#benjamin voisin

[minhamemoriasuja]

Félix Lefebvre & Benjamin Voisin in Été 85 {2020}

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summer of ‘85; david and alexis 🌊

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Été 85 (2020), dir. François Ozon

[cinderellaheist]

Lost Illusions (2021)

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[filmbook21]

[moneyhoneyps]

Benjamin Voisin - 400x640

[jaucher]

[soeurdelune]

avatars (400 x 640): benjamin voisin, signés lune/soeurdelune

[ulrichgebert]

François Ozon erzählt uns eine komplizierte und tragische Liebes-/Coming of age/Out-Geschichte aus dem Sommer '85. David (links) macht voll was her, ist aber anstrengend und zu flatterhaft, um wirklich die große Liebe für Alex (rechts) zu sein, vielleicht mag er ja auch nur überhaupt geliebt werden. Dafür, wie tragisch es ist, ist es recht nett.

[hanka-things]

Benjamin Voisin in "Illusions perdues"(2021).

[unfinishedfairytales]

⭒✧⭒   benjamin voisin  · (+)    

[hulkowaaa]

Benjamin Voisin comme David Gorman dans le film Été 85 (2020), dir. François Ozon

[in-love-with-movies]

Simon's Got a Gift (2019)

[rosiedoesreviews]

this was my saltburn.

[louiselikeshorrorfilms]

Roman d'amour : Été 85 (Ozon, 2020)

Peu de temps après sa sortie, j'avais parlé d’Été 85 avec un ami de mes parents qui avait détesté le film à cause du personnage de David (Benjamin Voisin), parce qu'il connaissait des mecs comme lui quand il était au lycée et qu'il pouvait pas les blairer.

Mais François Ozon ne fait pas seulement de David un personnage, il en fait un concept ; le concept d'un premier amour auquel on peut donner la personnalité que l'on désire, puisqu'il n'est de toutes façons pas fait pour durer. Et ce personnage-concept du premier amour est d'autant plus identifiable grâce à l'appel à la nostalgie que représentent les années 1980 (ici magnifiées par un travail impressionnant des décors et des costumes). L'époque, le scénario qui met en avant un premier amour homosexuel entre deux jeunes garçons, ainsi que la représentation de la jeunesse juive européenne ne sont évidemment pas sans rappeler Call me by your name (Guadagnino, 2018), la différence d'âge et les affaires de pèche en moins.

Ozon fait danser l'art, l'amour et la mort comme il fait danser Alexis, David et Kate ; il jongle entre le passé et le présent dans le cadre d'une affaire judiciaire finalement plutôt insignifiante, mais qui est le parfait prétexte pour l'écriture du roman d'Alexis. Le film n'est alors qu'une mise en images de son point de vue peu fiable, ce qui contribue brillamment à justifier le vide apparent de David qui n'est vu qu'au travers les yeux d'un amoureux qui ne le connaît pas.

Peut-être que ce que l'on retiendra du cinéma de François Ozon, ce sera l'amour superficiel, les garçons transis et les femmes qui pleurent. Ici en tout cas, le réalisateur semble saisir la fugacité de la vitesse, de la jeunesse et des amours estivales.