#j'ai toujours eu de la chance
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Pensée du soir.
Je n'ai jamais vraiment aimer les gens, l'être humain en général je veux dire. Pas qu'il soit déplaisant à regarder, ça non, il y'a une grande beauté dans ces être là. Je dirai plutôt que cette beauté disparaît instantanément lorsqu'ils ouvrent la bouche.
La méchanceté qui se dégage de ses personnages m'en est devenu un insupportable. Les critiques, les opinions de chacun, et Vas-y que je te donne mon avis qui est sûrement le meilleur à qui veut l'entendre et qu'importe les conséquences je m'en fiche parce que moi, le grand Moi sait tout et mieux que tout le monde et dans tout les domaines.
Je me suis toujours demander pourquoi j'étais si bien seule et si je l'étais réellement. J'ai qu'une amie depuis toujours et ça c'est une chance. Rencontrer à 6 ans et 20 ans plus tard nous sommes toujours là et c'est tout. Sociabiliser ? Uniquement lorsque c'est nécessaire et ça me demande un effort énorme. Les gens déçoivent, trahissent, manipulent, mentent, blessent, heurtent et certain y prennent meme du plaisir. Je n'aime pas les gens. Est ce un constat définitif ? J'ai l'impression. Depuis le burn out ou les abus étaient sans limite tout à changer il y a eu l'avant et l'après.
Je n'étais deja pas très amicale avant, je suis une coquille vide maintenant. Plus personne ne rentre. Est ce la cause à effet ? De cette dépression si tordue et si douloureuse ? Aucune idée. Est ce que je déteste les gens en général ou c'est juste moi que je déteste le plus et que ma propre compagnie m'est également insupportable ?
Je déteste les gens et je me déteste aussi. Voilà la vérité.
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Comment se profile ta semaine? Intense? Chill? La vie à l'air d'être belle par contre!
Cette semaine je fais un max de baby-sittings pour récupérer un peu l'argent que j'ai dépensé en voyageant cet été. D'ailleurs c'était le meilleur été de ma vie! J'ai beaucoup bougé et ça m'a fait teeellement de bien. En plus de tout ça, j'ai enfin cette chance de connaître l'amour sain et qu'est ce que c'est beau et léger??
Du coup oui la vie est belle pour moi mais à côté je ne peux pas m'empêcher d'être mal pour tout ce qui se passe dans le monde. Ça va tellement mal de tous les côtés. Et oui y a toujours eu des problèmes mais j'ai l'impression qu'on s'enfonce toujours plus. Par exemple le procès de Mazan qui est absolument affolant à tous les niveaux. Et c'est tellement désespérant parce que j'ai l'impression qu'il n'y a pas de solution. Le féminisme est tellement nécessaire mais la plupart des hommes se braquent face au mouvement et du coup on avance pas du tout. Ou la montée de l'extrême droite un peu partout. Ou le conflit Israëlo Palestinien. Ou le climat qui part en couilles. Et encore 1000 autres sujets. Et je me sens tellement impuissante face à tout ça et ça me rend folle.
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J'ai eu plusieurs réflexions aujourd'hui et hier:
1) ça m'arrive souvent de devoir rentrer chez moi tard et d'avoir qqn (mes parents et/ou mon mec) qui me dit "préviens quand tu es rentrée". Et souvent j'y pense mais quand je suis pas encore arrivée, du coup, souvent je dis que je suis arrivée alors que je ne suis pas réellement arrivée tout ça pour éviter d'oublier de le dire. Mais je pensais au fait que imaginons, je meurs sur le chemin, ou on m'enlève ou que je disparaisse bah quand on va signaler ma disparition, ils vont dire à la police "on a un message comme quoi elle était rentrée" et donc je vais fausser l'enquête. Ou ils vont capter que j'étais pas rentrée et peut-être vont s'imaginer que j'avais une double vie ou jsp. Bref du coup quand j'envoie un message comme ça où je sais que j'ai peut-être encore 5 min d'incertitude où c'est pas impossible que je meurs pas je culpabilise un peu en mode "je vais lancer la police sur la mauvaise piste, et freiner l'enquête et réduire mes chances d'être retrouvée toute seule genre"
2) j'aime bien les gens, enfin, comment dire, j'aime pas bcp de gens mais ya certaines personnes que j'aime plus que d'autres type des potes, amis mais je ressens jamais de manque ou le besoin de les voir et de parler. C'est trop étrange mais en fait les voir c'est cool mais ça me demande tellement d'efforts cognitifs que ça me braque d'emblée. J'aime bien qu'ils me racontent leur vie mais des fois jsuis là dans ma tête et je me dis "c long quand même, cest quand que je rentre ?"
3) à chaque fois que j'ai une mycose (de plus en plus rare dieu merci) j'imagine toujours les pires trucs, que j'ai une mst, un début de syphilis ou autre. Et jlai dit a mon mec ce WE que j'étais dans l'inconfort et comme un gentleman il m'a apporté tous les médicaments nécessaires et plein de compréhension (si rare mais si précieux mdrr) et quand il m'a tendu les remèdes j'étais en mode "purée ça se trouve il a juste couché avec une meuf pas clean et ma rapporté qqc et il essaie de me retourner le cerveau en agissant bien. C'est sûr il a une double vie et il me ment frontalement". Je sais que j'abuse faut faire confiance un peu mais j'ai tjrs ce truc affilié à cette pensée "roh le con il m'a bien manipulée ça se trouve, c'est fort s'il me ment comme ça dans les yeux". Fin bref un gros délire paranoïaque pas si infondé que ça mais jme dis d'un côté il a l'air sincère et de l'autre à aucun moment il va me dire cash "bah oui jtai trompé tu crois quoi ? Que ta mycose c'est le stress, ton hygiène de vie éclatée, nos rapports à répétition, et un déséquilibre hormonal flagrant ? Mdr tes folle ou quoi ?" Ça se trouve il est en panique de savoir que j'en ai une parce qu'il se dit qu'il a mal préparé son coup mais ça le rassure quand il me voit me radoucir et le croire ptdrrr
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2023
J'ai beaucoup lu.
J'ai appris la céramique.
J'ai recommencé le japonais.
J'ai mieux dormi, les chats ont un peu grandi, ils sont plus calmes la nuit.
J'ai essayé d'être plus proche de la nature et d'avoir une vie slow. Par contre j'ai moins marché au bois parce que je ne m'y sens plus bien, je dois trouver un autre endroit ou un moyen de me le réapproprier.
J'ai commencé la jonglerie et j'adore, ça me vide la tête, ça la réorganise et je progresse vite.
J'ai perdu 15 kg et repris 2. Je n'aime toujours pas mon corps mais j'aime ce qu'il me rend capable de faire. Concentration, coordination, force et souplesse.
J'ai pris des décisions financières importantes.
J'ai visité pas mal de musées, j'ai écouté beaucoup de musique.
Ça va bien avec mon conjoint et on fêtera nos 20 ans ensemble en 2024, c'est complètement dingue.
L'amitié aussi se porte bien. Je suis entourée de gens fantastiques, j'ai beaucoup de chance.
L'ado est... ado. C'est génial de le voir évoluer et un peu stressant aussi. Mais génial. Mais stressant ouais.
J'ai peu voyagé, j'ai peu pris de photos. On n'a fait que Bruxelles, Amsterdam et Paris. J'ai fait seule une petite virée d'un jour en Ardenne et je suis allée à Marseille.
On a fait des gros travaux dans la maison et le jardin.
J'ai beaucoup travaillé. J'ai terminé une formation que je faisais depuis 3 ans, j'ai la casquette graphothérapeute en plus d'être logopède.
J'ai encore eu des gros moments de nostalgie, de tristesse et de colère à propos de choses qu'on ne peut pas changer.
2024 verra :
La suite des travaux du jardin, planter des fruitiers et des fleurs, et créer un espace qui me plait.
J'ai envie d'un voyage, de photos et de concerts
Apprendre, encore, toujours. Plusieurs formations sont prévues déjà.
Travailler encore, toujours.
Cultiver l'amitié. Aimer au sens large et généreux.
Lire, lire, lire.
Le cirque, le cirque, le cirque !
Une hygiène de vie plutôt basée sur les rythmes de la nature. On verra comment ça se fera, concrètement.
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List 5 things that make you happy, then put this in the askbox for the last 10 people who liked or reblogged something from you! Get to know your mutuals and followers :)
Holala je l'ai vu passer chez pleins de gens alors je saurais pas à qui l'envoyer vu que tout le monde l'a déjà fait 😅.
1- Je dirais mon cadre de vie, des animaux, un chéri, au fin fond de la montagne dans un trou perdu c'était mon rêve quand je vivais à Lyon et vraiment ça joue énormément sur mon stress et mon anxiété généralisé.
2- Créer et ma créativité en général, même si j'ai pas mal perdu depuis que je suis sobre (oui je vais pas vous myto en disant que c'est mieux maintenant que je suis sobre clairement), mais j'arrive encore à broder, coudre, faire des macramé, décoré... C'est une des choses que je préfère faire.
3- Ma famille (j'englobe aussi la famille du chéri vu qu'on vit avec eux), j'ai une famille INCROYABLE, ils m'ont toujours soutenu et aidé, on a jamais eu de conflit, on se voit presque tout les dimanches chez mes grands-parents, j'ai une relation avec mon frère que beaucoup de gens envie tellement on est proche (on s'envoie un SMS par jour minimum) et ma relation avec ma mère est fusionnel de ouf (dans le bon sens), on s'appelle tout le temps et on sort souvent ensemble. Pareil du côté du chéri, on vit quasiment avec la mère, la grand-mère et le tonton et on s'entend trop bien ! 💖
4- C'est culcul si je dis mon chéri ? Ou plutôt je dirai la relation qu'on a ensemble, on est sur la même longueur d'onde pour absolument tout est c'est tellement bien et tellement plus sain ! On se tire jamais vers le bas, il m'a énormément aidé pendant mes addictions et mes tca, il a essayé de comprendre le pourquoi du comment..., on s'engueule jamais parce que... Bah il y a pas de raison 🤷 et ça fait 5ans qu'on est des ados amoureux l'un de l'autre. ❤️
5- La nature et les animaux, vous le savez si vous me suivez depuis longtemps, je suis une passionnée de nature, de montagne, d'animaux, d'insectes... Je sais pas pourquoi mais ça m'émerveille toujours autant, l'autre jour j'ai eu la chance de voir une Lucane et ça a refait ma journée, j'aime aller me perdre au fond de la forêt avec mon toutou, découvrir pleins de chose que je n'ai jamais vu, faire des rando en montagne de 6h et me sentir plus "connecté" avec la nature. 🍄🟫
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Automne 1921 - Champs-les-Sims
9/10
Et il ne faut d'ailleurs pas oublier que cette femme a élevé des enfants remarquables pourvus d'une grande intelligence et très entreprenants. J'ai eu la chance de rencontrer Hélène, la cadette de la fratrie et dernière fille de Madame Eugénie, qui est entrée dans les ordres à vingt ans et qui s'est élevée au sommet de sa congrégation en moins de deux décennies. Elle ressemble à s'y méprendre à sa mère et il lui suffit de prononcer un mot pour comprendre que l'on a affaire à une femme brillante. De ce que j'en sais, Lucrèce était donc d'une volonté inébranlable, tout comme son frère jumeau Maximilien dont je pense que vous connaissez les mérites aussi bien que moi. Marc-Antoine ne tarit pas d'éloges à son sujet dans ses lettres, où il m'explique qu'il rêve de devenir comme lui. Constantin m'a confié qu'il n'approuve pas cette admiration sans bornes, mais qu'il ne veut pas non plus décevoir son fils en lui avouant que son grand-père était un homme à l'intelligence redoutable, mais aux tendances manipulatrices tout aussi redoutables. Je suis toujours ébahie de voir à quel point Constantin a fait facilement le deuil de son père alors que celui de sa mère n'est toujours pas possible. Maximilien Le Bris est sans doute celui de cette fratrie que je connais le mieux, que ce soit par Constantin et Adelphe, qui dressent de lui le portrait d'un patriarche d'une volonté de fer et ayant à coeur le bien de sa famille, mais qui pouvait se montrer également insensible et impitoyable.
Transcription :
Eugénie « Quand j’ai épousé André, j’étais jeune et pétrie d’amour, je n’avais même pas vingt ans. Il m’a fallut des années pour me rendre compte que cela était un mensonge et que seul mon argent l’intéressait. Puis sont venues mes filles. Lazarine est morte parce qu’elle n’a jamais pu mener la vie qu’elle voulait. Lucrèce… oh ma chère Lucrèce, je n’ai jamais su ce qui lui était arrivée, mais la maladie l’a enchaînée à nous à jamais. J’ai enfermée ma petite Daphné dans un mariage sans amour dont seul sa simplicité l’a préservée… Et je t’ai déjà parlé d’Hélène. Pour une femme, les choix sont limités, même de ce temps nouveau. Nous avions toutes des rêves, des aspirations, des envies de grandeur. Et combien de destin broyés que je ne t’ai pas narré... »
Arsinoé « Et Tante Rose ? »
Eugénie « J’ai eu tort de la brider, car elle seule a réussi à accomplir ce à quoi elle aspirait et pourtant… Depuis que son Zéphir est mort (paix à son âme), elle n’est plus que l’ombre d’elle même… Tes sœurs sont uniques, elles trouveront leur voie, mais elles s’engagent sur des chemins où je ne peux les seconder. Toi, tu pourras être la première à enfin compter et à briller en pleine lumière. »
Eugénie « Ecoute moi bien, je t’en prie. Tu as vu les efforts que j’ai déployé pour que tu puisse t’emparer de tout cela. Dès que je t’ai vue, je me suis jurée de te donner tout ce que tes tantes et tes grandes-tantes n’ont pas pu avoir. J’ai tout fait pour te préparer, je ferai encore tout ce que je peux pour t’aider à réaliser cet objectif. »
Arsinoé « Mais… et si je veux autre chose ? »
Eugénie « C’est de toi même que tu es allé te placer sous la tutelle d’Adelphe n’est-ce pas ? Il est donc assez évident de deviner ce que tu veux. »
Arsinoé « Comment pouviez vous en être sure ? »
Eugénie « Car toute mon éducation t’y a conduite. Et aujourd’hui, tu y es. Tout le monde ne cesse de me dire du bien de toi : tu es belle, brillante, investie et responsable. Je n’aurai pu rêver mieux. »
Arsinoé « Ce que vous me dites, c’est que tout était écrit à l’avance pour moi. Ou plutôt que vous avez écrit le roman de ma vie avant même que je sache parler ou marcher. Ai-je déjà eu le choix ? »
Eugénie « Tu as toujours eu le choix. Et grâce à moi, tu as fait les bons à chaque fois. »
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N°1476 – Samedi 14 juillet 2018
Jeudi 12 juillet.
« - Tu n'y as pas pensé toi ? - Penser à quoi ? - À souhaiter son « anniversaire ». - Quel anniversaire ? - Celui du dix juillet. - Tu parles d'un anniversaire toi. - Bah si, c'est comme une résurrection pour ton père. Il est comme Dieu. »
Ce soir.
Un anniversaire... Non, pour moi, un anniversaire de résurrection comme tu dis, c'est un moment où tu te dis « J'ai failli le perdre, mais heureusement, il est là ». C'est un moment où tu remercies la vie de lui avoir donné une seconde chance. Une seconde chance que la personne ait su saisir. Non, pour moi, nous en sommes très loin. Nous lui avons sauvé la vie et tout ce qui nous avons eu comme remerciements, ce ne sont que des pleurs, de la violence, de la vulgarité. Des faits tragiques dont on aurait pu se passer, après ce que nous avons traversé quelques années auparavant. Comme si ce n'était pas assez, il en a rajouté une couche. Plus épaisse. Plus lourde. Plus difficile à gérer et à digérer.
[...]
. Je sais que tu prends énormément sur toi. J'en ai conscience tu sais. Je fais de même. Pour toi. Pour que je sois à peu près bien quand je te laisse seule avec lui. Mais franchement, j'aurai aimé le voir comme un dieu. Ou juste ressentir quelque chose de positif pour lui. J'aimerais ressentir de l'affection. Mais je n'y arrive pas. Je ne ressens même pas un dixième de ce que je peux ressentir pour toi. C'est vide. Ce n'est pas simple de s'avouer cela. D'avouer que nous ne n'aimons pas réellement un parent. Voire pas du tout. Ce n'est pas une place facile à prendre. Facile à accepter au départ, quand on se rend compte que l'on préfère être loin de la personne qu'être tout prêt d'elle. Mais c'est ainsi. Je dois vivre avec.
Edit : Aujourd'hui, je vis -mieux- tout ce foutu passé. Bien que je suis une thérapie à cause de tous ses gestes, ses paroles, j'avance peu à peu. Ceci dit, sa présence m'est toujours aussi irritable. Je crois bien que ça, ça ne changera jamais.
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Depuis la première fois ou tu m'as regardé. J'ai su que je penserais a toi tout le temps. Que dans mon coeur tu prendrais ta place doucement. Et cela je ne l'avais pas envisagé. Tu as su trouver des mots simples pour me parler. Et moi je t'écoutais tout en te regardant. En me noyant dans ton regard et en songent. A la chance que j'ai eu de t'avoir rencontré. Cette rencontre est un bouleversement dans ma vie. Qui jusqu'à présent n'avait connu que la pluie. Mais on dirai qu'a présent les nuages s'en vont. C'est mon coeur qui s'exprime à travers ce poème. J'aimerai que toujours tu te rappelles mon nom. Derrière ce nom il y a une personne qui t'aime
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Des nouvelles de l'écriture
J'allais dire que j'avais retrouvé un rythme d'écriture raisonnable (pour moi, càd entre 15 000 et 20 000 mots par mois), mais je suis quand même à plus de 37 000 mots, la magie continue 🌟🌟
De fait, cette année, comme l'année dernière, je m'étais inscrite à @gywo, Get Your Words Out, le défi où on se donne un objectif d'écriture sur un an. Comme l'année dernière, je visais 150 000 mots... que j'ai officiellement dépassé le 31 mai, tout est possible, il faut croire en soi, tout ça... Du coup, prochain objectif, atteindre 250 000 mots ! 💪
Ce mois-ci, j'ai fini la première partie des Voies, et bien attaqué la deuxième. J'ai fait quelques petites pauses aussi travaillant sur De l'espoir. Et fin mai-début juin étant toujours une période un peu difficile pour le moral pour moi, j'ai commencé un autre one-shot obikin court (moins de 10 000 mots !!! je l'ai quasi fini !!!) et bête pour me faire rire toute seule :D
Si vous êtes encore là, un petit bout de Les Voies convergentes, la deuxième partie des Voies, la scène se passe deux ans et demi après la première partie :
Trois mois s'étaient écoulés depuis leur dernier séjour au temple et l'appartement d'Obi-Wan sentait un peu le renfermé malgré le recycleur d'air. Il posa la boîte sur la table de la petite cuisine avec soin, puis alla ouvrir la fenêtre qui donnait sur le jardin de la Clarté d'Esprit. Il avait eu de la chance que cet appartement-là soit disponible, les places étaient chères quand il s'agissait de vraies fenêtres.
Ceci fait, il alla tout de suite voir si le chardon à duvet de Qui-Gon était toujours intact. La plante était sensible à la Force, comme toutes celles que son maître avait ramenées. Il avait eu la théorie que, une fois suffisamment imbibés de Force, ces végétaux, ou tout autre élément naturel tels que la pierre qu'il avait offerte à Obi-Wan quand il venait d'être padawan, finiraient lentement par prendre conscience. Obi-Wan avait été sceptique. Néanmoins, lorsqu'il avait été temps de vider l'appartement de son maître, il avait gardé celle-ci, la plus ancienne. Pour continuer l'expérience, s'était-il dit, sachant pertinemment que c'était une excuse.
Il avait très bien visualisé l'expression de tendre reproche de Qui-Gon à ce geste ; il avait rétorqué mentalement qu'il gérait très bien son deuil, merci bien. Et si son maître craignait qu'une plante lui crée un nouveau problème d'attachement sous prétexte qu'elle lui avait appartenu, et ceci après lui avoir confié l'humanoïde qu'il avait choisi ? Ce n'était pas Obi-Wan qui avait un problème.
Et s'il s'était contenté du chardon, ça aurait évité d'autres problèmes encore à tout le monde.
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J'ai eu une révélation.
Je pense que le studio a considéré (considère toujours?) les admins comme des fans à qui on a donné le privilège de participer au projet. Pas des employés. Pas des collègues. Des fans. Donc, des "invités".
Et s'ils sont pas contents du PRIVILEGE qu'on leur a octroyé, pourquoi essayer de les faire rester? Ils sont juste ingrats et volent la place de fans qui méritent plus. Ils devraient être contents qu'on daigne les laisser voir les coulisses. Et ils ont intérêt à pas être des boulets s'ils veulent pas perdre ce privilège.
Pour moi c'est ça la source de tous les soucis: Une gestion d'employés calquée sur la gestion de groupies.
Oh purée excuse moi j’avais absolument pas vu ton ask jcp depuis combien de temps il prend la poussière dans mon ask box 😭
Mais oui vraiment ça m’étonnerait pas qu’il y ait eu au moins quelque admins hauts places qui voyaient les choses comme ça. Genre non c’est pas du travail c’est une CHANCE de pouvoir participer à un projet que tu aimes voir même de jouer avec des ccs que tu admires !! (lol). Une variante du paiement en visibilité sauf que la t’es payé en ayant le privilège de faire part de quelque chose dont t’es fan (lol numéro 2).
C’est super fréquent dans le milieu des influenceurs, c’est comme les concours en mode "dessine un fanart et t’auras peut être la chance d’être choisi pour que ton dessin serve dans notre merch" (aka faites nous des designs gratos)
Pour ça que c’est super vicieux parce que si t’en as marre bah tu te casses en fait et osef puisque derrière y’a des dizaines de jeunes fans qui donnerait tout pour avoir cette opportunité tu seras replacé en deux jours !
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Ce matin je devais faire ma séance de contes dans la forêt donc je suis arrivée bien 2 heures en avance pour poser des flèches pour indiquer le chemin et forcément à un moment j'ai eu envie de faire pipi. Petit souci, j'étais au milieu des bois, donc pas de toilettes et je déteste faire pipi dehors, d'habitude je me retiens relativement bien mais là je savais que j'avais devant moi 1 heure de contes + après un pique nique avec les participants donc encore au moins 3 heures avant de retourner à la civilisation et aux toilettes. Les contes devaient commencer dans 25 minutes, il y avait personne alors je me suis dit que j'allais aller faire derrière un arbre mais pas loin parce que j'ai peur des bêtes et des serpents et de toute façon il y avait personne et en plus je porte une robe. Donc bon j'y vais j'enlève carrément ma culotte au cas où et je fais mon pipi. Grossière erreur clhook car une meuf est arrivée pile au moment où je terminais !!!!!!! Elle arrive elle dit "coucou il y a quelqu'un ?" donc moi bah je sors des bois comme une sauvage mais toujours sans ma culotte que j'avais mis dans ma poche !!!!! Je me disais bon je suis en robe longue ça va ça se voit pas je vais m'éclipser en disant que j'ai des trucs à préparer pour pouvoir remettre mes dessous mais la meuf arrêtait pas de me suivre pour me parler et dans ma tête j'étais "madame svp laissez-moi remettre ma culotte 😭😭😭😭😭" et je voyais l'heure tourner je me disais les autres participants vont arriver et je vais être coincée je vais devoir faire toute ma séance de contes cul nu 😭 mais finalement rassurez-vous ce n'est pas arrivé car deus ex machina : son tel a sonné et elle s'est éloignée pour répondre donc j'ai pu tel un ninja remettre mon bas en me planquant derrière ma voiture ouf on a encore eu de la chance
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Lundi et mardi j'ai eu des journées un peu plus longues et intenses que d'habitude (genre réunion lundi soir à l'heure où je pars normalement, hier j'ai passé 5 heures à faire des boulettes d'isotopes bref du labo long et extrêmement répétitif) mais en sortant du bâtiment vide hier soir je me suis dit que j'avais tellement de chance d'être ici. J'ai pris mon vélo il faisait beau, je suis à 10 minutes de vélo de chez moi et le trajet est chouette, que des pistes cyclables sans voitures ou presque, le vieux port, le soleil de fin de journée. J'ai envoyé un message à L pour lui dire de me rejoindre pour aller boire un verre, finalement on a pas réussi car toutes les terrasses de tous les bars que j'aime bien étaient pleines à craquer, donc on est rentrés et il a fait semblant d'être serveur et il a mis une musique d'ambiance "busy bar at night" pour qu'on boive une bière tous les 2. Demain soir on va à Paris pour le week-end et ça me fait un peu de peine de rater la soirée sur la plage de célébration du printemps, mais je n'ai pas le choix c'est pour le visa mdr. Au moins je vais pouvoir retrouver un peu mes copains. Après avoir vécu 3-4 ans à Paris, quand j'y retourne c'est toujours avec appréhension car je déteste le métro, je déteste le monde partout, tout le temps, sans que ça ne s'arrête jamais. Je ne comprends pas comment on peut passer sa vie à faire ça tous les jours, à s'imposer 2 heures (quand tout va bien) de trajet pour aller bosser, dans cette ambiance suffocante. Je sais qu'il y a des gens qui n'ont pas le choix aussi. Disons que ça me rend folle qu'autant de gens perdent leur temps et leur joie de vivre dans les transports à cause de la centralisation parisienne. Si je perdais ces deux heures par jour, je serais épuisée et malheureuse. Je suis trop attachée à mon temps, à l'océan, à la tranquillité. Mais en contrepartie je perds d'autres choses, comme ma vie sociale, car à force de passer 6 mois par ci et 6 mois par là, on ne se fait pas des amitiés très durables, elles mettent du temps à se construire et toujours avec la perspective du départ. Comment sera ma vie dans 10 ans ? J'espère que je serai stable, heureuse, et au bord de la mer.
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Café Gaudi Février 2024.
Jour 4. Bijoux
Je dessine rarement des bijoux à mes personnages. C'est pourtant un accessoire incontournable qui peut ajouter à la personnalité.
💍
Mais le fait est que je n'ai jamais trouvé les bijoux attrayants. J'ai pourtant essuyé les boucles d'oreille à 8 ans, à l'occasion de ma Communion. Je ne me souviens pas si c'est moi qui avait demandé à en avoir pour ressembler à ma meilleure amie de l'époque, par contre je me rappelle très bien que je n'avais pas apprécié le perçage.
😫
De plus, j'ai toujours eu le lobe de l'oreille gauche qui s'infecte à chaque fois que je tente de remettre des boucles d'oreilles alors j'ai abandonné l'idée d'en porter. C'est pourquoi je n'ai même pas tenté le piercing : avec ma chance, je ne les aurais pas supportés.
🤷🏼♀️
Tous les colliers que j'ai reçus se sont cassés. Je n'ai jamais beaucoup apprécié la sensation d'un collier autour du coup car j'ai toujours l'impression que je vais finir étranglée. Le seul qui ait tenu le coup toutes ces années est le seul collier que je me sois acheter.
😂
Je n'ai jamais mis de bagues parce qu'elles me gênaient dans mon travail manuel, à la belle époque où je posais des autocollants publicitaires sur les utilitaires d'artisans. Idem pour les bracelets
#toldendegrangaudi#tolden_ln#fanzine#grangaudi#cafegaudi#February Art Challenge#bijoux#jewelry#joyeria#joaillerie#adrawingstyle
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mon premier pipi au lit par plaisir
½ début : Mon premier pipi au lit exprès, la découverte du plaisir J'aime bien me mouiller pour jouer et ça depuis que je suis enfant ou dans la cour de l'immeuble y avait le meilleur copain avec qui on jouait à ça ne se regardant... bon pas tous les jours, on se serait fait tabasser !
Plus tard, j'avais eu la chance de partir avec un copain dont la famille m'avait invité à partager leurs vacances à la neige... merveilleux ! on avait alors 12 ans. Les vacances se passaient super bien, sauf qu'un matin, contrairement à fougue habituelle, il ne se levait pas, et pour cause je n’ai pas mis longtemps à comprendre quand il m'a dit tout con… "j'ai pissé..." moi je n’y croyais pas, je ne pensais même pas qu'on puisse pisser au lit à 12 ans. Mais si c'était vrai, je l'ai vu quand il a descendu la couette. Il avait sous les fesses un beau rond mouillé et le bas du pantalon de pyjama ainsi que le bas de la veste étaient encore tout mouillé aussi... j'étais médusé et terriblement attiré...
Il avait fait quelque chose, bien malgré lui surement, que je rêvais de faire sans jamais avoir osé, à cause de mon Age... je n’y croyais pas... Par contre il était terriblement vexé que je le voie dans ce type d'intimité ! pour rester copain avec lui et qu'il s'en remette, je lui ai dit que ça m'arrivait aussi des fois de pas s'inquiéter ! Et pour le rassurer, je me suis même inventer un pipi au lit quelques semaines avant, lié à un rêve à con que je lui avais raconté, et dont la finalité était aussi un pipi au lit... j'ai dû être convainquant !
Je lui ai même dit que le matin, en me réveillant, j'avais toujours l'angoisse d'avoir fait pipi !!! j'avais eu raison d'agir comme ça, on est resté les meilleurs copains du monde, il avait oublié son accident au lit, et il n'y en eu plus d'autre.
N'empêche, j'avais vu qu'à 12 ans on peut des fois encore faire pipi au lit, et dans mon fort intérieur j'aurais rêve d'être à sa place, surtout qu'au niveau de ses parents, ça n'avait même pas été un scandale ! le soir là on avait juste été au lavomatique plutôt que de s’amuser dans la neige comme les autres soirs. Quelques semaines après, j'allais passer quelques jours chez une vieille grand-mère, comme ça arrivait des fois pendant les petites vacances scolaires.
Je dormais au 2éme étage, là ou mamie allait rarement.... et, j'en mourais d'envie depuis que j'avais vu mon copain, mouiller son lit je voulais le faire aussi pour voir... à la maison j'osais pas trop ! là peut être ?
J'y pensais sans oser depuis déjà un petit paquet de temps, et puis j’ai décidé de "ne plus prendre mes précautions». avant de me coucher.
2/2 suite
y a fort longtemps que j'étais propre la nuit donc une nuit ça m'a réveillé, un mal connu, envie de pipi .... mais j'ai décidé de pas me lever et d'attendre... surtout que les wc étaient 2 étages plus bas... et cette maison, qui, je l'avoue maintenant, me foutait la trouille, surtout la nuit, d'autant plus que j'étais pas du style aventurier....
d'un coté je voulais le faire, faire pipi au lit…, de l'autre côté tout me pousser à ne pas le faire ! En fait ce n’est pas moi qui ai décidé, à un moment j'en pouvais plus et au lieu de courir au wc, j'ai attendu encore un peu pour voir...je me suis même un peu rendormi. Mais je me suis vite reréveillé… je savais que le point de non-retour allait être franchi et que j'allais finir par faire pipi dans les draps si je me levais pas et......l'instant d'après c'était parti.j’en pouvais plus de me retenir ça me faisait mal...et.. j’ai senti mon pyjama qui commençait à se mouiller... ça y est putain...je faisais pipi au lit !!!!! j’étais en train de faire pipi au lit…. Vous me croirez si vous voulez, contrairement à l'horreur que ça aurait dû m'inspirer, j'adorais ça!!!! d’un coup je me suis senti léger, léger et bien comme on a pas idée, la douleur que j’avais ressentie de me retenir si longtemps s était immédiatement transformé en une énorme onde de plaisir, après m'être retenu si longtemps. et de sentir le pipi qui coulait dans la culotte et dans le pyjama hmmmm je réaliser mon fantasme. J’arrétais pas de me répéter « je fais pipi … je fais pipi au lit…. » je sentais que ça coulait entre mes jambes et je sentais un petit filet glisser entre mes cuisses... et là je savais que je mouillais tout, y compris le matelas qui n'étais meme pas protéger ! mais à ce moment précis je m'en foutais j'étais simplement heureux d’un bien être tellement fort. et puis trop vite ça s'est arrêté. sur le coup j'y croyais à peine, c'était un peu comme dans un rêve, une chose est sûre ,ça me faisait tout chaud... doucement j'ai mis nez sous la couverture... ça sentais le pipi tout chaud... c'en était limite enivrant j'ai du me résoudre à la vérité, je l'avais fait ! j'avais osé pisser au lit comme ça exprès.. avec mes mains j'ai touché le mouillé pour vérifier ! c'était bien trempé et ça m'a terriblement excité tellement que d'un coup j'ai bandé comme jamais. je n'avais pas encore découvert la jouissance à cette époque... je me suis retourné et je me suis frotté dans le mouillé pour me calmer... je me frottais dans mon pipi… j’ai senti un plaisir nouveau monter dans mon corps… et j’ai senti quelque chose monter …. Quelque chose de fort…. d'un coup j'ai senti la plus formidable onde de bonheur et de plaisir de ma vie… comme un feu d’artifice dans mon corps.. tous mes sens venaient de se vriller d’un coup, je venais de jouir pour la première fois de ma vie.
dans mon pipi , j'avais même pas honte.... après ça je me suis endormi comme une masse, ce n'est que le lendemain que j'ai eu la surprise de me réveiller mouillé, surprise de courte durée ! bon le lendemain tout ça à séché discrètement...... de cette expérience j'ai gardé le plaisir de faire de temps en temps pipi au lit, même encore maintenant, jamais de plan crade !, toujours pipi au lit dans des draps propres ! Pour les couches, j'ai découvert ça plus tard, c'était plus pratique et ça permettait de jouer plus souvent ! mais bof c est pas pareil
voila ça c est passé comme ça la première fois je sais c est contre nature on m’a dit mais c est comme ça
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Potentiel. C'est le mot que je pourrais appliquer à tout le monde. Étroitement lié avec les attentes que l'on a. Je crois que je n'ai jamais su me défaire de cette notion parce que c'est frustrant. Voir tout ce dont quelqu'un est capable c'est facile à accepter, voir que la personne ne veut pas de ça au fond, ne veut pas aboutir à ses capacités presque promises c'est navrant. J'ai toujours essayé de projeter des attentes plausibles sur les autres, loin d'imaginer des choses qu'ils ne pourraient jamais faire même avec tous les efforts du monde, seulement des choses à leur portée. J'entends que ce n'est pas sain d'envisager les personnes de cette manière parce que c'est décevant et irréaliste, pourtant, moi je trouve que c'est une certaine marque d'amour ou bien d'affection de reconnaître quelqu'un en capacité de faire quelque chose même sans immédiateté. C'est valorisant quelque part de savoir que quelqu'un nous sait apte. D'un point de vue plus personnel, j'ai souvent eu envie de me prouver des choses, de me sentir compétente et proche d'une certaine évolution constante. Par constante j'entends ni flagrante ni démente, j'entends lente mais présente. J'identifie ce manque d'envie de s'améliorer -car on se sait déjà suffisant- comme une plaie du cœur pour soi et pour les autres. Ça m'attriste beaucoup de rencontrer des personnes qui pourraient aller loin dans leur amour, dans leurs principes, dans leur maturité, dans leur introspection mais qui ne le font pas. Il me semblerait presque d'utilité publique de sans cesse se questionner sur nos aptitudes à l'égard de nous et des autres. Je crois que cette promptitude à flirter avec la possibilité de faire mieux, plus, différemment est une qualité noble mais surtout rare. Loin de moi l'idée de dire que j'en serais dotée, je dis seulement que nous sommes beaucoup à désespérément manquer les chances de vivre mieux ensemble et avec soi.
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La fresque de l'été
C’est toujours la même rengaine. Entre 18h et 20h, le dernier dimanche des vacances, je me mets à paniquer. Je regarde mon bureau du coin de l’œil, je sais que je vais le retrouver dès le lendemain et j’essaie de voler du temps au temps pour faire tout et n’importe quoi — tout sauf travailler. Alors je coupe à la va-vite ce chemisier que j’ai envie de coudre depuis quelques jours, j’ajoute deux points à ma broderie Glazig, j’attrape un livre qui traîne sur ma table de nuit depuis trop longtemps (Dîner à Douarnenez de Claude McKay). J’essaie de ne pas penser aux romans de la rentrée littéraire qui s’empilent dans ma bibliothèque, à mon livre sur la comédie musicale que j’ai décidé de jeter à la poubelle et que je dois reprendre de zéro (ça devient presque un sketch cette histoire). Comme à (presque) chaque vacance, je constate sans savoir quoi en penser que je n’ai pas écrit un mot. Enfin si, j’en ai écrit un tas mais dans ma tête, ce qui reste ma manière préférée de m’adonner à cette activité en préservant son caractère éphémère, spontané. J’ai écrit toute une critique de Maestro de Bradley Cooper en flottant dans les eaux bretonnes rafraîchissantes. J’ai commencé une fiction et repris un chapitre sur Chantons sous la pluie en brodant. Mais mon ordinateur est resté éteint et les stylos n'ont pas quitté mon pot à crayons. J’ai fait la paix avec le fait que j’ai besoin, régulièrement, de faire des pauses et de laisser les mots et les sentiments repousser en moi comme les framboisiers du jardin qui renaissent plusieurs fois dans la saison. Il n’y a pas assez de mouvements intérieurs pour permettre de moissonner des textes quotidiennement. Alors on attend.
Anyway. Je n’avais pas prévu de faire ce petit bilan estival mais pendant les vacances je suis allée prendre un café avec une personne que j’ai rencontrée sur Instagram (coucou Marine) et avec qui j'ai eu une conversation qui m’a fait beaucoup réfléchir sur l’écriture personnelle, l’écriture collective, sur le fait d’écrire un premier jet qu’on peaufinera plus tard et sur quelques névroses partagées. J’ai râlé toutes les vacances sur le fait que j’étais tellement mieux quand je ne regarde pas 172 stories par jour sur Instagram (et c’est vrai), mais je suis vraiment reconnaissante de toutes ces rencontres que les réseaux permettent. Je suis contente de tout ce qu’Internet arrache à mon introversion naturelle. Bref, Marine au hasard de la conversation m’a dit qu’elle aimait bien lire mon blog, et je me suis rendue compte que je l’avais beaucoup délaissé ces derniers temps par l’habituel de cocktail de travail / autres projets / « à quoi bon » divers et variés. Alors voilà que je me suis assise à mon bureau pour écrire ces quelques lignes et raconter ce que j’avais vu, lu, aimé (ou non).
Pendant mes vacances je suis allée faire un stage de broderie pour apprendre à manier le crochet de Lunéville, qui permet de poser des perles, des paillettes et de beaux fils dorés. J’ai tout de suite adoré le geste répétitif, adoré la sensation du crochet qui perce l’organza, adoré voir se dessiner des motifs ultra bling. J’essaie très fort de ne pas théoriser quoi que ce soit de la broderie, pourtant je n’ai pas pu m’empêcher de constater à quel point elle ressemble à l’écriture. Un exercice de patience, de répétition, point après point, mot après mot. Un exercice d’humilité, aussi, car il faut sans cesse défaire, refaire. Quand je brode je suis dans un état mental étrange, j’ai l’impression de ne penser à rien et de penser à tout dans un même mouvement. Les pensées s’entrechoquent, comme toujours, mais je ne les attrape pas forcément. Je les laisse passer, et c’est assez grisant. Je suis tout à mes mains, tout à mon corps (c’est peut-être ce que ressentent les sportifs, mais je n’ai pas la chance d’aimer le sport donc je ne le saurai probablement jamais).
Au retour du stage, j’ai rattrapé Maestro de Bradley Cooper sur Netflix. Je n’avais pas un a priori très positif sur ce film, n’ayant pas aimé sa variation molle autour de A Star is Born (la version Cukor / Garland / Mason étant à mes yeux un chef d’œuvre inégalé), trop centrée autour du personnage masculin à mes yeux. Mais comme j’aime beaucoup Leonard Bernstein, j’ai quand même eu envie de découvrir Maestro. Outre les partis-pris esthétiques qui m’ont laissée perplexe (l’usage du noir et blanc, les travellings étranges, la seule séquence de comédie musicale qui tombe à plat…) j’étais très étonnée par son choix de ne s’intéresser presque qu’au volet intime de la vie du compositeur et chef d’orchestre. J’aurais pu être contente que le film n’efface pas le côté « grand Artiste torturé » de Bernstein, qui a fait souffrir ses proches et notamment sa femme. Mais ce n’était pas forcément une raison pour complètement occulter ce qui a rendu sa vie et sa carrière intéressante (et notamment ce tiraillement entre musique classique et culture populaire/comédie musicale, et j'en ai évidemment beaucoup voulu au film de ne pas parler de West Side Story). Bref, un biopic qui donne l’étrange sentiment de passer à côté de son sujet et m’a fait me dire qu’il fallait peut-être arrêter de se vautrer dans la vie des grands artistes torturés pour montrer autre chose, enfin. J’ai aussi revu Le parrain qui m’a touchée aux mêmes endroits qu’à l’époque où je l’ai découvert. J’avais cependant complètement oublié à quel point les personnages féminins étaient des concepts plus que des personnes. Comme de simples chevilles dans le récit qui servent à faire avancer tel ou tel arc narratif. La mère, l’épouse battue par son mari et Apollonia, l’idéal féminin muet. J’ai repensé à la série The Offer, vue récemment, qui raconte l’écriture et le tournage mouvementés du film. On y voit Coppola et Puzo écrire le film, deux hommes autour d’une piscine.
Dans mon Year of Reading de chez Shakespeare and Co, j’ai reçu la BD This Country de Navied Mahdavian, qui m’a émue aux larmes. C’est un récit autobiographique qui raconte comment l’auteur, sa femme et son chien quittent tout pour s'installer au milieu de nulle part en Idaho après avoir vécu des vies de citadin. Il explore la manière dont il apprend à vivre au rythme de la nature, à connaître les animaux, à planter des légumes, à se passer de certains conforts. Mais aussi la violence sourde de se frotter, en tant que personne racisée, à une Amérique raciste et conservatrice. J’ai eu le sentiment qu’il évitait absolument toutes les facilités de son sujet (du "retour à la nature"), qu’il avait dans son regard une poésie, un respect pour son sujet, une vraie honnêteté qui lui permettent de questionner la signification profonde du foyer. C’est venu appuyer à un endroit très sensible de mon cœur, dans cette petite alcôve au fond de moi où je range la grande question : comment vivre, comment être heureux·ses dans ce monde ? Elle vit là, avec les interrogations sans réponses. Mahdavian ne m’a pas apporté de réconfort mais une bouffée de poésie, une respiration après une longue apnée.
Comme chaque été, je suis restée chez moi en Bretagne pendant les vacances. Les gens s’en étonnent, souvent, de l'idée que l'on peut ne pas partir. Pourtant ces quelques semaines étaient pleines d’aventures. Manger un burger vegan à la librairie l’Autre Rive avant de marcher dans la forêt de Huelgoat. Chanter du Céline Dion en regardant le soleil se coucher avec mes sœurs. Faire la planche sur l’une des plages de notre enfance. Lire dans le jardin. Et plein d’autres choses qui sont si petites qu’on ne les raconte même pas, qu’on se contente de les coller sur les murs de sa maison intérieure comme les minuscules carreaux d’une mosaïque. À la fin de l’été, ces souvenirs forment une magnifique fresque, mais il faut savoir faire un ou deux pas en arrière. La BD de Mahdavian m’a fait penser à tout cela, à ma famille, à ma maison, à une fragilité, aussi, avec laquelle il faut savoir composer.
Avant la fin des vacances, j’ai lu Dîner à Douarnenez de Claude McKay (Héliotropismes, traduit par Jean-Max Guieu), un récit très court écrit par cet auteur de la Harlem Renaissance dont je ne connaissais pas du tout l’œuvre. Il y raconte l’histoire d’une rencontre dans la ville du Finistère. Je l’ai lu le dernier dimanche des vacances et la première phrase m’a beaucoup émue : « Lorsque j’ai vu Douarnenez, je suis retombé amoureux ». Il continue et décrit la baie, les bateaux, les couleurs de la Bretagne, l’expérience d’être un homme noir dans cette ville en 1925. Je me suis dit, en le refermant, que c’était probablement le premier été où je ne retournais pas dans cette ville qui était celle de mes grands-parents. Ma grand-mère est morte il y a un peu plus de deux ans. J’ai ressenti comme un vide de ne pas avoir arpenté les Plomarc’h, de ne pas avoir contemplé la « plus belle baie du monde », de ne pas être passée devant la maison à la porte bleue. Porte repeinte depuis. J’ai ressenti comme le poids d’une absence. Le temps du petit récit, j’ai eu l’impression de colmater ce vide et de remonter le temps.
Quoi de mieux qu’un petit film de Preston Sturges pour finir les vacances ? Un film de Preston Sturges avec Barbara Stanwyck ET Henry Fonda. Je n’avais jamais vu The Lady Eve (Un cœur pris au piège, je déteste vraiment ces vieux titres VF) même si je me souvenais d’avoir lu à son sujet dans Pursuits of Happiness – The Hollywood Comedy of Remarriage, l'essai de Stanley Cavell sur la comédie du remariage. J’adore le cinéma hollywoodien des années 40, Barbara Stanwyck et la screwball comedy j’ai donc été enchantée par ce film, qui m’a malgré tout semblé plus sombre que d’autres du même genre. Bien que pourvu de l’habituelle happy ending, c’est une fable assez cruelle sur l’amour, les classes sociales (plus grave par exemple que le Holiday de George Cukor, un de mes films favoris) et sur les standards impossibles auxquels les femmes doivent se mesurer (être de bonne famille, riche, "vertueuse",...). On y retrouve une de mes dynamiques préférées du cinéma de l’époque : une femme brillante et vive tombe amoureuse d’un homme un peu mou agité par une passion étrange (ici, les serpents). Il y a quelque chose dans ces dialogues rythmés et ces situations décalées qui m’apporte vraiment une joie profonde.
Et maintenant, back to work !
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