#le lac des cygnes
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Paris Opera Ballet
Le lac des cygnes backstage
photo Leo de Busserolles
#ballet#ballerina#paris opera ballet#swan lake#le lac des cygnes#backstage#bianca scudamore#alice catonnet#aubane philbert
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Swan Ballerina🦢🩰 illustration by Jumpei Kawamura
#Jumpei Kawamura#illustration#copic#art#Swan#Ballerina#SwanBallerina#repetto#ballet#白鳥#ハクチョウ#白鳥の湖#Swan Lake#Le Lac des cygnes#Лебединое озеро
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Le Lac des singes is that anything
#le lac des cygnes#swan lake#la planète des singes#planet of the apes#no i don't know what my brain was doing with this#the worst part is 'cygne' and 'singe' look more alike than they're pronounced so this is even a less interesting pun than it seems#i hope to heaven this post bombs i don't know what i'd do if people actually think this is funny too
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Ce soir, je m'apprête à plonger dans la magie de l'Opéra Garnier pour assister au ballet majestueux "Le Lac des Cygnes". Entre beauté et tragédie, je sais que chaque pirouette résonnera avec mes propres tourments. Je m'attends à une nuit d'émotions intense et de réflexions profondes. La beauté des lieux et du ballet ne pourra être que propice à l'émergence de nouveaux sentiments et de nouvelles conquêtes.
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Le lac des cygnes...
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Le Lac des cygnes - Filmé pour IMAX
.MISE À JOUR LE 06 NOVEMBRE 2024 EXCLUSIVEMENT.
Le Lac des cygnes
8 novembre 2024 | 2h 25min | Opéra De Isabelle Julien Avec Sae Eun Park, Paul Marque, Pablo Legasa
Lors des célébrations de son anniversaire, le jeune prince Siegfried doit choisir une épouse.
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Oh my sweet summer children, falling for the genius that is Nureyev’s Swan lake and his gift to mankind, Wolfgang/Rothbart… (and it is fucking important to be aware of this duality!)
And once you realize Odette, Odile and Rothbart may not even be real, oh boy, you are in for a ride of your life!
Did anyone see the Paris Opera Ballet’s Swan Lake on IMAX this weekend?
youtube
Nureyev’s libretto….lots to unpack. Rothbart is such a central character in this version pulling the narrative strings in overt and dark ways both inside the court and on the mystical lake. He’s not just evil wizard who has trapped Odette, he’s a dark force within the very halls of power who seems to have everyone hoodwinked — this fully registers with me after the recent US election.
It seems the capture of Odette and turning her into a swan was some sort of long game to destroy Siegfried, who stands in the way of power. But Rothbart also seems to have some masochistic, sexual feelings for the young prince, too. The homoeroticism was off the charts — I’ve never seen the crossbow gifted to the price so seductively! One interpretation could be that this version of Swan Lake is about doomed sexual longing because it’s Siegfried who dies in the end. Odette is forever trapped as a swan, and Rothbart’s dominance is complete.
In the sequel, Rothbart marries the Queen and rules with total power because she’s lost in grief after the death of her only son. Odile is his mistress. But the Prince’s Friends with the help of the swans come to the rescue and defeat Rothbart, returning the balance of power of good over evil. You’re welcome!
Park delightfully surprised me. I had never seen her dance before beyond short clips online. She exceeded my expectations, especially as Odile. Marque is really exquisite. He’s an expressive dancer with beautiful jumps and soft landings. But Pablo Lagasa, as Rothbart, stole the show with his technical prowess and smoldering deep-set eyes.
Seeing this in IMAX is incredible. Would love more of these, please! Love the bird’s eye views of the corps….I don’t care for a lot of Nureyev’s choreographic choices, but I did love seeing the corps formations, especially in Act 3. Normally, I like the set design and costumes at the POB, but the Easter egg hues for the court scenes didn’t work for me. The fuchsia gowns for the brides with those tiny fans were downright garish.
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j’ai rêvé cette nuit de feuilles de papier si fines que la pulpe de mes doigts passait au travers
très lentement un vieil homme écrivait : « anatomie d’un ange »
je voyais sur sa peau nue vibrer trois vers d’un célèbre poète anglais
à ses poignets tombait une soie si douce que la lumière s’y accrochait et suintait comme un lac au soleil
derrière les arbres morts les canards noirs me regardaient, je trônais au milieu d’eux en cygne blanc
plus tard au magasin, j’ai pris sur ma gorge trois tulipes jaunes
je les porterai devant moi digne et idiote et les poserai sur la terre
et je retournerai à mon rêve connaître le corps de l’ange et le visage du vieillard
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Heloïse Bourdon
Le lac des cygnes
photo Yonathan Kellerman
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Boris Labbé: from "Le Lac des Cygnes".
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🇬🇧 Royaume-Uni 🇬🇧
Résumé des 10 premiers jours
Palais de Buckingham. Relève de la garde. Chapeau en fourrure canadienne.
Palais de Westminster. Vue de la cathédrale St-Paul. Parce que moi aussi ze suis zune princesse 👑.
Oxford. Christ church college. Le réfectoire. Harry Potter. Déjà magique.
Stonehenge où le temps s’est arrêté, figé dans la pierre.
Bath. Splish splash tout en prenant mon bain avec Cesar et ses Romains. (Googlez)
Sunday roast. Aussi bon qu’espéré.
Les falaises blanches. Le vent. La France.
Cambridge. Mais qui a eu cette idée folle un jour d’inventer l’école?
L’afternoon tea. Devait se prendre avec la Reine. Nous sommes arrivées trop tard. A la mémoire de…
Royal Albert Hall. Le lac des cygnes. Jusqu’à la fin. Le vilain petit canard devenu grandiose et majestueux.
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Quand les grenouilles prennent possession du lac des Cygnes ! 😉
#au-jardin-de-mon-coeur
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Épisode 6
Dans le cerveau de Gabin les idées jaillissaient à la vitesse d'un pas de tir de feux d'artifice, il tentait désespérément de mettre ses idées en ordre, ce qui le tourmentait le plus, il le savait c'était l'avenir.
Qu'allait-il en faire ?
Gabin n'avait laissé personne lui échapper pas même Amelie, surtout Amelie.
Amelie qu'il avait choisie , cette jeune femme qui dégageait d'elle un amour sans faille était devenue sa muse, son phare.
Il n'y avait pas la parcelle d'une ombre entre eux, Gabin était certain que le démon ne s'était pas emparé de lui , c'est ce qu'il pensait, il en déduisit qu'il avait toute la latitude pour prendre des décisions. Il en était sûr.
Il alluma la radio, une pianiste égrenait du Chopin , Gabin se cala dans son fauteuil se servit un verre de vin blanc Nantais, il en appréciait l'âpreté et la puissance. Il le dégusta serein écoutant avec émotion Chopin comme chaque fois qu'il l'entendait. Pour l'instant il se sentait enlisé dans ses pensées confuses qui continuaient à surgir de son cerveau, il devait faire un tri dans ce bazar, il pensa quelques secondes à se supprimer, il en rejeta immédiatement l'idée. Il se concentra sur l'idée de quitter le pays, le reste était déjà prévu, c'était la seule perspective qui lui restait , quitter le pays , il fallait choisir un pays...
Il ouvrit un petit coffre qui se trouvait dans sa chambre et verifia si les jeux de faux papiers étaient complets.
Il ouvrit un sac en toile , y jeta un œil il y avait assez d'explosifs pour piéger son appartement. Gabin voulait tout détruire et ne rien laisser derrière lui.
Il se resservit un verre, Chopin envahissait lentement son cerveau et se répandait dans le salon.
Il était détendu, Gabin repensa à cette belle journée d'automne où Amelie et lui étaient partis se promener tout l'après-midi dans cette forêt.
Il se souvient de tout avec précision, les chemins, les couleurs, les odeurs de sous bois, la luminosité si particulière à cette époque de l'année et le vent léger qui parfois caressait leurs visages.
Il se souvenait des paroles d'Amelie dont il buvait chaque mot, il se souvient de sa main qui tenait la sienne avec douceur.
Tous ces souvenirs défilaient en lui à la vitesse de la lumière, il haletait, il but un autre verre puis s'adossa confortablement dans son fauteuil, laissant vagabonder ses souvenirs.
Il reprit le fil de cette journée là, cette forêt était très agréable il aimait bien s'y promener, la végétation y était luxuriante, il y avait un petit lac , il se souvient que ce jour là, ils s'étaient assis sur un rocher qui surplombait le lac, le vent soufflait légèrement, des petites vagues se formaient à la surface du lac, Gabin trouvait que ce moment était unique et qu'il disparaîtrait à jamais.
Ils avaient écouté le silence de la forêt interrompu parfois par le bruissement des arbres, par le chant des oiseaux, Gabin avait l'oreille fine il entendait tout.
Amelie avait désigné de la main l'arrivée de cygnes, ils se déplaçaient au bord du lac avec grâce, certains lissaient leur plumage d'autres cherchaient à se nourrir.
- à quoi penses-tu ? demanda t-elle
- à nous à notre avenir ! avait-il repondu
Amelie souria et l'embrassa avec tendresse.
Gabin se souvient que sur le chemin du retour, ils avaient chanté des chansons d'amour à tue tête. Le chemin était long et sinueux , les sous bois exalaient déjà des odeurs de fin d'automne .
Ils chassaient les insectes de la main en criant :
- Gabin je t'aime
- Amelie je t'aime
A ce moment là, Gabin s'en souvient une pensée avait traversé son esprit : et si tout s'arrêtait...il redoutait déjà quelque chose à l'époque. Il avait chassé cette idée de son esprit il s'en rappelle. Il avait préféré profiter de ce moment avec Amelie. Pendant ce moment Gabin avait été heureux, ils avaient repris leurs chansons.
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Promenades d’été
Joseph Mallord William Turner. The Blue Rigi: Lake of Lucerne - Sunrise, 1842.
Hier c’était l’anniversaire de la naissance de Judith Gautier.
En feuilletant ses critiques d’art pendant les dernières années, je suis tombé sur ses Promenades d’été en Suisse qui ont paru chez La Liberté et Le Parlement. J’aime particulièrement les fragments II et III du 24 août 1869 (d’où le partage). Il s’agit d’une description fort jolie (et assez fantaisiste) de Lucerne plus une super anecdote sur la fête fédérale de tir à Zoug avec le cher Villiers de l’Isle Adam.
II. Lucerne
Vous est-il jamais arrivé de regarder le soleil en face et de vouloir ensuite lire votre journal ? Une flamme s’interpose entre vos yeux et le papier, les caractères se mettent à gambader et les lignes s’embrouillent si adroitement qu’il vous est impossible de savoir lequel, de M. Rochefort ou de M. Devinck, n’a pas été élu.
Nous avons éprouvé quelque chose d’analogue dès notre arrivée sur les bords du lac des Quatre-Cantons. Une préoccupation unique s’est emparée de nous et s’est continuellement dressée entre nos yeux et le paysage; de sorte qu’après avoir passé quinze jours à Lucerne, nous ne connaissons pas plus cette villa que nous ne connaissons Pékin.
Lorsque nous considérons la chaîne du Righi, c’est l’inaccessible et brillant mont Salvat que nous croyons voir. Si nos regards se tournent vers le rocheux Pilate, son faite étrangement découpé nous semble le château où sont conduits les héros morts en combattant la divine Walhalla taillée par les géants; et le vieux pont de Lucerne, avec ses peintures bariolées, nous paraît être l’arc en ciel, courbé d’un mont à l’autre, sur lequel marcha le dieu Votan pour atteindre sa nouvelle demeure. Si, étendu dans une mince gondole, nous regardons glisser sur l’eau claire du lac un cygne qui rôde amicalement autour de nous, il nous est impossible de ne pas voir sur ses ailes de neige un cordon d’or qui tire une nacelle, et dans la nacelle apparaît sous sa cuirasse étincelante, Lohengrin, chevalier du Saint-Graal, champion de l’innocence. Lorsque, dans les brumes du lointain, se montrent la proue et le mât d’un steamer, nous rêvons aussitôt d’Iseult conduite par Tristan vers les rivages de Cornouailles; et dès que l’incendie du couchant flamboie sur les montagnes, nous nous souvenons du fleuve de feu répandu, pour protéger son sommeil, autour de Brünnhilde, la Walkyrie superbe, pour longtemps endormie dans son armure.
Donc nous avons une idée très inexacte des choses que nous avons vues et nous ne pourrions en parler sans de graves dangers d’erreur, frappé d’éblouissement comme nous le sommes. Cependant, si on nous demandait notre avis sur Lucerne, nous affirmerions que cette ville n’a pas son égale au monde !
Les lignes qui précèdent sont peut-être une énigme ? Mais nous savons le lecteur trop intelligent pour craindre un instant qu’il n’en devine pas le mot.
III. Trente mille carabines
Zug ! Nous crûmes d’abord que c’était une exclamation, un juron familier aux Suisses; car ce mot était dans toutes les bouches lucernoises; il revenait à tout propos ; on le redisait sans cesse : bourgeois, gens du peuple, hommes, femmes, enfants. Il nous sembla que les chiens aboyaient Zug !
— Les Suisses sont bien mal élevés, disions-nous ; ils ne peuvent parler sans jurer.
Mais, au déjeuner de la table d’hôte, nous surprimes des fragments de conversation en français qui jetèrent quelques doutes dans notre esprit sur la signification de « Zug ».
Un dîneur disait à un dîneur :
— Ce matin, j’appelle mon domestique. Pas de domestique ! Il est à Zug.
Ou bien:
— Je reviens de Zug.
— Allez-vous à Zug ?
— À quelle heure part-on pour Zug ?
Nous fîmes venir le maître-d’hôtel, désirant à tout prix sortir de l'incertitude.
— Monsieur, qu’est ce que c’est que Zug ?
Il paraît que nous venions de dire une chose énorme, car le maître-d’hôtel lança un gros rire.
— Zug, c’est Zug, dit-il, et ce n’est pas loin d’ici.
Il s’agissait donc d’un pays.
— Et qu’est ce qu’on fait à Zug ?
— Oh ! Alors, s’écria le Suisse avec stupéfaction. Vous ne savez pas que le tir fédéral est ouvert ? Il y a un prix de cent mille francs. Toute la Suisse est là. C’est superbe !
Il regarda l’heure à sa montre.
— Courrez ! S’écria-t-il, courrez vite ! Vous n’avez que le temps ! Le train va partir ! Sans savoir ce que nous faisions, mais entraînés par l’enthousiasme du maître-d’hôtel, nous saisîmes notre chapeau, notre manteau, notre parapluie, et nous nous mîmes, nos chers compagnons de voyage et nous, à courir de toutes nos jambes versa la gare.
— Trois billets !…
Avant que nous eussions ajouté « pour Zug », nous étions servis. Où pouvait-on aller, sinon à Zug ? Nous eûmes à peine le temps de nous précipiter dans un wagon dont les portes se refermèrent aussitôt, et le train s'ébranla au milieu des sifflements, des coupes de cloches et des cris de toutes sortes.
Zug est un joli bourg qui s’accole aux montagnes. Son église, avec son haut cloche entourée de maisons qui se groupent gracieusement, a l’air d’une poule au milieu de ses poussins.
Ce jour-là, toutes les fenêtres étaient pavoisées. La vieille porte de la ville, au cadran énorme, disparaissait sous les bannières multicolores de tous les cantons; à chaque saillie de ses murs, à chaque angle de son toit, à chaque clocheton s’accrochait un grand drapeau que la brise très faible soulevait lentement. Les guirlandes de fleurs et de feuillages, qui circulaient en festonnant, contrariait la courbe de l’ogive percée dans la vieille bâtisse, et la rue que cette porte termine ressemblait à une rue chinoise avec ses maisons inégales et sa perspective sans fin de banderoles brillantes.
Mais il fallait prendre une autre route pour gagner la plaine où le tir fédéral était établi. Un vacarme effroyable et continu nous guide de ce côté.
Dans une immense prairie s’élevaient des baraques foraines, et une foule joyeuse, mais grave, se pressait derrière le long hangar, sous lequel les tireurs luttaient d1adresser. Cette foule bigarrée offrait des spécimens tous les cantons de la Suisse, ici on voyait des Bernoises avec leur long corsage de velours noir, leur courgette plissée, retenue pas des chaînes d’argent, leur jupe ample et à demi cachée par un tablier soie couleur gorge de pigeon, et leurs grandes épingles historiées, piquées dans leurs cheveux. Là, se mêlaient les naturels du Valais, riche en goitres ; les Genevois, qui ont donné lieu au proverbe : boire comme un Suisse ; les montagnards d’Unterwald, qui ressemblent tous à Guillaume-Tell ; les Fribourgeois, vêtus de culottes courtes, de vestes brunes, coiffés de grands chapeaux et s’appuyant sur des bâtons noueux. Il y avait même quelques tyroliennes venues de loin, par curiosité, et qui égayaient les yeux par leurs jupes de couleurs vives, leurs étroits tabliers tricolores, leurs chapeaux pointus, en feutre noir, agrémentés de laons d’or et posés corpuettement sur le front.
Nous parvînmes à nous introduire sous le hangar où s’accomplissait le grand concours fédéral. Là, l’espace était divisé en petits compartiments semblables aux box d’une écurie. Dans chacun de ces box, un homme, la carabine épaulée, visait dans une cible très lointaine un point noir, à peine visible, pendant que derrière lui, d’autres hommes très affairés, chargeaient sans relâche les armes.
Nous demeurâmes immobiles, assourdis par le fracas des milliers de détonations et par le bruit sifflant de la fuite des balles qui cinglent l’air.
Un Suisse, avec la familiarité qui est de rigueur dans un pays libre, nous adressa la parole, au milieu du vacarme; nous adressa la parole, au milieu du vacarme ; nous ne pouvons saisir un mot de ce qu’il disait. D’ailleurs il parlait allemand. Nous murmurâmes n’importe quoi pour nous débarrasser du bavard, mais il nous poussa dans un box et nous mit une carabine entre les mains.
Avant que nous fussions revenu de notre surprise, le coup partir tout seul, et, en même temps, nous recevions un fort coup de poing sur l’épaule.
Nous laissâmes tomber l’arme en nous retournant, furieux, vers le Suisse qui, nous semblait-il, poussait la familiarité un peu trop loin. Le brave homme avait les mains dans les poches, et notre colère tomba devant sa mine béate. Comme nous nous frottons l’épaule, il nous expliqua, par une pantomime expressive, que c’était le recul de l’arme qui nous avait frappés.
— Très bien ! Mais pourquoi ne pas nous avoir prévenu que vos carabines donnent des coups de poing.
Nous cédâmes la place à l’un de nos compagnons de route, à notre ami Villiers de l’Isle Adam. Plus heureux que nous, qui avions peut-être atteint une innocence hirondelle, Villiers de l’Isle Adam envoya la balle au cœur même de la cible, et celle-ci, mue par un ressort, le salua. Les Suisses qui nous entouraient éclatèrent en applaudissements; on entraîna le vainqueur, et des êtres sortis on ne sait d’où, armés de formidables trombones, se mirent sur deux files et l’escortèrent avec un tintamarre triomphal.
Nous le suivions sans gloire, l’air déconfit et secrètement jaloux.
On s'arrêta devant un kiosque entouré de vitrines sous lesquelles brillaient les merveilles destinées aux plus habiles tireurs, et l’on pria Villiers de l’Isle Adam de choisir. Il hésita longtemps entre un portrait de Garibaldi, une paire de lunettes d’or, un couvert d’argent, une collection de pièces de cent sous à l’effigie de Louis-Philippe, rangée en forme d’étoile dans un écrin, et une médaille commémorative de sa gloire. Il finit par prendre la médaille, que l’on accrocha à son chapeau au milieu d’un flot de rubans. Ainsi affublé, il essaya de se dérober aux démonstrations mais les trombones l’entourèrent de nouveau, et on se remit en marche. Notre ami mourait de rire au milieu de la solennité imperturbable de son cortège. On le conduisit vers un autre hangar consacré à Bacchus. Là, un commissaire de la fête monta gravement sur une table, éleva une coupe vers le ciel, cria trois fois : “ Hurrah!” et Villiers de l’Isle Adam fut obligé de vider la coupe pleine de vin suisse, de ce vin auprès duquel le vinaigre est du miel !
Mais, enfin, nous parvînmes à nous enfuir et à dérober nos traces. Saisissant au vol le train qui repartait, nous retournâmes vers Lucerne, ravis du Grand Tir fédéral suisse.
Judith Mendès
Trouvez l'originel sur La Liberté du 24 août 1869 sur retronews.
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Ce que je pense de tes mains est indicible.
Je pense que tes mains sont des lettres d'amour,
des notes de musique, les cygnes blancs de Pyotr Tchaïkovsky :
Elles chorégraphient sur mon lac une histoire sans fin, un tsunami tourbillonnant de Mars, une valse palpitante, particulièrement, lorsque les cordes entrent pianissimo,
Puis évoluent en staccato-allegro-forte -
Tes cygnes volent au-dessus de mes épaules
Lorsque prudemment je les piège dans un baiser.
Marina Kazakova
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