#je vais bien je vous rassure ah ah
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simbelmyneswriting · 1 year ago
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Jour 5 - souvenirs d’autres vies
J’étais archéologue en plein cagnard, les genoux dans la terre et le dos cassé, le pinceau et la truelle en main.
J’étais capitaine de péniche marchande, les mains rêches et abîmées par le travail, les yeux sur la prochaine écluse.
J’étais artificière, reliant des kilomètres de câbles aux tables de lancement, le jeans tâché de boue et les ongles noirs de terre.
J’étais débardeuse à cheval, l’odeur de la forêt collée à ma peau et le bruit des chaînes et des sabots dans les oreilles.
J’étais maquilleuse effets-spéciaux, du faux-sang et du latex dans les cheveux, les bras couverts de nuances de teint.
J’étais médecin-légiste, mettant ma rigueur et la science au service d’une justice que j’imaginais équitable.
J’étais boulangère, l’aurore comme compagne, de la farine dans le cou et l’odeur du pain chaud dans les narines.
J’étais thanatopractrice, offrant mes talents au service des familles en deuil et avec le silence comme musique d’adieu.
J’étais tellement de choses, dans ces autres vies que j’ai laissé passer comme des trains sur les quais.
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selidren · 7 months ago
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Printemps 1918 - Champs-les-Sims
2/10
Je ne souhaite pas revenir sur mon expérience de la guerre. Je me suis tout de même ouvert de votre remarque sur les allemands à Albertine, mais nous avons été interrompus par Marc-Antoine, l'aîné de mes fils, qui a fait valoir son point de vue d'une façon bien bruyante, arguant que ce sont les hommes de peu qu'on a envoyé sur le front, et que les vrais responsables de la boucherie ne sont que des bourgeois bien abrités derrière les lignes. Pardonnez mon fils, ce n'est encore qu'un enfant et il s'est mis à lire Marx ces derniers temps. Je n'y connais pas grand chose, mais je me demande si c'est une lecture bien pertinente pour un garçon de douze ans. Albertine ne cesse pourtant de me dire combien Marc-Antoine est intelligent, et si je me fie à mon propre intellect à son âge, cela semble peut-être plus compréhensible. Quand à vos douleurs, ce n'est pas mon sujet de conversation préféré, mais sachez que j'ai les mêmes dans le bras, et qu'il est des jours et des nuits où elles ne laissent pas en paix.
Je suis cependant catastrophé d'apprendre pour le mariage de votre fille. Ce garnement ne mérite pas les biens de ses pères et j'ose espérer que jamais un homme ne traitera mes filles de cette façon. Les scandales m'ennuient. Et pour votre épouse, ne vous en faites pas, elle finira par saisir l'importance de votre tâche et vous laissera en paix avec ses états d'âme. Il est malheureux qu'elle n'ait pas les mêmes centres d'intérêt que vous, comme cela vous auriez au moins pu lui proposer de vous accompagner. Vous pourrez toujours lui dire pour la rassurer qu'elle n'a pas les difficultés de mon Albertine : mon épouse déteste partir loin des enfants, mais notre passion commune pour l'Egypte est si grande que le choix n'est pas aisé pour elle.
Sur ce, je retournes à mes exercices de graphie. Me voici revenu à l'école élémentaire à tracer des séries de majuscules à la plume. J'imagine qu'en désespoir de cause, je pourrai toujours engager un secrétaire bien que l'idée me répugne : jamais il n'aura dans ses écrits le niveau d'exigences auquel je m'astreins.
Votre cousin, Pr. Constantin Le Bris
P.S : Mes condoléances pour le décès de votre neveu Thomas. Je ne l'ai pas bien connu, mais mon neveu Alexandre m'a assuré que c'était un jeune homme fort aimable.
P.S 2. Albertine vous fait savoir qu'elle se fera grand plaisir d'écrire à votre épouse.
Transcription :
Adelphe « Ah Tintin, tu as déjà fini de manger ? »
Constantin « Exact. Je m’y suis mis en avance, je suis toujours d’une horrible maladresse avec mes couverts et je ne voulais pas contrarier Grand-Mère. »
Adelphe « Tu aurais pu attendre Madame Legens. Elle aurait au moins réchauffé ton repas. »
Constantin « Je ne suis plus un enfant, Adelphe. J’en ai bien plus qu’assez de dépendre des autres pour n’importe quelle tâche futile. »
Adelphe « Fort bien. En attendant, te voilà à manger froid. »
Constantin « Et toi alors ? Tu ne manges pas avec les autres ? »
Adelphe « J’ai une réunion tôt à la distillerie. Les gars veulent créer un syndicat, et ils souhaitent une heure de concertation avec la « délégation patronale ». J’imagine que c’est moi. Ah, et je sais allumer le poêle accessoirement. »
Constantin « Bon à savoir. Tu me montreras comment faire à l’occasion. J’ai encore du travail, des lettres en retard, donc je vais monter. A moins que tu veuilles que je te tiennes compagnie. »
Adelphe « Pas besoin. Je vais finir rapidement. Ah et Tintin, tu as encore mal à ton bras ? »
Constantin « Non, pas spécialement. »
Adelphe « Ne me mens pas, je t’ai entendu grogner toute la nuit depuis ma chambre. »
Constantin « Ce n’était rien, vraiment. Tu dors donc si mal ? Encore tes cauchemars ? »
Adelphe « Non, une simple petite insomnie passagère. »
Constantin « Menteur, tu as les yeux rouges et des cernes ! »
Adelphe « Bon… je pense qu’on devrai arrêter de se mentir Tintin. »
Constantin « Tu as raison, nous ne sommes pas assez doués pour cela et en plus cela ne nous rassure ni l’un ni l’autre. »
Adelphe « Il faut croire qu’on s’est tout les deux bien abîmés ces dernières années. »
Constantin « Sans doute… Ah et j’y pense ! Ne laisse pas Marc-Antoine discuter avec les ouvriers. Je n’ai rien contre le socialisme, contrairement à mon père, mais il est en train d’en faire une obsession ! »
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lolochaponnay · 3 months ago
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Une très jeune fille se rend à la pharmacie avec une ordonnance pour la pilule. Elle dit au pharmacien : - C'est la première fois que je vais prendre la pilule. Pouvez-vous me conseiller une marque qui ne présente pas, ou peu, d'effets secondaires ou indésirables, s'il vous plaît ? - Je vais vous donner la marque "Restouté". Ma femme en prend depuis 20 ans, et n'a jamais eu de problème. - Ah...très bien. Mais me serait-il possible de parler un peu avec votre femme, afin de me rassurer ? - Oui, je vais vous la chercher. Mais ne la retenez pas trop longtemps, car elle a beaucoup de travail, avec nos douze enfants!
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manue-ringo · 5 months ago
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Chapitre 124 : Confidences
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Après mûres réflexions, Parker se rendit en fin de journée aux bureaux du FBI, espérant y croiser son amie Scully pour discuter de la situation critique dans laquelle elle se trouvait. Par chance, elle la rencontra à l’extérieur, sur le parking. Scully, sentant l'urgence, s'approcha d'elle rapidement. Les deux femmes prirent soin de discuter à l’abri des regards dans leur voiture. Parker lui exposa les grandes lignes avant d’écouter les conseils avisés de son amie :
Voilà qui complique notre affaire. Si je comprends bien, ce Michael risque de nous poser problème pour la suite de nos plans. Et ce n’est pas tout. J’ai une mauvaise nouvelle à t’annoncer, dit Scully d’un air désolé.
Parker répondit d’un soupir, reflétant une certaine lassitude :
Laisse-moi deviner, ils ont classé l’affaire. Tout est fini, c'est ça ?
Scully hocha la tête pour confirmer ses dires. Au moment où celle-ci allait répondre, Parker ajouta :
Dana, écoute, je vais te parler franchement. Laisse-moi régler ça moi-même. Vous avez beaucoup trop à perdre si vous continuez. Vos carrières, vos vies sont en jeu.
On en a déjà parlé, Andréa. Tu connais déjà la réponse. Tu n’es pas seule dans ce combat. On trouvera une solution. Fais-moi confiance. Je suis vraiment navrée pour toi et Michael. Ça va aller ? s’interrogea Scully avec inquiétude.
Oh, tu sais, j'ai connu pire. À vrai dire, je n’ai jamais eu de chance avec les hommes, dit-elle dans un rire sans joie.
Scully ajouta, un sourire en coin :
Il y a parfois des exceptions.
Parker comprit ce que son amie sous-entendait. Elle ne put s’empêcher d’esquisser un rire nerveux, les joues légèrement rougissantes, elle reprit :
Ah ah, très amusant. Tu ne vas pas t’y mettre toi aussi. Bref, j’ai une information importante à te dire, dit-elle d’un air grave et sérieux.
Scully l’écouta attentivement.
Tu as toute mon attention.
Il y a trois jours, j’ai été contactée par le Triumvirat. Nous avons longuement discuté et ils m’ont clairement fait part de leur mécontentement sur le sujet, dit-elle, les dents serrées, tentant de garder son calme.
Ils t’ont menacée ? Demanda Scully, le visage contrarié.
Plus ou moins. Ne t’en fais pas pour ça. Ça ne m’atteint pas. Je me moque de leurs menaces. Bien au contraire, je suis plus déterminée que jamais. Et puisque je ne travaille plus pour le FBI, je dispose de bien plus de temps pour me préparer à riposter. C’est un avantage non-négligeable, dit-elle, un éclat de défi dans le regard.
C’est très juste, seulement… Je ne suis pas rassurée pour autant. Je me demande jusqu’où tout cela va nous mener, répondit Scully, le visage crispé de perplexité.
Nous verrons bien. La roue tourne, comme on dit, ajouta Parker avec assurance.
Scully la regardait avec mélancolie. Elle craignait que cette lutte, acharnée avec le Centre, ne la conduise à sa perte. Parker méritait de vivre une vie paisible et heureuse, une vie normale, comme tout le monde. Mais Parker venait d’un monde à part une société secrète qui renfermait bon nombre de secrets.
Scully sortit de ses pensées puis reprit :
Pour en revenir à cette histoire de planque, qu’est-ce que tu comptes faire finalement ? Tu ne crois pas qu’il serait plus prudent de revoir tes plans ?
Ça ne sera peut-être pas nécessaire. Je vais m’arranger pour que Michael ne soit plus un problème. J’ai les moyens de négocier. Ce type est obsédé par l’argent, tout ce qu’il y a de plus pathétique. Je me demande ce que j’ai bien pu lui trouver, en fin de compte, pensa-t-elle avec dégoût.
Rassure-toi, tu n’es pas la première à qui ça arrive. J’ai eu pas mal de déceptions moi aussi. Rien n’est simple en amour, lui confia Scully, tentant de rassurer son amie.
Parker se mit à sourire d’un air surpris et répondit sur un ton railleur :
Notre chère Dana a eu le cœur brisé ? Qui peut croire ça ? Non, sérieusement, tu me prends pour qui ? Les histoires d’amour, ce n’est pas du tout mon truc. Michael était juste une sorte de soutien affectif, rien de plus. Ajouta-t-elle d'un air blasé.
Scully hocha la tête d'un air compréhensif.
Ça n'a rien à voir, mais tu as du nouveau sur l'arme que j'ai retrouvé à mon domicile ? Que dit le rapport de la balistique ? S'interrogea Parker soudainement.
Pour être honnête, je n'en ai rien fait. J'ai préféré abandonner les recherches pour des raisons évidentes. Répondit Scully à son amie.
D'accord. Je comprends. Bon, je te laisse. Je te tiens au courant quand j'aurais du nouveau. Parker coupa court à la conversation avant de voir arriver Mulder au loin. La jeune femme brune sortit du véhicule de Scully d'un pas précipité.
Croyant l'avoir semé, Parker se dirigea en direction de sa voiture pour repartir lorsque celle-ci fut interpellée par ce dernier. À l'entente de sa voix, Parker ronchonna dans un murmure indescriptible avant de se retourner pour lui faire face.
Qu'est-ce que tu veux ? Demanda-t-elle avec agacement.
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verver · 1 year ago
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TUMEURS URBAINES
Épisode 9
Allongées sur le canapé elles regardaient un film d'art et d'essai qui était une création artistique d'une de ces plate-forme à la demande.
Il s'agissait d'un jeune moine puceau qui dans une abbaye, sous les arcades caché derrière un pilier , il attendait le passage de la belle et jeune ingénue.
Mademoiselle Laura se rapprochant à petits pas du poste de guêt où l'attendait frère Xavier qui la saisissant par l'oreille l'entraîna dans sa cellule .
- ma tendre enfant comment allez-vous ?
- mieux ! frère Xavier
- Ah c'est très bien ! dit-il l'incitant fermement à s'asseoir sur ses genoux
- frère Xavier, je me soigne encore dit-elle en indiquant de la main son entrejambe
- c'est rien mon enfant ! murmura frère Xavier légèrement rouge et congestioné
Il la serra contre lui , il était maintenant violet, des perles de sueur coulaient sur ses joues enfantines.
- récite moi quelques phrases du condamné à mort de Jean Genet s'il te plaît
- sur mon cou...sans amour et sans haine...mon cou...laisse les dents...pour un sourire de loup... déclama Laura
- c'est bien ! c'est bien ! articula avec difficulté frère Xavier en caressant tendrement les cheveux de la belle.
Il porta la jeune fille jusqu'à sa couche , où frère Xavier allongé sur l'innocente la caressait avec passion .
Elle n'était plus innocente car c'était sa deuxième visite privée au moine coquin.
La première visite un peu contrainte c'était pas trop mal passée, elle était revenue.
- je vais regarder ta cicatrice ma fille , ne t'inquiètes pas !
- Oui frère Xavier ! articula la victime quand même inquiète
Frère Xavier releva la jupe de Laura, baissa doucement sa culotte puis caressa son sexe.
Laura frissona peut-être de désir, peut-être d'appréhension.
Ensuite frère Xavier couché sur Laura la pénétra à la hussarde sans ménagement.
Laura lui dit d'une faible voix :
- doucement ! frère Xavier doucement ! ça va encore saigner
- mais ma tendre enfant , je sais que ça cicatrise...ça me rassure !
L'étreinte se termina dans un terrible râle de frère Xavier qui s'écroula sur Laura, épuisé et complètement cuit.
La jeune femme reste inerte un bon moment. La caméra resta fixée sur son visage d'ange un peu déconcerté par la fougueuse étreinte.
Ava et Anna riaient aux éclats en buvant leur vodka .
- c'est quand même drôle ! s'exclama Anna
- Oui ! dit Ava
Elles attendaient avec impatience un autre épisode qui était une suite avec tout un tas de situations baroques.
Anna resservit les verres avec générosité.
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christophe76460 · 1 year ago
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Tout ira bien ! 6
Je ne mourrai pas
Enfin, je retrouve quelque chose d’habituel, de connu, un peu de normalité dans cette période bizarre et instable où les informations évoluent jour après jour. Quelque chose que je connais et qui me rassure : mon rendez-vous chez le coiffeur !
Parce que je peux te l’avouer maintenant ( mais juste entre toi et moi) j’ai eu une grosse période de… flou. Non pas que ma foi ait été ébranlée, mais ça a plutôt été un gros flou artistique dans ma façon de l’exprimer. Mes critères habituels de prière ne semblaient plus fonctionner, comme si le mode d’emploi avait changé.
Est-ce que je devais jeûner, intercéder, prier tout au long de la journée, me repentir à ne plus savoir de quoi en fin de compte?!?
J’avais plus de temps, oui, mais aussi plus de monde à soutenir aussi. Comment prier ?!? Quoi prier ?!?
Je me sentais comme une guerrière sans armes, une guerrière qui a peur (ah super ça !!!), comme si dans le combat il y avait un gros chaos dans l’armée, chacun y allant de sa théorie, de sa prophétie, de son complot, de son interprétation. Sans compter tout le flot de pensées "facebookiennes" qui entretenaient le flou.
"Seigneur, au secours, tu penses quoi, toi ? Tu dis quoi de tout ça ? Qu’est-ce que je dois prier ?!?"
Ça n’est finalement que lorsque je me suis adressée directement à Lui, au Chef suprême des armées que la réponse m’est venue :
"Je ne mourrai pas ! Je vivrai ! " Psaume 118 :17
Comme un électrochoc qui ramène à la vie, je l’ai reçu en plein cœur ce verset !
"Je ne mourrai pas, je vivrai… Et je raconterai les œuvres de l’Éternel."
C’est pour ça que je vivrai… parce que j’ai encore du job : je vais avoir de quoi raconter ses œuvres après tout ça !
Je me suis alors plongée dans le psaume 118 et d’autres armes me sont apparues :
• Une flèche : bien ajustée, ma prière n’avait pas besoin de beaucoup d’explications, de mots inutiles. Elle avait tout autant d’efficacité en étant courte et précise.
"S’il te plaît, Seigneur, accorde le salut ! S’il te plaît, Seigneur, accorde la victoire !" Psaume 118 :25
• Une épée pour me débarrasser de ces pensées parasites autour de moi, des peurs, des doutes… et tout le reste :
"Elles m’entouraient comme des abeilles : elles s’éteignent comme un feu d’épines ;au nom du Seigneur, je les taille en pièces !" Psaume 118.12
Eh bien, je peux te dire que j’en ai taillé des choses en pièces !!!
• L’autorité, celle que Jésus me donne en tant que fille du Roi des rois, ma place, l’utilisation du "je". Combien de fois ai-je demandé à Dieu de faire ce que de toute évidence il semble me demander de faire par moi-même dans ces versets ?
"Au nom du Seigneur, je les taille en pièces !" 118.10-11-12
Combien de "Seigneur bénis, toi… ", alors qu’Il me dit de bénir, moi…
"Depuis la maison de l’Éternel, nous vous bénissons ! " 118.26
J’ai réalisé qu’il y avait une grande puissance dans l’utilisation du "je" quand je bénis quelqu’un. Je prends mes responsabilités parce que je sais qui est Dieu et qu’Il ne me décevra pas.
Alors, je ne sais pas pour toi comment ça se passe, mais si tu savais, pour moi, comme ces petites choses m’ont fait du bien !
J’ai retrouvé la paix d’un cœur tranquille et apaisé. J’ai retrouvé le sens de ma vie. J’ai retrouvé ma place et ma force.
La guerrière est de retour !!!
… et le rendez-vous chez le coiffeur pris !
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clubtravail · 2 years ago
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MSN
(texte lié à l'écriture du site web "petit milieu/guichet du club travail" , lu lors de la soirée "There will be bugs #1" aux Ateliers Pattipluss à Bruxelles).
Ça se passe en 2004, j’ai 20 ans et je viens de m’installer à Bruxelles pour mes études de sociologie et anthropologie. Je ne sais plus pourquoi, mais j’avais décidé de ne pas avoir de gsm, juste un téléphone fixe et mon ordinateur fixe, chez moi. Donc je viens de m’installer dans un appart toute seule à Etterbeek. Je ne connais personne à Bruxelles à part des vieux amis de mes parents, alors forcément les premiers temps je suis assez seule. C’est assez dur, je m’étais fait une joie de quitter ma ville d’enfance et de vivre des aventures, et puis là, me rendre compte que mes copines du lycée me manquent, que l’université, c’est le vide, ou plutôt c'est rempli mais c'est vide, en tout cas c’est plein de gens, et beaucoup beaucoup d’inconnues.
Après quelque temps je commence à parler puis fréquenter des gens et au début surtout des groupes erasmus, des italiens, et puis une québécoise, Danièle. Certains soirs, Danièle vient chez moi pour se connecter sur mon ordinateur fixe et échanger avec ses amies à Montréal car elle n’a pas d’ordinateur privé. Donc, à ce moment là, on peut communiquer par téléphone, moi je n’ai pas de gsm donc je vais parfois au night shop à côté pour appeler mes copines en France ou ma mère (ça coûte moins cher), j’ai une boite email, j’ai une toute nouvelle adresse email que je me suis faite avant de partir, [email protected]  et donc, aussi, et ça c’est un nouveau, j’ai commencé à tchater, par msn en l’occurrence. Un truc de dingue, le chat en temps réel rappelez-vous c’était quasi de la sorcellerie au début, on pouvait parler à n’importe qui n’importe où DANS LE MONDE ! Je passe pas mal de soirées à échanger avec mes copines et à envoyer des wizz et des émoticônes mais tout est très lent et parfois ça plante, comme on dit, ou bien il faut une heure pour charger une émoticone bisou.
Et donc un soir, mon amie Danièle s’en va et, elle laisse son profil msn connectée et ça clignote, ou ça émet un signal, toudoudoum, je sais plus, en tout cas, quelqu’un parle. Je regarde, la personne s’adresse à Danièle, qui ne répond pas, du coup. Alors, je lui écris « salut je suis une amie de Danièle, en fait elle était chez moi, elle vient de partir ». Pis il me répond « salut, ah désolée, marrant, je parlais dans le vide, tu es une nouvelle amie de Danièle alors » ? Pis je lui réponds, pis il me répond.  Il s’appelle Yannick, il est en formation de pompier, il vit à Montréal. A partir de là, chaque soir, on se connecte pour se parler, pendant  parfois des heures. Au début je dis rien à Danièle pis je finis par lui en parler, ça la fait rire, c’est une sorte de cousin à elle éloigné, je crois. Certains soirs j’ai pas envie de sortir parce que j’ai envie de discuter avec lui. A cette époque de ma vie où tout est nouveau, où je dois m’approprier tout un monde nouveau, où je me sens très seule et je ne suis plus sûre de pourquoi j’ai tout quitté pour venir ici, c’est très rassurant de savoir que je peux lui parler, à lui, de ce qui me traverse.
On met très longtemps à s’envoyer une photo de nous pour se dire à quoi on ressemble. (dans mon souvenir au début y’a pas de photos de profil et puis à moment ça arrive, et lui sa photo c’est genre  un casque de pompier, pis moi un gros plan sur mon œil avec du mascara <3). Pis j’ai pas de webcam. Donc, pendant des mois c’est juste l’écrit, rien d'autre. Il écrit pas spécialement bien, il est un peu cash, il est pas ultra émotionnel, mais il est là, pis il me lit. Je passe beaucoup d’heures à me demander à quoi il ressemble, pis si on se rencontrait un jour comment ce serait. En même temps y’a rien d’érotique entre nous, c’est juste quelqu’un qui m’écoute pis qui me dit des trucs pis je l’écoute pis on se répond, pis en fait, ouais, on se soutient. Nos conversations doivent ressembler à des trucs comme « je reviens de l’école, c’était dur aujourd’hui, mon prof de philo du lycée me manque, en fait c’était cool le lycée, l’univ c’est hyper imperso, tu vois », « je comprends, déso (ah non on disait pas encore « déso » à cette époque je crois) désolé, je dois filer je bosse ce soir, ça me fait trop chier, j’en ai marre de travailler au bar en extra pour 6 dollars de l’heure » « ah ouais je comprends, moi j’ai commencé un job de serveuse aussi, c’est l’horreur j’ai même pas le droit de parler aux entres employées, c’est mort, je pourrai jamais bosser dans la restauration toute ma vie », etc. Bon. Y’a rien d’érotique ou amoureux  a priori, mais évidemment ça empêche pas que je m’imagine bien avoir 3 enfants avec lui. Pis qu’on irait faire du ski sur le mont royal pis qu’on mangerait des poutines en chantant, tout ça. Mais ce qui compte, c’est se parler au présent.
On s’est parlé comme ça pendant une année, une année et demi, pis, je sais plus bien pourquoi, petit à petit on a arrêté. J’ai fouillé dans mes emails et j’ai juste retrouvé un email sur ma boite actuelle, qui date de 2008 où il me donnait des nouvelles.
Il disait : « Je suis tout juste revenu de l'Australie avec des souvenirs plein la tête et aussi une grande hâte de faire un nouveau pas dans ma vie de canadien.  J’ai pris un appart dans la ville de Québec avec ma copine et je travaille comme agent de sécurité dans un magasin de vêtements. J’ai l'intention d'aller à l'Université dès que j'en aurai les moyens pour faire management et j'aimerais bien lancer ma propre entreprise (dans plusieurs années) ».
Mathilde
(texte lié à l'écriture du site web "petit milieu/guichet du club travail" , lu lors de la soirée "There will be bugs #1" aux Ateliers Pattipluss à Bruxelles)
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stories-of-c · 2 years ago
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A.
Concepteur-rédacteur - 26 ans - Français - Bélier
A. l'impétueux, l'arrogant, le nombriliste : ah ce sacré A ! Il ne nous a pas fallu beaucoup de temps pour nous rencontrer. Nous avons commencé nos échanges dans l'après-midi et nous nous sommes rencontrés en fin d'après-midi. Je me rends compte en scrutant ces réseaux sociaux que nous connaissons une personne en commun. (- ici les réseaux sociaux me permettent de peaufiner la carte d'identité des gens que je rencontre, très utile vous savez ! -) Cette personne c'est P. - je l' a connais très bien. Nous avons fait nos études ensemble pendant un an et avons quelques peu gardé contact.
Ni une, ni deux, je contacte P. pour en savoir plus sur A. que je m'apprête à rencontrer sur un coup de tête. P. sait me rassurer. Je vais à la rencontre de A. plus sereine.
Nous nous donnons rendez-vous dans la rue, le premier qui voit l'autre à gagné (quelque chose que j'aime faire au quotidien). Nous marchons ensemble. Il me complimente gracieusement. Nous allons boire un verre dans un bar, proche de chez moi. Je le sens insistant. Il est une personne arrogante qui aime constamment ramener les choses à lui. Je règle l'addition - pas par volonté. Ce dernier me le demande et me propose de m'offrir à manger par la suite. J'accepte mais reste interloquée. Nous montons chez moi, je le suce, nous faisons l'amour. NON ! Nous ne faisons pas l'amour. Ca à duré 2 minutes 30. Il se détend dans mon canapé alors que je souhaite véritablement qu'il parte. J'essaie de lui faire comprendre en arrangeant mon appartement, en m'habillant ou encore en feignant d'être fatiguée qu'il est temps qu'il prenne la porte. Jusqu'au moment ou il me propose d'aller manger. Je lui dis que je n'ai pas faim - histoire de m'éviter un moment que je vais rendre véritablement gênant. Il insiste. Bon. Nous partons à la supérette à deux pas de chez moi. Il achète un peau de tzatziki et des blinis. Je suis un peu surprise. Nous remontons chez moi, nous mangeons. NON, il mange tout ! Je m'empresse de finir pour m'occuper les mains - en faisant la vaisselle entre autre. Je crois qu'il se sent très très bien chez moi. Je suis véritablement génée. Au bout de quelques minutes, je lui demande véritablement de partir - il part. Le soir même, je ne me suis jamais autant sentie sale de ma vie au contact d'un homme. Je ne pense pas avoir pleuré mais je me sentais terriblement mal. J'ai rompu tous liens avec cet homme. Il a tout de même réussi à me contacter quelques semaines plus tard pour tenter de me revoir. 09-22 C.
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astromechdroid-r2d2 · 3 years ago
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Même si on la voit jamais en prendre, on suppose que Guenièvre prend des bains car elle est reine et doit avoir une hygiène irréprochable. Mais prendre un bain avec Arthur ?? Comme lorsqu'il en prenait avec ses maîtresses ??? "Mais... Vous allez me voir nue ?" "Ah bin oui, les bains c'est mieux sans vêtement." "Et je vais vous voir nu aussi..." "C'est l'idée oui... Vous avez un problème avec ça ?" "Oui... Enfin non mais... Enfin bon, on va être nus tous les deux quoi..." "Bon, vous vous décidez à entrer dans cette baignoire oui ou non ?" et ça tourne et ça tourne et forcément Arthur il perd patience et Guenièvre elle est juste trop pudique et un peu flippée à l'idée que son Roi la voit elle, nue, et dans un context autre que le lit conjugale et du coup Arthur il fait de son mieux pour la rassurer en lui disant que ça va lui faire du bien et donc elle entre dans le bain et Arthur il commence à lui frotter doucement le dos mais il sent qu'elle se détend pas "Qu'est-ce qu'il y a encore ?" "Oh mais rien..." "Non mais je vois bien que ça va pas alors me dites pas rien." "Non mais vous en faites pas ça va passer." "Mais je m'en fiche que ça va passer, dites-moi !" et il insiste et insiste et elle sent que les larmes montent et elle finit par s'exclamer "Il y a que la dernière fois que je me suis trouvée dans une salle de bain avec vous, vous baigniez sans votre propre sang ! Voilà ce qu'il y a !"
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fallenrazziel · 2 years ago
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Les Chroniques de Livaï #542 ~ SANS AMBITION, IL N’Y A PAS DE TALENT (août 846) Kryshan
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. ​Le  personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort  de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je  me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma   propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a   traversées, ainsi  que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint,  détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques  libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous.  Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes. 
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Ouf, cet entraînement n'en finissait plus ! Je serais pas mécontent d'aller piquer une tête quelque part !
La chaleur ��crasante rend mes fourreaux encore plus lourds et la sueur colle ma chemise sur ma peau. Je suis pas le seul. A vrai dire, j'ai plus fière allure que mes camarades... Où est Bernon ? Ah, le voilà. Il a dû se poser quelque part pour recharger son gaz. On a bien pris le coup de main, maintenant.
Ce n'était peut-être pas une si mauvaise idée de rejoindre le bataillon finalement. Les titans ne sont pas si terribles après tout. Nos camarades tremblent des pieds à la tête quand on les évoque, mais moi... ils me font surtout pitié en fait. La première fois que j'ai fait face à l'un d'eux, j'ai été saisi par l'expression figée de son visage. Comme s'il appelait à l'aide...
Nos exploits nous ont valu le respect au moins. Au début, on nous regardait avec crainte et curiosité ; ce n'est plus le cas depuis notre retour. Et puis nous sommes revenus avec le caporal Livaï, forcément, ça en jette... Ber, rapplique ! Les exercices sont terminés !
En silence comme d'habitude, mon frère atterrit juste à côté et s'avance vers moi. C'est moi ou ses cheveux ont encore poussé ? Ils poussent toujours plus vite que les miens. La semaine dernière ils balayaient à peine sa nuque et aujourd'hui ils tombent en dessous de ses épaules. Ouais, il faut les couper plus souvent. Il fait la moue. Je sais, c'est chiant, mais tu sais bien que c'est la procédure, tu vas finir par te faire engueuler ! Je dis ça mais je vais devoir le faire aussi de toutes façons...
On marche tranquillement pour rejoindre les autres, quand une petite silhouette vient nous barrer la route. Ca alors ? C'est le caporal ! Il me semblait bien l'avoir vu nous reluquer de loin ! Bernon s'immobilise à côté de moi et nous attendons la suite des évènements. Le petit homme nous tourne autour un moment - je le croyais pas si minuscule, c'était trompeur sur le cheval... - et semble nous observer sous toutes les coutures. Caporal ?... Pouvons-nous... quelque chose pour vous ? Bernon se presse contre moi, mis mal à l'aise par ce regard insistant. Comme toujours, je le rassure par la pensée.
Le caporal s'arrête enfin face à nous et me fixe par en-dessous, le menton levé. Il détaille vraiment ma physionomie de près... J'ose pas commenter, ce serait sans doute impoli dans ma position mais... Si vous voulez nous poser des questions, allez-y, mon frère et moi, on s'y attendait un peu déjà... Cela semble le dérider et il nous fait signe de rejoindre un petit coin à l'écart. Il s'adosse à un baraquement et ne perd pas de temps. Il nous demande quelle est notre histoire, à nous deux. Je souris un peu amèrement en moi-même. J'avais beau m'y attendre, c'est pas forcément agréable de se lancer dans de grandes explications... Mais bon, c'est le caporal.
Et bien voilà... Mois c'est Kryshan, et mon frère, c'est Bernon. Juste Kryshan et Bernon. Non, on a pas de nom de famille. Il hausse le sourcils. Ah oui ! C'est aussi votre cas, je crois ? Vous aussi vous venez d'un orphelinat ? Bernon tire ma manche par derrière pour me mettre en garde. Oups, oui... Je me laisse vite emporter... Excusez, caporal. Donc... on a pas de parents. On sort de l'orphelinat de Karanes. C'était pas le bagne, on y était plutôt bien. Je suppose que nos parents ont pas pu gérer... enfin, vous savez... Deux jumeaux... et avec notre air bizarre en plus... Vous en faites pas, on le sait ! Dans notre ville, les jumeaux, c'est pas très bien vu. D'habitude, on les jette dans les puits, ils portent malheur à ce qu'on dit... On y a échappé au moins. Non, nos cheveux sont naturellement blancs. On sait pas pourquoi. On a prévu de les couper de nouveau, hein ! Mais ils repoussent trop vite, surtout ceux de Ber, on sait pas pourquoi non plus...
Il nous demande de continuer en regardant Bernon par-dessus mon épaule. Perdez pas votre temps avec ça, il est muet, comme je vous l'ai dit. Je parle pour nous deux. D'ailleurs, si je parle trop, hésitez pas à me le dire ! Il hoche la tête avec un air interloqué, et je peux alors reprendre mon récit. On s'est engagés tous les deux dans l'armée à douze ans. C'était le bon âge pour quitter l'orphelinat. On avait un peu peur de se mêler aux gens et de devoir constamment justifier notre existence auprès de tout le monde. Les brigades d'entraînement, c'était vraiment dur. On nous faisait des crasses tout le temps. Combien de fois j'ai retrouvé des rats morts dans mon lit et Ber des cafards dans sa bouffe ! Très souvent. Soit on nous fuyait, soit on nous rendait la vie dure. Ca nous a endurcis, et soudés encore plus. On s'est beaucoup entraînés ensemble. Mmh ? Ah oui... Ils ont accepté Ber parce qu'il a parfaitement réussi le test d'équilibre ; il est resté en position pendant une heure. Même s'il parle pas, il comprend très bien ce qu'on lui dit, c'est pas un attardé, hein !
Je me rends compte du temps que je perds quotidiennement à excuser le mutisme de mon frère auprès des gens... Si seulement ils pouvaient entendre sa voix comme je l'entends ! Je sais pas comment, mais je parviens parfaitement à percevoir sa voix ; comme s'il me parlait dans ma tête. C'est pas possible d'expliquer ça aux autres. Même si le caporal m'a l'air assez exceptionnel, au moins autant qu'on le dit, c'est quelque chose qui lui échappera toujours, je crois... Pourtant, c'est bizarre, mais... en sa présence, je sens comme... une familiarité. Comme si j'avais retrouvé un ami perdu de vue. Il m'intimide pas du tout ; Ber est plus réservé mais je sais qu'il pense comme moi.
Alors, à la fin de notre entraînement, Ber est arrivé deuxième et moi cinquième. On avait tout ce qu'il fallait pour aller se planquer dans les brigades spéciales ; et je voulais le faire, j'avoue ! C'est Ber qui a insisté pour qu'on aille rejoindre le bataillon ! Il me disait que notre mission était de sauver l'humanité et de libérer les titans, un truc du genre... C'est un peu confus même pour moi, caporal, je vous assure. On a rejoint les brigades, on y était plutôt tranquilles, mais on s'ennuyait ferme ; on avait l'impression de servir à rien. Et puis, il y a eu le recrutement. Ber a remit ça sur le tapis, répétant que c'était notre chance. Je me suis laissé convaincre et... nous voilà !
Hmm, ça vous va, comme résumé ?
Il me reproche pas du tout mon manquement au protocole. Bernon et moi devrions être au garde-à-vous devant lui, le cul serré, droits comme des i. Mais il ne semble rien remarquer. J'ai noté que la hiérarchie, dans le bataillon, c'est assez flou. Les vétérans sont plutôt accessibles, même si le major l'est beaucoup moins... Il ajoute qu'il a été impressionné par notre prestation dehors, et qu'il n'avait jamais vu des soldats bouger aussi vite que lui. Ouaah, je sais pas trop quoi dire, là...
Il demande enfin comment nous nous sentons dans le régiment, si nous sommes bien traités. Sa sollicitude nous touche tous les deux... A vrai dire, les explorateurs n'ont rien en commun avec les soldats que nous avons côtoyés. Plus on est bizarres, plus ça semble la norme ici, ha ha ! On a pas eu de problèmes ; quelques oeillades appuyées peut-être. Mais c'est vraiment rien du tout. On nous a mis dans la même équipe afin que je puisse "traduire" ce que dit Ber pour les autres. Aussi parce qu'on fonctionne très bien ensemble ; séparez-nous et je garantis plus nos résultats. Notre première sortie ? J'ai trouvé ça génial ! Enfin, pas aussi terrible qu'on le dit... Les titans ne sont pas si forts que ça, ni si effrayants. Je sais, ça fait un peu prétentieux de le dire comme ça, mais... c'est vraiment ce qu'on pense, pas vrai, Ber ?
Le caporal nous informe que cette expédition était vraiment courte et sans danger. Je vois... Et bien, nous sommes prêts pour la prochaine. Même si ça me fait de la peine de voir de nouveau ces visages tristes... Ils sont tristes, les titans, n'est-ce pas, caporal ? Vous avez pas remarqué ? J'ai eu de la peine à tuer le premier... mais vu leur état... c'est un peu comme si on les libérait, non ?
Le caporal soupire et répond que si je veux parler de titans pendant des heures, je dois aller voir la chef d'escouade Hanji Zoe. Euh... je n'oublie pas... Pouvons-nous aller nous baigner maintenant ? Les camarades nous ont dit qu'il y avait un lac pas loin, ils doivent déjà y être. On a vraiment chaud, pas vous, caporal ? Il nous donne l'autorisation de décamper et Bernon et moi filons sans même prendre le temps de saluer.
C'est un drôle de personnage, lui aussi ! Tous les explorateurs sont étranges, on se sent bien parmi eux ! Eh Ber, tu en as pensé quoi ? Il me répond que j'ai été bien bête de me comporter comme s'il était notre égal. J'ai pas fait attention... Il m'a rien dit, non ? Et quoi d'autre ? Un interrogatoire ? C'est vrai, c'était un peu ça... Il s'intéresse à nous ? Pourquoi d'après toi ? Il me colle une claque sur la tête en soupirant. Non, tu crois vraiment ?... C'est vrai que l'escouade tactique est incomplète depuis un moment. Me dis pas que...
On risque de devenir des soldats d'élite, vraiment ?
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trekkedin · 3 years ago
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Vlà un ptit aperçu de la fic sur laquelle je travaille: 
— Quand je pense qu’ils étaient à cinq mètres de moi. 
Léodagan était assis sur une souche, les yeux fixés sur les flammes dansantes qui jetaient des reflets roux dans ses cheveux gris. Arthur lui jeta un coup d’oeil au-dessus du feu de camp. Autour d’eux, les soldats s’affairaient à préparer leur départ, les uns rassemblant leurs armes, les autres répétant le plan d’attaque. Il resserra sa cape noir autour de ses épaules. Le vent était froid dans la nuit déjà bien avancée. 
— À quinze contre un, vous auriez pas pu faire grand-chose, dit-il. Et puis, vous étiez allés ramasser des fraises avec votre fille, vous auriez pas pu vous douter de ce qui se passerait. De toute façon, dès que les éclaireurs sont revenus, on part la chercher. Dans quelques heures, elle sera avec nous. 
Ce fut au tour de Léodagan de lui jeter un regard peu convaincu. 
— Vous dites ça pour vous rassurer vous, ou pour me rassurer moi ? 
Arthur haussa les épaules. Il repoussa une longue mèche noire derrière son oreille. Avoir les cheveux longs n’était pas évident pour un chef de guerre, mais il n’avait pu se résoudre à les couper. Pas encore. 
— De toutes façons, si on la ramène pas, c’est votre femme qui ira la chercher elle-même. Déjà qu’il a fallu faire tout un cirque pour pas qu’elle nous suive. 
Léodagan hocha la tête. 
— D'ailleurs, je sais pas ce que vous avez prévu de faire de l’autre, dit-il à voix basse, le regard fixé sur les braises rougeoyantes, mais si vous le tuez pas, c’est moi qui m’en occupe. Remarquez, si on le ramène vivant au château, il va pas le rester très longtemps. Vous aurez beau mettre autant de gardes que vous voudrez, ça arrêtera pas ma femme. Et vous savez comme moi que, si on le laisse partir, il recommencera. 
Arthur resta silencieux, et Léodagan n’insista pas. Ils se tinrent compagnie en silence sous les étoiles, entourés par le bruissement des feuilles, les cris des bêtes sauvages, et la mélodie d’une armée qui se prépare. 
— De toutes façons, dès qu’on rentre, je lui colle un garde du corps aux miches, non négociable, finit par dire Léodagan. 
— C’est pas moi qui vais vous arrêter, acquiesça Arthur. On peut même lui en coller deux, si ça vous fait plaisir. 
Au sein d’une petite clairière perdue dans la forêt, non loin des ruines de ce qui fut, par le passé, Kaamelott, avait été érigé un camp de fortune. Il abritait les traditionnels traîtres, renégats, lâches et autres synonymes qui, non contents d’être toujours en vie, cherchaient un moyen de reprendre le pouvoir afin d’assouvir leur soif d’ambition pour les uns, et de continuer les vieilles habitudes pour les autres. 
— Non mais, sérieusement, vous la capturez, moi, à la limite, je veux bien, dit Loth avec un grand geste du bras en direction de Guenièvre pour appuyer ses propos. Vous voulez pas la ligoter, je peux comprendre. Mais la laissez  libre avec simplement les poignets pris dans une petite ficelle, vous m’excuserez, je trouve que ça fait un peu léger. Déjà qu’il a fallu qu’elle s’échappe et qu’on lui court après pour que vous acceptiez qu’on lui attache les chevilles ! 
À quelques mètres de lui, assise en tailleur au pied d’un hêtre, sa robe blanche souillée par la boue et déchirée par les branchages, Guenièvre le regardait d’un air furieux. Une épaisse corde enserrait ses poignets posés sur ses genoux. Autour d’elle, les quelques gardes blancs restés fidèles à Lancelot, et les soldats du royaume d’Orcanie s’affairaient à ranger le campement, alors que les premiers rayons du soleil perçaient déjà les nuages à l’Est.
— D'autant que, de mémoire, c’est pas des poignets ligotés qui l’ont empêché de disparaître la première fois, ajouta Galessin. 
— Non. 
La voix de Lancelot était ferme, et sans appel. Sa main se posa sur le pommeau de son épée, en clair avertissement de ne pas insister. Et pourtant, depuis que Guenièvre avait été ramenée au camp, il ne lui avait adressé ni un mot, ni un regard. 
— Ce que l’on peut faire, dit Mevanwi, les yeux posés sur son ancienne rivale qui soutint son regard sans vaciller, c’est l’enfermer dans une jolie petite cage. Comme ça, elle ne sera pas ligotée, ce sera d’autant plus dur pour Arthur et les autres de l’en sortir, et ça vous laisse le temps de décider quoi faire d’elle en attendant. 
— Quelle bonne idée ! s’exclama Guenièvre en levant les yeux au ciel. D’autant que j’ai l’habitude maintenant, après avoir passé dix ans enfermée dans une tour. 
Lancelot fronça les sourcils. 
— Quoi faire d’elle? Que voulez-vous dire? 
Mevanwi le regarda d’un air surpris. 
— Elle vous a quitté deux fois déjà, dit-elle. Si vous voulez laisser passer un affront pareil, libre à vous, mais que penseront vos hommes ? D’autant que, si vous reprenez le trône, il s’agira de faire un héritier cette fois. 
Elle se mit sur la pointe des pieds, prenant appui sur les épaules de Lancelot dans une moquerie d’embrassade. 
— Ou tenez-vous vraiment à ce que le peuple vous voit comme un souverain plus incapable encore que le précédant ? souffla-t-elle dans son oreille, avant que Lancelot ne la repousse d’un air empli de dégoût, et de mépris. 
— Ah ! dit Loth en faisant un pas en arrière, les mains levées en signe d’innocence. Là, mes amis, nous atteignons, une fois n’est pas coutume, une de mes rares limites. Capturer la reine, je veux bien, c’est un coup de bâtard, donc on reste dans la routine, si on veut. Mais si on commence à parler torture et autres joyeusetés, je vais devoir vous quitter. Non parce que, c’est pas que ça me gêne, hein. Boyaux, viscères, bûchers, soyons honnêtes, c’est la routine. Mais, dans l’hypothèse d’un échec, parce que, restons lucide, tout est possible. Dans l’hypothèse d’un échec, donc, je préfère être jugé pour avoir capturé la reine uniquement. Je doute fortement que la punition soit la même si le fils Pendragon la récupère, comment dire, 'abîmée', si vous voyez ce que je veux dire. 
— Surtout faites comme si j’était pas là, hein, dit Guenièvre d’une voix si plate qu’on aurait pu douter que la discussion la concernait. J’ai l’habitude, après tout. 
— On pourrait aussi envisager de la bâillonner, ajouta Mevanwi. 
— Arthur ne la récupérera pas, déclama Lancelot, faisant mine de ne pas les avoir entendu. Et un noble chevalier ne met pas son aimée en cage comme un vulgaire animal. 
— Oui, enfin, pour la cage, vous l’avez quand même enfermé dans une tour pendant plusieurs années, remarqua Galessin. 
— Dans une tour, oui, répéta Lancelot. Pas dans une cage. 
— Dans une tour, c’est beaucoup dire, dit Guenièvre dans le vide. On parle d’une pièce d’une dizaine de mètres carré avec une pauvre petite fenêtre sur l’extérieur.
Loth fit une moue incertaine. 
— Une tour, une cage, dit-il. L’on est en droit de se demander s’il y a vraiment une différence. 
— Et puis, on est tous d'accord pour dire que l’objectif, c’est que Arthur vienne essayer de la sauver, non ? dit Galessin.
— Ah mais non, seigneur Galessin, mon brave, interrompit Guenièvre sur un ton joyeusement ironique, en fixant Lancelot qui persistait à lui tourner le dos. Ce que le seigneur Lancelot veut dire par ‘Arthur ne la récupérera pas', voyez-vous, c’est que, quitte à me perdre, comment aviez- vous dit déjà ? Ah oui ! Il préfère me tuer de ses propres mains. 
Galessin et Loth se tournèrent vers Lancelot d’un même mouvement. 
— Ah oui, dit Loth, hochant la tête. On a donc atteint des sommets que je pensais jusque-là hors de vue. Non mais, vous savez quoi, je vous laisse faire vos petites bricoles, hein, vous décidez quoi faire, et puis quand vous aurez repris vos esprits, vous me faites signe ? Non parce que, au bout d’un moment, il faut savoir rester sérieux. Si vous partez dans des divagations folles, faut le dire, et puis nous, on retourne à nos magouilles habituelles. Donc, écoutez, moi, je m’en vais, et puis on se revoit quand la raison vous retrouve ?
Mevanwi détourna les yeux de Guenièvre pour se tourner vers les autres conspirateurs, faisant virevolter sa lourde robe. 
— Suffit ! dit-elle sèchement. Personne ne va tuer Guenièvre. Pour l’instant du moins. Seigneur Galessin, vous nous trouvez une cage solide où l’enfermer, et nous partons. Je n’ai pas besoin de vous rappeler que, plus nous restons ici, plus le risque que les soldats de Kaamelott nous retrouvent avant que nous soyons prêts augmente.
— Alors, oui, mais je tiens tout de même à rappeler que, parmi les connards ici présents, je suis tout de même le seul à être roi, dit Loth. Je pense que ça mérite tout de même un minimum de respect, surtout quand il s’agit de donner des ordres à mes hommes. 
— D’autant que je suis chevalier, pas serviteur, ajouta Galessin, et qu’aux dernières nouvelles, je prends pas mes ordres de la maîtresse du régent. 
Mevanwi arqua un fin sourcil. 
— Si vous avez une meilleure idée, n’hésitez surtout pas à la partager, dit-elle calmement.
Loth et Galessin échangèrent un regard. 
—Non mais, c’est le principe, expliqua Loth. Sur le fond, ma foi, on a rien à redire. Quoad Primum, après tout. Le respect d’abord. Même si, bon, au vu de cette bande d’abrutis et de traîtres, je suis pas sûr que le respect vole bien haut par ici. 
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manue-ringo · 2 years ago
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Chapitre 62 : Invitation
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Depuis combien de temps y êtes-vous sujette ? Demanda Scully, son regard attentif scrutant le visage de Parker.
Quelques semaines, tout au plus, murmura Parker, la voix tremblante sous le poids de l'incertitude.
Le sérum que j'ai inoculé ne fait peut-être plus effet. Ou alors… je deviens cinglée. Ajouta-t-elle, son ton trahissant une détresse qu'elle tentait de masquer.
Scully posa une main réconfortante sur l'avant-bras de Parker, son instinct protecteur prenant le dessus.
Si ça peut vous rassurer, je peux vous faire passer d'autres tests, juste pour être sûre. Qu'en dites-vous ? Proposa-t-elle doucement, espérant offrir un peu de réconfort.
Mais Parker retira brusquement son bras, une lueur de méfiance traversant ses yeux.
Non merci, Dana. Je crois que ça ira. Je ne veux plus être traitée comme un vulgaire rat de laboratoire. Répliqua-t-elle, la véhémence de ses mots trahissant une douleur profonde.
Scully, prise au dépourvu, hésita un instant avant de répondre,
Ce n'est pas du tout ce que… Commença-t-elle, mais Parker l'interrompit d'un geste.
Laissez tomber, chérie. Je vous dis que ça va. Insista-t-elle, son ton abrupt mettant fin à la discussion. Puis, se tournant vers Skinner, elle ajouta,
Bon, j'aimerais rentrer au bureau. J'ai encore quelques coups de fil à passer.
Skinner acquiesça, mais une inquiétude silencieuse se lisait dans ses yeux.
De retour à son bureau, Parker se laissa tomber sur sa chaise, le poids des récents événements s’abattant sur elle comme une chape de plomb. Elle brûlait d'envie de parler à son père, de comprendre ce qui se tramait vraiment derrière cette histoire, mais ce luxe lui était désormais interdit. L'absence de son père, enfermé loin d’elle, créait un vide qu’elle ne parvenait pas à combler. Le sentiment de solitude, de trahison même, lui enserrait le cœur. Son regard se durcit lorsqu’elle pensa à l’homme qui avait orchestré ce chaos dans sa vie. Le Fumeur. Cet homme avait détruit son existence, et le besoin de vengeance grandissait en elle, impitoyable.
Elle se souvint de son premier échec à l'approcher, une erreur qu’elle ne pouvait se permettre de répéter. Cette fois-ci, il lui fallait un plan parfait, un stratagème infaillible pour le faire tomber. Mais d’abord, elle devait résoudre l’énigme du docteur Raines, dont la mort semblait n’être qu’une pièce dans un jeu plus vaste et plus sinistre.
Alors qu'elle se perdait dans ces sombres réflexions, on frappa à la porte. Secouée de ses pensées, elle retrouva un semblant de calme avant d’aller ouvrir. C’était l’agent Scully.
Ah, c'est vous ? Dit-elle, encore légèrement ailleurs.
Qu'est-ce que je peux faire pour vous, ma belle ?
Scully sembla hésiter un instant, son regard balayant la pièce comme pour évaluer l'humeur de Parker.
Pardon, j'espère que je ne vous dérange pas. J'ai un message à vous faire passer de la part de Skinner. Rassurez-vous, ce n'est rien de grave. Dit-elle, une note de retenue dans la voix.
Je vous écoute. Répondit Parker en fixant Scully du regard, son expression indéchiffrable.
Il souhaiterait savoir si vous seriez d'accord pour vous joindre à nous au banquet de fin d'année organisé par nos compères ? Demanda Scully, tentant un sourire.
Parker eut un rire jaune, cynique.
Sérieusement ? Vous pensez vraiment que j'ai la tête à ça ?
Scully ne se laissa pas décourager par la réaction de Parker.
Il savait aussi que vous alliez dire cela. Je suis navrée, mais je vais devoir insister. Skinner apprécierait beaucoup que vous soyez de la partie. Et nous aussi, d'ailleurs. Je pense que ça vous ferait le plus grand bien. Vous faites partie de l'équipe maintenant. Vous avez marqué les esprits. Les collègues vous apprécient en tant que personne et en tant qu'agent. Et puis, vous avez aussi le droit à un peu de distraction, Parker. Surtout après tout ce que vous avez traversé. Qu'en dites-vous ? Ajouta-t-elle avec une honnêteté désarmante.
Un léger sourire effleura les lèvres de Parker, adoucissant temporairement ses traits.
Vous êtes adorable, chérie. Cette proposition est touchante, c'est vrai. Je ne vous garantis rien, mais je vais y réfléchir. Promis. Répondit-elle avant de lancer un clin d'œil à Scully et de se diriger vers la cafétéria pour se chercher un café.
Scully la suivit, profitant de ce moment pour essayer de percer la carapace de Parker.
Vous allez peut-être me trouver un peu insistante, mais nous n'avons jamais eu l'occasion de faire davantage connaissance toutes les deux. Dit-elle, son ton amical.
Parker, prenant une tasse de café, tourna soudainement la tête vers Scully.
Café ? Proposa-t-elle, changeant de sujet.
Scully, surprise, hésita avant de répondre.
Euh, oui, pourquoi pas. Dit-elle, ne s'attendant pas à cette soudaine ouverture.
Parker, un sourire en coin, ajouta avec une pointe de sarcasme,
C'est vrai, ça. On devrait s'organiser une soirée entre filles.
Scully leva les yeux au ciel, amusée mais sérieuse, et reprit,
Parker, s'il vous plaît. Je suis sérieuse. Je sais que vous êtes une solitaire et que vous tenez à garder vos distances, mais ne croyez-vous pas qu'il serait plus commode pour vous de faire un petit effort ? Ce n'est pas grand-chose. Ça faciliterait grandement nos rapports, vous savez. Dit-elle avec un ton avisé, essayant de briser la distance que Parker maintenait entre eux.
Parker prit une gorgée de café, réfléchissant à la proposition de Scully.
Je n'ai pas envie de m'imposer dans votre improbable duo. Une complicité pareille, ça se préserve, Dana. Il y a une telle alchimie entre vous et Mulder. Ce serait dommage de tout gâcher, non ? Répondit-elle, une pointe de malice dans la voix.
Parker tendit une tasse à Scully, qui l’accepta mais ne but pas tout de suite, trop absorbée par les paroles de Parker. Elle demeura pensive, ce qui n’échappa pas à Parker.
J'ai l'impression d'avoir touché un point sensible. Je me trompe ? Demanda Parker, satisfaite de sa petite provocation.
Scully secoua la tête, mais ses pensées étaient ailleurs.
Non. Mais vous avez tort de penser comme cela. Ce n'est pas la bonne stratégie, Andréa. Et justement, puisque vous parlez d'alchimie, je crois que je pourrais en dire autant vous concernant. Répondit-elle, un sourire complice se dessinant sur ses lèvres.
Parker haussa un sourcil, intriguée.
Développez ?
Scully s’approcha un peu plus, son ton devenant plus sérieux.
Vous savez très bien où je veux en venir. Ça n'a rien de personnel, mais je souhaite simplement m'assurer que cette ''connexion'' entre vous et Mulder n'affecte en rien notre collaboration. Dit-elle avec une pointe de timidité, consciente de la délicatesse du sujet.
Les sentiments de Parker envers Mulder étaient complexes. Mulder, avec son charisme et son tempérament souvent imprévisible, l’attirait autant qu’il la déconcertait. Ses succès passés, ses idées souvent divergentes et son approche peu conventionnelle du travail étaient à la fois fascinants et frustrants pour elle. Parker sentait une sorte de fascination mêlée d’intrigue, mais aussi une inquiétude croissante quant à la manière dont sa propre relation avec Mulder pourrait affecter sa place au sein de l’équipe. Mulder incarnait pour elle une énigme sur lequel elle devait encore poser les bons mots.
Vous savez quoi ? Je crois que je vais accepter cette invitation. Je sens que je vais bien m'amuser. Merci, chérie. Ce fut très instructif, Déclara-t-elle avant de s’éloigner, laissant Scully quelque peu perplexe.
L'agent Mulder rejoignit Scully peu de temps après, notant immédiatement la mine soucieuse de sa partenaire.
Tout va bien, Scully ? Tu as l'air contrariée. C'est à cause de ce mystérieux cas ? Demanda-t-il, sa voix teintée d'inquiétude.
Scully soupira, son esprit encore embrouillé par la conversation avec Parker.
Je comprends que ça te travaille. Je t'avoue que je ne sais pas trop quoi en penser non plus. C'est comme si quelqu'un cherchait à attirer Parker dans un piège. Il va falloir éclaircir tout ça. Dit-il, son ton grave reflétant la gravité de la situation.
Scully acquiesça, ses pensées revenant à ce mystère qui s’épaississait de jour en jour, tout en se demandant si Parker, malgré son attitude distante, n'était pas en train de sombrer dans une spirale dangereuse.
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claudehenrion · 2 years ago
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La ''Sindonologie''
  Ah ! Que voilà un mot savant, tout droit extrait de ses racines grecques ! Ceux  des lecteurs de ce blog qui ne me connaissent pas --ou peu-- vont peut-être s'imaginer que je me suis donné un mal fou pour le découvrir dans quelque grimoire bouffé aux vers. Il n'en est rien, évidemment : ce mot, comme tous ceux qui viennent sous ''ma plume-clavier'', fait partie de mon vocabulaire ''perso''. Il correspond en réalité à une ferveur intellectuelle à laquelle je m'adonne en secret depuis une trentaine d'années : la sindonologie (mot tiré effectivement du grec ancien, de σινδών, sindôn = tissu fin, et du suffixe λόγος, lógos = parole, raison, discours), désigne les études sur le Saint Suaire de Turin. J'y ai consacré des jours, voire des mois, qui ont toujours été récompensés par des émotions ''palpables''.
On sait à quel point c'est un sujet controversé, comme tout ce qui se rapporte à la chrétienté, tellement maltraitée depuis le XVIII è siècle : avec une constance qui n'a d'égale que leur haine, les ennemis de la Croix ont fait à peu près tout ce qui peut être tenté pour nuire à ce socle fondamental de notre société et de notre belle civilisation occidentale. Or on sait depuis 1550 que ''La mauvaise monnaie chasse la bonne'', comme le dit la Loi de Gresham, et nous sommes donc, peut-être, à la veille d'une victoire du Mal sur le Bien, du Laid sur le Beau, et d'une absurde absence de futur qui remplacerait (?) la plus brillante civilisation que l'humanité ait jamais vue, via l'effondrement des valeurs chrétiennes, remplacées par... le néant.
Mon intérêt pour cette Sainte Relique s'explique par l'émotion que j'ai ressentie à chacune des ''Ostensions'' (c'est le nom qui est donné à ses expositions publiques) depuis la première fois où je l'ai ‘’croisée’’, le 23 novembre 1973, à l'occasion du centenaire de la naissance de Sainte  Thérèse de Lisieux, première ostension télévisée. Depuis, j'ai réussi à n'en ''rater'' que 2 ou 3, ressentant à chaque fois un choc émotionnel d'une intensité inconnue autrement, qui fut confirmé lorsque j'ai retrouvé sur la Sainte Image une trace de sang --jamais soulignée dans tous les textes que j'ai lus-- là où Daniel-Rops parlait d'un ''crochet de bois entre les jambes du supplicié'', et aussi des traces d'une couronne d'épines posée à la manière dont les Empereurs romains portaient leur couronne de laurier --loin de l'horizontale associée au mot ''couronne'' depuis le bas moyen-âge. Mais honnêtement, mises à part ces deux ''découvertes'' un peu originales, mon ressenti à moi importe peu !
La question suivante est : pourquoi en parler aujourd'hui, alors que l'actualité bruisse de mille rumeurs, de bruits de bottes, de possibilités nucléaires, de canons, de Shahadas et de tchadors menaçants, de ''God save the King'' plus rassurants, des colères lilliputiennes de Mélanchon et des mauvaises idées issues de l'ex-majorité présidentielle, l'ex-LREM devenue un laboratoire où vont ''Séjourné'' toutes les réformes-à-éviter-à-tout-prix ? Pour une raison toute simple que les lecteurs de ce Blog connaissent bien : la parution d'un livre sur ce sujet, dont je viens de terminer une première lecture. Ce livre est signé Jean-Christian Petitfils, ce qui est une garantie d'honnêteté, de culture, de sérieux, de respect de l'Histoire et de refus des mensonges ravageurs à la mode, qui pervertissent tout ce qu'ils effleurent.
Le titre de cet ouvrage est explicite : ''Le Saint Suaire de Turin, témoin de la Passion de Jésus-Christ'' (Tallandier) et le ''bandeau'' l’est encore davantage : ''L'enquête définitive''. Pour 26 euros, vous ferez le tour du sujet, en éventant et en évitant (en sachant pourquoi) les pièges, les chausse-trappes et les mauvais procès faits par des ennemis de toute civilisation, qui ne reculent devant rien pour parvenir à leurs fins... qui nous rapprochent chaque jour un peu plus de la nôtre. Je vais vous faire grâce du rappel historique et des détails, que tous les lecteurs de ce ''billet'' a sans doute déjà lus et relus cent fois. Sauf peut-être la farce de mauvais goût qu'a été la trop célèbre ''analyse au Carbone 14'' qui, ayant porté sur une partie du linceul qui était un rajout fait au XIII è siècle, a intelligemment conclu que l'objet analysé datait... du XIII è siècle ! Quel dommage que le ridicule ne tue plus !
Monsieur de Lapalisse, en réalité le Connétable Jacques II de Chabannes de La Palice, seigneur de Dompierre-sur-Bresbe, de Pacy, de Châtelperron, de  Chavroches, de Chezelles, de La Foresterie d'Anjou, de Montmirail en Perche, de Vandenesse en Nivernais, de Bourg-le-Comte et de Céron, de la seigneurie royale de Semur-en-Brionnais, de Famechon en Picardie, etc... (''Excusez du peu'', diraient les journalistes sportifs dans leur jargon souvent incompréhensible !) n'aurait pas dit mieux. Sacré Carbone 14 ! Que de conneries on peut écrire en son nom ! Car une chose est frappante : les preuves prétendues ‘’scientifiques’’ collectionnées par certains pour ‘’démontrer’’ (?) que ce Suaire serait un faux sont tout sauf scientifiques et ne sont, d’après ce que j’ai lu, pas convaincantes. Mais cela fait partie des dérives du vocabulaire qui sont un des ‘’marqueurs’’ du temps !
Le Saint Suaire est une relique vénérée par toute le Chrétienté depuis 1367 au moins. Il est la propriété des Ducs de Savoie (d'où sa situation permanente à Turin) qui l'exposent à des dates plus ou moins fixes. Mais c'est surtout l'artefact le plus étudié de l'histoire, et l'objet d'une grande piété populaire. Sa conservation, ses resataurations et ses ostensions sont donc un enjeu primordial, aussi bien pour l’Eglise catholique ‘pourtant prudente sur le sujet au-delà de ce qui devrait être permis) que pour les ''sindonologues''. Pendant des siècles, ce Linceul avait été conservé, entre deux ostensions, plié dans un coffret-reliquaire, et soigneusement (?) repassé... avec les moyens du temps : des fers chauffés sur la flamme (qui expliquent les traces de brûlures visibles) ! Plus tard, il a été enroulé sur un cylindre de bois, ce qui n'a pas empêché les dégradations (son jaunissement progressif dû à l’oxydation du tissu entraîne une réduction de la visibilité de l’image, et des contaminations sont incriminées lors de débats périodiques sur son authenticité).
Mais un véritable sujet ressort du livre de Jean-Charles Petitfils : ''Que veut-on prouver, en étudiant le Saint Suaire ?''. Démontrer ou au contraire réfuter qu'il est bien le linge qui enveloppa le corps supplicié du Christ après le Golgotha ? Ou bien démontrer ou pas la résurrection du Christ (NB : personne n'a pu expliquer --fut-ce de très loin-- une telle image, qui suppose une ''illumination'' d'une nature inatteignable par l'homme)... ce qui ouvre la porte à un débat sans fin entre le cœur et la raison, ou entre la foi et l'entendement, ou devant une impossible vérité qui serait réputée scientifique et qui ne peut donc que se dérober, pour longtemps encore. (NDLR : en ce qui me concerne, la réponse à cette question est d'une simplicité... biblique : j’aime passer de longs moment sur ou avec un ''objet'' dont l'histoire (y/c compris rejets et refus) me passionne. Mais cela n’a pas le moindre intérêt). Alors... malgré ce qu'affirme le ''bandeau'' dont nous parlions plus haut, il est à prévoir que ce livre ne sera pas le dernier. Et ça, je m'en réjouis à l'avance ! 
H-Cl.
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sundaymorningsims4 · 3 years ago
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Oasis Springs, résidence L’Oasis. |  ♪
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Retranscription :
[bruit de foule] Danaé: Bon… La troisième fois c’est la bonne !.. J’espère… Don: Danaé ?  Danaé: [hésitante] [sanglote] Je n’arrive pas à le croire, c’est vraiment toi ! Ça fait trois jours que j’essaye de venir te voir mais ils ne me laissaient pas entrer parce que je ne suis pas de la famille ! Don: Je sais désolé… Je viens juste de sortir, je rentrais pour nettoyer et changer mes pansements. Viens à la maison, enfin si tu veux. J’ai peur que tu attrapes froid. Danaé: [acquiesce] — Don: AÏE ! Danaé: [rire] Je t’en prie ne fais pas ton douillet ! J’ai presque terminé. Don: Tu fais ça bien, je pourrai être tenté de te laisser faire mes soins quotidiens ! Mais dis moi, pourquoi est-ce que tu as l’air si triste ? Danaé: Je déteste le fait que tu aies toujours raison. Je déteste quand tu mens. Je déteste quand tu me fais rire mais encore plus quand tu me fais pleurer. Je déteste quand tu n’es pas là. Mais au delà de tout ça, ce que je déteste le plus c’est de ne pas pouvoir te détester. Pas même un peu. Don: Je suis désolé pour chacune de mes erreurs et de t’avoir fait aussi peur. Si ça peut te rassurer, dis toi que je ne t’aurais pas abandonnée si facilement. Par contre, excuse moi, il faut que je te laisse 5 minutes pour me changer, j’ai été invité à  la soirée nouvel an du poste. Danaé: Bien sûr, je t’attends là. — Don: Ok mon grand, je crois qu’on n’est pas en train de rêver, elle est bien là mais laisse lui le temps. Parfois c’est plus facile de se cacher dans son propre abime que de faire face à la vérité… Tu lui as fait du mal et aujourd’hui tu as la chance qu’elle soit toujours là. Ne lui saute pas dessus ! — Don: Est-ce que t- [ébahi] Danaé: Je voulais te faire une surprise mais maintenant je me sens un peu idiote et j’ai tout de suite l’impression que ce n’étais pas une si bonne idée… Don: (ne lui saute pas dessus) … (et puis merde !) [se rapproche] Danaé: A bien y réfléchir, je n’ai pas envie que tu te sentes obligé… Don: Ma crainte c’est plutôt que toi tu fasses ça pour les mauvaises raisons. On n’est pas obligé d’en arriver là si tu n’en as pas réellement envie. Danaé: J’en ai vraiment envie. Bien. Don: Et puis… [pause] Qui pourrait bien se sentir obligé de quoi que ce soit si tu t’offres à lui comme ça ? Qui pourrait te refuser quoi que ce soit avec cette bouille d’ange de toutes manières ? C’est certainement pas moi qui vais m’en plaindre en tous cas ! Danaé: [rire] Tu ne changeras jamais ! Don: Pour ton plus grand plaisir ! Danaé: Dis, de quoi est-ce que tu as peur toi ? Don: Je n’avais peur de rien tant que je n’avais rien à perdre. Tu es ce que j’ai de plus précieux. Danaé: Tu n’es pas le seul à avoir peur de perdre quelqu’un. [pause] [chuchote] Mais je suis fatiguée d’avoir peur. [l’embrasse] Je m’excuse par avance mais il va probablement falloir que je vous retire le costume que vous avez certainement du mal à enfiler puisque vous êtes tout cassé. Don: Ce n’est pas un problème et puis… Tu serais étonnée mais j’ai encore quelques parties qui fonctionnent à merveille ! Danaé: Ah oui, quelques parties ?  Don: [joueur] Est-ce que je devrais te montrer lesquelles ?
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kanraandchrome · 4 years ago
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MCL LL Chapter 13 Answers/Walkthrough
Here are my answers (in French, but Google translation works wonders for this) for chapter 13 with how much love increased/decreased, where to find Auntie and the outfits for the 6 illustrations. Everything is under the cut, I hope it can help ♥
Cost : 1 324 APs
LI : Nathaniel + Didn’t kiss Éric.
Auntie seen : Yes.
Outfits :
Red top : Priya & Rayan
White top : Nath & Castiel
Blue dress : Hyun and Éric
SUCRETTE
(Je n’ai rien vu venir… Et c’était super malaisant. Je veux bien admettre qu’Eric soit un peu paumé…) (Sans doute pas. Il vaut mieux que Nath ne le sache jamais. Ça ne ferait que créer un drame inutile.)
1/ Va au Cosy Bear.
DAMBI
Je crois que tu devrais lui parler. Les crises sont justement les meilleures opportunités de changer les choses. +10
2/ Rejoins Yaël au vernissage.
YAËL
(-10 Si on choisit d'avoir dit à Chani de s'écouter.) Volontiers ! Je ne suis pas spécialement pressée de rentrer, je dois dire. +5 Ah, ça… Désolée, Yael, mais tu l’as loupée toute seule ! Tu as été trop insistante. +5
3/ Retourne à la voiture de Yael.
YAËL
Je peux compter sur ta discrétion, hein ? C’est vraiment personnel. +5
4/ Rentre chez toi.
5/ Rends-toi au café.
HYUN
Et voilà le plan. Bon, après, je t’en parle parce que je lui ai dit que je le ferais, mais je ne pense pas que ce soit une bonne idée. +15
6/ Retourne en salle.
MARINA
Je… Je suis un peu surprise. Mais tu es la bienvenue. +5
7/ Retrouve Dan au restaurant.
DAN
Bien sûr, ça peut nous arriver à tous. J’espère simplement que les choses ne sont pas trop graves de votre côté. +10
8/ Rentre au Cosy Bear.
EVA
Eva… Il me semble que Rosa sait un peu ce qu’elle dit, étant donné qu’elle est psychologue. +5 Rosa
9/ Va t’asseoir en terrasse avec Rosa.
ROSA
C’est étrange, mais, dans le fond, je ne lui en veux même pas. Paradoxalement, elle est presque une victime… +5 Hem… J’ai bien peur qu’on n’en ait pas fini avec la psycho… Je me pose pas mal de questions, figure-toi… +10 Mais je ne sais pas pourquoi il a été se mettre une telle idée en tête. Il le sait, pourtant, que je suis en couple. +5
10/ Retrouve Castiel et Priya au studio.
PRIYA
Priya… Tu as toujours eu… une haute estime de toi. Il était peut-être temps que tu apprennes à te remettre en question, non ? +20
CASTIEL
Je suis désolée, Priya… Mais si j’étais toi, Castiel, je ne me prendrais pas la tête, et je signerais. +15 Castiel & -15 Priya
11/ Retourne au Cosy Bear.
ÉRIC
Et… tu n’aurais pas pu passer, plutôt ? Au téléphone, c’est un peu… +5
12/ Rentre chez toi, il est tard.
=> ILLU NATH
13/ Rends-toi au Cosy Bear.
14/ Va retrouver Hyun.
→ Avant d’aller chez Hyun, allez dans la rue des magasins pour croiser Tata.
=> ILLU HYUN
15/ Rentre au café, délivrer Nina.
SUCRETTE
(Alors qu’il ne s’agit que de mettre les choses au point, rien de plus. Pourquoi je suis nerveuse comme ça ?)
16/ Va au Snake Room en compagnie d’Éric.
ÉRIC
(Si vous ne voulez pas de lui, tuez votre lom en répondant l'inverse et en lui mettant un râteau.)
Et pourquoi pas ? C’est toi qui me fuis, depuis l’autre soir, on dirait… +5 Continue… +10 Eh bien, que d’attention pour ma petite personne… Attention, je vais finir par croire que je te plais vraiment. +10 Je sais. Je comprends ce que tu ressens. Parce que je suis exactement dans le même état. Monte le lom à 100. Je ne sais pas toi, mais je pourrais probablement me passer de ce verre… On pourrait… aller chez toi ?
=> ILLU ÉRIC
Si vous refusez toutes ses avances :
Je te rassure, je crois que ça lui ferait plus de mal qu’autre chose. Je crois qu’il vaut mieux que ça reste entre nous. +10
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Instance n°1000: La tête dans les étoiles et le vent de la réussite comme seule vérité absolue (💡).
Keubeng Tchoffo Pascal Roussel
第一个非洲👤✡️
Dans la vie tout est question de perception, on peut vivre chaque jour comme des regrets, “Ah si j’avais su”, “j’aurais dû”. Et avoir une vie de remords. Ou s’autoriser à voir en avant, regardez devant soi, et voir notre futur, si chaque jour nous programmons notre cerveau pour se dire je vais faire cela “j’irais chercher cet objectif”, “je vais aller démarcher ce client”, "je vais réussir cet entretien", je vais réaliser ce projet", “je vais y arriver”. Tout est question de perception, regardez devant vous, allez chercher ce qui vous paraît inaccessible et sortez de votre zone de confort. Car vous êtes extraordinaire, chacun de nous est extraordinaire. Il suffit de trouver dans quoi. Et mettre cette compétence au service des autres. Posez vous la question de savoir si vous êtes focus sur le passé ou le futur ? Et espérer après cela aller encore plus loin, jusqu'au bout du monde.
(💡)...Ayez la tête dans les étoiles, rêvez grand, visualiser le progrès, et le vent de la réussite sera votre seule vérité absolue. Tenez-vous en jusqu'à ce que l'agneau qui longtemps est rester cloisonné et comprimé se transforme en lion prédateurs du monde libre.
Quoi que tu rêves d’entreprendre, commence-le. L’audace a du génie, il s'agit du pouvoir et de la magie. C'est bien cette affirmation qui fonde la logique de cette interrogation suivante:
«Qu’est-ce qui fait la différence entre deux personnes aux potentiels équivalents ?⁣ L'esprit d'entreprise»
~ Entreprendre, ce n’est pas lancer son business.⁣
Entreprendre, c’est engager une vision.⁣ En ce sens, l’audace réside dans votre capacité à vous battre pour concrétiser votre vision.⁣
~ C’est une attitude, une décision active.⁣
Cela se ressent, cela génère un engouement, une confiance.⁣ De plus, votre détermination inspire, rassure, fédère.⁣
~ Dès lors, être audacieux, c’est prendre conscience que personne ne fera à votre place, que rien ne se passe sans vous, que vous êtes l’acteur unique de votre vie.⁣
⁣Keubeng Tchoffo Pascal Roussel
第一个非洲👤✡️
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