#le ruban blanc
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lascitasdelashoras · 11 months ago
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Michael Haneke - Le ruban blanc
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chic-a-gigot · 2 months ago
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L'Art et la mode, no. 51, vol. 28, 21 décembre 1907, Paris. Mlle Marguerite Caron, au Théâtre du Palais-Royal. Robe de linon brodé et ajouré sur tulle brodé en relief; haute ceinture de taffetas blanc. Lien de ruban rose passant sous les broderies et venant se nouer derrière. Création de Paquin. Imp. d'art L. Lafontaine, Paris. Bibliothèque nationale de France
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erinsvintageemporium · 15 days ago
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On This Day: 26th January, 1861
Fashion plate from La Mode Illustrée signed Pauquet and G de Montaut, featuring a wedding ensemble.
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DESCRIPTION DE TOILETTES.
Costume de mariée. Robe en velours épinglé, blanc, avant par devant la hauteur ordinaire, et se prolongeant un peu par derrière, de façon à former une demi-queue. Deux hauts volants en dentelle blanche couvrent entièrement la robe; grand voile en dentelle, couronne composée de deux fleurs d'oranger. Corsage plat, boutonné; bouquet allongé, en fleurs d'oranger, placé sur le devant du corsage; grands nœuds en ruban blanc sur les manches.
Robe en moire antique verte, composée d'un premier volant, et d'une jupe retombant jusqu'à la tête de ce volant; cette jupe est brodée à la main, en soie de cordonnet noire; la broderie est placée au bord de la jupe, puis remonte par devant, de façon à former tablier. On peut remplacer la broderie par une dentelle ou guipure noire, posée à plat; dans ce cas, cette garniture de dentelle devrait se composer de deux dentelles, dont les deux bords unis seraient cousus ensemble. Mantelet en dentelle noire. Chapeau blanc orné de plumes.
1861-01 LMI05
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chicinsilk · 20 days ago
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US Vogue January 1952
Suzy Parker in a short strapless evening gown in white linen, the bodice and ruffled skirt trimmed with white lace over a lemon ribbon. By Harvey Berin.
Suzy Parker dans une robe de soirée courte sans bretelles en lin blanc, le corsage et la jupe à volants bordés de dentelle blanche sur un ruban citron. Par Harvey Berin.
Photo Clifford Coffin vogue archive
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ltalaynareor · 2 months ago
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Noël à Volterra
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La neige tombait doucement sur Volterra, recouvrant la ville d'un manteau blanc éclatant. Les lumières scintillantes des décorations de Noël illuminaient les rues pavées, créant une atmosphère chaleureuse et festive. À l'intérieur du château des Volturi, une ambiance de joie régnait alors que les membres de la famille royale se rassemblaient pour célébrer cette nuit spéciale.
Althéïana, la compagne des rois Volturi, se tenait près de la grande cheminée, admirant les flammes dansantes. Elle avait toujours aimé Noël, même si, en tant que vampire, elle n'avait jamais vraiment ressenti la chaleur de cette fête comme les humains. Pourtant, cette année, quelque chose semblait différent. L'excitation flottait dans l'air, et elle pouvait sentir que ses compagnons avaient préparé quelque chose de spécial.
Aro, avec son sourire charmeur, s'approcha d'elle. « Althéïana, ma chère, es-tu prête pour la surprise que nous avons préparée ? » demanda-t-il, ses yeux pétillants d'anticipation.
« Une surprise ? » s'exclama-t-elle, son cœur s'emballant à l'idée. « Qu'est-ce que c'est ? »
« Patience, » répondit Caïus, un sourire malicieux sur les lèvres. « Tout vient à point à qui sait attendre. »
Marcus, toujours plus réservé, observa la scène avec un léger sourire. « Nous savons à quel point Noël est important pour toi, Althéïana. Nous avons voulu te faire plaisir. »
Sulpicia, Athénodora et Didyme se joignirent à eux, chacune portant une lueur d'excitation dans les yeux. « Nous avons tous contribué à ce cadeau, » expliqua Sulpicia. « C'est quelque chose que tu as toujours désiré. »
Althéïana se sentit submergée par l'affection qui émanait de ses compagnons. « Vous êtes tous si gentils, mais je ne veux pas que vous vous donniez tant de mal pour moi. »
« C'est précisément parce que nous tenons à toi que nous avons voulu faire cela, » répondit Athénodora avec un sourire chaleureux. « Tu es une partie essentielle de notre famille. »
Didyme, avec son enthousiasme contagieux, ajouta : « Althéïana, tu es notre lumière, et nous voulons que tu sois heureuse. »
« Alors, sans plus attendre, » dit Aro en se tournant vers la porte, « laisse-nous te montrer ce que nous avons préparé. »
Ils guidèrent Althéïana à travers les couloirs du château, jusqu'à une grande salle décorée avec soin. Des guirlandes de sapin, des bougies scintillantes et des ornements étincelants créaient une ambiance féerique. Au centre de la pièce se tenait un grand sapin de Noël, magnifiquement décoré.
« Regarde ! » s'exclama Didyme en désignant le sapin. « C'est là que se trouve ton cadeau. »
Althéïana s'approcha, le cœur battant. Elle remarqua une boîte ornée de rubans dorés, placée sous le sapin. « Qu'est-ce que c'est ? » demanda-t-elle, la curiosité piquée.
« Ouvre-la, » l'encouragea Sulpicia, son sourire rayonnant.
Avec des mains tremblantes d'excitation, Althéïana défit le ruban et souleva le couvercle de la boîte. À l'intérieur, elle découvrit un magnifique collier en argent, orné de pierres précieuses qui brillaient comme des étoiles. Au centre, un pendentif en forme de flocon de neige, symbolisant la beauté et la magie de Noël.
« C'est… c'est magnifique ! » s'exclama-t-elle, les larmes aux yeux. « Je n'ai jamais vu quelque chose d'aussi beau. »
« Nous savons à quel point tu aimes la beauté de la nature, » expliqua Marcus. « Ce collier représente non seulement la saison, mais aussi notre lien éternel. »
Althéïana se tourna vers eux, le cœur débordant de gratitude. « Merci, merci infiniment. Vous ne savez pas à quel point cela compte pour moi. »
Aro s'approcha et l'enlaça tendrement. « Nous serons toujours là pour toi, Althéïana. Tu es notre trésor. »
Les autres se joignirent à l'étreinte, formant un cercle chaleureux autour d'elle. Dans ce moment de bonheur partagé, Althéïana réalisa à quel point elle était chanceuse d'avoir trouvé une famille qui l'aimait et la soutenait.
« Joyeux Noël, Althéïana, » dirent-ils en chœur.
« Joyeux Noël à vous tous, » répondit-elle, son cœur débordant d'amour. Dans cette nuit magique, entourée de ceux qu'elle chérissait, elle savait que Noël n'était pas seulement une fête, mais une célébration de l'amour et de l'unité qui les liait tous ensemble.
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daisydesetoiles · 4 months ago
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Flufftober 2024 : "Ça file les chocottes", "Vraiment ?"
12 octobre
« Ça file les chocottes », « Vraiment ? » ("This is spooky", "Really ?")
Ophélie & Octavio (La passe-miroir)
Octavio n'arrêtait pas de glisser ses doigts dans sa frange humide pour la repousser sur le côté. Ophélie n'était pas sûre de l'avoir déjà vu aussi désemparé: même quand ils s'étaient fait attaquer par le Sans-Peur, dans la ville basse noyée par la tempête de poussière et son tigre à dents de sabre, il était en territoire connu et donc, maîtrisait son environnement. Les rues pavées et vallonnées, les grosses flaques d'eau d'Anima, dues à la pluie froide qui tombait sans discontinuer depuis trois jours, devaient sacrément le dérouter. Il n'avait jamais appréhendé ces climats autrement que par les livres.
« Je comprends mieux pourquoi tes cheveux sont comme ça, commenta le Visionnaire à sa façon unique de plaisanter, l'expression neutre mais un léger rictus au coin des lèvres. Est-ce qu'il pleut constamment sur ton arche… hum, dans ton pays ? My, j'ai l'impression que l'eau s'est infiltrée jusque dans mes bottes. »
C'était vrai que l'écharpe ne s'illustrait pas particulièrement par ses capacités à tenir un parapluie parfaitement à la verticale. Il valait pourtant mieux que ce soit elle qui s'en charge plutôt qu'Octavio. Il était tellement habitué à manier les ombrelles, sous le soleil brûlant et les vols de perroquets de Babel, que son amie et lui se prenaient toutes les rafales de pluie dans le visage.
Le soleil commençait à baisser au-dessus des toits des maisons mais, comme on était encore que le 12 octobre, il ne disparaîtrait pas complètement avant deux bonnes heures. Ophélie avait le temps de montrer à Octavio la façon dont les Animistes célébraient l'une des fêtes les plus anciennes et les plus étonnantes de leur arche: les Tous Saints. À cette occasion, les objets les plus chouchoutés, appréciés et valorisés de chaque famille d'Anima étaient revêtus d'étoles blanches et décorés d'une petite bougie à la flammerole bleue tremblotante. Ça les changeait un peu et illustrait leur appartenance à une même grande, longue et fantastique histoire, issue de siècles d'objets animés par leurs talentueux propriétaires.
Pour autant, comme ils avaient tous l'habitude des tables de billard, machines à chocolat et autres rubans à chapeau doués d'un tempérament et de comportements détonants, la jeune fille ne s'attendait pas au commentaire tranquille qui émana de son compagnon de promenade :
« Ça file les chocottes.
-Vraiment ? s'étonna-t-elle. »
Un parapluie couleur citrouille était en train de tournoyer dans une flaque, devant eux, l'étole reliant chaque de ses douze extrémités lui donnant l'air d'émaner un halo d'éther blanc. La bougie dans sa poignée refusait obstinément de s'éteindre, malgré les gouttes d'eau qui trempèrent une nouvelle fois les bottes ailées d'Octavio. Le jeune homme s'écarta et, comme l'écharpe voulut continuer de l'abriter avec leur propre parapluie, son amie reçut une giclée de pluie sur les lunettes. L'autre extrémité de l'écharpe se mit aussitôt en tâche de les retirer de son nez pour les essuyer.
« Mais ce n'est pas désapprobateur, précisa le Visionnaire en tendant un mouchoir à Ophélie pour qu'elle s'essuie le front. In fact, c'est plutôt fascinant. Spooky. Un mélange d'effrayant et de mignon, je suppose.
-Depuis quand apprécies-tu ce qui est effrayant ? s'étonna son amie en récupérant ses lunettes sur son nez.
-Depuis que mon esprit s'est élevé à de nouvelles compréhensions. Il y a plus de mondes que ce que nous pouvons percevoir. C'est effrayant. Mais ça ne veut pas dire qu'il n'y a aucune trace de bonté, de valeur ou de cuteness à l'intérieur, au contraire. C'est probablement pour ça que vos ancêtres célébraient cette fête de cette manière. »
Ophélie sourit et Octavio tourna brièvement la tête vers elle pour lui rendre son expression chaleureuse. Elle aimait la façon dont elle comprenait mieux le monde lorsqu'ils se promenaient ensemble.
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petit-atelier-de-poesie · 8 months ago
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NOTE DE LECTURE : Pour vivre. Bernard Friot - Catherine Louis. 2005
Je découvre encore une fois Bernard Friot comme poète, après l'excellent "Peut-être oui" que j'avais déjà apprécié et utilisé comme support de travail.
Cet ouvrage est dans la même veine, avec l'aspect délicat d'un journal intime, noué d'un ruban rose. Ce livre d'artiste, délicatement illustré, renferme des mots doux, des mots durs aussi, des mots fous, des questions et des réflexions, comme si la littérature était action. Il offre au lecteur la possibilité de sublimation, prête son écriture à qui manque de mots, ce qui est le cas de tant de jeunes. 
"Tout ce que je n'ai pas dit / mots effacés raturés / que le stylo a manqués / ce que je n'ose pas penser / ce que je ne sais pas dire / blancs et trous de mémoire / aveux empêchés / papier déchiré / seule la poubelle connait la vérité / et tout ce que je n'ai pas dit / paroles étouffées / cris étranglés / rires éclatés / tout ça n'a pas d'importance / page arrachée au silence / au silence retournée / j'écris maintenant le mot / fin"
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yanncavell · 1 year ago
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Quelques images d'archives de série télévisée américaine :
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Dans un épisode du feuilleton "Days of our lives" diffusé pour la première fois le 26 septembre 2007, deux hommes sont présentés ligotés et bâillonnés par un malfaiteur. D'abord étendus au sol, dissimulés sous un drap blanc, leurs corps entravés sont ensuite dévoilés, puis les boucles de ruban adhésif emprisonnant le bas de leur visage, décollées de leurs lèvres.
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designedandplated · 5 months ago
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Women's dresses, 1922.
Les Idées Nouvelles | New Ideas
Robe-manteau. La tunique-jaquette en tissu chenillé deux tons pose sur un fond de perllaine blanche.
Une robe de velours-chiffon, émeraude, avec col et bas de manches en broderie de chenille ajourée. Ceinture de gayolithe.
Du drap blanc, des biais de satin émeraude coupés de bandes de ruban laqué noir, pour cette autre robe.
Coat dress. The tunic-jacket in two-tone chenille fabric sits over a perliane white sequined underdress.
A velvet-chiffon dress, emerald, with collar and cuffs in openwork chenille embroidery. Galalith belt.
White cloth, emerald bias cut satin with diagonal strips of black glossy ribbon, for this other dress.
Galalith is a specific type of plastic often used in fashion and accessories (think buttons, beads, combs, etc).
Bias cut fabric is when fabric is cut at a 45 degree angle to the weave of the fabric, rather than horizontally or vertically along the weave.
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les-portes-du-sud · 1 year ago
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Dix Sept. 26.08.2023
Dix-sept marches et il est à l'autel. Dix-sept seulement. La mairie est inondée de soleil, de fleurs et de rubans partout, et d’une lueur insupportable. Le cœur bat dans la poitrine jusqu'à devenir assourdissant, comme si le son interne des tambours coupait tous les sons externes. Un piano à queue se dresse à droite de la salle de cérémonie, ses côtés laqués blancs étincelants. Le couvercle est ouvert et son ventre sans fond scintille, il est plein de roses. Une jeune fille en robe de mariée blanche est assise sur une chaise près du piano : le satin et la dentelle luisent, soulignant les débordements nacrés de la peau délicate, sa fragilité et son impuissance. Une coiffure haute s'élève en vagues sombres sur un cou fin, comme un nuage d'orage sur un tronc de bouleau. Il ne voit pas son visage, car il s'approche de la pianiste par derrière. Il ne voit jamais son visage.
2. Dix pas, le piano se rapproche, invités et témoins se figèrent d'anticipation. Peut-être que la musique est bonne. Elle a dû les émouvoir, réveiller des prémonitions et des souvenirs dans leurs âmes. Amira était une merveilleuse pianiste. Le soleil perce les épaisses baies vitrées en les irisant. Ici, ils sont allongés sur le piano avec deux bandes écarlates, le barrant, les notes posées sur le pupitre, les touches se rapprochant des doigts fins en gants de mariage blancs. Il aimerait entendre ce qu'elle joue, mais son cœur continue de s'étourdir, éclatant de temps en temps de douleur. Il arrive.
Cinq pas et il sursaute sous le tonnerre des applaudissements. Le jeu est terminé et la mariée se lève du piano, repousse maladroitement la chaise, redressant sa jupe trop longue, dénouant la traîne sous ses pieds. Elle se tient face à ceux qui sont assis et debout, et les boucles de sa coiffure qui encadrent son visage le cachent complètement de son regard. Bientôt.... Il reste un pas et il tend la main pour lui toucher légèrement le coude, elle commence à se retourner dans sa direction. Lentement, comme à travers l'eau, comme à travers un verre visqueux, il voit comment une volée de colombes arrive, battant de manière assourdissante leurs ailes blanches, même s'il n'est pas encore temps de les relâcher. Des pétales et des plumes remplissent l'air, clignotant devant ses yeux... l'empêchant de voir son visage, il ne la voit jamais .
Il passe ses mains sur son visage et sent de la sueur mêlée de larmes sur ses doigts. Le cœur bat toujours de façon assourdissante. Mais non, on dirait que les voisins frappent au mur. Il devait encore crier dans son sommeil. Il crie toujours quand il rêve d'elle. Et il ne voit jamais son visage. Il ne voit pas dans son sommeil.
Il quitta son lit et entra dans la cuisine, fume et essaie de se calmer... Une autre nuit d'insomnie.
Les-portes-du-sud
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iranondeaira · 1 year ago
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« Arrêtez les horloges, coupez le téléphone,
Jetez un os au chien pour que ses aboiements ne résonnent,
Faites taire les pianos et au son d’un tambour voilé
Sortez le cercueil, qu’avance le cortège endeuillé.
Que les avions tournoyant dans les airs déplorent
Et tracent sur le ciel le message Il est Mort.
Nouez des rubans de crêpe au cou blanc des pigeons des squares,
Et que les mains des gendarmes soient gantées de coton noir.
Il était mon Nord, mon Sud, mon Est et mon Ouest,
Ma semaine de labeur et mon dimanche de sieste,
Mon midi, mon minuit, ma langue, ma chanson ;
Je croyais que l’amour durerait à jamais : je sais à présent que non.
Éteignez les étoiles ; elles ne sont pas conviées à la veille.
Remballez la lune et démontez le soleil,
Videz l’océan et balayez les forêts ;
Car plus rien de bon ne saurait advenir désormais.
Tel est le « Funeral Blues » de W. H. Auden, »
Le bleu de la nuit
Joan Didion
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ousontlesfemmes · 11 months ago
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Rosalie Lamorlière (1768-1848)
Ou celle dont on se souvient majoritairement parce qu’elle est un personnage de Lady Oscar.
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Riyoko Ikeda, l’autrice de Lady Oscar (Versailles no Bara au Japon), a fait un travail de dingue pour la réalisation de son manga et les préfaces et postfaces des mangas expliquent certains anachronismes que l’on pardonne aisément (Oscar portant un uniforme plutôt napoléonien, par exemple, parce qu’elle a eu la documentation trop tard). Cependant, elle a aussi pris de grandes libertés artistiques pour certains personnages historiques, ce qui est le cas de Rosalie : elle s’est inspirée de son destin initial, être la dernière servante de Marie-Antoinette, pour lui faire une saga épique, tragique aussi, et remplaçant avec un autre personnage les époux Desmoulins (Camille et Lucille), tous les deux guillotinés en 1794.
La vraie Rosalie Lamorlière est très différente de celle d’Ikeda et c’est d’elle dont j’ai envie de vous parler aujourd’hui.
Rosalie Lamorlière, de son nom complet Marie-Rosalie Lamorlière, est née le 19 mars 1768 à Breteuil, dans l’Oise. Son père est cordonnier. Elle est issue d’une fratrie de sept enfants et elle a le malheur de perdre sa mère à l’âge de douze ans.
Et si l’Histoire retient la modeste Rosalie qui est, à l’époque, Madame tout le monde, c’est parce qu’elle est la toute dernière servante de Marie-Antoinette.
Après les massacres qui ont eu lieu début septembre 1792 et qui ont vu des horreurs innommables, notamment la mort inique de la pauvre Princesse de Lamballe qui mériterait son propre article, Rosalie est engagée par le couple Richard qui est responsable de la Conciergerie, laquelle est une prison pour les personnes qui doivent être jugées avant d’être guillotinées.
Le 02 août 1793, un peu moins d’un mois après que son fils, Louis-Charles (1785-1795), lui ait été arraché pour être élevé en révolutionnaire, Marie-Antoinette (1755-1793), dite la Veuve Capet depuis le décès de Louis XVI (1754-1793), doit dire au revoir à sa belle-sœur Elisabeth (1764-1794) ainsi qu’à sa fille Marie-Thérèse Charlotte (1778-1851). On l’emmène en effet à la Conciergerie dans l’attente de son procès. Rosalie est affectée à son service et doit faire en sorte de « la tenir ». En effet, la reine déchue est très malade : elle a des pertes de sang utérines importantes. Aujourd’hui, on pense qu’elle aurait pu souffrir d’un cancer de l’utérus, d’un fibrome ou, dans une mesure moins dramatique, aurait subi une ménopause précoce causée par les traumatismes qu’elle a vécus, un peu à l’instar de Joséphine de Beauharnais, future Impératrice des Français.
Rosalie sera l’un des anges de Marie-Antoinette durant les soixante-seize jours la séparant de son exécution, essayant d’adoucir sa captivité par des petites attentions.
Elle rapportera également dans ses mémoires la vie de l’ancienne souveraine durant son enfermement, montrant l’extrême dénuement dans lequel elle était mais aussi la sympathie qu’elle a pu attirer :
« Sa coiffure, depuis son entrée à la Conciergerie, était des plus simples. Elle partageait ses cheveux sur le front, après y avoir mis un peu de poudre embaumée. Madame Harel, avec un bout de ruban blanc, les nouait avec force, et puis donnait les deux barbes de ce ruban à Madame, qui, les croisant elle-même, et les fixa sur le haut de sa tête, donnait à sa chevelure blonde la forme d’un chignon mouvant.
Le 2 août, pendant la nuit, quand la reine arriva du Temple, je remarquai qu’on n’avait amené avec elle aucune espèce de hardes, ni de vêtements. Le lendemain, et tous les jours suivants, cette malheureuse princesse demandait du linge, et Madame Richard, craignant de se compromettre, n’osait lui en prêter, ni lui en fournir. Enfin, le municipal Michonis, qui, dans le cœur, était honnête homme, se transporta au Temple, et le dixième jour, on apporta du donjon, un paquet, que la reine ouvrit promptement. C’étaient de belles chemises de batiste, des mouchoirs de poche, des fichus, des bas de soie ou de filoselle noirs, un déshabillé blanc pour le matin, quelques bonnets de nuit, et plusieurs bouts de ruban blanc, de largeurs inégales.
Le matin, en se levant, elle chaussait de petites pantoufles rabattues, et tous les deux jours, je brossais se jolis souliers noirs de prunelle, dont le talon, d’environ deux pouces, était à la Saint-Huberty. Madame Richard me permit de prêter ma petite glace à la reine. Je ne l’offris qu’en rougissant. Ce miroir, acheté sur les quais, ne m’avait coûté que 25 sous d’assignats ! Je crois le voir encore : sa bordure était rouge, et des manières de Chinois étaient peints sur les deux côtés. La reine agréa ce miroir comme une chose d’importance, et Sa Majesté s’en est servie jusqu’au dernier jour. »
C’est elle aussi qui nous rapporte les derniers instants de Marie-Antoinette avant de partir vers l’échafaud le 16 octobre 1793.
«En entrant dans le cachot, où brûlaient deux lumières, j’aperçus un officier de gendarmerie assis dans l’angle de gauche et, m’étant approchée de Madame, je la vis tout habillée de noir, étendue sur son lit.
Le visage tourné vers la fenêtre, elle appuyait sa tête sur sa main. Madame, lui dis-je en tremblant, vous n’avez rien pris hier au soir, et presque rien dans la journée. Que désirez-vous prendre ce matin  ? La reine versait des larmes en abondance. Elle me répondit : Ma fille, je n’ai plus besoin de rien, tout est fini pour moi. Je pris la liberté d’ajouter : Madame, j’ai conservé sur mes fourneaux un bouillon et un vermicelle ; vous avez besoin de vous soutenir, permettez-moi de vous apporter quelque chose. 
Les pleurs de la reine redoublèrent, et elle me dit : Rosalie, apportez-moi un bouillon. J’allai le chercher ; elle se mit sur son séant et ne put en avaler que quelques cuillerées ; j’atteste devant Dieu que son corps n’a pas reçu d’autre nourriture, et j’eus lieu de me convaincre qu’elle perdait tout son sang. 
Un peu avant le jour déclaré, un ecclésiastique autorisé par le gouvernement se présenta chez la reine et lui offrit de l’entendre en confession. Sa Majesté, apprenant de lui-même qu’il était un des curés de Paris en exercice, comprit qu’il avait prêté serment, et elle refusa son ministère. On parla de cette circonstance dans la maison. 
Lorsque le jour fut venu, c’est-à-dire à peu près vers les 8 heures du matin, je retournai chez Madame pour l’aider à s’habiller, ainsi qu’elle me l’avait indiqué lorsqu’elle prit le peu de bouillon sur son lit. Sa Majesté passa dans la petite ruelle que je laissais ordinairement entre son lit de sangle et la muraille. Elle déploya elle-même une chemise qu’on avait apportée, probablement en mon absence, et, m’ayant fait signe de me tenir devant son lit pour ôter la vue de son corps au gendarme, elle se baissa dans la ruelle et abattit sa robe afin de changer de linge pour la dernière fois. L’officier de gendarmerie s’approcha de nous à l’instant et, se tenant auprès du traversin, regarda changer la princesse. Sa Majesté aussitôt remit son fichu sur ses épaules et, avec une grande douceur, elle dit à ce jeune homme : Au nom de l’honnêteté, Monsieur, permettez que je change de linge sans témoin.
– Je ne saurais y consentir, répondit brusquement le gendarme : mes ordres portent que je dois avoir l’œil sur tous vos mouvements. 
La reine soupira, passa sa dernière chemise avec toutes les précautions et toute la modestie possibles, prit pour vêtement non pas sa longue robe de deuil qu’elle avait encore devant ses juges, mais le déshabillé blanc qui lui servait ordinairement de robe du matin et, déployant son grand fichu de mousseline, elle le croisa sous le menton. 
Le trouble que me causait la brutalité du gendarme ne me permit point de remarquer si la princesse avait encore le médaillon de Monsieur le dauphin, mais il fut aisé de voir qu’elle roulait soigneusement sa pauvre chemise ensanglantée. Elle la renferma dans une de ses manches comme dans un fourreau, puis elle serra ce linge dans un espace qu’elle aperçut entre l’ancienne toile à papier et la muraille. 
La veille, sachant qu’elle allait paraître devant le public et devant les juges, elle donna par bienséance un peu d’élévation à ses cheveux. Elle ajouta aussi à son bonnet de linon, bordé d’une petite garniture plissée, les deux barbes volantes qu’elle conservait dans le carton ; et sous ces barbes de deuil elle avait ajusté proprement un crêpe noir, qui lui faisait une jolie coiffure de veuve. 
Pour aller à la mort, elle ne garda que le simple bonnet de linon, sans barbes ni marques de deuil ; mais, n’ayant qu’une seule chaussure, elle conserva ses bas noirs et ses souliers de prunelle, qu’elle n’avait point déformés ni gâtés depuis soixante-seize jours qu’elle était avec nous.
Je la quittai sans oser lui faire des adieux, ni une seule révérence de peur de la compromettre et de l’affliger. Je m’en allai pleurer dans mon cabinet, et prier Dieu pour elle. »
Marie-Antoinette meurt guillotinée le 16 octobre 1793 à 12h15, place de la Révolution, l’actuelle place de la Concorde.
Rosalie redevient plus ou moins une anonyme.
En 1801, elle met au monde sa fille, Marie-Rosalie (1801-1895) dont le père, auquel elle n’est pas mariée, est inconnu.
En 1824, en remerciement de sa bonté pour sa mère, Marie-Thérèse Charlotte, alors duchesse d’Angoulême, lui verse une pension.
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Rosalie meurt le 02 février 1848, à quelques semaines de ses 80 ans.
Elle repose au cimetière du Père Lachaise et sa fille a fait graver cette épitaphe en hommage à sa chère maman :
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La véritable Rosalie est bien loin de celle dépeinte par Ikeda mais à dire vrai, elle m’est tout aussi attachante.
J’espère que vous l’aurez appréciée autant que moi !
Si toi aussi tu veux en lire plus sur Rosalie, tu peux aller regarder ces sources :
La dernière prison de Marie-Antoinette par Rosalie Lamorlière
Rosalie Lamorlière, dernière servante de Marie-Antoinette, de Ludovic Miserole
Paul Belaiche-Daninos, Les 76 jours de Marie-Antoinette à la conciergerie: La conjuration de l’oeillet
Paul Belaiche-Daninos, Les 76 jours de Marie-Antoinette à la conciergerie: Un procès en infamie
image à la une : Marie-Antoinette le matin de son exécution, Tony Robert-Fleury, 1906 (détail)
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chic-a-gigot · 1 month ago
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La Mode nationale, no. 1, 7 janvier 1899, Paris. No. 19. — Groupe de toilettes. Bibliothèque nationale de France
(1) Collet de jeune femme, en drap bleu marine, formant la pointe devant et garni de deux grands revers d'astrakan. Col Médicis tuyauté en astrakan.
(1) Young woman's collar, in navy blue cloth, forming the point in front and trimmed with two large astrakhan lapels. Medici collar piped in astrakhan.
Matériaux: 3 mètres drap.
(2) Toilette de réceptions, en satin duchesse noir. Jupe plate devant et à godets derrière, avec broderies de soie noire formant volant et tablier. Corsage ajusté avec ballons à pans arrondis, garnis de revers brodés, gilet plissé en mousseline de soie noire, manches unies.
(2) Reception dress, in black duchess satin. Flat skirt in front and godets in the back, with black silk embroidery forming a flounce and apron. Fitted bodice with rounded-pan balloons, trimmed with embroidered lapels, pleated waistcoat in black silk muslin, plain sleeves.
Matériaux: 14 mètres satin.
(3) Collet de jeune fille en draperie perle, long derrière et court devant, avec volant froncé surmonté d'une baguette de drap piqué formant dents arrondies, col Médicis garni de velours à l'intérieur,
(3) Young girl's collar in pearl drapery, long at the back and short at the front, with gathered flounce topped with a strip of pique cloth forming rounded teeth, Medici collar trimmed with velvet on the inside,
Matériaux: 3 mètres drap.
(4) Toilette de bal pour jeune fille, en satin rose. Jupe fourreau, garnie dans le bas d'un volant de dentelle et sur les côtés de deux pans de satin brodés, de robes formant tablier. Corsage blouse en mousseline de soie plissée avec berthe de dentelle rappelant la jupe, chou de satin rose sur le côté, petites manches ballons, ceinture de satin rose.
(4) Young girl's ball gown, in pink satin. Sheath skirt, trimmed at the bottom with a lace flounce and on the sides with two embroidered satin panels, forming an apron. Blouse bodice in pleated silk muslin with lace berthe like the skirt, pink satin chou on the side, small balloon sleeves, pink satin belt.
Matériaux: 10 mètres satin; 3 mètres mousseline en 120.
(5) Toilette de bal pour jeune femme, en satin liberty vert d'eau. Jupe toute plate en dentelle avec volant de satin liberty, plissé vert d'eau. Corsage croisé en satin liberty vert d'eau avec boléro en forme en satin brodé de perle et de pierres.
(5) Ball gown for young woman, in water green liberty satin. Flat lace skirt with liberty satin flounce, water green pleats. Crossed bodice in water green liberty satin with shaped bolero in satin embroidered with pearls and stones.
Matériaux: 13 mètres satin; 4m.50 dentelle en lèse.
(6) Toilette de jeune fille, en moirine bleu ciel. Jupe toute plate avec volant en forme, très bas devant et haut derrière, Corsage blouse à draperies plates garnies de revers découpés en trois et garnis de petits velours noirs et de ruban plissé blanc. Gilet et nœud de tulle blanc, ceinture bleu ciel, manches unies.
(6) Young girl's dress, in sky blue moire. Very flat skirt with shaped flounce, very low in front and high in the back, Blouse bodice with flat draperies trimmed with lapels cut into three and trimmed with small black velvets and white pleated ribbon. White tulle waistcoat and bow, sky blue belt, plain sleeves.
Matériaux: 14 mètres moirine.
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erinsvintageemporium · 2 months ago
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On this Day: 14th December, 1873
Fashion plate from La Mode Illustrée signed by Anaïs Toudouze and Réville, featuring toilettes by Madame Breant-Castel of 19, Rue du 4 September.
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DESCRIPTION DE TOILETTES.
Robe en faye nuance paille. Jupon plissé par devant (à plis perpendiculaires). Les lés de derrière sont garnis de trois volants disposés en courbes. Tunique pareille, garnie d'une haute blonde blanche. Corsage décolleté, ceinture-écharpe en faye paille. Sortie de bal en cachemire blanc, ornée de broderie en soutache blanche. Frange de soie blanche. Capuchon pointu, avec revers de satin blanc. Grand nœud en ruban de satin blanc.
Costume en drap et velours nuance prune. Le jupon est garni d'un volant composé de séries de quatre plis, alternativement en drap et velours. Sur chaque côté une quille en velours. Tunique en velours, relevée par une écharpe en velours frangé. Spencer en drap avec encolure garnie d'une grosse ruche en drap doublée de velours. Manches en velours. Boutons en vieil argent au spencer et sur les manches.
1873-12 LMI50
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chicinsilk · 10 months ago
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US Vogue April 1, 1954
Jean Patchett wears a charcoal gray sharkskin-finish linen dress dotted with white buttons - by Larry Aldrich, in Moygashel linen, a shiny black straw hat dotted with large painted white polka dots and a red ribbon belt. By Tatiana du Plessix. Coro bracelet, Rosenstein's bag and Superb's gloves.
Jean Patchett porte une robe en lin finition peau de requin gris anthracite parsemé de boutons blancs- de Larry Aldrich, en lin Moygashel, chapeau de paille noir brillant parsemé de gros pois blancs peints et et d'une ceinture en ruban rouge. Par Tatiana du Plessix. Bracelet Coro, le sac de Rosenstein et les gants de Superb.
Photo Irving Penn vogue archive
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charmemma · 1 year ago
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