Tumgik
#le week-end peut enfin commencer
perduedansmatete · 9 months
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2023 merdier sans nom
l'impression de m'être fait rouler dessus, d'avoir été dans un tunnel, j'ai été malade toute l'année, des allergies m'ont pourri la vie quatre mois et mon corps m'a fait si mal mais si mal, j'ai voulu mourir d'avoir si peu de chance et j'ai passé l'année à me dire que je ne tenais plus debout, je suis tombée et tombée par terre je me suis beaucoup fait mal sans faire exprès, peut-être un peu en le faisant exprès, on m'a beaucoup fait mal aussi mais généralement j'ai aimé, sinon j'ai accompli des choses, bosser avec ma bête noire à savoir les enfants et surtout les adolescents non pas une mais deux fois, sous payée la première car service civique, sous payée la deuxième par rapport à ce qu'on me demande car éducation nationale, mais je dois dire que malgré tous les problèmes j'aime plutôt ça, enfin je déteste pas, j'ai repris les études, je ne sais pas trop pourquoi et vers où mais je suis assez fière d'avoir réussi où j'avais échoué l'année dernière à savoir trouver l'énergie pour faire des dossiers, passer des entretiens, les réussir et puis je me sens bien avec les gens de mon master, j'avais très peur de passer les mêmes années qu'en licence mais plus le temps passe plus je crois que je commence à nouer quelques relations dont certaines (une surtout) qui je le pense va être très importante pour moi, si je repense au positif il y a aussi tous les petits les week-end qu'on s'est fait avec mes meilleures amies, pas de vacances ensemble cet été mais ça sera pour l'année prochaine, en parlant d'amies j'ai découvert que je pouvais encore être intensément déçue et blessée par quelqu'un que j'aime depuis toute petite, que ça laisse des traces indélébiles mais d'ici l'été prochain j'imagine que je ne peux que me souhaiter d'aller mieux, d'enfin aller parler à quelqu'un de ce qui m'arrive, ce qui m'est arrivé et de ce qui me bouffe depuis des années, de réussir à entretenir seulement des relations qui me font du bien et qui me rendent heureuse, d'accepter que j'ai le droit d'aller bien, de demander des choses, de poser des limites et qu'on me respecte, puis de ne pas retomber dans des schémas de merde dans lesquels je me mets en danger comme toute cette fin d'année qui ne m'aura pas laissé de répit, pour ça aussi que suis (toujours) si bien à strasbourg, ce n'est pas la vie réelle et c'est très agréable
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a-room-of-my-own · 1 year
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Ruben Rabinovitch, psychologue et psychanalyste, a reçu dans son cabinet des jeunes qui allaient passer en jugement ou qui sortaient de prison (pour braquage, violence, viol…). Il tente de percer à jour, avec les outils de la psychologie, les ressorts de la violence.
Le manteau de destructions et de pillages qui a recouvert la France ces dernières semaines a produit un effet de sidération sur la société et l’a laissée en état de choc. Le choc est un état provoqué par la surprise, mais à combien de reprises peut-on être successivement surpris par le même phénomène ? Le traumatisme actuel réside plutôt dans l’impossibilité de continuer à ignorer ce que l’on savait déjà.
Chacun cherche alors des explications comme naguère les sourciers l’eau souterraine à l’aide de leur baguette : la précarité, le manque d’autorité, le racisme, l’absence des pères, les violences policières, l’échec de l’intégration, le capitalisme, le gauchisme, etc. De bonnes causes bien grasses et bien empaquetées qui doivent permettre de prolonger le déni encore un peu.
DEUX YEUX : UN D’AMOUR ET UN DE HAINE
« Pour voir une chose entièrement, écrivait Nietzsche dans Humain, trop humain, il faut avoir deux yeux : un d’amour et un de haine. » La jouissance de détruire n’a pas de cause, mais des occasions dont elle profite. Les êtres humains sont tous frères, certes. Mais ils ne le sont pas moins par la fraternité que par le fratricide.
Ce que j’ai pu apprendre du fonctionnement psychique de ces meutes ultra-violentes, de leurs caves et de leurs clans, de leur jouissance et sa destructivité, de leur organisation familiale et de leurs fantasmes inconscients, je le dois à ma rencontre avec ces individus eux-mêmes, à leurs enfants, aux mères de leurs enfants, et à certaines de leurs sœurs qui les ont fuis comme elles l’ont pu, quand elles l’ont pu, dès qu’elles l’ont pu.
Durant mes premières années d’exercice, je recevais à mon cabinet de psychanalyste des jeunes gens qui allaient passer en jugement ou qui sortaient de prison (braqueurs, tabasseurs, violeurs). Ils ne venaient pas faire une analyse, ils n’en avaient ni l’envie ni les capacités psychiques. Ils venaient récupérer un courrier tamponné de ma main attestant de leur suivi psychologique exigé par le juge comme preuve de leur bonne volonté à se réinsérer. Contre ce précieux sésame, il leur fallait bien me parler un peu. J’ai également reçu, cette fois à leur propre initiative, des réchappées, exclusivement des femmes. Elles avaient grandi auprès d’eux et malgré eux, s’étaient débrouillées pour obtenir les diplômes qu’elles pouvaient et, dès leurs premiers salaires, avaient cessé d’espérer et quitté les « quartiers » pour pouvoir commencer à vivre.
L'ABSENCE DES PÈRES ?
J’ai reçu enfin, adressés par un généraliste d’Aubervilliers, des enfants, des femmes et des ex-femmes des membres de ces groupes ultra-violents. Le premier petit garçon que j’ai reçu devait avoir sept ans. La mère avait amené son fils parce qu’au retour d’un moment avec son père, l’enfant s’était mis à flamber d’hallucinations plus terribles encore qu’à l’habitude. Il faut dire que le père, parti des années auparavant et qui n’en continuait pas moins à terroriser la mère, avait emmené son fils le week-end précédent chez un imam de cave d’immeuble qui avait pratiqué sur l’enfant un effrayant rituel d’exorcisme. Car au risque de gâcher l’enthousiasme actuel, l’absence des pères dans les « quartiers » est souvent moins délétère que leur présence.
Voici, en vrac, quelques constatations que j’ai pu faire depuis le poste d’observation qui est le mien.
La première chose que je puis dire c’est que penser que la pauvreté engendre la violence est une considération de bourgeois. La bourgeoisie se flatte en supposant chez ceux qui ne bénéficient pas des mêmes conditions matérielles qu’elle une détresse qui pousserait légitimement à tous les crimes. La pauvreté aggrave bien des situations, à n’en pas douter, mais elle n’en est pas à l’origine, jamais. Les enjeux de la violence sont plus complexes, plus profonds, plus inquiétants aussi. Rappelons au passage ce que Baldassare Castiglione, écrivain et diplomate italien de la Renaissance, avait consigné dans son Livre du courtisan : « En pardonnant trop à qui a failli, on fait injustice à qui n’a pas failli. »
VIOLENCE
La seconde chose est que les enfants que j’ai pu voir n’étaient pas nécessairement tous battus mais que tous étaient des enfants qui avaient vu leur mère prendre des coups. La violence envers les femmes est pour ainsi dire consubstantielle à la mentalité de ces meutes ultra-violentes. C’est même une condition d’appartenance et de reconnaissance entre pairs. Précisons tout de même que par violence, on ne désigne pas ici celle des « stéréotypes de genre » mais bien celle des insultes, des menaces et des coups. Des menaces qui en restent rarement au stade de la menace et des coups qui sont parfois mortels.
Les pères ensuite, venons-y donc. Ils ne sont pas si absents qu’on veut bien le dire. Les enjeux sont autres. Les pères n’ont souvent pas souhaité l'être. Ils voulaient des relations sexuelles et refusaient de mettre des préservatifs parce que leur plaisir doit toujours l’emporter sur toute autre conséquence. Il leur arrive certes d’être absents, mais il leur arrive plus souvent encore de faire de leurs enfants les complices de leurs activités illégales. Un certain nombre ne s’identifie pas psychiquement comme des pères pour leur fils mais perversement comme les grands frères caïds de leurs petits frères apprentis caïds. Je me souviens d’un autre petit garçon dont le père avait volé devant lui à d’autres enfants leurs jouets pour les lui offrir. Le petit garçon lui avait répondu interdit : « Mais c’est à mon copain ? » En l’insultant, le père lui avait répondu que ce n’était plus à son copain puisqu’il venait de le lui prendre et avait cassé le jouet devant son fils pour ne pas avoir pris immédiatement part à son association de malfaiteurs.
Le petit garçon avait bien reçu le message : à l’avenir, il aurait le choix entre être le complice ou la victime de son père. Les pères ne désirent pas que leurs fils s’en sortent et dévient du chemin de la brutalité et du gangstérisme qui est le leur. À l’inverse, toute émancipation de leur progéniture serait vécue comme un désaveu personnel et une offense faite au groupe auquel ils appartiennent. Ce n’est pas que « l’ascenseur républicain » soit « en panne » mais que l’école, méprisée et haïe, n’est pas un lieu par lequel leurs enfants pourraient s’émanciper, mais l’enclave insupportable d’un clan rival sur leur territoire : le clan de l’État. L’organisation familiale de ceux dont l’impulsivité n’a aucune barrière est montée psychiquement sur le modèle du clan et non sur celui de la famille nucléaire (papa, maman et les bambins). Ne pas prendre la mesure de la différence entre ces univers mentaux serait jeter la discipline anthropologique et le legs de Maurice Godelier aux ordures.
LE GHETTO ET LE CLAN
Ces meutes ne sont pas composées de communautés rassemblant des individus mais de clans dont les membres forment un même corps, un même organisme. Le clan est travaillé par des fantasmes de fusion. Dès lors, comme l’a lumineusement décrit le psychiatre Maurice Berger, ceux qui en font partie ne sont pas libres de s’éloigner physiquement, géographiquement ou intellectuellement. Toute séparation serait vécue pour le membre comme pour le clan lui-même comme une amputation intolérable et une trahison insupportable. J’ai entendu une patiente raconter comment, dans « sa » cité, un jeune homme avait été laissé pour mort par un gang d’une autre cité parce qu’il entretenait une liaison avec une fille de chez eux, une fille à eux. De cela, il faut bien en déduire qu’il ne s’agit pas de « ghettoïsation », mais de séquestration. Dans un ghetto, on est enfermé de l’extérieur. Dans un clan, on est séquestré de l’intérieur.
Cela permet de rendre un peu plus lisible les phénomènes auxquels nous avons récemment assisté. Tout détruire et nuire aveuglément à ceux qui n’ont pas commis de crime ne peut être considéré comme une faute morale que si chaque individu est tenu pour l’unique responsable de ses actes. Puisqu’il n’y a pas d’individus dans la mentalité de ces meutes, ce qui est fait au membre d’un clan est fait à l’ensemble du clan. Réciproquement, ce qui est fait par le membre d’un autre clan (gang rival d’une autre cité, forces de l’ordre, État) l’autre clan en est tout entier responsable, sans discrimination. La haine de la police est une haine a priori et non une haine a posteriori. Ajoutons à cela que la perte d’un de leurs membres n’est pas vécu sous la modalité du deuil, du chagrin et de la tristesse mais sous la modalité de la haine, de la colère et de la vengeance. Ces clans ne sont pas structurés autour de la culpabilité, mais autour de l’honneur et de l’humiliation.
On dit de ces destructions et de ces pillages qu’ils ne sont pas politiques, parce qu’on n’y voit pas de banderoles peinturlurées de revendications sociales. Ces émeutes sont pourtant éminemment politiques. Les gangs ultra-violents savent très bien ce qu’est la République, son modèle d’organisation sociale, son projet et sa substance. Sans doute même mieux que le camp républicain lui-même, empêtré dans sa tétanie, sa lâcheté et son hébétude. Ils ont d’ailleurs très bien su identifier tous les symboles et les postes avancés de la République puisqu’ils ont brûlé ceux qui se trouvaient sur leur territoire à eux. L’école, le commissariat, le centre des impôts, la mairie, les policiers et la famille du maire : tout cela est ou appartient au clan d’en face qui a tué un des leurs.
Les « solutions », comme on dit, sont aussi simples qu’irreprésentables actuellement. Car ces gangs ne sont pas forts, ils sont seulement ultra-violents. Ils n’ont de puissance que celle qui leur est concédée et de pouvoir de nuisance que celui que la République jouit d’essuyer. Ces gangs ne sont pas la cause mais le symptôme de la désintégration républicaine. Pourtant, le pessimisme est un luxe que nous ne pouvons pas nous offrir. Le philosophe russe Nicolas Berdiaev écrivait dans un article paru en 1936 : « La liberté n’est pas un droit, c’est un devoir. »
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marie-swriting · 2 years
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Une Nouvelle Leçon - Robin Buckley
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Stranger Things Masterlist
Résumé : Tu ré-emménages à Hawkins après plusieurs années loin de ta meilleur amie et premier bisou, Robin Buckley.
Warnings : fluff, mutual pining, un peu d'homophobie intériorisé, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
Nombre de mots : 3.2k
Version anglaise
Chanson qui m'a inspiré : Kissing Lessons par Lucy Dacus
La respiration haletante, tu frappes à la porte de ton cours d’histoire rapidement. La professeure arrête de faire son cours et t’invite à entrer. Tu ouvres la porte et souris de manière gênée. Sans t’en rendre compte, tu jettes un coup d'œil à la classe, tes yeux se posent sur un visage que tu reconnais en un instant malgré les années : Robin Buckley, ta première meilleure amie. Ta respiration s’accélère, même si tu ne cours plus. Pendant ce temps, la professeur te regarde, attendant ton explication. Tu détaches tes yeux de Robin, te racles légèrement la gorge et prends enfin la parole : 
- Désolée pour le retard, je n’arrivais pas à trouver la salle.
- Y/N Y/L/N, c’est ça ? questionne-t-elle et tu hoche la tête. C’est ton premier jour donc ne t’inquiète pas. Prends place, on vient tout juste de commencer. Par ailleurs, pourrais-tu venir me voir à la fin du cours ? ajoute-t-elle après que tu te sois assise.
Tu tentes de suivre le cours, ne voulant pas avoir encore plus de retard sur le programme. Tu viens tout juste de ré-emménager à Hawkins et l’année scolaire a commencé depuis plusieurs mois alors tu vas devoir travailler énormément durant ses premières semaines à Hawkins High School. Toutefois, tu ne peux t’empêcher de penser à Robin qui est seulement deux chaises derrière toi. Ses cheveux sont plus courts qu’avant et son style vestimentaire est très différent, ce n’est plus les goûts de sa mère, mais les siens. Tu la trouves mignonne, tout comme quand tu étais plus jeune. Tu ignores si tu devrais aller lui parler après les cours. Après tout, vous ne vous êtes pas vues depuis vos sept ans, elle ne t’a sûrement pas reconnue. Si tu allais lui parler, peut-être que tu rendrais la situation embarrassante. Non, c’est mieux que tu fasses comme si tu ne la connaissais pas, sauf si elle venait te parler. Mais tu voudrais tellement lui parler de nouveau. Tes pensées continuent à se bousculer dans ta tête jusqu’à ce que la sonnerie retentit. Tout le monde range ses affaires et fuit la salle alors que tu marches jusqu’au bureau de ta professeure.
- Comment s’est passé ce premier jour ? Pas trop compliqué à suivre en classe ? s’inquiète-t-elle et tu hausses les épaules.
- Dans certaines matières, si, mais les professeurs ont dit qu’ils allaient m’aider si besoin, autrement, j’ai surtout besoin de me repérer dans le lycée, réponds-tu et elle te sourit.
- Tu t’y feras vite, notre lycée n’est pas si grand. Si tu as des questions, n’hésite pas à les poser. Bon, je ne te retiens pas plus longtemps, bon week-end, Y/N.
- A vous également, madame. 
Tu quittes la salle et te diriges vers la sortie. Quand tu passes la porte, Robin vient à ta rencontre, la nervosité se lisant sur son visage alors qu’un grand sourire prend place sur le tien.
- Y/N, hey ! C’est moi, Robin Buckley, se présente-t-elle et tu rigoles légèrement. 
- Je sais, je t’ai reconnue.
- Ah ouais ? Je pensais… enfin j’imaginais que tu…
- Que je t’aurais oublié ? demandes-tu, surprise et elle hoche la tête. Robin, tu es ma première meilleure amie, je ne pourrais jamais t’oublier. Par contre, j’avais peur que ça soit le cas pour toi.
- Jamais j’aurais pu t’oublier également ! rétorque Robin, presque outrée. Je suis tellement contente que tu sois de retour, tu m’as tellement manquée ! Tu es revenue quand ?
- Il y a deux semaines, mais j’ai aidé mes parents à emménager jusqu’à hier. 
- Vous allez rester longtemps ? 
- Pour l’instant, on a pas prévu de repartir, informes-tu et son visage s’illumine. 
- C’est vrai ? 
- Ouais ! Donc, on va pouvoir se revoir comme avant. Il faut qu’on s’organise quelque chose d’ailleurs et tu dois aussi me faire un tour dans Hawkins ! Certaines choses ont bien dû changer dans cette vieille ville, t’exclames-tu, excitée. 
- Pas tellement, mais je te ferai une visite avec plaisir.
- Super. Oh, attends ! commences-tu avant de sortir un bout de papier et un stylo, tu écris rapidement quelque chose avant de continuer : c’est mon numéro, appelle-moi et on pourra choisir un jour pour se voir.
- Bien sûr. 
Tu t’apprêtes à ajouter quelque chose quand vous entendez klaxonner et en tournant la tête, tu vois la voiture de ta mère. 
- Désolée, je dois y aller, ma mère m’attend. 
- T’inquiète, je dois aller travailler également.
- Je suis très contente de t’avoir revue Robin. 
- Moi aussi.
Tu lui fais un dernier sourire avant de courir dans la voiture de ta mère. Pendant ce temps, Robin te regarde, paralysée. Elle n’arrive pas à croire que tu sois de retour. Son cerveau commence à fumer tellement elle pense à tout ce que ton retour représente. Elle n’attend pas plus longtemps avant de partir à Family Video. 
Quand elle arrive à son travail, Steve n’a pas le temps de relever la tête que Robin pose ses mains sur le comptoir, une expression grave sur son visage. 
- On a eu une urgence, Steve.
- Une urgence ? Quelle urgence ? questionne-t-il en regardant les alentours, inquiet.
- Non, une urgence “fille”. Y/N est de retour, déclare-t-elle avec sérieux et Steve fronce les sourcils. 
- Je suis censé savoir qui c’est ?
- Je vais te la faire courte, commence Robin et Steve sait qu’elle ne va pas “la faire courte”, Y/N c’était ma première meilleure amie. On s’est rencontrées en maternelle. On était hyper proches, limite fusionnelles ! Je pense même que nos parents en avaient marre qu’on traîne tout le temps ensemble. Bref, on était vraiment comme les deux doigts de la main, tu vois ? Et un jour, en CE1, Y/N avait le béguin sur ce gamin, Justin. Franchement, je sais toujours pas ce qu’elle lui trouvait, il était un peu bête. Il avait vraiment des réflexions débiles parfois et il était même pas drôle.
- Robin, va droit au but, l’interrompt Steve.
- Le fait est qu’elle avait le béguin sur lui et elle voulait lui avouer ses sentiments, mais elle savait pas comment s’y prendre alors elle m’a demandé de l’aide et étant une bonne meilleure amie, j’ai accepté. On est allées chez moi et on a essayé de jouer la scène, on a essayé d’imaginer ce qu’elle devrait lui dire. Un coup, je disais comment elle devrait faire et elle montrait ce qu’elle pensait faire. Plus on imaginait les scénarios, plus elle avait confiance. Elle était sûre de pouvoir avoir Justin, elle en était tellement sûre qu’elle voulait se préparer pour… le bisou. On avait sept ans alors je lui ai dit qu’on pouvait s'entraîner. C’était un petit bisou de rien du tout, je n’y avais pas pensé plus que ça au début, puis quand elle a commencé à se rapprocher de plus en plus de Justin, j’ai commencé à être super protectrice, surtout qu’on commençait à parler de moins en moins et j’étais convaincue que j’étais en train de perdre ma meilleure amie, mais c’était clairement plus et…
- En gros, t’avais le béguin pour elle ? demande Steve, tentant de comprendre la situation. 
- C’était mon tout premier béguin, mais elle était déjà partie dans un autre État quand j’ai réalisé que peut-être mes sentiments pouvaient être plus profonds que ça et on a perdu contact alors je pensais que ses sentiments de gamines n’étaient rien de plus que ça, des sentiments de gamines, mais Steve quand je l’ai vue entrer dans mon cours d’histoire… Je ne saurais même pas l’expliquer. Elle est si belle et elle ne m’a pas oubliée, contrairement à ce que je pensais ! On a parlé un peu, elle m’a même donné son numéro et Steve, je crois que j’ai toujours des sentiments pour elle, finit Robin, les yeux brillants. 
- Enfin, l'un de nous va être en couple, déclare-t-il avec un sourire.
- On n’en est pas encore là ! 
- T’as dit qu’elle t’avait donné son numéro, je pense que c’est un bon signe.
- Elle veut juste que je lui fasse visiter les nouveaux endroits de la ville et qu’on sorte comme des amies. Ça ne veut rien dire !
- Si tu ne testes pas, tu ne pourras jamais en être sûre, affirme Steve et les yeux de Robin s’ouvrent en grand.
- Tu réalises à quel point c’est risqué ?
- Mais t’as l’excuse parfaite de votre moment en CE1 pour justement tâter le terrain. Faut juste amener l’histoire discrètement, suggère-t-il comme si c’était évident. 
- Tu veux dire la chose que je ne sais pas faire ? 
- Je suis sûr que tu dramatises. Appelle-la pour au moins organiser une sortie, tu aviseras après, continue Steve en prenant le téléphone et le posant devant Robin. 
- Je peux pas, on est au travail.
- C’est vrai qu’on a tellement de clients actuellement, dit ironiquement Steve en montrant les lieux vides de sa main.
- Tu sais que je te déteste, déclare Robin avec un sourire hypocrite. 
- N’oublie pas de me remercier quand tu seras enfin en couple.
- Abruti. 
Robin prend une grande respiration tout en sortant le papier de sa poche de jean. Elle admire le papier avant de saisir le téléphone et de composer le numéro. Intérieurement, elle prie pour que tu ne répondes pas ainsi elle pourra te rappeler chez elle, loin du regard de son meilleur ami. Cependant, tu n’écoutes pas ses prières et décroches au bout de cinq sonneries.
- Allô, Y/N, c’est Robin, commence-t-elle, totalement nerveuse. 
- Robin ? Hey ! Je m’attendais pas à ton appel tout de suite.
- Désolée, je te dérange peut-être ? Je peux te rappeler plus tard, c’est pas grave.
- Non ! cries-tu en devinant qu’elle allait raccrocher. Ce que je voulais dire, c’est que je pensais que tu étais au travail, donc je pensais que tu m'appellerais plus tard ou dans le week-end. 
- J’avais cinq minutes donc je me suis dit que je pourrais te passer un coup de fil pour qu’on se voie ce week-end ou un autre jour la semaine prochaine, si ça t’arrange mieux ou un autre moment, enfin dis-moi quand ça t’arrange, t’as sûrement encore pleins de cartons à déballer, divague Robin alors que Steve la regarde désespéré. 
- Robin, ce week-end, ça me va, affirme-tu avec joie. En fait, je rêve seulement d’un moment loin des cartons. On peut se voir demain ? Et on pourrait se faire une soirée pyjama chez moi, comme au bon vieux temps. 
- Pourquoi pas ! 
- Parfait, je viens te chercher demain ? Je peux prendre la voiture de mes parents donc ça sera plus simple pour sortir.
- Cool, ça m’arrange bien, car je n’ai toujours pas le permis, ça coûte trop cher, ajoute Robin, se maudissant pour cette information inutile. 
- Ça, c’est sûr, rigoles-tu. On se dit à demain, alors ?
- Ouais, à demain, Y/N.
Quand vous raccrochez, un immense sourire est visible sur le visage de Robin. Steve voit qu’elle fait tout pour contenir sa joie et il pense que c’est adorable la façon dont Robin est dans tous ses états à cause de ses sentiments pour toi.
Le reste de son temps à Family Video, Robin ne fait que de parler de votre sortie à Steve. Elle lui partage tous les scénarios possibles. Un coup, elle imagine le moment le plus mignon du monde et un autre elle pense que tu vas la repousser avec violence. Quand elle réfléchit au pire, Steve fait tout pour la rassurer. Il ne peut imaginer à quel point ça peut être compliqué pour elle d’avoir des sentiments pour une fille et de ne pas pouvoir être aussi ouverte sur ces sentiments comme elle le voudrait, alors il l’encourage un maximum, espérant qu’elle ne se stresse pas trop le lendemain et accidentellement sabotager elle-même ce moment avec toi.
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Quand tu récupères Robin chez elle, vous n’attendez pas avant de rouler dans la ville, sans destination précise en tête. Robin te raconte les derniers potins sur la ville et tu l’écoutes avec attention. Vous parlez également des années que vous avez manquées. Les conversations s'enchaînent facilement, comme si vous ne vous étiez jamais perdues de vue. La retrouver auprès de toi te remplit de bonheur, tu apprécies sa compagnie. Tu savais qu’elle te manquait, mais tu n’avais jamais imaginé que c’était à ce point. Plus tu parles avec Robin, plus tes sentiments d’autrefois deviennent de plus en plus forts. A certains moments, tu dois te retenir de parler, sachant que tu te trahirais. Robin est dans la même situation. Elle voudrait “tâter le terrain” comme Steve l’a conseillé, mais elle ne veut pas ruiner votre moment, alors elle évite d’évoquer votre moment de primaire.
Le soir, vous commencez votre soirée pyjama, presque comme quand vous aviez sept ans, la seule différence est que vous ne jouez pas avant de parler. Quand vous étiez plus jeunes, vous jouiez jusqu’à ce que tes parents viennent éteindre les lumières, à ce moment-là vous passiez votre nuit à parler discrètement. Enfin c’est que vous pensiez à l’époque, mais tes parents t’ont avoué plus tard qu’ils savaient que vous ne dormiez pas. Par ailleurs, tu en informes Robin et elle s’esclaffe en l’apprenant. Vous continuez à rigoler pendant plusieurs minutes. Quand vous reprenez enfin vos esprits, tu la regardes avec tendresse et tu souris alors que vous êtes allongées sur ton lit. 
- Ça fait longtemps que je n’avais pas passé une aussi bonne soirée, déclares-tu et Robin fronce les sourcils.
- Tu vas pas me faire croire que notre soirée pyjama rivalise avec tes soirées de lycée.
- Qui te dit que je suis invitée ?
- Y/N, je suis pas bête. T’as forcément plein d’amis dans ton ancien lycée, rétorque-t-elle comme si c’était évident.
- Loin de là ! J’avais deux amis avec qui je n’étais pas vraiment proche et un petit ami avec qui je suis restée tout juste un mois.
- J’ai dû mal à y croire.
- Crois-le ou non, mais c’est compliqué de trouver une aussi bonne meilleure amie que toi. Ou tout simplement une personne en général avec qui j’arrive avoir une connexion aussi forte, informes-tu et Robin essaye de chercher un message caché dans tes mots. 
- Comment ça “une personne en général” et ton petit ami alors ?
- Comme je t’ai dit, ça n’a pas duré. J’ai rompu avec lui avant de partir.
- Tu ne voulais pas faire une relation à distance ? demande-t-elle et tu hausses les épaules, cherchant la meilleure façon pour expliquer la situation.
- Ce n’est pas vraiment ça. J’aurais rompu même si je n’étais pas partie parce que… je ne sais pas comment dire, mais mes sentiments pour lui n’avaient pas l’air si forts que ça et quand je l’embrassais, ça paraissait… bizarre. 
Le cerveau de Robin se fige en entendant tes mots. Elle se demande si elle doit analyser avec plus d’attention ce que tu as dit. Après tout, ça a l’air assez proche de son expérience, mais peut-être que tu n’étais tout simplement pas amoureuse de ce garçon, mais que tu es quand même seulement attirée par les hommes. Robin prend son courage à deux mains et commence à “tâter le terrain” : 
- Faut croire que tu aurais besoin d’une nouvelle leçon de baisers, alors, déclare-t-elle de manière décontractée et tu ne lui réponds pas tout de suite, la faisant paniquer. Désolée, je ne voulais pas rendre la situation embarrassante.
- Tu te rappelles vraiment de ça ? questionnes-tu avec une once d’espoir.
- Ouais. Enfin, c’était par rapport à ton premier amoureux et ton premier bisou donc c’était important pour toi. Je serais une mauvaise meilleure amie si j’oubliais ce genre de détails, tente-t-elle de se justifier, voulant clore la discussion malgré ton desir de continuer la conversation.
- Il était peut-être mon premier “amoureux”, mais on peut pas dire qu’il était mon premier bisou. 
- Tu me considères comme ton premier baiser ? demande Robin, surprise, le cœur battant à mille à l’heure. 
- Nos lèvres se sont touchées, non ? Pour une seconde certes, mais ça s’est passé, affirmes-tu, nerveuse.
- Ouais, mais ça ne représentait rien. Tu voulais te préparer pour Justin, continue-t-elle,  ne voulant pas se faire de faux espoirs. Je sais toujours pas ce que tu lui trouvais, d’ailleurs.
- Moi non plus, rigoles-tu légèrement et elle te suit. Surtout qu’après ce moment, il ne m’intéressait plus tant que ça.
- Mais tu lui as quand même parlé de tes sentiments.
- J’avais sept ans, j’étais perdue. C’était pire quand je l’ai embrassé, ajoutes-tu et Robin est de plus en plus perdue.
- Je ne comprends pas, Y/N. Tu étais complètement “amoureuse” de lui, enfin comme une gamine peut l’être. Tu étais tout le temps collée à lui.
- C’était parce que j’avais peur d’être proche de toi à nouveau, avoues-tu, Robin s’assoit sur ton lit, le visage rougissant.
- Je… Je ne voulais pas t’embarrasser, je voulais seulement t’aider, je suis désolée, s’excuse-t-elle, mal à l’aise et tu te relèves en panique.
- Non, ce n’est pas ce que je voulais dire ! Ce que je voulais dire c’était qu’après ce moment, je… j’étais perdue par rapport à ce que je ressentais pour toi. Tu étais ma meilleure amie et je… je voulais plus. Je ne comprenais pas ce qui m’arrivait, déclares-tu, mais tu abandonnes, pensant que tu n’as fait qu’empirer la situation. Désolée, j’aurais peut-être pas dû te le dire. Je comprendrais si…
- Tu le penses vraiment ? t’interrompt Robin. Tu ressentais quelque chose pour moi ?
- Je… oui et vu que j’ai déjà commencé à creuser ma tombe, autant t’avouer que je ressens encore quelque chose pour toi, continues-tu, mais elle reste silencieuse, te mettant encore plus mal à l’aise. Robin, dis quelque chose, s’il te plaît.
- J’arrive pas à croire que tu ressens la même chose que moi, dit-elle doucement.
- La même chose ?
- Y/N, quand je t’ai vue hier en cours, mon cœur a littéralement loupé un battement, commence Robin en te regardant dans les yeux. Tu as toujours été importante pour moi. J’étais vraiment dans tous mes états quand j’ai réalisé que tu étais de retour. Si tu m’avais vu parlé à Steve, tu m’aurais trouvé pathétique. Je lui ai presque parlé de notre amitié dans tous les détails et je n’ai pas tout dit parce qu’il a demandé à ce que j’aille droit au but, informe-t-elle en parlant de plus en plus vite. Malgré les années, tu as toujours du pouvoir sur moi, ça en est presque flippant, mais oui, j’ai des sentiments pour toi, j’en ai toujours eu. J’étais aussi totalement perdue quand tu étais proche de Justin, je voulais seulement que tu restes proche de moi et je ne comprenais pas pourquoi et là, je réalise que je suis en train de trop parler, mais tout ça pour dire que je tiens tellement à toi, Y/N alors oui, je ressens la même chose pour toi.
- Est-ce que ça veut dire que je peux demander une nouvelle leçon ? questionnes-tu, te sentant confiante de nouveau et en te rapprochant légèrement d’elle.
- J’en ai sûrement besoin d’une aussi. 
- Parfait, on va pouvoir s’entraider.
Délicatement, tu poses ta main sur la joue de Robin et te t’avance vers elle avec un petit sourire alors que Robin tente de cacher sa nervosité. Même si elle n’attendait que ça, elle a peur que tu penses qu’elle embrasse mal ou qu’elle ne sache pas placer ses mains comme il faut. Elle continue à trop réfléchir jusqu’à ce que tes lèvres se posent sur les siennes. A cet instant, toute son anxiété s’évanouit. Elle te rapproche d’elle en posant naturellement ses mains sur ton cou. Tu laisses ton corps agir comme il le souhaite et vous continuez à vous embrasser avec tendresse jusqu’à ce que vous n’ayez plus de souffle. Quand vous vous séparez, vous reprenez votre respiration et vos esprits avant de vous regarder avec un grand sourire. 
- Beaucoup mieux que notre premier, mais je pense que j’ai besoin d’un autre rappel, informes-tu et Robin n’attend pas avant de t’embrasser une seconde fois avec plus de passion.
Stranger Things Masterlist
{Ceci est mon blog secondaire donc je répondrai aux commentaires sous le pseudo @marie-sworld}
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La chronique du mal-être
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Le mal-être, ce doux parfum de nihilisme en solde sur tout le territoire, ce sentiment diffus qui s'infiltre dans les pores comme une crème hydratante trop agressive. Qui aujourd’hui n’a jamais ressenti cette délicieuse mélancolie, ce vertige existentiel qui nous chatouille de bon matin, entre un café trop brûlant et les enfants bruyants et c'est l'angoisse de la journée qui s’annonce ? Le symptôme moderne : L’anxiété périodique Il y a des matins où l’on se réveille avec l’impression que le monde nous a oubliés. Pas dans le sens où il ne nous remarque plus, non. Pire que cela. Dans ce silence lourd, on sent que l’univers a continué sans nous, qu’il tourne, indifférent, alors que nous restons là, immobiles, à contempler une existence qui ne répond plus. La lente érosion de l’âme Le mal-être moderne, ce n’est pas une crise aiguë, une explosion soudaine de douleur. Non, c’est une érosion lente. Jour après jour, une part de nous se dissout, s’évapore dans l’air ambiant, imperceptible aux autres, mais bien réelle pour celui ou celle qui la subit. Ce n'est pas un cri de douleur, c'est un soupir, long, interminable. On ne sait plus vraiment quand tout a commencé, mais on sent bien que c’est là pour rester. Autrefois le mal-être se résumait à l'angoisse existentielle d’un Jean-Paul Sartre qui se demandait pourquoi le monde était aussi absurde alors qu’il avait pourtant une pipe bien remplie et un chapeau élégant. Aujourd'hui, c'est plus complexe, on à l'impression d'être aussi utile à la société qu'un chargeur d'iPhone dans une réunion de Greenpeace. L’angoisse quotidienne c’est un peu comme la tartine brûlée du matin : on la connaît, on sait qu’elle sera là, mais on espère quand même qu'un jour le grille-pain fonctionnera correctement. Spoiler alert : il ne le fera jamais. Bienvenue dans l'ère de l'insatisfaction chronique à la française, on parle souvent de l’absurde, de cette vision existentialiste où tout n’a aucun sens. Mais aujourd’hui, le mal-être, ce n’est même plus l’absurde. C’est le vide. Ce moment, dans le silence de la nuit, où l’on se demande si tout ça valait vraiment la peine, où l'on guette une réponse dans l'obscurité, mais où seul le silence nous répond, cruel et définitif. La routine du vide Chaque jour ressemble à l'autre, avec une précision machinale. Le réveil sonne, on ouvre les yeux, mais pourquoi ? La société moderne nous a promis une vie meilleure, mais tout ce qu’elle nous offre, c’est une course effrénée dans laquelle on ne sait plus vraiment pourquoi on court. Le lundi, on reprend la routine, ce gouffre sans fond. Le mardi, on commence à sentir la lassitude. Le mercredi, on se demande si on arrivera au bout de la semaine. Jeudi, c’est le corps qui parle, qui réclame un répit que l’on sait impossible. Vendredi, enfin, l’espoir d’un répit, mais même ce répit est vidé de sens, car le samedi ressemble au vendredi, et dimanche... dimanche, c’est le jour du bilan. Celui où l’on réalise que rien n’a changé. Que rien ne changera. Peut-être que la vie n’est pas si mal après tout, pense-t-on... jusqu’à ce que l’on consulte le solde bancaire. Ah, la douloureuse réalité du week-end sans le sou, où le seul voyage que l'on puisse s’offrir est une balade introspective entre le canapé et le frigo. Et que dire du week-end, ce bref interlude dans la grande pièce du néant quotidien ? On espère pouvoir s’y ressourcer, y trouver un peu de paix. Mais le samedi passe en un souffle, emporté par des obligations qui n’ont pas plus de sens que celles de la semaine. Le dimanche, quant à lui, est hanté par l’ombre du lundi à venir. On se retrouve seul, face à ce vide intérieur que l’on a tenté de fuir toute la semaine. Et là, dans le silence de la fin du jour, on réalise que l’on ne fait que survivre, et non vivre. Les réseaux sociaux : un pharmakon* digitale Aucune chronique du mal-être moderne ne serait complète sans un clin d'œil à notre cher ami Instagram et Facebook, ces réseaux où tout le monde vit une vie plus belle que la vôtre. Tout le monde y est en vacances, heureux, avec des corps bronzés et des salades parfaitement composées. Vous, en revanche, vous êtes coincé dans votre appartement, à regarder votre reflet dans l'écran noir d'une télé qui vous juge. Le téléphone devient alors à la fois le remède et le poison : une "illusion de connexion" dans une réalité d’isolement qu'il faut que je vous parle ! L’Illusion de la Connexion On nous a promis que les réseaux sociaux nous rapprocheraient. Qu’ils nous aideraient à nous sentir moins seuls. Mais quel cruel mensonge. Tout ce que l’on y trouve, ce sont des vies que l’on ne vivra jamais, des rêves qui ne seront jamais les nôtres. On scrolle, on scrolle encore, espérant trouver une trace de vie, une lueur d’espoir. Mais ce qu’on y trouve, c’est cette profonde solitude, amplifiée par la lumière froide de l’écran. Chaque photo, chaque sourire affiché à l’écran est une preuve supplémentaire de notre propre isolement, de cette distance infranchissable entre nous et le monde. Le burn-out, un sport national Autrefois réservé à une élite de cadres supérieurs, le burn-out est désormais un sport de masse. Il s’immisce dans tous les secteurs : des postiers aux jeunes créateurs de start-up, tout le monde court vers ce saint Graal de l’épuisement professionnel. C’est la nouvelle quête de sens : souffrir pour mieux légitimer son existence. Le bonheur ? Une chimère pour les naïfs. La vraie gloire, c’est de pouvoir dire "je suis à bout", et recevoir une vague d’approbation virtuelle de ses pairs. Mais rassurons-nous, car nous avons trouvé des solutions. Les applications de méditation, par exemple, qui vous promettent la paix intérieure en échange de quelques euros par mois. Là où la psychanalyse prenait des années, la pleine conscience prend 10 minutes. Le capitalisme a optimisé l’angoisse et la réponse à celle-ci : soyez stressé, puis payez pour ne plus l’être... jusqu’au mois suivant. Le burn-out, ce n’est pas juste de la fatigue. C’est ce moment où l’on réalise que tout ce pour quoi on s’est battu n’a plus aucun sens. Que les sacrifices faits pour arriver là où nous sommes n’étaient que des illusions, des promesses vides. On pensait qu’il y aurait une récompense, une lumière au bout du tunnel. Mais le tunnel est sans fin, et la lumière, elle, est une hallucination. Une fuite sans espoir ? La vérité, c’est qu’on aime notre mal-être. Il est devenu une sorte de badge d'honneur, un signe que nous avons compris la farce cosmique. Il ne s'agit plus de chercher un sens à la vie, mais de savoir comment survivre dans ce grand bazar. Et tant qu’on peut partager ses lamentations sur Twitter, avec un petit mème ironique à la clé, on se dit que ça vaut peut-être la peine de continuer encore un peu. Alors, souriez ! La vie est absurde, oui, mais elle est à nous. Et si le poids du monde devient trop lourd, il reste toujours les soldes sur les applications de thérapie en ligne. Parce qu’au final, le mal-être est peut-être notre seule véritable réussite collective ... à la française. Le mal-être, c’est cette fatigue sans fin, ce poids sur nos épaules que l’on ne peut plus porter. C’est cette impression d’être piégé, sans échappatoire, condamné à revivre les mêmes jours, encore et encore, sans possibilité de s’en extraire. Les petits plaisirs de la vie, autrefois lumineux, ne sont plus que des souvenirs lointains, des ombres que l’on tente en vain de retrouver. Les thérapies, les médications, les solutions numériques... Tout cela ne fait que repousser l’inévitable. Car au fond, ce n’est pas le stress, ni l’anxiété que l’on combat. C’est ce vide intérieur, cette absence de sens qui nous étreint lentement, jour après jour, jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien, si ce n’est une question sans réponse. Je voudrai finir par une conclusion qui n’en est pas une ! Il n’y a pas de fin à cette chronique, pas de message d’espoir, pas de lueur au bout du tunnel. Le mal-être n’est pas une phase, ce n’est pas quelque chose que l’on peut surmonter avec une citation inspirante ou une séance de méditation. Il est là, enraciné, dans nos vies, dans notre quotidien. Il est devenu la toile de fond de nos existences modernes, et nous n’avons d’autre choix que de l’accepter. Peut-être qu’au fond, le seul réconfort, c’est de savoir que nous ne sommes pas seuls dans cette solitude partagée. Que d’autres ressentent, eux aussi, cette absence de sens, cette profonde tristesse. David SCHMIDT *En Grèce ancienne, le terme de pharmakon désigne à la fois le remède, le poison, et le bouc-émissaire. Read the full article
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tournesolaire · 9 months
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YES ENFIN DES SOUS QUI RENTRENT
Y'a enfin un peu d'argent qui arrive entre les sous de Noël et les intérêts de la banque
J'espère aussi que je vais avoir des réponses pour les CVs que j'ai déposés, ça serait vraiment bien que je puisse travailler même si c'est juste un 10 ou 12h par semaine
En ce moment l'argent ça nous rend vraiment anxieux avec mon amoureux parce que les 2 derniers mois ont vraiment été très compliqués. D'ailleurs il a eu son rdv tout à l'heure et du coup c'est officiel il a pris un deuxième travail
Il commence dès vendredi là, ça serait pour les nuits le week-end (23h-6h)
C'est chouette parce qu'au moins il va y avoir un complément (un bon complément normalement, surtout s'il est payé chaque weekend comme c'est prévu et pas à la fin du mois), mais ça m'inquiète
Ça m'inquiète vraiment pour lui parce qu'il travaille déjà beaucoup au Panim, et j'ai peur qu'il s'épuise vraiment
Et puis on va plus beaucoup se voir
J'essaie de me rassurer en me disant que c'est provisoire, juste le temps que le Panim décolle vraiment bien, que la saison reprenne et donc que les pourboires reviennent (donc d'ici fin février/début mars ça devrait être bon)
Enfin bon
La situation financière s'arrange petit à petit et ça me rassure
On va enfin pouvoir vraiment manger, plus seulement grignoter des restes 1 fois par jour (quand on peut manger). On va enfin pouvoir faire des courses normalement et plus avoir à espérer et croiser les doigts pour qu'il fasse des pourboires pour acheter des choses aussi basiques que du papier toilette.
On va enfin pouvoir être plus sereins
Plus sereins et plus confortables dans la vie
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pdj-france · 1 year
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Fabrizio Romano a annoncé l'arrivée prévue de Yann Sommer en Italie, le gardien de 34 ans étant susceptible de quitter son club actuel du Bayern Munich. Un accord pour Sommer coûtera à son nouveau club potentiel, l'Inter Milan, entre 5 et 6 millions de livres sterling. Des tests médicaux, d'après Romano, ont lieu lundi. Si l'Inter peut finaliser cet accord, ils auront enfin leur remplaçant pour Andre Onana. Sommer échange un prétendant à la Ligue des champions contre un autre Yann Sommer à l'Inter, c'est parti ! Accord en place pour un montant total de 6 millions d'euros - médical lundi, il arrivera en Italie dimanche pour terminer son déménagement 🚨⚫️🔵 #Inter L'Inter a le remplaçant qu'il souhaitait pour André Onana. pic.twitter.com/Ruip4OxRU5 – Fabrizio Romano (@FabrizioRomano) 4 août 2023 L'affaire n'est pas encore conclue Malgré l'utilisation de son célèbre slogan, "On y va", Romano a souligné que l'accord n'était qu'en place. Sommer n'est pas encore un joueur de l'Inter. Cela dit, le transfert semble susceptible d'être terminé bientôt. Actuellement, cela dit, il est possible que les deux parties ne parviennent pas à un accord. PDJ : « Midnight Tonight » : un journaliste révèle une mise à jour d'ampleur sur Tottenham avec un transfert désormais en danger Huit ans en Suisse avec le FC Bâle, puis dix avec le Borussia Mönchengladbach en Bundesliga, ont emmené le Suisse à Munich pour un bref passage. Désormais, tandis que le sommet de sa carrière commence à s'estomper, et toujours à la poursuite d'un trophée européen majeur, il rejoint une équipe qui cherche à revenir à la finale de l'UCL. Ce que Sommer apporterait à l'Inter si l'accord était conclu Les alliés du club italien souhaitent que l'accord soit conclu ce week-end. Sommer serait une signature extraordinaire pour l'Inter alors qu'ils se préparent à reproduire la marche de la saison dernière vers la finale européenne. Ses services laisseraient aussi au club milanais le temps de trouver un autre gardien de long terme alors qu'il se tient entre les bâtons. PDJ: "Fait, scellé": Fabrizio Romano publie une mise à jour d'ampleur tandis que Man Utd termine la poursuite de l'étoile "parfaite" Habitué à être signé en qualité de remplaçant ou remplaçant d'un gardien de renom, Sommer rejoindrait cette équipe de l'Inter non seulement à la suite du départ d'Onana, mais aussi en qualité de légende du club et gardien numéro un de longue date Samir Handanovic prend sa retraite. Crédit image principale : Ank Kumar sur Flickr, CC BY-NC-ND 2.0
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patern29 · 1 year
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Comment organiser et ranger l'intérieur de son voilier?
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Un voilier bien rangé et organisé est non seulement indispensable pour la vie à bord, mais est aussi un gage de sécurité. Organiser et ranger le carré et les cabines permet de vivre plus sereinement en croisière, même côtière, mais aussi de retrouver le matériel d'urgence en cas de besoin. Voici un petit guide, issu de mon expérience de plaisancier côtier qui en matière de rangement, en fait bien plus qu'à la maison. Lorsque l'on possède un voilier, il est donc indispensable d'optimiser l'espace à bord, surtout sur des petits voiliers de, on va dire, moins de 9 ou 10 mètres. En effet, que ce soit pour des raisons de confort, de sécurité ou d'efficacité, un intérieur bien organisé vous permettra de profiter pleinement de vos sorties en mer, le temps d'un week-end comme d'une croisière estivale. Nous allons donc reprendre les différents espaces de vie pour voir comment optimiser chacun, avec des petites astuces, afin de gagner de l'espace et d'optimiser le confort à bord du bateau.
Définir les zones de rangement
Pour commencer, déterminons les différentes zones de rangement à bord de notre bateau. Chaque zone doit être clairement identifiée et utilisée pour un type spécifique d'équipement ou de matériel : - La cuisine : cette zone doit contenir tout le nécessaire pour préparer et conserver la nourriture, ainsi que les ustensiles de cuisine. Rien d'autres - Le carré : c'est l'espace central du voilier où l'on se détend, on mange et on socialise. Il doit être confortable et fonctionnel. Les rangements sont constitués des équipets des coffres des banquettes. - Les cabines : elles doivent offrir un espace de rangement suffisant pour les vêtements et les effets personnels de chacun. Les coffres, sous les banquettes, sont les plus compliqués à optimiser. - La salle de bain : elle doit contenir tous les produits d'hygiène et de toilette, ainsi que les serviettes et le linge de bain. Elle pourra, éventuellement, recevoir les cirés, humides. - Les coffres techniques : ils doivent être réservés au matériel de navigation, aux outils et au matériel de sécurité. Je parle des coffres de cockpit ( retrouvez l'article sur l'organisation du cockpit ici), mais pas que. Je pense à la table à carte, la couchette cercueil, éventuellement, voire la cabine arrière.
Astuces pour optimiser le rangement dans la cuisine
La cuisine d'un voilier est généralement petite et exiguë. Il est donc essentiel de bien organiser les espaces de rangement pour pouvoir cuisiner facilement et rapidement, mais toujours simplement ( enfin presque). Voici quelques astuces : - Utilisez des boîtes hermétiques pour conserver les aliments secs (pâtes, riz, farine...) et éviter l'humidité. je n'ai que cela. En plus, cela réduit les déchets. - Privilégiez les ustensiles multifonctions, comme une cuillère à soupe qui peut également servir de louche ou un couteau polyvalent. On en trouve dans les magasins de camping. - Optez pour des plats et bols pliables, ou empilables afin de gagner de la place dans les placards. De mon côté, j'utilise des récipients en plastique souple qui se replient. - Accrochez vos casseroles et poêles à l'aide de crochets pour libérer de l'espace dans les tiroirs. Si vous trouvez un lot encastrable; les uns dans les autres, c'est top. Pour le reste, c'est surtout une question d'organisation. Non, vous n'aurez jamais 10 personnes à bord. Alors n'emmenez pas des couverts pour 10.
Optimiser l'aménagement du carré
Le carré est un espace central du voilier où il est important de se sentir bien. Pour cela, voici quelques conseils pour optimiser son aménagement : - Installez des étagères, ou filets et des compartiments de rangement pour ranger les livres, les jeux et autres objets personnels. - Choisissez des coussins et des couvertures adaptés au milieu marin, c'est-à-dire résistants à l'humidité et faciles à nettoyer. De mon côté, je me suis mis en mode camping, cette année. - Pensez à ajouter des porte-gobelets pour éviter les renversements de boissons lors des navigations mouvementées. - Mettez en place un système de fixation pour les objets qui peuvent se déplacer pendant la navigation, comme les téléphones portables, les lunettes de soleil ou les appareils électroniques. Il existe des rangements pratiques. Sinon, le velcro est très pratique. - Pensez à équilibrer les poids, dans le carré. Si votre vache à eau est sur tribord, pensez à mettre les choses lourdes, dans les coffres bâbord. Chaque coffre doit être réservé à une thématique ( conserves, équipement de navigation, nettoyage,...
Astuces pour organiser les cabines
Les cabines d'un voilier doivent offrir un espace de rangement suffisant pour permettre à chaque membre de l'équipage de ranger ses affaires personnelles. Voici quelques astuces : - Utilisez des sacs de rangement suspendus pour gagner de la place dans les placards et tiroirs; - Optez pour des housses de matelas et de couette spécialement conçues pour le milieu marin, afin de protéger votre literie de l'humidité. Là encore, je me suis mis en mode camping. - Installez des patères et des crochets pour accrocher les vêtements et les serviettes. - Mettez en place des compartiments de rangement sous les couchettes pour stocker les vêtements et les effets personnels que vous utilisez le moins. ( Plus vous vous en servez, moins vous devez soulever les banquettes). - Si vous naviguez avec des enfants, dédiez leur une cabine, ou ils pourront faire ce qu'ils veulent, sans s'entendre dire " ne touche pas à ci, ne touches pas à cela..."
Gérer les espaces de rangement dans la salle de bain
La salle de bain d'un voilier doit être fonctionnelle et bien organisée. Pour cela, suivez ces conseils : - Utilisez des sacs étanches pour ranger vos produits d'hygiène et de toilette. - Mettez en place un système de fixation pour les objets qui peuvent se déplacer pendant la navigation, comme les brosses à dents ou les rasoirs. - Privilégiez les accessoires spécialement conçus pour le camping ou les camping-cars, comme les miroirs anti-buée ou les tapis antidérapants.
Rangement du matériel technique et de sécurité
Enfin, il est primordial de bien organiser le rangement du matériel technique et de sécurité à bord de votre voilier. Voici quelques conseils : - La table à cartes est le domaine de la navigation, voire du bricolage et RIEN D'AUTRES. - Dédiez un coffre spécifique au matériel de navigation (cartes, compas, GPS...); - Rangez les gilets de sauvetage et les harnais dans un endroit facilement accessible en cas d'urgence; - Conservez les outils et les pièces de rechange dans une boîte à outils étanche et bien organisée; - Assurez-vous que les extincteurs et les détecteurs de fumée sont en bon état de fonctionnement et facilement accessibles. En suivant ces conseils et astuces, vous pourrez facilement organiser et ranger l'intérieur de votre voilier, optimisant ainsi l'espace, la sécurité et l'organisation à bord. Profitez pleinement de vos sorties en mer dans les meilleures conditions possibles ! Read the full article
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CYCLO SUD BOURGOGNE
A Viré, le 23 avril 2023
       Rendez-vous en sud Bourgogne ce week-end pour la 1ere manche du challenge cyclo Tour Rotor avec cette cyclo Sud Bourgogne. Le samedi a ouvert les hostilités avec des parcours rando et une épreuve gravel. Le dimanche est le jour des épreuves route avec 2 parcours chrono dont les 135km et 2200m D+ du Tournugeois auquel je prendrais part comme pas loin de 400 coureurs inscrits rien que sur ce parcours ! Côté météo on profitera du meilleur créneau du week-end puisqu’il n’y a pas de pluie d’annoncée de 8 h au début d’après midi avec même quelques éclaircies, du vent et des températures un peu justes pour la saison.
     Contrairement à la Corima, pas de cafouillage aux dossards avec LVO et je me trouve en première ligne aux côtés de Damien Richard avec qui je patiente dans l’attente du départ. J’ai pu noter la présence de quelques autres camarades habituels tel Alexandre Banegas, Thimothé Delavaud, Remi Mejean ou Thomas Becarud ainsi qu’une grosse armada belge (dont un champion du monde cyclo) et même un pro de chez St-Michel Auber 93 en la personne de Nicolas Debeaumarché !
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            8h45 c’est parti et il ne faut pas s’endormir pour garder sa place à l’avant. Après 4’ la première attaque fuse ; bien placé je saute sur l’occasion et à froid ça pique un peu… et ça gaspille une cartouche pour rien ! On se dirige alors sur la montée des Bachasses : au train souvent avec Remi ça termine l’échauffement avant une trentaine de km sans réelle difficulté. 2 gars en profitent pour prendre un peu de champ et l’allure n’est pas folle jusqu’à Sully où la course va vraiment commencer.
En effet, après 46km voilà 3 difficultés qui s’enchainent et dès le pied de la 1ere (le col du Navois), Vince Mattens imprime un tempo d’enfer : souvent proche des 6w/kg il n’y a pas d’autre chose à faire que de suivre (pour ceux qui peuvent…) et on reprend le duo de tête. A Corlay on reprend la route de l’an dernier et la connaissance des lieux me donne des repères : passé en 4-5eme position au sommet je suis vigilent sur la descente piégeuse qui suit et très vite nous voilà à Mancey pour le Col des Chèvres : même topo, Vince aux manettes et ça finit d’exploser. Je fais le compte au sommet plus que 9 et Nicolas ne relâche pas la pression sur la descente : tant mieux ! Rapidement en bas il reste à aller chercher le col de Brançion ; j’assure le tempo avant que notre ami belge reprenne le manche, un peu moins fort cette fois. Je relance au sommet pour la descente mais en bas 3 hommes rentrent ; nous voilà 12 mais les écarts restent faibles !
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      L’entente n’est pas bonne dans ce groupe ; on passe la Croix Léonard et le col de Beaufer : parfois ça tente d’accélérer avec Vince et Maxim Pirard et je suis vigilant… un peu moins quelques instants après où Vince, Maxim et Matthias Deroose se font la malle entre belges ; je m’en aperçois et peste sur cette situation (ça se fait plus sur une cassure que sur une franche attaque). Nicolas sentant le bon coup met une violente attaque que tout le monde admire et nous voilà 8 bien piégés comme il faut ! Avec 4 costauds comme ça devant la messe est dite d’autant qu’on n’est 3 à rouler alors je pousse une petite gueulante et par miracle ça marche ! Tout le monde s’y met et on avance enfin, peut-être pas assez pour revenir devant mais au moins suffisamment pour éviter de se faire reprendre. Il en va ainsi jusqu’au pied du col de la Pistolle.
Après 83km voilà une des côtes les plus dures du jour : 4,5km qui peuvent faire mal ! Je lance bon tempo l’ascension avec Alex et très vite Louison Faure qui accélère franchement : collé à sa roue je ne fais pas le malin et m’accroche tant bien que mal : Alex est là aussi et c’est tout ; on est en train de s’isoler ce qui me booste un peu pour relayer au sommet et tout de suite l’entente parfaite se met en place mais il reste 45km avec des écarts loin d’être définitifs. D’ailleurs si on ne se préoccupe pas trop des 4 hommes à l’avant on pense surtout à ceux de derrière et on ne va pas chômer, Louison se montrant impressionnant sur ses relais.  Il y a peu de difficulté si ce n’est quelques talus et vent de face jusqu’au km113 et Lugny où on attaque le triptyque final : avec aux alentours d’une minute d’avance on aborde la 1ere bosse à 6.3% autour des 5w/kg avec Alex qui fait l’essentiel. Ça devient compliqué et pas le temps de souffler qu’on reprend une bosse de 1,2km à 4% : ça passe juste me concernant et je donne un relais dans la descente qui suit ne pouvant en faire plus : km122 voilà la dernière difficulté : la montée de Burgy par la route du belvédère : je me place en tête mais très vite Alex reprend le manche : Louison semble bien alors que je commence à coincé ayant pourtant passé le plus dur : Alex ne relâche pas l’effort (il ne faut pas de toutes façons) et je dois mon salut à un petit replat qui me permet de recoller : attentif dans la descente, ça passe sans encombre mais derrière ça revient de plus en plus près. Sentant le danger Louison passe un relais très appuyé qui me surprend : 3-4 mètres de retard… fini… mais non je ne lâche pas l’affaire et envoi tout ce qu’il me reste pour recoller ou exploser : finalement ça passe et je retrouve le draft (ça change de zwift où tu ne combles jamais le petit trou !). A Fleurville il reste 3 km plutôt faut plat montant et tout juste 10-15’’ et je ne peux rien faire d’autre que tenter de suivre mes 2 camarades sans oser regarder derrière : le dernier talus arrive, Louison dégaine et je parviens à tenir la roue d’Alex : un dernier regard en arrière et c’est avec soulagement que je coupe cette ligne avec une belle 7eme place (1er de caté) en gardant 4’’ sur le premier des poursuivants : ouf !
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       4’ plus tôt Maxin s’était imposé devant Vince et Matthias, Nicolas prenant la 4eme place à 13’’. Voilà une course bien menée avec une seule erreur (suivre l’attaque du tout début ne servait à rien). Sinon pas grand-chose à regretter même si j’aurai aimé être dans les roues des Belges quand ils sont partis mais ça m’aurait coûté très cher plus loin je pense ! La fin fut compliquée mais avec des valeurs en watts très proches de mes records entre 2h et 2h30 et au-delà de 3h10 cela s’explique et indique que la forme était au rendez-vous-même si je n’ai jamais eu l’impression d’être dans une grande journée. La fin de course fut irrespirable et à fort suspens jusqu’aux derniers mètres !
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              Classement
Sur la page : https://lvorganisation.com/cyclosudbourgogne2023/
ou sur ce lien
Strava
https://www.strava.com/activities/8942278220
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leslistesdantoine · 2 years
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2022 – Films
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On a eu droit à une superbe année cinéma, chargée de grosses sorties que tout le monde a vu (comme M3GAN, The Batman, Don’t Worry Darling), mais aussi de plus petits films qui ont fait beaucoup de bruit (Everything Everywhere All at Once, Drive my Car, Aftersun).
À cause de la pandémie, 2022 a récolté beaucoup de films qui devaient sortir bien avant, amenant le compteur à 13,937 films. IMDB compte 12,586 films pour 2021, 10,536 pour 2020 et 12,561 pour 2019. Pour ma part, j’ai pu enfin retourner voir tous les films que je voulais sur grand écran, totalisant plus de 75 films, dont plus de la moitié que j’ai vu en salles.
J’en profite pour vous rappeler d’encourager les films plus petits qui vous intéressent en allant les voir en salle, surtout lors de leur premier week-end de diffusion. Pour ce qui est des nouveaux venus, on a le Cinéma Public qui offre une programmation riche et diversifiée dans un local sympathique de la Casa d’Italia, tout près du métro Jean-Talon. À Québec, Le Circuit Beaumont vient tout juste d’ouvrir ses portes dans les locaux d’Antitube et j’ai déjà très hâte de les visiter.
Sur ce, bonne lecture et bon cinéma!
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10 ★ The Banshees of Inisherin – Martin McDonagh
Scénario: Martin McDonagh 114 minutes – Irlande, Royaume-Uni, États-Unis – Disponible sur Disney+ ou en location
On commence ce palmarès avec le film qui possède l’un des meilleurs scénarios de l’année et qui, on le souhaite, rafle au moins ce prix à la prochaine édition des Oscars, le 12 mars. On peut dire que la thématique de la rupture amoureuse a été mainte et mainte fois explorée au cinéma, mais par contre beaucoup moins souvent, la rupture amicale. C’est en fait le point de départ du film: Pádraic (attachant Colin Farrell) se rend comme d’habitude chez son ami Colm (excellent Brendan Gleeson) pour le chercher afin qu’ils aient boire une pinte au pub. Il cogne à la porte, pas de réponse. Il cogne à la fenêtre, Colm est bien là, mais ne répond pas. On apprendra dans les minutes qui suivent que Colm n’a plus envie de passer du temps avec Pádraic. Colm est vieillissant et a envie de se concentrer sur sa pratique du violon et non plus à discuter de tout et rien et ce, à chaque soir. Un vrai jeu du chat et de la souris s’en suivra où Pádraic fera tout en son pouvoir pour regagner Colm. Rempli de dialogues drôles et délicieux, The Banshees of Inisherin est un touchant (et un peu tordu) film sur l’amitié entre hommes. À voir, ne serait-ce que pour Jenny ❤️.
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09 ★ Bones and All – Luca Guadagnino
Scénario: David Kajganich, Camille DeAngelis 131 minutes – Italie, États-Unis – Disponible en location
Maren (Taylor Russell) n’est pas comme les autres. Elle vient d’avoir 18 ans et son père en a assez d’elle et de ses problèmes, il part en pleine nuit. Abandonnée et presque seule au monde, elle partira donc à la recherche de sa mère biologique. Ah, j’ai oublié de vous dire: elle est cannibale. De bus en bus, d’état en état, elle traversera une bonne partie des États-Unis, de la Virginie au Minnesota. Elle croisera sur le chemin d’autres comme elle: l’étrange Sully (Mark Rylance) et l’irrésistible Lee (Timothée Chalamet) dont elle tombera follement amoureuse. Pour ce nouveau film, Luca Guadagnino s’est entouré d’une nouvelle équipe de collaborateurs; photographie par Arseni Khachaturan qui capture somptueusement les paysages arides sur pellicule et montage exquis par Marco Costa, tous deux dans la trentaine. On se demande d’ailleurs pourquoi ceux-ci ne sont pas en nomination pour leur travail respectif aux Oscars, tellement ils y excellent. Le roadtrip de l’année.
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08 ★ Saloum – Jean Luc Herbulot
Scénario: Jean Luc Herbulot et Pamela Diop 84 minutes – Sénégal – Disponible sur Shudder
L’an dernier, à peu près à mi-parcours pendant le «Festival du nouveau cinéma», on parlait beaucoup de The Power of the Dog, et avec raison. Mais pendant ce temps, dans le circuit plus sombre de la section Temps ø, on parlait aussi d’un tout autre type de Western – ou plutôt un Southern, comme s’amuse à le dire son réalisateur franco-congolais Jean Luc Herbulot. Lorsque trois mercenaires fuyant le coup d’État de 2003 en Guinée-Bissau en avion font un arrêt d’urgence dans l’ouest du Sénégal, ils sont loin de se douter de ce qui les attend dans la mystérieuse région du Sine-Saloum. Le long-métrage, presque entièrement autofinancé, commence comme un simple film d’action, mais bifurque et s’emmêle dans plusieurs genres cinématographiques, ne cessant de se réinventer et de nous surprendre à chaque nouveau plan. Les épatantes images de Gregory Corandi font de Saloum un festin visuel, complémentant à perfection la mise en scène stylisée rappellant à la fois la bande dessinée et les jeux vidéo. Guidés par un amour pur du cinéma, le réalisateur Jean Luc Herbulot et la scénariste Pamela Diop ont voulu faire rayonner le cinéma africain par le film de genre – sans aucune concession – et selon mon humble avis, il n’y a pas l’ombre d’un doute que le pari est réussi.
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07 ★ Falcon Lake – Charlotte Le Bon
Scénario: François Choquet, Charlotte Le Bon et Bastien Vives 100 minutes – France, Canada – Disponible en VOD dès le 5 avril
Vous souvenez-vous des étés de votre enfance passés à jouer dehors, où l’on faisait tout et rien. On partait un week-end en chalet, et on y rencontrait les enfants des amis de nos parents. On s’inventait des mondes, des scénarios, des jeux, des défis, des peurs. C’est dans cet idyllique contexte que Joseph, jeune homme réservé rencontre Chloé, plus vieille et plus assurée. Malgré leur différence d’âge, ils deviendront rapidement proches, car Chloé prendra Joseph sous son aile pendant ses quelques jours, le faisant passer prématurément dans le monde des jeunes adultes. Falcon Lake est un magnifique et doux film sur le passage à la vie adulte, teinté d’une bouleversante histoire de fantôme. Il est rafraîchissant de voir un portrait si réaliste de ce cruel moment charnière, mais rempli d’autant de tendresse. On a qu’à penser à la fameuse scène se déroulant dans la salle de bain, où la honte ne se pointe même pas le bout du nez. Ce superbe premier film de Charlotte Le Bon, tourné dans les Laurentides, regorge de magnifiques images captées sur 16 mm par Kristof Brandl (connu surtout pour son travail en vidéoclip). À la manière de ces longues journées d’été, le récit se développe lentement, nous laissant le temps pour s’attacher à ses personnages et à leurs familles respectives. Les dialogues, épars, mais si réalistes qu’on peut facilement y transposer nos propres discussions de famille, nous transportent inévitablement dans un attendrissant espace de nostalgie. Même si la proposition osée de la finale n’a pas convaincu tout le monde, elle reste à mon avis l’une des plus belles scènes du film, entre tristesse et réconfort, comme la brise chaude estivale qui viendrait caresser notre joue.
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06 ★ X – Ti West
Scénario: Ti West 105 minutes – États-Unis, Canada – Disponible sur Prime, sur Crave et en location
À en voir le résumé, X est un classique film d’horreur pour adolescents: en 1979, un groupe de jeunes cinéastes et acteurs se rendent dans un chalet isolé au coeur du Texas rural pour y filmer un film porno. Reprenant les codes typiques associés à ce genre de cinéma, mais en les renversant pour nous surprendre, Ti West réussi à faire un film qui se démarque du lot. Sans surprise, les propriétaires de la cabane sont un couple de personnes âgées suspects et menaçants, mais au fil du récit, on finit par s’attacher à eux. Le couple qui vieillit, la relation au corps et la sexualité des aînés sont des thèmes explorés dans X et on se surprend à être ému par un film qui, dans la scène précédente, n’avait pas peur de verser dans l’hémoglobine. À voir, pour toutes ses raisons et pour la magistrale performance de Mia Goth dans le(s) rôle(s) principal(aux). Pour ceux que ça intéresse, le prequel Pearl (que je n’ai toujours pas vu) est aussi disponible en location, et la suite, MaXXXine sortira en salles plus tard cette année.
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05 ★ عنکبوت مقدس (Holy Spider) – Ali Abbasi
Scénario: Ali Abbasi, Afshin Kamran Bahrami et Jonas Wagner 116 minutes – Danemark, Allemagne, France, Suède, Jordanie, Italie – Disponible en VOD dès le 23 février
Ville de Mashhad, Iran. Un tueur en série, Saeed (troublant Mehdi Bajestani) est en quête de «nettoyer» la ville de ses prostituées depuis 6 mois. L’enquête ne bouge pas, la police n’a aucun indice. La journaliste Arezoo Rahimi (inoubliable Zar Amir Ebrahimi) débarque de Téhéran pour y faire sa propre enquête. Vous l’aurez deviné, ce film n’est pas pour tout le monde. C’est un film brutal qui met en pleine face ce que d’autres voudraient bien taire. Inspiré d’un fait réel, Ali Abbasi frappe fort avec ce film-choc. Il écorche sans épargner ni son gouvernement, ni la police pour leur horrible inaction, nous faisant évidemment comprendre que ces sordides meurtres font peut-être finalement leur affaire.
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04 ★ EO – Jerzy Skolimowski
Scénario: Jerzy Skolimowski et Ewa Piaskowska 88 minutes – Pologne, Italie – Bientôt disponible en location
Cette année, Andrea Arnold nous a raconté le quotidien d’une vache laitière dans son émouvant documentaire Cow. Il y a aussi le vétéran du cinéma polonais, Jerzy Skolimowski, 84 ans, qui a décidé de nous raconter la vie d’un âne prénommé EO – en mode fiction – et librement inspirée du classique Au hasard Balthazar (1966) de Bresson. Le film est divisé en plusieurs tableaux, chacun présentant un nouveau «propriétaire» du sensible animal. Entre ceux-ci, EO profite parfois de quelques jours de liberté, avant d’être rattrapé par le cruel monde des humains. Tous différents dans la forme, ces tableaux ne sont bien sûr pas tous égaux, mais si l’un des chapitres nous plaît moins, le prochain n’est qu’à quelques lieux de là. Le film comporte aussi quelques impressionnants intermèdes oniriques, baignés d’une lumière rouge, qui donnent à l’oeuvre un caractère presque apocalyptique. Il est impossible de ne pas tomber en affection pour ce doux âne à la fourrure zébrée, surtout lors des close-up sur ses yeux d’où l’on comprend toute l’étendue de ses émotions. À la fois tendre, drôle et attristant, EO est le rappel que les animaux ne sont pas qu’une commodité.
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03 ★ Memoria – Apichatpong Weerasethakul
Scénario: Apichatpong Weerasethakul 136 minutes – Colombie, Thaïlande, France, Allemagne, Mexique, Qatar, Royaume-Uni, Chine, États-Unis, Suisse – Disponible nulle part...
BANG! Quel est donc ce bruit empêchant Jessica (Tilda Swinton, toujours excellente) de dormir? D’abord, le bruit la réveille pendant la nuit. Ensuite, elle se met à l’entendre en plein jour. Elle finira donc par se rendre compte qu’elle est la seule à l’entendre. S’en suivra une suite de recherches afin de trouver l’origine de ce mystérieux bruit, passant d’un personnage mystérieux à un autre, que ce soit un ingénieur de son au prénom d’Hernán ou d’un pêcheur qui ne rêve jamais, qui se prénomme lui aussi… Hernán. Apichatpong Weerasethakul est le maître du cinéma de rêve, c’est-à-dire que ses films sont volontairement hypnotisant et parfois même endormants, mais tout cela est bien normal – voire même encouragé. Lorsqu’il filme un personnage en train de tomber endormi, et cela en temps réel, il est difficile de résister à l’état de transe. Son cinéma est donc inévitablement enveloppé d’une aura de mystère, ce qui fait que les discussions qui suivent un visionnement d’un film d’Apichatpong sont toujours des plus fascinantes et réjouissantes. Une expérience hors du commun. Bonne nuit.
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02 ★ Nope – Jordan Peele
Scénario: Jordan Peele 130 minutes – États-Unis, Canada, Japon – En location
Si Get Out avait bel et bien fait parti de mes films préférés de 2017, il n’en était pas le cas pour Us, sorti en 2019, que j’avais trouvé nettement moins réussi. Mes attentes étaient donc modérées, malgré que la bande-annonce avait tout pour me plaire. Le soir où je suis finalement allé voir Ben non (la traduction de l’année?), je suis sorti de la salle emballé, conquis et excité. J’étais absolument certain que je venais de voir l’un des meilleurs films de l’année. Jordan Peele livre un film de suspense en mode blockbuster et tout y est: les vedettes (Daniel Kaluuya, Keke Palmer et Steven Yeun y sont tous remarquables), le divertissement satisfaisant et grandiose (mais non pas sans intelligence), et bien sûr l’humour qui côtoie la critique sociale. Nope, c’est aussi un film grisant sur le cinéma et son histoire passée et future, c’est un pamphlet sur l’importance de la pellicule, c’est une réflexion sur la peur de l’inconnu et de l’autre, c’est une interrogation sur la place des animaux dans l’industrie du divertissement, c’est un émouvant portrait sur la famille et son patrimoine, mais c’est surtout une sacrée bonne vue.
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01 ★ We’re All Going to the World’s Fair – Jane Schoenbrun
Scénario: Jane Schoenbrun 86 minutes – États-Unis – En location
Janvier 2021, Film Twitter s’enflamme. Tout le monde parle de We're All Going to the World's Fair, le tout premier long-métrage de Jane Schoenbrun qui vient d’être projeté à Sundance. Je découvre l’affiche du film. Elle est magnifique, glauque et mystérieuse. Il ne m’en fallait pas plus pour vouloir le voir à tout prix, mais il fallu attendre jusqu’en avril 2022 pour qu’il soit projeté sur grand écran à Montréal (eh oui, j’ai loupé les projections à Fantasia). Casey est solitaire, elle ne parle à son père qu’à travers sa porte de chambre, enfermée au grenier. Elle a peu d’ami.e.s et la plupart sont des amis virtuels. Elle tombe sur un jeu-défi d’horreur en ligne qui demande de se filmer en récitant 3 fois «We're All Going to the World's Fair» (qui se souvient de «Bloody Mary»?) et de se piquer le doigt pour étendre un peu de sang sur son écran d’ordinateur. Semblerait-il qu’on se serait plus la même personne après avoir réalisé le défi, et donc Casey, décide de documenter son expérience, sa transition. Plusieurs ont comparé l’expérience de Casey (qui aborde un prénom plutôt non genré) à quelqu’un qui serait pleine dysphorie de genre. Cette lentille nous porte à voir le film d’une toute autre manière et le rend plus émouvant qu’on ne pourrait le croire et rarement a-t-on vu un film aussi singulier et captivant qui représente parfaitement l’état d’esprit du doomscrolling ou le fait de se perdre dans les méandres de YouTube. Un talent à suivre de près.
Mentions spéciales
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The Northman – Robert Eggers Au son du tambour qui imite le rythme des cœurs, est née cette épopée, sanglante et sale, vengeresse, viscérale et volcanique où un homme est prêt à tout pour venger son père. Robert Eggers nous prouve une fois de plus qu’il est l’un des réalisateurs les plus intéressants du moment en nous présentant un film d’action ambitieux et épique. Heureusement, il le fait sans renoncer à son esthétique arthouse habituelle qui nous a tant conquis dans The VVitch et The Lighthouse. Alexander Skarsgård qui se bat nu au centre d’un volcan en éruption, c’est oui!
Große Freiheit (Great Freedom) – Sebastian Meise Une histoire d’amour douce-amère qui unit deux personnes qui ont tout pour se détester. Dans l'Allemagne d'après-guerre, Hans se retrouve en prison, car l’homosexualité est désormais criminalisée. Il en sortira plusieurs fois, mais ne voulant pas s’empêcher de vivre sa vie comme il l’entend, y retournera à maintes reprises. C’est derrière les barreaux qu’il fera la rencontre de Viktor, Leo et Oskar, et qu’il y trouvera tendresse, violence, réconfort, peine et amour.
Lux Æterna – Gaspar Noé La maison Saint Laurent a donné carte blanche au maître du chaos Gaspar Noé pour faire un film mettant en vedette leurs pièces. Il en résulte un récit de 51 minutes, chaotique et étouffant – voire presque insoutenable – à propos du tournage d’un film de sorcières qui vire au cauchemar. Béatrice Dalle et Charlotte Gainsbourg sont évidemment brillantes et on se délecte de leurs croustillantes anecdotes de tournages racontées au tout début du film, qu’elles soient inventées ou véridiques. Attention, spectateurs photosensibles s’abstenir.
The Tragedy of Macbeth – Joel Coen Grâce à l’une des meilleures directions artistiques (Jason T. Clark et Christina Ann Wilson) et direction photo (Bruno Delbonnel) de l’année, Joel Coen a réussi le pari d’adapter pour la 21e fois ce classique littéraire, en nous faisant oublier les versions précédentes. Denzel Washington et Frances McDormand, respectivement en Macbeth et Lady Macbeth semblent taillés pour leur rôle et Kathryn Hunter est désormais inoubliable en tant que sorcière(s).
The Eternal Daughter – Joanna Hogg Il fait nuit, un taxi traverse le brouillard. Un manoir se dresse à l’horizon. Tilda mère et Tilda-fille sont en compagnie de leur chien Louis. Le passé et le présent s’apprêtent à converger dans cette superbe histoire de fantômes, de deuil et de souvenirs. Spooky!
5 grandes déceptions
Bigbug – Jean-Pierre Jeunet
Avec amour et acharnement et Stars at Noon – Claire Denis
After Blue (Paradis Sale) – Bertrand Mandico
Emily the Criminal – John Patton Ford
The Black Phone – Scott Derrickson
5 séries marquantes
Euphoria (saison 2)
Severance
The Bear
The Staircase
Irma Vep
D’autres bons coups
Très belle journée – Patrice Laliberté
Crimes of the Future – David Cronenberg
Everything Everywhere All At Once – Dan Kwan et Daniel Scheinert
Resurrection – Andrew Semans
헤어질 결심 Heojil kyolshim (Decision to Leave) – Park Chan-wook
Men – Alex Garland
جاده خاکی Jaddeh Khaki (Hit the Road) – Panah Panahi
Triangle of Sadness – Ruben Östlund
Tár – Todd Field
The Menu – Mark Mylod
– Note: Certains films datant de 2021 peuvent se retrouver dans cette liste, car ils ont bénéficié d’une sortie officielle en salles ou en ligne au Québec qu’en 2022.
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lesliensdesarah · 2 years
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🍂C'est l'automne, c’est beau.🍂
L’automne c’est quand les jours raccourcissent… Oui bon…
C’est la lumière dorée qui s’exprime dans les arbres.
Les couleurs nouvelles qui changent le paysage, c’est un vrai plaisir.
Mais l’air est plus frais, la pluie revient, le froid se présente doucement…
𝐋𝐞 𝐬𝐭𝐫𝐞𝐬𝐬 𝐚𝐮𝐠𝐦𝐞𝐧𝐭𝐞. 𝐂’𝐞𝐬𝐭 𝐮𝐧 𝐟𝐚𝐢𝐭.
Parce qu’on doit faire front de tous les côtés.
On rallume le chauffage en se sentant vaincu, se disant qu’on aurait bien économisé un peu plus cette denrée luxueuse.
D’ailleurs, on joue aussi de l’interrupteur… “clac, clac, clac” j’entends chaque euro tomber de mes ampoules, et oui, on part bosser il fait nuit et quand on rentre il fait toujours nuit…
Les enfants s’enrhument aussi.
Ils attrapent ça plus vite que leur cahier de texte ou que leurs chaussures boueuses qui traînent (celles qu’on leur a demandé de ranger 10 fois).
Ils toussent, chauffent, mouchent…
On prend rendez-vous chez le médecin, on les accompagne à ce rendez-vous, ils ratent l’école et en plus rechignent à avaler le paracétamol (enfin quand on en trouve !)
Jours enfant malade : -1.
J’écris ça en regardant le linge qui sèche à l’intérieur mais avec une lenteur incroyable !
C’est pas génial, c’est pas ces deux mois d’été où tout était plus simple et plus agréable. Oui, ça commence à sentir les galères… Mais tout n’est pas perdu… On peut encore maîtriser son angoisse et dégager ce stress.
Vous vous reconnaissez… c’est normal, c’est pas grave,
I𝘭 𝘦𝘴𝘵 𝘦𝘯𝘤𝘰𝘳𝘦 𝘵𝘦𝘮𝘱𝘴 𝘥𝘦 𝘷𝘰𝘶𝘴 𝘦𝘯𝘵𝘳𝘢𝘪𝘯𝘦𝘳 𝘢𝘶 #C𝘰𝘤𝘰𝘰𝘯𝘪𝘯𝘨 !
On continue de prendre du temps pour soi !
Et vous avez bien raison d'y penser vous aussi.
On se reconnecte : "Ouais c’est vrai je peux aller marcher le week-end dans cette magnifique forêt sans suer littéralement à grosses gouttes".
On se recentre : "En dehors de la glandouille piscine et de la posture du lézard j’ai d’autres loisirs, j’ai pas su la fin de cette histoire géniale sur la vie de cette nana lambda…"
On décompresse : "Bonjour rameur, vélo elliptique ou baskets de running !"
Que vous soyez thé, café ou cappuccino quand vous êtes sous votre plaid,
Que vous préfériez les séries TV intrigantes ou les bouquins aux pages chargées d’émotions,
Que vous soyez adepte de balades en nature ou de sessions sportives,
N’oubliez pas de penser à VOTRE bien-être !
Peu importe ce qui vous anime, vivez juste, vivez pour vous quelques heures de temps en temps.
Voilà ce qu’on lit bien souvent en ces temps troublés.
C’est une excellente chose ces piqûres de rappel,
mais bien trop souvent on oublie un moyen de se reconnecter à soi, de se recentrer, de décompresser.
Un moyen bien plus personnel, bien plus intime.
Un moyen peut-être bien plus enrichissant.
Le temps pour soi qui permet de vivre bien plus grandement tout ce que j’ai énoncé là haut.
Bien sûr vous êtes libre de voir les choses comme vous l’entendez et de les vivre aussi.
Mais vous pouvez aussi faire l’excellent choix de venir maintenant trouver votre moyen, à vous, ici :
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kinderprincess · 8 years
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marie-swriting · 2 years
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Être Mon Petit Ami - Chrissy Cunningham
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Stranger Things Masterlist
Résumé : Tu es la meilleure amie de Chrissy donc tu l'aides dans ses problèmes de couple avec Jason, même si tu le béguin pour elle.
Warnings : Un peu d'angst, Jason est un connard, fin mignonne, dites-moi si j'ai loupé d'autres warnings !
Nombre de mots : 2.5k
Version anglaise
Chanson qui m'a inspiré : Boyfriend par Dove Cameron
Le bruit de la soirée de Jason devient moins fort alors que tu montes à l’étage. Tu commences à chercher la pièce où tu as posé ta veste en arrivant. Alors que tu marches dans le couloir, tu entends quelqu’un renifler d’une chambre. Inquiète qu’une personne ait peut-être besoin d’aide, tu frappes à la porte.
- Hey, tout va bien ?
Tu n’entends pas de réponse donc tu ouvres la porte doucement et trouve ta meilleure amie Chrissy, assise sur le sol, essuyant ses larmes.
- Chrissy ? Qu’est-ce qui ne va pas ?
- Rien. Ne t’inquiète. Va t’amuser, essaye-t-elle de sourire, mais tu ne l’écoutes pas.
Après avoir fermé la porte, tu vas t’asseoir à côté de Chrissy.
- Allez, dis-moi ce qui ne va pas.
Pour simple réponse, elle fixe ses pieds et tu comprends ce qui la chagrine.
- C’est Jason, n’est-ce pas ?
- C’est si évident ?
- Eh bien, tu sais que je ne l’aime pas vraiment et dernièrement, vous avez eu quelques désaccords, comme tu me l’as dit.
- J’ai essayé de lui parler, comme tu me l’as conseillé, elle commence à expliquer. Je lui ai dit que j’en avais marre de le voir passer tout son temps avec ses amis et pas moi, sa petite amie. Il m’a juste dit que j’exagérais, que j’essayais de le faire passer pour le méchant alors qu’il fait de son mieux, te dit Chrissy, mais elle s’arrête en voyant ton expression sur ton visage. Tu peux le dire.
- Quoi ?
- Que c’est un connard. Je sais que tu veux le dire.
- Tu peux m’en vouloir ? Ça en est un ! Il n’essaye même pas de t’écouter.
- En fait, il m’a promis qu’on passerait cette soirée et le week-end ensemble.
- Et pourtant, il n’est pas avec toi.
A ta phrase, Chrissy hoche tristement avant de regarder ses pieds à nouveau. Tu te sens mal pour ta meilleure amie. Tu détestes la voir être traitée de cette façon par Jason Carver. Il a la chance de sortir avec Chrissy, ouvertement, et il la prend pour acquise.
Tu sais que tu ne pourras jamais être avec Chrissy, même si ton béguin pour elle grandit de jour en jour depuis l’école primaire. Elle n’a jamais montré un intérêt pour les filles et elle a un petit ami. Donc, tu restes sa meilleure amie. Si ça veut dire toujours faire partie de sa vie, tu es d’accord.  Peu importe à quel point ça te brise le cœur. Tu veux ce qu’il y a de mieux pour Chrissy donc tu l’aides dans ses relations. Celle-ci avec Jason est celle que tu détestes le plus. Tu sais qu’il ne la mérite pas, mais elle décide de rester avec lui, espérant qu’il devienne meilleur.
Chrissy renifle un peu avant de reprendre la parole :
- Tu sais, je commence à penser qu’il a raison. Enfin, il a le droit de s’amuser avec ses amis, n’est-ce pas ? J’exagère, je ne devrais pas en faire toute une histoire. On a un peu dansé plus tôt. C’est juste que j’aimerais qu’on passe plus de temps ensemble, tu sais. Mais peut-être que je ruine tout.
- Chrissy Cunningham, tu vas m’écouter attentivement, tu commences en la forçant à te regarder. Tu ne ruines rien. Il est en tort. Il agit comme un connard. Tu as le droit de demander de passer du temps avec ton petit ami. Avec ce que tu me dis, je comprends qu’il ne fait pas grand-chose pour faire fonctionner la relation. Tu fais toujours des efforts. Lui, jamais.
Tu prends sa main et elle fait un petit sourire. Tu souris aussi sympathiquement.
- Chrissy, je suis désolée que ta relation avec Jason se passe ainsi, mais tu dois faire quelque chose. Tu peux clairement pas rester dans cette situation. Il te laisse toujours tombée. Il y a tellement de choses qu’il fait qui ne sont pas suffisantes. J’ai toujours su qu’il était une mauvaise personne, donc je ne suis même pas surprise qu’il ne soit pas un bon petit ami. Tout le monde pourrait être un meilleur petit ami que lui. Même moi.
- Toi ? rigole-t-elle, cachant sa bouche avec sa main et tu commences à paniquer en réalisant tes propos.
- Je veux dire, ça ne serait pas si dur, ajoutes-tu avant d’éclaircir ta gorge. Mais clairement, il y a un gars, quelque part, qui pourrait être meilleur que lui. Je suis sûre qu’il y a quelqu’un, quelque part, qui t’aimera totalement, quelqu’un qui prendra le temps pour toi, quelqu’un qui fera tout pour toi.
- Peut-être, répond Chrissy, perdue dans ses pensées. C’est juste… Jason et moi, ça fait six mois qu’on est ensemble. Je ne veux pas que cette relation ait été pour rien.
- Chrissy, est-ce que tu l’aimes ? lui demandes-tu.
Tu as peur de sa réponse. Tu sais que tu vas peut-être avoir ton cœur brisé, encore plus qu’avant.
- Peut-être ?... Je pense ?... Je ne sais pas. Il peut être gentil, parfois. Et j’ai le béguin pour lui depuis un bout de temps. Quand on passe du temps ensemble, j’aime ça.
- Ça ne veut pas nécessairement dire que tu l’aimes.
- Je sais… Qu’est-ce que tu penses que je devrais faire ?
- Tu devrais prendre du temps pour réfléchir. Viens, allons chez moi, lui dis-tu en te levant et donnant ta main pour l’aider. Il est probablement trop occupé avec les autres sportifs de toute façon.
- Tu as raison, conclut-elle en prenant ta main et se levant.
Pendant une seconde, vous restez là, à vous regarder dans les yeux.  Tu essuies sa dernière larme avec ta main de libre avant de la guider hors de la chambre.
Quand toi et Chrissy avez récupéré vos affaires, vous retournez en bas. Vous êtes sur le point de quitter la maison quand tu entends la voix de Jason appeler Chrissy, complètement bourré.
- Tu vas où, bébé ? On est censés passer le week-end ensemble, tu te rappelles ? C’est ce que tu voulais.
- Je… Jason, j’ai besoin de temps pour réfléchir. Je vais chez Y/N. Je te parlerai la semaine prochaine.
- Tu n’es pas sérieuse, Chrissy ? Tu pars vraiment ? Oh mon Dieu, tu vas encore chialer parce qu’on passe jamais de temps ensemble. Allez, reste, dit-il en se saisissant de son poignet.
- Laisse-moi tranquille, Jason ! Je veux juste du temps seule pour réfléchir sur nous, réplique-t-elle en sortant de son emprise.
Elle met son bras dans le tien et vous quittez la soirée. Jason est complètement perdu par rapport à ce qu’il vient de se passer.
Comme tu n’as pas bu, tu conduis jusqu’à chez toi. Chrissy reste silencieuse durant le trajet. Tu ne dis rien pour attirer son attention, sachant qu’elle perdue dans ses pensées, pensant à votre conversation et à son interaction avec Jason.
Quand vous arrivez, vous allez directement dans votre chambre, tentant de ne pas faire de bruit pour ne pas réveiller tes parents. Quand vous êtes installées sur le lit, tu regardes Chrissy alors qu’elle reste mutique, les yeux posés sur toi également. Tu attends qu’elle parle en premier.
- Tu as raison. Jason n’est pas un bon petit ami, mais j’ai des sentiments pour lui.
- A quel point tes sentiments sont forts ? lui demandes-tu, essayant de ne pas montrer ta peine.
- Je ne sais pas. Peut-être que j’ai besoin d’un peu plus de temps pour développer mes sentiments. Après tout, je suis censée l’aimer, non ? C’est ce que les gens attendent de moi.
- Ça n’a rien à voir avec ce que les gens attendent de toi, mais avec ce que toi tu veux vraiment. Donc, dis-moi, qu’est-ce que tu veux dans un petit ami ?
- Je veux que mon petit ami soit gentil, quelqu’un qui m’écoute, qui me fasse rire, même quand je suis triste. Je veux quelqu’un avec qui je peux parler facilement. Quelqu’un avec qui je pourrais totalement me sentir à l’aise, avoue-t-elle doucement.
Elle garde ses yeux sur toi, admirant leur beauté.
- Je crois que je viens juste de te décrire, peut-être que tu devrais être mon petit ami, ajoute-t-elle, tentant de retenir son rire.
Tu fais tout pour ne pas montrer d’émotion, prétendant que tu ne viens pas d’entendre la fille que tu aimes dire que tu serais son petit ami parfait.
- Eh bien au moins, je pourrais faire tout ce que Jason est incapable de faire, réponds-tu, un air détaché.
- Ça serait pas bien compliqué, dit Chrissy avant de bailler. Je suis fatiguée. Je devrais dormir. Merci, pour tout. Tu es la meilleure, murmure-t-elle avant d’embrasser ta joue.
Même si c’est quelque chose qu’elle fait tous les jours, tu ne peux pas t’empêcher de sentir des papillons dans ton ventre. Chrissy a aucune idée du pouvoir qu’elle a sur toi. Tu aimerais pourvoir le lui dire. Tu aimerais pouvoir lui dire que tu serais prête à lui montrer comment elle devrait être aimée.
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Depuis la soirée de Jason, Chrissy est devenue distante avec toi. Tu ignores la raison, mais tu penses que c’est à cause de ta conversation avec elle. Tu as peur qu’elle ait compris tes réels sentiments pour elle et qu’elle est paniquée. En lui donnant des conseils, tu ne voulais pas être aussi ambigüe, mais ça a été le cas et maintenant, tu es en train de perdre ta meilleure amie.
Tu détestes ça. Tu ne veux pas la perdre. Tu veux arranger les choses. Peut-être qu’en lui parlant, tu pourras donner l’impression que tu agissais seulement comme une bonne amie et non comme si tu venais de confesser ton amour pour elle.
Quand ton cours d’espagnol, cours que tu partages avec Chrissy, est fini, tu ranges vite tes affaires et cours derrière elle. Quand elle t’entend appeler son prénom, elle se retourne. Elle te sourit, attendant que tu la rejoignes.
- Hey, Y/N. Tout va bien ?
- Je voulais te parler. Tu pourrais venir chez moi ce vendredi ? On s’est pas beaucoup vues cette semaine.
- Désolée, j’ai été occupée.
- Donc, c’est bon pour ce vendredi ?
- Je… Je ne peux pas, désolée. J’ai déjà quelque chose de prévu avec Jason.
- Oh. J’imagine que ça veut dire que tu as vraiment des sentiments pour lui.
- On peut dire ça.
- Je suis contente pour toi, Chrissy. J’espère juste qu’il agira mieux envers toi, dis-tu, retenant tes larmes. Je dois y aller, ajoutes-tu avant qu’elle puisse dire autre chose.
Tu commences à marcher rapidement pour quitter le lycée. Une fois sortie, tu trouves un endroit où tu peux laisser tes larmes couler. Tu savais qu’elle tomberait amoureuse de lui un jour. C’était prévisible et pourtant, ça fait quand même mal. Tu as l’impression que ton cœur a été arraché de ta poitrine.
Tu l’as perdue pour toujours. Tu en es sûre maintenant. Elle restera avec Jason alors que tu resteras seule parce que tu as tout ruiné en ne cachant pas tes sentiments comme il faut. Tu peux seulement t’en vouloir pour ton chagrin.
Quand le week-end arrive, tu es contente d’être enfin loin du lycée, même si c’est pour deux jours. Au moins, tu pourras rester enfermée dans ta chambre, à écouter des chansons tristes, souhaitant pour que les choses soient différentes.
Ironiquement, tu caches bien tes sentiments à tes parents ; si seulement tu avais fait pareil avec Chrissy… donc ils ne savent pas que tu t’es endormie en pleurant ces deux derniers jours. Ils pensent que tu vas bien donc ils te laissent seule à la maison pour se rendre à un rendez-vous romantique dans un restaurant chic sans se sentir coupable.
Alors que tu lis un livre sur ton lit, tu entends quelqu’un frapper à ta porte d’entrée. Tu ignores qui ça pourrait être. Tes parents ont leurs clés et si c’était un de tes amis de lycée, ils t’auraient appelée.
Quand tu ouvres ta porte, un air choqué prend place sur ton visage en voyant Chrissy devant toi. Elle semble un peu nerveuse. Tu peux le voir à la façon dont elle joue avec ses doigts.
- Salut, Y/N. J’aurais dû te prévenir, mais j’avais vraiment besoin de te parler.
Tu hoches la tête, la laissant entrer. Tu lui indiques le salon et elle te suit. Assises sur le canapé, tu attends qu’elle explique ce dont elle veut parler, mais seulement l’horloge familiale peut être entendue.
- Je croyais que tu avais un rendez-vous avec Jason ce soir, dis-tu, gagnant son attention.
- Ce n’était pas vraiment un rendez-vous.
- Il est ton petit ami, vous faisiez quelque chose ensemble. C’est un rendez-vous.
- J’ai rompu avec lui, avoue-t-elle, te regardant.
- Quoi ? Tu m’as dit que tu avais réalisé que tu avais des sentiments pour lui.
- J’ai réalisé que j’avais des sentiments, oui. Mais pas pour lui.
- Je suis perdue, Chrissy.
- Y/N, comme tu as dit, Jason n’est pas un bon petit ami. Et peu importe combien j’essaye, il ne changera jamais. J’en ai marre d’être dans une relation où il fait zéro effort et où je ne suis pas amoureuse.
- Je suis toujours paumée. Tu as des sentiments pour qui ?
- Tu te souviens de notre conversation de la semaine passée ?
- Oui, à propos de ça, je suis désolée si…
- Ça m’a fait comprendre quelque chose, t’interrompt-elle. Quand j’ai décrit mon petit ami parfait, ça m’a fait comprendre quelque chose. J’ai toujours su que tu avais une place spéciale dans mon cœur, mais avant la semaine dernière, je ne savais pas à quel point spécial c’était. Tu es la seule personne avec qui je ne joue pas un rôle. Je peux être la vraie moi avec toi et tu as toujours été bienveillante envers moi. Je t’aime beaucoup, Y/N. plus qu’une meilleure amie le devrait. Je sais de quoi ça a l’air et tu me détestes surement, ce que je comprendrais.
- Chrissy.
- Je veux dire, ça sort de nulle part et tu ne me vois surement pas de cette façon.
- Chrissy.
- J’avais juste besoin de le dire, même si je sais que je t’ai perdue.
- Chrissy ! cries-tu, ayant enfin son attention. Peux-tu, s’il te plaît, me laisser dire quelque chose ? lui demandes-tu et elle hoche la tête. Je t’aime beaucoup aussi. Je t’ai toujours beaucoup aimé, même quand je ne savais pas ce que c’était en primaire. Tu ne m’as pas perdue. En fait, je pensais que je t’avais perdue. Mais j’ai des sentiments pour toi, Chrissy.
- Vraiment ? questionne-t-elle, choquée.
Tu te rapproches d’elle et prends sa main alors que tu plonges tes yeux dans les siens.
- Alors, voudrais-tu être mon petit ami ? Ou dans notre cas, ma petite amie ? demande Chrissy.
- Je n’aimerais rien de plus.
Chrissy fait un grand sourire, tout comme toi. Elle se penche, nerveuse avant que tu brises la distance et l’embrasse. Ses lèvres sont douces sur les tiennes. Le baiser est lent et rempli d’amour, l’amour que vous aviez pour l’autre depuis des années, mais que vous n’aviez jamais exprimé avant aujourd’hui. Tu ressens une joie immense quand tu réalises que tu as enfin la chance d’être celle qui sort avec Chrissy Cunningham.
Stranger Things Masterlist
{Ceci est mon blog secondaire donc je répondrai aux commentaires sous le pseudo @marie-sworld}
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pitite-xena · 3 years
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Mister BG aka méga crush #18
Il est grand temps que cette saga rattrape le présent voici donc le dernier épisode déjà vécu.
On s'était arrêtés au fait que BG devait remonter sur Paris le samedi et que je devais le rejoindre. Mais dès le mardi (on s'était vus la veille) il commence à me dire qu'il ne se sent pas bien... Mercredi il a de la fièvre et étonnement je commence à en avoir aussi. Vous devinez la suite ? Il n'est pas rentré le samedi car trop malade. Il est resté encore une semaine chez sa grand mère. Puis enfin il remonte. Le timing était assez serré vu qu'il devait arriver sur Paris vers 16h pour son train à 18h mais il vaut mieux peu de temps ensemble que pas du tout.
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Deux jours avant son arrivée, je me fais taper au travail. Accident de travail, arrêt pendant trois semaines. Impossible pour moi de conduire jusqu'à Paris ou de prendre les transports. Je lui demande s'il peut passer me voir avant d'aller prendre son train. Il me promet de faire son possible. Malheureusement c'était trop juste en terme de temps. Il repart donc en Angleterre sans qu'on n'ait pu se revoir.
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Les vacances approchent, je lui propose de venir passer quelques jours chez lui. Je m'attends à me prendre un gros stop et à ma grande surprise il me dit "Oui avec grand plaisir". Je n'en reviens pas je suis trop happy. Mais son comportement est assez étrange, il est plus distant... Et surtout à chaque fois que j'essaye de poser vraiment les choses en parlant de prendre mes billets de train, il met plus d'une journée à répondre. Il fait traîner, traîner, traîner.
Du coup toutes mes interrogations du début reflambent dans ma tête : est ce qu'il est vraiment en Angleterre ou est ce que c'est un gros mytho ? Est ce qu il me dit oui pour être poli ou il a vraiment envie de me voir ? [Je n'ai toujours pas de réponses à ces questions]
Une semaine avant la date prévue de mon départ (je n'avais pas pris mes billets parce que j'attendais qu'il ait l'air plus sûr de lui. J'avais trop peur de me prendre un lapin à Londres) il m'annonce qu'il a le COVID. Et que du coup ce n'est pas prudent que je vienne.
Je ne sais pas si c'était vrai. Je sais qu'il n'est pas allé bosser vu qu'il m'envoyait des photos depuis son lit en plein milieu de la journée. Et qu'il avait bien l'air fatigué. Encore une fois je lui laisse le bénéfice du doute.
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Depuis, on continue à s'écrire tous les jours. Mais il est toujours un peu distant je ne comprends pas pourquoi. Certains jours sont très hot, d'autres très doux et d'autres juste formels. Par contre on parle de choses qu'on aimerait faire ensemble genre un week end au ski ou les studios Harry Potter (Ou braquer une banque et disparaître au soleil)
Il est en France cette semaine. Sauf qu'il est à Toulon 🤦 Il a négocié avec ses chefs de pouvoir passer une soirée à Paris à son retour, on attends la réponse. Donc peut être que je le vois vendredi je ne sais pas. Wait and see.
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Et petit aparté avant de clôturer cet épisode... Un week end ma soeur était à la maison. Elle me dit "Alors t'as un mec en ce moment ?" Et moi hyper mal à l'aise... Parce que c'est pas vraiment le genre de relation dont j'ai envie de parler à ma soeur mais en même temps je veux pas lui mentir. Donc je lui dis que je vois quelqu'un mais que pour l'instant c'est pas vraiment sérieux même si j'aimerais que ça le soit. ÉVIDEMMENT ma mère arrive en trombe "Je veux savoir moi aussi!" Et me voilà donc à parler de Mister BG à ma soeur et ma mère 😅 J'ai *peut-être* omis les épisodes où je l'attends comme une con et qu'il disparaît...
Je leur ai montré des photos. Réaction de ma soeur "Oh il est beau!" Réaction de ma mère "Mais c'est un Kéké" (je crois qu'elles ont raison toutes les deux)
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commentarius-meus · 2 years
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Semaine 1
Un pied sur  cette froide balance en verre, l’autre qui suit.
96 kg.
Pour mon mètre soixante-seize, ça fait beaucoup…
C’était pas prévu.
Je lève les yeux pour me voir dans le miroir posé en face de ce  pèse-personne. 
Les kilos en trop s’affichent sur mon visage comme une médaille d’oisiveté  et de lâcheté. 
Ce n’était carrément pas prévu…
J’ai 21 ans, je devais être un Corto Maltese, un aventurier, savoir jongler  à 5 balles en profitant d’une verve innée pour attirer les filles à moi. 
Je m’étais prévu une vie exceptionnelle à la hauteur de l’image que j’ai de  moi-même.
Une vie pleine de poursuites qu’on ne peut que chanter. 
Mais 96. Ce nombre détruit la hauteur de mon image. 
Comme un saut, une chute, une réalisation de ce que je suis. 
Une personnification de la médiocrité.
En plus de l’échec mes études, de mon corps dégénéré, je n’ai pas eu le  courage de danser ma vie. Je l’ai vu passé. J’ai fui le combat. 
Spectateur. 
Ce n’était pas prévu. 
C’est à ce moment-là. Ce moment où mon second pied descend de la  balance. 
Ce moment où je me suis lancé dans la construction d’une vie à la hauteur  de mon ego. 
Vu la taille de celui-ci, la tâche est impossible…
C’était il y a 10 ans. Et cet instant de réalisation vache est incrusté  dans les méandres de ma mémoire. 
Je ne sais toujours pas jongler à 5 balles (mais à 3), et Corto Maltese  reste une bande dessinée pour moi. 
Mais j’ai réussi (sans aucun brio) mes études, les défis physiques et  intellectuelles ne me font plus regarder de l’autre côté de la rue. 
Et le plus important, ces changements m’ont permis de rencontrer LA femme. Cela fait sept ans.
Je ne dirais pas que tout cela était prévu, mais ça valait carrément la  peine.
10 ans plus tard. 
Et je ne peux éradiquer cette odeur de médiocrité. J’ai mis du déo, aéré  mes fringues, l’odeur de renfermer stagne. 
Je décide donc d’opérer des transformations que j’espère aussi inspirantes  qu’il y a 10 ans.
La rentrée scolaire est pour moi le moment des résolutions. 
Ma profession fait qu’une année se déplie de septembre à juin. 
Juillet et août ne justifiant leurs existences que pour la sieste, et les  après-midi entre amis. 
J’ai 3 appétits, que je vais assouvir durant les mois à venir  :
Je reprends mes études. J’entame une L1 de psychologie. Je vais être dans  la tête de la promotion, pour laver l’affront qu’il ma était de toujours être un  élève passable. 
Je vais développer mon deuxième business en partageant du contenu  spécialisé sous forme vidéo. De loin le plus gros défit qui m’attend cette  année. 
Je vais enfin commencer la compétition en JJB après avoir trouvé toutes les  excuses pour l’éviter.
3 belles ambitions, 3 ambitions réalisables. 
Mais je dois changer si je ne veux pas vomir sous le poids d’un appétit  trop grand pour ce que je porte dans le pantalon. 
Pour satisfaire les dieux de mon ego, il va falloir procéder à des  sacrifices. 
Et je ne suis pas sûr qu’une chèvre centenaire fasse l’affaire.
J’ai sélectionné des sacrifices bien gras, bien nourris par mes vices depuis des  années.
Sur l’autel de la réalisation du soi, je vais saigner ma consommation  d’alcool et d’écran !
Voilà 15 ans que je bois les week-ends durant une session de déconnexion  collective. 
Et j’aime ça. J’aime l’amertume du breuvage, le sentiment de lendemain  oublié. 
C’est pour ça que j’appuie sur la pédale de frein. 
Je vais renoncer à arroser le brasier qui brule en moi à coup d’apéro,  et profiter de sa chaleur pour m’extraire du cambouis de la médiocrité. 
J’arrête les écrans. Ils se nourrissent de mon âme. 
Trop d’heures la tête tournée vers ces enseignes lumineuses. 
Trop de motivation disparue instantanément. 
Trop de « aller juste encore une vidéo ». 
Et la triste constatation que mon lapin doit posséder une capacité de  concentration supérieure à la mienne. 
Donc non. Plus d’écran. Même sur les toilettes, même en attendant le  bus, même l’addiction m’y pressera.
Il me reste 44 semaines.
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chezledawson · 3 years
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Saison 4 épisode 13: hopeless
Des copines de Gretchen passent à Capeside ce samedi, et elle veut leur présenter Dawson. Comme ils sortent ensemble depuis 3 minutes ça tombe bien.
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Eh une des copines c’est Rochelle dans The Craft!
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(meilleur film)
Quand Gretchou passe chercher Dosson avec ses cops, Guèle fait tout un flan à Dawson parce qu’il sort et qu’elle aime pas ça et qu’il devrait être rentré à 1h.
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  Alors que BON depuis plus de 3 saisons ses parents sont JAMAIS au courant d’où il est, que ce soit quand il va en mer chercher Pacey ou sur l’île des sorcières (vous vous souvenez de cet épisode?hiii) ou à peu près dans TOUS les épisodes. 
Pardon ça énervement parce qu’elle lui fout la MEGA honte devant les copines de Gretchen déjà qu’il a 3 ans de moins qu’elle, sa maman le traite comme un gros béber. 
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Dans la voiture, les copines de Gretchen parlent DU SEXE et des EX et c’est un peu trop déluré pour Dawson. 
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 Arrivés au bar, il se fait tamponner la main “UNDER 21″ pour ne pas qu’il puisse commander d’alcool au bar, franchement miksine Dossonne. 
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    Et la soirée continue comme ça, les copines de Gretchen racontent toutes les anecdotes possibles, visiblement le thème de la soirée c’est “parlons de nos exs”, Dawson est de plus en plus mal à l’aise et quand elles décident d’aller dans un autre bar il préfère rentrer. 
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     Finalement Gretchen va le rejoindre chez lui
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bien essayé Guèle.
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        Sinon vitefait Tobey va chercher Jack chez lui pour lui proposer de faire de l’aide scolaire à la bibli le samedi soir (?). 
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   Jack est méfiant mais son côté bon samaritain il accepte et retrouve Tobey là bas. 
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Tobey est bien conteng.
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après la session de lecture avec les enfangs, Tobey propose à Jack d’aller boire un café. L’autre est pas cho, mais bon.  
 Et là,Tobey y croit trop et veut LE PRÉSENTER A SES AMIS. Décidément.  
  Jack lui dit que ça arrivera jamais lui et Tobey. 
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     Et puis sinon. 
  La mère Valentine propose à Joey sa serveuse d’avoir son week-end libre si elle accepte de sortir en double date avec Pacey et Drou et une meuf de bonne famille avec qui elle veut caser son fils et faire bonne impression. 
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Elle est pas trop au courant du code du travail la mère Valentaïne. 
Joey accepte et fait tout pour être sympa avec la fille qu’on nous fait passer pour une belle cruche. 
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  D’ailleurs double date = double moumoute Jacket!
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who wears it better?
    [je viens de voir passer ça sur twitter, LES MÊMES!]
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     Pacey joue le jeu du parfait boyfriend, comme d’hab (ils vont au mini-golf et elle lui fait un câlin quand elle gagne). 
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 Moi aussi je veux faire du mini-golf avec Pacey. 
Mais par contre Drou la traite comme une merde et lui dit toutes les deux minutes qu’elle est débile. 
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 Machine s’énerve et dit “mais DROU comment j’ai pu coucher avec toi!”
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 Joer est choké parce que comment on peut donner sa petite fleur comme ça??
     Finalement Joey fait un peu la psy de Drou qui se montre un chouïa moins connaux avec Machine.
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 J’aime mieux quand elle lui mets des mandales. 
   Pacey et Joey rentrent, Drou et Machines s’embrassent tout le monde est content.
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Joey aura sûrement ses jours de congés! 
     Rentrés al barak Joey est perturbée par cette histoire de meuf qui donne sa petite fleur comme ça, parce que de leur côté ça fait quand même huit mois (HUIT MOIS) qu’ils se frottent avec Pacey sans plus, et elle pense qu’ils ont un problème. 
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EIGHT MONTHS 
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   Elle dit à Pacey qu’elle a peur, Pacey répond qu’il a peur aussi, tout le monde a peur, c’est super, on est rassurés, on se fait un câlin.
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Et enfin, Dawson passe du bon temps avec le vieux Brook qui commence à l’apprécier endiré. 
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 C’est peut-être de côtoyer la mémé qui le rend moins grincheux. 
   Il aime bien le film que Dossone a fait sur lui et qu’il est en train de monter. 
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 ...
 Il est carrément bien malade alors qu’il y a 1 épisode il emmenait la mémé danser la carmagnole.  
On voit qu’il ne prend pas ses médicaments, il ne veut pas que la mémé s’en occupe, et aussi il fait discrètement signer un papier à Dosson pour que ce soit lui qui aille les lui acheter. Bizarr...
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 Il se déplace en fauteuil roulant et à un moment Dawson doit l’aider à se mettre au fauteuil et il lui fait carrément UN CÂLIN!
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ça nous fend le cœur. 
Le lendemain Dossone passe voir si ça boume 
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(maison super bien repeinte par Dossone, il faut avouer),
   et...
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patern29 · 1 year
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Quel voilier acheter pour 50.000 euros ?
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Quel que soit notre programme de navigation l’achat d’un bateau est une question de budget. Suivant notre capacité d’épargne, ou de crédit, nous ne pourrons pas tous acheter le même voilier. Cependant, à budget équivalent, nous n’aurons pas, non plus, les mêmes intentions, les mêmes envies. Certains d’entre nous rechercherons un petit voiler transportable, d’autres un croiseur confortable de 10 mètres pour visiter les Scilly, ou prendre la direction de la Corse. Quand, enfin, certains d’entre nous aurons des envies de voyage et de transatlantique. Aujourd’hui, nous allons voir ensemble que bateau est-il possible d’acheter avec un budget de 50.000€. J’ai choisi ce budget pour plusieurs raisons. Tout d’abord, en échangeant régulièrement avec des voisins de pontons, ou sur des forums nautiques, j’ai remarqué que c’est un budget qui revient souvent. Et après réflexion, cela n’est pas si surprenant. Certains d’entre nous peuvent bénéficier de primes diverses, de la vente d’un petit appartement. Et 50.000€, pour les plus aisés d’entre nous, c’est le prix d’une grosse voiture. Et un passionné préférera acheter un bateau qu’un gros SUV, par exemple. Alors la question qui nous intéresse est de savoir quel bateau nous pouvons acheter avec 50.000€. J’ai décidé de répondre à cette question suivant différents critères, qui me semblaient pertinents. Avec 50.000€, il est possible d’acheter un voilier neuf, ou un voilier d’occasion. Mais, bien évidemment la taille et l’équipement du bateau ne seront pas les mêmes. Nous allons donc regarder quels types de voilier acheter, pour ce budget, suivant votre programme, et en fonction de la taille du bateau.
Un petit voilier neuf ou récent pour 50.000€
De nombreux plaisanciers naviguent pendant la belle saison, uniquement. Et le programme se contente, généralement, de quelques sorties à la journée, plus quelques week-ends, voire une semaine, en direction des îles côtières et des ports voisins. Dans ce cas, un petit voilier de moins de 8 mètres est largement suffisant. Dans cette taille, il est possible d’envisager l’achat d’un bateau neuf pour 50.000€, voire d’une unité très récente. Voici, à mon avis, les meilleurs modèles disponibles : Des voiliers habitables
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Photo Marée Haute - Maxus 24 et Maxus 24 EVO: Le chantier polonais NORTHMAN est devenu une référence dans sa catégorie. Il propose des voiliers transportables très bien construits et équipés. Parmi ces voiliers, les Maxus 24 et Maxus 24 EVO sont d’excellents croiseurs pour naviguer en famille et envisager de belles croisières estivales, voire plus : Transportables, 2 couchettes doubles, salle d’eau, mât basculant,… La gamme Maxus est un excellent choix pour un budget de 50.000€. Vous bénéficierez d’un voilier moderne, facile à naviguer et bien équipé. - TES 246: Le grand concurrent des Maxus et le chantier TES. Ce dernier propose des voiliers qui répondent au même programme. Cependant, les voiliers TES sont peut-être plus équipés, d’un point de vue confort de vie ( C’est en tout cas le cas des options disponibles). Si les premiers modèles avaient une image de voilier lourd, c’est beaucoup moins le cas aujourd’hui. Et le TES 246 est un voilier réussi. - Django 670: Enfin, un voilier sort réellement du lot. Il s’agit du Django 670. Ce voilier est sans doute le plus marin d’entre tous. Cependant, il sera difficile d’en trouver aux environs de 50.000€. Vous devrez sans doute casser la tirelire pour bénéficier d’un voilier marin polyvalent, qui peut vous emmener partout, et même loin. En occasion récente, vous pourrez aussi trouver le Sailart 24. Des petits dayboats
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Photo: Chantier Sarch - Sarch DS6: Le chantier Sarch est un chantier espagnol qui propose des voiliers de 6 à 8 mètres. Ce chantier commence à se faire une sérieuse réputation grâce à des voiliers bien construits, élégant et performants. Le Sarch DS6 est un dayboat qui plaira aux amateurs de voile-plaisir. Ce beau petit voilier permettra de s’amuser sur l’eau, le temps d’une journée. - Meaban: Le méaban est un petit voilier de type Classique. Ce plan François Vivier est proposé par le chantier Grand Largue. Si vous souhaitez naviguer sur un très jolie voilier, élégant et plaisant à naviguer, c’est le bateau idéal.
Un voilier de 8 ou 9 mètres des années 2000, pour plus d’espace
Lorsque les enfants grandissent, ou lorsque l’envie de passer au fameux mètre supplémentaire se fait sentir, on commence généralement à regarder vers des bateaux de 8 à 9,50 mètres. Dans cette taille de bateau, nous gardons une certaine souplesse de navigation et le budget reste raisonnable. Avec 50.000€ ; il est possible de trouver de très bons voiliers récents des années 2000. Le prix dépendra surtout de l’équipement et, pour certains modèles, de l’offre et la demande. Parmi les voiliers qui ont la meilleure réputation, on retrouve différents modèles, répondant à des programmes différents
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Sun Odyssey 32i - Pogo 8.50 et Bongo 870 : Ces deux voiliers, bien que plus âgés que les voiliers qui suivront, conservent une côte élevée. Ces deux bateaux, signés Pierre ROLLAND, sont très recherchés. Ils bénéficient d’une belle construction et d’une carène rapide, tout en supportant les humeurs de l’océan. Des voiliers pour aller vite et loin, dans toutes le conditions. - First 31.7: Le First 31.7 est un voilier qui restera dans l’histoire du chantier Bénéteau, mais aussi dans l’histoire de la plaisance. Ce course-croisière a fait le bonheur de nombre de passionnés de régate, mais aussi de plaisanciers recherchant un bateau simple à naviguer et rapide. Un excellent choix. - Oceanis 323: Ce plan FINOT fait le bonheur de nombre de plaisanciers depuis 2003. L’Oceanis 323 permet à ses propriétaires de découvrir les côtes françaises dans un certain confort. Le bateau est pensé pour un programme de croisière en famille. Il bénéficie d’une belle carène qui en fait un bateau marin. - Sun Odyssey 32i: Le Sun Odyssey 32i est un bateau dessiné par Philippe BRIAND, pour Jeanneau. Je trouve qu’au-delà d’une carène réussie, le bateau propose des aménagements innovants. Le cockpit est ouvert et spacieux. A l’intérieur, l’emplacement de la salle d’eau près de la cabine arrière offre un volume supplémentaire pour la cuisine. Un bateau réussi. - Delphia 29: Les polonais ne font pas que des petits bateaux. Le chantier Delphia yacht propose, entre autres, un voilier de 9m très bien pensé. Ce bateau est très bien équipé et l’intérieur très lumineux et aéré. - Bavaria 31 et Bavaria 33: Les voiliers Bavaria, dans les années 2000, ont connu un succès incroyable. Le chantier était alors le grand concurrent des français Bénéteau et Jeanneau. Bavaria proposait des voiliers de croisière bien équipés en serrant les prix. Malgré des bruits de pontons négatifs, souvent faux, le chantier a convaincu de nombreux plaisanciers. Les Bavaria 31 et 33 sont d’excellents voiliers pour la croisière en famille. - Feeling 32i: Le feeling 32 n’est plus a présenter. Il a sans doute permis, à lui seul, de prolonger la durée de vie du chantier. Ce dériveur intégral à ses inconditionnels. Il permet de découvrir nos côtes au plus près. Il est très adapté à des plans d’eau comme la Bretagne ou le Bassin d’Arcachon, par exemple. A l’intérieur, le bateau est très agréable. Trouvez votre futur voilier sur les annonces du site
Un voilier de plus de 10m des années 90 et 2000, pour voire plus loin
Avec 50.000€, il est possible de regarder encore plus loin. Lorsque que nous regardons les différents sites d’annonces, nous pouvons remarquer que les voiliers de plus de 10 mètres sont très nombreux sur le marché. En effet, dans les années 90, les chantiers français, et européens, ont construit de nombreux voiliers dans cette taille. Alors bien évidemment, il faudra prendre en compte le coût d’entretien du bateau. Le budget annuel risque de commencer à monter. Mais si vous envisagez de naviguer souvent, avec des enfants ou des amis, de découvrir le large, c’est la bonne taille. Vous pourrez bénéficier d’un carré agréable, d’un cockpit confortable, de 3 cabines doubles et d’un bateau capable de vous rassurer quand le vente monte franchement. Il serait difficile de faire une liste des meilleurs voiliers de 10 mètres des années 1990 et 2000. Cependant, pour un budget de 50000€, on peut regarder du côté des bateaux suivants, sans trop se tromper :
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- Bavaria 36: Le Bavaria 36 a connu un certain succès. Ce succès est dû à une belle construction et un prix intéressant. C’est un bateau parfait pour vivre de longues vacances à bord, plusieurs mois. Le bateau a été dessiné par le cabinet J&J Design. - Sun Fast 36: Le Sun Fast 36 est un voilier élégant. Ce course croisière est agréable à mener, marin et rapide. Il fera le bonheur des passionnés de régate, tout comme aux amateurs de croisière. - Feeling 346: Le feeling 346 est un plan Vaton qui est resté au catalogue du chantier feeling pendant plus de 10 ans. Ce voilier est vraiment très bien aménagé et agréable à vivre. Dans le même temps, c’est un bateau marin et bien construit. - Sun Odyssey 35: Le Sun Odyssey 35 est un voilier qui cache bien son jeu. Dessiné par Marc LOMBARD est un voilier de croisière élégant. Ses lignes affinées sont agréables à regarder. Dans le même temps, c’est un bateau rapide, pour son programme. Côté aménagements, vous pourrez passer de longes semaines sans vous marcher dessus. Découvrez une sélection de voiliers de 11 mètres à 40.000€
Un voilier de 12 mètres, des années 80 et 90,pour le grand voyage
Enfin, naviguer et prendre la mer, c’est aussi découvrir de nouveaux horizons, de nouvelles cultures. Les candidats au grand voyage sont toujours nombreux. Quel que soit l’âge du, ou de la capitaine et de l’équipage, le rêve peut toujours devenir réalité. Pour 50.000€, vous pouvez trouver d’excellents voiliers de voyage, bien équipés. On retrouve beaucoup d’unités de plus de 12 mètres, des années 80 et 90 à vendre pour 50.000€. Ces voiliers de 12 mètres peuvent être de grande série, ou des plans spécifiques pour le grand large.
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Parmi ces voiliers, les meilleurs voiliers de voyage sont : - Voyage 12.50: Le Voyage 12.50 est un voilier proposé par le chantier Jeanneau, de 1988 à 1992. Ce plan Guy Ribadeau Dumas a été construit à près de 400 exemplaires. Ce bateau est sans doute un des meilleurs voiliers de sa génération. Il sera capable d’emmener son équipage partout, et longtemps. - Gib Sea 372: Le Gib Sea 372 est méconnu, et c’est bien dommage. Ce croiseur costaud est pourtant recherché par les candidats aux grands voyage, qui connaissent ce bateau. Le bateau est costaud, marin et confortable. - Oceanis 390: L'Oceanis 390 a longtemps été le voilier star des bases de location. Ce plan Philippe BRIAND a été construit à près de 600 exemplaires par Bénéteau, entre 1986 et 1993. Si certaines unités ont subi les semaines de locations intensives pendant plusieurs années, l’Océanis 390 reste une grande réussite. Ses aménagements sont vraiment très bien pensés pour la longue croisière, à plusieurs. - Kelt 39: le Kelt 39 est un voilier plutôt rare. Ce plan Vaton a été construit à seulement 40 exemplaires par le chantier breton. C’est pourtant un voilier incroyable, sans équivalent sur le marché. Le Kelt39 est un dériveur intégral avec un carré arrière, un lit ouvert à l’arrière et deux cabines doubles à l’avant. Côté construction, le bateau est costaud. Les aménagements étaient un peu légers, à l’époque, mais ils ont sans doute été remplacés. Read the full article
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