#j’aime ce que je fais
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moncoeurestatoimonamour · 4 months ago
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Ⳏⲅⲁⳕⲁ 𝖽ⲁ Ⲃⲁⲅⲅⲁ
Ⲁⳳⲉⳕⲅⲟ / Ⳏⲟⲅⲧⳙⳋⲁⳑ 🇵🇹
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greedandenby · 5 months ago
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Transcript of the French dialogue in IWTV S2 Ep6 - Like the Light by Which God Made the World Before He Made Light 
Attack at Madeleine’s shop:
[The song the attackers are singing here is the "Chant des Girondins", which was the short-lived French national anthem under the Second Republic (1848-1852). Here are the lyrics sung in this portion of the show:
"La France appelle ses enfants, – Allons dit le soldat, aux armes ! C’est ma mère, je la défends.
Mourir pour la Patrie"
Which translates to:
"France calls to its children,
- Come, says the soldier, to arms!
She is my mother, so I shall defend her.
To die for the motherland"]
Woman attacker: Bonsoir, Madame Éparvier !
Madeleine: Allez-y ! Faites vos dessins très ingénieux !
Bald attacker: Arrête de les laver et on arrête de revenir, hein !
Woman attacker: On l’a ! On l’a, la pute !... Madeleine est pas bien, elle a attaqué, t’as vu ?... Crie tout ce que tu veux, hein. Tes voisins s’en fichent.
Madeleine: Arrête ! Non !
Bald attacker: On va voir ce qu’elle a donné à l’Allemand !
Madeleine: Tu suces du sang… T’es un v…
Armand and Madeleine discuss her turning:
Armand: Tu aimerais être l’une des nôtres ?
Madeleine: Non, je veux être avec elle. Et toi, tu peux aller te faire foutre.
Armand: They always think they’re different. Stronger. Superior. Jusqu’à ce que la solitude arrive.
Madeleine: Monsieur, ça fait longtemps que je suis toute seule.
Armand: Tu seras un monstre.
Madeleine: Si tu fais de moi un monstre, tu feras que me transformer en ce que je suis déjà.
Armand: Tu vas manger des humains comme tu manges ta pomme ? Un par nuit, aucune pitié pour l’enfant, la mère, l’invalide ?
Madeleine: Je suis un humain et j’aime ma nourriture. Quand je serai un vampire, est-ce que j’aimerai ma nourriture ?
Armand: Comment choisiras-tu qui tuer ?
Madeleine: Je tuerai sur les bords. Les faibles d’abord, et occasionnellement je me livrerai à mes appétits.
Armand: Et quand les derniers vestiges de ton époque auront disparu ? Les voitures, les coiffures, les croyances ? Comment continueras-tu ?
Madeleine: Jeune homme… There’s been a war. Claudia! He thinks there’s something left of my era!... Mais quel con ! [not captioned, but she’s basically calling Armand a dumbass.]
Armand: Comment vas-tu survivre à l’éternité ?
Madeleine: L’homme qui vivait en face… La Gestapo est venue le chercher. On a entendu un coup de feu quand la voiture a tourné au coin de la rue. Et la femme qui habitait plus bas, elle est morte de faim dans sa chambre. Elle portait des vêtements très chics. Elle devenait de plus en plus maigre jusqu’à ce qu’un jour, je regarde par sa porte et elle était là, un squelette dans des vêtements chics. Parfois, je le voyais dans leurs yeux, quand ils étaient sur le point d’abandonner. Et moi, j’ai survécu. Moi, j’ai suivi mes instincts. J’ai trouvé l’amour dont j’avais besoin, même quand c’était un amour dangereux. And I have again.
Armand: Et que feras-tu dans quelques décennies quand elle se jettera dans le feu ? Parce qu’elle le fera.
Madeleine: Peut-être qu’elle le fera pas. T’en sais rien. Peut-être que je suis ce dont elle a besoin pour survivre.
Louis and Armand at the Sacré-Cœur:
Okay, this is a subtle one.
While Loumand kiss on the steps of the Sacré-Cœur, you can hear a man taunting them in the background.
He says: "Hé ! Mais vas-y hé ! Mais suce-le, tant que t’y es ! Sale pédé !"
Which translates to: "Hey! Well go on then! Why don’t you suck him off while you’re at it! Fucking faggots!"
This explains why Louis turns his head around for a second after kissing Armand...
Madeleine’s turning:
Madeleine: J’arrive pas à croire que mon dernier verre de vin soit un Chardonnay. J’aurais dû en prévoir plus.
Madeleine: La pièce tourne…
That's it for this episode! See you in a week for the next one!
Ep. 2 here
Ep. 3 here
Ep. 4 here
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tokytopia · 29 days ago
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hiiiiiiiii toytopia i love your art so much puisque jai grandis avec inazuma et que mon perso pref est david nn mais vrm ta un style grv unique keep up with that amazing art bro et je voulais te demander (si sa te derange pas) tu dessine sur quelle aplis mais vrm C TROP JADORE T DESSIN (coming from morocco :3)
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je me suis un peu inspirer de qq de t dessin (jespere sa te derange pas si oui dsl) :P et si jamais tu veux poster ta version du dessin (enft jai ce truc a chaque fois que une ou un pote me montre son dessin je fais un remaque et sa me fais grv plaisir et apres je leurs passe ma version) jespere tu vera mon msg BISOUUUUUUUUUUUS
Bonjouuuur, déjà merci beaucoup je suis trop heureuse de voir que ce que je dessine te plaise autant ˆ_ˆ
J’utilise procreate sur iPad Pro pour dessiner en numérique
Bon j’ai pas dessiné la pose exacte mais j’espère que ça te plaira quand même haha
Et j’aime beaucoup leurs tenues ! Les chaussures de David font très shadow the hedgehog
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lisaalmeida · 9 months ago
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Regarde-moi, je ne te demande rien
Quand je te dis que je t’aime, ce n’est pas parce que je te veux, ni parce que je ne peux pas t’avoir, ça n’a rien à voir avec moi.
J’aime ce que tu es, ce que tu fais, les choses que tu dis.
J’ai vu ta gentillesse et ta force, j’ai vu ta cruauté et tes faiblesses.
J’ai vu le meilleur et le pire de toi et je comprends avec une parfaite clarté tout ce que tu es .
Tire ta corde
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empiredesimparte · 1 year ago
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Oliver: The Polytechnique ball thinks big! Napoléon V: I suggested the Garnier Opera to the school president. You've got to have a bit of fun!
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Oliver: How did your honeymoon go? Napoléon V: Very well, thank you. It was strange to be cut off from the world, away from all the hustle and bustle of Paris.
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Oliver: Good! You needed a rest. By the way, I thought it would please Hortense to have an estate in Francesim, so that we could visit you from time to time. Napoléon V: That's a good idea, I like knowing that my twin sister won't be too far away from us.
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Oliver: Of course, don't worry, I'll look after her… That is, if you agree, officially Napoléon V: Officially, so that's it?
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Oliver: Yes, I've been ready for several months now. I'm sorry again for all the trouble I've caused you, it wasn't… Napoléon V: Let's not talk about it any more. It's all settled. I know that Hortense will be happy with you, surely … more than with me.
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Oliver: You were born to take different paths. At this time in your lives, the distance is natural. However, I believe I can echo Hortense's sentiments that she loves you dearly, no matter what and despite everything that has happened. Napoléon V: Thank you, Oliver. I'm counting on you to look after her.
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⚜ Le Cabinet Noir | Paris, 17 Messidor An 230
Beginning ▬ Previous ▬ Next
Napoléon V and his entourage went to the Grand Bal de l'X, organised by the École Polytechnique to celebrate the end of their year of study. The ball took place at the Opéra Garnier, and featured a number of performances including dances, fencing, a choir and many other distinguished ceremonies. It's a not-to-be-missed event for young students. During the evening, Oliver approached his friend Napoléon V to officially ask for his sister Hortense's hand in marriage. The Emperor agreed to make the engagement official.
(Thanks to @theroyalthornoliachronicles and @funkyllama for the sims deco and accessories! Oliver is a character belonging to @officalroyalsofpierreland)
⚜ Traduction française
Napoléon V et ses proches se rendent au grand bal de l'X, organisé par l'école Polytechnique pour fêter la fin d'année d'étude. Le bal se déroule à l'opéra Garnier, et donne lieu à de nombreux spectacles comme des danses, des combats d'escrimes, une chorale, et bien d'autres cérémonies distinguées. C'est le rendez-vous immanquable des jeunes étudiants. Durant la soirée, Oliver approche son ami Napoléon V pour lui demander officiellement la main d'Hortense, sa soeur. L'Empereur accepte d'officialiser les fiançailles.
Oliver : Le bal de Polytechnique voit les choses en grand ! Napoléon V : J’ai proposé l’opéra Garnier au président de l’école. Il faut bien s’amuser un peu !
Oliver : Et ta lune de miel alors, ça s’est bien passé ? Napoléon V : Très bien, merci. C’était étrange d’être coupés du monde, loin de toute l’agitation parisienne.
Oliver : Tant mieux! Tu avais besoin de repos. À propos, j’ai pensé que cela ferait plaisir à Hortense d’avoir un domaine en Francesim, pour que l’on puisse vous rendre visite de temps en temps. Napoléon V : C’est une bonne idée, j’aime savoir que ma jumelle ne sera pas trop éloignée de nous.
Oliver : Bien sûr, ne t’en fais pas, je prendrai soin d’elle… Enfin, si tu y consens, officiellement Napoléon V : Officiellement, alors ça y est ?
Oliver : Oui, cela fait plusieurs mois que je suis prêt. Encore désolé pour tous les ennuis que j’ai pu t’attirer, ce n’était pas… Napoléon V : N’en parlons plus. C’est réglé. Je sais que Hortense sera heureuse avec toi, sûrement … plus qu’avec moi
Oliver : Vous êtes nés pour prendre des chemins différents. À ce moment de votre vie, la distance est naturelle, mais je crois pouvoir me faire l'écho des sentiments d'Hortense qui t'aime tendrement, quoi qu'il arrive et en dépit de tout ce qui s'est passé. Napoléon V : Merci Oliver. Je compte sur toi, pour veiller sur elle.
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photos-de-france · 4 months ago
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Gilles Favier, Baraka, Cité Les Flamands, Marseille, 14ème arrondissement, 1992.
“Cette photo a été prise aux Flamants [14e arrondissement], j’ai vérifié ça sur mes planches contact. Dans mon souvenir, cette jeune fille s’appelle Baraka. J’aime cette image par la grâce de cette jeune fille qui nous regarde. L’inscription “Mosqué” qui me rappelle l’Afrique et cet univers de béton avec ces volets en plastique. Je me demande toujours comment les gens font pour tenir dedans dans la chaleur de l’été. Je réalise des photos assez frontales. Je ne demande pas. Je prends la photo en essayant d’attendre le moment de malaise où la personne se demande ce que j’attends pour déclencher. Pour cette image, je n’ai pas fonctionné comme je le fais d’habitude. C’est-à-dire créer une relation, prendre une photo, la développer et revenir le lendemain pour en donner un tirage.
Quand je suis arrivé à Marseille, j’avais un peu la fleur au fusil. À Paris, j’avais beaucoup travaillé sur des sujets sociaux, les expulsions, les banlieues. En parallèle de ma commande pour le ministère de la culture, j’avais accepté de travailler comme photographe pour un film de fiction qui se déroulait à Félix Pyat. L’histoire était celle d’un jeune métis qui, pour chercher son identité, prend en photo tous les habitants de son quartier dont il tapisse les murs de son loft pourri dans la cité. Le réalisateur [Bruno Victor-Pujebet] m’avait donc chargé de faire ces portraits en sillonnant les cités de Marseille. J’avais pour guide deux filles qui m’ont fait découvrir 20 cités de Marseille. Au départ, je pensais pouvoir travailler à Félix-Pyat. La cité était très chaude à l’époque. Je travaillais alors avec un appareil Hasselblad, assez lourd. On regarde le viseur par dessus et du même coup, on ne voit rien d’autre. Un jour, alors que je prenais une image, je vois passer dans mon objectif, un gars qui court avec des flics juste derrière. Comme dans un film justement. J’ai réalisé qu’il fallait faire gaffe.
Un peu plus tard, les copains que je m’étais fait sur place, ceux qui me servait de passeport pour entrer dans la cité m’ont conseillé de ne pas y revenir. À l’époque, la cité était au centre d’un gros trafic de voitures volées et ils sont tous tombés à cet époque. J’ai donc décidé de choisir un autre lieu et c’est là que je suis retourné à la Renaude. Elle était très différente des autres : elle était bordée de partout par le cimetière, le technopôle de Saint-Jérôme, des jolies petites maisons. Cela formait une verrue, un lieu-clos. Les gens sont là en permanence, sédentaires. Cela correspondait à la manière dont je voulais travailler.”
Gilles Favier
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mysilaan · 6 months ago
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HEADCANON REQUESTS FRENCH
Hello tout le monde 🍒
J’appréhende un peu mais bon…
J’ai décidé en fin de compte, à dédier ce blog à mes écrits, et plus particulièrement sur mes headcanons 🌷
Voici une liste de jeux sur lesquels je fais des headcanons : 
⭐Blooming Panic
⭐The Arcana
⭐Touchstarved
⭐Amour Sucré (New Gen inclus)
Je prends toutes vos propositions de headcanons dans la boîte à questions !! Mais il y a quelques règles que je vous prie de prendre en compte avant…
❌Je ne prends aucune proposition en dehors des quatres jeux de ma liste pour le moment.
❌Je ne prends pas de propositions NSFW. Je peux écrire du soft NSFW mais rien de trop explicite.
❌Si je considère une proposition inappropriée, je me réserve le droit de l’ignorer et la supprimer.
⚠️POUR THE ARCANA
Je ne prends pas de headcanons sur Portia pour le moment étant que je n’ai pas encore fait sa route. (Promis je m’y met vite)
⚠️POUR AMOUR SUCRE
Je ne prends pas de propositions de headcanon sur Armin HSL (UNIQUEMENT) car je n’ai pas joué à sa route. Je n’en prends pas non plus pour Eric, cette fois-ci car il s’agit  simplement d’un personnage que je n’apprécie pas (je peux cependant prendre des requête de angst writing…)
Si vous souhaitez vous renseigner sur ce que j’écris, mon compte wattpad est joint à mon linktree dans ma bio. Certains de mes écrits ne correspondent plus trop à ce que j’aime faire mais cela peut vous donner un aperçu en attendant que je poste ici ⭐
J’ai hâte de recevoir vos propositions 💖
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aisakalegacy · 2 months ago
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Été 1925, Hylewood, Canada (3/4)
Je ne connais pas ton Jean, mais je me méfierais quand même un peu si j’étais toi, si d’autres personnes qui semblent le connaître et qui sont habituellement de bons juges de caractères, te disent de te méfier. Je sais qu’il existe des femmes qui sont des coureuses de fortune, mais je ne serais pas stupéfait d’apprendre l’existence de leur équivalent masculin. Je ne m’y connais pas vraiment en socialisme. Je sais que ma grand-mère en était une. D’ailleurs nous avons plusieurs de ses ouvrages dans notre bibliothèque familiale. Il m’est arrivé de les feuilleter, mais pas assez pour être en mesure de commenter les éventuelles contradictions dans les idées de ton frère. On n’apprend pas cela au pensionnat méthodiste épiscopalien…
J’ai bien ri en lisant les protestations de ton père. Ses inquiétudes sont charmantes, mais qu’il ne s’en fasse pas pour moi. Je ne fais pas d’études, c’est vrai, mais je n’en suis pas chagriné. J’aime la pêche, j’aime la guitare, et quand je ne suis occupé ni à l’un, ni à l’autre, je suis à Kingston où je travaille dans l’industrie maritime pour une compagnie montréalaise. Nous exploitons des cargos et des paquebots à vapeur pour transporter du charbon, du fer et toutes sortes d’autres choses dont je fais peu de cas. En revanche, j’apprécie particulièrement tout ce que j’y apprends sur la gestion portuaire. J’ai commencé à avoir une idée, mais je ne veux pas t’en parler tout de suite de peur de me ridiculiser si elle ne se réalisait pas.
[Transcription] Lucrèce Rumédier : (rire) Vous m’avez dépassée ? C’est peut-être vrai. Vous avez un génie naturel pour la musique que je n’ai pas. Mais j’ai plus d’expérience que vous, et c’est un atout que vous ne devez pas négliger. Lucrèce Rumédier : Je savais qu’avec assez de pratique, j’arriverai à faire de vous un pianiste aguerri. Je crois que j’ai réussi mon objectif. Agathon LeBris : Alors si je suis si doué que vous le dites, qu’est-ce qui m’empêche de me lancer, maintenant, et de faire carrière ? Lucrèce Rumédier : Vous êtes bien naïf si vous pensez que par votre simple talent, vous passerez les auditions pour des théâtres prestigieux sans qu’on ait jamais entendu parler de vous avant. Agathon LeBris : Je pense que vous êtes simplement jalouse qu’une carrière de pianiste s’offre à moi, alors qu’elle vous a été refusée. Lucrèce Rumédier : Et vous pensez mal : je suis très heureuse de mon anonymat. Vous aviez raison tout à l’heure. Je n’ai plus grand chose à vous apprendre concernant la maîtrise du piano. Lucrèce Rumédier : Mais vous êtes trop jeune pour l’instant pour faire carrière, et je vais m’assurer que vous continuiez à pratiquer. Votre égo est trop grand, et je ne supporterai pas qu'à cause de lui, votre talent se gâche.
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maneki-art · 1 month ago
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Swing Macabre, the card
(English under the French and pictures )
En attendant que je me décide sur le design de François, je vais commencer à réfléchir sur la carte pour Halloween.
Non c’est pas une tradition française, mais j’aime bien rythmer mon année d’illustrations à thème (en général je fais Noël, Nouvelle Année, Nouvelle année Lunaire, les solstices et, bien sûr, Halloween.)
L’idée est simple !
Une fresque de danse macabre au fond, un peu d’architecture pseudo religieuse au milieu pour faire genre je sais dessiner en perspective donner de la profondeur, François qui fait le François en premier plan.
Simple.
Sauf que François ne coopère pas et que je ne sais pas quel croquis utiliser.
Donc, lequel vous préférez ?
Hello my baby hello my honey (oui c’est une reference à ce DA)
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La trompette de la mort
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Dancing mad
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While I’m trying to choose  François’s design, I’ll start of the Halloween card)
Non, it’s not a French tradition, but I like to do holiday illustrations during the year (usually, I’m doing Christmas, New Year, Lunar New Year, solstices and, of course, Halloween)
The concept is simple !
A fresco of a dance macabre in the background, a bit of pseudo religious architecture in the middle ground as if I know how to draw in perspective to give a sense pf depth, François being François in the foreground.
Simple.
Except François is not cooperating and I don’t know which sketch to use.
Soooo, which one do you prefer?
Oh and by the way, the text on the flag / ribbon mean:
I will keep singing and dancing and you will die mad about it.
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blauesonnenblume · 26 days ago
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Ces derniers jours ont été intenses. depuis que je suis arrivée ici la vie est mouvementée, souvent malgré moi, je me laisse emporter dans le tourbillon de personnalités hyperactives que j’arrive à équilibrer avec des jours plus calmes.
Vendredi après le travail je suis allée boire un verre avec du monde, on a commencé à parler des aurores (australes du coup) et il y a eu un grand mouvement de motivation pour aller les voir à la plage plus au sud, plus loin de la ville. C’était magnifique. Je n’avais jamais pensé dans ma vie que je verrais des aurores, ce n’était pas dans ma to do list et j’ai beaucoup de gratitude d’avoir eu cette chance, ce concours de circonstances d’avoir rencontré du monde, d’être à cet endroit dans le monde à ce moment là où le soleil s’est enflammé.
Hier je suis allée faire une mini rando avec mon coloc Hugh et la Tasmanie c’est ça: tu fais 10-15 minutes de voiture, tu sors à peine de la ville et t’es dans la forêt, à la montagne, il n’y a que les cris stridents des oiseaux qui brisent le silence. Je fais du sport ~3 fois par semaine mais ma cardio c’est pas encore ça, j’étais complètement en nage et essoufflée par la montée haha j’ai toujours un peu honte mais bon tout le monde s’en fout je crois. L’après-midi j’avais un anniversaire et j’ai été un peu estomaquée des gens qui étaient là. J’ai pas envie de rentrer dans les détails mais on a fait une soirée pizzas et margarita maison, gros bordel dans la cuisine et vraiment personne n’a levé le petit doigt pour aider à ranger. Je m’affairais dans la cuisine à jeter, ranger, faire la vaisselle et frotter les surfaces et toutes les autres étaient assises à discuter ou juste sur leur téléphone (sauf Lulu, la seule que j’aime évidemment). C’est vraiment pas pour me jeter des fleurs!! mais je connais à peine Elisa et pour moi c’est même pas envisageable de pas ranger alors qu’elle nous a accueillis et qu’elle a préparés plein de trucs, c’est mon éducation peut-être. Bref pendant toute la soirée c’était pas des personnalités agréables, on aurait un peu dit des ados au lycée mais avec 26/27 ans d’âge moyen c’est plus pareil. Heureusement il y n’y avait pas que ça mais je suis sortie de là un peu sonnée par ce groupe. Quand je suis rentrée on a parlé de musique avec Hugh et on s’est fait écouter des morceaux pendant une heure (il a adoré « je fume des clopes dans un blockhaus noir parce que je suis déprimé ») en buvant du thé ça m’a fait du bien.
Le décalage horaire avec l’Europe est dur à vivre, mes horaires libres ne coïncident pas bien du tout avec ceux de ma famille / amis / lover, c’est là que je ressens vraiment la distance vertigineuse qui nous sépare. Les lettres qu’on m’envoie mettent 1 mois à arriver.
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cruelviolence · 1 month ago
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Je veux qu’il me dise
Tu es celle que je n’attendais pas
Tu es rentrée dans ma vie sans que je me rends compte
Je ne savais pas à quel point tu deviendrais spéciale à mes yeux
Tu es arrivée dans ma vie et y a pas de hasard
Alors, reste avec moi
Tu es mon personnage préféré
De mon histoire
Tu es comme une poésie un art magnifique
Tu es ma poésie préférée
Tu es ma chanson préférée
Alors, reste avec moi
Je veux que tu sois plus qu’un rêve
Je ne veux pas que tu sois un rêve
Je veux que tu sois ma réalité
Ne brise pas le personnage que tu as créée
Car j’aime te regarder, chaque détails de ton visage
J’aime ton sourire car y a que toi qui me rend heureux
Tu es différente des autres filles que j’ai pu rencontrer
Tu es si rare et si précieuse
Que je n’ai pas envie de te laisser partir de ma vie
Alors, reste avec moi
Je sais que tu as peur de l’amour
Mais prend ma main et je t’emmènerai dans mon univers
Je vais tout faire pour te rassurer
Tu peux avoir peur des autres mais pas de moi
N’ai pas peur de moi car je serai toujours là pour te rassurer
Je veux te rassurer que tout ira bien
Je sais que l’amour te fait peur mais je suis là maintenant
Prends ma main et ferme les yeux
Imagine qu’il y a que toi et moi
Nous écrivons notre histoire avec nos âmes et nos cœurs qui formeront qu’un seul
Je veux être ce jardin secret de tes rêves
À deux nous allons construire ce jardin secret pour que personne puisse nous le détruire
Je vais faire de mon mieux pour te rassurer
Les sentiments que j’ai pour toi sont si nouveaux que je n’ai jamais ressenti auparavant
Alors, reste avec moi
L’amour te fait peur mais je serais toujours là pour te rassurer que je suis là
Laisse-moi cette chance de pouvoir te conquérir ton cœur
Je veux avoir accès à ton cœur
Tu fais déjà parti de ma vie
Alors laisse-moi faire partir de la tienne
Il n’y a jamais d’heures pour tomber amoureux de quelqu’un comme toi
Tu es si rare et je voudrais te découvrir chaque jour
Alors, reste avec moi
Car tu n’auras plus peur de l’amour à mes côtés
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moncoeurestatoimonamour · 4 months ago
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Ⲇⳙⳳⲉⲅⳋⲛⲉ Ⲅⲏⲟ̂ⲛⲉ Ⲇⳑⲣⲉ⳽
Ⲥⲟⳋⲛⲓⲛ ⳑⲉ⳽ ꓖⲟⲅⳋⲉ⳽ / ⳨ⲅⲇⲛⲥⲉ 🇫🇷
Ⲃⲩ ©️ⳐⲘ®️
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perduedansmatete · 2 months ago
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en ce moment j’ai soit des amis qui ne veulent pas sortir avec moi le weekend parce que je dois faire chier j’imagine vu que c’est déjà arrivé je ne vais pas le nier et qu’ils ont mieux à faire je comprends oui soit des amis qui ne me répondent pas et qui me fuient car ils ont fait de la grosse merde et qu’ils culpabilisent i guess soit d’autres qui me répondent seulement pour que je les aide car je viens à eux en les prévenant quand ils ont besoin d’être sortis de la merde qu’ils ont créé eux même et qui me touche aussi bien souvent mdr j’en peux plus je sais pas quand on pense à moi je sais pas quand on fait des trucs d’amis à savoir sortir et s’amuser je sais pas je me casse le cul à toujours bien traiter tout le monde c’est dans ma nature et peut-être que des fois je me plante mais je fais de mon mieux et j’en ai marre de me retrouver toute seule les weekends car comme l’été ça me déprime toujours et j’aimerais sortir comme avant mais c’est comme si plus rien n’était possible comme avant et j’ai pas envie de quémander de voir des gens qui n’en ont pas envie manifestement ou qui me font du mal à n’être là plus que quand ils ont besoin d’aide j’aime ça mais je ne veux plus être que ça moi aussi j’ai besoin d’aide moi aussi je me sens seule moi aussi j’ai des problèmes des secrets toujours plus de secrets qui me bouffent depuis des années une envie de crever qui s’accentue année après année j’aimerais de la légèreté penser à autre chose ça devrait être normal de se voir je sais pas on s’aime non y a pas à réclamer normalement ça s’est toujours fait comme ça oh on sort ce soir on fait un truc ? et oh oui grave allez mais je me retrouve à regarder les mêmes séries again et again car elles me font du mal mais bien comme yelle le tout en buvant du vin et en prenant un peu trop d’anxiolytiques mais jamais assez qui ne servent à rien de toute façon il faudrait que j’en parle de ça la prochaine fois à la psy même si j’en ai bientôt plus et que j’ai bugué devant ma médecin quand je lui ai dit qu’il m’en restait assez j’avais pas vérifié
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likielandco · 1 year ago
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Je poste dans quelques minutes.
En anticipation je mets mes arts ici pour les liens.
Ma petite surprise pour vous lecteurs, c’est que j’ai pris des cours de desseins et de création digitale (avec de l’AI, AI Generated pour ceux qui ont besoin de la précision) ces derniers mois, parce que je voulais vraiment faire mes arts moi-même pour Les Pétales de Guenièvre🌸
Évidemment, comme avec tout ce que je fais de nouveau, I went a little crazy 😂 mais je vais me restreindre parce qu’en tant que lectrice, moi-même j’aime imaginer mes personnages et ne pas rester « coincée » sur le fanart si ça a du sens?
Bref.
Enjoy la fin du OS 11!
Love you all so, so much.
Lily.
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Attention: dessins AI Generated, fair warning, so don’t bother me and read the keywords.
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plexussolaire · 1 year ago
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Détresse d'une bonne prof
31.08.2023
Cette année, c’est ma cinquième rentrée.
Je suis arrivée en 2019 en tant que professeure de français. Je ne pense pas avoir fait le mauvais choix, en passant ce concours et en faisant ce métier. Les débuts ont été effrayants et difficiles, faute de formation convenable. Je suis tombée sur des classes compliquées dès la première année, et puis il y a eu le covid. J’ai longtemps eu peur de ne pas réussir, j’étais exigeante envers moi-même et un peu timorée pour croire en mon autorité naturelle. Mais le métier s’est fait, l’expérience s’est construite, maintenant je suis le mirador qui voit tout (ou croit tout voir), je répète en boucle les règles et les limites, les élèves m’ont dit qu’ils se sentaient bien avec moi et que j’expliquais bien. Certains trouvent mon cours intéressant, je peux leur parler sans qu’il y ait de tension et c’est déjà ça. Les petits fauteurs de trouble m’apprécient dans l’ensemble, parce que je ne les laisse pas tomber. Je suis reconnue comme une bonne prof, à mon échelle. Déjà puisque je suis pleinement là, avec toute mon énergie, avec le plaisir de chercher à donner le meilleur de ce que j’ai, et de leur montrer comme j’aime parler de littérature.
Je ne fais pas mille projets par an, je n’ai pas l’ambition de devenir inspectrice, je ne fais pas des jeux, je ne crée pas d’escape game ni ne plastifie des quizz de toutes les couleurs. Je suis vieux jeu, mais pour les petits loups que j’accompagne, parfois c’est rassurant et cadrant. Ils apprennent des choses, ils se souviennent d’informations l’année d’après pourtant très loin de leurs vies quotidiennes. Ils peuvent rire dans ma classe, ils peuvent s’exprimer, ils sont parfois remuants mais reviennent toujours au calme quand c’est nécessaire. Les ados sont différents d’il y a dix ans et je leur souhaite d’embrasser ces changements qu’on voudrait les empêcher d’incarner, sous prétexte qu’ils ne sont “plus au niveau”, et qu’on ne leur répétera jamais assez. Et puis je les aime, inconditionnellement et sans attente, et ça c’est déjà quelque chose.
Le problème c’est de dire immédiatement, comme présupposé, que ça aurait pu être un mauvais choix. Plus à aucun moment on ne parle de bon choix d’être prof. On finit prof. C’est ma cinquième rentrée demain, je vais retrouver mes collègues chouettes, ce collège que je connais faute de l’apprécier vraiment, étant donné qu’il tombe en ruine (littéralement, il penche) et sue le béton, dans un quartier moche et au milieu des cités. Je vais retrouver les élèves et faire mieux que l’année dernière. Je vais développer mes activités syndicales et apprendre plein de choses, car moi aussi j’apprends tous les jours quand je vais au collège. Je suis une vieille prof, maintenant. Je fais partie des murs, comme on dit. Mais cette année encore, je suis terrorisée.
Mais ça il faut bien que je me garde d’en parler à tout ceux qui ne sont pas prof. Personne ne regarde cela d’un bon oeil et quand on raconte ce qu’on vit vraiment au quotidien, on est juste pénibles. On se plaint alors qu’on a des vacances. On se plaint alors qu’on est fonctionnaire, et qu’on ne doit “que 18H”. J’ai commencé de préparer mes cours le 1er août. C’est un choix, je peux organiser mon travail comme je veux. Au début c’était une heure par jour, puis deux, puis trois, puisque c’est un travail infiniment long, qui demande de faire une tâche en plusieurs heures, parfois plusieurs jours, et qu’on n’est pas sûr qu’elle fonctionnera auprès des élèves. Cela fait une semaine et demi que je travaille plus de sept heures par jour. Je n’arrive pas à me rendre compte du résultat obtenu. Certaines choses vont être abandonnées, car je ne connais pas encore le profil de mes classes ou le caractère de mes élèves, leur rythme, ou leurs difficultés. J’ai peut-être deux mois de prêt. Je travaillerai pendant tous les weekend et toutes les vacances. Ce travail est invisible. Dans le privé, on vous parlerait de télétravail. Je compterai le nombre de jour de “vacances” réels que j’ai cette année, mais je pense qu’ils sont moins impressionnants que prévus, et cela avec 5 ans d’expérience et des cours un peu rodés.
Je travaille, et je ne gagne pas grand chose pour tout ce que je fais, pour la fatigue accumulée et les problèmes de santé mentale que mon travail me cause. Souvent la dernière semaine avant les vacances, je pleure. Je pleure de fatigue et de désespoir. Ça dépend des périodes, parfois c’est dès la deuxième semaine. Des fois je me contente d’arrêter de vivre et de serrer les dents en attendant les vacances. Car corriger, préparer, diriger, punir, encourager, parler, parler, écouter, consoler, répéter, parler, répéter encore, dix fois, vingt fois, s’interrompre, exiger, appeler, parler encore, et fort, toute la journée, ça brûle à petit feu toutes les réserves.
C’est le bruit surtout qui vous roule dessus. Le bruit des cris, le bruit des disputes, le bruit cours de travaux en groupe à 30, le bruit des couloirs qui résonnent, plus puissant qu’un moteur d’avion par période, le bruit de la salle des profs plein d’enseignants encore dans le flux de stress et de bruit. Le bruit des sonneries, le bruit de la ville, et tous les bruits ensuite qui vous assaillent jusque chez vous. Chaque jour, même quand vous n’avez pas la force, vous devez affronter ce bruit et parler, assurer le silence pour qu’ils soient 30 à vous écouter, du haut de votre mètre cinquante huit, dans une salle trop longue et mal prévue pour accueillir ces bruits. Parfois, dans ces salles, il fait 40°C et il n’y a pas de limite légale qui nous autorise à ne pas assurer le cours quand on sent qu’on a chaud à en vomir.
Parfois, le président nous dit qu’il faudrait qu’on revienne bosser le 20 août, donc par 40°C, avec des gosses qui se révolteront car déjà ils n’aiment pas l’école et vous êtes là pour les torturer. Parfois il nous dit qu’il faudrait bosser plus, et faire nos formations pendant les vacances et le mercredi après-midi, sans prendre en compte que l’on bosse déjà plus, depuis longtemps. Nous avons besoin du mercredi pour préparer les cours, et des formations en semaine pour faire une pause de nos élèves et apprendre à être meilleure à ce que l’on fait. On est seul dans sa classe, sans retour ni commentaires, parler en formation fait parfois du bien. Prendre du recul est essentiel.
Et puis il nous promet le pacte. Un moyen d’encadrer des actions pédagogiques que l’on fait déjà en heure supplémentaire. Comprenez bien que le plus précieux dans notre métier, c’est la liberté pédagogique que nous devons à notre statut si privilégié de fonctionnaire. Le droit de choisir comment l’on enseigne, selon une durée légale, que l’on peut augmenter moyennant des heures supplémentaires en remplaçant des collègues pendant leurs absences, afin d’assurer un suivi qui nous semble pertinent. Le pacte veut obliger les professeurs à faire ce qu’ils font déjà. Le pacte retire la liberté pédagogique. Si l’on ne remplace pas 18H d’absence de nos collègues (moyennant 36H de présence obligatoire au collège), nous ne pourront pas assurer les autres missions qui nous tiennent à coeur, et qui monteront nos heures supplémentaires bien au-delà de ce que nos corps pourront souffrir. Nous gérons notre temps, car la pédagogie demande du calme et de la clarté d’esprit. 50h supplémentaires par an, c’est subir des heures et nous mettre en colère pour le moindre mouvement de table, ou le moindre cahier oublié par mégarde. C’est briser petit à petit le lien qui nous unit aux élèves, faute d’énergie pour maintenir la confiance.
Le pacte veut nous offrir plein d’argent en échange. Mais attendez, pas trop vite. Cela dépendra de votre ancienneté, plus vous êtes ancien, moins vous aurez besoin d’argent pour vous donner l’envie de rester. On vous pousse plutôt vers la sortie. Sans compter que ce ne sont que des primes, qui ne seront pas prises en compte pour la retraite. Sans les primes REP et autres primes d’activité que je dois à mon jeune âge, je ne toucherais presque rien. En fait, dire que tous les profs seront payer 2000€ dès le début de leur carrière, reviendront à dire qu’ils seront payés pareil au bout d’un an et au bout de 8 ou 9 ans de carrière. Grâce au pacte, les dix ans de carrière vont même voir leur salaire baisser. Les mères n’auront pas cette possibilité d’avoir les primes et n’auront plus l’occasion de se former, puisque ce sera le mercredi après-midi. Pourquoi les professeurs ne veulent pas du pacte, demande Léa Salamé à Gabriel Attal sur France Inter la veille de la rentrée, et bien parce que c’est une réforme profondément injuste et méprisante.
Le plus dur de ce métier, c’est l’absence de respect. J’allais dire l’absence de reconnaissance, mais ça c’est le salaire le plus rare du système capitaliste. Depuis que j’ai commencé, il n’y a pas eu un mois, que dis-je, une semaine, sans l’annonce d’un projet menaçant qui nous promettent un avenir encore plus lugubre que le présent déjà morne et hostile. Pas une semaine sans une parole, un mépris de notre institution et de leurs gouvernants. C’est cela qui me terrorise. C’est de retourner affronter à bout de bras une situation très difficile qui repose sur la chance ou non d’avoir des élèves sympa, sans aucune chance de réussir à faire correctement mon travail, puisque je n’en ai pas les moyens matériels, (salle, matériel de qualité, salaire. En plus de cela, il faut espérer avoir une direction juste et compétente. Et cette dernière situation est très rare : on ne compte plus le nombre de cas de harcèlement ou d’abus des principaux que le pacte voudrait également rendre tout-puissants et transformer en néo-manager.
Ce qui me terrorise, c’est de retourner avaler jour après jour les directives injustes, les solutions indignes du terrain, les manques de l’institution que nous essuyons poliment sans faire de vague. Affronter cela en entendant le rejet de nos revendications au respect d’avoir un salaire qui nous permettent de supporter les mois d’inflation, qui nous permettent de retrouver un niveau de salaire, gelé depuis vingt-cinq ans, décent pour un fonctionnaire de catégorie A ayant fait 5 ans d’études. Ce qui me terrorise, c’est de voir que leurs réponses à tous les problèmes c’est d’engager sur une simple lettre de motivation et d’un CV des générations de professeurs contractuels non formés, parfois idéalistes, qui finissent par souffrir terriblement et se casser les dents, qu’on peut virer comme ça nous chante et surtout en juillet pour ne pas les payer de l’été. Mais vous comprenez, il faut bien garder les enfants pendant que les parents vont travailler, alors on a besoin de quelqu’un devant la classe pour garder les mômes. Peu importe si on lui balance des stylos ou s’il fait mordre par le petit loup autiste qui n’a plus d’AESH parce qu’il n’y a personne sur le poste et que c’est normal de le laisser au milieu de 27 neurotypiques qui se demandent pourquoi, très stressé, il pousse des cris en plein cours. Peu importe, puisque la garderie nationale est là pour ça. On voudrait juste du respect, pour nous et pour les gamins. Mais vraiment, simplement, demander la grâce de ne pas rendre notre métier plus difficile qu’il n’est et de nous foutre la paix pendant une semaine.
Quand je parle de tout cela, je suis sans cesse interrompue car il y a trop à dire et que c’est éprouvant pour celui qui écoute. Chacun a ses problèmes, et certains font semblant de comprendre, tout en méprisant un propos qu’ils jugent un petit peu abusé. Ah ces profs qui n’ont jamais été dans le privé, qui sont restés à l’école. Et puis tout le monde a son mot à dire sur la question, sur notre travail, ils sont passés par là. Ils ont été élèves, donc ils savent ce que c’est, le collège. Il y a des profs qui ne font rien vous comprenez, qui n’en foutent pas une. Une fois que tu as préparé tes cours, c’est bon t’as plus rien à faire. Tout le monde vous envie vos vacances mais pour rien au monde on ne voudrait devenir prof. C’est trop mal payé, et puis c’est horrible d’être face à des adolescents qui foutent le bordel toute la journée et ne vous respectent pas. Mais bon, vous comprenez. Vous avez beaucoup de vacances alors ne vous plaignez pas, jamais. Dire “je suis prof” ouvre la porte à tout un tas d’insanités en soirée, chez le coiffeur, partout où vous allez, je vous laisse faire l’expérience si ça vous chante.
Mais en attendant, si vous croisez un professeur, faites lui un câlin. Si vous êtes parent et que votre enfant vous en dit du bien, faites lui savoir par un petit mot. Pour l'aider, plutôt que l'enfoncer, à persévérer pour des enfants qui méritent une éducation qui les libère et leur ouvre l'esprit à d'autres horizons. Faites leur sentir qu'ils ne sont pas juste là pour garder les gosses, mais qu'ils servent à quelque chose, quand ils motivent un enfant et lui font découvrir le bonheur d'ecrire une histoire et de la lire à leurs camarades, quand ils lisent une nouvelle à chute et s'extasient des pouvoirs de la littérature. Parce que c'est gratuit. Parce que ça aide. Le moral des profs s'effondre, les congés maladie pour burn out se multiplient. Faites lui un câlin, ecoutez-le. Demain, il doit y retourner, avec son petit sac sous le bras, dire bonjour avec le sourire, faire le plus beau métier du monde que personne au monde ne voudrait faire.
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bleucommemonstre · 3 months ago
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10 août 2024
Et l’autre jour je me suis encore faite draguer par un type lambda chelou et ça a été la goutte de trop. Malgré la super soirée et les rires de mes amis j’ai ressenti à nouveau la lourdeur de ma peau sur mon corps et je me suis mise à étouffer dans la fête. En rentrant sur la route après avoir dit au revoir à mes copains, mon masque n’a pas tenu et j’ai fondu en larmes, et le pire c’est que je ne savais même pas trop pourquoi. En arrivant à la coloc j’avais tellement pleurer que tout mon maquillage avait coulé sur mes joues alors je suis allée toquer à la porte de H, un de mes colocs, et sans rien lui dire j’ai fondu en larmes à nouveau dans ses bras. C’était beau de sa part car après m’avoir demandé une fois ce qui allait pas et avoir vu que je répondais pas il a pas insisté et m’a serrée plus fort. Plus tard cette nuit là je suis retournée me caler dans ses bras, toujours sans un mot. Le lendemain quand je l’ai croisé dans la cuisine on a tous les deux fait comme si rien ne s’était passé, mais je sais qu’il y pense, je le vois à sa manière de me regarder avec pitié et incompréhension. Bref cette nuit là j’ai envoyé un mail (sûrement la seule app où il y’a une chance pour qu’il ne m’ait pas bloquée) à mon ex M, un truc que j’ai vite regretté une fois sobre qui se terminais par « j’espère que ça va M, sincèrement. J’aimerais te voir heureux un jour, même de loin. » Au passage j’ai vu que son adresse était toujours dans mes vip mais je me suis pas résolue pour autant à l’enlever. J’ai vaguement dit à mes amis proches ce qu’il se passait et j’ai reçue des mots doux, le lendemain je suis partie visiter Albi avec des copains et E m’a surprise en anticipant ma gueule de bois/ le fait que j’avais pas le moral avec des kinder Bueno et une bouteille d’eau. J’aime mes amis. J’apprends aussi à aimer mon hypersensibilité dont il me faisait me sentir coupable, tout comme ma mère ou mes anciens amis toxiques. J’ai pas choisi de ressentir tout aussi fort mais au moins j’aime d’un amour unique et intense. Je ne vais pas m’excuser d’avoir un grand coeur, comme ça je fais de la place pour tout le monde (j’aurais besoin d’un videur d’ailleurs), de cette manière je donne un petit bout de moi dans chacune de mes relations et je trouve ça beau. Y’a plein de choses que je trouve belles en fait. 
Ps: je recherche un videur de cœur du coup, si intéressé je paie en larmes. 
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