#et il y a seulement deux classes que je peux prendre
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Jour 1
Bonjour ou bonsoir et bienvenue à mon journal quotidien pour français. J'essaye d'écrire quelque chose chaque jour ou tous les deux jours pour pratiquer mon français. Aujourd'hui c'est le premier jour, donc on va voir si je continue cette aventure.
Je me présente maintenant. Je suis abbyshousefire sur tumblr, mais vous pouvez m'appeler abby. Je suis dans l'université et je travaille en plein-temps. Parce que je suis américain, je dois travailler beaucoup pour avoir le moyen d'aller à l'université.
Un jour, j'espère d'habiter en France même pour quelques mois. Pour ça, je dois communiquer effectivement en français, alors, ce journal.
C'est tout pour jour un, à bientôt !
#french#français#le journal d'abby en français#frenchblr#french side of tumblr#les cours français à mon université sont horribles#la prof ne parle pas souvent avec les étudiant.es#la classe est totalement sur l'internet#sans une réunion avec les autres dans le cours#et il y a seulement deux classes que je peux prendre#je sais que je dois améliorer mais comment?? avec cette prof? non
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Peu Importe La Douleur - Chrissy Cunningham
Stranger Things Masterlist
Résumé : Tu as le béguin pour Chrissy, mais elle a un rendez-vous avec Jason Carver.
Warnings : Angst, pining, fin triste, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
Nombre de mots : 2.6k
Version anglaise
Chanson qui m'a inspiré : She par dodie
Ta main gauche soutenant ta tête, tu regardes le visage délicat de Chrissy. Elle est assise deux chaises devant toi sur le côté droit de la salle de classe. Une mèche blonde vénitienne tombant sur son visage t’empêche de l’admirer pendant une seconde. Chrissy replace ses cheveux avant de se remettre à prendre des notes. Tes yeux restent sur ta meilleure amie et tu te perds dans ta contemplation. Tu en sors seulement quelques minutes plus tard quand Chrissy tourne la tête vers toi. Rapidement, tu détournes les yeux et fais semblant d’être concentrée sur le cours d’histoire. Tu n’oses plus faire un mouvement, craignant de t’embarrasser un peu plus. Sans bouger la tête, tes yeux regardent sur ta droite pendant un instant, cherchant Chrissy. Elle te sourit, sachant que tu la regardes. Tu lui fais un rapide sourire gêné et écoutes réellement la professeure jusqu’à la fin du cours.
Quand la sonnerie signalant la fin de la journée résonne, tu ranges tes affaires avant de quitter la salle. Tu commences à marcher dans le couloir quand Chrissy vient à tes côtés avec un grand sourire.
-C’est toujours bon pour demain ? Tu viens chez moi pour m’aider à me préparer ?
-Oui, pas de soucis.
-Oh ! Tu pourrais me prêter tes boucles, celles que j’adore ? Tu sais, les argentées pendantes en forme de cœur ? te demande Chrissy et tu hoches la tête.
-Bien sûr.
-Super, tu es la meilleure. J’ai tellement hâte pour ce rendez-vous ! J’ai un bon préssentiment. Je suis sûre que ça va marcher avec Jason, sourit-elle et tu tentes de faire de même.
-J’espère pour toi aussi.
-Même si tu penses qu’il est con ?
-S’il peut te rendre heureuse, c’est le plus important, assures-tu.
-Tu verras, ça sera un bon gars. Et puis quand je serai enfin avec lui, je pourrai te présenter à ses amis, notamment à Jake, précise-t-elle en bougeant ses sourcils.
-Pourquoi Jake en particulier ? questionnes-tu en la regardant perdue.
-Fais pas l’innocente ! Tu as le béguin pour lui.
-Mais pas du tout ! rétorques-tu, la faisant lever les yeux.
-Je t’ai littéralement vu le regarder pendant le cours. D’ailleurs, c’est pas la première fois que je te vois en train de le regarder.
En entendant sa phrase, tu restes pétrifiée. Tu pensais être discrète, mais Chrissy t’a bien fait comprendre le contraire. En y repensant, tu réalises pourquoi elle t’a inventé des sentiments pour Jake. Il n’est pas rare que Chrissy soit proche de lui dans les salles de classe donc quand tu la regardes, Jake est dans ton champ de vision, même si tu n’y fais pas attention.
-Je ne le regardais pas.
-Alors, pourquoi tes yeux étaient dans sa direction ?
-Je regardais juste dans le vide, informes-tu, de manière détachée.
-T’avais un sourire niais sur ton visage, tu l’admirais. Tu peux pas le nier.
-Crois ce que tu veux.
-Tu verras, je suis sûre qu’il sera attiré par toi quand je te présenterai ! Il ne peut pas autrement, tu es une personne géniale. Après, on pourra faire des doubles rendez-vous, ça sera super, imagine Chrissy, excitée.
-Ouais, si tu veux, finis-tu, agacée. Je dois y aller.
-D’accord, à demain, te répond ta meilleure amie avant de te serrer dans ses bras.
Tu te sépares de Chrissy et quittes le lycée, tentant au mieux de cacher la tristesse visible sur ton visage. Tu as le béguin pour Chrissy depuis le début de votre amitié, c’est-à-dire depuis que tu as quinze ans. Tu ne lui as jamais rien dit sachant qu’elle ne ressentira jamais la même chose pour toi. Tu ne veux pas perdre son amitié car elle est tout pour toi, alors tu continues d'être sa meilleure amie tout en l’admirant au loin.
Tu ouvres la porte de la chambre de Chrissy et découvres ta meilleure amie vêtue d’une magnifique robe bleu ciel et ses cheveux sont en semi queue-de-cheval bouclés. Tu arrêtes tout mouvement, la regardant de haut en bas, te demandant comment elle peut être encore plus belle que d’habitude. Chrissy relève les yeux vers toi et fronce les sourcils quand elle voit que tu ne bouges plus.
-Je ne suis pas bien habillée, c’est ça ? Je vais changer de robe, chuchote Chrissy en allant vers son armoire.
-Non, ce n’est pas ça ! t’exclames-tu, l’arrêtant dans son mouvement. C’est juste que tu… ça te va bien. La robe est très belle. Elle est nouvelle ? fais-tu semblant de t’intéresser pour cacher ton embarras.
-Oui, je l’ai achetée la semaine passée. Donc tu aimes bien comment je suis habillée ? Et mes cheveux ? C’est simple, mais je ne voulais pas faire quelque chose de compliqué.
-Tu es magnifique, souffles-tu avec un sourire. Franchement, si Jason ne t'embrasse pas à la fin de votre rendez-vous, c’est qu’il est aussi con que je le pense.
-Espérons qu’il ne va pas te donner raison. Sinon, je suis rassurée. Tu as tout ? s’assure-t-elle et tu montres ton sac en le posant sur son lit.
-Oui, les boucles, commences-tu en lui les tendant et elle les met tout de suite, et la palette en plus du mascara, comme tu m’as demandé, ajoutes-tu en sortant les dits objets.
-Mon dieu, je t’aime ! s’exclame Chrissy et ton cœur se serre. J’ai déjà fait mon teint, tu as juste à me faire les yeux.
Chrissy prend place devant sa coiffeuse pendant que tu amènes la chaise de son bureau face à elle. Tu te rapproches un peu plus d’elle, ton genou touchant le sien, à ce contact, tu frissonnes légèrement. Tu éclaircis ta gorge avant d’ouvrir la palette et prendre un pinceau.
-Tu veux quelle couleur ?
-Je te fais confiance, affirme-t-elle.
Chrissy ferme ses yeux, attendant que tu commences à la maquiller. Tu prends une profonde inspiration avant de frotter légèrement le pinceau dans une couleur claire et l’appliquer délicatement sur sa paupière droite. Malgré toi, tes yeux dérivent sur ses lèvres pendant une seconde. Tu reposes vite ton attention sur le haut de son visage et continues de la maquiller, utilisant deux autres teintes similaires pour créer un joli dégradé naturel sur ses deux paupières. Quand Chrissy t’entend poser le pinceau sur la table, elle ouvre les yeux. Elle regarde ton œuvre dans le miroir et à son sourire, tu vois qu’elle en est contente.
-Tu peux m’appliquer le mascara aussi ? demande-t-elle.
-Tu veux pas plutôt le faire ? J’aimerais pas te crever un œil, refuses-tu, craignant de laisser parler tes sentiments.
-Mais non ! Je sais que tu vas pas me faire mal, déclare-t-elle, sans une once d’hésitation. Tiens, dit-elle en te donnant le mascara.
Tu ouvres le produit et sors l’embout. Tu te rapproches de Chrissy, tes jambes touchant un peu plus les siennes. Tu passes le mascara sur ses cils pendant qu’elle te regarde droit dans les yeux. Quand tu as fini, tu n’attends pas pour te reculer et refermer le mascara. Tu tentes de te remettre de la proximité avec Chrissy alors qu’elle cherche quelque chose dans une de ses trousses. Elle en sort un rouge à lèvres et quand elle enlève le bouchon, tu découvres une jolie teinte rosée, celle que tu adores.
-Tu penses que ça irait bien avec le maquillage que tu m’as fait ? vérifie Chrissy en fronçant les sourcils.
-Oui, ça sera beau.
-Super, tu me le mets ?
Nerveusement, tu te saisis du rouge à lèvres et t’avances à nouveau. Tu poses doucement une de tes mains sur sa mâchoire pendant que l’autre commence à appliquer la couleur sur ses lèvres. À cet instant, tu n’as qu’un souhait : poser ce rouge à lèvres et l’embrasser, mais tu ne peux pas. Elle t’aime seulement comme une amie et elle a un rendez-vous avec Jason. Tu aimerais pouvoir lui confesser tes sentiments, lui dire qu’elle ne devrait pas sortir avec lui, mais ça serait inutile, tu le sais. Le regard de Chrissy sur toi te perturbe un peu plus alors que tu finis d’appliquer le rouge à lèvres avant de le refermer. Tu essayes de paraître naturelle et Chrissy pince ses lèvres pour que la couleur soit bien uniforme. Tu prends ta palette et ton mascara, tu te lèves de la chaise et te diriges vers ton sac pour ranger ton maquillage.
-Parfait ! Tu l’as super bien appliqué, annonce-t-elle alors que tu tentes de calmer ta respiration. Tu veux que je t’en mette ?
-Quoi ? t’exclames-tu, prise de court.
-Le rouge à lèvres, précise Chrissy, tu veux que je t’en mette sur les lèvres ? Je sais que c’est ton préféré.
-Non, t’inquiète, je sors pas, ça sert à rien.
-C’est pas parce que tu restes chez toi que tu n’as pas le droit d’être maquillée, objecte-t-elle avant de te faire un signe de la main. Allez viens, je vais te l’appliquer.
-D’accord, finis-tu par capituler.
Comme toi quelques minutes auparavant, Chrissy a une main sur ta mâchoire pendant qu’elle applique le produit sur tes lèvres. Son toucher te brûle presque, mais tu ne bouges pas d’un poil. Tu ne montres pas non plus que son délicat parfum fruité te fait doucement perdre la tête. Quand elle a terminé, elle s’éloigne de toi avec un sourire satisfait.
-J’ai toujours pensé que cette teinte t’allait bien, murmure ta meilleure amie et tu es mal à l’aise sur ta chaise.
-Tu trouves ?
-Oui, c’est la petite touche qui rend ton visage encore plus beau.
À son commentaire, tu ne peux empêcher ton cœur de s'accélérer. Chrissy se lève de sa chaise et se dirige vers son lit où son petit sac à main est posé à côté du tien. Elle commence à le remplir avec ses objets importants. Tu la regardes, abasourdie. Elle n’a pas l’air plus déstabilisée par votre ancienne proximité alors que tu n’arrives pas à formuler une pensée. Tu secoues rapidement ta tête avant de te lever et de prendre ton sac.
-Je… Je vais y aller, bégayes-tu. Tu vas bientôt partir pour ton rendez-vous de toute façon.
-D’accord, j’ai tellement hâte ! exprime Chrissy et tu forces un sourire.
-Tu viens chez moi vers les vingt-trois heures, c’est ça ?
-Oui, j’espère que tu seras encore bien réveillée, car je vais sûrement avoir pleins de choses à te dire.
-Je suis impatiente de tout savoir, mens-tu, prête à partir, mais elle te retient.
-Oh, attends ! J’ai changé les pellicules de mon polaroïd, tu veux bien qu’on fasse quelques photos avant de partir ?
Tu prends l’appareil sur son bureau et retournes vers elle. Chrissy se met à tes côtés, ses mains posées sur ton épaule gauche pendant que tu t’assures de cadrer comme il faut, même si tu ne peux pas vérifier. Tu fais la photo avant de la prendre dans tes mains. Tu repositionnes le polaroïd pour en faire une deuxième avec Chrissy, mais à la dernière minute, elle pose ses lèvres sur ta joue, te surprenant.
-Ton rouge à lèvres !
-Ne t’inquiète pas, j’en ai encore. Même si une partie est sur ta joue. Tiens, dit-elle en te donnant un coton pendant que tu lui donnes le polaroïd et les photos.
Tu frottes ta joue et Chrissy pose les clichés sur son bureau. Quand tu as fini, tu lui reprends l’appareil des mains et lui dis de prendre la pose. Elle penche légèrement la tête sur le côté gauche avec un sourire angélique et tu fais un troisième cliché. Tu l’enlèves de l’appareil et Chrissy t’enlève le polaroïd des mains.
-A ton tour ! ordonne Chrissy.
-Non, je suis pas hyper bien habillée aujourd’hui.
-Dis pas n’importe quoi. Tu es bien habillée tous les jours. Allez, un petit sourire ? continue-t-elle en bougeant la caméra devant toi.
Malgré toi, tu fais l’effort pour ta meilleure amie. Elle tente de trouver l’angle parfait avant d’appuyer sur le bouton. Elle repose son appareil sur son bureau avant de prendre les premières photos. Elle les regarde avec tendresse avant de te les tendre. Tu les admires avec un léger sourire. Tu regardes en particulier celle où Chrissy a ses lèvres sur ta joue. On peut voir la surprise sur ton visage. Pour toi, cette photo est la plus mignonne que vous ayez faite ensemble. En continuant à l’admirer, tu te dis que même si tu ne pourras jamais confesser tes sentiments, au moins Chrissy fait partie de ta vie, et c’est mieux que rien. Tu ranges la photo de Chrissy et celle où vous êtes toutes les deux dans ton sac alors que Chrissy accroche les deux autres photos. Elle te fait un câlin pour te saluer et tu quittes sa chambre, la laissant se préparer, maintenant mentalement pour son rendez-vous avec Jason.
Le soir, quand tes parents vont se coucher, tu restes sur le canapé, continuant à regarder la télé, sans grande conviction. Tu pousses de grands soupirs et changes sans arrêt de position, irritée. Tu ne veux pas imaginer Chrissy regardant amoureusement Jason, mais ton cerveau aime te torturer.
Quand tu entends quelqu’un frapper à ta porte, tu arrives enfin à t’échapper de tes pensées. Tu éteins la télé avant d’ouvrir à ta meilleure amie. Elle a un sourire radieux, te donnant une idée de l’issue de son rendez-vous. Tu la laisses entrer et fermes derrière elle.
-J’ai l’impression que tu as pleins de choses à me raconter, déclares-tu et elle hoche la tête frénétiquement.
-Oh, tu n’as pas idée ! Je vais d’abord me mettre en pyjama et après je te dis tout. T’as pas intérêt à être fatiguée.
Vous montez sans attendre. Chrissy va dans ta salle de bain pendant que tu vas dans ta chambre. Tu éteins le lustre et laisses ta lampe de chevet allumée. Tu t’allonges dans ton lit, prête à l’écouter parler de son rendez-vous parfait. Quand Chrissy vient dans ta chambre, elle saute à tes côtés.
-On s’est embrassés ! admet Chrissy.
-Je l’avais deviné à ton sourire. Raconte-moi le reste, t’intéresses-tu en ignorant la douleur dans ton cœur.
-Alors, on est allés dans le diner pas loin du lycée, tu vois lequel ? commence-t-elle et tu hoche la tête. Jason était hyper galant. Il m’a ouvert les portes, il m’a écouté parler. Il était encore plus gentil que je le pensais. On a parlé pendant tout le repas. Il n’y a pas eu un seul silence gênant. Il a payé le restaurant, même si j’ai proposé de payer ma part. Puis, on est retournés dans sa voiture, mais on n'est pas partis tout de suite. On a continué à parler, mais de sujets plus sérieux. Par exemple, je lui ai expliqué la situation avec mes parents et il était si attentionné. Puis, on a fini par se rapprocher et on s’est embrassés ! s’émerveille ta meilleure amie. Ensuite, il m’a demandé d’être sa petite amie.
-C’est officiel, alors ? demandes-tu, ta voix se brisant légèrement, mais Chrissy ne le remarque pas.
-Oui ! Tu n’as pas idée à quel point je suis contente, Y/N.
-Je suis contente pour toi, avoues-tu, sincèrement. J’espère juste qu’il n’a pas joué le gentleman juste pour le premier rendez-vous et qu’il l’est vraiment.
-J’en suis sûre, t’assure-t-elle. Si ce n’est pas le cas, tu auras carte blanche.
-Deal, approuves-tu en serrant sa main.
Chrissy continue à te parler de sa soirée avec Jason, ajoutant d’autres moments romantiques. Plus tu l’écoutes, plus ton cœur se brise. Tu fais tout pour ne pas montrer ta tristesse et Chrissy ne semble pas le remarquer. Au bout d’un moment, votre discussion dérive loin de Jason. Chrissy est tellement joyeuse qu’elle ne trouve pas le sommeil ー alors qu’elle s’endort tout le temps en premier, vous continuez donc à parler jusqu’à quatre heures du matin. Chrissy finit par tomber de sommeil, un air paisible sur son visage. Tu éteins ta lampe de chevet et te cherches une position confortable. Ta tête est tournée vers celui de Chrissy, la lumière de l’aube caressant sa peau. Tu la regardes respirer doucement et tu ne peux empêcher une larme de couler sur ta joue. Chrissy est si proche de toi, mais si loin à la fois. Tu étais déjà consciente qu’être sa meilleure amie te ferait souffrir, mais maintenant qu’elle est en couple, la souffrance va s'empirer tu le sais. Toutefois, tu veux juste Chrissy dans ta vie, peu importe la douleur.
Stranger Things Masterlist
{Ceci est mon blog secondaire donc je répondrai aux commentaires sous le pseudo @marie-sworld}
#Spotify#marie swriting in french#stranger things x reader#stranger things imagine#stranger things one shot#stranger things#chrissy cunningham x female reader#chrissy cunningham x fem reader#chrissy cunningham x fem!reader#chrissy cunningham#chrissy cunningham x reader#chrissy cunningham x you#chrissy cunningham x y/n#tumblr français
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La suite
Oui, oui, ça arrive, ça arrive !!
(22:36:06) Limaperou: Et elle vient d'un jeu que j'adore \o/ (22:36:17) Full_Korbe: Bon, la 39 c'est Pokémon (22:36:25) spy[SUGAR]: pokémanz (22:36:29) Agent: Oui (22:36:34) Agent: Bravo Fully nerdz (22:36:35) Limaperou: Oui, spy était à deux doigts de l'avoir (22:36:44) Limaperou: Donc logiquement oui c'est pokémon (22:36:53) spy[SUGAR]: fuck sake²²² (22:37:41) Full_Korbe: D'façon (22:37:47) Full_Korbe: moi je prends les musiques faciles :0 (22:37:48) PapyChampi: classe lulu :0 (22:37:53) Yd62: http://www.michenaud.com/upDATA/imgArticle/big/15512.jpg
(22:38:18) Yoshi-chan: DO SYNTHéTIQUE (22:38:27) Full_Korbe: PUTAIN PIKMIN (22:38:28) Full_Korbe: Joli Spy (22:38:30) Agent: Ah voilà (22:38:34) Limaperou: Fully > Sur que la 26 comme t'es sur de la prendre, autant prendre les autres d'abord (22:38:35) PapyChampi: t'es (22:38:38) Agent: C'est la bataille contre Cynthia dans B/W (22:38:39) Agent: :) (22:38:40) Limaperou: (22:38:26) Fully: PUTAIN PIKMIN (22:38:40) Limaperou: (22:38:27) Fully: Joli Spy (22:38:44) Limaperou: C'est faux hein nerdz (22:38:45) PapyChampi: bravo fully nerdz (22:39:05) Limaperou: En plus la 29 a déjà été trouvée (22:39:08) Full_Korbe: AH
(22:39:09) PapyChampi: ah (22:39:11) Full_Korbe: Quelle merde :0 (22:39:29) Limaperou: C'est Chrono Trigger (22:39:41) BestLuigi: :( (22:39:44) BestLuigi: Tanoshi (22:39:51) spy[SUGAR]: la subtilité de fully (22:40:21) Yoshi80 a quitté le salon (quit: Quit: http://www.mibbit.com ajax IRC Client) (22:40:40) Full_Korbe: LA 29 C'EST PAS PIKMIN DU TOUT (22:41:05) spy[SUGAR]: écrase D: (22:41:05) Limaperou: TA TROP RAISON, CA VIENT DE CHRONO TRIGGER (22:41:11) spy[SUGAR]: j'ai entendu des pikmains (22:41:23) spy[SUGAR]: Agent (22:41:28) Agent: ? (22:41:28) spy[SUGAR]: t'es vraiment un canadien (22:41:34) Agent: Oui :)
(22:41:34) spy[SUGAR]: j'allais poster ndm. (22:41:49) Agent: Owned :D (22:42:05) spy[SUGAR]: hey ! qui as éteint la lumière! (22:42:33) Limaperou: Oh et si par le plus grand des hasards spy édite son post, je n'y verrais que du feu (22:42:41) Agent: Oh (22:42:43) Agent: Je connais la 45 ! (22:42:46) Aure36: C'est le sujet du moment à ce que je vois. (22:43:06) Limaperou: Aure : Moui. Mais ça va vite passer je crois (22:43:20) Aure36: Ca m'étonne que personne n'aie trouvé la 34 :lal: (22:43:26) spy[SUGAR]: je peux plus insulter les quebecquois (22:43:29) BestLuigi: Raaaah putain ;_; (22:43:32) Full_Korbe: Ben en fait Lima c'est bien plus diversifié le tien
(22:43:33) BestLuigi: Tanoshi (22:43:34) Aure36: Sinon genre j'écoutais le truc comme par hasard quand t'es arrivé (22:43:56) Full_Korbe: AH MAIS J'EN AI UNE POUR MOI ENCORE PFOUUUUH (22:44:00) Agent: En fait non D: (22:44:04) Aure36: Je crois, en écoutant en diagonale donc très vite, en avoir reconnu une dizaine dont deux-trois pas trouvés il y a quelques minutes. (22:44:32) Aure36: Mais je ne participe pas \o\ (22:44:43) Limaperou: Comme tu veux /o/ (22:44:55) Limaperou: La 34 oui valuigi a failli la trouver (22:45:20) Limaperou: donc on l'a en quelque sorte déjà trouvée, c'est juste qu'il a oublié la précision (22:45:47) Limaperou: (22:43:55) Fully: AH MAIS J'EN AI UNE POUR MOI ENCORE PFOUUUUH > Ah bon ? A part la 26 y a quoi ? (22:45:47) Aure36: On voit que t'as pris tous les jeux auquel t'as joué non ?
(22:45:55) Limaperou: Non pas seulement (22:45:56) Aure36: J'aurais fait exactement pareil, t'façons (22:46:06) Aure36: Hum ha (22:46:12) Limaperou: Une grande partie mais y en a une bonne quinzaine auquel j'ai pas joué (22:46:13) PapyChampi: ca m'étonne que t'as pris tous les jeux auquel t'as joué un (22:46:45) Limaperou: (Super Meat boy, f zero, certains des marios, ...) (22:47:05) Limaperou: mais dans tous les cas j'aime assez bien les musiques donc voilà (22:47:24) Full_Korbe: Wala, encore du SSBB (y) (22:47:39) Aure36: J'en ai reconnu une qui venait d'un Mario sur Wii (22:48:03) Aure36: (Osef vu que j'ai perdu le numéro %) ) (22:48:36) Limaperou: Fully > C'est pas du tout le titre que j'aurais mis mais j'accepte (^^)
(22:48:49) Darkysterious [[email protected]] a rejoint le salon. (22:48:49) mode (+v Darkysterious) par Mario (22:48:57) Full_Korbe: C'est le nom de la musique dans SSBB :0 (22:49:10) Limaperou: Chez moi elle s'appelle Dark World Woods en tous cas (22:49:23) Limaperou: Mais j'ai le jeu en anglais, c'est peut-être ça aussi nerdz (22:49:28) Full_Korbe: 43, je la connais pas mais je sais de quel jeu ça vient nerdz (22:49:29) Darkysterious: Darl World... (22:49:34) Darkysterious: *Dark (22:49:41) spy[SUGAR]: darl with it
(22:50:14) Limaperou: La 9 je sens que personne va la trouver (22:50:38) Limaperou: Et la 47 non plus (22:51:08) Limaperou: Elles viennent de jeux qui sont des gros coups de coeur mais auxquels très peu de gens ont joué (22:51:31) Full_Korbe: AH D'AILLEURS LIMA (22:51:39) Full_Korbe: T'avais flashé sur Academy Theme je crois (22:51:48) Limaperou: Oui, je l'aimais bien (22:52:01) Limaperou: Tu vas me sortir "JOUE A MIGHT AND MAGIC !" ? (22:52:36) Full_Korbe: nerdz (22:52:37) PapyChampi: ça aussi nerdz (22:52:50) Limaperou: C'est ça ?
(22:53:04) Agent: Putain c'est chiant, je sais exaxtement de quel jeu une musique vient mais j'arrive pas à l'identifier D: (22:53:07) Full_Korbe: Ecoute les autres musiques de M&M :0 (22:53:12) spy[SUGAR]: ah t'as vu (22:53:17) spy[SUGAR]: c'est horrible ce sentiment (22:53:56) Yoshi-chan: voila qu'ils dessine des gens nu sur flockdraw (22:53:57) Yoshi-chan: omg (22:54:03) Limaperou: oui je connais ce sentiment aussi
(22:54:15) BestLuigi: Tu parles de quoi YC ? (22:54:22) BestLuigi: Ah de Mad et Tano (22:54:24) BestLuigi: Bah c'est le soir (22:54:27) Limaperou: j'avais écouté plein de M&M pour le blind test de fully. mais j'ai rien trouvé (22:54:27) BestLuigi: *tousse* (22:55:38) Full_Korbe: T'en as trouvé aucune ? (22:55:54) Full_Korbe: Autant le Haven Siege était dur, autant les 2 autres, si tu cherchais M&M
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Plus tard, Marina se rend à la bibliothèque pour un travail scolaire. Elle est encore accompagnée de Frédéric. Cette fois, c’est elle qui s’est proposée comme partenaire.
Leur travail consiste à effectuer une recherche sur l'Histoire et à préparer une présentation sur le sujet.
Frédéric: Ça te va si je prépare la présentation SimmerPoint?
Marina: Oui, vas-y.
Frédéric: Comment on divise les sections?
Marina: Comme on a seulement 10 minutes pour présenter, je suggère de prendre une minute pour l’introduction puis deux minutes sur chaque ère, donc Sims 1, Sims 2, Sims 3 et Sims 4. On garde la minute restante pour la conclusion. Ça te va?
Frédéric: J'aime bien ton découpage. Devrait-on parler des spin-offs et de Project Rene?
Marina: Je ne pense pas qu’on va avoir assez de temps pour en parler… Mais, peut-être que l’on peut utiliser Project Rene comme sujet pour la conclusion?
Frédéric: Bonne idée!
Frédéric: Savais-tu que dans toutes les ères sauf dans la nôtre, il y avait un lit en forme de cœur? C’est iconique! On devrait trop en parler!
Marina: Puisque tu parles de cœur… J'ai entendu dire que tu avais le béguin pour quelqu'un. C'est vrai? Je peux savoir c'est qui?
Frédéric: Hein? Qui t'as dit ça?
Marina: Mes amies ont entendu une rumeur à l'école.
Frédéric: Une rumeur? Je parie que c’est mon frère Nick qui veut m’embêter…
Marina: Alors, c'est vrai? Allez! Tu peux me faire confiance!
Frédéric: Il n'y a personne, je t'assure…
Marina: Ok…
De retour à leur travail…
Marina: À part le lit en forme de cœur, ça serait cool de faire ressortir d'autres fonctionnalités du passé que nous n’avons plus maintenant.
Frédéric: Bonne idée! Tu sais qu'en plus d'être belle tu es très intelligente aussi?
Marina: Euh… merci.
Frédéric: Bon, je vais devoir y aller. Mon père vient me chercher bientôt.
Marina: Ça va, on finira en classe demain.
Frédéric: Avant de partir, je me disais… Je trouve que l'on s’entend bien tous les deux. On pourrait faire une activité ensemble, genre, sans lien avec l’école. Samedi soir tu es dispo?
Marina: Samedi soir ce n’est pas possible. Je travaille comme nounou la fin de semaine…
Frédéric: C'est cool! Vendredi alors? On pourrait inviter quelques amis.
Marina: Ouais, c’est bon! Je vais en parler à Justine et Chloé!
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Voilà la première partie de "Moments oubliés". Il s'agit de petits instants qui prennent place à différents moments de l'histoire. Ce sont des petites choses que j'aurais aimé voir sur le jeu. On commence avec un moment qui prend place pendant le dernier épisode de Campus Life et ensuite on retrouve Nath à la fin de Love Life. La seconde partie viendra plus tard. J'ai déjà du tout réécrire car j'avais perdu ma première version... j'écris sur mon tel donc il y a parfois des coquilles, j'en suis désolée. J'aurais peut-être pu étoffer un peu mais je pense que ca sera déjà pas mal. Si jamais vous avez le courage de me lire, n'hésitez pas à me faire un retour ici ou sur mon topic d'histoires du forum. J'ai très peu de retours sur mes dernières histoires, c'est un peu triste mais bon de tout façon ces moments oubliés vont signer la fin de mes écrits sur Nath. Bonne lecture!
Moments oubliés - 1ere partie
- Je n'ai pas besoin de ces livres pendant mon stage... je vais les laisser ici. D'ailleurs Blanche adore se coucher dessus. Je vais sûrement retrouver des poils blancs partout!
Je n'écoute qu'à moitié pendant qu'une tornade prend place dans mon appartement. Su' va laisser quelques affaires ici avant de partir dans moins de deux semaines pour son premier stage. Mais ce qui me soucie le plus, c'est lui annoncer mon choix de carrière. Je garde le secret depuis un petit moment...
- A ton avis Blanche, il pense à quoi ton maître depuis quelques jours?
- Huh?
Je suis sorti de mes pensées par cette remarque. J'essaie de trouver les mots justes pour lui dire... je retarde sans cesse l'échéance, ça devient pathétique.
- Nath, tu veux que j'aille préparer le repas?
- Ça peut attendre... je dois te parler.
- Tu es enfin prêt ? Je peux encore attendre un peu si tu as besoin d'encore un peu de temps.
Je sais qu'elle a bien vite remarqué que je tourne autour du pot depuis quelques temps. Je me dois d'être honnête. Elle vient s'asseoir près de moi. Ses doigts parcourent légèrement les miens. Je prends une grande inspiration.
- Inspecteur de police.
- Pardon?
- Je me suis inscrit à l'école de police. J'espère devenir un jour inspecteur.
- ... Inspecteur Carello ? La classe!
J'essaie de deviner ce qu'elle pense vraiment de cette information derrière le sourire qu'elle m'offre.
- Tu seras parfait Nath. Tu es un bosseur, je suis sûre que tu y arriveras vite. J'ai bien vu que tu avais été impressionné par l'inspecteur qui t'a aidé à te sortir de tes histoires. Tu es droit et juste, tu feras sûrement une bonne recrue. Et Agatha Christie sera sûrement fière de toi!
Je ne sais pas trop quoi dire. Son soutien est primordial et savoir qu'elle croit autant en moi n'a pas de prix. Je doute toujours de moi, j'ai tant pris les mauvaises décisions par le passé...
- Tu sais que... ça ne sera pas facile. Ça demande pas mal de boulot et ce n'est pas... sans risques. Dans mes livres, tout est plutôt simple après le dénouement final mais là ça sera pour de vrai.
- Je... je sais. Je me doute qu'il y aura des moments difficiles. Mais on fera de notre mieux. Et si c'est ce que tu veux, je serai là autant que possible.
- J'ai beaucoup parlé avec Éric et... il pense aussi que je peux trouver ma place dans cette voie. Il sera là pour m'épauler. Je lui dois beaucoup au final.
- Je pars en stage plus sereine... tu vas avoir beaucoup de travail aussi... on essaiera de se conformer à notre plan pour se voir certains week-ends et se parler dès que possible. J'ai déjà hâte d'être dans un an pour qu'on emménage ensemble. Et pour te voir en uniforme!
Elle m'embrasse et se lève.
- Je pense que Blanche va essayer de rentrer dans mes cartons de vêtements, je dois surveiller ça. Blanche, tu peux sortir, viens féliciter ton maître même s'il ne m'a demandée en mariage!
- Quoi?????
- Haha c'est juste que... tu étais si nerveux depuis quelques temps, je voyais bien que tu essayais de me parler et que tu hésitais. Ça me faisait un peu rire d'imaginer que tu te préparais à me poser la grande question, même si je savais qu'il s'agissait d'autre chose alors j'en ai parlé à Blanche! Je pense qu'elle aussi a un peu rigolé !
Elle me lance un clin d'œil et s'en va trouver Blanche en riant.
Si tu savais Su'... j'ai déjà pensé à te poser cette question. Nous nous sommes retrouvés et je sais que ma vie est à tes côtés. Il m'est apparut totalement normal d'envisager cette possibilité. Je n'aurais jamais cru ça possible il y a encore quelques mois. Mais j'apprends à faire les bons choix. J'ai au final seulement proposé que l'on vive ensemble. Ce n'est que la première étape. Nous sommes au début de notre vie à deux et quand le moment sera opportun, je te demanderai de m'épouser. Ça me laisse un bon moment pour préparer tout ça.
****
Je n'arrive pas à dormir. Je regarde Su' qui a fini par s'endormir. Après les douloureuses révélations sur les intentions de celui que je croyais être mon ami, nous avons tout mis de côté et passé une bonne partie de la nuit dans les bras l'un de l'autre. Après avoir passé quelques mois à seulement se croiser, ce moment ensemble était simplement divin.
Je me lève du lit pour me prendre à boire. J'ai presque envie de me faire un café mais bien vite je sens la colère revenir car rien que de penser café me fait penser à LUI. Et à ce rythme, j'aurai plus besoin d'un punching ball plutôt que d'un café.
Comment a-t-il pu tomber amoureux de ma compagne? Il s'attendait à quoi, à la séduire, emménager avec elle et me laisser là à les féliciter ? Après toutes ces années je pensais le connaître pas mal... je n'ai pourtant rien vu arriver. Comment j'ai pu passer à côté de ça? Je voyais bien qu'il n'était plus tellement affecté par sa rupture mais de là à imaginer qu'il avait des sentiments pour Su'... et merde, je vais devenir comme Castiel à imaginer qu'on ne peut faire confiance à personne.
J'ai presque envie de l'appeler maintenant au beau milieu de la nuit pour lui demander des explications. Mais je suis bien stupide au final... il essaie de refaire sa vie... il développe des sentiments pour quelqu'un... pourquoi penserait-il à moi ? Je suis peut-être trop naïf de me dire que parce que moi je ne pourrais pas faire ça à un ami, cela doit être réciproque.
Je sais que Su' a du succès, que les gens l'apprécient assez vite. C'est aussi important dans son travail. Et je sais qu'il n'est pas forcément facile de contrôler ses sentiments. Su' est bien arrivée dans ma vie de cette façon. Je ne m'attendais pas à avoir des sentiments pour elle au lycée vu ma situation familiale compliquée, je ne m'attachais à personne. Et pourtant je n'ai pas pu m'empêcher de poser mon regard sur elle dès que je la voyais.
Je sais que je réagis toujours excessivement quand il s'agit d'elle. Il ne s'est rien passé entre elle et Éric et c'est le plus important. Mais le goût de la trahison est trop fort pour être oublié. Je ne sais pas comment on va pouvoir continuer à travailler ensemble. Il faudra qu'on parle et advienne que pourra.
Je vais aller me recoucher. Mais je vois mon manteau et je soupire lourdement. Je prends une boîte dissimulée dans une de mes poches. Je l'ouvre et le diamant brille même dans la semi obscurité de la pièce. Ce petit voyage en amoureux aurait dû être bien différent. Je m'apprêtais à préparer un bon repas pour Su' puis nous aurions passé un moment devant la cheminée. J'aurais bien attendu le bon moment et... j'aurais enfin fait ma demande. Elle aurait déjà la bague au doigt si tout s'était passé comme prévu. Mon beau plan a pris l'eau.
Je me prépare à lui demander de m'épouser depuis longtemps. J'y ai pensé un bon nombre de fois. J'ai trouvé la bague que je voulais il y a déjà plus d'un an. Je me demandais si je devais attendre son anniversaire ou Noël ou la Saint Valentin, à la plage, au parc... mais comme cette année a été éprouvante, je voulais lui faire une surprise pour qu'elle se détende et qu'on se retrouve. C'était bien parti pour que tout se passe parfaitement.
Je referme la boîte et la range soigneusement. Bague ou pas, c'est moi qu'elle a choisi et pas lui. Ce n'est que partie remise.
****
Zut, j'étais perdu dans mes souvenirs et je n'ai pas écouté grand chose de la réunion. Heureusement que le chef ne m'a pas tellement porté d'attention.
- Pour finir, je vous annonce, non sans regret, que notre collègue Ward nous quitte pour un nouveau poste...
Ah, l'annonce officielle. Personne ne s'y attendait apparemment.
- Vous avez beaucoup apporté à ce commissariat Ward, votre équipe avec Carello fonctionnait très bien. Cette énergie commune va nous manquer.
- Je sais que Nathaniel saura continuer dans cette voie, il est totalement opérationnel. Et au moins on ne me grognera plus dessus quand je vide le distributeur de cafés !
Tout le monde rigole avant de se tourner vers moi. Ah, je n'avais pas envie de m'exprimer.
- Je sais ce que je dois à mon coéquipier et je suis prêt à mettre autant d'énergie dans les prochaines missions, sachant qu'il fera du bon travail de son côté dans ses nouvelles fonctions.
Simple, sobre et vrai. Ne m'en demandez pas plus. Heureusement, tout le monde commence à parler de fêter son départ, ce qui met fin à la réunion.
Un collègue m'appelle avant que je ne puisse m'éclipser.
- Nath tu es dispo quel soir pour le pot de départ?
- Choisissez une date et je me débrouillerai.
Je me débrouillerai pour ne pas être là.
- Et ta copine elle connaît bien Éric vu le nombre de cafés qu'il prend au Cosy Bear, elle peut venir aussi!
- ...
Bah tiens. Il est tellement doué qu'il me touche où ça fait mal sans même le savoir.
- Elle est très occupée. Je sais juste qu'elle passera par ici dire merci aux nombreux collègues qui ont participé à sa campagne de financement.
- Elle a sauvé le café, c'est super, j'aurais bien aimé être libre pour la soirée !
Une collègue entend la conversation et se jette sur moi.
- Ah oui je voulais te demander !Crowstorm a fait un concert au café n'est-ce pas? Tu as des photos Nathaniel ?
- Euh... une seule je crois...
- Tu peux me montrer s'il te plaît?
Manquait plus que ça... je sors mon téléphone et bien vite les collègues font défiler les quelques photos prises ce soir-là. Je tends la main pour reprendre mon appareil quand la collègue sursaute.
- Mais... c'est ta copine! Elle montre la bague qu'elle a à la main!
- Carello, me dis pas que tu...
Je ferme les yeux, conscient que je suis foutu. J'arrache mon téléphone de leurs mains. J'ai pris plusieurs photos de Su' avec sa bague. Son sourire brille autant que la pierre à son doigt. Je n'avais absolument pas envie que quelqu'un voit ça et je prévoyais d'annoncer la nouvelle bien plus tard. Evidemment tout le commissariat va être au courant dans l'heure.
- Je suis désolé mais j'ai quelques dossiers à ranger! Je ne veux pas que ça traîne!
- Comme ça tu pourras courir retrouver ta fiancée !
Je ne réponds pas et attrape deux cartons remplis de papiers avant de disparaître dans la salle des archives, laissant le brouhaha des commérages derrière moi.
Je n'ai au final que peu de rangement à faire avant de mettre ces cartons de côté. L'opération Shark appartient désormais au passé.
- Une bonne chose de faite, n'est-ce pas ?
- ...
J'imagine que je ne pouvais pas éviter Éric jusqu'à son départ. Devant mon mutisme, il poursuit.
- J'ai cru comprendre que c'est à moi de te féliciter.
- Ne te donne pas cette peine.
- Nath, je te souhaite sincèrement un très beau et heureux mariage, crois-le ou non.
- Je te crois mais ça ne change rien. Quand j'ai prévu cette demande, je prévoyais déjà que tu sois mon témoin. Au final tu ne feras plus partie de nos vies et tu ne seras même pas invité.
Il soupire.
- Tu sais qu'il ne s'est rien passé n'est-ce pas? Je n'aurais jamais pensé avoir des sentiments de ce genre. Je m'en suis aperçu un peu tard. Su' m'a remis à ma place en bonne et due forme. Le mal est fait, je le sais mais ce n'était pas du tout ce que je souhaitais.
Je hausse les épaules.
- T'as juste foutu en l'air notre équipe et le respect que j'avais pour toi. Rien de bien grave, pas vrai?
- Tu sais très bien que je te considérais comme mon petit frère. Je sais que je faisais un peu plus figure paternelle pour toi et j'aimerais juste que cette histoire te serve à réaliser que tu as encore d'anciennes plaies ouvertes. Tu es un bon gars et je pense vraiment que tu es un bon inspecteur. Mais n'oublie pas de mettre définitivement tes anciens démons au placard. Ce n'est pas parce que j'ai merdé que le monde entier te décevra. J'apprendrai moi aussi de tout ça.
- ...
- J'ai pris quelques jours pour préparer mon départ, je vais aller vider mon bureau.
- Au revoir Éric...
Je le regarde un instant et je pense que rien d'autre ne doit être dit. Nous sortons de la salle des archives et nous nous dirigeons chacun de notre côté, lui vers son bureau, moi vers la sortie du commissariat.
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L’hôtel particulier (15)
Les 14 chapitres précédents sont ici.
Chapitre 15 : Pour quelques euros
Vous n’imaginez pas le nombre de personnes qui s’intéresse à vous dès que vous gagnez au loto. Je n’avais rien dit publiquement en dehors de quelques amis. Pourtant, ils furent nombreux à chercher à me rencontrer ou m’écrire pour me réclamer une part. J’avais reçu tellement de demandes qu’à la fin, je trouvais cela pitoyable. Certains avaient un beau projet, d’autres demandaient en signalant que c’était de l’argent facile. Et puis, il y avait aussi les opportunistes, les cousins éloignés que je n’avais pas vus depuis vingt ans ou les anciens camarades de classe qui se souvenaient subitement avoir été mon voisin de table à la cantine. Enfin, j’ai vu passer beaucoup de gens pour me solliciter financièrement.
Mon ex et moi avions gardé contact même si je l’évitais à cause de ses dernières fréquentations. Juste avant notre séparation, elle s’était fait tatouer une rose bleue sur la hanche droite. La rose était magnifique et n’avait aucune symbolique à ses yeux. Elle m’avait juste dit qu’elle avait eu cette vision pendant un rêve, plutôt, ce qu’elle n’avoua jamais, pendant un trip. Marion était devenue accro à l’héroïne et gaspillait son argent dans cette drogue. J’avais beau expliquer les effets nauséabonds sur sa vie et notre relation mais elle s’en fichait et, même si elle assurait arrêter pour me faire plaisir, elle continuait en cachette dans des endroits sordides genre squats ou maisons abandonnées.
Depuis le jour de l’achat du billet de loto, je n’avais pas revu Marion. Elle s’éloigna de moi et de nos amis pour ses mauvaises habitudes. Trois mois plus tard, elle réapparut en sonnant à l’interphone de mon ancien appartement. Je la fis entrer en espérant qu’elle aille mieux. Mais je fus surpris voire écœuré en découvrant une Marion maigre comme jamais. Les joues creuses, les genoux cagneux, les bras ressemblant à des cotons tiges et recouverts de traces de piqures, elle n’était plus qu’un tas d’os faisant pitié.
Assise sur mon canapé, elle accepta de boire une tasse de café. Je pouvais lire dans son comportement un réel malaise. Elle se recroquevilla sur elle-même collant ses maigres jambes qui semblaient n’en faire qu’une. Toutefois, elle répondit à mes questions sur son travail, sa famille qui la soutenait. Elle avoua même être inscrite à une cure de désintoxication. Cependant, son sourire triste, ses yeux brillants, ses joues rouges laissèrent à penser qu’elle mentait depuis le début de la discussion. Lorsqu’elle demanda si ma nouvelle fortune était vraie, je compris la raison de sa présence.
- Comment as-tu su ? demandai-je.
- J’ai…j’ai besoin que tu m’aides, murmura-telle en baissant la tête.
Elle tenait la tasse fumante avec les deux mains. Nous soupirâmes ensemble. Moi, pour dire : « Nous y voilà ! », elle pour se préparer à répondre à ma question exigeant des réponses précises et honnêtes.
- Combien ?
- Trente mille euros.
- Tant que ça ?
- Je suis dans la merde, Arthur ! Je dois trente mille euros.
Une larme se prépara à perler le long de son œil. Je remarquai ses cheveux gras et me souvins qu’avant, elle aimait les laver presque tous les jours. Je remarquai aussi qu’elle n’était pas maquillée contrairement au temps où nous faisions connaissance. Elle avait fait ce choix de passer aux drogues dures, j’étais en droit de la laisser tomber mais finalement, j’eux mal au cœur. J’étais prêt à les lui donner. Par contre, j’avais des conditions et surtout, je voulais des réponses. La connaissant, je restai silencieux et attendis patiemment qu’elle ne dévoile son problème.
- Pour payer mes doses, j’ai accepté de vendre de la drogue. Mais, j’ai trop pris pour moi et ils me réclament trente mille euros.
- Et tu crois que je peux les sortir comme ça ? affirmai-je sèchement.
Elle releva la tête. La goutte traça un chemin sur la joue. Puis, elle se pinça les lèvres.
- Je peux te les rembourser plus tard. Je peux te les rendre en nature si tu veux. Je peux te les rendre avec mon cul.
Soudain, elle posa la tasse sur la table basse et se leva pour monter dessus et s’agenouiller tout en relevant sa jupe. Elle baissa son slip et attendit dans cette position. Je vis une partie de son tatouage, la tige ainsi que le bas de la rose bleue.
- Je serai ta chienne…tu pourras me prendre comme tu veux… Je ferai tout ce que tu voudras quand tu voudras…je préfère que ce soit toi, parce qu’ils le feront ou pire… Je t’en supplie.
Les sanglots dans ses mots provoquèrent en moi une peine énorme. Je tremblai encore plus qu’elle. Dès lors, je me levai et partis chercher mon chéquier.
- Rhabille-toi, s’il te plait, dis-je doucement.
Elle releva la tête, toujours les larmes aux yeux. Elle remonta sa culotte et se sentis encore plus gênée qu’à son arrivée. Elle me regarda écrire sur le chèque que je laissai sur le bureau de mon ordinateur. Puis, je pris mon téléphone et contactai mon banquier pour lui annoncer que je faisais un virement d’une somme importante, quarante mille euros.
- J’y mets une condition, ajoutai-je-en raccrochant. Je te laisse le temps de régler tes problèmes mais dans trois jours, avec Léopold, on passera chez toi et tu nous accompagneras pour un hôpital ou une cure de désintoxication. Je me montre peut-être naïf mais j’espère qu’il reste encore un brin de lucidité en toi.
Elle me remercia, prit le chèque et promit de se faire soigner. Cependant, je me doutais qu’elle ne tiendrait pas parole. Quand, nous passâmes chez elle, elle n’était pas là. Léopold veilla plusieurs nuits devant son appartement, seulement elle n’y retourna plus.
En repensant à cette histoire, j’attendais Tatiana dans une salle d’attente de l’hôpital où elle travaillait. Elle avait pu voir une de ses amies, gynécologue qui l’accueillit afin de faire un test de grossesse. Cela parut con pour une infirmière, mais elle avait peur de se planter tellement l’idée d’être enceinte la perturbait. C’était dans ce même hôpital que je vis Marion pour la dernière fois.
J’avais reçu un appel de la gendarmerie me convoquant à la morgue afin d’identifier un corps. Elle avait coupé les ponts avec tout le monde, y compris sa famille qui la renia. Aussi, elle avait encore le chèque dans la poche lorsqu’elle fut retrouvée. Une overdose…ce mot résonna dans mon esprit comme un coup de poignard. Accompagné de Léopold, nous nous retrouvâmes dans une chambre froide, vide de tout. Un mec en blouse blanche nous demanda de le suivre jusqu’à une espèce de table recouverte d’un drap qu’il déplia dévoilant mon ex-copine de la tête aux épaules dénudées. Les lèvres cyanosées, la peau de la même couleur que le lait, les paupières fermées, elle semblait dormir. Léo s’effondra, il tomba en sanglot. Je déglutis pour empêcher ma tristesse de jaillir avant de hocher la tête pour annoncer qu’on la connaissait.
- C’est bien Marion Piriac, annonçai-je à un gendarme présent.
Nous fîmes rapidement nos adieux à Marion avant que le légiste ne recache son visage avec le drap. Puis nous quittâmes le bâtiment. Mon pote se chargea de prévenir les parents de Marion. Ils étaient amis d’enfance.
Lorsque la porte s’ouvrit, je me levai et oubliai la mort de Marion. Tatiana se présenta avec un énorme sourire affiché. Elle s’empressa de se jeter dans mes bras. La gynécologue qui l’avait suivie afficha aussi un sourire béat avant de me féliciter.
- C’est confirmé, Arthur ! Tu vas être papa, cria mon amie.
Je sentis à la fois comme un poids et une délivrance envahir mon esprit. Je ne savais plus quoi faire ni quoi dire. Alors, je ris aux éclats sans remarquer quelques personnes présentes qui applaudirent à l’annonce de Tatiana. Je sortis de l’établissement avec ma compagne, les yeux remplir de larmes, mais de belles larmes avec un goût agréable…et qui réchauffent le cœur.
Alex@r60 – février 2021
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French/Français : Leona Kingscholar X Readerfem! provocatrice
Pour la compréhension de tous, le Reader est une femme et possède la capacité de renforcer ses muscles. Cependant, ça la fatigue énormément ! Bonne lecture.
Pas de Lémon/nsfw
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Durant la nuit, j'entends au loin Grim tousser. Ce n'est pas de la comédie j'ai l'impression.
C'est au lever du jour que je constate que mon compagnon de chambre grelotte, m'approchant, je le réveille doucement et il m'annonce ne pas se sentir bien. Soupirante, je lui fais remarquer qu'il avait pris un bain froid soi-disant pour que ses poils soient doux. Me râlant dessus, il éternue tout en se pelotant sous la couette. Touchant son front, je lui demande de m'attendre le temps que je me prépare. Vêtement et masque enfilé, je pose sur mes épaules mon manteau puis y met Grim sur moi avant de refermer le tout. Je dois le maintenir à sa température, le pauvre n'a même plus la force de protester.
Dans l'allée principale, j'ai l'air d'une femme enceinte mais la tête de Grim ressort un peu pour prendre l'air. Entendant mes amis au loin, je les salue puis Deuce s'inquiète de ma santé en pensant me servir de Grim comme d'un chauffage. Chose à quoi je réponds en exposant l'intelligence de mon compagnon. Ace se moque de lui mais le pauvre est tellement faible qu'il a seulement la force de le regarder méchamment. J'annonce au garçon que je pars afin d'amener Grim à l'infirmerie. Ace me conseille de ne pas arriver en retard au cours de Crewel et j'hoche simplement la tête.
L'animal déposé, le mot d'excuse de son absence et de mon retard en poche, je fonce directement en cour. Lorsque mon professeur ferme la porte, j'arrive à m'engouffrer dans celle-ci sous les petits applaudissements d'Ace. Il n'en rate pas une !
- Puis-je savoir la raison de votre retard Fuyu, me demande Crewel menaçant.
- Eh bien, ris-ai-je un peu en voyant son fouet frapper doucement sa main. Grim est tombé malade, je l'ai amené à l'infirmerie... Voici nos mots.
- Hum, prononce-t-il en les regardant. Je vais prendre votre mot de retard, espérant que ce genre de chose ne se reproduise pas.
- Oui monsieur, m'excuse-ai-je en m'asseyant.
- Bien, mise à part l'absence de Grim... Tout le monde est présent. Le proviseur a jugé bon de vous offrir un avant-goût de ce que vous aurez lors des deux prochaines années. Pour ce faire, vous serez sous la tutelle d'un de vos aînés durant une journée complète. Cette journée se déroulera demain, comptant sur vous pour vous comporter comme de bon chiot face à vos aînés. Si j'ai vent d'un quelconque comportement indésirable, vous aurez le droit à une punition exemplaire.
- Oui, annonce tout le monde.
- Bien, sur ce, commençons.
Durant le cour, je me concentre du mieux que je peux, demain risque d'être fort intéressant !
En sortant de la classe, quelqu'un me rentre dedans, sous mes protestations, j'y aperçoit Leona. Bon sang, son commentaire sur le fait que je lui ai rentré dedans m'agace. Je lui fais remarquer que je sors de ma classe et qu'il est un peu sur mon chemin. Il réplique que c'est son chemin et qu'il ne m'a pas vu à cause de ma taille. Protestant pour défendre mon 1 mètre 70 si chèrement acquis, il souffle simplement des narines avant de partir. Deuce me conseille de ne pas trop l'énerver mais Ace m'encourage à entrer dans cette voie. Me tournant vers eux, j'annonce que je ne pense pas être avec Leona pour demain. Avouant même que ce serais le comble de tomber sur lui comme accompagnant demain. Après tout, je vais seulement apprendre à sécher les cours et à procrastiner.
Lors de nos attributions, je regarde en rage l'emploi du temps ainsi que le nom de mon accompagnateur
- Vous sentez cette odeur les gars, demande-ai-je.
- Laquelle, me demande Deuce.
- L'odeur de la putain d'ironie, dis-je en montrant ma feuille. J'ai Leona Kingscholar.
- Super, râle la voix de mon accompagnateur. De tous les herbivores potables, il fallait que je tombe sur la pire.
- Je te rassure, t'es pas un cadeau.
- Tu devras me suivre et ne pas trop faire de bruit. C'est une chance pour toi de te tenir à mes côtés alors ne la gâche pas inutilement.
- Oui, oncle Leona, souris-ai-je.
Sous ses grognements, Crewel nous souhaite une bonne journée. Regardant les garçons, ils m'envoient tout leur courage et leur soutien. Allez, courage T.P, c'est juste 8 heures à être à ses côtés. Même si ce sera 8 heures de luttes acharnées. Attendant qu'il parte, je regarde notre emploi du temps, c'est cour de potion. En plus avec Crewel, ça risque de donner. Mais je ne tiens pas à lui donner raison, à la moindre occasion, je prends le bâton qu'il me tend pour lui frapper les chevilles.
Après avoir enfilé nos tenues de chimiste, je me tiens prête à voir ce que donne les cours de potions. Se plaçant au centre de la pièce, le but est d'aider nos aînés dans la préparation d'une potion. Celle-ci demandant à être préparé avec le plus grand soin, celui qui dirige le tout est notre aîné mais le professeur nous offre tout de même les étapes ainsi que des photos en couleur comme référence. Au moment où la feuille tombe dans mes mains, Leona s'empresse de la prendre en m'ordonnant de ne pas trop interférer dans sa manière de faire.
Non mais ! Pour le moment, et même si ça m'embête, je me surprends à admirer sa précision concernant les dosages. Je me contente de faire les mélanges de mon côté afin de bien être vu par le professeur. Quand la prochaine étape arrive, je prends l'ingrédient mais Leona m'arrête en disant que je me trompe. Je lui répète que non en se basant sur ce que pouvait donner cet ingrédient avec la couleur sur la fiche. Riant à mon nez, je prépare rapidement la potion pour arriver à la même étape. Tendant le tout à Leona, je lui annonce qu'on va voir qui a gagné. Lorsque le professeur passe à côté de nous, il nous demande la raison pour lesquels il y a deux potions. Souriante, je coupe Leona qui allait se donner raison, j'explique alors au professeur qu'on a eu un différent et qu'il voulait voir qui avait raison dans l'histoire. Regardant Leona, j'ajoute que même nos ainés peuvent faire des erreurs. Le prof hoche simplement la tête tandis que Leona grogne toute sa haine sur moi en disant simplement avoir de la chance. Il ne veut simplement pas avouer que j'ai eu raison.
Au cours de Trein, je ne suis pas étonnée de le voir dormir en moins de 3 secondes. Voyons le bon côté des choses, il fait acte de présence. Remarquant le regard du professeur sur mon accompagnateur, je le réveille brutalement en lui marchant sur le pied. Râlant de ce que j'ai fait, le professeur demande à Leona de ne pas amener une de ses élèves prometteuses vers le bas. Je souris alors et remercie le professeur de ce compliment. En y ajoutant même, à voix basse, que ma présence pourra peut-être l'aider.
En sport, je m'échauffe avec Leona qui ne semble toujours pas ravis. C'est un 500 mètres, bien que je ne doute pas des capacités de mon partenaire, j'aimerai voir jusqu'où peuvent aller mes pouvoirs. Un renforcement musculaire n'use pas beaucoup de magie, j'ai appris à respirer avec Deuce et Jack. En plus de savoir correctement courir ! Le lion ne refusera jamais un défi, surtout si c'est une question de fierté.
- Leona, dis-je. On peut courir à deux et voir qui fera le moins de temps possible ?
- Tu oses me défier, demande Leona. Tu n'es qu'une herbivore.
- As-tu peur de perdre ?
- La victoire serait trop facile, ris Leona.
- Eh bien, ça sera une occasion de me faire taire.
Tapant doucement son torse, son regard et ses gestes veulent tout dire. Les élèves semblent déglutir mais Rook, lui, semble s'intéresser par la tournure des événements. Nous nous plaçons tous les deux sur la piste, je me sens prête ! Au coup de sifflet, nous commençons à courir. Au départ, mes muscles sont à peine renforcés et un petit écart se creuse. Lui tirant la langue, un grognement rageur traverse sa gorge où il commence à accélérer. Quand l'écart est beaucoup trop grand, je commence à faire bouger rapidement mes jambes ainsi que ma magie afin d'arriver à sa hauteur. Même si c'est dur de maintenir le tout sur 500 mètres, le désir de lui faire ravaler son clapet m'aide à avancer. Sur les derniers mètres, nous franchissons la ligne d'arriver en même temps où le prof annonce également le temps que nous avons effectués. Reprenant mon souffle, je m'avoue accepter un ex-aequo. Pour ne pas trop perdre la face. Cependant, Léona n'a pas l'air d'accepter car il considère ça comme une défaite, l'ai-je poussé à bout ?
Après les cours, je pars rejoindre mes amis mais Leona m'amène dans un coin isolé afin de me coincer contre un mur.
- Si t'essayes de me pousser à bout, annonce Leona. T'as réussi.
- Merci, souris-ai-je. Cette journée a été très instructif pour moi.
- Pff, la seule chose que tu faisais été de me casser les pieds.
- Vraiment, dis-je un peu rouge en sentant son souffle sur mon visage. Je suis ravie alors.
- Comment je peux faire taire cette bouche, se demande Leona en rapprochant son visage du mien.
- Eh bien, il y a différentes manières. Mais je ne suis pas sûr qu'elle te convienne.
- Mais j'imagine qu'elle convient à toi. Tu es vraiment la seule personne qui a su sortir de ma zone de confort.
Je le remercie de ce compliment, glisse mes mains sur ses côtes. Me délectant de son regard chaud sur moi puis de la forme de ses muscles, je le tourne contre le mur. Attendant surement que je fasse quelque chose, je frôle mes lèvres avec les siennes. J'ai envie de me jeter dans ses bras mais ce serait lui donner raison. M'éloignant sous sa frustration, je rejoins mes amis en jetant un dernier regard à Leona.
Mais ce jeu à l'air de lui plaire.
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15 mois après
Olivia, une très belle jeune femme de 24 ans, au visage arrondi avec des yeux noirs, un nez mince et une bouche très sensuelle, possédait un sourire capable d’illuminer tout l’univers. Avec ses 1 mètre 70, elle faisait rêver les mecs car elle incarnait la beauté elle-même, toutes les parties de son corps s’harmonisaient parfaitement et cela la rendait magnifique. Olivia n’était pas que belle, elle se classait en haut de la liste, c’était une reine. Sa force de caractère, sa détermination et sa confiance en elle la rendaient puissante. Elle ne venait pas d’une famille très nombreuse. Au nombre de quatre, Olivia était l’ainée, sa petite sœur Marilyn trois ans de moins qu’elle, la cadette. Ses parents, Maelle et Joseph, des gens modestes et très courtois.
Elle finissait ses études en finances quand elle rencontra Luke; pas besoin de vous dire qu’elle était en tête de tous les classements à la fac ; la fierté de toute sa famille. Luke faisait 1 mètre 80, il était assez imposant, sportif et élégant. Dieu a bien pris son temps en le créant, Apollon lui-même ne lui arrivait pas à la cheville. Ses petits yeux marron clairs et ce regard perçant lui conféraient un petit air de tombeur.
Je ne voulais pas de relation à court terme, la raison maitresse qui m’empêchait d’être avec lui. Je voulais m’assurer que c’était le bon.
Notre rencontre avait eu lieu lors d’un spectacle de danse à l’hôtel Oasis, j’y étais pour voir ma petite cousine qui danse si bien.
A vrai dire, j’ignorais la raison qui l’aurait pu motivé à y assister. Il n’avait pas l’air d’un homme à aimer ce genre de spectacle. Il m’a abordée, on a fait connaissance et je suis partie. La semaine suivante, je déjeunais avec des amis quand un inconnu s’est approché de notre table, à ma grande surprise c’était notre bel Apollon du spectacle de danse, Luke. Coïncidence ou destin, je ne sais pas. Deux fois en une semaine cela disait quelque chose, j’ai alors accepté de lui donner mon numéro.
Les jours passaient et il prenait de plus en plus de place dans sa vie, les jours se sont donc transformés en semaines, puis en mois. Après cinq long mois de dur labeur, il avait finalement gagné son cœur. Et on peut dire qu’il est galant le type. Il passait la prendre tous les jours à la même heure pour déjeuner, ils en profitaient pour apprendre à se connaitre. Il était très attentionné, aimait la vie, savait s’y prendre avec les femmes, il ne faisait presque pas d’erreur. L’homme parfait existe-il donc ? Pour ce qui est du lit, on ne peut encore rien dire car les tourtereaux ne sont pas allés plus loin que des caresses intenses et des baisers d’une sensualité à n’en plus finir. Je veux prendre mon temps disait-elle. Ils avaient beaucoup de chose en commun, tous deux se passionnaient pour les livres, les bons vins, la cuisine et étonnamment le sport. Lui, travaillait beaucoup pour réaliser ses rêves et avait une détermination sans précédent. C’était un homme qui voulait à tout prix réussir et qui possédait un charme et une élégance sans égal.
Les choses avaient changé, c’était ma première vraie relation. J’avais peur de la tournure que ça pouvait prendre. Je me laissais aller et profitais de l’instant présent, je vivais une histoire de conte de fée. Luke jouait son rôle de petit ami à la perfection. Je ne connaissais plus la tristesse ou le manque d’affection. Il était vraiment présent pour moi. Il me laissait de petits messages mignons tous les matins, on déjeunait toujours ensemble dans un bistro pas trop loin de l’université. Les premiers mois, j’étais sur un vrai petit nuage, puis arriva le jour ou tout bascula.
Il y’avait cette fille de mon cours de finance des affaires qui ne cessait pas de se pavaner et de montrer à tout le monde sa nouvelle conquête. Je ne m’y intéressais pas trop, je n’aimais pas les ragots mais quand elle prononça le nom de Luke Dubois, j’ai failli faire une crise cardiaque. Je me suis dit que trouver deux personnes dans cette ville avec le même nom et prénom était peu probable. J’ai demandé à voir la photo puisqu’elle la montrait à tout le monde. J’ignore comment j’ai fait pour me contrôler en voyant sa tête mais contre toute attente, je suis restée calme. Je me sentais tellement conne d’avoir cru en lui. Je ne ressentais qu’une envie ; débarquer chez lui comme une furie pour lui mettre quelques bonnes claques. Je n’ai rien di car je voulais voir jusqu’où ça allait.
Les semaines passaient et Luke avait changé, moi aussi pour tout vous dire. Je le regardais me mentir, donner des excuses bidon, poser des lapins et autre absurdité. Non seulement je devais le supporter mais je devais aussi la supporter elle, cette fille pour qui je n’éprouvais que du dégout. Elle racontait à qui voulait l’entendre leurs ébats sexuels et leurs sorties romantiques. Pendant tout ce temps, il n’a pas daigné me regarder en face pour me dire la vérité. Notre relation se dégradait de jour en jour et mon monde aussi. Je n’en pouvais plus, je devais le confronter et lui dire que je sais tout.
Samedi soir 7h chez Luke.
(hurlement) Vas-tu finir par ouvrir la bouche et admettre ce que tu as fait? Je t’aimais moi. D’un coup, tu m’ignores. Tu te fais la belle avec une autre et tu me mens depuis des semaines entières. Tu croyais quoi ? hein ! Dis-moi ? Tu pensais vraiment que tu pouvais me mettre un couteau dans le dos comme ça avec une fille de ma fac et dans ma classe en plus? Tu me prends pour une conne ou quoi ? Qu’est-ce qui a changé entre nous putain? Tu ne m’aimes plus? Je ne suis plus ton petit cœur? J’ai besoin de savoir la vérité. Pourquoi t’es ainsi avec moi? Pourquoi tu m’as fait ça ? (pleurs) Tu peux pas me faire ça. J’étais bien dans ma bulle sans personne dans ma vie, sans toi. Tu débarques, tu mets cinq mois pour me conquérir et tu me laisses en plan comme si je n’étais qu’une conquête de plus, juste une fille sur ta liste (cris, pleurs). Je te déteste t’es qu’un connard de merde tu sais, je croyais en toi et je te faisais confiance. (cris) Mais tu vas parler bordel?? Dis-moi ce que tu voulais et pourquoi tu me maltraites comme ça du jour au lendemain ? Dis-moi si c’était juste un jeu pour toi?
Fous-moi la paix tu veux. Et de quel droit tu viens chez moi me crier dessus comme ça ? Tu veux la vérité ? Tu veux vraiment l’entendre ?
Oui je veux l’entendre je ne peux pas rester ainsi. Tu me dois au moins ça pour avoir foutu le bordel dans ma vie.
Ben, t’as tout deviné ma belle, j’en ai marre de faire le mec parfait devant toi. Ce n’est pas moi tout ça. T’es tellement naïve, si aveugle. J’ai même essayé de me faire ta petite sœur chérie, ta chère Marilyn adorée et toi tu n’as rien vu venir.
(Son d’une grosse claque)
T’étais qu’un pari, un simple jeu. Je devais simplement montrer à mes potes que je pouvais de faire descendre de tes chevaux. Maintenant fiche le camp de chez moi. T’as pas entendu ? T’es sourde ou quoi ? C’est ce que tu voulais non ? La vérité ? Casse-toi de chez moi.
Jamais je ne me suis sentie aussi humiliée de toute ma vie. Je ne savais pas comment sortir de cette maison, tout d’un coup j’étais tétanisée par ces révélations. Un pari ? Un simple pari ? Oh mon Dieu. Et moi qui croyais avoir trouvé le vrai amour. C’est comme si le sol se dérobait sous mes pieds et je m’engouffrais seconde après seconde. Le son de la porte qui claque avec rage m’a fait prendre conscience que j’étais dehors et que je devais rentrer chez moi. Il était assez tard. En ce moment je ne ressentais plus rien même pas de la haine. J’ai ravalé mes larmes et je me mis en route.
Dès cet instant je me suis promis de ne plus faire confiance aux hommes, je n’allais pas me laisser faire et me renfermer sur moi-même. Facile à dire mais pas à faire. Je n’ai pas eu le courage de dire à mes parents que je n’étais qu’un pari. Je me suis tue, je n’ai rien dit à personne. Pour surmonter cela, je me suis mise à travailler deux fois plus. Je n’allais pas laisser ce connard me voler ma dignité et mes rêves. J’avais des objectifs et j’ai décidé de les garder et je ferai tout pour les atteindre. Des mois plus tard, toujours triste mais en attente de mes notes finales avec beaucoup d’impatience car de bons résultats signifiaient une bourse complète pour un programme de master. J’oubliais peu à peu cette histoire, je ne voulais plus y penser, j’avais besoin d’aller de l’avant. Un soir, je suis sortie avec des amis, j’avais besoin de me détendre, cela faisait des mois que je ne m’éclatais pas. En rentrant à la maison, je croise ma sœur et là elle me raconte quelque chose qui n’était pas très claire, les nombreux shoots de tequila n’aidaient pas. J’étais bourrée comme un trou, je n’arrivais pas à comprendre ce qu’elle disait. En gros, c’était : «Euh, tu savais que ton ex est emprisonné pour viol sur une adolescente ?»
Texte : @fahdy98
Idée : @mrhyppolite
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Ceux qui partent et ceux qui restent
Chapitre 1: Examen
~ 7 ans ~
L’examen avait commencé il y a quinze minutes, ça en faisait dix que j’avais terminé et deux que ma main était levée vers le ciel. Mon bras picotait, mais je ne le descendais pas. Madame Sylvie avait été claire, personne ne se lève avant qu’elle ne nous en donne la permission, mais je m’ennuyais et je savais que l’examen durerait encore longtemps. Je n’étais pas la seule à avoir terminé, à ma droite, une fillette d’origine asiatique me regardait en riant. Camille. Nous avions été jumelées au début de l’année pour « m’aider à m’intégrer » à ma nouvelle école, mais on nous avait séparé parce que nous « dérangions la classe. » Maman et moi avions déménagé au cours de l’été et j’avais dû changer d’école, mais ça allait, les enfants étaient plus gentils. Je voulais seulement avoir la permission de prendre mon livre au fond de mon sac pour ne pas continuer à perdre mon temps. En soupirant, madame Sylvie s’est levée et a marché vers moi. Une odeur de parfum de fleurs fanées et d’une herbe que je n’arrivais pas à identifier, mais qui chatouillait mon nez longtemps après qu’elle soit partie l’a suivie jusqu’à mon bureau.
- Il reste encore quinze minutes avant que je commence à ramasser les copies, révise tes réponses.
- Mais j’ai fini et je sais que j’ai tout bon. Regardez.
C’était beaucoup trop facile, placer en ordre croissant, décroissant, l’addition et la soustraction. Il n’y avait même pas de gros nombres, de décimales ou de fractions!
Tu n’as pas laissé de traces de tes démarches, ça va t’occuper.
Madame Sylvie roulait ses « r » et ça me faisait beaucoup rire. Chaque fois qu’elle me parlait, je devais me retenir.
- J’en ai pas besoin. Je vois les chiffres dans ma tête. Le calcul se fait tout seul. Mon père dit que j’ai une calculatrice dans la tête, comme lui.
Tout à coup, madame Sylvie s’intéressait à ce que j’avais à lui dire.
- OK, écoute-moi. Au dos de ta copie, tu vas m’écrire avec des chiffres, le nombre quatre mille trois cent vingt-six. Parfait, maintenant, ajoute dix mille deux cent cinquante-huit.
- Quatorze mille cinq cent quatre-vingt-quatre. J’ai pas besoin de l’écrire.
Les yeux de madame Sylvie sortaient de sa tête. Ça aussi ça me faisait rire.
- Est-ce que tu peux le multiplier par six?
- Quatre-vingt-sept mille cinq cent quatre. Je peux vous le diviser aussi si vous voulez. Par onze, c’est mon chiffre préféré parce que c’est ma fête, ça fait sept mille neuf cent cinquante-quatre virgule neuf zéro neuf zéro neuf zéro à l’infini.
- OK, ma chouette, tu peux prendre ton livre.
- Merci!
Je me suis penchée derrière moi pour prendre le plus long roman que j’avais jamais vu. Ça parlait d’une baleine et d’un monsieur qui souhaitait qu’on l’appelle Ismaël qui voulait attraper la baleine. Maman n’avait pas voulu que je le lise tout de suite parce que j’étais trop jeune, mais je l’avais caché dans mon sac d’école pour le lire en cachette. Elle disait que c’était trop triste la chasse à la baleine pour une enfant de sept ans, mais j’avais confiance en la baleine, elle était plus forte qu’Ismaël.
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T01EⅡ : Raisigue
“Ces Messieurs me disent Tellement de bêtises”
~ Une souris verte in Zen, Zazie
(Note : la numérotation romaine indique les épisodes à l’INSPÉ. Chouette.)
Chaque semaine, je dois, comme tous les autres stagiaires, passer deux jours à l’INSPÉ. Et c’est une véritable tempête. Hier soir, je ne savais plus où j’en étais, quel était le sens de cette formation, quel était le sens du métier.
Devant mes élèves, avec mes collègues, je n’ai aucun mal à le savoir. Je pense sans problème à mes progressions, les (très) mauvais résultats de mes élèves me motivent, me poussent à m’améliorer pour leur montrer et leur enseigner les SPC. Je discute et échange avec les collègues, à qui prête un TP, à qui échange une évaluation, à qui propose une astuce. Mais deux jours par semaine, c’est un autre monde qui se présente, et hier soir, j'étais perdu.
Cette semaine, la formation à l’INSPÉ avait pourtant (étonnamment) bien commencé. Nous avons rencontré Monsieur Chinchilla, qui (accrochez-vous) est enseignant cette année. Il a donc, comme nous, de vrais élèves, contrairement à d’autres parmi nos formateurs.
Monsieur Chinchilla nous a présenté la nomenclature SAMR, censée aider à comprendre et (re)penser l’inclusion des TICE dans les séquences. Nous avons dû, en groupe, analyser des séquences ou des propositions pédagogiques, et rationaliser l’emploi des technologies et du numérique au sein de ces séquences. En dépit de l’utilisation d’un peu de jargon (“La posture d’accompagnement est caractérisée par l’émergence et la dévolution dans l’apprentissage.”), cette séance, si elle n’était pas non plus une grande révolution, a permis de prendre du recul sur l’utilisation du numérique. Monsieur Chinchilla, en particulier, nous a fermement rappelé qu’il convenait, avant tout de réfléchir et de prendre en compte la réalité : n’utiliser que des outils dont on a besoin, et pas pour le plaisir d’utiliser des outils. Une rasade de bon sens et de sens pratique ; je l’aurais presque applaudi.
Hélas, hélas, l’après-midi, ce fut Monsieur Octodon que nous retrouvâmes. Monsieur Octodon nous avait préparé une classe inversée pour ce cours. Pour ceux qui ne sont pas familiers avec le concept : lors d’une classe inversée, les élèves doivent lire (s’APProprier) le cours avant la séance, laquelle sera structurée par les questions des élèves, sous la bienveillante égide du professeur (souvenez-vous : notre collègue). Ce cours allait porter sur les compétences.
Les compétences sont un concept qui a été introduit au collège pour remplacer les notes. De ce que j’en avais compris, en discutant avec les collègues PE de cycle 3 ou les collègues du secondaire qui récupéraient des élèves sortant du collège, il s’agissait de supprimer les classements (dévalorisants) et de permettre une notation plus fine, en terme de compétences, et plus seulement de connaissances. Je n’en savais pas plus ; j’émettais personnellement beaucoup de réserves sur l’idée, notamment la suppression des notes, même si je reconnaissais que vouloir évaluer des compétences techniques semblait être une bonne idée. Ou, pour être plus précis, une réinvention de la roue : quand j’étais moi-même au collège, j’appelais ça des savoir-faire.
Par acquit de conscience, j’ai souhaité rentrer dans ce cours sans a priori aucun, seulement lire les documents de Monsieur Octodon, pour saisir ce qu’était une compétence, en comprendre l’intérêt, et savoir comment les utiliser.
Comment vous dire.
Je suis arrivé en classe avec une petite bordée de questions, n’ayant absolument rien compris (un exemple : “Le cahier de l’élève doit rendre compte d’un parcours intellectuels (sic) permettant à l’élève de se situer dans son parcours.”). J’ai l’impression que mes collègues stagiaires me trouvent divertissant. Contrairement à ce que je pensais initialement, ils ne buvaient pas les paroles des formateurs pendant les premières séances : ils s’ennuyaient à en crever. Mon ignorance didactique permet donc finalement un certain apport de fraîcheur dans les cours — ou en tout cas d’animation. Je ne sais par contre pas si Monsieur Octodon, lui, apprécie mes interventions.
Avant même que la séance ne commence, je ne savais pas non seulement si Monsieur Octodon allait apporter une réponse à mes questions… ni s’il allait me laisser finir mes phrases. Quelle douce musique pour lui que le son de sa voix.
Dès les premières minutes, je sens que tout ne va pas se dérouler comme prévu. Il ne compte initialement pas forcément reprendre tout ce qu’il y avait dans les documents. Je commence à me demander si le vrai nom d’une “classe inversée” n’est pas en fait une “classe évacuée” ; j’insiste pour qu’il reprenne, et commence mes questions.
La première d’entre elles est somme toute assez logique : qu’est-ce qu’une compétence ? C’est que non, je ne le sais pas, et à ma plus grande surprise (…) les documents qui nous ont été distribués n’ont fait que rajouter au grand flou qui régnait déjà dans mon esprit autour de ce mot.
Au fur et à mesure de l’échange, beaucoup d’éléments de langage ou de rhétorique sont revenus. “Oui, dans ce cas-là, tu as raison, mais […]” ou encore “Non, une compétence ce n’est pas exactement ça.” sans finalement de réponse précise. Je ne réussis pas à être convaincu, quand apparaît à l’écran une image qui m’avait interpellé la veille : sur la différence entre savoir-faire, savoir et compétence. Quand soudain, la conversation suivante :
M. Octodon — Et donc les savoir-faire, qui avant n’étaient pas évalués, sont maintenant considérés par les enseignants. M. Loutre — Quoi ?! Mais… ça fait partie du métier dans tous les cas ! M. Octodon — Parce que tu peux me dire que quand tu étais élève, tu as eu au moins un enseignant de physique-chimie qui s’intéressait à ce que tu savais faire, en termes techniques, ou aux raisonnements que tu avais pour arriver à un résultat ? M. Loutre — Eh bien… oui, bien sûr ! Environ tous, à vrai dire. M. Octodon — Bah tu as eu de la chance. M. Loutre — Bien sûr… Mais bref, qu’est-ce que c’est, finalement, la différence entre savoir-faire et compétence ? Par exemple pour une compétence expérimentale ? M. Octodon — C’est globalement pareil, mais avant quand ça s’appelait savoir-faire, ce n’était pas évalué par les professeurs. M. Loutre — Du coup parce qu'une même chose, qui s'appelait avant savoir-faire et n'était pas évaluée alors qu’elle aurait dû l’être, s'appelle désormais compétence, elle va maintenant être évaluée ? M. Octodon — Oui. M. Loutre — Mais ça n’a aucun sens ! M. Octodon — Peut-être mais c'est ça qu'on vous demande de faire.
Que répondre ? En dépit (ou peut-être en raison) de son incapacité à expliquer clairement ce qu’était une compétence, Monsieur Octodon a quand même eu la grâce, de répondre honnêtement. Oui, le système est absurde. Non, ce n’est pas lui qui l’a créé — ce dont je me doutais. Oui, c’est ce qu’il faut utiliser, contre vents et marées. Mais il n’arrivera pas à m’en expliquer les motivations, ni les tenants, ni les aboutissants. Une différence bien plus fine que deux simples lettres.
À l’issue de cette fantastique journée, pendant les dernières minutes du cours, contemplant mon dépit ainsi que la faillite de ses explications, Monsieur Octodon a envoyé un mail (“Objet : HELP”) à une de ses collègues, afin qu’elle lui donne un coup de patte : pour me donner les définitions de ce que sont un savoir, une compétence, un savoir-faire, vu qu’il en était manifestement incapable. À quelle collègue a-t-il demandé des définitions ? À Madame Tamia. L’ironie de la situation n’échappera à personne.
Le lendemain matin, ce matin, donc, nous avons retrouvé Monsieur Octodon. La nuit portant conseil, je me suis réveillé avec une certitude : ce formateur sera incapable de répondre aux questions que je lui poserai. Pour partie parce qu’il préfère s’écouter plutôt qu’entendre un stagiaire lui poser une question en entier ; pour partie en raison de la méconnaissance navrante des concepts qu’il est censé nous expliquer. J’ai donc passé la matinée en mode automatique, sans l’écouter, à discuter avec mes voisines et en réalisant plus ou moins mollement les tâches qu’il nous astreignait à faire. Et c’est une utilisation du temps beaucoup plus agréable. En bonus, même, à la fin du cours, je réussis même à avoir une discussion très intéressante avec Monsieur Octodon, en parlant de son expérience personnelle. J’arrivai ce midi à la conclusion que c’est un collègue aussi intéressant en tant que personne qu’il est mauvais formateur.
Cet après-midi, c’est Madame Tamia qui nous faisait cours, sur les représentations et les points de vue en chimie. Et c’était, somme toute, assez intéressant. Parce qu’il y avait un côté disciplinaire ? Parce que je suis chimiste ? Et donc que je ne suis pas du tout objectif ? Parce que la question de la représentation et de la formalisation faisait écho à des problématiques que j’avais rencontrées en design ? Probablement. Mais quand même.
Et, vers la fin du cours, avec le regard de Madame Tamia rivé dans le mien — personne dans la salle n’était dupe : c’est à cause de moi qu’elle devait le faire — nous avons eu droit à des définitions formelles des compétences, des connaissances, des savoir-faire.
En moins de dix minutes, Madame Tamia a été infiniment plus efficace que Monsieur Octodon en deux heures trente. Les définitions ont été posées, les limites mises en lumière, les besoins explicités. Je ne dirai pas que c’est un exemple flagrant de la nécessité des définitions ; je préférerai plutôt remercier Madame Tamia et son formalisme. Maintenant, je sais avec clarté ce que sont les compétences, et je peux donc formuler précisément mon avis sur leur utilisation : quelques bonnes idées, mais dont la possibilité de mise en œuvre est illusoire en l’état. Je ne m’attarderai pas là-dessus. Je mentionnerai simplement qu’un de mes collègues, qui a eu des cours de pédagogie et de didactique sur les compétences depuis deux ans, a ponctué l’explication de Madame Tamia par la phrase suivante : “Ah ! Mais c’était ça que ça voulait dire, en fait ?!”.
Hier soir, je ne savais plus où j’en étais. Ce soir, je pense qu’en réalité, sur certains aspects, personne n’en sait rien. Nos formateurs, et probablement pas qu’eux, sont aussi confrontés à de grands flous, et doivent faire bonne figure. Certains, comme Madame Tamia, s’appuient sur du formalisme ; d’autres, comme Monsieur Octodon, se conforment à l’usage et aux obligations. Et il n’y a pas forcément ni de vraie, ni de bonne solution. Et en dépit de cette conclusion, qui me laisse mi-figue mi-raisin, ce soir, je me sens beaucoup mieux.
Si je me pose trop de questions ? Sans doute. Si je vais continuer ? Probablement. Mais maintenant, j’ai revu mes attentes à la baisse : à néant. Après tout je ne fais pas cours pour mes formateurs, ni pour des compétences, ni pour des mots de quatre syllabes.
Je fais cours pour mes élèves.
#oùcours-je#dansquelleétagère#PE#INSPÉ#SAMR#TICE#S3C#S4C#ECE#DNB#EN#SPC#pitiéarrêtezlessigles#maisducoupondoitdireessalc?
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Confinés depuis le 16 mars, une crise sanitaire précipite le pays dans un nouvel espace-temps, celui du confinement : L'espace du domicile (pour celles et ceux qui ont la chance d'en avoir un), en un temps désormais suspendu... Et pourtant, l'école doit poursuivre son travail. C'est M. le Ministre qui l'a dit. L'injonction aux professeur-e-s des écoles, collèges et lycées est lancée. Abracadabra, et tout le monde a été pris de cours : les profs, les Conseillers Principaux d'Éducation (CPE), élèves, parents... Retour sur cette période mouvementée, depuis le début du confinement jusqu'aux vacances de printemps.
La crise sanitaire que le monde traverse a remis en cause toute l'organisation du pays. Les établissements scolaires n'ont pas échappés à la règle, les jeunes sont ainsi renvoyés chez eux pour suivre une scolarité distante en liaison avec les professeur-e-s.
Sur la corde raide
Nous voici donc assignés à résidence, avec un défi à relever : suivre la scolarité de nos filles à distance, ainsi que notre Ministre l'a demandé, en vertu de la « Continuité Pédagogique ». Faire cours à distance, tout un art... Et les profs ne manquent pas d'idées, dès les premiers jours de confinement. Des trésors d'imagination sont déployés pour répondre à la demande. Ici, 3 filles en 4e, sur deux collèges différents. Une 10aine de matières à suivre, avec une 10aine de profs. Un véritable marathon qui ne peut se courir qu'avec les élèves qui suivent. C'est le cas de 2 de mes 3 filles. Alors la 3e.... c'est le début d'un cauchemar qui nous mène tout droit vers le décrochage scolaire pour Gabrielle. Le cas est trop lourd à gérer, nous sommes malheureusement contraints de nous concentrer sur les deux autres, pour ne pas perdre les 3. J'en parlerai de manière plus spécifique dans un autre billet.
Les mails arrivent de toute part sur les plateformes numériques de suivi de scolarité. Les leçons et exercices affluent selon des modalités disparates. La situation est tendue. Pour Raphaelle et Nathanaelle, c'est le début d'une course effrénée pour maintenir le rythme. Elles démarrent cette période avec une certaine volonté. L'idée de relever le défi leur donne assez d'énergie pour démarrer.
A balles réelles
Mais seulement pour démarrer. Car très vite, plusieurs problèmes pratiques vont se poser, et la belle énergie de départ va peu à peu laisser place à un sentiment de submersion. Pour plusieurs raisons.
La première, celui que les fratries / sorories connaissent bien : enfants d'âges proches (voire identiques dans notre cas). Il est illusoire de penser que ces enfants qui travaillent les mêmes choses vont pouvoir le faire ensemble, et s'entraider. Les rivalités et comparaisons qui existent entre soeurs prennent souvent le pas sur le travail, au point de le rendre simplement impossible. Et bien qu'il y ait assez de place, elles restent ensembles. Pour se surveiller, bien entendu, je précise afin de dissiper toute supposition pacifique. Et lorsque cela arrive, il faut être là. Non pas pour les remettre au travail car ce n'est plus possible à ce stade de la dispute, mais pour les séparer. Et voilà comment perdre 2 à 3 précieuses heures lorsqu'il y à 4 matières à travailler par jour.
La deuxième tient au volume et la dispersion du travail. Volume, car le report pur et simple d'un travail en présentiel au domicile, dans des conditions qui ne sont pas celles de la classe va multiplier le temps qu'il va falloir y passer pour recréer les conditions de la classe. Se pose avec ce constat le problème de la méthodologie. Nous y reviendrons. La dispersion car, pour répondre à l'urgence de la continuité, il a fallu imaginer en un temps record les moyens de transmettre la connaissance et le travail qui va avec, ce qui, comme on peut l'imaginer, ne s'est pas fait de manière coordonnée : les plateformes d'échanges, de partage d'écran (pour les cours en vidéo), ou plus prosaïquement, la messagerie ou les outils scolaires habituels : Pronote, Espaces Numériques de Travail, etc... sont mobilisés au gré des habitudes de chacun. Pour certains, il faudra changer de manuel scolaire, afin d'en utiliser un qui permette la consultation en ligne. Il devient alors indispensable d'être au clair sur les différentes plateformes où se rendre pour récupérer le travail (au besoin, s'y créer un accès), télécharger et imprimer les ressources. Même chose dans l'autre sens, pour envoyer les productions vers les professeur-e-s, une fois scannées. Et attention à ne pas envoyer la mauvaise copie au mauvais endroit. Tout ceci part bien entendu du principe que nous (familles et enseignants) possédons un matériel adéquat.
Le bon câblage
Car la première chose indispensable est bien là : avoir le matériel. Pour les enfants, un matériel suffisamment récent et puissant afin de leur permettre de suivre les cours "en direct" avec leur professeur-e et les camarades de classe sur des plateformes diverses de cours vidéos avec partage d'écran. Avec une connexion internet haut-débit et quelques connaissance en informatique en cas de problème technique. Ce n'est pas notre cas, le résultat est sans appel : les heures de cours organisées de cette manière n'ont pas pu avoir lieu pour elles (bugs, images figées, sons coupés...). Pour nous les parents, la possession d'un matériel bureautique est indispensable : un PC de bureau, une imprimante, un scanner.
Le bon secrétariat
Une fois ces conditions réunies, nous passons l'étape suivante, et nous nous lançons dans les joies du secrétariat scolaire : une indispensable intendance chronophage et dispendieuse en impression / scan / mails (interface avec l'équipe enseignante, questions diverses aux professeur-e-s...). Commence alors pour les parents une traque disparate aux leçons et devoirs par mail, Pronote, ou sur des plateformes internet X, Y ou Z.
Avec pour effet immédiat : le temps passé à la chasse-aux-devoirs est un temps où les enfants sont seuls devant leur cahier. Plus assez de temps pour m'asseoir à côté d'elles, répondre à d'éventuelles questions, si je le peux... Et que font-elles pendant ce temps ? Je vous laisse deviner :-) Ce temps incompressible de mise en place matérielle est sans valeur ajoutée pédagogique, de la pure perte. C'est en plus un coup à déclencher une nouvelle bataille fratricide qui plombe définitivement toute possibilité de travailler quand je reviens avec mon paquet de copies à la main, chacune partant bouder dans son coin.
Autre point de l'intendance incontournable : le collage des impressions dans le cahier. Il peut y en avoir beaucoup, et pour bien faire les choses, ces feuilles doivent parfois s'accompagner d'une saisie écran du manuel en ligne (que l'enfant n'a pas en version imprimé dans son cartable), sans quoi le document d'exercice envoyé n'a pas de sens.
Je passe sur la problématique du rachat des cartouches d'encre dont le stock décline à vue d'oeil, quand les courses de premières nécessités (seules autorisées) n'incluent pas les cartouches d'encre... Je n'ose pas imaginer ce qui se passera lorsque nous ne serons plus en capacité d'imprimer leçons et exercices.
Le problème du format
Un mot encore pour expliciter le problème méthodologique évoqué plus haut. Le report du cours dans son format « classe » et dans ses méthodes de travail vers la maison sans repenser le format génère un surplus de travail qui va s'ajouter au temps d'intendance et de pédagogie qui frôle la limite du faisable.
Qu'il s'agisse de paramétrage informatique et de faire fonctionner une webcam pour un cours virtuel, imprimer des cours, des exercices, ou les pages d'un manuel qui n'existe qu'en ligne (et que les enfants ne connaissaient pas avant le début de la scolarité à la maison), pour y ajouter la feuille d'exercice à coller dans le cahier qui s'y rapporte,
Qu'il s'agisse de reporter sur une copie de ma fille les corrections et précieux commentaires que l'enseignant-e m'a envoyé par mail (et non sur la copie elle-même).
Qu'il s'agisse de remplacer le cours pris sous la dictée par un travail de recopie dans le cahier, parfois avec une couleur spécifique, comme cela se faisait en classe, d'un texte transmis par messagerie, alors qu'il suffirait de l'imprimer et le coller.
Non. Le temps ne nous le permet plus. Nous irions tout droit dans le mur, avec le risque d'exploser même avant l'impact.
Stop, maman, on n'en peut plus
Voilà pourquoi nos filles pourtant appliquées et sérieuses avec la chose scolaire sont aujourd'hui arrivées au bout de leurs forces, et nous ont demandé d'arrêter, épuisées. Malgré le retard qui s'est accumulé, qui les obligent désormais à rattraper sur des vacances scolaires que nous attendions pourtant avec impatience.
Cette situation a installé un certain chaos dans notre quotidien, mis nos nerfs à rude épreuve. Un burn-out de toute la famille avec ce sentiment d'abandon de l'institution, et d'impuissance pour les parents. Avec pour les enfants, une fatigue extrême. Et que dire du désarroi des enseignant-e-s placé-e-s au pieds du mur, bien souvent eux-mêmes parents impuissants devant les mêmes aberrations de la situation ? Tout ceci pour que l'école continue à distance. Et à quel prix ?
Celui de de prendre les profs de cours, submergés par la situation. Celui de mettre une pression inédite aux élèves, face à des devoirs inégaux en volumes (quand on peut les récupérer), de format non adapté à l'enseignement à distance, faute de temps, et d'imposer aux enseignant-es et aux familles l'usage de l'informatique : quand on l'a, et quand elle fonctionne (la connexion obligatoire aux plateformes diverses étant le maillon faible du process). Chez nous, c'est un marathon imprimante / mail / scanner pour nos 3 ados qui prédomine, pour un ratio temps d'intendance / temps pédagogique contre-productif.
Bref, une grande illusion qui prend profs et parents en otage, à devoir jouer un rôle qui n'est pas le leur. Une illusion qui, de surcroît risque d'aggraver la situation des familles, et des enfants. Ce qui s'annonçait comme une mesure de maintien d'un service en situation de crise s'avère finalement chez nous une terrible course contre la montre, une marche forcée pour boucler le programme quoi qu'il en coûte et finalement, pour toues les familles, une fracassante caisse de résonance aux inégalités -numériques, territoriales- face à l'école.
Pour se détendre un peu
Comme vous l'aurez compris, ces images d'ennuis en famille qui tournent en boucle à la télé ou sur les réseaux sociaux ne nous concernent pas. J'ai cette chance de ne pas (télé)travailler (et n'ose pas imaginer ce que cela aurait été avec un travail) et pense à toutes celles et tous ceux qui doivent mener de front un travail, la gestion de la maison et l'école des enfants....
Pour rétablir l'équilibre, il faut parfois forcer l'occasion. L'occasion de regarder un film, écouter de la musique, jouer un peu avec les enfants.... Et cela tombe bien : entre l'opéra, les cinémas, les musées, les archives diverses qui ouvrent des accès libres à leurs trésors, on n'a que l'embarras du choix. Je ne citerai que cette initiative, moins connue mais toute aussi généreuse : Faites connaissance avec la musique italienne d'auteurs, en profitant d'un CD par jour offert en téléchargement, jusqu'à la fin du confinement. Un grand merci à la direction de Storie di Note pour cette belle initiative ! https://www.storiedinote.fr
Je laisse le mot de la fin à cet élève de Mme_la_CPE (compte Twitter), avec son aimable autorisation :
A lire, cet article de Médiapart https://www.mediapart.fr/journal/france/310320/des-gens-vont-mourir-mais-il-faut-que-tu-passes-ton-bac
L'Appel des 11 maires de Seine-Saint-Denis de paru sur le Parisien http://www.leparisien.fr/societe/coronavirus-n-ajoutez-pas-une-crise-scolaire-a-la-crise-sanitaire-05-04-2020-8294274.php
Laissez vos enfants tranquilles ! Le cri d'alarme du psychopédagogue Bruno Humbeeck sur France Inter https://www.franceinter.fr/vie-quotidienne/confinement-laissez-vos-enfants-tranquilles
Et ces fiches-outils des services pédopsychiatrique du CHU Robert Debré https://www.pedopsydebre.org/post/burn-out-parental-pendant-le-confinement-pr%C3%A9venir-et-en-sortir
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L’histoire de Vincent (Partie 33)
Classe de mer, 5ème journée
C’est Sam qui vint dans la chambre des trois garçons ce matin du 5ème jour.
- Bonjour les garçons. Comment allez-vous ? Vous avez bien dormis ?
- Bonjour Sam, répondirent-ils tour à tour en articulant plus ou moins et en se frottant les yeux.
- Aujourd’hui c’est visite d’un parc ostréicoles normalement mais pour l’instant il pleut fort alors je ne sais pas si cela va être possible.
Sam étant un peu pressée, les aidait en ouvrant leur lit.
- On fait comme tous les matins, on ne traîne pas trop que l’on puisse aller à l’infirmerie car il faut ensuite que j’aille réveiller vos camarades.
Alors que Sam ouvrait le lit d’Eric, elle constata que sa couche avait fuit.
- Mon pauvre Eric, ta couche a eu une fuite, ton lit est une véritable piscine dis donc.
- Je suis désolé, dit Eric un peu gêné.
- Ce n’est pas grave, ne t’inquiète pas. Et c’est encore moins ta faute. Lève toi et enlève ton pyjama, haut et bas et pose le tout sur ton lit, je reviendrai m’occuper de ça pendant que vous prendrez votre petit déjeuner. Prends tes habits avec toi, tu pourras t’habiller à l’infirmerie pendant que je changerai tes camarades.
C’est uniquement vêtu de sa couche qu’Eric, suivi par Vincent et Mathieu se dirigèrent vers l’infirmerie.
Eric fût le premier dont Sam s’occupa. Sa couche était entièrement remplie et n’avait donc pût absorber plus d’urine.
- On fera comme pour Vincent ce soir, dit Sam, je te mettrai une couche droite à l’intérieure de ton change complet. Pas la peine de tenter plusieurs fois cette mésaventure, qu’en dis-tu ?
- Oui, répondit tout simplement Eric.
- Maintenant que je t’ai nettoyé, habille toi Eric. Et toi Vincent, comment est ta couche ? Vu l’épaisseur sous ton pantalon de pyjama, elle est mouillée mais visiblement, il n’y a pas eu de fuites.
Comme il le faisait les autres matins, Vincent descendit son pantalon de pyjama et monta sur la table de change.
- Je confirme qu’elle est bien mouillée, dit Sam en ouvrant la couche.
- Sam, dit Vincent, est-ce que je peux mettre une couche aujourd’hui ?
- Il y a de fortes chances que l’on reste au centre aujourd’hui, ou du moins au moins ce matin donc je ne pense pas que tu en ais besoin, il y aura toujours des toilettes à disposition.
- S’il te plaît Sam... Je me sens plus en sécurité avec !
- Tu n’auras pas de veste ou de manteau pour la masquer, tu es sûr que c’est ce que tu veux ? Tu prends le risque que les autres voient ta couche !
- Je sais, mais je préfère quand même en mettre une.
- D’accord alors je t’en mets une. Par contre, si tu sens que tu as besoin d’être changé, viens me le dire, n’attends pas trop longtemps !
Pendant cette conversation, Eric et Mathieu avaient regardés et surtout écoutés. Vincent leur avait jeté un coup d’œil et avait vu que ses deux amis étaient intéressés et avaient certainement envie eux aussi d’en mettre une. Il ne pouvait cependant pas demander à Sam à leur place. Il lui vint une idée.
- Voilà, c’est fait Vincent. A ton tour Mathieu !
Mathieu monta à son tour sur la table et hésita à demander à Sam d’avoir lui aussi une couche comme son ami Vincent. Il n’osa pas et se contenta de jeter un regard à Vincent qui le lui rendit.
Sam l’aida à remonter son pyjama après l’avoir nettoyé, et tous les 4 retournèrent dans leur chambre. Une fois seuls tous les 3, Vincent s’adressa à eux.
- Pourquoi n’avez-vous pas demandé à Sam qu’elle vous mette une couche aujourd’hui ?
- Je n’ai pas osé, lui dit Mathieu. Et puis j’aurai un peu peur que les autres ne s’en aperçoivent.
- Et moi comme elle m’a changé en premier, je n’ai pas imaginé que tu allais demander à en mettre une. Mais de toute façon, je crois que n’aurais pas osé non plus...
- Si vous aviez une couche là, vous la mettriez ? On serait les 3 mousquetaires en couche aujourd’hui comme ça !
Eric et Mathieu se regardèrent, sans rien dire.
- Pourquoi pas, dit Mathieu, mais à part retourner en prendre à l’infirmerie, je ne vois pas où l’on va trouver des couches.
Vincent se dirigea en direction de son placard où se trouvait son sac et en extirpa une couche. C’était une couche que sa maman lui avait donné pour le voyage de retour, une qui se fixe autour de la taille avec un grand élastique !
- En voici déjà une, dit Vincent en la tendant à Mathieu qui la prit dans les mains et l’observa.
- Et pour toi Eric, je pense que tu as toujours la couche que t’a donné Sam et que tu n’as pas utilisée non ?
Eric réfléchit quelques secondes et se souvenu qu’effectivement, lors de sa première nuit au centre il avait fait pipi au lit et Sam lui avait donné une couche à enfiler qu’il n’avait pas mise lors du 2ème soir.
Il alla à son tour chercher dans son sac et y trouver l’objet recherché.
- C’est une couche qui s’enfile, dit Eric à Vincent.
- Parfait, alors nous avons une couche chacun !
Un dernier regard entre Eric et Mathieu fût échangé, accompagné d’un sourire, et ils entreprirent de déplier leur couche respective.
Du bruit se faisait entendre dans le couloir, et il fallait faire vite.
Eric qui n’était qu’en slip, eut vite fait de l’enlever pour pouvoir enfiler sa couche. Son slip fût ré-enfiler par dessus.
Mathieu, lui, était par contre plus embêter et Vincent s’en aperçut.
- Je vais t’aider, dit Vincent. Cette couche là est un peu spécial. C’est un échantillon que la vendeuse du magasin médical nous a donné, en nous expliquant que c’est aussi absorbant qu’une couche à scratch que l’on met là nuit, et presque aussi pratique qu’une couche à enfiler car on peut l’enlever pour aller faire pipi aux toilettes.
Vincent prit la couche des mains de Mathieu et la déplia entièrement. Il se rappelait qu’une des premières fois où ’il avait essayé une couche comme celle-ci c’était à une soirée chez un collègue de son papa, et que la couche avait fuit car il n’avait pas bien sût la remettre.
Vincent se garda bien de raconter cette anecdote à son ami, il ne voulait pas l’inquiéter. Après lui avoir fait enlever son bas de pyjama, Vincent attacha la couche autour de la taille de Mathieu, puis remonta l’avant de la couche et attacha les 2 scratchs sur les côtés.
- Voilà, c’est comme ça que ça se met. Je te conseille de mettre un slip par dessus.
- D’accord ! Merci de ton aide Vincent. Mais dis moi, cette couche ce n’est pas celle que tu devais mettre pour ton retour en car à la maison ?
- Si, mais je demanderai à Sam de m’en mettre une autre.
- Vos couches sont plus épaisses que la mienne, dit Eric après les avoir observé mais ça ne se voit pas trop. J’espère quand même que personne ne va s’en apercevoir, et encore moins Joaquim.
- Et si c’est Sam qui s’en aperçoit ? demanda Mathieu. Qu’est-ce que l’on va lui dire ?
- On lui dira la vérité, que l’on a fait ce défi. Elle ne nous dira rien, j’en suis sûr, leur dit Vincent rassurant.
Peu de temps après, ils furent appelés dans le couloir par Sam et tous les enfants se dirigèrent vers le réfectoire pour prendre le petit déjeuner. Un léger bruit de plastique se faisait entendre et c’était la couche de Vincent. Celles de Mathieu et de Eric n’étaient pas en plastique, mais en non-tissé et étaient donc quasiment indétectable sur le plan sonore.
Eric et surtout Mathieu qui avait une couche plus épaisse, n’étaient pas très rassurés. Leur démarche s’en faisait sentir, au point que Sam tâta leurs fesses alors qu’ils marchaient.
- Mais vous avez mis une couche tous les 2, leur dit-elle doucement ?
Tous les deux devinrent tout rouge et Vincent vint à leur secours.
- C’est mon idée... C’est moi qui leur ai proposé d’en mettre une pour que l’on soit tous les 3 pareils aujourd’hui.
- Mais où les avez-vous trouvées ? Vous ne les avez quand même pas prises à l’infirmerie ? Et pourquoi vous ne l’avez pas demandé à l’heure ?
Vincent lui expliqua tout et lui demanda si elle était d’accord de ne rien dire et qu’elle les laisse les porter aujourd’hui.
- Je ne sais pas trop Vincent. Toi c’est une chose car tu sembles vraiment avoir des problèmes pour te retenir mais Mathieu et Eric n’en ont pas besoin eux.
Alors que les garçons faisaient un mine un peu triste, Sam reprit la parole.
Bon, d’accord, mais seulement pour aujourd’hui.
- Merci, répondirent les 3 garçons en lui faisant un sourire.
Le petit déjeuner se passa. Le maître expliqua que le programme de la matinée avait été modifié, qu’ils resteraient au centre le matin et qu’ils envisageraient l’après midi en fonction de la météo.
Différents groupes se formèrent pour les activités du matin. Bien sur les 3 garçons se mirent ensemble et se joignirent à eux Noémie et Agathe. Les 2 filles s’étaient rapprochées lors de leur séjour au centre. Le port des couche la nuit y était vraisemblablement pour quelque chose.
Alors qu’ils jouaient à différents jeux de société, ils discutaient de tout et de rien, de leurs parents qui commençaient à leur manquer, de leur séjour ici et des vacances qui approchaient. Personne ne semblait remarquer ce qu’ils portaient comme sous-vêtement, pas même les 2 filles.
Comme il en avait d’habitude, Vincent laissait son pipi couler dans sa couche quand l’envie se faisait sentir. Il n’en était pas de même pour Eric et Mathieu.
- J’ai envie de faire pipi, dit Eric à Mathieu assez doucement pour que lui seul l’entende.
- Oui moi aussi et je n’ose pas trop utiliser ma couche mais je peux pas aller aux toilettes pour l’enlever, je ne pense pas que je saurais la remettre.
- Et moi j’ai peur qu’elle déborde, ce n’est pas une couche très épaisse comme les votre.
- Je pense que l’on peut avoir confiance et se laisser aller. Je te propose que l’on fasse en même temps, d’accord ? Au pire, si jamais on devait avoir une fuite, on pourra toujours aller dans notre chambre pour l’enlever et se changer.
- D’accord, allons-y alors.
Les 2 garçons se laissèrent donc aller en même temps. Le blanc dans leur conversation attira l’attention sur eux, aussi, Noémie, Agathe et Vincent les observèrent.
Vincent avait compris ce qu’il se passait et quand Noémie le regarda, il se contenta de tirer l’avant de son pantalon pour montrer le haut de sa couche. Cela fit sourire Noémie qui comprit immédiatement la situation.
- A toi de jouer Agathe, dit-elle afin de détourner son attention.
Aussitôt que Mathieu et Eric eurent terminés, ils reprirent la partie, non sans avoir regardé leur entrejambe pour voir si aucune fuite ne s’était présentée.
C’est avec une vessie soulagée et un peu moins tranquille que Mathieu et Eric continuèrent leur partie. Moins tranquille car ils s’imaginaient que leur couche avait pris un peu de volume.
Près d’une demi heure plus tard, le maître les appela pour leur demander de venir dans la salle de classe pour qu’il leur montre le montage vidéo qu’il venait de réaliser à partir des séquences vidéos qui avaient été filmées depuis le début de leur séjour.
C’est en se levant et en marchant que Mathieu sentit la différence d’épaisseur de sa couche. Elle avait pris du volume et son jogging cachait un peu moins bien sa couche. Pour Eric, c’était moins flagrant mais un coup de chaud se fit sentir sur son visage quand il marcha jusqu’à la classe avec ses camarades autour de lui.
- Soyez naturels et vous même, et personne ne remarquera rien, faites moi confiance, j’ai l’habitude, leur dit Vincent en marchant à côté d’eux.
Et effectivement, personne ne fit attention à eux, sauf peut-être Noémie qui savait maintenant ce qu’il s’était passé.
La projection du film commença sur la télévision. C’était un résumé de leur séjour en classe de mer, de leurs différentes activités, de la vie au centre. Ce film était destiné aux enfants, mais aussi à leur famille.
Mathieu et Eric en oublièrent leur condition et prenaient plaisir à regarder ce montage vidéo.
A un moment, lors de leur sortie en bateau, la caméra avait filmé une fille de leur classe, de dos alors qu’elle écoutait les consignes de sécurité avant de monter. Noémie la reconnue tout de suite, c’était Justine. Quelque chose la frappa, et le dit à Vincent discrètement.
- Regarde Justine, lui dit-elle rapidement.
Vincent observa sa camarade sur la vidéo et juste avant que la scène ne change, il avait cru comprendre ce que Noémie lui disait de regarder. Justine était en jogging rose et l’on pouvait entrevoir une forme rebondie au niveau de ses fesses. Si Noémie ne lui avait pas dit, il ne l’aurait sans doute pas remarqué. Sans nul doute Justine portait une couche à la sortie en bateau et cette couche était mouillée. Elle lui rappelait ce qu’il venait de voir juste quelques minutes avant de rentrer en classe, quand il avait vu les fesses de Mathieu et Eric après qu’ils aient fait pipi dans leur couche.
A la fin de la vidéo, plusieurs enfants demandèrent au maître de remettre la vidéo depuis le début pour la revoir, ce qu’il fît.
A nouveau, Noémie et Vincent revirent la même scène, et ce qu’il avait vu leur paru une évidence et si un doute restait, il avait disparut.
Tous purent ensuite retourner à leurs différentes activités.
Vincent et Noémie n’étaient plus trop dans leur partie, ils parlaient tous les deux de ce qu’ils venaient de voir. A plusieurs reprises, Vincent avait tenté de voir si Justine avait encore une couche sur elle. D’après ce qu’il pouvait constater, ce n’était plus le cas.
Le repas de midi arriva et tous se dirigèrent vers le réfectoire. Vincent ne pensait pas du tout à sa couche et c’est Eric qui lui rappela qu’il en portait une.
- J’ai encore envie de faire pipi, lui dit Eric. J’ai déjà fait une autre fois depuis ce matin et là j’ai peur que ça déborde et d’avoir des fuites.
- Retiens toi alors, et viens avoir moi, on va aller vérifier aux toilettes. Moi aussi j’ai fait plusieurs fois dans ma couche tu sais.
- Oui, mais toi je te rappelle que ta couche est plus épaisse que la mienne, elle peut absorber plus.
Alors qu’ils prenaient la direction des toilettes, un animateur leur demanda d’aller à la cantine, qu’ils étaient les derniers et qu’ils pourraient aller aux toilettes après le repas.
Eric était inquiet et Vincent le voyait.
- Ça va aller, ne t’inquiètes pas. Assieds toi doucement sur ta chaise.
Vincent essaya de croiser le regard de Sam mais celle-ci ne le vit pas.
Le repas fût servit Eric regardait son entrejambe discrètement. Vincent comprit qu’il était en train de faire pipi ne pouvant plus se retenir.
- Je n’aurais pas du mettre de couche ce matin, lui dit Eric. Je ne le referai pas.
- Tu as une fuite ? lui demanda Vincent.
- Je ne crois pas non, mais si ça se trouve elle est sur mes fesses et je ne la vois pas.
- Je vais chercher Sam, lui dit Vincent.
Vincent sentait bien que sa couche avait pris du volume et qu’elle mériterait d’être changée.
Sam vit arriver Vincent et se douta que quelque chose n’allait pas. Vincent lui expliqua la situation.
- Retourne t’asseoir, je viens vous voir dès que je peux. Restez assis à la fin, ça évitera que quelqu’un vous voit.
Mathieu, qui avait vu Vincent aller voir Sam, lui demanda ce qu’il se passait et Vincent lui expliqua.
- Moi aussi j’ai envie de faire pipi là, et je me retiens.
- Sam s’occupe de nous après le repas.
Et ce fût effectivement le cas. Les 3 garçons l’attendirent et elle les emmena à l’infirmerie après être passé par leur chambre. Il avait été constaté qu’Eric avait eut une fuite et que son pantalon était mouillée sur les fesses. Eric prit un slip et un pantalon propre.
Une fois allongé sur la table d’examen dans l’infirmerie, Eric se vit enlever sa couche.
- Je ne veux pas en remettre, dit-il.
- Je n’avais pas prévu, lui dit en souriant Sam tout en le nettoyant avec une lingette.
Mathieu, lui, avait relâché la pression de sa vessie et laissé s’écouler son pipi dans sa couche lorsqu’ils avaient quitté leur chambre et qu’ils se dirigeaient vers l’infirmerie. Et là encore, quand une couche reçoit plus d’urine qu’elle ne peut en absorber, elle déborde. Mathieu avait sentit son pipi couler le long de sa jambe avant d’être absorbée par son jogging.
- Mon pauvre Mathieu, lui dit Sam, je n’avais pas vu que toi aussi tu avais eut une fuite. Allez monte vite que je m’occupe de toi.
Les 2 garçons avaient été vaccinés pour le port des couches la journée et Mathieu également dit à Sam qu’il ne voulait pas en reporter.
- Comme ça, vous vous rendez compte de la vie de ceux qui portent des couches toute la journée par obligation, leur dit Sam.
- Comme mon ami Dimitri, dit Sam. Il doit en porter 24h sur 24 et il est vrai qu’il lui arrive d’avoir des fuites.
- Mathieu, on a pas pris de pantalon de rechange en passant par la chambre et celui-ci est mouillé, comme ton slip. Je te mets cette couche à enfiler le temps de regagner votre chambre, d’accord ? Sinon tu vas être tout nu.
- Oui, d’accord, répondit Mathieu.
- Et toi Vincent alors, une fuite ? Monte, c’est ton tour.
Vincent, lui, n’avait pas prévu de rester sans couche et le fit savoir à Sam.
- Moi Sam je veux en remettre une s’il te plaît. Je préfère avoir une petite fuite que faire un énorme pipi dans mon pantalon.
- Regardons déjà l’état de ta couche, dit-elle en lui baissant son jogging. On dirait que ça va, pas de fuites. Mais bon, il était temps de la changer quand même. Ne t’ai-je pas dit ce matin de ne pas attendre et de venir me voir ? J’ai l’impression qu’il fait faire avec toi comme on le ferait avec des petits, et vérifier régulièrement ta couche.
Vincent rougit quelque peu tout en regardant Sam.
- Le problème de te remettre une couche c’est l’activité prévue cette après midi. Il est question que vous alliez peut-être faire du kayak, du moins pour ceux qui en ont envie. Et dans un kayak, il arrive régulièrement qu’il y ait de l’eau. Et que se passe-t-il s’il y a de l’eau dans un kayak dans lequel tu es assis ?
- On se fait mouiller les fesses ?
- Exactement, et si tu portes une couche, celle-ci va absorber l’eau et risque d’énormément gonfler et si en plus il y a du pipi dedans, bonjour les dégâts ! Ça te fera un énorme paquet que tout le monde verra et tu ne pourras même pas nager si tu tombais dans l’eau.
- Je préfère ne pas faire de kayak alors ! dit Vincent tout en voyant bien que ses 2 amis étaient déçus de ne pas y aller avec leur ami Vincent.
- Bon, j’ai peut-être une solution, dit Sam. On va essayer quelque chose.
Tout en allant prendre une couche dans l’armoire, Sam prit dans ses mains plusieurs culottes en plastique et regardait l’étiquette à l’intérieure de celles-ci.
- Voici ce que je te propose : si tu veux mettre une couche, tu devras mettre une culotte en plastique par dessus. Elles empêchent l’urine de sortir, mais elles peuvent aussi empêcher l’eau de rentrer normalement. Il en faut juste une qui serra comme il faut aux cuisses et à la taille. Qu’en dis-tu ? En plus tu en as déjà porté une ici au centre, un soir.
Vincent savait que les culottes plastiques permettaient d’empêcher les fuites mais il n’avait pas imaginé qu’elles puissent également empêcher l’eau de rentrer. Il savait également que les culottes en plastiques faisaient aussi du bruit et s’il acceptait, il prenait le risque de se faire surprendre.
- Alors, que décides-tu, lui dit Vincent.
- C’est d’accord, lui dit Vincent. Je veux une couche et une culotte en plastique.
- Très bien, alors on va voir si la taille est bonne. Je crois que la dernière fois je t’avais mis une taille 10 ans, mais qu’elle était un peu grande. On va essayer une taille 8 ans.
Sam le nettoya avec une lingette, lui glissa la couche sous les fesses et lui mit un peu de crème avant de la refermer.
- Tu as quelques rougeurs, il va falloir surveiller ça. Bon, lève encore une fois les fesses que je remonte la culotte.
Sam lui remonta la culotte en plastique jusqu’à la taille.
- Descends de la table et mets toi debout, ça sera plus simple.
Vincent s’exécuta et trouva que la culotte en plastique faisait beaucoup de bruit, mais n’osa rien dire.
Mathieu et Eric observaient la scène. Mathieu, juste en couche et en T-shirt, se disait que lui ne voudrait pas avoir à porter la même chose que Vincent, même si lui aussi aimait bien porter une couche de temps en temps.
Sam s’accroupit pour être à la hauteur de Vincent et passa son doigt dans les élastiques autour des cuisses. Il n’y avait pas beaucoup de place et les élastiques serraient assez forts les cuisses.
- Tu n’es pas trop serré ? demanda Sam.
- Non ça va.
Sam continua avec l’élastique de la taille et repliait un peu le haut de la couche pour que celle-ci soit à l’intérieure de la culotte plastique.
- Ça me semble bon. Avec ça, même s’il y a un peu d’eau dans ton kayak, elle ne devrait pas pouvoir rentrer dans ta couche, les élastiques de cette culotte sont plutôt bien serrés.
Vincent s’observa et fit quelques pas. Le bruit de plastique froissé se faisait bien entendre dans le silence de la pièce. Tous regardaient Vincent.
- Allez, Vincent enfile ton pantalon, et direction la chambre. Je vais passer devant et je te dirai si tu peux venir Mathieu, s’il n’y a personne dans le couloir.
Mathieu n’était pas tranquille. Sa couche à lui, même si elle ne faisait pas de bruit, n’était pas cachée par un pantalon et il n’avait pas envie que les autres le voit ainsi.
Heureusement, personne n’était dans le couloir, et Mathieu put atteindre sa chambre sans que personne ne le voit. Il se dépêcha de remplacer sa couche par un slip et enfila un pantalon propre.
- Sam, dit doucement Vincent, est-ce que je peux mettre mon body ?
- Pourquoi ? demanda Sam, tu as peur d’avoir froid ?
- C’est parce que la culotte en plastique fait beaucoup de bruit et que cela s’entendra moins avec un body.
- Je comprends. Oui si tu veux. Je vais t’aider. Prends le et approche toi de moi.
Sam lui enleva donc son haut, une fois qu’il fût prêt d’elle avec son body dans les mains. Elle lui descendit également son pantalon et lui enfila son body avant de le boutonner.
- Voilà, tu es prêt, dit-elle après l’avoir aidé à se rhabiller. Marche un peu pour voir le bruit.
Vincent fit quelques pas.
- Effectivement, on entend moins le bruit de plastique, mais on l’entend tout de même. Tu es bien sûr de ton choix ?
Vincent sembla hésiter une petite seconde et, tout en faisant un 1er pipi dans sa couche, hocha la tête pour confirmer son choix.
- Très bien, alors direction les autres alors, ils doivent se demander où nous sommes.
Le maître était justement en train d’expliquer les différentes activités possibles de l’après midi alors qu’ils arrivaient tous les 4.
Vincent, Mathieu et Eric se mirent dans le groupe de ceux qui partiraient faire du kayak. Un autre groupe partirait faire de la pêche à pieds, et Noémie était dans ce groupe là, accompagné de Justine.
Les kayakistes suivirent leur moniteur, Vincent ne le connaissait pas. Sam accompagnait le groupe des pêcheurs à pied. Comme à son habitude, il oublia rapidement ce qu’il portait sous ses vêtements. Le moniteur leur expliqua les bases après avoir demandé qui en avait déjà fait. Seul Mathieu leva la main.
Chacun put choisir s’il voulait un kayak une ou 2 places. Vincent, quelque peu effrayé par quelque chose qu’il ne connaissait pas, demanda à Mathieu s’il voulait bien se mettre avec lui. Mathieu accepta et ils partirent tous les 2 avec leur kayak. Ces kayaks de mer étaient équipés de jupes, ce qui empêchait l’eau de rentrer.
Tous passèrent un très bon moment et Vincent se soulagea plusieurs fois dans sa couche tandis que certains avaient dû s’arrêter pour aller faire pipi.
Malgré les jupes, l’eau était rentrée dans plusieurs kayaks et quasiment tout le monde avait son pantalon de mouillé.
Le moniteur leur en fit la remarque :
- Vous avez tous eu du mal à vous retenir de faire pipi, dit-il en rigolant.
Tout le monde se mit à rire et c’est ainsi qu’ils rentrèrent au centre. Tous avaient les fesses mouillées, mais celles de Vincent étaient en plus particulièrement gonflées.
Vincent demanda d’ailleurs à ses 2 amis d’aller chercher Sam, que pendant ce temps là il attendrait dans leur chambre. Pour une fois, il avait vraiment hâte d’enlever cette couche qui, en plus d’être mouillée, était lourde et tombait entre ses jambes.
Alors que Vincent était dans sa chambre en train d’écarter son pantalon et de le baisser, Sam arriva.
- Houlàlà, dit-elle. Pas sûr que cela ait été une bonne idée de porter une couche pour aller faire du kayak !
Sam lui baissa entièrement son pantalon et vit d’abords que le body était mouillé et bien tendu. Elle déboutonna et se dévoila une culotte en plastique remplie d’eau.
- Heureusement que tu avais une culotte en plastique ! Même si elle n’a pas empêché l’eau de rentrer, elle a empêché ta couche de descendre jusqu’aux genoux. Et personne ne t’a rien dit en te voyant marcher ? car tu devais être gêné non ?
- Non personne, répondit Vincent. Et oui, ce n’était pas pratique.
- Bon, je ne vais pas te faire aller jusqu’à l’infirmerie. Vincent, tu restes comme ça, ne touche à rien, je reviens. N’essaye pas d’enlever la culotte plastique surtout. Eric et Mathieu, allez vous doucher tout de suite. Et vous vous mettrez en pyjama directement, on ne ressortira pas du centre ce soir.
Quelques minutes plus tard, quand Sam revint dans la chambre, Mathieu et Eric n’étaient pas encore revenus. Vincent, lui, attendait Sam comme elle le lui avait demandé.
- Me revoilà, j’ai pris de quoi te nettoyer ici. Reste debout, je n’ai pas envie que tu t’allonges sur ton lit, tu risquerais de le mouiller. Je vais placer ces serviettes par terre, sous tes pieds pour absorber l’eau qui va sortir de la culotte plastique.
Sam lui descendit sa culotte en plastique délicatement. L’eau qui s’était glissée entre la couche et la culotte coula par terre sur les serviettes. La culotte descendu et enlevée laissa apparaître une couche saturée qui pendait entre les jambes de Vincent.
- Wow, je n’avais jamais vu ça, dit la jeune femme. Ta couche ne pouvait plus absorber une seule goutte. De l’eau de mer à dû rentrer à l’intérieure de la culotte et a été absorbée par la couche.
- Moi non plus, dit Vincent se penchant un peu avant pour observer sa couche. J’ai hâte que tu me l’enlèves, c’est froid.
- J’imagine bien. Alors je me dépêche.
Sam retint la couche de sa main gauche, tandis qu’elle défaisait les scratchs de sa main droite. Vincent se retrouva à moitié nu. Sam le nettoya avec une lingette.
- L’eau de mer t’a irritée la peau, elle est toute rouge. Je te mettrai de la crème tout à l’heure. C’est certainement dû aussi à l’humidité prolongée sur ta peau. Et ta culotte en plastique a un peu coupée la circulation sanguine, elle t’a faite des marques rouges aux élastiques. Ça ne te fait pas mal ?
- Un petit peu oui, surtout quand tu touches.
- Mon pauvre. Bon, même si tu vas te mettre en pyjama après ta douche., c’est un peu tôt pour la couche de la nuit. Donc met un slip et file rejoindre Mathieu et Eric pour te laver. On se voit tout à l’heure, je m’occuperai bien de toi, c’est promis.
Vincent était très heureux de ne plus porter cette couche saturée et froide. Il avait d’ailleurs un peu froid et avait du mal à se réchauffer pendant sa douche. Les marques laissées par les élastiques lui faisaient un peu mal aussi et Vincent avait hâte que Sam s’occupe de lui.
La douche fût prise, les pyjamas enfilés et tout le monde se retrouva au réfectoire pour le dîner.
Les 3 garçons et Noémie se mirent à la même table et Vincent s’assit à côté d’elle.
- Ça va Vincent ? lui dit-elle.
- Oui, ça va, j’ai juste eu un peu froid tout à l’heure au kayak et j’ai du mal à me réchauffer. Je pense que manger va me faire du bien. Et toi, comment s’est passée ton après midi ?
- Je suis allée faire de la pêche à pieds et c’était super. J’ai eu l’occasion de parler un peu avec Justine et elle a été gênée quand je lui ai demandé si elle avait porté une couche. Elle m’a expliqué qu’elle avait eu un accident et qu’on lui avait proposé de mettre une couche pour la journée. Elle s’est inquiétée de savoir si quelqu’un d’autre le savait et je lui ais dis qu’à part toi et moi personne ne le savait.
- Je pense que personne d’autre que nous l’avons vu oui.
- Et elle en portait une aussi aujourd’hui, ajouta Noémie. Elle ne me l’a pas dit, mais je l’ai deviné sous son pantalon.
Le repas prit fin et après le lavage de dents, il fût demandé à ceux qui n’étaient pas encore en pyjama d’aller prendre leur douche. Les autres purent jouer un moment. Pour la soirée, il fût proposé le choix entre plusieurs films. Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre fût largement plébiscité et tous s’installèrent devant la télévision dans la salle de repos.
Vincent piquait du nez et Sam s’en aperçut.
- Vincent, viens avec moi, lui dit-elle à l’oreille après s’être approchée de lui.
Vincent ne dit rien et se contenta de la suivre jusqu’à l’infirmerie.
- Tu as l’air KO. Ça va ?
- Moyen, lui répondit le jeune garçon. Je suis fatigué et puis j’ai toujours un peu froid.
- Ah tu es peut-être un peu malade d’être resté dans cette couche mouillée et froide. On va faire vite et tu pourras aller te mettre dans ton lit. Tu vas te reposer au chaud et ça ira mieux demain tu verras.
Sam n’attendit pas de réponse et sortit le nécessaire pour s’occuper de son petit protégé.
Elle le fit s’allonger sur la table et commença à lui descendre son bas de pyjama et son slip. Après avoir regardé un peu plus en détail les rougeurs, elle le badigeonna d’une grosse quantité crème. Elle prit ensuite un change complet dans lequel elle glissa une couche droite et lui glissa sous les fesses.
- Oh mais dis donc, tu t’endors toi ! Attends encore un peu s’il te plaît, je n’ai pas envie de te porter, tu es trop lourd, dit-elle en rigolant.
Vincent avait du mal à garder les yeux ouverts et lui sourit à l’idée de se faire porter.
- Oh mais je suis bête, j’ai oublié de t’emmener faire pipi en plus. Bon, normalement avec ta couche et le renfort à l’intérieur ça ne craint rien. Je ne vais pas t’obliger à retourner aux toilettes, fatigué comme tu es, tu t’endormirais là bas.
Cette fois-ci, cela ne fit pas sourire Vincent. Il s’était endormi.
Sam préféra prendre ses précautions et glissa une culotte plastique sous les fesses de Vincent, et boutonna les pressions. Elle avait prit une taille 12 ans afin que les élastiques ne le sert pas trop, et avait fait attention à ce que ceux-ci ne soient pas positionnés au même endroit que les autres afin de ne pas le blesser. Elle le regarda et sourit. Elle se dit que si un jour elle devait avoir un enfant, elle aimerait qu’il soit comme lui, aussi gentil et mignon.
Comme si Vincent avait pu entendre les pensées de Sam, il sourit à son tour. Cela ramena Sam à la réalité et termina de lui mettre son bas de pyjama. Celui fût un peu plus difficile pour le remonter sur les fesses de Vincent car celui-ci dormait et ne fit donc aucun effort pour l’aider et lever ses fesses.
La jeune femme décida de ne pas le réveiller et le prit dans ses bras. Ses mains étaient positionnées sous les fesses de Vincent et le bruissement de la culotte plastique se faisait entendre tandis qu’elle marchait dans le couloir en direction des chambres.
Arrivés dans la chambres de Vincent, Sam le déposa doucement dans son lit et lui remonta doucement les couvertures avant de lui faire un bisou sur le front.
- Dors bien petit bonhomme, à demain.
La suite, Vincent ne le sût pas car il ne se réveilla pas quand ses 2 amis vinrent à leur tour se coucher. Eric et Mathieu avaient à leur tour été emmené à l’infirmerie par Sam pour être préparés pour la nuit, sans oublier de passer par les toilettes avant. Sam s’en voulait d’avoir oublié pour Vincent et ne fit pas la même erreur deux fois.
Eric eu droit lui aussi à l’ajout d’une couche droite dans son change complet. Sam lui avait rappelé l’inondation de son lit le matin même et préférait éviter que cela ne se reproduise. Cela fit rire Mathieu de le voir marcher les jambes écartées car n’ayant pas l’habitude de porter une couche aussi épaisse entre les jambes.
Sam sourit à son tour et fit un clin d’oeil à Eric. Sans que Mathieu ne la voit préparer son change complet, elle y ajouta aussi une couche droite. Mathieu ne s’en aperçut qu’une fois que Sam eut rabattu l’avant de la couche sur son ventre.
Mathieu ne dit rien, bien au contraire, et était content d’être comme Eric. Lui aussi avait une démarche de canard pour aller se coucher et les 2 garçons riaient de bon cœur. Sam leur demanda de faire moins de bruit à l’approche des chambres afin de ne pas réveiller Vincent.
Ils se couchèrent tous les deux, et étant assez fatigués de leur journée, s’endormirent très rapidement.
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💯expressions idiomatiques
Liste des 100 expressions idiomatiques présentes sur le site de Naver Dic version Mobile (scrollez vers le bas pour les trouver)
*NB: TTMIK a fait un livre + e-book avec les même expressions, les mêmes illustrations et les mêmes exemples (payant donc), alors que tout est présent gratuitement sur le site de Naver Dic 😬 Je vous présente donc ici ces mêmes expressions sous forme de liste, sans les exemples tout en restant le plus clair/concis possible et sans les illustrations 😉
C’était tellement long et chiant à faire tuez moi
💮 가방끈이 짧다 lit. “la sangle du sac est courte”
⇢ ne pas avoir eu d’enseignement supérieur (université ou plus)
💮 가슴에 못을 박다 lit. “planter un clou dans le coeur de quelqu’un”
⇢ dire quelque chose de très blessant à quelqu’un, faire quelque chose qui blesse fortement quelqu’un *peut être utilisé lors d’une rupture, quand quelqu’un est très direct/dur ou quand un enfant fait quelque chose et que le parent répond par ‘가슴에 못을 박다’
💮 가슴에 와 닿다 lit. “venir toucher le coeur”
⇢ être touché *peut être utilisé quand on écoute une chanson, lit une histoire ou regarde un film etc....
💮 가시방석 lit. “un tapis avec des épines”
⇢ une situation très inconfortable
💮 간에 기별도 안 가다 lit. “le foie n’a pas compris le message”
⇢ avoir encore faim après avoir mangé quelque chose
💮 간이 콩알만 해지다 lit. “le foie se réduit à la taille d’un haricot”
⇢ avoir peur * être surpris par quelque chose tout d'un coup
💮 갈수록 태산이다 lit. “plus on avance, plus la montagne grossit/après une montagne vient une autre montagne”
⇢ chaque problème semble plus insurmontable que le précédent.
💮 귀가 얇다 lit. “avoir les oreilles fines”
⇢ impressionnable; facilement influencé par l'opinion des autres
💮 급할수록 돌아가라 lit. “le plus urgent (quelque chose est), le plus de detours (il y a)
⇢ plus on se dépêche, plus cela prend de temps *Les gens essaient souvent de trouver des raccourcis quand ils sont pressés pour se se faciliter la tâche, mais la plupart du temps, les choses ne se font pas correctement car elles sont précipitées et on ne gagne pas de temps
💮 기가 막히다 lit. “avoir son énergie bloquée/coincée”
⇢ être à court de mots quand on entend quelque chose d'incroyable
💮 기가 죽다 lit. “avoir son énergie qui meurt”
⇢ perdre sa confiance/son énergie et se sentir déprimé * utilisé lorsque vous vous comparez à d'autres qui pensent qu'ils sont meilleurs que vous à quelque chose. Plus vous y réfléchissez, plus vous perdez confiance en vos capacités. La phrase peut également être utilisée lorsqu’on est grondé par quelqu’un et que l’on devient déprimé. 기가 죽다 est toujours négatif, et comme mot d'encouragement, les gens diront souvent "기 죽지 마세요" signifiant "ne perdez pas confiance" ou "ne vous sentez pas mal".
💮 기분이 가라앉다 lit. “avoir ses sentiments qui ont coulé”
⇢ se sentir déprimé *기분 이 가라 앉다 implique un sentiment de tristesse, mais à la suite d'une déception ou de quelque chose qui vous vient à l'esprit qui vous fait avoir un «sentiment englouti». Par exemple: vous étiez si heureux que vous ayez obtenu la meilleure note de la classe à un examen que vous avez couru à la maison pour le dire à votre mère, mais à la place, votre mère vous a dit qu'un parent était décédé. À ce moment, “기분이 가라앉다”.
💮 김새다 lit. “la vapeur fuit”
⇢ le plaisir est gâché/l’enthousiasme se calme
💮 김칫국부터 마시다 lit. “boire de la soupe de kimchi en premier”
⇢ être excité par une chose dont on est pas sûr qu’elle arrivera et/ou planifier les choses d’abord
💮 까칠하다 lit. “être dur”
⇢ être grincheux
💮 깨가 쏟아지다 lit. “verser des graines de sésame”
⇢ vivre heureux; un couple est très heureux ensemble et passe un bon moment
💮 꿀 먹은 벙어리 lit. “un muet qui a mangé du miel”
⇢ quelqu’un qui ne dit rien
💮 날개 돋친 듯 팔리다 lit. “être vendu comme si les ailes s’envolaient” (?)
⇢ se vendre comme des petits pains
💮 날아갈 것 같다 lit. “avoir l’impression de s’envoler”
⇢ être extrêmement heureux/fou de joie
💮 넋을 잃다 lit. “perdre son âme”
⇢ être perdu dans ses pensées/être dévasté et sans voix/être hors de soi
💮 놀고 있다 lit. “être en train de jouer/de traîner”
⇢ ne pas travailler en ce moment/ce que vous faites ou dites est pathétique *peut signifier soit: que quelqu’un fait le contraire de travailler (jouer etc..) OU lorsque vous vous moquez de quelqu’un ou que vous rigolez de quelqu'un pour avoir trop essayé d'accomplir quelque chose, ou que la façon dont il procède n'a aucun sens et est puérile.
💮 눈 깜짝할 사이에 lit. “en clignant des yeux”
⇢ en un clin d’oeil
💮 눈 밖에 나다 lit. “sortir de l’oeil (de quelqu’un)”
⇢ perdre la faveur de quelqu’un
💮 눈빛만 봐도 알다 lit. “savoir seulement en regardant les yeux”
⇢ être si proche d’une personne qu’on peut finir ses phrases/deux personnes sont suffisamment proches l'une de l'autre pour savoir ce que l'autre pense juste en regardant ses yeux
💮 눈앞이 캄캄하다 lit. “être sombre devant ses yeux”
⇢ ne pas savoir quoi faire après avoir entendu de mauvaises nouvelles
💮 눈에 넣어도 아프지 않다 lit. “ne pas faire mal même si on le met dans les yeux”
⇢ aimer quelqu’un très fort * on sous-entend qu'on aime et qu'on se soucie tellement de quelqu'un que l’on veut le rapprocher de plus en plus de nous, à tel point qu'il finit presque dans nos yeux. Par exemple, pour les parents et les grands-parents, leurs enfants / petits-enfants sont incroyablement adorables et ils aiment tellement leurs peau qu'ils veulent se rapprocher d'eux pour les regarder de plus près
💮 눈에 밟히다 lit. “se faire marche dessus par un oeil”
⇢ quelqu’un nous manque et on pense à cette personne qui est physiquement loin de nous
💮 눈을 붙이다 lit. “coller ses yeux ensemble”
⇢ piquer un roupillon
💮 눈이 높다 lit. “avoir des yeux hauts”
⇢ être exigeant (pour un partenaire, ou pour n’importe quelle chose en général)
💮 눈코 뜰 새 없이 바쁘다 lit. “être si occupé qu’on n'a même pas le temps d'ouvrir les yeux et le nez”
⇢ être très occupé
💮 닭살 커플 lit. “couple chair de poule”
⇢ un couple qui n'hésite pas à faire preuve d'affection en public
💮 더위를 먹다 lit. “manger la chaleur”
⇢ se sentir malade à cause de la chaleur estivale
💮 도마 위에 오르다 lit. “monter sur une planche à découper”
⇢ être au cœur d'un débat/être publiquement mis sur le billot
💮 돈을 물 쓰듯 하다 lit. “dépenser de l’argent comme on utilise de l’eau”
⇢ dépenser de l'argent librement/dépenser négligemment de l'argent/gaspiller de l'argent
💮 동네북 lit. “un tambour de quartier”
⇢ quelqu'un se fait facilement tourmenter par beaucoup de gens/ quelqu'un est souvent blâmé pour des choses
💮 두 손 두 발 다 들다 lit. “lever ses deux mains et ses deux pieds”
⇢ abandonner une personne * quand quelqu'un ne répond pas à vos attentes ou vous ne pouvez pas changer son avis ou son comportement, peu importe vos efforts et que vous avez perdu espoir. L'expression peut également être utilisée lorsque quelqu'un est trop passionné par quelque chose et que vous ne pouvez pas l'empêcher de le faire.
💮 뒤통수치다 lit. “frapper l’arrière de la tête”
⇢ trahir quelqu’un quand ils sont au dépourvu/par surprise
💮 뒷북치다 lit. “frapper l'arrière du tambour”
⇢ entendre parler de quelque chose (certaines nouvelles) en retard/faire des histoires après l'événement
💮 딸바보 lit. “idiot de sa fille”
⇢ parent qui aime tellement sa fille que la fille peut faire ce qu’elle veut ou est surprotégée
💮 뜬구름 잡다 lit. “attraper des nuages flottants”
⇢ essayer de poursuivre un rêve qui ne se réalisera probablement pas
💮 띄워 주다 lit. “flotter ou faire voler quelque chose pour quelqu'un”
⇢ flatter/louer quelqu’un
💮 마음에도 없는 말을 하다 lit. “dire quelque chose qui n’est même pas dans son coeur”
⇢ dire quelque chose et ne pas le penser/s’excuser sans conviction
💮 마음은 굴뚝 같다 lit. “avoir le coeur comme une cheminée”
⇢ ‘je veux vraiment le faire (mais je ne peux pas)’
💮 말도 안 되다 lit. “ne pas devenir des mots/ne pas former de mots”
⇢ être incroyable ou absurde
💮 말은 쉽다 lit. “les mots sont faciles”
⇢ plus facile à dire qu’à faire
💮 말을 돌리다 lit. “retourner les mots”
⇢ changer le sujet d’une conversation
💮 매운맛을 보여 주다 lit. “montrer à quelqu’un le goût épicé de quelque chose”
⇢ montrer à quelqu’un à quel point on est en colère par, en général, la violence physique/montrer à quel point on est capable de quelque chose à quelqu’un qui ne nous croit pas
💮 머리를 식히다 lit. “se rafraîchir la tête”
⇢ prendre l'air ou se détendre quand on a beaucoup de choses à faire et / ou lorsqu’on est stressé
💮 머리에 피도 안 마르다 lit. “le sang sur la tête n’a pas encore séché”
⇢ être trop jeune et inexpérimenté pour faire quelque chose ou agir d'une certaine manière (grossière ou arrogante)
💮 모르는 게 약이다 lit. “ne pas savoir que (quelque chose) est le médicament”
⇢ le bonheur est dans l’ignorance
💮 모범생 lit. “étudiant exemplaire”
⇢ étudiant modèle
💮 물 만난 고기 lit. “poisson qui a rencontré l’eau”
⇢ être dans son élément
💮 물거품이 되다 lit. “devenir une bulle”
⇢ avoir ses espoirs anéantis
💮 밀당 lit. “tirer et pousser”
⇢ jouer à la personne ‘difficile à obtenir’ (dans une relation romantique) et ensuite être doux avec cette même personne
💮 바가지 쓰다 lit. “mettre un grand bol”
⇢ se faire arnaquer
💮 바닥이 나다 lit. “le fond sort”
⇢ ne plus avoir (quelque chose) * par exemple, vous avez un portefeuille plein d'argent, mais vous continuez à dépenser jusqu'à ce que vous puissiez voir le bas de votre portefeuille. Vous pouvez alors dire "돈 이 바닥 이 났어요", ce qui signifie que vous n'avez plus d'argent. Cela peut être utilisé avec tout ce qui est limité: temps, argent, énergie, idées, etc.
💮 바람맞다 lit. “se faire frapper par le vent”
⇢ se faire poser un lapin
💮 반반 lit. “moitié moitié”
⇢ moitié moitié * répétition du mot 반 qui veut dire moitié
💮 발 디딜 틈이 없다 lit. “ne pas avoir de place pour poser son pied”
⇢ être très bondé
💮 발목 잡다 lit. “attraper la cheville”
⇢ quelque chose empêche quelqu'un de faire quelque chose
💮 발이 넓다 lit. “avoir les pieds larges”
⇢ avoir de bonnes connections
💮 배가 아프다 lit. “avoir un mal d'estomac”
⇢ être jaloux (de quelqu’un qu’on connait) * peut sous-entendre que la personne ne mérite pas ce qu’elle a
💮 번지수를 잘못 찾다 lit. “avoir trouvé le mauvais numéro de rue”
⇢ demander un service a quelqu’un qui ne veut pas ou ne peut pas * peut aussi être utilisé quand on a choisi la mauvaise personne avec qui faire affaire et qu’elle est dangereuse ou effrayante
💮 벼락치기 lit. “foudre”
⇢ bachotage (avant un examen)
💮 병 주고 약 주다 lit. “donner une maladie et ensuite donner des médicaments”
⇢ dire quelque chose de blessant à quelqu'un, puis dire quelque chose de bien pour le couvrir
💮 분위기에 휩쓸리다 lit. “être emporté par l'atmosphère”
⇢ pris dans l’instant/faire quelque chose qu’on ne ferait pas d’habitude car on est prit dans l’instant
💮 불난 �� 부채질하다 lit. “utiliser un éventail sur le feu”
⇢ attiser la flame/ajouter de l’huile sur le feu/remuer le couteau dans la plaie
💮 붕어빵이다 lit. “un pain en forme de carpe fourré aux haricots rouges”
⇢ deux personnes se ressemblent comme deux gouttes d’eau
💮 비행기 태우다 lit. “faire monter (quelqu’un) dans un avion”
⇢ flatter quelqu’un excessivement
💮 뼈 빠지게 일하다 lit. “travailler jusqu’à ce que les os tombent”
⇢ travailler très dur
💮 사랑이 식다 lit. “l’amour devient froid”
⇢ l’amour pour quelque chose/quelqu’un s’estompe
💮 사차원 lit. “la quatrième dimension”
⇢ quelqu’un qui pense différemment des autres * a souvent une connotation négative et peut être considéré offensant
💮 상처를 주다 lit. “donner une cicatrice”
⇢ blesser quelqu'un avec ses mots ou son comportement
💮 생각이 없다 lit. “ne pas avoir de pensées”
⇢ ne pas être d’humeur à quelque chose
💮 생각이 짧다 lit. “avoir les pensées courtes”
⇢ agir ou parler sans réfléchir/être involontairement inconsidéré
💮 속는 셈 치고 lit. “se supposé trompé/laissé l’autre personne vous trompé”
⇢ n’avoir rien à perdre/laisser le bénéfice du doute
💮 속을 썩이다 lit. “faire pourrir ses sentiments”
⇢ causer beaucoup d’ennuis et inquiéter quelqu’un * peut être utilisé quand une machine est cassée ou se casse constamment
💮 손 놓고 있다 lit. “ne pas avoir les mains sur quelque chose”
⇢ ne rien faire à propos de quelque chose qui doit être fait
💮 손꼽아 기다리다 lit. “compter sur ses doigts en attendant quelque chose”
⇢ attendre quelque chose très impatiemment
💮 손보다 lit. “regarder les mains”
⇢ réparer quelque chose/être violent envers/s’entretenir avec quelqu’un pour régler son attitude
💮 손이 발이 되게 빌다 lit. “supplier/s’excuser jusqu’à ce que les mains deviennent des pieds”
⇢ supplier/s’excuser sincèrement (en joignant ses mains)
💮 수박 겉핥기 lit. “lécher l’extérieur d’une pastèque”
⇢ faire quelque chose superficiellement * 수박 peut être omis
💮 아직 멀었어요 lit. “est encore loin”
⇢ avoir un long chemin à faire (travail, devoirs,distance, compétences etc...)/ça n’arrivera pas de sitôt (temps) * peut être utilisé pour ‘sonner’ humble
💮 앞뒤가 막히다 lit. “être coincé devant et derrière”
⇢ être très étroit d’esprit/ne pas avoir les pensées flexibles
💮 오리발 내밀다 lit. “sortir un pied de canard”
⇢ mentir sur quelque chose quand on nous demande/avoir le culot de feindre innocence
💮 일이 꼬이다 lit. “tordre les choses”
⇢ les choses ne se passent pas si bien que prévu
💮 입을 모으다 lit. “rassembler des bouches”
⇢ plusieurs personnes ont la même opinion à propose de quelque chose/plusieurs personnes disent la même chose
💮 입이 짧다 lit. “avoir une petite bouche”
⇢ ne pas beaucoup manger/avoir un petit appétit
💮 잘나가다 lit. “bien aller de l’avant”
⇢ être populaire/avoir du succès
💮 잘난 척하다 lit. “faire semblant de bien avoir été né et élevé”
⇢ se vanter
💮 잠수를 타다 lit. “aller sous l’eau”
⇢ être complètement hors de portée/ne pas répondre aux appels ou sms
💮 추위를 타다 lit. “monter le froid”
⇢ être sensible aux températures froides
💮 콩깍지가 씌다 lit. “une gousse de haricots a été mise”
⇢ être si amoureux qu’on pense que l’autre personne n’a pas de défauts
💮 품절남 / 품절녀 lit. “homme vendu”/“femme vendue”
⇢ jeune marrié.e/hors marché
💮 하늘과 땅 차이 lit. “différence entre le ciel et le sol”
⇢ être complètement différent/avoir des niveaux complètement différents
💮 하늘이 노랗다 lit. “le ciel est jaune”
⇢ être choqué/paniqué quand on entend de mauvaises nouvelles
💮 한 번 봐주다 lit. “fermer les yeux (sur quelque chose) une fois”
⇢ fermer les yeux sur quelque chose (pour cette fois)
💮 한눈팔다 lit. “vendre l’oeil”
⇢ être distrait/ne pas se concentrer sur quelque chose
💮 허리가 휘다 lit. “la taille est pliée”
⇢ avoir un fardeau financier trop lourd
💮 화풀이하다 lit. “résoudre sa colère”
⇢ exprimer sa colère sur quelqu’un qui n’est pas responsable de cette colère
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Du 040120
Accompagnant Alina hors de la maison, je lui transmets ma peur pour elle car le chemin est noir comme la nuit avec un brouillard d'oubli, et nous n'avons que des lampes de portable pour ouvrir la vue. D'ailleurs, nous avons oublié un câble dans le lit, nous rentrons et remontons le chercher. De retour à l'au revoir, elle me dit en souriant de ne pas m'inquiéter de ce qu'il lui arrive quelque chose, elle connaît bien la route et les seuls dangers sont les ngorokit. Je ne sais pas de quoi elle parle mais elle semble en paix. Je remonte une fois encore dans le silence de mon lit, que je laisse retomber sur moi. Je questionne à voix haute le mot prononcé par Alina : ''ngorokit''. En le disant, le ventre à plat sur le matelas, je sens dans mon coeur que c'est ''ngoroman'', le vrai nom, et j'émets un grognement de syllabes aléatoires, comme quand je m'amuse avec Midori à dire n'importe quoi et... le matelas tout contre moi me répond! J'entends un grognement similaire, d'une voix plus grave et tordue, les sons ne sont pas les mêmes mis la longueur et le volume, si! La frayeur me fait bondir hors du lit sur les escaliers d'où, arrêté par la curiosité, je tente une nouvelle phrase de sons différents : la réplique est immédiate, toute aussi posément joueuse malgré cette voix effrayamment grasse, j'imagine la présence d'un monstre coincé entre le matelas et le bois de la mezzanine, qui a haussé le ton pour que je l'entende aussi fort que la première fois, où j'étais quasiment contre lui, quelle horreur! Les ngorokit d'Alina, les ngoroman existent donc bien, et il y en a un chez moi, qui est là depuis des heures alors que j'étais avec Alina, couchés sur lui! Je me précipite jusqu'à la porte que j'ouvre sur la nuit et enivré de panique, je prononce une nouvelle salve de charabia : je sursaute dangereusement à la réponse qui m'arrive à l'oreille, toujours aussi proche et claire, comme dite en moi, calme mais, me paraît-il, de plus en plus amusée! En moi... Un doute s'installe. Toujours debout la main sur la poignée de porte, je décide d'articuler des mots sensés. Je reçois en écho, faisant vibrer tout mon corps, les mêmes mots de cette voix laide à en pleurer et je comprends dans un coup de grâce auto-asséné que le ngorokit, le ngoroman... c'est moi.
060120
Ce qui fait que je peux aujourd'hui lire et comprendre une traduction de Sénèque alors qu'enfant je n'aurais vu que des mots devant moi fermés, ce sont les occurrences de ces mêmes mots dans le cours de ma vie, qui leur ont donné des sens, des contextes, m'en ont offert peu à peu des synthèses de silhouette pour qu'à présent leur apparition ne me surprenne plus.
+
Répondre à Sénèque : si je peux le lire, il y a une logique comme une boucle qui veut qu'il puisse me lire à son tour.
070120
Adrien, laisse-moi, s'il te plaît. J'ai compris que j'avais beaucoup de choses à vivre, j'arrête d'être faible, tu as joué ton rôle mais désormais je n'ai plus besoin de toi. Adios! Grégory
+
I love beeing alive, and art is the evidence of it.
Jim Carrey
+
I just saw a fire die.
+
Cabrel - un sauvage à la ville
Il préfère les couleurs des lumières aux visages des gens
Dans la file il est le seul tourné vers l'arrière pendant qu'il attend
Peu lui importe que le client de derrière le trouve un peu gênant
Le genre à s'asseoir par terre dans un wagon désert
Et c'est lui qui a fini ton verre de bière Pendant que tu dansais
Et qui marche sur le pied du prétendant qui te l'avait offert
+
Les gens sont des objets comme les autres, comme les arbres, en plus envahissants
080120
Les humains sont des objets comme les autres.
Je suis constamment vexé du fait que les passants ignorent mes "bonjour", mais si je décide de ne plus les prendre en considération, j'effacerai ce souci et je gagnerai en tranquillité sur la voie publique. Aucun être ne me manque tant que la Terre en soit dépeuplée.
090120
Je viens de comprendre en méditant qu'écouter un album en boucle est un excès comme un autre. En ce moment j'écoute "On" de Altın Gün en boucle et c'est la raison pour laquelle j'ai du mal à me défaire de la voix de la chanteuse quand je cherche le calme intérieur : je l'ai laissée marquer mon esprit. En toute chose il faut de la mesure.
+
Ah, c'est aussi (surtout?) parce que söyle söyle sont à peu près les seuls mots que je comprends de la chanson que j'ai en tête :-P
100120
Plus on fait, moins on se laisse faire.
Ce n'est donc pas seulement que le bonheur fait écrire des chansons mièvres : de l'esprit, la sagesse exprime les phrases les plus simples. Ça fait passer l'envie de qualifier ces chansons de mièvres.
+
Toutes ces montagnes
Et toutes ces maisons de bois cachées
Les yéti
J'en suis au plus près
Je les balaye des yeux
Et dans la tempête de neige
Où tout scintille
Je joue du violon sur les câbles
Les lourds nerfs optiques
Derrière toi, si tu ne te retourne pas,
C'est un monde sans ombres où tu peux vivre,
Sans danger, sans avoir à manger
Seulement dormir
Dans le semblant d'éternité des souvenirs.
+
Joker
Dans nos pauvres relations sexuelles,
On a mal battu les cartes...
Et on jouait pas le même jeu,
Ou pas de la même manière....
Joker
Et du jeune amour, on a tiré quatre portraits différents...
Moi, deux de toi, toi, deux de moi...
Joker
Et tu sais, quand on dessine trop fort, il pleut sur le papier...
Au fond j'espère que tu as gardé la bonne image...
Moi j'ai gardé la gondolée...
+
Deux magnifiques plans de bas en haut: Cocoon, Björk, Royal Opera House, et Candy Says, Antony, Berlin.
110120
Comme les avancées se transforment en moi... Je les appellerais du même nom, alors que je les ressens différemment, elles s'ancrent, je les digère...
+
Bouche :
- qui englobe un quart d'orange pour prévenir la coulée du jus
120120
Chante en arabe, fais-moi sourire et pleurer.
+
Everything you learn is always provisional.
Aaron Swartz ️
180120
En faisant mes exercices de sport, j'ai encore noté une réalisation de ma théorie de l'étiquette : j'avais tendance à perdre l'équilibre en pratiquant la position du T qui se plie vers avant, mais maintenant que je prend le temps de stabiliser mon corps sur un pied avant de me pencher, je tiens droit à tous les coups. Et consécutivement, quelque chose en moi a lâché: j'ai compris que toutes mes misères passées m'ont mené au savoir-vivre dans lequel j'évolue aujourd'hui, et j'ai l'impression qu'une paix s'est installée, qui m'est propre, ma paix.
190120
Alors ne jouer qu'avec la lumière et avec le vent.
200120
Daniel Tammet me montre qu'il regarde, observe, savoure une suite de chiffre pour ensuite l'apprendre, comme je dois d'abord chercher à aimer cette classe qui tarit mes idées de cours par leur inaction, pour retrouver l'inspiration.
250120
Mains: le revers marque le temps dans l'air chargé de passion arabe
* J'entends de mieux en mieux l'anatomie des fruits que je mange en les ouvrant.
260120
Porter un pendentif sur scène pour éblouir
270120
L'effort à faire est de garder les yeux toujours plus ouverts, la vue a tendance à s'en tenir au terrain connu.
La force de l'habitude contre la force qu'il me faut pour poursuivre l'agencement de mon appartement.
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En mandarin nous sommes femmes.
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Je refuse encore d'être un feu d'artifices.
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People people I don't know know. Même si c'est une répétition, une étape, autoriser l'idée à rebondir et l'écrire.
290120
Croire au cinéma
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Plus de goûts inattendus et des avis plus tranchés.
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Marche à contrevent qu'il te raconte ce qu'il entend!
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Holà !Plusieurs questions, si tu as le temps bien sûr : 1) j'ai du mal à organiser mon travail en philo (je suis en HK) j'essaie de tout lire mais ça ne mène à rien car je ne retiens rien et je ne sais ps faire le lien entre textes et sujet de disserte (étrangement ça n'arrive qu'en philo) 2) il y a assez longtemps tu as dit que tu faisais des "semaines de telle matière" pour réviser, tu pourrais expliciter davantage ce que tu faisais sans prendre de retard par rapport aux autres cours ? Merci !
Salut ! Ça va être une longue réponse en deux parties !
1)
En philo, je travaillais en séparant en deux, d’un côté ma connaissance des textes d’auteurs (savoir qui a dit quoi, qui était d’accord ou pas d’accord avec qui, finalement un peu d’histoire de la philosophie), et de l’autre côté ma compréhension des notions (les couples de notions à opposer, les termes proches mais à distinguer, etc, ce qui peut paraître un peu plus ‘universel’ : tel mot fait référence à tel concept plus ou moins pour tout le monde, même si ça arrive de temps en temps qu’un même terme veuille dire des choses différentes d’un auteur à l’autre).
Pour cette première partie, j’étais beaucoup avantagée par le fait que notre prof nous donnait énormément de polycopiés d’extraits de textes qu’elle avait elle-même sélectionnés et découpés, ce qui fait qu’on était déjà sûrs que c’était des extraits dont on allait pouvoir se servir, que c’était des textes plus ou moins majeurs, et que ça allait avoir un rapport avec le cours. Du coup, je n’ai lu quasiment aucune œuvre complète en philo. Si ton ou ta prof fait ça, c’est génial, et dans ce cas là je te conseille simplement de ficher tous ces extraits (ou s’il y en a trop, le plus d’extraits possible en les numérotant pour les retrouver facilement), ce qui te créera une banque de références. Voici une image du carnet de références que j’avais en philo.
Les extraits résumés ici devaient faire entre 2 et 10 pages, donc tu vois dans mes résumés que le but était d’être vraiment très très concise pour pouvoir y revenir rapidement. Tu peux voir dans la marge le numéro du polycopié de ma prof où apparaissaient ces textes (la numérotation était hyper importante parce que je n’ai pas fiché dans l’ordre chronologique des distributions des polys dans l’année, il y a toujours des priorités et des urgences qui arrivent, qui font qu’on doit faire des choses dans le ‘désordre’). Et dans le titre, la référence la plus précise possible (cf pour l’extrait de Weber, avec le titre de l’ouvrage et le titre du chapitre). Surlignés en violet sont les passages vraiment importants, et soulignées en vert sont les citations exactes que j’ai juste recopiées du texte pour pouvoir idéalement les mémoriser par coeur. J’ai une cinquantaine de ces petites pages de fiches d’extraits, c’était vraiment hyper pratique et ça m’a permis d’avoir une idée d’ensemble et c’est en faisant ce travail que j’apprenais le contenu des textes.
Si ton ou ta prof de philo ne vous fournit pas vraiment de textes sélectionnés, j’ai peur de ne pas pouvoir te conseiller mieux que ça, parce que j’étais moi-même un peu débordée par la philo avant de tomber sur cette prof et ses polys bénis… Mais rien ne t’empêche d’aller voir et de réclamer une bibliographie plus précise, réduite au strict minimum des choses essentielles, normalement c’est justement le métier du prof de vous prémâcher ce travail-là. Si vraiment tu n’as aucune indication et qu’on ne te conseille que des œuvres complètes (impossible de tout lire), fais peut-être ce travail de fichage avec les intros et les conclusions, ou sélectionne un chapitre par ouvrage qui te semble vraiment en lien avec le cours.
Ensuite pour la seconde partie que j’ai mentionnée, avec les notions, je faisais des trucs comme ça :
Surlignées en violet, les notions, qui ont été désignées explicitement par la prof comme des notions importantes, qui peuvent par exemple apparaître dans la formulation d’un sujet, et qui apparaissent pour la plupart dans des dictionnaires de notions philosophiques. En dessous au crayon à papier : une petite explication de la notion dans le cas où j’en ai besoin. Et plein de flèches, de trucs entourés, encadrés, etc, pour voir les liens entre ces notions. Enfin, surlignés en jaune, les noms des philosophes concernés par ces notions (et je peux ensuite retrouver plus précisément ce qu’ils disent sur ces notions dans mon carnet de références). C’est le fait d’éparpiller les noms de ces philosophes en petit dans ces schémas qui me permet de faire le lien entre les textes lus et les notions qu’on trouve dans les sujets. Pour moi c’est ce travail là qui est primordial parce que tu peux le faire sans avoir beaucoup de références mais en travaillant principalement avec le dictionnaire des notions (voire avec un dictionnaire normal même si tu ne vas pas aller bien loin) et en faisant preuve de bon sens, ce qui est souvent le premier critère en philo.
Il faut que tu identifies toutes les notions majeures qui se rapportent au thème de l’année, ou (mieux) au chapitre du cours que tu es en train de réviser, et que tu arrives à les faire dialoguer entre elles (exemple ici en haut à droite de la page, l’intentionnalité définie par Husserl s’oppose à (VS) la res cogitans de Descartes, car l’une est une façon d’être au monde, tandis que l’autre est une chose, qui existe en l’homme indépendamment du monde). Si tu as bien fait ce travail, dans le sujet de disserte tu auras des notions qui apparaissaient à un endroit ou à un autre sur ton schéma, et donc tu sauras rapporter les notions du sujet à a) d’autres qui leur sont proches b) d’autres qui leur sont opposées c) des philosophes qui ont travaillé dessus.
(Je précise que tout ça est schématique et que c’est seulement un outil pour apprendre. Au moment de restituer il faut rétablir la complexité et la nuance de ce que tu as pu lire, mais tu ne pourras rien restituer si tu n’as rien retenu, et pour retenir on a souvent besoin de simplifier.)
Malheureusement si tu n’as pas de conseils assez précis quant aux choses à lire, et que tu n’arrives pas du tout à comprendre la façon dont les notions du programme s’articulent, il faut envisager l’hypothèse que ton ou ta prof ne fasse pas très très bien son travail, et éventuellement envisager de demander le cours de tes camarades d’une autre classe, ou bien de chercher des ouvrages de semi-vulgarisation qui pourront t’offrir les clarifications de notions et les pistes de bibliographie que le cours est censé fournir. Avant d’employer ces grands remèdes, n’hésite surtout pas à lire les définitions des notions dans le dictionnaire philosophique de ta bibliothèque et à poser des questions en cours : « J’ai lu que [notion A] se définissait de telle façon, et j’ai du mal à comprendre où se place [philosophe X] par rapport à ça ? Est-ce que quand il utilise [notion B] ça veut dire la même chose ? » etc. D’autre part je précise que moi j’ai développé des méthodes qui m’allaient à partir de ma situation de départ, et la façon dont les cours de mes profs étaient organisés faisaient partie de ma situation de départ, donc n’hésitez pas à vous inventer vos propres méthodes de révision en fonction de ce qu’on vous donne !
2)
Pour la division des révisions, je parlais spécifiquement de la khâgne, parce que c’était vraiment dans l’optique du concours. J’ai déjà dû en parler de façon assez détaillée mais en khâgne le travail se divisait pour moi de cette façon : d’un côté les devoirs à court et moyen terme, c’est-à-dire les choses à rendre, les trucs à réviser pour une interrogation (et non pas un concours blanc), les trucs de grammaire, les préparations de colle, etc ; et d’un autre côté, l’apprentissage à long terme pour le concours, c’est-à-dire simplement emmagasiner assez de choses pour pouvoir traiter n’importe quel sujet de disserte qui peut tomber aux écrits. Au fur et à mesure que ma khâgne avançait (et ne parlons pas de ma khûbe), j’étais de plus en plus focalisée sur le concours et sur ce que j’avais besoin de faire pour y arriver, ce qui fait que j’avais l’impression que le côté 2, que je considérais plus important, était parfois ‘parasité’ par le côté 1 : j’aurais bien aimé passer l’aprèm à apprendre un maximum de dates en histoire, mais j’avais cette traduction à rendre pour mercredi, ou cette interro de vocabulaire à réviser.
Mais le côté 1 ne doit pas être négligé, sinon c’est ça qui te ferait prendre du retard sur les autres matières : les profs donnent des devoirs, il faut les faire, et les traductions et les interros etc servent d’entraînement au long de l’année, ce qui est aussi important. C’est juste que dans une séance de travail, je faisais les choses du côté 1 en premier pour en être ‘débarrassée’, puis j’employais le reste de l’après-midi à travailler sur le côté 2, c’est-à-dire en gros à lire et ficher des choses et à les apprendre. C’est ça qui prend le plus de temps, mais c’est ça qui paraît le plus ‘productif’ parce que c’est ça qui t’arme pour les dissertes des écrits. Mais c’est aussi la partie du travail qu’on ne peut faire qu’une fois que le reste, ce qui est à faire à court terme, est fini et rendu.
Du coup quand je disais que je faisais des semaines par matière, je ne parlais que du côté 2, c’est-à-dire que pendant une semaine, à chaque fois que j’arrivais à la bibli, je faisais mes devoirs, dans toutes les matières, et une fois que j’avais fini je passais tout le reste de mes après-midis à lire et à ficher de la philo, en vue du prochain concours blanc. La semaine suivante, à chaque fois que j’arrivais à la bibli, je faisais aussi mes devoirs du moment dans toutes les matières, mais je passais tous le reste de mes après-midi à lire et à ficher de l’histoire. Etc etc. Et comme chaque concours blanc était séparé du précédent par un peu plus de six semaines, ça me faisait à chaque fois une semaine de vrai apprentissage par matière, ou un peu plus.
Mais je précise aussi que je n’ai pas fait ça tout au long de ma prépa et que plein de choses ont changé au fur et à mesure, c’est juste que c’est la méthode que j’ai adoptée vers la fin de ma prépa, quand j’avais une vitesse de croisière, ce qui fait qu’elle m’a paru être la plus efficace et la plus tranquille. Voici le début de mon agenda de khâgne, avec encadrées en orange les semaines de concours blanc, encadrées en vert les semaines de vacances, et écrites en diagonales les matières de la semaine. Mais tu vois que j’ai ajouté en plus des autres trucs de travail d’autres matières pendant certains jours de certaines semaines (tu peux voir que tous les premiers dimanches du mois je m’étais noté de faire des résumés de textes de philo, peu importe la matière de la semaine où ça tombait) (mais j’avoue que je le faisais rarement à ce moment là).
J’espère que c’était un peu plus clair !
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Il y a quelques temps, j’ai commencé The Ascendant, une fanfiction se passant après Dirige of Cerberus et qui, en plus d’être assez sombre (C’est une GROSSE deathfic pas gaie pour un rond, pour la faire simple.), a dans les rôles principaux un OC qui n’est autre qu’un quatrième Incarné. (Et dont l’apparition s’accompagne d’une nouvelle épidémie de Geostigmates carrément plus violente que la précédente... ouais, quand je vous dis que c’est la joie de vivre, cette fic !)
A cause de l’amour immense que je porte aux Incarnés (Et de ma méfiance des OCs ayant un rôle clef dans l’univers de FF7... mais j’y reviendrai un de ces quatre, vraiment, sur le sujet des OCs.), on se doute que chaque fois qu’on m’invente un quatrième Incarné, je fuis... très, très loin.
Mais ici, c’est passé crème. Et du coup, je me suis demandé pourquoi là, le fait de m’inventer un nouvel Incarné ne me dérangeait pas, alors que le reste du temps, ça me fait grimacer ?
Le principal problème que je vois est le suivant : si Kadaj, Loz et Yazoo ont chacun un physique qui leur est propre, tout autant qu’une personnalité, ils sont avant tout des restes de Sephiroth qui se sont incarnés en ce monde et y ont développé une identité. Chacun d’eux représente un aspect de la personnalité / force de Sephiroth et, du coup... bah... ils ont un peu tout pris ! Et si vous voulez créer un quatrième Incarné, ça a de grandes chances d’être plus redondant qu’autre chose. Du coup, j’ai souvent du mal à voir l’utilité de ces nouveaux Incarnés et je n’arrive pas à m’intéresser aux fics qui les mettent en scène. (1)
Cela étant dit, je trouve que The Ascendant arrive très bien à contourner ce problème (Tout en m’apportant une possibilité à laquelle je n’avais pas du tout pensé) : Là où j’en suis rendu dans ma lecture, Eden (le nom, donc, de ce quatrième Incarné) représenterait l'enfant Sephiroth (Oui, parce qu’en plus, c’est un gosse. Autre point qui fait que je l’ai très facilement accepté, alors que ça n’aurait pas du tout été la même tisane pour un adulte.). Et c’est une idée que je trouve vraiment sympa, qui ouvre tout un tas de pistes intéressantes.
Et puisqu’on est sur le sujet : une autre possibilité de nouvel Incarné capable de me plaire (Et d’ailleurs l’une de celles que j’utilise personnellement.) serait Sephiroth lui-même. Pas le Sephiroth qu’on affronte dans le jeu, qui a perdu les pédales et se prend pour une sorte de divinité. Mais le Sephiroth d’avant le drame de Nibelheim.
Je veux dire, j’aime beaucoup ce Sephiroth. Celui que Crisis Core, par exemple, nous permet de découvrir un peu. J’aime aussi le Sephiroth-à-mes-pieds-bande-de-vermines d’après, maaaaaiiiiis... je l’aime comme on aime un méchant bien classe. Comme ZE grand méchant bien classe (Avec la PUTAIN de musique qui tue tout). Mais effectivement, je ne vais pas éprouver pour lui de la tendresse et ne me verrais difficilement écrire une histoire de rédemption avec CE Sephiroth.
Par contre, je suis sincèrement désolé pour le Sephiroth d’avant. Qui aurait pu prendre un autre chemin, en d’autres circonstances. Qui aurait pu ne pas sombrer, s’il avait... je sais pas... été mieux entouré, peut-être, et qu’il avait pu se construire avec des gens un tant soit peu équilibrés ? (Parce que... Hojo... je dis ça, je dis rien.) Et du coup, je trouve qu’il y a vraiment pas mal de choses intéressantes à développer sur CE Sephiroth post AC. Un Sephiroth qui n’est pas complètement Sephiroth non plus, mais un Incarné, donc, du vrai Sephiroth qui demeure encore quelque part au sein de la Rivière de la Vie. (Hum... est-ce clair ?) Là aussi, ça ouvre plein de possibilités !
(Et puis les Incarnés étant en partie créés à partir de ce qu’il reste de la conscience et des souvenirs de Sephiroth... à force de combattre la Rivière de la Vie, et après avoir créé les trois autres, il n’est pas idiot de penser qu’il n’en reste plus grand-chose, de cette personnalité, de ces souvenirs. Voilà pourquoi un Incarné ayant l’apparence de Sephiroth pourrait ne pas posséder l’entièreté de ses souvenirs, mais seulement une partie. Celle du passé. D’avant le basculement.)
Du coup, et malgré tous mes aprioris et mes “ça-jamais-de-la-vie-ça-va-pas-la-tête?!”, cette fanfic m’a fait prendre conscience qu’il y a vraiment moyen d’écrire et de créer des choses intéressantes autour du concept de “quatrième Incarné”. Qu’en définitif, je suis même assez demandeur de nouvelles idées, à ce propos. Mais en tant que lecteur, j’ai tendance à exiger qu’on ne prenne pas tout ça à la légère. Juste pour le côté “cool” / ���dramatique” / ce que vous voulez (2); que ça fait d’être un Incarné. Qu’on respecte un certain nombre de trucs, aussi. Et que ça apporte quelque chose à l’univers, comme aux personnages déjà en place. (3)
(1) Bon, après, soyons honnête ! Les Incarnés ne sont pas forcément les personnages les plus populaires de ce fandom et, du coup, les fics mettant en scène de nouveaux Incarnés sont claiiiiirement très rares.
(2) Je suis habillé tout de noir, de préférence tout de cuir, j’ai une arme cool, j’ai les cheveux gris, des yeux à pupilles félines, je suis super puissant (Au point que je peux prétendre foutre une raclée ou donner du fil à retordre aux protagonistes) et violent, en plus d’être légèrement instable psychologiquement... et mon existence est juste putain de tragique quand t’y réfléchis deux secondes ! (Et je vous ai parlé de ma grosse moto, là, qui rajoute au côté true rebelle ? Ah, et n’oubliez pas le côté poseur, hein, sinon ce serait moins drôle !) Je suis ? je suis ??... erf ! En vrai, ces personnages, c’est un condensé de toooooout ce qui me fait très souvent fuir, dans le sens que ça peut vraiment être un carnage, ce type de concept, entre des mains peu inspirées / expérimentées. x,) Mais quand c’est bien fait... bien maîtrisé... je dis quand même oui !
(3) Après, il y a également le concept de clones qui me plaît beaucoup (Comprendre : les Incarnés ne sont pas... des Incarnés, justement, mais des clones de Sephiroth créés par la Shinra) et pour lequel je pourrais être moins casse-couilles, mais... là aussi, j’ai une liste longue comme le bras de trucs qui seraient pour moi un gros NON.
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