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De la quille longue à la quille à bulbe. Les différents types de quille des bateaux

Les quilles de nos voiliers de plaisance ont beaucoup évoluées depuis les années 50. Il n’y a plus grand-chose à voir entre une quille longue d’un Nicholson 32 et la quille à bulbe d’un XP33 du chantier X Yachts. Mais alors pourquoi les quilles longues ont (presque) disparu pour faire place à ces quilles droites ? La plaisance est passionnante de par son histoire et ses innovations. Et cette histoire passe par la forme de nos voiliers. Si, dans les années 50 et 60, nos voiliers de plaisance étaient fins, étroits et bas sur l’eau, les monocoques d’aujourd’hui n’ont plus grand-chose à voir avec les anciens. Mettez, par exemple, un First 22, des années 80 à côté d’un Virgin Mojito 6.50 d’aujourd’hui, vous verrez la différence. Le fardage et le maitre-bau, ou encore l’étrave, ont bien changé. Mais cette différence se voit aussi sous l’eau. Les architectes ont beaucoup travaillé sur les œuvres vives. Si les carènes ont évolué, les quilles des voiliers modernes n’ont plus grand-chose à voir, elles non plus, avec les quilles des voiliers des années 50. La quille d’un Contessa 26 était longue et son tirant d’eau assez faible. Aujourd’hui, un Django 770, en version quillard, aura une quille fine, dite droite, et plus profonde. Mais alors les quilles longues étaient-elles si mauvaises ? Quels sont les avantages, ou inconvénients, de ces quilles droites ?
A quoi sert la quille d’un voilier ?
Avant de commencer, revenons au principe de base d’une quille. A quoi sert le lest de nos bateaux, et pourquoi ce profil est-il si important en navigation ? Les quilles sont apparues très tôt, sur les bateaux à voile. Il semblerait que les bateaux de l’Égypte Ancienne en étaient déjà équipés. En fait, c’est assez logique que très tôt, les marins aient cherché à trouver une solution à deux problèmes : - Éviter qu’un bateau ne chavire, - puis, dans un second temps, faire en sorte qu’un bateau avance droit, et non en crabe. Et il s’agit bien là des deux problématiques auxquelles la quille va répondre. En effet, un des objectifs d’une quille est de lester un voilier. La quille est une aile en fonte ou en plomb. Son poids va permettre au voilier de ne pas chavirer lorsque le vent pousse sur les voiles. En règle générale, plus ce lest est important, et bas, par rapport au poids du bateau, plus le voilier sera raide à la toile. C’est pour cela que, généralement, les dériveurs sont plus gîtard. Leur lest est plus haut ( souvent en fond de coque) et la dérive est plus légère qu’une quille. Dans le même temps, cette quille va aussi permettre au bateau de faire un meilleur cap. En effet, cette quille agit comme un plan anti-dérive. Essayons de comprendre. Un bateau est soumis à deux forces : - la force propulsive, qui s’oriente dans le sens de la marche du voilier, - La force de dérive, qui est perpendiculaire à  l’axe du voilier. Si vous naviguez sur un dériveur, et que vous levez la dérive, vous verrez que votre voilier avance en crabe, si vous êtes au vent de travers. Le vent va pousser sur les voiles (force de dérive) et donc pousser sur le bateau qui va avancer tout en étant poussé sur le côté. Par contre, si vous descendez la dérive, la force du vent sur la voile va créer une force contraire sur la dérive et le bateau va avancer droit devant lui. Cette quille agit donc comme un plan anti-dérive et va permettre au bateau d’optimiser son cap, notamment au vent de travers et au près. Voyons maintenant les différents types de quilles et leurs évolutions.
La quille longue

Jusque dans les années 70, les voiliers étaient équipés de quilles longues. Ces quilles font intégralement partie de la coque et leur profil s’étend sur toute la coque. Des voiliers comme les Nicholson, les Contessa ou encore les fifty français comme les Évasion du chantier Bénéteau étaient tous équipés d’une quille longue. Ces quilles longues avaient plusieurs avantages. Elles offraient un gain de stabilité et de performance tout en gardant un tirant d’eau réduit. Encore aujourd’hui, ces quilles longues gardent cet avantage sur les nouveaux quillards. Dans le même temps, ces quilles sont solides. Ces bateaux peuvent échouer sans problème, et ils résistent mieux au talonnage. Cependant, un voilier à quille longue a des inconvénients. Tout d’abord, ils sont moins manœuvrant au moteur. Sur certains modèles, il est même très compliqué de manoeuvrer en marche arrière. En navigation, là encore, les changements de cap peuvent être plus compliqués que sur un voilier moderne.
La quille droite
A partir des années 70, et surtout des années 80, des chantiers ont opté pour un type de quille différent. L’objectif était de gagner en facilité de manœuvre et d’optimiser la capacité des voiliers à faire du cap. Il s’agit des quilles droites. Ces quilles sont dites droites, car elle ne couvre pas plus de 50 % de la longueur de coque du bateau. Cette évolution s’est faite en deux temps. Tout d’abord, des chantiers ont décidé de modifier le profil de quille sans toucher à la construction du bateau. Concrètement, le profil de quille est totalement intégré à la coque. Les deux ne forment qu’une seule pièce. Lorsque le profil est stratifié avec la coque, on coule le lest dans la cavité. Ce mode de construction est clairement le top du top. La solidité de la structure est bien supérieure à ce que nous faisons aujourd’hui. Des chantiers comme Jeremy Rogers ou Rustler, en Angleterre, travaillent toujours de cette manière. Mais voilà , cette technique demande beaucoup de main-d’œuvre. Pour faire face à la hausse des coûts, les chantiers européens ont décidé de modifier leurs techniques de construction. Ces quilles droites ont été, par la suite, rapportées. C’est à dire qu’elles étaient fabriquées indépendamment, puis rapportées à la coque. L’ensemble étant ensuite boulonné. Dans la grande majorité des cas, les boulons sont en fond de cale. Certains chantiers ont proposé des quilles rapportées ou les boulons étaient accessibles directement dans la quille. Le tout étant stratifié pour être étanche. C’est le cas du feeling 286, par exemple. Ces nouvelles quilles droites permettent au bateau d’être plus manœuvrable. En effet, le poids étant mieux centré, le bateau vire de bord plus rapidement et facilement, à la voile comme au moteur. Cependant, les bateaux équipés d’une quille droite rapportée ont un inconvénient de taille. Ils sont plus fragiles. Ils sont, entre autre, plus sensible au talonnage. Lorsqu’elle touche le fond, la quille, de par sa structure et son installation, va enfoncer l’arrière de la coque, cassant les varangues et laissant de l’eau passer entre le stratifié et les boulons.

La quille à ailettes La quille à ailettes est née dans les années 80. A l’origine, ce type de quille est né dans les bureaux d’études des écuries de course au large. Elle a été popularisée lors de la victoire des australiens, dans l’America’Cup, en 1983. Cependant, faute de résultats concluants sur la vitesse des voiliers de course, en dehors de ce cas précis, c’est sur les voiliers de croisière que ces quilles à ailettes se sont développées. Et encore, « popularisé » est un bien grand mot. Des chantiers comme Jeanneau et Bénéteau ont proposés différents modèles avec ce type de quille en option. Je pense à l’Océanis 320 ou au Sun Way 28, par exemple. Kirié a aussi proposé le Feeling 286, avec une quille à ailettes. Le principal avantage de la quille à ailettes est de proposer un quillard avec un très faible tirant d‘eau. En effet, les ailettes permettent de répartir les poids vers le bas et de proposer un profil permettant de conserver une certaine raideur à la toile, même avec un faible tirant d’eau. Le tirant d’eau du Feeling 286, par exemple, ne dépasse pas un mètre. La quille à bulbe

La quille à bulbe est une autre variante de la quille droite. Cette quille à bulbe équipe surtout des voiliers de courses, de régates, voire aussi certains courses-croisières. Comme son nom l’indique, cette quille droite est équipée d’un bulbe, à son extrémité. Ce bulbe permet d’abaisser au maximum le poids du lest, afin de gagner en raideur et en performances. Il existe différents types de bulbes qui se différencient par leur forme et leur position, à l’extrémité de la quille. Certains bulbes, notamment sur les bateaux de courses, semblent pendre sous le bateau. D’autres bulbes sont intégrés à la quille. Read the full article
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Tréguier, une des plus belles escales de Bretagne Nord

Le port de Tréguier est sans doute la plus belle escale de Bretagne Nord, entre Perros-Guirrec et Paimpol ou Saint Quay Portrieux. Ce petit port historique, proche de l’île de Bréat, est situé au fond d’une ria, au confluent du Guindy et du Jaudy. Le port est situé sur la rivière du Jaudy. Mais certains parlent de la rivière du Tréguier.
Tréguier : Un port accessible à toute heure

Ce port historique est une escale bretonne proposant un cadre magnifique, entre vielles pierres et nature, ainsi que d’infrastructures techniques de qualité.

Le port est situé au fond de la rivière, très belle ria bretonne, à 7km de la mer, légèrement en amont du vieux port historique. Il est accessible à toute heure de la journée, quelle que soit la marée. En effet, il s(agit d’un port en eau profonde. Attention, cependant, à bien respecter le chenal si vous ne voulez pas rester envaser le temps d’une marée. Il dispose de plus de 300 places sur ponton. En escale visiteur, plusieurs places sont disponibles, le long d’un ponton lourd. Il accueille des bateaux de 14 mètres maximum, avec un tirant d’eau de 2 mètres. Techniquement, le port de tréguier dispose d’un terre plein et d’une grue. Plusieurs professionnels du nautisme sont sur place. Enfin, le port est situé en contrebas du la ville historique qui pourra se visiter à pied.
Quels sont les visites à faire à Tréguier ?

Une escale à Tréguier, c’est clairement une escale culture. Le bourg de Tréguier est une petite citée de caractère. Tréguier a été fondé par Tugdual, un des sept saints fondateurs de la Bretagne. La ville est donc une des étapes du Tro Breiz. En 848, le roi breton Nominoë en fait la capitale historique du Trégor. D’abord ville sainte puis intellectuelle, la ville verra l’arrivée de nombreux cloîtres et écoles. Son développement économique ne viendra qu’au 18ème siècle, grâce à son port. Aujourd’hui, la ville de Tréguier est connue pour sa cathédrale, son cloître et sa ville aux magnifiques maisons de pierre du moyen-âge. De très belles demeures se caches entre ces ruelles pavées fleuries. Enfin, n’hésitez pas à pousser la porte des nombreuses brocantes et galeries d’art de la ville.
Fiche technique du port de Treguier
Le port de plaisance de Treguier est bien protégé au fond de la ria du même nom. Une ria ou le marnage est important. L’escale mérite le détour pour le patrimoine historique de la ville. CARACTERISTIQUES DU PORT :CAPACITE :Total places :310Dont visiteurs :50Sur ponton :310Sur bouées :?Longueur maximum :30Tirant d’eau maximum :2Accès personnes à mobilité réduite :ouiAccèsSERVICES TECHNIQUES :Grue :nonÉlevateur :nonCale de débarquement :ouiAire de carénage :ouiPompe à eaux noires :ouiRécupération huiles usées :ouiAUTRES SERVICES :Wifi :ouiCarburant :ouiEau douce :ouiÉlectricité :ouiLaverie :ouiSanitaires / douches :ouiA PROXIMITE :Entretien bateaux :ouiShipchandler :ouicommercesouiRestaurantsouiMOBILITE :Taxis :ouiGare SNCF :nonAéroport :nonLocation auto / vélo :oui https://youtu.be/UkVc0Y93Bj4 Read the full article
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areson 40 meta strongall

ARESON 40 est un magnifique et unique voilier de voyage gréé en cotre, Bi- safran, quille longue en T en Aluminium renforcé type STRONGALL du chantier META, la référence des connaisseurs sur Plans BROUNS, avec une grande autonomie (400l gasoil & 500l eau). 2ème main, version propriétaire (5 couchages), full options. De nombreux équipements récents ont été remplacés (moteur, voiles, sellerie, drisses & écoutes, bimini neuf…). A venir visiter à Port Maritima – Martigues. Moteur YANMAR 4 cylindres (2019), 60 CV diesel (300h), entretenu et hiverné par professionnel. Vitesse moyenne 6 nds, conso moyenne 2.5l/h – Capacité gasoil 400l (réservoir en aluminium). Ligne arbre (presse étoupe hydraulique) avec remplacement hélice + 1 neuve de secours pour les voyages. Propulseur d’étrave remplacé. Aménagements : Cabine avant spacieuse avec nombreux rangements, grand carré et banquette offrant 5 couchages à bord. Vaste soute avant pour stockage. Cuisine équipée d’un évier, réchaud, four, frigo, eau chaude sous pression, capacité eau 2 x 250l (500l) en aluminium. Wc marin et douche séparée, lavabo et rangements. Voiles & accastillage : Grand Voile(2019), génois bon état, trinquette neuve(2019), solent, spi révisé en 2020, Gennaker 2021 quasi neuf (1 saison) – soit 6 voiles fonctionnelles. Remplacement ETAI(2018), étai volant(Trinquette), gréement dormant vérifié, gréement courant neuf (écoutes & drisses), Enrouleur de GV/GENOIS, accastillage de Spi. Électronique : Loch speedo sondeur, girouette/anémomètre, VHF fixe + portable, GPS fixe, radar, pilote automatique, balise de détresse EPIRB(2019), radio Hifi. Divers : Batteries, 220v en conformité, prise de quai, Éolienne(2019), 2 panneaux solaires sur portique, Dessalinisateur, Chargeur de batteries, Guindeau électrique + 2 mouillages complets (100m de chaine), annexe à fond rigide + 6cv Yamaha 2019(20h), radeau de survie CL2/6pers (2018). Échelle bain, pompe de cale électrique + manuelle, housse de bôme, bimini, taud hivernage, sellerie extérieure (2021), protection de la barre et des winchs, armement de sécurité et de vis à bord. Plus d'infos :https://www.maritima-courtage.fr/annonces/areson-40-meta-strongall/ Read the full article
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Faut-il expertiser un bateau d'occasion?

L’expertise d’un bateau est une étape indispensable lors de l’achat d’un bateau d’occasion. Ce contrôle du bateau permet de sécuriser l’achat, et la vente d’un voilier ou d’un bateau à moteur. Mais comment fonctionne une expertise pour un bateau de plaisance et que doit-on attendre d’un expert maritime. Dans ma vie de plaisancier, j’ai acheté, et vendu quelques voiliers. J’ai connu, dans ces transactions, autant de plaisirs à me projeter dans une nouvelle aventure, que de larmes, à quitter un partenaire qui m’avait offert autant de moments de petites aventures que de souvenirs qui ne disparaîtront jamais. Mais ces achats et ventes de bateaux ont toujours connus des petites surprises, voire, une fois, un conflit. Pour éviter ces déboires, les professionnels préconisent d’expertiser un bateau avant de l’acheter. Et je suis d’accord avec cela. Alors oui, une expertise de bateau a un coût. Vous devrez payer la sortie d’eau, l’expert et la remise à flot. Et tout ça, peut-être, pour ne même pas acheter le bateau. Mais cela vous permet aussi d’éviter de gros soucis et de préserver votre portefeuille.
Que contient l’expertise d’un bateau ?
Avant de parler de l’intérêt d’une expertise, revenons sur son contenu. Une expertise bateau n’est pas une garantie. Ce n’est pas parce que vous faites expertiser votre futur voilier, que vous serez sûr que tout le bateau est parfait. Il suffit, d’ailleurs, de lire les rapports d’expertise pour se rendre compte que les experts, eux-même, se couvrent...très largement. Chacun en pensera ce qu’il veut. Dans tous les cas, un expert va s’intéresser aux points suivants : - La coque du bateau : État de la coque, de la ligne d’arbre, de la quille ou la dérive, traces d’osmose. - Le moteur : État visuel du moteur et de la ligne d’arbre, des silentblocs. Une analyse d’huile permettra d’avoir quelques infos complémentaires. - L’état des fonds : Il permet de contrôler l’état apparent des boulons de quille et de voir, plus concrètement si le bateau a déjà talonné, sans réparations ultérieures suivant l’état des varangues. - Le gréement : État visuel du gréement dormant et courant - L’état du pont et des hublots - L’état de la plomberie et de l’électricité - L’état des voiles - L’état de tout l’équipement du bateau Bref, comme vous pouvez le voir, une expertise d’un voilier, c’est un contrôle, surtout visuel, de l’ensemble du bateau et de son équipement.
L’expertise dans le cadre de l’achat d’un bateau
L’expertise d’un bateau d’occasion, avant son achat, est à mon avis indispensable. J’ai acheté, une fois, un bateau sans l’expertiser, et je l’ai regretté ( pas le bateau mais la façon dont je l’avais acheté et les frais qui sont venus après). Tout d’abord, l’achat d’un bateau est un achat passion. Et comme nous sommes des passionnés, nous pouvons vite avoir un coup de cœur. Et ce coup de cœur peut passer avant la raison. Il nous est tous arrivé de visiter un bateau, d’avoir un doute sur un point précis, mais passer outre car nous « VOULONS acheter le bateau ». ça vous parle cette situation ? Un expert va donc venir voir le bateau avec un œil extérieur et plus objectif. Ensuite, reconnaissons-le, nous sommes des plaisanciers, pas des professionnels, et encore moins des experts. Il est donc nécessaire de faire venir une personne de métier pour contrôler un bateau d'occasion que nous allons acheter. Un bateau n’est pas un investissement, mais un poste de dépenses constantes, alors autant éviter de rajouter de gros frais, juste après l’achat du bateau. Continuons avec la sécurité. Nous allons naviguer dans un environnement dangereux. Expertiser un bateau, c’est naviguer avec un bateau dont nous connaissons les forces et les faiblesses. Savoir que les vannes de son bateau sont usagées est important. Savoir que le gréement du bateau est très fatigué est tout aussi important, comme savoir que les boulons de quille sont… devenus inexistants. Enfin, expertiser un bateau, c’est connaître les postes à remplacer, même à plus ou moins long terme. C’est donc un excellent moyen d’anticiper et de gérer son budget bateau. Si vous savez que vous avez les voiles à changer d’ici 3 saisons, c’est toujours plus simple d'épargner que de devoir remplacer des voiles dans l’urgence. Idem pour le moteur.
L’expertise dans le cadre de la vente de son bateau
Si l’expertise, dans le cadre d’un achat de bateau d’occasion est évidente, les vendeurs sont parfois frileux. En effet, un vendeur peut avoir peur que l’expert trouve quelque chose, dont il n’avait pas connaissance, qui pourrait compromettre la transaction. Pourtant, une expertise du bateau peut aussi apporter plus de sérénité au vendeur. J’ai le souvenir d’une vente d’un bateau qui m’avait apporté bien des soucis. J’ai vendu un bateau, il y a plusieurs années, sans que celui-ci soit expertisé. L’acheteur visite le bateau, accompagné d’amis, reviens l’essayer en mer avant de le sortir dans un chantier, afin de vérifier l’état des œuvres vives. Personne ne trouve rien à redire. L’acheteur va laisser le bateau, 15 jours, sur le chantier, pour le carénage, entre autres. Tout se passe bien et finalisons la transaction. 18 mois plus tard, celui-ci revient vers moi pour me dire que le bateau est cloqué et osmosé et qu’il veut que je paie tout… Imaginez ma réaction. L’affaire s’est bien terminée, mais avec du recul, je me dis que si celui-ci avait expertisé le bateau, les choses auraient été beaucoup plus simples. L’expertise aurait évité des débats compliqués.
Faut-il expertiser un bateau de moins de 10.000 euros ?
La question qui revient souvent est l’intérêt de l’expertise d’un vieux voilier de moins de 10.000€. On entend souvent, sur les pontons, dire que dépenser 500€ pour un vieux voilier à petit prix n’a pas de sens. Pour moi, la réponse est dans la question. Un vieux voilier, c’est un vieux gréement, un vieux moteur, de vielles voiles et une vielle coque. Et que tout cela mérite une expertise. Quand on a un petit budget d’achat, ce n’est pas pour le doubler, voire plus, en réparation. Alors oui, faites expertiser votre vielle coque.
Quelques conseils pour une expertise
Finissons ce billet par quelques conseils pour une expertise complète et réussie. - Bien choisir son expert, tous ne se valent pas. Tous les experts n’ont pas le même niveau. Demandez à des pros, des noms. Ils connaissent les bons experts. - Faites vous donner toutes les factures possibles. Ces factures vont permettre à l’expert d’affiner son analyse. - Soyez présent lors de l’expertise. En off, votre expert va vous donner beaucoup plus d’informations que par écrit. Et il va vous apprendre des choses. - Lisez bien l’expertise pour appréhender les frais à venir. Cette lecture va vous permettre d’anticiper les frais d’entretien à venir, à prendre en considération dans votre budget. N’hésitez pas à partager votre expérience sur le sujet en commentaire Read the full article
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Ces équipements, pas indispensables sur un bateau, mais très appréciables

Lors d’une croisière, certains effets personnels, et autres équipements, ne sont pas toujours la priorité. Surtout lorsque nous faisons notre sac de mer. Pourtant, ces équipements, certes pas indispensables, vont s’avérer très appréciables sur un bateau, en navigation, comme en escale. Les journées de navigation, sur un bateau, peuvent parfois être longues. Entre les longs bords de plusieurs heures, dans une mer calme, sous la pluie, et les escales, au mouillage, sous le soleil, la sieste n’est pas la seule alternative. Dans le même temps, si certains, comme moi, peuvent passer de longues heures à regarder l’horizon, la surface de l’eau ou les autres bateaux, ce n’est pas le cas de tout le monde. Certains équipiers, au bout d’une heure, vont vite commencer à tourner en rond, à s’ennuyer. Dans le même temps, tous ceux qui comme moi, naviguent en famille, connaissent l’importance d’occuper les enfants, en attendant d’arriver en escale. Découvrez notre guide de la croisière et la navigation Alors voici 6 choses que j’embarque, systématiquement, lors d’une croisière. Et cela est valable, quelle que soit la durée de celle-ci, du week-end à la semaine. Et, bien évidemment, que vous soyez propriétaire que vous louez un bateau. L'équipement obligatoire sur un bateau
Une ligne de traîne pour pêcher
La première chose que j’embarque, ou plus précisément, qui reste toujours à bord, est la ligne de traîne. Cette ligne de traîne est rangée dans une caisse en plastique, dans le coffre de cockpit, avec un gant de bricolage et un seau pliable. Autant vous dire qu’elle est de sortie dès que c’est possible. C’est généralement ma femme qui s’en occupe, elle adore cela. Contrairement à moi, elle aime quand ça bouge. Elle n’aime pas rester sans rien faire. C’est donc un moyen, pour elle, de s’occuper. Elle est tellement accro que je suis souvent obligé de me répéter plusieurs fois, pour qu’elle remonte la traîne, en arrivant dans un chenal ou une zone très fréquentée. Nous ne sommes pas de grands pêcheurs ( enfin pas moi). Mais cette ligne est très simple d’utilisation. Il suffit de la laisser filer, puis de la traîner derrière le bateau. Il faut juste éviter d’aller trop vite. Le système de la planchette japonaise est très pratique. Une planche blanche remonte dès qu’un poisson mort à l’hameçon, ou alors des algues… Vous pourrez alors pêcher : - Du maquereau - De l’anguille et de l’aiguillette - Du bar
Un casier à crustacés
Dans le même esprit que pour la ligne de traîne, vous pouvez aussi embarquer un casier. Ce casier va vous servir, au mouillage, pour pêcher des crustacés. Les coffres de mon bateau étant trop petits, je n’en ai pas. Cependant, je croise très souvent d’autres plaisanciers qui laissent leur casier toute la nuit, sous le bateau, et le remontent au petit matin, avec le repas du midi ou du soir. Avec un casier, vous pourrez pêcher : - Des araignées - Des crabes verts - Des tourteaux - Des homards Retrouvez, ici, la réglementation sur la pêche
Un masque et un tuba
Restons au mouillage. Ne pensez pas qu’il faut traverser les océans pour découvrir des fonds marins riches en faune et en flore. Le long de nos côtes, il existe des endroits ou la visibilité, sous l’eau, permet de découvrir des fonds marins magnifiques. C’est pour cela que vous devez toujours avoir un masque et un tuba. Cela vous permettra de découvrir la faune et la flore aquatique, autour de votre bateau. Partout, sur notre littoral, vous trouverez des endroits magnifiques ou plonger à quelques mètres : - La Normandie - Les îles - Les Glénan - Les îles de la baie de Quiberon - Les îles de Charente - Et ben évidemment, les côtes de Méditerranée et la Corse. Accessoirement, vous pourrez aussi en profiter pour aller inspecter, voire nettoyer, la coque de votre bateau.
Un paddle pour les escales
Ce quatrième équipement, je l’ai intégré à mon équipement, il y a peu. Il s’agit du Paddle. C’est en me rendant régulièrement aux Glénan, dans le sud Finistère, que j’ai remarqué que de nombreux bateaux, au mouillage, avaient, derrière eux, un paddle en plus de l’annexe. J’ai vite compris l’intérêt de cette planche gonflable. Elle ne prend que très peu de place dans le bateau. Mais une fois gonflée, elle permet de faire plein de chose : - Elle permet aux enfants de jouer - Elle permet de se balader au fond des petites criques et autour des îles - Elle permet de servir d’annexe provisoire - Elle permet d’aller pêcher Bref, le paddle est clairement un plus, pour les escales sur mouillage.
Un Livre
Cela semble évident, mais j’en parle quand même. La voile est un moment ou vous vous coupez du monde. C’est un moment ou le temps ralenti, ou votre esprit se permet de lâcher prise. C’est donc le moment idéal pour lire. Si j’aime lire, je ne suis pas non plus un lecteur assidu. Je dois lire une quinzaine de livres à l’année. J’ai plus le temps de lire des magazines. Mais sur un bateau, en croisière, j’emporte toujours un ou deux livres. Que cela soit en navigation, ou en escale, l’après-midi ou le soir, je suis capable de dévorer des livres. Si j’aime les livres de mer, je lis aussi des romans ou des polars à ces moments-là . Profitez-en pour lire des livres techniques, comme : - Le Cours des Glénans - L’almanach du Marin Breton - Des livres sur la culture marine
Un smartphone
Enfin, et je vais terminer pour cet équipement, je vais vous parler du smartphone. Alors oui, parler du smartphone, après tout ce que je viens de présenter est surprenant. Et pourtant, cet équipement est très pratique, il faut bien l’avouer. Au-delà des applications de météo marine et des applications de navigation pour bateau, le smartphone a plusieurs avantages. Il permet d’avoir, sous la main : - Une radio - Certains documents PDF ou autres - Des livres numériques - Un appareil photo et un caméscope - Une calculatrice - Un bloc-note - Un écran pour regarder des films, ou les infos Alors oui, le smartphone peut être très pratique sur un bateau. Comment choisir un smartphone pour le bateau Maintenant, je vous invite à partager, auprès de l’ensemble des lecteurs, l’équipement que vous embarquez à bord, pour agrémenter vos journées. A vos commentaires. Read the full article
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6 voiliers de 9 mètres des années 60 et 70 qui font référence

Les années 60 et 70 ont été une période très importante pour la plaisance, et surtout pour la plaisance populaire. Le plastique a permis de créer des voiliers de série innovants et plus accessibles. C’est donc tout naturellement que cette période a donné naissance à des voiliers magiques, qui peuvent être considérés comme des voiliers de collection. Aujourd’hui, je voulais présenter des voiliers de 9 mètres des années 70 qui ont marqué cette période. Ces voiliers avaient des caractéristiques qui restent, aujourd’hui, compliquées à trouver sur des bateaux neufs : - Un esprit Course-croisière - Des voiliers rapides mais simples à manœuvrer - Des voiliers adaptés au côtier, comme à la navigation hauturière - Des voiliers adaptés à la navigation en équipage, comme à la navigation en solitaire - Des voiliers adaptés à la vie en mer - De très belles carènes - Et, de façon plus subjective, de très beaux bateaux. Ces voiliers de 9 mètres das années 70 sont très agréables à naviguer et offrent des sensations vraiment très agréables. Ils sont très confortables en croisière, même si le volume habitable est moins important que sur des unités plus récentes ( maitre-bau moins important et absence de cabine arrière). Enfin, ils sont souvent signés par des architectes de voiliers de plaisance de renom. Je tiens aussi à rendre hommage à tous les propriétaires de ces voiliers de plaisance historiques qui, aujourd’hui, entretiennent avec amour ces voiliers d’une autre époque. A vous qui, souvent, passez plus de temps à réparer les bobos, ralentir les effets du temps qu’à naviguer. Bref, passons les mots doux et voyons ensemble les bateaux de ma sélection.
Arpège : la signature Michel Dufour

photo Dufour Yachts Michel Dufour est considéré comme un précurseur de l’industrie nautique, mais aussi un architecte de talent. Le Sylphe et l’arpège sont les voiliers qui ont fait entrer son chantier dans l’histoire de la plaisance. Lorsque Michel Dufour décide de produire l’Arpège, son objectif est clairement de venir bousculer les chantiers anglais. L’arpège est un voilier de 9 mètres conçu pour la Half Ton Cup, qu’il gagne l’année de lancement du bateau, en 1967. Plus de 1500 Arpèges seront construits jusqu’en 1974. Le bateau est très élégant sur l’eau et marche fort. Aujourd’hui, le pont, en sandwich, est à surveiller de très près, mais cela se répare. Longueur :9,25m ; largeur : 3m ; Tirant d’eau:1,35m ; Poids : 3500kg
Nicholson 32 : La voile à l’anglaise

Le Nicholson 32 est un des voiliers les plus mythiques, en Grande Bretagne, avec le SS34. Ce voilier est le fruit d’une collaboration entre la société Halatic et le bureau d’études et le chantier naval Camper & Nicholson. Le Nicholson 32 a été directement dessiné par Charles A Nicholson et son fils Peter. Ce véritable croiseur hauturier est capable d’aller loin et vite, surtout contre le vent et la mer. Plus de 360 bateaux ont été construits, entre 1962 et 1981. Il existe aussi un modèle, construit sous licence, en Australie. Longueur : 9,75m ; largeur : 2,82m ; Tirant d’eau: 1,68m ; Poids : 5534kg
Mallard 9 : Un bateau qui coûtera cher à son chantier

Le chantier Mallard est l’autre grand chantier des années 70. Il a donné naissance à de nombreux bateaux très populaires, dont l’Ecume de Mer. Le Mallard 9m est un voilier arrivé en 1976, sur le marché. Il a été dessiné par Philippe Harlé. Il s’agit d’un croiseur rapide et très agréable à mener dès le petit temps. Il sera plus gitard dès que le vent monte. Le Mallard 9m est malheureusement un échec commercial. Arrivé un peu tard, sur un marché en pleine évolution, il va coûter très cher au chantier, participant à ses difficultés commerciales. Il n’en reste pas moins un bateau très élégant sur l’eau, et marin. Longueur :8,95m ; largeur : 3,10m ; Tirant d’eau:1,70m ; Poids : 3200kg
First 30 : le début d’une histoire

Photo Bénéteau Le First 30 est sans doute un des voiliers les plus populaires de notre sélection. Il a non seulement créé l’histoire du chantier Bénéteau, dans la voile, mais aussi participé à celle de la plaisance et de la régate. Il a été le voilier officiel du Tour de France à La Voile, pendant quelques années. Le First 30 a été dessiné par André Mauric, qui a aussi dessiné le Super Arlequin et le Super Challenger. Il n’a que des avantages : il est costaud, marin, performant au près et… beau. Plus de 1100 unités ont été produites de 1977 à 1981. Le plus atypique est que le First 30, à sa sortie, étaient déjà plus ou moins dépassé en terme de dessin. Ce qui n’aura aucune conséquence sur son succès. Longueur : 8,95m ; largeur : 2,86m ; Tirant d’eau : 1,70m ; Poids : 3450kg
Centurion 32Â : la jaguar des mers

Parler de voilier de référence des années 70, sans parler du Centurion 32 serait une grave insulte à deux grandes signatures. Car ce croiseur est forcément bien né. Dessiné par le cabinet Holman & Pye, a été construit par le chantier nordique Wauquiez. Le Centurion sera le premier voilier du chantier Wauquiez, en 1968. Ce voilier, autant côtier que hauturier, est un voilier marin, capable d’avaler les milles dans toutes les conditions. Le Centurion est équilibré et confortable, en mer. Il s’agit, de plus, d’un bateau extrêmement élégant, lui aussi. Enfin, la qualité de construction est, indéniablement au-dessus du lot. Longueur : 9,70m ; largeur : 3m ; Tirant d’eau : 1,78m ; Poids : 4800kg.
Contessa 32Â : le survivant de la Fastnet

Le dernier voilier de 9 mètres des années 70 que je vais vous présenter est toujours disponible à la construction. Oui, oui, vous avez bien lu. Officiellement, la série a été produite de 1977 à 1981, mais le chantier Rogers, du nom du constructeur et architecte, le propose toujours, à l’unité. Le Contessa 32 est un voilier de légende pour avoir été le seul bateau de sa classe, sur 58, à traverser la ligne d’arrivée de la trop célèbre Fastnet 1979. Le Contessa 32 est un voilier anglais est très stable et capable de garder sa route dans toutes les conditions. Longueur : 9,75m ; largeur : 2,90m ; Tirant d’eau : 1,68m ; Poids : 4309kg

Trouvez votre futur voilier ici Découvrez notre rubrique voiliers d'occasion et les nombreuses offres de voiliers disponibles Les occasions de Mer&Bateaux Read the full article
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Devons-nous faire confiance aux professionnels du nautisme ?

Les professionnels du nautisme sont souvent au centre de sujets polémiques et de colère des plaisanciers, sur les pontons ou les forums. Alors, les chantiers navals, mécaniciens marine et autres accastilleurs sont-ils dignes de confiance ou avons-nous, en tant que plaisanciers, aussi quelques nouvelles habitudes à prendre ? Combien de fois n’avons-nous pas déjà râlé contre le mécano qui s’était occupé de l’hivernage de notre moteur ? La courroie est mal montée, il n’a pas fait tout ce qu nous lui avions demandé. Je me rappelle d’une expérience assez cocasse. J’avais acheté un voilier d’occasion et demandé au mécanicien de faire une remise en route du moteur. Quelques jours après, je pars en mer, pour ma première navigation, et le moteur s’arrête au bout de 15mn. Obligé de rentré au port, sous voiles, dans un chenal emprunté par des chalutiers... Le réservoir était tellement encrassé que le circuit de gasoil était bouché. Et bien évidemment, le mécanicien en a pris pour son grade. Je ne parle pas, non plus de ce chantier qui, en changeant l’étai, avait remonté une partie de l’enrouleur à l’envers. Bref, des histoires comme celles-là , nous en avons tous. Mais qu’est-ce que cela dit des professionnels du nautisme ? Et peut-être de nous-même ?
Des professionnels du nautisme souvent critiqué
Commençons par l’accusation. Les professionnels sont généralement accusés de deux choses. Pour commencer, nombre de plaisanciers remettent en cause leurs compétences. Et c’est vrai qu’il faut reconnaître que les conflits ou contentieux avec les professionnels du nautisme sont nombreux. Il suffit d’écouter les conversations, sur les pontons, ou de reprendre nos expériences de plaisancier pour s’en rendre compte. Et cela concerne l’ensemble des corps de métier de la profession, mécanicien, accastilleurs, technicien en stratification, et chantiers navals. J’ai même rencontré, il y a quelques années, un expert qui n’avait pas vu qu’un bateau avait talonné. Alors, oui le nautisme est une passion qui, parfois, fait venir des professionnels plus passionnés que, justement, professionnels. Et ces pros peuvent être à l’origine de travail mal fait. Il suffit d’aller faire un tour sur des forums bien connus pour voir défiler, toutes les semaines, des coups de gueule ou des conflits. La deuxième accusation concerne leurs tarifs. Et là , il faut encore reconnaître que le portefeuille peut parfois avoir très mal. Une simple intervention pour faire un peu de stratification peut vite arriver à plus de 1000€. Et, dès que vous sortez de l’entretien classique du moteur diesel, les devis nous font vite réfléchir à la conservation du bateau et entraînent des débats tendus au sein de la famille. On a parfois l’impression que les pros nous prennent pour des plaisanciers nantis qu’ils vont pouvoir saigner. ET nous avons alors raison d’être exigeant avec des professionnels à qui nous donnons, souvent, beaucoup d’argent. Je ne cache pas que j’ai longtemps été dans la méfiance avec les professionnels, et que je peux encore l’être, parfois. Mais je dois aussi reconnaître que j’ai fait des efforts, après m’être remis en question. Et je vais donc, aussi, me faire avocat de la défense.
Et des plaisanciers qui doivent se remettre en question
Je vais parler, ici, pour moi. Je ne vais pas avoir la malhonnêteté de penser que tout le monde a, ou avait, les mêmes défauts que moi. Si certains d’entre-vous se retrouvent dans ces lignes, tant mieux. Je disais donc que je vais me faire avocat des pros, ou tout du moins de la majorité des pros. Il faut bien reconnaître, qu’en tant que plaisancier, j’aime naviguer. Et je navigue assez souvent pour bien connaître un voilier, son fonctionnement et sa structure, sur le papier. Mais voilà , je ne cherche pas à aller plus loin. Ou en tout cas, ne cherchais pas à aller plus loin. Or, nous avons tendance, je trouve, à trop nous reposer sur les professionnels. Les considérant comme une garantie de navigations tranquilles. Quand je dépose ma voiture au garage pour faire une vidange, je ne demande pas au garagiste d’expertiser ma voiture. Il fait la vidange, éventuellement me fait quelques petites observations et c’est tout. La même chose lorsque je change mes pneus. Je ne demande pas à mettre le nez dans le moteur. Alors pourquoi quand je fais « l’entretien de mon moteur bateau », j’attends presque une expertise complète de mon moteur ? Parce que je n’aime pas cet engin et que, dans le même temps, je veux être tranquille sur l’eau. Mais dans ce cas, c’est n’est pas une simple vidange et changement de filtre que je demande, c’est une étude plus poussée. Et je doute que le mécano m’en demande le même prix. En tant que plaisancier, nous devons, c’est mon sentiment, être plus autonome. Même lorsque nous naviguons le long de nos côtes, nous devons aussi prendre nos responsabilités et être conscient que nous devons maîtriser plus que le simple réglage de nos voiles. Un montagnard partant en randonnée, en montagne, se doit d’être autonome et de maîtriser son équipement. C’est pareil pour nous. La deuxième source de conflit est liée à notre manque d’anticipation. Combien de fois n’ai-je pas entendu : « En ce moment, nous sommes débordés, nous ne pourrons pas faire les travaux de suite ». Et moi de répondre: « oui, mais j’ai pris un long week-end en mai »…. Comme si le chantier ne pouvait pas embaucher… Ben non, parce que si les chantiers roulaient sur l’or, cela se saurait. Et que, en toute logique, quand 80 % des clients veulent sortir leur bateau, sur 20 % de l’année, ça ne passe pas. Et pourtant, je le sais, que si le travail demandé est effectué en hiver, le chantier a tout le temps de bien faire le travail, et sereinement. Alors, là encore, j’ai changé mes habitudes et anticipe ce que je dois faire ou déléguer. Enfin, je navigue sur un bateau qui a 30 ans, rien que cela. Une voiture de cet âge serait considérée comme une voiture de collection. Et je ne connais aucun passionné de vielles voitures qui ne met pas la main de le cambouis. A un moment, je ne vais pas demander à un professionnel de me proposer une garantie sur un bateau plus âgé que lui. Voilà pourquoi, j’estime que si j’ai rencontré des soucis avec des professionnels du nautisme, j’ai aussi ma part de responsabilité. Et que cela n’enlève rien à la grande majorité de ces pros qui travaillent avec la passion de leur travail et de la satisfaction client. Car, j’en connais, en Bretagne Sud, et pourrais vous donner les noms. Nous ne sommes ni experts, ni professionnels, mais devons au moins nous intéresser sérieusement à l’entretien de nos bateaux. C’est ce qui nous permettra, aussi, d’être plus exigeant avec les professionnels Read the full article
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Guidel, Doelan et le Port du Belon: 3 escales pour découvrir les rias du Finistère Sud

Les rias du Finsitère Sud, de la Laïta à l’Odet, offrent des paysages magnifiques à qui sait les découvrir. Voici trois escales, hors du temps, pour aller à la rencontre de ces côtes bretonnes. Le choix d’une croisière en Bretagne peut s’avérer compliqué, tant les possibilités d’escales et de mouillages sont nombreux. Entre les îles fleuries de la côte nord, les abers du bout du monde et les eaux protégées de la Baie de Quiberon, les opportunités de croisière sont nombreuses. Un des plans d’eau souvent méconnu est celui des rias du Finistère Sud, entre Lorient et Loctudy. Cette côte est pourtant magnifique. Naviguer le long de ces hautes collines, c’est se laisser embarquer vers un voyage ou la mer épouse les terres, ou l’océan vient enlacer les campagnes via des rias qui peuvent remonter les terres sur plusieurs milles. Qui n’a jamais navigué entre les pins et les champs de blé, au son des clochers et des oiseaux, ne sait pas ce que ces côtes peuvent offrir. Mais ai delà de ces paysages romanesques, ou les plus grands peintres, comme Paul Gaugin, ont posés leurs pinceaux, les petits ports de cette côte sont une invitation à rester sur place quelques jours, loin des grandes marinas bruyantes, pour découvrir la région, en randonnée ou en kayak. Voici 3 escales indispensables si vous naviguez entre Lorient et Loctudy.
Guidel, sa ria et ses plages

Guidel est une station balnéaire plus connue pour ses plages et ces spots de glisse que pour son port de plaisance. Il est vrai que ce port n’est pas bien grand et sera réservé aux voiliers de petites tailles, et de préférence aux faibles tirants d’eau. De plus, la barre, à l’entrée de la ria, peut parfois sembler traître. Pourtant le chenal est bien balisé, entre les bancs de sable. Arrivé dans ce port, toujours à flots, sur ponton ou sur bouée, vous serez surpris de découvrir un autre environnement, loin des immenses plages. Faisant face au Pouldu, et au Finistère, Guidel est la porte d’entrée d’une ria remontant une rivière, la Laïta, jusqu’à Quimperlé. Il faudra être prudent, si vous souhaitez remonter la rivière. De nombreux bancs de sable se déplacent suivant les années. Et dans tous les cas, cela ne se fera qu’en dériveur. Cependant, cette escale est pleine de promesses pour qui aime la randonnée, la forêt et le kayak, loin de bruit de la civilisation. La ville de Quimperlé, au bout de la ria, mérite le détour et vous permettra de remplir la cambuse avec des produits du terroir. Informations Port de Guidel

Port de Guidel CAPACITE :Total places :425Dont visiteurs :15Sur ponton :210Sur bouées :215Longueur maximum :13Tirant d’eau maximum :2Accès personnes à mobilité réduite :nonSERVICES TECHNIQUES :Grue :nonÉlevateur :nonCale de débarquement :ouiAire de carénage :nonPompe à eaux noires :nonRécupération huiles usées :nonAUTRES SERVICES :Wifi :OuiCarburant :OuiEau douce :OuiÉlectricité :OuiLaverie :nonSanitaires / douches :ouiA PROXIMITE :Entretien bateaux :nonShipchandler :noncommercesouiRestaurantsouiLocation auto / vélo :Oui
Doëlan, la carte postale

Lorsque vous continuez votre navigation, plus vers l’ouest, vous arriverez au port de Doëlan. Ce petit port de pêche, est une véritable carte postale des ports bretons. Le port est une petite crique s’enfonçant sur quelques centaines de mètres. Les mouillages sont situés dans l’avant-port, près d’une zone technique. En remontant le port, avec votre annexe, vous découvrirez les quais avec ces petites maisons de pierre et son phare. Vous pourrez vous balader entre les maisons fleuries d’hortensias et de roses trémières, à la belle saison. Quelques restaurants, et une coopérative maritime sont située le long des quais. Pour ceux qui aiment la randonnée, de très belles balades côtières sont à faire, à partir du port de Doëlan. Vers l’est, vous pourrez aller jusqu’au Pouldu, et ses plages de sable fin. Vers l’ouest, vous longerez les falaises pour découvrir les petites criques de Porz Lamat, Porz Teg, Porz Bali, avant d’arriver à la ria de Merrien ( autre escale très agréable et au calme). Informations Port de Doëlan

Port de Doelan CAPACITE :Total places :320Dont visiteurs :20Sur ponton :0Sur bouées :320Longueur maximum :14Tirant d’eau maximum :3Accès personnes à mobilité réduite :nonAccèsbarre suivant météoSERVICES TECHNIQUES :Grue :ouiÉlevateur :nonCale de débarquement :ouiAire de carénage :nonPompe à eaux noires :nonRécupération huiles usées :nonAUTRES SERVICES :Wifi :nonCarburant :nonEau douce :OuiÉlectricité :nonLaverie :nonSanitaires / douches :ouiA PROXIMITE :Entretien bateaux :nonShipchandler :ouicommercesnonRestaurantsouiLocation auto / vélo :non
Port du Belon, pour s’enfoncer dans la campagne

Enfin, notre troisième escale nous emmène aux portes des côtes de la Cornouaille. Après avoir passé la rivière de Brigneau, et son petit port abrité, nous arrivons à l’embouchure des deux plus grandes rias, il s’agit de l’Aven, menant jusqu’à Pont Aven, et du Belon, s’enfonçant tout près du bourg de Moelan. Arrivé à cet endroit, vous aurez le choix entre les deux rivières. A l’entrée, vous serez accueilli pour une grande falaise séparant les deux rias, bordées, chacune, par deux belles plages : Kerfany pour le Belon et la plage de Port Manech pour l’Aven. Si vous choisissez l’Aven, vous pourrez remonter jusqu’au port de Rosbras, puis Pont Aven. Si vous choisissez le Belon, vous pourrez remonter jusqu’au port du Belon, voire allez mouiller tout au fond de la rivière, en profitant de la marée haute ( vous échouerez à marée basse). Le port de Belon est une escale très agréable, entre les pins et les champs, à l’abri du vent. Informations Port du Belon :

CAPACITE :Total places :200Dont visiteurs :?Sur ponton :0Sur bouées :200Longueur maximum :15Tirant d’eau maximum :2Accès personnes à mobilité réduite :nonSERVICES TECHNIQUES :Grue :nonÉlevateur :nonCale de débarquement :ouiAire de carénage :nonPompe à eaux noires :nonRécupération huiles usées :nonAUTRES SERVICES :Wifi :nonCarburant :nonEau douce :OuiÉlectricité :nonLaverie :nonSanitaires / douches :ouiA PROXIMITE :Entretien bateaux :nonShipchandler :noncommercesnonRestaurantsouiLocation auto / vélo :non Découvrez toutes les rias et abers de Bretagne Read the full article
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L'histoire de l'Ecole des Glénans
L'école des Glénans fête a plus de 70 ans. La première école de voile française, et européenne, est toujours une référence dans la formation des jeunes et des moins jeunes. Retour sur l'histoire d'une association dont le but était d'apprendre bien plus que la navigation.
Création de l'école de Voile en 1947
Philippe Viannay crée la structure, en 1947, afin de permettre à d’anciens compagnons, résistants,... de réapprendre à vivre ensemble après des années de clandestinité ou de détention pendant la deuxième guerre mondiale. Le premier centre sera situé au large de Concarneau, en Finistère sud. L'archipel des Glénan, son décor de sable fin, d’eaux turquoises et d’îles parfois désertes accueillera les premiers résidents. Au début, l’apprentissage de la voile n’est pas à l’ordre du jour mais ceux qui séjournent sur cet archipel ne résistent pas longtemps aux joies de la navigation. Les premiers cours de voile arrivent très vite.
Une montée en puissance qui accompagne l'essor de la plaisance
Hélène, la femme de Philippe Viannay, méthodique, consciencieuse, structure l'association et ses centres. Elle permet aux Glénans de s’installer dans le temps en gardant intact cet esprit égalitaire et humaniste des premières heures. Accompagnant l’essor de la plaisance des années 70 et 80, Les Glénans ouvrent plusieurs centres de formation. Des bases sont ouvertes sur le continent, à Paimpol, sur l'ile d'Arz, à Marseillan et même Bonifacio. Quels que soient les sites, en métropole, aux Antilles ou ailleurs, le souci de l’environnement reste central. L’écologie n’a rien d’une idéologie mais répond plutôt à une exigence naturelle pour pouvoir vivre dans un paysage d’exception. L’entretien des sites et une certaine frugalité deviennent des marques de fabrique de l’école qui fait figure d’exemple à bien des égards.
L'ecole de voile des Glénans devient une référence
En 70 ans, l'Ecole des Glénans est devenue une référence dans la formation. Les stages, de plusieurs niveaux différents permettent d'appréhender la voile sous tous ses aspects et pour les voileux de tous niveaux. Cet apprentissage passe par des voiliers aussi différents que l'Optimist, le muscadet, puis le Dufour 30 et les Sun Fast 32 et autres Elan. Une manière unique d’enseigner la voile a fait de l’école de voile une référence de l’enseignement. De grands noms de la voile y ont fait leurs armes à l’image d’un Vincent Riou ou d’un Franck Cammas, mais surtout, une foule d’anonymes y a été contaminé par le virus de la mer grâce à une pédagogie unique et du matériel récent. Les moniteurs, souvent bénévoles, transmettent leur art en enseignant sur le support et non sur un bateau à moteur. Cette approche silencieuse est une manière d’expliquer tout en prenant du plaisir en mer. Pour prolonger l’expérience, l’école publie un guide mondialement connu, le Cours des Glénans. Un livre indispensable à bord de votre voilier. La dernière édition a été vendue à plus de 45 000 exemplaires et la nouvelle est déjà en chantier. Read the full article
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Le Rush, un voilier pour la croisière comme pour la régate.

Le Rush, du chantier Jeanneau est un voilier qui a participé à l’histoire de la plaisance en marquant son passage dans les régates du littoral français. Le chantier vendéen Jeanneau a lancé le Rush en 1980, pour remplacer le Brin de Folie. Dés sa première présentation au salon nautique de Paris, ce course-croisière connu un beau succès malgré une durée de production assez courte. Sa production s'arrêtera en 1984, pour être remplacé par le Symphonie. A l’époque, le chantier Jeanneau décide de faire appel à l’architecte Ron Holland. Ce dernier commence à se faire un nom en trustant toutes les meilleures places sur le circuit IOR, la Half Ton Cup. Jeanneau souhaite sortir un voilier de croisière capable de figurer sur les podiums tout en permettant à son équipage d’effectuer de belles croisières en famille. C’est de cette philosophie que naît le Rush, et sa carène typiquement half tonner.
Le Rush, un voilier racé et typé half-tonner
Le Rush arrive sur le marché avec un certain décalage, il faut le reconnaitre. Ses lignes très tendues, très spécifiques

aux half tonners de l’époque, le démarquent des nouvelles productions. Son tableau arrière ne lui permet pas d’avoir de cabine arrière. Son cockpit lui offre moins de places que certain de ses concurrents. Mais ces lignes lui offre des avantages indéniables sur les concurrents directs : Une capacité à s’élancer même par très faible brise et à remonter au près au dessus de la moyenne. Car en effet, le Rush est une machine à faire du près, notamment dans sa version Régate ou Royal ( quille en plomb, bastaques) et Grand tirant d’eau.
Voilier du Tour de France à la voile
A l’époque de sa sortie, les mangeurs d’écoute ne s’y trompent pas et le bateau connaît vite un succès commercial et en régate. Ses qualités marines vont pousser les organisateurs de Tour de France à la Voile à le choisir comme monotype du tour, en remplacement du First 30, entre 1982 et 1983. Il sera ensuite remplacé par le Sélection 37. Pendant quelques années, il fera les beaux jours des propriétaires régatiers. Aujourd’hui encore, ce pure course croisière donne beaucoup de plaisirs et est un bon support en HN/Osiris. L'association des propriétaires de Rush fait vivre ce bateau en organisant des régates et conserve pas mal d'infos sur le bateau
De la régate à la croisière par Jeanneau
Mais le Rush ne s’adresse pas qu’aux régatiers, loin de là . Ce voilier offre de belles perspectives de croisières. En choisissant la version PTE ou GTE (quille en fonte, gréement en tête à un étage de barres de flèche), il est assez simple à naviguer et régler. Son comportement en mer est sain et sécurisant. Le Rush, dans toute ses versions, est un voilier ardent. Le Rush demandera à ce que la toile soit réduite assez tôt. Le voilier partira assez vite à la gite. mais dans le même temps, il permettra aussi d’avancer à la voile quand d’autres voiliers seront dans l’obligation d’allumer le moteur. Le bateau est bien équilibré sous voile et autorisera les erreurs sans mettre en danger l’équipage. Sous spi, malgré son petit tableau arrière, il est assez stable. Mais surement moins que les voiliers plus récents.
Une construction à toute épreuve
La construction du bateau est, elle, digne de l’époque, un vrai voilier Jeanneau des années 80. Un bateau costaud, bien construit, qui tient très bien les années. Le plan de pont, quand à lui, est vraiment bien pensé. Hiloires et cockpit confortables, passe avants larges. Toutes les manœuvres peuvent facilement être ramenées au cockpit et le barreur pour tout avoir sous la main, en équipage réduit ou en solitaire.
Un volume important à l'intérieur

A l’intérieur, le volume est là . Au pied de la descente, on trouve, sur tribord, une véritable table à carte pouvant servir de bureau. Elle pourra accueillir la VHF et les différents écrans de PC ou de combinés sondeur-GPS ou autres. Derrière celle-ci, la couchette « cercueil », typique à l’époque, est inutilisable, même pour un enfant. Des aménagements sont à prévoir, sinon elle peut être utilisée comme rangement (annexe,…). Du côté bâbord, on trouve un coin cuisine bien pensé, il fallait bien nourrir l’équipage en régate à l’époque. Un réchaud, une glacière et des rangements nombreux. Le carré est un des plus grands de l’époque. 6 ou 7 personnes pourront se tenir autour de la table sans se déranger. Ce vaste carré est transformable en couchette double. Cette couchette double, décentrée sur tribord, pourra rester dans cette configuration pendant la journée sans empêcher le passage vers l’avant. Pour passer vers la cabine avant, qui reste de belle taille, on traverse la salle d’eau. Celle ci est équipée d'un évier sur bâbord et des WC, fermées, à bâbord. Quand on visite plusieurs Rush, on se rend compte qu’il existe plusieurs configurations, notamment entre les versions régates, plus épurées, et les versions croisière. Mais le plan intérieur reste le même.
Fiche technique Jeanneau Rush
Longueur hors tout 9.55 m Longueur coque 9.20 m Longueur à la flottaison 7.75 m Bau maxi 3.15 m Tirant d'eau 1.70 m Déplacement lège 2900 kg Lest 1130 kg Jauge 7.23 Tx

Retrouvez tous nos avis bateaux Explorez nos nombreuses fiches voilier avec présentation, histoire, avis et fiche technique. Des fiches que vous ne trouverez pas ailleurs. Nos avis sur de nombreux voiliers Read the full article
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Dehler

- Longueur : 11.00 - Année : 1989 - Matériau : Polyester Année : 1989 Chantier : Dehler Architecte : Van de Stadt Matériau : Polyester Longueur : 11,00 m Largeur : 3,50 m Tirant d’eau : 2,00 m ( lest plomb) DEHLER 36 Préparé pour La CROISIERE/COURSE. Read the full article
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L’incidence des courants sur la navigation, en bateau

En navigation, au même titre que le vent, les courants ont une incidence sur la navigation d’un bateau. Nous devons les prendre en considération pour préparer notre croisière. Entre vitesses fond et surface ainsi que routes fond et surface, voyons comment calculer sa route au mieux pour arriver à bon port dans les meilleurs délais. En mer, la ligne droite est rarement la plus courte. Faire une droite sur une carte, prendre son cap et tenir la barre, ce serait trop simple. Le vent et les courants vont être de la partie et avoir une incidence sur notre navigation. Le vent, bien évidemment, va avoir une incidence sur notre route puisqu’il va conditionner notre allure et donc nos différents bords. Pour les bateaux à moteur, c’est plus simple. Par contre, le courant, lui, va influencer la route des voiliers comme des bateaux à moteurs. Il va avoir une incidence sur la vitesse du bateau ainsi que sur sa route. Il doit donc être anticipé (hé oui, encore une question d’anticipation et de préparation…).
Cas pratique de l’incidence des courants en navigation
Allez, je me lance. Je vais vous raconter une petite anecdote pour comprendre le problème. Je suis persuadé que certains d’entre vous ont déjà connu cette situation. Ne me laissez pas seul. J’avais passé un week-end à Belle Île. Nous devions quitter Le Palais en début de matinée pour rentrer dans le Golfe dans la journée. C’était une de mes premières navigations sans papa et maman. Nous avions passé de bonnes soirées entre amis. Ne disposant pas de GPS avec cartographie et na sachant clairement pas comment utiliser les coordonnées GPS du MLR de la table à cartes, je sors mes cartes papier. Je prépare donc ma route, au matin, pour prendre le cap du passage de la Teignouse et calcule le temps nécessaire pour y arriver, sachant qu’en l’absence de vent, nous ferions route au moteur. Nous quittons alors le port au petit matin, dans le brouillard, mais avec un passage à La Teignouse pour la renverse et entrer dans la Baie de Quiberon, puis dans le Golfe du Morbihan, avec le courant. Sûrs de moi, nous naviguons tranquillement en gardant bien le cap. Passé une heure de navigation, voire un peu plus, je distingue devant moi un bateau anglais, qui semble faire une route perpendiculaire. Je me dis que celui-ci fait route vers l’Est en passant au sud des îles de Houat et Hoedic. Arrive un moment, je distingue une autre forme devant moi. Cette forme ressemble plus à une côte. C’est alors que le doute commence à s’emparer de moi. Je me dis pourtant que mon cap est bon, et que dans le pire des cas ce bateau anglais croise tout simplement les plus belles îles de Bretagne sans vouloir s’y arrêter. Il est sans doute un peu à l’ouest, mais c’est un anglais (humour…). Et c’est là que HORREUR !!!! je me dirige droit sur la presqu’île de Quiberon et ses récifs. En fait, plus que le bateau anglais, c’est bien moi qui était à l’Ouest, au sens propre comme au sens figuré. Si mon cap était bien toujours le même, le courant sortant de la baie m’avait déporté vers l’ouest. J’avançais en crabe à cause de celui-ci. Mais heureusement pour moi, ma vitesse réelle avait été plus faible que ce j’avais calculé, là encore grâce au courant. J’ai donc pu me rendre compte de mon erreur et changer de route pour… suivre le fameux bateau anglais qui, lui, rentrait bien dans la Baie de Quiberon, par le passage de la Teignouse.

Ce petit moment de solitude résume très bien l’incidence des courants sur la navigation. Et au-delà les risques de transformer une croisière en galère. L’idée des explications ci-dessous n’est pas de vous faire un cours pratique sur la façon de calculer sa route en prenant en compte les courants sur une carte. Le but de cet article est de vous faire prendre conscience du phénomène, de l’anticiper et de connaître les quelques règles de base. Si ne naviguons pas tous dans des zones ou naviguer avec la marée est notre quotidien, nous avons tous à naviguer avec des courants.
Vitesse fond contre vitesse surface
On connaît la vitesse de nos bateaux grâce au Loch. Ce loch calcule la vitesse du bateau sur l’eau. Il donne la vitesse en nœuds. Un nœud correspond au nombre de milles marins effectués par heure. Sachant que le mille marin correspond à 1,852km, pour les terriens. Cette vitesse donnée par le loch est ce que nous appelons la vitesse surface. C’est-à -dire la vitesse du bateau sur la surface de l’eau. Certains d’entre vous vont me dire qu’ils n’ont pas de loch, ou qu’il ne fonctionne pas. Vous utilisez sans doute le GPS pour connaître votre vitesse. Or, cette vitesse n’est pas la même que celle donnée si vous aviez un loch. En effet, comme il existe un vent réel et un vent apparent, votre vitesse surface n’est pas la vitesse de votre bateau réellement. Si vous estimez votre arrivée dans un port en fonction de cette vitesse surface, vous risquez de vous tromper. Si le courant est pour ainsi dire nul, l’incidence sera minime. Cependant, si vous naviguez à 5 nœuds, mais avec un courant contre vous de 2 nœuds, vous n’avancez, réellement qu’à 5-2=3 nœuds. Votre vitesse, sur une carte, ou sur le GPS, ne sera que de 3 nœuds. A l’inverse, si le courant est avec vous, vous allez augmenter votre vitesse réelle, votre vitesse fond. C’est ce qu’on appelle la vitesse Fond, en fonction du fond de l’océan, donc la carte. Retenons que : Vitesse Fond = Vitesse Surface – Courant Bon, je sais qu’en parlant de vitesse réelle pour parler de vitesse fond, les mangeurs d’écoutes et passionnés de navigation entre 3 bouées vont me crier dessus. Pour eux, la vitesse réelle est sans doute la vitesse pure du bateau. C’est cela ?
La route fond et la route surface
Nous venons de voir l’incidence des courants sur la vitesse réelle du bateau. C’est sans doute ce qui a sauvé mon bateau lors de ma navigation réussie avec mes amis. A 30mn près, sans courant, je talonnais les premiers récifs. Et vous me direz, sans courant, ma route aurait été correcte et je serai arrivé tranquillement dans le fameux passage. Car, en effet, la deuxième incidence des courants sur la navigation est la route du bateau. Nous avons vu que lorsque le courant arrive face à vous, il va ralentir le bateau, et inversement. Mais quand il arrive de travers ? Définition d'une route en navigation Avant de commencer, qu’est ce que la route ? La route d’un bateau est l'angle entre la direction du nord géographique et la direction suivie par ce même bateau. Cela signifie que deux bateaux qui font le même cap à deux endroits différents feront donc une route plus ou moins parallèle ( à notre échelle, puisque dans les faits ils sont censés se rejoindre au pôle nord). Donc, si vous prenez un cap, et que vous vous y tenez, si rien ne perturbe votre route, vous devez arriver à bon port. Or, dans la varie vie, le vent et le courant vont venir se mêler à la fête. Mettons de côté le vent pour nous intéresser au courant. Je reprends à nouveau mon exemple, oui, je sais, j’aime bien me faire mal… J’avais bien pris mon cap pour faire une ligne droite entre la sortie du port du Palais et le passage de la Teignouse. C’était ma route surface. Cependant, la marée étant descendante, un courant sortant de la baie de Quiberon, et portant vers l’ouest est venu perturber ma route. Je me suis retrouvé plus à l’ouest que prévu. Je n’avais donc pas fait la route que je pensais et ma situation était bien différente sur une carte. Il s’agit de la route fond, la route réelle du bateau. Imaginez que vous marchez tranquillement et que vous passez sur un tapis roulant. Même si vous marchez tout droit, vous n’arriverez pas au même endroit, nous sommes d’accord ? Et bien c’est la même chose avec le courant. Et bien c’est pour cela que je me suis retrouvé face à La presqu’île de Quiberon.
Comment prendre en compte le courant dans sa navigation ?

Nous venons de voir l’incidence du courant sur notre vitesse et notre route. Alors comment faire face à cette problématique ? Allez, soyons francs, aujourd’hui, les lecteurs de cartes GPS et les applications mobiles proposant du routage nous simplifient bien la vie. Nous savons exactement à quel endroit nous sommes à tout moment et certains logiciels vont prendre en compte le courant dans le calcul de la meilleure route. Certaines applications proposent même de simuler les courants d’une zone spécifique en fonction des marées. Cela est d’ailleurs très pratique pour optimiser sa croisière et sa navigation. C’est surtout le cas en Bretagne et en Normandie. Autant éviter de franchir le Raz de Sein ou le Raz Blanchard contre le courant. Courant subi et courant prévu Dans les faits, vous entendrez souvent parler de courant subi ou courant prévu. Cela n’a rien à voir avec un courant surprise. Il s’agit de deux initiatives différentes. Le courant subi : Lorsque vous voulez connaître ou vous arriverez, sur la carte, après avoir subi le courant, on parle de courant subi. Le courant prévu : On parle de courant prévu lorsque vous anticipez celui-ci pour arriver à un point précis d’une carte. C’est celui que vous allez prendre en considération pour calculer votre route vers un port ou un mouillage. Vous me direz : A quoi peuvent bien nous servir ces deux concepts ? Les outils pour connaitre l'incidence des courants sur la navigation En fait, en l’absence d’outils électroniques ou de GPS, il est possible de prévoir sa route en fonction des courants. Pour cela nous avons deux outils : - Les cartes marines - L’atlas des courants du Shom ( vous retrouverez plein d'infos sur leur site). Ces deux outils vont nous donner la force, la vitesse, et la direction du courant pour chaque heure de la marée. Nous n’avons plus qu’à reprendre ces éléments avec notre bon vieux compas de relèvement et notre fameuse règle Cras. On trace notre route théorique puis, en reprenant les éléments du courant, on calcule la route réelle. Comme je vous le disais, je ne m’étale pas sur ce calcul, il y a déjà plusieurs blogs de professionnels du permis bateau qui en parle mieux que je ne pourrai le faire. Alors pour ceux qui veulent aller plus loin, vous savez quoi faire. Pour résumer, il est important de prendre le courant en considération dans la préparation de votre navigation, et cela est valable pour toutes les zones, en Atlantique, Manche comme en Méditerranée. Si les traceurs de cartes et logiciels de navigation peuvent nous aider, pensez aussi à vos petites navigations, à la journée. Les courants peuvent avoir un impact sur votre heure de retour en fin de journée. Read the full article
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Catana 40, premier catamaran d'une longue lignée

Le Catana 40 est le tout premier catamaran sorti d’un chantier qui montrait dès le début son caractère. Le catana 40 est le premier modèle sortie, en 1984, des chantiers Catana, situés au Cogolin. Dés le début, ce catamaran va marquer l’ADN d’un chantier créé par des navigateurs passionnés. Thierry Goyard et Jean Pierre Prade sont deux navigateurs qui, à cette époque, ont déjà une longue expérience de la navigation aux quatre coins du monde. Lorsqu’ils croisent la route, et les plans, de l’architecte australien Lock Crowther, grand spécialiste du multicoque, c’est le début d’une longue aventure. Le premier catamaran qui sort du chantier Catana, le catana 40, ne sera pas un énorme succès commercial. Il sera construit à 11 exemplaires. Cependant, ce catamaran marque tout de suite le caractère du chantier : proposer des catamarans marins, rapides et bien construits, à l'image d'autres chantiers comme Outremer. 33 ans plus tard, rien à changé. Le chantier est même devenu la référence dans ce domaine.
Catana 40, un catamaran marin et très véloce
Cette construction sandwich, de bonne figure, offre au catana 40 un poids de 5 tonnes, rien à voir avec un bateau actuel qui peut en peser 3 à 4 de plus. Ce poids permet d’avoir un catamaran qui va vite, même par petit temps. La plateforme, assez haute, permet de ne pas cogner quand la mer est formée. Là aussi, tous les catamarans actuels ne peuvent pas en dire autant. Enfin, au près, ses carènes et des dérives sabre permettent à ce multicoque d’avoir un excellent rendement, pour un catamaran. Pour les départs et arrivées au port, le bateau est équipé de deux moteurs diesel. Concernant l'accastillage et le gréement, il n'y a rien à redire. Le bateau était très bien équipé.
Moins de volume mais bien pensé
Comme on ne peut pas tout avoir, et la course au volume n’ayant pas encore commencé à l’époque, les espaces sont plus réduits que sur un autre catamaran de même taille. L’espace dans le cockpit n’a rien à voir avec les constructions plus modernes. Le cockpit est complètement fermé et ne laisse que de l’espace pour une table et les banquettes. Cette configuration pourra cependant plaire par son côté sécurisant. A l’inverse, sur le pont, le petit roof laisse beaucoup d’espace sur les coques et un filet permettra de profiter du soleil facilement. Le catana 40 est proposé avec 4 cabines doubles. Là aussi, si l’espace est plus compté que sur un catamaran récent, il est bien pensé. Chaque coque recevra deux salles de bains qui servent deux cabines chacune. Le carré reste lumineux et permet d’avoir un espace de vie suffisant pour partir en croisière à 4 personnes dans un confort total en recevant régulièrement des invités. La cuisine en long fait face au carré et une table à cartes est orientée vers l’avant. Pour résumer, le Catana 40 est un excellent catamaran. Très rare sur le marché du bateau d'occasion, les unités se négocient assez difficilement. Très peu d'unité ont été utilisées pour de la gestion location.
Caractéristiques Catana 40
- Longueur de coque:12.20 m - Largeur - Bau: 5.90 m - Tirant d'eau de la version standard: 2.20 m - Tirant d'eau mini: 0.95 m - Déplacement lège: 4 200 kg - Homologation: A - Nombre de cabines: 4-10 Read the full article
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Vieux gréement
Expertise maritime en 2006 suite à restauration complète par chantier naval. Moteur inboard Nanni diesel 10 ch NEUF (2022), jeu de voiles en très bon état, équipements divers. Entretien régulier, factures disponibles, prêt à naviguer. Prix à débattre, offres bienvenues.  Read the full article
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Jeanneau Sun Legend 41, un voilier qui mérite son nom

Le Sun Legend 41, du chantier Jeanneau, est un voilier de course-croisière de 12 mètres qui a été produit pendant près de 10 ans. Ce bateau mérite bien son nom et sera un excellent voilier d'occasion pour envisager des croisières de longues durées. Lorsque le chantier Jeanneau se lance dans la conception d'un nouveau voilier de 12 mètres, au milieu des années 80, le marché de la plaisance est toujours en plein développement. les plaisanciers sont toujours à la recherche de voiliers capables de remonter au vent, plus que de faire du portant. Le chantier va donc faire appel à un des plus grands architectes, à mon avis, de l'époque. C'est à dire Doug PETERSON. celui-ci n'est pas très connu en France mais a dessiné des voiliers de talent comme les Contessa 35 et Contessa 28, ou encore les Contention 30 et 33. Le résultat sera à la hauteur. Le Jeanneau Sun Legend 41 est un voilier de croisière performant et élégant. Il allie à merveille confort, performance et sécurité pour offrir aux plaisanciers une expérience de navigation vraiement agréable.
Conception et histoire du Sun Legend 41
Le Jeanneau Sun Legend 41 est un voilier de croisière conçu par l'architecte naval Doug Peterson, comme nous l'avons vu plus haut, également connu sous le nom de Douglas Peterson. Ce dernier est célèbre pour ses nombreuses réalisations dans le domaine de la voile, surtout dans le monde de la régate et de la course. Ce dernier est proche d'architectes célèbres comme Ron Holland. Le Sun Legend 41 sera lancé en 1985. Il connait, très rapidement, un important succès. Il s'agit d'un voilier très élégant, bas sur l'eau, avec un roof long discret, un peu à l'image du First 345. Il sera très vite adopté par les plaisanciers propriétaires et les bases de location. On peut le considéré comme l'un des meilleurs voiliers de croisière de sa génération, grâce à des performances plus que satisfaisante en croisière et une capacité à supporter le mauvais temps, tout en restant gérable en équipage réduit. Le bateau sera produit jusqu'en 1994, à 550 exemplaires, soit 9 ans après sa sortie. Les deux dernières années, il prendra le nom de Sun Fast 41, sans réellement changer d'esprit. Le Sun Legend 41 est un voilier au comportement sain, dans toutes les conditions. le bateau est pensé pour être manoeuvrable, même en équipage réduit.
Aménagements intérieurs et confort à bord
L'intérieur du Sun Legend 41 est spacieux et lumineux, grâce à ses nombreux hublots et panneaux de pont. Les boiseries en teck et les matériaux de qualité confèrent une ambiance chaleureuse et élégante à l'ensemble.

Le voilier dispose de trois cabines doubles, pouvant accueillir jusqu'à six personnes. Une vesrion"Team" est aussi disponible, avec 4 cabines. La cabine propriétaire, située à l'avant, bénéficie d'un lit double, de nombreux rangements et d'une salle d'eau privative avec douche, lavabo et WC marin. Les deux cabines arrière, quant à elles, offrent des couchettes doubles et des rangements. Le carré central est composé d'une grande banquette en U, d'une table à manger pouvant accueillir 6 à 8 personnes et d'une cuisine en long équipée d'un réchaud, d'un four, d'un évier et d'un réfrigérateur. Une salle d'eau supplémentaire, accessible depuis le carré, est également disponible pour les occupants des cabines arrière. Enfin, le cockpit du Sun Legend 41 est particulièrement convivial et ergonomique, avec des banquettes confortables, une grande table à cartes et un poste de barre moderne et bien équipé pour une navigation en toute sérénité.
Construction du Sun Legend 41
La coque du Sun Legend 41 est réalisée en stratifié, et bénéficie de la fibre exclusive mise au point par Jeanneau et Dupont de Nemours, dans les années 80 : l'aramat K tissé en verre/Kevlar, un matériau réputé pour sa résistance et sa légèreté. La quille est en plomb. L'ensemble du pont est en teck. Le plan de voilure est de type fractionné, avec un gréement en tête pour une meilleure performance sous voile. Le Sun Legend 41 est équipé d'un moteur diesel inboard, offrant une puissance suffisante pour les manœuvres de port et les déplacements sous moteur lorsque les conditions de vent sont défavorables. Le réservoir de carburant permet une autonomie importante, idéale pour les longues croisières.
Fiche techniques du Sun Legend 41
Le Sun Legend 41 présente des dimensions généreuses pour un voilier de croisière, offrant ainsi un espace de vie confortable pour l'équipage. Voici les principales caractéristiques techniques de ce modèle : CaractéristiqueLongueur de la coque12.25 mLongueur à la flottaison9.98 mLargeur3.94 mTirant d'eau1.95 ou 2.10 ou 1.25 / 2.18 mPoids7 800 kgLest3 120 kgTirant d'air17.88 mVoilure88.1 m2Grand voile33.5 m2Génois54.6 m2Spi115.2 m2Catégorie1MoteurIB 44 à 55 cv

Notre avis sur le Sun Legend 41
Le Jeanneau Sun Legend 41 est un voilier de croisière performant, confortable et élégant, qui saura séduire les navigateurs les plus exigeants. Sa conception de qualité, signée Doug Peterson, en fait un modèle de choix pour les longues croisières et les régates. Disponible en plusieurs versions et offrant de nombreuses options, le Sun Legend 41 s'adapte aux besoins de chaque navigateur, garantissant ainsi des moments inoubliables sur l'eau. Si vous recherchez un voilier de croisière polyvalent et fiable, le Jeanneau Sun Legend 41 est sans aucun doute un modèle à considérer. Read the full article
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Comment cuisiner à bord de son petit voilier?

Cuisiner à bord d'un petit voilier n'est pas simple. Mais il est toujours possible de bien s'organiser pour manger autre chose que des pâtes ou des sandwichs. Voyons quelques astuces pour cuisiner à bord de son petit voilier. Naviguer en petit voilier est toute une philosophie. C'est aussi un excellent moyen d'apprendre à gérer son espace et ses ressources. Bref, un excellent apprentissage de la vie, surtout aujourd'hui. Cet apprentissage passe par la gestion de son électricité, de l'eau, mais aussi de la nourriture et de la cuisine. Et on le sait, le repas est un moment important pour marin, quel que soit le bateau. Cependant, il peut parfois être difficile de cuisiner à bord d'un petit voilier. je vous propose donc quelques conseils pratiques pour vous aider à préparer de délicieux repas tout en profitant de votre navigation.
Organiser et optimiser l'espace cuisine dans le voilier
Tout d'abord, il est essentiel de bien organiser et optimiser la cambuse, ou plus simplement, l'espace cuisine de votre voilier. En effet, travailler dans un espace restreint peut vite devenir compliqué, surtout lorsqu'il y a du mouvement, au mouillage, ou dans des conditions météorologiques difficiles, en navigation. Voici quelques astuces pour bien organiser votre cuisine : - Utilisez des rangements astucieux : pensez à investir dans des crochets ou des supports magnétiques pour ranger vos ustensiles et vos aliments de manière pratique et sécurisée. - Optez pour des équipements compacts : L'équipement pour cuisiner est important. choisissez des casseroles, poêles, assiettes et autres éléments de cuisine adaptés à la taille de votre espace. J'aime beaucoup, pour tout ce qui est contenants, les solutions repliables. Un gain d'espace énorme. - Maintenez votre espace de travail propre et ordonné : Faites votre vaisselle tout de suite. Et celle-ci peut très bien se faire avec l'eau de mer. En veillant à ranger les objets après chaque utilisation, vous éviterez les accidents et faciliterez la préparation des prochains repas. Surtout le soir pour le lendemain matin ;)
Adapter ses recettes aux conditions de navigation
Il est important de prendre en compte les conditions de navigation lorsque l'on cuisine à bord d'un voilier. En effet, le mouvement du bateau peut rendre certaines tâches plus difficiles. Essayer de cuire des pâtes, lors d'un bord de près, dans une mer agitée peut être compliquée. Il en est de même pur un mouillage exposé aux brises marines. Dans ce cas, il peut être préférable de se faire une bonne salade composée. Qu'en pensez-vous? Privilégier des plats rapides à préparer Pendant une navigation, il n'est pas toujours possible de passer beaucoup de temps en cuisine, sur un petit voilier. Il est donc préférable de choisir des recettes simples et rapides à réaliser, comme des salades composées, des sandwichs ou encore des pâtes avec une sauce préparée à l'avance. De cette manière, vous pourrez profiter au maximum de votre temps sur l'eau tout en dégustant de bons petits plats. Choisir des ingrédients adaptés à la conservation en mer Enfin, gardez à l'esprit que certains aliments se conservent mieux que d'autres lorsqu'ils sont stockés dans un voilier. Privilégiez les aliments secs et en conserve, qui ont une longue durée de conservation et résistent bien aux variations de température. Les fruits et légumes à peau épaisse, tels que les pommes de terre, les courges ou les oignons, sont également une excellente option pour cuisiner en mer.
Des idées de recettes à réaliser à bord
certaines recettes sont très bien adaptées à la croisière. l'idée est de trouver des recettes qui soient, non seulement bonnes, éventuellement fraiches, mais qui, en même temps, remplissent bien le ventre. Voici quelques idées de recettes faciles et délicieuses à préparer à bord de votre voilier : - Pâtes au pesto : un plat rapide et savoureux, qui nécessite peu d'ingrédients et se conserve bien. Vous pouvez préparer le pesto à la maison avant de partir ou utiliser un pesto en pot. - Ratatouille : ce classique français aux légumes est parfait pour utiliser des ingrédients frais et est délicieux chaud ou froid. Vous pouvez le faire cuire à l'avance et le réchauffer sur le bateau. - Tacos de poisson : si vous avez la chance de pêcher du poisson frais pendant votre navigation, vous pouvez le mettre à profit en préparant de délicieux tacos. Servez-les avec des tortillas, de la salsa, de la crème aigre et du guacamole pour un repas complet et savoureux. Si vous pêchez, en navigation, à la traine, ou au mouillage, essayez de varier vos recettes de maquereaux ou de dorades.
Respecter les règles de sécurité alimentaire à bord
Enfin, il est crucial de respecter certaines règles de sécurité alimentaire lorsqu'on cuisine à bord d'un voilier. Voici quelques conseils : - Conservez un coin cuisine propre : veillez à nettoyer régulièrement les surfaces de travail, les ustensiles et les équipements pour éviter la prolifération des bactéries. - Préférez les denrées qui se conservent: Les légumes secs et le jambon sec, par exemple, seront à prioriser. - Conservez les aliments à la bonne température : pour prévenir le développement des germes, stockez les aliments périssables dans une glacière et maintenez une température adéquate. - Cuire les aliments à la bonne température : utilisez un thermomètre de cuisine pour vérifier la cuisson des viandes et des poissons afin d'éviter les risques d'intoxication alimentaire. En suivant ces conseils et en adaptant vos recettes aux conditions de navigation, vous pourrez profiter pleinement de votre expérience en mer tout en dégustant de délicieux repas. Et vous quelles sont vos astuces? Read the full article
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Quel voilier choisir pour débuter la voile?

Le premier bateau laisse toujours de grands souvenirs. Entre le voilier à petit prix pour débuter et le grand voilier de voyage trop compliquer à manoeuvrer, il n'est pas toujours simple de trouver son premier bateau. Voici 5 conseils pour bien choisir son premier voilier et découvrir la navigation ? Acheter son premier voilier est toujours un moment délicat. Votre premier bateau sera celui qui vous fera découvrir la mer, l'aventure et les soucis de la maintenance... Entre le voilier de croisière confortable et le petit day-boat, le voilier neuf ou d’occasion, le choix n’est pas toujours évident. Nous Mettrons de côté les candidats au grand voyage qui, souvent, achètent le voilier idéal pour ce projet. Pour nombre d’entre nous, la navigation est côtière, en famille, avec des amis ou seuls. Nous achetons un bateau pour naviguer le week-end, 1 semaine en profitant des ponts du mois de mai et 15 jours pendant les grandes vacances. Avant d’acheter le voilier idéal, commencez, pourquoi pas par la location ou les bourses d’équipiers pour apprendre la voile, c’est une très bonne solution. Cela vous permet d’avoir une première expérience et de découvrir la voile sans risque.Dans tous les cas, voici quelques conseils pour bien choisir son premier voilier. Ces derniers sont issus de mon expérience et de mes erreurs.
Calculer le budget d'achat et d'entretien de votre voilier

La première chose à envisager est le budget. Si le coût du bateau, à l’achat, est une évidence dans le choix d’un voilier, le coût de l’entretien n’est pas à oublier. En effet, un petit voilier transportable, comme un Jeanneau Tonic 23, et un voilier de 9-10 mètres , comme un Jeanneau Attila, n’auront pas la même incidence sur le portefeuille tout au long de l’année. Il est important d’envisager les différents coûts fixes, comme la place de port, l’assurance ou l’hivernage, l’équipement. Le coût d’un carénage sera fonction de la longueur du bateau (un pot d’antifouling n’est pas donné,…). Prévoir aussi les différents postes à remplacer, dans les années à venir, comme les bouts, le gréement, voir le moteur.
Choisir un voilier adapté à son programme de navigation
Avant de choisir votre voilier, vous devez connaitre votre programme de navigation. Pourquoi voulez vous faire de la voile ? Qu’est ce qui vous intéresse dans la voile ? En effet, en bateau, les programmes peuvent être variés. Certains souhaiteront découvrir la mer en voilier, ses côtes, la nature, quand d’autres voudront régater tous les week-ends. Naviguer en voilier, pour certains plaisanciers, c’est choisir de naviguer en raid, comme on fait du camping. Dans le même temps, certains voiliers habitables proposent autant de confort que dans un camping-car. Bref, naviguer à la journée ou à la semaine, commencez par réfléchir à votre programme.  Si les programmes changent, les critères suivants, pour choisir votre premier voilier, sont toujours pertinents, que vous choisissiez un bateau neuf ou un bateau d'occasion.
Acheter un petit voilier pour débuter la voile
Débuter la voile sur un petit voilier est la meilleure option possible. En effet, les petits voiliers ont l’avantage de donner plus de sensations aux débutants, en général. Ces bateaux vous donnent plus de sensations à la barre tout en pardonnant les erreurs, sans être trop techniques. Vous pourrez apprendre à régler les voiles et manœuvrer en accumulant les expériences plus rapidement que sur un gros voilier. Dans le même temps, un petit voilier est moins cher à l’achat et permet de commencer la voile à peu de frais. De plus, le coût d’entretien restera, lui aussi, raisonnable et vous évitera les douches froides dés les premières années. On dit « petit voilier-petits soucis ». Et pour les familles, certains voiliers transportables et habitables permettront à une famille de passer d'excellents moment. Découvrez nos annonces bateaux
Choisir un voilier manœuvrable
Comme nous l’avons vu précédemment, apprendre la voile sur un petit voilier permet d’avoir plus de sensations. En effet, apprendre à naviguer, c’est apprendre à ressentir le bateau, le vent et la mer sur celui-ci. Votre premier voilier doit donc être simple à manœuvrer, pour donner envie et sécuriser les manœuvres. Il doit permettre de sentir les éléments, apprendre à les anticiper. Sa barre doit être douce et les manœuvres à portée de main.
Un voilier permettant de naviguer souvent
L’apprentissage de la voile passe par la pratique. Il n’y a pas mieux. Naviguer souvent permet d’accumuler les expériences. Vous devez donc choisir un voilier qui pourra être utilisé facilement, seul ou en équipage. Les voiliers transportables ont un énorme avantage et seront regardés de près. En effet, ils  permettent de multiplier les navigations et plans d’eau, donc de naviguer plus souvent. Dans le même temps, vous pourrez appréhender différentes navigations.
Acheter un voilier qui invite à naviguer
Vous naviguerez seul ou en famille ? La question est importante. En effet, si vous souhaitez naviguer avec votre conjoint et vos enfants, le voilier devra être adapté. Votre bateau doit être assez rassurant pour que le conjoint et les enfants aient envie de revenir. Si vous achetez un bateau pour mangeurs d'écoutes, très techniques et sans confort, il est possible que votre famille se lasse très rapidement. Inversement, un vieux pêche-promenade pourra vite lasser une famille dynamique, qui aime bouger. Il en est de même pour le confort à bord du voilier. Votre famille est-elle camping ou camping-car?
Le contrôle du voilier d’occasion
Acheter un voilier d’occasion n’est pas une décision qui doit être prise sur un coup de tête ou un coup de cœur. Bien choisir son voilier est une décision qui doit être raisonnée. De nombreux points sont à contrôler avant d’acheter. L’achat d’un voilier est le fruit, souvent, de nombreuses années d’efforts et d’économies. Si le budget est acquis et bien cadré, autant éviter les mauvaises surprises qui pourraient faire gonfler la note. Dans le même temps, un bateau de croisière ou de régate, que ce soit un monocoque ou un multicoque, comme un catamaran, ne demanderont pas les mêmes points d’attention. Contrairement à l’automobile, dans le nautisme, le contrôle technique n’existe pas, pour le moment. Quand vous achetez un bateau, vous n’avez qu’un historique déclaratif du propriétaire, et les factures liées à l’entretien. Comme la confiance n’exclue pas le contrôle, et que payer un expert à chaque visite de bateau va vite rendre l’opération onéreuse, il est indispensable de contrôler, soi même ou avec une connaissance au regard neutre, plusieurs points du voilier. Voyons les points à vérifier avant d’acheter un voilier. Read the full article
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