Tumgik
#je veux FAIRE quelque chose finalement
rollinginthedeep-swan · 6 months
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AUDREY FLEUROT, la duplicité.
Crédit : Swan
Et si on se donnait un petit challenge ? J'ai tenté un truc sur ce set, et ça se voit sûrement. En général, il me faut quelque chose comme 4/5 h, 3 si je fonctionne bien ou si j'ai déjà bien en tête ce que je veux faire. Ici, je me suis laissée moins d'une heure pour faire le set, ce qui est loin d'être facile. (j'ai sué sur le dernier en regardant les minutes défiler.) Au final, j'ai réussi 10 minutes avant la fin.
Et si vous tentiez ? Si c'est le cas n'héstiez pas à me tag ! (Franchement me demandez pas pourquoi je me suis lancée là-dedans, une envie subite.)
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empiredesimparte · 5 months
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⚜ Le Cabinet Noir | Episode III, N°1 | Tuileries palace, 14 Thermidor An 230
Emperor Napoleon V and his wife Charlotte are worried about the presence of Louis Simparte on French soil. He is a notorious anti-imperialist, a sort of black sheep of the family. It seems he has decided to move back to Francesim. He has published a book "Freedom" in which he recounts his family's mistreatment of him, culminating in his liberating divorce from the mother of his children and the imperial family. The emperor has decided not to censor the book, nor to prosecute the author immediately, which is causing controversy among the Simparte people.
Finally, Napoleon V couldn't resist revealing to his wife that he and his uncle had a plan for dealing with the "Louis Simparte" case, without going into details.
Beginning ▬ Next
⚜ Traduction française
L'empereur Napoléon V et son épouse Charlotte sont inquiets de la présence sur le territoire français de Louis Simparte. C'est un anti-impérialiste notoire, une sorte de mouton noir de la famille. Il semblerait que ce dernier ait décidé de venir habiter à nouveau en Francesim. Il a publié un livre "Liberté" où il raconte les mauvais traitements familiaux qu'il a traversé jusqu'à son divorce libérateur avec la mère de ses enfants. L'empereur a décidé de ne pas censurer le livre, ni de poursuivre l'auteur en justice immédiatement, ce qui fait polémique au sein des Simparte.
Finalement, Napoléon V ne peut s'empêcher de révéler à son épouse que lui et son oncle ont un plan pour gérer le cas "Louis Simparte", sans rentrer dans les détails.
(Napoléon) Je l'ai feuilleté, un peu
(Charlotte) Tu te fais du mal (Napoléon) Je sais, mais comment faire autrement ?
(Charlotte) Tu ne m'as rien dit à propos de ton grand-père (Napoléon) Je ne l'ai jamais rencontré. Oncle Henri dit qu'il a trahi notre famille pour "vivre libre"
(Charlotte) Ton oncle doit être furieux (Napoléon) Il ne laisse rien paraître mais c'est évident
(Napoléon) Quel genre de père écrit "Liberté" à la mort de son fils ? (Charlotte) Pourquoi ne veux-tu pas le poursuivre en justice ?
(Napoléon) Je ne veux pas satisfaire les paparazzis
(Charlotte) Louis, tu dois faire quelque chose, il ne peut pas parader autour de nous pendant ton couronnement
(Napoléon) Ne t'en fais pas, oncle Henri et moi on a un plan
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chifourmi · 3 months
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On s'est vus et il m'a sorti que son premier amour lui revenait toujours en tête. C'était il y a 1 an et il n'arrive pas à passer à autre chose depuis. Parce que ça s'est terminé très brutalement. Je l'ai détesté immédiatement. Détesté d'avoir commencé quelque chose en ayant conscience de ça. Et lui qui a osé me dire qu'il avait peur de s'attacher alors que j'étais peut-être pas passée à autre chose avec mon plan cul.
Vous savez comme je fuis dès qu'une difficulté se présente. J'ai eu un sentiment de détachement immédiat et la sensation de vouloir tout arrêter tout de suite. Il me l'a dit parce qu'il sentait que je m'attachais et selon lui j'avais l'air de m'attacher plus vite que lui. Alors que c'est lui qui m'a déjà présenté sa famille et d'autres choses bien trop rapides à mon goût. Mais comme je le sentais s'attacher vite, j'ai laissé tomber mes barrières et je me suis laissée aller.
Actuellement, je sais que pour me protéger je serais capable de ne plus lui parler du jour au lendemain. Parce que j'en peux plus d'être blessée. J'ai été honnête et je le lui ai dit. Il n'était vraiment pas bien.
Je ne sais pas s'il a bien fait de me le dire. Je crois que cette vérité fait partie des vérités qu'il n'est pas nécessaire de dire. Évidemment que le premier amour est impossible à oublier mais tu ne commences pas une histoire si tu ressens encore tout à vif. Il a encore pensé à elle actuellement, c'est pour ça qu'il a eu besoin de me le dire. Je suis trop déçue et là vraiment je n'ai plus envie de garder contact.
"Tu retournerais vers elle si elle revenait vers toi?"
"... Je sais pas"
En plus il n'a vu son premier amour que 2-3 fois, ils se sont surtout rapprochés par messages. Mais ça a été très vite, ça a été ses premiers sentiments, ses premiers contacts physiques. Puis c'est un gars super sensible, qui ressent tout très fort et qui s'attache vite. Ça s'est fini parce qu'elle est partie pour revenir vers son ex, qui en plus de ça était un connard. Il est tombé de 10 étages. Ensuite, il est sorti avec une autre fille, qui a réussi à lui faire oublier la première. Mais après leur rupture, il a repensé à la première. Il arrive à être objectif et à se dire qu'il l'a beaucoup idéalisé et mise sur un piédestal. Il en a conscience mais il ressent quand-même encore toute cette frustration de ne pas avoir pu vivre une vraie histoire. Parce qu'au final ça n'aura duré que 3-4 mois.
J'ai beau réfléchir, j'arrive pas à m'imaginer commencer quelque chose avec quelqu'un qui a toujours une autre fille en tête. C'est inconcevable. Je lui ai dit qu'il devait prendre le temps de l'oublier. Il n'y a que le temps qui fera les choses. Mais ça n'a pas été ma décision finale, il m'a dit qu'il me laisserait le temps de digérer les infos et de réfléchir à ce que je veux faire. "En tout cas saches que si tu décides d'arrêter, ça aura été une belle histoire et je ne t'oublierai jamais".
Tout était trop beau pour être vrai.
(20/06/2024)
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e642 · 27 days
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Après ce garçon, je ne pourrai plus. J'ai trop tiré sur la corde niveau relationnel et émotionnel. Cette relation m'a fatiguée. Toutes les relations m'ont toujours puisé une énergie que je n'avais finalement pas. Je n'ai pas rencontré un homme qui m'a fait me sentir bien, je veux dire, plus d'un mois. Ça a toujours été ponctué de chagrin, de déception et d'unilatéralité surtout. J'ai peur et mal d'avance de devoir prendre la décision de me séparer mais ce n'est plus possible. Je sais que ce sera libérateur en un sens, enfin, c'est tout ce que j'espère. La vraie gentillesse c'est de ne pas attendre de retour à nos actes, cependant, je ne pense pas que ce soit une manière viable de vivre. Je ne pourrai pas toujours donner tout ce que j'ai pour rendre heureux quelqu'un qui ne se soucie pas de mon bonheur. Je ne pourrai pas toujours accepter les relations où je suis un objet. Je ne pourrai pas toujours espérer que quelqu'un fasse le minimum. Je ne pourrai pas toujours être en bonne santé avec des gens qui me la dégradent juste en existant. J'ai du mal à trouver des relations saines et peut-être à être saine tout court. J'ai longtemps été frustrée du fait que pour moi, c'était facile d'aimer. Facile de donner. Facile d'être attentionnée. Et je crois toujours que ce n'est pas quelque chose de compliqué ou pénible. Il y a des années, un garçon que je fréquentais m'avait dit qu'avec moi on voulait pas aimer, s'engager, mais juste baiser. Ça m'avait blessée tellement profondément et pourtant, je ne peux même pas lui donner tort des années après. Je n'ai rencontré personne qui souhaitait m'aimer de manière bienveillante et construire quelque chose avec moi. Mes parents me disent qu'on est jeunes, qu'on a le temps. Je ne doute pas d'avoir du temps, je doute seulement que le temps règle ce souci de malveillance et égoïsme relationnel. Si tu n'es pas le premier amour de quelqu'un alors tu n'es et ne seras jamais personne, c'est ça que je remarque. J'ai mis du temps à me remettre de ma première rupture, des années à faire un deuil que je pensais infaisable. Ça a été quelqu'un d'important pour moi, mais je l'ai laissé où est sa place: le passé. C'est ça un vrai deuil, c'est accepter. Je n'ai pas rencontré beaucoup de gens qui acceptaient les choses, que ce soit une rupture ou autre. Ça doit être douloureux d'attendre quelqu'un qui ne reviendra pas, pour l'avoir vécu quelque temps, je pense que c'est terrible. Je ne souhaite plus être la personne qui rend l'attente plus agréable et le déni plus fort. Il va me falloir beaucoup d'isolement pour panser toutes ces plaies d'ego et de valorisation qui ont creusé jusqu'à l'os. Je ne peux plus offrir ma guérison à des gens qui n'entreprendront jamais la leur.
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selidren · 3 days
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Eté 1925 - Champs-les-Sims
5/6
Même Papa, bien que je reste fâchée de son attitude, a pris sa décision et décide de suivre ses envies. A son âge, cela me parait un peu tardif, mais peut-être suis-je juste jalouse de Petite Eugénie ou de mon frère/ma soeur qui va naître dans un pays où je n'ai jamais eu la chance de mettre les pieds. A ce propos, avez-vous déjà envié les voyages de votre père ? Maman m'a dit qu'il n'emmenait jamais ta mère, c'est étrange.
Un jour j'irai, ne serait-ce que pour rendre visite à ma famille. En attendant, j'aurai une immense maison pour moi seule, Grand-Mère et Mademoiselle Laroche, avec la certitude rassurante qu'Antoine me rejoindra dès ses études terminées et les bras pleins de prospectus électoraux. Je serai tellement fière quand mon frère sera maire, puis député.
Transcription :
Adelphe « C’est de cela que je voulais te parler, et ça n’a pas été facile. Le pire, c’est que le sentiment est tenace. La tristesse, la frustration… Et je m’en veux de les ressentir. »
Constantin « Toi aussi tu vas me manquer tu sais. Oui, je suis heureux de partir, mais je suis aussi triste de te laisser ici. S’il n’en tenait qu’à moi, tu serais du voyage. »
Adelphe « Ah ah ! Moi ? Tu sais pourtant que je n’ai fait l’effort de supporter cette chaleur que pour te faire plaisir. Et deux fois qui plus est ! »
Constantin « Je le sais bien. Nous avons des centres d’intérêts et des styles de vie presque irréconciliables. »
Adelphe « C’est certain. C’est un miracle que nous ayons pu vivre sous le même toit aussi longtemps. J’aurai du me douter que tu finirais pas partir, même à un âge plus tardif. »
Constantin « De toute façon, même loin l’un de l’autre, cela ne changera pas grand-chose. »
Adelphe « Que veux-tu dire ? »
Constantin « Quand Papa m’a annoncé qu’il m’envoyait au pensionnat, je lui ait rétorqué que je ne voulais pas partir loin de toi. Je sais bien que c’était puéril, mais j’avais peur qu’être séparés change quelque chose entre nous. Et ce n’est pas arrivé. Papa a répondu qu’il fallait que j’arrête de m’accrocher à toi comme un enfant, car nous n’étions que cousins et rien de plus. »
Adelphe « Oncle Maximilien n’avait pas la clairvoyance d’Albertine, c’est un fait. »
Constantin « Je nous avais toujours figuré comme des frères, et j’ai réalise ce jour là que tout le monde ne voyait pas les choses ainsi. »
Adelphe « Nous sommes frères en tout sauf en titre. Ce qui importe, c’est ce que toi et moi en pensons. »
Constantin « J’aurai du répondre cela à Papa, mais je n’y avais pas pensé. »
Adelphe « Tu avais treize ans Tintin. Qui se croit réellement plus malin que son père à cet âge ? »
Constantin « Il avait tort sur pas mal de point. J’étais terrifié quand je suis rentré à la maison pour la première fois. Et pas seulement à cause de… de la situation à l’époque. Mais aussi parce que j’avais peur que quelque chose ait changé et que je sois passé dans une frange marginale de ta vie. »
Adelphe « Pour être honnête, moi aussi. Mais j’étais plus doué que toi pour le cacher et me persuader du contraire. »
Constantin « Mais au final, rien n’avait changé. »
Adelphe « Non, rien n’avait changé. »
Constantin « Alors, tu vois bien. Même de l’autre côté d’une mer et dans un pays à la chaleur étouffante, rien ne change pour moi. Je ne sais pas si cela peut t’aider, mais sache que rien ne changera. »
Adelphe « Merci Tintin. Pour une fois, c’est bien moi qui avais besoin de te parler un peu. »
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etoilementeuse · 2 months
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diabolik lovers : haunted dark bridal — ayato ; dark 03 [traduction française]
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—— La scène débute dans une grande salle remplie de ce qui semble être des poupées.
Yui : (Wow... C-Cet endroit est plutôt effrayant...)
(Il y a plein de poupées... Elles sont poussiéreuses... Elles ont l’air très vieilles.)
(Qu’est-ce qu’Ayato-kun peut bien avoir à me dire, pour me donner rendez-vous dans un endroit comme celui-ci...?)
(En plus... J’ai l’impression qu’il n’y a vraiment personne.)
A-Ayato-kun ?
… … … …
(Il n’est pas là ? Pourtant, c’est lui qui m’a appellée ici.)
(Qu’est-ce que je devrais faire... Cet endroit me fait un peu peur, je n’ai pas envie d’y rester trop longtemps.)
➛ Je vais repartir Yui : (Peut-être que je devrais juste repartir ?) (Il m’a appellée ici, mais c’est lui qui est en retard, finalement.) —— Yui retourne à la porte et essaie de l’ouvrir. Yui : Hein ? La porte ne s’ouvre plus !? (Oh non... Qu’est-ce que je vais faire... Est-ce que c’est Ayato-kun qui a fait ça pour me faire peur ?)
➛ Je vais jeter un œil ici (♥) Yui : (Je vais quand même jeter un œil ici... Peut-être qu’il m’attend quelque part.) Ayato-kun ! Tu es là ? … … … … Hmm, pas de réponse... —— Un bruit retentit. Yui : (Hein ? J’ai entendu un bruit...) Ayato-kun, c’est toi ?
Yui : (J’entends des bruits de pas se rapprocher... Est-ce que c’est Ayato-kun ?)
Ayato-kun ?
—— Une ombre apparaît.
Yui : (Ce n’est pas lui... C-C’est beaucoup plus grand qu’Ayato-kun...!!)
Kyaaaa !!
(Une poupée s’est mise à bouger !!)
—— Les bruits de pas se rapprochent.
Yui : N-Non... N’approchez pas...
—— Yui tombe par terre.
Yui : Ah...!
(N-Non... Mes jambes ne tiennent plus...!)
Q-Quelqu’un, aidez-moi...! Père !!
Ayato : Pff...
Yui : … Hein ?
Ayato : Hahahaha ! “Père”, qu’elle dit !
T’es une de ces personnes avec un complexe d’Œdipe !?
Yui : A-Ayato-kun...!
Ayato : Ah, c’était trop drôle. Je ne pensais pas que tu appelerais tes parents à l’aide.
Yui : C-C’était... c’était toi qui faisais bouger cette poupée !?
Ayato : Qui d’autre ? T’es bête ou quoi ?
Yui : C-C’est méchant...! J’ai eu terriblement peur !
—— Yui essaie de se relever sans succès.
Yui : (… Je ne peux pas me lever... Mes jambes m’ont lâchée...)
Ayato : Toi... se pourrait-il... que tu n’arrives plus à tenir debout ?
Yui : Uhh...
Ayato : Hahaha ! T’es hilarante ! Ta réaction est encore meilleure que celle que j’avais anticipée !
Ah—, bon sang, j’ai tapé dans le mille... Hahaha.
Yui : H-Hey ! Ne ris pas autant !
Ayato : Hahaha, c’est une bonne chose que tu ne tiennes plus debout.
Yui : Hein...?
Ayato : Je pourrais juste te garder ici et faire de toi l’une de ces poupées.
Yui : Que... Qu’est-ce que tu veux dire ?
Ayato : C’est évident, non ? Elles sont faites de cire.
—— Ayato tend une bougie allumée.
Yui : Q-Qu’est-ce que tu as l’intention de faire !?
Ayato : Ceci, évidemment.
—— Bruit d’une goutte qui tombe.
Yui : Non...! A-Attends...
(De la cire s’est écoulée sur le sol...)
Ah, c’est dangereux ! Si elle m’avait touchée...
Ayato : Tch, je t’ai ratée.
Yui : …!
(Est-ce qu’il... comptait sérieusement verser la cire chaude sur moi !?)
Ayato : Allez, quoi, fais pas ta poule mouillée. Ça fait mal au début, mais ça devient vite addictif.
Yui : A-Arrête...!
Ayato : Hahaha !
Yui : P-Pourquoi est-ce tu fais ça !?
Ayato : Pourquoi, tu dis ? Ah—, c’est vrai...
Ah, ça... C’est, “my move”, comme on dit.
Yui : “My move” ?
Ce ne serait pas plutôt... “My boom¹”, que tu essaies de dire ?
Ayato : Ah, c’est ça ? Bah, peu importe les détails insignifiants.
Yui : T-Ton “truc”, c’est de faire des poupées de cire !?
Ayato : Hah, mais non.
Yui : Alors...
—— Ayato renverse une goutte de cire sur Yui.
Yui : Kya...!
Ayato : Cette voix de fille.
Yui : S’il te plaît, Ayato-kun, arrête...!
Ayato : Hehe, cette expression terrifiée, je ne peux pas m’en passer...
Fais-moi entendre plus. Encore, crie de peur !
Yui : Ngh...!
Ayato : Je donnerais n’importe quoi pour obtenir de toi la réaction que je veux.
Yui : (Mon dos a percuté le mur... Je ne peux pas m’échapper, je suis coincée...)
Ayato : Hehe, tu ne peux pas m’échapper. … Cette fois, je ne te raterai pas.
Yui : … …
Ayato : Je te couvrirai de cire, avant de goûter à ton sang chaud.
Yui : Que...!
(Ayato-kun... Ses yeux sont sérieux...)
Ayato : Hehe, je compte bien m’amuser avec toi toute la nuit. Prépare-toi.
Yui : (À l’aide... Père...!)
¹ Un anglicisme utilisé par les japonais pour désigner quelque chose que l'on pratique, ou un domaine qui nous plaît. En gros, l'équivalent d'un hobby.
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ㅤ ← [dark 02]ㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤ[dark 04] → 
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mochademic · 5 months
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100 Days of Productivity [Day: 81] || 100 Jours de Productivité [Jour: 81]
major highlight of the day: getting new tea & finally getting my hands on another tub of my favourite banana yogurt. :]
I've always enjoyed filling my life up with as many books as possible. ones to read, write in – I love them all. one of the bigger projects I want to undertake later this year is making a couple built-in bookshelves this year to organize them.
today was spent catching up the last of the freelance work I've been behind on. thankfully these were all new projects; I don't think I would have been half as productive if I had been stressing about open orders. it's strange to be back in the position where all of my school work is permanently done. but I won't complain, especially since we're on to much better things now.
currently listening // Limerence by Yves Tumor
le point fort de la journée : un nouveau thé et enfin un autre pot de mon yaourt à la banane préféré :]
J'ai toujours aimé remplir ma vie avec autant de livres que possible. des livres pour lire, pour écrire - je les aime tous. l'un des plus grands projets que je veux entreprendre plus tard cette année est de faire quelques étagères encastrées pour les organiser tous.
j'ai passé la journée d'aujourd'hui à rattraper les derniers travaux de freelance que j'avais pris du retard. heureusement, il ne s'agissait que de nouveaux projets ; je ne pense pas que j'aurais été à moitié aussi productive si j'avais été stressée par des commandes en cours. c'est étrange d'être de retour dans la position où tous mes travaux scolaires sont définitivement terminés. mais je ne vais pas me plaindre, d'autant plus que nous passons à des choses bien meilleures maintenant.
chanson // Limerence par Yves Tumor
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jeanchrisosme · 1 year
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Je n’ai plus l’énergie de considérer les sentiments des autres plus que les miens. Mon cœur passe en premier maintenant. Son cri est maintenant le plus fort, et ses morceaux sont quelque chose que j’ai finalement appris à ne pas donner aussi facilement que je le faisais auparavant. J’ai appris à les garder au fond de ma poche. Après tout, je sais que je suis tout ce que j’ai quand tout s’effondre, et je ne suis même pas fâché que ce soit comme ça que le monde réel est. Nous essayons tous simplement de nous en sortir et de nous sentir un peu plus légers à notre manière. Je ne peux pas m’attendre à ce que d’autres personnes partagent le poids de mon monde avec moi, ou me sauvent. Je n’ai peut-être plus l’énergie de considérer les sentiments des autres plus que les miens, mais cela ne veut pas dire que je ne leur souhaite pas des jours meilleurs. Oui. Je veux juste faire passer mon cœur en premier, et d’une manière ou d’une autre, après tout ce que j’ai traversé, tous les jours de pluie et toute la poursuite de tout ce qui est beau, je sais que ce n’est pas trop demander.
Jun Mark Patilan
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alexar60 · 1 year
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Monstres
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Il n’était jamais bon de se promener seul dans une forêt. Après quelques kilomètres, Johannes regretta d’avoir refusé une assistance. Il regarda les arbres à l’apparence humaine pendant que son chariot avançait. En bon marchand colporteur, il ne transportait pas de réelle valeur si ce n’est quelques dentelles ou tissus venu de France. Toutefois, il craignit une attaque de bandits, malandrins ou voleurs de grand-chemin qui n’auraient aucune pitié pour sa vie.
Mais son inquiétude allait surtout sur les légendes que la forêt, celle qu’il traversait actuellement, regorgeait. En effet, nombreux furent ceux qui prétendaient avoir rencontré un monstre, une bête au regard noir et à la forme d’un loup. D’autres parlèrent de farfadets, trolls malveillants qui s’amuseraient avec les visiteurs perdus. Et puis, il y avait les histoires concernant des disparus. Chaque village autours du bois comptait au moins une personne qui n’est jamais revenu de la forêt.
Il aurait pu faire le tour. Seulement, afin de gagner deux bonnes journées,  le marchand voulu traverser cet endroit maudit. Son cheval avança avec une certaine nervosité. Un léger brouillard imposait une ambiance glaciale pendant que quelques oiseaux criaient. Un coucou par-ci, quelques corbeaux par-là. Le vent balançait les cimes des arbres provoquant un sifflement inquiétant. Parfois, Johannes tournait la tête au craquement d’une branche ou au bruissement d’un buisson provoqué par un animal sauvage.
Le cheval n’avait qu’à suivre la route tracée. Cependant, après quelques heures, il s’arrêta brusquement. Son hennissement alerta le commerçant. Dès lors, il se leva sans quitter le chariot, il serra un bâton long et attendit. La peur faisait gargouiller son ventre. Ses tympans battaient son cœur dans un désagréable fracas.
Avance, mon ami, avance, je t’en prie, murmura-t-il afin de ne pas réveiller de monstre.
Mais il n’obtint du cheval qu’un énième hennissement. Il demeura debout, les jambes tremblantes. Il réalisa qu’il n’entendait aucun autre son en dehors de sa respiration, et de celle de son cheval. Il tourna la tête, cherchant à voir à travers la brume. En fait, il espérait la venue de quelque-chose qui puisse le rassurer, même un monstre. Car le silence absolu était la pire des angoisses.
Soudain, un hurlement surgit des profondeurs de la forêt. Le cheval se cabra avant de galoper comme un forcené, provoquant en même temps, la chute de Johannes hors du chariot. Lorsqu’il se releva, il ne put que constater son bien déjà trop loin pour le rattraper. Mais sans attendre, il se mit à courir espérant retrouver son cheval le plus tôt possible.
Il courut au milieu des branches. Un bruit fort et rapide sembla approcher comme un monstre en train de pourchasser sa proie. Il continua de courir sans se retourner. Le froid de la brume giflait ses joues contrastant avec son sang qui bouillait en lui. Il courut pour finalement arriver dans une clairière.
Essoufflé, fatigué, il se pencha pour reprendre une respiration normale. En entendant des rires, il leva la tête et découvrit un lac peu profond et pas très grand. Au bord, sept jeunes femmes s’amusaient de sa présence tout en lavant du linge blanc. Elles se ressemblaient comme des sœurs, la peau blanche comme le lait.  Leur longue chevelure rousse flamboyait telle une torche allumée. Johannes se sentit gêné de se retrouver avec d’aussi belles femmes, dont les robes blanches trempées ne cachaient rien de leur corps désirables.
Qui es-tu, jeune imprudent ? demanda celle qui semblait être la plus vieille.
Je me nomme Johannes Tischler. Je suis un marchand perdu en ces lieux. N’auriez-vous pas vu passer mon cheval tirant un chariot, par hasard ?
Non, répondit-elle. Mais il ne doit pas être bien loin. Si tu veux nous t’aiderons à le chercher plus tard. Mais en attendant, tu pourrais nous aider à frapper ce linge.
Le marchand hésita un instant. « Si monstre il y a, il ne peut attaquer quand nous sommes plusieurs » pensa-t-il. Dès lors, il retira ses bottes et entra dans une eau froide. Une des jeunes femmes tendit un battoir qu’il attrapa. Deux autres s’écartèrent pour lui laisser une place. Il prit un drap et commença à le frapper sous les sourires des lavandières.
Parfois, elles discutaient, murmuraient entre elles tout en regardant Johannes. Il avait l’impression qu’elles n’avaient jamais vue d’homme avant lui. Il battait le linge avec difficulté. Et une fois terminé, une laveuse l’aidait à plier correctement les draps pour les faire sécher. Il avait du mal à empêcher ses yeux d’admirer les formes généreuses de ses coéquipières du moment. Le téton de leurs seins ressortant de sous la robe trempé, Les pubis collant au tissu. Il détourna le regard, dès que l’une d’elle se penchait trop, lorsqu’elle était à genoux, galbant ainsi ses fesses rosies par les reflets du soleil. Il ne s’était pas rendu compte que la brume ne recouvrât pas la mare.
Enfin lorsque le linge fut propre, il retourna au bord pour remettre ses chausses et attendit qu’elles sortissent à leur tour. Le soleil commença à décliner. La plus ancienne s’approcha. Il remarqua ses jolis yeux noirs et son nez fin. Il baissa rapidement les yeux, admirant au passage qu’elle avait plus de poitrine que les autres.
Il se fait tard, je te propose l’hospitalité pour te remercier de ton aide, annonça-t-elle.
Soulagé de ne pas à traverser la forêt en pleine nuit, Johannes accepta. Dès lors, il suivit les sept jeunes femmes sur un sentier qui l’éloignait de la route principale. Sur leur passage, les oiseaux ne chantaient pas, le brouillard se dispersait et un silence immense régnait.
Elles marchèrent sans prononcer une seule parole. Par moment, elles regardaient Johannes, lui conseillant de faire attention à une racine au sol ou aux ronces sur le côté. Elles marchèrent tout en portant leurs paniers de linge. Les arbres étaient si proches les uns des autres que Johannes n’imaginait pas une chaumière dans un endroit pareil. Il suivit les femmes et vit enfin une cabane.
Elle parut grande, cependant il fut surpris qu’elles continuassent de marcher, se dirigeant vers une caverne. Le colporteur aurait voulu demander si la maison en bois était leur domicile. Mais invité par deux des rouquines, il se contenta de les accompagner. Il sentit leurs mains presser ses bras et ses hanches. Décidément, il faisait un grand effet auprès d’elles. Il pénétra dans la grotte. Elle était immense, éclairée par une multitude de bougies. Toutefois, une odeur nauséabonde empoisonnait l’atmosphère.
Viens, nous avons retrouvé ton cheval, annonça une des femmes.
Etonné, Johannes s’enfonça dans la grotte. Comment son cheval pouvait être ici ? Et comment pouvait-elle le savoir alors qu’il ne les a jamais quittées ? Il marcha toujours encadré par deux jeunes femmes. Leurs doigts devenaient de plus en plus entreprenants, et déjà, il sentit leurs caresses de plus en plus sensuelles. La forte odeur putride se fit de plus en plus forte.
Tout-à-coup, le marchand fut saisi d’effroi. C’était une vision d’horreur que de voir un monceau de cadavres. Il y avait des animaux en grande quantité, à moitié putréfiés, des parties dévorées et décharnées, des squelettes attendant de blanchir. Il y avait des chiens, des loups, des chats, des renards, des chevreuils et des cerfs, des lapins, et par-dessus, les restes d’un cheval noir copie exacte du sien, s’il était encore entier. L’animal avait la gorge arraché et exhibait ses côtés encore ensanglantées.
Johannes n’eut pas le temps de crier quand il sentit des pointes enfoncer son ventre. Les doigts de ses hôtesses venaient de se transformer en griffes acérées. Leurs visages n’avaient plus rien d’humain. Elles hurlèrent tout en se jetant sur le pauvre homme. Elles le dépecèrent, arrachant sa viande avec une telle monstruosité. Le sang coula le long de leur menton pendant qu’elles mangeaient sa chair. Et dès que les dames de la forêt se sentirent rassasiées, elles jetèrent les restes parmi le tas de cadavres d’animaux, avant de s’endormir repues et comblées.
Ales@r60 – août 2023
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marie-swriting · 1 year
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Pâtisserie Thérapie - Emily Prentiss
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Masterlist
Résumé : Emily a beaucoup de choses en tête mais elle sait qu'elle peut compter sur toi pour le remarquer et l'aider à se sentir mieux.
Warnings : se passe pendant la saison 12 donc mention de Reid en prison, hurt/comfort, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
Nombre de mots : 1.9k
Version anglaise
Chanson qui m'a inspiré : Sweet Nothing par Taylor Swift
Encore dans son bureau au BAU, Emily finit son dossier sur l’enquête que l’équipe vient de résoudre, les yeux fatigués. Elle lutte du mieux qu’elle peut pour avoir la force de reprendre le dossier de Reid quand elle aura fini. Cependant la fatigue continue à prendre le dessus quand elle se met à bailler fortement. Emily arrête d’écrire et ferme les yeux tout en s’étirant, espérant faire partir l’épuisement. Quand elle pense avoir récupéré assez de force, Emily reprend son stylo et continue sa phrase. Quand elle la termine, quelqu’un frappe à son bureau. Sans relever la tête, elle invite la personne à entrer. En entendant la voix de Rossi, elle porte son attention sur son collègue.
-Tu as bientôt fini ?
-Presque. Je dois finaliser quelques passages, informe-t-elle en pointant le dossier.
-Tu pourras vite rentrer te reposer, alors.
-Non, je veux regarder le dossier de Reid.
En entendant l’information d’Emily, Rossi soupire avant de se rapprocher de son bureau. 
-Emily il est vingt-et-une heure passée. Je croyais que tu devais passer la soirée avec Y/N.
-Je lui ai dit que je rentrerais plus tard, précise Emily et Rossi lui lance un regard appuyé. Quoi ? 
-Tu devrais rentrer. 
-Et je vais le faire. Je veux essayer de trouver une piste pour aider Reid.
-Ecoute, je veux Reid en dehors de cette prison autant que toi, mais tu ne lui seras d’aucune aide si tu t’endors sur son dossier. Va retrouver ta femme chez toi et repose toi. Ainsi, tu pourras mieux travailler, ordonne David en posant sa main sur son épaule. 
-Certes mais…
-Pas de “mais”. Crois-en mon expérience. Finis ce dossier et rentre, insiste-t-il. 
-Je le ferai, finit par céder Emily en soupirant.
-Passe une bonne nuit, Prentiss.
-Toi aussi, Rossi.
Quand Rossi est parti, Emily ne perd pas une seconde et reprend son rapport. Le point final posé sur le papier, elle jette un coup d'œil au dossier de Reid sur son bureau puis à la photo de vous deux. Elle veut écouter le conseil de Rossi, mais elle veut profiter de chaque seconde pour aider son ami. Toutefois, quand elle baille à s’en décrocher la machoire, elle doit admettre qu’elle a besoin de se reposer. À contrecoeur, elle éteint sa lampe de bureau, prend ses sacs et quitte le bâtiment. 
Sur le chemin, elle fait attention en conduisant, consciente de son niveau de fatigue. En arrivant enfin chez vous, Emily soupire de soulagement. Dans l’ascenseur, elle s’étire la nuque tout en regardant son téléphone. Quand elle ouvre la porte de votre appartement, un sourire prend place sur son visage pendant qu’Emily pose ses sacs au sol. Tu es dans la cuisine fredonnant le refrain de Eternal Flame par The Bangles, Emily te rejoint et en se rapprochant de toi, elle te trouve en train de finir de préparer des pâtes fraîches. Emily passe ses mains autour de ta taille et pose son menton sur ton épaule. En la sentant, tu sursautes légèrement avant de tourner la tête vers elle. Tu l’embrasses chastement et te concentres à nouveau sur tes pâtes.
-Tu es à la maison plus tôt que prévu. 
-Rossi m’a convaincu de quitter le bureau.
-Rappelle-moi de lui envoyer un message pour le remercier et en même temps le réprimander. Je voulais que tout soit prêt quand tu arrives, expliques-tu en souriant.
-Ce n’est pas grave. Qu'est-ce que tu cuisines de bon ? 
-Pasta alla carbonara alla Rossi, t'exclames-tu en tentant un accent italien. Je sais, j'ai mal prononcé, ajoutes-tu alors qu'Emily se retient de rire. 
-C'était adorable, affirme-t-elle en t'embrassant la joue. Tu as besoin d'aide ? 
-Non, je tiens trop à ma cuisine pour ça. 
-Hey, je suis pas si mauvaise que ça ! s’offusque Emily en te chatouillant.
-Tu t’es améliorée, je dois l’admettre, dis-tu en continuant à couper les pâtes. Tu as le temps d’aller prendre un bain et de te mettre dans des vêtements plus confortables. Allez, va ! ordonnes-tu en la poussant dans la direction de la salle de bain.
Quand elle réapparaît dans la cuisine, tu viens juste de finir de cuisiner. Les cheveux d’Emily sont mis dans un chignon et elle est vêtue d’un legging avec un de tes tee-shirts. Elle s’installe à table pendant que tu mets les pâtes à la carbonara dans les assiettes. Au même moment où tu poses le plat sur la table, Emily te sert un verre de vin avant de s’en servir un également. 
Pendant votre repas, Emily te pose des questions sur ta journée. Tu lui parles de ta classe et des phrases que tes élèves de six ans ont pu te dire, Emily rigole à certaines d’entre elles. En continuant de discuter, tu remarques qu’elle fait tout pour éviter de parler de sa journée, mais tu ne dis rien. Tu sais qu’Emily a besoin d’un peu de temps avant d’expliquer les horreurs dont elle a été témoin sur le terrain. Imaginant que cette affaire n’a pas été facile, tu la distrais jusqu’à la fin de votre repas.
Quand vous avez débarrassé la table, tu devines au visage d’Emily qu’elle n’est pas près de s’endormir, malgré sa fatigue. Son cerveau est trop actif pour lui permettre de se reposer. Tu lui fais un sourire compatissant avant de prendre sa main dans la tienne. Emily sourit à ce contact.
-Tu veux qu’on fasse des muffins ? 
Avec ta phrase, Emily comprend ce que tu sous-entends : “tu veux qu’on patisse pendant que tu dis ce que tu as en tête ?” 
C’est une habitude que vous avez naturellement mise en place. La première fois que vous avez fait de la “pâtisserie-thérapie”, comme dit Emily, c’était au début de votre relation. Cela faisait un mois que vous étiez ensemble et comme ce soir, l’affaire avait été dure émotionnellement. En rentrant, elle t’avait retrouvée en train de faire une charlotte aux fraises. Elle t’avait aidé avec le peu de connaissance en pâtisserie qu’elle avait tout en te disant ce qu’elle ressentait. La séance de pâtisserie avait fini dans les larmes, mais Emily s’était sentie mieux. Par conséquent, c’est vite devenu votre tradition et actuellement, Emily a besoin de beaucoup de “pâtisserie-thérapie”.
Après avoir sorti les ingrédients, tu commences à préparer les muffins alors qu’Emily commence à peser les ingrédients avant de te les tendre quand tu en as besoin. Au début, Emily reste silencieuse, elle est perdue dans ses pensées. Tu le remarques tout de suite, car elle ne t’entend pas la première fois que tu lui demandes de te passer la farine. Tu lui laisses encore quelques minutes avant de poser la question fatidique. 
-Tu veux parler de ce que tu as en tête ? 
-Il faudrait plus que quelques muffins pour déballer tout ce qui me tracasse. 
-Heureusement qu’on a une journée de repos en commun demain. Pour une fois. C’est ta dernière affaire c’est ça ?
-Elle a été dure, oui. À chaque fois que je pense avoir tout vu, un nouvel UnSub me prouve le contraire. On pourrait croire que je suis habituée maintenant, mais ce n’est pas le cas. J’ai beau tout faire pour garder une distance émotionnelle, parfois, c’est vraiment compliqué, avoue-t-elle, le regard triste en te tendant le sucre et la levure.
-Il n’y pas que ça, ajoutes-tu et Emily évite ton regard pendant une seconde. 
-Je n’arrête pas de penser à Reid. On a beau chercher, on n’arrive pas à trouver une piste qui pourrait prouver que c’est l'œuvre de Scratch. Si Spencer arrivait à se rappeler ce qui s’était passé dans ce motel, ça pourrait sûrement nous aider. Et puis, j’imagine Spencer en prison et à quel point ça doit être compliqué et ça me fend le cœur. Il doit sortir de cette prison et je dois t’avouer que je me demande si on arrivera à le faire sortir cette année. 
-Vous trouverez ce dont vous avez besoin pour l’aider, Emily, affirmes-tu en posant ta main sur la sienne.
-Je l’espère. En tout cas, je ne vais pas me reposer jusqu’à ce qu’il soit parmi nous à nouveau. 
-Em’, n’oublie pas de te ménager.
-Il a besoin de mon aide, contredit-elle fermement. Je devrais faire plus pour l’aider, j’ai l’impression de ne pas faire assez.
-Ce n’est pas le cas et au fond de toi, tu le sais. Tu as fait tout ce que tu as pu et toi et ton équipe continuez à l’aider. Mais Emily, tu dois te reposer. Tu ne pourras pas l'aider efficacement si tu es morte de fatigue. Je sais que durant la nuit, tu ressors son dossier quand tu n’arrives pas à dormir, confesses-tu et elle te regarde avec les sourcils froncés. Le parquet grince quand tu quittes le lit, ajoutes-tu en rigolant légèrement avant de mélanger ta préparation. Emily, je suis sûre que vous trouverez une solution pour Spencer. Vous êtes la meilleure équipe du BAU, peu importe si je suis objective ou non en disant ça, le fait est que vous allez réussir à prouver son innocence. J’ai confiance en vous. J’ai confiance en toi. Et ne doute pas de tes compétences, tu es une bonne chef de l’unité, déclares-tu en la regardant droit dans les yeux. 
-Tu me connais depuis trop longtemps, se plaint Emily faussement alors que tu bats les blancs en neige.
-Et côtoyer autant de Profilers est aussi très utile. Mais je suis sérieuse, Em’. C’est vrai que tu dois gérer pas mal de choses, les enquêtes, les nouvelles responsabilités en tant que chef, le dossier de Reid avec Scratch, c’est beaucoup de pression et c’est normal de se sentir submergée, mais ne pense pas que tu n’as pas les compétences pour gérer tout ça. Je te connais et s’il y a bien une personne qui peut s’en occuper, c’est bien toi. 
-Tu as toujours les bons mots. Heureusement que tu es là, sourit-elle en te tendant le chocolat en petits morceaux. Sans toi, je ne pourrais pas me nourrir comme il faut.
-Je sers qu’à ça ? questionnes-tu, faussement outrée en mélangeant à nouveau.
-Non, je n’aurais jamais pu rêver meilleure femme. Avec toi, j’arrive à être vulnérable sans me sentir mal donc merci, dit-elle doucement en t’embrassant.
Emily beurre les moules puis tu les remplis avec ta préparation. Tu mets les muffins dans le four pendant qu’Emily met le minuteur, non sans voler le fond de pâte qu’il reste dans le bol. Vous mettez les affaires dans le lave-vaisselle avant de vous asseoir sur le canapé. Le dos d’Emily se retrouve contre ta poitrine et tes bras sont autour de son corps. Vous restez dans le calme et profitez de la présence de l’autre. Parfois, tu lui murmures des mots doux, tu veux t’assurer que son esprit est libre de tout ce stress avant de s’endormir.
Quand le minuteur sonne, tu invites Emily à aller se coucher dans le lit pendant que tu sors les muffins du four. Tu les laisses refroidir et tu vas te mettre en pyjama. Quand tu es prête, tu vas dans votre chambre pour demander à Emily si elle souhaite un ou deux muffins et quand tu la vois profondément endormie, tu souris. Tu t’assures que toutes les lumières sont éteintes et que la porte est bien fermée avant de faire un détour dans la cuisine. Tu prends une petite assiette et tu y places un muffin puis tu vas retrouver ta femme dans votre lit. Tu poses l’assiette sur sa table de nuit et tu t’allonges de ton côté. A peine installée, les bras d’Emily trouvent le chemin autour de ta taille. Tu la rapproches de toi, embrasses le sommet de son crâne avant de fermer les yeux, la respiration régulière d’Emily t’endormant.
Masterlist
{Ceci est mon blog secondaire donc je répondrai aux commentaires sous le pseudo @marie-sworld}
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aisakalegacy · 3 months
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Printemps 1921, Hylewood, Canada (5/6)
Il me semblait bien que j’avais entendu Jules mentionner quelque chose à propos des cent ans d’Eugénie. Je ne sais pas si son anniversaire est déjà passé… Souhaitez-lui un bon anniversaire de ma part, voulez-vous ? Elle n’a pas l’air facile à vivre, mais c’est une très vieille femme… Ce n’est pas à son âge que vous allez la changer. Je m’étonne qu’elle soit encore si mobile à son âge, après tout ce qu’elle a vécu.
Vos filles sont en train de devenir des jeunes femmes ! J’avais la même réaction que vous lorsque j’ai vu ma Louise grandir. Comme il est étonnant que toutes ces filles, qui ont le même âge et qui ont reçu la même éducation, soit chacune si différente. Vous me dites que votre enfance vous a longtemps convaincu que la solidarité entre les femmes était impossible, et cela m’étonne. Pourquoi donc ? J’étais très proche de ma mère quand j’étais jeune fille, et j’ai toujours été entourée d’amies qui m’ont été d’un grand soutien toute ma vie. J’ai ma chère Jeanne Rumédier, je vous ai vous, j’ai Layan qui a quitté notre service, mais nous restons bonnes amies. Je remercie Dieu tous les jours d’être si bien entourée.
Vous avez de la chance d’avoir un mari comme le vôtre. Lui aussi est piqué du virus de l’Egypte, mais lui, au moins, sait quand prioriser sa famille. Au final, c’est mon mari que je plains. Il a toutes ces correspondances, ces maîtresses, mais je ne lui connais pas de véritable ami sincère. Quand je vois sa résignation face à la disparition de notre Louise, je me demande s’il a un cœur. Elle a disparu il y a trois ans, et je n’en dors pas la nuit, je prie Dieu tous les jours pour qu’il me la ramène sauve. Je me demande sans cesse si elle est en sécurité ? Est-ce qu’elle mange bien ? Est-elle bien traitée ? J’espère qu’elle fait quelque chose d’honorable de sa vie… Je l’ai si bien éduquée, ce serait ma pire crainte.
C’est d’elle que Jules devrait s'inquiéter, pas de Lulu. Mon fils est très bien comme il est, c’est un bon garçon qui sait se contenter de ce qu’il a, mais qui est assez intelligent pour savoir ce si ce qu’il n'a pas est nécessaire ou superflu.
[Transcription] Layan Bahar : Première fournée terminée, mais j'ai peur que pas assez pour les invités. Je dois peut-être faire d’autres. Lucien LeBris : Pas d’inquiétudes, les Rumédier sont très frugaux, il n’est pas nécessaire de prévoir des quantités extravagantes de nourriture. Eugénie LeBris : Je vas retourner au salon. Appelez-moi si vous avez encore besoin. Layan Bahar : Attends, Madame, j’ai une chose à te dire. Eugénie LeBris : Tout va ben ? Layan Bahar : Oui… Mais je voulais demander quelque chose. La cuisinière des Simmon part… Peut-être je peux reprendre la place. Je n’est pas à l’aise que M. Le Bris soit là. Tu as été gentille, Madame, je ne veux pas te laisser. Mais être ici très difficile. Eugénie LeBris : Je comprends, Layan. Vous n’avez pas besoin de vous justifier. Avec Jules de retour, les choses sont… différentes. Layan Bahar : Oui… Tu n’es pas fâchée ? Eugénie LeBris : Non. Je vais vous écrire une lettre de recommandation. Et je ne reviens pas sur ma parole. Layla peut rester ici, je continuerai à l’élever avec autant de soin que mes filles. Et vous pourrez venir la voir quand vous voulez. Layan Bahar : Rabbena yebarek fiki. (Que Dieu vous bénisse.)
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pourlemeilleur · 1 month
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j'arrive pas à trouver de stabilité genre j'ai envie de retrouver mon indépendance avec un appartement comme il y a quelques années mais quand j'imagine ou quand je pense aux prochains mois/prochaines années, je me vois toujours en VOYAGE.
je ne veux vivre que de ça, mais j'ai personne avec qui le faire et c'est usant parce que je sais qu'il y a des destinations que je vais faire seule (car j'ai envie) mais d'autres où je préférerai avoir quelqu'un car ça me fait : peur
et bref être chez ma mère sur le long terme ça devient fatiguant quand même, avant ça me dérangeait pas car j'étais tout le temps en vadrouille le week-end et même la semaine, finalement je passais + de temps dehors que "chez moi"
mais comment tu veux trouver une stabilité quand la seule chose que tu veux faire c'est découvrir le monde sérieux
j'ai l'impression de passer à côté de trop de choses
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chifourmi · 8 months
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Nan en vrai ce serait mentir si je disais que je ne m'étais pas du tout imaginée aller plus loin avec le Dieu Grec. Il est tellement doux, attentionné, ambitieux, curieux, ouvert d'esprit, beau,... Mais aujourd'hui on a fait un test avec ma meilleure pote. Je voulais savoir s'il était un minimum ouvert à l'idée d'être en couple. Je lui ai tendu une mini perche et on a attendu sa réponse. Finalement, on a interprété différemment sa réaction. Ma meilleure amie l'a interprétée de manière négative et a demandé l'avis de son frère qui l'a interprété de la même manière qu'elle. En gros pour eux c'est mort, il ne se voit pas aller plus loin. Moi je n'avais pas compris sa réaction de cette façon là mais j'ai préféré les suivre dans leur interprétation. Je ne veux pas avoir d'attentes et être blessée donc je préfère me dire que c'est mort. Et j'ai pas envie de gâcher ce qu'on a. Mais c'est quand-même frustrant parce que je n'arrive vraiment pas à le cerner. C'est quand-même lui qui m'avait proposé qu'on aille boire un verre. S'il pensait juste au cul, comme l'a dit ma meilleure pote, il ne m'aurait pas proposé ça? Si? Il faudrait qu'on discute de tout ça une fois pour toute mais j'ai pas envie que quelque chose change entre nous. Je veux pas mettre trop de sérieux dans une histoire si douce et légère. Je crois que j'ai envie que ça continue comme ça. Mais je sais pas pourquoi je me casse la tête. Je crois que c'est parce que je me dis qu'il vaut le coup d'essayer. De mettre mes peurs de côté et de me lancer. Mais je pourrai jamais faire le premier pas sans être sûre qu'il veut bien essayer aussi.
(09/02/2024)
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e642 · 9 months
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Le week end dernier a été compliqué pour nous deux. L'ambiance était froide, pesante et désagréable. Suite à quoi, en début de semaine, je lui avais écrit le fameux "il faut qu'on parle". J'y avais notamment abordé le thème de la communication. Notion sur laquelle j'ai du travail certes mais lui encore plus. Je lui disais que ce n'était plus possible qu'on vive des moments aussi pénibles uniquement parce qu'il ne voulait pas me dire ce qu'il se passait que je n'étais pas dans sa tête, que tout n'était pas flagrant, que des fois, je pouvais ne pas me rendre compte d'avoir mal agi ou été maladroite. J'avais pas fait du chantage affectif, j'avais seulement spécifié que moi ce n'était pas quelque chose qui me convenait et que ça me ferait partir à un moment donné si ça ne changeait pas, que j'en avais marre d'amorcer les discussions difficiles mais nécessaires, d'être rejetée par lui à chaque fois que j'essayais de savoir ce qu'il ressentait, et d'accepter ça globalement. On avait beaucoup parlé, il m'avait expliqué ce qui l'avait dérangé le week end dernier, ce qu'il avait ressenti, ce qu'il pensait de mon monologue, etc. Mais du coup, moi j'avais une appréhension pour ce week end là. Je me suis dit "je suis déjà assez chamboulée par les partiels, je veux pas risquer de l'être plus en le voyant, de me rajouter de l'angoisse". Il est quand même venu. Et j'ai senti que la conversation avait fait un bout de chemin dans sa tête. Il est parti tout à l'heure, milieu d'après midi, et avant de partir, il m'a dit "viens on se pose un peu, couche toi tranquillement et écoute moi, laisse moi parler jusqu'au bout et après tu me diras ce que tu as dans la tête". Je savais pas trop ce qu'il allait me dire. J'ai obéi du coup. Je l'ai laissé parler. Il m'a dit, dans les grandes lignes, qu'il était désolé pour le week end dernier et qu'il allait faire de réels efforts pour que notre couple pâtisse moins de ses traumas et surtout de son incapacité à parler dans les moments compliqués. Ensuite, il m'a dit qu'il n'était pas bête, qu'il voyait bien que sous mon calme plat, j'avais peur de rater, puis il m'a aussi dit qu'il avait conscience que cette année avait été dure pour moi. Surtout ce changement de vie, le cancer de ma mère, sa tromperie, et que c'était normal d'avoir eu du mal à m'y mettre. Et que même si je ratais, mes notes ne reflèteraient jamais qui je suis ni ma valeur. Il m'a dit aussi qu'il avait rarement croisé quelqu'un d'aussi intelligent que moi et d'aussi fort (mentalement) et qu'il admirait beaucoup ce côté là de ma personnalité. Puis il a rajouté qu'il croyait en moi, que j'étais capable et que son amour et celui de mes proches n'étaient pas conditionnés à ma réussite scolaire. Puis qu'il m'aimait aussi.
Et tout ça, j'ai beau le savoir, ça m'a fait tellement de bien qu'il le dise et qu'il me montre un côté plus émotionnel de lui. Finalement, ce week end m'a fait un bien fou. J'ai eu l'impression qu'on s'était retrouvés. Il montre tellement peu de lui des fois, qu'on a vite fait de le prendre pour un con mais là, il m'a prouvé le contraire sans même que j'ai à demander.
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selidren · 3 months
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Printemps 1921 - Champs-les-Sims
7/10
Malgré tout, je remarque que mes filles sont capables d'une certaine résilience. Elles s'entendent finalement plutôt bien, une fois mises à l'abri de Madame Eugénie. Je les vois parler, rire ensemble. ET je me dis que je n'ai pas fait un si mauvais travail en les élevant ainsi. Pour des jeunes filles qui ont clairement manqué d'attention de la part de leur père et qui ont été sévèrement encadrées par leur Grand-Mère, le résultat n'est pas si mauvais.
On dit qu'il y a une forme de fraternité entre les femmes. Mon enfance m'a longtemps convaincue que ce n'était pas le cas. Mais quand vous m'avez racontée l'arrivée de Layan et quand j'ai vu mes filles se réconcilier, j'y ai enfin cru.
Navrée pour la terrible longueur des dialogues. J'ai surestimé mon stock de screenshots.
Transcription :
Sélène « Je suis désolée Noé, je… j’ai eu droit à un sermon au vitriol hier au soir. Comme quoi j’étais trop jeune. Que si je tenais à montrer mes jambes au tout venant, au moins que je reste à une distance raisonnable des hommes… Je pense que tu vois exactement de quoi je parle. »
Arsinoé « Je suis désolée pour toi. »
Sélène « Ce serait Cléo qui m’aurait trahie ? Je pensais qu’elle comprendrait et qu’elle garderait le secret pour m’éviter les ennuis. »
Arsinoé « C’est assez improbable selon moi. Cléo n’est pas du genre à rapporter, mais plutôt à clamer partout ce qu’elle a vu. Nous aurions eu droit à d’interminables envolées lyriques sur les joies de l’amour et une élégie de la tendresse qui n’aurait rien à envier à Catulle. En plus, on peut voir presque tous les bancs du jardin depuis la chambre des petits. »
Sélène « Oui tu as raison. Oh pardon, je m’en veux tellement de t’avoir sauté à la gorge de cette façon ! »
Arsinoé « Tes excuses sont acceptées, tu le sais bien. Elle nous pousse tous dans nos derniers retranchements ces derniers temps. Mais alors… Tu es amoureuse de Gilberto ? »
Sélène « Je ne sais pas vraiment. Oui, peut-être… On ne se connaît pas depuis très longtemps. J’aimerais savoir si c’est le genre d’amour qui signifie mariage, enfants et vœux éternels, ou alors si c’est davantage un feu de paille. Mais bon, ce n’est pas comme si un coeur était fourni avec un mode d’emploi.»
Arsinoé « Mais tu aimes passer du temps avec lui non ? Quand tu il t’a pris la main… qu’as tu ressenti au juste ? »
Sélène « C’était très étrange. J’étais heureuse, mais en même temps un peu paniquée. J’ai eu le feu aux joues, j’étais atrocement gênée, mais je n’avais pas envie qu’il retire sa main. Il m’ regardé dans les yeux avec un sourire à ce moment là, juste un instant. Tout cela a semblé durer à la fois quelques secondes et une éternité. Il avait aussi les joues très rouges... »
Arsinoé « Donc, tu as bien aimé. »
Sélène « Oui, j’aimerais bien qu’il recommence. Mais avec Grand-Mère sur le qui-vive... Je ne serais pas surprise qu’elle assiste à toutes les leçons maintenant. »
Arsinoé « Tu devrais faire comme moi. Dire qu’elle a bien raison, que tu reconnais ton erreur, et que tu feras attention à te conduire de manière convenable. »
Sélène « Je n’aime pas lui mentir. Je l’aime beaucoup tu sais. Grand-Mère je veux dire... »
Arsinoé « Nous l’aimons tous. »
Sélène « Mais la colère qu’elle montrait, les remontrances… Je me suis sentie si triste après, si malheureuse. J’ai eu l’impression d’avoir brisé quelque chose d’important, sans vraiment savoir quoi, et que rien ne pourra jamais le réparer. Le regard qu’elle m’a jeté… On aurait dit celui qu’elle garde pour... »
Arsinoé « Pour Cléo. Quand elle se maquille les yeux. »
Sélène « C’est ça. Et je me rend compte qu’en définitive, quand je voyais ce regard, je me disais « Au moins, elle ne me regarde pas comme cela. Moi, je fais les choses bien. » C’est atroce de penser comme cela ! »
Arsinoé « Ce n’est pas ta faute tu sais. Ni celle de Cléo. Grand-Mère… elle vient d’avoir cent ans. Elle veut nous éduquer comme elle a éduqué nos grand-parents, mais les choses ne fonctionnent plus comme à l’époque. Cela n’excuse rien, mais je pense que de nous tous, c’est celle qui a le plus peur. »
Sélène « Peur de quoi ? »
Arsinoé « De perdre pied. De ne plus comprendre. Un peu comme Papa, quand il dit quelque chose d’étrange quand il est dépassé par une conversation, où qu’il change brusquement de sujet car il est mal à l’aise. Chez lui c’est flagrant, mais chez Grand-Mère, c’est dissimulé par une sorte de certitude qu’elle fait au mieux pour nous. »
Sélène « Elle fait toujours au mieux pour nous. »
Arsinoé « Elle essaie, mais au vu de notre conversation, elle ne réussit pas vraiment. Tu peux essayer de l’esquiver, comme Cléo et moi, mais si tu pense que tu es vraiment amoureuse de Gilberto, tu devrai l’affronter. C’est que que dit Oncle Adelphe : quand cela nous tient à coeur, il ne faut pas avoir peur d’aller au conflit avec elle. »
Sélène « Tu en parle avec lui ? Vraiment ? »
Arsinoé « Depuis qu’Antoine est au pensionnat… enfin… c’est facile de parler avec lui tu sais. »
Sélène « Enfin, il a beau dire, il n’a jamais eu besoin de réellement l’affronter, lui. »
Arsinoé « Il parlait davantage de Tante Rose. Quand elle a fait savoir qu’elle voulait devenir médecin, Grand-Mère a tout fait pour l’en dissuader. Et regarde où elle en est aujourd’hui ! Alors, tu l’aimes assez ton Berto ? »
Sélène « Je ne sais… oui, je suis amoureuse de lui. »
Arsinoé « Alors il est temps de prendre les armes. Et si tu en as besoin, je te soutiendrai. »
Sélène « Noé… Merci. Vraiment. »
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perduedansmatete · 11 months
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vendredi j'ai pris des anxios pour dormir sinon j'allais juste passer une mauvaise soirée et j'ai bien fait c'était une de mes premières vraies nuits depuis bien des semaines.
samedi j'ai tout fait sauf travailler, puis je devais sortir le soir mais finalement j'ai suivi mes grands-parents chez ma sœur parce que son mec m'avait invité et c'était super. j'ai beaucoup de chance de pouvoir passer ce genre de moments avec eux, on a encore parlé d'alsace et on a vendu la mèche à ma grand-mère en lui disant qu'on voulait lui faire une surprise et l'emmener visiter notre strasbourg avant d'aller dans son bled, elle a râlé en en disant que ça avait trop changé et que c'était n'importe quoi et blablabla tout en voulant y retourner va chercher à comprendre. au détour de nos discussions généalogie on a parlé de sa mère et de ses mémoires (puis surtout de la partie manquante, celle où elle parlait de son mari et qui commençait à peu près comme ça "je pensais pouvoir vivre le vrai amour, découvrir celui que je n'ai jamais pu recevoir de ma mère") elle a été très émue comme souvent avant de nous dire qu'elle était trop dure en pleurant alors qu'elle est tout l'inverse, pour la rassurer on a eu toute une discussion sur mon absence de cœur présumée et ça les a beaucoup faire rire elle et mon grand-père.
puis ils sont partis et ne restait plus que nous trois, après avoir vidé plusieurs bouteilles de vin pendant le repas, ils m'ont sorti du grand marnier, pour moi c'était simplement quelque chose qu'on mettait sur les crêpes mais ils m'ont fait un cocktail puis deux puis... et on s'est posés devant tom sawyer en alsace et je crois que je n'avais pas ri comme ça devant quelque chose depuis longtemps. dans nos pérégrinations on s'est retrouvés devant black sheep de scott pilgrim en découvrant avec affront que ma sœur ne l'avait jamais vu. puis par je ne sais quel chemin on s'est mis à écouter le groupe d'un assassin (noir désir) et c'est dur parce que j'ai grandi en écoutant même si le mal était déjà fait et c'est rattaché à tellement de choses. j'en parlais il n'y a pas longtemps avec ma mère car il passait à la radio et que ça m'énervait et elle me disait que c'était quand même vachement dur pour elle de ne pas écouter avec nostalgie parce que ça faisait partie des premiers groupes qu'elle avait vu avec mon père. bref on en a écouté plein ma sœur et son mec chantaient à pleins poumons et moi j'étais là non je refuse mais... ahhhh... c'est vrai que c'était bien purée. on a discuté religion aussi et malgré le fait que l'environnement familial dans lequel j'ai grandi n'est pas le plus pieux pour ne pas dire qu'il exècre la religion (coucou papa) et bien quand même ça me fascine assez cette rigueur qu'on peut s'imposer, ces principes à respecter, quelque chose dont je serais incapable et je sais plus trop comment ça c'était conclu mais c'était assez intéressant de parler de tout ça en sirotant mon délicieux bloody mary.
puis après on est revenu au sujet des hommes violents des agressions sexuelles et de l'horreur des hommes gentils qui se croient tout permis ou qui croient que tout leur est du. on s'est encore plus éloignés du quart d'heure de folie devant tom sawyer en alsace parce qu'on a discuté du fait de détester être un homme ou une femme puis du simple fait d'être et avant de partir le mec de ma sœur m'a dit mais tu sais les antidépresseurs ça change vraiment la vie je peux t'en donner si tu veux (je lui avais répondu quelques heures plus tôt un truc du style "tu sais je crois que je n'ai pas été heureuse depuis mes onze/douze ans, c'est un truc de fille je crois" (mdr) quand il m'avait demandé si j'étais dépressive et qu'il m'avait parlé de sa dépression avant que ma sœur ne sorte des toilettes). sinon on a découvert qu'on avait les mêmes limites en terme de cul à savoir qu'on en avait pas (enfin si mais très peu et la même ce qui nous a bien fait rire) on s'est d'ailleurs fait une giga déclaration d'amitié en buvant nos je sais pas combientièmes verres de quetsche ça m'a fait trop de bien on était vraiment trop mignons puis en parlant d'amis j'ai parlé de vous en disant que j'avais des copains sur tumblr en plus de ceux dans ma tête ce qui m'a permis d'avouer à ma sœur que je l'avais bloqué dessus il y a des siècles et évidemment elle était absolument scandalisée.
mais du coup avec tout ça je suis rentrée au petit matin et je me suis réveillée en sursaut à quatorze heures avec une gueule de bois atroce et l'angoisse de devoir être très rapidement là où on s'était donné rendez-vous avec mes amies que je n'avais pas vu depuis trop longtemps à mon goût, au final j'étais presque à l'heure mais le café qu'on voulait tester était imaginaire (fermé) donc on a bu des chocolats chauds dans un autre en se racontant nos vies et en rigolant beaucoup avant de se balader dans tout paris et la conclusion de tout ça c'est qu'elles aussi j'ai de la chance de les avoir dans ma vie (et qu'on devrait toutes consulter aussi).
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