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Mon histoire avec une idiote.
On a tous ces démons qui nous ravissent la moindre parcelle de bonheur. Certains pensent, à tort ou à raison, que naitre nous a valu une culpabilité négligeable, malgré d’innombrable expériences vécues. Le passé évoque des souvenirs assez souvent lamentables. Le présent réaffirme qu’on est corrompu. Et le futur, qu’en dit-il ?
Bonjour, pourriez-vous me prĂŞter vos oreilles ? Merci !Â
Mes histoires de cĹ“ur, je ne les raconte que par hasard. Mais voyez-vous celle-ci, croyez-moi : elle est extraordinaire. A l’universitĂ©, j’ai bouclĂ© mes Ă©tudes avec mention « très bien ». Actuellement, j’occupe l’un des meilleurs postes au sein d’une compagnie technologique, figurant parmi les plus cĂ©lèbres de la place. MalgrĂ© mon exceptionnelle beautĂ©, me trouver une copine n’est pas aussi facile que l’on pense, pourvu que toutes mes heures fussent consacrĂ©es au centre commercial de cette sociĂ©tĂ©.Â
Un jour, une fille s’est prĂ©sentĂ©e au bureau pour s’offrir nos services. D’une splendeur majestueuse, je ne pouvais m’empĂŞcher de la regarder. Soudain, par mes yeux, je me suis mis Ă dĂ©lecter son corps. Tout Ă coup, la jeune fille s’est alors adressĂ©e Ă moi, me disant qu’elle s’appelle Amanda et vient tout juste d’atteindre ses vingt ans. Grande et svelte, sourire ensoleillĂ©, ses yeux d’un noir de jais, le contour de son visage arborant une souplesse hors du commun, sous sa tignasse crĂ©pue, les mains douces et sa dĂ©marche hors du commun ; on a mĂŞme eu l’impression qu’elle est d’une espèce surnaturelle. En bon gentleman, je lui ai invitĂ©e chez moi. Et Ă elle, dès lors, je me suis adonnĂ© exclusivement jusqu’à ce qu’elle devienne mon manager et ma maitresse.Â
Des jours après, selon mes observations, j’ai pu remarquer que sous sa belle allure, elle n’avait rien d’un intello. De nature, je sais bien structurer mes textes et je donne toujours prioritĂ© Ă la ponctuation, contrairement Ă Amanda et tant d’autres qui, prĂ©sentement Ă©coutent (lisent) cette histoire. Je dois vous rappeler qu’au dĂ©part, notre connexion Ă©tait parfaite. Au fil du temps, cela n’a tardĂ© Ă tourner au vinaigre. Certes, elle est mienne, mais c’est grave qu’elle ne cesse jusqu’à aujourd’hui, par l’intermĂ©diaire de ses amis, de m’envoyer que des images ind��centes. Franchement j’ai du mal Ă comprendre pourquoi elle a voulu s’abuser de tous mes potentiels pendant qu’elle prĂ©tend que je suis indispensable Ă sa vie.Â
Je sens définitivement trop obéissant. Je ne veux plus regarder des films pornographiques. Je ne crois pas que mes mesures de 7.24 cm de largeur, 14.08 cm de hauteur et 0.99 d’épaisseur correspondent à cette mauvaise gestion. Ma version Bluetooth est de 4.0. Recevoir que des fichiers corrompus m’énerve. Avec mes 2 Go de mémoire vive et mon processeur qualcomm snapdragon 800, je peux stocker toutes les bonnes choses pouvant rendre meilleur mon demain et celui de mon manager Amanda. J’aurais préféré qu’elle m’utilise à bon escient plutôt que de gâcher mes talents. Cette relation, j’en ai marre! Je veux en finir.
Mon nom est : Motorola X, je suis de la 2eme gĂ©nĂ©ration, je vis avec cette idiote depuis 11 mois et j’habite dans sa poche. DĂ©jĂ un grand merci pour vos conseils et votre Ă©coute!Â
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FAUX ESPOIRÂ ______________________________________________________________________________________Â
 Moi c'est Haley et j'ai 26 ans. On est vendredi et j'ai une folle envie de m'amuser.Â
J'appelle ma «bestie» Leila et on a donc décidé d'aller chez Luck, y'a une fête là -bas prévue pour vingt et une heures.
Quatorze heures, elle est déjà là car on voulait se préparer ensemble. Après plus d’une heure à chercher, rien dans ma garde-robe ne m’a plue, et on a décidé d’aller faire du shopping. On voulait être les reines de la soirée. Au centre-ville, y’a cette nouvelle boutique «Lauviah Boutiques», c’est là qu’on s'était rendue. Dès notre arrivé, une combinaison noire, sexy, dos nu découpé, à jambe ample m’a mise l’eau à la bouche. Leila, elle a opté pour une jolie robe perle, dos croisé, manche évasée au col licou échancré. Je me suis dite que des escarpins à talon aiguille or fera l’affaire. Quand à ma bestie, elle a pris des plateformes rouge sang.
De retour à la maison, c’était l’heure de la douche et du maquillage. Je me suis faite un maquillage simple qui définissait mon regard et mettait ma bouche charnue et sensuelle en valeur. Vingt et une heures trente on était enfin prête. Avec notre sexy silhouette, on ressemblait à des déesses.
Quinze minutes plus tard, on était déjà sur place. L’ambiance était chaude, y’avait ce tout jeune DJ qui était au top et qui mettait le feu. La piste de danse était remplie de gens. En allant au bar, les autres filles nous dévisageaient avec des regards jaloux. Notre look était vraiment une tuerie. Luck s'était approché de moi et m'avait entraînée sur la piste de danse. Sa chemise en lin blanche avec deux ou trois boutons détachés laissait entrevoir son torse musclé. Il était canon. De grande taille, ce beau mal faisait tourner la tête à plusieurs, mais ce soir, il m’avait choisie, moi, la diva de la soirée. Y’avait de la bonne musique et je me faisais une joie de lui montrer mes talents de danseuses. Nos mouvements devenaient de plus en plus sensuels et cela m’excitait, je pouvais sentir son engin se frotter à mes fesses. Ma chatte s’était déjà noyée dans son bain mais je voulais faire durer le supplice car j’y prenais un plaisir malsain. On continuait à bouger au rythme de la musique et la manière dont il me touchait me fit comprendre qu’il allait craquer. D’un coup, il me tourna face à lui, dans ses yeux, je pouvais lire le désir brulant qui y pétillait. D’un geste brusque, il prit mes lèvres et les suça d’une telle fougue que j’ai cru qu’il allait me les transpercer, bien sûr, je répondis à son baiser avec la même rage. Je l’ai regardé d’un air perdu quand il les laissa pour aller mordiller mon oreille. Doucement, il y introduisit sa langue. A ce moment, je sentis plus mes jambes, une vague de chaleur parcourut mon corps et je m’agrippai un peu plus à lui. Il était si beau, sa peau si douce et son parfum si enivrant. Il m'attira un peu plus vers lui, me caressa la nuque et me chuchota d’une voix rauque « m anvi fè l avè w». Il m'embrassa encore une fois puis me pris la main et m'entraîna dans sa chambre…
… Il s’approcha tel un fĂ©lin qui contemplait sa proie. On n’avait tous deux qu’une seule envie. Voyant son excitation et ne pouvant plus rĂ©sister Ă cette bite bien dure, je dĂ©fis la fermeture Ă©clair, doucement je l'ai sortie du boxer et elle Ă©tait magnifique, je n’avais pas peur car je savais comment m’y prendre. Je l'ai prise d'une main, doucement, du bout de la langue je caressais le gland. La chaleur de sa bite dans ma main mettait tous mes sens en Ă©veil. Je la pris dans ma bouche, en la tenant fermement, je commençai Ă la sucer dans un va et vient très lent et doux exerçant de temps en temps une pression lĂ oĂą je la tenais, j’accentuais le mouvement. Putain que c’est bon me suis-je dite! Et ses gĂ©missements tĂ©moignaient de mon habilitĂ©. Je continuai ma besogne et la tension augmentait au fur et Ă mesure que je suçais, il m'encourageait. Et lĂ il passa une main dans mes cheveux, j’ai compris qu’il voulait une gorge profonde. C’était vite fait tout Ă coup, j’ai senti sa semence. C'Ă©tait salĂ© et bon. Je veux tout prendre de lui.Â
A ton tour ma belle me dit-il. Je le voulais en moi. Le bel Ă©talon bandait de plus belle Ă croire que je l’ai Ă peine amochĂ©. Il mit une capote, me souleva, et me plaqua contre le mur! Je sentis une petite douleur et je poussai un gĂ©missement! Il Ă©tait maintenant en moi. Ses coups de reins se faisaient de plus en plus forts et le plaisir augmentait. Mon corps suivait sa cadence. Sans me quitter il me dĂ©posa sur le lit, d’une main il me caressa un tĂ©ton et sa langue se baladait dans mon oreille. J'aime dominer et je savais que je n’étais pas loin d’atteindre mon but ultime. J’ai donc pris la relève et je lui chevauchais telle une bĂŞte. C'Ă©tait juste merveilleux, lui, moi, cette lumière tamisĂ©e, et le son harmonieux de nos corps qui ne faisait qu’un. Je me sentais tout près, Ă ce moment nous ne faisions qu’un et dans un coup de rein simultané… DRIIIN!!! DRIIIN!!! DRIIIN!!! Au son de mon alarme, je sursaute en sueur, il Ă©tait six heures, on Ă©tait lundi matin, et ce n'Ă©tait qu'un rĂŞve.  ______________________________________________________________________________________Â
PS: Lauviah Boutiques existe, c’est une boutique en ligne. Suivez la sur instagram : @lauviah_boutiques
Texte et expansion: @fahdy98
IdĂ©e: Hyppolite IsmaĂ«lÂ
Correction : Fabrice Camillou et Farah
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Me and my people had enough. We want to live in a safe country. #freehaiti #freehaiti #freehaiti
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A Toi Mon Amour
Je voudrais tant que tu sois près de moi. T'imagines pas à quel point tu me manques. Je me sens si seule. J’aimerais bien entendre le son de ta voix. Je n’ai plus personne avec qui regarder la lune, contempler les étoiles, personne à qui parler de mes maux. Je ne sais plus comment sourire. Un très grand vide s’est installé en moi depuis ton départ et mon monde n’a plus de couleurs. J’ai mes copains, ma famille, les réseaux sociaux pourtant je ressens un vide intense comme si je vivais seule dans le désert. Je m’endors pour pouvoir te voir dans mes rêves et je me réveille tous les matins dans un nouveau cauchemar. Je ne vis plus, j’essaie juste de survire, je dis à tout le monde que tout va bien mais tout au fond de moi je sais et je sens que rien ne va. Ils ne savent pas et ils n’ont jamais su. La vie t’a arraché à moi tel un éclair. Je ne saurais expliquer ce que je ressens car j'ignore quoi ressentir. À jamais quelque chose s’est brisée en moi. Tu es parti trop tôt, je n’ai même pas eu le temps de te dire au revoir. J’ai besoin de toi, avant je ne comprenais pas l’importance de ces six mots « je ne peux vivre sans toi ». Il y’a tant de choses que j'aimerais te dire. On avait tant de choses à faire, de projets à réaliser. Pourquoi es-tu donc parti si vite et si jeune? Je ne peux me résoudre à vivre ainsi, sans toi. Tu n’étais pas qu’un simple amant mais aussi mon meilleur ami, mon confident, on ne pouvait vivre sans s’engueuler, on en arrivait même à se détester. C’était notre petit quotidien mais tout cela ne nous empêchait pas de nous aimer un petit peu plus chaque jour. Je ne peux me résoudre à avoir d’autre amoureux, mon cœur t'appartient totalement. On n’avait pas besoin de grand-chose pour être heureux tous les deux, un simple regard, un rire, ta présence. Tout de toi, de notre relation, notre complicité me manque terriblement. Je suis là assise sur ta tombe dix ans après ton départ, je te parle, je ne sais pas si tu m’écoutes depuis le paradis ou l’enfer mais je veux que tu saches que
Les mots me manquent pour te dire Ă quel point je souffre de ton absence et qu’à jamais tu vivras dans mon cĹ“ur.Â
JE T’AIME !!!
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 15 mois après
Olivia, une très belle jeune femme de 24 ans, au visage arrondi avec des yeux noirs, un nez mince et une bouche très sensuelle, possédait un sourire capable d’illuminer tout l’univers. Avec ses 1 mètre 70, elle faisait rêver les mecs car elle incarnait la beauté elle-même, toutes les parties de son corps s’harmonisaient parfaitement et cela la rendait magnifique. Olivia n’était pas que belle, elle se classait en haut de la liste, c’était une reine. Sa force de caractère, sa détermination et sa confiance en elle la rendaient puissante. Elle ne venait pas d’une famille très nombreuse. Au nombre de quatre, Olivia était l’ainée, sa petite sœur Marilyn trois ans de moins qu’elle, la cadette. Ses parents, Maelle et Joseph, des gens modestes et très courtois.
Elle finissait ses Ă©tudes en finances quand elle rencontra Luke; pas besoin de vous dire qu’elle Ă©tait en tĂŞte de tous les classements Ă la fac ; la fiertĂ© de toute sa famille. Luke faisait 1 mètre 80, il Ă©tait assez imposant, sportif et Ă©lĂ©gant. Dieu a bien pris son temps en le crĂ©ant, Apollon lui-mĂŞme ne lui arrivait pas Ă la cheville. Ses petits yeux marron clairs et ce regard perçant lui confĂ©raient un petit air de tombeur.Â
Je ne voulais pas de relation Ă court terme, la raison maitresse qui m’empĂŞchait d’être avec lui. Je voulais m’assurer que c’était le bon.Â
Notre rencontre avait eu lieu lors d’un spectacle de danse Ă l’hĂ´tel Oasis, j’y Ă©tais pour voir ma petite cousine qui danse si bien.Â
A vrai dire, j’ignorais la raison qui l’aurait pu motivĂ© Ă y assister. Il n’avait pas l’air d’un homme Ă aimer ce genre de spectacle. Il m’a abordĂ©e, on a fait connaissance et je suis partie. La semaine suivante, je dĂ©jeunais avec des amis quand un inconnu s’est approchĂ© de notre table, Ă ma grande surprise c’était notre bel Apollon du spectacle de danse, Luke. CoĂŻncidence ou destin, je ne sais pas. Deux fois en une semaine cela disait quelque chose, j’ai alors acceptĂ© de lui donner mon numĂ©ro.Â
Les jours passaient et il prenait de plus en plus de place dans sa vie, les jours se sont donc transformĂ©s en semaines, puis en mois. Après cinq long mois de dur labeur, il avait finalement gagnĂ© son cĹ“ur. Et on peut dire qu’il est galant le type. Il passait la prendre tous les jours Ă la mĂŞme heure pour dĂ©jeuner, ils en profitaient pour apprendre Ă se connaitre. Il Ă©tait très attentionnĂ©, aimait la vie, savait s’y prendre avec les femmes, il ne faisait presque pas d’erreur. L’homme parfait existe-il donc ? Pour ce qui est du lit, on ne peut encore rien dire car les tourtereaux ne sont pas allĂ©s plus loin que des caresses intenses et des baisers d’une sensualitĂ© Ă n’en plus finir. Je veux prendre mon temps disait-elle. Ils avaient beaucoup de chose en commun, tous deux se passionnaient pour les livres, les bons vins, la cuisine et Ă©tonnamment le sport. Lui, travaillait beaucoup pour rĂ©aliser ses rĂŞves et avait une dĂ©termination sans prĂ©cĂ©dent. C’était un homme qui voulait Ă tout prix rĂ©ussir et qui possĂ©dait un charme et une Ă©lĂ©gance sans Ă©gal.Â
Les choses avaient changĂ©, c’était ma première vraie relation. J’avais peur de la tournure que ça pouvait prendre. Je me laissais aller et profitais de l’instant prĂ©sent, je vivais une histoire de conte de fĂ©e. Luke jouait son rĂ´le de petit ami Ă la perfection. Je ne connaissais plus la tristesse ou le manque d’affection. Il Ă©tait vraiment prĂ©sent pour moi. Il me laissait de petits messages mignons tous les matins, on dĂ©jeunait toujours ensemble dans un bistro pas trop loin de l’universitĂ©. Les premiers mois, j’étais sur un vrai petit nuage, puis arriva le jour ou tout bascula.Â
Il y’avait cette fille de mon cours de finance des affaires qui ne cessait pas de se pavaner et de montrer Ă tout le monde sa nouvelle conquĂŞte. Je ne m’y intĂ©ressais pas trop, je n’aimais pas les ragots mais quand elle prononça le nom de Luke Dubois, j’ai failli faire une crise cardiaque. Je me suis dit que trouver deux personnes dans cette ville avec le mĂŞme nom et prĂ©nom Ă©tait peu probable. J’ai demandĂ© Ă voir la photo puisqu’elle la montrait Ă tout le monde. J’ignore comment j’ai fait pour me contrĂ´ler en voyant sa tĂŞte mais contre toute attente, je suis restĂ©e calme. Je me sentais tellement conne d’avoir cru en lui. Je ne ressentais qu’une envie ; dĂ©barquer chez lui comme une furie pour lui mettre quelques bonnes claques. Je n’ai rien di car je voulais voir jusqu’oĂą ça allait.Â
Les semaines passaient et Luke avait changé, moi aussi pour tout vous dire. Je le regardais me mentir, donner des excuses bidon, poser des lapins et autre absurdité. Non seulement je devais le supporter mais je devais aussi la supporter elle, cette fille pour qui je n’éprouvais que du dégout. Elle racontait à qui voulait l’entendre leurs ébats sexuels et leurs sorties romantiques. Pendant tout ce temps, il n’a pas daigné me regarder en face pour me dire la vérité. Notre relation se dégradait de jour en jour et mon monde aussi. Je n’en pouvais plus, je devais le confronter et lui dire que je sais tout.
Samedi soir 7h chez Luke.Â
(hurlement) Vas-tu finir par ouvrir la bouche et admettre ce que tu as fait? Je t’aimais moi. D’un coup, tu m’ignores. Tu te fais la belle avec une autre et tu me mens depuis des semaines entières. Tu croyais quoi ? hein ! Dis-moi ? Tu pensais vraiment que tu pouvais me mettre un couteau dans le dos comme ça avec une fille de ma fac et dans ma classe en plus? Tu me prends pour une conne ou quoi ? Qu’est-ce qui a changé entre nous putain? Tu ne m’aimes plus? Je ne suis plus ton petit cœur? J’ai besoin de savoir la vérité. Pourquoi t’es ainsi avec moi? Pourquoi tu m’as fait ça ? (pleurs) Tu peux pas me faire ça. J’étais bien dans ma bulle sans personne dans ma vie, sans toi. Tu débarques, tu mets cinq mois pour me conquérir et tu me laisses en plan comme si je n’étais qu’une conquête de plus, juste une fille sur ta liste (cris, pleurs). Je te déteste t’es qu’un connard de merde tu sais, je croyais en toi et je te faisais confiance. (cris) Mais tu vas parler bordel?? Dis-moi ce que tu voulais et pourquoi tu me maltraites comme ça du jour au lendemain ? Dis-moi si c’était juste un jeu pour toi?
Fous-moi la paix tu veux. Et de quel droit tu viens chez moi me crier dessus comme ça ? Tu veux la vérité ? Tu veux vraiment l’entendre ?
Oui je veux l’entendre je ne peux pas rester ainsi. Tu me dois au moins ça pour avoir foutu le bordel dans ma vie.
Ben, t’as tout deviné ma belle, j’en ai marre de faire le mec parfait devant toi. Ce n’est pas moi tout ça. T’es tellement naïve, si aveugle. J’ai même essayé de me faire ta petite sœur chérie, ta chère Marilyn adorée et toi tu n’as rien vu venir.
(Son d’une grosse claque)Â
T’étais qu’un pari, un simple jeu. Je devais simplement montrer à mes potes que je pouvais de faire descendre de tes chevaux. Maintenant fiche le camp de chez moi. T’as pas entendu ? T’es sourde ou quoi ? C’est ce que tu voulais non ? La vérité ? Casse-toi de chez moi.
Jamais je ne me suis sentie aussi humiliĂ©e de toute ma vie. Je ne savais pas comment sortir de cette maison, tout d’un coup j’étais tĂ©tanisĂ©e par ces rĂ©vĂ©lations. Un pari ? Un simple pari ? Oh mon Dieu. Et moi qui croyais avoir trouvĂ© le vrai amour. C’est comme si le sol se dĂ©robait sous mes pieds et je m’engouffrais seconde après seconde. Le son de la porte qui claque avec rage m’a fait prendre conscience que j’étais dehors et que je devais rentrer chez moi. Il Ă©tait assez tard. En ce moment je ne ressentais plus rien mĂŞme pas de la haine. J’ai ravalĂ© mes larmes et je me mis en route.Â
Dès cet instant je me suis promis de ne plus faire confiance aux hommes, je n’allais pas me laisser faire et me renfermer sur moi-mĂŞme. Facile Ă dire mais pas Ă faire. Je n’ai pas eu le courage de dire Ă mes parents que je n’étais qu’un pari. Je me suis tue, je n’ai rien dit Ă personne. Pour surmonter cela, je me suis mise Ă travailler deux fois plus. Je n’allais pas laisser ce connard me voler ma dignitĂ© et mes rĂŞves. J’avais des objectifs et j’ai dĂ©cidĂ© de les garder et je ferai tout pour les atteindre. Des mois plus tard, toujours triste mais en attente de mes notes finales avec beaucoup d’impatience car de bons rĂ©sultats signifiaient une bourse complète pour un programme de master. J’oubliais peu Ă peu cette histoire, je ne voulais plus y penser, j’avais besoin d’aller de l’avant. Un soir, je suis sortie avec des amis, j’avais besoin de me dĂ©tendre, cela faisait des mois que je ne m’éclatais pas. En rentrant Ă la maison, je croise ma sĹ“ur et lĂ elle me raconte quelque chose qui n’était pas très claire, les nombreux shoots de tequila n’aidaient pas. J’étais bourrĂ©e comme un trou, je n’arrivais pas Ă comprendre ce qu’elle disait. En gros, c’était : «Euh, tu savais que ton ex est emprisonnĂ© pour viol sur une adolescente ?» Â
Texte : @fahdy98
Idée : @mrhyppolite
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