#le ruban blanc
Explore tagged Tumblr posts
Text
Michael Haneke - Le ruban blanc
6 notes
·
View notes
Text
La Mode nationale, no. 39, 26 septembre 1896, Paris. No. 18. — Groupe de toilettes nouvelles. Bibliothèque nationale de France
(1) Jaquette de drap vert saule, ajustée, à basques avec pochettes; revers habit; gilet blanc croisé sur une chemise d'homme. Col rabattu, cravate de ruban quadrillé vert et paille. Manches ballon. Chapeau canotier avec pouf de ruban et deux grandes plumes couteau en aigrette sur le côté.
(1) Fitted willow green cloth jacket with peplum and pockets; coat lapels; white double-breasted waistcoat over a man's shirt. Turn-down collar, green and straw checkered ribbon tie. Balloon sleeves. Boater hat with ribbon pouf and two large knife-edge feathers in an aigrette on the side.
—
(2) Corsage de mohair bleu et noir. Corsage montant coupé par des petits velours noirs posés en pointe. Col montant.
Ceinture composée de trois petits velours. Manches gigot.
(2) Blue and black mohair bodice. High bodice cut with small black velvets placed in a point. High collar.
Belt composed of three small velvets. Leg of mutton sleeves.
—
(3) Toilette en lainage tilleul, à pois verts. Corsage plastron à dents de roses, boutonné sur les côtés.
Col montant. Manches gigot. Jupe forme princesse boutonnée sur le côté en haut. Chapeau canotier, orné par un gros nœud de ruban rayé tilleul et noir avec deux ailes posées en aigrette.
(3) Linden woolen dress, with green polka dots. Rose-toothed plastron bodice, buttoned on the sides.
High collar. Leg of mutton sleeves. Princess-shaped skirt buttoned on the side at the top. Boater hat, decorated with a large bow of linden and black striped ribbon with two wings set in an aigrette.
Métrage: 10 mètres lainage grande largeur.
—
(4) Corsage à basques, en satin violet, ouvert sur une chemisette de tulle, recouverte par un rabat coquillé en dentelle blanche. Col montant avec nœud de dentelle derrière; haute ceinture drapée. Manches ballon.
(4) Basque bodice, in purple satin, open over a tulle chemisette, covered by a shell flap in white lace. High collar with lace bow behind; high draped belt. Balloon sleeves.
—
(5) Toilette de lainage bois de rose. Corsage-boléro à grand col rabattu et brodé, ouvert sur une chemisette de surah or.
Col drapé montant, d'où s'échappe un volant de dentelle. Manches ballon, à poignets plissés au-dessus du coude; haute ceinture de velours drapée et à pointe. Jupe plate, plissée derrière.
Chapeau rond, en paille, orné de ruban or, posé devant en oreilles d'ours, avec touffe de plumes d'autruche droites derrière.
(5) Rosewood woolen toilet. Bolero bodice with large folded-down and embroidered collar, open over a gold surah blouse.
High draped collar, from which a lace flounce escapes. Balloon sleeves, with pleated cuffs above the elbow; high draped velvet belt with a point. Flat skirt, pleated behind.
Round straw hat, decorated with gold ribbon, placed in front like bear ears, with a tuft of straight ostrich feathers behind.
Métrage: 10 mètres lainage grande largeur.
—
(6) Corsage-blouse, en mousseline de soie rose montant et tout froncé sous ceinture-corselet en velours ouvrage; bande transversale semblable au milieu du corsage; col Mercure. Manches gigot, en étoffe quadrillée.
(6) Blouse-bodice, in high pink silk muslin and all gathered under a velvet bodice-belt; similar transverse band in the middle of the bodice; Mercury collar. Leg-of-mutton sleeves, in checked fabric.
—
(7) Corsage drapé et croisé à la taille, en lainage pervenche, pointillé rouge; petit plastron semblable, brodé de petit velours rouge; col Mercure; haute ceinture de velours drapée, retenue par une boucle vieil argent. Manches gigot.
Chapeau canotier, orné de grandes coques de mousseline de soie d'où émergent deux oiseaux de paradis, posés en aigrette.
(7) Draped bodice crossed at the waist, in periwinkle wool, red dotted; similar small plastron, embroidered with small red velvet; Mercury collar; high draped velvet belt, held by an old silver buckle. Leg of mutton sleeves.
Boater hat, decorated with large silk muslin shells from which emerge two birds of paradise, posed in an aigrette.
—
(8) Corsage de surah paille froncé mis sous ceinture-corselet, en lainage paille et noir, terminée par un nœud de ruban, avec bas de ceinture en velours; col montant et pointe de guipure sur le corsage.
(8) Ruched straw surah bodice placed under a corset belt, in straw and black wool, finished with a ribbon bow, with velvet belt bottom; high collar and guipure point on the bodice.
Manches ballon, avec volants de dentelle.
—
(9) Toilette de soie brochée sur chaîne noir et or. Corsage-plastron retenu par une ceinture de ruban; col montant, avec volant de dentelle blanche.
Manches gigot. Jupe redingote, ouverte devant sur une jupe de soie unie or.
Chapeau petit Louis XVI, garni par une draperie plissée de mousseline de soie or, avec fleurs en cache-peigne et grandes plumes d'autruche, posées droites derrière.
(9) Brocaded silk toilet on black and gold chain. Bodice-plastron held by a ribbon belt; high collar, with white lace flounce.
Leg-of-mutton sleeves. Redingote skirt, open in front over a plain gold silk skirt.
Small Louis XVI hat, trimmed with pleated drapery of gold silk muslin, with comb-cover flowers and large ostrich feathers, placed straight behind.
Métrage: 13 mètres soie brochée, 3 mètres soie unie.
#La Mode nationale#19th century#1890s#1896#on this day#September 26#periodical#fashion#fashion plate#description#bibliothèque nationale de france#dress#gigot#corsage#collar
91 notes
·
View notes
Text
US Vogue April 1, 1954
Jean Patchett wears a charcoal gray sharkskin-finish linen dress dotted with white buttons - by Larry Aldrich, in Moygashel linen, a shiny black straw hat dotted with large painted white polka dots and a red ribbon belt. By Tatiana du Plessix. Coro bracelet, Rosenstein's bag and Superb's gloves.
Jean Patchett porte une robe en lin finition peau de requin gris anthracite parsemé de boutons blancs- de Larry Aldrich, en lin Moygashel, chapeau de paille noir brillant parsemé de gros pois blancs peints et et d'une ceinture en ruban rouge. Par Tatiana du Plessix. Bracelet Coro, le sac de Rosenstein et les gants de Superb.
Photo Irving Penn vogue archive
#us vogue#april 1954#fashion 50s#spring/summer#printemps/été#tatiana du plessix#larry aldrich#jean patchett#irving penn#coro#rosenstein#superb#vintage vogue#vintage fashion
81 notes
·
View notes
Text
Flufftober 2024 : "Ça file les chocottes", "Vraiment ?"
12 octobre
« Ça file les chocottes », « Vraiment ? » ("This is spooky", "Really ?")
Ophélie & Octavio (La passe-miroir)
Octavio n'arrêtait pas de glisser ses doigts dans sa frange humide pour la repousser sur le côté. Ophélie n'était pas sûre de l'avoir déjà vu aussi désemparé: même quand ils s'étaient fait attaquer par le Sans-Peur, dans la ville basse noyée par la tempête de poussière et son tigre à dents de sabre, il était en territoire connu et donc, maîtrisait son environnement. Les rues pavées et vallonnées, les grosses flaques d'eau d'Anima, dues à la pluie froide qui tombait sans discontinuer depuis trois jours, devaient sacrément le dérouter. Il n'avait jamais appréhendé ces climats autrement que par les livres.
« Je comprends mieux pourquoi tes cheveux sont comme ça, commenta le Visionnaire à sa façon unique de plaisanter, l'expression neutre mais un léger rictus au coin des lèvres. Est-ce qu'il pleut constamment sur ton arche… hum, dans ton pays ? My, j'ai l'impression que l'eau s'est infiltrée jusque dans mes bottes. »
C'était vrai que l'écharpe ne s'illustrait pas particulièrement par ses capacités à tenir un parapluie parfaitement à la verticale. Il valait pourtant mieux que ce soit elle qui s'en charge plutôt qu'Octavio. Il était tellement habitué à manier les ombrelles, sous le soleil brûlant et les vols de perroquets de Babel, que son amie et lui se prenaient toutes les rafales de pluie dans le visage.
Le soleil commençait à baisser au-dessus des toits des maisons mais, comme on était encore que le 12 octobre, il ne disparaîtrait pas complètement avant deux bonnes heures. Ophélie avait le temps de montrer à Octavio la façon dont les Animistes célébraient l'une des fêtes les plus anciennes et les plus étonnantes de leur arche: les Tous Saints. À cette occasion, les objets les plus chouchoutés, appréciés et valorisés de chaque famille d'Anima étaient revêtus d'étoles blanches et décorés d'une petite bougie à la flammerole bleue tremblotante. Ça les changeait un peu et illustrait leur appartenance à une même grande, longue et fantastique histoire, issue de siècles d'objets animés par leurs talentueux propriétaires.
Pour autant, comme ils avaient tous l'habitude des tables de billard, machines à chocolat et autres rubans à chapeau doués d'un tempérament et de comportements détonants, la jeune fille ne s'attendait pas au commentaire tranquille qui émana de son compagnon de promenade :
« Ça file les chocottes.
-Vraiment ? s'étonna-t-elle. »
Un parapluie couleur citrouille était en train de tournoyer dans une flaque, devant eux, l'étole reliant chaque de ses douze extrémités lui donnant l'air d'émaner un halo d'éther blanc. La bougie dans sa poignée refusait obstinément de s'éteindre, malgré les gouttes d'eau qui trempèrent une nouvelle fois les bottes ailées d'Octavio. Le jeune homme s'écarta et, comme l'écharpe voulut continuer de l'abriter avec leur propre parapluie, son amie reçut une giclée de pluie sur les lunettes. L'autre extrémité de l'écharpe se mit aussitôt en tâche de les retirer de son nez pour les essuyer.
« Mais ce n'est pas désapprobateur, précisa le Visionnaire en tendant un mouchoir à Ophélie pour qu'elle s'essuie le front. In fact, c'est plutôt fascinant. Spooky. Un mélange d'effrayant et de mignon, je suppose.
-Depuis quand apprécies-tu ce qui est effrayant ? s'étonna son amie en récupérant ses lunettes sur son nez.
-Depuis que mon esprit s'est élevé à de nouvelles compréhensions. Il y a plus de mondes que ce que nous pouvons percevoir. C'est effrayant. Mais ça ne veut pas dire qu'il n'y a aucune trace de bonté, de valeur ou de cuteness à l'intérieur, au contraire. C'est probablement pour ça que vos ancêtres célébraient cette fête de cette manière. »
Ophélie sourit et Octavio tourna brièvement la tête vers elle pour lui rendre son expression chaleureuse. Elle aimait la façon dont elle comprenait mieux le monde lorsqu'ils se promenaient ensemble.
5 notes
·
View notes
Text
NOTE DE LECTURE : Pour vivre. Bernard Friot - Catherine Louis. 2005
Je découvre encore une fois Bernard Friot comme poète, après l'excellent "Peut-être oui" que j'avais déjà apprécié et utilisé comme support de travail.
Cet ouvrage est dans la même veine, avec l'aspect délicat d'un journal intime, noué d'un ruban rose. Ce livre d'artiste, délicatement illustré, renferme des mots doux, des mots durs aussi, des mots fous, des questions et des réflexions, comme si la littérature était action. Il offre au lecteur la possibilité de sublimation, prête son écriture à qui manque de mots, ce qui est le cas de tant de jeunes.
"Tout ce que je n'ai pas dit / mots effacés raturés / que le stylo a manqués / ce que je n'ose pas penser / ce que je ne sais pas dire / blancs et trous de mémoire / aveux empêchés / papier déchiré / seule la poubelle connait la vérité / et tout ce que je n'ai pas dit / paroles étouffées / cris étranglés / rires éclatés / tout ça n'a pas d'importance / page arrachée au silence / au silence retournée / j'écris maintenant le mot / fin"
7 notes
·
View notes
Text
Quelques images d'archives de série télévisée américaine :
Dans un épisode du feuilleton "Days of our lives" diffusé pour la première fois le 26 septembre 2007, deux hommes sont présentés ligotés et bâillonnés par un malfaiteur. D'abord étendus au sol, dissimulés sous un drap blanc, leurs corps entravés sont ensuite dévoilés, puis les boucles de ruban adhésif emprisonnant le bas de leur visage, décollées de leurs lèvres.
10 notes
·
View notes
Text
Women's dresses, 1922.
Les Idées Nouvelles | New Ideas
Robe-manteau. La tunique-jaquette en tissu chenillé deux tons pose sur un fond de perllaine blanche.
Une robe de velours-chiffon, émeraude, avec col et bas de manches en broderie de chenille ajourée. Ceinture de gayolithe.
Du drap blanc, des biais de satin émeraude coupés de bandes de ruban laqué noir, pour cette autre robe.
Coat dress. The tunic-jacket in two-tone chenille fabric sits over a perliane white sequined underdress.
A velvet-chiffon dress, emerald, with collar and cuffs in openwork chenille embroidery. Galalith belt.
White cloth, emerald bias cut satin with diagonal strips of black glossy ribbon, for this other dress.
Galalith is a specific type of plastic often used in fashion and accessories (think buttons, beads, combs, etc).
Bias cut fabric is when fabric is cut at a 45 degree angle to the weave of the fabric, rather than horizontally or vertically along the weave.
#fashion plates#historical fashion#clothing#women's fashion#dress#nationality: french#20th century#century: 1900s#era: roaring twenties#green#year: 1922#decade: 1920s#era: années folles#era: interwar#publication: les idées nouvelles#white#black#emerald#colour illustration#day wear#casual#fashion illustration#historical fashion advertisements#op's favourites
4 notes
·
View notes
Text
LM 1.2.2: Baptistine and Magloire's fashions
madame Magloire avait l'air d'une paysanne et mademoiselle Baptistine d'une dame
Madame Magloire had the air of a peasant, and Mademoiselle Baptistine that of a lady
..I'm realizing that I get completely difference vibes off "dame" and "lady", but that's down to a century of linguistic drift and it's not Hugo or Hapgood's fault.
Dresses!!
Madame Magloire avait un bonnet blanc à tuyaux, au cou une jeannette d'or, le seul bijou de femme qu'il y eût dans la maison, un fichu très blanc sortant de la robe de bure noire à manches larges et courtes, un tablier de toile de coton à carreaux rouges et verts, noué à la ceinture d'un ruban vert, avec pièce d'estomac pareille rattachée par deux épingles aux deux coins d'en haut, aux pieds de gros souliers et des bas jaunes comme les femmes de Marseille. Madame Magloire wore a white quilted cap, a gold Jeannette cross on a velvet ribbon upon her neck, the only bit of feminine jewelry that there was in the house, a very white fichu puffing out from a gown of coarse black woollen stuff, with large, short sleeves, an apron of cotton cloth in red and green checks, knotted round the waist with a green ribbon, with a stomacher of the same attached by two pins at the upper corners, coarse shoes on her feet, and yellow stockings, like the women of Marseilles.
I can picture this perfectly, and it sounds like a fun, colorful outfit . And comfortable!
And then there's Baptistine's outfit:
La robe de mademoiselle Baptistine était coupée sur les patrons de 1806, taille courte, fourreau étroit, manches à épaulettes, avec pattes et boutons. Elle cachait ses cheveux gris sous une perruque frisée dite à l'enfant. Hapgood: Mademoiselle Baptistine’s gown was cut on the patterns of 1806, with a short waist, a narrow, sheath-like skirt, puffed sleeves, with flaps and buttons. She concealed her gray hair under a frizzed wig known as the baby wig.
This is an interesting combo! Her 1806 dress sounds like it was very fashionable for its day ( and though obviously that was 9 years ago, it wouldn't be too far from the fashionable silhouette in 1815)
Here's a lovely 1809 gown (arguably puce, even! ) from Victoria and Albert museum
the hair, though? The wig a l'enfant was a style made popular by Marie Antoinette; I'm not sure how many older women would still have been wearing it , but it's a distance away from the then-stylish neoclassical curls that would have been in style with an 1809 dress!
Here's a reenactment l'enfant wig, from Jennylafleur:
It would be quite a distinct combo, I think!
73 notes
·
View notes
Text
« Arrêtez les horloges, coupez le téléphone,
Jetez un os au chien pour que ses aboiements ne résonnent,
Faites taire les pianos et au son d’un tambour voilé
Sortez le cercueil, qu’avance le cortège endeuillé.
Que les avions tournoyant dans les airs déplorent
Et tracent sur le ciel le message Il est Mort.
Nouez des rubans de crêpe au cou blanc des pigeons des squares,
Et que les mains des gendarmes soient gantées de coton noir.
Il était mon Nord, mon Sud, mon Est et mon Ouest,
Ma semaine de labeur et mon dimanche de sieste,
Mon midi, mon minuit, ma langue, ma chanson ;
Je croyais que l’amour durerait à jamais : je sais à présent que non.
Éteignez les étoiles ; elles ne sont pas conviées à la veille.
Remballez la lune et démontez le soleil,
Videz l’océan et balayez les forêts ;
Car plus rien de bon ne saurait advenir désormais.
Tel est le « Funeral Blues » de W. H. Auden, »
Le bleu de la nuit
Joan Didion
12 notes
·
View notes
Text
Dix Sept. 26.08.2023
Dix-sept marches et il est à l'autel. Dix-sept seulement. La mairie est inondée de soleil, de fleurs et de rubans partout, et d’une lueur insupportable. Le cœur bat dans la poitrine jusqu'à devenir assourdissant, comme si le son interne des tambours coupait tous les sons externes. Un piano à queue se dresse à droite de la salle de cérémonie, ses côtés laqués blancs étincelants. Le couvercle est ouvert et son ventre sans fond scintille, il est plein de roses. Une jeune fille en robe de mariée blanche est assise sur une chaise près du piano : le satin et la dentelle luisent, soulignant les débordements nacrés de la peau délicate, sa fragilité et son impuissance. Une coiffure haute s'élève en vagues sombres sur un cou fin, comme un nuage d'orage sur un tronc de bouleau. Il ne voit pas son visage, car il s'approche de la pianiste par derrière. Il ne voit jamais son visage.
2. Dix pas, le piano se rapproche, invités et témoins se figèrent d'anticipation. Peut-être que la musique est bonne. Elle a dû les émouvoir, réveiller des prémonitions et des souvenirs dans leurs âmes. Amira était une merveilleuse pianiste. Le soleil perce les épaisses baies vitrées en les irisant. Ici, ils sont allongés sur le piano avec deux bandes écarlates, le barrant, les notes posées sur le pupitre, les touches se rapprochant des doigts fins en gants de mariage blancs. Il aimerait entendre ce qu'elle joue, mais son cœur continue de s'étourdir, éclatant de temps en temps de douleur. Il arrive.
Cinq pas et il sursaute sous le tonnerre des applaudissements. Le jeu est terminé et la mariée se lève du piano, repousse maladroitement la chaise, redressant sa jupe trop longue, dénouant la traîne sous ses pieds. Elle se tient face à ceux qui sont assis et debout, et les boucles de sa coiffure qui encadrent son visage le cachent complètement de son regard. Bientôt.... Il reste un pas et il tend la main pour lui toucher légèrement le coude, elle commence à se retourner dans sa direction. Lentement, comme à travers l'eau, comme à travers un verre visqueux, il voit comment une volée de colombes arrive, battant de manière assourdissante leurs ailes blanches, même s'il n'est pas encore temps de les relâcher. Des pétales et des plumes remplissent l'air, clignotant devant ses yeux... l'empêchant de voir son visage, il ne la voit jamais .
Il passe ses mains sur son visage et sent de la sueur mêlée de larmes sur ses doigts. Le cœur bat toujours de façon assourdissante. Mais non, on dirait que les voisins frappent au mur. Il devait encore crier dans son sommeil. Il crie toujours quand il rêve d'elle. Et il ne voit jamais son visage. Il ne voit pas dans son sommeil.
Il quitta son lit et entra dans la cuisine, fume et essaie de se calmer... Une autre nuit d'insomnie.
Les-portes-du-sud
12 notes
·
View notes
Text
6 notes
·
View notes
Text
Et t'faire écouter le son de carillons qu'fait le claquement des drisses de pavillon Contre les mâts, avec en fond le grand fracas de la mer qui rapporte, Et au dessus la procession de cargo des nuages bas et blancs. Je voudrais te faire rencontrer les femmes cyprines et les ball queens Qu'elles nous habillent de robes et de diadèmes au croisement d'Amsterdam, Et d'la 80ème pendant que moi je te mettrais au poignet des bracelets de tissu Qui deviendront des bracelets de fleurs, puis des rubans, puis des violons.
FAUVE - LES HAUTES LUMIÈRES
#//all pics taken by me#mutuals can interact ♥#je ne tiens pas debout le ciel coule sur mes mains ⋈ aesthetics
3 notes
·
View notes
Text
La Mode illustrée, no. 39, 25 septembre 1898, Paris. Toilette de promenade. Modèle de Mmes Coussinet-Piret, rue Richer, 43. Ville de Paris / Bibliothèque Forney
Robe de promenade en taffetas bleu-vert Sèvres. — Jupe unie, plate, ayant seulement derrière, deux larges plis couchés, l'un vers l'autre; corsage plat derrière, plissé devant, ouvrant par deux larges revers, sur un plastron en satin-Duchesse blanc; les revers sont en même satin, et, comme le plastron, barrés de ganse de soie noire fixée par des boutons de fantaisie; empiècement en taffetas pareil à celui de la robe, brodé en soie noire; les manches presque ajustées, sont fort peu bouffantes à l'entournure; ceinture en ruban d'or; chapeau en tresses de chenille blanche, garni de mousseline de soie bleu-vert de Sèvres; plumes blanches; aigrette noire et blanche; ornements de strass; la garniture couvre presque entièrement le chapeau.
—
Promenade dress in blue-green Sèvres taffeta. — Plain, flat skirt, having only behind, two large pleats lying down, one towards the other; flat bodice behind, pleated in front, opening by two large lapels, on a white Duchess satin plastron; the lapels are in the same satin, and, like the plastron, barred with black silk braid fixed by fancy buttons; taffeta yoke similar to that of the dress, embroidered in black silk; the almost fitted sleeves, are very little puffed at the armhole; belt in gold ribbon; hat in white chenille braids, trimmed with blue-green Sèvres silk muslin; white feathers; black and white aigrette; rhinestone ornaments; the trim almost entirely covers the hat.
#La Mode illustrée#19th century#1890s#1898#on this day#September 25#periodical#fashion#fashion plate#cover#color#cover redo#description#Forney#dress#collar#hat#Modèles de chez#Madames Coussinet-Piret
88 notes
·
View notes
Text
US Vogue May 1, 1953
Grès Haute Couture Collection Spring/Summer 1953. Gigi Terwalgne in a white taffeta ball gown. Large flared skirt, bodice sewn as closely as possible ideal for a close silhouette, tied with ribbons and lilacs.
Grès Collection Haute Couture Printemps/Été 1953. Gigi Terwalgne dans une robe de bal en taffetas blanc. Grande jupe évasée, corsage coussu le plus près possible idéal pour une silhouette au plus près, noué avec des rubans et des lilas.
Photo Henry Clarke vogue archive
#us vogue#may 1953#fashion 50s#spring/summer#printemps/été#haute couture#madame grès#grès#gigi terwalgne#henry clarke#vintage fashion#vintage vogue
28 notes
·
View notes
Text
Elle était allongée sur le côté, les jambes repliées et épilées. Sa jupe à longueur de genoux recouvrait ses cuisses musclées sans faire le moindre pli comme si, malgré la chute sur la route, malgré la douleur de son ventre déchiré par le métal et la panique probable de ces instants d'agonie, elle avait tiré sur le tissu. Son sac de Skaï marron avait glissé sur un amas de détritus. Sa main distinguée portait une bague de perle de famille et une autre de pacotille. La plaie de son ventre se devinait sous la large tache couleur brique qui maculait son corsage blanc. Un fragment de fer était encore accroché au tissu de Nylon.
Il y avait une autre tache, violette, sur le gravier. Son sang avait séché, mais pas son mystère. Sa bouche légèrement ouverte, ses yeux enfouis dans le doux de son bras au niveau du coude, l'éternisaient en un songe. Elle avait la trentaine, n'en paraissait pas plus. Son visage démaquillé par la poussière conservait, malgré sa pâleur, la grâce d'une personne joyeuse. Elle portait d'élégantes chaussures en cuir véritable à talons plats, un ruban noir et bleu nuit pour retenir des boucles châtain. Elle faisait partie d'un groupe de trois ou quatre autres personnes surprises par l'explosion d'une roquette. On en avait parlé la veille. Elle avait été oubliée, paisiblement dissimulée par les décombres.
Jean Hatzfeld - L’air de la guerre Sur les routes de Croatie et de Bosnie-Herzégovine
2 notes
·
View notes
Text
Le mariage païen :
Les personnes extérieures à la communauté païenne ne connaissent pas ce que l'on appelle le Handfasting, plus communément appelé le mariage païen. En France il est appelé le rituel des rubans.
Très ancienne cérémonie païenne, les mains liées par un ou plusieurs rubans, le handfasting prouve à toute l'assemblée en ce jour si spécial le contrat public qui vient d'être passé. Unis devant leurs pairs, leurs parents, leurs amis, les mariés peuvent ainsi prononcer leurs magnifiques voeux. Ce ruban de lin brodé aux prénoms des mariés, de leur rune personnelle et d'un délicat feuillage, assemblé au sein de deux tresses composées de dentelle blanche, de dentelle couleur orange d'un cordon satiné blanc, d'un autre gris, et de ruban forêt-vert d'eau très lumineux afin de représenter les 3 fonctions: sacrée, guerrière et de la fécondité.
Quand vous faites partie d'une communauté païenne des runes personnelles vous sont attribués ainsi qu'un blason familial.
3 notes
·
View notes