Tumgik
#j'aime bien les manier
solhrafn · 2 years
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(Ceci n’est pas un post polémique) (Et je ne joue pas à Magritte en disant ça). L’écriture inclusive pour moi c’est assez utile pour pouvoir parler des gens dont on ne connait pas le genre ni les orientations et je l’utilise très volontiers dans ces cas là. Le point médian et iel, surtout. Tout le reste pour moi c’est de la surenchère, (surtout dans une langue genrée. J’ai l’impression que d’aucuns font des pieds et des mains pour voir le mal vraiment partout).
Mais bon, prenons un exemple :
Si je demande à un gars “peux-tu être attiré par un•e inconnu•e” c’est plus court à écrire que “être attiré par un ou une inconnue” donc, j’adopte easy. Ca rend la langue écrite plus fluide, plus concise. Dans les cas les plus alambiqués j’ai l’impression que ça fait vraiment l’inverse et personnellement (j’insiste, car je vous vois venir!) j’éviterais de l’utiliser. Aussi non, à la lecture, peu m’importe.
Mais c’est vrai qu’avec l’example plus haut, je pourrais également demander “peux-tu être attiré par des inconnus”.
A l’oral, je crois que je dirais plutôt cela, c’est le même, Enfin presque. Avec le point médian je fais savoir à mon interlocuteur (à l’écrit donc, on imagine que c’est dans des commentaires ou dans un chat) que je ne fais pas de présupposé à l’endroit de son orientation, et ça quand tu es du côté récepteur, c’est plutôt cool.
Par contre si je veux le faire à l’oral, je repartirais d’office sur la formule plus longue “un ou une”, car parler ne doit pas être aussi efficace et structuré.
Toutes ces choses vont se stabiliser, les grincheux vont se calmer, les cas trop compliqués ne seront plus trop utilisés, tout va bien aller.
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ladyniniane · 1 year
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⭐ Un petit commentaire director's cut pour la fanfic que tu as préféré écrire ? :D
Salut et merci pour la question :)
J'ai mis une éternité à répondre parce que grosse fatigue + vacances mais maintenant je suis de nouveau d'attaque donc en avant !
Je vais bien sûr parler de ma fic principale sur FE3H, La geste des preuses. Parce que ça fait plus d'un an que je suis dessus, que j'ai énormément appris et progressé avec cette histoire et que c'est elle qui m'a permis de me remettre à écrire d'une manière bien régulière.
Trouver un titre n'a pas été chose facile, surtout dans une histoire avec quatre protagonistes. J'ai finalement été inspirée par le thème littéraire et iconographique des Neuf Preuses qui se développe en plein coeur de la Guerre de Cent Ans. Il donne notamment naissance à des tapisseries représentant des héroïnes guerrières (pour en savoir plus). Je trouvais que ça collait très bien avec le contexte de l'univers, guerre, chevalerie etc.
Avant cette histoire, je n'écrivais pas tant de fanfics que ça. J'avais déjà écrit une fanfic longue, mais je m'étais surtout consacrée depuis 4 ans à des projets originaux (avec mon propre univers de Fantasy etc.). Cela se ressent d'ailleurs beaucoup de mon approche, avec mon choix de centrer mon histoire sur des OCs (même si j'ai toujours fait ça au final). De même, un autre pan important de ma fanfic est de donner un visage et une personnalité aux mères invisibles qui en sont dépourvues dans le jeu. De même, j'ai tendance à personnaliser ou développer certains aspects de Fodlan en fonction de ce qui m'intéresse.
Je voulais donc des protagonistes qui soient les héroïnes de leur propre histoire. Gladys est arrivée en premier. La base de son personnage m'a été inspirée par Yang Miaozhen, une cheffe militaire et meneuse rebelle de la Chine médiévale. Cette dernière était en effet décrite comme astucieuse et sûre d'elle, douée en tir à l'arc à cheval. A la base, Gladys devait avoir une histoire similaire et avoir pris le commandement des troupes de son frère à la mort de ce dernier. Mais j'ai fait sauter cet élément car je trouvais plus intéressant d'en faire une seigneuresse suo jure.
Enid est arrivée ensuite. Dès le départ, c'était l'élément extérieur au groupe et qui suscite des interrogations et potentiellement de la méfiance. Dans la toute première version, c'était une danseuse, du genre à disparaître après chaque représentation et dont on était pas sûr de l'allégeance, jusqu'à ce qu'il apparaisse qu'elle était clairement du bon côté. Encore un élément qui a sauté...
...Cette fois pour aller à un autre personnage puisqu'on le retrouve dans le passé de Vigdis. Vigdis et Maeve sont arrivées en tout dernier. A la base, il n'y avait qu'un seul personnage de musicienne taciturne mais celle-ci s'est très vite séparée en deux.
Pour Maeve, je voulais un personnage lumineux, dont on pourrait ne pas attendre grand chose mais qui possède beaucoup de force. Et pour Vigdis, j'ai axé sur le contraste entre son aspect dur et martial avec un fond sensible et artistique, avec sa passion pour la broderie. Maeve était au départ un personnage qui devait connaître les poisons, mais pareil ça n'apportait pas grand chose donc c'est passé à la trape.
Pour la dernière membre du groupe, Amalia, je me suis dit que c'était une bonne idée et que ça changerait si Gladys avait sa mère avec elle. Comme ça tout le monde a une adulte plus mature pour apporter un autre point de vue. Et j'aime beaucoup ce personnage qui a su s'adapter et se transformer, apprendre à manier les armes et rejoindre un nouveau milieu pour soutenir sa fille.
Voilà, voilà :)
Posez-moi des questions pour un commentaire sur une de mes histoires (cette fois je réponds plus vite :P)
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mysteriis-moon666 · 5 months
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The Level Above Human
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Bon le tableau proposé par l'excellence Noiser au Rex à Tolosa ouvrait pour une fricassée sonique autant technique que brutale. Disons que la mesure des surfaces, volumes, poids, variations, doses, durées musicales ne pouvait être effective sans une théorie des lois de l’abysse tant chaque groupe a façonné une sorte de jeu stratégique dans une bobine sanglante, entre le conflit Risk et le film Pi "π" de Darren Aronofsky.
Il y avait bien une obsession à manier une musique sinusoïdale au riffing rigoureux et dans une dévotion relationnelle aux mathématiques groovy en ce 29 Avril 2024. Je retrouvais dans l'antre du Rex club Ben aka Gratte, mélomane compulsif qui depuis son adolescence étanche sa soif passionnelle dans l'art appliqué de musiques extrêmes. Il a eu une émission radio sur FMR intitulé « La loi du metal (du nom d'une chanson du groupe Titan avec l'ex-chanteur de Killers).
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Puis une autre intitulé ''Maximum Distortion'' ( dans l'intro prononcé par Jello Biafra sur le titre The Great &The good du groupe Napalm Death sur l'album « The Code Is Red ») qu'il animait avec Raf ( bassiste et chanteur chez Nolentia, Marble Feathers)
C’est toujours enrichissant de dialoguer avec lui, nous sommes de la même génération et il capte immédiatement et connaît et reconnaît tous les codes. Ouvert à la multiplicité des scènes ouvertes et aux différentes passerelles et chapelles engendrées depuis la première graine maléfique, ainsi que la mutation 2.0 en réactualise la formule, Ben est un protecteur sans être conservateur, un mécène sans être sponsor, il défend et savoure une culture qui l'a façonné, et j'aime son état d'esprit philanthrope sur cet étendard de la contre-culture qu'est le metal.
Après l'apéro Ben & Nuts voici le plat principal Bir & Ben :
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Il y avait dans cet ordre sonique ce soir là un chaos d’opposer à la rigueur musicale et à sa confusion bruitiste, parfois dissonante, la forme de musique irrationnelle aussi imparfaite que l’humanité, avec toute sa complexité sensible, sa puissance réglée comme du papier à musique, tapant aussi bien sa portée sonique avec panache qu'en allant dans la marge.
Le groupe de première partie c’est celui qui se lève en premier de la tranchée. Le levée de rideau est injuste, il ressemble à une boite de nuit à 5h00 quand la lumière s’allume et que les visages apparaissent avec leur taux d’alcoolémie ridicule et la bestialité d’une frustration sexuelle.
Lancé en 2022, MELANCOLIA est une entité tourmentée, emprisonnée dans les griffes du désespoir, de l’angoisse avec un deathcore mélodique qui fusionne gothcore indus et nü-metal, présentant des décors cauchemardesques en chanson, avec des ajustements inspirés de Cradle Of Filth. Basé à Melbourne, Australie, le quatuor a sorti son premier album « HissThroughRottenTeeth » (Siffler à travers les dents pourries) via Greyscale Records et Nuclear Blast Records qui narre une divinité déchue chassée d'un royaume divin, et ayant subi la punition de se réincarner en humain doté d'une richesse de connaissances mais entièrement dépourvu de pouvoir.
En façade le son est minuscule ne mettant pas en valeur leur musique, c’est certain. Le chanteur Alex Hill (âme noire) est dans l’interprétation d’un corbeau à l’aile blessée au désordre des plumes, entre Marilyn Mason, Alice Cooper et Madonna, mais pas de glam à Bowie, c’est des grognements gutturaux et des cris de gremlins qui sort de ses entrailles.
Le guitariste témoigne d’un visage au panachage entre Danzig et David Vincent (Vltimas, Morbid Angel), le groupe fait ce qu’il peut pour mettre de la fougue, essayant d’être freddy krueger et de griffer la nuit de son art avec pour messagers la peur et l’épouvante. Mais l’on sent que devant une centaine de personnes et un son indigne ça va être ardu de filer des cauchemars. Le chanteur essaye de jouer avec sa salive histoire de choquer un parterre de gars (entre 20 et 37 ans 3 mois et 8 semaines) qui ont dû autant visionner des centaines de bobines sanglantes et écouter de la tripaille sonique que de passer du temps devant un écran à se pignoler le joystick, alors un show paranormal parait aussi effrayant qu’un album de Lara Fabian. Melancolia s'infiltre comme il peut dans le renouveau de la scène, ce n’est pas simple, mais le corbeau est patient et Satan appâte son hameçon selon l'appétit du poisson, il suffit juste de trouver l'appât. Le chanteur en partant déplia une argumentation d’influenceur de Dubaï pour vendre le merch.
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Les Gardiens de la galaxie slamélodeath metal 2.0 VULVODYNIA ont annoncé qu’il se séparait de leur chanteur Duncan Bentley en mai 2023 après une violente altercation avec le batteur Thomas Hughes lors d’une tournée. Un chanteur a été présenté (pas entendu le blaze, dsl), en début et fin de set il a fait une interprétation remarquée, mis du punch et un bon mood.
Les sud-africains ont quitté le slam qui était autrefois leur salle de jeu sanglante, et au lieu d'être ridicule et amusant le groupe a convulsé dans une vision deathcore pour se fondre vers Lorna Shore et Mental Cruelty. Cette version se concentre davantage sur la technicité et la mélodie avec des remous lovecraftiens. Bon le groupe crée une musique divertissante, mélange de slammy death mélodique jazzycore qui magnétise les fans de Cannibal Corpse, The Black Dahlia Murder, Sanguisugabogg, Karen Cheryl dans un 2 en 1 cos 7√6 ou plus simplement 8 *11+ cos8 -1√22 + √2− √.
Vulvodynia a créé une musique lourde et énergique, mais pas assez rentre-dedans dans le gore, ni caverneuse pour aller en profondeur. Le groupe longe une nouvelle approche nerd. En tout cas pas assez pour garder l'auditeur oldschool en haleine. Toutefois le délire est présent, et sans foncièrement exagérer, l’on distingue une compréhension générationnelle 2.0 nërd à manier le fer à chaud dans un laptop, Luke Haarhoff le guitariste et membre fondateur avait un short et chemise à motif pastèque, avec le jeu de jambe moshing-beat de Scott Ian d’Anthrax et une caresse guitaristique à Ihsahn d’Emperor. Dans le pit c’était Zumba mosh Johnny Clegg aka castagne toulousaine saga Afrika Bambaataa.
Glen Benton, le leader emblématique de Deicide a récemment déploré la prolifération des sous-genres, exprimant sa nostalgie pour l’authenticité brute incarnée par les pionniers du metal du passé. Il a critiqué ce qu’il considère comme un manque de personnalité chez les musiciens de metal contemporains, décriant la prévalence d’une esthétique uniforme caractérisée par “des aspirants musiciens qui ressemblent tous aux gars de Weezer” et un mépris pour l’imagerie iconique synonyme de la culture metal.
[Aparté : Je ne reparlerais pas de ce quart de finale enculation rugbystique contre les sud-af, non, non, et non…]
Vulvodynia cherche les bases de son impulsion à la cool mais dans une structure moderne pour sortir de l’engrenage d’outsider, alors qu’il était sur une pente ascendante dès le début de son éclosion. Il donne cette impression de refonder ses soubassements avec de nombreuses accroches évidentes et un sens de l'humour odieux pour entraîner le spectateur dans le terrier du lapin, voire son orifice, mais je n'ai pas trouvé de riffs et refrains trop mémorables, et les influences mélo-death présentes ne traduisaient pas un caractère accrocheur pour autant. Le groupe étant davantage épris des créatures mangaoïdes, ses ténèbres ne sauraient se réduire à des gimmicks gothiques faciles. Il y a de notable transition dans les limbes et sans pour autant s’amuser à la branlette technique, Vulvodynia a étourdi la jeunesse. Dans le public un clone plus grand de Gimli, fils de Glóin, des Nains d'Erebor, se posta une première fois devant la scène et à chaque passage de circle pit alla foutre un coup d’épaule à la bleusaille coton-tige, puis asséna des reculs à bon nombre de crayon à papier (taille fine mine), toujours avec le sourire de celui qui pèse 100 kg de plus que son homologue, le chenapan. Les gens mesurent généralement tout à leur propre aune : ce qui ne me fait pas de mal ne fait de mal à personne. Ce qui n’est pas important pour moi ne l’est pour personne.
Le son était un deçà au-dessus des Australiens de Melancolia, disons que nous commencions à épaissir le trait sonore, mais toujours avec du faux sang.
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Car justement il fallait mettre les cursus dans le bon niveau de spectre sonore du Tech Death Metal prog de FALLUJAH. Sur disque les Californiens fondent un voyage aussi impressionnant de choc qu’atmosphérique, leur contraste est aussi rapide qu’éthéré, fluctuant plusieurs couches et épaisseurs dans un volume sonore étourdissant.
Formé en 2007 à San Francisco, Fallujah est passé du Deathcore au Progressive/Tech Death Metal avec une immense richesse musicale disposée avec les albums "The Harvest Wombs" (2011), "The Flesh Prevails" (2014), "Dreamless" (2016) et "Undying Light" (2019), et "Empyrean" (2022).
Fallujah est un alchimiste dont la fusion de son metal moderne avec le death progressif et technique lui permet une complexité rythmique à l’effervescence délicatesse mélodique.
Leur musique renforce une multiplicité de contrastes qu’il est nécessaire d’avoir plusieurs écoutes pour assimiler les différents niveaux de lecture et d’interprétations qui s’y prêtent. En cela le groupe est visionnaire, et dans cette audace les deux groupes précités ont l’exemple à suivre pour s’adapter à un juste équilibre des mouvements, styles et sensibilité.
En live le son doit être irréprochable, sinon c’est bouillie, voire bouillasse. Donc le son était bien meilleur fort heureusement, me postant devant la régie le son du soliste était nickel chrome, la batterie moyennasse et le chant était noyé dans le mix, dommage. Pas de chant clair de Tori Letzler, chanteuse live du groupe depuis 2016. Ce qui ne m’a pas empêché d’entendre cette batterie intense, toute en tension claquant les cymbales apportant un surplus aux passages aériens et à la puissance sombre que dégage le groupe. Les harmonies du soliste sont remarquables, et tous ses passages étaient époustouflants de violence sensuelle. Fallujah est impressionnant en live, ses passages sont majestueux, cela bifurque rapidement dans une variation très intense, tout en sensibilité avec toujours une profondeur hypnotique et prouesses techniques martiales. Tous les mécanismes de lutte étaient verrouillés, le public était hébété par la superposition mille-feuille des Américains. Les imaginations ne s'éteignaient plus, bien au contraire, elles s'emparaient des âmes, ça ne tournait plus rond, Copernic en aurait eu la tête toute retournée.
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Le royaume Britannique a retrouvé son mojo !
Le public tournait en bourrique au rythme Blastbeatien brutal et groovy des mancuniens d'INGESTED, assurant un show dans un plaisir communicatif en étant aussi rapide qu’une descente de l’Everest en Segway Multipla.
En formation Gaviscon pour retenir les tripes avant qu'elles sortent par l'afflux incessant d'un son gigantesque et surtout lourd, je me fraye un chemin dans les ténèbres du concert, avec des lyrics qui sont un terrain hostile pour les fans de Jean d'Ormesson. Les Anglais appuient sur le starter d’emblée et font traverser la manche aux toulouzins en retroussant les tricots de peau.
Le vocaliste Jason Evans est toujours aussi charismatique, passant de growls graves à des hurlements vindicatifs, il actionne un super état d’esprit, motivant sans arrêt les troupes, il va chercher les moindres énergumènes frileux pour les enserrer à la Bruce Dickinson. Ingested porte en lui une bête, un ange et un fou, tous ses démons viennent jouer avec des couteaux pleins d’horribles appétits. Un corps de decathlonien se livrait dans le pit comme une queutarde pendant la fête fautive du Cap d’Agde. Pour les fans de taxidermiste ce groupe porte la peau du style 2.0 pour la volumétrie d’un son groove thrashy 90’s meet Pantera avec des breakdowns deathcore meet Slaughter To Prevail. Les riffs crépitent comme des étincelles, et les lèvres brûlantes de la rythmique comme des braises. Le groupe nous disait par allégorie : « Venez vous asseoir avec moi dans le noir et soyez enfin dévoré par la lumière ». Brillant, efficace, obtenant un taux de capital sympathie immédiat et largement gagné à la sueur d’un set explosif, Ingested n’a jamais faibli d’un iota, ni compacté son concert, il a joué avec un paquet d’allumette et un bidon d’essence avec son public. Car la majorité de la salle était venue pour lui. Si vous venez de comprendre la signification exacte du death metal 2.0 après avoir écouté leur dernier album « The Tide of Death and Fractured Dreams », c’est déjà une bonne chose, mais est-ce que l’enfant que vous étiez serait fier de vous ? Oh Yeah assurément !
Le groupe a passé en revue sa disco et avec largesse des titres de ce dernier opus flamboyant, pétrissant la chair dans un brise nuque façon Steven Seagal, de tendinite à l’épaule à force de corner ses doigts maléfique bras tendu, et des hématomes à force de circle pit outrecuidants. L’ambiance n’était pas terracotta, c’était une impulsion de testostérone au couleur primaire, et pas d’arc-en-ciel ça c’était pour Vulvodynia. Le public attiré par la force magnétique s'est flambé les muqueuses entre le groove orageux et l'énergie volcanique. Le rythme et le groove sonique ont propulsé une pugnacité bénéfique à mouiller le t-shirt jusqu’aux chaussettes. Depuis que 007 est à la retraite dans l’Algarve avec la britpop, que le brexit a isolé, l’Angleterre peine à se trouver un nouvel emblème, avec Ingested elle a engendré une très bonne dynamique, perpétué l’espèce et ses lettres de noblesse sur l’échiquier de la musique qui torche !
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Véritable casse nuque avec autant de force qu’un brise-glace en arctique pour 7 albums en 12 ans, tu vois c’est bien achalandé, en plus de faire sauter les murailles à la dynamite avec un set digne du plus riche des élixirs du démon, son ambroisie, même.
Merci à Romain Richez de l'agence Singularités, au label Metal Blade, à l'asso NOISER (666 fois), Melancolia, Vulvodynia, Fallujah, Ingested, & Ben !
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12-edition · 1 year
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Conversations V : Part I
22/07 -Bon anniversaire A, un petit quelque chose pour marquer le coup, c'est pas grand chose tu as déjà tout lu, mais c'est pour avoir tout dans l'ordre et je crois que j'ai toujours voulu que ça soit un bouquin, et qui sait, si tu regardes bien il a peut-être quelque chose en plus. (désolé d'envoyer ici mais ça ne passait pas par sms) A : Merci Alex, merci pour ce cadeau, comme toujours tu sais manier les mots, même si certains seront sans doute difficile à lire Merci😊 -Pas aussi bien que j'aimerais mais c'est gentil
31/07 A : Tu publieras peut être un jour? J'aime bcp l'idée -Ouais, j'ai pas le niveau littéraire, je sais bien. Mais ça à besoin d'exister quelque part, vraiment, et un bouquin c'est un très bon moyen de le faire, le meilleur. Je me suis déjà renseigné sur l'auto-édition. Je sais pas on verra, de toute façon pour l'instant c'est pas terminé. Sinon t'as pas eu de soucis pour la lecture ? A : Non, pas sur la lecture Plutôt sur le contenu… -Encore désolé, mais bon il y a pas grand chose d'inédit A : Non non mais c'est quand même une partie de notre histoire -C'est vrai et j'aime ça
2/08
A : Je crois que j'aime aussi savoir que c'est écrit qq part, même si nous sommes les seuls à lire bien que, d'autres ont peut être lu tes post aussi
L'écriture c'est quand même notre moyen de communication et il est vrai qu'il est le plus beau
-C'est surtout toi, l'écrit c'est toi, je sais pas pourquoi, quand tu es parti, les bouquins ont pris ta place, je ne lisais quasiment pas avant.
J'ai pensé à les publier en privé (comme pour le post de ton anniversaire, c'est à dire que seul la personne qui a le lien peut le voir, parce que c'était personnelle) mais je les laisse comme ça, c'est vrai n'importe qui peut lire, même si je ne pense pas que ce soit si intéressant que ça pour quelqu'un d'extérieur.
A : J'aime savoir que les mots sont là, qu'ils restent malgré le temps qui passe, et que n'importe qui peut lire l'histoire sans jamais savoir vraiment
Tu as raison, j'ai toujours aimé l'écrit
-C'est quoi l'expression "Les paroles s'en volent, les écrits restent." Un truc comme ça.
Ils resteront là bas, peut importe si quelqu'un lise ou pas, du moment que tu lises, toi.
A : En vérité, il est toujours plus difficile de dire, et puis avec le temps, le sens de nos mots peut changer 
L'écrit, c'est silencieux et délicat, je préfère de loin lire qu'écouter
-Oui je suis assez d'accord, enfin, ça dépend
A : De?
-Ça fait bizarre de recevoir un message en écrivant sur le prochain chapitre
A : Ah ... en plein dedans donc
-Bah j'aime bien écouté aussi
A : Je sais
-Il n'y a pas que moi qui sais des choses, et tant mieux
A : Je ne suis pas très sûre de ce que je sais
Je me suis si souvent trompée
-Fait toi confiance alors, tu sais tu me dis souvent que je sais des choses mais de mon point de vue, je sais que dalle 😅 A : Aujourd'hui il n'y a bien qu'à moi que je fais confiance à vrai dire! -On ne peut faire confiance qu'à soi-même, encore plus maintenant.. A : C'est ça Bon ça nous mets un peu seuls quand même mais bon🤷‍♀ -Perso j'étais donc un précurseur 😅 A : C'est sur!!
-Pas sûr que ce soit positif d'ailleurs mais bon, on fait ce qu'on peut A : Ça l'est souvent, ya que les moments tristes ou c'est relou -Je sais bien A : Comment tu fais? -En général je regarde Kaa A : Pareil tu t'en doute Mais parfois c'est dur Et en ce moment j'enchaîne le ciné -Kaa marche pas tout le temps Pas mal le cinoche c'est vrai Mais bon soyons honnête, des fois rien n'y fait A : Faut juste patienter… Je lis, ça me permet de partir loin, pendant un moment je ne suis juste plus là, rien ne me fait revenir, j'aime ces moments à vrai dire -Depuis quelques temps, j'écris, je me sens mieux là bas Chacun ces trucs pour surmonter C'est un peu grâce à toi du coup A : Ou à cause de moi… Mais on n'est tous les 2 ressortis abîmés de cette période
-Non grâce clairement. Pas abîmé à cause de toi, enfin pas tant que ça Tu m'as aidé plus que tu ne le crois, ça sera en quelques sortes expliquer dans le prochain chapitre. Bonne nuit A, si t'as envie parle moi de ce que tu vas voir et de ce que tu lis, j'ai toujours aimé ça.
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Mercredi 16 décembre 2020
Nick Cave toujours et noël approche
Bon, encore une fois je me retrouve à me rappeler que je tiens un journal et que ça fait un moment que je ne l'ai pas nourri. Alors voilà, hop, on se retrousse les manches et au boulot ! Ah, si seulement c'était un vrai travail, si j'étais payé à la ligne, je serais probablement heureux. Encore une fois je me demande qui me lit, il se pourrait que j'écrive dans le vide, mais je crois que Melissa reste une fidèle lectrice, d'après ce qu'elle m'a dit. Alors, j'espère qu'au moins elle lira ce récit. Hé, si tu me lis, je te salut, vieille amie ! Peut être que Dilara aussi me lira si je lui dit que j'ai posté ce soir. J'ai parlé de Dilara ici dans le passé ? C'est une bonne amie, une artiste talentueuse, une merveilleuse belge, un jour nous irons faire les musées ensemble !
Qu'est ce que j'ai à raconter ? Alors que les jours passent, je plonge dans une exploration encore plus profonde de l'oeuvre de Nick Cave. C'est mon obsession du moment. Je veux tout savoir, tout entendre et tout lire sur le sujet. Je pose beaucoup de questions à mon frère puisqu'il est sensé le connaître depuis 15 ans. Parfois il me répond, et d'autres fois il me renvoie vers Wikipedia. L'autre jour, il m'a dit que j'étais quand même sacrément obsessif et que si je n'étais pas un amateur de musique, je serais probablement un serial killer, avant d'ajouter « il faudrait quand même que tu saches au moins manier un couteau pour ça ». Eh bien je ne sais pas si il a raison...enfin si, je sais que je suis incapable de découper des gens en morceaux, je préfère manier le vinyle et la platine. Je lui ai répondu que j'étais probablement autiste (en ne plaisantant qu'à moitié). C'est vrai que je suis un peu obsédé, quand j'ai un sujet en tête je ne pense qu'à ça et ça dure des semaines, des mois, voir des années. Picasso, par exemple, m'a accompagné pendant au moins trois ans, le temps que je lise tout ce que j'avais à lire sur lui, que j'achète tout ce que j'avais acheter en beaux livres sur son œuvre et puis il y eu le grand final, lorsque je suis allé au musée Picasso et que j'ai pu enfin admirer ses œuvres de mes propres yeux, en vrai et de tout près. Après ça, j'ai bien digéré le sujet et maintenant je suis passé à Nick Cave. Je ne sais pas combien de temps tout ça va me prendre, il faudra bien que je finisse par le voir sur scène pour bien l'intégrer complétement. Et puis je le rangerais dans le panthéon des grands artistes aux côtés de Dylan, Neil Young, Bowie et compagnie. Ainsi, il m'accompagnera jusqu'à la fin de mes jours.
Depuis la dernière fois, Justine, Canel et moi avons continuer notre nouveau hobby qui consiste à streamer une heure de musique chacun notre tour. Les semaines passent et les thèmes s'enchaînent. J'ai plein d'idées de nouveaux thèmes, et la semaine prochain j'en ferais un spécial noël, j'ai hâte.
J'ai noté dans mon bloc note virtuel des idées de sujets à aborder ici. Il y a « les rêves récurrents ». C'est vrai que j'ai, depuis des années, des rêves récurrents, qui persistent au fil des ans. Le plus ancien étant « le retour au collège » dans lequel je me vois revenir enfin au collège de Lafrançaise. Quitter ce collège a été une sorte de traumatisme (pauvre chou, je suis fragile, n'est ce pas?) pour moi et il semblerait que je n'ai jamais pu tout à fait m'en remettre puisque 20 ans après, je continue de faire des rêves dans lesquels je retourne au collège, parfois j'y retrouve mes vieux amis d'alors... Que dirait un psy de tout ça ? Le mien ne m'interroge jamais sur mes rêves. En ce moment, je dirais depuis plusieurs mois, j'ai un autre rêve qui revient régulièrement, c'est un rêve dans lequel reviennent des membres de ma famille, oncles, tantes, cousins et cousines. Je ne sais pas pourquoi je rêve d'eux, alors que je les vois quasiment jamais, sinon très rarement. J'ai un drôle de rapport avec mes cousins. Nous ne sommes pas proches, nous ne nous voyions quasiment plus et pourtant je les ai dans un coin de ma tête et j'aime bien savoir ce qu'ils deviennent. J'ai bien revu Jimmy à Paris ces dernières années, avec lui j'ai pas mal discuté, parfois sur messenger. A vrai dire je suis le seul des cousins à avoir un contact avec lui. Il y a des mois de ça, j'ai envoyé un message à Vincent (il a le même age que moi, c'est là notre seul point commun) en lui suggérant que nous allions boire un verre ensemble, à l'occasion. Il m'a répondu quelque chose du genre « pourquoi pas, passe à la maison un de ces quatre ». Bon, je sais qu'il est peu probable que ça arrive. De toute façons, il n'a plus le temps pour ça. Lui comme ses frères et les autres cousins ont une vie désormais. Ils sont parents, ils ont un job, une maison, plus le temps pour les trivialités, ils sont adultes, eux. Maintenant, ,nous sommes condamnés à nous croiser une fois tous les deux ans chez la grand-mère et lors des enterrements (qui vont irrémédiablement arriver de façon de plus en plus régulière dans les années à venir, c'est la vie, enfin, c'est la mort, enfin, vous m'avez compris). Voilà tout ce qui nous lie. Les cousins, ce sont des amis que l'on a pas choisi. Je n'ai plus grand-chose en commun avec eux, mais parfois je me prend à rêver qu'on se revoit et qu'on se retrouve à discuter de nos vies. Pourtant, cette éventualité m'effraie, si je devais leur parler de ma vie d'individu qui ne contribue en rien à la société, contrairement à eux, j'aurais terriblement honte...
Noël approche, sinon. Ca explique ma bonne humeur. Quand noël approche je me sens bien. Je bénie ce jour du fond de tout mon cœur d'athée ! Cette année encore nous allons réveillonner chez mon frère. Sauf que, covid oblige, nous ne pouvons pas être nombreux alors cette année nous ne verrons pas la belle famille de mon frère, à savoir ses beaux parents et son beau frère, des gens bien sympathiques au demeurant. Et puis, cette année nous serons dans sa nouvelle demeure. Et le petit Paul grandit, peut être qu'il va commencer à réaliser que noël va avoir lieu ? Il est peut être encore un peu petit... j'ai acheté tous les cadeaux des gens, en tout cas. J'ai vraiment hâte de leur offrir, surtout ceux de mon frère, on verra dans ses yeux si j'ai visé juste cette année. Et j'ai hâte de découvrir ce qu'il va m'offrir. Ce suspense me tue ! J'adore ça.
J'avais prévu de voir Justine et Canel, et d'aller au cinéma en leurs compagnies. Sauf que, loupé, ce sera pas pour ce mois puisque les cinémas n'ont pas rouverts... quelle déception. J'avais aussi prévu d'organiser un truc avec elles pour le soir du 31 décembre, mais ce jour là, il y aura le couvre feu. Eh oui, c'est toujours 2020, l'année qui nous fait bien chier ! Je ne m'en plains toutefois pas trop, tant que mes proches et moi avons la santé, il faut s'estimer heureux, je crois, avant de hurler « pire année ! ».
Je crois que j'ai assez écris pour ce soir. J'espère que je n'ai pas écris trop de bêtises, pardonnez-moi si c'est le cas, après tout je ne suis qu'un homme avec la maturité d'un adolescent, ne l'oubliez pas avant de me juger !
Bande son : Lovely Creatures, Nick Cave and The Bad Seeds
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clement-d-nocto · 5 years
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La beuverie anecdotique dans la grande vacuité : Je suis en début de samedi. Un jour d'été assombri. J'aime ce genre de lumière Qui suinte un ivrogne celte Je ne trouve aucune excuse pour ne pas lever le coude. Je déterre parfois mon vice le plus débile La lâcheté humaine face aux échecs, ceux qui sonnent creux. Je m'affale dans une piaule qu'il faut que je largue à tout prix. Mais j'ai acheté de la beuverie. Je vois toutes les projections de mes faux mouvements, Dans la pièce jaunie par la fumée et les cendres. Dans l'usure insaisissable de la ligne immuable du temps. Adolescent, destructeur ; adulescent, cyniquement méchant. Je me revois avec beaucoup de discernement. Adulte, citoyen, anonyme maintenant ? Pourquoi pas même si ça n'a aucun putain de sens. Comme ceux que j’encensais avant. Je pense aux non-sens après avoir décapsulé. Mon identité a plus de choses logiques qu'une somme hasardeuse d’expériences, de sensations, de multiples interprétations et d'autres illusions parfaitement orchestrées pour s'anesthésier du côté le plus intolérable de notre jugement. Je perds mon temps. Il galope pendant que je périme mes essais en faisant un rapport de désenchantement. Je perds mon temps pour exister seul et beurré, je perds mon encre en faisant un rapport d'une cuite sans allure dans un pur désintéressement. Après la blonde, la brune belge. Déjà entamée. Je pense aux femmes ; à celles qui savaient manier les armes, je pense aux putains, celles qui vivent de leurs charmes, puis j'en conclus que nous sommes tous des putains qui pensent guerroyer. Si les couples tiennent c'est pas pour une romance cathartique comme dans Shakespeare. Un couple ça tient dans le temps grâce au mariage et aux enfants. Bien sûr, il y a toujours des exceptions et ça fait vendre des romans et même la trique du matin un peu plus utile à la dictature biologique de la chair et tous ses retranchements. Mais Je songe à une victoire simple, celle d’empêcher ma propre nature ; celle d'être un père entre autres car ce monde n'est pas fait pour les humains encore moins pour leurs enfants, qui feront des enfants. Je suis pas non plus une table de la loi, de l’éthique ou une fulgurance de la pureté. Je ne pense pas plus loin que le bout de mon nez, parce que je suis né. Je ne pense pas à l'esclavage moderne ni a la montée des populismes même dans la cultures des quartiers. Je pense juste qu'il faut que je m'arrache de cette piaule, où je suis affalé avec ma deuxième bière. Je fais plus que perdre mon temps. Je suis en train de le tuer. Je lui dessine le sourire du diable au couteau et je me demande quelle couleur il prendra quand il ne mourra pas, le sourire diabolique de l'imparable avec ou sans moi et toi; et ça me donne l'extase de la vacuité. Je préfère boire seul. Anonyme, citoyen comme un adulte sans intérêt. Je ne mets pas de nom sur mon moleskine par lâcheté, je publie ma bile sans honte avec gratuité. Moi aussi je fais la putain en faisant les chroniques d'un rien, comme un rat de papier. Et vu ma grande gueule quand je bois des godets, va falloir que je boive quasiment que du café dans le peu de soirées que j'vais encaisser. Tout ce cirque mouvementé, qui devient comme pendant la dernière seconde avant la mort ; quelque chose qui n'a finalement peu d’intérêt. Comme la gueule de bois que j'aurai demain Une qui me fais faire le mort Une journée où je n’écrirai pas ; Comme j'adore ; En presque mort. Dugast Clément (nocto)
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havocinthebluebox · 5 years
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Autumnal asks parce que OF COURSE J'AIME CET ASK !! Frost, fireside, Orchard, bonfire (this one gonne ba good ^^) and cocoa ! Titeplaaaait ^^ !!
J’suis tellement saucée par l’arrivée de l’automne XD. On est d’accord, cet ask est parfait ! (ce sera en français parce que mes règles m’ont mis un KO technique et que la langue de Shakespeare me semble compliquée à manier ce soir. Déjà que ça risque de ne pas être très glorieux XD).
MERCI pour cet ask top moumoute ma Tasha !
Frost - if you could give some advice to your younger self, what would you say ?
Sûrement un truc cliché du genre : la société/les gens ne sont pas mauvais par essence, mais la société est un truc très normatif qui essaiera de te faire rentrer des normes complètement fuckées dans la tête. N’essaie pas de rentrer dans le moule, ça va te bousiller. Pense toujours par toi-même, et suis ton instinct. 
Fireside -  If you had your dream wardrobe, what would it look like ?
Des fringues noires. Partout XD. Avec quelques exceptions pour des accessoires et des robes bleues, rouges au mauve. Du velours et des dentelles qui dégueulent du placard façon tsunami. Et des tee-shirts de groupe parce que les robes Sinister, ce n’est pas pratique en toutes circonstances XD. En faite c’est un peu ma garde-robe actuelle que je décris là, j’en suis très heureuse. Je continue de l’alimenter avec des pièces qui me plaisent vraiment (merci Vinted !). Et je suis très fière parce qu’à l’’exception de quelques achats par-ci par-là, surtout pendant les soldes, c’est de l’occasion ou du vintage, donc en accord avec ma logique de consommation générale. 
Orchard - share one thing that you’d like to happen this autumn.
Prendre du temps pour moi après ma soutenance (qui arrive bientôt donc yay, même si c’est flippant *spooky music intensifes*), faire le point sur ma vie en général, histoire de m’assurer que je suis bien en harmonie avec ma voie. Le rythme des deux dernières années a été assez effréné pour moi, surtout depuis le début de mon stage en mai. Boucler le master en bossant en 35h à côté, c’était chaud patate du cul, 5/10 je recommande moyen-moyen même si je ne me suis pas ennuyée XD. Du coup j’aimerais essayer de me reposer vraiment, de prendre le temps de lire tous les bouquins de ma PAL (vaste programme !), d’écouter tous les CD qui s’empilent du côté “nouveautés” sur le meuble de ma chaîne Hi-Fi. Reprendre les leçons de code aussi. Et peut-être faire le nanowirmo... Bon, cela semble hyper réfléchi et déjà blindé comme programme mais en réalité les premières semaines vont surtout consister en ça :
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Bonfire - describe your dream house.
J’aime beaucoup mon appart actuel (surtout depuis que j’ai pour projet de le personnaliser encore plus avec moult citrouilles, tentures et posters), mais si je le pouvais je déménagerai sûrement hors de la ville (qui sait, quand j’aurai le permis...). On parlait l’autre jour avec des amis de retaper une grande longère dans les Côtes d’Armor. Une baraque avec suffisamment d’espace pour que chacun ait sa petit bulle perso, d’y installer une colloc géante / communauté autogérée avec un super potager of ze dead. Ça pourrait être une baraque de rêve pour moi. Sinon, je me contenterai d’un manoir aménagé façon famille Addams où je vivrais avec mon compagnon et nos chats. Et que tout le voisinage penserait hanté.
Cocoa  - if you could have any type of hair, what colour and cut would you have ?
J’adore mon type de cheveux et je n’en changerais pour rien au monde ! Il m’offre une versatilité hyper cool : Je peux avoir ma coupe courte que j’affectionne quand je veux, et mes tresses bleues d’amour le reste du temps. Je me tâte depuis quelque mois à me raser les tempes où les côtés du crâne et je pense que je vais me lancer dès la fin de mon stage. Ça aura bien le temps de repousser d’ici à ce que je retrouve un boulot où il faudra que j’aie une gueule pas trop cheloue pour pas effrayer les patrons XD. 
J’ai été hyper bavarde, désolée !
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luma-az · 5 years
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La technique et le ??? de l’écriture
Honnêtement, je ne sais même pas quoi mettre en second mot de ce titre.
J'ai commencé ce billet en me disant que je lisais trop de trucs sur les techniques d'écriture, récemment. Sans doute parce que Tumblr a envahi ma vie et que j'ai trouvé plein de profils intéressants. Et je reste toujours très fan des gens qui prennent le temps de réfléchir et faire des recherches pour apporter des réponses sérieuses à des questions qui semblent random, et qui sont en fait passionnantes ("et si des fées vivaient à l'université avec les humains", "comment est-ce que la magie d'un univers de fantasy pourrait aider des personnes souffrant de maladie mentale", etc...). Loin de tuer le coté "magie de la magie", je trouve que ces problématiques et leurs différentes réponses, les différents angles pour y répondre, élargissent notre imaginaire et poussent toujours à de nouvelles questions. Aucun problème de ce coté là.
Non, ce qui me gêne en fait ce sont les aspects techniques de l'écriture en elle-même. Les conseils après lesquels j'ai couru avidement, on ne va pas se mentir. Comment faire une bonne scène d'introduction, un bon personnage, une bonne description, un bon enjeu. Le héros aux milles visages (oui, bon, je ne l'ai pas lu, mais comme tout le monde sur internet je connais le résumé du résumé). Et même des techniques pour se mettre dans l'ambiance pour écrire, avec des routines, etc...
Je n'adhère pas à tout ce que je lis ou entends. Après tout, j'écris des fictions depuis plus de vingt ans (oui, j'ai commencé très jeune, et oui j'ai mis des années avant d'écrire quelque chose qui tenait la route, je n'ai pas été un petit prodige ou quoi que ce soit), donc je sais ce qui fonctionne pour moi ou ne fonctionne pas. J'ai déjà écris quatre romans complets et une sacrée quantité de nouvelles, je sais de quoi je parle. Pourquoi je vais lire tout ça, maintenant, à trente ans passé ? Après avoir passé mon adolescence à vomir l'analyse de texte qui "détruit la magie", alors que je n'avais pas envisagé une seconde de faire des études de littérature (qui était la voie où à peu près tout le monde me voyait...), pourquoi maintenant que je me focalise là-dessus ?
Au départ, je voulais progresser un peu plus facilement. Oui, j'ai écris des histoires, mais elles auraient pu être meilleures. La preuve, si je les écrivais maintenant, elles seraient meilleures. J'ai progressé en passant des années à écrire à tâtons, en avançant par essai-erreur, en passant de l'imitation candide de mes auteurs préférés à l'utilisation de mes propres trucs préférés. Je vois devant moi des champs entiers de domaines d'écriture dans lesquels je ne me sens pas à l'aise, et si d'autres personnes peuvent me donner des moyens de progresser sans avoir besoin de faire tout ce chemin seule en partant de zéro, ça serait super.
Mais au final, trop d'analyses m'ont surtout ranimé un fort sentiment d'illégitimité.
C'est de ma faute. Je n'ai pas juste regardé vers l'avant et ce que je voulais mettre en place dans mes histoires. J'ai aussi regardé en arrière. Vers ce que j'ai déjà écris. Et... forcément, ce n'est pas toujours beau. Ou clair. Ou bien structuré. Qu'est-ce que je voulais dire, là ? Quel est le sens de cette scène ? De ce personnage ?
En général, la réponse est : ça paraissait cool sur le moment. Cette scène était badass, j'aime ce personnage et sa manière de réagir, j'avais envie de voir la suite. Basiquement, j'écris que ce j'ai envie de lire. Des nouvelles avec zéro description, qui t'embarquent pour un enjeu et le résolvent en dix pages, parce que pourquoi faire du background dans une nouvelle, on n'est pas là pour s'attacher. Des romans fleuves qui se la jouent "série" parce que j'aime avoir plein de détails et de point de vue sur les personnages qui évoluent, et que j'aime en avoir plein. Un roman idée, parce que j'étais sûre que c'était intéressant, et ok l'héroïne et l'intrigue sont moins importantes mais je me suis bien amusée à me balader là-dedans. Des fanfictions sur des "et si...", parce que c'est toujours intéressant de prendre les mêmes personnages, de changer un détail et de voir en quoi ça influence tout le reste. Et des fanfictions-essais pour travailler les styles où je suis mauvaise, mais avec du matériel de base que j'aime sinon je vais m'ennuyer.
Non, je ne pense pas beaucoup au lecteur quand j'écris.
Sauf que maintenant, des lecteurs, j'en ai. Sur Wattpad en gratuit, et même des gens qui payent mes histoires auto-édités.
Argh.
(ce argh est un mélange de ouais c'est génial ! et de putain mais du coup il va falloir que je fasse attention à ce que je fais !)
Je crois que je ne m'attendais pas à réussir, en fait. Même si on reste sur une réussite à petite échelle, ça fait du monde qui apprécie de lire mes histoires (j'ai toujours du mal à me représenter ça en fait) et qui a envie que la suite soit tout aussi bien. Et justement, c'est ce que j'écris en ce moment, la suite.
Autant vous dire que j'ai du mal.
Et tout les conseils que j'ai lu ne font que me freiner davantage.
Je sais ce que j'ai mis en place dans le premier tome. Je sais ce que je veux raconter dans le deuxième. J'ai caractérisé mes personnages et je sais quelle évolution je vais leur donner.
A partir de là, quand j'écrivais le premier tome avec la foi de celle qui tente d'écrire un roman pour la deuxième fois et n'est pas plus certaine de le finir que le premier, je me contentais de me poser devant l'ordinateur en me disant : "bon, j'en étais où ? Ah oui. Alors voilà ce qui se passe ensuite".  Pas de plan, pas de structure équilibrée, juste un bon vieux "Sauras-tu ?" comme dans Misery. Avec parfois des blocages assez tout ou rien (type "je suis nulle, personne n'aura jamais envie de lire ça"), parce que sinon c'est pas drôle.
Mais maintenant je sais que je suis capable de finir un roman. Et je me pose beaucoup trop de questions sur la réception des lecteurs. Est-ce que c'est assez prémâché, calibré, compréhensible ? Ou est-ce que ça l'est trop ? Qu'est-ce qu'ils vont penser de l'évolution de ce personnage ? Est-ce que c'est du déjà vu ? Est-ce que ça va surprendre ? Est-ce que les lecteurs vont avoir de l'empathie pour ce personnage ? Est-ce que je ne valide pas implicitement les mauvais comportements de ce personnages ?
Je crois que ce n'est pas le moment de me poser ces questions. Elles sont légitimes. Mais je n'ai pas de réponses, puisque pendant que je me prends la tête JE N'ECRIS RIEN.
Si certains arrivent à planifier tout ce qui va arriver dans leur histoire, bravo à eux. Moi, je ne peux pas analyser à l'avance. L'histoire ira là où mes centres d'intérêts/obsessions/problématiques inconscientes vont me porter. Si les lecteurs ne les voient pas, il faudra que je corrige, que je sois plus claire, plus incisive, ou autre chose, je verrai a bien en fonction du problème. Si les lecteurs ne sont pas d'accord, ben... on n'est pas d'accord. Voilà. Ça arrive.
Je pense que les analyses littéraires sont utiles pour élargir l'intérêt que peut avoir une histoire, en permettant de mettre à jour des sens cachés. C'est important pour les lecteurs. Les techniques d'écriture, quand à elles, sont des outils à manier avec précaution quand on est auteur. C'est important de ne pas se retrouver à essayer de réparer ce qui n'est pas cassé. L'expérience et le retour des autres sont toujours utiles pour s'améliorer, mais la surcorrection est aussi un ennemi de l'écriture.
J'ai l'impression d'être très arrogante en disant ça alors que je suis loin d'être estampillée "écrivain à succès", mais je pense que pour l'écriture de son histoire, il faut d'abord se faire confiance. Plus tard, des bêtas lecteurs vont aider à voir toutes les incohérences qu'on a pu rater. Mais déjà, il faut écrire une histoire qu'on peut lire soi-même avec plaisir, au premier degré, sans la passer à la moulinette de notre analyse. Le moment de se confronter au regard des lecteurs et de corriger vient toujours bien assez tôt.
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tel-haut-gamme-blog · 6 years
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Iphone XR
Vue d'ensemble
L’Apple iPhone XR est le troisième iPhone à être lancé cette année, après l’iPhone XS et XS Max. La XR peut être considérée comme le modèle "économique" d'Apple - bien que j'utilise ce mot avec hésitation, car la moins chère coûte encore 1 229 S $ - avec un design similaire, des fonctionnalités et une expérience similaire à celle de l'iPhone XS, mais à un prix de départ S $ 420 moins cher.
Qu'abandonnez-vous pour ce prix inférieur? Le XR a un écran LCD de résolution inférieure avec des cadres plus larges tout autour et ne prend pas en charge 3D Touch. Il est légèrement plus épais et plus lourd. Il est fabriqué en aluminium au lieu d’acier inoxydable et n’a qu’une caméra à l’arrière.
Mais à part ça, c'est assez similaire au XS. Il a le même design plein écran avec le même cran, les caméras TrueDepth et Face ID, le même processeur A12 Bionic, et la seule caméra à l'arrière est identique à la caméra grand angle 12 mégapixels à l'arrière de les XS et XS Max.
 Le XR est également disponible dans un choix de couleurs bien plus vaste, soit six au total: noir, blanc, corail, jaune, bleu et rouge, ce qui en fait l'iPhone le plus coloré de tous les temps.
 Apple iPhone XR (256 Go)
 Apple iPhone XR (256 Go)
Lancer le SRP   À partir de 1469 $
Dernier prix    À partir de 1150 S $
Système opérateur
·         iOS 12
·         Processeur
·         Hexa-noyau bionique Apple A12
·         Mémoire intégrée
·         3 Go de RAM
·         Afficher
·         Rétine liquide 6,1 pouces / 1 792 x 828 pixels (326ppi) / LCD
Caméra
·         Arrière: 12 mégapixels (f / 1,8, 28 mm) avec autofocus à détection de phase, OIS et flash à quatre DEL (double ton)
·         Avant: caméra HD FaceTime 7 mégapixels, f / 2,2
Connectivité
Wi-Fi 802.11 a / b / g / n / ac, 4G LTE Cat 12 (600 Mbps), bi-bande, hotspot, Bluetooth v5.0, A2DP, LE, GPS, GLONASS, connecteur Lightning
Type de stockage
256 Go de stockage interne
Batterie
2,942mAh
Dimensions
150,9 x 75,7 x 8,3 mm
Poids
194g
Conception
La conception de base du XR est à peu près identique à celle des XS et XS Max. La monture n'est pas aussi brillante car elle est en aluminium mat au lieu d'acier inoxydable, mais l'arrière est toujours en verre et la lunette avant est toujours noire, peu importe la couleur.
 Notre modèle d'examen vient dans cette nouvelle couleur unique - Coral.
Notre modèle d'examen vient dans cette nouvelle couleur unique - Coral.
 Parlant de couleurs, le XR est l’iPhone le plus coloré qui ait jamais été lancé par Apple avec six couleurs disponibles au lancement (pour un aperçu plus détaillé de chaque couleur, consultez cette galerie). Sur chacun, le cadre en aluminium est assorti aux couleurs du dos du téléphone, à l'exception du modèle blanc, qui présente une finition en aluminium argent non peint.
J'aime beaucoup les modèles noir et blanc, car le noir profond et le blanc intense me rappellent les couleurs des anciens iPhones, avant que Space Grey et Silver ne les remplacent. À mon avis, l'iPhone 4 en noir ou en blanc est toujours l'un des plus beaux téléphones jamais conçus.
Si vous envisagez l’une des options les plus colorées, le modèle Project Red est absolument magnifique avec sa couleur rouge foncé, tandis que le corail est probablement le plus intéressant, avec sa teinte rose orangé unique.
 Comme le XS et le XS Max, le XR a une vitre à l'avant et à l'arrière. Il est intéressant de noter que, pour le XS et le XS Max, Apple affirme que le verre à l'avant et à l'arrière est le plus durable jamais utilisé sur un smartphone, tandis que pour le XR, Apple affirme seulement qu'il possède le verre avant le plus durable. De toute évidence, le verre arrière n'est pas aussi durable.
En termes de taille, le XR se situe juste entre le XS et le XS Max. C'est en fait une grande taille, et pour moi, l'écran 6,1 pouces est le meilleur des trois téléphones. Le XR est légèrement plus épais que le XS et le XS Max, mais ce n’est pas perceptible et il n’est pas lourd à manier.
 À l'arrière, une caméra arrière unique remplace les configurations à deux caméras des XS et XS Max. La bosse d'appareil photo est assez grande, mais c'est quelque chose qui est devenu typique de tous les iPhones. Une touche agréable est que la bague entourant l'appareil photo est de la même couleur que le cadre du téléphone.
 Une autre différence à noter est que les lignes d’antenne supplémentaires en haut et en bas de l’iPhone XS et XS Max ne sont pas présentes sur le XR. En effet, le XS et le XS Max prennent en charge la 4G LTE jusqu'à Cat 16 (1024 Mbps), alors que le XR ne la prend en charge que jusqu'à Cat 12 (600 Mbps), comme l'iPhone X de l'année dernière.
Du côté positif, les lignes d’antenne manquantes rendent le bas de la XR plus symétrique, avec six trous de chaque côté (bien que, comme pour les XS et XS Max, le son ne sort que des bons). Cela dit, le XR n’est pas dépourvu d’aspect bizarre, le port Lightning étant plus bas et légèrement décalé par rapport aux grilles des haut-parleurs, ce qui est probablement dû au fait que l’écran LCD occupe plus de place en interne.
Enfin, le XR n'est certifié IP67 que pour la résistance à la poussière et à l'eau. Cela signifie qu'il n'est pas aussi résistant à l'eau que le XS et le XS Max et qu'il ne peut être immergé que sous l'eau jusqu'à une profondeur de 1 m au lieu de 2 m. Je ne peux pas imaginer que cela puisse réellement briser l'accord, mais c'est néanmoins quelque chose à prendre en compte.
Tout le reste est à peu près le même que sur les XS et XS Max. Le bouton d'alimentation allongé se trouve toujours du côté droit, avec le seul tiroir pour carte SIM situé dessous (comme le XS, le XR est une carte double, mais la deuxième carte SIM est uniquement eSIM), tandis que les deux boutons de volume et la bascule du silencieux restent à la gauche.
 Dans l’ensemble, bien que le XR ne soit pas aussi beau ou poli (littéralement) que le XS ou le XS Max, il n’a rien de bon marché ni d’inférieur, et il a l’air et la sensation qu’il est aussi haut de gamme que tout autre smartphone vedette.
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manieresdedire · 6 years
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Terre !
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Terre enfin...
Ce que j'aime dans la campagne où je vis, plus que ma maison, c'est le bout de nature attenant que j’appelle le "jardin".
Il y a peu, arbres, pelouse, massifs et "espace à jardiner", ont été mis en place sans atermoyer. Pas question alors de perdre plus d'une saison.
Aujourd'hui, l’ensemble est à peu près harmonieux mais il ne me convient pas.
J'ai donc entrepris d'en modifier l’organisation, de redéfinir des contours, de transférer en pleine terre des plantes et des petits arbustes qui vivotaient en pots et qu’avec lassitude, je ne cesse d'arroser l'été et de rempoter chaque printemps.
Je remanie ce qui est en place et qui peut encore bouger.
Je viens de reconfigurer le potager, trop difficile à entretenir. Mais sans grand effort cérébral, en réduisant le vaste rectangle à un petit carré. Une végétation folle dominée par les chardons concurrençait, sans grande lutte, mes légumes et prenait sur eux un avantage funeste, les empêchant de trouver leur place ou en contrariant leur croissance. Travailler la terre, collante par temps humide, dure sous la chaleur, est une affaire ardue.
La complexité et l’extrême rigueur de l'œuvre verte, géométrique, experte et belle de mon voisin le jardinier, m'ont dissuadé de tenter d'en adopter les principes d'ordonnancement : lignes droites sans défaut, tunnels amovibles de protection et de réchauffement, dispositif contre les vents, cultures protectrices d'autres végétaux, pérennité des productions...
Pas question non plus donc d'y créer un séduisant désordre, un fouillis savant et poétique... faute d’irrésistible inspiration. Seulement d'une année l'autre, veiller à alterner les cultures. Réfléchir un peu, calculer à peine, ne pas laisser trop de place à l'imagination. Aller vite et bien.
Une bande dédiée aux herbes fines et quatre ou cinq cultures de saisons suffiront. L'été, des tomates, des courgettes, des aubergines, des haricots. Des concombres ? L'hiver, une variété, voire une deuxième, pas davantage. Des fèves par exemple. Plus jamais l'ail, ni l'oignon, trop d’attente, trop de soins. Le tout disposé avec application mais sans égard pour les normes "à la française" des jardins d'antan et d'à côté. Il faudra cependant que le tout me plaise et soit d'un accès facilitant l’entretien et la cueillette.
Dans l'aire maraîchère libérée par l'opération de resserrement, travailler le terrain, l’ameublir, extraire les racines des chardons semblables à de longues mèches profondément enfouies dans la matière, réserver les emplacements destinés à recevoir les petits arbres et les plantes vivaces une fois libérés de leur pot, les placer, les arroser abondamment, ratisser, amender la parcelle au moyen du terreau issu du compost, disposer les graines du futur gazon, se débarrasser en déchetterie des dizaines de kilos de cailloux amenés en surface et extraits d'abord à la pelle, puis par poignées et enfin l'un après l'autre, avec deux fois deux doigts.
Il me fallait aussi revoir les massifs.
Les élargir pour rendre harmonieuses les proportions de chaque élément du petit paysage. Arracher l'ivraie et le chiendent qui s’étaient solidement implantés, intriqués aux racines des vivaces et aux robustes rhizomes des iris. Employer la manière forte : couper, arracher, extraire, jeter, composter, replacer, arranger avec netteté et précision les bordures. Manier résolument la fourche-bêche, la bêche, la pioche, et pour parachever le tout, le râteau et même le balai.
Pour davantage d'efficacité et de méticulosité, agir, à l'occasion, genoux appuyés au sol et lunettes chaussées.
Expulser les grosses larves blanches qui ont envahi les pots en les offrant à l'appétit insatiable des oiseaux. Modeler la glèbe à la main, l’étaler, trier en humant les parfums de l'humus qui récompensent des efforts déployés pour faire beau.
Tailler les arbres fruitiers qui, en trois ans, n’ont formé que de longues branches parties à l'assaut du ciel et ont oublié de produire ce pourquoi ils ont été plantés : satisfaire les envies de croquer des fruits frais et fournir matière à pâtisseries, à confitures. Le cerisier a consenti au fleurissement, les pruniers, n'ont pas eu cette délicatesse ! Seul un figuier encore nain, récemment installé, isolé, a réussi là où les autres ont démérité.
Passer une dernière fois en revue la haie, couper, tailler les arbustes en les dotant de belles formes.
Réunir en tas tous les déchets verts, les broyer, les mettre à composter.
Haubaner les arbres hauts menacés par les vents d'Ouest et l'Autan, après avoir ôté les tuteurs anciens qui les blessaient. Et continuer à craindre les tempêtes.
Sculpter le houppier d'un mûrier-platane dont les branches secondaires pointent vers le soleil au lieu de se développer en parasol, avec pour objectif un été avec ombre et chaise longue dessous. Un rêve toujours lointain.
Puis, alors que, justement, le soleil s’apprête à disparaître mais que la lumière est encore belle, se reculer, corriger un peu, ratisser encore, remettre, quelques minutes, les mains dans la terre, retoucher une dernière fois, sachant que rien n'est jamais définitivement achevé.
À la fin (quand ?), attendre.
Regarder tous les jours, évaluer, vérifier, guetter une évolution tandis que rien ne se passe en surface. Savoir qu’il faudra sortir de ce bout final d'automne puis de l'hiver qui ne se hâte pas. Patiemment, voir venir. Et, un jour ou l'autre, constater enfin que les enracinements ont réussi. Ou échoué.
Dans l'attente, se réfugier à la maison.
Lire peut-être.
Écrire. Sûrement. Pour donner à voir combien prendre soin d'un bout de planète apporte du bonheur. Sans excès de zèle, en se sentant faire corps, oui, physiquement, avec elle.
Au fait, cet aggiornamento m'a pris près d'une semaine.
Fabien Borgogne
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le-libraire · 7 years
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Jeudi, 28 septembre 2017 -
Hors Série, partie 2 et 3 de 3. 2- Journal du tournage de Fahrenheit 451, Truffaut, François, Petite bibliothèque des Cahiers du cinéma, 2000 [1974], 11,00$, Acheté le 31 mai 2007, au Port de Tête, et lu du 22 au 24 septembre 2017. 3- Fahrenheit 451, the authorized adaptation, Hamilton, Tim, Hill and Wang, 2009, 18,95$. Acheté le 18 septembre 2009, au Archambault Corbusier, et lu au moins trois fois entre 2009 et 2015. -
Mise en contexte: Nous sommes en 2004. Votre humble serviteur vient de finir le roman qui changera sa vie à jamais. Un classique de la littérature sci-fi, avec des portes à reconnaissance de paumes, des chiens chasseurs électroniques, des émetteurs radios qui ont la taille d'un petit coquillage, des routes où défilent à toute allure les voitures et les trains. Il apprend qu'on en a fait une adaptation au cinéma, et son auteur sera parmi les préférés de votre hôte au cours de ses années d'études cinématographiques à venir. Qu'y a-t-il à craindre?
L’histoire: Montag est un pompier qui brûle les livres. Il rencontre Clarisse, une jeune enseignante aux mœurs discutables, selon la société dans laquelle ils vivent. Sa nature candide éveille la curiosité de Montag qui s'intéresse maintenant aux livres qu'il brûlait. Avec l'aide de Clarisse et de l'oncle de celle-ci, Montag retournera son lance-flamme sur sa profession, et décide de la rejoindre chez les hommes-livres, loin de la ville.
Ce qu'on lit dans le journal: Un réalisateur français, François Truffaut, achète les droits d'un livre américain pour y tourner son adaptation en Angleterre.
Là, vous allez me trouver drôle. Parce que je vais énormément me contredire au cours de cette petite critique.
Truffaut, j'ai beaucoup aimé son 400 coups, son Jules et Jim, sa Nuit Américaine (dont le scénario est publié en première partie du journal), j'ai beaucoup entendu de bien de Baisés Volés, de Vie Conjugale, ainsi que de ses entretiens avec Hitchcock. En revanche, son adaptation de 451, dès le premier visionnement, m'a pué au nez. Oh mon dieu, quelle horreur, des hommes de l'espace flotte au bout de ficelles et ne sont pas convaincant pour deux secondes. Oh mon dieu, il a complètement retiré Faber et le limier du décor. Oh mon dieu, mais l'acteur principal est un bourrin. Oh mon dieu, mais non, l'action ne se termine pas sous la neige. Mais il est taré, ou quoi, Truffaut? Mais non, mais non, pourquoi tu fais en sorte que Clarisse et Mildred soient jouées par la même actrice? Et pourquoi renommer Mildred, Linda? Les cadrages sont pourris, la musique est nulle, sinon quasi inexistante (merci d'épargner nos oreilles?), les évènements ne vont pas dans ce sens-là, on s'en fout de ci, de ça, revient à l'idée d'origine... Argh!
C'est qu'il a été "triggered", votre hôte, ma foi.
Et si on décidait de revenir un peu en arrière? Apprendre comment le réalisateur a perçu tout ce cirque. Et bien, c'est exactement ce qu'on a avec le journal du tournage. Truffaut, en peu de mots, révèle énormément sur l'univers des studios, les contraintes, les idées originales, etc. Au collège, on nous apprend à manier la caméra, créer des scénarios, mais c'est bien loin des réalités, du moins celles de l'époque. Dès le début, Truffaut se bute contre Universal qui, pour des raisons légales, empêche qu'on brûle Faulkner, Salinger, Sartre, Proust, de s'en tenir au domaine public pour éviter de futurs procès, ce qui est vite écartée, grâce à un avocat londonien qui le rassure: "Aucun problème, vous pouvez citer les titres et les auteurs que vous voulez." Autre contrainte, il faut tourner en tenant compte du cadrage, non seulement pour le film, mais pour la version qui passera à la télévision (cadrage 1:1,85 versus 1:1,33), l'obligeant à créer du décor supplémentaire (poutres, plafonds) pour cacher les éclairages. Oscar Werner, l'interprète de Montag, refuse d'utiliser le lance-flamme, le considérant trop dangereux. Oscar Werner qui fait des sourires à Clarisse et qui fait la gueule à Linda, parce qu'il veut que Montag et Clarisse représentent une idylle, Truffaut qui lui explique que non, ce n'est pas le message qu'il veut passer. Oscar Werner qui sort du coiffeur, une journée de fin de semaine, et qui fucke toute la continuité (vous savez, les films sont rarement tournés de manière chronologique). Oscar Werner qui a un petit rhume parce qu'il a été dehors en plein hiver, et maintenant il refuse de tourner ses scènes à moins que l'équipe soit absolument prête à filmer. Oscar qui, finalement, devient une vraie garce, et avec qui Truffaut se fait chier à tourner la plupart des scènes physiques avec la doublure de sa majesté la chiure. Ah d'accord, donc ce n'est pas juste moi qui le trouve agaçant, sur l'écran.
Pour Clarisse et Linda, sans expliquer d'emblée comme on l'aurait fait en pré-production, le réalisateur mentionne ici et là l'importance de la dualité des personnes, et sa représentation simplifiée comme au théâtre où un comédien peut tenir deux ou trois rôles. On comprend aussi que la relation avec Montag change selon leurs actions, la manière de penser et d'agir du personnage, et non avec leurs intérêts amoureux (Trutru semble véritablement dégoûté par les scènes de bisous. Oh le prude).
Les changements par rapport au texte original, voilà l'intelligence de Truffaut que j'ai trop longtemps pris pour de l'arrogance. Pas de générique écrit au début, seulement les noms "importants" narrés par la même femme qui fait les intermissions télé au courant du film. La raison? Dans un univers où les livres sont brûlés, aucun lettrage ne devra apparaître avant que Montag ne lise son premier livre. Hmm, oui maintenant que tu le dis, je comprends. C'est audacieux. Des livres sont nommés alors qu'on ne les retrouve pas dans le roman d'origine. La raison? Primo, Bradbury a donné carte blanche au jeune Français. Deuzio, le jeune Français s'amuse, comme avec Orgueil et Préjugés, volume 1 et 2, joués par deux comédiens coude à coude, alors qu'il sait pertinemment qu'il n'existe aucune version de l’œuvre qui soit éditée en deux tomes. Ah le coquin! Et les voix qui ne semblent jamais vraiment synchrones avec l'image?
"Malgré le camion de son et quatre techniciens, tout le dialogue, ou presque, du film est à doubler, même ce qui a été tourné en studio, à causes des longs mouvements d'appareils et du bruit de nos pas derrière la caméra. De toute manière, j'aime le doublage qui permet de mieux connaître le matériel et de trouver des solutions de montage auxquelles on ne penserait pas. On y rattrape aussi beaucoup d'erreurs d'intonation, on change un peu le texte, on ajoute des phrases, on a le sentiment d'effectuer un travail positif." (pp.156-157)
Des solutions de montage. Des innovations au niveau de la technique. Des retouches d'un Auteur, avec un grand A. Le cinéma, bien qu'établi depuis plusieurs ann��es comme forme d'art avec son langage, reste ampoulé, car les moyens de l'époque ne sont pas ceux d'aujourd'hui. On me l'a souvent répété, "Mais voyons, Libraire, c'est SÛR qu'il n'avaient pas les mêmes moyens pour les effets spéciaux qu'aujourd'hui!" Et moi de répondre: Je sais, mais au pire, tu te retiens de faire le film, bordel. Grave erreur! Truffaut a su se démerder avec les moyens de l'époque, créer, éviter la facilité. Avec HBO qui est présentement en tournage pour une version moderne, on peut s'attendre à quatre millions de plans filmés avec des drones, plus fluides et époustouflants que n'importe quoi, le son réglé au quart de tour, la lumière contrôlée par ordinateur, et ainsi de suite. Mais comparé à l’œuvre de François Truffaut, il n'y aura jamais cette patte, cette signature d'un humain réel qui gère des conséquences, des inattendus ("Merde, il neige sur le parc des hommes-livres! Pas grave, ça fera joli." Et Bradbury qui se dit ravi d'apprendre, pour la neige). Si l'auteur est toujours en vie au moment de la sortie de F.451 de HBO, il risque de trouver ça bien fade. Un genre de fan-service, comme on dit, qui se plait plus à faire tout, plan par plan, comme c'est déjà écrit, allez hop, on ne se casse pas le coco, plutôt que d'être fou, de réagencer les couleurs, faire péter le moule, être imaginatif, comme ce que permet la littérature. Le Quichotte de Ménard, c'était drôle, parce que le texte est une critique de la reprise, et non le livre comme tel. Le Psycho de Van Sant, vous croyez que quelqu'un l'a apprécié? Van Sant lui-même s'amène de la pellicule du film pour aller aux toilettes... Le plan par plan, donc, à moins de le faire de manière savante, on n'en veut pas. Et ça aussi, j'ai pu enfin me rentrer ça dans le crâne, durant cette lecture formidable.
Et pour l'adaptation en roman graphique, avec les images de Tim Hamilton, alors, c'est comment? Pour les mêmes raisons que j'ai injustement bashé la forme plan-par-plan, la bande dessinée est sublime. Elle suit en tout point le roman de 1953, illustre magistralement les couleurs de l'univers, et sera désormais mon point de repère premier pour m'imaginer le visuel général de l'histoire. Un peu à la manière de Loeb pour le Long Halloween de Batman, les teintes orangées et bleutées l'emportent sur le reste, ce qui donne un aspect sombre, lourd, nécessaire au récit. Faber est là, le limier aussi (je sais, je suis gossant avec ça, mais sacrément, c'est l'élément technologique le plus intéressant, à mon avis. On a tous des Bluetooth, on en entend souvent parler, des reconnaissances à pouce, à rétines. Mais des chiens mécaniques à aiguilles létales, là tu parles), Clarisse est dessinée différemment de Mildred (qui garde son nom, enfin), la ville est réduite en poussière à la fin (oups, désolé pas désolé pour le spoiler), et même s'il ne semble pas passer autant de temps dans la rivière que dans le roman, il n'est pas dans une @#!$% de barque, pour éviter le froid (pauvre petite chiotte d'Oscar Werner. Je te pardonne, mon ami. C'est vrai que c'est frette, de l'eau).
Encore là, je suis injuste. Le roman et la BD, ça permet mille fois plus que de tourner avec de vrais humains. D'où mon attrait définitivement plus évident vers l'adaptation graphique. Il est clair que tu peux aussi foutre en l'air une histoire en la mettant en dessins, mais c'est tout de même moins fréquent que lorsque tu portes quelque chose au grand écran.
Je recommande: Pour le journal de tournage, aux amateurs de films, pour savoir comment ça fonctionne, les syndicats qui gèrent le nombre de comédiens, le nombre d'opérateurs caméra, les contraintes d'acteurs un peu trop connards (salut OS-CAR), et la créativité des auteurs d'autrefois (j'ai pas dit que ça c'était perdu; simplement que les moyens de l'époque obligeait une certaine débrouillardise), etc. Pour les gens qui voyagent, aussi, parce que notre ami Truffaut, il beugle beaucoup contre les Anglais au début, mais il finit par les adorer, leur trouver toutes sortes de qualités, mais élabore aussi sur le fait que son pays lui manque. Concernant le roman graphique, je le recommanderais d'abord aux amateurs de bandes dessinées, aux amateurs de sci-fi aussi, mais je crois qu'un oeil habitué au style graphique (pas cartoonesque, plus dans l'abstrait) aura plus de facilité à voir le potentiel de l’œuvre.
Perso: J'ai une question pour vous, public adoré: écoutez-vous de la musique, avec ce que vous lisez? Personnellement, oui car ça me permet de mieux me concentrer sur ma lecture. Si j'ai quelque chose de familier qui me bourdonne dans l'oreille, les distractions externes sont amoindries. En revanche, le problème c'est de trouver ce qui va bien avec le texte. Il faut que le flow soit constant, qu'il ne soit pas interrompu par une irrégularité. Dans certains cas, il faut maitriser un peu l'art de la mixtape, pour éviter ces irrégularités. Pour Fahrenheit 451, le roman, j'ai été agréablement surpris de réaliser que la bande sonore de Drive (oui oui, le film de char avec le beau Ryan Gosselin), ça convenait à merveille avec l'ambiance lourde mais aussi low profile, et lorsque synchronisée parfaitement, la chanson "Bride of Deluxe"  correspond sans faille à la scène où Montag fuit, et trébuche sur l'autoroute.
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ps-deactivated · 7 years
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Jour 30
Comment avez-vous vécu ce défi ? Que vous a-t-il apporté ? Que représente l'écriture pour vous ? Continuerez-vous à écrire ? Train pris en cours de route, descendue en chemin, une pause, et ça repart. J'ai essayé de suivre entre panne d'électricité, la box qui déraille, les vacances sans copain Wi-Fi. J'ai posté 17 jours, et un dix-huitième est écrit sur une feuille, n'attendant que d'être retrouvé pour retrouver ses copains sur le blog. Comme tout défi, il a fallu que j'y mette du mien, que je me "force" un peu. Même si, au final, une fois le texte commencé, le reste coulait tout seul. Le plus dur a été de commencer à chaque fois, trouver un semblant d'idée pour coller à l'un des deux sujets. Je suis contente de ce que j'ai réussi à faire, sentiment trop rare qui ne fait que du bien. Cela me donne juste envie de me dépasser encore un peu et de finir, d'écrire les 12 jours que je n'ai pas pas pu faire. L'écriture, pour moi comme pour tant d'autres, est un échappatoire. Un moyen de sortir de cette vie, de coucher sur papier tous les soucis, les rêves, les sentiments et les émotions. Plutôt timide ou renfermée, je ne sais pas vraiment manier les mots à l'oral. L'écrit a cela de rassurant que l'on peut encore faire machine arrière, effacer, remplacer, ajuster. L'écriture, c'est ma zone de confort. Alors je vais continuer oui. Parce que j'en ai besoin, principalement. Mais aussi parce que j'aime ça, que je veux m'améliorer. J'ai lu que pour s'améliorer, il fallait lire et écrire. Alors je vas continuer, tant que je le pourrai, j'écrirai sur tout, librement ou avec contraintes.
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maximvandaele · 5 years
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Duinkerke en LAAC met de bus - een aanrader!
Veel mensen denken ten onrechte dat de enige manier om met het openbaar vervoer van Vlaanderen naar Frankrijk te gaan via Moeskroen - Lille Flandres is. Niets is minder waar. Bij het station van De Panne - Adinkerke is er een bushalte van DK’Bus, de busmaatschappij in Duinkerke en omstreken. Tot mijn verbazing zijn deze bussen volledig gratis! Elk uur rijden er twee van die bussen vanuit Adinkerke langs de Franse kustgemeentes Bray Dunes, Zuydcoote naar Leffrincoucke.
In Leffrincoucke kun je de overstap nemen met een bus die tot het station van Duinkerke rijdt. Ik had vandaag niets in het bijzonder te doen, dus besloot ik deze reis te ondernemen, met als bestemming het moderne kunstmuseum ‘Lieu d’Art et Action Contemporaine’ (LAAC). In totaal duurde de reis tussen mijn huis (in Torhout) en het LAAC in Duinkerke zo slechts twee uur. (Het is een afstand van 50 km). Onderweg kon ik mijn Frans wat oefenen in een kort gesprekje met een lokale buspassagier. Ook in het museum zelf hield ik even een praatje met een mevrouw drie daar werkte.
Hier volgt een korte beschrijving van het museum en de omstreken. Het museum heeft een beeldentuin.
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Er zijn niet echt veel beelden te zien, maar ze zijn wel leuk, zoals deze gezellige kerel:
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Of deze fantasierijke installatie die doet denken aan een veld vol gigantische klaprozen:
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Dit is het LAAC zelf, gezien vanaf de beeldentuin. Ook de zee is al in zicht! Na vijf minuten stappen ben je er.
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Het voelt net als een Belgisch strand aan, maar dan veel ruimer en breder. De zee en de wind en het zand zijn exact hetzelfde als elders, maar het is in Frankrijk!
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Wegens een gebrek aan echte vrienden die vandaag meekonden heb ik voor een alternatief moeten zorgen. Nu, het LAAC is een klein museum, in een uur kun je het zeker volledig bezocht hebben. De twee hoogtepunten in de collectie waren volgens mij enerzijds de feestelijke installatie ‘Het Circus’ van Karel Appel:
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En anderzijds heeft het werk ‘le Musée de Ben’ door Ben (eigenlijk: Ben Vautier) iets van een postmodern meesterwerk. Net zoals traditionele kunstenaars met verf kunst maakten, schildert Ben zijn werk met woorden op alledaagse objecten. Ben gaat uit van het principe ‘Alles is kunst’ en voert dit door tot de meest extreme versie, met ironische en vaak komische resultaten. Zijn werk is vergelijkbaar met de vroegere dada uit de jaren ‘20 en wordt tot de ‘Fluxus’-beweging gerekend.
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‘Le musée de Ben’ bestaat uit deze zwarte kast, gevuld met een aantal voorwerpen, waarbij soms poëtische, soms ironische, soms cynische teksten hangen.
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Hier zien we naast een ‘namaak’ Yves Klein-werk, een ‘totale kunstluciferdoosje’, dat kan gebruikt worden om ‘alle kunst - musea - kunstgalerijen’ te ‘vernietigen’.
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Of wat dacht je van deze ‘mysterieuze voeding’, die vooral mysterieus is omdat Ben ‘het etiket verwijderd heeft’. Vlak ernaast zien we een golfbal die blijkbaar God zou bevatten - ‘God is overal, inclusief in deze bal’.
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Is het een knop? Als het van Ben afhangt, is dit geen knop maar een ‘psychotactiel object’. Hoewel dit object van 1961 gedateerd is, kan je het zien als een soort ironische parodie op de toenemende invloed van het psychologisch en medisch taalgebruik op het taalgebruik in het dagelijkse leven. Maar Ben kan nog veel duidelijker provoceren dan dat:
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Hier zien we een scheermesje vergezeld van het opschrift: ‘de dood is kunst, pleeg zelfmoord’. Met dit stuk uit Bens ‘museum’ maakt hij terechte kanttekeningen bij de notie dat alles kunst is - want als alles kunst is, is de dood dan ook kunst (laat staan de zelfmoord)? Op frappante wijze tast Ben de grenzen af van deze overtuiging die tegenwoordig bon ton is in de hedendaagse kunstgalerijen.
Vooral de manier waarop Ben met taal speelt om het publiek te doen nadenken vind ik knap, zeker in een tijd waarin mensen vooral verward en eerder minder dan meer wijs uit het museum stappen. We mogen het woord niet verbannen uit de moderne kunst!
Na mijn museumbezoek geraakte ik weer met de DK’Bus vlot weer in België, en nam ik vervolgens de trein van De Panne naar Lichtervelde, en vervolgens de trein richting Brugge om in Torhout af te stappen. In Vlaanderen zou men soms durven vergeten dat de wereld niet stopt voorbij de Westhoek. Deze rit is zeker een aanrader, Duinkerke is een mooie en ondergewaardeerde stad!
En tant qu’exercice de français, et afin de maîtriser encore mieux la langue, j’ai rédigé une traduction française de cet article avec l’aide de Google Translate.
Il y a beaucoup de gens qui pensent à tort que la seule manière d'aller de Flandre en France par les transports en commun, c'est via Mouscron - Lille Flandres. Ce n'est absolumment pas le cas. Chez la gare de La Panne - Adinkerke, il y a un arrêt de bus de DK'Bus, la compagnie de bus de Dunkerque et ses environs. À ma grande surprise, ces bus sont complètement gratuits! Chaque heure, il y en a deux qui passent d'Adinkerke à Bray Dunes et Zuydcoote à Leffrincoucke.
À Leffrincoucke, c'est possible de descendre du bus et prendre un autre qui passe à la gare de Dunkerque. Aujourd'hui, je n'avais pas de grand chose à faire, donc j'ai décide de faire ce voyage, avec destination le musée des arts modernes ‘Lieu d’Art et Action Contemporaine’ (LAAC) Au total, le voyage entre ma maison (à Torhout) et le LAAC ne durait que deux heures. (C'est une distance de 50 km). Sur le chemin, je pourrais pratiquer mon Français en entretenant une courte conversation avec un passagère d'autobus locale. Aussi dans le musée, j'ai bavardé avec une dame qui y travaillait.
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Voici une brève description du musée et de ses environs. Le musée possède un jardin des sculptures.
Il n y en a pas vraiment beaucoup à voir, mais elles sont en effet bonnes, comme ce mec particulier:
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Ou cette installation imaginative qui rappelle un champ plein de coquelicots géants:
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Voilà le LAAC, vu du jardin de sculpture. La mer est également visible! Après cinq minutes d'aller à pied, on y arrive.
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On se croirait dans une plage belge, mais plus spacieux et plus large. La mer et le vent le sable sont exactement comme aillers, mais ici c'est en France!
À cause du manque de vrais amis qui pourraient m'accompagner aujourd'hui, j'ai dû proposer une alternative. Donc, le LAAC est un petit musée, on peut certainement l'avoir visité tout en une heure (mais moi j'ai pris deux heures). Les deux faits saillants de la collection étaient, selon moi, d'une part, l'installation festive 'Het Circus' (Le Cirque) de Karel Appel:
Et d'autre part, l'œuvre 'le Musée de Ben' de Ben (actuellement: Ben Vautier) quelque chose d'un chef-d'œuvre postmoderne. Comme les artistes traditionels font de l'art avec de la peinture, Ben peint ses œuvres en peignant avec des mots sur des objets du quotidien. Ben part du principe que 'Tout est art' et met en œuvre cela à la version la plus extrême, avec des résultats ironiques et souvent comiques. Son travail est comparable à celui de dada des années 1920 et il est considerée comme faisant partie du mouvement 'Fluxus'.
'Le Musée de Ben' consiste de cette armoire noire, rempli d'un certain nombre d'objets, chez lesquelles on voit des textes parfois poétiques, parfois ironiques, parfois cyniques.
À côté d'une œuvre 'faux Klein', on voit une 'boîte d'allummettes totale d'art', qui sert à 'détruire tout l'art - musées - galeries d'art'.
Ou que trouviez-vous de cet 'aliment mystérieux', qui est surtout mystérieux parcue Ben a 'enlevé l'étiquette'. Juste à côté, on voit une balle de golf, qui contiendrait Dieu car 'Dieu est partout, y compris dans cette balle'.
Ceci n'est pas un bouton. Si cela dépend de Ben, ceci n'est pas un bouton mais un 'object psychotactile'. Bien que ce object soit daté de 1961, on pourrait le voir comme une espèce de parodie ironique sur l'influence croissante du langage psychologique et médical sur notre langage familier. Mais Ben sait provoquer encore plus clairement que cela:
Voici une lame de rasoir accompagnée de l'inscription: 'la mort est art, suicidez-vous'. Avec cet œuvre du 'musée' de Ben, il critique à juste titre la notion que tout est art - parce que, si tout est art, est-ce que la mort est elle aussi art (encore moins le suicide)? Ben explore d'une manière frappante les limites de cette conviction aujourd'hui banale dans les galeries d'art contemporain.
J'aime particulièrement la façon dont Ben joue avec le langage pour faire réfléchir le public, certainement à une époque où les gens sont principalement confus et moins avisés en sortant le musée. Nous ne pouvons pas bannir le mot de l'art moderne!
Après ma visite au musée, je suis rapidement rentré en Belgique avec le DK'Bus, puis j'ai pris le train de La Panne à Lichtervelde, et alors le train à Bruges afin de descendre à Torhout (et y écrire cet article). En Flandres, on oublierait parfois que le monde ne s'arrête pas au-dèla la région Westhoek. Ce voyage est vraiment à recommander, Dunkerque est une belle ville sous-évalué!
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thedrowningfart · 7 years
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La Chine en quelques mots.
Petit aparté dans le récit de notre aventure dans le Sichuan pour vous faire découvrir et mieux comprendre notre quotidien en Chine, et plus particulièrement dans les grandes villes.
Vous trouverez ici un article par un étudiant qui est à Shanghai depuis trois mois. J'aime beaucoup ce post : son auteur a un certain talent pour manier les mots mais surtout il retranscrit très bien les ressentis que j'ai eu en Chine. Même si nous avons été dans des endroits différents, l'impression globale semble rester la même.
Un court extrait :
"Finalement, tous les contrastes sont exacerbés. Ici partout des vendeurs de rue, un peu plus loin de minuscules affaires conduites au sein de locaux d’un mètre soixante de large sur six mètres de long."
Bonne lecture !
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limeadeforeveryone · 7 years
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#28
Je déteste le français car il me pose un dilemme. J'ai envie de l'utiliser pour écrire, parce que si bien que je connaisse l'anglais, je ne le connaîtrai jamais comme je connais le français. Il y a des subtilités et des tournures que je dois encore apprendre, et il y en a beaucoup.
D'un autre côté, j'ai l'impression de ne pas pouvoir manier les mots en français suffisamment bien pour exprimer ce que je veux. En anglais, tout me paraît sonner mieux et rendre un meilleur effet (chez moi, toujours cette volonté de paraître bien) ; ce pourquoi j'ai tendance à penser en anglais d'abord devant une page blanche.
En français, quand j'exprime une opinion, j'ai constamment l'impression que cette dernière ne vaut rien du tout. Que mes phrases sont bancales, la richesse de mon vocabulaire inexistante et que le message même se transforme en un plaidoyer ridicule, naïf, stupide et sentimental, tout juste bon à remplir les articles du blog de cette fille dont je me suis déjà moquée. Parce qu'au fond, suis-je mieux qu'elle ? Au moins, elle ose mettre en avant ses écrits et dire au monde de les lire.
Moi, je fais quoi ? J'écris depuis des années sur ce blog anonyme, que personne ne lit, et quand on me demande si j'aime écrire / peindre / dessiner / (insérer toute autre activité artistique), ma réponse est systématiquement la même :
- Oh oui, j'ai essayé un peu de tout mais rien n'est vraiment bon, je t'assure, mieux vaut ne rien voir de tout ça !
Je pense que j'aimerais bien recevoir des compliments sur ce que je fais. Mais d'un autre côté, j'aurais bien trop honte d'exposer tout ça devant tout le monde. Parce que moi, je trouve que tout ce que je fais est vraiment, vraiment, vraiment plutôt nul.
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tousautheatre · 8 years
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La régie, le clou du spectacle
Mercredi 8 mars, atelier théâtre
Cet après-midi, les enfants accueillent Pauline Falourd pour parler de la régie plateau, son et surtout lumière, qui est sa spécialité. Sur le plateau du théâtre, les apprentis régisseurs lui concoctent une petite interview… Avant de voir de plus près à quoi ressemble un projecteur.
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Introduction à la régie
Qu’est-ce que la régie ? Cela concerne tous ce qui est autour des artistes durant le spectacle : la synchronisation du son, les effets de lumières et les déplacements du décor et accessoires sur le plateau. Lorsqu’on installe un spectacle, on met d’abord en place les décors, avant de s’occuper des lumières puis du son avant d’installer les accessoires. Pour cela nous faisons appel à des techniciens, qui suivent le plan de ceux qui imaginent la lumière, le son et les décors. Durant le spectacle, ce sont ensuite des informaticiens qui programment les effets sonores et visuels tandis que les régisseurs plateau s’occupent du changement du décors en fonction de l’évolution de la pièce.
Comment choisissons-nous la lumière dans un spectacle ? Le choix des lumières est unique en fonction du spectacle, du lieu et du choix de celui qui imagine la lumière. La lumière permet d'installer une ambiance. Par exemple, une lumière blanche peut faire penser à un hôpital, mais aussi à la pureté ou encore à la mort, au froid, à l’hiver,… Cela dépendra de la façon dont on la projète. La lumière peut aussi représenter des objets. Par exemple, un faisceau de lumière un peu jaune et en hauteur peut symboliser une grotte, un enfermement en soi. Les enfants donnent leur point de vue sur les couleurs : « Moi le jaune ça me fait penser à la joie ! Le dégoût, c’est le vert ! Et le bleu la tristesse ! Le gris aussi ! Pour moi le rouge représente la honte… »
Comment faire pour choisir une couleur en particulier à projeter ? A l’inverse de la peinture, les couleurs primaires en lumière sont le bleu, le vert et le rouge. C’est à partir de ces couleurs que nous construisons notre palette. Ainsi, nous pouvons faire près de 200 bleus différents ! Pour mélanger les couleurs, soit on superpose 2 filtres sur un projecteur afin de faire des couleurs sombres, soit on installe 2 projecteurs avec chacun un filtre différent pour faire des couleurs plus claires.
À quoi sert la régie plateau ? Les régisseurs plateau s’assurent que chaque décor, accessoires et comédiens soient à sa place au bon moment. C’est à eux de vérifier que les comédiens entrent ou sortent du plateau au bon moment. Ils s’habillent souvent en noir, pour ne pas qu’on les voit.
Comment fonctionne la régie son ? Le régisseur son utilise une table de contrôle permettant de maîtriser l’intensité du son et de la tessiture de chaque enceinte et micros. Il s’occupe ainsi à la fois du son en direct et du son enregistré, s’assurant de leur bonne synchronisation entre eux.
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13 mètres plus haut
Les enfants montent ensuite au balcon, puis à la corbeille, située à 13 mètres du sol, explique Pauline. Le plafond du théâtre mesure quant à lui 18 mètres, soit l’équivalent d’un immeuble de 6 étages… Les enfants s’approchent d’un projecteur. « Combien pèse un projecteur ? » « pas moins de 30 kilos ! » répond Pauline. «  Ca doit être dangereux de les manipuler ! Et si ça tombe sur des gens ?! » Pauline les rassure : «  En effet c’est dangereux, mais heureusement, nous apprenons à bien les manier. Une fois positionnés, nous les fixons puis nous les attachons avec des colliers en aciers pour être certains qu’ils ne tombent pas ! » Les enfants s’interrogent sur leur spectacle. Le début de l’histoire commence la nuit, ils réfléchissent à une lumière sombre, peut-être des lampes torches ? Lors de la scène des couturiers, un enfant imagine une musique de suspense à chaque fois que l’empereur arrive pour essayer un nouveau manteau. L’apprenti metteur en scène prend des notes, le spectacle se construit...
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L’interview du mercredi
«  Qu’aimerais-tu faire comme rôle dans le spectacle ? Le rôle de couturière ou alors celui des escrocs ! Qu’est-ce que tu apprécies dans l’atelier théâtre de Tous au théâtre après l’école ? J'aime travailler avec les autres en construisant un spectacle pour de vrai ! »
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