dit que je suis trop bon (et il y met plus que le cul dans cette assertion). Je lui dis de se laisser faire et déploie toute mon expérience à lui faire l'amour. J'utilise toutes les variations possibles lors de ma chevauchée. Le travail compressif de ma rondelle que je module différemment selon que je rythme " au pas " ou " au galop " le met sur orbite.
Je serre les genoux contre son torse et roule sur le côté. Comme ça, sans qu'il ait déculé, il se retrouve au-dessus mes jambes autour de ses reins. Je les attrape aux plis des genoux et écarte bien pour lui laisser toute latitude à m'enculer. Il se redresse sur ses genoux, soulevant mon bassin sous lequel il glisse un oreiller. Et là mon " petit frère " se déchaine. Il me défonce le cul comme un fou, tapant son bassin contre mes fesses à chaque pénétration. Il ralentit, je sens qu'il veut un truc mais n'ose pas me le demander. Je suis sûr que c'est une levrette. Je le repousse et me tourne à 4 pattes. J'entends derrière moi un merci en même temps qu'il se réintroduit en moi. Là, accroché à mes hanches, il me lime royalement. Quelques contractions de ma rondelle et il largue la purée. Je le bloque en moi le temps qu'il se vide et continue à serrer alors qu'il sort. Moi j'ai rempli ma paume et alors que je vais pour lécher mon sperme, il me tire le bras pour en avaler un max. je récupère le reste et un peu plus en allant le chercher entre ses dents.
Le répit est bref. Max et Nathan nous ont retrouvés et sautés dessus. Ils veulent savoir pourquoi on s'était isolé alors qu'ils partagent tout tous les 3.
Malgré les gestes de dénégation d'Enguerrand, j'explique à ses deux amours que notre ami commun avait eu un passage à vide. Max voit tout de suite de quoi il retourne alors que Nathan ne réalise qu'après. Enguerrand se fait copieusement engueuler, comme quoi ils sont là pour lui, même quand il est mal. Il ajoute qu'il est temps qu'ils me laissent tranquille, que j'en ai déjà fait assez pour eux.
Là je les interromps. Je leur dis que je leur serais toujours dispo et que je préfère qu'ils viennent me voir plutôt qu'ils fassent une connerie. Je les engueulerais certainement mais je les aiderais dans tous les cas.
Max s'excuse qu'il n'avait pas voulu m'écarter en disant cela, juste qu'il voulait qu'Enguerrand sache que s'ils avaient tous les trois le même âge, il pouvait quand même s'appuyer sur eux deux.
On se câline un moment tous les 4 jusqu'à l'arrivé des miens, PH, Ludovic et Ernesto. Du coup ça repart en sexe !! Cette fois je profite des culs et ma bite s'enfonce à tour de rôle dans chacun de ceux de notre triplette. Mes amours aussi profitent des petits jeunes qui ne demandent que ça. Enguerrand se réserve quand même pour accueillir mon sperme au fond de lui. Je me termine en labourant son petit trou en levrette, tirant vers moi sa tête en arrière pour qu'on se roule une pelle. Nathan, couché sous mon petit beau-frère avale sa production alors qu'il se fait défoncer par Ernesto. Nous sommes découverts par Marc qui nous cherchait. Le diner nous attendait ! Retour sur la terrasse en maillots. Arturo est content de nous revoir, ça faisait un moment qu'il n'était entouré que de " vieux " !
Max lui demande combien de fois il s'était fait enculer. De but en blanc, ça surprend notre invité qui bafouille un 2 ou 3. Rires de Javier qui nous dit que comme ils lui sont tous passés dessus sauf Jesus, c'est plutôt 5 qu'il faut compter. Là, Marc annonce 6 car il l'a pris deux fois.
Arturo rougi sous son bronzage. Il se défend d'être une pute. Nathan l'entoure de ses bras et dit qu'il est juste un mec qui aime baiser c'est tout, comme nous tous ici.
Il a bien résumé la situation.
La paëlla Valencienne est très réussie et il ne reste pas un grain de riz quand nous en avons terminée avec elle. Paco est ravi de ça !
C'est vers 3h du matin que nous nous endormons un peu partout.
Le grand soleil me réveille. Je suis sur un des matelas de la piscine, dans mes bras se trouvent les deux frères, Ludovic et Enguerrand. Je me glisse pour aller prendre un café et voir où sont les autres. Debout je me retourne. Enguerrand a rejoint Ludovic et se love en cuillère contre son ventre.
La maison est encore muette. A la cuisine Paco me sert un café à réveiller un mort ! Mais ça fait du bien. Tout bas il me demande si tout va bien. Il me dit qu'heureusement que Marc et Hervé sont là, sinon Jesus l'aurait mis sur les rotules. Il ajoute que ça fait un moment qu'il n'était pas tombé sur un assoiffé de sexe comme lui.
Mug en main, je fais le tour de la villa. Personne dans le séjour, coups d'oeil dans les chambres, ils sont tous là en ordres dispersés. Romain n'est pas avec João, PH et Ernesto sont dispersés, l'un avec Hervé l'autre avec Jaime. Je vois ce qu'avais voulu dire Paco quand je surprends Jesus en train de pomper les 22cm de Marc !! Il me fait un clin d'oeil et lève le pouce. Je lui fais signe de continuer, je connais mon homme et sais qu'il adore ce genre de retour à la réalité.
Sur la terrasse, Enguerrand est réveillé et je le vois en train de s'enfiler la bite en érection matinale de son frère. Il me fait bander ce con !
Je me couche derrière Ludovic et lui enfile ma bite. Là, notre " tanche de jambon " (prise en sandwich, faut suivre un peu !) se réveille. Il voit avec qui il baise et nous traite d'obsédés. Il n'empêche qu'il ne se dérobe pas et que tous les trois nous jouissons pour la première fois de la journée.
On se déboite juste alors qu'arrive le reste de la triplette et mes escorts. Ils apportent café, jus d'oranges fraichement pressées plus du pain frais. On petit déjeune avant d'aller se laver.
Les jours qui suivent durant cette première semaine seront du même style. Jaime a pris pension à la villa tout comme Jesus. Les autres : les hollandais et Rubén passent de temps à autre. Arvid nous a demandé si on pouvait l'héberger nos deux dernières semaines. Il trouve l'ambiance de la villa démentielle et kiff les baises inopinées.
La " plage " commence à repérer le petit groupe que nous formons. Lorsque les rabatteurs de boites descendent distribuer leurs flyers, canons dans leurs maillots de bains sexys, ils nous convient tous. On doit être le seul groupe homogène en âge, musculature et maillots remplis de la plage.
Nous acceptons une soirée qui promet d'être chaude dans la boite dont les rabatteurs qui nous ont démarchés étaient plus beaux.
Jardinier
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annexe 1 : vie et mort d'une sorcière.
Définition propre au forum : Une sorcière désigne tout humain, femme, homme et non-binaire ayant une manifestation magique, appelée don. Si majoritairement, il s’agit de femmes, les siècles ont vu des hommes et des non-binaires ayant aussi ces manifestations magiques.
La naissance : Une personne ne naît pas sorcière, elle le devient parce que les dieux l’ont décidé. Elles sont vues comme des “élues” dans leur communauté, choisies par les dieux. Le phénomène se produit généralement à la suite d’un événement important ou surprenant, qui a capté l'œil des divins. La plupart du temps, une personne devient sorcière lors de son enfance ou adolescence mais force de constater que des personnes d’âge mûr se sont vues aussi devenir des sorcières à la suite d’étranges évènements tel un décès, une naissance ou tout autre malheur/bonheur si intense qu’il en a provoqué cette transformation. Même si des sorcières se reproduisent, le nouveau-né ne sera pas sorcière : encore une fois, ce sont les dieux qui le décident. Il est à noter néanmoins que certaines familles, en sautant parfois des générations ont compté des sorcières dans leur rang : cela est vu comme une bénédiction ou une malédiction selon la personne qui le perçoit.
Les croyances : Une sorcière se voit, par la force des choses, “baigner” dans le syncrétisme : elle peut avoir accès à la croyance de toutes les religions, de toutes les divinités qui puissent exister. Si une sorcière n’est pas en contact direct avec une divinité, elle peut recevoir néanmoins des signes, symboles et autres phénomènes qui lui dictent quoi faire en cas de besoin.
Les dons:
Malgré leurs représentations dans la pop-culture, les sorcières ne peuvent pas toutes jeter des sorts. Sur le forum, il existe cinq types de sorcières :
Les divinatrices : ces sorcières ne sont pas ancrées dans le temps. Pour elles, le flux temporel continu est une illusion. Si elles vivent, elles ont néanmoins la capacité de projeter leur âme dans leur ligne temporelle : dans leur jeunesse jusqu’à tous les futurs possibles, ce qui fait qu’elle peuvent prédire ce qui va se passer sans pour autant influencer les choses.
Les potionnistes : N’importe où et avec n’importe quel récipient, elles sont capables de créer des potions en mélangeant plusieurs ingrédients, naturels ou non.
Les protectrices : Elles sont capables de faire des champ de forces ou encore d’invoquer des runes dans le but de protéger des personnes. Les dieux peuvent aussi les guider à protéger des êtres spécifiques sans en dévoiler leurs raisons, ce qui en font des “anges gardiens”.
Les naturelles : Les sorcières de la nature (air, terre, feu, eau) sont des sorcières capable de manier à la perfection l’un des éléments naturels en sa faveur.
Les magiciennes : Les sorcières les plus connues. A l’aide de baguettes magiques ou non, elles sont capables de lancer des incantations et sorts pouvant modifier les choses.
La morale et l’éthique :
Il est difficile pour une sorcière de percevoir les notions de bien et de mal qui sont propres aux humains, mais elles ont néanmoins une conscience qui leur dicte de survivre, face aux atrocités qu’elles ont vécues dans l’Histoire, notamment avec les procès. Une sorcière aura toujours tendance à servir ses intérêts et celui des divins.
La formation :
Les jeunes personnes devenues sorcières reçoivent l’été de leur dix-huit ans une lettre informant leur admission à l’Université de Shiz, l’un des seuls endroits magiques des Etats-Unis dans lequel ils suivront pendant trois années des cours liés à la sorcellerie.
La lettre indique que la rentrée a lieu lors de l’équinoxe de septembre : les élues doivent aller dans les plaines de l’Etat du Kansas où en récitant une formule magique, elles convoquent une tornade. Elles seront amenées sur un port où des voiliers les conduisent jusqu’à l’Université, lieu invisible pour les mortels protégé par des sortilèges ainsi que des sorcières veillant à la surveillance.
Pour les personnes devenues sorcières après leur majorité de mort, elles sont généralement par des sorcières plus expérimentées, désignées comme mentors par les dieux.
A noter : L’Université de Shiz ne sera pas un lieu jouable. Ainsi, si vous souhaitez jouer une sorcière, elle doit avoir vingt-et-un ans révolus.
Les covens : Appelé aussi sabbah, groupe ou encore communauté, les covens sont un rassemblement de sorcières selon des dispositions qui leur sont propres. Néanmoins pour qu’un coven soit considéré comme parfait, il doit comptabiliser dans son rang au moins cinq sorcières, chacune ayant l’un des dons.
Vieillissement et mort : Au moment où un humain devient une sorcière et la puberté passée, il voit son métabolisme considérablement ralentir et vieillir très lentement. Ainsi, la plus vieille des sorcières aurait vécu jusqu’à dix siècles environ (soit l’équivalent de 1000 ans).
Une sorcière peut être tout aussi blessée qu’un humain et tué par les mêmes moyens que lui : elle se montrera plus endurante par les blessures endurées mais elle n’est pas immortelle.
La déchéance : Si une sorcière ne répond pas aux ordres des dieux ou si elle a fait une faute jugée “impardonnable”, elle peut alors perdre son don et toute facultée magique. Elle redevient alors une simple humaine. Dans le cas où elle a une vieillesse prononcée, cela conduit aussi à sa mort pure.
Le phénomène de l’Appel et L’épisode de l’Eveil :
Chaque année, une sorcière est appelée pour créer un “demi-dieu” : un humain qui aura un don, une aptitude directement venue des dieux. Lorsque la sorcière a conscience qu’elle doit agir, elle veille sur la population avoisinante, à l’affut du potentiel humain qui devra recevoir en lui un “éclat divin”, phénomène qui explique l’apparition d’un pouvoir chez l’individu. Chaque “éclat divin” a un tendance à faire germer le bien comme le mal. Cet éveil est une métamorphose pour l’humain qui peut se voir complètement bouleversé par cet épisode : par exemple, l’élu qui était quelqu’un de pieux pourrait alors commencer à commettre des atrocités.
Néanmoins, certaines sorcières se sont adonnées à une pratique surnommée “le sommeil” qui consiste à retirer “l’éclat divin” d’un être au lieu d’en donner un. Si cela peut être mal perçu, force de constater que cet acte contribue néanmoins à l’équilibre du monde.
Le lien entre la sorcière et son demi-dieu :
Après l’éveil, la sorcière a accompli sa mission. Rares sont celles qui gardent un oeil sur leur création et pour cause, il est mal vu d’avoir un contact avec la personne à qui on a conféré des pouvoirs. Dans la communauté des sorcières, il est tout aussi prohibé d’avoir une quelconque relation intime avec celle ou celui qu’on a crée.
Naturellement, le demi-dieu se voit asservi à sa sorcière : c’est à dire qu’il aura toujours tendance à s’incliner face à ses ordres et ses prérogatives.
Si une sorcière est tuée, alors le demi-dieu qui a créé par elle, meurt aussi. Néanmoins, l’inverse n’en est rien. Un demi-dieu tué ne provoque qu’un frissonnement et un malaise chez la sorcière.
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~Deux cœurs, Deux mondes~
Orion et Max - 1/5
Chapitre 1 : Le sacrifice
Orion marche dans les rues du dôme, une ville endormie sous ses murs métalliques et transparents. Autrefois animée, la ville semble maintenant figée. Les gens vaquent à leurs occupations, fatigués, et les enfants jouent dans des zones sécurisées. L'air est lourd de l'odeur du détergent, mélange de propreté et d'humidité. Orion, un jeune homme de vingt-quatre ans, est accablé. Ses yeux parcourent les visages familiers en quête de réconfort dans un monde devenu hostile. Orphelin depuis toujours, il a toujours vécu seul dans la solitude. Ses seules véritables relations sont ses amis d'enfance, qui lui ont montré une certaine camaraderie.
Le protecteur du dôme, un homme froid et distant, a convoqué Orion pour une réunion. Les murs de son bureau sont couverts de graphiques et de plans, une image de l'ordre et de la discipline qui règnent dans ce sanctuaire technologique. Le protecteur fixe Orion sans aucune chaleur dans ses yeux.
- Bonjour Monsieur le protecteur, vous m'avez convoqué ? Demande Orion
- Asseyez-vous Orion. Dit sèchement sans dire bonjour.
Orion s'assoit calmement, le protecteur écrit et signe des papiers silencieusement, un long silence submerge dans ce bureau, seul l'horloge fonctionne et fait tic-tac tic-tac. Soudain le protecteur tousse et commence à parler.
- Orion, commence le protecteur d'une voix sèche, si je vous ai convoqué dans mon bureau c'est pour vous annoncer une nouvelle. Je vous ai choisi pour être transféré à un autre dôme. Le cœur d'Orion bat, il ne s'attend pas à cette annonce.
- Je vous demande pardon ? Orion suggère qui n'avait pas bien entendu. Le protecteur se met debout et regarde à la fenêtre de la tour et regarde la ville.
- Comme vous le savez au sujet du dôme, un bébé est né et nous sommes limité pour une population de 3000 personnes et non 3001. Je vous ai convoqué ici car je vous ai choisi pour vous mutez au dôme 25.
- Monsieur le protecteur ! Demande Orion très perturbé.
- Vous êtes le seul orphelin du dôme monsieur Hale, et avec la population limitée ici, nous ne pouvons pas nous permettre d'avoir un surplus.
- Et que comptez-vous pour la protection du dôme 13 ? Vous manquerez un protégé dans le groupe. Mon travail ? Et ma maison ?
- Vous serez déjà embauché pour protéger le dôme 25 et vous serez déjà hébergé dans un appartement.
Orion hoche la tête, comprenant que sa situation est désespérée. Il est un sacrifice nécessaire pour maintenir l'équilibre de la société enfermée. Aucun mot de réconfort n'est échangé. Le protecteur se contente de le regarder, indifférent.
- Je comprends, murmure Orion, sa voix tremblante légèrement. Quand dois-je partir ?
- Dès que possible. Vous serez escorté au centre de transit avec une voiture automatique dans une heure. Préparez-vous pour le voyage.
Sans attendre de réponse, le protecteur retourne à ses documents. Orion se tourne lentement et quitte le bureau. Ses pas résonnent dans les couloirs vides, chaque écho lui rappelant les moments passés dans ce dôme.
- Alors c'est comme ça que cela termine ? Est-ce je vais avoir une meilleure vie ? Se demanda en marmonnant.
Il retourne à son appartement modeste, avec des meubles simples et des murs blanchis. Il prend un moment pour regarder autour de lui, comme s'il essayait de capturer les souvenirs de sa vie ici. Son regard se pose sur un vieux livre, un vestige d'un temps où il espérait quelque chose de mieux. L'heure du départ approche. Orion se prépare, vérifiant son équipement et ses affaires.
- Adieu maison, j'espère que cette nouvelle vie sera meilleure. Puis Orion ferme la porte pour la dernière fois.
Chaque geste est empreint de mélancolie. Il essaie de ne pas penser aux amis qu'il laisse derrière lui et à la vie qu'il abandonne. Lorsque l'heure arrive, il se dirige vers le centre de transit. Le dôme, avec ses murs imposants et ses protections, se dresse autour de lui comme une forteresse. Le véhicule automatique l'attend, prêt à l'emmener vers un avenir incertain.
Orion ne voit personne. Seul la voiture est là.
Personne n'est venu pour lui dire adieu, Orion se sent trahit, les amis ont une vie et n'ont pas à prit le temps de dire un adieu. Il se tourne une dernière fois vers le dôme en mettant son masque respiratoire, les yeux remplis de tristesse qu'il essaie de cacher. Il monte dans le véhicule, sa silhouette se détachant à peine dans l'ombre de la ville qu'il quitte.
Alors qu'il s'installe dans le siège, il ressent un vide immense dans son cœur. Le véhicule démarre lentement, s'éloignant vers l'inconnu. Orion regarde par la fenêtre, les contours du dôme s'effaçant peu à peu. La réalité de son départ le frappe pleinement. Il n'a plus qu'un espoir fragile : celui de trouver une place dans ce monde qui lui semble étranger et impitoyable.
- Allez-vous faire foutre. Dit Orion, en ne regardant plus le dôme mais à sa destinée.
____________________________________________________________
Voilà mon premier chapitre est arrivée !
J'espère que vous avez aimé et n'hésitez pas à me donner votre avis au sujet de mon écriture, à l'histoire ou même des questions.
La partie 2 arrive bientôt.
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Résumé des jeux Diabolik Lovers
Alors, non, ce ne sera pas un résumé foireux. Cet article sera là pour résumer le synopsis de chacun des jeux. Attention, je ne fais que dire le synopsis du début car le reste de l'histoire, c'est aux joueurs de décider en choisissant de faire la route d'un quelconque personnage et en faisant des choix avec l'héroïne. Il y a sept jeux en tout si on inclut pas les CD's drama.
Haunted Dark Bridal: Yui Komori, 17 ans et fille d'un prêtre, se rend dans la ville de Kaminashi car son père est en déplacement à cause de son travail. Elle sera envoyée dans un étrange manoir car son père lui a dit qu'un parent éloigné allait l'accueillir. Mais Yui va tomber sur une fratrie de six jeunes hommes, les Sakamaki, et découvrira bien vite qu'ils sont des vampires. Commencera alors sa nouvelle vie dans le monde des ténèbres. Yui décidera alors de choisir qui aura le droit de boire son sang.
More Blood: La vie continue pour Yui alors qu'elle vit encore avec les Sakamaki, tentant tant bien que mal de se faire à cette vie. Alors qu'ils se mettent en route pour l'école, quelque chose provoque l'accident de leur limousine et Yui fait ensuite un étrange rêve. Quatre individus vont ensuite entrer en scène: les Mukami. Leur but étant d'obtenir Yui afin de devenir Adam.
Vandead Carnival: Les Sakamaki, les Mukami et Yui sont invités par Karlheinz à un carnaval qui aura lieu dans le monde démon. De plus, dans cette invitation, il est dit que Yui sera la reine du carnaval. Les deux familles vont alors se rendre sur place afin de profiter des festivités avec Yui et comme d'habitude, cette dernière doit choisir qui elle va accompagner afin d'être protégée, étant tout de même une humaine qui s'aventure dans le monde démon.
Dark Fate: Une éclipse lunaire survint. Alors que Yui est mêlée aux conflits des Sakamaki et des Mukami qui veulent sucer son sang, deux individus débarquent dans l'académie: les frères Tsukinami. Ces derniers auraient été auparavant transférés dans une école du Royaume-Uni et sont de retour au Japon. Mais les motivations des deux jeunes hommes sont bien obscures et les origines concernant le cœur de Yui referont bien évidemment surface.
Lunatic Parade: Yui fait un étrange rêve où un homme lui dit que sa possession la plus précieuse lui a été confisquée. À son réveil, on constate très vite qu'elle n'a plus d'odeur... ni de cœur. Son cœur a été volé par le comte Walter et a été remplacé par une pierre appelée "Kleinod". Mais l'effet de cette pierre s'estompe petit à petit, ce qui risque de tuer Yui. Par la même occasion, ils ont reçu une invitation et les frères vont donc devoir se rendre dans le monde démon afin de récupérer son cœur. Mais il y a un défilé en même temps et Yui devra choisir qui va l'aider pour ses recherches.
Lost Eden: Karlheinz n'est plus, ayant confié son pouvoir à l'un de ses fils. Dans le monde des humains, des vampires sont tués les uns après les autres. Quelque chose est en train de se préparer et l'équilibre dans le monde démoniaque s'effondre petit à petit. Un individu au nom de Kino entrera en scène, prêt à tout afin de s'approprier Yui, et ne reculera absolument devant rien pour y parvenir.
Chaos Lineage: Les trois maisons, Scarlet, Violet et Orange, se livrent bataille. Yui se réveille dans une église et complètement amnésique. Des vampires arrivent alors et se disputent pour avoir cette fille qu'ils appellent "Eve", dans l'espoir de devenir le souverain suprême. Il s'agit en fait des Sakamaki, des Mukami, des Tsukinami ainsi que de Kino qui semblent tous avoir perdu la mémoire. Yui essayera alors de retrouver ses souvenirs.
#diabolik lovers#diabolik lovers games#haunted dark bridal#more blood#vandead carnival#dark fate#lunatic parade#lost eden#chaos lineage#otome game#yui komori#sakamaki brothers#mukami brothers#tsukinami brothers#kino
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Mick/Charles please? I miss them 🥲
(You can write it in French if you want haha 😂 but anyway I’ll never judge you for mistakes in English since I’m the first one to do them)
Thank you my dear what a nice request ! So here we go, I hope you will like it because it's a bit special (🤦🏻♀️)
Au château du Baron Rouge, vivaient deux gentils princes, l’un blond comme les blés, l’autre brun comme le soir, l’un aux yeux bleus, l’autre aux yeux verts, l’un est l’héritier et l’autre le prédestiné, l’un est le fils du baron et l’autre son protégé. Ils grandirent tous les deux ensembles la tête emplie des mêmes rêves, des rêves de petits de garçons, des rêves de victoires, des rêves de gloire. Puis le temps vint pour eux de quitter le vieux château et d’aller faire leurs armes auprès d’un ami du baron.
Pendant deux ans messire Sebastian va leur apprit tout ce qu’il leur fallait savoir.
Charles s’avéra à même de savoir tout faire d’instinct, que soit pour le maniement des armes, des chevaux, la musique ou la danse ; il excellait en tout et pour tout. Mick, plus jeune, le regardait faire émerveiller, lui auquel il fallait, en comparaison, tant de temps pour assimiler les nouvelles choses qu’on lui enseignait. Tout autre que lui aurait été jaloux de cet étranger dont le talent semblait éclipser le sien mais Mick avait le cœur trop généreux pour cela et cette âme d’or ne pouvait renfermer aucune amertume, ni aucune jalousie. Après son père et Sebastian, Charles était la personne au monde pour laquelle il avait le plus d’admiration.
Charles fut le premier à être fait chevalier et debout dans l’église où avait lieu la cérémonie Mick suivait des yeux son ami descendant l’allé centrale éclairée par le soleil couchant qui faisait rutiler son armure en pensant que les anges devaient briller d’une pareille lumière. Le jeune chevalier monta sur son cheval, un magnifique étalon noir que lui avait offert Sebastian, qu’il fit se cabrer, imitant l’image qui se trouvait sur son écu : un cheval noir cabré sur fond de grenat.
On se réjouit des heureux évènements de cet journée durant un banquet qui se prolongea fort avant dans la nuit. Puis au petit jours Charles se leva, revêtit son armure et fit amener son cheval. Mick n’avait pas osé s’endormir de peur que son compagnon ne parte sans qu’il ait pu lui dire au revoir, et blottit dans sa chambre il guettait le moindre bruit, prêt à s’élancer au moindre signal. Lorsqu’il entendit les pas lourds d’un homme en arme résonner dans l’escalier de la tour où ils logeaient, il se précipita hors de sa chambre juste à temps pour saisir son ami dans ses bras au moment où il arrivait devant sa porte. Charles lâcha un petit amusé en voyant ainsi son jeune camarade se jeter sur lui. Il laissât Mick l’éteindre pendant plusieurs secondes puis doucement il éloigna le corps encore frêle de son ami. Leurs regards se croisèrent et c’est alors qu’il vit que les yeux couleurs d’azur de Mick pleins de larmes. Charles sourit tristement puis il vient passer une main affectueuse dans les cheveux d’or de son compagnon de toujours. Il dit la première bêtise qui lui passa par la tête afin de réconforter le jeune garçon et ayant enfin obtenu de lui un sourire, il se détacha délicatement de Mick et poursuivit sa route.
Le fils du baron le suivit en silence, il regarda Charles mettre ses gants, monter à cheval, saisir sa lance et son bouclier puis il s’approcha du bel étalon et se collant contre son encolure il lui recommanda de prendre bien soin de son cavalier. Après quoi il se tourna vers Charles et accrochant à sa selle un mouchoir de brocard rouge qu’il avait hérité de sa mère il dit : « Beau doux sire, que la sainte image brodée sur ce mouchoir vous protège et vous garde, et puisse-t-elle vous rappeler celui qui attendra votre retour avec plus d’ardeur encore que les fleurs attendent le retour du printemps. »
Quelques instants plus tard Charles était parti, parti à la quête d’aventure, parti à la quête de gloire afin d’honorer le nom de la grande maison des Ferrari dont il était devenu la grande espérance, il partit en attendant que quelques années plus tard Mick en face de même, pousser lui par le désir de conserver la gloire qui entourait le nom de son père.
#thank you so much for the ask#i enjoyed it a lot#my writing#fanfic#charles leclerc#mick schumacher#ask
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