#fanfaron

[francepittoresque]

ÉTYMOLOGIE | Fier-à-bras ➽ https://tinyurl.com/Etymologie-Fier-A-Bras Fanfaron, homme faisant étalage d'exploits imaginaires en simulant la bravoure. Le mot « Fierabras » a dû sa première origine à la combinaison de l’adjectif et du substantif latin « ferrea brachia », bras de fer, qui a subi plusieurs transformations successives

[songspiral]

"Thème du Fanfaron" by Riz Ortolani

[jade-curtiss]

Ok finalement je relate à certaines affaires: donnez donc du contexte clair, mais ok, je comprend.

[lilias42]

13 : s'adonner à leur passe-temps favori

Lorenz observe son ancêtre, le Brave de la Terre Mettius Gloucester Paenitens dit les Mains Fertiles, exercer son métier : potier.

Nouveau jour, nouvelle paire d'ancêtre et de descendant avec Lorenz qui rencontre son ancêtre Paenitens, qui n'est pas pas exactement comme il l'imaginait.

Paenitens est un homme très calme, très silencieux et consciencieux qui aime par dessus tout travailler tranquillement seul dans son atelier sans qu'on vienne le déranger, tout en étant très fier de son travail qui est également sa passion (sa relation avec sa sorcellerie a une base... compliquée). Il n'y a pas grand-chose qu'il déteste plus que quelqu'un qui viendrait le voir en lui demandant "mais pourquoi tu n'utilises pas tes pouvoirs pour faire tes pots plus vite et plus ?" car, il considère que c'est bâclé le travail et que ces céramiques faites sans efforts n'ont aucune valeur. S'il vous refile une céramique fait comme ça, c'est qu'il veut vous voir dégager de son atelier, s'il ne vous a pas déjà fait dégager en déplaçant la terre sous vos pieds. Il peut être gentil et il aide son village sans souci en rendant les terres plus fertiles mais, il est juste pas très sociable et aime sa tranquillité, même si sa langue se délie assez facilement pour parler métier et technique. C'est ce qui lui a permis de se lier d'amitié avec Indech (il est l'un des deux seuls Braves à avoir rencontré un nabatéen avant la guerre dans ma fanon), ils pouvaient passer beaucoup de temps à travailler ensemble et ils ont fini par devenir amis avec le temps.

Alors, je vous laisse imaginer le contraste décapant avec Lorenz quand ils se rencontrent !

Si de visage (pour la moitié de visage qui reste à Paenitens), ils se ressemblent beaucoup tous les deux, Lorenz est aussi flamboyant, fanfaron et très fier de son rang que Paenitens discret, taiseux et modeste. Il est également très étonné de sa relative pauvreté : les légendes autour de Gloucester ont gardé le fait qu'il soit potier de base, il est même reconnu pour ça et être un excellent peintre, même si c'est assez peu évoqué pour surtout se concentrer sur sa sorcellerie qui a rendu les sols de Gloucester extrêmement fertiles, et Lorenz s'imaginait plus quelqu'un ayant un atelier avec plusieurs petites mains, et lui ne s'occuperait que de la peinture des pièces les plus prestigieuse. Alors se retrouver avec un homme habillé très simplement qui fait tout lui-même dans son coin et qu'il n'a pas d'employé à part une aide chez lui, et qui se définit lui-même comme étant d'abord un potier, un membre de son peuple puis un sorcier... voilà quoi, d'un côté, il est extrêmement fier d'avoir un ancêtre aussi talentueux mais de l'autre, il ne s'attendait clairement pas à ça.

Autre point qui l'étonne, c'est son handicap très lourd. Paenitens boite vraiment, même avec sa canne (qu'il a fait tenir à Lorenz pour éviter qu'elle ne tombe tout le temps), marche difficilement, et a beaucoup de mal à utiliser le côté droit de son corps, qu'il cache constamment sous ses très longs cheveux de sorciers (la coiffure de Lorenz après l'ellipse viendrait également des représentations de son ancêtre qu'il imite).

En fait, ce qui a rendu infirme Paenitens - Ultor à ce moment-là, littéralement "le vengeur" -, c'est qu'il n'a pas suivi les règles de la sorcellerie dont la règle fondamentale est que le sorcier doit toujours payé le prix de sa sorcellerie lui-même, règle qu'il n'a pas suivi lorsqu'un jour, ivre de colère et de vengeance contre "la créature de feu" et trouvant qu'il ne progressait pas assez vite, il a tenté d'utiliser une petite partie de l'énergie vitale d'un animal pour se renforcer lui-même. Dès qu'il a essayé, sa sorcellerie s'est complètement retourné contre lui et au lieu d'ajouter une fierté, elle s'est mise à dévorer son côté droit. Si Kelon (l'ancêtre de Claude, d'une cité voisine, même si c'est deux peuples différents) ne l'avait pas senti et arrivé aussi vite grâce à ses ailes, Paenitens serait mort à cause de sa transgression. En punition, tout son côté droit est à découvert avec quelques morceaux de muscle qui reste mais, c'est surtout un squelette de métal (qui vient d'une fierté pour le coup, ça a renforcé son corps) qui n'a plus beaucoup de force, d'où le fait qu'il est beaucoup de mal à se mouvoir et a besoin d'aide dans sa vie quotidienne (c'est vieux mais, il ressemble au dernier dessin dessin sous la coupe - attention, horreur corporel -). La sorcellerie, c'est dangereux, il faut respecter les règles sinon, elle ne vous ratera pas, ce qu'il a appris à ses dépends.

Il ne vivait que pour sa vengeance à ce moment-là, il voulait se venger de la "créature de feu" qui avait chassé son peuple de sa ville (même s'il oublie assez vite que si elle a fait ça, c'est parce que son peuple a lui a capturé et asservi tous les hommes de son peuple à elle en son absence - car ils ne l'avaient pas écouté mais ça, c'est une histoire pour plus tard - et qu'elle ne les a pas asservis, elle les a "juste" chassés étant donné qu'une fois vaincu après un coup pareil et vu qu'ils cherchent à s'installer, on met à mort les têtes pensantes et on réduit en esclavage tous les autres afin d'avoir de la main d'oeuvre docile, et au lieu de leur voler tout ce qu'ils avaient, elle les a laissés partir avec une grosse partie de leur bétail et de la nourriture pour éviter qu'ils meurent de faim et grand mécontentement de son propre peuple à elle, elle a pris un sacré risque et a surement dû imposer sa décision aux siens au lieu de la voter) et reprendre ses terres mais là, d'un, il se retrouve lourdement handicapé en pouvant à peine marcher correctement, de deux, ses pouvoirs vont nettement moins bien se développer qu'ils ne le devraient après une telle transgression, et pour finir, Kelon lui dit clairement qu'il ne pourra jamais vaincre sa "créature de feu", elle le fera juste fondre avant et elle est bien trop forte pour lui, tout en lui expliquant que dans sa cité, normalement, quand on s'installe quelque part, s'il y a déjà un autre peuple qui habite-là, on le réduit en esclavage une fois vaincu mais, pas l'esclavage antique classique où vous avez un espoir de vous faire libérer, non, là, y a quasi aucun espoir d'être affranchi un jour, on leur inculque bien qu'ils sont inférieurs et juste des serviteurs avec tout un tas de mesure humiliantes et coercitives et pour faire taire ceux qui se plaignent trop fort ou qui ont un caractère trop fort, il y a la cryptie à la fin de l'agoge (entrainement des enfants de citoyens) des meilleurs élèves, où ils doivent tuer des hilotes sans se faire prendre.

Kelon connait très bien cette "créature de feu" alors, il sait qu'elle est contre l'esclavage et encore plus qu'on traite les hilotes de cette manière et que dans la situation où ils étaient tous, ça devait la meilleure des solutions : les chasser en les laissant en vie avec de quoi survivre pendant un moment, et en empêchant les hommes de sa cité ne les poursuivre pour les asservir. On est chez des grecs pour ces deux-là, c'est très dur d'imaginer qu'on puisse avoir des relations d'égal à égal (c'est quand même eux qui ont inventé le concept d'hégémon qui domine tous les autres et est au sommet tout en profitant bien au passage) alors que deux peuples aussi différents puissent se mélanger, même si Kelon et "la créature" peuvent y penser en se disant "on peut peut-être cohabiter sans s'entretuer tout le temps, même si c'est très difficile" sans que l'un puisse asservir l'autre ou l'écraser, c'est quasi impossible pour leurs contemporains, les cités grecques se battaient entre elles pour des arbres coupés au mauvais endroit quand même.

Même eux, on leur dit que dans le futur, des peuples très différents à leur époque vont se retrouver dans le même pays et que leur continent va être divisé en trois territoires dirigés par de grandes familles de manière héréditaire, ce serait limite lunaire (moins pour elle mais quand même, elle trouverait ça profondément stupide de laisser autant de pouvoir à un seul roi sans un deuxième pour qu'ils s'entretuent tous les deux pour avoir la primauté sur l'autre, et sans les éphores pour les réguler et les calmer quand ils font n'importe quoi, et beaucoup plus pour Kelon qui vit dans une démocratie), surtout que les grecs sont très jaloux de leur indépendance. C'est même assez général cette manière de pensée que "on peut se supporter de loin mais, faire des alliances entre peuples très différents les uns des autres, on va pas pousser, on se connait tous assez peu et on est en concurrence pour le territoire, sauf peut-être des alliances militaires pour dégager un voisin un peu trop agressif et encore, c'est vraiment de circonstance et ça ne dure pas" alors, ça ne vient pas tout seul l'idée de cohabitation entre deux peuples, encore plus entre un qui est de culture grec / spartiate et un de culture bien plus celte et gauloise pour celui de Paenitens (c'est par exemple le cas pour Simplex, Pertinax et Laeta, respectivement ancêtre des Blaiddyd, Fraldarius et Dominic qui sont extrêmement proches, ils ont passé des années comme conservi, des compagnons d'esclavage, ont survécu à la servitude ensemble, sont devenus des sorciers ensembles et même mené une révolution qui abolira l'esclavage dans le peuple de Simplex ensemble mais, ils ne se diront jamais "amis" de leur vie jusqu'à la veille de leur mort car, ils savent qu'il y a toujours un risque que leurs peuples entrent en guerre les uns contre les autres et qu'ils ne veulent pas les trahir, même si ça les déchirerait de s'affronter les uns les autres). Ce qui maintient un semblant de paix entre les cités, c'est souvent qu'il y a des sorciers dans l'une des deux et pas dans l'autre, ce qui impose rapidement un rapport de force et qu'en général, les sorciers sont assez sages pour éviter d'utiliser leurs pouvoirs à la guerre histoire de ne pas faire trop de dégâts, même si c'est un équilibre fragile, et quand Némésis passe, puis les adrestiens passent en interdisant la sorcellerie en les pensant complices de Némésis et des agarthans (et tombant dans le piège de ces derniers au passage visant à brûler tout ce qui les a remplacé à la surface, que ce soit les créations de Sothis ou ses "enfants adoptifs"), ça rabat toutes les cartes avec des peuples qui profitent que le sorcier d'à côté meurt à force de ne pas pouvoir s'entrainer pour venir les terres du voisin plus petits et crée un chaos monumental. Enfin bref, revenons à l'histoire de Paenitens quand Kelon lui explique qu'il ne pourra sans doute jamais vaincre son ennemie et que lui-même se rend compte qu'il ne pourra surement pas faire le voyage.

En plus de tout ça, c'est sans compter qu'il va bientôt avoir une nouvelle arrivante dans leur coin : Daphnel, Brave des Vents surnommée par son peuple (d'origine duscurienne, là où Kelon arrive d'Almyra et est de culture grec pour un équivalent dans notre monde, et celui de Paenitens est descendu de Sreng en quête de meilleures terres et poussé par d'autre peuple, et il est d'inspiration gauloise... oui, ça va être compliqué pour s'entendre, surtout qu'aucun des peuples des trois ne parlent la même langue ou une langue proche pour ne pas arranger les choses) "la Bourrasque enragée" quand elle le retrouvera à cause de son tempérament de feu et plutôt sanguin, également bien remontée contre le peuple de Paenitens après que ce dernier ait souvent attaqué son peuple à elle pour capturer des gens et les réduire en esclavage, elle compris, ce qui a poussé son peuple à quitter leurs terres pour arriver sur les futurs terres de Daphnel - et en ayant plus beaucoup de nourriture à emporter vu qu'ils se faisaient piller tout le temps -, et elle adore cette "créature de feu" qui la libérer de sa cage d'esclave et élevée donc, elle ne le laissera pas trop s'approcher ou passer par ses terres. Comment dire qu'au début et pendant un bon moment, c'est compliqué.

Quand ils se rencontrent ces deux-là et qu'ils finissent par apprendre comme ils peuvent la langue de l'autre pour se comprendre un minimum (même si c'est surtout Paenitens qui doit se mettre au grec vu que c'est la langue maternelle de Kelon et que Daphnel le parle couramment aussi, même si c'est un dialecte différent du sien), elle ne lui fera aucun cadeau, encore plus en voyant bien qu'il a utilisé de la magie interdite, et lui mettra bien la tête au fond du plat pour lui rappeler que ouais, niveau esclavagisme et traitement des esclaves, ils étaient particulièrement horribles, même pour l'époque, et les traitaient aussi comme des animaux, ce qui a poussé son peuple à elle à se barrer à force d'être harcelé et pillé, et sa "créature de feu" a eu des problèmes quand elle les a laissé filer ainsi avec de la nourriture vu que normalement, les vivres, tu les gardes jalousement pour toi, et parce que les siens ont trouvé qu'elle s'était comportée en tyran pour avoir décidé pour tout le monde sans consulter personne. Sous le règne du peuple de Paenitens, Daphnel a quand même fini elle-même dans une cage sans nourriture pendant des jours car elle se débattait trop et qu'elle aurait surement fini tuer à cause de ses tentatives de fuite, tant pis si on gaspille la marchandise, on en récupérera toujours d'autres chez les voisins ! Ils ont surtout goutté à leur propre médecine ce jour-là (en légèrement moins pire vu qu'elle les a laissés partir avec une partie de leur réserve), et étrangement, quand on se retrouve de l'autre côté de la barrière, c'est nettement moins confortable. Pour Daphnel, même si elle est d'accord sur le fait que ce soit horrible de se faire chasser de sa maison ainsi - son propre peuple a subi la même chose quand même alors, elle sait à quel point c'est horrible -, au final, ils n'ont fait que subir ce qu'ils ont fait subir aux autres, et c'est pas elle qui va les plaindre pour s'être pris les conséquences de leurs actes en pleine figure, et ils ont évité le pire vu qu'ils auraient pu être tous asservis jusqu'au dernier pour devenir des hilotes.

Alors, après un long moment à réfléchir alors qu'il panse ses blessures et tout ça, même si c'est dur car c'est à quoi il a consacré sa vie pendant tout ce temps, il décide de laisser tomber sa vengeance et de se concentrer sur son peuple. Il se rend compte qu'il a oublié le plus important à cause d'elle et que cela lui a fait faire quelque chose d'atroce car, il ne pensait qu'à ça tout en négligeant son peuple alors qu'il avait besoin de lui, surtout que ses pouvoirs sont bien plus utiles pour aider les autres que pour faire couler encore plus de sang. Il en voudra toujours à cette "créature de feu" et même s'il ne la recroisera jamais de sa vie, ce serait extrêmement tendu s'il la recroise et il la haïra jusqu'à sa mort mais, vu son état et ce que sa soif de vengeance l'a déjà poussé à faire, il préfère se reconcentrer sur son peuple et prend le nom de Paenitens, "qui regrette, qui se repent", pour essayer de réparer toutes ses erreurs, notamment tout ce qui l'a mené à sa transgression.

Il reprend donc son métier de base et devient potier. Il ne s'arrêtera jamais de s'entrainer, autant parce que le jour où il s'arrête, ça le tuera car il a trop de magie en lui pour s'arrêter, mais aussi car il se rend bien compte que sa magie peut aider son peuple. Paenitens maitrise la terre, il fait donc tout ce qu'il peut pour rendre leurs terres les plus fertiles possibles pour qu'ils aient tous ce dont ils ont besoin, et n'ait pas besoin d'avoir recours à de la main d'oeuvre servile en attaquant les voisins. Il se met aussi à voter constamment pour éviter la guerre afin de ne pas recommencer le cycle de violence, surtout qu'avec autant de sorciers puissants, ils risqueraient de transformer leurs terres en enfer à ciel ouvert s'ils s'affrontaient, surtout que même s'il a à peu près le même âge que Daphnel, Kelon est bien plus âgé et pourrait sans trop de problème les vaincre s'il donnait tout ce qu'il avait, même s'il ne veut surtout pas en arriver là. Il a une relation très tendue avec sa propre magie, il est quand même devenu sorcier à la base pour se venger, et la moitié droite de son corps lui rappelle sans cesse ce qu'il a osé faire pour ça mais, il arrive petit à petit à mieux l'accepter quand sa magie devient une source d'aide pour les siens plus qu'un outil de mort et de vengeance.

Au moment de sa vie où il en est dans ce dessin où il rencontre Lorenz, plus de trois cents ans se sont écoulé depuis ses évènements et il s'est bien calmé. Il a fini par accepter sa magie et l'utilise toujours pour fertiliser les champs de son peuple (bénédiction toujours présente dans le présent) mais aussi un peu pour s'aider au quotidien avec son handicap. Les relations avec ses voisins sorciers vont un peu mieux, même s'il ne le montre pas trop étant donné qu'on ne sait jamais ce qui peut arriver entre trois cités aussi différentes et que l'ombre d'une possible guerre plane toujours. Il s'est même fait un ami d'un voyageur un peu étrange qui parcourait ce qu'il appelait "Fodlan" pour étudier les techniques artisanales des différents peuples qu'ils croisent, et qui était très intéressé par la sorcellerie, un certain Indech, un gentil artisan très timide et préférant la solitude de son atelier à la foule, comme Paenitens. Ils vont devenir très amis avec le temps, et jusqu'à la fin, Paenitens s'en fera beaucoup pour lui, surtout après que Némésis l'ait vaincu et forcé à boire du sang de la même couleur que celui d'Indech, ayant très peur que ce soit celui de son ami, avant de le retrouver bien plus tard mais malheureusement pour eux, ce sera sur le champ de bataille mais ça, c'est pour plus tard. Là, il peint tranquillement ses pots avec Lorenz qui est d'abord très étonné par sa personnalité et sa manière d'être, puis apprendra à respecter son ancêtre pour qui il est et son talent, même si ça ne correspond pas forcément à l'idée qu'il s'en faisait à la base.

Comme toujours, un point sur le dessin en lui-même :

Pour les motifs des pots de Paenitens, je me suis basé sur cet article et je m'en étais pas rendu compte à la base mais, c'est un article de Robert Périchon qui parle des céramiques du Crêt Chatelard. Alors, Robert Périchon, ça commence à dater mais, c'est solide en général pour tout ce qui est matériel pur, et vous avez une autre raison de passer dans la Loire : voir Crêt Chatelard et ses fouilles gauloises ! C'est incroyable tout ce que les dianistes ont sorti là-bas ! (et aller à la Diana de Montbrison, c'est très intéressant aussi !) Donc, ça tombait bien !

Pour la coupe de ses vêtements, je me suis inspirée des reconstitutions du Parc Samara comme très souvent. J'ai juste débarrasser Paenitens de tout bijou, motif un peu tape à l'oeil, ornement... pour le rendre plus austère, ce qui colle à sa pénitence, il pense qu'il n'a pas à porter des bijoux aussi voyant, et à sa personnalité plus discrète, tout en le mettant en opposition avec Lorenz qui aime tout ce qui est très vif et soigne beaucoup son apparence.

Je l'ai tourné du côté gauche afin qu'on puisse voir son expression (son côté droit est constamment caché par ses cheveux, il ne le montre que pour mettre en garde les gens), ainsi que ses fiertés : sa peau est assez meubles, un peu comme de l'argile, même si elle craquèle à plusieurs endroits à cause des retombés de sa transgression. Même si c'est surtout son côté droit qui est tombé en lambeau, son côté gauche aurait dû subir le même sort si Kelon n'était pas arrivé à temps.

Enfin, ça ne se voie pas beaucoup mais, sa main droite est entouré dans des bandages afin de cacher qu'il n'a plus qu'un squelette de métal (qu'on peut voir dépassé sur son cou et une partie de son nez) et quelques ligaments pour tenir tout ça. Il peut aussi entourer sa main d'une gangue de terre pour mieux cacher ça et pouvoir mieux utiliser sa main droite mais, il le fait rarement, autant pour de nouveau respecter sa punition, mais aussi parce que ça l'épuise.

[christian-dubuis-santini]

«Un peuple démocratique, par exemple, avec ses bourgeois égoïstes, brouillons, frivoles, fanfarons et vaniteux ne peut se relever, il se détruit dans sa propre sottise.» (Hegel, Esthétique)

[ludmilachaibemachado]

Hommage à Catherine Spaak, née le 3 avril 1945 à Boulogne-Billancourt et morte le 17 avril 2022 à Rome, actrice et chanteuse franco-belge, naturalisée italienne. Elle a fait presque toute sa carrière en Italie. Films notables: Week-end à Zuydcoote, L'Ennui et sa diversion, l'érotisme, Le Fanfaron, La fille de Parme…🌹🍂🌹

Via @isabelfutre on Instagram🌹

[tendergore]

(I'm Fanfaron on here but it's a secondary blog boo)

Please just imagine me doing this: https://www.youtube.com/watch?v=oC6L1ETsp5U

I was nosing at kudos on my fic Adagio ovvero Largo, came across your Hannigram fics, and ended up binge-reading them.

The carnal brutality is just chef's kiss, 10/10, would drool again.

gdhdhfjnf the highest of compliments!!

you must of course share your favorite and all the gory details that make it so 😈

just put yours on my reading list, trust it shall be beheld by mine eyes

[thebeautycove]

STATE OF MIND - FANFARONE ITALIANO - Eau de Parfum - Novità 2023 -

The name says it all. This fragrance is the real state of mind. Make your inner Italianness gush out...

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Nuovi vizi olfattivi. Ironica, irriverente, per bon vivant che conoscono l'arte di godersi la vita. L'ultima fragranza di Maison State of Mind è qui per incoraggiare il vostro spirito giocondo.

Accattivante il rimando alla figura di un italiano gaudente, attraente, un po' guascone e furbastro, quel fanfarone che apprezza la libertà e si concede il lusso di godersi la propria 'dolce vita' da ribelle, un po' fanatico e cinico ma anche dotato di accesi istinti empatici e altruisti.

È il tipo che racconta di successi mai colti, di intraprendenti avventure mai vissute, capace di lunghe scorribande verbali che strappano sempre, nel loro furore immaginifico, un sorriso amorevole. E se è vero che nell'evoluzione di tempi e costumi l'homo italicus ha attraversato una sorta di crisi d'identità, i più rigorosi e veraci non hanno mai perso il gusto eccelso delle fanfaronate, in nome di un'allegria sfacciatamente esemplare, molto molto italica.

Li abbiamo visti e li ricordiamo nelle intramontabili pellicole di Risi, Steno, Zampa, Fellini, Monicelli, nelle esilaranti scene di quelle spassose commedie all'italiana con le inarrivabili interpretazioni di Sordi, Gassman (suo il dirompente Bruno ne Il Sorpasso), Tognazzi, Mastroianni, davvero imperdibili nella loro  maiuscola, strafottente esuberanza.

Fanfarone Italiano è un mondo a se' nella ormai celebrata collezione fragranze State of Mind. Dopo averci deliziato con esclusivi blend di tè internazionali che accompagnano l'esperienza sinestetica delle fragranze, Catherine Laskine Balandina cambia registro olfattivo con un ingrediente inedito per le sue creazioni, il caffè. Un atto di ribellione il suo o forse la voglia di cambiare pelle, rinnovare divertendosi ancora e sempre, di esplicitare la sua indole autoironica e fanfarona, di sperimentare piaceri nuovi da condividere con l'unico scopo di promuovere sensazioni di spensieratezza e benessere.

Fanfarone Italiano è italianissimo nel cuore, è la cultura del caffè come solo in Italia si può apprezzare, un rito irrinunciabile, un saper fare senza confronti, uno spaccato dell'autenticità del belpaese, inderogabile concessione ai piaceri della vita.

La fragranza si esprime attraverso una raffinata scansione aromatica, sequenze odorose plurime ben percepibili e sensualmente armonizzate. L'apertura è fresca e vibrante con la velatura fruttata di ribes nero e l'intensità esperidata del neroli cui fa immediatamente seguito, corposa e intensa, la nota magistrale di caffè. Eccola la tazzina fumante, la rara miscela arabica sprigiona un aroma morbido di tostatura lenta e si accompagna, come per esaltarne il gusto, a sentori di cioccolato amaro e tonka. Squisita l'evoluzione, molto appagante nella sua malizia gourmand, in cui l'energia del caffè gorgoglia tra i vapori liquorosi di cognac e distillato di noci, qui nulla è lasciato all'immaginazione, tra gemme di miele nocciolato si leva un prelibato fraseggio odoroso. Un sorso e via, prima di sparire nella scia calda e penetrante dei legni, nella sfumatura soffice e sontuosa di ambra e vaniglia. Uno 'sospeso' per voi, simpatiche canaglie, genuini dispensatori d'ironia.

Creata da Karine Dubreuil.

Eau de Parfum 100 ml. nel flacone signature con finitura satinata. Online qui

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[christophe76460]

Romains 1 v 22-32 Se vantant d'être sages, ils sont devenus fous; et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en images représentant l'homme corruptible, des oiseaux, des quadrupèdes, et des reptiles. C'est pourquoi Dieu les a livrés à l'impureté, selon les convoitises de leurs coeurs; en sorte qu'ils déshonorent eux-mêmes leurs propres corps; eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et qui ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen! C'est pourquoi Dieu les a livrés à des passions infâmes: car leurs femmes ont changé l'usage naturel en celui qui est contre nature; et de même les hommes, abandonnant l'usage naturel de la femme, se sont enflammés dans leurs désirs les uns pour les autres, commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes le salaire que méritait leur égarement. Comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à leur sens réprouvé, pour commettre des choses indignes, étant remplis de toute espèce d'injustice, de méchanceté, de cupidité, de malice; pleins d'envie, de meurtre, de querelle, de ruse, de malignité; rapporteurs, médisants, impies, arrogants, hautains, fanfarons, ingénieux au mal, rebelles à leurs parents, dépourvus d'intelligence, de loyauté, d'affection naturelle, de miséricorde. Et, bien qu'ils connaissent le jugement de Dieu, déclarant dignes de mort ceux qui commettent de telles choses, non seulement ils les font, mais ils approuvent ceux qui les font.

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◀ 4 FÉVRIER ▶ La Bonne Semence

Mais moi, ô Éternel, je me suis confié en toi; j’ai dit : Tu es mon Dieu. Mes temps sont en ta main. Psaume 31 : 14, 15

L’homme qui se confie en l’Éternel, la bonté l’environnera. Psaume 32 : 10

Confiance

Je retrouve mes collègues à la pause café : – Bonjour à tous ! – Il paraît que tu as quelque chose à nous dire ? – Depuis deux semaines, des tests médicaux ont permis de diagnostiquer un cancer. J’ai dû commencer un traitement fort. Je devrai vous quitter pour quelques mois au moins. – Mais tu sembles en parfaite santé ! – Un des médecins m’a dit : Savez-vous que vous avez attrapé une saleté ? Je pense que c’est une manière de voir les choses, mais il y en a une autre. Dieu a permis cela dans ma vie. Il m’aime, il veut m’apprendre quelque chose de nécessaire et qu’on ne trouve pas dans les livres ni sur internet. L’émotion gagne chacun... J’ajoute : – C’est vrai, c’est un coup dur. Mais Dieu va m’aider à le surmonter. C’est lui le grand Médecin. La force m’a été donnée de parler à mes collègues, mais ensuite je repense à cette conversation : Suis-je inconscient ? Ou fanfaron ? Ou un arriéré qui mélange Dieu et la médecine ? Non, Dieu peut tout et il est souverain. Il décide comme il veut et personne ne peut lui dire : « Que fais-tu ? ». Dans son amour, il a donné Jésus à la croix. Dieu m’a pardonné et a fait de moi son enfant. Je pense aussi à ces mille bontés du Seigneur tant de fois expérimentées dans le passé. L’avenir devant moi, je ne le connais pas, mais je sais que mon Seigneur est fidèle, qu’il m’accompagnera chaque jour, et qu’il encouragera aussi mes proches. Le site officiel de "La Bonne Semence" est disponible à l'adresse :

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I guappi di cartone

C’è un delizioso film di Totò, Un turco napoletano, nel quale il guappo di cartone che fa il bello e cattivo tempo nel quartiere, viene finalmente smascherato come fanfarone e codardo: la scena finale è gustosissima perché il prepotente  non ha il coraggio di prendere in mano la situazione, ma continua tuttavia a minacciare di fare un macello pur non avendone in realtà la forza. E allora per…

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Bene, e dal momento che se oggi esprimi anche solo scetticismo - non dico dolore, che pure sarebbe appropriato - ti saltano addosso, nemmeno fossi Capitol Hill, voglio cercare di essere, come si dice, "costruttiva". E quindi mi chiedo, mettendo da parte ogni pregiudiziale ideologica (o anche solo logica): cosa m'insegna la vittoria di Trump? Vediamo.

La vittoria di Donald Trump m'insegna che anche gli imputati (4 processi penali) e i condannati (due cause civili, con pesanti pene pecuniarie) per cose abbastanza gravi possono vincere e comandare nazioni. Poi magari vedremo cosa sarà di tutti quei procedimenti, se si dissolveranno come lacrime nella pioggia. Beh, bellissima cosa, perché mai discriminare?

La vittoria di Donald Trump m'insegna che la verità di ciò che si dice non ha questo gran valore, anzi non ne ha affatto: in campagna elettorale gli abbiamo sentito dire praticamente qualsiasi cosa, in una gamma che va dall'esagerazione becera alla minchiata spettacolare. Cito soprattutto un grande cavallo di battaglia: le "elezioni rubate" del 2020, cosa ripetuta in infinite varianti, e malgrado ogni tipo di pronunciamento, controllo e verifica. Una cosa che forse avrebbe ripetuto pure stavolta, se avesse perso, anzi che aveva cominciato a insinuare il giorno stesso del voto, per Philadelphia e Detroit (sarebbe stato divertente, se il suo sfidante fosse stato un altro Trump: invece di riconoscere la sconfitta e fare la famosa telefonata di cortesia oggi, magari, sarebbe col megafono a ululare "brogli!" e aizzare la folla...). E poi, gli immigrati che "portano geni cattivi", e si mangiano pure cani e gatti; i dem che sono per l'aborto oltre il nono mese (e qui siamo fuori pure dalla biologia, ma tant'è); l’inflazione “quasi al 50 per cento” sotto Biden; il "milione di posti di lavoro di nativi americani” dati agli immigrati; i fondi sottratti alla protezione civile - questa dopo le devastazioni dell'uragano Helene - "per darli ai clandestini"; il “cambiamento climatico” che è una bufala (“sentite che freddo?”).

E non considero nemmeno le fanfaronate semplici, tipo: "Ci fossi stato io, Putin non avrebbe invaso l'Ucraina" (che fa il paio con: “Farò cessare tutte le guerre”. E viene in mente, per esempio per la Palestina, Tacito: “Hanno fatto il deserto, e lo chiamano pace”...). Una cosa per cui nel mio dialetto esiste una deliziosa definizione: "bummacaro". La vittoria di Trump m'insegna che il bummacaro piace, e vince. E quindi non solo è legittimato a esserlo, ma ha ragione e fa bene.

La vittoria di Trump m'insegna che ostentare rabbia, deridere, insultare (dell'avversaria ha più che altro detto cose come: "è cattiva, è stupida", "ha un basso QI", "ha problemi mentali") è bello e viene premiato.

La vittoria di Trump m'insegna che lo sberleffo in luogo della dialettica, la smorfia e il balletto in luogo del discorso stesso sono buoni e giusti.

La vittoria di Trump m'insegna che l'intolleranza è un valore e merita rispetto, anzi diventa base della costruzione politica (li sentite, i cori da qui, dai sostenitori del diritto all'odio?)(certo molti di loro, magari, nei prossimi anni avranno belle sorprese, e saranno dazi loro...).

La vittoria di Trump m'insegna che la chiusura verso l'esterno, il muro difeso con la forza sono le risposte a tutto (anche ai problemi che hai causato tu stesso, in quanto élite finanziaria che i tuoi sostenitori pure odiano, con un doppio salto mortale della logica). E che nel tuo fienile non devi lasciare entrare nessuno, perché chiunque altro ha "i geni cattivi".

Certo, ci fosse stato sempre un Trump, da quelle parti, a sigillare le frontiere, oggi il presidente si chiamerebbe Toro Seduto, e i Trump farebbero ancora i barbieri in Renania, ma poco importa. Il Paese così fiero del suo sogno collettivo, forgiato da innumerevoli mani di innumerevoli provenienze (e, ricordiamolo sempre, su territori e con risorse sottratti ai nativi, con schiavi razziati in altri continenti), ha una memoria spaventosamente corta (ma le dimensioni, si sa, non contano).

Insomma, tutte quelle cose nelle quali mi è sempre stato detto che bisogna credere e che si dovrebbero premiare - ovvero coerenza, onestà, correttezza, logica, competenza, preparazione, memoria del passato, compassione, empatia, solidarietà e tanta altra roba desueta - non solo non servono, ma sono persino sbagliate e condannabili.

Quindi anch'io dovrei unirmi al coro: grazie, presidente Trump, delle tantissime cose che ci ha insegnato. Ne faremo tesoro, nello spaventoso mondo che verrà.

[daimonclub]

Aforismi e citazioni sul mare

Aforismi e citazioni sul mare Aforismi e citazioni sul mare, idee, massime, proverbi e frasi poetiche sul mare, gli oceani, i pirati, i sogni e le metafore che il mare stimola negli uomini. Dove c'è mare ci sono pirati. Proverbio greco Mercante e pirata sono stati per lungo tempo la stessa persona. Ancora oggi la moralità mercantile non è altro che un raffinamento della moralità piratesca. Friedrich Nietzsche Se non puoi cambiare il vento, devi aggiustare le vele. Proverbio del mare Più il mare è agitato, più navighiamo tranquilli. Ahoy! I pirati della Malesia Se l'oceano può calmarsi, puoi farlo anche tu. Siamo entrambi acqua salata mescolata ad aria. Nayyirah Waheed L'oceano mi fa sentire davvero piccola e mi fa mettere tutta la mia vita in prospettiva. Beyoncé Il cuore dell'uomo è molto simile al mare, ha le sue tempeste, ha le sue maree e nelle sue profondità ha anche le sue perle. Vincent van Gogh C'è, non si sa quale dolce mistero in questo mare, i cui movimenti dolcemente terrificanti sembrano parlare di un'anima nascosta sotto... Herman Melville Ho la schiuma del mare nelle vene, capisco il linguaggio delle onde. Le Testament d'Orphée Il mare è un deserto di onde, una landa desolata d'acqua. Langston Hughes Siamo come isole nel mare, separate in superficie ma connesse in profondità. William James L'oceano separa le terre, non le anime. Munia Khan Troverò conforto nel ritmo del mare. Charlotte Eriksson Anche noi, come l'acqua che scorre, siamo viandanti in cerca di un mare. Juan Baladàn Gadea C'è uno spettacolo più grandioso del mare, ed è il cielo, c'è uno spettacolo più grandioso del cielo, ed è l'interno di un'anima. Victor Hugo

Citazioni e aforism i sul mare Acqua, acqua in ogni dove, e non una goccia da bere. Samuel Taylor Coleridge Il ricordo del mare durante le notti insonni ci offrono, più dell’organo o della disperazione, l’immagine dell’immensità. Emil Cioran Il mare non è mai stato amico dell'uomo. Tutt'al più è stato complice della sua irrequietezza. Joseph Conrad Dopo l'istante magico in cui i miei occhi si sono aperti nel mare, non mi è stato più possibile vedere, pensare, vivere come prima. Jacques-Yves Cousteau Il suono delle onde del mare mi ricorda quello del battito del cuore di mia madre filtrato dal liquido amniotico nella sua placenta. E' un'associazione che tuttavia non riesce a calmare la mia angoscia per la sua scomparsa. Carl William Brown Vasto mare, che genera un unico continuo mormorio lungo la riva di ciottoli della memoria!" John Keats Dov’è per noi l’indocile naviglio / che, come seni, innalzò vele strane, / rigonfie dell’amore del mare? G. Rodenbach Il mare appare tutto d'oro sotto il cielo illuminato dal sole. Heinrich Heine La poesia consiste nel far entrare il mare in un bicchiere. Italo Calvino Il fiammante / al sol di giugno tremulo mare. Gabriele D’Annunzio La lingua non è sufficiente a dire, e la mano a scrivere, tutte le meraviglie del mare. Cristoforo Colombo Il tocco del mare è sensuale, quando avvolge il corpo nel suo morbido, stretto abbraccio. Kate Chopin Una volta parlai del mare a un ruscello, e il ruscello pensò che io fossi un immaginoso fanfarone; E una volta parlai al mare di un ruscello, e il mare pensò che io fossi soltanto uno sprezzante diffamatore. Kahlil Gibran Il mare della stupidità dei mass media con i socials è diventato un oceano di imbecillità. Carl William Brown Dio crea l'uomo così come il mare crea i continenti: ritirandosi. Friedrich Hölderlin Il mare è un amico dalle mille facce, mai monotono, mai ripetitivo, mai uguale. Susanna Agnelli Il più bello dei mari / è quello che non navigammo. Nazim Hikmet Non vi è nulla di così disperatamente monotono come il mare, e non mi meraviglio più della crudeltà dei pirati. James Russel Lowell Vivi alla luce sole, nuota nel mare, bevi l'aria selvaggia. Ralph Waldo Emerson Biancheggia la vela solitaria Ed essa, ribelle, invoca le tempeste, come se nelle tempeste ci fosse la pace. M. Lermontov Il mare si oscura, / I gridi dei gabbiani / Sono appena bianchi. Basho Coloro che vivono sul mare difficilmente possono elaborare un solo pensiero di cui il mare non faccia parte. Hermann Broch Sudore della terra, il mare. Empedocle Di fronte al mare, rimuginavo onte antiche e recenti. Il ridicolo di occuparsi di sé quando si ha sotto gli occhi il più vasto degli spettacoli, non mi sfuggì. Perciò ho cambiato in fretta tema. Emil Cioran Mare. Non ha fondo. Immagine dell'infinito. Fa venire grandi pensieri. In riva al mare bisogna sempre avere un cannocchiale. Quando lo si guarda, dire sempre: "Quanta acqua!". Gustave Flaubert Fugge la bianchissima spuma, innumerevole riso. G. Boine

Citazioni, idee, aforismi sul mare Il Mare! La patria de’ liberi. Gabriele D’Annunzio Ciò che conta di fronte alla libertà del mare non è avere una nave, ma un posto dove andare, un porto, un sogno, che valga tutta quell'acqua da attraversare. Alessandro D'Avenia Smisurato mare! le cui onde sono anni, / oceano del Tempo, le cui acque di lutto profondo / sono sapide per il sale del pianto umano. P.B. Shelley Solcò la distesa del mare lungo la traccia svanita dei remi. Eschilo Il fiume è dentro di noi, il mare tutto intorno a noi. Thomas Stearns Eliot Il mare è così grande per insegnare che una speranza liquida può conquistare il mondo. Federico Basso Zaffagno Sul porto s’incide l’attesa / le nubi si prendono il giorno. // Lontano trasvola il gabbiano / materia del grido e del nulla. // Il corpo s’innalza ondeggiando / riverbero muto del sole. G.E. Sansone Gloria a coloro che hanno esplorato il mare delle tenebre e ciò che in esso vi era da esplorare. La loro follia rappresenta il grado più elevato dell'intelletto. Carl William Brown Vedi gli scogli, un paio di molluschi e le onde e credi di conoscere tutto del mare. Valeriu Butulescu Cielo e mare sono come due specchi che di giorno si riflettono e di notte si ascoltano. Romano Battaglia Il mare non è mai stato amico dell’uomo. Tutt’al più è stato complice della sua irrequietezza. Joseph Conrad Tenendo la mano, o Mare, sulla tua criniera. Lord Byron Anche il sole, la luna e le stelle, per rendere ancor più lucente e splendente la propria bellezza, vanno a specchiarsi sulla bellezza del mare. Giuseppe Alvaro Uomo libero, tu amerai sempre il mare! / È il tuo specchio il mare! Contempli la tua anima / nell'infinito svolgersi della sua onda / e non è meno amaro l’abisso del tuo spirito. Charles Baudelaire Tutto ciò che io scorgo con gli occhi mutati dal mare è una visione troppo grande per la mia mente. V. Watkins Il mare è insieme padre e figlio, desiderio di ritornare in lui. Il mare è l'origine della vita, la gioia, la completezza. Il mare ha lunghe braccia protettive che ti possono ricevere sempre. Il mare è un fratello che dà molto senza ricevere niente. Romano Battaglia Conosco una cura per tutto: l'acqua salata in un modo o in un altro, il sudore, le lacrime o il mare. Karen Blixen Per tutti gi uomini il mare è uno dei simboli materni più grandi e più costanti. Solo la terra, il cui seno ci nutre e ci riprende uno alla volta, può essergli paragonato sotto questo aspetto. Marie Bonaparte La letteratura si nutre di se stessa, per questo talvolta capita che alcuni scrittori fanno indigestione e vomitano un mare di scemenze. Carl William Brown Quando avvien che un zefiretto, / per diletto, / bagni i pié nell’onde chiare, / sicché l’acqua, in su l’arena, / scherzi appena, / noi diciam che ride il mare. G. Chiabrera Coste funebri, famose per tanti naufragi, avvolte per sei mesi l’anno nel sudario delle brume e della spuma delle onde. Marcel Proust Soltanto il mare gli brontolava la solita storia lì sotto, in mezzo ai faraglioni, perché il mare non ha paese nemmeno lui, ed è di tutti quelli che lo sanno ascoltare. Giovanni Verga Il mare è un antico linguaggio che non riesco a decifrare. J.L. Borges Il mare non cambia mai e il suo operare, per quanto ne parlino gli uomini, è avvolto nel mistero. Joseph Conrad Sul mare non è come a scuola, non ci stanno professori. Ci sta il mare e ci stai tu. E il mare non insegna, il mare fa, con la maniera sua. Erri De Luca

Aforismi e lampi d'intelletto sul mare Vede / incedere le barche in mezzo al mare, / bianche e impettite, come dentro un solco. M. Moore I corpi sfacciati di questa quasi nuda gente di città ai bagni di mare Le vibrazioni delle automobili hanno fiaccato i loro insensibili deretani in un’inerzia di gomma elastica, in una noncuranza turgida come uno pneumatico Dunlop. D.H. Lawrence In alto mare ho sempre avuto l’impressione di vivere, minacciato, nel cuore di una felicità da re. Albert Camus Per me il mare è come una persona, come un bambino che conosco da molto tempo. Sembra folle, lo so, ma quando nuoto in mare ci parlo. Non mi sento mai sola quando sono con lui. Gertrude Ederle Un raggio, avanguardia del giorno ancora incerto, / sfrecciò sui flutti dello Ionio; palpita / sulle onde tremule la luce e scherzano / fiammelle saltellando sull’azzurro. Claudiano Immenso, misterioso oceano che mutava colore ad ogni istante, mentre le onde parevano giocare con i raggi del sole. Sawako Aryoshi Ho scoperto il segreto del mare meditando su una goccia di rugiada. Kahlil Gibran Ingannevole è l’aspetto della tua immobilità: / tu, nei tranquilli abissi, nascondi il turbamento; / tu, in ammirazione del cielo, tremi per esso. V.A. Zukovskij L'uomo è talmente stupido da disprezzare i compagni che navigano con lui nel tempestoso mare di guai della propria esistenza, mentre ammira strabiliato chi lo fa affondare. Carl William Brown C’è il mare, d’accordo, ma il mare è poi sempre quello, sempre uguale, mare fino all'orizzonte, se va bene ci passa una nave, non è che sia poi la fine del mondo. Alessandro Baricco Questo invito d’ogni istante / che il mare ci fa di evadere! Questa disperazione di voler partire / e dover rimanere! J. Barbosa Quella benefica pellicola colorata che si depositava sull’epidermide aveva un piacevole effetto visivo e cromatico. Sembrava cancellare la malattia e, come una vernice, ricopriva la maschera della povertà. G. Triani A distanza di migliaia di secoli il mare è ancora lì a testimoniare una verità il cui significato spesso ci sfugge. Nessuna conoscenza, nessuna sensazione, nessuna esperienza è superiore a quella del mare. Romano Battaglia Soltanto la musica è all'altezza del mare. Albert Camus O pesci amici ditemi il segreto degli occhi aperti / dei miei sguardi che sboccano nel mare / a reggere le chiglie delle navi lontane. V. Aleixandre Vecchio oceano, o grande scapolo, quando percorri la solitudine solenne dei tuoi regni flemmatici. Lautréamont Per il misero corpo dolorante, / per l'anima mia triste, lacerata, / per il rigido cuore sanguinante, / per l'amara via affaticata il mare amato, il mare dolce amante, / il mare, il mare, e sia ogni cosa obliata. M. Machado y Ruiz Con una immagine poetica, ma per nulla forzata, il fondo del mare è il punto da cui l’uomo è partito per il lungo viaggio verso lo spazio. W. von Braun Con la moderna stronzata che per andare bene bisogna pensare in modo positivo, troviamo sempre più gente che pur essendo in un mare di guai per non dire nella merda fino al collo, si gonfia del proprio orgoglio ed esprime soddisfatta: " Proprio un ambiente fertile, non vi sembra." Carl William Brown Sulla spiaggia un giorno mi ritrovai con la mano del mare nella mia, e sulla risacca una voce che diceva: ‘Noi sopravvissuti’. E. Diktonius Inutile cercare tra gli uomini: di bello e profondo c'è solo il mare. Mirko Badiale I venti silenziosi di stupore / sfiorano leggermente le acque. John Milton Aveva il petto tre volte fasciato di quercia e di bronzo, l’uomo che, per primo, al mare feroce affidò una fragile barca. Orazio Al mare la vita è differente. Non si vive di ora in ora ma secondo l’attimo. Viviamo in base alle correnti, ci regoliamo sulle maree e seguiamo il corso del sole. Sandy Gingras Volevo libertà, aria pura e avventura. Le ho trovate sul mare. Alain Gerbault Il mare unisce i paesi che separa. Alexander Pope Sulle creste la schiuma splende / più luce / più luce di quanto / gli specchi possano riflettere mai. C. Vasio Il mare, una volta lanciato il suo incantesimo, ti tiene per sempre nella sua rete di meraviglia. Jacques-Yves Cousteau Siamo fatti per l'immensità. La nostra anima si dilata quando il cielo e il mare si ingrandiscono sotto i nostri occhi. Hernst Hello I nuotatori in mutandine bianche a quadrellini blu v’insegnano gratis anatomia alle ragazze curiose, che poi la notte non possono dormire e sognano di non essere sole e si alzano la mattina con gli occhi sbattuti. L’Illustrazione Italiana 1890 E come spiccata da un vento / t’abbatti fra le braccia / del tuo divino amico che t’afferra. Eugenio Montale

Aforismi celebri sul mare La teoria è una grande rete che va a pescare nel mare dell'esperienza, quello che si pesca, si pesca. Soprattutto oggi, dove le acque sono molto inquinate e i pesci scarseggiano. Carl William Brown Dev'esserci qualcosa di stranamente sacro nel sale. Lo ritroviamo nelle nostre lacrime e nel mare. Kahlil Gibran Ai limiti bassi della terra, / fiduciosa la sera mi consente / la pace casta delle acque. L. Sinisgalli Ed ecco ce ne andiamo come siamo venuti / arrivederci fratello mare / mi porto un po' della tua ghiaia / un po' del tuo sale azzurro / un po' della tua infinità / e un pochino della tua luce / e della tua infelicità. Nazim Hikmet Il mare è molto simile a noi. Non ha il cuore duro della terra, che è senza pulsazioni. H. Michaux Il mare / corteggia / la spiaggia. / Sono mille anni / che giocano, / e non sono stanchi. E. Pietraforte La ridicola borghesia moderna è più interessata ad una vacanza al mare, al giardino della propria casa, o ai vari optionals da montare sulla propria auto che non alle reali sorti dell'umanità. Carl William Brown Il mare / corteggia / la spiaggia. / Sono mille anni / che giocano, / e non sono stanchi. (E. Pietraforte) E un alto vento / trascina il mare / dietro sogni. D. Barnes E un alto vento / trascina il mare / dietro sogni. D. Barnes I mari sono la prova tangibile che Dio ha pianto della sua creazione. Paul Fort Mi hanno portato una conchiglia. / Dentro ci canta un mare di mappa. / Il mio cuore / si riempie d’acqua / con pesciolini d’ombra e d’argento. / Mi hanno portato una conchiglia. F. García Lorca Il tempo non disegna rughe sulla tua fronte azzurra: oggi ti muovi ancora come ti vide l’alba della creazione. Lord Byron Panta rei, tutto scorre diceva Eraclito, soprattutto il fiume in piena della stupidità che genera un'inondazione dopo l'altra, accade così che il livello del mare si sta alzando sempre più e perfino i ghiacciai, eccitati, pensano di sciogliersi. Carl William Brown O conchiglia marina, figlia / della pietra e del mare biancheggiante, / tu meravigli la mente dei fanciulli. Alceo Mare, liscio e turchino, / addò pare nchiuvata / ncopp’a ll’acqua ’na vela / janca. S. Di Giacomo; dialetto napoletano Mare, mare, mare / ma sai che ognuno ci ha il suo mare dentro al cuore sì / e che ogni tanto gli fa sentire l'onda / mare, mare, mare / ma sai che ognuno ci ha i suoi sogni da inseguire sì / per stare a galla e non affondare. Luca Carboni Ah, chissà chissà / se non sono partito un tempo, prima di me, / da un molo / se non ho lasciato, vascello al sole, / obliquo dell’alba, / un’altra specie di porto? Ferdinando Pessoa Tutti ar mare tutti ar mare / a mostra' le chiappe chiare / co' li pesci in mezzo all'onne / noi s'annamo a diverti'. Gabriella Ferri Lo amavo come se avesse dovuto lavarmi di una macchia. Arthur Rimbaud Dio proteso su balaustrate d’abissi a meravigliarsi ancora / dell’incredibile invenzione del mare. G. Brunamontini All'uomo piacciono le cose facili e comode; perciò cosa c'è di più allettante di una marea di fesserie che vengono somministrate ogni giorno dai mass media mentre si è comodamente seduti in poltrona, praticamente si può approfondire l'imbecillità senza muoversi da casa. E poi dicono che non c'è progresso. Carl William Brown Implacabile io, il Vecchio e implacabile mare: / implacabile assai più quando sereno sorrido Rallegrato, ma non ammansito, dai mille e mille naufragati in me. H. Melville La nave non è una creatura di fantasia, una felice libellula che beva l’azzurro svolando d’isola in isola, di mare in mare: no, no: la nave è una povera mula da soma; poco posa, molto cammina, se vuol stare a galla sul glauco. C.E. Gadda Tutto viene a noia, solo a te non è dato abituarsi, / passino i giorni, e gli anni, e mille, mille anni. B. Pasternak Su tematiche affini potete leggere: Citazioni e battute divertenti sulle vacanze Citazioni e battute divertenti sul mare Pensieri e riflessioni sulle vacanze Un estate al lago Citazioni e pensierio sul lago Quotes on vacation Aforismi sul viaggio Riflessioni sul viaggio Italia in breve (E-book) Job tourism in Lombardy Turismo e viaggi Turismo enogastronomico Luoghi più belli del mondo The Lake District Aforismi per argomento Read the full article

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Jérôme Violent (Los Fanfarons), Luna in Pesci #2, 18 November 2023, Le POPUP du Label, 14 rue Abel, 75012 Paris, France [digital, 50.80cm x 33.87cm] | www.danilosama.ph

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Mère Cure 💙

[Le Fantoche et le Fanfaron]

Tandis que le fanfaron jubilait face à ses trouvailles, le fantochard se reposait en son nid douillé.

- Tu n'as pas honte ? Répétait inlassablement le fanfaron.

- Tu sais à qui tu me fais penser ? À la Fourmi, dans la Fable.

- Ne vois-tu point que je bâtis un Empire ?! Tu crois que je suis là, à me dorloter au soleil toute la journée ? Tandis que toi, c'est ce que tu fais réellement.

- Réellement, tu crois que ce que tu fais est ce que tu es en train de faire ?

- Mon pauvre ami, ce que tu dis n'a aucun sens. Je ferai mieux d'avancer dans mes objectifs car, à l'heure actuelle, tu m'en détournes.

- Fais donc, l'Ami. Mais n'oublie pas, ce que tu crois faire n'est pas réellement ce que tu fais.

- Tais-toi avec tes discours, ils sont incohérents et incongrus. Tu pourrais te faire couper la tête pour des propos pareils.

- Soit, je comptais justement continuer de me faire dorer la pilule au soleil. Vois-tu, mes objectifs ne sont pas visibles ni palpables... cependant, je sais que leur portée va bien plus loin que tout ce que tu crois entreprendre.

"Du chaos naissent les étoiles."

Aujourd'hui j'ai appris que ce que je vois est loin d'être ce que je vois.

Ce que je sens est loin d'être ce que je sens.

Ce que je suis est loin d'être ce que je suis.

Tout ce que je sais Aujourd'hui, c'est que tout est parfaitement raccord et d'une globalité telle que jamais je ne pourrai poser mon doigt sur un aspect quelconque de ce qui est.

Tout est à sa place, dans sa perfection la plus pure, je n'ai qu'à m'imprégner de l'essentiel, le reste, j'en suis témoin comme le plus beau spectacle qu'il m'est donné de contempler.

Merci.

[leblogdemarinaetjm]

MARDI 9 AVRIL 2024 (Billet 1 / 3)

« ET PLUS SI AFFINITÉS » (1h 20min)

Un film d’Olivier Ducray et Wilfried Méance, avec Isabelle Carré, Bernard Campan, Julia Faure et Pablo Pauly.

Présenté en avant-première au Festival de l’Alpe d’Huez, les 2 acteurs principaux obtiennent les récompenses de meilleurs acteurs et le film, le Prix Spécial du jury et le Prix du Public.

La critique du Figaro ci-dessous dit très bien tout ce que nous en avons pensé.

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Dans cette comédie très bien interprétée, un couple coincé reçoit ses voisins entreprenants.

« L’amour, enfant de bohème, n’a jamais connu de loi... » La rengaine est prémonitoire mais Xavier (Bernard Campan) ne le sait pas encore. Alors qu’une élève massacre avec application Carmen à la flûte à bec, ce professeur de musique blasé l’écoute à peine, ne cherchant même pas à lutter contre la somnolence qui le gagne. Il aurait sûrement été moins pressé de voir le cours se terminer s’il avait su ce qui l’attendait chez lui. Sophie, sa femme (Isabelle Carré), a invité à dîner Adèle et Alban (Julia Faure et Pablo Pauly), leurs voisins du dessus dont l’intensité sonore des ébats nocturnes ne fait pas débat.

À peine sont-ils arrivés que les premières piques fusent entre ces deux couples que tout oppose, l’un bourgeois et coincé, l’autre bien plus jeune et moins conventionnel. D’autant que la cuisson lente d’un gigot de sept heures va laisser du temps pour des préliminaires savoureux, avant que cette soirée explosive ne parte en vrille, de révélations en rebondissements. Adapté de « Sentimental », un film espagnol lui-même tiré d’une pièce de théâtre, « Et plus si affinités » est une belle surprise. Anatomie de la vie conjugale à la mode partagée, ce vaudeville filmé à huis clos sur les désirs enfouis et l’usure amoureuse ne ménage pas ses effets, aussi drôles qu’efficaces.

Il faut déjà saluer la durée du film, rare aujourd’hui, d’une heure vingt seulement, qui exploite jusqu’à l’os (du gigot) son thème, sans s’éparpiller dans des digressions inutiles. La mécanique est implacable, les répliques s’enchaînent et le rythme ne faiblit pas. À l’apéritif, on se jauge et on se provoque, avant de passer à table, au sens propre comme au sens figuré. En amuse-bouche devant les verrines, face à leurs hôtes bouche bée, Alban et Adèle confient pratiquer le « sexe en groupe », terme qu’ils préfèrent à « partouze ». « C’est plus joli comme expression » précisent-ils. « En langage militaire, exaction, c’est plus joli que massacre mais ça reste quand même une boucherie », leur rétorque Xavier. Avec les entrées, une nouvelle révélation va faire grimper la folie. Personne ne sera épargné.

Bernard Campan est formidable en mari aigri, sarcastique et ronchon, Isabelle Carré, tout aussi épatante dans le rôle de la maîtresse de maison empathique et bien élevée qui va se révéler bien plus surprenante, prête aussi à interroger leur couple usé par vingt-cinq ans de vie commune. À leurs côtés, Julia Faure en psychologue comportementaliste pour animaux domestiques et Pablo Pauly en pilote fanfaron et arrogant sont des partenaires de taille.

Aucune raison de bouder son plaisir !

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Ayant vu la bande-annonce (voir ci-dessus... surtout, ne la ratez pas !), au début, nous avons été surpris car nous pensions que c’était un film comique. Or, ça n’est pas du tout le cas. Pour vous donner une idée de l’humour TRES particulier de « Et plus si affinités », disons qu’il se situe entre « Cuisine et dépendances », « le Prénom » et « Le dieu du carnage »… Si vous avez vu l’un de ses trois excellents films, vous saurez de quoi nous parlons.

Nous lui avons donné tous les deux ❤️❤️❤️,5 sur 5.

Et si cela peut vous rassurer et peut-être vous inciter à aller le voir, sachez que les spectateurs l’ont noté 3,8 et tous les critiques « Pro » l’ont bien apprécié, à l’exception du Monde et de Télérama… ce qui est pour nous un gage de qualité (🤪).