#j'ai tellement bon goût
Explore tagged Tumblr posts
Text
dans la liste du Femina maintenant !
Ha le dernier Julia Deck dans la sélection pour le prix Décembre
#j'ai tellement bon goût#mais un peu déçue qu'ils aient pas choisi absolution de alice mcdermott pour les romans étrangers...#mais bon du coup je vais peut-être lire l'heure bleue de peter stamm il me faisait de l'oeil
3 notes
·
View notes
Text
Mon cadeau secret santa pour @saemi-the-dreamer ptit dessin et ptite fic même si bon, j'écris pas beaucoup donc c'est sûrement un peu bancal
Il était déjà la fin de l'après midi quand Arthur commença sérieusement à s'impatienter. Ca faisait au moins 3 bonnes heures que lui, une bonne partie des représentants les plus importants du monde breton et des délégations venues d'autres pays pour l'occasion attendaient. Et encore eux ils avaient la chance d'être assis, lui commençait à avoir sérieusement mal aux pieds. Et bon sang la couronne de fleur que Guenièvre avait insisté à lui faire porter lui grattait sérieusement le crâne. Il se tourna une fois de plus vers Perceval qui, tenant son rôle de témoin très sérieusement se tenait totalement immobile, les mains croisées :
Non mais bordel qu'est-ce qu'ils foutent ?
Vous voulez que j'aille me renseigner sire ?
Vous voulez dire comme les trois autres fois où vous êtes allés vous renseigner et vous êtes revenus bredouille ? Je sais pas vous vous sentez capables de trouver le chemin des vestiaires cette fois ou je vous colle un intendant pour vous accompagner ?
Non mais les autres fois je suis tombé sur Karadoc ça m'a perturbé, là c'est bon il est assis y'a pas de mouron à se faire sire.
Ok mais dépêchez vous, et dites leur de se bouger aussi ou je sens que l'église va se transformer en un champ de bataille romain-visigoth
De son point de vue il pouvait observer toute la salle et voyait clairement que des alliances commençaient à se défaire au fur et à mesure que les gens s'impatientaient. Les représentants des pays qui parlaient la même langue étaient très agités et parlaient de plus en plus fort, semblant ne pas s'entendre sur le goût du vin, dont ils avaient probablement déjà un peu abusé. D'un côté c'était la seule chose à faire en attendant. Perceval partit se renseigner et Arthur alla se chercher une coupe lui-même, histoire d'actionner un peu ses jambes. Il avait été plutôt fier de son idée de renouveller son mariage avec Guenièvre à la mode catholique, en invitant les plus grands noms du coin afin de montrer qu'il était revenu en tant que roi et que le royaume se portait bien désormais. Mais maintenant qu'il était là, face à tout ce monde qui s'impatientait, il se sentait plutôt nerveux. Bon sang qu'est-ce qu'elle foutait ? C'était pas si foutu compliqué d'enfiler une robe potable pour l'occasion, de se faire un peu tresser les cheveux et boum, mariage et on n'en parle plus.
Qu'est-ce que vous foutez retournez à votre place espèce de trou du fion !
La voix de sa belle mère resonna derrière lui tandis qu'il se servait un verre. Ah, au moins si elle était sortie du vestiaire c'est que c'était bientôt fini
En attendant que votre fille daigne se montrer faut bien que je m'occupe
Oui, bah c'est bon vous vous êtes occupés retournez à l'autel, là Elle le poussa vers le fond de l'église tandis qu'il protestait
Faites gaffe bordel c'est un costume spécial pour l'occasion j'ai pas envie de le tâcher en renversant du vin
Vous avez qu'à pas faire votre poivrot au moins pour une soirée. Pis toute façon croyez moi vous aurez pas besoin d'alcool quand vous la verrez.
Elle le laisse planté là, retourna s'asseoir auprès de Léodagan et secoua celui-ci qui s'était endormi sur son banc. Arthur prit une gorgée de vin en réfléchissant à ces dernières paroles étranges. Oui ok, il avait été assez peu discret ces derniers temps sur les regards qu'il lançait à Guenièvre mais enfin de là à ce que sa belle mère le remarque. Le goût acre du vin le fit hoqueter et il s'énerva mentalement sur les paysans qui n'étaient même pas capables de fournir un vin correct pour le mariage de leur roi. A ce moment là Perceval revint, accompagné de Bohort, l'un en bleu, l'autre en vert pour représenter les deux parties du mariage. Pourquoi Guenièvre avait choisi Bohort comme témoin ça le dépassait, après tout il ne les pensait pas si proches. Mais d'un autre côté il n'avait pas été tellement attentif aux passes temps et aux amis de sa femme durant le temps qu'il avaient passé ensemble. Il se promit mentalement de changer ça.
Ah bah c'est pas trop tôt c'est bon elle va venir ou il faut que je reporte à après-demain ?
C'est bon, c'est bon sire, dit Bohort avec un sourire jusqu'aux oreilles. Sauf votre respect vous allez être plutôt impressionné de ce qu'on a fait avec du simple tissu
Je m'en fous un peu de votre tissu Bohort j'aimerais bien commencer le processus pour que les gens finissent pas par s'étriper dans une église.
Bohort se rangea du côté de la mariée, toujours souriant, et Arthur remarqua que Léodagan s'était eclipsé, sans doute pour pouvoir accompagner la mariée jusqu'à l'autel, c'était bon signe. Même si bon, ils étaient déjà mariés depuis 30 piges techniquement il n'avait pas vraiment sa main à lui donner. Il sursauta alors qu'un orgue commença à résonner dans la salle. Ils avaient un orgue dans le coin ? Encore un détail qui luil avait échappé. Il déposa son verre de vin sur le côté tandis que les invités se levaient, certains de façon un peu vacillante. Deux petites filles apparurent du fond de la salle et dispersèrent des pétales de rose tout le long de l'allée. Et puis elle apparut au bras de son père. Sa machoire tomba et il oublia tout. Les trois heures d'attente, les invités qui s'engueulaient, le vin dégueu, même ses pieds. Elle était vêtue d'une robe en tulle blanche recouverte de fleurs bleues jusqu'à la taille. Ses cheveux lui tombaient sur les épaules en cascade, avec seulement une couronne de fleurs similaire à la sienne sur la tête. Elle était magnifique. Elle arriva à sa hauteur et Léodagan lui donna sa main et retourna s'asseoir. Elle lui sourit timidement tandis que le prêtre se mettait en position.
Vous dites rien ?
Je euh Pour une fois il était sans voix, tout juste capable de la parcourir du regard bouche bée.
C'est les fleurs c'est ça ? J'ai dit à Bohort que ça faisait trop mais il était sûr que c'était la mode et puis Merlin les a fait pousser exprès et du coup…
Il lui posa un doigt sur la bouche avant qu'elle ne s'emballe trop.
Vous êtes parfaite, réussit-il seulement à murmurer
Son visage s'illumina et elle rougit un peu.
Il sourit à son tour réalisant que la cérémonie lui tenait finalement plus à coeur qu'il ne le pensait. Leur premier mariage avait été un simulacre politique. Celui-ci était un mariage d'amour.
#kaamelott#kaamelott secret santa 2023#pendranievre#si quelqu'un sait comment faire des tirets et pas des points chelous pour les dialogues sur tumblr je suis preneuse#même si bon je referai probablement pas de fics de si tôt parce que je suis pas auteure#m'enfin#things#secret santa kaamelott 2023
35 notes
·
View notes
Text
J'ai cette impression tellement désagréable d'être agressée par n'importe quel environnement, d'être en apnée, de devoir me préparer psychologiquement à ne pas craquer à chaque événement. Typiquement, chaque année scolaire qui va commencer est un terrible stress parce que les études m'ont toujours fait du mal. C'est la charge mentale en réalité, les galères d'argent vont revenir, manger alors que j'ai zéro appétit, les triturages de peau à m'en détester, les infinies minutes à occuper, les journées où c'est dur de se lever même de se laver, les nuits longues, les journées aussi, appeler chaque jour mes parents et tempérer mes propos, l'angoisse qui ronge les os. Tout ça. Je vis tellement au jour le jour chaque jour, c'est presque indécent. J'attends le lendemain en me demandant si ce sera pas LA journée de trop. Il faut que je quitte mon copain et ça me rajoute une telle pression et une telle anxiété. Je suis fatiguée, mais une vraie fatigue qui fait mal au ventre, comme une vraie faim. Je suis affamée de sommeil, de tranquilité. Pourtant, je n'arrive pas à saisir le peu d'occasions que j'ai d'assouvir ces envies -même besoins-. Je reste là à me fracasser le crâne de pensées. Je pense sans arrêt. C'est normal évidemment de penser constamment, c'est même bon signe, mais je pense toujours aux mêmes choses. Des choses qui sont vraisemblablement néfastes pour moi. J'ai pas de moments de soulagement ou de moments où je pense à des choses agréables. Les années sont rythmées par le 31 décembre, le début septembre, quand il y a une épreuve de vie et que je la surmonte, je sens cette sorte de soupir intérieur. Soupir brûlant mais pas apaisant, je ne vide même pas mes poumons, ça a juste goût de "ce sera jamais fini".
12 notes
·
View notes
Text
09/05/24
Salut tumblr. Je sais pas trop par où commencer. Je me sens assez vide et perdue. En même temps j'ai perdu le seul repère stable de ma vie. C'est fini avec I. Je l'ai dit à ma sœur, elle a maladroitement essayé de me rassurer mais c'était pire que mieux. Je lui en veux presque d'avoir fait de l'humour à ce moment-là. Je pense pas qu'elle comprenne à quel point ça me brise de l'intérieur. "On refera des activités à 2" mais je veux rien faire, je veux juste rester enfermée. Je regrette même de le lui avoir dit mais il le fallait sinon j'allais être dans le déni. Mais maintenant j'ai plus envie de lui en parler ni même à personne, ça sert à rien je pense pas que mon entourage pourrait comprendre ma peine et puis de toute façon, personne ne peut rien faire pour moi.
En fait, le plus dur c'est de se dire qu'on s'aime encore. On s'aime mais on n'est plus ensemble. J'ai tellement de frustration en moi. C'est pas juste. J'imaginais tout avec lui, genre tout. Notre premier appartement, notre première maison, nos premières vacances, notre future vie active, notre routine de papy et mamy, les victoires qu'on aurait ensemble et individuellement. J'imaginais comment aurait été notre mariage, un buffet immense avec des plats de chez lui et de chez moi, j'imaginais la playlist et on aurait chacun aimé une musique sur deux parce qu'on a pas les mêmes goûts. J'imaginais qu'on aurait enfin été vraiment libre de la pression de ma famille, que ça aurait été un renouveau. J'imaginais le soutenir pendant qu'il travaillerait dur pour réaliser ses rêves et inversement. Je voyais tout avec lui et là, je dois faire face au fait que tout ça ne restera que de l'ordre de l'imaginaire ? Je n'arrive pas à l'accepter.
Je me dis qu'il doit y avoir une solution cachée et je ne cesse de la chercher depuis hier mais je ne trouve rien. Je fais des recherches débiles sur internet, youtube mais rien.
J'ai peur de commencer à détester ce qui m'empêche d'être avec lui. Ce que j'ai écrit est tellement moche, c'est tellement bordélique mais je n'arrive pas à trouver les bons mots.
Je suis juste vide.
11 notes
·
View notes
Note
Chère Pommunist,
Merci pour ta patience, ta nuance et ta gentillesse à toutes épreuves. J'espère que tu prends soin de toi car même si les gens ne t'envoient pas de haine, ce type de situation peut devenir rapidement épuisant.
Je tiens à t'informer que dans un climat grandissant de mauvaise fois assumée et d'une incapacité à lire inquiétante du beau site qu'est tumblr – où il est toujours de bon goût de poster "si j'ai bien compris, le syndicat veut que Q MEURT 😨" plutôt que de relire les phrases lentement et avec le doigt qui suit la ligne – je résiste à l'envie terrible de laisser un message passif agressif d'explications en anon en ton honneur.
En effet, alors que je tapais un long message sarcastique et un peu méchant dans mes notes pour l'effacer ensuite comme j'en ai maintenant l'habitude (ça permet d'extérioriser...), m'est venue l'idée saugrenue que peut-être, sans doute, ça ne ferait pas trop de mal de poster ce message dans les asks d'une personne particulièrement obtuse... et je me suis dit que Pommunist, rayon de soleil de tumblr, symbole de patience à toute épreuve et de gentillesse sans faille dans l'adversité, n'approuverait pas. On a tous des moments de faiblesse je suppose, mais je suis contente de ne pas avoir suivi le mien, et c'est grâce à toi que ça a été possible.
(Je continue d'être aigrie cela dit. Mais aigrie selon les principes pommunistiens de respect et de tolérance.)
Bref continue comme ça, t'es incroyable, j'en deviendrait presque parasociale (/j)
(Mais entre nous........ parfois ce message ultra sarcastique dans les notes du téléphone démange les doigts........ je sais pas comment tu fais pour garder ton calme tout le temps mais j'admire........ Mais plus sérieusement, continue d'être quelqu'un de super (autant que possible, tu reste humaine !!), parce que je trouve ça vraiment cool que ta gentillesse m'ait inspirée moi et peut-être d'autres à ne pas écouter la petite voix dans la tête qui donne envie d'être méchant parfois. Dans une situation déjà tendue ça n'aiderait à rien mais parfois j'ai envie de m'énerver quand même. Bref, long message mais voilà, je t'envoie beaucoup de force et d'amour, prends soin de toi !!)
Franchement j’ai fait la paix avec le fait que certaines personnes ne savent juste pas lire quand j’ai vu un tweet qui répondait à la trad qu’on a fait de l’interview de léa en demandant quand s’etait passée l’interview (c’est literallement dans la première phrase du doc, tout en haut, écrite en gras 🫡). Et je pense que y’a beaucoup de gens qui sont tellement attachés à Q ou au serveur qu’ils vont inconsciemment chercher la moindre petite bête dans les discours d’en face pour les discréditer et se dire que tout va bien se passer, force à eux mdrrrr
Et vraiment c’est pas l’envie qui me manque des fois de passer en mode full français vnr full gilet jauné ambiance bien on brûle des poubelles dans la rue mais bon déjà qu’on galère à faire passer le message si on garde pas calme ça serait encore pire mdr
Mon astuce c’est juste de ronchonner en parlant à mes chats pour rester zen (ils captent rien ils doivent penser que je leur exprime mon amour et good for them franchement)
En tous cas trop doux ton message, merci beaucoup et plein d’amour en retour !!! Par contre, attends, t’as dit parasoQUOI ?????
/jjjjj
Je rigole dsl ça fait trop longtemps que j’avais cette image sans pouvoir l’utiliser car j’ai le malheur d’avoir la chance de pas recevoir de haine en anon 😔✊✊
Et on oublie pas que les valeurs pommunistiennes sont certes le respect et la tolérance mais aussi les droits des travailleurs, la grève, la RÉVOLUTION DRAAAAA (now playing l’internationale)
#vous inquiétez pas mes frs sûrs je sais que des fois je sors des takes plus tièdes que la cfdt#mais on se sait on est ensemble#asks
13 notes
·
View notes
Text
ce matin j'ai délibérément décidé de ne pas aller au cours chiant à mourir dont personne ne comprend l'intérêt bien que ce soit de la méthode quanti, c'est le pire cours que j'ai jamais eu de cette matière puis en même temps j'étais trop fatiguée, il était trop tôt et j'étais trop bien dans mon lit. mais je suis quand même allée à la BU finir mon exposé pour cette après-midi, ensuite j'ai rejoins des gens du master car on avait un autre genre d'exposé aujourd'hui pour notre projet sur l'amour. une fille à qui je ne parle pas vraiment a vu mon sticker de lou sur mon ordi et on en a parlé super longtemps, maintenant j'attends qu'elle ai lu le dernier tome pour extérioriser tout ce que j'en pense, il y avait aussi l'empire (romain) avec nous, il a parlé d'agnès varda et mon petit cœur s'est fendu car je l'aime aussi tellement. bref on a pas vraiment bossé au final, moi je suis partie manger en vitesse avant d'aller prendre mes derniers précieux anxios car je ne me sentais pas capable de gérer mon exposé super dense et au final j'ai géré de ce qu'on m'a dit, je crois que j'aurais tout autant géré sans d'autant plus qu'il a duré presque une heure et que je n'ai pas paniqué comme je peux le faire d'habitude. peut-être que toutes les interventions que j'ai animées l'année passée m'ont finalement un peu aidé à lâcher du lest. puis pour celui sur l'amour, on était clairement en mode yolo sachant que de toute façon il n'y avait pas grand monde en cours aujourd'hui, on était plus à exposer qu'il n'y avait de personnes qui nous écoutaient. en conclusion c'était une belle journée qui s'est en plus finie sur une référence à azur et asmar pour illustrer les propos sur une partie de notre présentation donc que demande le peuple on a juste trop bon goût dans ce master.
18 notes
·
View notes
Text
23 février
j'ai entendu une humoriste sur france inter qui disait qu'elle se sentait tellement seule qu'elle allait se faire faire des manucures pour que quelqu'un la touche et les gens dans le studio ont poussé des exclamations de dégoût choqué, les gens ne sont clairement pas prêts pour mon livre. et puis ce matin, toujours sur france inter, j'ai entendu un écrivain que je connaissais pas qui parlait de son travail d'homme à tout faire et de sa situation d'ultra précarité et que parfois c'est dur mais bon c'est lui qui l'a choisi (avant il était photographe et il portait des costumes dior). il est publié chez gallimard mais il est quand même homme de ménage et archi pauvre, il peut pas chauffer plus d'une pièce de son appartement que j'imaginais tout pourri à la bordure d'un paris imaginaire avec de la tôle rouillée et des murs qui suintent. il faut que j'arrête de voir la publication comme une finalité. je veux de l'argent, tant pis pour la liberté, ça veut rien dire la liberté. il me faut un plan de carrière.
25 février
encore en train d'écouter le nouvel album d'mgmt, je crois que je commence à l'adorer. j'étais un peu partagée au début. j'ai regardé des interviews et ça m'a replongée en 2008 dans mes jours de groupie en chef d'andrew vanwyngarden. ils sont inextricablement liés à mon adolescence de bloggueuse insupportable mais touchante (quelqu'un m'avait dit ça un jour dans les commentaires et je trouve que c'est une bonne description). dans une interview on leur demande pourquoi ils sont pas sur les réseaux sociaux et andrew dit qu'à leur époque c'était pas cool de s'auto-promouvoir et que faire un selfie c'était le truc le plus embarrassant du monde et ça m'a fait réaliser que beaucoup de temps avait passé depuis... je sais pas, que je suis née? aussi j'ai toujours honte de faire un selfie en public.
andrew a 41 ans. il est verseau, comme r. et comme a. j'ai réécouté leurs deux premiers albums hier, après m'être promenée sur le campus du lycée pour me rouler dans la nostalgie. la nostalgie de quoi, je sais pas trop parce que j'étais aussi déprimée à 17 ans qu'aujourd'hui, le seul truc bien c'était la musique les concerts et ma double vie de bloggueuse populaire où les gens me disaient que je leur manquais quand je partais en vacances. la première fois que j'ai écouté mgmt c'était un dimanche matin sur youtube, c'était le printemps et j'avais 17 ans et j'étais assise au pc dans la pièce de l'ordi et il faisait probablement soleil. le soleil et le printemps sont des composantes importantes de ma relation à mgmt. leur musique me rend nostalgique de plein de choses que j'ai connues et pas connues. comme wildflower des avalanches.
les choses pas connues: les époques avant les années 90; les états-unis. les choses connues: un truc doux et joyeux de l'enfance, une piscine chaude où il fait bon vivre; les sapins, la forêt de manière générale; le soleil (PLEDGE ALLEGIANCE TO THE SUN); le jardin de la maison quand j'étais petite, les fleurs de ma grand-mère, les habits que j'aimais quand j'étais petite (le tshirt avec les papillons, du rose barbie et du vert fluo, du jaune bordé de rouge, des pois, des fleurs); du bois (meubles).
6 mars
je me force à écrire. je suis en crise. j'ai envie d'exploser et d'imploser en même temps. j'ai envie de manger du sucre mais j'en ai pas envie, j'ai juste besoin de combler un vide, HA, à chaque fois je crois avoir trouvé un truc profond mais après je me rappelle que ça existe déjà et que c'est archi commun. j'essaie d'écrire un texte sur les mythes pour un appel à textes mais je me sens submergée par l'ampleur du thème et par les choses que j'ai à dire mais en même temps j'ai rien à dire. j'ai trop pris goût à avoir mes textes publiés dans des revues, c'est en train de devenir addictif, comme mon addiction aux annonces de location immobilières bruxelloises sur fb. je suis accro aux photos d'apparts dans lesquels me projeter et je suis accro à voir mon nom imprimé sur du papier.
mon texte sur a. tiré de bluettes que j'ai été assez naïve d'envoyer à deux revues différentes a été sélectionné par les deux revues et j'ai du choisir entre les deux et ça m'a stressée toute la journée lundi. j'en avais mal au ventre, comme à chaque fois que je dois faire un choix, ça a pris des proportions de vie ou de mort, j'avais peur de faire le mauvais choix et de le regretter toute ma vie. j'arrive pas à accepter l'idée selon laquelle y a pas de mauvais choix. dans ma vision des choses, y en a toujours un qui est forcément mieux que l'autre. j'arrive pas à voir les choses à égalité, tout est en compétition. alors j'ai demandé conseil à j. de paris, vu qu'elle a fait des meilleurs choix de vie que moi, je me suis dit que son intuition fonctionnait mieux que la mienne, et je l'ai suivie.
j'ai écrit aux deux revues en rentrant de la chorale et j'avais l'impression d'être dans the voice quand les candidats doivent choisir un coach et qu'ils s'excusent auprès des autres de pas les avoir choisis, sauf que ça aurait été mille fois plus facile de choisir un coach de the voice (mika). j'arrivais pas à croire que j'étais en train d'écrire un mail à une revue pour leur dire qu'elles pouvaient pas publier mon texte, j'avais l'impression de me tirer une balle dans le pied. en plus elles m'ont dit que ça leur faisait rien à elles que mon texte soit publié ailleurs. j'arrive pas à m'en remettre. l'autre revue m'a dit que c'était un beau luxe de pouvoir choisir mais entre la peur de faire le mauvais choix et la déception de pas être publiée dans mouche j'arrivais à peine à savourer le goût du succès.
#stuff#j'ai déjà laissé tomber l'idée du blog respectable#je crois que je préfère continuer à déblatérer ici
8 notes
·
View notes
Text
-Alors, j'ai un double-expresso. -C'est pour moi ! -Et un noisette pour vous, je suppose. -C'est ça, merci ! -Je vous en prie, bonne dégustation.
Elle s'éloigne et on reprend notre conversation :
-Donc j'ai l'impression avec l'âge de confondre les années, c'est triste, je trouve. Depuis, j'essaie de leur donner une couleur spécifique à chacun. Et je me suis rendu compte, si tu donnes une couleur, un prénom, un lieu, à chaque été, tu peux pas confondre les années. -Ouais ? Par exemple ? -Par exemple, bon là c'est l'été 2023, là où on s'est rencontrés. -Ouais. -L'été 2022, c'est là où j'ai rencontré Carlo. -Ouais ok. -L'été 2021, j'ai tendance à le confondre avec l'été 2020. -Beh non, t'as déménagé à l'été 2020. -Oui, mais je veux quand même donner une couleur à celui de 2021. -Mais tu pars pas en vacances ? -Pas tellement. Et avant, je pouvais partir toujours un peu au même endroit. Mais il y a une période où je partais à des endroits différents tous les étés, mais attends, on en est à 21. -Ouais ouais ok. -Donc l'été 2021, c'est quand la mère de ma coloc est morte. -Mais genre c'est le seul truc dont tu te souviennes ? -Non, mais je le connecte à une émotion, et après tout vient avec : ma coloc a été à Roanne pour l'enterrement, elle m'a ramené de la confiture de sureau, et ça a été le goût de ton mon automne (y avait au moins 4 pots), j'ai des potes qui sont venu·es passer une semaine à la maison, y avait des fêtes de ouf à la ferme d'à côté tous les jeudis. -Ouais ouais je vois. Et comme ça, t'arrives à pas confondre ? -Voilà. -Et les étés d'avant, alors ?
Il a fini son café, il a posé sa tasse, et il a commencé à utiliser ses doigts : un été, un doigt.
-2019 : les visites de maisons. 2018 : le voyage de Milan à Berlin. 2017 : Lisbonne. 2016 : la rupture avec Alma. 2015 : La Loire à vélo avec Alma. 2014 : on est resté·es à Paris, faire du bénévolat, réparer des vélos, distribuer des sandwichs, pleins de trucs comme ça, et puis visiter des musées et lire dehors. 2013 : Lisbonne avec Alma. 2012 : la rencontre avec Alma. 2011 : le bac et le kayak. 2010 :
Il continue, et c'est trop bien de remonter sa vie comme un CV sensible. Mais le mec de la table d'à côté parle un peu fort. Je peux pas m'empêcher de l'entendre. J'entends des bribes, des mots. Mais à un moment j'entends une phrase complète qui me trouble : "et des fois, je suis sur mon canapé comme ça, et ça vient, c'est des volutes de tristesse, et je sais que ça vient et que je vais me sentir très triste dans 10 secondes, tu vois ?"
Des volutes de tristesse, je vois tout à fait ce qu'il veut dire. J'en ai raté l'été 2004.
Et il fait :
-Bref, t'as compris. Un été, une couleur, et ça offre des points d'appui pour l'année complète. C'est con mais ça marche pas pareil avec les automne ou une autre saison. Les étés successifs viennent comme des… comme des… je sais pas, des… des volutes d'émotions, en fait. C'est comme …
Lui aussi, il a entendu la conversation d'à côté.
-C'est comme la fumée du café, tu vois ? -Ouais, je vois. -T'as le café, c'est l'émotion de ton été. Et la fumée, c'est les volute de l'été, qui peuvent parcourir des années si tu t'en souviens, et que tu y fais bien attention. -Ouais, je vois. -Et c'est des volutes successives. Genre, tu mets ton attention sur 2017, puis 2016, etc. Et y a tout qui vient avec. -Ouais, je vois.
Je sais pas s'il a entendu qu'on avait repris son mot. J'ai regardé un peu son visage, discrètement en diagonale. Il était beau et marqué par la tristesse. Il était pas triste maintenant. Mais on sentait qu'il avait beaucoup pleuré ces derniers jours.
J'ai connu Jed.
9 notes
·
View notes
Text
J'ai terminé Hadès et Perséphone, tome 1. Alors comme j'avais déjà dit, je ne suis pas le public ciblé par cette New Romance. J'ai trouvé les personnages trop clichés. Le grand beau à la sale réputation mais finalement plutôt sympa, la blonde insecurisée par sa mère, intelligente mais plutôt godiche dès qu'elle voit l'Homme, parce qu'il est omniscient et irrésistible. Et mystérieux, et si beau ohlala. Jamais fâchée très longtemps tellement ce mec a un physique qui l'électrise. Certains signes sont clairement des red flags, ce type veut la posséder mais comme il est beau, ça passe. Pour vérifier si un comportement est toxique, au cas où certains laisseraient un doute, toujours se demander si on l'accepterait de la part d'une personne très moche. Le pire étant que finalement on se rend compte qu'il avait ses raisons d'être toxique vu qu'il était amoureux et bon hein bien sûr en amour on a tous les droits (ironie bien sûr).
Autre raison pour laquelle je ne suis pas le public cible : la demoiselle est en conflit avec sa mère. Non merci, moi c'est fini tout ça, j'ai dépassé la crise d'ado, la crise de pré adulte (quand on quitte le nid pour les études), la crise d'adulte (quand on quitte le nid pour de bon) et j'ai même dépassé la crise de "j'ai un gosse, et je ne ferai rien comme ma mère a fait" du coup voilà je suis un peu passée à côté de cet aspect de l'histoire, qui pourtant donne lieu à une belle évolution de la demoiselle. J'ai apprécié cette évolution mais j'aurais préféré qu'un homme hyper cliché n'en soit pas à l'origine. On y lit quelques citations inspirantes sur les personnes qui évoluent et apprennent à s'affirmer, comme "personne n'a jamais guéri en regardant vers le passé" et je ne me souviens plus de l'autre citation inspirante, c'était à propos de l'amour et je me suis dit "ah wé, pas faux".
On y voit une version totalement décalée de l'enfer et ceux dont on attendait les vertus sont plutôt vicieux et vice-versa. Donc je n'ai pas été touchée, ni par les personnages, ni par l'histoire, ni par le dénouement, ni par les scènes un peu érotiques. Beaucoup trop de fois le mot "titiller" à mon goût. Si j'étais parfaite bilingue, je l'aurais lu en anglais, je suis persuadée (ou optimiste) que le vocabulaire anglais est plus fourni que la traduction française.
Par contre, ça se lit vite, c'est plutôt fluide et bien rythmé, voilà voilà. Ça plait à beaucoup de personnes et c'est normal, ça touche à des sujets importants comme l'amour, le doute, l'intégrité, le développement personnel. Petit bonus que j'adore, l'autrice a commencé à poster ses textes... Sur Tumblr ^^
12 notes
·
View notes
Note
2 11 12 <3
desuite <3
2. Song about sex
youtube
Je vous aide pas en mettant des chansons bourrées d'argot, mais en même temps elle est tellement bien Avec ta zouz. Un chanson de chad qui ne correspond à aucune expérience vécue pour moi, mais bref, c'est pas pour ça que c'est pas une bonne chanson.
11. Song fit for a revolution
...toutes ?
Pardon, oui, je vais donner une vraie réponse
youtube
Bien évidemment, Mort aux Cons par Tagada Jones, qui parle du parti d’extrême droite français. Bien du type à faire chanter le public, donc, très utilisable.
12. Song for drinking/party
Mdrrrrrr est-ce que j'ai l'air d'aller boire souvent ? Est-ce que je passe pour une alcolo sur tumblr point com ? Je connais pas les trucs récents. Le dernier bar où je suis allé ils passaient du Maître Gims de 2012. Je sais pas comment faire comprendre la qualité de la ref, mais ça commence à être fun qu'à partir d'un verre ou deux quoi. Et je dis ça, moi je trouve que ça passe, mais bon, est-ce que c'est quali ? Clairement non.
youtube
Femme Like U, j'ai pas d'explication, c'est vieux, c'est cringe, mais j'aime bien au fond. J'assume. La chanson qui sera à mon mariage, sans dec. (c'est une blague) (ou peut-être pas)
Je sais pas si c'est l'image la plus flatteuse de mes goûts musicaux, mais why not. Merci de ton ask <33
1 note
·
View note
Text
Il y a eu cette première partie de ma vie, qui a duré jusqu'à peu en réalité, où je n'ai fait qu'être spectateur de ma vie, acteur à l'occasion, à pas de loup toujours, par ignorance de ce que je pouvais être peut-être plus que par timidité. C'est assez récent en réalité que j'ose être moi, c'est-à-dire quelqu'un à part entière, et non plus ce demi-être que j'ai été. Et le chemin est encore long. C'est surtout des réflexes, des automatismes à corriger. C'est qu'au fond la réalisation n'est pas complètement accomplie. Il me faut expérimenter davantage cette voie que j'ai empruntée il y a peu de temps encore. Laisser du temps au temps. Le seul, l'unique problème : la confiance en soi. Il n'y a qu'une seule façon de l'acquérir : s'exposer, s'exposer, s'exposer. À la vie, à l'inconnu, à l'imprévu, aux difficultés.
Pourquoi ai-je toujours tendance à donner plus de crédit et de légitimité à ce que pensent les autres qu'à ce que je pense moi-même ? Pourquoi est-ce que je déprécie tellement ma pensée, mon jugement, mon expérience ? Pourquoi est-ce qu'elle me semble si peu valable ? C'est une vraie question. Le fait est que j'ai toujours trouvé plus intéressant ce que les autres disent que ce que je pense moi-même des choses. Je les ai toujours trouvé plus naturels, plus agréables, plus attachants que moi, même avec leurs défauts. Le problème c'est que... c'est qu'eux ils croient... En ce qu'ils pensent, en ce qu'ils vivent. Quelque chose cloche... Moi aussi, j'ai des goûts, des idées, des marottes... Cela suffit à faire de moi pour l'autre une altérité intéressante, n'est-ce pas ? On m'aime bien... je le sais. Je suis comme tout le monde en fin de compte... Le problème est ailleurs... C'est ce manque de confiance, cette timidité. Mais pourquoi ? Pourquoi ? Je doute... C'est la folie du doute ! Mais pourquoi ? Quoiqu'il en soit, tu es ce que tu es. Oui, j'aurais aimé être comme ceci, comme cela... Un peu plus vivant, un peu plus enjoué car moins peureux, plus détendu... Oui, c'est cela... Moins peureux... Car au fond, mon vrai problème, ça peut se résumer à cela, la peur... Comment, quand on s'est construit dans la peur, s'en libérer ? That is the question. Le travail sur soi ?... Un mot me vient en tête : révolution. Oui, mais comment ?... Plus raisonnablement, j'espère pouvoir m'améliorer, avec l'expérience, en m'exposant, aux choses, à la vie, etc. Travail sur soi donc... Oui, d'accord... C'est surtout une attitude, une mentalité. Bon.
5 notes
·
View notes
Text
Tu sais cette sensation où tu as beaucoup de gens autour de toi, ou tu est entouré, que c'est un bon moment a passé, que les gens te parle , mais un rien ,un bruit plus fort que l'autre, des parasites auditifs, font que la conversation de base n'a plus rien a voir et je perd très facilement le fil de la conversation.
Pb auditif, pb de concentration, un rien et distrayant, un rien me fait penser à toi, moi qui m'imagine avec toi en plus dans ce lieux, cette situation, avec ses personnes, moi qui ai envie d'être avec toi et de partager ce moment. Un moment qui doit être sympa, qui doit te changer les idées. Ça n'a pas le même goût sans toi. D'autant plus dans cette situation.
Ta situation ,une situation qui te fait couler, une situation où tu te noie et tu meurs petit a petit, une situation où tu es seule de plus en plus. Te savoir loin et dans cette situation ne rend pas les choses aussi facile.
Alors ouais je pars dans ma tête, je voyage au grès des bruits qui m'entourent. Je m'imagine qu'on passe la soirée ensemble et que ça y est on rentre ensemble après une bonne soirée. Tu sais le genre de soirée où on a bu un peu pas trop mais assez pour faire des declas jusqu'au bout de la nuit et pour la vie. Ce genre de soirée où on rentre et il fait frais, et pour ne pas rentrer directement une ballade nocturne s'improvise.
Ce genre de soirée où même si tu t'amuses, tout n'est pas pareil, eux sont là mais pas toi. Toi avec qui j'ai envie d'être de partager tout ces moments. Ce genre de soirée où malgré le temps qui passe et les gens autour on se bouffe des yeux, nos regards se croisent et on se noie dans ces regards si tumultueux, ce genre de regarde qui t'accrochent, qui te réchauffe le coeur. Ce genre de soirée où en plus de l'alcool et de tt les gens qu'il y a autour tu as chaud, chaud parceque tu es là. Que nos regards se dévorent, parceque sous la table on se fait du pied, pck quand on est à côté sous la table on se caresse le coin de la cuisse, une main dans le dos dans l'ambiance de la salle, ça passe auprès de tout le monde mais le fait d'être en contact physique avec toi ça change.
Ce genre de soirée où une fois fini tu rentres chez toi vous retrouverez cet appartement, et vous allez vous coucher, puis ça se termine en nuit chaude, un peu alcoolisé, ou ce mélange de douceur et d'une légère brutalité mais qui reste douce assez pour exciter mais sans être violent. Ces corps qui se tendent a la lueur de cette lampe a la couleur chaude. Un petite veilleuse qui permet de voir et de deviner ton corps. Ce corps que je trouve si magnifique et dont jamais je me laisserai, avec ses formes si harmonieuses que je passerai des jours a carresser ton corps. Des nuits a t'embrasser dans le cou, a te mordiller les oreilles et a entendre ton souffle se mettre à aller de plus en plus vite. Ou nos bouches s'embrassent et nos langues dansent, que nos lèvres se mordent. Que t'es seins continuent à pointer jusqu'au bout de la nuit, ces seins et ces tétons qui durcissent au fur et à mesure de ton excitation. Ton corps qui se cambre moi entre tes cuisses tes cuisses chaude tes plis de l'aine qui me semble si familier, si doux lorsque je les embrassent, si paisible lorsque j'y passe ma langue jusqu'entre tes cuisses.
Mes mains sur tes poignées d'amour ma tête entre tes cuisses, ma langue qui te fait plaisir,moi qui prends mon pied en te voyant prendre le tien. Toi qui de plus en plus chaude , ta crinière lâchée, ton déhanché qui me fait toujours ce petit effet au grès des saisons. Tes seins entre les mains, tes fesses cambrées, toi dans toutes ses positions, peut importe nos positions je te trouve tellement magnifique, d'une beauté, d'une légèreté quand je suis a tes côtés, comme une envie de mettre ce monde sur pause, que ces moments ne se finissent jamais. Que nos moments de vulnérabilité continue ou lorsque je te regarde après que t'ai jouit je peux sentir toutes ces hormones, sentir ton corps et ton âme encore plus nue qu'il ne l'ai déjà. Toi, ton vrai toi. Bien et apaisé et ça fait du bien de te voir comme ça. J'ai besoin de te voir comme ça sans soucis, ou du moins, moins de soucis. Je paierai cher pour te voir plus souvent comme ça.
Je t'aime
Il est 4h et je pense a toi. A notre futur sans savoir où ça va mener mais j'ai envie d'y croire même si c'est pas toujours constant. J'ai envie d'y croire j'ai peur mais j'ai besoin d'y croire pour toi et pour nous.
Rêver d'une vie imaginaire, une vie que probablement on aura jamais ,resté bloqué dans un monde imaginaire. Mais j'ai envie d'y croire et je veux y croire. Imagine on tente et imagine que ca marche.. la vie qu'on pourrait avoir. Je rêve et je continue ça fluctue en fonction des jours, du temps, des humeurs mais je garde espoir.
Je t'aime fort 🤟
💚💙
2 notes
·
View notes
Text
Histoire Courte Bonus Hamefura LN9 (point de vue de la fille d'un commerçant durant la période de Ocean Harbor)
Bonjour tout le monde, je ne m'attendais pas à 50% partout dans le sondage ^^; Donc j'ai décidé d'en poster uniquement trois. Je suis vraiment désolée pour ceux qui en voulait plus... Celle là était vraiment une de mes préférée.
Je suis née et j'ai grandi à Ocean Harbor. Mon père est propriétaire d'un magasin de fruits qui fonctionne depuis quatre générations. Nous vendons principalement des fruits aux restaurants à proximité, mais il y en a suffisamment pour que notre entreprise marche relativement bien. En ce moment Je suis une étudiante très occupée. Un jour, je veux agrandir notre magasin de fruits.
Au fait, j'adore les sucreries. Mon père étant propriétaire d'un magasin de fruits, nous avons toujours eu des fruits en dessert. Je n'ai jamais mangé de sucreries quand j'étais petite. Je me souviens de la première fois que j'en ai mangé un. C'était tellement délicieux… Je suis tombée amoureuse de ce goût. Certaines personnes peuvent les faire cuire eux-mêmes, mais je suis trop maladroite pour cela. J'attends juste mon allocation pour les acheter. Parcourir les magasins en mangeant toutes sortes de délices sucrés est un peu mon passe-temps.
Récemment, j'ai trouvé un endroit qui propose des desserts des plus délicieux : le Harbour Restaurant. C'est très proche de chez moi, mais je n'y suis jamais allée auparavant car il était connu pour ne servir que des repas préparés par d'autres magasins. Cependant, il y a quelques jours, ils ont embauché un nouveau cuisinier et la nourriture qu'ils ont commencé à servir est incroyable. Après en avoir entendu parler, j'ai immédiatement essayé d'y aller, mais il était trop tard pour les desserts. Papa en a ramené à la maison, et ce fut le début de tout.
C'était tellement bon que j'ai commencé à y aller dès que j'en ai l'occasion. Je ne peux pas y aller tous les jours, car je n'en ai pas les moyens, mais j'y vais dès que j'ai mon allocation.
La serveuse, une fille nommée Catarina, est très belle et gentille. Elle me laisse même essayer des desserts qu'ils ne vendent pas encore. Tous ceux qui vont au restaurant Harbour pour le déjeuner l'adorent, mais papa m'a dit qu'elle est encore plus populaire à l'heure du dîner. Il a même dit que certaines personnes y vont juste pour la rencontrer, dont le fils du marchand de légumes devant chez nous, qui est tellement amoureux qu'il y va tous les jours.
Mais une fille aussi jolie et gentille ne peut pas être célibataire, n'est-ce pas ? Un jour, en revenant de l'école, je suis tombée sur Katarina. Elle marchait avec un beau jeune homme aux cheveux bleus. Elle souriait et il la regardait avec tant d'amour dans les yeux. J'étais à peu près sûre qu'ils sortaient ensemble. Dommage pour le fils du marchand de légumes. Ils avaient l'air si bien ensemble aussi. Ces deux belles personnes pourraient être dans une illustration d'un roman d'amour. J'ai décidé de lui en parler la prochaine fois que j'irais au restaurant.
Mais ensuite, quand je lui ai posé la question… sa réponse m'a vraiment surprise. J'ai réalisé qu'elle était complètement dense quand il s'agissait de romance et, ce qui est pire, elle n'avait même pas réalisé que l'homme aux cheveux bleus l'aimait. Pauvre homme.
#hamefura#my next life as a villainess#otome game no hametsu flag shika nai akuyaku reijou ni tensei shiteshimatta#hamefura light novel#light novel#bonus story#translation#katarina claes#sora smith#bakarina
4 notes
·
View notes
Text
Bon, c'est avec le peu d'énergie que j'ai que je vous partage enfin le bilan de mon voyage au Canada.
Niveau évolution mentale :
- J'ai compris que je suis faite pour voyager. Mais j'aimerais bien essayer d'être vraiment toute seule la prochaine fois.
- Je n'étais plus dans l'ambiance toxique de ma famille donc je n'ai pas crié pendant 3 mois!!! Du coup à côté du stress que j'avais pour les choses de tous les jours, je me sentais quand même plus apaisée là où j'étais.
- Je suis sortie de ma grotte et je me suis rendu compte que le fait de m'être complètement renfermée depuis le covid m'a rendu intolérante aux moindres défauts des gens. Mais du coup le fait de n'être jamais seule m'a aidé à travailler là dessus.
Niveau expériences :
- Déjà entre Québec, Montréal et Ottawa, je préfère Québec.
Québec est tellement safe et cocooning. Les gens sortent tôt et repartent tôt. Tu peux rentrer toute seule en pleine nuit. Il y a plus de nature mais il faut impérativement avoir une voiture. C'est trop galère de faire tout en bus.
Montréal est incroyable. L'ambiance est folle. Y a des lumières partout, des magasins partout. Il y a trop de choses à faire. Dont une expo Barbie gratuite!! (Nan mais c'était vraiment stylé par contre)
Ottawa est... méga flippant. Y a des sdf DANGEREUX. Ils se trimballent avec des couteaux énormes, certains te poursuivent en tapant des casseroles et en criant, les serveurs sortent de leur resto et te suivent si tu ne leur a pas donné de pourboire?? Et la police est partout mais apparemment elle n'agit pas beaucoup.
- J'ai goûté des tas de spécialités : poutine, pudding chômeur, tourtière, la queue de castor (une dinguerie), la tire d'érable (j'en rafolle), pâté à la viande, tarte au sucre, et j'en oublie sûrement. Je crois que parmi tout ça, mon préféré était la tire d'érable, je vous jure c'est incroyable. Concernant la poutine, j'ai été un peu déçue parce que tout le monde en parlait tellement que je pensais que ça aurait un goût particulier mais c'est assez banal en vrai. Après c'est très "réconfortant" et je comprends qu'ils en rafollent même si c'est pas ULTRA bon. Je ne sais pas si vous comprenez ce que je veux dire? C'est comme les pop corn devant un cinéma, c'est un classique dont tu ne te passes pas.
- J'ai découvert plusieurs artistes québecois. J'ai beaucoup écouté "Les trois accords". Ma chanson préférée d'eux s'appelle "les amoureux qui s'aiment", je la trouve hyper réconfortante :
youtube
On a bien rigolé en écoutant "coton ouaté" de "Bleu jeans bleu" :
youtube
Et sinon une chanson du folklore Québécois qui va vous rester en tête toute la journée si vous l'écouter :
youtube
- Concernant ce qu'on a visité au Québec : on a vu les chutes Montmorency, les chutes de la Chaudière, le vieux-Québec et son marché de Noël Allemand (toujours pas compris pourquoi Allemand), des show de Drag Queen pour la première fois, on a été dans un bar à arcade pour la première fois aussi, le parc Jacques Cartier en automne ET en hiver (c'était vraiment dingue), on a voulu tester le chien de traîneau mais y avait pas assez de neige donc on a juste pu faire coucou aux chiens 🥲, les plaines d'Abraham, le parc du bois de Coulonge, on a été à Lévis en prenant le traversier, on a été dans un bar à jeu de société, on a fait un escape game qu'on a foiré mdr, on a fait du patinage sur une patinoire naturelle, on a vu la rue St-Joseph, on est allées dans une cabane à sucre, on a vu des illuminations dans les bois qui racontaient l'histoire du peuple des Huron-Wendat, on a vu un match de hockey, on a été à l'observatoire de Québec, et sûrement d'autres choses mais je m'en rappelle pas.
Concernant Montréal on a vu la ville souterraine, le plateau Mont-Royal, la pointe à Caillière, le vieux Montréal, le vieux-port, l'oratoire, le musée des Beaux-arts, la Grande Roue, et des rues avec de beelles maisons mais on est restées que 4 jours donc on a pas pu tout voir.
À Ottawa on est restées à l'intérieur la plupart du temps parce qu'on s'est vite rendu compte que ce n'était pas safe et en plus à ce moment là il faisait extrêmement froid. On est quand même allées voir le parlement qui était vachement stylé.
Depuis que je suis revenue :
- Le jetlag est ultra présent. Je dors de 23h à 1h puis j'arrive à me rendormir seulement vers 5h du mat. J'ai faim en plein milieu de la nuit?? Je n'arrive à rien faire de mes journées pour l'instant....
- J'essaye d'être méga tolérante avec ma famille parce que je ne veux plus être dans cette ambiance de dispute h24.
- Mes chats reviennent dans ma chambre. Apparemment ils l'avaient désertée depuis que j'étais partie 🥺
Je pense que ça résume plutôt bien mon séjour là-bas et ce que j'en retiens!
(15/01/2023)
18 notes
·
View notes
Text
youtube
Yow, New shit sur YT et les plateformes.
Classic Boom Bap. Dope Beat Dope Rhymes Dope Cuts. Du Rap dans sa forme pure, bon petit plat simple préparé avec Amour dans les vieilles casseroles. Ça marche toujours.
Cette fois-ci j'ai l'honneur de partager le micro avec Big Mod aka Modal, mon légendaire et vénérable aîné que j'ai vu brûler des scènes de l'underground à Forest National ou Dour depuis que je suis Rookie. King Size, RAB, le 9mm, les maxis, les tapes, les compiles... Très vite il m'a montré du Respect (évidemment réciproque) et on a partagé qques chills, ultimes passionnés amoureux de cette culture que nous sommes.
Au Beat, un gars un peu plus jeune mais qui est plus de l'époque que les gars de l'époque ! Si bcp de ceux qui s'accrochent à la Vibe 90s sont relous, passéistes et sans saveur, lui c'est tout le contraire. Un des rares spécialistes pour cette recette MPC à l'ancienne mais avec style et goût. En solo, avec son gars le Fak ou aux manettes pour la crème de l'under néerlandophone, il livre perles sur perles dont la magnifique prod de Main Tendue qu'il m'a filé ya pas si longtemps.
Mon fidèle DJ Sauze a été chauffé par le bordel et malgré des conditions pratiques compliquées s'est demerdé pour me fournir des cuts de luxe. Puis comme très souvent, cover du Homie Daex et mix du Homie Taipan.
On fait tout ça avec le coeur et sans grandes retombées comme bien des talentueux passionnés qui passent sous les radars donc tsé bien, donne de la Force de quelconque façon si "ça vous chante et que nos couplets vous parlent". C'est l'épisode 8 de ma série "Juskomsa and Friends", le 7/7 j'enchaîne avec un "micro EP" qui sera suivi d'une poignée de surprises avant l'apothéose : le bouquin/album ! Merci à tout le monde embarqué dans l'aventure de près ou de loin, Pazzzz
Tar One ft Big Mod – Napalm. Lyrics
Tar One :
Je tue tellement que quand je l’dis, c’est de la modestie
Tu vas te faire molester avec force et style
Comme dans les classic maxis vinyles du 9 milli
T’es un imposteur comme Milli Vanilli
Nous avons connu cette ère que les jeunes idéalisent
On rimait à 10 chez Aral sur des Beats des 90’s
À l’arrache, pour nous la nostalgie est admise
Mais faut pas croire, on s’disait déjà « Tout n’est pas si facile »
Des sarcasmes pour ces tas d’nazes qui voudraient nous dire
« C’est ça le Rap ! » C’est quand même inouï qu’ils nous nient
Nous oublient nous qui avons connu l’inoubliable
Ou l’avons fourni et continuons même si tout c’biz foire
Donc célébrons, même si pas d’succès accélérons
On taxe le Showbiz de farce car pas axé sur les bons
Sur les bombes qu’on sert concerts après concerts
Entre confrères la bonne Vibe il faut qu’on conserve
Refrain Big Mod :
Design, dans l’mind
Rap machine, alcaline, pipeline
Laisse couler l’flow, ils n’ont pas de palmes
Ici c’est trop chaud, Napalm !
Big Mod :
Y a ceux qui défoncent tout ceux qui gagnent
Ceux qui renoncent qui s'enfoncent et y a ceux qui stagnent
King du rap attitude révolution par minute
Comme d'habitude chute libre sans parachute
Haute voltige trop aviateur
Chaleur hivernale trop radiateur
Prestige loyauté honneur
Grimpe pour atteindre l'Olympe dans toute sa splendeur
Old school new school true school Defi J
Monumental statue à mon effigie
Transfert dans la cypher
Esprit trop dangereux Michelle Pfeiffer
Tu connais la méthode hors norme hors mode
Matos calibré pour Ipod
Désordre bordel mortel martèle ta cervelle
Pêle mêle males femelles crée l'étincelle à coups de perles.
Design, dans l’mind
Rap machine, alcaline, pipeline
Laisse couler l’flow, ils n’ont pas de palmes
Ici c’est trop chaud, Napalm !
Big Mod :
Corrige moi si j'me trompe y a pas qu'l'argent qui compte
Leurs couplets sont trop courts ils vont pas la faire longue
On a pas les mêmes sources les mêmes souches
Ici le soleil se lève là bas le soleil se couche
Bras longs et poches profondes à la conquête du monde
Toujours efficace avec la classe de James Bond
Depuis l'époque des k7 memorex
Mon micro fout le feu avec des couplets en silex
Tar One :
Au nom du Verbe, du Bic et du Saint Vrai Style
J’m’investis, feat avec un gars bien qu’j’estime
Les faux font plein de bêtises, primates qui singent Mesrine
Sur leur cahier doit y’avoir un panneau Sens Interdit
Des tas d’idées en stock, pas novice, stakhanoviste
Comme Starks à New-York, combativité inamovible
Pas de mobile inavouable, intentions nobles et louables
Écoutez si ça vous chante et que nos couplets vous parlent
2 notes
·
View notes
Text
17 août
j'ai fait les 45 minutes de trajet debout au milieu du compartiment à vélo, serrée contre une brochette de filles qui devaient rentrer de colonie ou un truc comme ça mais elles étaient supervisées par personne. elles devaient avoir treize-quatorze ans, le moment de l'adolescence le plus critique. y a tellement de choses qui se jouent. c'était fascinant de le voir se déployer là sous mon nez, avec leurs corps nouveaux bronzés et exposés, leurs visages lisses et conscients d'eux-mêmes, leurs tenues savamment baggy-moulantes aux bons endroits. elles avaient l'air plus à l'aise avec leur corps que moi à leur âge. ou même moi maintenant. un peu plus loin une fille à lunettes feuilletait un livre avec des cartes de pays du monde vides à remplir. j'adorais les livres avec des trucs à remplir moi, des pages à personnaliser avec des collages, des dessins, des listes, etc. j'adorais affirmer mes goûts. elle avait un vieux téléphone à touches et elle semblait très joyeuse. à côté d'elle y avait une fille debout qui me tournait le dos, elle était très grande pour son âge, elle avait encore le visage d'une petite fille aux cheveux mal coiffés attachés avec un élastique comme si elle venait de se lever. elle portait un grand tshirt informe et un grand jean gris qui tombaient sur son corps de grande asperge qui a grandi trop vite, son téléphone et son câble violet dépassaient de sa poche arrière. je l'aimais bien, je la trouvais cool. elle avait une espèce d'assurance mal assurée, un air débrouillard, je sais pas, peut être qu'elle était comme j'aurais aimé être à cet âge-là.
devant moi une fille se disputait de manière passive-agressive avec une fille assise un peu plus loin, les deux filles assises entre elles prises dans un sandwich inconfortable de piques insidieuses et de rancoeur. celle devant moi lui parlait sans même lever les yeux de son téléphone, scrollant je sais pas quelle application sans vraiment y prêter attention, mais je sentais sa détresse. la dispute a commencé au sujet d'un truc qu'elle voulait pas porter dans son sac parce qu'elle portait déjà deux litres d'eau et qu'il pesait une tonne, et la façon dont elle essayait de se défendre, je le sentais dans ma chair. le sentiment d'impuissance, d'injustice, le sentiment que quelle que soit ma réponse ça servira à rien parce que je pourrai jamais gagner, je suis la victime. elle a fini par appeler sa mère, ou ce que j'ai imaginé être sa mère parce qu'elle parlait dans une langue inconnue. à un moment j'ai compris le mot mobbing. j'ai l'impression d'avoir beaucoup entendu ce mot quand j'avais treize ans, dans le cadre de multiples campagnes de sensibilisation contre le harcèlement scolaire qui servaient à rien du tout, à part à faire joli. pendant qu'elle téléphonait, l'autre fille arrêtait pas de répéter le nom de la fille assise à côté d'elle pour qu'elle lui prenne le téléphone et l'empêche de parler à ce que je supposais être sa mère. j'en ai déduit qu'elles devaient probablement être soeurs ou un truc comme ça, ce qui à mes yeux a tout de suite rendu la situation moins grave, parce que ça restait dans le cadre familier de la famille. j'étais presque déçue quand on est arrivés à berlin. ça m'a donné envie d'écrire sur mon adolescence. ça fait un moment que j'en ai envie. je suis rentrée j'ai pris une douche et je me suis affalée sur le canapé comme si j'avais eu une journée éreintante alors qu'il était deux heures de l'après-midi.
18 août
mon deuxième mood par défaut quand je marche dans la rue, quand je me sens pas vide et sur le point de disparaitre, c'est énervée. je sais pas lequel est pire. ce soir je suis énervée. énervée d'être restée coincée sur mon canapé à scroller ig pendant une heure pendant que d. et j. écoutaient de la musique de merde dans le couloir en trafiquant je sais pas quoi alors que je voulais sortir mais j'arrivais pas à bouger ou à faire autre chose que scroller ig. énervée de pas me tenir à ce que je note dans le calendrier de mon ordi et de chaque soir me trouver une excuse pour ne pas sortir. énervée de pas faire d'efforts pour rencontrer des gens et de m'enfermer toute seule dans ma solitude en donnant des coups de pied dans les murs. énervée que mon écouteur droit ait cessé de fonctionner et que je puisse pas écouter mes nouveaux morceaux pendant ma promenade solitaire du soir. énervée qu'à chaque fois que je vois un garçon aux boucles châtain de derrière j'ai le coeur qui se serre. énervée de toujours pas avoir de synthé et de pas savoir jouer de la guitare et de toujours tout repousser. énervée de pas être adrianne lenker putain.
vendredi j'ai passé la soirée à regarder un concert de big thief au way out west et elle m'y fait un peu penser à moi, ou plutôt j'arrive à m'y identifier, avec son grand tshirt gris foncé et ses cheveux bruns décoiffés coupés un peu comme les miens. ils ont joué un nouveau morceau qui s'appelle incomprehensible dans lequel elle dit qu'elle va avoir 33 ans et elle parle du fait de prendre de l'âge, de la société qui attend d'elle qu'elle ait peur de vieillir et d'avoir des rides, elle dit let gravity be my sculptor and the wind do my hair et elle parle de ses cheveux argentés alors qu'elle a pas un seul cheveu blanc mais je l'ai pris pour moi et mes deux grosses mèches blanches. elle dit qu'elle veut être libre de danser comme elle veut devant les gens et d'être nue toute seule et puis elle fait une petite danse désarticulée et elle a vraiment l'air libre. libre et forte et ancrée et belle et incroyable. je l'envie tellement d'avoir la musique et de pouvoir s'épanouir là-dedans. de pouvoir s'épanouir dans la plus belle chose qui existe sur terre. d'avoir quelque chose à quoi se raccrocher et que cette chose soit la musique. moi aussi je veux m'épanouir dans quelque chose et exsuder ce qu'elle exsude. j'ai l'impression d'être ted danson dans bored to death qui veut toujours ce que les autres ont et qui n'est jamais satisfait de ses propres choix. d'après google s'épanouir c'est éclore, se détendre, devenir radieuse. moi aussi je veux éclore, je veux me détendre, je veux devenir radieuse. j'en ai marre de pas être épanouie. j'en ai tellement marre de pas être épanouie que je fais la gueule quand je marche dans la rue.
3 notes
·
View notes