Tumgik
#j’aime ce que je fais
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Ⲁⳳⲉⳕⲅⲟ / Ⳏⲟⲅⲧⳙⳋⲁⳑ 🇵🇹
Ⲃⲩ ©️ⳐⲘ®️
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greedandenby · 3 months
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Transcript of the French dialogue in IWTV S2 Ep6 - Like the Light by Which God Made the World Before He Made Light 
Attack at Madeleine’s shop:
[The song the attackers are singing here is the "Chant des Girondins", which was the short-lived French national anthem under the Second Republic (1848-1852). Here are the lyrics sung in this portion of the show:
"La France appelle ses enfants, – Allons dit le soldat, aux armes ! C’est ma mère, je la défends.
Mourir pour la Patrie"
Which translates to:
"France calls to its children,
- Come, says the soldier, to arms!
She is my mother, so I shall defend her.
To die for the motherland"]
Woman attacker: Bonsoir, Madame Éparvier !
Madeleine: Allez-y ! Faites vos dessins très ingénieux !
Bald attacker: Arrête de les laver et on arrête de revenir, hein !
Woman attacker: On l’a ! On l’a, la pute !... Madeleine est pas bien, elle a attaqué, t’as vu ?... Crie tout ce que tu veux, hein. Tes voisins s’en fichent.
Madeleine: Arrête ! Non !
Bald attacker: On va voir ce qu’elle a donné à l’Allemand !
Madeleine: Tu suces du sang… T’es un v…
Armand and Madeleine discuss her turning:
Armand: Tu aimerais être l’une des nôtres ?
Madeleine: Non, je veux être avec elle. Et toi, tu peux aller te faire foutre.
Armand: They always think they’re different. Stronger. Superior. Jusqu’à ce que la solitude arrive.
Madeleine: Monsieur, ça fait longtemps que je suis toute seule.
Armand: Tu seras un monstre.
Madeleine: Si tu fais de moi un monstre, tu feras que me transformer en ce que je suis déjà.
Armand: Tu vas manger des humains comme tu manges ta pomme ? Un par nuit, aucune pitié pour l’enfant, la mère, l’invalide ?
Madeleine: Je suis un humain et j’aime ma nourriture. Quand je serai un vampire, est-ce que j’aimerai ma nourriture ?
Armand: Comment choisiras-tu qui tuer ?
Madeleine: Je tuerai sur les bords. Les faibles d’abord, et occasionnellement je me livrerai à mes appétits.
Armand: Et quand les derniers vestiges de ton époque auront disparu ? Les voitures, les coiffures, les croyances ? Comment continueras-tu ?
Madeleine: Jeune homme… There’s been a war. Claudia! He thinks there’s something left of my era!... Mais quel con ! [not captioned, but she’s basically calling Armand a dumbass.]
Armand: Comment vas-tu survivre à l’éternité ?
Madeleine: L’homme qui vivait en face… La Gestapo est venue le chercher. On a entendu un coup de feu quand la voiture a tourné au coin de la rue. Et la femme qui habitait plus bas, elle est morte de faim dans sa chambre. Elle portait des vêtements très chics. Elle devenait de plus en plus maigre jusqu’à ce qu’un jour, je regarde par sa porte et elle était là, un squelette dans des vêtements chics. Parfois, je le voyais dans leurs yeux, quand ils étaient sur le point d’abandonner. Et moi, j’ai survécu. Moi, j’ai suivi mes instincts. J’ai trouvé l’amour dont j’avais besoin, même quand c’était un amour dangereux. And I have again.
Armand: Et que feras-tu dans quelques décennies quand elle se jettera dans le feu ? Parce qu’elle le fera.
Madeleine: Peut-être qu’elle le fera pas. T’en sais rien. Peut-être que je suis ce dont elle a besoin pour survivre.
Louis and Armand at the Sacré-Cœur:
Okay, this is a subtle one.
While Loumand kiss on the steps of the Sacré-Cœur, you can hear a man taunting them in the background.
He says: "Hé ! Mais vas-y hé ! Mais suce-le, tant que t’y es ! Sale pédé !"
Which translates to: "Hey! Well go on then! Why don’t you suck him off while you’re at it! Fucking faggots!"
This explains why Louis turns his head around for a second after kissing Armand...
Madeleine’s turning:
Madeleine: J’arrive pas à croire que mon dernier verre de vin soit un Chardonnay. J’aurais dû en prévoir plus.
Madeleine: La pièce tourne…
That's it for this episode! See you in a week for the next one!
Ep. 2 here
Ep. 3 here
Ep. 4 here
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lisaalmeida · 8 months
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Regarde-moi, je ne te demande rien
Quand je te dis que je t’aime, ce n’est pas parce que je te veux, ni parce que je ne peux pas t’avoir, ça n’a rien à voir avec moi.
J’aime ce que tu es, ce que tu fais, les choses que tu dis.
J’ai vu ta gentillesse et ta force, j’ai vu ta cruauté et tes faiblesses.
J’ai vu le meilleur et le pire de toi et je comprends avec une parfaite clarté tout ce que tu es .
Tire ta corde
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empiredesimparte · 10 months
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Oliver: The Polytechnique ball thinks big! Napoléon V: I suggested the Garnier Opera to the school president. You've got to have a bit of fun!
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Oliver: How did your honeymoon go? Napoléon V: Very well, thank you. It was strange to be cut off from the world, away from all the hustle and bustle of Paris.
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Oliver: Good! You needed a rest. By the way, I thought it would please Hortense to have an estate in Francesim, so that we could visit you from time to time. Napoléon V: That's a good idea, I like knowing that my twin sister won't be too far away from us.
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Oliver: Of course, don't worry, I'll look after her… That is, if you agree, officially Napoléon V: Officially, so that's it?
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Oliver: Yes, I've been ready for several months now. I'm sorry again for all the trouble I've caused you, it wasn't… Napoléon V: Let's not talk about it any more. It's all settled. I know that Hortense will be happy with you, surely … more than with me.
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Oliver: You were born to take different paths. At this time in your lives, the distance is natural. However, I believe I can echo Hortense's sentiments that she loves you dearly, no matter what and despite everything that has happened. Napoléon V: Thank you, Oliver. I'm counting on you to look after her.
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⚜ Le Cabinet Noir | Paris, 17 Messidor An 230
Beginning ▬ Previous ▬ Next
Napoléon V and his entourage went to the Grand Bal de l'X, organised by the École Polytechnique to celebrate the end of their year of study. The ball took place at the Opéra Garnier, and featured a number of performances including dances, fencing, a choir and many other distinguished ceremonies. It's a not-to-be-missed event for young students. During the evening, Oliver approached his friend Napoléon V to officially ask for his sister Hortense's hand in marriage. The Emperor agreed to make the engagement official.
(Thanks to @theroyalthornoliachronicles and @funkyllama for the sims deco and accessories! Oliver is a character belonging to @officalroyalsofpierreland)
⚜ Traduction française
Napoléon V et ses proches se rendent au grand bal de l'X, organisé par l'école Polytechnique pour fêter la fin d'année d'étude. Le bal se déroule à l'opéra Garnier, et donne lieu à de nombreux spectacles comme des danses, des combats d'escrimes, une chorale, et bien d'autres cérémonies distinguées. C'est le rendez-vous immanquable des jeunes étudiants. Durant la soirée, Oliver approche son ami Napoléon V pour lui demander officiellement la main d'Hortense, sa soeur. L'Empereur accepte d'officialiser les fiançailles.
Oliver : Le bal de Polytechnique voit les choses en grand ! Napoléon V : J’ai proposé l’opéra Garnier au président de l’école. Il faut bien s’amuser un peu !
Oliver : Et ta lune de miel alors, ça s’est bien passé ? Napoléon V : Très bien, merci. C’était étrange d’être coupés du monde, loin de toute l’agitation parisienne.
Oliver : Tant mieux! Tu avais besoin de repos. À propos, j’ai pensé que cela ferait plaisir à Hortense d’avoir un domaine en Francesim, pour que l’on puisse vous rendre visite de temps en temps. Napoléon V : C’est une bonne idée, j’aime savoir que ma jumelle ne sera pas trop éloignée de nous.
Oliver : Bien sûr, ne t’en fais pas, je prendrai soin d’elle… Enfin, si tu y consens, officiellement Napoléon V : Officiellement, alors ça y est ?
Oliver : Oui, cela fait plusieurs mois que je suis prêt. Encore désolé pour tous les ennuis que j’ai pu t’attirer, ce n’était pas… Napoléon V : N’en parlons plus. C’est réglé. Je sais que Hortense sera heureuse avec toi, sûrement … plus qu’avec moi
Oliver : Vous êtes nés pour prendre des chemins différents. À ce moment de votre vie, la distance est naturelle, mais je crois pouvoir me faire l'écho des sentiments d'Hortense qui t'aime tendrement, quoi qu'il arrive et en dépit de tout ce qui s'est passé. Napoléon V : Merci Oliver. Je compte sur toi, pour veiller sur elle.
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photos-de-france · 2 months
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Gilles Favier, Baraka, Cité Les Flamands, Marseille, 14ème arrondissement, 1992.
“Cette photo a été prise aux Flamants [14e arrondissement], j’ai vérifié ça sur mes planches contact. Dans mon souvenir, cette jeune fille s’appelle Baraka. J’aime cette image par la grâce de cette jeune fille qui nous regarde. L’inscription “Mosqué” qui me rappelle l’Afrique et cet univers de béton avec ces volets en plastique. Je me demande toujours comment les gens font pour tenir dedans dans la chaleur de l’été. Je réalise des photos assez frontales. Je ne demande pas. Je prends la photo en essayant d’attendre le moment de malaise où la personne se demande ce que j’attends pour déclencher. Pour cette image, je n’ai pas fonctionné comme je le fais d’habitude. C’est-à-dire créer une relation, prendre une photo, la développer et revenir le lendemain pour en donner un tirage.
Quand je suis arrivé à Marseille, j’avais un peu la fleur au fusil. À Paris, j’avais beaucoup travaillé sur des sujets sociaux, les expulsions, les banlieues. En parallèle de ma commande pour le ministère de la culture, j’avais accepté de travailler comme photographe pour un film de fiction qui se déroulait à Félix Pyat. L’histoire était celle d’un jeune métis qui, pour chercher son identité, prend en photo tous les habitants de son quartier dont il tapisse les murs de son loft pourri dans la cité. Le réalisateur [Bruno Victor-Pujebet] m’avait donc chargé de faire ces portraits en sillonnant les cités de Marseille. J’avais pour guide deux filles qui m’ont fait découvrir 20 cités de Marseille. Au départ, je pensais pouvoir travailler à Félix-Pyat. La cité était très chaude à l’époque. Je travaillais alors avec un appareil Hasselblad, assez lourd. On regarde le viseur par dessus et du même coup, on ne voit rien d’autre. Un jour, alors que je prenais une image, je vois passer dans mon objectif, un gars qui court avec des flics juste derrière. Comme dans un film justement. J’ai réalisé qu’il fallait faire gaffe.
Un peu plus tard, les copains que je m’étais fait sur place, ceux qui me servait de passeport pour entrer dans la cité m’ont conseillé de ne pas y revenir. À l’époque, la cité était au centre d’un gros trafic de voitures volées et ils sont tous tombés à cet époque. J’ai donc décidé de choisir un autre lieu et c’est là que je suis retourné à la Renaude. Elle était très différente des autres : elle était bordée de partout par le cimetière, le technopôle de Saint-Jérôme, des jolies petites maisons. Cela formait une verrue, un lieu-clos. Les gens sont là en permanence, sédentaires. Cela correspondait à la manière dont je voulais travailler.”
Gilles Favier
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mysilaan · 5 months
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HEADCANON REQUESTS FRENCH
Hello tout le monde 🍒
J’appréhende un peu mais bon…
J’ai décidé en fin de compte, à dédier ce blog à mes écrits, et plus particulièrement sur mes headcanons 🌷
Voici une liste de jeux sur lesquels je fais des headcanons : 
⭐Blooming Panic
⭐The Arcana
⭐Touchstarved
⭐Amour Sucré (New Gen inclus)
Je prends toutes vos propositions de headcanons dans la boîte à questions !! Mais il y a quelques règles que je vous prie de prendre en compte avant…
❌Je ne prends aucune proposition en dehors des quatres jeux de ma liste pour le moment.
❌Je ne prends pas de propositions NSFW. Je peux écrire du soft NSFW mais rien de trop explicite.
❌Si je considère une proposition inappropriée, je me réserve le droit de l’ignorer et la supprimer.
⚠️POUR THE ARCANA
Je ne prends pas de headcanons sur Portia pour le moment étant que je n’ai pas encore fait sa route. (Promis je m’y met vite)
⚠️POUR AMOUR SUCRE
Je ne prends pas de propositions de headcanon sur Armin HSL (UNIQUEMENT) car je n’ai pas joué à sa route. Je n’en prends pas non plus pour Eric, cette fois-ci car il s’agit  simplement d’un personnage que je n’apprécie pas (je peux cependant prendre des requête de angst writing…)
Si vous souhaitez vous renseigner sur ce que j’écris, mon compte wattpad est joint à mon linktree dans ma bio. Certains de mes écrits ne correspondent plus trop à ce que j’aime faire mais cela peut vous donner un aperçu en attendant que je poste ici ⭐
J’ai hâte de recevoir vos propositions 💖
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aisakalegacy · 14 hours
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Été 1925, Hylewood, Canada (3/4)
Je ne connais pas ton Jean, mais je me méfierais quand même un peu si j’étais toi, si d’autres personnes qui semblent le connaître et qui sont habituellement de bons juges de caractères, te disent de te méfier. Je sais qu’il existe des femmes qui sont des coureuses de fortune, mais je ne serais pas stupéfait d’apprendre l’existence de leur équivalent masculin. Je ne m’y connais pas vraiment en socialisme. Je sais que ma grand-mère en était une. D’ailleurs nous avons plusieurs de ses ouvrages dans notre bibliothèque familiale. Il m’est arrivé de les feuilleter, mais pas assez pour être en mesure de commenter les éventuelles contradictions dans les idées de ton frère. On n’apprend pas cela au pensionnat méthodiste épiscopalien…
J’ai bien ri en lisant les protestations de ton père. Ses inquiétudes sont charmantes, mais qu’il ne s’en fasse pas pour moi. Je ne fais pas d’études, c’est vrai, mais je n’en suis pas chagriné. J’aime la pêche, j’aime la guitare, et quand je ne suis occupé ni à l’un, ni à l’autre, je suis à Kingston où je travaille dans l’industrie maritime pour une compagnie montréalaise. Nous exploitons des cargos et des paquebots à vapeur pour transporter du charbon, du fer et toutes sortes d’autres choses dont je fais peu de cas. En revanche, j’apprécie particulièrement tout ce que j’y apprends sur la gestion portuaire. J’ai commencé à avoir une idée, mais je ne veux pas t’en parler tout de suite de peur de me ridiculiser si elle ne se réalisait pas.
[Transcription] Lucrèce Rumédier : (rire) Vous m’avez dépassée ? C’est peut-être vrai. Vous avez un génie naturel pour la musique que je n’ai pas. Mais j’ai plus d’expérience que vous, et c’est un atout que vous ne devez pas négliger. Lucrèce Rumédier : Je savais qu’avec assez de pratique, j’arriverai à faire de vous un pianiste aguerri. Je crois que j’ai réussi mon objectif. Agathon LeBris : Alors si je suis si doué que vous le dites, qu’est-ce qui m’empêche de me lancer, maintenant, et de faire carrière ? Lucrèce Rumédier : Vous êtes bien naïf si vous pensez que par votre simple talent, vous passerez les auditions pour des théâtres prestigieux sans qu’on ait jamais entendu parler de vous avant. Agathon LeBris : Je pense que vous êtes simplement jalouse qu’une carrière de pianiste s’offre à moi, alors qu’elle vous a été refusée. Lucrèce Rumédier : Et vous pensez mal : je suis très heureuse de mon anonymat. Vous aviez raison tout à l’heure. Je n’ai plus grand chose à vous apprendre concernant la maîtrise du piano. Lucrèce Rumédier : Mais vous êtes trop jeune pour l’instant pour faire carrière, et je vais m’assurer que vous continuiez à pratiquer. Votre égo est trop grand, et je ne supporterai pas qu'à cause de lui, votre talent se gâche.
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likielandco · 1 year
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Je poste dans quelques minutes.
En anticipation je mets mes arts ici pour les liens.
Ma petite surprise pour vous lecteurs, c’est que j’ai pris des cours de desseins et de création digitale (avec de l’AI, AI Generated pour ceux qui ont besoin de la précision) ces derniers mois, parce que je voulais vraiment faire mes arts moi-même pour Les Pétales de Guenièvre🌸
Évidemment, comme avec tout ce que je fais de nouveau, I went a little crazy 😂 mais je vais me restreindre parce qu’en tant que lectrice, moi-même j’aime imaginer mes personnages et ne pas rester « coincée » sur le fanart si ça a du sens?
Bref.
Enjoy la fin du OS 11!
Love you all so, so much.
Lily.
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Attention: dessins AI Generated, fair warning, so don’t bother me and read the keywords.
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plexussolaire · 1 year
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Détresse d'une bonne prof
31.08.2023
Cette année, c’est ma cinquième rentrée.
Je suis arrivée en 2019 en tant que professeure de français. Je ne pense pas avoir fait le mauvais choix, en passant ce concours et en faisant ce métier. Les débuts ont été effrayants et difficiles, faute de formation convenable. Je suis tombée sur des classes compliquées dès la première année, et puis il y a eu le covid. J’ai longtemps eu peur de ne pas réussir, j’étais exigeante envers moi-même et un peu timorée pour croire en mon autorité naturelle. Mais le métier s’est fait, l’expérience s’est construite, maintenant je suis le mirador qui voit tout (ou croit tout voir), je répète en boucle les règles et les limites, les élèves m’ont dit qu’ils se sentaient bien avec moi et que j’expliquais bien. Certains trouvent mon cours intéressant, je peux leur parler sans qu’il y ait de tension et c’est déjà ça. Les petits fauteurs de trouble m’apprécient dans l’ensemble, parce que je ne les laisse pas tomber. Je suis reconnue comme une bonne prof, à mon échelle. Déjà puisque je suis pleinement là, avec toute mon énergie, avec le plaisir de chercher à donner le meilleur de ce que j’ai, et de leur montrer comme j’aime parler de littérature.
Je ne fais pas mille projets par an, je n’ai pas l’ambition de devenir inspectrice, je ne fais pas des jeux, je ne crée pas d’escape game ni ne plastifie des quizz de toutes les couleurs. Je suis vieux jeu, mais pour les petits loups que j’accompagne, parfois c’est rassurant et cadrant. Ils apprennent des choses, ils se souviennent d’informations l’année d’après pourtant très loin de leurs vies quotidiennes. Ils peuvent rire dans ma classe, ils peuvent s’exprimer, ils sont parfois remuants mais reviennent toujours au calme quand c’est nécessaire. Les ados sont différents d’il y a dix ans et je leur souhaite d’embrasser ces changements qu’on voudrait les empêcher d’incarner, sous prétexte qu’ils ne sont “plus au niveau”, et qu’on ne leur répétera jamais assez. Et puis je les aime, inconditionnellement et sans attente, et ça c’est déjà quelque chose.
Le problème c’est de dire immédiatement, comme présupposé, que ça aurait pu être un mauvais choix. Plus à aucun moment on ne parle de bon choix d’être prof. On finit prof. C’est ma cinquième rentrée demain, je vais retrouver mes collègues chouettes, ce collège que je connais faute de l’apprécier vraiment, étant donné qu’il tombe en ruine (littéralement, il penche) et sue le béton, dans un quartier moche et au milieu des cités. Je vais retrouver les élèves et faire mieux que l’année dernière. Je vais développer mes activités syndicales et apprendre plein de choses, car moi aussi j’apprends tous les jours quand je vais au collège. Je suis une vieille prof, maintenant. Je fais partie des murs, comme on dit. Mais cette année encore, je suis terrorisée.
Mais ça il faut bien que je me garde d’en parler à tout ceux qui ne sont pas prof. Personne ne regarde cela d’un bon oeil et quand on raconte ce qu’on vit vraiment au quotidien, on est juste pénibles. On se plaint alors qu’on a des vacances. On se plaint alors qu’on est fonctionnaire, et qu’on ne doit “que 18H”. J’ai commencé de préparer mes cours le 1er août. C’est un choix, je peux organiser mon travail comme je veux. Au début c’était une heure par jour, puis deux, puis trois, puisque c’est un travail infiniment long, qui demande de faire une tâche en plusieurs heures, parfois plusieurs jours, et qu’on n’est pas sûr qu’elle fonctionnera auprès des élèves. Cela fait une semaine et demi que je travaille plus de sept heures par jour. Je n’arrive pas à me rendre compte du résultat obtenu. Certaines choses vont être abandonnées, car je ne connais pas encore le profil de mes classes ou le caractère de mes élèves, leur rythme, ou leurs difficultés. J’ai peut-être deux mois de prêt. Je travaillerai pendant tous les weekend et toutes les vacances. Ce travail est invisible. Dans le privé, on vous parlerait de télétravail. Je compterai le nombre de jour de “vacances” réels que j’ai cette année, mais je pense qu’ils sont moins impressionnants que prévus, et cela avec 5 ans d’expérience et des cours un peu rodés.
Je travaille, et je ne gagne pas grand chose pour tout ce que je fais, pour la fatigue accumulée et les problèmes de santé mentale que mon travail me cause. Souvent la dernière semaine avant les vacances, je pleure. Je pleure de fatigue et de désespoir. Ça dépend des périodes, parfois c’est dès la deuxième semaine. Des fois je me contente d’arrêter de vivre et de serrer les dents en attendant les vacances. Car corriger, préparer, diriger, punir, encourager, parler, parler, écouter, consoler, répéter, parler, répéter encore, dix fois, vingt fois, s’interrompre, exiger, appeler, parler encore, et fort, toute la journée, ça brûle à petit feu toutes les réserves.
C’est le bruit surtout qui vous roule dessus. Le bruit des cris, le bruit des disputes, le bruit cours de travaux en groupe à 30, le bruit des couloirs qui résonnent, plus puissant qu’un moteur d’avion par période, le bruit de la salle des profs plein d’enseignants encore dans le flux de stress et de bruit. Le bruit des sonneries, le bruit de la ville, et tous les bruits ensuite qui vous assaillent jusque chez vous. Chaque jour, même quand vous n’avez pas la force, vous devez affronter ce bruit et parler, assurer le silence pour qu’ils soient 30 à vous écouter, du haut de votre mètre cinquante huit, dans une salle trop longue et mal prévue pour accueillir ces bruits. Parfois, dans ces salles, il fait 40°C et il n’y a pas de limite légale qui nous autorise à ne pas assurer le cours quand on sent qu’on a chaud à en vomir.
Parfois, le président nous dit qu’il faudrait qu’on revienne bosser le 20 août, donc par 40°C, avec des gosses qui se révolteront car déjà ils n’aiment pas l’école et vous êtes là pour les torturer. Parfois il nous dit qu’il faudrait bosser plus, et faire nos formations pendant les vacances et le mercredi après-midi, sans prendre en compte que l’on bosse déjà plus, depuis longtemps. Nous avons besoin du mercredi pour préparer les cours, et des formations en semaine pour faire une pause de nos élèves et apprendre à être meilleure à ce que l’on fait. On est seul dans sa classe, sans retour ni commentaires, parler en formation fait parfois du bien. Prendre du recul est essentiel.
Et puis il nous promet le pacte. Un moyen d’encadrer des actions pédagogiques que l’on fait déjà en heure supplémentaire. Comprenez bien que le plus précieux dans notre métier, c’est la liberté pédagogique que nous devons à notre statut si privilégié de fonctionnaire. Le droit de choisir comment l’on enseigne, selon une durée légale, que l’on peut augmenter moyennant des heures supplémentaires en remplaçant des collègues pendant leurs absences, afin d’assurer un suivi qui nous semble pertinent. Le pacte veut obliger les professeurs à faire ce qu’ils font déjà. Le pacte retire la liberté pédagogique. Si l’on ne remplace pas 18H d’absence de nos collègues (moyennant 36H de présence obligatoire au collège), nous ne pourront pas assurer les autres missions qui nous tiennent à coeur, et qui monteront nos heures supplémentaires bien au-delà de ce que nos corps pourront souffrir. Nous gérons notre temps, car la pédagogie demande du calme et de la clarté d’esprit. 50h supplémentaires par an, c’est subir des heures et nous mettre en colère pour le moindre mouvement de table, ou le moindre cahier oublié par mégarde. C’est briser petit à petit le lien qui nous unit aux élèves, faute d’énergie pour maintenir la confiance.
Le pacte veut nous offrir plein d’argent en échange. Mais attendez, pas trop vite. Cela dépendra de votre ancienneté, plus vous êtes ancien, moins vous aurez besoin d’argent pour vous donner l’envie de rester. On vous pousse plutôt vers la sortie. Sans compter que ce ne sont que des primes, qui ne seront pas prises en compte pour la retraite. Sans les primes REP et autres primes d’activité que je dois à mon jeune âge, je ne toucherais presque rien. En fait, dire que tous les profs seront payer 2000€ dès le début de leur carrière, reviendront à dire qu’ils seront payés pareil au bout d’un an et au bout de 8 ou 9 ans de carrière. Grâce au pacte, les dix ans de carrière vont même voir leur salaire baisser. Les mères n’auront pas cette possibilité d’avoir les primes et n’auront plus l’occasion de se former, puisque ce sera le mercredi après-midi. Pourquoi les professeurs ne veulent pas du pacte, demande Léa Salamé à Gabriel Attal sur France Inter la veille de la rentrée, et bien parce que c’est une réforme profondément injuste et méprisante.
Le plus dur de ce métier, c’est l’absence de respect. J’allais dire l’absence de reconnaissance, mais ça c’est le salaire le plus rare du système capitaliste. Depuis que j’ai commencé, il n’y a pas eu un mois, que dis-je, une semaine, sans l’annonce d’un projet menaçant qui nous promettent un avenir encore plus lugubre que le présent déjà morne et hostile. Pas une semaine sans une parole, un mépris de notre institution et de leurs gouvernants. C’est cela qui me terrorise. C’est de retourner affronter à bout de bras une situation très difficile qui repose sur la chance ou non d’avoir des élèves sympa, sans aucune chance de réussir à faire correctement mon travail, puisque je n’en ai pas les moyens matériels, (salle, matériel de qualité, salaire. En plus de cela, il faut espérer avoir une direction juste et compétente. Et cette dernière situation est très rare : on ne compte plus le nombre de cas de harcèlement ou d’abus des principaux que le pacte voudrait également rendre tout-puissants et transformer en néo-manager.
Ce qui me terrorise, c’est de retourner avaler jour après jour les directives injustes, les solutions indignes du terrain, les manques de l’institution que nous essuyons poliment sans faire de vague. Affronter cela en entendant le rejet de nos revendications au respect d’avoir un salaire qui nous permettent de supporter les mois d’inflation, qui nous permettent de retrouver un niveau de salaire, gelé depuis vingt-cinq ans, décent pour un fonctionnaire de catégorie A ayant fait 5 ans d’études. Ce qui me terrorise, c’est de voir que leurs réponses à tous les problèmes c’est d’engager sur une simple lettre de motivation et d’un CV des générations de professeurs contractuels non formés, parfois idéalistes, qui finissent par souffrir terriblement et se casser les dents, qu’on peut virer comme ça nous chante et surtout en juillet pour ne pas les payer de l’été. Mais vous comprenez, il faut bien garder les enfants pendant que les parents vont travailler, alors on a besoin de quelqu’un devant la classe pour garder les mômes. Peu importe si on lui balance des stylos ou s’il fait mordre par le petit loup autiste qui n’a plus d’AESH parce qu’il n’y a personne sur le poste et que c’est normal de le laisser au milieu de 27 neurotypiques qui se demandent pourquoi, très stressé, il pousse des cris en plein cours. Peu importe, puisque la garderie nationale est là pour ça. On voudrait juste du respect, pour nous et pour les gamins. Mais vraiment, simplement, demander la grâce de ne pas rendre notre métier plus difficile qu’il n’est et de nous foutre la paix pendant une semaine.
Quand je parle de tout cela, je suis sans cesse interrompue car il y a trop à dire et que c’est éprouvant pour celui qui écoute. Chacun a ses problèmes, et certains font semblant de comprendre, tout en méprisant un propos qu’ils jugent un petit peu abusé. Ah ces profs qui n’ont jamais été dans le privé, qui sont restés à l’école. Et puis tout le monde a son mot à dire sur la question, sur notre travail, ils sont passés par là. Ils ont été élèves, donc ils savent ce que c’est, le collège. Il y a des profs qui ne font rien vous comprenez, qui n’en foutent pas une. Une fois que tu as préparé tes cours, c’est bon t’as plus rien à faire. Tout le monde vous envie vos vacances mais pour rien au monde on ne voudrait devenir prof. C’est trop mal payé, et puis c’est horrible d’être face à des adolescents qui foutent le bordel toute la journée et ne vous respectent pas. Mais bon, vous comprenez. Vous avez beaucoup de vacances alors ne vous plaignez pas, jamais. Dire “je suis prof” ouvre la porte à tout un tas d’insanités en soirée, chez le coiffeur, partout où vous allez, je vous laisse faire l’expérience si ça vous chante.
Mais en attendant, si vous croisez un professeur, faites lui un câlin. Si vous êtes parent et que votre enfant vous en dit du bien, faites lui savoir par un petit mot. Pour l'aider, plutôt que l'enfoncer, à persévérer pour des enfants qui méritent une éducation qui les libère et leur ouvre l'esprit à d'autres horizons. Faites leur sentir qu'ils ne sont pas juste là pour garder les gosses, mais qu'ils servent à quelque chose, quand ils motivent un enfant et lui font découvrir le bonheur d'ecrire une histoire et de la lire à leurs camarades, quand ils lisent une nouvelle à chute et s'extasient des pouvoirs de la littérature. Parce que c'est gratuit. Parce que ça aide. Le moral des profs s'effondre, les congés maladie pour burn out se multiplient. Faites lui un câlin, ecoutez-le. Demain, il doit y retourner, avec son petit sac sous le bras, dire bonjour avec le sourire, faire le plus beau métier du monde que personne au monde ne voudrait faire.
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bleucommemonstre · 1 month
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10 août 2024
Et l’autre jour je me suis encore faite draguer par un type lambda chelou et ça a été la goutte de trop. Malgré la super soirée et les rires de mes amis j’ai ressenti à nouveau la lourdeur de ma peau sur mon corps et je me suis mise à étouffer dans la fête. En rentrant sur la route après avoir dit au revoir à mes copains, mon masque n’a pas tenu et j’ai fondu en larmes, et le pire c’est que je ne savais même pas trop pourquoi. En arrivant à la coloc j’avais tellement pleurer que tout mon maquillage avait coulé sur mes joues alors je suis allée toquer à la porte de H, un de mes colocs, et sans rien lui dire j’ai fondu en larmes à nouveau dans ses bras. C’était beau de sa part car après m’avoir demandé une fois ce qui allait pas et avoir vu que je répondais pas il a pas insisté et m’a serrée plus fort. Plus tard cette nuit là je suis retournée me caler dans ses bras, toujours sans un mot. Le lendemain quand je l’ai croisé dans la cuisine on a tous les deux fait comme si rien ne s’était passé, mais je sais qu’il y pense, je le vois à sa manière de me regarder avec pitié et incompréhension. Bref cette nuit là j’ai envoyé un mail (sûrement la seule app où il y’a une chance pour qu’il ne m’ait pas bloquée) à mon ex M, un truc que j’ai vite regretté une fois sobre qui se terminais par « j’espère que ça va M, sincèrement. J’aimerais te voir heureux un jour, même de loin. » Au passage j’ai vu que son adresse était toujours dans mes vip mais je me suis pas résolue pour autant à l’enlever. J’ai vaguement dit à mes amis proches ce qu’il se passait et j’ai reçue des mots doux, le lendemain je suis partie visiter Albi avec des copains et E m’a surprise en anticipant ma gueule de bois/ le fait que j’avais pas le moral avec des kinder Bueno et une bouteille d’eau. J’aime mes amis. J’apprends aussi à aimer mon hypersensibilité dont il me faisait me sentir coupable, tout comme ma mère ou mes anciens amis toxiques. J’ai pas choisi de ressentir tout aussi fort mais au moins j’aime d’un amour unique et intense. Je ne vais pas m’excuser d’avoir un grand coeur, comme ça je fais de la place pour tout le monde (j’aurais besoin d’un videur d’ailleurs), de cette manière je donne un petit bout de moi dans chacune de mes relations et je trouve ça beau. Y’a plein de choses que je trouve belles en fait. 
Ps: je recherche un videur de cœur du coup, si intéressé je paie en larmes. 
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Ⲇⳙⳳⲉⲅⳋⲛⲉ Ⲅⲏⲟ̂ⲛⲉ Ⲇⳑⲣⲉ⳽
Ⲥⲟⳋⲛⲓⲛ ⳑⲉ⳽ ꓖⲟⲅⳋⲉ⳽ / ⳨ⲅⲇⲛⲥⲉ 🇫🇷
Ⲃⲩ ©️ⳐⲘ®️
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iranondeaira · 2 months
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« Aussi terrible que cela puisse être, je veux connaître la vérité, docteur. Est-ce qu'être humain est une maladie incurable ?
- Par Quino
Disons que « rien n’est plus long que la véritable naissance d’un être humain » et qu’une fois engagé sur le chemin il n’y a pas de retour possible …
D’aucuns diront " telle est la voie " , il n’y a juste aucune carte qui indique le chemin, la voie est cachée, "les morts la gardent " diront d’autres, ( désolé pour les réfs, je crois que "j’aime" amener l’autre sur des sentiers qu’il ne pense pas à emprunter … ) mais ces autres ne savent pas à quel point ils ne sont pas loin de toucher juste, ils ne savent pas qu’ils ne savent pas … après tout la composante à laquelle je fais allusion par " énigme " est dans son essence extrêmement difficile à saisir, tellement qu’on l’écarte consciencieusement je dirais même …
Vous pouvez en trouver des traces un peu partout … cela demande de s’aventurer … loin … Un certain R. Carter pourrait vous désigner d’un doigt lunaire un escalier qui descend, un café saupoudré d’épice à l’odeur de cannelle tendu par un colonel devenu vieux égaré dans un autre désert que le sien ( vous avez le choix du désert quoiqu’une ancienne légende laisse entendre à l’instar des océans qu’ils ne sont qu’une seule et même étendue de sable ) peut vous amener entre … Une grande armoire au fond d’un grenier, un échangeur d’une gare d’où partent de nombreuses traverses , un terrier, le pont d’un baleinier de l’ancien temps où d’un autre vaisseau , une vielle carte au trésor d’une île imaginaire d’une cité qui rêve … un petit théâtre parisien où ne se joue qu’une seule et même pièce d’un vieux rhinocéros ceci en attendant un certain G qui ne vous aidera pas en définitive et la pluie vous poussera peut-être à pousser la porte d’une vielle librairie ou un vieux libraire vous déconseillera un certain livre car " il n’est pas pour les enfants" … et sans savoir pourquoi vous " l’emprunterez " … en vous disant que vous le rapporterez car vous n’êtes pas un voleur quand bien même certaines choses se volent car personne ne peut vous les donner … vous essayerez de regarder entre l’encre et le papier telle cette histoire d’un perroquet qui se mirant dans un miroir chercha la troisième face … vous vous essayerez peut-être à une partie d’échec contre vous-même touchant par là même ce que les " quatre cavaliers " ( les principaux ) ont exploré sans cesse et dont ils n’ont fait que pousser la porte bien qu’ils aient ouvert la voie, vous pourrez même l’entendre entre les notes de musique d’une chanson car paraît-il que la musique donne à faire pénétrer dans les oreilles ce qui n’y est pas communément admis … du moins si vous prêtez l’oreille aux paroles ( Ne me quitte pas est beaucoup de choses mais en rien une chanson d’amour , la version de Barbara elle si ) …
ha oui et méfiez vous des mots 🎶 Les mots que vous employez n'étant plus "les mots"
Mais une sorte de conduit
À travers lequel les analphabètes se font bonne conscience… 🎶 ils se jouent de nous …
La vie est une énigme dirait une sorcière … et une réalité à vivre répondrait une autre … allons voir plus loin si vous le voulez bien pensera le marin …
D’aucuns vous diront que ça n’arrive que dans les films en oubliant ( mais ils ont oublié tellement de choses ) que les films sont une fenêtre ouverte sur … et qu’ils jouent eux-mêmes dans leur propre film sans savoir de quel côté ils sont , dans la salle où sur l’écran … tas de viandes parmi d’autres dans un troupeau parmi d’autres…
On vous parlera peut-être d’une salle des miroirs , de l’autre côté … je vais vous dévoiler un " secret " j’ai longtemps cru que c’était cet endroit qu’il fallait trouver … beaucoup le croient et je n’ai compris pourquoi que très récemment pourquoi on n’allait pas au-delà … au-delà est ce dont parlait un ermite aveugle dans un désert sur une planète de dunes … un lieu où paraît-il les femmes ne peuvent pas aller du moins est-ce les dires de sorcière qui tamisent les gens tels du matériel humain à polir … j’en ai discuté longtemps et souvent avec une de celles que je nomme les Sorcières en allusion hommage au surnom de ma mère donné par des confrères et collègues en références à cette histoire contée dans un grand livre et quelques films ( qu’elle ironie d’ailleurs qu’aujourd’hui ce livre revienne … quand on connaît les tenants et aboutissants… une tempête vient du désert … du plus profond de nous … ) j’en ai discuté souvent disais-je et j’ai fini par trouver pourquoi elles ne pouvaient pas ( du moins en partie) , il est difficile d’aller dans un endroit où vous êtes … la femme avec qui j’ai cette longue discussion depuis plusieurs années n’émettait aucune objection quant à cette " conclusion " oui il est difficile d’aller dans un endroit où vous êtes … Oui il y a un " lieu " où on n’aime pas regarder …
Et ce que ne disent pas ( Hormis si vous rencontrez un Stalker ) les contines les contes ou les légendes inachevées c’est qu’on n’en revient pas inchangé ni même indemne ( ou l’inverse ) … il y a toujours une pancarte avec une mise en garde " ne vous approchez pas du bord " " ne regardez pas en bas " …
Et très souvent dans les contes de fées " à la fin ils meurent tous " … c’est là que réside une des clés, celle qui vous amènera à rencontrer votre Ghola … et vous donnera à faire de vous avec ce que l’on a voulu faire de vous jusque-là …
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etoilementeuse · 22 days
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diabolik lovers : haunted dark bridal — ayato ; dark 04 [traduction française]
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——La scène débute dans une salle de classe.
Yui : (On nous a donné tellement de devoirs aujourd’hui...)
(Je n’arrive pas à me concentrer à la maison, alors je vais rester un peu ici pour travailler.)
——Ayato arrive.
Ayato : Yo ! Viens, la planche à pain, on rentre.
Yui : Ayato-kun... Je t’ai demandé de ne plus m’appeler comme ça.
Ayato : Le problème, c’est que je me rappelle pas de ton prénom.
Par contre, quand je te regarde, “planche à pain”, ça me vient tout seul. Genre : planche-à-pain.
Yui : … … !
(I-Ils ne sont peut-être pas très gros, certes, mais tout de même...!)
C’est Yui, Komori Yui ! Rappelle-toi en, s’il te plaît...
Ayato : Bref, qu’est-ce que tu fais, de toute façon ?
Yui : (I-Il ne m’écoute même pas...)
… Tu ne vois pas ? Ce sont les devoirs qu’on nous a donné aujourd’hui.
Ayato : Tch, sérieux !? Personne ne fait ces trucs !
Yui : Tu es l’une des rares personnes à ne pas les faire !
Ayato : Sérieux, pourquoi tu les fais pas à la maison ? Allez, viens, on rentre.
Yui : Je ne peux pas me concentrer quand je suis à la maison à cause d’une certaine personne, alors je les fais ici.
Ayato : J’ai faim. Allez, rentrons pour que je puisse manger !
——Ayato lui vole son cahier.
Yui : H-Hey ! Rends-le moi !
Ayato : Pas moyen ! Je te le rendrai une fois à la maison.
Yui : (… Il n’est pas croyable !)
… Ah ! Une jolie fille avec une grosse poitrine vient de passer dans le couloir !
Ayato : Quoi !?
Yui : Je t’ai eu !
——Yui reprend son cahier des mains d’Ayato.
Ayato : Argh...! La peste !
Yui : Tu ne peux t’en prendre qu’à toi-même d’avoir été si crédule~!
(C’est toujours lui qui m’embête d’habitude, alors je peux bien lui rendre la pareille, non ?)
(Ça me donne un peu l’impression qu’on est des camarades de classe ordinaires.)
(… Ayato-kun, si tu n’avais pas été un vampire... Je me demande si on aurait pu bien s’entendre.)
Ayato : T’as du cran pour faire ce genre de choses au grand Ayato¹...
Yui : (Uhh... Il est en colère ? Malgré tout, je ne dois pas flancher !)
➛ Je n’ai pas peur ! (♥) Yui : M-Même si tu fais cette tête, tu ne me fais pas peur ! Ayato : Hmm ? Voyons voir ça. Yui : Huh...!? ——Ayato frappe ses mains sur le bureau. Ayato : Dans ce cas... Je vais devoir redoubler d’efforts pour te terroriser.
➛ Si tu veux rentrer, rentre seul ! Yui : Je ne partirai pas avant d’avoir fini. Si tu veux rentrer, rentre seul. Ayato : … … … … Yui : (J-Je l’ai dit, ça y est !) Ayato : Fait chier. Yui : Huh...!? —— Ayato frappe ses poings sur la table. Ayato : Je ne déteste pas les femmes qui ont du caractère... Mais celles qui vont trop loin m’insupportent. Yui : A-Attends... Ayato : Je vais faire en sorte que tu ne puisses plus te rebeller.
Yui : Kya...!
—— Ayato défait le noeud de l’uniforme de Yui.
Yui : A-Ayato-kun !?
Ayato : Tu ne veux pas rentrer, j’ai compris. Je ne peux rien y faire.
Alors j'ai qu’à te mordre ici.
Yui : A-Attends ! Il y a encore des élèves ici...!
Ayato : Qu’est-ce que tu racontes ? Regarde, il n’y a que toi et moi ici.
Yui : I-Il y a des gens dans le couloirs... Ils pourraient nous voir...!
Ayato : C’est bien ! Ça rend les choses encore plus excitantes.
——Ayato mord Yui.
Yui : Ah...!
(J-Je ne dois surtout pas faire de bruit ! Quelqu’un pourrait entendre !)
Ayato : Haha... ton cou est sensible, hein ?
Yui : … !
Ayato : C’est ça, j’aime cette expression. Tu peux faire du bruit, ça m’est égal.
Yui : Ah... Nn...
Ayato : Hehe, hey, retire tes mains de là. Ne couvre pas ta bouche.
Yui : … C-C’est bon, j’ai compris, j’ai perdu ! Rentrons à la maison !
Ayato : Hm, trop tard.
Je me demande combien de temps tu peux tenir sans faire de bruit. Voyons voir !
——Ayato mord Yui de nouveau.
Yui : … … !
Ayato : [bruits de succion]
Yui : … Gh...
(J-J’ai vraiment mal... J’ai l’impression qu’il mord plus fort que d’habitude.)
Ayato : Haha, tu fais vraiment de ton mieux.
Yui : T-Tu n’en as pas déjà assez ?
Ayato : Haa ? Tu fais la courageuse maintenant ? Ça me donne encore plus envie d’entendre ta voix.
Yui : Kya...! M...Mm—!
Ayato : [bruits de succion]
Yui : (Ah, ma tête... J’ai la tête qui tourne...)
Ayato : [bruits de succion]
——Yui s’écroule.
Ayato : Mince. J’en ai trop bu ?
J’ai bien aimé cette situation. On devrait le refaire une prochaine fois.
Yui : (Mon corps est faible... Je ne peux plus bouger...)
Ayato : Bon, comme je suis repus, je vais rentrer. À plus, planche à pain !
Yui : Huh...!?
(Il va vraiment me laisser seule ici !?)
(C’est cruel...)
Ayato : En fait... J'ai pas vraiment envie que tu te fasses attaquer par un de ces vampires bas de gamme.
——Ayato se rapproche.
Yui : Hein...?
Ayato : Tu es ma proie. Ne vas pas tituber comme ça alors que tu saignes encore.
L’odeur de ton sang est dangereuse. On ne sait pas quel genre de personne il peut attirer.
Yui : (“Ne vas pas tituber comme ça”... À qui la faute ?)
Ayato : Je t’escorte personnellement jusqu’à la maison. Tu devrais te sentir honorée.
Yui : (C’est frustrant... Mais... Ce n’est pas si désagréable, pour une fois...)
(Je ne sais pas trop quel genre d’expression je devrais afficher...)
¹ Pour ceux qui n'ont pas accès aux dialogues du jeu, Ayato se réfère souvent à lui-même comme “Ayato-sama”. Le suffixe -sama est utilisé lorsque l'on s'adresse à quelqu'un que l'on respecte énormément. On l'utilise notamment pour s'adresser à des divinités, ou à l'Empereur du Japon et sa famille. Il est difficile de traduire en français toutes les subtilités de ses dialogues, mais sa manière de s'exprimer est très arrogante et supérieure.
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selidren · 7 months
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Eté 1916 - Champs-les-Sims
13/15
Rose est d'accord avec moi. Lors de son séjour, et alors même qu'elle évoquait la promiscuité nécessaire qui se créé dans les hôpitaux entre les soignantes et les patients, Madame Eugénie a trouvé cela inconvenant. Rose s'est alors empressée de la rassurer. Bien entendu que Juliette, en qualité de jeune veuve, respectera son devoir chrétien et patientera un temps raisonnable avant de tenter de retrouver chaussure à son pied. C'est de toute façon une femme aussi belle qu'intelligente, qui ne manquera pas de prétendants.
Transcription :
Juliette « Après tout, il faut vous remettre en forme. »
John « Vous enfin… vous avez perdu votre mari il y a si peu. Je m’en voudrait de profiter de votre deuil Madame. »
Juliette « Vous ne profitez pas de moi si je sais ce que je fais, et c’est le cas. Comptez vous que toutes les femmes se retranchent dans une espèce de vie monachale après la mort de leur mari ? »
John « Non, bien sur que non. Mais je sais que quand ma mère a perdu mon père, elle m’a assuré avoir perdu tout goût pour les autres hommes. »
Juliette « Je ne suis pas de ces femmes là. J’aime encore mon cher Clément, mais je ne vois pas en quoi cela ne serai pas compatible avec le fait d’apprécier votre compagnie. Donnez moi votre main John. »
Juliette « Voyez ? C’est agréable n’est-ce pas ? »
John « Je n’avais jamais touché la joue d’une femme auparavant. Vous avez une peau douce et dorée telle celle de la pêche de vi... »
Juliette « Non, cessez, continuez à la caresser. Je vais laisser retomber mon bras. »
John « Je suis heureux de partager cela avec vous, Madame. »
Juliette « Appelez moi Juliette, je vous appelle John après tout. Moi aussi, je suis heureux de voir que derrière toute cette maladresse se cache un homme doux et gentil. Peut-être que quand tout cela sera fini… »
John « J’en serai très heureux. Si vous le souhaitez, je pourrai être un bon époux et un bon père pour votre fils. »
Juliette « Ralentissez donc ! Mais oui, quand je serai prête et si cela vous intéresse toujours, je serai heureuse de vous épouser. »
John « Tous les autres sont dehors. L’infirmière Lambert, le docteur Pradier, et votre sœur aussi. Cela ne vous gêne pas qu’elle nous voit ? »
Juliette « Oh elle nous a déjà vus ! Mais ma sœur n’est pas du genre donneuse de leçon, et quand bien même, je me fiche de son opinion sur notre relation. »
John « Très bien. Dans ce cas, j’ai envie de vous prendre dans mes bras. »
Juliette « Ne vous gênez pas. »
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curvatio · 1 year
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05. Vibration
J’aime ta voix j’aime tes mots j’aime les mots que tu emploies j'aime toutes tes langues (ancien français inclu) j’aime les tournures de tes phrases j'aime ton vocabulaire loufoque doctoral et vulgaire j’aime quand tu me parles au conditionnel j’aime quand tu me dis s’il te plait doucement et j’aime les silences que tu laisses, parfois, entre deux mots (je pourrais perdre mon cœur pour moins que ça), j’aime quand tu murmures « lève la tête [silence] s’il te plait » quand tu murmures « je te tire pas les cheveux [silence] promis » et ton sourire tout de suite après (et l’univers qui s’ouvre après)
j’aime ta façon d’oser tout dire qui est transparente mais comme personne, j’aime les chemins que prend ta parole, j’aime son extrême, extrême singularité, j’aime quand tu en joues devant tout le monde quand tu fais un spectacle de mots, j’aime aussi quand cinq mots te suffisent, au milieu de ce que disent les autres, pour que soudain j’éclate de rire ; j’aime ta voix grave qui me tue dans le noir, j'aime cette immense chaleur-douceur, des fois j’ai l’impression de mourir seulement en entendant ta voix, j’ai l’impression de tomber dans un creux sans fin dans mon ventre, c’est comme si sous ta voix je pouvais faire – n’importe quoi – et j’aime – que tu me le demandes – (de temps en temps)
j’aime quand tu parles aux oreillers quand tu dis ça donne des envies j’aime quand tu parles au plafonnier quand tu demandes t’as pas des envies débordantes j’aime le culot de raconter – littéralement – l’histoire d’un poissonnier – pour me distraire – de ce que tu me fais – j’aime que tu me fasses en même temps – rire – et trembler – et t’écouter, j’aime (fort) ta façon de me distraire et
autant j’aime (ton corps ta façon de te mouvoir tes trajectoires sur moi ce geste de nouer mes mains sur tes poignets ce geste d’attraper les miens – chaque fois que je les porte à mes yeux – et de doucement les écarter) autant vraiment ta voix elle me fait vibrer à en perdre la tête
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aisakalegacy · 18 days
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Printemps 1924, Hylewood, Canada (14/14)
Outre cela, les enfants vont bien. Les petites grandissent. Lola est entrée à l’école cette année. Moi-même je ne me fais plus tout jeune, mais ça me fait du bien d’être entouré de tant de jeunesse, ça vivifie. Lucien est adulte désormais, même si entre nous, il fait encore grand enfant. Travailler va lui faire du bien, il n’y a rien de tel que le terrain pour acquérir de l’expérience, et j’espère que cela le fera grandir un peu. Je voudrais qu’à partir de l’année prochain, ce soit lui qui reprennent nos correspondances. J’étais à peine plus vieux que lui quand mon père m’a demandé de le faire, ça le responsabilisera. Je continuerai à vous faire passer des nouvelles par son biais, et je crois que ma femme a manifesté la volonté de continuer à correspondre avec la vôtre. Ce n’est donc pas un « adieux », c’est un « à tantôt ».
Votre bien dévoué,
J. Le Bris
[Transcription] Marie LeBris : C’est moi ou tu joues plus mal qu’avant ? Agathon LeBris : Je ne joue pas plus mal, je travaille ma technique. Ça sonne moche pour l’instant parce que je ne suis pas habitué. Sur le long terme, ça sonnera mieux. Marie LeBris : Ça me casse les oreilles. Je préfère comment tu jouais avant. Jules LeBris : Joue autre chose que du jazz !! Tu ne joues plus que ça, tous les morceaux se ressemblent. Lucien LeBris : Moi, j’aime bien ! Ça bouge !
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