#j'aime paris au mois de mai
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Bon Soir 💙🗼👌🎙❤️
Charles Aznavour et Zaz 🎶 J'aime Paris au mois de Mai
#live music#charles aznavour#zaz#music video#j'aime paris au mois de mai#chanson paris#live music video#duo#youtube#bon soir#fidjie fidjie
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#salé ou sucré?#J'aime les deux!#Salty or sweet? I love both!#J'aime aussi voyager#je connais l'Asie#j''a fait des treks au Népal et je suis allée au Tibet deux fois.#Je suis bouddhiste depuis plus de quarante ans mais aussi théosophe#j'ai fréquenté logtemps quand 'habitais Paris#la société théosophique.#Je suis maintenant retournée sur mes lieux d'enfance#dans le var#sud de la France#tout près de Sanary#Voilà un peu de moi !#Et toi qui es-tu?#Désolée je te laisse traduire#J'ai travaillé dans deux firmes américaines#mais j'ai beaucoup perdu de mon Anglais#je ne pratique plus.#Je m'appelle Michèle#Dis-moi de toi#ce que tu a e nvie de dire#bonne journée#A bientôt
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Printemps 1923 - Louxor (Egypte)
5/6
Comme je vous le disais, j'ai régulièrement des nouvelles de la maison. Ma petite Eugénie a eu sept an il y a quelques temps, mais nous avons convenu de fêter dignement son anniversaire au printemps. C'est une enfant adorable qui, selon Constantin, me ressemble mais lui évoque également sa soeur Juliette au même âge. Je vous joins un médaillon qui a été réalisé le mois dernier par Noé. Comme elle sait que j'aime vous envoyer des photographies, elle en a fait un tirage supplémentaire à votre intention. C'est vraiment une jeune fille aussi adorable qu'attentionnée.
Mes aînés vont avoir dix-sept ans quand à eux. Les filles se portent comme des charmes, mais je devine qu'elles ne disent pas tout à leur vieille mère dans leurs lettres. Marc-Antoine est toujours à Paris, où on dit de lui qu'il ressemble de plus en plus physiquement à son père mais avec un caractère autrement plus charmant. Il ne me parle guère d'histoire de coeur, donc j'ai pris le parti naïf de me dire qu'il n'y en a pas. C'est toujours un étudiant modèle qui ne ramène que d'excellents bulletins avec une facilité déconcertante. Franchement, moi qui ait toujours du beaucoup travailler à l'école, je suis abasourdie de voir avec quelle facilité mes enfants réussissent sans presque aucun acharnement, à l'exception de ma petite Cléo, qui n'a semble t-il pas hérité de l'intellect de son père au contraire de ses frères et soeurs.
#lebris#lebrisgens4#history challenge#legacy challenge#decades challenge#nohomechallenge#sims 3#ts3#sims stories#simblr#Albertine Maigret#Eugénie Bernard#Eugénie Le Bris II#Juliette Le Bris#Constantin Le Bris#Arsinoé Le Bris#Cléopâtre Le Bris#Sélène Le Bris#Marc-Antoine Le Bris
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Lundi et mardi j'ai eu des journées un peu plus longues et intenses que d'habitude (genre réunion lundi soir à l'heure où je pars normalement, hier j'ai passé 5 heures à faire des boulettes d'isotopes bref du labo long et extrêmement répétitif) mais en sortant du bâtiment vide hier soir je me suis dit que j'avais tellement de chance d'être ici. J'ai pris mon vélo il faisait beau, je suis à 10 minutes de vélo de chez moi et le trajet est chouette, que des pistes cyclables sans voitures ou presque, le vieux port, le soleil de fin de journée. J'ai envoyé un message à L pour lui dire de me rejoindre pour aller boire un verre, finalement on a pas réussi car toutes les terrasses de tous les bars que j'aime bien étaient pleines à craquer, donc on est rentrés et il a fait semblant d'être serveur et il a mis une musique d'ambiance "busy bar at night" pour qu'on boive une bière tous les 2. Demain soir on va à Paris pour le week-end et ça me fait un peu de peine de rater la soirée sur la plage de célébration du printemps, mais je n'ai pas le choix c'est pour le visa mdr. Au moins je vais pouvoir retrouver un peu mes copains. Après avoir vécu 3-4 ans à Paris, quand j'y retourne c'est toujours avec appréhension car je déteste le métro, je déteste le monde partout, tout le temps, sans que ça ne s'arrête jamais. Je ne comprends pas comment on peut passer sa vie à faire ça tous les jours, à s'imposer 2 heures (quand tout va bien) de trajet pour aller bosser, dans cette ambiance suffocante. Je sais qu'il y a des gens qui n'ont pas le choix aussi. Disons que ça me rend folle qu'autant de gens perdent leur temps et leur joie de vivre dans les transports à cause de la centralisation parisienne. Si je perdais ces deux heures par jour, je serais épuisée et malheureuse. Je suis trop attachée à mon temps, à l'océan, à la tranquillité. Mais en contrepartie je perds d'autres choses, comme ma vie sociale, car à force de passer 6 mois par ci et 6 mois par là , on ne se fait pas des amitiés très durables, elles mettent du temps à se construire et toujours avec la perspective du départ. Comment sera ma vie dans 10 ans ? J'espère que je serai stable, heureuse, et au bord de la mer.
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Salut ! D'habitude, je blogue en anglais, mais je viens tout juste de terminer ce livre en français, et je dois ABSOLUMENT en parler.
Le voilĂ :
Nous Sommes la Poussière, de Plume D. Serves. Photo prise ici avec la recommandation de Les Mots A La Bouche, la librairie queer à Paris. C'est pas là où je l'ai acheté d'ailleurs, mais dans Le Nuage Vert, librairie fantastique à Paris, car Paris est grande et a des magasins spécialisés comme ça (je viens de la campagne, pour moi, c'est du nouveau). J'avais demandé des livres queer des écrivains français (Les Mots A La Bouche) et des livres des écrivains français qui parlent des minorités, surtout queer ou handicapés (Le Nuage Vert), car je lis presque exclusivement en anglais, et je ne sais pas comment trouver le genre de livre que je cherche en autres langues, bien que je sache qu'ils existent de super choses.
Et ce livre-lĂ , il Ă©tait TELLEMENT BIEN, je ne peux pas dire.
La madame de Le Nuage Vert me l'a vendu comme science-fiction très léger, mais je trouve que c'est mieux décrit comme du réalisme magique. L'idée est qu'il y a cette condition qui fait matérialiser autour des gens un nuage des particules de poussière électromagnétiques, ce qui évidemment va impacter la qualité de vie. Ce qu'est pire, c'est tous les stigmas sociétaux qui viennent avec. En fait, c'est un handicap et traité comme un. Le personnage principal est une jeune femme diagnostiquée assez tard, qui vécut toutes ces discriminations, et s'engage dans de l'activisme pour les combattre. Elle est aussi lesbienne.
Et ce livre, il parle DE TOUT. Je n'ai jamais vu la monde dans laquelle j'existe représentée comme ça avant.
Il parle des difficultés de recevoir une diagnose, le sentiment de voir ta vie se passer sans toi, les différentes difficultés des gens qui sont diagnostiqués comme adultes vs comme enfants, le privilège de "passer", la discrimination que font face les couples handicapés qui veulent des enfants, les difficultés d'organiser un mouvement activiste, activisme violent vs non-violent, la médecine alternative, les difficultés qu'ont les parents à se faire croire si leur enfant a un handicap invisible, l'intersectionnalité des identités marginalisées et comment la société les criminalise... Je ne balgue pas, je pourrais encore continuer avec les sujet auquel il touche.
C'est super clair que l'écrivaine a des expériences personnelles dans ce milieu (son bio dit qu'elle est militante autiste et queer, et c'est vrai qu'on reconnait la communauté autiste dans celle des magnophiles). Je ne suis pas de tout, mais pas de toute une personne à faire des notes dans un livre, mais ici, j'ai passé toute la lecture à vouloir souligner des passages que OUI, REGARDEZ, C'EST EXACTEMENT COMME CA ! (Évidemment, je ne l'ai pas fait. Je ne prends pas de notes dans des livres.)
Aussi, j'aime bien le style de l'écriture. C'est assez léger comme structure, comme ce sont des chapitres courts interrompues de textes encore plus courts dans la première et deuxième personne, qui donnent voix à l'inventeur des mailles qu'ils forcent les gens à porter et a au moins deux personnes anonymes qui sont aussi en train d'essayer de vivre avec leur handicap (ou bien une personne différente chaque chapitre, ce n'est pas vraiment clair). C'est super, parce que ça aide beaucoup avec l'immersion et donne le sentiment qu'on parle d'une vraie communauté de gens, et aussi, ça permet de temps à se passer entre les chapitres. Donc la narrative est plus une collection de petits moments de la vie d'Elias, au lieu d'une narrative stricte qui progresse de A à B à C et puis c'est fini. C'est un bon choix, que rend le tout beaucoup plus réaliste.
En bref, c'est un super livre que je recommande fort de lire à tout le monde. Surtout si tu es un peu dans ce milieu de l'activisme qui se bat pour les droits de minorités. Ou si tu veux lire un bon livre d'un écrivain français.
#ce n'est pas la revue la plus claire comme je viens juste de finir la lecture#et j'ai toujours besoin d'un peu de temps pour sortir de l'euphorie de l'histoire#mais je peux déjà dire que ce sera un livre que je vais beaucoup recommander si je reçois l'opportunité#Nous Sommes la Poussière#Plume D. Severs#Écrivains français#Livres français#Recommandation de livre#Livres#Réalisme Magique#livres queer#livres avec des personnages handicapées
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Dimanche 29 septembre 9h36
Hello, petit update de ma vie bordelaise ;
Je pense beaucoup à petite mc, j'écoute Eres tù de Carla Morrison en l'imaginant faire du vélo près du miroir d'eau. Je ne suis pas retournée où elle a grandi, pas depuis que je suis rentrée. En fait, je n'ai pas encore eu le temps mais j'aimerai bien. Je ne voudrai pas oublier qu'elle a vécu ici avant moi.
C'est miss Alba qui m'a conseillé cette musique au travail. Elle est très douce, pour moi elle a un goût de "tout est enfin terminé, tu peux souffler".
J'ai doucement commencé à meubler et décorer mon petit 23m2, cette fois-ci en prenant le temps.
Il me faudrait une bibliothèque pour mes livres puis une étagère à mettre au dessus de la cheminée. Je vais aller voir à la brocante ce matin, on sait jamais. Peut être un miroir ? Je ne sais pas trop, j'ai beaucoup d'affaires j'aimerai bien que tout ait sa place.
J'ai finalement rendu mon mémoire sur la céramique et TikTok (tututu tututu). J'ai eu 13/20, c'est pas exceptionnel mais ça me va très bien, j'ai fait au mieux. J'aime beaucoup me dire que je l'ai commencé au Louvre, continué à Antibes, à Berlin, à Paris pour ensuite le terminer à Bordeaux.
Universitätsbibliothek de Berlin
Musée du Louvre, Paris
Musée de la céramique de Vallauris
Rue de la Bidassoa, en plein déménagement avec Domino et ma planche à repasser
J'ai commencé mon nouveau master à l'Université Bordeaux Montaigne, ma classe est très sympa, les cours m'intéressent et j'ai hâte du premier stage.
J'espère que je serai dans un collège ou un lycée pas trop loin de chez moi. Je suis toujours un peu hésitante, je comprends que rien ne m'est destiné, que je dois faire des choix.
En tout cas, je me sens bien ici, c'est ressourçant d'être proche de sa famille. Paris ne me manque pas tant que ça, mes ami·es un peu mais la grande ville, la foule, le bruit, les grandes conversations, l'Histoire écrasante, tout ce qui me plaisait à 18ans, je dirai que ce n'est plus ce dont j'ai besoin. J'ai bien fait de partir. Je prends souvent mes décisions trop vite, de façon impulsive pour garder un peu le contrôle et échapper au quotidien, mais Bordeaux était une évidence je crois. Même les problèmes de tram et les lourdes pluies ne m'en font pas douter...
Mon père et Léa se sont mariés au début du mois dans un très beau château en Gironde, dans les champs de vignes. J'ai trouvé que ça leur allait très bien, que c'était un très beau mariage. Puis j'étais entourée des quelques personnes que j'aime le plus, mes petites soeur, ma tatie, mon oncle, ma grand-mère et mon cousin.
Je trouve que ce premier mois à Bordeaux sonne très Pure Heroine, je colle des photos et de posters que j'aime, j'écoute de la pop, je sors avec des amies, je m'attarde sur des petits bibelots en brocante, je teste des nouveaux maquillages, je me prends en photo un peu tout le temps, j'écris sur tumblr.
J'ai très hâte du nouvel album de Lorde, je m'imagine l'écouter sur mon balcon, dans le tram, sur mon vélo. Ou chez mon père à la campagne. Ou même à l'océan. Il faut que je trouve le temps d'aller voir l'océan, depuis le temps que j'en parle. Je commence un nouveau travail cette semaine. J'ai hâte.
Je vais retourner à ma dissertation sur La Bruyère (parce qu'il le faut) mais je reviens vite avec des updates bordelaises.
Mata
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J'AIME PARIS AU MOIS DE MAI - ZAZ ET CHARLES AZNAVOUR
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20 juillet
au cimetière. j'ai réussi à retrouver mon banc préféré sous le sapin à côté de la pierre tombale noire qui ressemble au monolithe de 2001 l'odyssée de l'espace planté dans l'herbe tout seul. j'ai erré dans les allées pendant trois heures pour le retrouver, ce cimetière est encore plus grand que ce que je pensais et c'est en train de devenir mon endroit préféré sur terre. en venant j'écoutais modern love en boucle encore et encore, hier soir en rentrant à pied de la s bahn à trois heures du matin je la chantais toute seule sur le trottoir et quand je me rappelais plus des paroles je regardais sur mon téléphone comme si j'étais en train de répéter un truc. ça m'a tellement donné envie d'avoir un truc à répéter. je pensais aux autres qui avaient décidé de continuer la soirée dans un club et je les enviais pas du tout. j'étais contente d'être moi, toute seule sur la karl-marx-strasse en train de chanter modern love comme si j'étais vraiment toute seule. je pensais à lola de paris qui m'a écrit hier, elle boit pas d'alcool elle non plus et je me suis dit qu'elle aussi serait rentrée seule en chantant dans la rue. ça m'a réconfortée et ça m'a fait sourire. j'aime penser à des gens et sourire.
en chemin je pensais à n. et à son amant mystère qui sont rentrés à six heures ce matin et qui étaient encore au lit quand je suis partie et je me suis de nouveau dit que j'étais contente d'être moi avec ma vie bizarre en route vers le cimetière avec mes cheveux mouillés et mon journal dans ma banane. je veux dire que j'étais pas jalouse, je l'enviais pas et je me sentais pas nulle et moche et seule. je me sentais bien avec moi-même. ce matin au lit je me disais que n. était comme un moulin, un vrai moulin en état de marche, un moulin parfaitement fonctionnel qui fait de la vraie farine, de la bonne farine ou de la mauvaise farine je sais pas, mais elle en fait. alors que moi je suis un de ces faux moulins que j'ai vus dans le bus l'autre jour à la campagne quand on est passés devant un parc d'attractions avec des décors hollandais. de loin on voit pas que c'est un faux moulin. personne hier soir ne savait que je faisais pas de farine. je viens de me faire éclater de rire toute seule sur mon banc. en partant tout à l'heure j'ai vu des baskets noirs à côté de mes converse dans le couloir et je suis quasiment sûre que c'est ceux du catalan de la fête.
21 juillet
très bonne journée je me suis levée à onze heures et je suis partie au schlachtensee avec n. et j. parce qu'il faisait mille degrés. évidemment tout le reste de la ville avait décidé de faire pareil et c'était ma vision précise de l'enfer, la s bahn était bondée et quand on est arrivés on aurait dit qu'on allait à un festival, tous ces corps dénudés et joyeux qui se dirigeaient tous vers la même pelouse, mais j'étais contente de faire quelque chose avec mes nouveaux amis. et surtout ça m'a donné l'occasion de nager. nager m'a donné confiance en moi pour le reste de la journée. nager me donne toujours confiance en moi. j'en ai bouché un coin à j. alors j'ai j'essayé de lui apprendre à faire des mouvements amples et à se détendre pour dépenser moins d'énergie et avancer plus vite. ça me faisait du bien d'être celle qui est à l'aise. à l'aise avec son corps surtout. je lui disais que dans l'eau j'avais pas besoin de le porter, c'est ça qui change tout. dans l'eau y a pas de gravité, donc tout est léger. c'est la gravité qui gâche tout toujours. il faudrait que toute la vie se passe dans l'eau. c'est le seul endroit où j'arrive à être légère et détendue. quand j. est sorti parce qu'il était crevé à force de me suivre j'ai fait un aller-retour vers l'autre rive au crawl, il faisait très vert sous l'eau et c'était bizarre de pas avoir les yeux qui piquent. je me suis laissée flotter sous un arbre qui formait une grotte feuillue au dessus de l'eau, petit paradis, j'avais plus envie de repartir pour aller rejoindre les autres dans l'enfer.
au milieu de l'enfer y avait deux filles qui lisaient sur leur serviette avec leurs jambes entremêlées. elles avaient toutes les deux les cheveux courts, une était seins nus et lisait le journal, l'autre était un peu butch et elle lisait un livre qui ressemblait à une édition gallimard. j'ai dit à n. que c'est ça que je voulais. lire le journal seins nus allongée sur une serviette avec la jambe emmêlée dans celle de ma copine. comme j'avais pas pris de livre j'en ai profité pour écrire un message à la fille qui vend son microkorg sur kleinanzeigen parce que j'ai décidé que j'avais plus de temps à perdre, i got shit to do. r. m'a envoyé un morceau de starla online où elle chante juste accompagnée d'un synthé et il m'a dit que ses morceaux étaient assez simples à jouer et puis en trainant sur le site de la maison de la poésie locale j'ai trouvé un appel à performances poétiques deadline 28 juillet et je veux proposer un texte accompagné au synthé. une fille sur ig m'a parlé du réseau des autrices francophones à berlin aussi et ça m'a un peu réconciliée avec la ville. musique et mots musique et mots musique et mots. c'était le titre d'un article arraché dans un magazine de musique accroché au dessus de mon bureau quand j'étais au lycée.
22 juillet
j'ai enfin acheté un tapis pour recouvrir l'horrible moquette. je suis allée le chercher ce soir au coucher du soleil dans une banlieue glauque dans un appartement glauque chez un type encore plus glauque qui m'a dit bonjour je m'appelle michel et je suis un homme et non une femme je sais que mon nom peut prêter à confusion et une puis une fois qu'il a eu détecté mon accent français il a dit michel comme michel platini! je crois que berlin me rend moins peureuse. pour ce genre de trucs du moins. j'ai peur nulle part. j'ai moins peur de l'altérité parce que j'y suis plus exposée. mais à la réflexion j'étais pas non plus hyper peureuse avant de venir ici. j'ai pris mon tapis neuf encore emballé j'ai payé sans marchander et je suis repartie avec mon tapis dans les bras. dans la rue j'ai croisé un homme qui promenait son chien qui m'a regardée comme si je sortais de chez mon dealer, je sais ce que tu viens de faire, dealeuse de tapis.
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SERVICE(s) AU CAP D'AGDE 06 - 07 - 08 - 09 -
SERVICE(s) AU CAP D'AGDE 06 - 07 - 08 - 09 -
ENGLISH VERSION AFTER THE FRENCH ONE
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SERVICE(s) D'AIDE A LA PERSONNE AU CAP D'AGDE (jobs d'été) JUIN... JUILLET... AOUT... SEPTEMBRE...
Qui peut me proposer un ou des jobs d'été au CAP D'AGDE
Je peux être à votre disposition à la journée... à la semaine... au mois... Mes fonctions sont multiples et variées. Je peux être factotum... chauffeur... faire le ménage... faire vos courses... faire le service pendant vos soirées... et bien plus encore...
Plus de renseignements et explications complémentaires directement par mail
A très bientôt j'espère
Esclavement et Putement vĂ´tre
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SERVICE (S) FOR THE PERSON IN CAPE D'AGDE (summer jobs) JUNE ... JULY ... AUGUST ... SEPTEMBER ...
Who can offer me one or several summer jobs at CAP D'AGDE
I can be at your disposal by the day ... by the week ... by the month ... My duties are many and varied. I can be factotum ... driver ... do the housework ... do your shopping ... do the service during your evenings ... and much more ...
More information and further explanations directly by email
See you soon I hope
Slavery and Bitchy Yours ************************************************************************ MIS A VOTRE DISPOSITION en RP a PARIS au CAP D'AGDE ou AILLEURS GRACE AUX SERVICES D'AIDE AUX PERSONNES (grâce au CESU profitez de 50 % de réduction d'impôts)
Je cherche Ă me mettre Ă disposition de personnes qui peuvent me proposer un ou des jobs en RP a PARIS au CAP D'AGDE ou AILLEURS
Totalement "SOUMISSIBLE" je peux être à votre disposition à la journée... à la semaine... au mois...
Pour information j'ai servi un couple de très haute bourgeoisie parisienne pendant 5 ans dans ces conditions Eduqué et dressé comme Kajirus mais très très souvent utilisée comme kajira
Mes fonctions peuvent être multiples et variées. Je peux être utilisé(e) comme factotum... chauffeur... faire le ménage... faire vos courses... faire le service pendant vos soirées... être utilisée comme soubrette... servir d'esclave sexuel... être femélisée... et bien plus encore... 24/24 à votre service
Esclave sexuel Ă disposition de femme dominatrice ou couple dominateurs
Ayant un impérieux besoin d'être utilise(e) comme une femelle esclave sexuelle
J'aime être pris(e) en main par une personne dominante ou un couple dominants qui pourrait faire de moi un(e) véritable esclave sexuel(le), un(e) chien(ne) en chaleur, un(e) putain soumis(e), un trou à bite pour être utilisé(e) comme femelle... salope... chienne... pute et tous ces mots ne sont pas que des mots pour moi mais un réel désir.. ou besoin d'être utilisé(e) comme ça
J'aime être exhibé(e) et présenté(e) pour être offert(e) et mis(e) à disposition en permanence.
"O" comme dans histoire d'O, un collier autour du cou et tenu en laisse mes Maitresse et Maitre pourront m'exhiber et me présenter à tous afin que je sois offert(e) et mis(e) en pâture comme ils le voudront de façon soft ou plus hard y compris pour des mises à l'abattage Chacun pourrait me palper... me fouiller... me pétrir... me triturer les fesses ou les tétons... me doigter... me baiser... double sodo possible... me goder... me fister... être livré(e) pour un Gang Bang, ou pour être baisé(e) à la chaine, et être utilisé(e) de façon intensive... etc.
MAIS IMPERATIVEMENT AVEC DES PRESERVATIFS PROPRES ET NEUFS A CHAQUE PENETRATION
Si vous avez d'autres idees ou propositions je suis ouvert(e) meme aux idées les plus perverses ou les plus vicieuses
J'espère devenir pour vous une bonne femelle... une bonne salope... une bonne chienne ... une bonne pute
Avec mes respectueux hommages
Esclavement et Putement vĂ´tre
Stephan(i)e
************************************************************************ Baie des cochons : bienvenue sur la plage libertine du Cap-d’Agde Au coeur du village naturiste du Cap-d’Agde, sur un morceau de plage rebaptisé “baie des cochons”, les libertins s’amusent. Fellations, masturbations, bukkake, gang bang : ici, le plaisir est public et collectif. Article extrait des Inrocks spécial sexe, actuellement en kiosque.
C’est l’heure du goûter et quelques messieurs, visiblement affamés, hâtent le pas sur le sable chaud. Arrivés à hauteur d’un parasol gris, ils s’arrêtent et se placent soigneusement en arc de cercle. Ils sont cinq, puis dix, trente. Tous sont nus et en érection. Muscles contractés, mâchoire serrée, la plupart se masturbent même avec énergie. Sous le parasol, posé sur une serviette blanche, un couple se montre. La femme est allongée sur le dos, l’homme se tient sur elle, dans la position du missionnaire. Ils ont une cinquantaine d’années et leurs corps sont extrêmement blancs, totalement épilés. Bientôt, ils glissent en levrette. Autour d’eux, les spectateurs semblent toujours plus nombreux, toujours plus excités. Après quelques instants, elle souffle un mot à son partenaire, en allemand. Il se retire d’elle et introduit un premier doigt dans son vagin, puis un deuxième. Avec attention, il accélère le mouvement et, rapidement prise de convulsions, elle jouit. Elle jouit magistralement. Madame est une femme fontaine et l’assistance est aux anges. Quelques applaudissements se font même entendre. Le spectacle ne fait pourtant que commencer.
Au Cap-d’Agde, sur un morceau de la plage du camp de naturistes, long d’une centaine de mètres et rebaptisé “baie des cochons”, rien ne semble interdit. Les couples s’aiment en public et assouvissent leur désir d’exhibitionnisme devant une cohorte de voyeurs à l’affût. En semi-érection permanente, ceux-ci passent d’un couple à l’autre exactement comme un enfant enchaînerait les attractions à Eurodisney. Ici, la police se fait extrêmement rare. Elle intervient parfois lorsque les ébats se prolongent en bordure de la plage, dans les dunes rattachées à la réserve naturelle. Il est même arrivé que des voyeurs et des exhibitionnistes s’y fassent arrêter et emmener au poste, simplement habillés d’une paire de menottes. Mais sur la plage, elle ferme les yeux. Car, même si l’exhibitionnisme y est, comme partout, un délit, les plaintes sont rarissimes. Dans le coin, tout le monde sait ce qui se trame à cet endroit.
Tout le monde est adulte, consentant et nu
Depuis la construction du village naturiste du Cap-d’Agde dans les années 70, cette parcelle de sable a toujours accueilli les libertins et leurs pratiques ont presque fini par entrer dans les moeurs. Des lois informelles se sont même établies au fil du temps. Sur la “baie des cochons”, tout le monde est adulte, consentant et nu, absolument nu (même le journaliste, après qu’il eut renoncé au stratagème du paréo). Le groupe veille sur lui-même et chasse ceux qui mettraient en danger son harmonie. Cet après-midi-là , un homme ayant eu l’indélicatesse de sortir un téléphone portable pour filmer une femme en action se fera ainsi sévèrement reprendre. Son portable finira même à l’eau.
Au Cap-d’Agde, les exhibitionnistes se montrent dans l’assurance que les voyeurs sauront se tenir, malgré l’excitation. Ici, lorsqu’un homme jouit et répand sa semence sur la plage, il prend même le temps de la recouvrir de sable.
Un peu plus loin, c’est maintenant une femme très bronzée, la cinquantaine peroxydée et siliconée, qui s’offre à son homme. Il est à genoux devant elle et lui lèche le clitoris. Un nouveau cercle de voyeurs se forme autour d’eux. Les plus jeunes ont 25 ans, les plus vieux presque 80, à vue d’oeil. Ils sont là , agglutinés, collés les uns aux autres, le sexe à la main. Ils se masturbent dans un silence de cathédrale, comme concentrés sur les petits cris de plaisir poussés par la femme. C’est elle l’héroïne de ce spectacle improvisé, aux allures de tournage porno en plein air et en public. C’est elle qui donne le tempo, dit “oui” ou “non”.
Quand une femme désigne un homme, il doit venir la contenter
Au Cap-d’Agde, la femme est toujours au coeur des attentions, et ses désirs sont comme des ordres. Quand elle désigne un homme dans la foule des voyeurs, celui-ci doit se rapprocher et venir la contenter, ce qu’il fait généralement avec empressement. Là , le veinard est un jeune homme d’origine maghrébine au corps ferme. Délicatement, il s’installe à côté de madame et pose ses doigts sur son corps, puis lèche ses seins. Bientôt, il pourra venir en elle.
Comme partout ailleurs, personne n’est évidemment égal devant le désir. Il y a une hiérarchie et un ordre esthétique. Dans Les Particules élémentaires, s’arrêtant pendant quelques pages magistrales sur la plage du Cap-d’Agde, Michel Houellebecq écrit :
“(…) une femme au corps jeune et harmonieux, un homme séduisant et viril se voient entourés de propositions flatteuses. Au Cap-d’Agde comme ailleurs un individu obèse, vieillissant ou disgracieux sera condamné à la masturbation – à ceci près que cette activité, en général proscrite dans les lieux publics, sera ici considérée avec une aimable bienveillance.”
Nudité, érection et chaussures de ville, tout passe
Au fil des heures, et des jours, rien ne choque ou ne surprend plus vraiment. On s’habitue à voir déambuler des sexagénaires équipés d’épais cockrings en métal (assurément l’accessoire de l’été 2012 au Cap-d’Agde). On se fait aussi au spectacle bizarroïde d’hommes en érection, nus mais chaussés de leurs chaussures de ville ou de leurs baskets, car le sable brûle les pieds en plein après-midi. Tout devient normal. Tout passe. Même quand notre voisine de serviette, âgée d’au moins 70 ans, ouvre ses cuisses en grand et entreprend de se caresser pour le plaisir d’un mateur venu se poser à quelques centimètres d’elle, sous l’œil approbateur du mari, un homme aux longs cheveux blancs et au physique de gourou de secte.
A lire aussi : Faisons un tour en club échangiste
Ici, les corps, entièrement épilés dans l’immense majorité des cas, sont souvent usés, tombants, fripés. La moyenne d’âge tourne autour de 45 ou 50 ans et, si l’on recense quelques hommes dans la fleur de l’âge, les femmes de moins de 40 ans sont très rares. “C’était mieux avant”, regrette d’ailleurs un homme à casquette, posté en haut d’une petite dune, à un poste d’observation privilégié. “Il y avait des jeunettes, des belles filles. Elles sont toutes parties…”
De façon générale, des habitués de la plage aux policiers municipaux en passant par les habitants du coin, on s’accorde à dire que “la baie des cochons” est au creux de la vague, et qu’il s’y passait davantage de choses il y a cinq ou dix ans. Pour la police, les arrestations dans les dunes portent leurs fruits et dissuadent une partie des exhibitionnistes et voyeurs. Pour les autres, c’est l’apparition des boîtes libertines, ouvertes le jour, qui a changé la donne. Il se dit, par exemple, que les jeunes libertines du Cap-d’Agde passent désormais leurs après-midi au Glamour, une boîte de nuit du village naturiste réputée pour la qualité de ses ambiances mousse.
Il est 18 heures, les choses s’accélèrent
Pourtant, indiscutablement, les trois ou quatre cents fidèles venant poser leur serviette chaque jour d’été sur “la baie des cochons” continuent de s’y s’amuser. Il est maintenant 18 heures et le poste de surveillance des maîtres nageurs vient de fermer. Les choses s’accélèrent. Dans l’eau, à quelques mètres du bord, on remarque une vingtaine d’hommes en groupe. Au milieu d’eux, une femme aux cheveux courts, extrêmement généreuse.
Sur la plage, on s’active aussi. Goguenard, un homme revient de derrière les dunes et raconte à ses copains qu’”une fille vient de se faire éjaculer sur le visage par une dizaine de types” (une pratique connue sous le nom de bukkake). Plus loin, une femme rousse allongée sur le sol fait l’attraction. Elle est entourée d’au moins cinquante hommes et elle désigne les élus, appelés à venir profiter d’elle. Ils piaffent tous, cherchent à capter son regard dans l’espoir d’un signe. Mais elle semble impénétrable, les yeux dans le vague, doucement gagnée par le plaisir.
Elle dit ” viens” à un homme. Elle est française, comme une majorité des gens présents sur la plage, semble-t-il. Il y a aussi beaucoup d’Allemands, de Hollandais, de Belges et quelques Anglais. Mais, dans le plus simple appareil, les étiquettes tombent vite, et les marqueurs sociaux s’estompent naturellement. C’est aussi le charme du Cap-d’Adge. Si quelques coupes de cheveux ou quelques tatouages maladroits semblent trahir, parfois, une appartenance à un milieu populaire, on ne peut savoir véritablement qui est riche, qui est pauvre, qui est cadre ou ouvrier.
Toujours dans Les Particules élémentaires, Houellebecq évoquait, avec une certaine gourmandise, la présence “d’infirmières hollandaises, de fonctionnaires allemands, tous très corrects bourgeois, genre pays nordiques ou Benelux”. Sur place, pourtant, les informations sont difficiles à glaner. Un homme, habitué des lieux depuis une dizaine d’années, glisse qu’il est commercial dans l’agroalimentaire. Une femme dit être kinésithérapeute. Mais, ici, personne ne veut être ramené à la vraie vie. Il y a tellement mieux à faire. Tellement mieux à évoquer. Le soleil tombe et des couples se rapprochent, entament la conversation. Il est grand temps de préparer ce qui se passera plus tard, à l’abri des regards, cette fois.
#slave and mistress#subs wanted#esclave#bd/sm brat#faggot humiliation#sissi slave#sissi femboi#dominate me
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Aujourd'hui c'est mon anniversaire. J'ai passé une super belle journée pas du tout prévue, mon fils Pierre m'a invité au restaurant avec ma Lali, c'était un très joli moment, je me suis un peu reposée pendant qu'ils allaient nourrir le chat du pote de mon fils parti en vacances puis nous avons regardé un film et fait des Blind test pour l'apéro et ce soir mon fils Maxime est rentré de Paris et on a dîné tous ensemble. Demain je le fête avec mes 4 enfants et mon chéri le soir.
Avant, je n'aimais pas fĂŞter mon anniversaire, jamais.
Mais depuis quelques années, c'est devenu important pour moi, ces moments partagés, ces souvenirs que je garde tout précieusement au creux de mon cœur de maman. Maintenant que Mathilde et Pierre ne vivent plus avec moi et même si on arrive à se voir tous ensemble souvent, c'est important pour moi de se retrouver autour des anniversaires. Et c'est important aussi que mon chéri soit là .
Beaucoup d'évènements ont eu lieu cette année, mon grand a quitté sa copine, ma grande a trouvé sa moitié, elle s'installe avec lui. Un peu loin de moi et ce n'est pas simple pour moi, je ne pourrais plus aller boire un café avec elle les samedis aprèm mais quand je la regarde si épanouie et heureuse alors je le suis avec elle. Ah oui et aussi elle a eu son master (avec les encouragements du jury et 14.5 s'il vous plait !). Il est possible aussi que mon grand change de ville d'ici fin d'année. Si cela lui va alors cela ma va aussi. Mon Max est en pleine tempête avec sa copine (que je déteste profondément de se comporter aussi mal avec lui). On a passé l’orage avec ma Lali, jusqu’au prochain ?
J’ai dû quitter mon travail que j’adorais et c’est encore aujourd’hui difficile pour moi d’arriver à me projeter ailleurs.
Je suis heureuse auprès de mon Chéri même si des fois je voudrais plus. Plus de temps rien qu’à nous. Plus de temps tous ensemble. Des fois c’est vraiment frustrant mais ce qu’on vit c’est tellement beau que cela prend le dessus sur cette frustration.
Je veux vieillir avec lui.
Cette année ma copine va perdre sa maman et je voudrais pouvoir lui enlever cette infinie tristesse, je vais souvent voir sa maman et je prends le relai de ma copine (être aidant c’est vraiment difficile). Sa maman est une belle, une très belle personne.
Je ne sais pas demain alors je profite de chaque seconde avec les personnes que j'aime.
#ce post est beaucoup trop long#c'est mon anniversaire#une année de plus entourée des personnes que j'aime#c'est ça de pris
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If you're still doing the meme, Cassandre?
Why I like them: J'adore la cruauté du concept, de la personne qui dit toujours la vérité et n'est jamais crue.
Why I don’t: Je veux dire, c'est un concept intéressant, mais bien sûr, en soi, je suis toujours frustrée par le concept que rien ne peut être changé au futur (je pense qu'elle aurait dû au moins essayer de tuer Paris à la naissance :P )
Favorite story: J'aime le moment oĂą elle explique Ă Agamemnon que sa femme va le tuer et oĂą, pour un instant, elle est contente de n'ĂŞtre pas crue.
Favorite quote (from them or about them)Â : Giraudoux encore !
"[Le destin] est simplement la forme accélérée du temps. C'est épouvantable."
BrOTP: Je suis curieuse de sa relation avec Helenos.
OTP: Autant je ne shippe rien (à part potentiellement en tordu avec Hélène), une part de ma curiosité sur Helenos est un potentiel triangle amoureux avec Apollon.
an-oh-god-why-did-that-have-to-happen: Le passage oĂą elle se fait violer lors de la chute de Troie est trop cruel pour moi.
Unpopular opinion: Je me demande ce qui serait arrivé si les gens avaient cru ses prophéties. Elles se seraient toujours réalisé, n'est-ce pas ? Ca suffit pour faire mal à la tête
My nickname for them: Pas de surnom encore une fois.
if you could say one thing to them: Rien de spécial : l'idée que je ne croirais rien de ce qu'elle peut me dire est très frustrante pour moi.
Favourite portrayal of them: La guerre de Troie n'aura pas lieu !
LEAST favourite portrayal of them: Ce n'est pas que c'est négatif, mais Homère n'a rien fait avec elle, c'est frustrant.
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La photo d'une petite fille en fond d'écran. Une application de calendrier. Une liste de tâches avec des codes couleur. Des conversations avec des liens vers des documents sérieux.
C'est ce que je vois dans son téléphone. Je suis voiture 2 place 76 dans le Paris-Lyon. Côté fenêtre. Juste derrière lui. Ma mère m'a retiré mon téléphone à moi. Et j'en avais un peu marre de lire Le Grand Maulnes. Je le finirai chez mon père. Le paysage de novembre, j'aime bof, alors entre les sièges je regarde le téléphone du gars devant moi.
Je prends toujours le train du lundi 7h52 la deuxième semaine de chaque vacances scolaires. L'année prochaine, j'aurai le droit de le prendre tout seul, mais là , c'est encore ma mère qui m'accompagne. Elle pense que ça me rassure. Je dirais que c'est pas nécessaire, elle m'agace parfois et je préfèrerais être seul. Mais peut-être qu'en fait elle a raison. Peut-être que ça me fait du bien quand même. Aux vacances de Noël, je vais lui demander de prendre le train seul. Pour voir. Ou peut-être à celles de février.
J'ai soif et un peu envie de pisser, mais j'aime bien regarder le téléphone du gars devant. Je suis hypnotisé. Il l'utilise pas du tout comme j'utilise mon téléphone.
On arrive bientôt à Lyon. Il ferme ses applis les unes après les autres, il revient sur la photo de la petite fille trop mignonne et range son téléphone dans sa poche. Ma mère me demande de préparer mes affaires. J'aurais bien aimé une petite sœur, mais c'est mort maintenant.
Donc, là , je passe la deuxième semaine de vacances scolaires avec mon père. C'est cool. Parfois, il travaille et je peux traîner à la maison. Mais il prend quand même des congés quelques jours et on va au ciné, à la Vogue des Marrons, au KFC, à la boutique de mangas. C'est comme avec un pote, mais un pote qui aurait de l'argent et dans une ville où je connais personne. J'ai pas à faire semblant de ne plus aimer des trucs de gamins. J'adore les auto tamponneuses et les glaces. Et de toute façon je croiserai personne que je connais.
Ensuite, il me raccompagne à la Gare de Lyon, ma mère vient me chercher et on rentre à Ivry. En français, on étudie Le Grand Maulnes. Je progresse un peu à PES. J'ai enfin la moyenne en maths. Je fais mon premier vol au Carrefour Market en face du lycée. Et les vacances de Noël arrivent vite. Alors, je reprends le train. Seul cette fois.
On arrive super en avance. Le quai est indiqué juste 20 minutes avant, mais nous on sait que c'est la voie 23, on a l'habitude. Et en fait, non, ça a changé, c'est la voie A, dans le Hall 1. On y va en courant, ma mère est super stressée, il y a plein de monde. Elle me fait beaucoup de bisous devant tout le monde et me répète des trucs style t'as ton chargeur dans ta poche extérieure, oublie pas de descendre à Lyon, garde ton sac près de toi on sait jamais, et tu m'appelles quand tu veux. Je monte dans le train, mais je pars du mauvais côté, c'est la mauvaise voiture, je m'en rends compte tard et je dois me refaire une bonne partie du train dans l'autre sens alors qu'il part déjà .
Et c'est là que je le vois. Le mec de la dernière fois. Dans le carré famille. Il a un peu changé de tête. Je le reconnais à son téléphone posé sur la tablette devant lui. Je reconnais la petite fille. La même photo que la dernière fois. La même photo, mais en noir et blanc.
J'ai connu Jed.
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Jeudi 16 novembre 2023
Escapade parisienne
Les jours passent et je trouve toujours une bonne raison de remettre au lendemain le moment d'écrire ces lignes mais ce soir je suis motivé alors me voilà .
Je suis plutôt influencé par mes lectures du moments, à savoir les mémoires de Paul Bowles et le journal de Paul Léautaud.
Voilà des gens qui savaient écrire !
Quand je lis les écrits de Paul Bowles, je ne peux que regretter amèrement de ne pas mener une vie d'aventurier, explorateur du monde, toujours parti quelque par autour du globe, avec une prédilection pour les endroits exotiques.
Ah c'est sûr qu'il en avait des choses à raconter !
Ne devrais je pas faire pareil ?
Me forcer à bouger pour avoir des choses à raconter ?
Mais je ne suis pas un aventurier, moi je suis trop attaché à mon confort pour courir dans le désert et dans la jungle.
Cependant, il est certain que si j'avais les moyens financiers, je voyagerais régulièrement.
J'ai gardé notamment cette envie persistante de revoir New York City.
Je n'abandonne pas l'idée.
En attendant, je vais Ă Paris puisque Paris est Ă 3 heures et demi de train de chez moi.
Ainsi, j'y suis retourné l'autre jour.
Le week-end d'avant, j'ai retrouvé mes amis Justine, Canel et Arthur et nous sommes allé manger au restaurant japonais, puis nous avons filés, Canel en moins, direction la bourse aux disques de Clermont-Ferrand pendant quelques heures et nous sommes ressortis enrichis de quelques galettes plus ou moins intéressantes (j'ai acheté des cds que je possédais déjà en vinyles).
Et puis donc, le lundi suivant, je suis parti Ă Paris.
Le prétexte de ce séjour court (juste un peu plus de 24 heures) fut la visite d'une exposition au musée d'Orsay consacrée à Van Gogh.
C'est une bonne raison de monter Ă la capitale, vous en conviendrez.
Je suis donc arrivé à la gare de Bercy après un voyage en train toujours agréable (j'aime les voyages en train) et je suis allé acheter des tickets de métro puis je me suis rendu à mon hôtel habituel, dans le 18ème.
La gérante m'a reconnue, il faut croire que j'ai une gueule qu'on oublie pas (à mon grand désarroi, je rêve de ressemble à monsieur tout le monde).
Il faut dire que ça doit faire la troisième ou la quatrième fois que je séjourne dans cet établissement.
J'ai déposé mes affaire et j'ai filé au boulevard Saint Michel pour me rendre dans le magasin Gibert consacré à la musique et j'ai passé du temps à éplucher les bacs de cds en cherchant la bonne affaire.
J'ai été très raisonnable puisque je suis ressorti avec deux cds d'occasion (un Bob Dylan, « Blonde On Blonde », et un Kanye West, « Late Registration »).
Encore une fois, je possédais déjà ces albums en vinyle.
Après ça j'ai remonté le boulevard et j'ai marché sans but précis.
Je suis passé devant La Closerie Des Lilas, j'ai pensé à Hemingway mais je ne suis pas rentré, trop impressionné par l'histoire de ce lieu, « je ne suis pas digne », j'ai pensé.
Et puis le coca devait coûter une blinde, en plus !
J'ai continué à marcher et le temps s'est gâté, il a finit par pleuvoir et j'ai dû me réfugier dans une brasserie où, unique client, j'ai profité des happy hours pour déguster une pinte de blonde à 5€.
A ce moment lĂ , j'Ă©tais plutĂ´t content de moi.
Seul, mais content, je n'aurais pas voulu ĂŞtre autre part.
J'ai fini par rentrer à l'hôtel, en Uber, parce qu'il pleuvait trop et je n'avais pas le courage de me taper tout le chemin inverse jusqu'au métro.
Le trajet m'a coûté près de 27 balles et il a duré presque une bonne heure.
Pendant tout le trajet, le chauffeur n'a pas dit un mot et c'était très bien comme ça.
J'ai observé Paris sous la pluie et c'était presque romantique, il ne manquait plus qu'une compagne à mes côtés.
Je suis rentré, j'ai avalé un sandwich triangle sans saveur en me félicitant de ne pas avoir dépensé de l'argent pour un repas et puis je suis parti, toujours en Uber, il faisait nuit, rejoindre Mathieu, Nina et leurs amis dans un bar à Belleville.
Cette fois ci, le chauffeur n'Ă©tait pas muet, bien au contraire, il passait son temps Ă invectiver les autres automobilistes qui avaient le toupet de partager sa route.
Encore une fois je me suis plu à observer Paris et ce soir il y avait une ambiance apocalyptique, des gens criaient, il y avait une tension causée par l'actualité (conflit israélo-palestinien, une manifestation pro palestinienne avait eu lieu quelques heures avant).
J'ai fini par arriver devant le bar non sans un certain trac : j'ai toujours un peu peur de rencontrer des gens nouveaux, je connaissais déjà Mathieu et Nina mais il n'empêche que c'est dur de sortir de ma zone de confort.
Finalement, tout s'est bien passé.
Je n'ai absolument rien bu pendant toute la soirée, et mon côté pingre s'en est félicité.
La soirée était une soirée blind test et c'était très amusant.
Tout s'est terminé à une heure raisonnable et je suis rentré en Uber.
Je me suis endormi facilement, en essayant de ne pas trop songer aux punaises de lits dont les médias n'avaient de cesse de nous parler depuis un bon mois.
Je me suis levé tôt, puisque j'avais commandé un petit déjeuner servi dans ma chambre à 7 heures et demi.
Entre temps, j'ai contacté mon cousin Jimmy qui habite dans le coin pour lui proposer qu'on se voit pour manger à midi avant mon départ.
Il m'a dit que j'étais dingue de dépenser 110€ pour une nuit à l'hôtel, que la prochaine fois je ferais mieux de le prévenir pour qu'il m'héberge.
Nous avons convenus de nous voir Ă midi.
J'ai rassemblé mes affaires et j'ai quitté mon hôtel pour aller au musée d'Orsay où avait lieu l'exposition.
Et puis, je suis rentré, et j'en ai pris plein les yeux.
Il faut dire que ça fait plusieurs mois que je suis plongé dans une biographie consacrée à Van Gogh et qu'il m'accompagne donc au quotidien, j'ai l'impression qu'il est un de mes proches, presque un ami.
Ce fut vraiment très émouvant de pouvoir observer sa peinture en vrai et de près.
Car sa peinture, il faut la voir en vrai, en 3d, je vous jure, c'est autre chose que de regarder de simples photographies.
Quelle émotion c'était de voir sa palette et ses tubes de peintures, d'observer ses coups de pinceau, ses épaisses couches de peintures recouvrant ses toiles !
Il faut préciser que l'exposition était consacrée à ses deux derniers mois de vie.
J'ai été étonné par le format de ses peintures que je n'imaginais pas si imposant.
J'ai aussi remarqué qu'il ne signait là presque jamais ses toiles.
Et puis encore une fois, beaucoup d'émotion en observant « champ de blé aux corbeaux » qui est une toile qui m'a beaucoup marquée et très tôt puisqu'elle était dans mon bouquin d'école en primaire, au CE2.
Je suis ressorti de lĂ avec une furieuse envie de peintre en me demandant si il Ă©tait possible d'en ĂŞtre autrement.
Et puis j'ai quitté le musée, pour quelque temps, puisqu'il est évident que j'y reviendrais un jour prochain.
J'ai pris le métro et je me suis rendu au lieu de rendez vous pour attendre mon cousin qui était là pile à l'heure.
Ca me fait toujours quelque chose de le voir, mon cousin, car il est très lié à mon enfance et je suis toujours très nostalgique.
Je suis le seul cousin à le fréquenter encore, aussi.
Je suis très heureux d'avoir conservé un lien avec lui.
Nous avons mangés et j'ai réussi à lui payer le repas (les fois précédentes il avait toujours réussi à me payer la note).
Nous sommes allés nous promener, sommes entrés dans une Fnac et nous avons parlé musique (Cypress Hill), série télé (Miami Vice) et jeux vidéos (Dragon Ball Kakarot).
Et puis nous nous sommes quittés et j'ai filé à la gare de Bercy prendre mon train après une petite journée qui s'est déroulée très vite, finalement, mais je n'étais pas mécontent de cette escapade, il est toujours bon de changer d'air et malgré tout, Paris sera toujours magique à mes yeux.
Voici une poignée de réflexions posées en vrac ces dernières semaines dans le bloc note de mon téléphone :
Plus je me cultive, plus j'ai honte de savoir aussi peu de choses.
Je suis un esthète laid, quelle ironie, tout de même !
J'ai de préjugés à propos des belges et des homosexuels qui ont toujours ma sympathie immédiate, ce qui est plutôt stupide, je m'en rend bien compte.
Je termine ce récit en saluant celles qui me lisent toujours : fidèles lectrices (il semblerait qu'aucun homme ne me lis désormais), c'est un honneur d'être lu par vous : coucou Glady, coucou Kalina !
Bande son : Teenager Of The Year, Frank Black
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. La vie est un mythe. Mon âme et moi, nous fîmes nos bagages et cherchâmes dans le quartier un gîte qui n'aurait été qu'un gîte. Le pain est simple, l'amour est simple, la mort est simple. Pourquoi les pauvres hommes ont-ils voulu la vie si compliquée ? Pourquoi la bourrent-ils à l'envi de leurs fantaisies ? Que de fatigues, et que de déchets ! ...Ils nous convient dans leurs théâtres pour écouter des dialogues de vendeurs aux soutiens-gorge, ou dans leurs parlements pour entendre des harangues de tambours de village, ou dans leurs salons pour admirer la Vénus Teinturière. Vivre ! Docteur, je voudrais vivre ! Pourquoi les hommes ne sont-ils pas comme les feuilles d'un arbre, toutes propres, silencieuses et discrètes ? Faut-il des âmes d'élite ? Oui, bien, il en faut. Et des cerveaux de princes et des sensibilités de grands hommes. Oui, mais il ne faut pas que celles-là . Paris doit avoir avant tout des habitants et non pas des génies à chaque étage, comme des dentistes ou des tailleurs à façon. Je ne suis qu'un homme qui veille dans son phare, une abeille qui porte sur son dos son miel noir, un passant parmi les passants. J'aime la vie, comme les courtilières aiment leur chemin, et les tuiles leur coude à coude aux tempes des maisons. Je voudrais faire mon devoir d'homme parmi des spectacles réels, "dans de la banalité riche". Je voudrais qu'il n'y eut qu'un phare tous les mille mètres sur cette route qui nous mène à la mort. Des génies, mais des hommes. Non, je ne suis pas théologien, ni un fasciste, ni un rouge, ni un mauve, ni un syndiqué, ni un des plus brillants romanciers de ce temps, ni l'auteur dramatique le plus en vue, ni le commis voyageur le plus actif de la Pensée Française, ni quelqu'un des pontifes les plus adorables des Lettres, ni un charmant causeur, ni un ornement des salons. Je ne suis qu'une lampe de chair et d'ombre. Je sens pourtant ce qui est bien et ce qui est faux. J'ai attaché mon existence au corbillard des pauvres. Et j'aime mieux mordre dans le saucisson de la mère Bourdognon que de me prendre au sérieux. Tous ces génies me font peur. Si au moins ils avaient apporté des joies, s'ils avaient créé quelque chose ? Car enfin, il y a eu Rabelais, Balzac, Pascal, Baudelaire, Stendhal, Musset, le père Hugo, ce grand prêteur dont ils taisaient tous le nom. Il y a eu Rimbaud, Mallarmé, Verlaine et Debussy. Même, il y a eu Bizet et Fragonard. Et tous ceux qui les précèdent. Alors, qu'on ne secoue pas les braves gens dans leur lit parce que le jeune Pèteprouf a accouché d'un pouâme, d'une piécette, d'une musiquette, d'une historiette ou d'une peinture lurette. Sinon, nous allons appeler les artilleurs à leurs pièces à notre tour, nous autres qui avons cent ans et plus de coins de Paris, et de bouquins, et d'application. Nous aussi, nous avons une Révolution qui menace derrière nos fagots. Mais une révolution obscure, digne, toute en veilles fantastiques, en velléités de bonne tête. Un coup de tête de Poésie, une déclaration d'amour plus artiste à la matière. Une autorisation donnée aux hommes de se risquer entièrement, corps et âme, dans l'aventure ! Il faudrait une Révolution du courage contre la facilité, de la méditation contre le bagout, de l'art vrai contre l'art à portée de tous. Et de mon cañon de silence et de lassitude, je les vois venir, ceux qui la feront, au nom de l'honneur de sentir. »
Léon-Paul Fargue (1876-1947) - " Azazel " - Haute solitude. Paris, Émile-Paul frères , [1941].
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P.
PDG - 25 ans - français - capricorne
Cette histoire est cocasse. Assez cocasse mĂŞme !
Bon, tout commença un dimanche, vers 22 heures. Je lisais tranquillement à la terrasse de mon café habituel à la lueur des lanternes. J'ai cette habitude le dimanche soir lorsque je suis seule. Je lis et je bois jusqu'à a ce que l'alcool me couche. En théorie, c'est efficace, en pratique, je dois traverser la rue et ouvrir la porte de mon immeuble. Enfin ! Ne digressons pas ! Nous sommes dimanche. Je me souviens avoir vu A. ce jour la (j'ai des sentiments pour A., ca fait longtemps que je n'ai pas eu ce genre de sentiments - je me ronge de l'intérieur - à ce moment je n'en ai pas encore. c'est au moment ou j'écris - tout de suite maintenant que je le ressens). Je lis tranquillement lorsqu'une présence s'approche de moi. C'est P. Il est chargé de chemises qu'il porte sur des cintres et me dis venir du lavomatique au bout de la rue. "Je suis passé il y a deux heures, tu lisais déjà , j'espérais te revoir en revenant, et tu es toujours la !" Nous avons échangé, peut être 15 minutes : moi sur ma chaise, les jambes étalées sur la chaise d'en face, ma casquette sur la tête, mon verre de vin dans la main gauche et mon livre dans la main droite - lui, sur le trottoir à porter ce qui vraisemblablement pesait lourd - une dizaine de chemises à bout de bras. Avant de partir, je lui demanda son prénom et lui me demanda mes coordonnées. Nous échangeâmes très peu, mais très régulièrement ! Pas une journée sans un message - jamais plus de 5 messages ! Après notre rencontre, nous ne nous sommes pas vu aussitôt. Il repartais en province. Quelques jours plus tard, de retour à Paris il m'invita à boire un verre. (a ce moment j'étais avec A. et déclina cette proposition.) Je crois que je plais beaucoup à P. J'aime l'appeler mon voisin. Nous échangeames encore un peu et décidâmes de se revoir pour boire un verre un soir de semaine, peut être un lundi. J'étais assise à la même place que notre première rencontre. Il me rejoignit et nous passâmes la soirée à refaire le monde. A ce moment la je culpabilisais presque pour A. en qui j'avais développé une forte attache. Suite à cette entrevue, nous ne nous sommes pas vu pendant une dizaine de jour, jusqu' à hier soir.
Ce dernier m'a invité chez lui, soit : à côté de chez moi ! Comme vous l'imaginez, nous avons couché ensemble. Ici je n'ai pas envie de raconter comme c'était, ce qu'il s'est passé, si c'était beau, laid, romantique, fort ou sensuel. Sachez que c'était bien. Juste bien.
Avant d'arriver chez P., je pensais à A. - quand je suis rentrée chez moi, j'ai pensé à A. Cet homme m'obsède. J'ai désiré P. le temps d'une soirée. Peut être le désirerai-je encore à d'autres occasion. Mais c'est avec A. que je souhaite être. C'est avec A. que je souhaitais être à ce moment la. Je voulais son souffle sur moi, son odeur, sa peau, tout. Je le voulais lui. Et pourtant je crois que pour la deuxième fois de ma vie, un homme ne me veut pas. A. ne me veut pas. (je raconte quelques histoires ça et la à C. à S. à J. avec qui j'ai passé la journée d'hier avant de retrouver P. ou encore à ma directrice - oui - vous avez bien lu. C'est léger et frivole. je lui raconte la situation. Elle me réconforte. "C. tu ne mérites pas quelqu'un de plus faible que toi. Tu vas avoir du mal à trouver et je le sais, je suis passée par la" - je quitte la voiture, prends un verre de vin rosé en face de chez moi - relis mon brief - supprime l'intégralité de mes échanges avec A. et rentre à la maison.)
Il me rend folle. quel connard !
05-23
C.
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Je comprends complètement ton chéri, ces mèches blondies naturellement, ça va te trop bien. Oh mais c'est que tu es chipie toi avec ton chéri lol. Tu as envie de le tester ? Je vais essayer Telegram parce que tu n'es pas la seule qui m'en parle. Après, c'est vrai que WA c'est facebook = Surveillance maxi. Vous rentrez quand de votre escapade ?
Je t'avoue que je n'ai plus envie de rentrer. On est bien ici. Nous avons déprogrammé notre départ deux fois déjà ... Lui, fait du surf ou de l'escalade pendant que moi je m'occupe de mes recherches sur la fleur de Tiaré. On se retrouve en journée ou le soir. On est très libres. je ne supporterais pas qu'on soit sans arrêt l'un sur l'autre. Je crois que lui non plus. On vit tout ça au jour le jour tu sais. Baptiste se projette, moi je refuse même l'idée d'y penser. Je ne veux plus de plans sur la Comète. Je veux vivre, l'aimer, et continuer mes projets, sans penser à un futur nous. Je sais que ça peut sembler étrange pour toi de lire ça, puisque nous nous sommes quand même enfuit, sans prévenir personne; sans écouter personne. Tous les deux, c'était un pari très risqué, mais on l'a fait !
Mais il nous faudra bien rentrer. Un jour...
J'aime assez provoquer des réactions, pour voir ce qui se passera. Il aime tellement mes cheveux qu'il les brosse le soir. J'aimerais voir sa tête si demain je rentrais les cheveux plus foncé. Nah, ce n'est pas un test, c'est juste de l'épice soupoudré sur notre relation. Et puis tu sais, il est dans le challenge perpétuel, c'est pas lui qui s'en plaindrait.
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