#et il y a seulement deux classes que je peux prendre
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abbyshousefire · 1 year ago
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Jour 1
Bonjour ou bonsoir et bienvenue à mon journal quotidien pour français. J'essaye d'écrire quelque chose chaque jour ou tous les deux jours pour pratiquer mon français. Aujourd'hui c'est le premier jour, donc on va voir si je continue cette aventure.
Je me présente maintenant. Je suis abbyshousefire sur tumblr, mais vous pouvez m'appeler abby. Je suis dans l'université et je travaille en plein-temps. Parce que je suis américain, je dois travailler beaucoup pour avoir le moyen d'aller à l'université.
Un jour, j'espĂšre d'habiter en France mĂȘme pour quelques mois. Pour ça, je dois communiquer effectivement en français, alors, ce journal.
C'est tout pour jour un, à bientît !
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marie-swriting · 2 years ago
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Peu Importe La Douleur - Chrissy Cunningham
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Stranger Things Masterlist
Résumé : Tu as le béguin pour Chrissy, mais elle a un rendez-vous avec Jason Carver.
Warnings : Angst, pining, fin triste, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
Nombre de mots : 2.6k
Version anglaise
Chanson qui m'a inspiré : She par dodie
Ta main gauche soutenant ta tĂȘte, tu regardes le visage dĂ©licat de Chrissy. Elle est assise deux chaises devant toi sur le cĂŽtĂ© droit de la salle de classe. Une mĂšche blonde vĂ©nitienne tombant sur son visage t’empĂȘche de l’admirer pendant une seconde. Chrissy replace ses cheveux avant de se remettre Ă  prendre des notes. Tes yeux restent sur ta meilleure amie et tu te perds dans ta contemplation. Tu en sors seulement quelques minutes plus tard quand Chrissy tourne la tĂȘte vers toi. Rapidement, tu dĂ©tournes les yeux et fais semblant d’ĂȘtre concentrĂ©e sur le cours d’histoire. Tu n’oses plus faire un mouvement, craignant de t’embarrasser un peu plus. Sans bouger la tĂȘte, tes yeux regardent sur ta droite pendant un instant, cherchant Chrissy. Elle te sourit, sachant que tu la regardes. Tu lui fais un rapide sourire gĂȘnĂ© et Ă©coutes rĂ©ellement la professeure jusqu’à la fin du cours. 
Quand la sonnerie signalant la fin de la journée résonne, tu ranges tes affaires avant de quitter la salle. Tu commences à marcher dans le couloir quand Chrissy vient à tes cÎtés avec un grand sourire. 
-C’est toujours bon pour demain ? Tu viens chez moi pour m’aider Ă  me prĂ©parer ?
-Oui, pas de soucis.
-Oh ! Tu pourrais me prĂȘter tes boucles, celles que j’adore ? Tu sais, les argentĂ©es pendantes en forme de cƓur ? te demande Chrissy et tu hoches la tĂȘte.
-Bien sûr. 
-Super, tu es la meilleure. J’ai tellement hĂąte pour ce rendez-vous ! J’ai un bon prĂ©ssentiment. Je suis sĂ»re que ça va marcher avec Jason, sourit-elle et tu tentes de faire de mĂȘme.
-J’espùre pour toi aussi.
-MĂȘme si tu penses qu’il est con ?
-S’il peut te rendre heureuse, c’est le plus important, assures-tu. 
-Tu verras, ça sera un bon gars. Et puis quand je serai enfin avec lui, je pourrai te présenter à ses amis, notamment à Jake, précise-t-elle en bougeant ses sourcils.
-Pourquoi Jake en particulier ? questionnes-tu en la regardant perdue.
-Fais pas l’innocente ! Tu as le bĂ©guin pour lui. 
-Mais pas du tout ! rétorques-tu, la faisant lever les yeux. 
-Je t’ai littĂ©ralement vu le regarder pendant le cours. D’ailleurs, c’est pas la premiĂšre fois que je te vois en train de le regarder. 
En entendant sa phrase, tu restes pĂ©trifiĂ©e. Tu pensais ĂȘtre discrĂšte, mais Chrissy t’a bien fait comprendre le contraire. En y repensant, tu rĂ©alises pourquoi elle t’a inventĂ© des sentiments pour Jake. Il n’est pas rare que Chrissy soit proche de lui dans les salles de classe donc quand tu la regardes, Jake est dans ton champ de vision, mĂȘme si tu n’y fais pas attention.
-Je ne le regardais pas.
-Alors, pourquoi tes yeux Ă©taient dans sa direction ?
-Je regardais juste dans le vide, informes-tu, de maniÚre détachée.
-T’avais un sourire niais sur ton visage, tu l’admirais. Tu peux pas le nier.
-Crois ce que tu veux.
-Tu verras, je suis sĂ»re qu’il sera attirĂ© par toi quand je te prĂ©senterai ! Il ne peut pas autrement, tu es une personne gĂ©niale. AprĂšs, on pourra faire des doubles rendez-vous, ça sera super, imagine Chrissy, excitĂ©e. 
-Ouais, si tu veux, finis-tu, agacée. Je dois y aller.
-D’accord, Ă  demain, te rĂ©pond ta meilleure amie avant de te serrer dans ses bras.
Tu te sĂ©pares de Chrissy et quittes le lycĂ©e, tentant au mieux de cacher la tristesse visible sur ton visage. Tu as le bĂ©guin pour Chrissy depuis le dĂ©but de votre amitiĂ©, c’est-Ă -dire depuis que tu as quinze ans. Tu ne lui as jamais rien dit sachant qu’elle ne ressentira jamais la mĂȘme chose pour toi. Tu ne veux pas perdre son amitiĂ© car elle est tout pour toi, alors tu continues d'ĂȘtre sa meilleure amie tout en l’admirant au loin. 
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Tu ouvres la porte de la chambre de Chrissy et dĂ©couvres ta meilleure amie vĂȘtue d’une magnifique robe bleu ciel et ses cheveux sont en semi queue-de-cheval bouclĂ©s. Tu arrĂȘtes tout mouvement, la regardant de haut en bas, te demandant comment elle peut ĂȘtre encore plus belle que d’habitude. Chrissy relĂšve les yeux vers toi et fronce les sourcils quand elle voit que tu ne bouges plus. 
-Je ne suis pas bien habillĂ©e, c’est ça ? Je vais changer de robe, chuchote Chrissy en allant vers son armoire.
-Non, ce n’est pas ça ! t’exclames-tu, l’arrĂȘtant dans son mouvement. C’est juste que tu
 ça te va bien. La robe est trĂšs belle. Elle est nouvelle ? fais-tu semblant de t’intĂ©resser pour cacher ton embarras. 
-Oui, je l’ai achetĂ©e la semaine passĂ©e. Donc tu aimes bien comment je suis habillĂ©e ? Et mes cheveux ? C’est simple, mais je ne voulais pas faire quelque chose de compliquĂ©.
-Tu es magnifique, souffles-tu avec un sourire. Franchement, si Jason ne t'embrasse pas à la fin de votre rendez-vous, c’est qu’il est aussi con que je le pense.
-EspĂ©rons qu’il ne va pas te donner raison. Sinon, je suis rassurĂ©e. Tu as tout ? s’assure-t-elle et tu montres ton sac en le posant sur son lit.
-Oui, les boucles, commences-tu en lui les tendant et elle les met tout de suite, et la palette en plus du mascara, comme tu m’as demandĂ©, ajoutes-tu en sortant les dits objets.
-Mon dieu, je t’aime ! s’exclame Chrissy et ton cƓur se serre. J’ai dĂ©jïżœïżœ fait mon teint, tu as juste Ă  me faire les yeux.
Chrissy prend place devant sa coiffeuse pendant que tu amĂšnes la chaise de son bureau face Ă  elle. Tu te rapproches un peu plus d’elle, ton genou touchant le sien, Ă  ce contact, tu frissonnes lĂ©gĂšrement. Tu Ă©claircis ta gorge avant d’ouvrir la palette et prendre un pinceau. 
-Tu veux quelle couleur ?
-Je te fais confiance, affirme-t-elle.
Chrissy ferme ses yeux, attendant que tu commences Ă  la maquiller. Tu prends une profonde inspiration avant de frotter lĂ©gĂšrement le pinceau dans une couleur claire et l’appliquer dĂ©licatement sur sa paupiĂšre droite. MalgrĂ© toi, tes yeux dĂ©rivent sur ses lĂšvres pendant une seconde. Tu reposes vite ton attention sur le haut de son visage et continues de la maquiller, utilisant deux autres teintes similaires pour crĂ©er un joli dĂ©gradĂ© naturel sur ses deux paupiĂšres. Quand Chrissy t’entend poser le pinceau sur la table, elle ouvre les yeux. Elle regarde ton Ɠuvre dans le miroir et Ă  son sourire, tu vois qu’elle en est contente. 
-Tu peux m’appliquer le mascara aussi ? demande-t-elle.
-Tu veux pas plutît le faire ? J’aimerais pas te crever un Ɠil, refuses-tu, craignant de laisser parler tes sentiments.
-Mais non ! Je sais que tu vas pas me faire mal, dĂ©clare-t-elle, sans une once d’hĂ©sitation. Tiens, dit-elle en te donnant le mascara.
Tu ouvres le produit et sors l’embout. Tu te rapproches de Chrissy, tes jambes touchant un peu plus les siennes. Tu passes le mascara sur ses cils pendant qu’elle te regarde droit dans les yeux. Quand tu as fini, tu n’attends pas pour te reculer et refermer le mascara. Tu tentes de te remettre de la proximitĂ© avec Chrissy alors qu’elle cherche quelque chose dans une de ses trousses. Elle en sort un rouge Ă  lĂšvres et quand elle enlĂšve le bouchon, tu dĂ©couvres une jolie teinte rosĂ©e, celle que tu adores.
-Tu penses que ça irait bien avec le maquillage que tu m’as fait ? vĂ©rifie Chrissy en fronçant les sourcils.
-Oui, ça sera beau.
-Super, tu me le mets ? 
Nerveusement, tu te saisis du rouge à lùvres et t’avances à nouveau. Tu poses doucement une de tes mains sur sa mñchoire pendant que l’autre commence à appliquer la couleur sur ses lùvres. À cet instant, tu n’as qu’un souhait : poser ce rouge à lùvres et l’embrasser, mais tu ne peux pas. Elle t’aime seulement comme une amie et elle a un rendez-vous avec Jason. Tu aimerais pouvoir lui confesser tes sentiments, lui dire qu’elle ne devrait pas sortir avec lui, mais ça serait inutile, tu le sais. Le regard de Chrissy sur toi te perturbe un peu plus alors que tu finis d’appliquer le rouge à lùvres avant de le refermer. Tu essayes de paraütre naturelle et Chrissy pince ses lùvres pour que la couleur soit bien uniforme. Tu prends ta palette et ton mascara, tu te lùves de la chaise et te diriges vers ton sac pour ranger ton maquillage. 
-Parfait ! Tu l’as super bien appliquĂ©, annonce-t-elle alors que tu tentes de calmer ta respiration. Tu veux que je t’en mette ?
-Quoi ? t’exclames-tu, prise de court.
-Le rouge Ă  lĂšvres, prĂ©cise Chrissy, tu veux que je t’en mette sur les lĂšvres ? Je sais que c’est ton prĂ©fĂ©rĂ©.
-Non, t’inquiùte, je sors pas, ça sert à rien.
-C’est pas parce que tu restes chez toi que tu n’as pas le droit d’ĂȘtre maquillĂ©e, objecte-t-elle avant de te faire un signe de la main. Allez viens, je vais te l’appliquer.
-D’accord, finis-tu par capituler.
Comme toi quelques minutes auparavant, Chrissy a une main sur ta mĂąchoire pendant qu’elle applique le produit sur tes lĂšvres. Son toucher te brĂ»le presque, mais tu ne bouges pas d’un poil. Tu ne montres pas non plus que son dĂ©licat parfum fruitĂ© te fait doucement perdre la tĂȘte. Quand elle a terminĂ©, elle s’éloigne de toi avec un sourire satisfait.
-J’ai toujours pensĂ© que cette teinte t’allait bien, murmure ta meilleure amie et tu es mal Ă  l’aise sur ta chaise.
-Tu trouves ?
-Oui, c’est la petite touche qui rend ton visage encore plus beau. 
À son commentaire, tu ne peux empĂȘcher ton cƓur de s'accĂ©lĂ©rer. Chrissy se lĂšve de sa chaise et se dirige vers son lit oĂč son petit sac Ă  main est posĂ© Ă  cĂŽtĂ© du tien. Elle commence Ă  le remplir avec ses objets importants. Tu la regardes, abasourdie. Elle n’a pas l’air plus dĂ©stabilisĂ©e par votre ancienne proximitĂ© alors que tu n’arrives pas Ă  formuler une pensĂ©e. Tu secoues rapidement ta tĂȘte avant de te lever et de prendre ton sac.
-Je
 Je vais y aller, bĂ©gayes-tu. Tu vas bientĂŽt partir pour ton rendez-vous de toute façon.
-D’accord, j’ai tellement hñte ! exprime Chrissy et tu forces un sourire.
-Tu viens chez moi vers les vingt-trois heures, c’est ça ?
-Oui, j’espĂšre que tu seras encore bien rĂ©veillĂ©e, car je vais sĂ»rement avoir pleins de choses Ă  te dire.
-Je suis impatiente de tout savoir, mens-tu, prĂȘte Ă  partir, mais elle te retient.
-Oh, attends ! J’ai changĂ© les pellicules de mon polaroĂŻd, tu veux bien qu’on fasse quelques photos avant de partir ?
Tu prends l’appareil sur son bureau et retournes vers elle. Chrissy se met Ă  tes cĂŽtĂ©s, ses mains posĂ©es sur ton Ă©paule gauche pendant que tu t’assures de cadrer comme il faut, mĂȘme si tu ne peux pas vĂ©rifier. Tu fais la photo avant de la prendre dans tes mains. Tu repositionnes le polaroĂŻd pour en faire une deuxiĂšme avec Chrissy, mais Ă  la derniĂšre minute, elle pose ses lĂšvres sur ta joue, te surprenant. 
-Ton rouge à lÚvres ! 
-Ne t’inquiĂšte pas, j’en ai encore. MĂȘme si une partie est sur ta joue. Tiens, dit-elle en te donnant un coton pendant que tu lui donnes le polaroĂŻd et les photos. 
Tu frottes ta joue et Chrissy pose les clichĂ©s sur son bureau. Quand tu as fini, tu lui reprends l’appareil des mains et lui dis de prendre la pose. Elle penche lĂ©gĂšrement la tĂȘte sur le cĂŽtĂ© gauche avec un sourire angĂ©lique et tu fais un troisiĂšme clichĂ©. Tu l’enlĂšves de l’appareil et Chrissy t’enlĂšve le polaroĂŻd des mains.
-A ton tour ! ordonne Chrissy.
-Non, je suis pas hyper bien habillĂ©e aujourd’hui.
-Dis pas n’importe quoi. Tu es bien habillĂ©e tous les jours. Allez, un petit sourire ? continue-t-elle en bougeant la camĂ©ra devant toi.
MalgrĂ© toi, tu fais l’effort pour ta meilleure amie. Elle tente de trouver l’angle parfait avant d’appuyer sur le bouton. Elle repose son appareil sur son bureau avant de prendre les premiĂšres photos. Elle les regarde avec tendresse avant de te les tendre. Tu les admires avec un lĂ©ger sourire. Tu regardes en particulier celle oĂč Chrissy a ses lĂšvres sur ta joue. On peut voir la surprise sur ton visage. Pour toi, cette photo est la plus mignonne que vous ayez faite ensemble. En continuant Ă  l’admirer, tu te dis que mĂȘme si tu ne pourras jamais confesser tes sentiments, au moins Chrissy fait partie de ta vie, et c’est mieux que rien. Tu ranges la photo de Chrissy et celle oĂč vous ĂȘtes toutes les deux dans ton sac alors que Chrissy accroche les deux autres photos. Elle te fait un cĂąlin pour te saluer et tu quittes sa chambre, la laissant se prĂ©parer, maintenant mentalement pour son rendez-vous avec Jason.
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Le soir, quand tes parents vont se coucher, tu restes sur le canapĂ©, continuant Ă  regarder la tĂ©lĂ©, sans grande conviction. Tu pousses de grands soupirs et changes sans arrĂȘt de position, irritĂ©e. Tu ne veux pas imaginer Chrissy regardant amoureusement Jason, mais ton cerveau aime te torturer. 
Quand tu entends quelqu’un frapper Ă  ta porte, tu arrives enfin Ă  t’échapper de tes pensĂ©es. Tu Ă©teins la tĂ©lĂ© avant d’ouvrir Ă  ta meilleure amie. Elle a un sourire radieux, te donnant une idĂ©e de l’issue de son rendez-vous. Tu la laisses entrer et fermes derriĂšre elle.
-J’ai l’impression que tu as pleins de choses Ă  me raconter, dĂ©clares-tu et elle hoche la tĂȘte frĂ©nĂ©tiquement. 
-Oh, tu n’as pas idĂ©e ! Je vais d’abord me mettre en pyjama et aprĂšs je te dis tout. T’as pas intĂ©rĂȘt Ă  ĂȘtre fatiguĂ©e.
Vous montez sans attendre. Chrissy va dans ta salle de bain pendant que tu vas dans ta chambre. Tu Ă©teins le lustre et laisses ta lampe de chevet allumĂ©e. Tu t’allonges dans ton lit, prĂȘte Ă  l’écouter parler de son rendez-vous parfait. Quand Chrissy vient dans ta chambre, elle saute Ă  tes cĂŽtĂ©s.
-On s’est embrassĂ©s ! admet Chrissy. 
-Je l’avais devinĂ© Ă  ton sourire. Raconte-moi le reste, t’intĂ©resses-tu en ignorant la douleur dans ton cƓur. 
-Alors, on est allĂ©s dans le diner pas loin du lycĂ©e, tu vois lequel ? commence-t-elle et tu hoche la tĂȘte. Jason Ă©tait hyper galant. Il m’a ouvert les portes, il m’a Ă©coutĂ© parler. Il Ă©tait encore plus gentil que je le pensais. On a parlĂ© pendant tout le repas. Il n’y a pas eu un seul silence gĂȘnant. Il a payĂ© le restaurant, mĂȘme si j’ai proposĂ© de payer ma part. Puis, on est retournĂ©s dans sa voiture, mais on n'est pas partis tout de suite. On a continuĂ© Ă  parler, mais de sujets plus sĂ©rieux. Par exemple, je lui ai expliquĂ© la situation avec mes parents et il Ă©tait si attentionnĂ©. Puis, on a fini par se rapprocher et on s’est embrassĂ©s ! s’émerveille ta meilleure amie. Ensuite, il m’a demandĂ© d’ĂȘtre sa petite amie.
-C’est officiel, alors ? demandes-tu, ta voix se brisant lĂ©gĂšrement, mais Chrissy ne le remarque pas. 
-Oui ! Tu n’as pas idĂ©e Ă  quel point je suis contente, Y/N.
-Je suis contente pour toi, avoues-tu, sincĂšrement. J’espĂšre juste qu’il n’a pas jouĂ© le gentleman juste pour le premier rendez-vous et qu’il l’est vraiment.
-J’en suis sĂ»re, t’assure-t-elle. Si ce n’est pas le cas, tu auras carte blanche.
-Deal, approuves-tu en serrant sa main.
Chrissy continue Ă  te parler de sa soirĂ©e avec Jason, ajoutant d’autres moments romantiques. Plus tu l’écoutes, plus ton cƓur se brise. Tu fais tout pour ne pas montrer ta tristesse et Chrissy ne semble pas le remarquer. Au bout d’un moment, votre discussion dĂ©rive loin de Jason. Chrissy est tellement joyeuse qu’elle ne trouve pas le sommeil ăƒŒ alors qu’elle s’endort tout le temps en premier, vous continuez donc Ă  parler jusqu’à quatre heures du matin. Chrissy finit par tomber de sommeil, un air paisible sur son visage. Tu Ă©teins ta lampe de chevet et te cherches une position confortable. Ta tĂȘte est tournĂ©e vers celui de Chrissy, la lumiĂšre de l’aube caressant sa peau. Tu la regardes respirer doucement et tu ne peux empĂȘcher une larme de couler sur ta joue. Chrissy est si proche de toi, mais si loin Ă  la fois. Tu Ă©tais dĂ©jĂ  consciente qu’ĂȘtre sa meilleure amie te ferait souffrir, mais maintenant qu’elle est en couple, la souffrance va s'empirer tu le sais. Toutefois, tu veux juste Chrissy dans ta vie, peu importe la douleur.
Stranger Things Masterlist
{Ceci est mon blog secondaire donc je répondrai aux commentaires sous le pseudo @marie-sworld}
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ondessiderales · 4 months ago
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La suite
Oui, oui, ça arrive, ça arrive !!
(22:36:06) Limaperou: Et elle vient d'un jeu que j'adore \o/ (22:36:17) Full_Korbe: Bon, la 39 c'est PokĂ©mon (22:36:25) spy[SUGAR]: pokĂ©manz (22:36:29) Agent: Oui (22:36:34) Agent: Bravo Fully nerdz (22:36:35) Limaperou: Oui, spy Ă©tait Ă  deux doigts de l'avoir (22:36:44) Limaperou: Donc logiquement oui c'est pokĂ©mon (22:36:53) spy[SUGAR]: fuck sakeÂČÂČÂČ (22:37:41) Full_Korbe: D'façon (22:37:47) Full_Korbe: moi je prends les musiques faciles :0 (22:37:48) PapyChampi: classe lulu :0 (22:37:53) Yd62: http://www.michenaud.com/upDATA/imgArticle/big/15512.jpg
(22:38:18) Yoshi-chan: DO SYNTHéTIQUE (22:38:27) Full_Korbe: PUTAIN PIKMIN (22:38:28) Full_Korbe: Joli Spy (22:38:30) Agent: Ah voilà (22:38:34) Limaperou: Fully > Sur que la 26 comme t'es sur de la prendre, autant prendre les autres d'abord (22:38:35) PapyChampi: t'es (22:38:38) Agent: C'est la bataille contre Cynthia dans B/W (22:38:39) Agent: :) (22:38:40) Limaperou: (22:38:26) Fully: PUTAIN PIKMIN (22:38:40) Limaperou: (22:38:27) Fully: Joli Spy (22:38:44) Limaperou: C'est faux hein nerdz (22:38:45) PapyChampi: bravo fully nerdz (22:39:05) Limaperou: En plus la 29 a déjà été trouvée (22:39:08) Full_Korbe: AH
(22:39:09) PapyChampi: ah (22:39:11) Full_Korbe: Quelle merde :0 (22:39:29) Limaperou: C'est Chrono Trigger (22:39:41) BestLuigi: :( (22:39:44) BestLuigi: Tanoshi (22:39:51) spy[SUGAR]: la subtilité de fully (22:40:21) Yoshi80 a quitté le salon (quit: Quit: http://www.mibbit.com ajax IRC Client) (22:40:40) Full_Korbe: LA 29 C'EST PAS PIKMIN DU TOUT (22:41:05) spy[SUGAR]: écrase D: (22:41:05) Limaperou: TA TROP RAISON, CA VIENT DE CHRONO TRIGGER (22:41:11) spy[SUGAR]: j'ai entendu des pikmains (22:41:23) spy[SUGAR]: Agent (22:41:28) Agent: ? (22:41:28) spy[SUGAR]: t'es vraiment un canadien (22:41:34) Agent: Oui :)
(22:41:34) spy[SUGAR]: j'allais poster ndm. (22:41:49) Agent: Owned :D (22:42:05) spy[SUGAR]: hey ! qui as éteint la lumiÚre! (22:42:33) Limaperou: Oh et si par le plus grand des hasards spy édite son post, je n'y verrais que du feu (22:42:41) Agent: Oh (22:42:43) Agent: Je connais la 45 ! (22:42:46) Aure36: C'est le sujet du moment à ce que je vois. (22:43:06) Limaperou: Aure : Moui. Mais ça va vite passer je crois (22:43:20) Aure36: Ca m'étonne que personne n'aie trouvé la 34 :lal: (22:43:26) spy[SUGAR]: je peux plus insulter les quebecquois (22:43:29) BestLuigi: Raaaah putain ;_; (22:43:32) Full_Korbe: Ben en fait Lima c'est bien plus diversifié le tien
(22:43:33) BestLuigi: Tanoshi (22:43:34) Aure36: Sinon genre j'écoutais le truc comme par hasard quand t'es arrivé (22:43:56) Full_Korbe: AH MAIS J'EN AI UNE POUR MOI ENCORE PFOUUUUH (22:44:00) Agent: En fait non D: (22:44:04) Aure36: Je crois, en écoutant en diagonale donc trÚs vite, en avoir reconnu une dizaine dont deux-trois pas trouvés il y a quelques minutes. (22:44:32) Aure36: Mais je ne participe pas \o\ (22:44:43) Limaperou: Comme tu veux /o/ (22:44:55) Limaperou: La 34 oui valuigi a failli la trouver (22:45:20) Limaperou: donc on l'a en quelque sorte déjà trouvée, c'est juste qu'il a oublié la précision (22:45:47) Limaperou: (22:43:55) Fully: AH MAIS J'EN AI UNE POUR MOI ENCORE PFOUUUUH > Ah bon ? A part la 26 y a quoi ? (22:45:47) Aure36: On voit que t'as pris tous les jeux auquel t'as joué non ?
(22:45:55) Limaperou: Non pas seulement (22:45:56) Aure36: J'aurais fait exactement pareil, t'façons (22:46:06) Aure36: Hum ha (22:46:12) Limaperou: Une grande partie mais y en a une bonne quinzaine auquel j'ai pas joué (22:46:13) PapyChampi: ca m'étonne que t'as pris tous les jeux auquel t'as joué un (22:46:45) Limaperou: (Super Meat boy, f zero, certains des marios, ...) (22:47:05) Limaperou: mais dans tous les cas j'aime assez bien les musiques donc voilà (22:47:24) Full_Korbe: Wala, encore du SSBB (y) (22:47:39) Aure36: J'en ai reconnu une qui venait d'un Mario sur Wii (22:48:03) Aure36: (Osef vu que j'ai perdu le numéro %) ) (22:48:36) Limaperou: Fully > C'est pas du tout le titre que j'aurais mis mais j'accepte (^^)
(22:48:49) Darkysterious [[email protected]] a rejoint le salon. (22:48:49) mode (+v Darkysterious) par Mario (22:48:57) Full_Korbe: C'est le nom de la musique dans SSBB :0 (22:49:10) Limaperou: Chez moi elle s'appelle Dark World Woods en tous cas (22:49:23) Limaperou: Mais j'ai le jeu en anglais, c'est peut-ĂȘtre ça aussi nerdz (22:49:28) Full_Korbe: 43, je la connais pas mais je sais de quel jeu ça vient nerdz (22:49:29) Darkysterious: Darl World... (22:49:34) Darkysterious: *Dark (22:49:41) spy[SUGAR]: darl with it
(22:50:14) Limaperou: La 9 je sens que personne va la trouver (22:50:38) Limaperou: Et la 47 non plus (22:51:08) Limaperou: Elles viennent de jeux qui sont des gros coups de coeur mais auxquels trÚs peu de gens ont joué (22:51:31) Full_Korbe: AH D'AILLEURS LIMA (22:51:39) Full_Korbe: T'avais flashé sur Academy Theme je crois (22:51:48) Limaperou: Oui, je l'aimais bien (22:52:01) Limaperou: Tu vas me sortir "JOUE A MIGHT AND MAGIC !" ? (22:52:36) Full_Korbe: nerdz (22:52:37) PapyChampi: ça aussi nerdz (22:52:50) Limaperou: C'est ça ?
(22:53:04) Agent: Putain c'est chiant, je sais exaxtement de quel jeu une musique vient mais j'arrive pas à l'identifier D: (22:53:07) Full_Korbe: Ecoute les autres musiques de M&M :0 (22:53:12) spy[SUGAR]: ah t'as vu (22:53:17) spy[SUGAR]: c'est horrible ce sentiment (22:53:56) Yoshi-chan: voila qu'ils dessine des gens nu sur flockdraw (22:53:57) Yoshi-chan: omg (22:54:03) Limaperou: oui je connais ce sentiment aussi
(22:54:15) BestLuigi: Tu parles de quoi YC ? (22:54:22) BestLuigi: Ah de Mad et Tano (22:54:24) BestLuigi: Bah c'est le soir (22:54:27) Limaperou: j'avais écouté plein de M&M pour le blind test de fully. mais j'ai rien trouvé (22:54:27) BestLuigi: *tousse* (22:55:38) Full_Korbe: T'en as trouvé aucune ? (22:55:54) Full_Korbe: Autant le Haven Siege était dur, autant les 2 autres, si tu cherchais M&M
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edlim-sims · 2 years ago
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Plus tard, Marina se rend Ă  la bibliothĂšque pour un travail scolaire. Elle est encore accompagnĂ©e de FrĂ©dĂ©ric. Cette fois, c’est elle qui s’est proposĂ©e comme partenaire.
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Leur travail consiste à effectuer une recherche sur l'Histoire et à préparer une présentation sur le sujet.
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FrĂ©dĂ©ric: Ça te va si je prĂ©pare la prĂ©sentation SimmerPoint?
Marina: Oui, vas-y.
Frédéric: Comment on divise les sections?
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Marina: Comme on a seulement 10 minutes pour prĂ©senter, je suggĂšre de prendre une minute pour l’introduction puis deux minutes sur chaque Ăšre, donc Sims 1, Sims 2, Sims 3 et Sims 4. On garde la minute restante pour la conclusion. Ça te va?
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Frédéric: J'aime bien ton découpage. Devrait-on parler des spin-offs et de Project Rene?
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Marina: Je ne pense pas qu’on va avoir assez de temps pour en parler
 Mais, peut-ĂȘtre que l’on peut utiliser Project Rene comme sujet pour la conclusion?
Frédéric: Bonne idée!
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FrĂ©dĂ©ric: Savais-tu que dans toutes les Ăšres sauf dans la nĂŽtre, il y avait un lit en forme de cƓur? C’est iconique! On devrait trop en parler!
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Marina: Puisque tu parles de cƓur
 J'ai entendu dire que tu avais le bĂ©guin pour quelqu'un. C'est vrai? Je peux savoir c'est qui?
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Frédéric: Hein? Qui t'as dit ça?
Marina: Mes amies ont entendu une rumeur Ă  l'Ă©cole.
FrĂ©dĂ©ric: Une rumeur? Je parie que c’est mon frĂšre Nick qui veut m’embĂȘter

Marina: Alors, c'est vrai? Allez! Tu peux me faire confiance!
Frédéric: Il n'y a personne, je t'assure

Marina: Ok

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De retour à leur travail

Marina: À part le lit en forme de cƓur, ça serait cool de faire ressortir d'autres fonctionnalitĂ©s du passĂ© que nous n’avons plus maintenant.
FrĂ©dĂ©ric: Bonne idĂ©e! Tu sais qu'en plus d'ĂȘtre belle tu es trĂšs intelligente aussi?
Marina: Euh
 merci.
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Frédéric: Bon, je vais devoir y aller. Mon pÚre vient me chercher bientÎt.
Marina: Ça va, on finira en classe demain.
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FrĂ©dĂ©ric: Avant de partir, je me disais
 Je trouve que l'on s’entend bien tous les deux. On pourrait faire une activitĂ© ensemble, genre, sans lien avec l’école. Samedi soir tu es dispo?
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Marina: Samedi soir ce n’est pas possible. Je travaille comme nounou la fin de semaine

Frédéric: C'est cool! Vendredi alors? On pourrait inviter quelques amis.
Marina: Ouais, c’est bon! Je vais en parler Ă  Justine et ChloĂ©!
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sammyjomcl · 4 years ago
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VoilĂ  la premiĂšre partie de "Moments oubliĂ©s". Il s'agit de petits instants qui prennent place Ă  diffĂ©rents moments de l'histoire. Ce sont des petites choses que j'aurais aimĂ© voir sur le jeu. On commence avec un moment qui prend place pendant le dernier Ă©pisode de Campus Life et ensuite on retrouve Nath Ă  la fin de Love Life. La seconde partie viendra plus tard. J'ai dĂ©jĂ  du tout rĂ©Ă©crire car j'avais perdu ma premiĂšre version... j'Ă©cris sur mon tel donc il y a parfois des coquilles, j'en suis dĂ©solĂ©e. J'aurais peut-ĂȘtre pu Ă©toffer un peu mais je pense que ca sera dĂ©jĂ  pas mal. Si jamais vous avez le courage de me lire, n'hĂ©sitez pas Ă  me faire un retour ici ou sur mon topic d'histoires du forum. J'ai trĂšs peu de retours sur mes derniĂšres histoires, c'est un peu triste mais bon de tout façon ces moments oubliĂ©s vont signer la fin de mes Ă©crits sur Nath. Bonne lecture!
Moments oubliés - 1ere partie
- Je n'ai pas besoin de ces livres pendant mon stage... je vais les laisser ici. D'ailleurs Blanche adore se coucher dessus. Je vais sûrement retrouver des poils blancs partout!
Je n'écoute qu'à moitié pendant qu'une tornade prend place dans mon appartement. Su' va laisser quelques affaires ici avant de partir dans moins de deux semaines pour son premier stage. Mais ce qui me soucie le plus, c'est lui annoncer mon choix de carriÚre. Je garde le secret depuis un petit moment...
- A ton avis Blanche, il pense Ă  quoi ton maĂźtre depuis quelques jours?
- Huh?
Je suis sorti de mes pensées par cette remarque. J'essaie de trouver les mots justes pour lui dire... je retarde sans cesse l'échéance, ça devient pathétique.
- Nath, tu veux que j'aille préparer le repas?
- Ça peut attendre... je dois te parler.
- Tu es enfin prĂȘt ? Je peux encore attendre un peu si tu as besoin d'encore un peu de temps.
Je sais qu'elle a bien vite remarquĂ© que je tourne autour du pot depuis quelques temps. Je me dois d'ĂȘtre honnĂȘte. Elle vient s'asseoir prĂšs de moi. Ses doigts parcourent lĂ©gĂšrement les miens. Je prends une grande inspiration.
- Inspecteur de police.
- Pardon?
- Je me suis inscrit Ă  l'Ă©cole de police. J'espĂšre devenir un jour inspecteur.
- ... Inspecteur Carello ? La classe!
J'essaie de deviner ce qu'elle pense vraiment de cette information derriĂšre le sourire qu'elle m'offre.
- Tu seras parfait Nath. Tu es un bosseur, je suis sûre que tu y arriveras vite. J'ai bien vu que tu avais été impressionné par l'inspecteur qui t'a aidé à te sortir de tes histoires. Tu es droit et juste, tu feras sûrement une bonne recrue. Et Agatha Christie sera sûrement fiÚre de toi!
Je ne sais pas trop quoi dire. Son soutien est primordial et savoir qu'elle croit autant en moi n'a pas de prix. Je doute toujours de moi, j'ai tant pris les mauvaises décisions par le passé...
- Tu sais que... ça ne sera pas facile. Ça demande pas mal de boulot et ce n'est pas... sans risques. Dans mes livres, tout est plutĂŽt simple aprĂšs le dĂ©nouement final mais lĂ  ça sera pour de vrai.
- Je... je sais. Je me doute qu'il y aura des moments difficiles. Mais on fera de notre mieux. Et si c'est ce que tu veux, je serai lĂ  autant que possible.
- J'ai beaucoup parlĂ© avec Éric et... il pense aussi que je peux trouver ma place dans cette voie. Il sera lĂ  pour m'Ă©pauler. Je lui dois beaucoup au final.
- Je pars en stage plus sereine... tu vas avoir beaucoup de travail aussi... on essaiera de se conformer Ă  notre plan pour se voir certains week-ends et se parler dĂšs que possible. J'ai dĂ©jĂ  hĂąte d'ĂȘtre dans un an pour qu'on emmĂ©nage ensemble. Et pour te voir en uniforme!
Elle m'embrasse et se lĂšve.
- Je pense que Blanche va essayer de rentrer dans mes cartons de vĂȘtements, je dois surveiller ça. Blanche, tu peux sortir, viens fĂ©liciter ton maĂźtre mĂȘme s'il ne m'a demandĂ©e en mariage!
- Quoi?????
- Haha c'est juste que... tu Ă©tais si nerveux depuis quelques temps, je voyais bien que tu essayais de me parler et que tu hĂ©sitais. Ça me faisait un peu rire d'imaginer que tu te prĂ©parais Ă  me poser la grande question, mĂȘme si je savais qu'il s'agissait d'autre chose alors j'en ai parlĂ© Ă  Blanche! Je pense qu'elle aussi a un peu rigolĂ© !
Elle me lance un clin d'Ɠil et s'en va trouver Blanche en riant.
Si tu savais Su'... j'ai dĂ©jĂ  pensĂ© Ă  te poser cette question. Nous nous sommes retrouvĂ©s et je sais que ma vie est Ă  tes cĂŽtĂ©s. Il m'est apparut totalement normal d'envisager cette possibilitĂ©. Je n'aurais jamais cru ça possible il y a encore quelques mois. Mais j'apprends Ă  faire les bons choix. J'ai au final seulement proposĂ© que l'on vive ensemble. Ce n'est que la premiĂšre Ă©tape. Nous sommes au dĂ©but de notre vie Ă  deux et quand le moment sera opportun, je te demanderai de m'Ă©pouser. Ça me laisse un bon moment pour prĂ©parer tout ça.
****
Je n'arrive pas Ă  dormir. Je regarde Su' qui a fini par s'endormir. AprĂšs les douloureuses rĂ©vĂ©lations sur les intentions de celui que je croyais ĂȘtre mon ami, nous avons tout mis de cĂŽtĂ© et passĂ© une bonne partie de la nuit dans les bras l'un de l'autre. AprĂšs avoir passĂ© quelques mois Ă  seulement se croiser, ce moment ensemble Ă©tait simplement divin.
Je me lÚve du lit pour me prendre à boire. J'ai presque envie de me faire un café mais bien vite je sens la colÚre revenir car rien que de penser café me fait penser à LUI. Et à ce rythme, j'aurai plus besoin d'un punching ball plutÎt que d'un café.
Comment a-t-il pu tomber amoureux de ma compagne? Il s'attendait à quoi, à la séduire, emménager avec elle et me laisser là à les féliciter ? AprÚs toutes ces années je pensais le connaßtre pas mal... je n'ai pourtant rien vu arriver. Comment j'ai pu passer à cÎté de ça? Je voyais bien qu'il n'était plus tellement affecté par sa rupture mais de là à imaginer qu'il avait des sentiments pour Su'... et merde, je vais devenir comme Castiel à imaginer qu'on ne peut faire confiance à personne.
J'ai presque envie de l'appeler maintenant au beau milieu de la nuit pour lui demander des explications. Mais je suis bien stupide au final... il essaie de refaire sa vie... il dĂ©veloppe des sentiments pour quelqu'un... pourquoi penserait-il Ă  moi ? Je suis peut-ĂȘtre trop naĂŻf de me dire que parce que moi je ne pourrais pas faire ça Ă  un ami, cela doit ĂȘtre rĂ©ciproque.
Je sais que Su' a du succĂšs, que les gens l'apprĂ©cient assez vite. C'est aussi important dans son travail. Et je sais qu'il n'est pas forcĂ©ment facile de contrĂŽler ses sentiments. Su' est bien arrivĂ©e dans ma vie de cette façon. Je ne m'attendais pas Ă  avoir des sentiments pour elle au lycĂ©e vu ma situation familiale compliquĂ©e, je ne m'attachais Ă  personne. Et pourtant je n'ai pas pu m'empĂȘcher de poser mon regard sur elle dĂšs que je la voyais.
Je sais que je rĂ©agis toujours excessivement quand il s'agit d'elle. Il ne s'est rien passĂ© entre elle et Éric et c'est le plus important. Mais le goĂ»t de la trahison est trop fort pour ĂȘtre oubliĂ©. Je ne sais pas comment on va pouvoir continuer Ă  travailler ensemble. Il faudra qu'on parle et advienne que pourra.
Je vais aller me recoucher. Mais je vois mon manteau et je soupire lourdement. Je prends une boĂźte dissimulĂ©e dans une de mes poches. Je l'ouvre et le diamant brille mĂȘme dans la semi obscuritĂ© de la piĂšce. Ce petit voyage en amoureux aurait dĂ» ĂȘtre bien diffĂ©rent. Je m'apprĂȘtais Ă  prĂ©parer un bon repas pour Su' puis nous aurions passĂ© un moment devant la cheminĂ©e. J'aurais bien attendu le bon moment et... j'aurais enfin fait ma demande. Elle aurait dĂ©jĂ  la bague au doigt si tout s'Ă©tait passĂ© comme prĂ©vu. Mon beau plan a pris l'eau.
Je me prépare à lui demander de m'épouser depuis longtemps. J'y ai pensé un bon nombre de fois. J'ai trouvé la bague que je voulais il y a déjà plus d'un an. Je me demandais si je devais attendre son anniversaire ou Noël ou la Saint Valentin, à la plage, au parc... mais comme cette année a été éprouvante, je voulais lui faire une surprise pour qu'elle se détende et qu'on se retrouve. C'était bien parti pour que tout se passe parfaitement.
Je referme la boĂźte et la range soigneusement. Bague ou pas, c'est moi qu'elle a choisi et pas lui. Ce n'est que partie remise.
****
Zut, j'étais perdu dans mes souvenirs et je n'ai pas écouté grand chose de la réunion. Heureusement que le chef ne m'a pas tellement porté d'attention.
- Pour finir, je vous annonce, non sans regret, que notre collĂšgue Ward nous quitte pour un nouveau poste...
Ah, l'annonce officielle. Personne ne s'y attendait apparemment.
- Vous avez beaucoup apporté à ce commissariat Ward, votre équipe avec Carello fonctionnait trÚs bien. Cette énergie commune va nous manquer.
- Je sais que Nathaniel saura continuer dans cette voie, il est totalement opérationnel. Et au moins on ne me grognera plus dessus quand je vide le distributeur de cafés !
Tout le monde rigole avant de se tourner vers moi. Ah, je n'avais pas envie de m'exprimer.
- Je sais ce que je dois Ă  mon coĂ©quipier et je suis prĂȘt Ă  mettre autant d'Ă©nergie dans les prochaines missions, sachant qu'il fera du bon travail de son cĂŽtĂ© dans ses nouvelles fonctions.
Simple, sobre et vrai. Ne m'en demandez pas plus. Heureusement, tout le monde commence Ă  parler de fĂȘter son dĂ©part, ce qui met fin Ă  la rĂ©union.
Un collĂšgue m'appelle avant que je ne puisse m'Ă©clipser.
- Nath tu es dispo quel soir pour le pot de départ?
- Choisissez une date et je me débrouillerai.
Je me dĂ©brouillerai pour ne pas ĂȘtre lĂ .
- Et ta copine elle connaĂźt bien Éric vu le nombre de cafĂ©s qu'il prend au Cosy Bear, elle peut venir aussi!
- ...
Bah tiens. Il est tellement douĂ© qu'il me touche oĂč ça fait mal sans mĂȘme le savoir.
- Elle est trÚs occupée. Je sais juste qu'elle passera par ici dire merci aux nombreux collÚgues qui ont participé à sa campagne de financement.
- Elle a sauvĂ© le cafĂ©, c'est super, j'aurais bien aimĂ© ĂȘtre libre pour la soirĂ©e !
Une collĂšgue entend la conversation et se jette sur moi.
- Ah oui je voulais te demander !Crowstorm a fait un concert au café n'est-ce pas? Tu as des photos Nathaniel ?
- Euh... une seule je crois...
- Tu peux me montrer s'il te plaĂźt?
Manquait plus que ça... je sors mon téléphone et bien vite les collÚgues font défiler les quelques photos prises ce soir-là. Je tends la main pour reprendre mon appareil quand la collÚgue sursaute.
- Mais... c'est ta copine! Elle montre la bague qu'elle a Ă  la main!
- Carello, me dis pas que tu...
Je ferme les yeux, conscient que je suis foutu. J'arrache mon tĂ©lĂ©phone de leurs mains. J'ai pris plusieurs photos de Su' avec sa bague. Son sourire brille autant que la pierre Ă  son doigt. Je n'avais absolument pas envie que quelqu'un voit ça et je prĂ©voyais d'annoncer la nouvelle bien plus tard. Evidemment tout le commissariat va ĂȘtre au courant dans l'heure.
- Je suis désolé mais j'ai quelques dossiers à ranger! Je ne veux pas que ça traßne!
- Comme ça tu pourras courir retrouver ta fiancée !
Je ne réponds pas et attrape deux cartons remplis de papiers avant de disparaßtre dans la salle des archives, laissant le brouhaha des commérages derriÚre moi.
Je n'ai au final que peu de rangement à faire avant de mettre ces cartons de cÎté. L'opération Shark appartient désormais au passé.
- Une bonne chose de faite, n'est-ce pas ?
- ...
J'imagine que je ne pouvais pas Ă©viter Éric jusqu'Ă  son dĂ©part. Devant mon mutisme, il poursuit.
- J'ai cru comprendre que c'est à moi de te féliciter.
- Ne te donne pas cette peine.
- Nath, je te souhaite sincĂšrement un trĂšs beau et heureux mariage, crois-le ou non.
- Je te crois mais ça ne change rien. Quand j'ai prĂ©vu cette demande, je prĂ©voyais dĂ©jĂ  que tu sois mon tĂ©moin. Au final tu ne feras plus partie de nos vies et tu ne seras mĂȘme pas invitĂ©.
Il soupire.
- Tu sais qu'il ne s'est rien passé n'est-ce pas? Je n'aurais jamais pensé avoir des sentiments de ce genre. Je m'en suis aperçu un peu tard. Su' m'a remis à ma place en bonne et due forme. Le mal est fait, je le sais mais ce n'était pas du tout ce que je souhaitais.
Je hausse les Ă©paules.
- T'as juste foutu en l'air notre Ă©quipe et le respect que j'avais pour toi. Rien de bien grave, pas vrai?
- Tu sais trÚs bien que je te considérais comme mon petit frÚre. Je sais que je faisais un peu plus figure paternelle pour toi et j'aimerais juste que cette histoire te serve à réaliser que tu as encore d'anciennes plaies ouvertes. Tu es un bon gars et je pense vraiment que tu es un bon inspecteur. Mais n'oublie pas de mettre définitivement tes anciens démons au placard. Ce n'est pas parce que j'ai merdé que le monde entier te décevra. J'apprendrai moi aussi de tout ça.
- ...
- J'ai pris quelques jours pour préparer mon départ, je vais aller vider mon bureau.
- Au revoir Éric...
Je le regarde un instant et je pense que rien d'autre ne doit ĂȘtre dit. Nous sortons de la salle des archives et nous nous dirigeons chacun de notre cĂŽtĂ©, lui vers son bureau, moi vers la sortie du commissariat.
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alexar60 · 4 years ago
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L’hîtel particulier (15)
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Les 14 chapitres précédents sont ici.
Chapitre 15 : Pour quelques euros
Vous n’imaginez pas le nombre de personnes qui s’intĂ©resse Ă  vous dĂšs que vous gagnez au loto. Je n’avais rien dit publiquement en dehors de quelques amis. Pourtant, ils furent nombreux Ă  chercher Ă  me rencontrer ou m’écrire pour me rĂ©clamer une part. J’avais reçu tellement de demandes qu’à la fin, je trouvais cela pitoyable. Certains avaient un beau projet, d’autres demandaient en signalant que c’était de l’argent facile. Et puis, il y avait aussi les opportunistes, les cousins Ă©loignĂ©s que je n’avais pas vus depuis vingt ans ou les anciens camarades de classe qui se souvenaient subitement avoir Ă©tĂ© mon voisin de table Ă  la cantine. Enfin, j’ai vu passer beaucoup de gens pour me solliciter financiĂšrement.
Mon ex et moi avions gardĂ© contact mĂȘme si je l’évitais Ă  cause de ses derniĂšres frĂ©quentations. Juste avant notre sĂ©paration, elle s’était fait tatouer une rose bleue sur la hanche droite. La rose Ă©tait magnifique et n’avait aucune symbolique Ă  ses yeux. Elle m’avait juste dit qu’elle avait eu cette vision pendant un rĂȘve, plutĂŽt, ce qu’elle n’avoua jamais, pendant un trip. Marion Ă©tait devenue accro Ă  l’hĂ©roĂŻne et gaspillait son argent dans cette drogue. J’avais beau expliquer les effets nausĂ©abonds sur sa vie et notre relation mais elle s’en fichait et, mĂȘme si elle assurait arrĂȘter pour me faire plaisir, elle continuait en cachette dans des endroits sordides genre squats ou maisons abandonnĂ©es.
Depuis le jour de l’achat du billet de loto, je n’avais pas revu Marion. Elle s’éloigna de moi et de nos amis pour ses mauvaises habitudes. Trois mois plus tard, elle rĂ©apparut en sonnant Ă  l’interphone de mon ancien appartement. Je la fis entrer en espĂ©rant qu’elle aille mieux. Mais je fus surpris voire Ă©cƓurĂ© en dĂ©couvrant une Marion maigre comme jamais. Les joues creuses, les genoux cagneux,  les bras ressemblant Ă  des cotons tiges et recouverts de traces de piqures, elle n’était plus qu’un tas d’os faisant pitiĂ©.
Assise sur mon canapĂ©, elle accepta de boire une tasse de cafĂ©. Je pouvais lire dans son comportement un rĂ©el malaise. Elle se recroquevilla sur elle-mĂȘme collant ses maigres jambes qui semblaient n’en faire qu’une. Toutefois, elle rĂ©pondit Ă  mes questions sur son travail, sa famille qui la soutenait. Elle avoua mĂȘme ĂȘtre inscrite Ă  une cure de dĂ©sintoxication. Cependant, son sourire triste, ses yeux brillants, ses joues rouges laissĂšrent Ă  penser qu’elle mentait depuis le dĂ©but de la discussion. Lorsqu’elle demanda si ma nouvelle fortune Ă©tait vraie, je compris la raison de sa prĂ©sence.
-          Comment as-tu su ? demandai-je.
-          J’ai
j’ai besoin que tu m’aides, murmura-telle en baissant la tĂȘte.
Elle tenait la tasse fumante avec les deux mains. Nous soupirĂąmes ensemble. Moi, pour dire : « Nous y voilà ! », elle pour se prĂ©parer Ă  rĂ©pondre Ă  ma question exigeant des rĂ©ponses prĂ©cises et honnĂȘtes.
-          Combien ?
-          Trente mille euros.
-          Tant que ça ?
-          Je suis dans la merde, Arthur ! Je dois trente mille euros.
Une larme se prĂ©para Ă  perler le long de son Ɠil. Je remarquai ses cheveux gras et me souvins qu’avant, elle aimait les laver presque tous les jours. Je remarquai aussi qu’elle n’était pas maquillĂ©e contrairement au temps oĂč nous faisions connaissance. Elle avait fait ce choix de passer aux drogues dures, j’étais en droit de la laisser tomber mais finalement, j’eux mal au cƓur. J’étais prĂȘt Ă  les lui donner. Par contre, j’avais des conditions et surtout, je voulais des rĂ©ponses. La connaissant, je restai silencieux et attendis patiemment qu’elle ne dĂ©voile son problĂšme.
-          Pour payer mes doses, j’ai acceptĂ© de vendre de la drogue. Mais, j’ai trop pris pour moi et ils me rĂ©clament trente mille euros.
-          Et tu crois que je peux les sortir comme ça ? affirmai-je sÚchement.
Elle releva la tĂȘte. La goutte traça un chemin sur la joue. Puis, elle se pinça les lĂšvres.
-          Je peux te les rembourser plus tard. Je peux te les rendre en nature si tu veux. Je peux te les rendre avec mon cul.
Soudain, elle posa la tasse sur la table basse et se leva pour monter dessus et s’agenouiller tout en relevant sa jupe. Elle baissa son slip et attendit dans cette position. Je vis une partie de son tatouage, la tige ainsi que le bas de la rose bleue.
-          Je serai ta chienne
tu pourras me prendre comme tu veux
 Je ferai tout ce que tu voudras quand tu voudras
je prĂ©fĂšre que ce soit toi, parce qu’ils le feront ou pire
 Je t’en supplie.
Les sanglots dans ses mots provoquĂšrent en moi une peine Ă©norme.  Je tremblai encore plus qu’elle. DĂšs lors, je me levai et partis chercher mon chĂ©quier.
-          Rhabille-toi, s’il te plait, dis-je doucement.
Elle releva la tĂȘte, toujours les larmes aux yeux. Elle remonta sa culotte et se sentis encore plus gĂȘnĂ©e qu’à son arrivĂ©e. Elle me regarda Ă©crire sur le chĂšque que je laissai sur le bureau de mon ordinateur. Puis, je pris mon tĂ©lĂ©phone et contactai mon banquier pour lui annoncer que je faisais un virement d’une somme importante, quarante mille euros.
-          J’y mets une condition, ajoutai-je-en raccrochant. Je te laisse le temps de rĂ©gler tes problĂšmes mais dans trois jours, avec LĂ©opold, on passera chez toi et tu nous accompagneras pour un hĂŽpital ou une cure de dĂ©sintoxication. Je me montre peut-ĂȘtre naĂŻf mais j’espĂšre qu’il reste encore un brin de luciditĂ© en toi.
Elle me remercia, prit le chĂšque et promit de se faire soigner. Cependant, je me doutais qu’elle ne tiendrait pas parole. Quand, nous passĂąmes chez elle, elle n’était pas lĂ . LĂ©opold veilla plusieurs nuits devant son appartement, seulement elle n’y retourna plus.
En repensant Ă  cette histoire, j’attendais Tatiana dans une salle d’attente de l’hĂŽpital oĂč elle travaillait. Elle avait pu voir une de ses amies, gynĂ©cologue qui l’accueillit afin de faire un test de grossesse. Cela parut con pour une infirmiĂšre, mais elle avait peur de se planter tellement l’idĂ©e d’ĂȘtre enceinte la perturbait. C’était dans ce mĂȘme hĂŽpital que je vis Marion pour la derniĂšre fois.
J’avais reçu un appel de la gendarmerie me convoquant Ă  la morgue afin d’identifier un corps. Elle avait coupĂ© les ponts avec tout le monde, y compris sa famille qui la renia. Aussi, elle avait encore le chĂšque dans la poche lorsqu’elle fut retrouvĂ©e. Une overdose
ce mot rĂ©sonna dans mon esprit comme un coup de poignard. AccompagnĂ© de LĂ©opold, nous nous retrouvĂąmes dans une chambre froide, vide de tout. Un mec en blouse blanche nous demanda de le suivre jusqu’à une espĂšce de table recouverte d’un drap qu’il dĂ©plia dĂ©voilant mon ex-copine de la tĂȘte aux Ă©paules dĂ©nudĂ©es. Les lĂšvres cyanosĂ©es, la peau de la mĂȘme couleur que le lait, les paupiĂšres fermĂ©es, elle semblait dormir. LĂ©o s’effondra, il tomba en sanglot. Je dĂ©glutis pour empĂȘcher ma tristesse de jaillir avant de hocher la tĂȘte pour annoncer qu’on la connaissait.
-          C’est bien Marion Piriac, annonçai-je Ă  un gendarme prĂ©sent.
Nous fĂźmes rapidement nos adieux Ă  Marion avant que le lĂ©giste ne recache son visage avec le drap. Puis nous quittĂąmes le bĂątiment. Mon pote se chargea de prĂ©venir les parents de Marion. Ils Ă©taient amis d’enfance.
Lorsque la porte s’ouvrit, je me levai et oubliai la mort de Marion. Tatiana se prĂ©senta avec un Ă©norme sourire affichĂ©. Elle s’empressa de se jeter dans mes bras. La gynĂ©cologue qui l’avait suivie afficha aussi un sourire bĂ©at avant de me fĂ©liciter.
-          C’est confirmĂ©, Arthur ! Tu vas ĂȘtre papa, cria mon amie.
Je sentis Ă  la fois comme un poids et une dĂ©livrance envahir mon esprit. Je ne savais plus quoi faire ni quoi dire. Alors, je ris aux Ă©clats sans remarquer quelques personnes prĂ©sentes qui applaudirent Ă  l’annonce de Tatiana. Je sortis de l’établissement avec ma compagne, les yeux remplir de larmes, mais de belles larmes avec un goĂ»t agrĂ©able
et qui rĂ©chauffent le cƓur.
Alex@r60 – fĂ©vrier 2021
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French/Français : Leona Kingscholar X Readerfem! provocatrice
Pour la compréhension de tous, le Reader est une femme et possÚde la capacité de renforcer ses muscles. Cependant, ça la fatigue énormément ! Bonne lecture.
Pas de LĂ©mon/nsfw
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Durant la nuit, j'entends au loin Grim tousser. Ce n'est pas de la comédie j'ai l'impression.
C'est au lever du jour que je constate que mon compagnon de chambre grelotte, m'approchant, je le rĂ©veille doucement et il m'annonce ne pas se sentir bien. Soupirante, je lui fais remarquer qu'il avait pris un bain froid soi-disant pour que ses poils soient doux. Me rĂąlant dessus, il Ă©ternue tout en se pelotant sous la couette. Touchant son front, je lui demande de m'attendre le temps que je me prĂ©pare. VĂȘtement et masque enfilĂ©, je pose sur mes Ă©paules mon manteau puis y met Grim sur moi avant de refermer le tout. Je dois le maintenir Ă  sa tempĂ©rature, le pauvre n'a mĂȘme plus la force de protester.
Dans l'allĂ©e principale, j'ai l'air d'une femme enceinte mais la tĂȘte de Grim ressort un peu pour prendre l'air. Entendant mes amis au loin, je les salue puis Deuce s'inquiĂšte de ma santĂ© en pensant me servir de Grim comme d'un chauffage. Chose Ă  quoi je rĂ©ponds en exposant l'intelligence de mon compagnon. Ace se moque de lui mais le pauvre est tellement faible qu'il a seulement la force de le regarder mĂ©chamment. J'annonce au garçon que je pars afin d'amener Grim Ă  l'infirmerie. Ace me conseille de ne pas arriver en retard au cours de Crewel et j'hoche simplement la tĂȘte.
L'animal déposé, le mot d'excuse de son absence et de mon retard en poche, je fonce directement en cour. Lorsque mon professeur ferme la porte, j'arrive à m'engouffrer dans celle-ci sous les petits applaudissements d'Ace. Il n'en rate pas une !
- Puis-je savoir la raison de votre retard Fuyu, me demande Crewel menaçant.
- Eh bien, ris-ai-je un peu en voyant son fouet frapper doucement sa main. Grim est tombé malade, je l'ai amené à l'infirmerie... Voici nos mots.
- Hum, prononce-t-il en les regardant. Je vais prendre votre mot de retard, espérant que ce genre de chose ne se reproduise pas.
- Oui monsieur, m'excuse-ai-je en m'asseyant.
- Bien, mise à part l'absence de Grim... Tout le monde est présent. Le proviseur a jugé bon de vous offrir un avant-goût de ce que vous aurez lors des deux prochaines années. Pour ce faire, vous serez sous la tutelle d'un de vos aßnés durant une journée complÚte. Cette journée se déroulera demain, comptant sur vous pour vous comporter comme de bon chiot face à vos aßnés. Si j'ai vent d'un quelconque comportement indésirable, vous aurez le droit à une punition exemplaire.
- Oui, annonce tout le monde.
- Bien, sur ce, commençons.
Durant le cour, je me concentre du mieux que je peux, demain risque d'ĂȘtre fort intĂ©ressant !
En sortant de la classe, quelqu'un me rentre dedans, sous mes protestations, j'y aperçoit Leona. Bon sang, son commentaire sur le fait que je lui ai rentrĂ© dedans m'agace. Je lui fais remarquer que je sors de ma classe et qu'il est un peu sur mon chemin. Il rĂ©plique que c'est son chemin et qu'il ne m'a pas vu Ă  cause de ma taille. Protestant pour dĂ©fendre mon 1 mĂštre 70 si chĂšrement acquis, il souffle simplement des narines avant de partir. Deuce me conseille de ne pas trop l'Ă©nerver mais Ace m'encourage Ă  entrer dans cette voie. Me tournant vers eux, j'annonce que je ne pense pas ĂȘtre avec Leona pour demain. Avouant mĂȘme que ce serais le comble de tomber sur lui comme accompagnant demain. AprĂšs tout, je vais seulement apprendre Ă  sĂ©cher les cours et Ă  procrastiner.
Lors de nos attributions, je regarde en rage l'emploi du temps ainsi que le nom de mon accompagnateur
- Vous sentez cette odeur les gars, demande-ai-je.
- Laquelle, me demande Deuce.
- L'odeur de la putain d'ironie, dis-je en montrant ma feuille. J'ai Leona Kingscholar.
- Super, rĂąle la voix de mon accompagnateur. De tous les herbivores potables, il fallait que je tombe sur la pire.
- Je te rassure, t'es pas un cadeau.
- Tu devras me suivre et ne pas trop faire de bruit. C'est une chance pour toi de te tenir à mes cÎtés alors ne la gùche pas inutilement.
- Oui, oncle Leona, souris-ai-je.
Sous ses grognements, Crewel nous souhaite une bonne journĂ©e. Regardant les garçons, ils m'envoient tout leur courage et leur soutien. Allez, courage T.P, c'est juste 8 heures Ă  ĂȘtre Ă  ses cĂŽtĂ©s. MĂȘme si ce sera 8 heures de luttes acharnĂ©es. Attendant qu'il parte, je regarde notre emploi du temps, c'est cour de potion. En plus avec Crewel, ça risque de donner. Mais je ne tiens pas Ă  lui donner raison, Ă  la moindre occasion, je prends le bĂąton qu'il me tend pour lui frapper les chevilles.
AprĂšs avoir enfilĂ© nos tenues de chimiste, je me tiens prĂȘte Ă  voir ce que donne les cours de potions. Se plaçant au centre de la piĂšce, le but est d'aider nos aĂźnĂ©s dans la prĂ©paration d'une potion. Celle-ci demandant Ă  ĂȘtre prĂ©parĂ© avec le plus grand soin, celui qui dirige le tout est notre aĂźnĂ© mais le professeur nous offre tout de mĂȘme les Ă©tapes ainsi que des photos en couleur comme rĂ©fĂ©rence. Au moment oĂč la feuille tombe dans mes mains, Leona s'empresse de la prendre en m'ordonnant de ne pas trop interfĂ©rer dans sa maniĂšre de faire.
Non mais ! Pour le moment, et mĂȘme si ça m'embĂȘte, je me surprends Ă  admirer sa prĂ©cision concernant les dosages. Je me contente de faire les mĂ©langes de mon cĂŽtĂ© afin de bien ĂȘtre vu par le professeur. Quand la prochaine Ă©tape arrive, je prends l'ingrĂ©dient mais Leona m'arrĂȘte en disant que je me trompe. Je lui rĂ©pĂšte que non en se basant sur ce que pouvait donner cet ingrĂ©dient avec la couleur sur la fiche. Riant Ă  mon nez, je prĂ©pare rapidement la potion pour arriver Ă  la mĂȘme Ă©tape. Tendant le tout Ă  Leona, je lui annonce qu'on va voir qui a gagnĂ©. Lorsque le professeur passe Ă  cĂŽtĂ© de nous, il nous demande la raison pour lesquels il y a deux potions. Souriante, je coupe Leona qui allait se donner raison, j'explique alors au professeur qu'on a eu un diffĂ©rent et qu'il voulait voir qui avait raison dans l'histoire. Regardant Leona, j'ajoute que mĂȘme nos ainĂ©s peuvent faire des erreurs. Le prof hoche simplement la tĂȘte tandis que Leona grogne toute sa haine sur moi en disant simplement avoir de la chance. Il ne veut simplement pas avouer que j'ai eu raison.
Au cours de Trein, je ne suis pas Ă©tonnĂ©e de le voir dormir en moins de 3 secondes. Voyons le bon cĂŽtĂ© des choses, il fait acte de prĂ©sence. Remarquant le regard du professeur sur mon accompagnateur, je le rĂ©veille brutalement en lui marchant sur le pied. RĂąlant de ce que j'ai fait, le professeur demande Ă  Leona de ne pas amener une de ses Ă©lĂšves prometteuses vers le bas. Je souris alors et remercie le professeur de ce compliment. En y ajoutant mĂȘme, Ă  voix basse, que ma prĂ©sence pourra peut-ĂȘtre l'aider.
En sport, je m'Ă©chauffe avec Leona qui ne semble toujours pas ravis. C'est un 500 mĂštres, bien que je ne doute pas des capacitĂ©s de mon partenaire, j'aimerai voir jusqu'oĂč peuvent aller mes pouvoirs. Un renforcement musculaire n'use pas beaucoup de magie, j'ai appris Ă  respirer avec Deuce et Jack. En plus de savoir correctement courir ! Le lion ne refusera jamais un dĂ©fi, surtout si c'est une question de fiertĂ©.
- Leona, dis-je. On peut courir Ă  deux et voir qui fera le moins de temps possible ?
- Tu oses me défier, demande Leona. Tu n'es qu'une herbivore.
- As-tu peur de perdre ?
- La victoire serait trop facile, ris Leona.
- Eh bien, ça sera une occasion de me faire taire.
Tapant doucement son torse, son regard et ses gestes veulent tout dire. Les Ă©lĂšves semblent dĂ©glutir mais Rook, lui, semble s'intĂ©resser par la tournure des Ă©vĂ©nements. Nous nous plaçons tous les deux sur la piste, je me sens prĂȘte ! Au coup de sifflet, nous commençons Ă  courir. Au dĂ©part, mes muscles sont Ă  peine renforcĂ©s et un petit Ă©cart se creuse. Lui tirant la langue, un grognement rageur traverse sa gorge oĂč il commence Ă  accĂ©lĂ©rer. Quand l'Ă©cart est beaucoup trop grand, je commence Ă  faire bouger rapidement mes jambes ainsi que ma magie afin d'arriver Ă  sa hauteur. MĂȘme si c'est dur de maintenir le tout sur 500 mĂštres, le dĂ©sir de lui faire ravaler son clapet m'aide Ă  avancer. Sur les derniers mĂštres, nous franchissons la ligne d'arriver en mĂȘme temps oĂč le prof annonce Ă©galement le temps que nous avons effectuĂ©s. Reprenant mon souffle, je m'avoue accepter un ex-aequo. Pour ne pas trop perdre la face. Cependant, LĂ©ona n'a pas l'air d'accepter car il considĂšre ça comme une dĂ©faite, l'ai-je poussĂ© Ă  bout ?
AprÚs les cours, je pars rejoindre mes amis mais Leona m'amÚne dans un coin isolé afin de me coincer contre un mur.
- Si t'essayes de me pousser à bout, annonce Leona. T'as réussi.
- Merci, souris-ai-je. Cette journée a été trÚs instructif pour moi.
- Pff, la seule chose que tu faisais été de me casser les pieds.
- Vraiment, dis-je un peu rouge en sentant son souffle sur mon visage. Je suis ravie alors.
- Comment je peux faire taire cette bouche, se demande Leona en rapprochant son visage du mien.
- Eh bien, il y a différentes maniÚres. Mais je ne suis pas sûr qu'elle te convienne.
- Mais j'imagine qu'elle convient Ă  toi. Tu es vraiment la seule personne qui a su sortir de ma zone de confort.
Je le remercie de ce compliment, glisse mes mains sur ses cÎtes. Me délectant de son regard chaud sur moi puis de la forme de ses muscles, je le tourne contre le mur. Attendant surement que je fasse quelque chose, je frÎle mes lÚvres avec les siennes. J'ai envie de me jeter dans ses bras mais ce serait lui donner raison. M'éloignant sous sa frustration, je rejoins mes amis en jetant un dernier regard à Leona.
Mais ce jeu Ă  l'air de lui plaire.
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fahdy98 · 4 years ago
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  15 mois aprÚs
Olivia, une trĂšs belle jeune femme de 24 ans, au visage arrondi avec des yeux noirs, un nez mince et une bouche trĂšs sensuelle, possĂ©dait un sourire capable d’illuminer tout l’univers. Avec ses 1 mĂštre 70, elle faisait rĂȘver les mecs car elle incarnait la beautĂ© elle-mĂȘme, toutes les parties de son corps s’harmonisaient parfaitement et cela la rendait magnifique. Olivia n’était pas que belle, elle se classait en haut de la liste, c’était une reine. Sa force de caractĂšre, sa dĂ©termination et sa confiance en elle la rendaient puissante. Elle ne venait pas d’une famille trĂšs nombreuse. Au nombre de quatre, Olivia Ă©tait l’ainĂ©e, sa petite sƓur Marilyn trois ans de moins qu’elle, la cadette. Ses parents, Maelle et Joseph, des gens modestes et trĂšs courtois.
Elle finissait ses Ă©tudes en finances quand elle rencontra Luke; pas besoin de vous dire qu’elle Ă©tait en tĂȘte de tous les classements Ă  la fac ; la fiertĂ© de toute sa famille. Luke faisait 1 mĂštre 80, il Ă©tait assez imposant, sportif et Ă©lĂ©gant. Dieu a bien pris son temps en le crĂ©ant, Apollon lui-mĂȘme ne lui arrivait pas Ă  la cheville. Ses petits yeux marron clairs et ce regard perçant lui confĂ©raient un petit air de tombeur. 
Je ne voulais pas de relation Ă  court terme, la raison maitresse qui m’empĂȘchait d’ĂȘtre avec lui. Je voulais m’assurer que c’était le bon. 
Notre rencontre avait eu lieu lors d’un spectacle de danse Ă  l’hĂŽtel Oasis, j’y Ă©tais pour voir ma petite cousine qui danse si bien. 
A vrai dire, j’ignorais la raison qui l’aurait pu motivĂ© Ă  y assister.  Il n’avait pas l’air d’un homme Ă  aimer ce genre de spectacle. Il m’a abordĂ©e, on a fait connaissance et je suis partie. La semaine suivante, je dĂ©jeunais avec des amis quand un inconnu s’est approchĂ© de notre table, Ă  ma grande surprise c’était notre bel Apollon du spectacle de danse, Luke. CoĂŻncidence ou destin,  je ne sais pas. Deux fois en une semaine cela disait quelque chose,  j’ai alors acceptĂ© de lui donner mon numĂ©ro. 
Les jours passaient et il prenait de plus en plus de place dans sa vie, les jours se sont donc transformĂ©s en semaines,  puis en mois. AprĂšs cinq long mois de dur labeur, il avait finalement gagnĂ© son cƓur. Et on peut dire qu’il est galant le type. Il passait la prendre tous les jours Ă  la mĂȘme heure pour dĂ©jeuner, ils en profitaient pour apprendre Ă  se connaitre. Il Ă©tait trĂšs attentionnĂ©,  aimait la vie, savait s’y prendre avec les femmes, il ne faisait presque pas d’erreur. L’homme parfait existe-il donc ? Pour ce qui est du lit, on ne peut encore rien dire car les tourtereaux ne sont pas allĂ©s plus loin que des caresses intenses et des baisers d’une sensualitĂ© Ă  n’en plus finir. Je veux prendre mon temps disait-elle. Ils avaient beaucoup de chose en commun, tous deux se passionnaient pour les livres, les bons vins, la cuisine et Ă©tonnamment le sport. Lui, travaillait beaucoup pour rĂ©aliser ses rĂȘves et avait une dĂ©termination sans prĂ©cĂ©dent. C’était un homme qui voulait Ă  tout prix rĂ©ussir et qui possĂ©dait un charme et une Ă©lĂ©gance sans Ă©gal. 
Les choses avaient changĂ©, c’était ma premiĂšre vraie relation. J’avais peur de la tournure que ça pouvait prendre. Je me laissais aller et profitais de l’instant prĂ©sent, je vivais une histoire de conte de fĂ©e. Luke jouait son rĂŽle de petit ami Ă  la perfection. Je ne connaissais plus la tristesse ou le manque d’affection. Il Ă©tait vraiment prĂ©sent pour moi. Il me laissait de petits messages mignons tous les matins, on dĂ©jeunait toujours ensemble dans un bistro pas trop loin de l’universitĂ©. Les premiers mois, j’étais sur un vrai petit nuage, puis arriva le jour ou tout bascula. 
Il y’avait cette fille de mon cours de finance des affaires qui ne cessait pas de se pavaner et de montrer Ă  tout le monde sa nouvelle conquĂȘte. Je ne m’y intĂ©ressais pas trop, je n’aimais pas les ragots mais quand elle prononça le nom de Luke Dubois, j’ai failli faire une crise cardiaque. Je me suis dit que trouver deux personnes dans cette ville avec le mĂȘme nom et prĂ©nom Ă©tait peu probable. J’ai demandĂ© Ă  voir la photo puisqu’elle la montrait Ă  tout le monde. J’ignore comment j’ai fait pour me contrĂŽler en voyant sa tĂȘte mais contre toute attente, je suis restĂ©e calme. Je me sentais tellement conne d’avoir cru en lui. Je ne ressentais qu’une envie ; dĂ©barquer chez lui comme une furie pour lui mettre quelques bonnes claques. Je n’ai rien di car je voulais voir jusqu’oĂč ça allait. 
Les semaines passaient et Luke avait changĂ©, moi aussi pour tout vous dire. Je le regardais me mentir, donner des excuses bidon, poser des lapins et autre absurditĂ©. Non seulement je devais le supporter mais je devais aussi la supporter elle, cette fille pour qui je n’éprouvais que du dĂ©gout. Elle racontait Ă  qui voulait l’entendre leurs Ă©bats sexuels et leurs sorties romantiques. Pendant tout ce temps, il n’a pas daignĂ© me regarder en face pour me dire la vĂ©ritĂ©. Notre relation se dĂ©gradait de jour en jour et mon monde aussi. Je n’en pouvais plus, je devais le confronter et lui dire que je sais tout.
Samedi soir 7h chez Luke. 
(hurlement) Vas-tu finir par ouvrir la bouche et admettre ce que tu as fait? Je t’aimais moi. D’un coup, tu m’ignores. Tu te fais la belle avec une autre et tu me mens depuis des semaines entiĂšres. Tu croyais quoi ? hein ! Dis-moi ?  Tu pensais vraiment que tu pouvais me mettre un couteau dans le dos comme ça avec une fille de ma fac et dans ma classe en plus? Tu me prends pour une conne ou quoi ? Qu’est-ce qui a changĂ© entre nous putain? Tu ne m’aimes plus?  Je ne suis plus ton petit cƓur? J’ai besoin de savoir la vĂ©ritĂ©. Pourquoi t’es ainsi avec moi? Pourquoi tu m’as fait ça ? (pleurs) Tu peux pas me faire ça. J’étais bien dans ma bulle sans personne dans ma vie, sans toi. Tu dĂ©barques, tu mets cinq mois pour me conquĂ©rir et tu me laisses en plan comme si je n’étais qu’une conquĂȘte de plus, juste une fille sur ta liste (cris, pleurs). Je te dĂ©teste t’es qu’un connard de merde tu sais, je croyais en toi et je te faisais confiance. (cris) Mais tu vas parler bordel?? Dis-moi ce que tu voulais et pourquoi tu me maltraites comme ça du jour au lendemain ? Dis-moi si c’était juste un jeu pour toi?
Fous-moi la paix tu veux. Et de quel droit tu viens chez moi me crier dessus comme ça ? Tu veux la vĂ©rité ? Tu veux vraiment l’entendre ?
Oui je veux l’entendre je ne peux pas rester ainsi. Tu me dois au moins ça pour avoir foutu le bordel dans ma vie.
Ben, t’as tout devinĂ© ma belle, j’en ai marre de faire le mec parfait devant toi. Ce n’est pas moi tout ça. T’es tellement naĂŻve, si aveugle. J’ai mĂȘme essayĂ© de me faire ta petite sƓur chĂ©rie, ta chĂšre Marilyn adorĂ©e et toi tu n’as rien vu venir.
(Son d’une grosse claque) 
T’étais qu’un pari, un simple jeu. Je devais simplement montrer Ă  mes potes que je pouvais de faire descendre de tes chevaux. Maintenant fiche le camp de chez moi. T’as pas entendu ? T’es sourde ou quoi ? C’est ce que tu voulais non ? La vĂ©rité ? Casse-toi de chez moi.
Jamais je ne me suis sentie aussi humiliĂ©e de toute ma vie. Je ne savais pas comment sortir de cette maison, tout d’un coup j’étais tĂ©tanisĂ©e par ces rĂ©vĂ©lations. Un pari ? Un simple pari ? Oh mon Dieu. Et moi qui croyais avoir trouvĂ© le vrai amour. C’est comme si le sol se dĂ©robait sous mes pieds et je m’engouffrais seconde aprĂšs seconde. Le son de la porte qui claque avec rage m’a fait prendre conscience que j’étais dehors et que je devais rentrer chez moi. Il Ă©tait assez tard. En ce moment je ne ressentais plus rien mĂȘme pas de la haine. J’ai ravalĂ© mes larmes et je me mis en route. 
DĂšs cet instant je me suis promis de ne plus faire confiance aux hommes, je n’allais pas me laisser faire et me renfermer sur moi-mĂȘme. Facile Ă  dire mais pas Ă  faire. Je n’ai pas eu le courage de dire Ă  mes parents que je n’étais qu’un pari. Je me suis tue, je n’ai rien dit Ă  personne. Pour surmonter cela, je me suis mise Ă  travailler deux fois plus. Je n’allais pas laisser ce connard me voler ma dignitĂ© et mes rĂȘves. J’avais des objectifs et j’ai dĂ©cidĂ© de les garder et je ferai tout pour les atteindre. Des mois plus tard, toujours triste mais en attente de mes notes finales avec beaucoup d’impatience car de bons rĂ©sultats signifiaient une bourse complĂšte pour un programme de master. J’oubliais peu Ă  peu cette histoire, je ne voulais plus y penser, j’avais besoin d’aller de l’avant. Un soir, je suis sortie avec des amis, j’avais besoin de me dĂ©tendre, cela faisait des mois que je ne m’éclatais pas. En rentrant Ă  la maison, je croise ma sƓur et lĂ  elle me raconte quelque chose qui n’était pas trĂšs claire, les nombreux shoots de tequila n’aidaient pas. J’étais bourrĂ©e comme un trou, je n’arrivais pas Ă  comprendre ce qu’elle disait. En gros, c’était : «Euh, tu savais que ton ex est emprisonnĂ© pour viol sur une adolescente ?»  
Texte : @fahdy98
Idée : @mrhyppolite
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alexesworld · 4 years ago
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Ceux qui partent et ceux qui restent
Chapitre 1: Examen
~ 7 ans ~
L’examen avait commencĂ© il y a quinze minutes, ça en faisait dix que j’avais terminĂ© et deux que ma main Ă©tait levĂ©e vers le ciel. Mon bras picotait, mais je ne le descendais pas. Madame Sylvie avait Ă©tĂ© claire, personne ne se lĂšve avant qu’elle ne nous en donne la permission, mais je m’ennuyais et je savais que l’examen durerait encore longtemps. Je n’étais pas la seule Ă  avoir terminĂ©, Ă  ma droite, une fillette d’origine asiatique me regardait en riant. Camille. Nous avions Ă©tĂ© jumelĂ©es au dĂ©but de l’annĂ©e pour « m’aider Ă  m’intĂ©grer » Ă  ma nouvelle Ă©cole, mais on nous avait sĂ©parĂ© parce que nous « dĂ©rangions la classe. » Maman et moi avions dĂ©mĂ©nagĂ© au cours de l’étĂ© et j’avais dĂ» changer d’école, mais ça allait, les enfants Ă©taient plus gentils. Je voulais seulement avoir la permission de prendre mon livre au fond de mon sac pour ne pas continuer Ă  perdre mon temps. En soupirant, madame Sylvie s’est levĂ©e et a marchĂ© vers moi. Une odeur de parfum de fleurs fanĂ©es et d’une herbe que je n’arrivais pas Ă  identifier, mais qui chatouillait mon nez longtemps aprĂšs qu’elle soit partie l’a suivie jusqu’à mon bureau.
- Il reste encore quinze minutes avant que je commence à ramasser les copies, révise tes réponses.
- Mais j’ai fini et je sais que j’ai tout bon. Regardez.
C’était beaucoup trop facile, placer en ordre croissant, dĂ©croissant, l’addition et la soustraction. Il n’y avait mĂȘme pas de gros nombres, de dĂ©cimales ou de fractions!
Tu n’as pas laissĂ© de traces de tes dĂ©marches, ça va t’occuper.
Madame Sylvie roulait ses « r » et ça me faisait beaucoup rire. Chaque fois qu’elle me parlait, je devais me retenir.
- J’en ai pas besoin. Je vois les chiffres dans ma tĂȘte. Le calcul se fait tout seul. Mon pĂšre dit que j’ai une calculatrice dans la tĂȘte, comme lui.
Tout Ă  coup, madame Sylvie s’intĂ©ressait Ă  ce que j’avais Ă  lui dire.
- OK, Ă©coute-moi. Au dos de ta copie, tu vas m’écrire avec des chiffres, le nombre quatre mille trois cent vingt-six. Parfait, maintenant, ajoute dix mille deux cent cinquante-huit.
- Quatorze mille cinq cent quatre-vingt-quatre. J’ai pas besoin de l’écrire.
Les yeux de madame Sylvie sortaient de sa tĂȘte. Ça aussi ça me faisait rire.
- Est-ce que tu peux le multiplier par six?
- Quatre-vingt-sept mille cinq cent quatre. Je peux vous le diviser aussi si vous voulez. Par onze, c’est mon chiffre prĂ©fĂ©rĂ© parce que c’est ma fĂȘte, ça fait sept mille neuf cent cinquante-quatre virgule neuf zĂ©ro neuf zĂ©ro neuf zĂ©ro Ă  l’infini.
- OK, ma chouette, tu peux prendre ton livre.
- Merci!
Je me suis penchĂ©e derriĂšre moi pour prendre le plus long roman que j’avais jamais vu. Ça parlait d’une baleine et d’un monsieur qui souhaitait qu’on l’appelle IsmaĂ«l qui voulait attraper la baleine. Maman n’avait pas voulu que je le lise tout de suite parce que j’étais trop jeune, mais je l’avais cachĂ© dans mon sac d’école pour le lire en cachette. Elle disait que c’était trop triste la chasse Ă  la baleine pour une enfant de sept ans, mais j’avais confiance en la baleine, elle Ă©tait plus forte qu’IsmaĂ«l.
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monsieurloutre · 4 years ago
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T01EⅡ : Raisigue
“Ces Messieurs me disent Tellement de bĂȘtises”
~ Une souris verte in Zen, Zazie
(Note : la numĂ©rotation romaine indique les Ă©pisodes Ă  l’INSPÉ. Chouette.)
Chaque semaine, je dois, comme tous les autres stagiaires, passer deux jours Ă  l’INSPÉ. Et c’est une vĂ©ritable tempĂȘte. Hier soir, je ne savais plus oĂč j’en Ă©tais, quel Ă©tait le sens de cette formation, quel Ă©tait le sens du mĂ©tier. 
Devant mes Ă©lĂšves, avec mes collĂšgues, je n’ai aucun mal Ă  le savoir. Je pense sans problĂšme Ă  mes progressions, les (trĂšs) mauvais rĂ©sultats de mes Ă©lĂšves me motivent, me poussent Ă  m’amĂ©liorer pour leur montrer et leur enseigner les SPC. Je discute et Ă©change avec les collĂšgues, Ă  qui prĂȘte un TP, Ă  qui Ă©change une Ă©valuation, Ă  qui propose une astuce. Mais deux jours par semaine, c’est un autre monde qui se prĂ©sente, et hier soir, j'Ă©tais perdu.
Cette semaine, la formation Ă  l’INSPÉ avait pourtant (Ă©tonnamment) bien commencĂ©. Nous avons rencontrĂ© Monsieur Chinchilla, qui (accrochez-vous) est enseignant cette annĂ©e. Il a donc, comme nous, de vrais Ă©lĂšves, contrairement Ă  d’autres parmi nos formateurs. 
Monsieur Chinchilla nous a prĂ©sentĂ© la nomenclature SAMR, censĂ©e aider Ă  comprendre et (re)penser l’inclusion des TICE dans les sĂ©quences. Nous avons dĂ», en groupe, analyser des sĂ©quences ou des propositions pĂ©dagogiques, et rationaliser l’emploi des technologies et du numĂ©rique au sein de ces sĂ©quences. En dĂ©pit de l’utilisation d’un peu de jargon (“La posture d’accompagnement est caractĂ©risĂ©e par l’émergence et la dĂ©volution dans l’apprentissage.”), cette sĂ©ance, si elle n’était pas non plus une grande rĂ©volution, a permis de prendre du recul sur l’utilisation du numĂ©rique. Monsieur Chinchilla, en particulier, nous a fermement rappelĂ© qu’il convenait, avant tout de rĂ©flĂ©chir et de prendre en compte la rĂ©alitĂ© : n’utiliser que des outils dont on a besoin, et pas pour le plaisir d’utiliser des outils. Une rasade de bon sens et de sens pratique ; je l’aurais presque applaudi. 
HĂ©las, hĂ©las, l’aprĂšs-midi, ce fut Monsieur Octodon que nous retrouvĂąmes. Monsieur Octodon nous avait prĂ©parĂ© une classe inversĂ©e pour ce cours. Pour ceux qui ne sont pas familiers avec le concept : lors d’une classe inversĂ©e, les Ă©lĂšves doivent lire (s’APProprier) le cours avant la sĂ©ance, laquelle sera structurĂ©e par les questions des Ă©lĂšves, sous la bienveillante Ă©gide du professeur (souvenez-vous : notre collĂšgue). Ce cours allait porter sur les compĂ©tences. 
Les compĂ©tences sont un concept qui a Ă©tĂ© introduit au collĂšge pour remplacer les notes. De ce que j’en avais compris, en discutant avec les collĂšgues PE de cycle 3 ou les collĂšgues du secondaire qui rĂ©cupĂ©raient des Ă©lĂšves sortant du collĂšge, il s’agissait de supprimer les classements (dĂ©valorisants) et de permettre une notation plus fine, en terme de compĂ©tences, et plus seulement de connaissances. Je n’en savais pas plus ; j’émettais personnellement beaucoup de rĂ©serves sur l’idĂ©e, notamment la suppression des notes, mĂȘme si je reconnaissais que vouloir Ă©valuer des compĂ©tences techniques semblait ĂȘtre une bonne idĂ©e. Ou, pour ĂȘtre plus prĂ©cis, une rĂ©invention de la roue : quand j’étais moi-mĂȘme au collĂšge, j’appelais ça des savoir-faire. 
Par acquit de conscience, j’ai souhaitĂ© rentrer dans ce cours sans a priori aucun, seulement lire les documents de Monsieur Octodon, pour saisir ce qu’était une compĂ©tence, en comprendre l’intĂ©rĂȘt, et savoir comment les utiliser.
Comment vous dire.
Je suis arrivĂ© en classe avec une petite bordĂ©e de questions, n’ayant absolument rien compris (un exemple : “Le cahier de l’élĂšve doit rendre compte d’un parcours intellectuels (sic) permettant Ă  l’élĂšve de se situer dans son parcours.”). J’ai l’impression que mes collĂšgues stagiaires me trouvent divertissant. Contrairement Ă  ce que je pensais initialement, ils ne buvaient pas les paroles des formateurs pendant les premiĂšres sĂ©ances : ils s’ennuyaient Ă  en crever. Mon ignorance didactique permet donc finalement un certain apport de fraĂźcheur dans les cours — ou en tout cas d’animation. Je ne sais par contre pas si Monsieur Octodon, lui, apprĂ©cie mes interventions. 
Avant mĂȘme que la sĂ©ance ne commence, je ne savais pas non seulement si Monsieur Octodon allait apporter une rĂ©ponse Ă  mes questions
 ni s’il allait me laisser finir mes phrases. Quelle douce musique pour lui que le son de sa voix. 
DĂšs les premiĂšres minutes, je sens que tout ne va pas se dĂ©rouler comme prĂ©vu. Il ne compte initialement pas forcĂ©ment reprendre tout ce qu’il y avait dans les documents. Je commence Ă  me demander si le vrai nom d’une “classe inversĂ©e” n’est pas en fait une “classe Ă©vacuĂ©e” ; j’insiste pour qu’il reprenne, et commence mes questions.
La premiĂšre d’entre elles est somme toute assez logique : qu’est-ce qu’une compĂ©tence ? C’est que non, je ne le sais pas, et Ă  ma plus grande surprise (
) les documents qui nous ont Ă©tĂ© distribuĂ©s n’ont fait que rajouter au grand flou qui rĂ©gnait dĂ©jĂ  dans mon esprit autour de ce mot. 
Au fur et Ă  mesure de l’échange, beaucoup d’élĂ©ments de langage ou de rhĂ©torique sont revenus. “Oui, dans ce cas-lĂ , tu as raison, mais [
]” ou encore “Non, une compĂ©tence ce n’est pas exactement ça.” sans finalement de rĂ©ponse prĂ©cise. Je ne rĂ©ussis pas Ă  ĂȘtre convaincu, quand apparaĂźt Ă  l’écran une image qui m’avait interpellĂ© la veille : sur la diffĂ©rence entre savoir-faire, savoir et compĂ©tence. Quand soudain, la conversation suivante :
M. Octodon — Et donc les savoir-faire, qui avant n’étaient pas Ă©valuĂ©s, sont maintenant considĂ©rĂ©s par les enseignants. M. Loutre — Quoi ?! Mais
 ça fait partie du mĂ©tier dans tous les cas ! M. Octodon — Parce que tu peux me dire que quand tu Ă©tais Ă©lĂšve, tu as eu au moins un enseignant de physique-chimie qui s’intĂ©ressait Ă  ce que tu savais faire, en termes techniques, ou aux raisonnements que tu avais pour arriver Ă  un rĂ©sultat ? M. Loutre — Eh bien
 oui, bien sĂ»r ! Environ tous, Ă  vrai dire. M. Octodon — Bah tu as eu de la chance. M. Loutre — Bien sĂ»r
 Mais bref, qu’est-ce que c’est, finalement, la diffĂ©rence entre savoir-faire et compĂ©tence ? Par exemple pour une compĂ©tence expĂ©rimentale ? M. Octodon — C’est globalement pareil, mais avant quand ça s’appelait savoir-faire, ce n’était pas Ă©valuĂ© par les professeurs. M. Loutre — Du coup parce qu'une mĂȘme chose, qui s'appelait avant savoir-faire et n'Ă©tait pas Ă©valuĂ©e alors qu’elle aurait dĂ» l’ĂȘtre, s'appelle dĂ©sormais compĂ©tence, elle va maintenant ĂȘtre Ă©valuĂ©e ? M. Octodon — Oui. M. Loutre — Mais ça n’a aucun sens ! M. Octodon — Peut-ĂȘtre mais c'est ça qu'on vous demande de faire.
Que rĂ©pondre ? En dĂ©pit (ou peut-ĂȘtre en raison) de son incapacitĂ© Ă  expliquer clairement ce qu’était une compĂ©tence, Monsieur Octodon a quand mĂȘme eu la grĂące, de rĂ©pondre honnĂȘtement. Oui, le systĂšme est absurde. Non, ce n’est pas lui qui l’a crĂ©Ă© — ce dont je me doutais. Oui, c’est ce qu’il faut utiliser, contre vents et marĂ©es. Mais il n’arrivera pas Ă  m’en expliquer les motivations, ni les tenants, ni les aboutissants. Une diffĂ©rence bien plus fine que deux simples lettres.
À l’issue de cette fantastique journĂ©e, pendant les derniĂšres minutes du cours, contemplant mon dĂ©pit ainsi que la faillite de ses explications, Monsieur Octodon a envoyĂ© un mail (“Objet : HELP”) Ă  une de ses collĂšgues, afin qu’elle lui donne un coup de patte : pour me donner les dĂ©finitions de ce que sont un savoir, une compĂ©tence, un savoir-faire, vu qu’il en Ă©tait manifestement incapable. À quelle collĂšgue a-t-il demandĂ© des dĂ©finitions ? À Madame Tamia. L’ironie de la situation n’échappera Ă  personne. 
Le lendemain matin, ce matin, donc, nous avons retrouvĂ© Monsieur Octodon. La nuit portant conseil, je me suis rĂ©veillĂ© avec une certitude : ce formateur sera incapable de rĂ©pondre aux questions que je lui poserai. Pour partie parce qu’il prĂ©fĂšre s’écouter plutĂŽt qu’entendre un stagiaire lui poser une question en entier ; pour partie en raison de la mĂ©connaissance navrante des concepts qu’il est censĂ© nous expliquer. J’ai donc passĂ© la matinĂ©e en mode automatique, sans l’écouter, Ă  discuter avec mes voisines et en rĂ©alisant plus ou moins mollement les tĂąches qu’il nous astreignait Ă  faire. Et c’est une utilisation du temps beaucoup plus agrĂ©able. En bonus, mĂȘme, Ă  la fin du cours, je rĂ©ussis mĂȘme Ă  avoir une discussion trĂšs intĂ©ressante avec Monsieur Octodon, en parlant de son expĂ©rience personnelle. J’arrivai ce midi Ă  la conclusion que c’est un collĂšgue aussi intĂ©ressant en tant que personne qu’il est mauvais formateur. 
Cet aprĂšs-midi, c’est Madame Tamia qui nous faisait cours, sur les reprĂ©sentations et les points de vue en chimie. Et c’était, somme toute, assez intĂ©ressant. Parce qu’il y avait un cĂŽtĂ© disciplinaire ? Parce que je suis chimiste ? Et donc que je ne suis pas du tout objectif ? Parce que la question de la reprĂ©sentation et de la formalisation faisait Ă©cho Ă  des problĂ©matiques que j’avais rencontrĂ©es en design ? Probablement. Mais quand mĂȘme. 
Et, vers la fin du cours, avec le regard de Madame Tamia rivĂ© dans le mien — personne dans la salle n’était dupe : c’est Ă  cause de moi qu’elle devait le faire — nous avons eu droit Ă  des dĂ©finitions formelles des compĂ©tences, des connaissances, des savoir-faire. 
En moins de dix minutes, Madame Tamia a Ă©tĂ© infiniment plus efficace que Monsieur Octodon en deux heures trente. Les dĂ©finitions ont Ă©tĂ© posĂ©es, les limites mises en lumiĂšre, les besoins explicitĂ©s. Je ne dirai pas que c’est un exemple flagrant de la nĂ©cessitĂ© des dĂ©finitions ; je prĂ©fĂ©rerai plutĂŽt remercier Madame Tamia et son formalisme. Maintenant, je sais avec clartĂ© ce que sont les compĂ©tences, et je peux donc formuler prĂ©cisĂ©ment mon avis sur leur utilisation : quelques bonnes idĂ©es, mais dont la possibilitĂ© de mise en Ɠuvre est illusoire en l’état. Je ne m’attarderai pas lĂ -dessus. Je mentionnerai simplement qu’un de mes collĂšgues, qui a eu des cours de pĂ©dagogie et de didactique sur les compĂ©tences depuis deux ans, a ponctuĂ© l’explication de Madame Tamia par la phrase suivante : “Ah ! Mais c’était ça que ça voulait dire, en fait ?!”.
Hier soir, je ne savais plus oĂč j’en Ă©tais. Ce soir, je pense qu’en rĂ©alitĂ©, sur certains aspects, personne n’en sait rien. Nos formateurs, et probablement pas qu’eux, sont aussi confrontĂ©s Ă  de grands flous, et doivent faire bonne figure. Certains, comme Madame Tamia, s’appuient sur du formalisme ; d’autres, comme Monsieur Octodon, se conforment Ă  l’usage et aux obligations. Et il n’y a pas forcĂ©ment ni de vraie, ni de bonne solution. Et en dĂ©pit de cette conclusion, qui me laisse mi-figue mi-raisin, ce soir, je me sens beaucoup mieux. 
Si je me pose trop de questions ? Sans doute. Si je vais continuer ? Probablement. Mais maintenant, j’ai revu mes attentes Ă  la baisse : Ă  nĂ©ant. AprĂšs tout je ne fais pas cours pour mes formateurs, ni pour des compĂ©tences, ni pour des mots de quatre syllabes. 
Je fais cours pour mes Ă©lĂšves.
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cestnous12345 · 5 years ago
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ConfinĂ©s depuis le 16 mars, une crise sanitaire prĂ©cipite le pays dans un nouvel espace-temps, celui du confinement : L'espace du domicile (pour celles et ceux qui ont la chance d'en avoir un), en un temps dĂ©sormais suspendu... Et pourtant, l'Ă©cole doit poursuivre son travail. C'est M. le Ministre qui l'a dit. L'injonction aux professeur-e-s des Ă©coles, collĂšges et lycĂ©es est lancĂ©e. Abracadabra, et tout le monde a Ă©tĂ© pris de cours : les profs, les Conseillers Principaux d'Éducation (CPE), Ă©lĂšves, parents... Retour sur cette pĂ©riode mouvementĂ©e, depuis le dĂ©but du confinement jusqu'aux vacances de printemps.
La crise sanitaire que le monde traverse a remis en cause toute l'organisation du pays. Les établissements scolaires n'ont pas échappés à la rÚgle, les jeunes sont ainsi renvoyés chez eux pour suivre une scolarité distante en liaison avec les professeur-e-s.
Sur la corde raide
Nous voici donc assignés à résidence, avec un défi à relever : suivre la scolarité de nos filles à distance, ainsi que notre Ministre l'a demandé, en vertu de la « Continuité Pédagogique ». Faire cours à distance, tout un art... Et les profs ne manquent pas d'idées, dÚs les premiers jours de confinement. Des trésors d'imagination sont déployés pour répondre à la demande. Ici, 3 filles en 4e, sur deux collÚges différents. Une 10aine de matiÚres à suivre, avec une 10aine de profs. Un véritable marathon qui ne peut se courir qu'avec les élÚves qui suivent. C'est le cas de 2 de mes 3 filles. Alors la 3e.... c'est le début d'un cauchemar qui nous mÚne tout droit vers le décrochage scolaire pour Gabrielle. Le cas est trop lourd à gérer, nous sommes malheureusement contraints de nous concentrer sur les deux autres, pour ne pas perdre les 3. J'en parlerai de maniÚre plus spécifique dans un autre billet.
Les mails arrivent de toute part sur les plateformes numériques de suivi de scolarité. Les leçons et exercices affluent selon des modalités disparates. La situation est tendue. Pour Raphaelle et Nathanaelle, c'est le début d'une course effrénée pour maintenir le rythme. Elles démarrent cette période avec une certaine volonté. L'idée de relever le défi leur donne assez d'énergie pour démarrer.
A balles réelles
Mais seulement pour démarrer. Car trÚs vite, plusieurs problÚmes pratiques vont se poser, et la belle énergie de départ va peu à peu laisser place à un sentiment de submersion. Pour plusieurs raisons.
La premiĂšre, celui que les fratries / sorories connaissent bien : enfants d'Ăąges proches (voire identiques dans notre cas). Il est illusoire de penser que ces enfants qui travaillent les mĂȘmes choses vont pouvoir le faire ensemble, et s'entraider. Les rivalitĂ©s et comparaisons qui existent entre soeurs prennent souvent le pas sur le travail, au point de le rendre simplement impossible. Et bien qu'il y ait assez de place, elles restent ensembles. Pour se surveiller, bien entendu, je prĂ©cise afin de dissiper toute supposition pacifique. Et lorsque cela arrive, il faut ĂȘtre lĂ . Non pas pour les remettre au travail car ce n'est plus possible Ă  ce stade de la dispute, mais pour les sĂ©parer. Et voilĂ  comment perdre 2 Ă  3 prĂ©cieuses heures lorsqu'il y Ă  4 matiĂšres Ă  travailler par jour.
La deuxiĂšme tient au volume et la dispersion du travail. Volume, car le report pur et simple d'un travail en prĂ©sentiel au domicile, dans des conditions qui ne sont pas celles de la classe va multiplier le temps qu'il va falloir y passer pour recrĂ©er les conditions de la classe. Se pose avec ce constat le problĂšme de la mĂ©thodologie. Nous y reviendrons. La dispersion car, pour rĂ©pondre Ă  l'urgence de la continuitĂ©, il a fallu imaginer en un temps record les moyens de transmettre la connaissance et le travail qui va avec, ce qui, comme on peut l'imaginer, ne s'est pas fait de maniĂšre coordonnĂ©e : les plateformes d'Ă©changes, de partage d'Ă©cran (pour les cours en vidĂ©o), ou plus prosaĂŻquement, la messagerie ou les outils scolaires habituels : Pronote, Espaces NumĂ©riques de Travail, etc... sont mobilisĂ©s au grĂ© des habitudes de chacun. Pour certains, il faudra changer de manuel scolaire, afin d'en utiliser un qui permette la consultation en ligne. Il devient alors indispensable d'ĂȘtre au clair sur les diffĂ©rentes plateformes oĂč se rendre pour rĂ©cupĂ©rer le travail (au besoin, s'y crĂ©er un accĂšs), tĂ©lĂ©charger et imprimer les ressources. MĂȘme chose dans l'autre sens, pour envoyer les productions vers les professeur-e-s, une fois scannĂ©es. Et attention Ă  ne pas envoyer la mauvaise copie au mauvais endroit. Tout ceci part bien entendu du principe que nous (familles et enseignants) possĂ©dons un matĂ©riel adĂ©quat.
Le bon cĂąblage
Car la premiÚre chose indispensable est bien là : avoir le matériel. Pour les enfants, un matériel suffisamment récent et puissant afin de leur permettre de suivre les cours "en direct" avec leur professeur-e et les camarades de classe sur des plateformes diverses de cours vidéos avec partage d'écran. Avec une connexion internet haut-débit et quelques connaissance en informatique en cas de problÚme technique. Ce n'est pas notre cas, le résultat est sans appel : les heures de cours organisées de cette maniÚre n'ont pas pu avoir lieu pour elles (bugs, images figées, sons coupés...). Pour nous les parents, la possession d'un matériel bureautique est indispensable : un PC de bureau, une imprimante, un scanner.
Le bon secrétariat
Une fois ces conditions réunies, nous passons l'étape suivante, et nous nous lançons dans les joies du secrétariat scolaire : une indispensable intendance chronophage et dispendieuse en impression / scan / mails (interface avec l'équipe enseignante, questions diverses aux professeur-e-s...). Commence alors pour les parents une traque disparate aux leçons et devoirs par mail, Pronote, ou sur des plateformes internet X, Y ou Z.
Avec pour effet immĂ©diat : le temps passĂ© Ă  la chasse-aux-devoirs est un temps oĂč les enfants sont seuls devant leur cahier. Plus assez de temps pour m'asseoir Ă  cĂŽtĂ© d'elles, rĂ©pondre Ă  d'Ă©ventuelles questions, si je le peux... Et que font-elles pendant ce temps ? Je vous laisse deviner :-) Ce temps incompressible de mise en place matĂ©rielle est sans valeur ajoutĂ©e pĂ©dagogique, de la pure perte. C'est en plus un coup Ă  dĂ©clencher une nouvelle bataille fratricide qui plombe dĂ©finitivement toute possibilitĂ© de travailler quand je reviens avec mon paquet de copies Ă  la main, chacune partant bouder dans son coin.
Autre point de l'intendance incontournable : le collage des impressions dans le cahier. Il peut y en avoir beaucoup, et pour bien faire les choses, ces feuilles doivent parfois s'accompagner d'une saisie écran du manuel en ligne (que l'enfant n'a pas en version imprimé dans son cartable), sans quoi le document d'exercice envoyé n'a pas de sens.
Je passe sur la problématique du rachat des cartouches d'encre dont le stock décline à vue d'oeil, quand les courses de premiÚres nécessités (seules autorisées) n'incluent pas les cartouches d'encre... Je n'ose pas imaginer ce qui se passera lorsque nous ne serons plus en capacité d'imprimer leçons et exercices.
Le problĂšme du format
Un mot encore pour expliciter le problÚme méthodologique évoqué plus haut. Le report du cours dans son format « classe » et dans ses méthodes de travail vers la maison sans repenser le format génÚre un surplus de travail qui va s'ajouter au temps d'intendance et de pédagogie qui frÎle la limite du faisable.
Qu'il s'agisse de paramétrage informatique et de faire fonctionner une webcam pour un cours virtuel, imprimer des cours, des exercices, ou les pages d'un manuel qui n'existe qu'en ligne (et que les enfants ne connaissaient pas avant le début de la scolarité à la maison), pour y ajouter la feuille d'exercice à coller dans le cahier qui s'y rapporte,
Qu'il s'agisse de reporter sur une copie de ma fille les corrections et prĂ©cieux commentaires que l'enseignant-e m'a envoyĂ© par mail (et non sur la copie elle-mĂȘme).
Qu'il s'agisse de remplacer le cours pris sous la dictée par un travail de recopie dans le cahier, parfois avec une couleur spécifique, comme cela se faisait en classe, d'un texte transmis par messagerie, alors qu'il suffirait de l'imprimer et le coller.
Non. Le temps ne nous le permet plus. Nous irions tout droit dans le mur, avec le risque d'exploser mĂȘme avant l'impact.
Stop, maman, on n'en peut plus
VoilĂ  pourquoi nos filles pourtant appliquĂ©es et sĂ©rieuses avec la chose scolaire sont aujourd'hui arrivĂ©es au bout de leurs forces, et nous ont demandĂ© d'arrĂȘter, Ă©puisĂ©es. MalgrĂ© le retard qui s'est accumulĂ©, qui les obligent dĂ©sormais Ă  rattraper sur des vacances scolaires que nous attendions pourtant avec impatience.
Cette situation a installĂ© un certain chaos dans notre quotidien, mis nos nerfs Ă  rude Ă©preuve. Un burn-out de toute la famille avec ce sentiment d'abandon de l'institution, et d'impuissance pour les parents. Avec pour les enfants, une fatigue extrĂȘme. Et que dire du dĂ©sarroi des enseignant-e-s placĂ©-e-s au pieds du mur, bien souvent eux-mĂȘmes parents impuissants devant les mĂȘmes aberrations de la situation ? Tout ceci pour que l'Ă©cole continue Ă  distance. Et Ă  quel prix ?
Celui de de prendre les profs de cours, submergés par la situation. Celui de mettre une pression inédite aux élÚves, face à des devoirs inégaux en volumes (quand on peut les récupérer), de format non adapté à l'enseignement à distance, faute de temps, et d'imposer aux enseignant-es et aux familles l'usage de l'informatique : quand on l'a, et quand elle fonctionne (la connexion obligatoire aux plateformes diverses étant le maillon faible du process). Chez nous, c'est un marathon imprimante / mail / scanner pour nos 3 ados qui prédomine, pour un ratio temps d'intendance / temps pédagogique contre-productif.
Bref, une grande illusion qui prend profs et parents en otage, à devoir jouer un rÎle qui n'est pas le leur. Une illusion qui, de surcroßt risque d'aggraver la situation des familles, et des enfants. Ce qui s'annonçait comme une mesure de maintien d'un service en situation de crise s'avÚre finalement chez nous une terrible course contre la montre, une marche forcée pour boucler le programme quoi qu'il en coûte et finalement, pour toues les familles, une fracassante caisse de résonance aux inégalités -numériques, territoriales- face à l'école.
Pour se détendre un peu
Comme vous l'aurez compris, ces images d'ennuis en famille qui tournent en boucle à la télé ou sur les réseaux sociaux ne nous concernent pas. J'ai cette chance de ne pas (télé)travailler (et n'ose pas imaginer ce que cela aurait été avec un travail) et pense à toutes celles et tous ceux qui doivent mener de front un travail, la gestion de la maison et l'école des enfants....
Pour rétablir l'équilibre, il faut parfois forcer l'occasion. L'occasion de regarder un film, écouter de la musique, jouer un peu avec les enfants.... Et cela tombe bien : entre l'opéra, les cinémas, les musées, les archives diverses qui ouvrent des accÚs libres à leurs trésors, on n'a que l'embarras du choix. Je ne citerai que cette initiative, moins connue mais toute aussi généreuse : Faites connaissance avec la musique italienne d'auteurs, en profitant d'un CD par jour offert en téléchargement, jusqu'à la fin du confinement. Un grand merci à la direction de Storie di Note pour cette belle initiative ! https://www.storiedinote.fr
Je laisse le mot de la fin Ă  cet Ă©lĂšve de Mme_la_CPE (compte Twitter), avec son aimable autorisation :
A lire, cet article de MĂ©diapart https://www.mediapart.fr/journal/france/310320/des-gens-vont-mourir-mais-il-faut-que-tu-passes-ton-bac
L'Appel des 11 maires de Seine-Saint-Denis de paru sur le Parisien http://www.leparisien.fr/societe/coronavirus-n-ajoutez-pas-une-crise-scolaire-a-la-crise-sanitaire-05-04-2020-8294274.php
Laissez vos enfants tranquilles ! Le cri d'alarme du psychopédagogue Bruno Humbeeck sur France Inter https://www.franceinter.fr/vie-quotidienne/confinement-laissez-vos-enfants-tranquilles
Et ces fiches-outils des services pédopsychiatrique du CHU Robert Debré https://www.pedopsydebre.org/post/burn-out-parental-pendant-le-confinement-pr%C3%A9venir-et-en-sortir
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histoirevincent · 5 years ago
Text
L’histoire de Vincent (Partie 33)
Classe de mer, 5Úme journée
C’est Sam qui vint dans la chambre des trois garçons ce matin du 5ùme jour.
 - Bonjour les garçons. Comment allez-vous ? Vous avez bien dormis ?
 - Bonjour Sam, répondirent-ils tour à tour en articulant plus ou moins et en se frottant les yeux.
 - Aujourd’hui c’est visite d’un parc ostrĂ©icoles normalement mais pour l’instant il pleut fort alors je ne sais pas si cela va ĂȘtre possible.
Sam étant un peu pressée, les aidait en ouvrant leur lit.
 - On fait comme tous les matins, on ne traĂźne pas trop que l’on puisse aller Ă  l’infirmerie car il faut ensuite que j’aille rĂ©veiller vos camarades.
Alors que Sam ouvrait le lit d’Eric, elle constata que sa couche avait fuit.
 - Mon pauvre Eric, ta couche a eu une fuite, ton lit est une véritable piscine dis donc.
 - Je suis dĂ©solĂ©, dit Eric un peu gĂȘnĂ©.
 - Ce n’est pas grave, ne t’inquiĂšte pas. Et c’est encore moins ta faute. LĂšve toi et enlĂšve ton pyjama, haut et bas et pose le tout sur ton lit, je reviendrai m’occuper de ça pendant que vous prendrez votre petit dĂ©jeuner. Prends tes habits avec toi, tu pourras t’habiller Ă  l’infirmerie pendant que je changerai tes camarades.
C’est uniquement vĂȘtu de sa couche qu’Eric, suivi par Vincent et Mathieu se dirigĂšrent vers l’infirmerie.
Eric fĂ»t le premier dont Sam s’occupa. Sa couche Ă©tait entiĂšrement remplie et n’avait donc pĂ»t absorber plus d’urine.
 - On fera comme pour Vincent ce soir, dit Sam, je te mettrai une couche droite Ă  l’intĂ©rieure de ton change complet. Pas la peine de tenter plusieurs fois cette mĂ©saventure, qu’en dis-tu ?
 - Oui, répondit tout simplement Eric.
 - Maintenant que je t’ai nettoyĂ©, habille toi Eric. Et toi Vincent, comment est ta couche ? Vu l’épaisseur sous ton pantalon de pyjama, elle est mouillĂ©e mais visiblement, il n’y a pas eu de fuites.
Comme il le faisait les autres matins, Vincent descendit son pantalon de pyjama et monta sur la table de change.
 - Je confirme qu’elle est bien mouillĂ©e, dit Sam en ouvrant la couche.
 - Sam, dit Vincent, est-ce que je peux mettre une couche aujourd’hui ?
 - Il y a de fortes chances que l’on reste au centre aujourd’hui, ou du moins au moins ce matin donc je ne pense pas que tu en ais besoin, il y aura toujours des toilettes à disposition.
 - S’il te plaĂźt Sam... Je me sens plus en sĂ©curitĂ© avec !
 - Tu n’auras pas de veste ou de manteau pour la masquer, tu es sĂ»r que c’est ce que tu veux ? Tu prends le risque que les autres voient ta couche !
 - Je sais, mais je prĂ©fĂšre quand mĂȘme en mettre une.
 - D’accord alors je t’en mets une. Par contre, si tu sens que tu as besoin d’ĂȘtre changĂ©, viens me le dire, n’attends pas trop longtemps !
Pendant cette conversation, Eric et Mathieu avaient regardĂ©s et surtout Ă©coutĂ©s. Vincent leur avait jetĂ© un coup d’Ɠil et avait vu que ses deux amis Ă©taient intĂ©ressĂ©s et avaient certainement envie eux aussi d’en mettre une. Il ne pouvait cependant pas demander Ă  Sam Ă  leur place. Il lui vint une idĂ©e.
 - Voilà, c’est fait Vincent. A ton tour Mathieu !
Mathieu monta Ă  son tour sur la table et hĂ©sita Ă  demander Ă  Sam d’avoir lui aussi une couche comme son ami Vincent. Il n’osa pas et se contenta de jeter un regard Ă  Vincent qui le lui rendit.
Sam l’aida Ă  remonter son pyjama aprĂšs l’avoir nettoyĂ©, et tous les 4 retournĂšrent dans leur chambre. Une fois seuls tous les 3, Vincent s’adressa Ă  eux.
 - Pourquoi n’avez-vous pas demandĂ© Ă  Sam qu’elle vous mette une couche aujourd’hui ?
 - Je n’ai pas osĂ©, lui dit Mathieu. Et puis j’aurai un peu peur que les autres ne s’en aperçoivent.
 - Et moi comme elle m’a changĂ© en premier, je n’ai pas imaginĂ© que tu allais demander Ă  en mettre une. Mais de toute façon, je crois que n’aurais pas osĂ© non plus...
 - Si vous aviez une couche là, vous la mettriez ? On serait les 3 mousquetaires en couche aujourd’hui comme ça !
Eric et Mathieu se regardĂšrent, sans rien dire.
 - Pourquoi pas, dit Mathieu, mais Ă  part retourner en prendre Ă  l’infirmerie, je ne vois pas oĂč l’on va trouver des couches.
Vincent se dirigea en direction de son placard oĂč se trouvait son sac et en extirpa une couche. C’était une couche que sa maman lui avait donnĂ© pour le voyage de retour, une qui se fixe autour de la taille avec un grand Ă©lastique !
 - En voici dĂ©jĂ  une, dit Vincent en la tendant Ă  Mathieu qui la prit dans les mains et l’observa.
 - Et pour toi Eric, je pense que tu as toujours la couche que t’a donnĂ© Sam et que tu n’as pas utilisĂ©e non ?
Eric rĂ©flĂ©chit quelques secondes et se souvenu qu’effectivement, lors de sa premiĂšre nuit au centre il avait fait pipi au lit et Sam lui avait donnĂ© une couche Ă  enfiler qu’il n’avait pas mise lors du 2Ăšme soir.
Il alla Ă  son tour chercher dans son sac et y trouver l’objet recherchĂ©.
 - C’est une couche qui s’enfile, dit Eric à Vincent.
 - Parfait, alors nous avons une couche chacun !
Un dernier regard entre Eric et Mathieu fĂ»t Ă©changĂ©, accompagnĂ© d’un sourire, et ils entreprirent de dĂ©plier leur couche respective.
Du bruit se faisait entendre dans le couloir, et il fallait faire vite.
Eric qui n’était qu’en slip, eut vite fait de l’enlever pour pouvoir enfiler sa couche. Son slip fĂ»t rĂ©-enfiler par dessus.
Mathieu, lui, Ă©tait par contre plus embĂȘter et Vincent s’en aperçut.
 - Je vais t’aider, dit Vincent. Cette couche lĂ  est un peu spĂ©cial. C’est un Ă©chantillon que la vendeuse du magasin mĂ©dical nous a donnĂ©, en nous expliquant que c’est aussi absorbant qu’une couche Ă  scratch que l’on met lĂ  nuit, et presque aussi pratique qu’une couche Ă  enfiler car on peut l’enlever pour aller faire pipi aux toilettes.
Vincent prit la couche des mains de Mathieu et la dĂ©plia entiĂšrement. Il se rappelait qu’une des premiĂšres fois oĂč ’il avait essayĂ© une couche comme celle-ci c’était Ă  une soirĂ©e chez un collĂšgue de son papa, et que la couche avait fuit car il n’avait pas bien sĂ»t la remettre.
Vincent se garda bien de raconter cette anecdote Ă  son ami, il ne voulait pas l’inquiĂ©ter. AprĂšs lui avoir fait enlever son bas de pyjama, Vincent attacha la couche autour de la taille de Mathieu, puis remonta l’avant de la couche et attacha les 2 scratchs sur les cĂŽtĂ©s.
 - Voilà, c’est comme ça que ça se met. Je te conseille de mettre un slip par dessus.
 - D’accord ! Merci de ton aide Vincent. Mais dis moi, cette couche ce n’est pas celle que tu devais mettre pour ton retour en car à la maison ?
 - Si, mais je demanderai à Sam de m’en mettre une autre.
 - Vos couches sont plus Ă©paisses que la mienne, dit Eric aprĂšs les avoir observĂ© mais ça ne se voit pas trop. J’espĂšre quand mĂȘme que personne ne va s’en apercevoir, et encore moins Joaquim.
 - Et si c’est Sam qui s’en aperçoit ? demanda Mathieu. Qu’est-ce que l’on va lui dire ?
 - On lui dira la vĂ©ritĂ©, que l’on a fait ce dĂ©fi. Elle ne nous dira rien, j’en suis sĂ»r, leur dit Vincent rassurant.
Peu de temps aprĂšs, ils furent appelĂ©s dans le couloir par Sam et tous les enfants se dirigĂšrent vers le rĂ©fectoire pour prendre le petit dĂ©jeuner. Un lĂ©ger bruit de plastique se faisait entendre et c’était la couche de Vincent. Celles de Mathieu et de Eric n’étaient pas en plastique, mais en non-tissĂ© et Ă©taient donc quasiment indĂ©tectable sur le plan sonore.
Eric et surtout Mathieu qui avait une couche plus Ă©paisse, n’étaient pas trĂšs rassurĂ©s. Leur dĂ©marche s’en faisait sentir, au point que Sam tĂąta leurs fesses alors qu’ils marchaient.
 - Mais vous avez mis une couche tous les 2, leur dit-elle doucement ?
Tous les deux devinrent tout rouge et Vincent vint Ă  leur secours.
 - C’est mon idĂ©e... C’est moi qui leur ai proposĂ© d’en mettre une pour que l’on soit tous les 3 pareils aujourd’hui.
 - Mais oĂč les avez-vous trouvĂ©es ? Vous ne les avez quand mĂȘme pas prises Ă  l’infirmerie ? Et pourquoi vous ne l’avez pas demandĂ© Ă  l’heure ?
Vincent lui expliqua tout et lui demanda si elle Ă©tait d’accord de ne rien dire et qu’elle les laisse les porter aujourd’hui.
 - Je ne sais pas trop Vincent. Toi c’est une chose car tu sembles vraiment avoir des problùmes pour te retenir mais Mathieu et Eric n’en ont pas besoin eux.
Alors que les garçons faisaient un mine un peu triste, Sam reprit la parole.
Bon, d’accord, mais seulement pour aujourd’hui.
 - Merci, répondirent les 3 garçons en lui faisant un sourire.
Le petit dĂ©jeuner se passa. Le maĂźtre expliqua que le programme de la matinĂ©e avait Ă©tĂ© modifiĂ©, qu’ils resteraient au centre le matin et qu’ils envisageraient l’aprĂšs midi en fonction de la mĂ©tĂ©o.
DiffĂ©rents groupes se formĂšrent pour les activitĂ©s du matin. Bien sur les 3 garçons se mirent ensemble et se joignirent Ă  eux NoĂ©mie et Agathe. Les 2 filles s’étaient rapprochĂ©es lors de leur sĂ©jour au centre. Le port des couche la nuit y Ă©tait vraisemblablement pour quelque chose.
Alors qu’ils jouaient Ă  diffĂ©rents jeux de sociĂ©tĂ©, ils discutaient de tout et de rien, de leurs parents qui commençaient Ă  leur manquer, de leur sĂ©jour ici et des vacances qui approchaient. Personne ne semblait remarquer ce qu’ils portaient comme sous-vĂȘtement, pas mĂȘme les 2 filles.
Comme il en avait d’habitude, Vincent laissait son pipi couler dans sa couche quand l’envie se faisait sentir. Il n’en Ă©tait pas de mĂȘme pour Eric et Mathieu.
 - J’ai envie de faire pipi, dit Eric à Mathieu assez doucement pour que lui seul l’entende.
 - Oui moi aussi et je n’ose pas trop utiliser ma couche mais je peux pas aller aux toilettes pour l’enlever, je ne pense pas que je saurais la remettre.
 - Et moi j’ai peur qu’elle dĂ©borde, ce n’est pas une couche trĂšs Ă©paisse comme les votre.
 - Je pense que l’on peut avoir confiance et se laisser aller. Je te propose que l’on fasse en mĂȘme temps, d’accord ? Au pire, si jamais on devait avoir une fuite, on pourra toujours aller dans notre chambre pour l’enlever et se changer.
 - D’accord, allons-y alors.
Les 2 garçons se laissĂšrent donc aller en mĂȘme temps. Le blanc dans leur conversation attira l’attention sur eux, aussi, NoĂ©mie, Agathe et Vincent les observĂšrent.
Vincent avait compris ce qu’il se passait et quand NoĂ©mie le regarda, il se contenta de tirer l’avant de son pantalon pour montrer le haut de sa couche. Cela fit sourire NoĂ©mie qui comprit immĂ©diatement la situation.
 - A toi de jouer Agathe, dit-elle afin de détourner son attention.
AussitĂŽt que Mathieu et Eric eurent terminĂ©s, ils reprirent la partie, non sans avoir regardĂ© leur entrejambe pour voir si aucune fuite ne s’était prĂ©sentĂ©e.
C’est avec une vessie soulagĂ©e et un peu moins tranquille que Mathieu et Eric continuĂšrent leur partie. Moins tranquille car ils s’imaginaient que leur couche avait pris un peu de volume.
PrĂšs d’une demi heure plus tard, le maĂźtre les appela pour leur demander de venir dans la salle de classe pour qu’il leur montre le montage vidĂ©o qu’il venait de rĂ©aliser Ă  partir des sĂ©quences vidĂ©os qui avaient Ă©tĂ© filmĂ©es depuis le dĂ©but de leur sĂ©jour.
C’est en se levant et en marchant que Mathieu sentit la diffĂ©rence d’épaisseur de sa couche. Elle avait pris du volume et son jogging cachait un peu moins bien sa couche. Pour Eric, c’était moins flagrant mais un coup de chaud se fit sentir sur son visage quand il marcha jusqu’à la classe avec ses camarades autour de lui.
 - Soyez naturels et vous mĂȘme, et personne ne remarquera rien, faites moi confiance, j’ai l’habitude, leur dit Vincent en marchant Ă  cĂŽtĂ© d’eux.
Et effectivement, personne ne fit attention Ă  eux, sauf peut-ĂȘtre NoĂ©mie qui savait maintenant ce qu’il s’était passĂ©.
La projection du film commença sur la tĂ©lĂ©vision. C’était un rĂ©sumĂ© de leur sĂ©jour en classe de mer, de leurs diffĂ©rentes activitĂ©s, de la vie au centre. Ce film Ă©tait destinĂ© aux enfants, mais aussi Ă  leur famille.
Mathieu et Eric en oubliÚrent leur condition et prenaient plaisir à regarder ce montage vidéo.
A un moment, lors de leur sortie en bateau, la camĂ©ra avait filmĂ© une fille de leur classe, de dos alors qu’elle Ă©coutait les consignes de sĂ©curitĂ© avant de monter. NoĂ©mie la reconnue tout de suite, c’était Justine. Quelque chose la frappa, et le dit Ă  Vincent discrĂštement.
 - Regarde Justine, lui dit-elle rapidement.
Vincent observa sa camarade sur la vidĂ©o et juste avant que la scĂšne ne change, il avait cru comprendre ce que NoĂ©mie lui disait de regarder. Justine Ă©tait en jogging rose et l’on pouvait entrevoir une forme rebondie au niveau de ses fesses. Si NoĂ©mie ne lui avait pas dit, il ne l’aurait sans doute pas remarquĂ©. Sans nul doute Justine portait une couche Ă  la sortie en bateau et cette couche Ă©tait mouillĂ©e. Elle lui rappelait ce qu’il venait de voir juste quelques minutes avant de rentrer en classe, quand il avait vu les fesses de Mathieu et Eric aprĂšs qu’ils aient fait pipi dans leur couche.
A la fin de la vidĂ©o, plusieurs enfants demandĂšrent au maĂźtre de remettre la vidĂ©o depuis le dĂ©but pour la revoir, ce qu’il fĂźt.
A nouveau, NoĂ©mie et Vincent revirent la mĂȘme scĂšne, et ce qu’il avait vu leur paru une Ă©vidence et si un doute restait, il avait disparut.
Tous purent ensuite retourner à leurs différentes activités.
Vincent et NoĂ©mie n’étaient plus trop dans leur partie, ils parlaient tous les deux de ce qu’ils venaient de voir. A plusieurs reprises, Vincent avait tentĂ© de voir si Justine avait encore une couche sur elle. D’aprĂšs ce qu’il pouvait constater, ce n’était plus le cas.
Le repas de midi arriva et tous se dirigĂšrent vers le rĂ©fectoire. Vincent ne pensait pas du tout Ă  sa couche et c’est Eric qui lui rappela qu’il en portait une.
 - J’ai encore envie de faire pipi, lui dit Eric. J’ai dĂ©jĂ  fait une autre fois depuis ce matin et lĂ  j’ai peur que ça dĂ©borde et d’avoir des fuites.
 - Retiens toi alors, et viens avoir moi, on va aller vĂ©rifier aux toilettes. Moi aussi j’ai fait plusieurs fois dans ma couche tu sais.
 - Oui, mais toi je te rappelle que ta couche est plus épaisse que la mienne, elle peut absorber plus.
Alors qu’ils prenaient la direction des toilettes, un animateur leur demanda d’aller Ă  la cantine, qu’ils Ă©taient les derniers et qu’ils pourraient aller aux toilettes aprĂšs le repas.
Eric Ă©tait inquiet et Vincent le voyait.
 - Ça va aller, ne t’inquiùtes pas. Assieds toi doucement sur ta chaise.
Vincent essaya de croiser le regard de Sam mais celle-ci ne le vit pas.
Le repas fĂ»t servit Eric regardait son entrejambe discrĂštement. Vincent comprit qu’il Ă©tait en train de faire pipi ne pouvant plus se retenir.
 - Je n’aurais pas du mettre de couche ce matin, lui dit Eric. Je ne le referai pas.
 - Tu as une fuite ? lui demanda Vincent.
 - Je ne crois pas non, mais si ça se trouve elle est sur mes fesses et je ne la vois pas.
 - Je vais chercher Sam, lui dit Vincent.
Vincent sentait bien que sa couche avait pris du volume et qu’elle mĂ©riterait d’ĂȘtre changĂ©e.
Sam vit arriver Vincent et se douta que quelque chose n’allait pas. Vincent lui expliqua la situation.
 - Retourne t’asseoir, je viens vous voir dĂšs que je peux. Restez assis Ă  la fin, ça Ă©vitera que quelqu’un vous voit.
Mathieu, qui avait vu Vincent aller voir Sam, lui demanda ce qu’il se passait et Vincent lui expliqua.
 - Moi aussi j’ai envie de faire pipi là, et je me retiens.
 - Sam s’occupe de nous aprùs le repas.
Et ce fĂ»t effectivement le cas. Les 3 garçons l’attendirent et elle les emmena Ă  l’infirmerie aprĂšs ĂȘtre passĂ© par leur chambre. Il avait Ă©tĂ© constatĂ© qu’Eric avait eut une fuite et que son pantalon Ă©tait mouillĂ©e sur les fesses. Eric prit un slip et un pantalon propre.
Une fois allongĂ© sur la table d’examen dans l’infirmerie, Eric se vit enlever sa couche.
 - Je ne veux pas en remettre, dit-il.
 - Je n’avais pas prĂ©vu, lui dit en souriant Sam tout en le nettoyant avec une lingette.
Mathieu, lui, avait relĂąchĂ© la pression de sa vessie et laissĂ© s’écouler son pipi dans sa couche lorsqu’ils avaient quittĂ© leur chambre et qu’ils se dirigeaient vers l’infirmerie. Et lĂ  encore, quand une couche reçoit plus d’urine qu’elle ne peut en absorber, elle dĂ©borde. Mathieu avait sentit son pipi couler le long de sa jambe avant d’ĂȘtre absorbĂ©e par son jogging.
 - Mon pauvre Mathieu, lui dit Sam, je n’avais pas vu que toi aussi tu avais eut une fuite. Allez monte vite que je m’occupe de toi.
Les 2 garçons avaient Ă©tĂ© vaccinĂ©s pour le port des couches la journĂ©e et Mathieu Ă©galement dit Ă  Sam qu’il ne voulait pas en reporter.
 - Comme ça, vous vous rendez compte de la vie de ceux qui portent des couches toute la journée par obligation, leur dit Sam.
 - Comme mon ami Dimitri, dit Sam. Il doit en porter 24h sur 24 et il est vrai qu’il lui arrive d’avoir des fuites.
 - Mathieu, on a pas pris de pantalon de rechange en passant par la chambre et celui-ci est mouillĂ©, comme ton slip. Je te mets cette couche Ă  enfiler le temps de regagner votre chambre, d’accord ? Sinon tu vas ĂȘtre tout nu.
 - Oui, d’accord, rĂ©pondit Mathieu.
 - Et toi Vincent alors, une fuite ? Monte, c’est ton tour.
Vincent, lui, n’avait pas prĂ©vu de rester sans couche et le fit savoir Ă  Sam.
 - Moi Sam je veux en remettre une s’il te plaĂźt. Je prĂ©fĂšre avoir une petite fuite que faire un Ă©norme pipi dans mon pantalon.
 - Regardons dĂ©jĂ  l’état de ta couche, dit-elle en lui baissant son jogging. On dirait que ça va, pas de fuites. Mais bon, il Ă©tait temps de la changer quand mĂȘme. Ne t’ai-je pas dit ce matin de ne pas attendre et de venir me voir ? J’ai l’impression qu’il fait faire avec toi comme on le ferait avec des petits, et vĂ©rifier rĂ©guliĂšrement ta couche.
Vincent rougit quelque peu tout en regardant Sam.
 - Le problĂšme de te remettre une couche c’est l’activitĂ© prĂ©vue cette aprĂšs midi. Il est question que vous alliez peut-ĂȘtre faire du kayak, du moins pour ceux qui en ont envie. Et dans un kayak, il arrive rĂ©guliĂšrement qu’il y ait de l’eau. Et que se passe-t-il s’il y a de l’eau dans un kayak dans lequel tu es assis ?
 - On se fait mouiller les fesses ?
 - Exactement, et si tu portes une couche, celle-ci va absorber l’eau et risque d’énormĂ©ment gonfler et si en plus il y a du pipi dedans, bonjour les dĂ©gĂąts ! Ça te fera un Ă©norme paquet que tout le monde verra et tu ne pourras mĂȘme pas nager si tu tombais dans l’eau.
 - Je préfÚre ne pas faire de kayak alors ! dit Vincent tout en voyant bien que ses 2 amis étaient déçus de ne pas y aller avec leur ami Vincent.
 - Bon, j’ai peut-ĂȘtre une solution, dit Sam. On va essayer quelque chose.
Tout en allant prendre une couche dans l’armoire, Sam prit dans ses mains plusieurs culottes en plastique et regardait l’étiquette Ă  l’intĂ©rieure de celles-ci.
 - Voici ce que je te propose : si tu veux mettre une couche, tu devras mettre une culotte en plastique par dessus. Elles empĂȘchent l’urine de sortir, mais elles peuvent aussi empĂȘcher l’eau de rentrer normalement. Il en faut juste une qui serra comme il faut aux cuisses et Ă  la taille. Qu’en dis-tu ? En plus tu en as dĂ©jĂ  portĂ© une ici au centre, un soir.
Vincent savait que les culottes plastiques permettaient d’empĂȘcher les fuites mais il n’avait pas imaginĂ© qu’elles puissent Ă©galement empĂȘcher l’eau de rentrer. Il savait Ă©galement que les culottes en plastiques faisaient aussi du bruit et s’il acceptait, il prenait le risque de se faire surprendre.
 - Alors, que décides-tu, lui dit Vincent.
 - C’est d’accord, lui dit Vincent. Je veux une couche et une culotte en plastique.
 - TrĂšs bien, alors on va voir si la taille est bonne. Je crois que la derniĂšre fois je t’avais mis une taille 10 ans, mais qu’elle Ă©tait un peu grande. On va essayer une taille 8 ans.
Sam le nettoya avec une lingette, lui glissa la couche sous les fesses et lui mit un peu de crĂšme avant de la refermer.
 - Tu as quelques rougeurs, il va falloir surveiller ça. Bon, lÚve encore une fois les fesses que je remonte la culotte.
Sam lui remonta la culotte en plastique jusqu’à la taille.
 - Descends de la table et mets toi debout, ça sera plus simple.
Vincent s’exĂ©cuta et trouva que la culotte en plastique faisait beaucoup de bruit, mais n’osa rien dire.
Mathieu et Eric observaient la scĂšne. Mathieu, juste en couche et en T-shirt, se disait que lui ne voudrait pas avoir Ă  porter la mĂȘme chose que Vincent, mĂȘme si lui aussi aimait bien porter une couche de temps en temps.
Sam s’accroupit pour ĂȘtre Ă  la hauteur de Vincent et passa son doigt dans les Ă©lastiques autour des cuisses. Il n’y avait pas beaucoup de place et les Ă©lastiques serraient assez forts les cuisses.
 - Tu n’es pas trop serrĂ© ? demanda Sam.
 - Non ça va.
Sam continua avec l’élastique de la taille et repliait un peu le haut de la couche pour que celle-ci soit Ă  l’intĂ©rieure de la culotte plastique.
 - Ça me semble bon. Avec ça, mĂȘme s’il y a un peu d’eau dans ton kayak, elle ne devrait pas pouvoir rentrer dans ta couche, les Ă©lastiques de cette culotte sont plutĂŽt bien serrĂ©s.
Vincent s’observa et fit quelques pas. Le bruit de plastique froissĂ© se faisait bien entendre dans le silence de la piĂšce. Tous regardaient Vincent.
 - Allez, Vincent enfile ton pantalon, et direction la chambre. Je vais passer devant et je te dirai si tu peux venir Mathieu, s’il n’y a personne dans le couloir.
Mathieu n’était pas tranquille. Sa couche Ă  lui, mĂȘme si elle ne faisait pas de bruit, n’était pas cachĂ©e par un pantalon et il n’avait pas envie que les autres le voit ainsi.
Heureusement, personne n’était dans le couloir, et Mathieu put atteindre sa chambre sans que personne ne le voit. Il se dĂ©pĂȘcha de remplacer sa couche par un slip et enfila un pantalon propre.
 - Sam, dit doucement Vincent, est-ce que je peux mettre mon body ?
 - Pourquoi ? demanda Sam, tu as peur d’avoir froid ?
 - C’est parce que la culotte en plastique fait beaucoup de bruit et que cela s’entendra moins avec un body.
 - Je comprends. Oui si tu veux. Je vais t’aider. Prends le et approche toi de moi.
Sam lui enleva donc son haut, une fois qu’il fĂ»t prĂȘt d’elle avec son body dans les mains. Elle lui descendit Ă©galement son pantalon et lui enfila son body avant de le boutonner.
 - VoilĂ , tu es prĂȘt, dit-elle aprĂšs l’avoir aidĂ© Ă  se rhabiller. Marche un peu pour voir le bruit.
Vincent fit quelques pas.
 - Effectivement, on entend moins le bruit de plastique, mais on l’entend tout de mĂȘme. Tu es bien sĂ»r de ton choix ?
Vincent sembla hĂ©siter une petite seconde et, tout en faisant un 1er pipi dans sa couche, hocha la tĂȘte pour confirmer son choix.
 - TrĂšs bien, alors direction les autres alors, ils doivent se demander oĂč nous sommes.
Le maĂźtre Ă©tait justement en train d’expliquer les diffĂ©rentes activitĂ©s possibles de l’aprĂšs midi alors qu’ils arrivaient tous les 4.
Vincent, Mathieu et Eric se mirent dans le groupe de ceux qui partiraient faire du kayak. Un autre groupe partirait faire de la pĂȘche Ă  pieds, et NoĂ©mie Ă©tait dans ce groupe lĂ , accompagnĂ© de Justine.
Les kayakistes suivirent leur moniteur, Vincent ne le connaissait pas. Sam accompagnait le groupe des pĂȘcheurs Ă  pied. Comme Ă  son habitude, il oublia rapidement ce qu’il portait sous ses vĂȘtements. Le moniteur leur expliqua les bases aprĂšs avoir demandĂ© qui en avait dĂ©jĂ  fait. Seul Mathieu leva la main.
Chacun put choisir s’il voulait un kayak une ou 2 places. Vincent, quelque peu effrayĂ© par quelque chose qu’il ne connaissait pas, demanda Ă  Mathieu s’il voulait bien se mettre avec lui. Mathieu accepta et ils partirent tous les 2 avec leur kayak. Ces kayaks de mer Ă©taient Ă©quipĂ©s de jupes, ce qui empĂȘchait l’eau de rentrer.
Tous passĂšrent un trĂšs bon moment et Vincent se soulagea plusieurs fois dans sa couche tandis que certains avaient dĂ» s’arrĂȘter pour aller faire pipi.
MalgrĂ© les jupes, l’eau Ă©tait rentrĂ©e dans plusieurs kayaks et quasiment tout le monde avait son pantalon de mouillĂ©.
Le moniteur leur en fit la remarque :
 - Vous avez tous eu du mal à vous retenir de faire pipi, dit-il en rigolant.
Tout le monde se mit Ă  rire et c’est ainsi qu’ils rentrĂšrent au centre. Tous avaient les fesses mouillĂ©es, mais celles de Vincent Ă©taient en plus particuliĂšrement gonflĂ©es.
Vincent demanda d’ailleurs Ă  ses 2 amis d’aller chercher Sam, que pendant ce temps lĂ  il attendrait dans leur chambre. Pour une fois, il avait vraiment hĂąte d’enlever cette couche qui, en plus d’ĂȘtre mouillĂ©e, Ă©tait lourde et tombait entre ses jambes.
Alors que Vincent Ă©tait dans sa chambre en train d’écarter son pantalon et de le baisser, Sam arriva.
-  Houlàlà, dit-elle. Pas sûr que cela ait été une bonne idée de porter une couche pour aller faire du kayak !
Sam lui baissa entiĂšrement son pantalon et vit d’abords que le body Ă©tait mouillĂ© et bien tendu. Elle dĂ©boutonna et se dĂ©voila une culotte en plastique remplie d’eau.
 - Heureusement que tu avais une culotte en plastique ! MĂȘme si elle n’a pas empĂȘchĂ© l’eau de rentrer, elle a empĂȘchĂ© ta couche de descendre jusqu’aux genoux. Et personne ne t’a rien dit en te voyant marcher ? car tu devais ĂȘtre gĂȘnĂ© non ?
 - Non personne, rĂ©pondit Vincent. Et oui, ce n’était pas pratique.
 - Bon, je ne vais pas te faire aller jusqu’à l’infirmerie. Vincent, tu restes comme ça, ne touche à rien, je reviens. N’essaye pas d’enlever la culotte plastique surtout. Eric et Mathieu, allez vous doucher tout de suite. Et vous vous mettrez en pyjama directement, on ne ressortira pas du centre ce soir.
Quelques minutes plus tard, quand Sam revint dans la chambre, Mathieu et Eric n’étaient pas encore revenus. Vincent, lui, attendait Sam comme elle le lui avait demandĂ©.
 - Me revoilà, j’ai pris de quoi te nettoyer ici. Reste debout, je n’ai pas envie que tu t’allonges sur ton lit, tu risquerais de le mouiller. Je vais placer ces serviettes par terre, sous tes pieds pour absorber l’eau qui va sortir de la culotte plastique.
Sam lui descendit sa culotte en plastique dĂ©licatement. L’eau qui s’était glissĂ©e entre la couche et la culotte coula par terre sur les serviettes. La culotte descendu et enlevĂ©e laissa apparaĂźtre une couche saturĂ©e qui pendait entre les jambes de Vincent.
 - Wow, je n’avais jamais vu ça, dit la jeune femme. Ta couche ne pouvait plus absorber une seule goutte. De l’eau de mer Ă  dĂ» rentrer Ă  l’intĂ©rieure de la culotte et a Ă©tĂ© absorbĂ©e par la couche.
 - Moi non plus, dit Vincent se penchant un peu avant pour observer sa couche. J’ai hñte que tu me l’enlùves, c’est froid.
 - J’imagine bien. Alors je me dĂ©pĂȘche.
Sam retint la couche de sa main gauche, tandis qu’elle dĂ©faisait les scratchs de sa main droite. Vincent se retrouva Ă  moitiĂ© nu. Sam le nettoya avec une lingette.
 - L’eau de mer t’a irritĂ©e la peau, elle est toute rouge. Je te mettrai de la crĂšme tout Ă  l’heure. C’est certainement dĂ» aussi Ă  l’humiditĂ© prolongĂ©e sur ta peau. Et ta culotte en plastique a un peu coupĂ©e la circulation sanguine, elle t’a faite des marques rouges aux Ă©lastiques. Ça ne te fait pas mal ?
 - Un petit peu oui, surtout quand tu touches.
 - Mon pauvre. Bon, mĂȘme si tu vas te mettre en pyjama aprĂšs ta douche., c’est un peu tĂŽt pour la couche de la nuit. Donc met un slip et file rejoindre Mathieu et Eric pour te laver. On se voit tout Ă  l’heure, je m’occuperai bien de toi, c’est promis.
Vincent Ă©tait trĂšs heureux de ne plus porter cette couche saturĂ©e et froide. Il avait d’ailleurs un peu froid et avait du mal Ă  se rĂ©chauffer pendant sa douche. Les marques laissĂ©es par les Ă©lastiques lui faisaient un peu mal aussi et Vincent avait hĂąte que Sam s’occupe de lui.
La douche fût prise, les pyjamas enfilés et tout le monde se retrouva au réfectoire pour le dßner.
Les 3 garçons et NoĂ©mie se mirent Ă  la mĂȘme table et Vincent s’assit Ă  cĂŽtĂ© d’elle.
 - Ça va Vincent ? lui dit-elle.
 - Oui, ça va, j’ai juste eu un peu froid tout Ă  l’heure au kayak et j’ai du mal Ă  me rĂ©chauffer. Je pense que manger va me faire du bien. Et toi, comment s’est passĂ©e ton aprĂšs midi ?
 - Je suis allĂ©e faire de la pĂȘche Ă  pieds et c’était super. J’ai eu l’occasion de parler un peu avec Justine et elle a Ă©tĂ© gĂȘnĂ©e quand je lui ai demandĂ© si elle avait portĂ© une couche. Elle m’a expliquĂ© qu’elle avait eu un accident et qu’on lui avait proposĂ© de mettre une couche pour la journĂ©e. Elle s’est inquiĂ©tĂ©e de savoir si quelqu’un d’autre le savait et je lui ais dis qu’à part toi et moi personne ne le savait.
 - Je pense que personne d’autre que nous l’avons vu oui.
 - Et elle en portait une aussi aujourd’hui, ajouta NoĂ©mie. Elle ne me l’a pas dit, mais je l’ai devinĂ© sous son pantalon.
Le repas prit fin et aprĂšs le lavage de dents, il fĂ»t demandĂ© Ă  ceux qui n’étaient pas encore en pyjama d’aller prendre leur douche. Les autres purent jouer un moment. Pour la soirĂ©e, il fĂ»t proposĂ© le choix entre plusieurs films. AstĂ©rix et ObĂ©lix : Mission ClĂ©opĂątre fĂ»t largement plĂ©biscitĂ© et tous s’installĂšrent devant la tĂ©lĂ©vision dans la salle de repos.
Vincent piquait du nez et Sam s’en aperçut.
 - Vincent, viens avec moi, lui dit-elle Ă  l’oreille aprĂšs s’ĂȘtre approchĂ©e de lui.
Vincent ne dit rien et se contenta de la suivre jusqu’à l’infirmerie.
 - Tu as l’air KO. Ça va ?
 - Moyen, lui rĂ©pondit le jeune garçon. Je suis fatiguĂ© et puis j’ai toujours un peu froid.
 - Ah tu es peut-ĂȘtre un peu malade d’ĂȘtre restĂ© dans cette couche mouillĂ©e et froide. On va faire vite et tu pourras aller te mettre dans ton lit. Tu vas te reposer au chaud et ça ira mieux demain tu verras.
Sam n’attendit pas de rĂ©ponse et sortit le nĂ©cessaire pour s’occuper de son petit protĂ©gĂ©.
Elle le fit s’allonger sur la table et commença Ă  lui descendre son bas de pyjama et son slip. AprĂšs avoir regardĂ© un peu plus en dĂ©tail les rougeurs, elle le badigeonna d’une grosse quantitĂ© crĂšme. Elle prit ensuite un change complet dans lequel elle glissa une couche droite et lui glissa sous les fesses.
 - Oh mais dis donc, tu t’endors toi ! Attends encore un peu s’il te plaüt, je n’ai pas envie de te porter, tu es trop lourd, dit-elle en rigolant.
Vincent avait du mal Ă  garder les yeux ouverts et lui sourit Ă  l’idĂ©e de se faire porter.
 - Oh mais je suis bĂȘte, j’ai oubliĂ© de t’emmener faire pipi en plus. Bon, normalement avec ta couche et le renfort Ă  l’intĂ©rieur ça ne craint rien. Je ne vais pas t’obliger Ă  retourner aux toilettes, fatiguĂ© comme tu es, tu t’endormirais lĂ  bas.
Cette fois-ci, cela ne fit pas sourire Vincent. Il s’était endormi.
Sam prĂ©fĂ©ra prendre ses prĂ©cautions et glissa une culotte plastique sous les fesses de Vincent, et boutonna les pressions. Elle avait prit une taille 12 ans afin que les Ă©lastiques ne le sert pas trop, et avait fait attention Ă  ce que ceux-ci ne soient pas positionnĂ©s au mĂȘme endroit que les autres afin de ne pas le blesser. Elle le regarda et sourit. Elle se dit que si un jour elle devait avoir un enfant, elle aimerait qu’il soit comme lui, aussi gentil et mignon.
Comme si Vincent avait pu entendre les pensĂ©es de Sam, il sourit Ă  son tour. Cela ramena Sam Ă  la rĂ©alitĂ© et termina de lui mettre son bas de pyjama. Celui fĂ»t un peu plus difficile pour le remonter sur les fesses de Vincent car celui-ci dormait et ne fit donc aucun effort pour l’aider et lever ses fesses.
La jeune femme dĂ©cida de ne pas le rĂ©veiller et le prit dans ses bras. Ses mains Ă©taient positionnĂ©es sous les fesses de Vincent et le bruissement de la culotte plastique se faisait entendre tandis qu’elle marchait dans le couloir en direction des chambres.
Arrivés dans la chambres de Vincent, Sam le déposa doucement dans son lit et lui remonta doucement les couvertures avant de lui faire un bisou sur le front.
 - Dors bien petit bonhomme, à demain.
La suite, Vincent ne le sĂ»t pas car il ne se rĂ©veilla pas quand ses 2 amis vinrent Ă  leur tour se coucher. Eric et Mathieu avaient Ă  leur tour Ă©tĂ© emmenĂ© Ă  l’infirmerie par Sam pour ĂȘtre prĂ©parĂ©s pour la nuit, sans oublier de passer par les toilettes avant. Sam s’en voulait d’avoir oubliĂ© pour Vincent et ne fit pas la mĂȘme erreur deux fois.
Eric eu droit lui aussi Ă  l’ajout d’une couche droite dans son change complet. Sam lui avait rappelĂ© l’inondation de son lit le matin mĂȘme et prĂ©fĂ©rait Ă©viter que cela ne se reproduise. Cela fit rire Mathieu de le voir marcher les jambes Ă©cartĂ©es car n’ayant pas l’habitude de porter une couche aussi Ă©paisse entre les jambes.
Sam sourit Ă  son tour et fit un clin d’oeil Ă  Eric. Sans que Mathieu ne la voit prĂ©parer son change complet, elle y ajouta aussi une couche droite. Mathieu ne s’en aperçut qu’une fois que Sam eut rabattu l’avant de la couche sur son ventre.
Mathieu ne dit rien, bien au contraire, et Ă©tait content d’ĂȘtre comme Eric. Lui aussi avait une dĂ©marche de canard pour aller se coucher et les 2 garçons riaient de bon cƓur. Sam leur demanda de faire moins de bruit Ă  l’approche des chambres afin de ne pas rĂ©veiller Vincent.
Ils se couchĂšrent tous les deux, et Ă©tant assez fatiguĂ©s de leur journĂ©e, s’endormirent trĂšs rapidement.
7 notes · View notes
dailykoreanselfstudy · 5 years ago
Text
💯expressions idiomatiques
Liste des 100 expressions idiomatiques présentes sur le site de Naver Dic version Mobile (scrollez vers le bas pour les trouver)
*NB: TTMIK a fait un livre + e-book avec les mĂȘme expressions, les mĂȘmes illustrations et les mĂȘmes exemples (payant donc), alors que tout est prĂ©sent gratuitement sur le site de Naver Dic 😬 Je vous prĂ©sente donc ici ces mĂȘmes expressions sous forme de liste, sans les exemples tout en restant le plus clair/concis possible et sans les illustrations 😉
C’était tellement long et chiant Ă  faire tuez moi
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đŸ’źÂ ê°€ë°©ëˆìŽ 짧닀 lit. “la sangle du sac est courte”
⇱ ne pas avoir eu d’enseignement supĂ©rieur (universitĂ© ou plus)
💼 가슎에 ëȘ»ì„ ë°•ë‹€ lit. “planter un clou dans le coeur de quelqu’un”
⇱ dire quelque chose de trĂšs blessant Ă  quelqu’un, faire quelque chose qui blesse fortement quelqu’un *peut ĂȘtre utilisĂ© lors d’une rupture, quand quelqu’un est trĂšs direct/dur ou quand un enfant fait quelque chose et que le parent rĂ©pond par ‘가슎에 ëȘ»ì„ 박닀’
💼 가슎에 와 ë‹żë‹€ lit. “venir toucher le coeur”
⇱ ĂȘtre touchĂ© *peut ĂȘtre utilisĂ© quand on Ă©coute une chanson, lit une histoire ou regarde un film etc....
💼 가시방석 lit. “un tapis avec des Ă©pines”
⇱ une situation trùs inconfortable
💼 간에 êž°ëł„ë„ 안 가닀 lit. “le foie n’a pas compris le message”
⇱ avoir encore faim aprĂšs avoir mangĂ© quelque chose
💼 간읎 윩알만 핎지닀 lit. “le foie se rĂ©duit Ă  la taille d’un haricot”
⇱ avoir peur * ĂȘtre surpris par quelque chose tout d'un coup
💼 ê°ˆìˆ˜ëĄ 태산읎닀 lit. “plus on avance, plus la montagne grossit/aprĂšs une montagne vient une autre montagne”
⇱ chaque problĂšme semble plus insurmontable que le prĂ©cĂ©dent.
💼 귀가 얇닀 lit. “avoir les oreilles fines”
⇱ impressionnable; facilement influencĂ© par l'opinion des autres
💼 êž‰í• ìˆ˜ëĄ 돌아가띌 lit. “le plus urgent (quelque chose est), le plus de detours (il y a)
⇱ plus on se dĂ©pĂȘche, plus cela prend de temps *Les gens essaient souvent de trouver des raccourcis quand ils sont pressĂ©s pour se se faciliter la tĂąche, mais la plupart du temps, les choses ne se font pas correctement car elles sont prĂ©cipitĂ©es et on ne gagne pas de temps
đŸ’źÂ êž°ê°€ 막히닀 lit. “avoir son Ă©nergie bloquĂ©e/coincĂ©e”
⇱ ĂȘtre Ă  court de mots quand on entend quelque chose d'incroyable
💼 êž°ê°€ ìŁœë‹€ lit. “avoir son Ă©nergie qui meurt”
⇱ perdre sa confiance/son Ă©nergie et se sentir dĂ©primĂ© * utilisĂ© lorsque vous vous comparez Ă  d'autres qui pensent qu'ils sont meilleurs que vous Ă  quelque chose. Plus vous y rĂ©flĂ©chissez, plus vous perdez confiance en vos capacitĂ©s. La phrase peut Ă©galement ĂȘtre utilisĂ©e lorsqu’on est grondĂ© par quelqu’un et que l’on devient dĂ©primĂ©. êž°ê°€ ìŁœë‹€ est toujours nĂ©gatif, et comme mot d'encouragement, les gens diront souvent "êž° ìŁœì§€ 마섞요" signifiant "ne perdez pas confiance" ou "ne vous sentez pas mal".
💼 Ʞ분읎 가띌앉닀 lit. “avoir ses sentiments qui ont coulĂ©â€
⇱ se sentir dĂ©primĂ© *Ʞ분 읎 가띌 앉닀 implique un sentiment de tristesse, mais Ă  la suite d'une dĂ©ception ou de quelque chose qui vous vient Ă  l'esprit qui vous fait avoir un «sentiment englouti». Par exemple: vous Ă©tiez si heureux que vous ayez obtenu la meilleure note de la classe Ă  un examen que vous avez couru Ă  la maison pour le dire Ă  votre mĂšre, mais Ă  la place, votre mĂšre vous a dit qu'un parent Ă©tait dĂ©cĂ©dĂ©. À ce moment, “Ʞ분읎 가띌앉닀”. 
💼 êč€ìƒˆë‹€ lit. “la vapeur fuit”   
⇱ le plaisir est gĂąchĂ©/l’enthousiasme se calme
💼 êč€ìč«ê”­ë¶€í„° 마시닀 lit. “boire de la soupe de kimchi en premier”
⇱ ĂȘtre excitĂ© par une chose dont on est pas sĂ»r qu’elle arrivera et/ou planifier les choses d’abord
💼 êčŒìč í•˜ë‹€ lit. “ĂȘtre dur”
⇱ ĂȘtre grincheux
💼 êčšê°€ 쏟아지닀 lit. “verser des graines de sĂ©same”
⇱ vivre heureux; un couple est trùs heureux ensemble et passe un bon moment 
💼 êż€ ëšč은 ëČ™ì–ŽëŠŹ lit. “un muet qui a mangĂ© du miel”
⇱ quelqu’un qui ne dit rien
💼 날개 돋ìčœ ë“Ż íŒ”ëŠŹë‹€ lit. “ĂȘtre vendu comme si les ailes s’envolaient” (?)
⇱ se vendre comme des petits pains
đŸ’źÂ ë‚ ì•„ê°ˆ êȃ 같닀 lit. “avoir l’impression de s’envoler”
⇱ ĂȘtre extrĂȘmement heureux/fou de joie
đŸ’źÂ ë„‹ì„ 잃닀 lit. “perdre son Ăąme”
⇱ ĂȘtre perdu dans ses pensĂ©es/ĂȘtre dĂ©vastĂ© et sans voix/ĂȘtre hors de soi
💼 ë†€êł  있닀 lit. “ĂȘtre en train de jouer/de traĂźner”
⇱ ne pas travailler en ce moment/ce que vous faites ou dites est pathĂ©tique *peut signifier soit: que quelqu’un fait le contraire de travailler (jouer etc..) OU  lorsque vous vous moquez de quelqu’un ou que vous rigolez de quelqu'un pour avoir trop essayĂ© d'accomplir quelque chose, ou que la façon dont il procĂšde n'a aucun sens et est puĂ©rile.
💼 눈 êčœì§í•  ì‚ŹìŽì— lit. “en clignant des yeux”
⇱ en un clin d’oeil
💼 눈 밖에 나닀 lit. “sortir de l’oeil (de quelqu’un)”
⇱ perdre la faveur de quelqu’un
💼 눈ëč›ë§Œ 뮐도 알닀 lit. “savoir seulement en regardant les yeux”
⇱ ĂȘtre si proche d’une personne qu’on peut finir ses phrases/deux personnes sont suffisamment proches l'une de l'autre pour savoir ce que l'autre pense juste en regardant ses yeux
💼 눈앞읎 ìș„ìș„하닀 lit. “ĂȘtre sombre devant ses yeux”
⇱ ne pas savoir quoi faire aprùs avoir entendu de mauvaises nouvelles 
💼 눈에 ë„Łì–Žë„ 아프지 ì•Šë‹€ lit. “ne pas faire mal mĂȘme si on le met dans les yeux”    
⇱ aimer quelqu’un trùs fort * on sous-entend qu'on aime et qu'on se soucie tellement de quelqu'un que l’on veut le rapprocher de plus en plus de nous, à tel point qu'il finit presque dans nos yeux. Par exemple, pour les parents et les grands-parents, leurs enfants / petits-enfants sont incroyablement adorables et ils aiment tellement leurs peau qu'ils veulent se rapprocher d'eux pour les regarder de plus prùs
💼 눈에 밟히닀 lit. “se faire marche dessus par un oeil”
⇱ quelqu’un nous manque et on pense à cette personne qui est physiquement loin de nous
💼 눈을 붙읎닀 lit. “coller ses yeux ensemble”
⇱ piquer un roupillon
💼 눈읎 높닀 lit. “avoir des yeux hauts”
⇱ ĂȘtre exigeant (pour un partenaire, ou pour n’importe quelle chose en gĂ©nĂ©ral)
💼 눈윔 뜰 새 없읎 바쁘닀 lit. “ĂȘtre si occupĂ© qu’on n'a mĂȘme pas le temps d'ouvrir les yeux et le nez”
⇱ ĂȘtre trĂšs occupĂ©
💼 ë‹­ì‚Ž 컀플 lit. “couple chair de poule”
⇱ un couple qui n'hĂ©site pas Ă  faire preuve d'affection en public
💼 더위넌 ëščë‹€ lit. “manger la chaleur”
⇱ se sentir malade à cause de la chaleur estivale
💼 도마 위에 였넎닀 lit. “monter sur une planche Ă  dĂ©couper”
⇱ ĂȘtre au cƓur d'un dĂ©bat/ĂȘtre publiquement mis sur le billot 
💼 돈을 ëŹŒ ì“°ë“Ż 하닀 lit. “dĂ©penser de l’argent comme on utilise de l’eau”
⇱ dĂ©penser de l'argent librement/dĂ©penser nĂ©gligemment de l'argent/gaspiller de l'argent
💼 동넀북 lit. “un tambour de quartier”
⇱ quelqu'un se fait facilement tourmenter par beaucoup de gens/ quelqu'un est souvent blĂąmĂ© pour des choses
💼 두 손 두 발 ë‹€ 듀닀 lit. “lever ses deux mains et ses deux pieds”
⇱ abandonner une personne * quand quelqu'un ne rĂ©pond pas Ă  vos attentes ou vous ne pouvez pas changer son avis ou son comportement, peu importe vos efforts et que vous avez perdu espoir. L'expression peut Ă©galement ĂȘtre utilisĂ©e lorsque quelqu'un est trop passionnĂ© par quelque chose et que vous ne pouvez pas l'empĂȘcher de le faire.
💼 뒀톔수ìč˜ë‹€ lit. “frapper l’arriĂšre de la tĂȘte”
⇱ trahir quelqu’un quand ils sont au dĂ©pourvu/par surprise
💼 뒷북ìč˜ë‹€ lit. “frapper l'arriĂšre du tambour”
⇱ entendre parler de quelque chose (certaines nouvelles) en retard/faire des histoires aprĂšs l'Ă©vĂ©nement
💼 딾바볮 lit. “idiot de sa fille”
⇱ parent qui aime tellement sa fille que la fille peut faire ce qu’elle veut ou est surprotĂ©gĂ©e 
💼 ëœŹê”ŹëŠ„ ìžĄë‹€ lit. “attraper des nuages flottants”
⇱ essayer de poursuivre un rĂȘve qui ne se rĂ©alisera probablement pas
💼 띄워 ìŁŒë‹€ lit. “flotter ou faire voler quelque chose pour quelqu'un”
⇱ flatter/louer quelqu’un 
💼 마음에도 없는 말을 하닀 lit. “dire quelque chose qui n’est mĂȘme pas dans son coeur” 
⇱ dire quelque chose et ne pas le penser/s’excuser sans conviction
💼 마음은 ꔎ뚝 같닀 lit. “avoir le coeur comme une cheminĂ©e”
⇱ ‘je veux vraiment le faire (mais je ne peux pas)’
💼 말도 안 되닀 lit. “ne pas devenir des mots/ne pas former de mots”
⇱ ĂȘtre incroyable ou absurde
💼 말은 쉜닀 lit. “les mots sont faciles”
⇱ plus facile à dire qu’à faire
💼 말을 ëŒëŠŹë‹€ lit. “retourner les mots”
⇱ changer le sujet d’une conversation
💼 맀욎맛을 ëłŽì—Ź ìŁŒë‹€ lit. “montrer Ă  quelqu’un le goĂ»t Ă©picĂ© de quelque chose”
⇱ montrer Ă  quelqu’un Ă  quel point on est en colĂšre par, en gĂ©nĂ©ral, la violence physique/montrer Ă  quel point on est capable de quelque chose Ă  quelqu’un qui ne nous croit pas
💼 ëšžëŠŹë„Œ 식히닀 lit. “se rafraĂźchir la tĂȘte”
⇱ prendre l'air ou se dĂ©tendre quand on a beaucoup de choses Ă  faire et / ou lorsqu’on est stressĂ©
💼 ëšžëŠŹì— 플도 안 마넎닀 lit. “le sang sur la tĂȘte n’a pas encore sĂ©chĂ©â€
⇱ ĂȘtre trop jeune et inexpĂ©rimentĂ© pour faire quelque chose ou agir d'une certaine maniĂšre (grossiĂšre ou arrogante)
💼 ëȘšë„ŽëŠ” êȌ 앜읎닀 lit. “ne pas savoir que (quelque chose) est le mĂ©dicament”
⇱ le bonheur est dans l’ignorance
💼 ëȘšëČ”ìƒ lit.Â â€œĂ©tudiant exemplaire”
⇱ Ă©tudiant modĂšle
💼 ëŹŒ 만난 êł êž° lit. “poisson qui a rencontrĂ© l’eau”
⇱ ĂȘtre dans son Ă©lĂ©ment
💼 ëŹŒê±°í’ˆìŽ 되닀 lit. “devenir une bulle”
⇱ avoir ses espoirs anĂ©antis
💼 밀ë‹č lit. “tirer et pousser”
⇱ jouer Ă  la personne ‘difficile Ă  obtenir’ (dans une relation romantique) et ensuite ĂȘtre doux avec cette mĂȘme personne
💼 바가지 ì“°ë‹€ lit. “mettre un grand bol”
⇱ se faire arnaquer
💼 바닄읎 나닀 lit. “le fond sort”
⇱ ne plus avoir (quelque chose) * par exemple, vous avez un portefeuille plein d'argent, mais vous continuez Ă  dĂ©penser jusqu'Ă  ce que vous puissiez voir le bas de votre portefeuille. Vous pouvez alors dire "돈 읎 바닄 읎 ë‚Źì–Žìš”", ce qui signifie que vous n'avez plus d'argent. Cela peut ĂȘtre utilisĂ© avec tout ce qui est limitĂ©: temps, argent, Ă©nergie, idĂ©es, etc.
💼 바람맞닀 lit. “se faire frapper par le vent”
⇱ se faire poser un lapin
💼 반반 lit. “moitiĂ© moitiĂ©â€
⇱ moitiĂ© moitiĂ© * rĂ©pĂ©tition du mot 반 qui veut dire moitiĂ©
💼 발 디딜 틈읎 없닀 lit. “ne pas avoir de place pour poser son pied”
⇱ ĂȘtre trĂšs bondĂ©
💼 발ëȘ© ìžĄë‹€ lit. “attraper la cheville”
⇱ quelque chose empĂȘche quelqu'un de faire quelque chose
💼 발읎 ë„“ë‹€ lit. “avoir les pieds larges”
⇱ avoir de bonnes connections
💼 배가 아프닀 lit. “avoir un mal d'estomac”
⇱ ĂȘtre jaloux (de quelqu’un qu’on connait) * peut sous-entendre que la personne ne mĂ©rite pas ce qu’elle a
💼 ëČˆì§€ìˆ˜ë„Œ 잘ëȘ» ì°Ÿë‹€ lit. “avoir trouvĂ© le mauvais numĂ©ro de rue”
⇱ demander un service a quelqu’un qui ne veut pas ou ne peut pas * peut aussi ĂȘtre utilisĂ© quand on a choisi la mauvaise personne avec qui faire affaire et qu’elle est dangereuse ou effrayante
💼 ëČŒëœìč˜êž° lit. “foudre”
⇱ bachotage (avant un examen)
💼 병 ìŁŒêł  ì•œ ìŁŒë‹€ lit. “donner une maladie et ensuite donner des mĂ©dicaments”
⇱ dire quelque chose de blessant à quelqu'un, puis dire quelque chose de bien pour le couvrir
💼 분위Ʞ에 íœ©ì“žëŠŹë‹€ lit. “ĂȘtre emportĂ© par l'atmosphĂšre”
⇱ pris dans l’instant/faire quelque chose qu’on ne ferait pas d’habitude car on est prit dans l’instant
💼 불난 데 부채질하닀 lit. “utiliser un Ă©ventail sur le feu”
⇱ attiser la flame/ajouter de l’huile sur le feu/remuer le couteau dans la plaie
💼 붕얎ëč”읎닀 lit. “un pain en forme de carpe fourrĂ© aux haricots rouges”
⇱ deux personnes se ressemblent comme deux gouttes d’eau
💼 ëč„행Ʞ 태우닀 lit. “faire monter (quelqu’un) dans un avion”
⇱ flatter quelqu’un excessivement 
💼 댈 ëč ì§€êȌ 음하닀 lit. “travailler jusqu’à ce que les os tombent”
⇱ travailler trùs dur
💼 ì‚Źëž‘ìŽ 식닀 lit. “l’amour devient froid”
⇱ l’amour pour quelque chose/quelqu’un s’estompe
💼 ì‚Źì°šì› lit. “la quatriĂšme dimension”
⇱ quelqu’un qui pense diffĂ©remment des autres * a souvent une connotation nĂ©gative et peut ĂȘtre considĂ©rĂ© offensant
💼 상ìČ˜ë„Œ ìŁŒë‹€ lit. “donner une cicatrice”
⇱ blesser quelqu'un avec ses mots ou son comportement
💼 생각읎 없닀 lit. “ne pas avoir de pensĂ©es”
⇱ ne pas ĂȘtre d’humeur Ă  quelque chose
💼 생각읎 짧닀 lit. “avoir les pensĂ©es courtes”
⇱ agir ou parler sans rĂ©flĂ©chir/ĂȘtre involontairement inconsidĂ©rĂ©
💼 속는 셈 ìč˜êł  lit. “se supposĂ© trompĂ©/laissĂ© l’autre personne vous trompĂ©â€
⇱ n’avoir rien Ă  perdre/laisser le bĂ©nĂ©fice du doute 
💼 속을 썩읎닀 lit. “faire pourrir ses sentiments”
⇱ causer beaucoup d’ennuis et inquiĂ©ter quelqu’un * peut ĂȘtre utilisĂ© quand une machine est cassĂ©e ou se casse constamment 
💼 손 ë†“êł  있닀 lit. “ne pas avoir les mains sur quelque chose”
⇱ ne rien faire Ă  propos de quelque chose qui doit ĂȘtre fait
💼 손ꌜ아 êž°ë‹€ëŠŹë‹€ lit. “compter sur ses doigts en attendant quelque chose”
⇱ attendre quelque chose trùs impatiemment 
💼 ì†ëłŽë‹€ lit. “regarder les mains”
⇱ rĂ©parer quelque chose/ĂȘtre violent envers/s’entretenir avec quelqu’un pour rĂ©gler son attitude 
💼 손읎 발읎 되êȌ ëčŒë‹€ lit. “supplier/s’excuser jusqu’à ce que les mains deviennent des pieds”
⇱ supplier/s’excuser sincùrement (en joignant ses mains)
💼 수박 êČ‰í•„êž° lit. “lĂ©cher l’extĂ©rieur d’une pastĂšque”
⇱ faire quelque chose superficiellement  * 수박 peut ĂȘtre omis
💼 아직 멀었얎요 lit. “est encore loin”
⇱ avoir un long chemin Ă  faire (travail, devoirs,distance, compĂ©tences etc...)/ça n’arrivera pas de sitĂŽt (temps) * peut ĂȘtre utilisĂ© pour ‘sonner’ humble
💼 앞뒀가 막히닀 lit. “ĂȘtre coincĂ© devant et derriĂšre”
⇱ ĂȘtre trĂšs Ă©troit d’esprit/ne pas avoir les pensĂ©es flexibles
💼 ì˜€ëŠŹë°œ 낎밀닀 lit. “sortir un pied de canard”
⇱ mentir sur quelque chose quand on nous demande/avoir le culot de feindre innocence
💼 음읎 êŒŹìŽë‹€ lit. “tordre les choses”
⇱ les choses ne se passent pas si bien que prĂ©vu
💼 입을 ëȘšìœŒë‹€ lit. “rassembler des bouches”
⇱ plusieurs personnes ont la mĂȘme opinion Ă  propose de quelque chose/plusieurs personnes disent la mĂȘme chose
💼 입읎 짧닀 lit. “avoir une petite bouche”
⇱ ne pas beaucoup manger/avoir un petit appĂ©tit
💼 잘나가닀 lit. “bien aller de l’avant”
⇱ ĂȘtre populaire/avoir du succĂšs
💼 잘난 ìČ™í•˜ë‹€ lit. “faire semblant de bien avoir Ă©tĂ© nĂ© et Ă©levĂ©â€
⇱ se vanter
💼 잠수넌 타닀 lit. “aller sous l’eau”
⇱ ĂȘtre complĂštement hors de portĂ©e/ne pas rĂ©pondre aux appels ou sms
💼 추위넌 타닀 lit. “monter le froid”
⇱ ĂȘtre sensible aux tempĂ©ratures froides
💼 윩êčì§€ê°€ 씌닀 lit. “une gousse de haricots a Ă©tĂ© mise”
⇱ ĂȘtre si amoureux qu’on pense que l’autre personne n’a pas de dĂ©fauts
💼 품절낚 / 품절녀 lit. “homme vendu”/“femme vendue”
⇱ jeune marriĂ©.e/hors marchĂ©
💼 í•˜ëŠ˜êłŒ 땅 찚읎 lit. “diffĂ©rence entre le ciel et le sol”
⇱ ĂȘtre complĂštement diffĂ©rent/avoir des niveaux complĂštement diffĂ©rents
💼 하늘읎 ë…žëž—ë‹€ lit. “le ciel est jaune”
⇱ ĂȘtre choquĂ©/paniquĂ© quand on entend de mauvaises nouvelles
💼 한 ëȈ ëŽìŁŒë‹€ lit. “fermer les yeux (sur quelque chose) une fois”
⇱ fermer les yeux sur quelque chose (pour cette fois)
💼 한눈팔닀 lit. “vendre l’oeil”
⇱ ĂȘtre distrait/ne pas se concentrer sur quelque chose
💼 í—ˆëŠŹê°€ 휘닀 lit. “la taille est pliĂ©e”
⇱ avoir un fardeau financier trop lourd
💼 화풀읎하닀 lit. “rĂ©soudre sa colĂšre”
⇱ exprimer sa colùre sur quelqu’un qui n’est pas responsable de cette colùre
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gedjub · 5 years ago
Text
Du 040120
Accompagnant Alina hors de la maison, je lui transmets ma peur pour elle car le chemin est noir comme la nuit avec un brouillard d'oubli, et nous n'avons que des lampes de portable pour ouvrir la vue. D'ailleurs, nous avons oubliĂ© un cĂąble dans le lit, nous rentrons et remontons le chercher. De retour Ă  l'au revoir, elle me dit en souriant de ne pas m'inquiĂ©ter de ce qu'il lui arrive quelque chose, elle connaĂźt bien la route et les seuls dangers sont les ngorokit. Je ne sais pas de quoi elle parle mais elle semble en paix. Je remonte une fois encore dans le silence de mon lit, que je laisse retomber sur moi. Je questionne Ă  voix haute le mot prononcĂ© par Alina : ''ngorokit''. En le disant, le ventre Ă  plat sur le matelas, je sens dans mon coeur que c'est ''ngoroman'', le vrai nom, et j'Ă©mets un grognement de syllabes alĂ©atoires, comme quand je m'amuse avec Midori Ă  dire n'importe quoi et... le matelas tout contre moi me rĂ©pond! J'entends un grognement similaire, d'une voix plus grave et tordue, les sons ne sont pas les mĂȘmes mis la longueur et le volume, si! La frayeur me fait bondir hors du lit sur les escaliers d'oĂč, arrĂȘtĂ© par la curiositĂ©, je tente une nouvelle phrase de sons diffĂ©rents : la rĂ©plique est immĂ©diate, toute aussi posĂ©ment joueuse malgrĂ© cette voix effrayamment grasse, j'imagine la prĂ©sence d'un monstre coincĂ© entre le matelas et le bois de la mezzanine, qui a haussĂ© le ton pour que je l'entende aussi fort que la premiĂšre fois, oĂč j'Ă©tais quasiment contre lui, quelle horreur! Les ngorokit d'Alina, les ngoroman existent donc bien, et il y en a un chez moi, qui est lĂ  depuis des heures alors que j'Ă©tais avec Alina, couchĂ©s sur lui! Je me prĂ©cipite jusqu'Ă  la porte que j'ouvre sur la nuit et enivrĂ© de panique, je prononce une nouvelle salve de charabia : je sursaute dangereusement Ă  la rĂ©ponse qui m'arrive Ă  l'oreille, toujours aussi proche et claire, comme dite en moi, calme mais, me paraĂźt-il, de plus en plus amusĂ©e!  En moi... Un doute s'installe. Toujours debout la main sur la poignĂ©e de porte, je dĂ©cide d'articuler des mots sensĂ©s. Je reçois en Ă©cho, faisant vibrer tout mon corps, les mĂȘmes mots de cette voix laide Ă  en pleurer et je comprends dans un coup de grĂące auto-assĂ©nĂ© que le ngorokit, le ngoroman... c'est moi. 
 060120
Ce qui fait que je peux aujourd'hui lire et comprendre une traduction de SĂ©nĂšque alors qu'enfant je n'aurais vu que des mots devant moi fermĂ©s, ce sont les occurrences de ces mĂȘmes mots dans le cours de ma vie, qui leur ont donnĂ© des sens, des contextes, m'en ont offert peu Ă  peu des synthĂšses de silhouette pour qu'Ă  prĂ©sent leur apparition ne me surprenne plus.
+
Répondre à SénÚque : si je peux le lire, il y a une logique comme une boucle qui veut qu'il puisse me lire à son tour. 
070120 
Adrien, laisse-moi, s'il te plaĂźt. J'ai compris que j'avais beaucoup de choses Ă  vivre, j'arrĂȘte d'ĂȘtre faible, tu as jouĂ© ton rĂŽle mais dĂ©sormais je n'ai plus besoin de toi. Adios! GrĂ©gory 
+
I love beeing alive, and art is the evidence of it.
Jim Carrey
+
I just saw a fire die.
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Cabrel - un sauvage Ă  la ville
Il préfÚre les couleurs des lumiÚres aux visages des gens 
Dans la file il est le seul tourné vers l'arriÚre pendant qu'il attend
Peu lui importe que le client de derriĂšre le trouve un peu gĂȘnant 
Le genre à s'asseoir par terre dans un wagon désert 
Et c'est lui qui a fini ton verre de biÚre   Pendant que tu dansais
Et qui marche sur le pied du prétendant qui te l'avait offert
+
Les gens sont des objets comme les autres, comme les arbres, en plus envahissants
080120
Les humains sont des objets comme les autres.
Je suis constamment vexĂ© du fait que les passants ignorent mes "bonjour", mais si je dĂ©cide de ne plus les prendre en considĂ©ration, j'effacerai ce souci et je gagnerai en tranquillitĂ© sur la voie publique. Aucun ĂȘtre ne me manque tant que la Terre en soit dĂ©peuplĂ©e.
090120
Je viens de comprendre en mĂ©ditant qu'Ă©couter un album en boucle est un excĂšs comme un autre. En ce moment j'Ă©coute "On" de Altın GĂŒn en boucle et c'est la raison pour laquelle j'ai du mal Ă  me dĂ©faire de la voix de la chanteuse quand je cherche le calme intĂ©rieur : je l'ai laissĂ©e marquer mon esprit. En toute chose il faut de la mesure.
+
Ah, c'est aussi (surtout?) parce que söyle söyle sont Ă  peu prĂšs les seuls mots que je comprends de la chanson que j'ai en tĂȘte :-P
100120
Plus on fait, moins on se laisse faire.
Ce n'est donc pas seulement que le bonheur fait Ă©crire des chansons miĂšvres : de l'esprit, la sagesse exprime les phrases les plus simples. Ça fait passer l'envie de qualifier ces chansons de miĂšvres.
+
Toutes ces montagnes
Et toutes ces maisons de bois cachées 
Les yéti
J'en suis au plus prÚs 
Je les balaye des yeux
Et dans la tempĂȘte de neige 
OĂč tout scintille 
Je joue du violon sur les cùbles 
Les lourds nerfs optiques 
DerriĂšre toi, si tu ne te retourne pas,
C'est un monde sans ombres oĂč tu peux vivre,
Sans danger, sans avoir Ă  manger
Seulement dormir 
Dans le semblant d'éternité des souvenirs.
+
Joker
Dans nos pauvres relations sexuelles,
On a mal battu les cartes...
Et on jouait pas le mĂȘme jeu, 
Ou pas de la mĂȘme maniĂšre....
Joker
Et du jeune amour, on a tiré quatre portraits différents...
Moi, deux de toi, toi, deux de moi...
Joker
Et tu sais, quand on dessine trop fort, il pleut sur le papier...
Au fond j'espÚre que tu as gardé la bonne image...
Moi j'ai gardé la gondolée...
+
Deux magnifiques plans de bas en haut: Cocoon, Björk, Royal Opera House, et Candy Says, Antony, Berlin.
110120
Comme les avancĂ©es se transforment en moi... Je les appellerais du mĂȘme nom, alors que je les ressens diffĂ©remment, elles s'ancrent, je les digĂšre...
+
Bouche :
- qui englobe un quart d'orange pour prévenir la coulée du jus 
120120
Chante en arabe, fais-moi sourire et pleurer.
+
Everything you learn is always provisional.
Aaron Swartz 
180120
En faisant mes exercices de sport, j'ai encore noté une réalisation de ma théorie de l'étiquette : j'avais tendance à perdre l'équilibre en pratiquant la position du T qui se plie vers avant, mais maintenant que je prend le temps de stabiliser mon corps sur un pied avant de me pencher, je tiens droit à tous les coups. Et consécutivement, quelque chose en moi a lùché: j'ai compris que toutes mes misÚres passées m'ont mené au savoir-vivre dans lequel j'évolue aujourd'hui, et j'ai l'impression qu'une paix s'est installée, qui m'est propre, ma paix.
190120
Alors ne jouer qu'avec la lumiĂšre et avec le vent.
200120 
Daniel Tammet me montre qu'il regarde, observe, savoure une suite de chiffre pour ensuite l'apprendre, comme je dois d'abord chercher à aimer cette classe qui tarit mes idées de cours par leur inaction, pour retrouver l'inspiration.
250120
Mains: le revers marque le temps dans l'air chargé de passion arabe
* J'entends de mieux en mieux l'anatomie des fruits que je mange en les ouvrant.
260120
Porter un pendentif sur scĂšne pour Ă©blouir
270120
L'effort Ă  faire est de garder les yeux toujours plus ouverts, la vue a tendance Ă  s'en tenir au terrain connu.
La force de l'habitude contre la force qu'il me faut pour poursuivre l'agencement de mon appartement.
*
En mandarin nous sommes femmes.
*
Je refuse encore d'ĂȘtre un feu d'artifices.
*
People people I don't know know. MĂȘme si c'est une rĂ©pĂ©tition, une Ă©tape, autoriser l'idĂ©e Ă  rebondir et l'Ă©crire.
290120
Croire au cinéma 
*
Plus de goûts inattendus et des avis plus tranchés.
* 
Marche Ă  contrevent qu'il te raconte ce qu'il entend!
1 note · View note
deslettresetdeslettres · 6 years ago
Note
Holà !Plusieurs questions, si tu as le temps bien sûr : 1) j'ai du mal à organiser mon travail en philo (je suis en HK) j'essaie de tout lire mais ça ne mÚne à rien car je ne retiens rien et je ne sais ps faire le lien entre textes et sujet de disserte (étrangement ça n'arrive qu'en philo) 2) il y a assez longtemps tu as dit que tu faisais des "semaines de telle matiÚre" pour réviser, tu pourrais expliciter davantage ce que tu faisais sans prendre de retard par rapport aux autres cours ? Merci !
Salut ! Ça va ĂȘtre une longue rĂ©ponse en deux parties !
1)
En philo, je travaillais en sĂ©parant en deux, d’un cĂŽtĂ© ma connaissance des textes d’auteurs (savoir qui a dit quoi, qui Ă©tait d’accord ou pas d’accord avec qui, finalement un peu d’histoire de la philosophie), et de l’autre cĂŽtĂ© ma comprĂ©hension des notions (les couples de notions Ă  opposer, les termes proches mais Ă  distinguer, etc, ce qui peut paraĂźtre un peu plus ‘universel’ : tel mot fait rĂ©fĂ©rence Ă  tel concept plus ou moins pour tout le monde, mĂȘme si ça arrive de temps en temps qu’un mĂȘme terme veuille dire des choses diffĂ©rentes d’un auteur Ă  l’autre).
Pour cette premiĂšre partie, j’étais beaucoup avantagĂ©e par le fait que notre prof nous donnait Ă©normĂ©ment de polycopiĂ©s d’extraits de textes qu’elle avait elle-mĂȘme sĂ©lectionnĂ©s et dĂ©coupĂ©s, ce qui fait qu’on Ă©tait dĂ©jĂ  sĂ»rs que c’était des extraits dont on allait pouvoir se servir, que c’était des textes plus ou moins majeurs, et que ça allait avoir un rapport avec le cours. Du coup, je n’ai lu quasiment aucune Ɠuvre complĂšte en philo. Si ton ou ta prof fait ça, c’est gĂ©nial, et dans ce cas lĂ  je te conseille simplement de ficher tous ces extraits (ou s’il y en a trop, le plus d’extraits possible en les numĂ©rotant pour les retrouver facilement), ce qui te crĂ©era une banque de rĂ©fĂ©rences. Voici une image du carnet de rĂ©fĂ©rences que j’avais en philo.
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Les extraits rĂ©sumĂ©s ici devaient faire entre 2 et 10 pages, donc tu vois dans mes rĂ©sumĂ©s que le but Ă©tait d’ĂȘtre vraiment trĂšs trĂšs concise pour pouvoir y revenir rapidement. Tu peux voir dans la marge le numĂ©ro du polycopiĂ© de ma prof oĂč apparaissaient ces textes (la numĂ©rotation Ă©tait hyper importante parce que je n’ai pas fichĂ© dans l’ordre chronologique des distributions des polys dans l’annĂ©e, il y a toujours des prioritĂ©s et des urgences qui arrivent, qui font qu’on doit faire des choses dans le ‘dĂ©sordre’). Et dans le titre, la rĂ©fĂ©rence la plus prĂ©cise possible (cf pour l’extrait de Weber, avec le titre de l’ouvrage et le titre du chapitre). SurlignĂ©s en violet sont les passages vraiment importants, et soulignĂ©es en vert sont les citations exactes que j’ai juste recopiĂ©es du texte pour pouvoir idĂ©alement les mĂ©moriser par coeur. J’ai une cinquantaine de ces petites pages de fiches d’extraits, c’était vraiment hyper pratique et ça m’a permis d’avoir une idĂ©e d’ensemble et c’est en faisant ce travail que j’apprenais le contenu des textes.
Si ton ou ta prof de philo ne vous fournit pas vraiment de textes sĂ©lectionnĂ©s, j’ai peur de ne pas pouvoir te conseiller mieux que ça, parce que j’étais moi-mĂȘme un peu dĂ©bordĂ©e par la philo avant de tomber sur cette prof et ses polys bĂ©nis
 Mais rien ne t’empĂȘche d’aller voir et de rĂ©clamer une bibliographie plus prĂ©cise, rĂ©duite au strict minimum des choses essentielles, normalement c’est justement le mĂ©tier du prof de vous prĂ©mĂącher ce travail-lĂ . Si vraiment tu n’as aucune indication et qu’on ne te conseille que des Ɠuvres complĂštes (impossible de tout lire), fais peut-ĂȘtre ce travail de fichage avec les intros et les conclusions, ou sĂ©lectionne un chapitre par ouvrage qui te semble vraiment en lien avec le cours.
Ensuite pour la seconde partie que j’ai mentionnĂ©e, avec les notions, je faisais des trucs comme ça :
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SurlignĂ©es en violet, les notions, qui ont Ă©tĂ© dĂ©signĂ©es explicitement par la prof comme des notions importantes, qui peuvent par exemple apparaĂźtre dans la formulation d’un sujet, et qui apparaissent pour la plupart dans des dictionnaires de notions philosophiques. En dessous au crayon Ă  papier : une petite explication de la notion dans le cas oĂč j’en ai besoin. Et plein de flĂšches, de trucs entourĂ©s, encadrĂ©s, etc, pour voir les liens entre ces notions. Enfin, surlignĂ©s en jaune, les noms des philosophes concernĂ©s par ces notions (et je peux ensuite retrouver plus prĂ©cisĂ©ment ce qu’ils disent sur ces notions dans mon carnet de rĂ©fĂ©rences). C’est le fait d’éparpiller les noms de ces philosophes en petit dans ces schĂ©mas qui me permet de faire le lien entre les textes lus et les notions qu’on trouve dans les sujets. Pour moi c’est ce travail lĂ  qui est primordial parce que tu peux le faire sans avoir beaucoup de rĂ©fĂ©rences mais en travaillant principalement avec le dictionnaire des notions (voire avec un dictionnaire normal mĂȘme si tu ne vas pas aller bien loin) et en faisant preuve de bon sens, ce qui est souvent le premier critĂšre en philo.
Il faut que tu identifies toutes les notions majeures qui se rapportent au thĂšme de l’annĂ©e, ou (mieux) au chapitre du cours que tu es en train de rĂ©viser, et que tu arrives Ă  les faire dialoguer entre elles (exemple ici en haut Ă  droite de la page, l’intentionnalitĂ© dĂ©finie par Husserl s’oppose Ă  (VS) la res cogitans de Descartes, car l’une est une façon d’ĂȘtre au monde, tandis que l’autre est une chose, qui existe en l’homme indĂ©pendamment du monde). Si tu as bien fait ce travail, dans le sujet de disserte tu auras des notions qui apparaissaient Ă  un endroit ou Ă  un autre sur ton schĂ©ma, et donc tu sauras rapporter les notions du sujet Ă  a) d’autres qui leur sont proches b) d’autres qui leur sont opposĂ©es c) des philosophes qui ont travaillĂ© dessus.
(Je prĂ©cise que tout ça est schĂ©matique et que c’est seulement un outil pour apprendre. Au moment de restituer il faut rĂ©tablir la complexitĂ© et la nuance de ce que tu as pu lire, mais tu ne pourras rien restituer si tu n’as rien retenu, et pour retenir on a souvent besoin de simplifier.)
Malheureusement si tu n’as pas de conseils assez prĂ©cis quant aux choses Ă  lire, et que tu n’arrives pas du tout Ă  comprendre la façon dont les notions du programme s’articulent, il faut envisager l’hypothĂšse que ton ou ta prof ne fasse pas trĂšs trĂšs bien son travail, et Ă©ventuellement envisager de demander le cours de tes camarades d’une autre classe, ou bien de chercher des ouvrages de semi-vulgarisation qui pourront t’offrir les clarifications de notions et les pistes de bibliographie que le cours est censĂ© fournir. Avant d’employer ces grands remĂšdes, n’hĂ©site surtout pas Ă  lire les dĂ©finitions des notions dans le dictionnaire philosophique de ta bibliothĂšque et Ă  poser des questions en cours : « J’ai lu que [notion A] se dĂ©finissait de telle façon, et j’ai du mal Ă  comprendre oĂč se place [philosophe X] par rapport Ă  ça ? Est-ce que quand il utilise [notion B] ça veut dire la mĂȘme chose ? » etc. D’autre part je prĂ©cise que moi j’ai dĂ©veloppĂ© des mĂ©thodes qui m’allaient Ă  partir de ma situation de dĂ©part, et la façon dont les cours de mes profs Ă©taient organisĂ©s faisaient partie de ma situation de dĂ©part, donc n’hĂ©sitez pas Ă  vous inventer vos propres mĂ©thodes de rĂ©vision en fonction de ce qu’on vous donne !
2)
Pour la division des rĂ©visions, je parlais spĂ©cifiquement de la khĂągne, parce que c’était vraiment dans l’optique du concours. J’ai dĂ©jĂ  dû en parler de façon assez dĂ©taillĂ©e mais en khĂągne le travail se divisait pour moi de cette façon : d’un cĂŽtĂ© les devoirs à court et moyen terme, c’est-Ă -dire les choses Ă  rendre, les trucs Ă  rĂ©viser pour une interrogation (et non pas un concours blanc), les trucs de grammaire, les prĂ©parations de colle, etc ; et d’un autre cĂŽtĂ©, l’apprentissage Ă  long terme pour le concours, c’est-Ă -dire simplement emmagasiner assez de choses pour pouvoir traiter n’importe quel sujet de disserte qui peut tomber aux Ă©crits. Au fur et Ă  mesure que ma khĂągne avançait (et ne parlons pas de ma khĂ»be), j’étais de plus en plus focalisĂ©e sur le concours et sur ce que j’avais besoin de faire pour y arriver, ce qui fait que j’avais l’impression que le cĂŽtĂ© 2, que je considĂ©rais plus important, Ă©tait parfois ‘parasité’ par le cĂŽtĂ© 1 : j’aurais bien aimĂ© passer l’aprĂšm Ă  apprendre un maximum de dates en histoire, mais j’avais cette traduction Ă  rendre pour mercredi, ou cette interro de vocabulaire Ă  rĂ©viser.
Mais le cĂŽtĂ© 1 ne doit pas ĂȘtre nĂ©gligĂ©, sinon c’est ça qui te ferait prendre du retard sur les autres matiĂšres : les profs donnent des devoirs, il faut les faire, et les traductions et les interros etc servent d’entraĂźnement au long de l’annĂ©e, ce qui est aussi important. C’est juste que dans une sĂ©ance de travail, je faisais les choses du cĂŽtĂ© 1 en premier pour en ĂȘtre ‘dĂ©barrassĂ©e’, puis j’employais le reste de l’aprĂšs-midi à travailler sur le cĂŽtĂ© 2, c’est-Ă -dire en gros Ă  lire et ficher des choses et Ă  les apprendre. C’est ça qui prend le plus de temps, mais c’est ça qui paraĂźt le plus ‘productif’ parce que c’est ça qui t’arme pour les dissertes des Ă©crits. Mais c’est aussi la partie du travail qu’on ne peut faire qu’une fois que le reste, ce qui est Ă  faire Ă  court terme, est fini et rendu.
Du coup quand je disais que je faisais des semaines par matiĂšre, je ne parlais que du cĂŽtĂ© 2, c’est-Ă -dire que pendant une semaine, Ă  chaque fois que j’arrivais Ă  la bibli, je faisais mes devoirs, dans toutes les matiĂšres, et une fois que j’avais fini je passais tout le reste de mes aprĂšs-midis Ă  lire et Ă  ficher de la philo, en vue du prochain concours blanc. La semaine suivante, Ă  chaque fois que j’arrivais Ă  la bibli, je faisais aussi mes devoirs du moment dans toutes les matiĂšres, mais je passais tous le reste de mes aprĂšs-midi Ă  lire et Ă  ficher de l’histoire. Etc etc. Et comme chaque concours blanc Ă©tait sĂ©paré du prĂ©cĂ©dent par un peu plus de six semaines, ça me faisait Ă  chaque fois une semaine de vrai apprentissage par matiĂšre, ou un peu plus.
Mais je prĂ©cise aussi que je n’ai pas fait ça tout au long de ma prĂ©pa et que plein de choses ont changĂ© au fur et Ă  mesure, c’est juste que c’est la mĂ©thode que j’ai adoptĂ©e vers la fin de ma prĂ©pa, quand j’avais une vitesse de croisiĂšre, ce qui fait qu’elle m’a paru ĂȘtre la plus efficace et la plus tranquille. Voici le dĂ©but de mon agenda de khĂągne, avec encadrĂ©es en orange les semaines de concours blanc, encadrĂ©es en vert les semaines de vacances, et Ă©crites en diagonales les matiĂšres de la semaine. Mais tu vois que j’ai ajoutĂ© en plus des autres trucs de travail d’autres matiĂšres pendant certains jours de certaines semaines (tu peux voir que tous les premiers dimanches du mois je m’étais noté de faire des rĂ©sumĂ©s de textes de philo, peu importe la matiĂšre de la semaine oĂč ça tombait) (mais j’avoue que je le faisais rarement Ă  ce moment lĂ ).
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J’espĂšre que c’était un peu plus clair !
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negativelifestream · 6 years ago
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Il y a quelques temps, j’ai commencĂ© The Ascendant, une fanfiction se passant aprĂšs Dirige of Cerberus et qui, en plus d’ĂȘtre assez sombre (C’est une GROSSE deathfic pas gaie pour un rond, pour la faire simple.), a dans les rĂŽles principaux un OC qui n’est autre qu’un quatriĂšme IncarnĂ©. (Et dont l’apparition s’accompagne d’une nouvelle Ă©pidĂ©mie de Geostigmates carrĂ©ment plus violente que la prĂ©cĂ©dente... ouais, quand je vous dis que c’est la joie de vivre, cette fic !)
A cause de l’amour immense que je porte aux IncarnĂ©s (Et de ma mĂ©fiance des OCs ayant un rĂŽle clef dans l’univers de FF7... mais j’y reviendrai un de ces quatre, vraiment, sur le sujet des OCs.), on se doute que chaque fois qu’on m’invente un quatriĂšme IncarnĂ©, je fuis... trĂšs, trĂšs loin.
Mais ici, c’est passĂ© crĂšme. Et du coup, je me suis demandĂ© pourquoi lĂ , le fait de m’inventer un nouvel IncarnĂ© ne me dĂ©rangeait pas, alors que le reste du temps, ça me fait grimacer ?
Le principal problĂšme que je vois est le suivant : si Kadaj, Loz et Yazoo ont chacun un physique qui leur est propre, tout autant qu’une personnalitĂ©, ils sont avant tout des restes de Sephiroth qui se sont incarnĂ©s en ce monde et y ont dĂ©veloppĂ© une identitĂ©. Chacun d’eux reprĂ©sente un aspect de la personnalitĂ© / force de Sephiroth et, du coup... bah... ils ont un peu tout pris ! Et si vous voulez crĂ©er un quatriĂšme IncarnĂ©, ça a de grandes chances d’ĂȘtre plus redondant qu’autre chose. Du coup, j’ai souvent du mal Ă  voir l’utilitĂ© de ces nouveaux IncarnĂ©s et je n’arrive pas Ă  m’intĂ©resser aux fics qui les mettent en scĂšne. (1)
Cela Ă©tant dit, je trouve que The Ascendant arrive trĂšs bien Ă  contourner ce problĂšme (Tout en m’apportant une possibilitĂ© Ă  laquelle je n’avais pas du tout pensĂ©) : LĂ  oĂč j’en suis rendu dans ma lecture, Eden (le nom, donc, de ce quatriĂšme IncarnĂ©) reprĂ©senterait l'enfant Sephiroth (Oui, parce qu’en plus, c’est un gosse. Autre point qui fait que je l’ai trĂšs facilement acceptĂ©, alors que ça n’aurait pas du tout Ă©tĂ© la mĂȘme tisane pour un adulte.). Et c’est une idĂ©e que je trouve vraiment sympa, qui ouvre tout un tas de pistes intĂ©ressantes.
Et puisqu’on est sur le sujet : une autre possibilitĂ© de nouvel IncarnĂ© capable de me plaire (Et d’ailleurs l’une de celles que j’utilise personnellement.) serait Sephiroth lui-mĂȘme. Pas le Sephiroth qu’on affronte dans le jeu, qui a perdu les pĂ©dales et se prend pour une sorte de divinitĂ©. Mais le Sephiroth d’avant le drame de Nibelheim.
Je veux dire, j’aime beaucoup ce Sephiroth. Celui que Crisis Core, par exemple, nous permet de dĂ©couvrir un peu. J’aime aussi le Sephiroth-Ă -mes-pieds-bande-de-vermines d’aprĂšs, maaaaaiiiiis... je l’aime comme on aime un mĂ©chant bien classe. Comme ZE grand mĂ©chant bien classe (Avec la PUTAIN de musique qui tue tout). Mais effectivement, je ne vais pas Ă©prouver pour lui de la tendresse et ne me verrais difficilement Ă©crire une histoire de rĂ©demption avec CE Sephiroth.
Par contre, je suis sincĂšrement dĂ©solĂ© pour le Sephiroth d’avant. Qui aurait pu prendre un autre chemin, en d’autres circonstances. Qui aurait pu ne pas sombrer, s’il avait... je sais pas... Ă©tĂ© mieux entourĂ©, peut-ĂȘtre, et qu’il avait pu se construire avec des gens un tant soit peu Ă©quilibrĂ©s ? (Parce que... Hojo... je dis ça, je dis rien.) Et du coup, je trouve qu’il y a vraiment pas mal de choses intĂ©ressantes Ă  dĂ©velopper sur CE Sephiroth post AC. Un Sephiroth qui n’est pas complĂštement Sephiroth non plus, mais un IncarnĂ©, donc, du vrai Sephiroth qui demeure encore quelque part au sein de la RiviĂšre de la Vie. (Hum... est-ce clair ?) LĂ  aussi, ça ouvre plein de possibilitĂ©s !
(Et puis les IncarnĂ©s Ă©tant en partie crĂ©Ă©s Ă  partir de ce qu’il reste de la conscience et des souvenirs de Sephiroth... Ă  force de combattre la RiviĂšre de la Vie, et aprĂšs avoir crĂ©Ă© les trois autres, il n’est pas idiot de penser qu’il n’en reste plus grand-chose, de cette personnalitĂ©, de ces souvenirs. VoilĂ  pourquoi un IncarnĂ© ayant l’apparence de Sephiroth pourrait ne pas possĂ©der l’entiĂšretĂ© de ses souvenirs, mais seulement une partie. Celle du passĂ©. D’avant le basculement.)
Du coup, et malgrĂ© tous mes aprioris et mes “ça-jamais-de-la-vie-ça-va-pas-la-tĂȘte?!”, cette fanfic m’a fait prendre conscience qu’il y a vraiment moyen d’écrire et de crĂ©er des choses intĂ©ressantes autour du concept de “quatriĂšme IncarnĂ©â€. Qu’en dĂ©finitif, je suis mĂȘme assez demandeur de nouvelles idĂ©es, Ă  ce propos. Mais en tant que lecteur, j’ai tendance Ă  exiger qu’on ne prenne pas tout ça Ă  la lĂ©gĂšre. Juste pour le cĂŽtĂ© “cool” / “dramatique” / ce que vous voulez (2); que ça fait d’ĂȘtre un IncarnĂ©. Qu’on respecte un certain nombre de trucs, aussi. Et que ça apporte quelque chose Ă  l’univers, comme aux personnages dĂ©jĂ  en place. (3)
(1) Bon, aprĂšs, soyons honnĂȘte ! Les IncarnĂ©s ne sont pas forcĂ©ment les personnages les plus populaires de ce fandom et, du coup, les fics mettant en scĂšne de nouveaux IncarnĂ©s sont claiiiiirement trĂšs rares.
(2) Je suis habillĂ© tout de noir, de prĂ©fĂ©rence tout de cuir, j’ai une arme cool, j’ai les cheveux gris, des yeux Ă  pupilles fĂ©lines, je suis super puissant (Au point que je peux prĂ©tendre foutre une raclĂ©e ou donner du fil Ă  retordre aux protagonistes) et violent, en plus d’ĂȘtre lĂ©gĂšrement instable psychologiquement... et mon existence est juste putain de tragique quand t’y rĂ©flĂ©chis deux secondes ! (Et je vous ai parlĂ© de ma grosse moto, lĂ , qui rajoute au cĂŽtĂ© true rebelle ? Ah, et n’oubliez pas le cĂŽtĂ© poseur, hein, sinon ce serait moins drĂŽle !) Je suis ? je suis ??... erf ! En vrai, ces personnages, c’est un condensĂ© de toooooout ce qui me fait trĂšs souvent fuir, dans le sens que ça peut vraiment ĂȘtre un carnage, ce type de concept, entre des mains peu inspirĂ©es / expĂ©rimentĂ©es. x,) Mais quand c’est bien fait... bien maĂźtrisĂ©... je dis quand mĂȘme oui !
(3) AprĂšs, il y a Ă©galement le concept de clones qui me plaĂźt beaucoup (Comprendre : les IncarnĂ©s ne sont pas... des IncarnĂ©s, justement, mais des clones de Sephiroth crĂ©Ă©s par la Shinra) et pour lequel je pourrais ĂȘtre moins casse-couilles, mais... lĂ  aussi, j’ai une liste longue comme le bras de trucs qui seraient pour moi un gros NON.
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