Tumgik
#la nuit va être longue.
ernestinee · 3 months
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5h45 et ça fait 1h que je suis réveillée pcq Nougat s'est réveillé dans la pièce d'à côté, il en a marre d'être seul. Alors pour lui c'est suffisant de dire "chuuuttt nougat encore dodo" mais ça réveille les deux autres qui voient ça comme un "go la journée peut commencer", qui commencent à courir partout, se battre etc. et moi je ne sais pas me rendormir bien sûr. Et c'est comme ça que toutes les journées commencent depuis qu'il fait clair un peu plus tôt, j'en suis à espérer la fin de la saison.
Lundi il y a eu le briefing pour la semaine de stage de cirque en camping. Je me disais "une semaine sans chat whouhou" bah on se lève à 6h, un peu plus tôt si on veut une douche tranquille, et le feed back de la journée est à 23h. Alors moi je ne vais pas faire de cirque cette semaine là, j'y vais dans l'équipe d'intendance, qui est en fait l'équipe de profs dans l'école de cirque où je jongle. On va faire les courses et les repas pour les 130 jeunes et animateurs du camp. Ça va être une semaine de dingue et c'est assez bien payé. L'ado participe au stage chez les jongleurs mais on ne se croisera pas beaucoup en journée, et les nuits, il a une tente avec ses potes.
Les examens continuent, il en reste trois. Pour l'instant ça va mais on sent la fatigue et les erreurs d'inattention qui arrivent. Je continue de trouver cette période de l'année totalement inutile. Les remplir comme des seaux et les faire vomir le tout en fin d'année au lieu de fonctionner avec des bilans. Mon amie, qui est prof en supérieur, trouve que c'est important de pouvoir ingurgiter des grosses quantités comme ça. Ça les prépare aux études supérieures. Je trouve qu'il n'y a pas de rapport entre faire son boulot convenablement dans sa vie professionnelle et utiliser sa mémoire de manière aussi intensive et endurante, jusqu'à la nausée. Les études supérieures aussi pourraient segmenter la matière et leur éviter cette période de stress. Elle a utilisé comme argument "si je devais me faire opérer, j'aimerais que le chirurgien soit assez endurant au cas où" et je n'ai quand même pas vu le rapport avec la gestion d'une session d'examens du coup je trouve cet argument complètement claqué.
Il y a une psy de l'un des centres pluridisciplinaires où je bosse qui est partie récemment, il y a aussi l'animateur des ateliers BD et là c'est une logopède qui quitte bientôt l'équipe. A chaque fois c'est parce qu'iels ont trouvé une place comme salarié.e.s. Ce centre était déjà en questionnement, par rapport au fait que beaucoup d'indépendants partent (ça coûte très cher d'être indépendant en Belgique) et donc il n'y a pas suffisamment de loyers qui rentrent pour les bureaux et ça se pourrait que le centre ferme bientôt. Pour moi ça ne représente qu'une petite aprèm mais l'amie qui a ouvert ce centre et qui y met énormément d'énergie depuis des années est dévastée. On est en juin, les nouveaux professionnels sont diplômés et vont chercher une patientèle, j'essaie de la rassurer comme je peux mais on verra. Ce soir on a une réunion-barbec justement avec toute cette équipe, l'ambiance va être bizarre.
Je suis moi aussi dans une remise en question, une impression de ne pas être bonne dans mon job en ce moment. Les examens de l'ado me stressent et me font faire le taxi et j'ai l'impression que mon cerveau est totalement absorbé par ça , je n'ai pas de longue période "pour moi" dans la journée du coup mes factures ne sont pas envoyées, mes bilans ne sont pas faits, je n'ai pas harcelé les médecins pour avoir mes prescriptions signées. J'ai été absente 3 semaines en mai, j'ai l'impression d'avoir abandonné mes patients à un moment où ils avaient besoin de moi. Et il y a ce petit bonhomme dont le bégaiement revient alors que d'autres choses se règlent.
Et mon alarme sonne dans 2 minutes.
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aisakalegacy · 5 days
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Printemps 1925, Hylewood, Canada
Chère cousine,
Pardonne mes manières frustres, mais il parait que nous avons le même âge, et je trouve cela étrange de m’adresser à toi comme si je parlais à une vieille tante. On est au vingtième siècle, maudit, alors le tutoiement ce sera.
Cela fait un an que je me dis que je dois m’y mettre, mais je me retrouve toujours à repousser. Ne va pas croire que je ne souhaite pas te répondre, mais ne trouves-tu pas qu’il y a quelque chose d’étrange, de romanesque, même, à écrire ses pensées les plus intimes à une personne qui se trouve à des milliers de miles, qu’on a jamais rencontrée, qu’on ne rencontrera jamais ? C’est vertigineux que de se dire qu’on reprend un flambeau porté depuis un siècle. Avant, je pensais que ce genre de correspondance était commune dans toutes les familles. La mienne l’avait toujours fait, alors il me paraissait naturel de me dire que c’était courant de continuer d’écrire à ses petits-cousins issus de germains éloignés au premier degré (oui, j’ai vérifié). Quand j’en ai parlé aux copains du pensionnat, ils m'ont pris pour un cinglé. En même temps, si les habitants de l’île devaient continuer à correspondre avec leur famille éloignée, les lettres n’iraient pas bien loin, il suffirait de traverser la rue et le facteur se retrouverait au chômage.
Moi aussi, j’ai un surnom hideux que ma mère n’aura pas manqué de communiquer à ta mère, mais je te serai grée de ne pas l’utiliser, puisque mes parents s’évertuent à m’appeler « Lulu » et que tu ne manqueras pas de compatir à mon dépit. Au moins, le tien - de surnom - a un peu de panache.
Je ne sais pas quel crédit apporter à ces histoires de fantômes, mais si j’étais toi, je n’en ferais pas trop de cas. Les personnes âgées voient toutes sortes de choses, elles mélangent le passé et le présent dans leur tête après un certain âge, comme si leur mémoire arrivait à saturation devant une chronologie trop longue. C’est ce qui arrive à l’oncle Joseph, qui approche les cent ans et qui est complètement tanné du cerveau depuis quelques années. Il ne se souvient plus des noms et il confond les gens avec des personnes qu’il a connu il y a trente ans, il radote dans ses prêches, tous ses diocésains le supplient de partir à la retraite, mais il n’en démords pas, il reste accroché à son évêché comme une moule à son rocher.
Au revoir, chère cousine Noé – je voudrais pouvoir dire à bientôt mais je préfère ne rien promettre. Excuse le décousu de cette lettre vingt fois interrompue par mes trop nombreux frères et sœurs - Marie a dix-sept ans aujourd'hui et est très excitée par son chapeau, ses parfums – Nuit de Noël de Caron, elle tient à ce que je te le précise puisqu’il parait que je n’y connais rien et que je ne l’apprécie pas à sa juste valeur avec mon nez grossier – cadeaux choisis par elle-même… Je réalise bien que je n’ai pas répondu à tout ce que tu me demandes dans ta longue lettre, mais je me ferai pardonner la prochaine fois.
J'ai mis tant de temps à répondre, tu dois être mariée à l'heure qu'il est. Toutes mes félicitations. Petites et grands t’envoient bien des amitiés. Permets-moi de t’embrasser affectueusement.
Lucien LeBris
[Transcription] Eugénie LeBris : Dépêche-toi de retrouver ton chandail. L’oncle Joseph va être furieux s’il voit que tu ne portes pas ses cadeaux… Dolorès LeBris : Mais je ne porte pas ses cadeaux… Ils sont trop moches ! Eugénie LeBris : Oui, mais il n’a pas besoin de le savoir !
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marie-swriting · 5 months
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Ramener Votre Cœur À La Vie - TASM!Peter Parker
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Marvel Masterlist
Speak Now TV Masterlist
Résumé : Ta mère et May ont arrangé un rendez-vous entre toi et Peter en pensant que vous étiez fait l'un pour l'autre, toutefois vous penser que ça ne marchera pas.
Warnings : mention de la mort de Gwen et d'Oncle Ben, mention de relation toxique (pas de détail), anxiété, un peu d'angst, fin heureuse, ditees-moi si j'en ai loupé d'autres.
Nombre de mots : 3.4k
Version anglaise
Chanson qui m'a inspiré : Electric Touch par Taylor Swift Feat. Fall Out Boys (Taylor's Version) (From The Vault)
Tes vêtements sont éparpillés de partout dans ta chambre. On dirait un véritable chantier, mais ça ne t’arrête pas pour autant. Tu continues de fouiller dans ton placard à la recherche de la tenue parfaite. Enroulée dans ta serviette de bain, le désespoir prend un peu plus possession de ton corps. Tu n’aurais jamais dû écouter ta mère. Au moins, tu ne serais pas dans cette situation. Tu pousses un grognement de frustration quand on frappe à ta porte de chambre. Tu invites la personne à entrer et ta mère apparaît.
-Tu n’es toujours pas prête ? Il va arriver dans une trentaine de minutes !
-Oui, maman, je sais ! rétorques-tu, sèchement avant de prendre une voix plus douce. Désolée. Je sais pas quoi mettre, j’en ai marre. 
-Mets quelque chose dans lequel tu te sens bien.
-Plus facile à dire qu’à faire ! Je ne trouve que des défauts à tous mes vêtements. Je sais même pas pourquoi je t’ai écouté, en fait. Je le connais même pas et on a déjà un rendez-vous. Ça se trouve, ce gars est quelqu’un d’horrible, commences-tu à déblatérer en faisant les cent pas. Enfin, tu le connais pas réellement non plus. Tu sais juste ce que ta collègue, May, t’a raconté. Peut-être qu’elle a embelli la réalité ! 
-Je ne connais peut-être pas Peter personnellement, mais je l’ai déjà vu plusieurs fois et tu l’as aussi vu une fois, je te rappelle. Tu l’as même trouvé mignon.
-Je l’ai vu cinq minutes il y a deux ans, ça ne compte pas vraiment. 
-Je suis sûre que Peter est quelqu’un de gentil, affirme ta mère en caressant ta joue pour te calmer. Pour te le prouver : quand May oublie d’amener son repas, il l'emmène toujours avec un grand sourire et un bisou sur la joue. Il l’accompagne souvent au travail quand il fait nuit. Et toutes les fois où je lui ai parlé, je l’ai trouvé très poli. Tu crois vraiment que je t’aurais arrangé un rendez-vous avec le premier venu ? J’ai de l’instinct, ma puce.
-Je ne suis toujours pas convaincue. On s’est à peine échangé trois messages et c’était juste pour s’assurer que c’était toujours bon pour aujourd’hui. Et puis, ça se trouve, je ne vais même pas lui plaire. Et même si ça fonctionne ce soir, qui dit que ça durera dans le temps ? Mes histoires se finissent toujours mal. C’est bon, je vais annuler, c’est mieux, déclares-tu en tentant de prendre ton téléphone, mais ta mère te l’enlève de tes mains.
-Tu ne vas pas annuler. Respire, détends-toi, ça va aller, dit-elle avec douceur. Écoute, je sais que ta dernière relation avec George s’est mal passée et que tu en as beaucoup souffert, mais tu ne peux pas continuer à fermer ton cœur à de nouvelles rencontres, car tu penses que tu vas retomber sur une autre version de lui. Et puis, même si le courant ne passait pas entre toi et Peter, ce dont je doute, tu aurais au moins fait un pas en avant. Tu n’as pas à avoir peur. Allez, enfile ça et tu verras, tu seras belle et à l’aise dans tes vêtements, ajoute ta mère en te donnant une robe mi-longue. Je dois aller au travail. Préviens-moi quand tu es rentrée, d’accord ? Faites attention à vous. Ça va aller, ma puce, j’en suis sûre.
Ta mère t’embrasse une dernière fois sur le front avant de quitter ta chambre. Tu pousses un long soupire puis, tu finis de te préparer. Pendant que tu fais ton maquillage, tu ne peux t’empêcher de regarder ton téléphone, attendant un potentiel message de Peter t’informant que le rendez-vous est annulé. Ta mère avait réussi à faire descendre ton anxiété, mais tes peurs ont vite repris le dessus une fois seule à nouveau. Pour toi, ce rencard peut se terminer uniquement de deux seules façons : soit ça finit mal et tu as le cœur brisé, ce qui est probable, soit il se finit bien et ton cœur peut enfin guérir, ce dont tu doutes. Tu te demandes si Peter est dans le même état que toi.
La réponse est simple : il est encore plus en panique que toi. Il a seulement accepté ce rendez-vous pour faire plaisir à Tante May. Depuis la mort de Gwen, il s’est beaucoup renfermé, mais, à présent, il veut faire des efforts. Toutefois, parmi ces efforts, il n’avait pas inclus “sortir avec d’autres personnes”, surtout si c’est pour mettre une autre personne qu’il aime en danger. Il ne veut pas reproduire ce qui s’est passé avec Gwen. Au début, il avait essayé d’y échapper, mais May a tellement insisté qu’il a fini par céder. Pour lui, ce rencard est une ultime tentative pour voir si sa vie amoureuse peut marcher tout en étant Spider-man. Il aimerait que ça fonctionne pour une fois, mais il ne peut s’en empêcher d’être pessimiste.
Sachant que votre rendez-vous est en fin de journée, Peter a décidé de faire sa patrouille quotidienne un peu plus tôt. Il n’y a pas grand-chose qui sort de l’ordinaire, par conséquent, il arrive à rentrer chez lui pile à temps pour se préparer. Au moins, même si ce rendez-vous est catastrophique, il est sûr qu’il sera à l’heure. 
En entrant dans sa chambre, il enlève vite sa tenue de Spider-man et se jette sous la douche. Dans son placard, il prend d’abord la première tenue qui lui tombe sous la main puis, il commence à paniquer. 
“C’est un premier rendez-vous, je peux pas mettre n’importe quoi”, se dit-il. 
Il s’apprête à se changer quand il se demande pourquoi est-ce qu’il se casse tant la tête alors que ça ne va pas aboutir. Il ne va sûrement pas te plaire ou vice-versa. Alors, il renfile son tee-shirt noir et se regarde rapidement dans le miroir. Sa tenue est décontractée, peut-être un peu trop pour un premier rendez-vous. Il devrait peut-être ajouter une veste. Il ne voit pas vraiment quelle différence ça fait. Il n’arrive pas à deviner si sa tenue va. Après tout, il ne veut pas faire trop d’effort, mais d’un côté, il a envie d’en faire un peu. Tu mérites d’avoir un rencard avec un mec à peu près présentable. Il finit par troquer son tee-shirt noir pour un bleu foncé. C’est un peu moins triste, n’est-ce pas ? Quand il regarde l’heure, il voit qu’il n’a pas le temps de réfléchir plus longtemps et s’occupe de ses cheveux en faisant sa coupe habituelle. May l’interrompt rapidement pour lui signaler qu’elle part au boulot.
-T’es mignon comme ça, je suis sûre que Y/N sera de mon avis.
-J’sais pas, marmonne Peter en se tournant vers May.
-Crois-moi, c’est déjà le cas. Sa mère m’a dit que tu lui avais tapé dans l'œil, affirme-t-elle avec un grand sourire. 
-Ça ne veut pas dire que ce rendez-vous sera bien. Je ne suis même pas sûre de vouloir sortir avec quelqu’un d’autre, Tante May.
-Peter, je sais que la mort de Gwen a été compliquée pour toi, mais tu ne peux pas rester enfermé dans une boucle où Gwen est encore à tes côtés, commence May en posant ses mains sur les épaules de son neveu. Tu dois avancer. Ça ne veut pas dire que tu vas l’oublier. Gwen sera toujours dans ton cœur et c’est normal, mais ça ne veut pas dire que personne d’autre ne doit rentrer. Et puis, ce rendez-vous n’est pas obligé de se finir sur une relation amoureuse. Peut-être que tu te feras une nouvelle amie et ça, ça sera déjà un grand pas. Je suis déjà fière de voir que tu t’autorises à avancer, malgré la douleur.
-Elle me manque, murmure Peter en regardant le sol.
-Je sais, mon grand.
-Tu crois que la douleur s’arrête un jour ?
-Je crois que ça devient plus facile de vivre avec, répond May délicatement. Tu sais, maintenant, j’arrive à penser à ton Oncle Ben sans avoir mon cœur qui se déchire complètement. J’arrive à penser d’abord aux bons souvenirs avant de me rappeler qu’il n’est plus là. Ça ira bien pour toi aussi, Peter. J’en suis sûre. 
Peter fait un dernier sourire à sa tante alors qu’elle quitte la pièce. Quand Peter est prêt, il regarde son téléphone et voit que tu n’as pas annulé à la dernière minute, il n’a donc pas d’autre choix que de partir prendre le métro. Logiquement, il devrait arriver à sept heures pile chez toi pour que vous puissiez aller au diner à une quinzaine de minutes de ta maison. 
Dans le métro, Peter commence à stresser de plus en plus en pensant à ce qu’il pourrait te dire. Après tout, il ne te connaît pas. Vos conversations seront sûrement vides et si c’est le cas, le rendez-vous va être très, très long. Alors qu’il réfléchit à une question qu’il pourrait te poser pour briser la glace, le métro s’arrête abruptement. Peter regarde par la vitre et voit qu’ils ne sont pas arrivés à une station. Soudain, une voix interrompt les interrogations de Peter et des personnes à côté de lui en informant : 
“Chers voyageurs, nous vous informons que nous avons actuellement un problème technique. Nous faisons tout pour régler la situation au plus vite. Nous nous excusons pour ce désagrément.” 
Peter soupire en entendant l’information. Il risque d’être en retard. Super. Il sort son téléphone pour te prévenir, mais bien évidemment, son téléphone n’a pas de réseau. 
Pour lui, cette panne sonne comme un présage, il n’aurait pas dû accepter ce rencard. Même si toute cette histoire ne se termine pas comme avec Gwen, le fait est que ça ne marchera pas, c’est sûr. Il aimerait ne pas souffrir à nouveau, mais Peter a l’impression d’être allergique au bonheur. 
Peter tente de calmer son anxiété en repensant aux mots de Tante May et range son téléphone avant de prendre son mal en patience jusqu’à ce que la situation soit réglée. 
De ton côté, tu attends Peter, assise sur le canapé du salon. Il est bientôt sept heures, il devrait arriver d’une seconde à l’autre. Une fois de temps en temps, tu jettes un coup d'œil par la fenêtre, mais tu ne le vois pas arriver. Plus les minutes passent et moins tu arrives à tenir en place. 
“Respire, détends-toi, ça va aller”, la voix de ta mère résonne dans ta tête en vain. 
Tes yeux voyagent entre la fenêtre et ton téléphone, les deux ne t’apportent aucune nouvelle sur l’arrivée de Peter. Tu commences à te mordre la lèvre en t’imaginant les pires scénarios. Il t’a peut-être posé un lapin ? Non, ta mère t’a assuré qu’il était gentil donc il ne l’aurait pas fait. Tu as peut-être donné la mauvaise adresse ? Tu regardes tes messages et découvres que tu n’as pas fait d’erreur. Peut-être que tu as mal compris le jour et l’heure ? Tes messages prouvent que tu ne t’es pas trompée. Il lui est peut-être arrivé quelque chose de grave, alors ? Non, tu ne peux pas commencer à imaginer des choses horribles. Il a juste du retard, rien d'autre. N’est-ce pas ?
Tu attends encore un peu et quand la demie est passée, tu lui envoies un message pour savoir où il est. Tu n’obtiens pas de réponses. Tu commences à ronger tes ongles alors que ton cœur bat de plus en plus vite, le stress devenant trop important. Tu n’arrives pas à comprendre et tu commences à douter de tout ce rendez-vous. C’était clairement une erreur, tu n’aurais jamais dû accepter. Tu aurais aimé que ça marche pour une fois, mais tu sembles être maudite. Tu avais raison, tu vas avoir le cœur brisé et ce rencard va mal se finir - si Peter finit par arriver.
Après plus de quarante minutes bloqué dans le métro, Peter descend enfin à ta station. Il se faufile entre les gens en courant, ne voulant pas être plus en retard. Cinq minutes plus tard, il voit enfin ta maison au loin. Quand il passe devant la fenêtre de ton salon, tu le vois courir telle une furie. En regardant ton téléphone, tu vois que c’est huit heures cinq. Il a plus d’une heure de retard, à cette réalisation, tu lèves les yeux au ciel. Il a intérêt à avoir une bonne excuse. Tu as déjà donné dans les mecs qui ne sont pas ponctuels, tu n’as pas besoin d’un de plus ! 
Quand il est devant ta porte, il passe rapidement une main dans ses cheveux, prend une profonde inspiration avant de frapper. Il patiente un instant avant que tu ouvres la porte. En te découvrant, Peter est subjugué par ta beauté alors, il reste planté, là, à ne rien dire. Quand tu lui lances un regard, il reprend ses esprits avant de parler.
-Je suis terriblement désolé pour le retard. J’étais bloqué dans le métro et…
-Un message n’aurait pas été de trop, l’interromps-tu sèchement.
-J’avais pas de réseau. J’en ai eu quand je suis enfin arrivé à la station. En temps normal, je suis ponctuel, je te promets. Je suis désolé de t’avoir fait attendre. Tu as sûrement pensé que je t’avais posé un lapin et c’est normal, mais ce n’est pas mon genre. J’ai essayé de faire au plus vite quand le métro a redémarré, explique Peter et tu sens qu’il est sincère. Tout est ruiné, n’est-ce pas ? Ce n’était pas mon but. Je comprendrais si tu ne voulais plus qu’on sorte ce soir.
-Je veux bien qu’on sorte. Le métro est tombé en panne, ce n’est pas de ta faute, assures-tu en souriant. 
En entendant ta phrase, Peter te fait un sourire. Même s’il n’avait pas forcément hâte pour ce rendez-vous, le fait est qu’il s’est engagé avec toi et il met un point d’honneur à tenir ses promesses. 
Tu prends ton sac à main et fermes la porte de chez toi. Peter te laisse passer en premier et vous marchez en direction du diner. Sur le chemin, tu demandes à Peter de te donner un peu plus de détails sur la panne du métro, ignorant par quel sujet commencer la conversation. 
Quand vous êtes installés à votre table, vous continuez d’échanger des banalités. Juste en vous regardant, on peut deviner que vous n’êtes pas à l’aise, vous ne savez pas comment agir avec l’autre. Aucun de vous n’ose commencer une conversation profonde, comme si vous aviez oublié comment agir lors d’un premier rencard. Tu contemples même l’idée d’inventer une excuse pour partir. La discussion reste embarrassante jusqu’à ce que vous commandiez à manger. Après avoir évoqué une énième banalité, Peter lâche un soupire avant de prendre la parole : 
-Je suis sûr que cette situation est aussi gênante pour toi que pour moi. C’est ta mère et ma tante qui ont organisé tout ce rendez-vous, mais ça n’a pas à être aussi embarrassant. Je ne sais pas pour toi, mais c’est mon premier rencard depuis un moment et je suis un peu rouillé. Ma dernière relation s’est terminée… de manière tragique, disons et donc, on a pas forcément besoin de se mettre de grandes attentes pour ce soir. On devrait juste apprendre à se connaître sans s’attendre à quelque chose en particulier et juste voir où ça nous mène, si ça te convient. 
-Ça me convient, acceptes-tu en poussant un soupir de soulagement. Ma dernière relation s’est mal terminée également. C’était assez toxique, et j’avoue que j’ai du mal à être à l’aise.
-Alors, allons-y doucement. Pas besoin que ça soit un grand rendez-vous romantique, apprenons simplement à être à l’aise avec une nouvelle personne. Qu’est-ce que tu en dis ? 
-Je suis d’accord avec toi. 
À partir de ce moment, la tension quitte votre table, vous laissant vous découvrir tranquillement. Peter te pose quelques questions sur le livre que tu as lu dernièrement et rapidement, vous parlez de vos centres intérêts, qu’ils soient communs ou non. 
Finalement, vous arrivez à passer un bon moment. Tu rigoles plusieurs fois, suite à des remarques de Peter. On ne t’avait pas fait rire de cette façon depuis longtemps. Peter est tout de suite sous le charme de ton rire, adorant la manière dont ton visage s'éblouit. Peter te parle un peu plus de lui et tu dois avouer que tu apprécies de plus en plus sa personnalité. Ta mère avait raison, Peter est quelqu’un de réellement gentil. À certains moments, vous rentrez un peu plus en détails de vos anciennes relations, sans trop vous attarder, certaines blessures encore trop fraîches, mais vous comprenez que l’un comme l’autre, vous avez encore un peu de chemin à faire, mais vous n’êtes pas contre l’idée de le faire ensemble. 
Après avoir mangé, vous restez encore un peu au restaurant, ne voyant pas les minutes défilées. Quand vous finissez par partir vers les vingt-deux heures passées. À peine dehors, tu as un frisson à cause de la fraîcheur de la nuit. Peter le remarque et te propose sa veste. Tu essayes d’abord de refuser, mais il insiste et tu finis par accepter. Alors qu’il te la mets sur tes épaules, sa main droite frôle ta peau et tu frissonnes à nouveau, mais pas à cause du froid, ton cœur bat également plus rapidement, mais pas à cause de l’anxiété. Son toucher était comme électrique et en relevant la tête, tu vois Peter proche de toi et tu te dis qu’il est encore plus beau à cette distance. Tu essayes de ne rien laisser paraître alors que vous commencez à marcher vers chez toi.
Sur le chemin, vous continuez à discuter et tu aimerais que ce moment n’ait jamais de fin. Tu n’aurais pas pensé que tu aurais pu te sentir autant connecté avec un autre homme aussi rapidement. Pour Peter, il n’aurait jamais cru qu’il arriverait à s’autoriser à regarder une autre femme que Gwen. Tante May avait raison, Gwen est toujours dans son coeur, mais il n’est plus aussi contre de laisser quelqu’un d’autre rentrer. Peut-être pas tout de suite, mais si tu devais le faire, il en serait content.
Quand vous êtes devant ta porte d’entrée, tu redonnes la veste à Peter et tu espères secrètement toucher sa main, mais le vêtement t’en empêche. Tu souris à Peter alors qu’il finit de parler du début de sa théorie sur le multivers. 
-C’était vraiment bien ce soir. Je ne pensais pas passer un aussi bon moment, sourit-il.
-Moi non plus. J’avais beaucoup d’appréhension. 
-Je te comprends. 
-Tu sais, je ne serais pas contre l’idée de refaire quelque chose dans le genre, commences-tu en évitant son regard. Je serais contente de voir où ça nous mène, même si on prend notre temps.
-J’en serais content aussi. Est-ce que tu crois que ça serait trop rapide si je te disais que tu es très belle ? J’y ai pensé toute la soirée et je me suis dit que je devais te le dire avant de partir et de regretter d’avoir rien dit. 
À son compliment, tes joues se mettent à chauffer alors qu’un sourire prend place sur ton visage que Peter trouve plus que mignon. Savoir qu’il t’a fait sourire réchauffe son coeur. 
-Ce n’est pas trop rapide, j’apprécie le compliment. Tu es mignon également. Et tu crois que ça serait trop rapide si je t’embrassais la joue ? demandes-tu et Peter se fige. Tout de suite, tu regrettes ta question et tu ne sais plus où te mettre. Désolée, je suis allée trop loin, je n'aurais pas dû le dire.
-Je m’y attendais pas, c’est tout, mais ça me dérangerait pas.
Légèrement embarrassée, tu te rapproches de Peter et poses ta main sur sa joue avant d’embrasser sa joue droite. En sentant ce contact sur sa peau, Peter ne respire plus pendant une seconde. Il ne pensait pas que ton toucher serait aussi éléctrique contre sa peau. Le baiser était court, mais il l’a en mémoire. Il sait qu’il va y repenser chaque seconde de la journée. Quand tu t’éloignes, tu souhaites une bonne nuit à Peter avant de rentrer chez toi. Peter reste planté jusqu’à ce que ta porte soit totalement fermée puis, il quitte ton porche, un grand sourire aux lèvres. 
Tous les deux, vous repensez à cette soirée avec tendresse. Vous savez que ce n’est que le tout début, mais vous savez déjà que l’un comme l’autre saura ramener votre cœur à la vie. Vous avez déjà envie de vous revoir et peut-être que ça vous prendra un peu de temps avant de vous autoriser à tomber amoureux à nouveau, mais ce n’est pas grave. Pour une fois, vous savez que ça va bien se passer.
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taryanquotes · 8 months
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Je sais pas trop par où commencer... Mon copain a eu un accident.
C'était lundi 8 janvier. Trafic contre voiture. Le trafic a gagné.
Les pompiers ont mis presque 2h à le sortir de la voiture. J'entends encore ses hurlements au moment de le sortir... Ils résonnent dans ma tête quand je ferme les yeux.
Bilan : fémur et nez cassé. Il a eu tellement de chance.
Je suis aller voir la voiture à la casse... J'ai eu des sueurs froides rien qu'à regarder la carcasse difforme. Comment peut-il avoir eu si peu de dégâts ? Une bonne étoile sûrement.
J'ai d'abord cru ne plus jamais le revoir. Puis j'ai cru le voir amputé. Et finalement plus de peur que de mal. Néanmoins, la convalescence va être longue et pénible.
Trois jours post-opératoires le revoilà déjà chez lui à gambader avec son déambulateur à faire des aller-retour entre la table, le fauteuil roulant et les toilettes.
Il fait des progrès de dingue :
Mardi : crise d'angoisse par peur de bouger, incapacité à se lever, nuit très difficile.
Mercredi : dors mieux, se met debout, fait deux aller-retour dans le couloir, mais très affaibli après chaque marche.
Jeudi : est moins fatigué par la marche, bilan nickel, peu rentrer chez lui, mange mieux.
J'appréhende le moment où les progrès stagneront et où le mental deviendra la seule chose qui le poussera car il ne faudra pas abandonner.
Et moi dans tout ça ?
Panique, crises d'angoisse, insomnies, perte d'appétit, etc... J'ai l'impression d'être un fantôme. Je ne suis pas retourner en cours depuis l'accident, j'en suis incapable. J'ai l'impression qu'à tout moment une autre catastrophe va arriver...
J'ai de plus en plus de mal à me contenir, à rester calme, à ne pas craquer devant lui. Je ne veux pas me plaindre, je ne veux pas pleurer alors qu'il est en vie. Mais c'est compliqué car je me sens à l'écart : visites à l'hôpital compromises car je ne suis pas de la famille, je ne peux rien faire pour le soulager, je suis nerveuse pour le moindre truc donc je fais des boulettes plus ou moins grave, je suis maladroite à souhait... J'ai l'impression d'être fasse à une épreuve pour laquelle je n'ai pas les épaules...
Alors de jours en jours j'essaie de prendre mes marques, de faire attention à chaque geste, chaque mot. J'ai peur de le gêner, de le déranger, de lui faire mal. J'ai peur la nuit, qu'il se réveil en crise de douleur, qu'il s'étouffe, que je ne puisse rien faire. J'ai peur la journée, qu'il me repousse car je parle trop, car je plaisante trop, car je lui fais mal, car je fais mal les choses. J'ai peur constamment.
J'aimerai être plus forte que ça.
- 11.01.2024 -
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swedesinstockholm · 1 month
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25 juillet
seule au tempelhofer feld au lieu d'être à la soirée flirt speed dating, j'avais peur que tout le monde ait 22 ans et que je me sente à la ramasse comme hier soir. plus ça va et plus j'envie intensément les couples en couple depuis longtemps qui vivent ensemble dans des apparts bien décorés avec leurs chiens et leurs collections de vinyles et qui partent en vacances ensemble dans des jolies chambres d'hôtel et font de la rando dans la montagne et aussi des road trips et ils ont pas besoin de se sentir coupables parce qu'ils sont pas allés à une soirée speed dating dans un bar queer de neukölln.
j'ai envoyé mon dossier pour le open call cet après-midi, ça m'a pris la moitié de la journée parce que j'ai hésité pendant trois heures avec ce truc de synthé, finalement j'ai laissé tomber parce que je me suis dit que ça me stresserait trop, trop d'incertitudes. ça me laisse un petit goût de regret dans la bouche mais ça m'empêche pas d'essayer ailleurs, dans une soirée open mic par exemple, y a moins d'enjeux et c'est pas grave si ça merde parce que je suis pas payée. c'est peut être plus prudent de débuter comme ça. surtout que j'ai toujours pas de synthé. j'ai passé le reste de la journée à bidouiller des trucs sur garageband au lieu de travailler sur mon livre. je m'en fous d'être une ermite maintenant, d. aussi est un ermite, on passe nos journées à l'appart mais on se voit pas parce qu'on est chacun dans notre chambre. quand je vois personne de la journée je me persuade qu'on m'en veut. par exemple ça fait deux jours que je suis persuadée que n. m'en veut parce qu'elle a dit que la cuisine était sale alors que c'est mon tour de faire le ménage mais comme je l'ai fait sur plusieurs jours entre-temps elle a eu le temps de se resalir. ça me stresse des trucs comme ça parce que j'ai une responsabilité envers les autres et dès que j'ai une responsabilité j'ai peur de mal faire et qu'on m'en veuille. toujours toujours peur qu'on m'en veuille. et puis d'abord je suis pas une ermite puisque je sors tous les soirs.
27 juillet
j'aime bien n'avoir aucun problème de sommeil ici. je viens encore de me lever à onze heures et j'ai aucun mal à m'endormir le soir et je me réveille pas la nuit ni à l'aube, sauf quand quelqu'un est en train d'avoir un orgasme. n. m'a dit que la catalan avait mis quatre jours avant de lui écrire et que son message était tellement sans intérêt qu'elle lui avait même pas répondu. dimanche soir quand on est rentrés du lac elle était d'une humeur massacrante parce qu'elle attendait qu'il lui écrive alors que moi dans ma tête après avoir couché ensemble ils avaient passé la journée ensemble à apprendre à se connaitre en se promenant dans un parc en rigolant beaucoup et puis il l'avait invité à passer la nuit chez lui parce qu'ils voulaient plus se quitter et il lui avait préparé à manger comme dans un téléfilm de tf1 parce que je vis dans ce monde-là moi.
hier soir au lieu d'aller à la dyke march je suis allée voir la soirée de performances de son école de théâtre et dès la première perf quand ils ont chanté hakuna matata déguisés en lions en poussant des cris aigus je me suis dit que la soirée allait être longue. au moins ça m'a donné un élan de motivation pour faire mon show. en comparant ce qu'ils faisaient avec toutes mes petites expériences de scène accumulées au fil des années je me suis sentie totalement légitime. y a eu beaucoup de numéros de chant de gens qui chantaient pas très bien et je trouvais ça trop touchant, j'avais la chair de poule à chaque fois, mais j'ai aussi la chair de poule quand je regarde the voice. ça me bouleverse d'entendre des gens chanter, même mal. je mourrais d'envie d'être à leur place.
une fille a lu un texte archi cringe sur son copain qu'elle aime d'amour mais quand j'ai appris qu'elle avait 18 ans je me suis excusée mentalement de l'avoir jugée. elle m'a dit i don't wanna brag but my boyfriend is kind of a rockstar and he writes songs about me and i write poems about him and for our birthdays we write songs and poems to each other ahhh. elle me faisait penser à une fille bizarre de ma classe que tout le monde détestait et puis un jour elle a fugué et on l'a plus jamais revue. elle disait que le cou des filles la rendaient folle, esthétiquement parlant, et que chez les gar��ons c'était la nuque, et puis elle a dit "bi, point d'interrogation?" tout ça d'une traite. ça m'a fait penser à moi à 18 ans quand je disais que ma partie préférée du corps des garçons c'était les omoplates et ma partie préférée du corps des filles c'était la clavicule, sans me douter une seconde que je pouvais être bi. (toujours fan des omoplates par contre) à 18 ans j'ai dit à pit que je l'aimais par sms juste avant les grandes vacances et puis j'ai pleuré pendant des jours jusqu'à ce que je parte faire mon stage au festival d'avignon où j'ai découvert le Monde des Artistes. ça fait pile quinze ans cet été! j'ai envie de lui écrire pour lui dire que je suis à berlin, peut être qu'il fait toujours de la musique et qu'il me mènera à des musiciens intéressants.
un type m'a reconnue de l'année dernière mais moi je me rappelais pas de lui et j'ai l'impression d'avoir été particulièrement pas sympa en le disant. comme si j'avais oublié d'utiliser le filtre "être sympa" en lui parlant. c'est pas un gros symptôme de l'autisme ça? en chemin je suis passée devant un endroit de thérapie corporelle/danse qui avait l'air bien mais en allant voir sur le site j'ai vu que c'était 105 euros la séance d'une heure, ou la moitié du prix d'un microkorg d'occasion. comme avec deux séances j'irai pas loin, mieux vaut acheter le microkorg et rester traumatisée. j'en ai parlé à n. et elle m'a dit qu'y avait des jeunes diplômé.es qui proposent des séances pas chères pour s'entrainer mais ça me fait un peu peur, vue l'épaisseur de mon dossier. je lui ai dit i have ptsd when i have to have fun. j'adore cette phrase, elle est trop hardcore. au moment où je l'ai dit on a croisé deux filles blondes à qui elle a dit bonjour ou au revoir je sais pas et donc ça a coupé la discussion en deux et c'était encore plus pathétique. c'est même pas tant have fun que let go en fait, parce que je peux très bien m'amuser en chantant toute seule dans ma chambre par exemple. c'est une histoire de contrôle. après avoir mangé notre sandwich au halloumi elle est retournée à l'école pour la fête et moi je suis rentrée pour aller regarder le replay de la cérémonie des jo. en chemin je me suis arrêtée pour prendre en photo un vieux bar berlinois authentique qui passait les jo sur une télé à l'intérieur et un vieux monsieur aux longs cheveux blancs s'est arrêté pour me laisser prendre ma photo, moi la touriste insupportable, alors je lui ai fait un grand sourire en lui faisant signe qu'il pouvait passer et il s'est dépêché de rentrer et c'était mon interaction préférée de la journée.
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sofya-fanfics · 10 months
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Nuits blanches
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Fandom : Boruto : Naruto Next Generations
Relationship : Boruto x Sarada
Voici ma participation pour le Comfortember 2023 pour le prompt : Appels téléphoniques nocturne.
J’espère que ça vous plaira.
Résumé : Encore une nouvelle nuit sans dormir. Boruto avait perdu le compte. Il ne voulait pas, il ne devait pas dormir. Si jamais il s’endormait, Momoshiki prendrait le contrôle de son corps et il pourrait faire du mal à toutes les personnes qu’il aimait. Sa famille, ses amis, les habitant du village.
Disclaimer : Naruto et Boruto : Naruto Next Generations appartiennent à Masashi Kishimoto, Ukyo Kodachi et Mikio Ikemoto.
@comfortember
AO3 / FF.NET
Encore une nouvelle nuit sans dormir. Boruto avait perdu le compte. Il ne voulait pas, il ne devait pas dormir. Si jamais il s’endormait, Momoshiki prendrait le contrôle de son corps et il pourrait faire du mal à toutes les personnes qu’il aimait. Sa famille, ses amis, les habitant du village.
Par miracle, il avait réussi à reprendre le contrôle à chaque fois. Mais si jamais il n’y arrivait pas, tout serait terminé et il tuerait tout le monde. Il ne devait pas s’endormir, se répétait-il encore et encore. Il devait rester éveillé tant qu’il n’avait pas trouvé la solution pour empêcher Momoshiki de réapparaître. Alors il essayait de trouver des parades pour ne pas dormir. Il regardait des films, des séries ou jouait à des jeux vidéos toute la nuit.
Son téléphone se mit à sonner et Boruto sourit. Il n’avait pas besoin de regarder qui l’appelait, il savait qu’il s’agissait de Sarada. Depuis qu’elle savait qu’il ne dormait pas, elle l’appelait chaque soir. Pour lui parler, pour le rassurer, pour lui dire qu’il n’était pas seul et qu’il pouvait compter sur ses amis si Momoshiki réapparaissait. Ou elle l’appelait tout simplement pour lui raconter quelque chose d’amusant qui lui était arrivé.
Leur conversations qui au départ étaient courtes, pouvait désormais durer plusieurs heures. En général, jusqu’à ce que Sarada s’endorme au bout du fil. Chaque soir Boruto attendait son appel avec impatience. Elle était comme une lumière au bout de ces longues heures sans sommeil.
« Salut, dit-il en décrochant.
-Salut. »
Plusieurs fois il lui avait dit qu’elle n’était pas obligée de l’appeler, qu’elle pouvait seulement lui envoyer des messages. Mais à chaque fois elle refusait.
« Je suis plus rassurée quand j’entends ta voix. »
Quand elle lui avait dit cela, Boruto s’était mis à rougir. Il rougissait encore en repensant à cette phrase. Sarada lui raconta comment c’était déroulé sa journée et son entraînement avec Sasuke qui lui avait enseigné un nouveau jutsu et à se servir de son Sharingan. Boruto ne put s’empêcher de sourire. Il pouvait entendre à quel point elle avait apprécié cette journée et même si elle n’en parlait pas, il savait qu’elle était heureuse de passer du temps avec son père. Il pouvait également entendre qu’elle était en train de lancer des kunaïs sur la cible qui était accrochée au mur de sa chambre. Ils parlèrent une heure, deux heures. Boruto entendait la fatigue dans la voix de Sarada.
« Tu devrais aller dormir, dit-il.
-Ça va. Je ne suis pas fatiguée. »
Elle se mit à bailler et Boruto rit légèrement. Il savait que cela ne servait à rien d’insister. Sarada était trop têtue pour raccrocher. Ils continuèrent de parler encore un peu, jusqu’à ce qu’elle finisse par s’endormir au téléphone. Le son de son souffle régulier avait quelque chose de réconfortant. Il avait l’impression de ne pas être seul. Grâce à Sarada, ses nuits passées sans dormir étaient moins difficiles. Pendant le temps où il était au téléphone avec elle, il arrivait à oublier Momoshiki.
Il se dit qu’il allait attendre un peu avant de raccrocher. Il voulait profiter du calme qu’il ressentait après avoir parlé à Sarada.
Fin
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neant-blanc · 4 months
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Vienne (A) -> Sofia (BG) - 01.11.23
Le train pour Budapest a juste assez de retard pour me faire flipper. Je reste tout de même positif, c'est mon premier long voyage en solo ! Les immeubles de la capitale autrichienne laissent place à une campagne rase et monotone quand le crissement des freins retentit. Les wagons s'immobilisent au milieu de nulle part et une voix se met à débiter des choses en bulgare que j'aimerais bien comprendre. Un peu paniqué, j'imite les autres passagers et me lève. Dehors, des bus s'alignent pour prendre le relai. Je regarde ma montre, ça va être serré. Les minutes défilent de plus en plus vite jusqu'à ce qu'on arrive à la gare routière. Puis mon anxiété se mue en panique quand je vois le chemin qu'il me reste à parcourir pour arriver à la gare ferroviaire, qui était sensée être le terminus de mon train. Je rentre en mode survie et cours dans tous les sens pour chercher le métro. J'arrive enfin au portique que j'enjambe avant de me jeter entre les portes automatiques d'une rame bondée. Je ne décroche pas mes yeux de l'heure, mon temps se compte désormais en secondes. Je débarque dans un immense hall comme un fou avec mes yeux hagards et mon gros sac. Pas le temps pour les panneaux qui sont de toute façon indéchiffrables, encore moins pour un billet, ni même pour les tableaux d'affichage des départs. Je cours, sans savoir où je vais, à l'instinct, comme si je connaissais l'endroit par cœur. Quinze secondes. J'arrive à bout de souffle devant les quais où plusieurs trains sont alignés. Je fonce vers le premier en priant très fort que ce soit le bon… Derrière moi, une contrôleuse est à mes trousses, quand j'entends le sifflet du départ. Je m'écroule entre les bagages entassés devant les portes qui se sont refermées au nez de ma poursuivante. Je ne suis pas encore relevé que les wagons se mettent en branle, me voilà parti. Par une chance dont je ne me savais pas affublé, c'est le bon train. Je m'écroule sur une banquette au hasard, vidé. La route est longue. La nuit est tombée et je sais déjà que je n'arriverais pas à dormir. Devant moi, la porte du compartiment est cassée ; elle s'ouvre et claque en continu, laissant passer l'infernal bruit du glissement des roues sur les rails, un cla-clack, cla-clack incessant qui finira de broyer les miettes de mon cerveau. Je débarque à Craiova, il fait encore nuit. Je passe quelques heures sur un banc dur, à l'intérieur de la gare déserte, essayant de me réchauffer en me roulant en boule dans mes affaires. Je repars alors que le soleil se lève sur des barres d'immeubles formidablement lugubres. J'arrive à Sofia dans l'après-midi, à bout de force après plus de vingt-quatre heures de trajet.
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luma-az · 1 year
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Accouchement
Défi d’écriture 30 jours pour écrire, 25 août 
Thème : corbeaux/au fond de chaque mot j’assiste à une naissance
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Les corbeaux croassent à la fenêtre. Ils sont nombreux. Ils me regardent.
Je les salue d’un geste de la main sur le bord de mon chapeau pointu. En une soirée pareille, un brin de politesse ne nuit pas.
Puis je reviens à mon chaudron.
Un fond liquide rougeâtre chauffe tout doucement, au bain-marie, des dizaines de petites perles noires. Je surveille minutieusement le feu – la température doit rester parfaite et constante tout au long du processus. Cette tâche m’empêche de perdre ma concentration. Je ne veux surtout pas rater l’instant magique où les perles vont éclore.
Le croassement des corbeaux rythme ma nuit. Une longue nuit de patience.
Chacune d’entre elle est un mot qui m’a été offert en paiement. Les gens viennent pour mes soins, mes conseils et mes divinations. D’autres viennent pour des vengeances et des malédictions – ceux-là passent par la porte de derrière. Les uns comme les autres paient le prix juste. Parfois, ce prix, c’est un mot.
Mot, mot, répètent les corbeaux – comme s’ils savaient à quoi je pense, et peut-être est-ce le cas. Oui, j’ai pris des mots. Tous ceux qui ont éveillé mon interêt.
Un mot d’espoir ou un mot d’amour, un mot de rage ou un mot glaçant, peu importe. Tout ce que je veux, c’est qu’ils renferment de la puissance, qu’ils aient été gravés au feu rouge dans le cœur de mes clients. Ils sont parfois même ravis que je les en délivre. Parfois, un peu moins.
Je regarde mes mots chauffer avec une exquise lenteur dans le chaudron. J’entends les petits éclats de coquille qui se craquèlent avant même de voir les premières fissures. Ça y est, ça commence…
Les petites coques enveloppant les mots s’ouvrent, et au fond de chaque mot j’assiste à une naissance. Des minuscules feuilles, de tous petits yeux, des doigts microscopiques. Ces fragiles créatures ne sont encore qu’au commencement de leur vie. Ils grandiront très vite.
D’un geste précis mais doux je les sors chacun du chaudron, les essuie dans les linges les plus doux, les cajole, avant de passer aux suivants – jusqu’à ce qu’ils soient tous dans mon panier, pelotonnés les uns contre les autres, encore tout chiffonnés de leur naissance. Mes petites créatures de la nuit, nées du plus profond des cœurs des hommes, mûris dans une matrice de cuivre et du sang de leur mère dévouée. Ils sont si mignons ! Et si inoffensifs encore.
Et si affamés.
Au dehors, les corbeaux s’envolent. L’aube est là, la délicate naissance est accomplie, il faut annoncer cette bonne nouvelle à tous ceux qui peuvent l’entendre. Il ne me reste plus que la tâche triviale de les élever, mes petits monstres qui piaillent déjà à l’unisson.
Patience, mes amours, patience. Maman va vous nourrir.
J’attrape un premier livre – léger et digeste, mais généreux sur les quantités, parfait pour un premier repas – et, à voix haute, je commence sa lecture.
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nereidestuff · 1 year
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hello hello, nous voici, mes co-admins nox & @jeudisgris, avec quelques updates tout frais. nous avons réellement bien avancé sur les divers sujets du forum, le code et les multiples annexes, ce qui va nous permettre une ouverture d'ici quelques jours seulement. c'est donc avec une joie toute particulière que nous vous présentons le contexte final;
loin des néons nocturnes, viennent s'écraser les vagues contre le flanc des roches immaculées. pastichés sur les rochers, gamins des plages observent au loin le soleil se lever. ici, où la nuit est longue et intense, presqu'interminable, mômes guettent le jour, attendant à nouveau, de renaître, juste une dernière fois. autrefois, régnait la paix entre l'homme et la nature. l'île aux mille et une prairies denses de posidonies, les emportait dans de douces insomnies au rythme serein de la méditérannée. berceau hippie dans les années 60, venaient ici un peuple en quête de spiritualité, d'un nouveau monde. des années durant, s'installe une parfaite symbiose entre les nouveaux arrivants, et la population locale. île aux allures de paradis, camoufle derrière le paraître parfait, un quotidien non idéal, bien loin des cartes postales. le tourisme de masse, vient briser les abysses salées, dénature ce qu'elle était. la isla blanca. depuis quelques années, règne en maître, une scission sociale, où s'étouffe le peuple d'en bas alors que ceux d'en haut, continue de festoyer, sans jamais les regarder. hôtels de luxe et commerces touristiques, viennent défigurer le paradis d'antan. rage gangrène et gronde toujours plus fort dans les ruelles de l'ancienne ville. le taux de criminalité augmente, parmi ceux qui tentent de survivre. l'orage monte sur l'île d'ibiza, et au loin, on peut déjà l'entendre protester.
mais ce n'est pas tout, voici également les quatre groupes qui regrouperont les membres de la isla blanca.
poder de la flor -- âmes vagabondes, enracinées aux vieilles traditions de l'île. iels sont de ceux qui vibrent pour cette terre, qu'ils en soient natifs ou non, ils y sont attachés et prennent soin des lieux comme un doux secrets qu'à tout jamais, ils voudraient garder. respectueux de leur environnement, la plupart d'entre eux mènent une vie sereine, très à l'écoute de l'autre quitte à parfois s'y perdre, ou se faire berner. ils sont de ceux qui s'opposent vivement à l'urbanisation d'ibiza, préférant de loin la conserver telle qu'autrefois, ils l'ont connue. platja salvatge -- la définition même du carpe diem, emportés dans un vent de fougue, vivant à mille à l'heure. ils veulent profiter de la vie, célébrant alors chaque jour comme s'il était, le dernier. jamais, ils ne laissent une opportunités filer, insouciance insufflée par un vent certain de spontanéité. qu'ils viennent d'un milieu aisé, ou non, ils sont de ceux qui évitent de se poser trop de questions, et ne s'immiscent jamais au coeur du débat de l'urbanisation de leur douce isla blanca. era daurada -- c'est dans l'ombre qu'ils règnent, riches entrepreneurs ou mafieux d'ibiza, âmes aux enveloppes charnelles différentes tandis que pourtant, au coeur de ce conflit, tout semble les rapprocher. au prémisse du crépuscule, ils sont ceux qui prennent les armes pour l'intérêt financier que représente l'urbanisation d'ibiza. la guerre des gangs gronde en bas, là où la nuit ne se couche jamais et le feu ne cesse de brûler. prêts à tout pour régner sur cette île qui n'a fait que les désenchanter. els turistes -- vacanciers ou baroudeurs, ils sont ceux qui ne sont ni natifs, ni résidents, ces âmes au passage éphémère qui vont et viennent. qu'il s'agisse de quelques semaines, de quelques mois ou plus encore, la isla blanca les accueille à bras ouverts. et, peut-être tomberont-ils amoureux du sable fin et des paysages d'ibiza ? ainsi, leur passage pourrait s'avérer plus long qu'ils ne le prévoyaient..
aucun minimum de ligne ne sera exigé sur le forum – un rp par mois. si le projet vous intéresse, n’hésitez pas à nous rejoindre.
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ernestinee · 2 years
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Bon ça va ? Ça ne va pas ? J'en sais rien en fait on est en mars et au lieu de me réjouir du printemps qui va bien finir par arriver, je suis en boucle sur des trucs douloureux, que dis-je, sur un seul truc douloureux qui date d'il y a un an bientôt tout pile quand il a décidé que ce que nous étions chamboulait trop sa vie. Totalement d'accord avec lui. Quel chamboulement. Cela dit, ça reste chamboulé alors que nous ne sommes plus rien donc utilité zéro son ghosting de merde là. En plus je suis sûre qu'il n'est pas fier de lui donc franchement technique de merde le ghosting faites pas ça c'est nul.
Est ce que je laisse un évènement passé prendre l'ascendant sur tous les évènements du moment ? Absolument. Je suis en colère et je déteste ça. Pourtant il y a plein de trucs positifs en ce moment. L'amitié, le boulot, la fin de ma grosse formation qui dure depuis 3 ans et les projets que ça va pouvoir démarrer, la nouvelle formation qui se profile à l'horizon, le challenge que représente le spectacle de trapèze, les nouveaux apprentissages... C'est ça la vie peut-être on laisse des petits trucs prendre trop d'importance c'est normal d'être subjectif on n'est pas des robots. Enfin bref du coup je suis en mode colère tristesse nostalgie, même qd il se passe un truc chouette.
Je pense à tout ce qui n'est plus là. En plus il a fait mauvais pendant mes congés et ensoleillé juste après. En plus mon chat me manque tellement. Oreo et Muffin sont sympas mais bien sûr c'est différent d'un chaton d'amour qui a partagé ma vie pendant 17 ans. Ils m'ont quand même sentie triste depuis quelques jours et dorment près de moi la nuit, du coup j'ai un peu mieux dormi.
J'essaie de me focaliser sur des anciennes sensations. L'autre jour en voiture j'ai bien aimé les ombres entremêlées des branches d'arbres. Quand j'étais petite, je fermais les yeux et ça clignotait rouge noir rouge noir rouge noir super vite.
Bon, je conduisais, j'ai pas fermé les yeux.
Il y a aussi eu la mousse au chocolat de Michel et Célestin, ou Lucien et Augustin ? Qqchose dans le genre, une marque qui joue très fort sur le "comme si c'était fait à la maison il y a longtemps par la grand-mère" et ohlala leur mousse au chocolat c'est pépite.
Ah et il y a aussi eu un rêve familier que j'avais totalement oublié et qui est revenu. Depuis super longtemps, mais genre vraiment longtemps, depuis l'adolescence, je rêvais régulièrement que j'etais étudiante dans une école un peu cosy avec des vieilles boiseries, des petites classes où on étudie des trucs intéressants dans une bonne ambiance. Avant j'avais limite une seconde vie dans ce rêve, je le faisais souvent et il se passait des trucs absolument pas bizarres, j'étais juste étudiante, et ma petite vie d'étudiante avec des potes évoluait la nuit lors de ces rêves. Ça doit faire 15 ans que je n'avais plus rêvé de tout ça. Et la nuit passée hop me revoilà à l'école, toujours étudiante mais il y avait quand même la notion de "ça fait longtemps" pcq une pote me faisait la gueule pcq je n'étais plus venue depuis trop longtemps, et une autre - mon amoureuse - était super contente de me revoir. Je l'avais oubliée aussi mais elle m'a reconnue de dos pcq j'étais arrivée en classe avant elle et elle m'avait fait un bisou sur la joue en frôlant mes omoplates avec ses doigts. Puis alors qu'elle était assise, je me suis assise à côté d'elle en l'embrassant sur la bouche. J'ai encore la sensation du bisou là maintenant en écrivant. J'étais un peu deg de me réveiller du coup.
Puis j'ai fait un autre rêve qui a aussi mis en scène une personne du passé. C'était une longue accolade très douce dont j'essaie de ne pas perdre la sensation parce que j'en avais bien besoin.
Bref mon inconscient a bien compris que j'avais besoin d'ancrage, de retrouver des racines, des socles, parce que trop de choses m'émeuvent en ce moment.
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frisquette27 · 2 years
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En écrivant ET SI .. j'ai retrouvé dans mes vielles notes des idées completement farfelues ce qui m'a donné l'idée de les regrouper et d'écrire une histoire completement barge. J'avais prévu de faire qu"un chapitre mais elle est trop longue donc je partage déjà un premier chapitre.
Cette histoire est à prendre 3eme degres (voire plus) mais ça m'amuse. Et comme d'habitude écrit à la va vite ...
Un philtre sans philtre…
Jamais il n’avait vu ça, comment cet énergumène avait pu se tromper à ce point et surtout comment avait-il fait pour créer une potion qui aurait de tels effets. Il savait depuis longtemps que la réputation de Merlin était surfaite et que c’était disons-le sans langue de bois, un gros nul. Mais là, il avait fait très fort. Certes cela entraînerait surement des conséquences mais Elias avait eu une superbe journée, il n’avait jamais autant ri. Les habitants du château eux n’avaient certainement pas trouvé cela très drôle. Prendre ses quatre vérités en pleine figure ce n’était déjà pas facile mais personne n’aurait pu soupçonner que la vérité c’était la Reine qui allait la donner. Quel caractère ! Jamais Elias n’aurait pensé que Guenièvre était aussi volcanique et amusante. Elle cachait bien son jeu derrière son minois angélique.
Tout avait commencé par une commande un peu inhabituelle émanant d’un crétin du château, l’autre bourgeois voulait une potion qui rendrait sa femme moins coincée, il voulait une potion qui la désinhiberait un peu. Il avait donc concocté pour une somme rondelette une nouvelle potion, entre la potion de vérité et une potion d’euphorie mais voilà Merlin vexé avait essayé de faire de même. La potion de Merlin était d’un vert étrange avec une fumée violette qui s’échappait de la fiole. Elias l’avait donc invectivé en lui conseillant fortement de se débarrasser de cette mixture rapidement avant d’empoisonner quelqu’un. Mais comme à son habitude l’enchanteur n’avait pas rangé ladite mixture et elle avait trainé sur la table pendant des jours jusqu’à ce matin.
Cela faisait quelques semaines qu’elle avait réintégré le château et son rôle de pante verte, heu non de Reine pensa-t-elle, tout avait repris comme avant. Mis à part le fait qu’elle était plus loquace avec son mari, elle osait maintenant lui dire ce qu’elle pensait, en tout cas elle avait vu juste pour l’arrivée du Roi Loth. Elle reprenait doucement ses marques dans la vie du château même si elle évité soigneusement la femme de Karadoc tout avait à peu près pris le même chemin. D’ailleurs il fallait absolument qu’elle demande au Roi quand avait-il prévu de laisser partir les seigneurs Karadoc et Perceval pour qu’ils puissent monter leur clan autonome car éviter son ancienne amie était particulièrement désagréable. Elle se sentait coupable envers elle ce qui était un comble, peut être devrait elle lui offrir un présent. Du coup ses nuits étaient tourmentées et ce matin une migraine lui donnait la nausée. Elle décida donc de se rendre chez Merlin dès l’aube pour soulager sa douleur.
« Ah ben si vous avez mal à ce point il vous faut une potion »
« C’est justement pour ça que je suis là, je suis vraiment désolé de vous déranger Merlin »
« Non mais vous ne le dérangeait pas ! Il ne sait juste pas faire ce genre de potion »
« Non mais ça va oui, on ne vous a pas sonné Môssieur Elias, c’est à moi que la Reine demande d’abord »
« Oui justement c’est la Reine, vous allez donc pas l’empoisonner ! »
Elias posa sur la table une fiole au milieu de tout le bazar de son acolyte.
« Je pense que ma potion sera plus efficace ma Reine si vous voulez ne plus avoir mal à la tête avec l’autre agité vous risquez d’être transformé en pigeon »
« Ah non beurk pas en pigeon »
« Et puis quoi encore ! Vous en connaissez-vous des potions qui transforment les gens en pigeon »
« Oui ça existe mais vous ne savez pas les faire »
« Ah vous voyez ! » dit Merlin en le pointant du doigt
« Non mais ce n’était pas un compliment »
« Je m’en doute venant de vous cela tiendrait du miracle »
« Je disais juste que vous êtes un GROS nul et que c’est dangereux de prendre la moindre de vos potions »
« Désolé Messieurs, je ne voulais surtout pas vous déranger, je vais prendre la potion et vous laissez d’accord »
Les deux enchanteurs n’entendirent pas la Reine, trop occupé à se disputer et surtout ils ne virent pas qu’elle prit la potion verte avec elle.  
Dans le couloir Guenièvre se rendit compte qu’elle ne savait quelle dose prendre, entendant encore les cris émaner du laboratoire, elle n’osa pas y retourner pour demander. Tant pis elle prit toute la fiole, cette potion avait un gout affreux et lui fit tourner la tête, elle n’aurait certainement pas du tout prendre.
En se rendant dans sa chambre, elle réalisa que son mal de tête était bien parti mais elle se sentait étrange. Elle était un peu euphorique tout d’abord elle mit cela sur le compte du soulagement, le fait de ne plus avoir mal devait la rendre heureuse. Tiens ce dit-elle en ouvrant la porte, son mari était levé et déjà parti ce qui était plutôt surprenant car depuis son retour il avait tendance à trainer longtemps dans leurs lits. Peut-être en ne la voyant pas ce matin, il s’était décidé à se lever plus tôt mais non ma pauvre fille pensa-t-elle, on a dû venir le chercher pour une urgence. Enfin une urgence, il la faisait bien rire avec leurs urgences, on dirait plutôt une bande de môme qui ne sais rien faire sans leur Roi.  Oh non comment pouvait-elle avoir ce genre de pensée, elle était étrange ce matin, les chevaliers n’étaient pas une bande d’attardé, oh mon dieu, si, c’était tous des idiots. Alors c’était vrai, elle-même manquait cruellement de culture, on ne lui avait jamais vraiment permis d’accéder au savoir mais finalement se dit elle, elle n’était pas stupide il suffisait que l’on lui explique un peu et elle percutait bien. En revanche les chevaliers, parce que c’étaient des hommes on partait du principe qu’ils étaient réfléchis, ce matin elle en doutait fortement.
La nouvelle servante fit son apparition avec le plateau du petit déjeuner, elle se planta devant le lit vide. Guenièvre qui était assise devant sa coiffeuse regardait perplexe la jeune femme ne pas bouger.
« Vous attendez quoi du coup »
La servante sursauta et fixa la Reine.
« Je dois servir le petit déjeuner »
« Posez donc le plateau sur la table »
« On m’a dit que je devais servir le petit déjeuner de Monsieur au lit »
« Oui peut être, posez le plateau sur la table, il n’y a personne dans le lit »
« Ni Monsieur ni Madame ne sont dans le lit, on ne m’a pas dit de le poser sur la table »
Réflexion faite les chevaliers devaient quand même paraitre vachement plus réfléchi du coup.
« C’est pour ça que vous ai demandé de le poser sur la table, vu que ni monsieur ni moi-même étions dans le lit »
« Du coup c’est vous madame »
« On s’est déjà vu Nessa, vous ne vous rappelez pas de moi, je suis la Reine Guenièvre »
« Votre prénom je ne m’en rappelais plus, du coup c’est plus pratique de vous appeler Madame, mais comme Monsieur il change pas mal de Madame je m’y perds »
« Oui je comprends, Monsieur a tendance à beaucoup changer de Madame mais c’est pas grave vous pouvez reprendre votre plateau je n’ai pas très faim »
« Et Monsieur ? »
«Il est pas là ! »
« Il n’a pas faim du coup »
« Non voilà il n’a pas faim et de toute façon il est pas là »
« Mais il ne va pas revenir, faut pas que je l’attende avec le plateau ?»
« Vous voulez l’attendre avec le plateau devant le lit jusqu’à son retour, c’est ça »
« C’est peut-être mieux, on m’a pas dit si je pouvais partir si Monsieur était pas là »
« Pfff Ok moi je vais m’habiller correctement faites ce que vous voulez »
Elle entreprit donc d’enfiler une robe plus convenable, enfin plus Reine derrière le paravent, en regardant de plus près la robe préparer par Angharad, elle eut un doute. Elle sortit de derrière le paravent la robe mal attachée et se planta devant la servante.
« Qu’est-ce que vous en pensez ? »
« De quoi ? »
« De la Robe ! Qu’est-ce que vous en pensez ! Sincèrement ! »
« Sincèrement ? »
« Oui , oui avec vous je pense que je peux avoir la vérité »
« Ben c’est une robe de bourge »
« Ok mais sinon »
« C’est une robe pour les vielles bourgeoise »
« Donc cette robe me vieillit c’est ça »
« Non disons que, vous ne donnez pas envie »
« Ah oui carrément »
« Ben c’est ça qui est bien avec les bourgeoises c’est qu’il n’y a pas beaucoup de peau qui dépasse et puis ça met pas en valeur vos formes et du coup les messieurs ils préfèrent les p’tites servantes car on fait plus… vous voyiez quoi »
« Je voulais la vérité ben je l’ai eu »
Pourtant Guenièvre n’était absolument pas contrariée par les réflexions de la servante bien au contraire elle était même d’accord avec cette dernière. Ce matin elle se sentait joueuse et avait bien envie d’être un petit peu plus outrageuse dans sa tenue, c’est vrai après tout elle était jeune et la nature lui avait donné des jolies arguments à mettre en valeur. Et la cerise sur le gâteau se dit elle, cela risqué de faire parler la cour et pour une fois qu’elle l'aurait fait exprès, elle s’en réjouissait d’avance. Elle fit donc appeler Angharad, qui ramena rapidement une multitude de robe.
« Je n’ai pas bien compris la demande de Madame, je me suis permise de ramener de multiple choix, même des robes que vous aviez étant princesse »
« C’est une excellente idée mais je ne suis plus une jouvencelle »
« Que Madame me permette cette réflexion, mais vous avez perdu un peu de poids suite à votre aventure dans la forêt »
« Vous avez raison mais j’ai gardé des formes que je n’avais pas étant jeune fille »
« De très jolie forme ! » dit la servante au plateau
« Mais pourquoi vous êtes encore là avec votre plateau, vous devriez déjà être de retour en cuisine, vous n’avez rien à faire dans les appartements de Madame »
« Non mais laissez là Angharad, elle attend Arthur »
« Mais Madame le Roi a déjà pris son petit déjeuner dans la salle »
« Ah bah vous voyiez vous pouvez partir Nessa »
« Ah non il va encore me crier dessus, une fois je lui repris le plateau et il a rouspété »
« Arthur rouspète tout le temps alors ça va rien changer ! »
Pourtant Nessa ne bougea regardant amusé la Reine essayer plusieurs robes différentes. Guenièvre finit par jeter son dévolu sur robe simple qui souligné parfaitement son buste, les épaules nues, elle était à la fois jolie et désirable.
« Bon parfait celle-là me ressemble plus »
« Vous êtes sur ma Reine, elle et quand même très serrée au niveau de la poitrine et beaucoup décolleté, ce n’est pas vraiment le genre de tenue que Madame porte habituellement »
« Bah justement ! je préfère ce type de robe »
« Votre mère risque de ne pas apprécier votre initiative »
Avec un grand un sourire, la Reine tourna sur elle-même, réellement ravie de porter enfin quelque chose qui lui plaisait.
« Bah tant pis ! Elle fera avec ! Tout le monde fera avec voilà c’est dit !»
Ce n’était plus qu’une simple euphorie, elle était bien, totalement en accord avec elle-même. Elle ferait ce qu’elle voudrait quand elle le voudrait. Elle était tellement transparente d’habitude, que là tout de suite elle voulait dire et faire ce qu’elle avait toujours voulu.
« Angharad arrêtez de faire les gros yeux, allez plutôt vous occuper de votre fiancé enfin fiancé je m’entends, d’ailleurs qu’est ce que vous attendez pour qu’il devienne vraiment votre fiancé »
« Disons que c’est plus compliqué qu’il n’y parait avec le seigneur Perceval nous entretenons il me semble une relation courtoise mais il me parait toutefois que nous nous dirigeons vers la bonne direction »
« Dans dix ans vous y êtes encore, je ne suis pas la mieux placé pour vous donner des conseils mais je vais lui parler, c’est beaucoup trop long ! »
Elle sorti en trombe de la chambre laissant les deux femmes estomaquées par son aplomb. Elle se dirigea d'un pas rapide vers la cour sans vraiment trop savoir ce qu’elle allait pouvoir dire au chevalier mais persuadé que si elle lui parlait simplement elle pourrait débloquer une situation qu’il n’avait pas lieu d’être. A défaut d’être elle-même heureuse dans son couple, elle ferait tout pour que sa suivante le soi.  
Dans la cour se trouvait son mari qui houspillait aprés les seigneurs Karadoc et Perceval, la Reine sourit contente d’avoir trouvé le chevalier aussi rapidement.
« Non mais ça fait un quart d’heure que je vous explique la même chose et je n’ai pas le temps à perdre avec deux abrutis qui pige que dalle à ce que je leur raconte ! Alors vous allez ouvrir grand vos écoutilles ! »
« Mais du coup on est un clan autonome on a plus besoin de vous obéir non, c’est pas un peu le concept »
Arthur était hors de lui, quelle perte de temps, il était Roi bon sang ! Il sorti excalibur de son fourreau et brandit l’épée devant les deux hommes en hurlant.
« Je suis le Roi et vous voyez ça ! » dit il en le mettant l’épée flamboyante sous le nez «  ça c’est excalibur qui fait de moi le chef suprême donc clan autonome ou pas vous prenez trois secondes pour m’écouter »
Il n’avait pas entendu Guenièvre arrivée, il fut donc surpris quand elle posa sa main sur son bras en signe d’apaisement. Sursautant légèrement au contact de cette dernière. 
« Oh mais vous n’allez pas nous la sortir dès que quelque chose vous contrarie mon ami on va finir par croire que vous avez des complexes »
Elle se pencha à son oreille et lui murmura doucement pour qu’il soit le seul à l’entendre
« Ah mais c’est peut-être pour ça ! vous avez un complexe en même temps je suis la moins bien placé pour soutenir le contraire »
Les joues du Roi virèrent aux rouges, muet par l’audace de sa femme, elle n’avait quand même pas osé lui dire ça, elle avait bien sous-entendu ce qu’il venait de comprendre. Son regard espiègle le transperçait de toute part et son petit sourire mutin lui donnait des frissons. Il l’examina de la tête au pied, elle était magnifique et même beaucoup trop désirable dans cette tenue, il eu un coup de chaud.
« Seigneur Perceval, il faut absolument que je vous parle »
Elle avait lâché le bras de son mari pour prendre celui du chevalier et l’entraina avec elle au loin sans se soucier nullement de ce que pouvait penser les autres, et en particulier son mari.
« Je vous le rend après ! Ne vous inquiétez surtout pas vous pourrez continuer à leur hurler dessus, comme d’habitude quoi ! »
Arthur était totalement abasourdi par le cran de sa femme et il était resté là, la bouche ouverte.
« Qu’est ce qu’elle vous a dit ? »
« La ferme Karadoc »
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rayondelun3 · 8 months
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J'ai fait une rêve où je portais une robe blanche, grise... Il faudrait que je fasse des recherches à propos de la couleur également mais quand je me suis informée sur les robes d'époque celle que j'ai vu des années 1818-1820 collait parfaitement avec celle que je portais en rêve (photo de la robe, celle qui est rose sur la photo)
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Ça colle aussi avec le piano que j'entendais au loin, une Valse de Chopin. J'étais dans une sorte de palais, mais c'était comme si nous n'avions plus trop de richesses et je venais de me marier avec cet homme très doux et intellectuel mais étrange et sombre. Il s'appelait Chateaubriand. Parfois il prenait ma main quand je tentais de courir dans l'escalier. Il faisait froid dehors. Il y avait un peu de soleil. Je courais dehors, en salissant ma robe dans l'herbe mouillée, pieds nus. Une fille plus âgée que moi qui était sa sœur me disait de « ne pas courir ainsi, ce n'était pas vraiment digne d'une dame ; votre thé va être froid ».
Je suis partie monter à cheval après avoir fait une longue entaille au niveau de ma jambe sur la robe - je cachais un couteau que j'avais accroché à mon mollet en faisant plusieurs tours de ruban.
Je m'amusais beaucoup. Je me suis rendue compte qu'on m'observait puis j'ai fini par descendre - un peu honteuse, et j'ai ramené le cheval à son écurie pittoresque. Je lui donnais à boire via des sortes de pipettes. C'était un système ingénieux mais la pression était trop forte à mon goût alors je lui donnais comme un biberon. Au moment de le brosser je commençais à me réveiller... C'était un beau cheval avec une nappe brune qui tirait sur le orange. La sœur m'appelait et me disait que mon thé était froid, qu'il fallait que je vienne au salon pour m'en faire un autre. La nuit était tombée et elle appelait son frère parce qu'elle avait peur des fantômes dans l'escalier. On s'éclairait avec des bougies. Châteaubriand éclairait faiblement le dos de l'escalier, sa sœur avait mis sa main dans la mienne, cachée derrière moi. Je murmurais « s'il y a des fantômes je les chasserai pour vous ma Dame ». Elle a serré ma main un peu plus fort et je me suis réveillée.
Ça m'inspire une histoire qui aurait certainement du potentiel. Ou plutôt un potentiel d'histoire.
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Anyway. Vie antérieure ? Est ce que j'ai été l'amie de Châteaubriand à Combourg ? Il faudrait que je re vérifie quelques éléments historiques.
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nyxrevengers · 1 year
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Peux-tu faire Hanma qui remarque que tu t'es mise à fumer à cause du stresse et qu'il refuse ça ?
Sinon j'adore !
• Tu as commencer la cigarette •
hanma shuji
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Mention : Couple - Drogue - Language vulgaire
Personnage : Hanma Shuji
Avertissement : Fumer tue ! Garder une bonne santé ! Ne toucher pas à ça, ce n'est pas un jouet ou quelque chose pour vous donnez un style c'est très dangereux !
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Comme à ton habitude tu attendis ton petit ami Hanma Shuji chez toi assise sur le lit après avoir eu une longue et épuisante journée de cours tu t'affale dans ton lit attendant ton copain.
Les heures ou ils arrivent sont souvent varié en fonction de ses activités de gang, ce qui t'énervais beaucoup en sois mais bon... A quoi servirait t-il de lui en parler ? Changerais t-il ? Non la réponse est vite répondu.
En attendant sa venu tu décide de sortir ton paquet de cigarette du tiroir de ta table de nuit. Tu t'était mis récemment a fumer a cause du stress que tu endure a cause des examens de fin d'année, fumer te relaxe et t'aide à passer à autre chose pendant quelques minutes.
Tu commence à fumer lorsque Hanma rentre dans ta maison, tu l'entend et lui dit que tu es a l'étage comme à votre habitude.
Il s'approche de toi puis remarque de la fumer sortir de ta bouche, en une seconde il balance la cigarette par la fenêtre. Tu le regarde avec un air choqué mais sens plus.
"Mais qu'est ce qui te prend gros malade ?" dis-tu simplement d'une voix calme mais essayant de comprendre son geste.
"Je ne veux pas que tu fume" dit-il ce plaçant en face de toi avec ça grande taille.
" Dit-il alors qu'il est fumeur lui même" Répond-tu, tu retourne vers ta table de nuit en prendre une autre.
Une mains tatoué viens ce placer sur ta tête pour te tirer en arrière vers lui, avec ta petite taille il était facile pour lui de te ramener prêt de lui sans effort.
Ils entourent ses bras autour de ta taille afin qu'il puisse t'immobiliser pour t'empêcher d'aller chercher ton anti-dépresseur.
"T'es sérieux la Hanma ?" dis-tu le regardant levant un sourcil.
"Je suis stresser la, laisse moi prendre mon anti-dépresseur !" dis-tu plantant t'es ongles fraichement fait dans les mains de ton petit ce qui lui donne absolument zéro effet.
"Si tu veux j'ai une technique naturel qui aide contre les angoisse." dit-il te le chuchotant à l'oreille, Tu as malheureusement vite compris ses paroles devenant rouge.
"C'est ce que je crois ?" Demandes-tu avec une légère grimace
Le sourire de ton copain s'élargie comprenant que "oui" c'était le qu'a... Ni une ni deux il me porte pour me balancer sans aucune délicatesse sur le lit ce plaçant au dessus de moi
"Tu verras ça va vite être du passer." dit-il m'embrassant fougueusement
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Quelques jours passèrent et la cigarette n'est plus mon anti-dépresseur maintenant... C'est Hanma et ça fameuse technique qui marche a 100%
Cependant attendez vous a des douleurs monstre partout, car a défaut d'enlever le stress il faut aussi canalisé la bête qui l'enlève...
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gerceval · 1 year
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Le Choix - chapitre 8
Une fic hebdomadaire dont vous pouvez choisir la suite en votant chapitre après chapitre !
[Commencez depuis le chapitre 1]
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Un long moment s'était écoulé. Lancelot n'avait pas envisagé une seule seconde qu'il réussirait à trouver le sommeil ce soir-là. Arthur était parti, et il avait attendu, ne sachant à quel saint se vouer. Seul dans le grand lit - cette chambre du long couloir du troisième étage devait avoir été conçue pour être destinée à des invités de marque - il avait attendu, et attendu encore. Et puis, la curiosité avait fini par venir. La curiosité, doublée d'un autre sentiment, dont il ne parlait jamais. Il s'était un peu tortillé sous les couvertures, pensait que cela passerait. Il avait observé ses mains pendant longtemps, et puis ses avants-bras en remontant les manches de ses vêtements de nuit. Et puis ses pieds, en repoussant les couvertures. Il n'avait jamais vu les pieds d'Arthur, s'était-il dit, pensif. Il n'avait certes pas essayé de dormir, mais il avait essayé de s'occuper autrement, il le jurait. Mais la situation était trop inhabituelle, et avait réussi à ébranler sa morale d’acier au moment où le soleil avant commencé à poindre à la fenêtre.
Il ne faisait jamais cela complètement nu. Pour commencer, il faisait cela rarement, il fallait tout de même le rappeler. Et lorsque cela lui arrivait, il gardait toujours la majorité de ses vêtements, peu enclin à y passer du temps ; peu enclin à voir ce vice comme une activité à part entière. Mais cette fois, seul dans cette grande chambre, seul dans un corps qui ne lui appartenait pas, il s'était déshabillé entièrement avant de toucher cette peau qui n'était pas la sienne. La sensation était si étrange, et le goût de l'interdit aphrodisiaque somme toute inimitable.
C'est pourquoi, quand Arthur entra en trombe dans la chambre, la honte se fit encore plus douloureuse que d’habitude.
- Qu’est-ce qu- Oh !
Et Arthur ressortit, claquant la porte derrière lui avec violence.
Il se rhabilla à toute vitesse - ou du moins il essaya de se rhabiller à toute vitesse, mit les deux jambes dans la même jambe, sa chemise devant-derrière et son bonnet de travers, souffla, vit rouge, grogna de frustration, tira sur les cordelettes de sa chemise sans faire exprès, trébucha dans ses chausses, retombant sur le bord du matelas, et il parvint après ce qui lui sembla être de longues minutes à être plus ou moins présentable. Puis, les joues rouges et le cœur tambourinant dans les oreilles, il se figea.
Arthur était reparti. Il était un imbécile. Comment avait-il pu croire qu'Arthur ne reviendrait pas dans la chambre ? Il avait l'apparence de Lancelot, il n'avait pas pu décider de retourner dans sa chambre. Comment avait-il pu penser qu'il avait le temps de... de... Décidément, ces choses-là rendaient idiot. Il fit les quatre cents pas sur les dalles de la chambre, fébrile. Puis, la porte se rouvrit.
- Je peux savoir ce que vous étiez en train de faire espèce de grand malade ?!
Le ton d'Arthur ne laissait pas la réponse à sa question très ouverte. Lancelot balbutia. Quand Arthur pointa un doigt accusateur dans sa direction, il sut que le reste de la conversation ne serait pas particulièrement apaisé.
- Non mais faut surtout pas vous gêner ! Je rêve, vous êtes complètement frapadingue !
- Je croyais que vous vouliez pas que je fasse ma mijaurée sire. Alors pardon, mais là c’est plutôt vous qu-
- Ah ne commencez pas à prendre ce ton-là avec moi Lancelot, parce que ça peut très mal finir !
- C’est une menace ?
- Je sais pas, approchez un peu si vous voulez vérifier par vous-même !
Une voix étouffé s’éleva depuis une chambre voisine.
- Eh oh, ça va ptetre aller là non ? Yen a qui aimeraient bien finir leur nuit !
Sans se démonter, Arthur continua à l’admonester en chuchotant avec une force hargneuse.
- Je ne vous permets pas de faire ce que vous voulez avec, avec…
- Ah parce que vous avez l’impression d’avoir particulièrement bien pris soin de mon corps peut-être ! Regardez la gueule que vous avez mon pauvre !
Arthur passa vaguement la main sur sa pommette gonflée, qui commençait à bleuir.
- Ça n’a rien à voir ! Mon beau-père m’a vu – vous a vu au coin d’un couloir et a subitement été pris d’envie de vous en coller une, et je commence à comprendre la velléité !
- Vous croyez peut-être que vous êtes d’un naturel aimable ! dit Lancelot.
- Ah ça va bien maintenant ! Vous allez commencer à faire preuve du respect que vous me devez, et c’est un ordre !
- Du respect que je vous dois parce que vous êtes mon roi ? Allez dire ça à n’importe qui, essayez de commencer à donner des ordres, et voyez si on vous rit pas au nez !
Arthur le toisa.
- Vous allez la jouer comme ça ?
- On a dit qu’on prenait le rôle l’un de l’autre le temps que Merlin trouve une solution, non ? Ça devrait pas être trop difficile de prendre le rôle d’un petit merdaillon tyrannique incapable de discuter de quoi que ce soit sans que son ego ne s-
Arthur avait à nouveau claqué la porte. Typique. Si c’était un conflit qu’il voulait, Lancelot saurait lui donner un conflit. Et puis après tout, Lancelot avait le visage du roi. Jusqu’à nouvel ordre, il avait les pouvoirs du roi, et s’il le voulait, il pouvait faire durer la situation aussi longtemps qu’il le voulait. Il était peut-être temps de prendre les choses en main – sans mauvais jeu de mots.
[Votez ici pour ce qui va se passer au chapitre suivant !] [Lisez le chapitre suivant ici]
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miung-dreamer · 2 years
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"J'attends votre retour"
Voici une fic Pendranievre que j'ai commencé y a longtemps. Pas super satisfaite mais bon... Cela appellera peut être une suite.
J'espère qu'elle vous plaira quand même.
*************
Enfin Carohaise! C'était pas trop tôt. Arthur en avait plein le dos de son voyage qui l'avait amené sur l'île de Thanet. Reprendre les habits de souverain était déjà dur pour lui après dix années de retraite bienvenue. Parlementer avec des Saxons pour finalement les accepter à la Table Ronde, un sacerdoce. Mais là, sur le chemin du retour, Perceval n'avait rien trouvé de mieux que d'expliquer en détail des jeux gallois. Dont le Robrobol. Les soupirs, les coups de sang et les menaces d'avoine lancés par le Roi n'avaient pas convaincu le chevalier de fermer sa mouille.
Bon Arthur le savait. Perceval agissait comme ça parce qu'il était très content de le retrouver. Mais là, le souverain ne rêvait que d'une chose : se mettre au pageot avec une bonne tisane. Et près de Guenièvre si possible.
A peine entrés dans la forteresse, les deux hommes furent accueillis par une Seli agacée et impatiente.
- Ah bah c'est pas dommage !
- Bonsoir à vous aussi, grommela Arthur. Ça fait bien plaisir, l'accueil.
- Oui et bien, figurez vous que ça fait deux jours que je guette votre retour. Vous croyez peut être que ça m'amuse de faire le pet ?
Arthur et Perceval se regardèrent, sans rien dire.
- Du coup, qu'est ce qu'on fait, belle-mère ? On reste là à s'envoyer des amabilités ou on peut se piauter ? Je vous cacherais pas que Perceval et moi, on en a plein les pattes.
- Ouais, carrément, acquiesça le gallois. J'ai mes yeux qui ont sommeil. Ils arrêtent pas de se fermer tout seul.
- Très bien, soupira-t-elle agacée. Suivez moi les héros.
Après avoir montré la chambre prévue pour Perceval, la Picte emmena sans attendre Arthur à la sienne, située au même étage mais à la toute fin d'un couloir.
- La voici. Vous verrez, y a déjà tout ce qu'il faut, expliqua Seli. Bon je vais demander à une bonniche de vous apporter un peu de bectance. Je suppose que vous avez faim à cette heure-ci ?
Arthur regarda sa belle-mère, puis la porte de la chambre, les murs du couloir et de nouveau sa belle-mère, les yeux froncés.
- Un problème, mon gendre ?
- Euuuuuuuuh... Ouais. On est où là ?
- Comment ça ? Vous voyez bien qu'on est dans un couloir.
- Non mais merci. Ça va, je ne suis pas complètement débile, râla-t-il. Sauf que là... Là ! On n'est pas à l'étage habituel des chambres ?
- Ah non, là c'est l'étage pour les invités.
- C'est ça ! Et pourquoi je suis logé ici alors ?
Seli haussa ses sourcils puis souffla bruyamment du nez.
- Vous n'êtes pas un hôte, peut être ? Vous avez une chambre rien que pour vous, vous devriez être content...
- Mais, comment dire... Je dors à cet étage juste pour ce soir ?, demanda Arthur, confus.
- Ce n'est pas prévu comme ça. C'est votre chambre attitrée, rétorqua Seli en pointant du doigt la porte close.
Après une longue pause, elle ajouta :
- Ne me regardez pas comme ça ! C'est une idée de ma fille. C'est elle qui m'a demandé, figurez vous. Moi, j'étais contre mais faut croire qu'en dix ans, elle a gagné en assurance. Du coup, vous êtes là et elle, à l'étage du dessus.
Arthur fixa quelques instants sa belle-mère, la mine renfrognée. Puis, ni une, ni deux, Arthur entra dans la chambre brusquement pour jeter ses affaires sur le lit. "Et bonne nuit !!" entenda-t-il Seli crier à travers la porte.
Une chambre d'invité ? Une chambre à l'étage du dessous ? Mais qu'est ce que cela voulait dire !?!
Arthur faisait les cent pas. Elle en avait déjà marre de lui ? Pourtant ils s'étaient retrouvés et les choses s'étaient plutôt bien passées.
Elle lui avait même préparé elle-même un petit frischti pour le voyage. Non là, y avait un truc qui tournait pas rond ! Il avait du se passer quelque chose durant son absence. Ou alors elle s'est aperçue qu'elle ne voulait plus...
Non non non ! Certes, ils n'avaient pas eu le temps de bien se causer après la bataille de Kaamelott. Des festivités avec les Burgondes avaient duré plusieurs jours pour célébrer leur victoire et la chute du tyran Lancelot. Festivités durant lesquelles Calogrenant et Leodagan avaient ensemble suggéré à Arthur qu'il fallait mettre les choses au claire de toute urgence avec les Saxons. Ils étaient une menace et ça ne datait pas d'hier...
Le voyage avec Perceval avait été préparé dans la foulée. Le jour du départ, Guenievre avait accompagné les deux hommes à l'entrée de château et avait simplement murmuré à Arthur : "J'attends votre retour". Son regard était rempli de douceur et de confiance. Le roi avait seulement hoché la tête sans un mot. Cependant il s'était retourné à plusieurs reprises en chemin pour la contempler encore une fois, dans sa robe épaisse d'un bleu pâle et ses cheveux léchés par le vent. Cette vision ne l'avait pas quitté jusqu'à Thanet.
Arthur devait en avoir le cœur net. Si tout avait changé, il avait besoin de le savoir. Après s'être mis un peu plus à l'aise, il se saisit d'une bougie et s'enfonça dans le château pour trouver la chambre de Guenièvre.
Arrivé à l'étage de la famille royale, ses pas ralentirent. De nombreuses années s'étaient écoulées depuis sa dernière venue à Cahoraise et il n'était plus sûr où elle dormait. Il passa devant plusieurs portes. Il reconnut de suite celle de ses beaux-parents avec un Leodagan s'exclamant d'un ton vif à travers la porte : "Comment c'est ma faute ? Guenievre est à moitié picte, je vous ferai dire !?!"
Arthur leva les yeux au ciel. Le temps n'avait vraiment pas eu d'emprise sur certains...
Il arriva devant une autre porte et entendit des voix féminines :
- Nessa, je vais m'en occuper. Ne vous inquiétez pas. Vous pouvez aller vous coucher maintenant.
- Madame, vous ne voulez pas quand même une petite tisane pour la nuit ?
- Vous êtes adorable mais non. Pas ce soir.
- Bon... Alors bonne nuit, madame.
Arthur alla se réfugier derrière le tournant du couloir. Il priait que Nessa ne vienne pas dans cette direction. Aucune envie de taper la discute avec elle ou trouver une excuse vaseuse sur sa présence là en pleine nuit.
Fort heureusement, la servante sembla prendre la direction opposée. Après avoir attendu que le silence soit revenu dans le couloir, il se dirigea à nouveau devant la chambre et frappa.
Arthur ne savait pas trop ce qu'il préférait. Qu'elle ouvre cette porte. Qu'elle ne l'ouvre pas. Pas sûr non plus de ce qu'il devait lui demander. De ce qu'elle pourrait lui répondre.
Eux deux, ce n'est jamais simple. Cela ne la jamais été. Mais si elle ne voulait plus...
- Nessa, c'est gentil mais je vous ai dit, pas de tisane, dit Guenièvre en ouvrant doucement sa porte. Arthur ?
Elle était déjà en chemise de nuit mais ses cheveux arboraient encore quelques tresses, pas encore défaites. Son regard était légèrement troublé. 
- Ah ! Vous êtes enfin rentré avec le seigneur Perceval ?
- Oui... Oui, on est arrivé y a peu, répondit Arthur un peu gêné. Je suis désolé de vous déranger à cette heure. C'est possible que je rentre vous parler un peu ?
Guenièvre ne cacha pas sa surprise mais se reprit vite : "Bien sûr, venez." Elle le laissa passer puis ferma doucement la porte. Seuls les crépitements d'un feu réconfortant se faisaient entendre. Arthur regardait un peu partout, la pièce plus familière qu'il ne l'aurait pensé. Cette commode basse en chêne n'avait pas changé de place en vingt cinquante ans. Dans son souvenir, ce petit meuble servait de rangement aux foulards et autres accessoires de coiffure de la Reine. Il eût envie d'ouvrir le tiroir pour vérifier si sa mémoire était bonne.
- Que me vaut le plaisir de votre visite ? Vous n'avez pas sommeil après toute cette route ?, demanda la Reine, s'asseyant devant la cheminée pour continuer à défaire sa coiffure.
- Bien sûr que si !, s'emporta son époux. C'est ce que j'avais prévu de faire, figurez-vous, mais j'ai eu une très mauvaise surprise à mon retour... Très mauvaise, oui.
- Ah ? Laquelle ?
Elle ne le regardait même pas. Elle semblait plus intéressée par le feu dans l'âtre, ses doigts démêlant toujours des boucles châtains aux reflets dorés. Il la trouverait terriblement belle s'il n'était pas aussi énervé.
- C'est quoi cette histoire de chambre d'invité ? Comment se fait il que je dorme à l'étage du dessous ?, finit par demander Arthur. Vous en avez déjà marre de ma tronche ? Pourtant vous avez été peinarde pendant mon absence.
- Mais qu'est ce que vous racontez ?
- Laissez moi deviner : vous regrettez d'être redevenue ma femme et la reine ?
- Quoi ?
- Oui oui... Pendant que j'étais pas là, j'imagine que vous avez cogité ? Vous y avez trouvé plus d'inconvénients que d'avantages ? Vous n'avez plus envie ?
- Mais vous avez picolé ou quoi ?, commença à s'agacer Guenièvre. Elle s'était levée de son fauteuil et le regardait avec incrédulité.
- Non mais ça va ! Je ne suis pas complètement idiot non plus. Vous aviez juste à me le dire, Guenièvre. J'aurais pu comprendre ! Hein, si je vous rebute tant que...
- Mais taisez vous enfin !!
Un silence s'abattit entre eux, seul le crépitement du bois dans la cheminée se faisait entendre dans la pièce.
Guenièvre avait la respiration haletante, ses yeux remplis de colère. Elle semblait si royale là dans sa chemise de nuit blanche, le corps droit et le regard assuré. Arthur se dit qu'il aurait peut être du mettre les formes et ne pas laisser sa déception prendre le dessus.
- Je ne vous comprends pas, commença la Reine en secouant la tête. Je fais en sorte que vous ayez un endroit juste pour vous. Pour que vous soyez tranquille. Et ça ne va pas ?
Elle ne laissa pas son mari prendre la parole et poursuivit, plus agacée encore :
- Non s'il vous plaît ! Je sais bien que vous n'êtes pas ravi d'être revenu en Bretagne. Que vous avez repris Excalibur à contrecœur. Vous croyez que je l'ai pas compris ?
Le roi resta silencieux, un peu gêné. Il baissa les yeux car il ne trouva rien à répondre.
- J'aurais cru que vous seriez ravi de ne pas dormir à mes côtés, ironisa la Reine. Avant, vous auriez sauté sur l'occasion !
- Oui mais non, lâcha le roi.
- Qu'est ce que ça veut dire ça ?
Celui-ci leva son regard vers la Reine. Il allait devoir jouer cartes sur table. Pas de réponse évasive, pas de pirouette pour fuir cette discussion. Simplement la vérité. Il s'approcha d'elle à pas lents puis lui avoua :
- Vous n'avez pas tort. Avant, j'aurais carrément sauté de joie. Mais ça, c'était avant... Aujourd'hui, les choses ont changé.
Les deux époux laissèrent un silence étrange s'installer à nouveau dans la pièce. Arthur se demanda s'il avait bien fait de venir lui rendre visite ce soir. Peut être aurait-il du se coucher avec sa frustration sans se poser de question. Et attendre demain pour avoir une discussion plus posée. Ses yeux se posèrent sur le visage fermé de la Reine et il comprit que ça aurait été une bien meilleure idée. Définitivement.
- Et qu'est ce qui me dit que vous n'allez pas le regretter ?, finit par lâcher Guenièvre.
Elle se tenait très droite devant le feu. Trop droite même. Comme si elle voulait se contenir devant lui et ne pas laisser échapper ses émotions. Mais ses mains nerveuses qui pincaient sa robe la trahissaient.
- Pourquoi vous...
- Qu'est ce qui me dit que vous n'allez pas me repousser comme avant ?
La Reine se tourna lentement vers le feu et son regard voilé ne quitta plus l'âtre ardente. Puis des larmes sourdes écorchèrent ses joues, trahissant ses peurs et sa déception. Arthur comprit qu'il était allé trop loin. Il paniqua car il détestait voir une femme pleurer, encore plus par sa faute. Cela lui faisait perdre ses moyens. Mais il n'eut pas le temps de réagir car dans un murmure, elle ajouta :
- Qu'est ce qui me dit que vous ne repartirez pas un jour ?
Guenièvre porta une main sous ses yeux pour chasser ses pleurs et se tourna à nouveau vers lui. Avec tristesse et colère, sa voix reprit :
- J'avais hâte que vous reveniez de votre voyage... J'ai beaucoup pensé à vous. J'ai simplement demandé une chambre pour que vous soyez au calme. Au moins la nuit. J'ai du batailler avec ma mère pendant des jours et des jours !! Et tout ça pour vous entendre me faire des reproches !?!
Le roi resta tut, gêné. Il n'avait pas le droit de se comporter de la sorte, lui qui l'avait abandonné dix ans plus tôt. Une décennie sans donner de nouvelles, sans en chercher non plus. Guenièvre avait été obligée de combattre, seule, les fantômes et les silences. Son cœur avait patienté plus de vingt ans pour enfin recevoir l'affection dont il avait toujours eu besoin. Qui était-il pour la sermonner ? Il devait déjà s'estimer heureux qu'elle veuille encore de lui en dépit de tout. Arthur savait qu'il devait s'excuser là tout de suite mais son épouse ne lui laissa pas l'occasion quand elle ajouta dans un souffle :
- Sortez.
Le roi leva d'un coup sa tête et fut déstabilisé car il vit quelque chose de terrible sur les traits doux de sa femme. Quelque chose qu'il n'avait aperçu qu'une seule fois durant leur mariage. Il eut l'impression d'être ramené dans les cuisines de Kaamelott, cette fameuse nuit où tout avait basculé. Une étreinte interdite. Une porte qui s'ouvre, révélant ainsi une idylle secrète. Une voix guillerette qui se tut en découvrant la trahison et l'adultère.
Oui, Arthur croisait là dans cette chambre, ce même regard fermé et brisé que Guenièvre leur avait lancé, à lui et Mevanwi. La déception et le chagrin.
Il était comme cloué sur place et aucun mot ne put franchir ses lèvres. Il l'avait trahi, repoussé tellement de fois, trouvé tous les subterfuges pour ne pas l'aimer. Autrefois il ne prêtait pas trop attention à toutes les conséquences. Aujourd'hui elles venaient griffer son cœur, lui rappeler toutes les injustices qu'il avait commises. Les yeux durs de Guenièvre étaient son fait à lui et à lui seul. Par ses mots et ses actes ce soir, il avait éteint la douceur qu'ils offraient pourtant toujours.
Guenièvre quitta la chaleur de l'âtre réconfortante et se dirigea silencieusement vers la porte de sa chambre. Avec des gestes lents, elle l'ouvrit puis sans même regarder son mari, ordonna :
- Il est temps d'aller vous coucher, Arthur.
Le souverain, le cœur lourd, avait envie de hurler. Mais il n'avait aucun droit ici et il avait tout gâché, encore. Arrivé à la hauteur de Guenièvre, il la regarda quelques instants. Elle préférerait fixer le couloir mais il vit des larmes traîtresses cherchant à s'échapper.
Il préféra n'émettre aucune remarque et quand ses pas l'amenèrent dans le couloir, il mumura simplement :
- Bonne nuit.
La lourde porte claqua, comme seule réponse.
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basilinixe · 1 year
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FrenchMAIrd 2023
Jour 5: Tempête
Quand Van Der avait décidé d’habiter à Néo-Versailles, il avait gardé la même caravane que celle qu’il avait partagé avec Renard, Raph et Stella. Cette dernière, bien évidemment, avait rejoint sa majesté, la reine Clothilde IV. Or, lui, de son côté, était resté au même endroit. En effet, malgré l’éclosion de sa romance avec madame la baronne, ils avaient décidé ensemble de ne pas se précipiter. 
Van Der était plutôt heureux de cet arrangement. Il le faisait anticiper avec joie les moments où ils se retrouvaient, les rendait encore plus spéciaux. 
Alors, quand une immense tempête s’abattit sur la ville et rendit sa caravane inutilisable, la question se posa: où allait-il passer ses nuits ?
Lui, évidemment, ne voulait pas s’imposer. Quand il fit part de la situation à la cour, il proposa même de se débrouiller pour trouver un logement en ville, le temps que les dégâts soient réparés.
La Baronne protesta immédiatement:
- Mais enfin, non, vous ne pouvez pas partir du palais !
Tout le monde se tourna alors vers elle, surpris par la véhémence de son intervention, et elle rougit.
- Je veux dire, se reprit-elle d’un ton plus posé, vous faites partie de la cour maintenant. Vous ne pouvez décemment pas loger en ville ainsi, ce serait contre l’étiquette.
Clothilde fit la moue.
- L’étiquette c’est bien beau, madame la baronne, mais ça ne règle pas du tout le problème. Il va dormir où ?
- Et bien… Nous pourrions partager ma caravane.
Van Der tourna alors vivement la tête vers elle, pris au dépourvu mais heureux. Quand il croisa son regard, elle avait les joues rosées, et ses yeux brillaient. Il lui sourit en retour. Ce changement était soudain, mais il réalisait qu’il serait ravi d’emménager avec elle, ne fût-ce que temporairement. Et visiblement, c’était le cas de la Baronne aussi.
Cependant, Clothilde ne sembla nullement remarquer cet échange silencieux, car elle s’écria:
- Ah ou alors au pire il reste la caravane d’Octave ! C’est pas comme si il en avait encore besoin, ce con !
Un silence. La déception était palpable. C’était la solution la plus logique, après tout, surtout au vu de la petitesse des caravanes. Van Der allait se résoudre à accepter, dépité, mais Stella lui coupa l’herbe sous le pied. Elle avait capté leur petit manège, et elle avait donné un petit coup de coude à Clothilde, avant de désigner les deux du regard. Clothilde comprit alors seulement, leva les yeux au ciel, puis elle intervient:
- Vous savez quoi ? En fait, je pense qu’elle a des fuites partout, cette caravane. Oui, d’ailleurs, Stella, tu n’étais pas allée voir l’autre jour ?
- Ah, si, si, énormément de fuites ! Tout est inondé, franchement, elle n’est pas vivable.
- Ah bah c’est con ! On dirait bien que vous allez devoir vivre ensemble un moment !
Van der retrouva alors le sourire, et ce fut ainsi que, le soir même, il se retrouva chez la Baronne.
La pluie avait repris et tambourinait contre le métal du toit. Sous la lumière tamisée de la petite lampe sur la table, Van Der regardait les gouttes couler sur la fenêtre, pendant que la Baronne se changeait dans la salle de bain. Lui avait simplement ôté sa blouse, ses gants, sa cravate et ses chaussures pour la nuit. À vrai dire, il commençait à se sentir embarrassé de ne pas avoir de véritable pyjama. En vadrouille, il n’en avait pas vraiment eu besoin, et à Néo-Versailles, il avait toujours dormi seul, donc aucun problème ne s’était posé jusqu’ici. Mais sa compagne en avait visiblement un, elle, et le scientifique commençait à se dire qu’il aurait peut-être dû s’en procurer un au marché.
Cependant, ses tracas furent vite interrompus quand la porte du fond s’ouvrit. De la salle de bain sortit la Baronne, démaquillée et portant une longue chemise de nuit d’un blanc passé. Elle avait l’air prête pour la nuit, si ce n’était pour ses cheveux, toujours attachés. À vrai dire, la raison de ce choix échappait légèrement à Van Der. Il y aurait bien réfléchi, mais toutes ses pensées avaient entièrement court-circuité à cette vision qui s’offrait à lui. La tendre domesticité de la scène et toute la confiance tacite qui en transparaissait créaient une douce chaleur dans sa poitrine, et les mots lui manquèrent soudainement.
La Baronne lui sourit, semblant remarquer son émoi, puis elle s’assit à ses côtés au bord du lit.
- Pouvez-vous m’aider à retirer les barrettes dans mes cheveux ? Habituellement, je peux me débrouiller seule, mais avec votre aide, nous irons certainement plus vite.
Miraculeusement, la parole revint à Van Der.
- Oh, mais bien sûr ! Attendez, tournez vous un peu que je m’en occupe.
La Baronne s’exécuta alors, et Van Der passa délicatement une main sur ses cheveux. Il se mit ensuite à enlever une à une les barrettes qu’il sentait sous ses doigts, sans manquer de s’émerveiller de la douceur de sa chevelure. Il lui offrait la même minutie et délicatesse que lorsqu’il créait quelque chose de ses mains, prenant garde à ne pas lui faire mal en tirant.
Un doux silence s’installa pendant qu’il travaillait, uniquement brisé par le tambourinement de la pluie sur le toit et la respiration calme de la Baronne. Pour Van Der, sa vision du monde s’était réduite à leur caravane, sa compagne et ses cheveux. Il en était comblé.
Après un moment, quand il eut la certitude qu’il ne restait plus aucune barrette, il ôta sa main et lui tendit ses prises.
- Voilà, je pense que c’est tout, chuchota-t-il.
Il ne savait pas vraiment pourquoi il avait parlé aussi bas, mais l’ambiance lui semblait s’y prêter. Avec une telle douceur dans l’air, il avait peur de briser l’instant en élevant la voix.
La Baronne lui prit les bijoux pour les poser sur la table de nuit, puis, d’un geste, elle défit son chignon. Quand sa longue chevelure retomba sur les côtés de son visage, le souffle de Van Der se coupa dans sa gorge. Il ne put que murmurer:
- Vous êtes splendide.
À ses mots, la Baronne sourit sincèrement, touchée, et Van Der, ne pouvant résister, posa une main délicate sur sa joue. Il s’approcha légèrement, puis demanda:
- Puis-je ?
Sa compagne acquiesça alors, et il l’embrassa tendrement, fermant les yeux. Le baiser était doux, lent, et il avait encore un goût de première fois.
Ils ne s’écartèrent qu’après un moment, et Van Der regarda la Baronne avec adoration. Cette dernière redressa ses lunettes, le souffle légèrement court, avant de dire:
- C’est un beau compliment que vous m’avez fait là…
- Je ne dis que ce que je pense, hein.
- Flatteur.
Elle le prit alors dans ses bras, et il lui rendit son étreinte. Ils restèrent ainsi un moment, dans les bras l’un de l’autre, jusqu’à ce que la Baronne ne brise le silence:
- Nous devrions peut-être dormir. Il commence à se faire tard, et nous avons beaucoup à faire demain à cause de la tempête.
- Vous avez raison, répondit Van Der en s’écartant doucement, sa main glissant de la joue rougie de la Baronne à son épaule.
Ensuite, il regarda le lit sur lequel ils étaient assis, qui était définitivement plutôt petit.
- Comment s’arrange-t-on pour…?
- J’ai peut-être une idée, dit la Baronne en écartant la couette. Allongez-vous donc sur le côté.
Il s’exécuta docilement, lui faisant confiance dans l’exécution de son plan. Une fois qu’il fut couché, la tête sur l’oreiller, la Baronne s’allongea alors tout contre lui, le dos contre son ventre, et elle tira la couverture sur eux. 
- Comme cela, cela vous convient-il ?
Il acquiesça, avant de se rappeler qu’elle ne pouvait pas le voir d’où elle était et de répondre par l’affirmative. Son odeur, sa présence dans ses bras, était hypnotisante. Il posa une main légère sur sa taille, timide par peur de dépasser une limite. Cependant, la Baronne tira doucement sur son bras pour qu’il l’enlace entièrement, lui montrant que son geste était le bienvenu. Elle entrelaça ensuite leurs doigts, mais Van Der protesta faiblement:
- Attendez, il faut que je retire mes lunettes. Ce n’est pas très confortable pour dormir, voyez-vous, et puis j’aurais peur de plier les branches, et-
La Baronne lâcha précipitamment sa main, gênée.
- Oh, bien sûr ! Pardonnez-moi !
- Ce n’est rien, ce n’est rien, l’apaisa-t-il en se redressant. J’éteins la lampe, aussi ?
- Oui, allez-y.
Une fois allongés dans le noir, le scientifique se fit un devoir de reprendre délicatement sa main dans la sienne. Il aurait détesté que sa compagne s’en veuille.  Puis, pris d’assurance en la sentant serrer doucement ses doigts, il déposa un baiser contre son crâne.
- Passez une bonne nuit, mon amie.
- Vous aussi, mon ami.
Bien évidemment, Van Der ne put pas dormir de la nuit. Il mit ça sous le compte de la nervosité. Cependant, il n’en fut pas dérangé. Après tout, il avait l’habitude des insomnies, pour une raison qui lui était inconnue. Et puis, ainsi, il avait pu profiter de la nuit entière pour mesurer la chance qu’il avait de pouvoir tenir la Baronne dans ses bras.
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