#les grées
Explore tagged Tumblr posts
Text
Printemps 1925, Hylewood, Canada
Chère cousine,
Pardonne mes manières frustres, mais il parait que nous avons le même âge, et je trouve cela étrange de m’adresser à toi comme si je parlais à une vieille tante. On est au vingtième siècle, maudit, alors le tutoiement ce sera.
Cela fait un an que je me dis que je dois m’y mettre, mais je me retrouve toujours à repousser. Ne va pas croire que je ne souhaite pas te répondre, mais ne trouves-tu pas qu’il y a quelque chose d’étrange, de romanesque, même, à écrire ses pensées les plus intimes à une personne qui se trouve à des milliers de miles, qu’on a jamais rencontrée, qu’on ne rencontrera jamais ? C’est vertigineux que de se dire qu’on reprend un flambeau porté depuis un siècle. Avant, je pensais que ce genre de correspondance était commune dans toutes les familles. La mienne l’avait toujours fait, alors il me paraissait naturel de me dire que c’était courant de continuer d’écrire à ses petits-cousins issus de germains éloignés au premier degré (oui, j’ai vérifié). Quand j’en ai parlé aux copains du pensionnat, ils m'ont pris pour un cinglé. En même temps, si les habitants de l’île devaient continuer à correspondre avec leur famille éloignée, les lettres n’iraient pas bien loin, il suffirait de traverser la rue et le facteur se retrouverait au chômage.
Moi aussi, j’ai un surnom hideux que ma mère n’aura pas manqué de communiquer à ta mère, mais je te serai grée de ne pas l’utiliser, puisque mes parents s’évertuent à m’appeler « Lulu » et que tu ne manqueras pas de compatir à mon dépit. Au moins, le tien - de surnom - a un peu de panache.
Je ne sais pas quel crédit apporter à ces histoires de fantômes, mais si j’étais toi, je n’en ferais pas trop de cas. Les personnes âgées voient toutes sortes de choses, elles mélangent le passé et le présent dans leur tête après un certain âge, comme si leur mémoire arrivait à saturation devant une chronologie trop longue. C’est ce qui arrive à l’oncle Joseph, qui approche les cent ans et qui est complètement tanné du cerveau depuis quelques années. Il ne se souvient plus des noms et il confond les gens avec des personnes qu’il a connu il y a trente ans, il radote dans ses prêches, tous ses diocésains le supplient de partir à la retraite, mais il n’en démords pas, il reste accroché à son évêché comme une moule à son rocher.
Au revoir, chère cousine Noé – je voudrais pouvoir dire à bientôt mais je préfère ne rien promettre. Excuse le décousu de cette lettre vingt fois interrompue par mes trop nombreux frères et sœurs - Marie a dix-sept ans aujourd'hui et est très excitée par son chapeau, ses parfums – Nuit de Noël de Caron, elle tient à ce que je te le précise puisqu’il parait que je n’y connais rien et que je ne l’apprécie pas à sa juste valeur avec mon nez grossier – cadeaux choisis par elle-même… Je réalise bien que je n’ai pas répondu à tout ce que tu me demandes dans ta longue lettre, mais je me ferai pardonner la prochaine fois.
J'ai mis tant de temps à répondre, tu dois être mariée à l'heure qu'il est. Toutes mes félicitations. Petites et grands t’envoient bien des amitiés. Permets-moi de t’embrasser affectueusement.
Lucien LeBris
[Transcription] Eugénie LeBris : Dépêche-toi de retrouver ton chandail. L’oncle Joseph va être furieux s’il voit que tu ne portes pas ses cadeaux… Dolorès LeBris : Mais je ne porte pas ses cadeaux… Ils sont trop moches ! Eugénie LeBris : Oui, mais il n’a pas besoin de le savoir !
#Tags :#ts3#simblr#legacy challenge#history challenge#decades challenge#lebris#lebrisgen4#Lucien Le Bris#Eugénie Bernard#Marie Le Bris III#Agathon Le Bris#Dolorès LeBris#Layla Bahar#Gizelle LeBris#Joseph Bernard
11 notes
·
View notes
Text
youtube
Usually when I click on one of those "dark fairytale" videos I DO NOT expect to hear about one of the literary fairytales of France - and yet here we are! What a surprise it was to discover one right in this video.
Mind you, it makes sense why this story would be known by English speakers, as it is present in Andrew Lang's Yellow Fairy Book under the title "Fairer-than-a-Fairy". However do not make any mistake, this fairytale is part of the "century of fairytales" of France - it is a literary fairytale called "Le Prince Arc-en-Ciel", The Rainbow Prince. Now when you check the English Wikipedia you'll see the fairytale is attributed to the Chevalier de Mailly, which would make it one of the "first generation French literary fairytales". But... this is a mistake?
Actually The Rainbow Prince/Fairer-than-a-Fairy is an anonymous fairytale, whose author hasn't been clearly identified yet. It appears in several compilations and collections of literary fairytales in the 18th century - and was preserved in Le Cabinet des Fées - but no author was recorded. Its first apparition was in 1718, which would place it into the "second generation" literary fairytales of France, and by 1718 to my knowledge Mailly wasn't writing fairytales anymore... But at the same time it makes sense he would be assumed to be the author of this fairytale as - like the video points out - there are strong parallels to the Vestals of Ancient Rome AND de Mailly actually wrote a treaty about the life, cult and customs of the Vestals in 1701.
Something not talked about in the video is also the tie of the wicked fairy, "Lagrée", to the Graeae of Ancient Greece, the one-eyed one-toothed hags Perseus has to deal with. It isn't just a tie through the "one eye one tooth and old hag" visual, but also with the fairy's very name. "Lagrée" is actually "La Grée", "The Graeae", because in French the Graeae are called Les Grées. So she is a HUGE reference to the Greek myth.
#video#french fairytale#literary fairytale#the rainbow prince#fairer than a fairy#the yellow fairy book#Youtube
2 notes
·
View notes
Link
0 notes
Text
📌[TRÉSOR] 🐳 10 LIVRES MER 3 I 10. Le coup de foudre (littéraire) avec Joseph Kessel a été immédiat. Je ne l’ai cependant découvert qu’après mes études supérieures. J’ai alors dévoré ses reportages et ses romans. Celui-là, je l’ai lu dans un sous-marin ! Durant un mois, j’ai en effet partagé le quotidien de l’équipage rouge du Sous-marin Nucléaire d’Attaque (SNA) « Émeraude » déployé depuis Toulon, son port-base, dans l’océan Atlantique.
Pour cette immersion, j’avais à cœur de m’évader avec des lectures. Celle du roman « Fortune carrée » allait me permettre de continuer à naviguer par procuration en mer Rouge et dans le Golfe d’Aden, où j’avais précédemment navigué.
〰️
📚 10 LIVRES MER 🌊 #3
BEST-OF I Par Stéphane Dugast
✔ FORTUNE CARRÉE de Joseph Kessel, 1932.
〰️
✒️ HISTOIRE
Cette histoire virile met en scène deux hommes violents et sans attaches : Hakimoff et Henri de Monfreid, dans un cadre époustouflant de beauté : le Yémen, la mer Rouge, l'Éthiopie-Somalie.
Un récit fulgurant qui s'inspire de la vie du grand voyageur et reporter que fut Kessel et de ses rencontres avec des personnages hauts en couleurs comme Monfreid (que Kessel baptisera le « Pirate), mais aussi le sergent Hussein ou encore Gouri, le tueur aux bracelets de peau humaine.
« Un roman d'aventures épique et vrai », selon Babelio, un site littéraire de référence.
Nota : Le titre de ce roman fait référence à la voile carrée qui se grée sur la vergue de bâtiments à voiles auriques et qui ne sert qu'à fuir la tempête, droit devant soi.
〰️
💬 CITATION
« Il comprit que le monde était d'une ampleur infinie et d'une substance difficile pour l'homme. Il connut le prix du soleil, l'interdiction terrible des ténèbres, la magie de l'eau, le sang précieux des nourritures »
〰️
#litterature#mer#aventure#bestof#sélection#selection#roman#océan#ocean#livre#livreaddict#livres#livresphares#litteraturemaritime#littératuremaritime#stéphanedugast#stephanedugast#expédition#josephkessel#kessel#fortunecarrée#afrique#djibouti#yemen#henridemonfreid
1 note
·
View note
Text
Turn-around de Plume
Test couleur Plume
Expressions Plume
Recherches posings et cadrages
Plume et ses jouets dans le décor
Recherches et silhouettes pour les jouets
n° 29
Les jouets
octobre 2022
Création d'univers
"Plumes et ses jouets" est un projet d'univers, ayant comme personnage principal Plume, qui va vivre plein d'aventures avec ses jouets.
Le chara-design est inspiré par les dessins de l'illustrateur Alain Grée.
Supports utilisés : Papier A4/A3
1 note
·
View note
Text
Bonjour ou Bonsoir selon le temps où vous me lisez,
Et heureuse année à vous tous selon votre localisation.
Je m'excuse pour cette intrusion, je me nomme Santana Rosemonde née le 31 août 1945 originaire de la France. J'ai dû vous communiquer de cette sorte parce que je souhaite faire une chose très importante. Ma préoccupations est celle ci, Je souffre d'un cancer du cerveau qui est en phase terminale, mon médecin traitant vient de m'informer que mes jours sont comptés du fait de mon état de santé dégradé. Selon ce que le Docteur m'a justifié, une Boule s'installe présentement dans ma cage cérébrale, j'ai cette maladie depuis plus de 4 ans. Je suis veuve et je n'ai pas eu d'enfant.
J'envisage de faire une donation de tous mes biens. J'ai presque vendu mes affaires dont une compagnie d'exportation de bois en Afrique au Bénin ou j'ai vecu depuis près de 15 ans, une partie de tout cet argent sera versé à différentes associations, des centres d'aide aux orphelins et aux sans abri. Je ne sais pas dans quel domaine d'activité vous exercez mais je souhaiterais vous aider à aider les autres. J'ai en ce moment dans mon compte personnel compte bloqué, la somme de 500.000£(cinq cent mille Euro) que j'avais gardé pour un projet de construction. Je serai grée de vous donner cet argent qui pourra vous aider dans votre entreprise et vos projets, je vous prie d'accepter cela car c'est un don que je fais et cela sans rien demander en retour.
Je souffre énormément et j'ai très peur, je n'arrive presque pas à dormir la nuit comme la journée car je ne veux pas mourir sans avoir fait don de tout cet argent sinon je pense que cela serait un gâchis.
Veuillez me contacter dès que possible si quelqu'un est d'accord pour mon offre directement par mon GOOGLE CHAT qui est [email protected], car c'est ce mail que je consulte le plus souvent.
Que la Paix et la miséricorde de Dieu soient avec vous.
Bonne et heureuse année à vous et à votre famille.
0 notes
Text
I will switch the discussion to my fairytale blog for easier convenience.
I again agree with what you say, and again there is a lisunderstanding somewhere X) But that's what happens when you delve into fairy nature, everybody gets confused by their magic :p
The confusion here is that I agree with you that the literary fairy, the fée in "fairy tale", the fairies described by Perrault and d'Aulnoy and whatnot, are NOT Celtic in any way. No. They take their inspiration from a mix of the fairies/ogresses of Italian fairytales (a la Basile and Straarola), of the medieval French fée (d'Aulnoy for example read a lot of medieval romances - and one of her first fairy godmothers is named "Merluche" as a parody of Mélusine), and of Greco-Roman mythology (d'Aulnoy did that with a few of her fairies, such as the fairy Amazon, and it was a tradition by other authors, for example in the "Rainbow Prince" fairytale that went around Youtube, Lagrée the wicked fairy is named after "les Grées", the Graeae of Greek mythology).
What I meant to say by nuancing the term "Celtic" is that when you take the medieval fée, and the folklore around the fée as a whole, you have a strong Celtic influence. As in, not only do we share a lot of medieval "fey" with the British Isles thanks to the Arthuriana, hence a Celtic influence from things such as Welsh or old Irish beliefs (though more distant) - but the French fées of the Middle-Ages also bear a very strong mark of the old Gallic beliefs, of the continental Celts, to the point they are one of the main sources of info when it comes to reconstructing Gallic mythology. Why for example are the fées of France always near a body of water or near a tree - the typical "fée à la fontaine" (literaly "fairy of the fountain", though fountain used to mean any type of stream), and "la fée de l'arbre", (the tree fairy, the fairy found in clearings)? These are strong topos of French medieval literature, that stayed living throughout the fairytales of Renaissance (take Perrault's Toads and Diamonds). And we do know that this was a leftover of the Gallic religion, whose one of the main focus was to have a strong "natural cult", a worship of specific landscape areas... Most notably bodies of fresh water, certain clearings/trees, and several raised stones. The very same area, often, that either in folklore and folktales, or in medieval literature, became associated with "fairies" or where an "otherwordly lady" appears. (And while the priesthood and "oracles" of the Gauls were performed by the all-male druids - from which the figure of the "enchanteur" in French borrows heavily ; we also know the Gallic folk did have a believe in otherwordly priestesses - most notably there was a belief in nine eternally virgin priestesses that lived on a secret island and killed men that dared spy on them, something echoing the legend of Avalon and of Morgan and her eight sisters). So this is why it is commonly agreed that, in France, the fées of both folklore and literature were transcriptions in a new world of the old pagan beliefs in supernatural priestesses and nature-spirits, as held by the people of Gaul.
I do fully agree with your analysis of how different the "salon fairies" are from the "Arthurian fairies" and I agree - I do want to make clear I never said they were the same, but that in France they are the two "eras" of a given history for the figure of the fée, which went from Viviane, Morgane and Mélusine to Cinderella's fairy godmother and Sleeping Beauty's fairies and whatnot. We do have "Le Petit Peuple", "The Small Folks", "The Little People" in France to designate all the more non-human supernatural beings (dwarfs and lutins and korrigans and whatnot), but what I was trying to say is that whereas beyond the Channel calling a small, male, supernatural entity such as the Leprechaun a "fairy" is more acceptable, in France you can't exactly call a "lutin" a "fée" as they are much more distinct and separate, though the two are indeed connected and often put in the same basket. But due to "fée" being a more restrictive word than "fairy", it doesn't have the same open possibilities as the English word - that was kind of my point. Though, in the Middle-Ages there was an habit of using "fée" not just as a name but also as an adjective, similar to the English "fairy", to designate magical things (there were talks of fée-horses for example), and this tradition lasted discreetly in French fairytales (Perrault describes the seven-league boots and Bluebeard's key by using the adjective "fée"), but it stayed quite rare. This is why for example we know, thanks to analysists and folklorists, that there were "male fées" in medieval literature, but... they are basically never called "fées" since the word is so stuck to the idea of a female creature, and we have to look at context and patterns to identify the male counterpart of the "fairy ladies".
Again, I do not want to twist too much Laurence Harfn-Lancner words, so for the record, while I did use Viviane and the Chrétien de Troyes incarnation of Morgane for "Arthurian fairy godmothers" archetypes, these are not the main or major example of Lancner, who rather uses them for her category of "Fairy Lovers". (And yes, the Morgane/Mélusine division is now used by pretty much every medievalist in France - Lancner's first researches were published in the early 90s before being reprinted in the early 2000s, so people had time to get used to it. We call it "le schéma mélusinien" et "le schéma morganien". In fact, if I just take one of her books "Le Monde des Fées" - the three main section under the "Fairy Lover" chapter are, Mélusine, Morgane and the Lady of the Lake. Her analysis of the medieval "fairy godmother" rather relies on works such as the Perceforest (the three goddesses), Le Jeu de la Feuillée (the three fairies), Amadas et Ydoine (three witches pretend to be fées), Le Roman d'Aubéron (four Christmas fairies) and the medieval belief in Dame Abonde, with mentions of the leftovers of Roman, Norse and Gallic mythologies.
I would also have to object to your stance that the fairies of the salon are more "human" than the Arthurian fées. I will object because there's the case of Morgan Le Fey. (This is the name English folks use for her but it drives me mad because "le" is a male pronoun, it should be "la", it is a misunderstanding of Morgane la Fée, but anyway). There is the fact that one of the recurring elements in the figure of Morgan (ignoring old Celtic goddess roots), s that her "fey" titled is joined with a human nature by explaining as such: she learned so many great and secrets arts, and she ruled over fabulous lands, and she mastered magic, and thus she was called "fée". There is this idea that even a regular human woman can become a "fée" or be seen as a "fée" simply by being associated with supernatural forces (Morgane's study with Merlin for example) or by wielding extremely advanced craft. This all ties to how a lot of the mysterious, unnamed ladies of for example the Chrétien de Troyes novel have this ambiguity of: are they human? Are they fée? Do they belong to the Otherworld or the regular world? We have to rely on contextual clues to know that, because it is not obvious, and because even a regular human woman can play the role of the "fée". Fée is not as much separate from humanity in Arthurian French texts as it seems - and we fall back on the Tolkien's Elves comparison. Again, to identify a fairy in French medieval text, all you need to do is spot a tall beautiful lady in white - and that's because it is so vague that many fail to understand they are fairies. (Take the story of how Lusignan met Mélusine. He encountered her with two handmaids bathing by a water-stream in the forest at night, and he just noted they were tall and beautiful... And despite all the signs of a fée being here, night, forest, running water, tallness, beauty, female gender, he didn't get she was a fairy. Because it was not meant to be obvious within the world of medieval French literature)
With the "fées de salon", with Perrault and d'Aulnoy, on the contrary, we have a clear and neat work to make the fées separate from humanity and as alien as possible. You can never confuse a fée with someone else - unless they purposefully disguise themselves as a little old lady. But consider the fées of Perrault and d'Aulnoy... When they are beautiful, they wear impossible dresses made of all the precious metal in the world, and they wield weapons emitting light and fire, and they ride fire-chariots dragged by all sorts of fabulous creatures. When they are wicked and ugly, they are inhumanly ugly and collect all the deformations possible (I think it was the Queen of Meteors whose eyes were described as lamps at the end of a cavern, and who was so skinny and gaunt people could look through her skin as if it was translucid). They live in explicit impossible underworld, and beyond glass mountains, and in palaces of burning metal, and they are surrounded by dwarfs and giants and monstrous beasts as pets, and everywhere they go they cause obvious great magic and display their powers in all the way they can...
Considering how in Chrétien de Troyes novel for example you have to guess to know if a lady a knight randomly meets is from the Otherworld or not, versus how in literary fairytales people immediately recognize a fairy once she reveals her "true form" after shedding her little old lady disguise... I do believe the "writers of the salons" did their effort to make fairies less human. (An effort which was later reverted by the Grimm brothers for example, who removed all fairies from their texts due to being "too French" - take how in Briar Rose the fairies are now "wise women", in all the meanings of the word)
(Also, given posts cannot allow one to include tones, I insist that I say nothing in negativity and that I do not disagree with you as in "You're wrong". I agree with you and I am glad to have this conversation and I just want to bring in info from my part and my perception of things up until this point ; I do not mean to offend anyone, and it stays my personal opinion on the matter, I am no ultimately authority and I understand I would have views seen as weird Xp Plus this entire matter is so vast and complex and interwoven with so many cultures it is impossible to fully sort it out, so this is just my tiny little fragment I bring to the puzzle in hope that it fits)
I was thinking about the difference between the British "fairy" and the French "fée", and suddenly the perfect comparison struck me.
The "fairy" from British folklore is basically Guillermo del Toro's take on the fair folk, trolls, goblins and other fairies in his movies, from "Pan's Labyrinth" to "Hellboy II". You know, all those weird monsters and bizarre critters with strange laws and customs, living half-hidden from humans, and coming in all sorts of shapes and sizes and sub-species and whatnot. Almost European yokai.
But the "fée" of French legend and literature? The fées are basically Tolkien's Elves. Except they are all female (or mostly female).
Because what is a "fée"? A fée is a woman taller and more beautiful than regular human beings. She is a woman who knows very advanced crafts and sciences, and wields mysterious unexplained powers. She is a woman who lives in fabulous, strange and magical places. She is a woman with a natural knowledge or foresight of the past and the future, and who can appear and disappear without being seen. Galadriel as she appears in The Lord of the Rings is basically the best example I can use when trying to explain to someone what a "fée" in French folklore and culture actually is.
(As a reminder: the fées of France are mostly represented by the Otherwordly Ladies of the Arthurian literature - Morgane, Viviane, bunch of unnamed ladies - or by the fairy godmothers of Perrault or d'Aulnoy's fairytales, to give you an idea of how they differ from the traditional "fae" or "fair folk". All female, and more unified, and so human-like they can pass of or be taken for humans. The "fées" are cultural descendants of the nymphs and goddesses and oracles/priestesses of Greco-Roman-Germanic-Gallic mythologies. That's why they are so easily confused with witches when they turn evil, and when Christianity arose most fées were replaced by the figure of the Virgin Mary, the most famous "magical beautiful otherwordly woman" of the religion)
#reblog#discussion#fairies#fairy godmothers#fairies in fairytales#fée#french folklore#medieval literature#medieval folklore#fées
141 notes
·
View notes
Text
Le mythe de la gorgone Méduse ou la destruction du féminin
Nous connaissons tou-te-s la monstrueuse gorgone Méduse, mais peu de personnes connaissent son histoire. Il faut savoir que Méduse n’a pas toujours été un monstre. Que disent les mythes à son sujet ?
Méduse (Μέδουσα : « la protectrice ») est une petite fille de Gaïa (la Déesse mère, la Terre) et Pontos (fils de Gaïa, la Mer) et sœur des Grées (les vieilles femmes). Et non, on ne va pas parler du fait que son grand-père soit également son oncle, ni du fait que ses parents soient frère et sœur.
Méduse avait fait vœu de servir la déesse Athéna (la Sagesse), et dans son temple dédié aux femmes sans maris ni amant, Poséidon (dieu de la mer, des océans et des tremblements de terre) s’est épris d’elle et l’a violée. On peut lire qu’Athéna fut très offensée de la violation de son temple, mais également qu’elle était jalouse de la beauté de Méduse. En tous cas, elle métamorphosa Méduse et ses deux sœurs en monstres, leurs cheveux devinrent serpents et leur regard transformera toute personne qui les regardera en pierre. Elles furent toutes trois condamnées à l’isolement pour le reste de leur vie, bannies par Athéna, on les appellera désormais les gorgones.
Persée, a pour mission de rapporter la tête de Méduse, il sera aidé par Athéna et Hermès (le dieu Messager), qui vont lui fournir des objets pour mener sa quête à bien. Il menace les Grées, qui sont les sœurs et également protectrices des gorgones, et les contraint à donner la position de la cachette de leurs petites sœurs.
Il parvint à décapiter Méduse et offrit sa tête à Athéna.
Voilà le topo, joie et amour. Je pourrais vous faire un récap’ sur le mythe de Persée… sauf que j’en ai pas envie. C’est dit.
Persée tenant la tête de Méduse, Benvenuto Cellini, 1554
Selon Elizabeth Johnson (théologienne féministe américaine), cette statue avait pour but de mettre en garde contre le pouvoir politique croissant des femmes en Italie.
Comme dans la vraie vie, c’est la victime de viol qui se fait défoncer.
Comme dans la vraie vie, on ferme les yeux face à son histoire.
Comme dans la vraie vie, on la punie.
Comme dans la vraie vie, on la rend repoussante.
Comme dans la vraie vie, on en fait un pariât.
Comme dans la vraie vie, sa famille est traînée elle aussi dans la honte.
Comme dans la vraie vie, on empêche sa famille de la protéger.
En bref, c’est le patriarcat qui a créé la monstrueuse gorgone Méduse.
Ça me fait d’ailleurs penser à l’histoire de Karaba, dans Kirikou et la Sorcière. Cette femme a été attaquée par des hommes qui lui ont enfoncé une épine dans le dos. La souffrance la transforme en méchante sorcière, qui sème la terreur sur tout un village duquel tous les hommes ont désormais disparu.
La métamorphose de Méduse n’est pas hasardeuse. Ses cheveux sont transformés en serpents qui représentent la puissance féminine issue de la terre. Et son regard change quiconque le croise en pierre, on peut analyser ce pouvoir comme étant la capacité de provoquer une érection aux hommes.
Ce mythe met en opposition deux modèles féminins. D’une part celui d’Athéna, qui représente la sagesse et fait partie des divinités Olympiennes qui vivent dans le ciel. Athéna est née casquée, du crâne de son père (Zeus) et représente la vierge, la femme respectable aux yeux des hommes. Le fait qu’elle soit née toute formée du crâne de son père a pour effet d’occulter le mystère et son pouvoir féminin. Dans ce mythe, elle est dépeinte comme jalouse (elle transforme les cheveux de Méduse, qui sont son plus bel atout de séduction) et prise d’un instinct de rivalité et elle s’en prend à Méduse, qui au contraire aurait eu besoin de soutien.
Méduse, quant à elle symbolise un tout autre modèle féminin. Elle représente l’archétype de la femme fatale, la perversion. Il s’agit d’une divinité pré-olympienne associée aux mystérieux pouvoirs féminins de la terre, la féminité primitive.
Tobin Siebers (auteur spécialisé en sciences-humaines) pense qu’Athéna et Méduse sont deux pôles féminins, et qu’Athéna porte le gorgonéion sur son bouclier dans le but de s’emparer des pouvoirs féminins de Méduse. Il serait nécessaire de dompter la femme sauvage et la libido pour réaliser son projet patriarcal.
Nietzsche, dans « La Naissance de la tragédie » voit dans ce combat entre Méduse et Athéna (à travers Persée) le symbole de la lutte du principe apollinien d’ordre et de lumière contre le côté dionysiaque, obscur, intuitif et débordant d’émotions.
Comme dans la vraie vie, les femmes se jalousent.
Comme dans la vraie vie, la rivalité féminine est destructrice.
Comme dans la vraie vie, des femmes se rangent du côté des hommes pour gagner leur respect.
Comme dans la vraie vie, on étouffe et méprise la féminité primitive.
Comme dans la vraie vie, on veut occulter la libido des femmes.
Comme dans la vraie vie, on associe la femme séduisante à la perversion.
Comme dans la vraie vie, on veut une féminité qui rassure les hommes.
Le mythe reprend également la symbolique de la femme comme source de vie et de mort. En effet, du cou tranché de Méduse naissent Pégase (le cheval ailé) et Chrysaor. Oui parce qu’en plus elle est tombée enceinte de son violeur, comme si elle avait pas assez mangé. Le sang qui coule de sa blessure est recueilli, celui qui coule de la veine gauche est un poison mortel, tandis que celui qui perle de sa veine droite à le pouvoir de conjurer la mort.
Le gorgonéion, est le nom donné à la tête coupée de Méduse. Ce symbole est utilisé sur des boucliers ou en guise d’amulettes, il sert de protection et garde les secrets féminins. On sait qu’Athéna l’utilise sur son bouclier afin de s’approprier les pouvoirs féminins de Méduse. Ce motif, très répandu, aurait pour but d’inspirer la terreur pour exorciser ses propres peurs, notamment la peur de la vengeance féminine. Le gorgonéion serait une expression symbolique du pouvoir féminin et de la rage des femmes. Ce grand pouvoir est donc réapproprié par les hommes et leurs représentants (ici Athéna), afin de le maîtriser et surtout d’en priver les femmes, considérées comme dangereuses. Les figures effrayantes étant associées au genre qui détient le pouvoir, il est logique de penser que le symbole du gorgonéion provient d’une ancienne société matriarcale.
Le fait que Méduse appartienne aux divinités pré-olympiennes montre que son mythe est très ancien.
D’après Joseph Campbell (mythologue américain), lors de l’arrivée en Grèce des envahisseurs, les lieux de culte aux divinités féminines auraient été petit à petit remplacés par un nouveau panthéon, celui des dieux de l’Olympe, bien plus patriarcal.
Eleanor Wilner (poète et éditrice américaine) rejoint cette pensée, elle écrit dans « The Medusa Connection » :
« il devrait être évident que le mythe raconte l’histoire d’une migration et d’une invasion, entraînant le remplacement d’une religion par une autre : celle des anciennes divinités élémentaires – de la nature et de l’engendrement, de la soumission aux forces chtoniennes de la terre et au cycle des saisons – par les nouveaux dieux immortels de l’Olympe, les dieux du ciel, de l’intellect et de la volonté, garants de la nouvelle et tragique autonomie des héros humains. »
Pausanias (géographe et écrivain grec) donne une version historique du mythe de Méduse. Dans cette version, Méduse serait une reine Libyenne, elle aurait été tuée durant une campagne contre Persée (un prince du Péloponnèse). Les représentations du VIIème siècle avant JC représentent Méduse comme une centaure, certainement pour représenter un peuple matriarcal de cavalières, dont l’animal totem était le cheval.
Méduse est devenu un symbole,
« un important archétype de la créativité féminine […] une métaphore des pouvoirs précédemment cachés et dénigrés, des pouvoirs collectifs que nous commençons finalement à réclamer. » Annis Pratt (autrice américaine).
La guerre menée contre une femme est une déclaration de guerre contre toutes les femmes. C’est en étant solidaire que nous pourrons regagner nos pouvoirs. Si entre femmes on arrête de se tirer dans les pattes, et qu’on parvient et prendre conscience de notre force, les hommes n’auront plus qu’à trembler.
Medusa with the head of Perseus, Luciano Garbati, 2008
#meduse#gorgone#mythologie#féminisme#mythe#viol#métamorphose#persée#athéna#les grées#gorgones#patriarcat#karaba#kirikou#serpents#pouvoir#divinités#femme sauvage#féminité primitive#rivalité#gorgonéion#medusa#gorgon#mythology#feminism#myths#rape#metamorphosis#perseus#patriarchy
65 notes
·
View notes
Text
Une fusée m'a raconté
Alain Grée
1971
18 notes
·
View notes
Photo
Alain Grée, Grande traversée et point astro, 1979. "Clair, expliqué et illustré par un navigateur hors pair et vrai pédagogue. Le meilleur bouquin pour comprendre le point au sextant. Utilise la méthode des tables américaines. Notez quand meme que l'utilisation du sextant c'est beaucoup, beaucoup plus compliqué que d'appuyer sur le bouton du GPS . On n'y arrive pas sans un gros effort de nombreux essais et erreurs, quelques pages de calcul et quelques prises de tete." https://www.instagram.com/p/CSr3Kzntg0K/?utm_medium=tumblr
69 notes
·
View notes
Text
L’hôtel particulier (8)
Chapitre 8 : Déclarations
En plus des jeux d’enfants, je devais aussi faire avec cette personne qui entrait en pleine nuit chez moi. Elle venait dans ma chambre, s’approchait de moi et, après avoir humé mon odeur, elle chuchotait à mon oreille ces mêmes propos : « Joseph ? Joseph ? Tu n’es pas Joseph ! ». Puis, elle repartait en laissant planer un froid si intense que je devais me couvrir d’une couverture supplémentaire tandis qu’on était encore en été. Souvent, elle entrait d’une façon si étrange que je pensais rêver.
La mairie n’était pas si loin de chez moi. Alors, je me promenai dans les rues de la ville qui montraient un certain charme campagnard. On pouvait différencier les anciennes rues populaires composées de maisons de briques à celles plus bourgeoises où les grandes propriétés abondaient. Toutefois, elles étaient nombreuses à présenter à leur entrée plusieurs boites aux lettres, preuve qu’elles étaient divisées en plusieurs appartements. C’est dans une de ces rues que je découvris la mairie. Elle était dans une vieille maison bourgeoise. Je m’étonnais de trouver en face un tribunal. Une ville d’à peine dix mille habitants avec son propre tribunal, ce n’est pas banal��!
La porte s’ouvrit automatiquement, je fus de suite nez-à-nez avec un guichet géré par une jeune femme qui ressemblait plus à une lycéenne stagiaire qu’à une secrétaire titulaire. Cependant, elle m’orienta sans difficulté vers la bonne personne. Cette dernière était une femme d’une cinquantaine d’année. Elle travaillait sur son ordinateur tout en laissant la porte de son bureau ouvert. C’est marrant, mais à ce moment, j’ai pensé à Astérix dans les douze travaux quand il fut confronté à l’administration romaine pour chercher un formulaire. J’espérai simplement qu’elle n’allait pas m’orienter vers quelqu’un d’autre. Elle arrêta de taper sur le clavier pour me dévisager affirmant à la même occasion que je la dérangeais.
- C’est pour quoi ?
- Bonjour, on m’a dit de m’adresser à vous pour déclarer mon changement de domicile et m’inscrire sur les listes électorales.
- Vous ne pouvez pas le faire par internet ? Il y a des formulaires en ligne pour ça !
- Je sais, répondis-je un peu peiné. Mais je reconnais ne pas faire confiance aux nouvelles technologies. Surtout quand je dois télécharger des documents privés.
Elle soupira et me demanda les pièces justificatives tout en maugréant contre l’hôtesse d’accueil. Je déposai les documents sur son bureau si bien rangé qu’on devinait son propriétaire tatillon. Elle jeta un œil rapide sur les papiers. Soudain, elle me dévisagea de nouveau après avoir lu ma nouvelle adresse. Son regard sortait tellement que je crûs voir ses yeux s’approcher pour frapper mon visage.
- C’est vous le … Celui qui a acheté la maison de Martin de Breuil ?
- Oui… Pourquoi l’appelez-vous comme ça ?
Elle m’observa tout en restant muette pendant quelques secondes. Ses collègues discutaient fortement dans la pièce voisine, j’entendais aussi le parquet craquer sous les pas d’un homme qui s’arrêta devant la porte. Celui-ci, plus aimable, me salua et se présenta comme le maire de la commune. Ayant entendu l’employée, il me souhaita la bienvenue.
- Je l’ai toujours connue avec ce nom… Ou on dit aussi la maison de l’ermite.
Le maire toussota signe qu’il lui demanda de se taire.
- Pourquoi l’ermite ? Interrogeai-je. Justement, si vous pouviez me renseigner sur l’histoire de ma maison, je vous en serai grée.
Le maire et la secrétaire se regardèrent, surpris par ma question.
- Pourquoi avez-vous acheté cette maison ? demanda-t-il.
- Elle m’a plu dès que je l’ai vue. Et puis, j’ai toujours rêvé d’avoir un hôtel particulier. Alors, quand j’ai découvert l’annonce de sa vente, je n’ai pas réfléchi et j’ai acheté.
- Et vous ne vous êtes même pas renseigné sur elle ?
- Non. Pourquoi ? Qu’a-t-elle de spécial ?
Je n’avais pas l’intention de raconter tout ce que j’avais vécu en un mois. Je voulais qu’ils parlent les premiers et me racontent les ragots la concernant.
- Eh bien, je ne sais pas si c’est à moi de vous le dire, mais il existe pas mal d’histoires à son sujet. D’abord, son ancien propriétaire ne sortait jamais même pour faire des courses. C’était le centre d’action sociale qui venait régulièrement s’occuper de lui. Je sais que des infirmières libérales sont allées le soigner mais elles ont toutes refusées d’y retourner. J’avais fait mon enquête parce que j’avais pensé qu’il était pervers voire dangereux sexuellement, mais elles ont refusé de témoigner contre lui et m’ont assuré qu’il y avait quelque-chose de malsain dans la maison. Ensuite son historique… J’habite ici depuis seulement vingt ans.
Il regarda la secrétaire lui faisant un signe de la tête pour lui donner la parole. Cette dernière gratta l’arrière de sa tête, emmêlant ses doigts dans sa courte chevelure.
- Je suis née dans cette ville et j’ai toujours connu cet homme dans cette maison. Il ne parlait quasiment à personne. Je sais qu’on l’appelait le vieux Joseph et c’est tout ce que je sais de lui. Pour la maison, il me semble que c’était un ancien pavillon de chasse converti en bordel. Une de mes tantes l’appelait aussi le bordel des chleuhs parce que pendant la guerre, il était uniquement fréquenté par les allemands.
Elle fronça les sourcils et fit une moue en pinçant ses lèvres comme pour s’excuser d’avoir raconté cela. Par contre, je ressentis en elle de la crainte, et je m’attendis même à la voir faire le signe de la croix pour éloigner le démon que je venais de faire entrer dans son bureau.
- Je n’ai rien trouvé dans ce sens, avouai-je. Mais, il n’y avait pas grand-chose à part quelques vêtements et des vieux meubles abandonnés. Par contre, il y a des enfants qui entrent dans le jardin. Je les entends jouer et crier.
Le maire déglutit et serra le poing. Il hésita à s’exprimer puis bégaya :
- Oui, on m’a raconté qu’on entend souvent des hurlements d’enfants. Là-dessus aussi, j’ai enquêté sans rien trouver d’anormal.
Il prononça le mot ‘anormal’ d’une façon formelle. Il était évident qu’il se doutait ou savait quelque-chose sur ces enfants. Ensuite, nous discutâmes de la région, de mes origines mais surtout de la ville et de ses attractions. En fait, les loisirs restaient de l’ordre du local ; un festival de musique en juillet, un autre de comédie de rue au printemps, une fête médiévale en septembre et un musée sur le donjon qui dominait la cité.
Je fis un détour dans une supérette avant de rentrer. Sur le chemin du retour, je repensai à notre conversation. Il n’y avait rien de vraiment troublant où qui puisse m’expliquer les phénomènes paranormaux dont je fus témoin. Toutefois, je savais maintenant qui était Joseph. Je marchais en regardant le paysage tenant un sac qui ne contenait que la victuaille pour le soir et le lendemain. J’avais aussi acheté une bouteille de Pommard. De temps en temps, je m’arrêtais ou ralentissais pour détailler les maisons dans la rue. Et je me demandai pourquoi ne pas avoir acheté celle-ci qui est aussi en vente. Et puis, en approchant de mon domicile, j’eus ma réponse : Elle est originale et impressionnante.
Un chat noir marchait dans la cour le long de la grille d’entrée. Je n’avais pas entendu les deux enfants derrière moi. Mais, tout-à-coup, ils se mirent à courir me dépassant vite jusqu’à s’éloigner de la maison. Je perçus quelques mots qui ne me choquèrent pas : « vite sinon les fantômes vont nous capturer ». Je les regardai fuir et s’arrêter trois maisons plus loin…sur l’autre trottoir car de mon côté, il n’y avait que ma maison.
Au moment de pousser le portail, mon téléphone vibra. Je lus le SMS envoyé par Tatiana : « Je suis de garde ce soir, désolée, bises ». Je soupirai en réalisant que je resterai seul et je pensai au fameux Joseph. Il était surement devenu ermite parce que sa fiancée était toujours de garde, me suis-je dit. Je laissai la grille ouverte afin de proposer au chat de sortir. Seulement, il cracha et partis se cacher dans le jardin. C’était la première fois que je le voyais hors de la chambre verte.
Alex@r60 –janvier 2021
19 notes
·
View notes
Link
0 notes
Photo
Automne 1836, Hylewood, Canada (2/2)
Tout n’est heureusement pas perdu pour Mademoiselle Joséphine, en ce qu’elle démontre déjà à son âge les dispositions que toute bonne chrétienne devrait tendre à avoir : en effet, elle fait montre d’un soin particulier envers ses jeunes cadets et soutient sa mère d’une dévotion toute filiale dans l’entretien du foyer et l’amusement, sinon l’éducation, de sa fratrie. Madame Le Bris et moi-même n’en dormons que mieux depuis que nous bénéficions de son appréciable assistance. Nous n’avions guère plus temps à accorder à nous-mêmes ni au seigneur avant que Joséphine soit en âge de concourir à notre service, ce qui nous valait des absences d’une regrettable récurrence à la messe, que l’œil acéré du Révérend Hérintois n’a pas manquées.
Les déboires du jeune Monsieur Le Bris de France rappellent à mon esprit les errances dont ma propre jeunesse fut pavée. Ne vous alarmez pas trop : il gagnera en sagesse en vieillissant, à la condition qu’il reçoive à l’avenir une instruction religieuse moins papiste. Faites le parallèle entre ses conquêtes et le prétendant de sa jeune soeur ; l’allégorie trouvera peut-être écho à ses oreilles.
Soyez grée de transmettre à votre épouse ma belle-soeur et toute votre aimable progéniture l’expression de ma plus vive affection.
J'ai l'honneur, mon cher frère, d'être votre très humble et très obéissant serviteur.
Jacques Le Bris
#ts3#simblr#decades challenge#legacy challenge#history challenge#lebris#lebrisgen1#Jacques Le Bris#Joséphine Le Bris#Adèle Schneider#Pierre Hérintois#François Le Bris#Louise Le Bris
10 notes
·
View notes
Photo
Ma photo d’un navire au mouillage n’est pas terrible, alors je suis allé en chercher d’autres sur internet.
Le Wylde Swan était à l'origine un harenguier à moteur à coque acier construit en 1920 à Howaldtswerke à Kiel en Allemagne. Ce type de chalutier a été conçu pour sa rapidité à rentrer au port afin de concurrencer les autres pêcheries.
En 1940, alors qu'il avait déjà été transformé par différents propriétaires, il est réquisitionné par la Kriegsmarine, puis récupéré en 1945 par la marine norvégienne. Alors que le navire était hors d’usage depuis longtemps, Willem Sluid, un constructeur de bateau, constate qu’il était apte à se convertir au voilier. En juin 2010, le navire est transformé en navire-école grée en goélette à hunier, la plus grande goélette à deux-mâts du monde, et navigue actuellement sous pavillon des Pays-Bas.
Voilà un rare exemple d’un bateau à moteur, reconverti secondairement en navire à voile.
Le Wylde Swan mesure 62 m de long, pour un maitre-bau de 7,3 m et un tirant d'eau de 3,5m pour un déplacement de 153 tonnes. Actuellement, il est grée en goélette à hunier, à deux mâts portant 7 voiles dont un hunier pour une surface de 1130 m2 de voilure, permettant une vitesse maximale sous voile de 14 noeuds (26 km/h). Il est également équipé d'un moteur diesel auxiliaire Caterpilar de 480 chevaux.
4 notes
·
View notes
Text
La souffrance des ouïghours par l’état chinois
La chine a décider de rééduquer le peuple musulman a leurs maniéres des centre de concentration.
Camps d’internement quest ce donc ?
Des camps d’internement du Xinjiang ont était créer par le président Xi jinping , qui consiste a interner des centaines de milliers de musulmans pratiquants ouiighours pour transformer leurs éducations .
Les ouiighours sont des musulmans sunnite pratiquant , leur langue est l’ouiighour. Et pour le président chinois les musulmans sont des menaces il justifie actuellement ces camps comme une campagne d’anti-terrorisme visant les islamistes et les indépendants aprés les attentats en 2013 et 2014.
reconnaissance de ces camps ?
la chine a niée l’existence de ces camps avant de reconnaître afficiellement sont existence en ocotobre 2018 sous le nom de camps « transformation par l’éducation ». elle a etait décrite comme un centre de formation professionnelle pour lutter contre le terrorisme .
Savons-nous la vériter sur ces camps ?
Une verité tout autre de ces camps ?
L’ONG connuent pour etres des organisations non gouvernementale donc des associations d’intéréts publique lutte contre l’esclavage ……. mais aussi pour le droit de femmes au votes …… Ils ont qualifiaient ces camps des camps de concentration et ont soulignées des conditions de detention portant atteintes aux droits humains , tant dissent que d’autre pays soutienne la chine en affirment qu’elle lutte efficacement contre le terrorisme .
Quelle est donc la véritée sur ces camps de d’internement chinois ?
La fin de ces internement sera t’elle pour bientôt ?
Tandis que Xi jininj annonce le 30juillet que les personnes ayant suivi une « formation professionnelle » sont heureux et ont un travaille en sortant de la , les ouiighour sortie quant a eux ne dissent pas tout a fait la meme chose et qualifie de trompeuse et inverifiable les parole du president chinois , le temoigniage de GULBAR DJELILOvA une ex detenue de ce concentration dons elle y est rester un ans trois mois et dix jours elle a vecu un calvaire , elle a etaient prise contre sont grée puis enfermer dans une petite cellule avec un manque d’eau et de nourriture .
Elle exprime le faite qu’elle a etait soumisse a des session de lavage de cerveau elle doit pretere allegence au partie communiste chinois .
Ils voulaient sassurer que leur idée change , elle d’ecrie une vie de soumission au partie communiste chinois . Madame GULBAR DJELILOVA affirme avoir etait victime de violence , elle affirme avoir etaient piqué et violenté .
Mais malgrée ces camp les ouiighour qui ne sont pas ou pu dans ces camp sont fouillée et des camera sont instalée dans toutes les villes , ils sont surveillé et peuvent etre pris dans ces camps a chaque instant leurs vie est donc surveillées .
Le mensonge de ces camps d’internement font des ouiighours des victimes
1 note
·
View note
Photo
Facebook | Instagram | Pinterest | Tumblr | Contact
Aicha Zarrouk | Toc Toc…Qui est là ? | May 2019 | Musk And Amber | Tunis
Après des études de communications à Londres, c’est tout naturellement vers la peinture qu’Aicha se tourne. De son parcours, elle garde sans doute le goût de l’impact de l’image dans la communication.
Son travail s'inspire des thèmes et des techniques tirés de la culture de masse populaire, tels que la publicité, les stars de la télévision et les objets culturels mondains. Le Pop art est largement interprété comme une réaction aux idées dominantes de l'expressionnisme abstrait en se basant essentiellement sur un travail de photographie et un sens aigu de la composition. C’est pourtant entourée de portraits orientalistes qu’Aicha grandit, elle en prend le contre-pied pour jouer avec les différentes cultures, les tenues traditionnelles ou classiques se libèrent et se transforment au grée de sa fantaisie.
De Basquiat, à Warda en passant par Elvis et Bruce Lee ou Farid Latrach, Aicha s’amuse à disposer ses personnages dans des situations cocasses. Yasser Arafat habillé d’un Keffieh Gucci ou encore James Bond en superman. De Salvador Dali, elle garde la moustache pour la transformer en une phrase humoristique.
Elle ajoute : « Ce n’est pas simplement décoratif, j’aime mettre mes personnages en action. C’est une bonne énergie que je veux transmettre à travers mes œuvres. » Elle utilise une technique mixte de collages, qu’elle travaille grâce à des logiciels avant de les faire imprimer. Puis, Aicha les peint pour en exprimer un monde vif et coloré tout en révélant des histoires. Elle élabore ses peintures avec minutie afin de leurs donner une dynamique visuellement harmonieuse et cohérente. On y retrouve des images, des mots, des souvenirs familiers transfigurés par la vision d’Aicha: https://aichazarrouk.tumblr.com/
Nadia ZOUARI
12 notes
·
View notes