#ils sont morts en 2018
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satinea · 2 years ago
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Aujourd'hui, je me souviens :
Que 23 femmes sont mortes sous les coups de leur conjoint, en France, depuis le début de l'année 2023 , c'est à dire deux mois ( soit 10 de plus qu'en 2022 à la même date) ;
Qu'aux Usa , en moins de 20 ans, 300.000 enfants ont été mariés, essentiellement des jeunes filles de parfois dix ans à peine et que ces unions sont tout à fait légales dans 43 des 50 états du pays ( dans neuf d’entre eux, elles se font sans aucune limite d’âge ) ;
Qu'au Brésil, une femme est violée toutes les 9 minutes en 2023 ( 10 minutes en 2022) ;
Que les femmes peuvent conduire une voiture en Arabie saoudite depuis Juin 2018 mais que la moto ou le scooter leur restent interdits ;
Qu'en Afghanistan, Arabie saoudite, Brunei, Émirats arabes unis, Iran, Maldives, Mauritanie, Nigeria, Pakistan, Somalie, Yémen , l'adultère est puni de la peine de mort ( par lapidation le plus souvent ) pour les femmes et le plus souvent d'une simple amende de réparation pour les hommes ;
Qu'au Népal, encore aujourd'hui, quand une femme est indisposée , elle doit quitter seule son village et rester dans le froid des montagnes au risque d'y mourir ;
Qu'on commence à peine à parler - à voix très basse - du viol des religieuses dans l'église catholique mais le dossier reste étrangement tabou ;
Qu'au Penjab (Inde) , Asia Bibi, une chrétienne, a été condamnée à mort parce qu'elle avait osé boire l'eau d'un puits réservé aux musulmans ;
Qu'en Afghanistan une fille de plus de 16 ans doit absolument être mariée avec ou sans son consentement et que trois mariages sur quatre sont décidés sans que la fille ait son mot à dire ;
Que l'avortement est autorisé en Irlande depuis 2018 mais que concrètement la démarche reste si difficile que la plupart des Irlandaises souhaitant pratiquer une IVG le font à l'étranger ;
Qu'en Juin 2022 la cour suprème des Etats Unis, majoritairement républicaine, a voté l'interdiction définitive du droit à l'avortement ;
Que dans le monde, 62 millions de filles au bas mot n'ont pas accès à la scolarisation dont 28 millions en Afrique ;
Qu'en France à compétences égales une femme gagne 10% de moins qu'un homme et qu'elle travaille 40 jours "gratuitement" ;
Qu'il a fallu attendre mars 2023 pour qu'un homme soit condamné , en Espagne, pour avoir interdit à sa femme de travailler hors du domicile conjugal, sous peine de coups et de séquestration ;
Que 50 % des femmes africaines travaillent gratuitement ;
Qu'en France il y a 25000 victimes de viol chaque année dont 150000 mineures et que 9% à peine des plaintes aboutissent à une condamnation ;
Qu'entre le 31 août et le 5 septembre, plus de 300 écolières ont été hospitalisées suite à une exposition à des gaz toxiques dans la région d’Hérat, en Afghanistan. Ces fillettes, âgées de 9 à 18 ans, auraient été délibérément empoisonnées au cours de quatre attaques dans 26 établissements de la ville... parce qu'elles allaient à l'école !
Aujourd'hui je me souviens ... ah oui, que c'est la Journée Internationale des DROITS de la Femme . Et que ce mot "droit" me paraît gauche , encore et toujours .
( sources INSEE , observatoire de la Délinquance, INED, ONU , Unesco )
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louiselikeshorrorfilms · 1 year ago
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Roman d'amour : Été 85 (Ozon, 2020)
Peu de temps après sa sortie, j'avais parlé d’Été 85 avec un ami de mes parents qui avait détesté le film à cause du personnage de David (Benjamin Voisin), parce qu'il connaissait des mecs comme lui quand il était au lycée et qu'il pouvait pas les blairer.
Mais François Ozon ne fait pas seulement de David un personnage, il en fait un concept ; le concept d'un premier amour auquel on peut donner la personnalité que l'on désire, puisqu'il n'est de toutes façons pas fait pour durer. Et ce personnage-concept du premier amour est d'autant plus identifiable grâce à l'appel à la nostalgie que représentent les années 1980 (ici magnifiées par un travail impressionnant des décors et des costumes). L'époque, le scénario qui met en avant un premier amour homosexuel entre deux jeunes garçons, ainsi que la représentation de la jeunesse juive européenne ne sont évidemment pas sans rappeler Call me by your name (Guadagnino, 2018), la différence d'âge et les affaires de pèche en moins.
Ozon fait danser l'art, l'amour et la mort comme il fait danser Alexis, David et Kate ; il jongle entre le passé et le présent dans le cadre d'une affaire judiciaire finalement plutôt insignifiante, mais qui est le parfait prétexte pour l'écriture du roman d'Alexis. Le film n'est alors qu'une mise en images de son point de vue peu fiable, ce qui contribue brillamment à justifier le vide apparent de David qui n'est vu qu'au travers les yeux d'un amoureux qui ne le connaît pas.
Peut-être que ce que l'on retiendra du cinéma de François Ozon, ce sera l'amour superficiel, les garçons transis et les femmes qui pleurent. Ici en tout cas, le réalisateur semble saisir la fugacité de la vitesse, de la jeunesse et des amours estivales.
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lalignedujour · 1 year ago
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-Alors, j'ai un double-expresso. -C'est pour moi ! -Et un noisette pour vous, je suppose. -C'est ça, merci ! -Je vous en prie, bonne dégustation.
Elle s'éloigne et on reprend notre conversation :
-Donc j'ai l'impression avec l'âge de confondre les années, c'est triste, je trouve. Depuis, j'essaie de leur donner une couleur spécifique à chacun. Et je me suis rendu compte, si tu donnes une couleur, un prénom, un lieu, à chaque été, tu peux pas confondre les années. -Ouais ? Par exemple ? -Par exemple, bon là c'est l'été 2023, là où on s'est rencontrés. -Ouais. -L'été 2022, c'est là où j'ai rencontré Carlo. -Ouais ok. -L'été 2021, j'ai tendance à le confondre avec l'été 2020. -Beh non, t'as déménagé à l'été 2020. -Oui, mais je veux quand même donner une couleur à celui de 2021. -Mais tu pars pas en vacances ? -Pas tellement. Et avant, je pouvais partir toujours un peu au même endroit. Mais il y a une période où je partais à des endroits différents tous les étés, mais attends, on en est à 21. -Ouais ouais ok. -Donc l'été 2021, c'est quand la mère de ma coloc est morte. -Mais genre c'est le seul truc dont tu te souviennes ? -Non, mais je le connecte à une émotion, et après tout vient avec : ma coloc a été à Roanne pour l'enterrement, elle m'a ramené de la confiture de sureau, et ça a été le goût de ton mon automne (y avait au moins 4 pots), j'ai des potes qui sont venu·es passer une semaine à la maison, y avait des fêtes de ouf à la ferme d'à côté tous les jeudis. -Ouais ouais je vois. Et comme ça, t'arrives à pas confondre ? -Voilà. -Et les étés d'avant, alors ?
Il a fini son café, il a posé sa tasse, et il a commencé à utiliser ses doigts : un été, un doigt.
-2019 : les visites de maisons. 2018 : le voyage de Milan à Berlin. 2017 : Lisbonne. 2016 : la rupture avec Alma. 2015 : La Loire à vélo avec Alma. 2014 : on est resté·es à Paris, faire du bénévolat, réparer des vélos, distribuer des sandwichs, pleins de trucs comme ça, et puis visiter des musées et lire dehors. 2013 : Lisbonne avec Alma. 2012 : la rencontre avec Alma. 2011 : le bac et le kayak. 2010 :
Il continue, et c'est trop bien de remonter sa vie comme un CV sensible. Mais le mec de la table d'à côté parle un peu fort. Je peux pas m'empêcher de l'entendre. J'entends des bribes, des mots. Mais à un moment j'entends une phrase complète qui me trouble : "et des fois, je suis sur mon canapé comme ça, et ça vient, c'est des volutes de tristesse, et je sais que ça vient et que je vais me sentir très triste dans 10 secondes, tu vois ?"
Des volutes de tristesse, je vois tout à fait ce qu'il veut dire. J'en ai raté l'été 2004.
Et il fait :
-Bref, t'as compris. Un été, une couleur, et ça offre des points d'appui pour l'année complète. C'est con mais ça marche pas pareil avec les automne ou une autre saison. Les étés successifs viennent comme des… comme des… je sais pas, des… des volutes d'émotions, en fait. C'est comme …
Lui aussi, il a entendu la conversation d'à côté.
-C'est comme la fumée du café, tu vois ? -Ouais, je vois. -T'as le café, c'est l'émotion de ton été. Et la fumée, c'est les volute de l'été, qui peuvent parcourir des années si tu t'en souviens, et que tu y fais bien attention. -Ouais, je vois. -Et c'est des volutes successives. Genre, tu mets ton attention sur 2017, puis 2016, etc. Et y a tout qui vient avec. -Ouais, je vois.
Je sais pas s'il a entendu qu'on avait repris son mot. J'ai regardé un peu son visage, discrètement en diagonale. Il était beau et marqué par la tristesse. Il était pas triste maintenant. Mais on sentait qu'il avait beaucoup pleuré ces derniers jours.
J'ai connu Jed.
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poesiecritique · 9 months ago
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Demain le silence, Kate Wilhem, Le passager clandestin, 2022 (1970), trad. Michèle Valencia
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Ce livre est petit, 45 pages en poche, c'est une nouvelle, éditée ici seule, pas dans un recueil, ni une anthologie, c'est une nouvelle élue pouvoir devenir livre, c'est une nouvelle qui a été publiée en 1970, sous le titre "The Chosen, l'élu, traduit par Michèle Valencia, peu d'informations sur elle, si ce n'est qu'elle a traduit, beaucoup, d'auteur.ices de langue anglaise, et plutôt de langue australienne et américaine. Kate Wilhem est américaine. Elle a vécu 89 ans, est morte en 2018. Kate Wilhem a 34 ans quand Rachel Carson publie, en 1962, le Printemps silencieux, le constat d'un anthropo-phonocène, une capacité du groupe humain d'affecter la qualité sonore du monde. Cette information est rappelée dans le petit commentaire biographique et contextualisant de l'écriture et la publication de cette nouvelle, The Chosen, Demain, le silence. Personne ne signe ce petit commentaire, fidèle au nom de la maison d'édition, le passager clandestin.
Le silence c'est le silence d'un monde découvert, dont on pense qu'il a été découvert comme un monde parallèle à l'aide d'une technologie en élastique de voyage dans le temps, ou inter-dimensionnel. C'est flou comme un rêve, nécessairement. Comme un désir. Comme ce qui doit être deux choses contradictoires en même temps : flou, brouillé, enneigé, silencieux pour que la projection de l'autre advienne sur ce que l'on ne veut pas dire, ce que Wilhem ne veut pas, dans une logique narrative, tout de suite dévoiler. Mais à vrai dire, ce n'est pas ce qui me plaît autant dans cette fiction. Ce n'est pas ce qui me déplaît le moins non plus. Ce qui me plaît le plus c'est la description d'un monde sans bruit, qui est objectivement tout à fait bruissant (le vent, la neige, les chutes d'eau, les marais, la pluie, l'orage) et tout en même temps, complètement atone subjectivement. Quels sont les bruits que nous entendons, et que nous qualifions tels ? Le bruit est-ce la parole humaine incessante que l'on entend dans un appartement aux murs trop fins, ou la parole reste-t-elle parole, audible, tangible et rassurante ? A cette question, rien ne tient comme réponse que la norme, et ce que la norme sociale imposera. Si le ressort final de Wilhem m'indiffère c'est qu'il ne va pas au bout de la description du monde sonore de l'hôpital psychiatrique qui contraint au silence ceux considérés comme les plus dangereux, en même temps qu'il permet un flot incessant de paroles pour ceux jugés doux, inoffensifs. Ce que Wilhem décrit du premier monde ne se déploie pas dans le second. Si ça reste une nouvelle, 5 pages configurent le second espace sonore, dont une demi, seulement, pour ce que y vit, une fois que le retournement a eu lieu, le protagnoniste.
Ma seconde remarque est à l'endroit du genre.
Dans l'opposition qui se joue sous nos yeux, c'est bien un homme qui, hyper-sensible, va avoir un désir de résistance, de rébellion à un ordre décrit comme oppresseur, et oppressif à son endroit. C'est une figuration classique, où la femme est associée à la pérennisation du modèle social. Nicole-Claude Mathieu analyse la possibilité de ce phénomène (assourdissant) du maintien de l'oppression comme moyen de survie par les opprimé.es dans L'anatomie politique. L'hypersensibilité (dont les représentations sociales nous conduisent à considérer comme qualité féminin mais il faut penser à tous les poètes maudits, leur sensibilité exacerbée, et parmi lesquels les femmes sont bien rares à avoir été autorisés aux mêmes perditions) de cet homme est soulignée par Wilhem qui lui donne un prénom de genre neutre en américain, Lorin. Son hypersensibilité lui fait percevoir avec acuité, chez lui, que "Des enfants jouaient dans les couloirs et hurlaient." (p.43) Une première question est à l'endroit de l'absence de prise en compte de l'hypersensibilité que peuvent avoir des femmes assignées aux tâches domestiques, à la prise en charge des nourrissons et des enfants qui leur font des trous dans les oreilles. Dans Demain, le silence le trouble de cet homme qui désire du silence apparaît, socialement et donc littérairement, plus justifié - à comprendre comme comme collant plus à une réalité sociologique (que nous sommes bien en droit de vouloir renverser).
A l'hypersensibilité s'ajoute la naturalisation de la parole des hommes, et la figuration du désir de bavardage des femmes. Ce paradoxe est rendu possible par un sexage du travail de socialisation de la parole qui revient à la femme (comme le montre, d'un point de vue féministe C. Monnet dans La répartition des tâches entre les femmes et les hommes dans le travail de la conversation (1998), et d'un point de vue masculiniste Kleist dans De l'élaboration progressive des idées par la parole). D'une certaine façon, Wilhem prend ce paradoxe en compte en prénommant la protagoniste féminine Jan qui est de genre neutre en américain - et que la traductrice s'est bien gardé de francisée en Jeanne, ou même Jane. Mais Kate Wilhem le souligne également par la description des prises sonores des hommes et des femmes de cette société : "Des femmes poussaient des cris aigus, les hommes juraient", puis une litanie de bruits urbains. Ainsi, dans la trame sociale de ce monde (qui ressemble fort au nôtre), la naturalisation de la parole des hommes induit qu'ils continuent à être dotés de la parole même dans leur forme encolérée à l'inverse des femmes, des enfants - et des objets. S'ils sont en colère, c'est grave et réflexif, pas aigüe et sans sens comme la nature des femmes. A cela, s'articule, en miroir négatif, le désir de socialisation permanente de Jan, sa femme, dans toute la première partie de ce livre - même dans le sommeil, elle souhaite dormir à proximité des autres, à l'intérieur du navire. Ce désir permanent de socialisation avec d'autres peut aussi être une forme de refus d'un isolement dans une relation exclusivement duelle. Les violences de genre, sexistes et sexuelles, sont en effet accrues par l'isolement, et peut-être moins celui physique que celui social caractéristique d'une relation d'emprise, où tous les réseaux sont abandonnés au profit d'un espace-temps dédié à cette relation devenant unique. Si Jan semble, d'un certain point de vue, répondre parfaitement à cette société, d'une certaine façon cette société la protège peut-être de ce type de relations (bien que les bruits décrits par Wilhem soient moins un tissu relationnel qu'une somme de bruits, mais encore ici, malgré tout, rendus à l'aune de la perception de Lorin).
Mais outre le désir de silence ou de parole, le genre du silence est présent par devers les genres neutres des prénoms, l'hypersensibilité de Lorin, et avec le désir de bruit qu'à Jan. Quand Lorin, sur la planète, désire plus que tout y vivre, et y emmener Jan, il le dit mais ne détaille jamais ses affects, tout au plus son plan :"Jan, essaie de me comprendre. Nous pourrions avoir la belle vie ici. Nous pourrions avoir des enfants qui auraient de l'espace pour courir, jouer dans la forêt, nager dans la rivière… (…) Tu t'habituerais au calme…" (p.18) Il essaie de convaincre Jan, ce qui le ferme à entendre les émotions de Jan, mais de plus, Lorin ne lui dit jamais sa propre nécessité qu'il a du silence : il évoque des désirs d'enfants, soit le contraire du silence. Par ailleurs, Jan réagit typiquement par un silence genré à la promenade, qui se déroule sur un temps de plus en plus long, en ne disant pas son refus. Comme dans notre monde, les femmes, dotée ou non d'un prénom neutre en terme de genre, ne semblent pas avoir reçu cet apprentissage fondamental qui est de savoir exprimer le refus, autrement que par le silence.
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aspho-dele · 2 years ago
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[…] Zineb Redouane en 2018, Manuel Coisne en 2019, Serge Duteuil-Graziani en 2023. Tous ont été touchés par un tir de lance-grenades Cougar. La première est morte, le deuxième a perdu un œil et le dernier se trouve toujours entre la vie et la mort, deux mois après sa blessure.
Arme centrale du maintien de l’ordre en France, le lance-grenades Cougar est pourtant conçu pour éviter des blessures par impact. Il faut pour cela respecter un certain angle de tir, prévu par son fabricant, le français Alsetex.
Le Monde a pu consulter des documents internes de la police nationale et de la gendarmerie, a analysé les images de 331 tirs réalisés par des policiers et des gendarmes et a réalisé une modélisation 3D du comportement d’un tir de lance-grenades Cougar. Ce travail révèle que les fonctionnaires de police français sont formés à effectuer des tirs non respectueux des normes d’utilisation du fabricant, et prennent ainsi régulièrement le risque de blesser, voire de tuer…[…]
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claudehenrion · 2 years ago
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Apocalypse now...
  Cet éditorial est, un peu, une suite à celui d'hier. Parmi les menaces majeures qui menacent notre futur, individuellement et collectivement, il y a celles proférées par ceux-qui-font-croire-qu'ils-savent, et qui en profitent pour affoler le pauvre monde, ce qui fait d'eux les seuls authentiques complotistes du moment, relayés par une presse qui (coincée dans sa vision ''à Gauche toute'', notoirement mortifère), ne sait plus distinguer les mensonges de la Vérité --ce qui devrait être son ‘’savoir-faire’’ !
A l'expérience, on peut tirer une sorte de ''règle générale'' des mauvaises idées qui ont assombri nos existences depuis 3 ans : plus un problème est sérieux, fondamental et prioritaire, et plus... on en parle moins ! Sont concernés par cette affirmation les mensonges  d'Etat, soi-disant médico-scientifiques et devenus autant de ''credos'' incontournables sous peine de mort sociale et de déchaînement de la Presse subventionnée, l'immigration hostile à en être ''remplaciforme'', et la totalité des pathologies mortelles que la Gauche désigne par ''le sociétal'' : on peut, en Macronie, avoir une opinion sur elles à condition d'être ''pour''... mais pas de critiquer toutes les idéologies mortifères, dites woke, transhumaniste, androphobe-et-hyper-féministe, le mépris de toute loi naturelle, la gestation ‘’industrielle’’, la ''cyborg-ification'' de l'humanité, le ''racisme-partout'' et la haine de l’homme blanc....
Et comme si tout ça ne suffisait pas, le seul ''narratif'' qui ne cause pas d'ennuis repose sur les mensonges de la ''doxa'' gaucho-bobo-donc-pas-correcte. Dans ce déversoir, outre les inepties relatives à l'existence de ''complotistes'' (mais pourquoi comploter ? Nos lumières éteintes se chargent de pourrir toute situation, et n'ont pas besoin d'aide pour ruiner le pays !), on trouve la transition énergétique, le CO², la pénurie d'eau, les véhicules électriques... sans compter la pression intellectuelle, morale et même physique qui atteint des niveaux insupportables. Et cerise sur le gâteau, la crise dite du covid , qui ne fut qu'une somme de ''confinement absurde + gestes-barrière sans effet + masques néfastes + vaccination forcée qui n'en est pas une + défense d'aller dans la rue, à la plage, à l'école, au restaurant, et d'enterrer ses ''vieux'' sous prétexte qu'ils seraient ''vulnérables'' (Tu parles !), etc..) a fait réaliser à nos nuisibles-au-pouvoir combien la terreur des braves gens était à portée de main et facile à mettre en œuvre... et combien elle était était ''payante'' !
Les humiliations qui nous ont été imposées sans raison sérieuse et que nous avons supportées ''sans moufeter'' sont une novation dans l'histoire du monde. Dieu seul sait le nombre d'interdits, de mensonges, de conneries et de saloperies que le cerveau humain a pu fabriquer et imposer à ses semblables au cours des siècles ! Eh ! bien, jamais le niveau d''emmerdements'' atteint lors de cette fausse pandémie n'avait été imaginé, osé, ou tenté à un tel degré sur une population si vaste : leur maudite transition écologique-énergétique est une arnaque planétaire. (NB : Dire que la France était dite, jusque là, révoltée,  frondeuse; râleuse et révolutionnaire !).
Mais ce n'est pas tout ! Il existe autre invention de dimension  comparable : le méga-projet dit ''Net-Zéro'', usine à gaz lancée en juin 2018 par l'ONU (ce qui devrait faire trembler dans les chaumières !) et porté par ''Carbone 4'', groupuscule de pression de 80 clampins qui rêvent de terroriser le monde entier, ''appuyés, dit leur brochure, par des Experts de très haut niveau'' (NDLR : on sait toutes les désinformations sur le covid, l'Ukraine ou le CO² qu'on doit à ces médicastres en froid avec Hippocrate, vieilles badernes ''2 R'' ou climatodoules fanatiques, ''experts du 20 Heures'' !). Et tout ça ''en vue d'atteindre zéro émission nette de carbone, mondialement''. (''Excusez du peu'' ! Pas que à Romorantin ou à Saint-Pourçain-sur-Sioule ! Comme disait Lénine :''Si vous mentez, mentez gros, sinon on ne vous croira pas'' !). Que faut-il garder de ce catalogue de fausses bonnes intentions ?
Nous avons souvent parlé du CO², et de ses volumes colossaux : 3 000 milliards de tonnes ! Devant cette réalité inconcevable, tout programme humain est dérisoire, insignifiant.  Le carbone, qui lui donne naissance, est l'un des 4 éléments les plus abondants dans l'univers, à l'état soit de corps simple (charbon, diamants), soit de composés inorganiques (CO²), soit de composés organiques (biomasse, pétrole ou gaz naturel)... et l'un comme l'autre, ils sont absolument nécessaires à la vie... et à son maintien sur terre. Nous nous trouvons donc là devant une rupture, le divorce incompréhensible de la vie elle-même avec une idéologie mortifère qui prétend sauver la planète, quitte à faire disparaître toute vie de sa surface... Question : à quoi bon sauver un truc qui ne servirait plus à rien ? Les ayatollahs disent que ''c'est pas le sujet''. (NDLR : ''Tu parles''!). (NB : en principe, ce type de cécité volontaire devrait pouvoir se soigner et même de guérir, diagnostiquée à temps !).
Et pourtant, malgré ses volumes, le dioxyde de carbone (CO²) ne représente que 0,04 % de l'atmosphère ! On estime que les activités humaines seraient responsables de 5 % de ce total. Un calcul à la portée des ''CM 1'' d'avant Pap Ndiaye permet de trouver que 5 % de 0,04 % donne le résultat ''millipoilique'' de 0,002 % (Vous avez bien lu : Zéro virgule zéro zéro deux, pour cent !). Eh ! Bien, c'est  ce ''très infiniment tout petit'' que le grandiose projet ''Net-Zéro'' rêve de réduire … et ''considérablement'', s'il vous plaît !  Qui peut croire que rien n'est plus urgent que de diminuer sensiblement (je cite) ''les émissions de gaz à effet de serre à un niveau aussi proche que possible de zéro''. A la rigueur, et pour éviter des pinaillages oiseux, on pourrait faire semblant de dire ''OK !''. Mais comment pourrait-on diminuer une non-quantité asymptote à zéro, un ''rien absolu'' ?
Les ''décroissantistes-à-en-mourir'' affolent les populations.  Par exemple (je cite et je questionne) : ''La science (?) montre clairement (?) que pour éviter les effets les plus graves (?)  des changements climatiques et maintenir (?) une planète habitable (?), l’élévation de la température mondiale doit être limitée à 1,5 °C  (??) par rapport à bla bla bla... (''Quelle science'' ? ''clairement ''? ''les plus graves'' ? ''doit être'' ?... ''pourquoi 1°5, et pas ''0°8497'' ?, et ''habitable pour qui'' ? Des bactéries, des vermisseaux ? --Mais circulez, y a rien à voir !)... ''Actuellement, la température est déjà supérieure de 1,1 °C par rapport à la fin des années 1800 (Et alors ? Je n’ai pas pu reconstituer pourquoi ce serait si grave d'être à ''+ 1°  par rapport à 1800′’. Serait-ce ‘’because’’ la préparation du sacre de Napoléon 1er ?).
Dans un volapük parfaitement anti-scientifique, ils affirment : ''Les émissions continuent d’augmenter. Pour limiter le réchauffement de la planète à ‘’+ 1,5 °C’’,  et conformément à l’objectif de l’’Accord de Paris, il convient (?) de réduire les émissions de 45 % d’ici à 2030 et d’atteindre l’objectif de zéro émission nette d’ici à 2050''. Autrement dit, pour un ''objectif fixé au pifomètre'' par ce génie de Fabius, on devrait foutre en l'air la survie de l'humanité ? A leur place, j'aurais fixé des limites plus exigeantes. Par exemple : réduire les émissions de 158,46 % d'ici fin juin 2023... Ça, au moins, ça a de la gueule ! Ça, c'est de la vraie écologie !
Mais ''ils'' continuent, dans leur logique illogique, grâce à un jargon et à un système de référence ''pigés'' par eux seuls : ''La transition vers un monde neutre en carbone est l’un des plus grands défis pour l’humanité. Il s’agit tout simplement (sic ! Ne riez pas, ce serait cruel !) d’une transformation complète de notre façon de produire, de consommer et de nous déplacer'' (re--''Excusez du peu''!). Dans leur charabia, ils précisent : ''L'énergie est responsable de 3/4 des émissions de gaz à effet de serre les plus graves du réchauffement climatique''... à ceci près que, comme toujours, l'actualité contredit ces ayatollahs : hier 15 mai 2023, il y avait 5 mètres de neige dans les Alpes Bavaroises (au Zugspitze, à 2962 m), du jamais vu, et il faisait ''--75°C'' dans l'Antarctique. De tels records n’ont jamais été enregistrés, ni  envisagés, jusque là. Est-ce qu'on se foutrait de nous ?)
Décidément, à force de tourner en rond, ils vont finir par nous faire tourner en bourriques... à moins que ce ne soit déjà fait et que, ceci expliquant cela... il soit trop tard pour sauver l'humanité de la planète, à force de raconter qu'il faudrait sauver la planète de l'humanité... C’est une seconde Apocalypse !
H-Cl.
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maybethistime-rpg · 1 year ago
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Exemple d’un lieu scénarisé
STATEN ISLAND, 2013 C’est un soir de pleine lune dont tous les habitants qui vivaient déjà ici se souviennent sans le moindre doute. Certains décrivent un hurlement dans la nuit, une voiture qui démarre en trombe, d’autres prétendent qu’un silence de mort régnait. Dans le petit salon de coiffure de Henry Barker, les lumières restent allumées toute la nuit – ce n’est pas habituel. Lorsque le soleil se lève, alors que Mrs Dewitt s’apprête à aller faire faire sa permanente par Lucy Barker, c’est elle qui cette fois pousse un hurlement – Mrs Danver accourt et attrape la pauvre femme avant qu’elle ne fasse un malaise. Devant leurs yeux, au milieu de leur banlieue tranquille, sans histoire, comme ça, au milieu du salon encore maculé des cheveux coupés la veille, le corps de Lucy git sans expression. Mrs Dewitt pense immédiatement à la permanente qu’elle n’aura pas, à son mari qui va lui faire remarquer que ses cheveux sont tout plats, à l’anniversaire de son fils ce week-end qui va être gâché – on a pas idée de mourir un jeudi. Madame Danver, elle, pense aux ragots – ses copines seront folles quand elles vont apprendre ce qu’elle a vu ! Elle était presque là la première ! Elle pourra raconter aux autres que c’est elle qui a appelé la police. Peut-être même qu’elle pourra feindre d’avoir de la peine… STATEN ISLAND, 2018 Le salon de coiffure n’est plus depuis longtemps. Henry Barker a bien tenté de le rouvrir – après avoir passé quelques semaines en prison à hurler son innocence dans l’affaire du meurtre de sa femme – mais il est vrai que l’histoire a fait mauvaise presse – on se demande pourquoi. La devanture annonce l’ouverture prochaine d’une supérette, mais Mrs Dewitt sait bien qu’aucun commerce ne tiendra ici. Le boucher qui avait tenté l’expérience a vite renoncé – l’ironie était sublime, cela dit. Personne ne tiendra parce que tout le monde se souvient de la morte. En plus, maintenant qu’on sait que c’est le Dr David Hyde – oh, un homme pourtant si charmant ! de bonne famille, élégant, intelligent, raffiné, le genre d’homme auquel on aurait rêvé de marier sa fille, pas que ce soit le cas de Mrs Dewitt, évidemment, mais quand même… Maintenant qu’on sait que le Dr Hyde est le meurtrier… Il faut dire, ce crétin, qu’il a tenté d’en tuer une autre. Sa bonne amie Mrs Danver lui a apporté le journal hier, et il y avait portrait de Hyde à la page 8. Il a dit qu’il ne se souvenait pas du meurtre. Il a juré qu’il n’était pas lui-même… Enfin. Le pire, c’est que tout ça va se tasser, maintenant, et Mrs Dewitt doit bien l’admettre, voilà longtemps qu’elle ne s’était pas autant amusée que ces cinq dernières années. STATEN ISLAND, 2023 Mrs Danver se sent bien seule. Pourtant, elle vient de voir quelque chose qu’elle aurait adoré partager avec Mrs Dewitt. Lorsqu’elles ont découvert le corps de Lucy, il y a 10 ans, ces deux-là se sont liées d’une amitié indéfectible – le traumatisme, le choc, la peur… l’amour des ragots, voilà qui les a soudées comme si elles étaient sœurs. Mais Mrs Dewitt a déménagé, et depuis qu’elle vit sa vie au Canada – Mrs Danver ose à peine penser à cette trahison – elle a complètement oublié sa comparse. Pourtant, un peu plus tôt ce matin, Mrs Danver a croisé un journaliste. Ou un réalisateur. Elle ne sait plus trop. Il était tout à fait charmant, et il est venu la trouver pour lui dire qu’il était là pour réaliser un documentaire – fiction. Pour l’application où l’on trouve des séries, là… netfon, netfil… quelque chose comme ça. A Staten Island ! C’était tellement excitant qu’elle a failli tomber de la chaise où elle était assise, en train de siroter un irish coffee après son cours de yoga de 10h. Évidemment, elle a déjà largement entretenu les velléités du journaliste, elle n’est pas née de la dernière pluie. Mais elle a ménagé le suspens, car elle a besoin qu’il revienne la voir. Après tout, c’est elle qui a découvert le corps ! Enfin… Elle l’a orienté vers le lycée. C’est là, cher monsieur, lui-a-t-elle dit, que vous trouverez des histoires à raconter. Ce lycée qui a accueilli mes enfants étaient autrefois si tranquille, mais vous imaginez aujourd’hui, les enfants Hyde (Anthony et Emma) et les enfants Barker (Joanna et Jonathan) le fréquentent tous les quatre. On raconte qu’ils étaient proches quand ils étaient petits, surtout Joanna et Anthony – c’est comme ça que David a rencontré Lucy, d’ailleurs. Mais imaginez-vous, cher Monsieur, comment s’entendent des enfants quand leurs parents s’entretuent ? On raconte qu’Anthony est à la dérive. Oui, cher Monsieur, si vous voulez comprendre toute l’histoire, vous feriez bien de commencer par là. Elle a été bien bonne de lui donner déjà toutes ces informations. Elle n’a pas vraiment retenu son choc quand son mari lui a annoncé qu’une société de production venait réaliser un documentaire ici, dans leur quartier si tranquille – mais Mrs Danver y voit là l’occasion de faire le ménage. Table rase du passé. Les enfants Hyde devraient aller grandir ailleurs – malheureusement, la mauvaise herbe, il est difficile de s’en débarrasser. Et les pelouses de son quartier sont si belles…
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swedesinstockholm · 1 year ago
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21 avril
l’autre jour je pensais à l’été dernier, quand j’avais peur qu’après desire lines à lasauvage, après p.a.r.t.s à bruxelles et après archa à prague tout s’arrête et que je retombe dans le trou, et maintenant on est en avril et j’y suis toujours pas retombée. je viens de gagner le concours jeune printemps du printemps des poètes et les deux programmateurs littéraires de la kulturfabrik m’ont dit de leur envoyer des textes pour organiser une lecture, ça y est, je suis validée par la scène littéraire luxembourgeoise et j’ai la tête qui tourne d’avoir trop de projets. 
et puis mercredi, le jour de la remise des prix du concours, 1. j’ai appris que j’avais gagné le premier prix 2. j’ai reçu un message de natalie qui me disait que sa coloc sous-louait sa chambre pendant six mois et que si je voulais je pouvais la prendre pour passer l’été à berlin et j’ai dit OUI mais depuis j’ai plus de nouvelles et j’essaie de faire comme si ça allait pas marcher parce que j’ai trop peur d’être déçue, berlin étant la championne du monde toutes catégories confondues pour me décevoir, et puis 3. r. d. le musicien m’a dit qu’il aimerait bien me rencontrer pour discuter en vrai la prochaine fois que je serais à bruxelles. et depuis dans ma tête c’est les montagnes russes. je suis complètement zinzin. d’abord ça s’est passé exactement comme avec ludvig. il me fait penser à lui parce qu’ils sont tous les deux musiciens et ils ont tous les deux un peu la même vibe, et j’ai eu exactement la même réaction de recul qu’avec ludvig à l’époque, parce qu’il met beaucoup de points d’exclamation dans ses phrases et qu’il a l’air un peu... zinzin. mais je crois que je projette mes propres insécurités sur les autres. alors j’ai mené ma petite enquête et au lieu de travailler cet après-midi j’ai épluché son compte fb devant les téléfilms de tf1, après-midi la plus saine du monde, j’ai appris qu’il avait beaucoup d’ami.es, que c’était le frère de p. du workshop au tictac center, qu’il avait l’air bien entouré, que son père avait une photo d’oiseau en photo de profil comme le père de cybille, pourquoi tous mes crush ont des pères ornithophiles? et puis quand je suis arrivée en 2018 j’ai vu une photo d’un bébé dans les bras d’une femme dont on voyait pas la tête avec un million de commentaires de félicitations et de voeux de bonheur et mon coeur est brutalement tombé par terre. j’avais pas du tout envisagé ça. c’était complètement incompatible avec l’histoire que je m’étais racontée dans ma tête. il a une FAMILLE? je me l’imaginais en train de m’envoyer des memes sur ig à minuit dans son lit à côté de sa compagne la mère de sa fille et je comprenais plus rien du tout. et puis un peu plus loin je suis tombée sur un post où il cherchait un appart ou une coloc kid friendly pour lui et sa fille et les choses ont recommencé à faire un peu plus sens. ok mais qu’est-ce qu’il s’est passé? elle est morte?
ce matin en allumant mon portable j’ai vu qu’il m’avait envoyé un tiktok qui m’a pas fait rire et dessous il avait marqué trop cool et je me suis mise à questionner sa santé mentale et puis ce soir à la kulturfabrik au lieu d’écouter le poète chiant du liechtenstein je pensais à ce tiktok et tout d’un coup j’ai compris que le trop cool ne faisait pas référence au tiktok mais à ma réponse qui disait que je me ferais un plaisir d’aller boire un verre avec lui et ça m’a soulagée. il m’a envoyé un autre tiktok pas drôle ce soir, alors je lui en ai envoyé un drôle pour voir, mais c’est bizarre d’envoyer des memes et des tiktok à quelqu’un que je connais pas. surtout que je suis nulle en communication par envoi de memes et de tiktok. mais bon, à chaque fois que j’y pense je me mets à sourire toute seule, donc ça doit pas être très grave. c’est moi qui lui ai dit que j’aimais trop sa vibe, je sais pas ce qui m’a pris, et puis il m’a répondu qu’il me trouvait très drôle lui aussi. un autre parallèle avec ludvig: son entourage. j’ai envie d’intégrer leur petit monde d’artistes bruxellois, comme j’avais envie d’intégrer le petit monde d’artistes suédois de ludvig. ou comme j’avais envie d’intégrer le petit monde d’ami.es queer de a.
22 avril
ce soir dans la cuisine pendant que je préparais le chou kale, ou alors c’était peut être en épluchant les pommes de terre, j’ai décidé de prendre congé de l’homosexualité et du mot queer (alors que je viens littéralement de me présenter comme artiste et écrivaine queer dans la bio pour les cahiers qgf) et puis du mot lesbienne aussi, tant qu’on y est. c’est trop stressant, c’est trop usant, les filles ne veulent visiblement pas de moi, mon atelier d’écriture pour la journée de la visibilité lesbienne va sans doute être annulé parce qu’y a pas assez de participant.es, tant mieux, laissez-moi tranquille, lara est hétéro maintenant. c’est le retour en force de mon moi ado qui tombait amoureuse à tout rompre de tous les musiciens bouclés qui croisaient mon chemin, elle a patiemment attendu son heure pendant tout ce temps, tapie dans l’ombre de mon lesbianisme. par contre hier soir à la kulturfabrik j’étais habillée 100% lesbienne. peut être pour cette histoire de balance, comme à la clinique quand j’avais l’impression de me protéger de mes sentiments pour n. en m’habillant et en ayant des attitudes masculines. ça me donnait l’impression de garder une part de contrôle, et aussi je me sentais hot comme ça. j’aime séduire les garçons avec ma part de masculinité.
23 avril
il pleut il pleut et je monte au lit trop tard avec mon téléphone allumé posé à côté de moi pour guetter une réponse de r. d. et ça va pas du tout ça va pas du tout, je recommence à me monter la tête comme avec laura a. je vis dans mon illusion je me vois déjà en belle-mère de sa fille what the HECK pourquoi tout est toujours si intense avec moi? pourquoi je démarre au quart de tour? m. est arrivée cet après-midi et j’avais qu’une chose en tête c’était de lui demander si elle pouvait me faire un double de ses clés pour me les passer quand elle sera en espagne au mois de juin. je vais pas passer l’été à berlin finalement, c’était prévisible, je commence à la connaître cette petite garce.
24 avril
comment écrire sans me focaliser sur r. d.? est-ce que je nourris pas la bête avec ce stupide journal? je veux pas donner de pouvoir à la partie de mon cerveau qui fait des obsessions hardcore sur mes crush. la semaine dernière quand il m’envoyait des trucs je cringeais et maintenant à chaque fois que je checke mon téléphone j’espère que je vais voir une notif avec son nom. 
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ed-jv · 2 years ago
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[FR] Diablo 3 - Féticheuse - Acte 1 - Part 7 - Gameplay PC en ultra - 60ips 
Diablo 3
Quoi de neuf dans Diablo III ? Nous sommes très fiers de la mécanique de jeu et de l’atmosphère noire et lugubre du Diablo original et de son éternelle « chasse aux objets » qui poussait à avancer toujours plus loin dans le jeu. Diablo II a apporté une plus grande variété d’environnements et de monstres, des classes plus diversifiées et de nombreux éléments uniques qui sont désormais associés à la série (comme les gemmes, les runes, les ensembles d’objets, etc.).
Les deux jeux ont posé les piliers de Diablo : des niveaux générés aléatoirement, les assauts incessants des monstres, des évènements se déroulant dans un monde perpétuellement renouvelé, des quêtes uniques, des tonnes d’objets et une histoire épique parlant des Cieux, des Enfers et des (plus ou moins) infortunés humains, coincés au beau milieu...
Diablo III est le digne héritier de cette tradition et nous avons ajouté encore plus d’éléments au jeu, afin de continuer à bâtir notre vision du monde de Sanctuaire.
LES RUNES DES COMPÉTENCES Dans Diablo III, les runes vous offrent un contrôle sans précédent sur vos compétences et vos pouvoirs, en modifiant leur type de dégâts élémentaires, leur précision, leur zone d’effet... Elles peuvent apporter de nouveaux effets débilitants, comme un ralentissement ou un étourdissement, et même altérer la nature et l’apparence de vos compétences.
LES COMPAGNONS Il arrive parfois qu’un héros puisse avoir besoin d’un coup de main. Les compagnons, des champions suffisamment braves pour se joindre à votre combat contre les Enfers, ressemblent aux mercenaires de Diablo II, dans le sens où il est non seulement possible de les équiper avec des armes et des armures, mais aussi d’améliorer leurs compétences et leurs talents. Vous pouvez ainsi personnaliser la manière dont ils se battent, et les bénéfices passifs qu’ils octroient. Chacun dispose aussi d’une personnalité individuelle très marquée.
LES COMBATS : PLUS RAPIDES, PLUS TACTIQUES, PLUS INTENSES Les combats dans Diablo III suivent le modèle établi, qui consiste à attaquer vos ennemis hurlants et rugissants, puis à admirer le carnage... Mais de manière plus intense, plus riche et moins répétitive. Les multiples compétences défensives de chaque classe offrent de nombreuses possibilités tactiques. Le temps de recharge des potions vous oblige à choisir vos cibles judicieusement et la bonne maîtrise du champ de bataille est aussi importante que l’équipement que vous portez. Parfois, la présence de globes de vie peut signifier que seule la mobilité fera la différence entre la vie et la mort...
LE NIVEAU DE DIFFICULTÉ ARMAGEDDON Les modes de difficulté de Diablo III proposent de nouvelles options de progression dans le jeu qui n’existent pas en mode « Normal ». À force de surmonter les obstacles et de progresser en niveau, vous découvrirez des ensembles d’armure plus puissants et plus intimidants, de puissants objets uniques, des pierres runiques de haut niveau, ainsi que des recettes et des améliorations exclusives pour les artisans. Les monstres deviendront évidemment de plus en plus dangereux à mesure que la difficulté augmentera.
Changez la difficulté du jeu pour régler le défi auquel vous serez confronté, et la profusion du butin qui vous attendra en cas de victoire.
Développeur : Blizzard Entertainment Éditeur : Blizzard Entertainment
Sur PC le 15 mai 2012 / Xbox 360 - PS3 le 3septembre 2013 / XBOX ONE - PS4 le 19 août 2014 & SWITCH le 2 novembre 2018.
PEGI 16
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christophe76460 · 14 days ago
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🔥LA RÉSURRECTION DES MORTS🔥
- Gabriel TAMINI -
(Avril 2018)
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✅L'Apôtre Paul déclarait avoir en Dieu l'espérance qu'il y aura une résurrection des justes et des injustes (Actes 24 : 15). Et Jésus annonçait avant lui que l'heure viendrait où les morts ressusciteront et que "ceux qui auront fait le bien ressusciteront pour la vie, et ceux qui auront fait le mal ressusciteront pour le jugement" (Jean 5 : 29).
Quand on ressuscite pour le dernier jugement de la colère, c'est pour la DAMNATION ÉTERNELLE, pour aller à la seconde mort, le plongeon final en enfer. Ceux qui auront fait le bien et qui ressusciteront pour la vie, c'est ceux qui auront été purifiés par le sang du sacrifice de Christ à la croix selon qu'il dit : «Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, même s'il meurt» (Jean 11 : 25). Et Jésus d’ajouter : «Je Suis LE CHEMIN, LA VÉRITÉ ET LA VIE. Nul ne vient au père que par moi» (Jean 14 :6).
✅À la résurrection finale, l'âme, le souffle de vie, revêtira un corps nouveau, immortel, dans lequel chacun devra faire face à l'éternité, soit en enfer soit au paradis. L'achèvement du plan de Dieu pour l'humanité consacrera la victoire finale de la Vie sur la mort.
L'Apôtre Paul enseigne que dans ce plan divin "le dernier ennemi qui sera réduit à l'impuissance c'est la mort" (1Co.15 :26).
La résurrection de Christ était déjà un indicateur de l'issue finale de cette bataille entre la lumière et les ténèbres. Christ ressuscité et élevé au père est le premier né d'entre les morts afin de préfigurer la résurrection finale et glorieuse de ceux qui croient en lui.
✅À propos des nouveaux corps des croyants ressuscités l'Apôtre précise ceci :
«Le corps est semé corruptible, il ressuscite incorruptible ; il est semé méprisable, il ressuscite glorieux ; il est semé infirme, il ressuscite plein de force ; il est semé corps naturel (psychique), il ressuscite corps spirituel. S'il y a un corps naturel, il y a aussi un corps spirituel» (1Corinthiens 15 :42‭-‬44). ‬‬
Même les croyant sanctifiés, qui seront encore vivants lors de l’enlèvement des rachetés, seront instantanément dépouillés de leurs corps terrestres pour revêtir leurs nouveaux corps célestes avec lesquels ils seront élevés à la rencontre du Christ glorieux dans les airs. L’apôtre Paul explique : « Voici, je vous dis un mystère : nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés, en un instant, en un clin d'œil, à la dernière trompette. La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés» (1Co.15 :51‭-‬52). ‬‬‬‬‬‬‬
Il précise ailleurs, dans son épître aux Thessaloniciens que :
«Si nous croyons que Jésus est mort et qu'il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus et avec lui ceux qui sont décédés. Voici, en effet, ce que nous vous déclarons d'après la parole du Seigneur : nous les vivants, restés pour l'avènement du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui sont décédés. Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d'un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants, qui serons restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur» (1Thess 4 :14‭-‬17). ‬‬‬‬‬‬‬
✅La résurrection des injustes interviendra au moins mille ans plus tard. Leurs nouveaux corps auront certainement un autre type d'éclat. Le jugement final du Grand trône blanc aura alors lieu sous l'égide du Seigneur. C'est à l'issue de tout cela que sera lancé le cri de victoire finale dont Paul fait l'écho : «Lorsque ce corps corruptible aura revêtu l'incorruptibilité, et que ce corps mortel aura revêtu l'immortalité, alors s'accomplira la parole qui est écrite : LA MORT A ÉTÉ ENGLOUTIE DANS LA VICTOIRE. Ô MORT, OÙ EST TA VICTOIRE ? Ô MORT, OÙ EST TON AIGUILLON ?» (1Co.15 : 54‭-‬55). ‬‬‬‬‬‬‬
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PRÉCISION : Comme l'a fait l’apôtre Paul dans 1Corinthiens au chapitre 15, c'est intentionnellement que l'Homme est traité ici sous la double dimension du naturel et du spirituel, du corps et de l'âme, afin de prêcher le salut de l'âme.
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entomoblog · 21 days ago
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Targeting Xylella fastidiosa: Sustainable management of Philaenus spumarius using carlina oxide - ScienceDirect
See on Scoop.it - EntomoNews
Targeting Xylella fastidiosa: Sustainable management of Philaenus spumarius using carlina oxide
  Industrial Crops and Products
Available online 31 October 2024
  Image : Graphical Abstract
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NDÉ
Traduction
  Xylella fastidiosa Wells, une bactérie phytopathogène, représente une menace pour de nombreuses cultures dans le monde entier. Malheureusement, aucun traitement efficace n'est disponible pour réduire l'infection et, à ce jour, la stratégie la plus prometteuse repose sur la lutte contre le Philaenus spumarius L., l'un des principaux vecteurs de X. fastidiosa.
(...)
  Xylella fastidiosa est une bactérie englobant de nombreuses sous-espèces, répandue dans le monde entier dans plus de 40 pays (OEPP, 2024) et transportée par de nombreux insectes vecteurs (Cornara et al., 2018).
  En Italie, le premier signalement a été enregistré à Salento, dans la région des Pouilles, en 2013 (Saponari et al., 2013) et la bactérie a été identifiée pour la première fois grâce à des brûlures foliaires observées sur des lauriers-roses, des amandiers et des oliviers. Ce pathogène est connu pour causer de graves dommages directs aux plantes hôtes jusqu'à leur mort (Saponari et al., 2017).
  En fait, il existe plus de 550 espèces végétales dans le monde, commerciales et sauvages, sensibles à cette bactérie (EFSA, 2024). En raison de la gravité des dommages qu'il cause aux plantes et du grand nombre d'espèces hôtes, ce pathogène représente une menace pour les cultures économiquement importantes et pour l'environnement (Ali et al., 2021, Schneider et al., 2021).
  Malheureusement, aucun traitement n'est disponible contre cette bactérie. Cependant, des stratégies de lutte ciblant la population d'insectes vecteurs peuvent empêcher l'insecte d'accéder aux plantes infectées et prévenir l'inoculation ultérieure du pathogène (Lago et al., 2022).
  Le Philaenus spumarius L. (1758) (ordre des hémiptères, superfamille Cercopoidea, famille Aphrophoridae) est l'un des principaux vecteurs de X. fastidiosa (Cornara et al., 2018) et il est largement répandu dans le monde entier, couvrant la plupart des régions paléarctiques jusqu'au néarctique, en particulier dans les zones les plus tempérées (Godefroid et al., 2021).
  Medicago sativa L. (1753), Trifolium spp. L., Vicia spp. L. et Xanthium strumarium L. (1753) sont les principales plantes hôtes (Thompson et al., 2023). Cependant, le cercope des prés possède une large gamme d'hôtes appartenant à plus de 100 familles, ce qui représente probablement la raison pour laquelle ce ravageur a une distribution mondiale élevée (Cornara et al., 2018, Santoiemma et al., 2019).
  Cet insecte, en tant que nymphe et adulte, ingère une grande quantité de sève du xylème en se nourrissant des jeunes parties de la plante et acquiert simultanément X. fastidiosa, devenant ainsi un vecteur nuisible.
  Purcell (1981) a affirmé que la probabilité de transmission de la bactérie dépend de quatre facteurs : l'infectivité du vecteur, l'efficacité de la transmission, le nombre de vecteurs et le temps qu'ils passent sur l'hôte. Interférer et diminuer le nombre de vecteurs et le temps qu'ils passent sur l'hôte, représentent des stratégies efficaces pour contrôler cet insecte et, par conséquent, la bactérie.
(...)
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whileiamdying · 1 month ago
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Culture / Iran, le jour et la nuit
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"Les Nuits de Mashhad". © Metropolitan FilmExport
NORBERT CREUTZ Édition du 9 septembre 2022
Le cinéma iranien se porte bien, à en croire l'arrivée de deux nouveau films sur nos écrans, «The Apple Day» de Mahmoud Ghaffari et «Les Nuits de Mashhad» d'Ali Abbasi. A y regarder de plus près pourtant, la réalité est bien plus complexe, entre censure d'Etat renforcée et contestation venue de l'étranger.
On avait quitté le cinéma iranien l'an dernier en apparent regain de forme avec Le Diable n'existe pas/There Is No Evil, puissant réquisitoire contre la peine de mort de Mohammad Rasoulof et Un héros, le dernier «thriller moral» d'Asghar Farhadi. Depuis est arrivé Hit the Road, premier essai relativement prometteur de Panah Panahi, et surtout, est tombée en juillet la nouvelle d'un nouveau tour de vis du pouvoir islamique, qui a renvoyé ses bêtes noires Rasoulof et Jafar Panahi (père de Panah) à la case prison. Ceci alors même que ce dernier a son dernier opus, No Bears, présenté à la Mostra de Venise... Mais que se passe-t-il donc dans ce pays placé sur la carte du cinéma mondial dans les années 1990 par les films d'Abbas Kiarostami et de Mohsen Makhmalbaf? Les deux films iraniens qui sortent ces jours, à une semaine d'intervalle, apportent un éclairage, à défaut de réponse claire.
Néo-réalisme dépassé
Premier arrivé, sous la bannière Trigon-Film, The Apple Day de Mahmoud Ghaffari est strictement du menu fretin. Un petit film de style néo-réaliste – le cinquième d'un auteur ayant milité en compétition au Festival de Fribourg – qui nous renvoie trente ans en arrière, lorsqu'il suffisait de montrer un gamin courant après des pommes pour attirer l'attention d'une critique mondiale prête à lire du sous-texte partout. Entendons-nous: ce style a eu son heure et ce nouvel exemple n'a rien de honteux. C'est juste qu'on n'y croit plus aussi facilement et qu'on a aujourd'hui plutôt l'impression de deviner un immense hors-champ.
L'histoire est donc celle d'un modeste vendeur de pommes en bordure de route qui se fait voler sa camionnette et de son fils aîné qui essaie de l'aider tout en rassemblant le panier de pommes (hebdomadaire?) que la maîtresse a demandé en guise de paiement. Cela se passe en banlieue pauvre de Téhéran et les seules échappées sont des souvenirs du père, gagné par la nostalgie de la campagne. On suit tout ceci d'un œil un peu distrait, en guettant quelque propos plus ciblé. En vain. Tout le monde reste désespérément lisse et gentil dans cette chronique dont les maladresses finissent par agacer. Entre la déploration d'un nouveau quartier de tours où la famille n'habite même pas, une course-poursuite entre garçons jamais crédible, un retour à la ferme inexpliqué et des scènes de classe lénifiantes, sans oublier ce deus ex machinafinal qui résoud tout (Madame, qui lavait du linge, a apparemment été promue entretemps), on ne voit pas vraiment l'intérêt. Plutôt l'œuvre d'un cinéaste excessivement prudent, qui se plie à tous les interdits en appliquant sagement une vieille recette.
Une nouvelle frontalité
Les Nuits de Mashhad (alias Holy Spider) d'Ali Abbasi est l'exact contraire: un véritable brûlot, qui attaque l'hypocrisie de la société iranienne avec une frontalité inédite. L'explication de ce «miracle�� est que son auteur est un Iranien émigré en Suède à l'âge de vingt ans (révélé en 2018 par Border, fable sur la différence à base de trolls), qui a pu financer son film en Europe avant de le tourner en Jordanie. Le résultat était en compétition au dernier Festival de Cannes, où son actrice Zar Amir-Ebrahimi, une autre exilée, a remporté un Prix d'interprétation féminine très politique. Il faut reconnaître qu'à partir de l'histoire vraie d'un serial killer qui a sévi au début des années 2000 dans la ville sainte de Mashhad, le quadragénaire Abbasi en dit plus long et plus fort sur l'asservissement des femmes au pays des mollahs que tous les films iraniens vus à ce jour.
Ici, après avoir assisté avant le générique à l'assassinat sordide d'une prostituée, on suit une journaliste, Rahimi, qui débarque dans la ville pour enquêter sur cette quinzaine de féminicides qui laisse la police apparemment perplexe. Son seul soutien est un collègue local. En parallèle, le cinéaste nous fait suivre le quotidien du tueur, un vétéran de la guerre contre l'Irak devenu maçon, pilier de mosquée et brave père de famille. Frustré d'un destin plus glorieux, il s'est mis en tête de «purifier» la ville de ses péchés en la nettoyant de ses «femmes de mauvaise vie». Après avoir mesuré l'absence totale de soutien envers ces pauvres filles tombées dans la misère, Rahimi ne voit plus d'autre solution que de servir elle-même d'appât pour provoquer l'arrestation du criminel. Elle s'en tirera de justesse, mais le film ne se termine pas là, Ali Abbasi embrayant ensuite sur la réaction effarante de la famille et de toute une société complice à l'occasion du procès, véritable parodie de justice. Une hypocrisie instituée en système va même jusqu'à se retourner contre celui qui est salué par la foule comme un héros...
Vers un autre cinéma iranien
Des deux films, celui-ci est incontestablement le plus important. Mais il ne satisfait pas pleinement pour autant, tant sa forme donne à mesurer un écart culturel. Ici, c'est adieu la finesse de la tradition persane, bonjour le sensationnalisme à l'occidentale! Réalisé comme un thriller doublé d'un pamphlet, le film est certes prenant et efficace, mais la complaisance dans le glauque (plus Abel Ferrara à ses débuts que Brian De Palma), le manque de précision dans les plans (déjà une limite de Border) et le montage à la truelle des scènes de tribunal gâchent l'expérience. D'accord, c'est pour la bonne cause; et les comédiens, eux, sont au moins excellents. Reste à savoir si un tel film pourra être vu, même sous le manteau, dans «son» pays ou s'il ne servira in fine qu'à renforcer nos préjugés contre une nation qui mérite forcément mieux...
Peut-être est-ce d'ailleurs l'ensemble du cinéma iranien qui se trouve aujourd'hui à un tournant. Bien sûr, comme dans tout art sous contrôle, l'immense majorité de la production actuelle est insignifiante. Mais pour le haut du panier qui nous concerne, derrière le minimaliste Panahi et l'habile Farhadi se profilent déjà les noms de Vahid Jalilvand (Beyond the Wall, un troisième opus en compétition à Venise) et surtout de Saeed Roustayi (Life and a Day, La Loi de Téhéran, Leila et ses frères). Des jeunes auteurs apparemment audacieux, qu'il nous tarde de découvrir. A moins bien sûr que nos distributeurs, de plus en plus frileux devant la nouveauté venue d'ailleurs, aient déjà laissé tomber?
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« The Apple Day », de Mahmoud Ghaffari (Iran, 2022), avec Arian Rastkar, Mahdi Pourmoosa. 1h18
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« Les Nuits de Mashhad (Holy Spider) » d'Ali Abbasi (Danemark-Allemagne-Suède-France, 2022), avec Zar Amir-Ebrahimi, Mehdi Bajestani. 1h56
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almanach-international · 1 month ago
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29 octobre : ne pas oublier Mehdi Ben Barka
En ce jour anniversaire de la disparition de Mehdi Ben Barka, un rassemblent se produit devant la brasserie Lipp, boulevard Saint-Germain, à Paris, lieu de son enlèvement par des policiers français. Il fut conduit dans une villa de Fontenay-le-Vicomte, dans l’Essonne appartenant à un truand. Chaque année, il est d’usage de de se retrouver sur le lieu même où il a été vu pour la dernière fois. Il n’est plus réapparu. Le corps n'a jamais été retrouvé (tout comme celui de Jamal Khashoggi disparu au consulat saoudien d’Istanbul en octobre 2018).
Dans le cas de Ben Barka, c’était il y a 59 ans, jour pour jour, le 29 octobre 1965. On sait aujourd’hui que l’opération a été menée avec la complicité des services marocains venus spécialement à Paris. L’affaire n’a pas été totalement élucidée. Le sera-t-elle jamais ? Mehdi Ben Barka était le principal opposant politique au roi Hassan II dont le régime virait nettement à l’autoritarisme. Leader tiers-mondiste et panafricaniste, il pouvait gêner les  intérêts français en Afrique. Sa  famille ne cesse de dénoncer une absence de volonté  des deux pays pour faire éclater la vérité. Le sit-in de ce jour est organisé par l’Institut Mehdi Ben Barka-Mémoire Vivante, avec le soutien de nombreuses associations marocaines et européennes des droits de l’homme. Une nouvelle instruction a été lancée, à l’initiative d’un juge français, en 2005, quarante ans après les faits.  Elle est toujours en cours !
Rhita Bennani, la veuve de Mehdi Ben Barka est décédé à Paris, le 26 juin 2024, à l’âge de 92 ans. Elle et ses enfants demandent depuis des décennies ce qui est arrivé à leur mari et père, et où se trouve sa sépulture. Ils espèrent qu’Emmanuel Macron reconnaisse enfin la responsabilité de la France, comme il l’a fait récemment dans le cas de Maurice Audin. « Le secret-défense ne doit pas servir à couvrir des erreurs ou des dérapages des services dans des cas où il y a eu mort d’homme. Les familles ont le droit de savoir et il faudrait s’interroger sur ce point » explique Bachir Ben Barka qui a lancé hier un nouvel appel au président français et au roi du Maroc.
D’autres familles sont concernées : celle de Robert Boulin, assassiné en 1979, également un 29 octobre. Initialement classée comme un suicide, l'affaire a été rouverte en 2015 pour « enlèvement » et « assassinat » suite aux nombreuses incohérences relevées. Il y a cinq ans, le 29 octobre 2019, 14 journalistes ayant enquêté sur la mort de Robert Boulin ont adressé une lettre ouverte au président Emmanuel Macron, demandant la déclassification des archives des services de renseignement français et américains concernant cette affaire. Ce 29 octobre 2024, Fabienne Boulin Burgeat, la veuve de l’homme politique assassiné, se rend une nouvelle fois au Tribunal de Versailles pour demander à la juge d'instruction en charge du dossier Boulin, "ce qu'elle compte faire" à la lumière des avancées récentes.
On peut aussi citer l’affaire du juge Bernard Borrel, tué à Djibouti en 1995 ; celle des journalistes de RFI, Ghislaine Dupont et Claude Vernon, tués au Mali en 2013 ; celle des victimes du Bugaled Breiz (5 morts), ce chalutier breton qui a coulé subitement en 2004 ; celle des victimes du crash du vol Ajaccio-Nice (95 morts) en 1968 ou encore de celle de l’explosion de la Maison des Têtes (13 morts) à Toulon en 1989. Le classement d’un dossier en secret-défense empêche sa consultation avant cent ans !
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde
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plaques-memoire · 3 months ago
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Plaque en hommage à : Marceline Loridan-Ivens et Joris Ivens
Type : Lieu de résidence
Adresse : 61 rue des Saints-Pères, 75006 Paris, France
Date de pose : 2019 (délibération) [source]
Texte : Ici vécurent de 1964 à leur décès Marceline LORIDAN-IVENS née ROZENBERG, 1928-2018, déportée à Auschwitz-Birkenau à l'âge de 16 ans, matricule 78750, et Joris IVENS, 1898-1989, surnommé "le Hollandais volant", Cinéastes et Écrivains
Quelques précisions : Marceline Loridan-Ivens (1928-2018) et Joris Ivens (1898-1989) sont un couple de cinéastes, la première française, le second néerlandais. Marceline, en raison de ses origines juives, est arrêtée pendant la Seconde Guerre mondiale et déportée à Auschwitz, où elle nouera une solide amitié avec Simone Veil. Survivant à la guerre, elle se tourne vers le militantisme politique, avant de se tourner vers le monde du cinéma. C'est par ce biais qu'elle rencontre Joris, qu'elle épousera malgré les trente ans qui les séparent. Tous deux réaliseront par exemple Le 17e parallèle (1968), un film sur la guerre du Vietnam, ainsi qu'une série de documentaires controversés sur la révolution culturelle chinoise. Avant de rencontrer Marceline, Joris avait déjà réalisé de nombreux documentaires et plusieurs films de propagande (mais peu furent diffusés en France), et il recevra le Lion d'Or en 1988 pour l'ensemble de sa carrière. Après la mort de son époux, Marceline rédige plusieurs publications sur la Shoah et ses conséquences, dont une autobiographie, Et tu n'es pas revenu (2015), qui lui vaudra le prix Jean-Jacques Rousseau.
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buxberg · 3 months ago
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Le fantastique "Tremors" et le re-tourné en 2018 "Flatliners" ont apporté une réelle popularité
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Cependant, Bacon à cette époque était tourmenté par une autre question, se penchant non pas vers les rôles principaux, mais vers le personnage le plus révélateur.  Tout le monde a choisi des drames appropriés sur l'enquête sur le mystérieux assassinat du 35e président américain et la mort violente d'un Marine.
 "J'ai entendu des gens dire qu'il faut aimer les personnages que l'on joue.  Je ne me sens pas comme ça.  J'ai joué contre beaucoup de gens que je n'aime pas du tout", a expliqué Bacon.
De plus, les invitations à des blockbusters, des thrillers psychologiques et érotiques («Wildness»), des bandes historiques et fantastiques («Invisible Woman») pleuvent, la participation au film de super-héros de Matthew Vaughn devient l'apothéose.  Il a joué dans Sleepers avec Robert De Niro, mais pendant le tournage, ils ne se sont jamais croisés.  Pour "Mystic River", les interprètes des personnages principaux, à l'exception de Kevin, ont reçu un Oscar.
Il a préconisé une augmentation du nombre de corps masculins nus à la télévision, disant qu'il était prêt à jouer un sorcier nu dans Game of Thrones et était contrarié que dans le film sur la relation entre Anastasia et Gray, Jamie Dornan n'ait pas été montré comme nu que possible.
 Grâce à son talent et sa capacité à s'incarner, il semble que Bacon ait reçu des prix prestigieux, des récompenses et une étoile sur le Walk of Fame dans n'importe quel personnage.  La filmographie comprend plus de 150 films, également tentés de voix d'animation et de courts métrages.
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xpoken · 3 months ago
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Début 2018, Demi a ravivé sa relation avec Wilmer Valderrama
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Les amoureux ont été aperçus en vacances au restaurant Sol y Luna à Los Angeles.  Néanmoins, Demi a essayé de ne pas commenter les événements de sa vie privée sur les réseaux sociaux, il n'y a donc pas eu de photos communes avec Wilmer.
 Plus tard, Lovato a commencé une liaison avec le mannequin Austin Wilson.  Les jeunes sont devenus proches sur la base du soutien après la mort subite de leur ami commun d'une overdose de drogue.  La relation s'est évanouie dès qu'elle a commencé.
 À la veille de la quarantaine en 2020, le chanteur a commencé à sortir avec la star de la série CBS The Young and the Restless, Max Ehrich.  Les jeunes ont passé du temps dans la maison de l'artiste.  En été, le couple a annoncé des intentions sérieuses, mais déjà 2 mois après les fiançailles, la relation était bouleversée.  A l'automne, les amants se séparèrent.
 L'artiste a déclaré qu'elle se considérait comme une personne non binaire.  Pendant un an et demi, elle s'est interrogée sur le sexe et est maintenant arrivée à la conclusion qu'elle ne pouvait s'attribuer à aucun sexe.  Pour cette raison, Dany a demandé à être appelée par le pronom "ils".
Le coming-out, cependant, n'a pas interféré avec les relations traditionnelles.  En 2023, Lovato est apparu bras dessus bras dessous avec Jordan Luttes aux Grammys.  Des bisous et de tendres câlins ont permis d'interpréter sans ambiguïté leur communication. Cependant, les abonnés du blog de la chanteuse ont pu confirmer que Demi était amoureuse en étudiant ses messages - la célébrité a avoué son amour pour le musicien et a exposé des photos avec lui.
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