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L'histoire de Vincent
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Ce blog (TBDL) raconte l'histoire fictive de Vincent, un enfant de 8 ans qui fait pipi au lit.
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histoirevincent · 9 months ago
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Publication de : ❤️ 🚼 🇨🇵 L'histoire de Vincent
Vincent a 8 ans et vit avec ses parents dans un village de montagne. Il fait toujours pipi au lit mais ne porte pas de couche. Un jour, il découvre à l'occasion d'un anniversaire, des couches chez son meilleur ami. Suivez l'histoire de Vincent et de ses amis à travers différentes aventures qui marqueront leur vie.
Histoire à retrouver dans son intégralité ici : L'histoire de Vincent
Et vous trouverez ici toutes les histoires de Babyjohn
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histoirevincent · 9 months ago
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Je publie une nouvelle histoire : ✅ 🚼 🇨🇵 Un week-end chez Nathan
Sam a 11 ans et ses parents partent pour un événement familiale. Il passe donc quelques jour chez son ami Nathan mais tout n'est pas comme à la maison. Les punitions tombent et il vaut mieux obéir.
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histoirevincent · 9 months ago
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Je publie une nouvelle histoire : 🚼 🇨🇵 Le pouvoir magique de Damien
Damien reçoit en cadeau de son grand-père un pouvoir qui lui permet de changer de corps tout en gardant son esprit. Il va, grâce à cela, réussir à explorer ses penchants pour les couches à travers différents personnages.
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histoirevincent · 9 months ago
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Je publie une nouvelle histoire : ✅ 🚼 🇨🇵 ❤️ Les vacances de Simon
Les vacances de Simon, c'est un récit captivant de la vie de Simon, un enfant de 11 ans, et de son expérience pendant les vacances. Le texte raconte comment son père lui propose de passer les vacances dans un centre aéré, malgré son refus initial. Finalement, Simon accepte sous certaines conditions, dont le port de couches pour simuler une incontinence. Tout cela pour avoir une nouvelle console de jeux. L'histoire met en lumière les relations familiales, les dilemmes et les choix auxquels Simon est confronté pendant ces vacances.
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histoirevincent · 9 months ago
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Je publie une nouvelle histoire : 🚼 🇨🇵 En couche chez mamie
Tom emmène sa voisine et amie Lily en vacances chez sa grand-mère. Si Lily n'a jamais eu de problème de pipi au lit, il n'en est pas la même chose pour Tom. Mais c'est bien deux enfants de 9 ans qui porteront des couches pendant leur séjour, et pas forcément que la nuit.
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histoirevincent · 9 months ago
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Je publie une nouvelle histoire : 🚼 🇨🇵 ❤️ Je suis Jenny et je fais pipi au lit
Jenny fait pipi au lit, porte des couches et n’aime pas ça du tout ! Des vacances à la neige sont prévues pour elle, son frère Noa et sa maman. Le hasard d’un accident permet à Arnaud, un camarade de classe de Jenny, de partir avec eux. Les couches feront parties de leur quotidien.
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histoirevincent · 9 months ago
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Je publie une nouvelle histoire : ✅ 🚼 🇨🇵 ❤️ Mathilda à Europa-Park
Mathilda va rendre visite à sa cousine, en Allemagne. Elle est sujette au stress et des accidents de pipi. Sa cousine, elle, fait pipi au lit et porte des couches. Toutes les deux vont se rapprocher et vivre différentes aventures. Mathilda reviendra-t-elle changée chez elle en France ?
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histoirevincent · 5 years ago
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L’histoire de Vincent (Sommaire)
Résumé : Vincent a 8 ans et habite dans une station de ski. Il se met à porter des couches parce qu’il fait pipi au lit.
Cette histoire est écrite par mes soins, et est inspirée de mon vécu, d’autres histoires, et de mon imagination. Merci de ne pas la copier ailleurs sans ma permission.
Vous trouvez des fautes de conjugaison, de grammaire, des incohérences ? N’hésitez pas à me le dire ! Il n’est pas toujours simple de bien écrire quand on est plongé dans son histoire.
Bonne lecture.
BJ.
Voici le sommaire :
- Partie 1 : Présentation
Vincent et Mathieu découvrent qu’ils font tous les 2 pipi au lit. Vincent accepte d’aller dormir chez Mathieu le soir de l’anniversaire de ce dernier.
- Partie 2 : Une journée et une nuit chez Mathieu
Après l’anniversaire de Mathieu, Vincent reste pour dormir. Il découvre que Mathieu porte des couches pour dormir et il doit lui aussi en porter une alors qu’il n’en porte pas chez lui.
- Partie 3 : Une après midi au ski
Les 2 amis partent faire du ski avec un pull-ups sous leur combinaison de ski. La maman de Mathieu s’en aperçoit car il a une fuite avec. Elle met au courant Béatrice, la maman de Vincent.
- Partie 4 : Mathieu à la maison
Mathieu vient passer une nuit chez Vincent. Il apporte une couche pour lui, et une 2ème pour Vincent que sa maman lui met pour dormir.
- Partie 5 : Des couches pour Vincent
Une visite chez le docteur va permettre à Vincent de pouvoir reporter des couches. Sa maman et lui se rendent en magasin pour en acheter. Un camarade de classe, Eric, en achète lui aussi. Vincent passe sa 1ère nuit en couchez chez lui.
- Partie 6 : Un trajet en voiture
C’est le départ pour aller chez les grands parents de Vincent. Vincent porte un pants sous son pyjama pour le trajet. Mais il n’est pas très absorbant et sa maman doit acheter des couches de rechange dans une boutique d’une station service sur une aire d’autoroute : des drynites.
- Partie 7 : Chez les grands parents
Vincent passe quelques jours chez ses grands parents. Il porte une drynites pour dormir mais il a des fuites. Aussi sa maman et lui vont dans un magasin médical acheter des changes complets. Vincent se fait un nouvel ami dans un parc : Dimitri
- Partie 8 : Chez Dimitri
Dimitri a une malformation de sa vessie et porte des couches 24h/24 depuis sa naissance. Vincent va passer une journée et une nuit chez lui, et Hélène, la sœur de Dimitri, met aussi une couche à Vincent, de jour comme de nuit. Vincent apprécie d’en porter et encore plus le lendemain matin quand il est un peu malade.
- Partie 9 : Chez son cousin et sa cousine
Vincent passe quelques jours chez Damien et Lætitia. Damien se moque de sa sœur et de Vincent qui font encore pipi au lit et portent des couches, alors que lui ne mouille plus son lit depuis 1 mois. Aussi ces derniers lui font faire pipi au lit grâce à un bol d’eau et Damien doit porter une couche comme punition de s’être moqué et d’avoir fait pipi au lit.
- Partie 10 : L’accident de ski
Mathieu et Vincent font du ski en couche quand Vincent chute. Les secours arrivent et l’emmènent chez le médecin où il passe une radio. Pour plus de sécurité, il doit aller à l’hôpital faire un scanner.
- Partie 11 : A l’hôpital
Vincent passe quelques jours à l’hôpital où il rencontre Noémie qui vient de se faire opérer de l’appendicite. Ils sympathisent et s’aperçoivent qu’ils ont en commun une amie : Virginie.
- Partie 12 : Visites à l’hôpital
Vincent et Noémie reçoivent des visites des parents, de Virginie et de Mathieu. Virginie entend un bruit de plastique et sait que les enfants doivent porter des couches à l’hôpital. Virginie avoue à sa copine qu’elle porte des couches la nuit.
- Partie 13 : Retour à la maison
Noémie et Vincent quittent l’hôpital après s’être échangés leur numéro de téléphone et promettent de se revoir. Vincent met un change complet pour rentrer chez lui et Noémie un pants.
- Partie 14 : Mauvaise odeur
Mathieu passe la nuit chez Vincent mais ce dernier a un accident dans sa couche.
- Partie 15 : Chez Noémie avec Virginie
Noémie invite Vincent à passer la nuit chez elle et il s’aperçoit que Virginie est là aussi.
- Partie 16 : Vacances chez ses grands parents
Vincent va passer quelques jours chez ses grands parents avec ses cousins. Il décide avec Laetitia de mettre une couche pour aller à la pêche.
- Partie 17 : Au parc d’attraction avec Dimitri
Vincent retrouve Dimitri et ils vont passer une journée à Disneyland où il rencontre Lucie, qui elle aussi doit porter une couche comme eux.
- Partie 18 : 2ème journée à Disneyland
2ème journée au parc où les 2 garçons font la rencontre d’autres enfants qui eux aussi portent des couches. Ils passeront par la boutique du parc où ils feront quelques achats.
- Partie 19 : Retour à la maison après les vacances
Vincent est de retour à la maison après ses vacances. Sa maman lui parle des couches et de la visite chez l’urologue le lendemain.
- Partie 20 : Visite chez l’urologue
Béa et Vincent ont rendez-vous chez l’‘urologue et heureusement que Vincent porte une couche. Différents examens sont effectués.
- Partie 21 : 2 copines à la maison
Virginie et Noémie viennent chez Vincent. Tous les trois apprécient d’être en couche et en body.
- Partie 22 : Retour au magasin de matériel médical
Vincent et sa maman retourne au magasin de médical pour prendre des renseignements sur le pipi stop et testent des couches à ceintures.
- Partie 23 : Une nuit chez Virginie
Vincent passe la nuit et la journée chez Virginie en compagnie de Jennifer, et tout ne se passe pas si bien que ça.
- Partie 24 : Vincent va à un mariage
Les parents de Vincent l’emmène à un mariage où il a un accident pendant la cérémonie.
- Partie 25 : Claire emménage chez Vincent
Claire et sa maman viennent temporairement habiter chez Vincent.
- Partie 26 : Soirée chez un collègue du papa de Vincent
Vincent accompagne ses parents à une soirée chez un collègue de son papa. Il teste de nouvelles couches qui ne se révèlent pas aussi pratiques que prévues.
- Partie 27 : Classe de mer, le voyage aller
La classe de Vincent part en classe de mer. Le voyage s’effectue en car et Vincent n’est pas le seul à avoir un problème.
- Partie 28 : Classe de mer, l'arrivée au centre
Vincent et Mathieu sont arrivés au centre et se retrouvent ensemble dans leur chambre. Sam va s’occuper d’eux.
- Partie 29 : Classe de mer, 1ère journée
La classe de Vincent va faire une pêche à pieds, et Noémie ne se sent pas très bien. Sophie, une animatrice, n’est pas très gentille avec elle.
- Partie 30 : Classe de mer, 2ème journée
Une chasse au trésor est organisée dans le parc du centre. Tous irons voir le coucher de soleil, mais l’absence de toilettes pose soucis.
- Partie 31 : Classe de mer, 3ème journée
Sortie en char à voile et en bateau. Joaquim découvre le secret de Vincent.
- Partie 32 : Classe de mer, 4ème journée
Vincent et sa classe vont faire la visite d’un aquarium. Vincent a un accident, tandis que Joaquim, lui, est puni...
- Partie 33 : Classe de mer, 5ème journée
Les 3 garçons décident de mettre une couche mais se font surprendre par Sam. L’après-midi, c’est kayak, bien mal à pris Vincent de porter une couche...
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histoirevincent · 5 years ago
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L’histoire de Vincent (Partie 33)
Classe de mer, 5ème journée
C’est Sam qui vint dans la chambre des trois garçons ce matin du 5ème jour.
 - Bonjour les garçons. Comment allez-vous ? Vous avez bien dormis ?
 - Bonjour Sam, répondirent-ils tour à tour en articulant plus ou moins et en se frottant les yeux.
 - Aujourd’hui c’est visite d’un parc ostréicoles normalement mais pour l’instant il pleut fort alors je ne sais pas si cela va être possible.
Sam étant un peu pressée, les aidait en ouvrant leur lit.
 - On fait comme tous les matins, on ne traîne pas trop que l’on puisse aller à l’infirmerie car il faut ensuite que j’aille réveiller vos camarades.
Alors que Sam ouvrait le lit d’Eric, elle constata que sa couche avait fuit.
 - Mon pauvre Eric, ta couche a eu une fuite, ton lit est une véritable piscine dis donc.
 - Je suis désolé, dit Eric un peu gêné.
 - Ce n’est pas grave, ne t’inquiète pas. Et c’est encore moins ta faute. Lève toi et enlève ton pyjama, haut et bas et pose le tout sur ton lit, je reviendrai m’occuper de ça pendant que vous prendrez votre petit déjeuner. Prends tes habits avec toi, tu pourras t’habiller à l’infirmerie pendant que je changerai tes camarades.
C’est uniquement vêtu de sa couche qu’Eric, suivi par Vincent et Mathieu se dirigèrent vers l’infirmerie.
Eric fût le premier dont Sam s’occupa. Sa couche était entièrement remplie et n’avait donc pût absorber plus d’urine.
 - On fera comme pour Vincent ce soir, dit Sam, je te mettrai une couche droite à l’intérieure de ton change complet. Pas la peine de tenter plusieurs fois cette mésaventure, qu’en dis-tu ?
 - Oui, répondit tout simplement Eric.
 - Maintenant que je t’ai nettoyé, habille toi Eric. Et toi Vincent, comment est ta couche ? Vu l’épaisseur sous ton pantalon de pyjama, elle est mouillée mais visiblement, il n’y a pas eu de fuites.
Comme il le faisait les autres matins, Vincent descendit son pantalon de pyjama et monta sur la table de change.
 - Je confirme qu’elle est bien mouillée, dit Sam en ouvrant la couche.
 - Sam, dit Vincent, est-ce que je peux mettre une couche aujourd’hui ?
 - Il y a de fortes chances que l’on reste au centre aujourd’hui, ou du moins au moins ce matin donc je ne pense pas que tu en ais besoin, il y aura toujours des toilettes à disposition.
 - S’il te plaît Sam... Je me sens plus en sécurité avec !
 - Tu n’auras pas de veste ou de manteau pour la masquer, tu es sûr que c’est ce que tu veux ? Tu prends le risque que les autres voient ta couche !
 - Je sais, mais je préfère quand même en mettre une.
 - D’accord alors je t’en mets une. Par contre, si tu sens que tu as besoin d’être changé, viens me le dire, n’attends pas trop longtemps !
Pendant cette conversation, Eric et Mathieu avaient regardés et surtout écoutés. Vincent leur avait jeté un coup d’œil et avait vu que ses deux amis étaient intéressés et avaient certainement envie eux aussi d’en mettre une. Il ne pouvait cependant pas demander à Sam à leur place. Il lui vint une idée.
 - Voilà, c’est fait Vincent. A ton tour Mathieu !
Mathieu monta à son tour sur la table et hésita à demander à Sam d’avoir lui aussi une couche comme son ami Vincent. Il n’osa pas et se contenta de jeter un regard à Vincent qui le lui rendit.
Sam l’aida à remonter son pyjama après l’avoir nettoyé, et tous les 4 retournèrent dans leur chambre. Une fois seuls tous les 3, Vincent s’adressa à eux.
 - Pourquoi n’avez-vous pas demandé à Sam qu’elle vous mette une couche aujourd’hui ?
 - Je n’ai pas osé, lui dit Mathieu. Et puis j’aurai un peu peur que les autres ne s’en aperçoivent.
 - Et moi comme elle m’a changé en premier, je n’ai pas imaginé que tu allais demander à en mettre une. Mais de toute façon, je crois que n’aurais pas osé non plus...
 - Si vous aviez une couche là, vous la mettriez ? On serait les 3 mousquetaires en couche aujourd’hui comme ça !
Eric et Mathieu se regardèrent, sans rien dire.
 - Pourquoi pas, dit Mathieu, mais à part retourner en prendre à l’infirmerie, je ne vois pas où l’on va trouver des couches.
Vincent se dirigea en direction de son placard où se trouvait son sac et en extirpa une couche. C’était une couche que sa maman lui avait donné pour le voyage de retour, une qui se fixe autour de la taille avec un grand élastique !
 - En voici déjà une, dit Vincent en la tendant à Mathieu qui la prit dans les mains et l’observa.
 - Et pour toi Eric, je pense que tu as toujours la couche que t’a donné Sam et que tu n’as pas utilisée non ?
Eric réfléchit quelques secondes et se souvenu qu’effectivement, lors de sa première nuit au centre il avait fait pipi au lit et Sam lui avait donné une couche à enfiler qu’il n’avait pas mise lors du 2ème soir.
Il alla à son tour chercher dans son sac et y trouver l’objet recherché.
 - C’est une couche qui s’enfile, dit Eric à Vincent.
 - Parfait, alors nous avons une couche chacun !
Un dernier regard entre Eric et Mathieu fût échangé, accompagné d’un sourire, et ils entreprirent de déplier leur couche respective.
Du bruit se faisait entendre dans le couloir, et il fallait faire vite.
Eric qui n’était qu’en slip, eut vite fait de l’enlever pour pouvoir enfiler sa couche. Son slip fût ré-enfiler par dessus.
Mathieu, lui, était par contre plus embêter et Vincent s’en aperçut.
 - Je vais t’aider, dit Vincent. Cette couche là est un peu spécial. C’est un échantillon que la vendeuse du magasin médical nous a donné, en nous expliquant que c’est aussi absorbant qu’une couche à scratch que l’on met là nuit, et presque aussi pratique qu’une couche à enfiler car on peut l’enlever pour aller faire pipi aux toilettes.
Vincent prit la couche des mains de Mathieu et la déplia entièrement. Il se rappelait qu’une des premières fois où ’il avait essayé une couche comme celle-ci c’était à une soirée chez un collègue de son papa, et que la couche avait fuit car il n’avait pas bien sût la remettre.
Vincent se garda bien de raconter cette anecdote à son ami, il ne voulait pas l’inquiéter. Après lui avoir fait enlever son bas de pyjama, Vincent attacha la couche autour de la taille de Mathieu, puis remonta l’avant de la couche et attacha les 2 scratchs sur les côtés.
 - Voilà, c’est comme ça que ça se met. Je te conseille de mettre un slip par dessus.
 - D’accord ! Merci de ton aide Vincent. Mais dis moi, cette couche ce n’est pas celle que tu devais mettre pour ton retour en car à la maison ?
 - Si, mais je demanderai à Sam de m’en mettre une autre.
 - Vos couches sont plus épaisses que la mienne, dit Eric après les avoir observé mais ça ne se voit pas trop. J’espère quand même que personne ne va s’en apercevoir, et encore moins Joaquim.
 - Et si c’est Sam qui s’en aperçoit ? demanda Mathieu. Qu’est-ce que l’on va lui dire ?
 - On lui dira la vérité, que l’on a fait ce défi. Elle ne nous dira rien, j’en suis sûr, leur dit Vincent rassurant.
Peu de temps après, ils furent appelés dans le couloir par Sam et tous les enfants se dirigèrent vers le réfectoire pour prendre le petit déjeuner. Un léger bruit de plastique se faisait entendre et c’était la couche de Vincent. Celles de Mathieu et de Eric n’étaient pas en plastique, mais en non-tissé et étaient donc quasiment indétectable sur le plan sonore.
Eric et surtout Mathieu qui avait une couche plus épaisse, n’étaient pas très rassurés. Leur démarche s’en faisait sentir, au point que Sam tâta leurs fesses alors qu’ils marchaient.
 - Mais vous avez mis une couche tous les 2, leur dit-elle doucement ?
Tous les deux devinrent tout rouge et Vincent vint à leur secours.
 - C’est mon idée... C’est moi qui leur ai proposé d’en mettre une pour que l’on soit tous les 3 pareils aujourd’hui.
 - Mais où les avez-vous trouvées ? Vous ne les avez quand même pas prises à l’infirmerie ? Et pourquoi vous ne l’avez pas demandé à l’heure ?
Vincent lui expliqua tout et lui demanda si elle était d’accord de ne rien dire et qu’elle les laisse les porter aujourd’hui.
 - Je ne sais pas trop Vincent. Toi c’est une chose car tu sembles vraiment avoir des problèmes pour te retenir mais Mathieu et Eric n’en ont pas besoin eux.
Alors que les garçons faisaient un mine un peu triste, Sam reprit la parole.
Bon, d’accord, mais seulement pour aujourd’hui.
 - Merci, répondirent les 3 garçons en lui faisant un sourire.
Le petit déjeuner se passa. Le maître expliqua que le programme de la matinée avait été modifié, qu’ils resteraient au centre le matin et qu’ils envisageraient l’après midi en fonction de la météo.
Différents groupes se formèrent pour les activités du matin. Bien sur les 3 garçons se mirent ensemble et se joignirent à eux Noémie et Agathe. Les 2 filles s’étaient rapprochées lors de leur séjour au centre. Le port des couche la nuit y était vraisemblablement pour quelque chose.
Alors qu’ils jouaient à différents jeux de société, ils discutaient de tout et de rien, de leurs parents qui commençaient à leur manquer, de leur séjour ici et des vacances qui approchaient. Personne ne semblait remarquer ce qu’ils portaient comme sous-vêtement, pas même les 2 filles.
Comme il en avait d’habitude, Vincent laissait son pipi couler dans sa couche quand l’envie se faisait sentir. Il n’en était pas de même pour Eric et Mathieu.
 - J’ai envie de faire pipi, dit Eric à Mathieu assez doucement pour que lui seul l’entende.
 - Oui moi aussi et je n’ose pas trop utiliser ma couche mais je peux pas aller aux toilettes pour l’enlever, je ne pense pas que je saurais la remettre.
 - Et moi j’ai peur qu’elle déborde, ce n’est pas une couche très épaisse comme les votre.
 - Je pense que l’on peut avoir confiance et se laisser aller. Je te propose que l’on fasse en même temps, d’accord ? Au pire, si jamais on devait avoir une fuite, on pourra toujours aller dans notre chambre pour l’enlever et se changer.
 - D’accord, allons-y alors.
Les 2 garçons se laissèrent donc aller en même temps. Le blanc dans leur conversation attira l’attention sur eux, aussi, Noémie, Agathe et Vincent les observèrent.
Vincent avait compris ce qu’il se passait et quand Noémie le regarda, il se contenta de tirer l’avant de son pantalon pour montrer le haut de sa couche. Cela fit sourire Noémie qui comprit immédiatement la situation.
 - A toi de jouer Agathe, dit-elle afin de détourner son attention.
Aussitôt que Mathieu et Eric eurent terminés, ils reprirent la partie, non sans avoir regardé leur entrejambe pour voir si aucune fuite ne s’était présentée.
C’est avec une vessie soulagée et un peu moins tranquille que Mathieu et Eric continuèrent leur partie. Moins tranquille car ils s’imaginaient que leur couche avait pris un peu de volume.
Près d’une demi heure plus tard, le maître les appela pour leur demander de venir dans la salle de classe pour qu’il leur montre le montage vidéo qu’il venait de réaliser à partir des séquences vidéos qui avaient été filmées depuis le début de leur séjour.
C’est en se levant et en marchant que Mathieu sentit la différence d’épaisseur de sa couche. Elle avait pris du volume et son jogging cachait un peu moins bien sa couche. Pour Eric, c’était moins flagrant mais un coup de chaud se fit sentir sur son visage quand il marcha jusqu’à la classe avec ses camarades autour de lui.
 - Soyez naturels et vous même, et personne ne remarquera rien, faites moi confiance, j’ai l’habitude, leur dit Vincent en marchant à côté d’eux.
Et effectivement, personne ne fit attention à eux, sauf peut-être Noémie qui savait maintenant ce qu’il s’était passé.
La projection du film commença sur la télévision. C’était un résumé de leur séjour en classe de mer, de leurs différentes activités, de la vie au centre. Ce film était destiné aux enfants, mais aussi à leur famille.
Mathieu et Eric en oublièrent leur condition et prenaient plaisir à regarder ce montage vidéo.
A un moment, lors de leur sortie en bateau, la caméra avait filmé une fille de leur classe, de dos alors qu’elle écoutait les consignes de sécurité avant de monter. Noémie la reconnue tout de suite, c’était Justine. Quelque chose la frappa, et le dit à Vincent discrètement.
 - Regarde Justine, lui dit-elle rapidement.
Vincent observa sa camarade sur la vidéo et juste avant que la scène ne change, il avait cru comprendre ce que Noémie lui disait de regarder. Justine était en jogging rose et l’on pouvait entrevoir une forme rebondie au niveau de ses fesses. Si Noémie ne lui avait pas dit, il ne l’aurait sans doute pas remarqué. Sans nul doute Justine portait une couche à la sortie en bateau et cette couche était mouillée. Elle lui rappelait ce qu’il venait de voir juste quelques minutes avant de rentrer en classe, quand il avait vu les fesses de Mathieu et Eric après qu’ils aient fait pipi dans leur couche.
A la fin de la vidéo, plusieurs enfants demandèrent au maître de remettre la vidéo depuis le début pour la revoir, ce qu’il fît.
A nouveau, Noémie et Vincent revirent la même scène, et ce qu’il avait vu leur paru une évidence et si un doute restait, il avait disparut.
Tous purent ensuite retourner à leurs différentes activités.
Vincent et Noémie n’étaient plus trop dans leur partie, ils parlaient tous les deux de ce qu’ils venaient de voir. A plusieurs reprises, Vincent avait tenté de voir si Justine avait encore une couche sur elle. D’après ce qu’il pouvait constater, ce n’était plus le cas.
Le repas de midi arriva et tous se dirigèrent vers le réfectoire. Vincent ne pensait pas du tout à sa couche et c’est Eric qui lui rappela qu’il en portait une.
 - J’ai encore envie de faire pipi, lui dit Eric. J’ai déjà fait une autre fois depuis ce matin et là j’ai peur que ça déborde et d’avoir des fuites.
 - Retiens toi alors, et viens avoir moi, on va aller vérifier aux toilettes. Moi aussi j’ai fait plusieurs fois dans ma couche tu sais.
 - Oui, mais toi je te rappelle que ta couche est plus épaisse que la mienne, elle peut absorber plus.
Alors qu’ils prenaient la direction des toilettes, un animateur leur demanda d’aller à la cantine, qu’ils étaient les derniers et qu’ils pourraient aller aux toilettes après le repas.
Eric était inquiet et Vincent le voyait.
 - Ça va aller, ne t’inquiètes pas. Assieds toi doucement sur ta chaise.
Vincent essaya de croiser le regard de Sam mais celle-ci ne le vit pas.
Le repas fût servit Eric regardait son entrejambe discrètement. Vincent comprit qu’il était en train de faire pipi ne pouvant plus se retenir.
 - Je n’aurais pas du mettre de couche ce matin, lui dit Eric. Je ne le referai pas.
 - Tu as une fuite ? lui demanda Vincent.
 - Je ne crois pas non, mais si ça se trouve elle est sur mes fesses et je ne la vois pas.
 - Je vais chercher Sam, lui dit Vincent.
Vincent sentait bien que sa couche avait pris du volume et qu’elle mériterait d’être changée.
Sam vit arriver Vincent et se douta que quelque chose n’allait pas. Vincent lui expliqua la situation.
 - Retourne t’asseoir, je viens vous voir dès que je peux. Restez assis à la fin, ça évitera que quelqu’un vous voit.
Mathieu, qui avait vu Vincent aller voir Sam, lui demanda ce qu’il se passait et Vincent lui expliqua.
 - Moi aussi j’ai envie de faire pipi là, et je me retiens.
 - Sam s’occupe de nous après le repas.
Et ce fût effectivement le cas. Les 3 garçons l’attendirent et elle les emmena à l’infirmerie après être passé par leur chambre. Il avait été constaté qu’Eric avait eut une fuite et que son pantalon était mouillée sur les fesses. Eric prit un slip et un pantalon propre.
Une fois allongé sur la table d’examen dans l’infirmerie, Eric se vit enlever sa couche.
 - Je ne veux pas en remettre, dit-il.
 - Je n’avais pas prévu, lui dit en souriant Sam tout en le nettoyant avec une lingette.
Mathieu, lui, avait relâché la pression de sa vessie et laissé s’écouler son pipi dans sa couche lorsqu’ils avaient quitté leur chambre et qu’ils se dirigeaient vers l’infirmerie. Et là encore, quand une couche reçoit plus d’urine qu’elle ne peut en absorber, elle déborde. Mathieu avait sentit son pipi couler le long de sa jambe avant d’être absorbée par son jogging.
 - Mon pauvre Mathieu, lui dit Sam, je n’avais pas vu que toi aussi tu avais eut une fuite. Allez monte vite que je m’occupe de toi.
Les 2 garçons avaient été vaccinés pour le port des couches la journée et Mathieu également dit à Sam qu’il ne voulait pas en reporter.
 - Comme ça, vous vous rendez compte de la vie de ceux qui portent des couches toute la journée par obligation, leur dit Sam.
 - Comme mon ami Dimitri, dit Sam. Il doit en porter 24h sur 24 et il est vrai qu’il lui arrive d’avoir des fuites.
 - Mathieu, on a pas pris de pantalon de rechange en passant par la chambre et celui-ci est mouillé, comme ton slip. Je te mets cette couche à enfiler le temps de regagner votre chambre, d’accord ? Sinon tu vas être tout nu.
 - Oui, d’accord, répondit Mathieu.
 - Et toi Vincent alors, une fuite ? Monte, c’est ton tour.
Vincent, lui, n’avait pas prévu de rester sans couche et le fit savoir à Sam.
 - Moi Sam je veux en remettre une s’il te plaît. Je préfère avoir une petite fuite que faire un énorme pipi dans mon pantalon.
 - Regardons déjà l’état de ta couche, dit-elle en lui baissant son jogging. On dirait que ça va, pas de fuites. Mais bon, il était temps de la changer quand même. Ne t’ai-je pas dit ce matin de ne pas attendre et de venir me voir ? J’ai l’impression qu’il fait faire avec toi comme on le ferait avec des petits, et vérifier régulièrement ta couche.
Vincent rougit quelque peu tout en regardant Sam.
 - Le problème de te remettre une couche c’est l’activité prévue cette après midi. Il est question que vous alliez peut-être faire du kayak, du moins pour ceux qui en ont envie. Et dans un kayak, il arrive régulièrement qu’il y ait de l’eau. Et que se passe-t-il s’il y a de l’eau dans un kayak dans lequel tu es assis ?
 - On se fait mouiller les fesses ?
 - Exactement, et si tu portes une couche, celle-ci va absorber l’eau et risque d’énormément gonfler et si en plus il y a du pipi dedans, bonjour les dégâts ! Ça te fera un énorme paquet que tout le monde verra et tu ne pourras même pas nager si tu tombais dans l’eau.
 - Je préfère ne pas faire de kayak alors ! dit Vincent tout en voyant bien que ses 2 amis étaient déçus de ne pas y aller avec leur ami Vincent.
 - Bon, j’ai peut-être une solution, dit Sam. On va essayer quelque chose.
Tout en allant prendre une couche dans l’armoire, Sam prit dans ses mains plusieurs culottes en plastique et regardait l’étiquette à l’intérieure de celles-ci.
 - Voici ce que je te propose : si tu veux mettre une couche, tu devras mettre une culotte en plastique par dessus. Elles empêchent l’urine de sortir, mais elles peuvent aussi empêcher l’eau de rentrer normalement. Il en faut juste une qui serra comme il faut aux cuisses et à la taille. Qu’en dis-tu ? En plus tu en as déjà porté une ici au centre, un soir.
Vincent savait que les culottes plastiques permettaient d’empêcher les fuites mais il n’avait pas imaginé qu’elles puissent également empêcher l’eau de rentrer. Il savait également que les culottes en plastiques faisaient aussi du bruit et s’il acceptait, il prenait le risque de se faire surprendre.
 - Alors, que décides-tu, lui dit Vincent.
 - C’est d’accord, lui dit Vincent. Je veux une couche et une culotte en plastique.
 - Très bien, alors on va voir si la taille est bonne. Je crois que la dernière fois je t’avais mis une taille 10 ans, mais qu’elle était un peu grande. On va essayer une taille 8 ans.
Sam le nettoya avec une lingette, lui glissa la couche sous les fesses et lui mit un peu de crème avant de la refermer.
 - Tu as quelques rougeurs, il va falloir surveiller ça. Bon, lève encore une fois les fesses que je remonte la culotte.
Sam lui remonta la culotte en plastique jusqu’à la taille.
 - Descends de la table et mets toi debout, ça sera plus simple.
Vincent s’exécuta et trouva que la culotte en plastique faisait beaucoup de bruit, mais n’osa rien dire.
Mathieu et Eric observaient la scène. Mathieu, juste en couche et en T-shirt, se disait que lui ne voudrait pas avoir à porter la même chose que Vincent, même si lui aussi aimait bien porter une couche de temps en temps.
Sam s’accroupit pour être à la hauteur de Vincent et passa son doigt dans les élastiques autour des cuisses. Il n’y avait pas beaucoup de place et les élastiques serraient assez forts les cuisses.
 - Tu n’es pas trop serré ? demanda Sam.
 - Non ça va.
Sam continua avec l’élastique de la taille et repliait un peu le haut de la couche pour que celle-ci soit à l’intérieure de la culotte plastique.
 - Ça me semble bon. Avec ça, même s’il y a un peu d’eau dans ton kayak, elle ne devrait pas pouvoir rentrer dans ta couche, les élastiques de cette culotte sont plutôt bien serrés.
Vincent s’observa et fit quelques pas. Le bruit de plastique froissé se faisait bien entendre dans le silence de la pièce. Tous regardaient Vincent.
 - Allez, Vincent enfile ton pantalon, et direction la chambre. Je vais passer devant et je te dirai si tu peux venir Mathieu, s’il n’y a personne dans le couloir.
Mathieu n’était pas tranquille. Sa couche à lui, même si elle ne faisait pas de bruit, n’était pas cachée par un pantalon et il n’avait pas envie que les autres le voit ainsi.
Heureusement, personne n’était dans le couloir, et Mathieu put atteindre sa chambre sans que personne ne le voit. Il se dépêcha de remplacer sa couche par un slip et enfila un pantalon propre.
 - Sam, dit doucement Vincent, est-ce que je peux mettre mon body ?
 - Pourquoi ? demanda Sam, tu as peur d’avoir froid ?
 - C’est parce que la culotte en plastique fait beaucoup de bruit et que cela s’entendra moins avec un body.
 - Je comprends. Oui si tu veux. Je vais t’aider. Prends le et approche toi de moi.
Sam lui enleva donc son haut, une fois qu’il fût prêt d’elle avec son body dans les mains. Elle lui descendit également son pantalon et lui enfila son body avant de le boutonner.
 - Voilà, tu es prêt, dit-elle après l’avoir aidé à se rhabiller. Marche un peu pour voir le bruit.
Vincent fit quelques pas.
 - Effectivement, on entend moins le bruit de plastique, mais on l’entend tout de même. Tu es bien sûr de ton choix ?
Vincent sembla hésiter une petite seconde et, tout en faisant un 1er pipi dans sa couche, hocha la tête pour confirmer son choix.
 - Très bien, alors direction les autres alors, ils doivent se demander où nous sommes.
Le maître était justement en train d’expliquer les différentes activités possibles de l’après midi alors qu’ils arrivaient tous les 4.
Vincent, Mathieu et Eric se mirent dans le groupe de ceux qui partiraient faire du kayak. Un autre groupe partirait faire de la pêche à pieds, et Noémie était dans ce groupe là, accompagné de Justine.
Les kayakistes suivirent leur moniteur, Vincent ne le connaissait pas. Sam accompagnait le groupe des pêcheurs à pied. Comme à son habitude, il oublia rapidement ce qu’il portait sous ses vêtements. Le moniteur leur expliqua les bases après avoir demandé qui en avait déjà fait. Seul Mathieu leva la main.
Chacun put choisir s’il voulait un kayak une ou 2 places. Vincent, quelque peu effrayé par quelque chose qu’il ne connaissait pas, demanda à Mathieu s’il voulait bien se mettre avec lui. Mathieu accepta et ils partirent tous les 2 avec leur kayak. Ces kayaks de mer étaient équipés de jupes, ce qui empêchait l’eau de rentrer.
Tous passèrent un très bon moment et Vincent se soulagea plusieurs fois dans sa couche tandis que certains avaient dû s’arrêter pour aller faire pipi.
Malgré les jupes, l’eau était rentrée dans plusieurs kayaks et quasiment tout le monde avait son pantalon de mouillé.
Le moniteur leur en fit la remarque :
 - Vous avez tous eu du mal à vous retenir de faire pipi, dit-il en rigolant.
Tout le monde se mit à rire et c’est ainsi qu’ils rentrèrent au centre. Tous avaient les fesses mouillées, mais celles de Vincent étaient en plus particulièrement gonflées.
Vincent demanda d’ailleurs à ses 2 amis d’aller chercher Sam, que pendant ce temps là il attendrait dans leur chambre. Pour une fois, il avait vraiment hâte d’enlever cette couche qui, en plus d’être mouillée, était lourde et tombait entre ses jambes.
Alors que Vincent était dans sa chambre en train d’écarter son pantalon et de le baisser, Sam arriva.
-  Houlàlà, dit-elle. Pas sûr que cela ait été une bonne idée de porter une couche pour aller faire du kayak !
Sam lui baissa entièrement son pantalon et vit d’abords que le body était mouillé et bien tendu. Elle déboutonna et se dévoila une culotte en plastique remplie d’eau.
 - Heureusement que tu avais une culotte en plastique ! Même si elle n’a pas empêché l’eau de rentrer, elle a empêché ta couche de descendre jusqu’aux genoux. Et personne ne t’a rien dit en te voyant marcher ? car tu devais être gêné non ?
 - Non personne, répondit Vincent. Et oui, ce n’était pas pratique.
 - Bon, je ne vais pas te faire aller jusqu’à l’infirmerie. Vincent, tu restes comme ça, ne touche à rien, je reviens. N’essaye pas d’enlever la culotte plastique surtout. Eric et Mathieu, allez vous doucher tout de suite. Et vous vous mettrez en pyjama directement, on ne ressortira pas du centre ce soir.
Quelques minutes plus tard, quand Sam revint dans la chambre, Mathieu et Eric n’étaient pas encore revenus. Vincent, lui, attendait Sam comme elle le lui avait demandé.
 - Me revoilà, j’ai pris de quoi te nettoyer ici. Reste debout, je n’ai pas envie que tu t’allonges sur ton lit, tu risquerais de le mouiller. Je vais placer ces serviettes par terre, sous tes pieds pour absorber l’eau qui va sortir de la culotte plastique.
Sam lui descendit sa culotte en plastique délicatement. L’eau qui s’était glissée entre la couche et la culotte coula par terre sur les serviettes. La culotte descendu et enlevée laissa apparaître une couche saturée qui pendait entre les jambes de Vincent.
 - Wow, je n’avais jamais vu ça, dit la jeune femme. Ta couche ne pouvait plus absorber une seule goutte. De l’eau de mer à dû rentrer à l’intérieure de la culotte et a été absorbée par la couche.
 - Moi non plus, dit Vincent se penchant un peu avant pour observer sa couche. J’ai hâte que tu me l’enlèves, c’est froid.
 - J’imagine bien. Alors je me dépêche.
Sam retint la couche de sa main gauche, tandis qu’elle défaisait les scratchs de sa main droite. Vincent se retrouva à moitié nu. Sam le nettoya avec une lingette.
 - L’eau de mer t’a irritée la peau, elle est toute rouge. Je te mettrai de la crème tout à l’heure. C’est certainement dû aussi à l’humidité prolongée sur ta peau. Et ta culotte en plastique a un peu coupée la circulation sanguine, elle t’a faite des marques rouges aux élastiques. Ça ne te fait pas mal ?
 - Un petit peu oui, surtout quand tu touches.
 - Mon pauvre. Bon, même si tu vas te mettre en pyjama après ta douche., c’est un peu tôt pour la couche de la nuit. Donc met un slip et file rejoindre Mathieu et Eric pour te laver. On se voit tout à l’heure, je m’occuperai bien de toi, c’est promis.
Vincent était très heureux de ne plus porter cette couche saturée et froide. Il avait d’ailleurs un peu froid et avait du mal à se réchauffer pendant sa douche. Les marques laissées par les élastiques lui faisaient un peu mal aussi et Vincent avait hâte que Sam s’occupe de lui.
La douche fût prise, les pyjamas enfilés et tout le monde se retrouva au réfectoire pour le dîner.
Les 3 garçons et Noémie se mirent à la même table et Vincent s’assit à côté d’elle.
 - Ça va Vincent ? lui dit-elle.
 - Oui, ça va, j’ai juste eu un peu froid tout à l’heure au kayak et j’ai du mal à me réchauffer. Je pense que manger va me faire du bien. Et toi, comment s’est passée ton après midi ?
 - Je suis allée faire de la pêche à pieds et c’était super. J’ai eu l’occasion de parler un peu avec Justine et elle a été gênée quand je lui ai demandé si elle avait porté une couche. Elle m’a expliqué qu’elle avait eu un accident et qu’on lui avait proposé de mettre une couche pour la journée. Elle s’est inquiétée de savoir si quelqu’un d’autre le savait et je lui ais dis qu’à part toi et moi personne ne le savait.
 - Je pense que personne d’autre que nous l’avons vu oui.
 - Et elle en portait une aussi aujourd’hui, ajouta Noémie. Elle ne me l’a pas dit, mais je l’ai deviné sous son pantalon.
Le repas prit fin et après le lavage de dents, il fût demandé à ceux qui n’étaient pas encore en pyjama d’aller prendre leur douche. Les autres purent jouer un moment. Pour la soirée, il fût proposé le choix entre plusieurs films. Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre fût largement plébiscité et tous s’installèrent devant la télévision dans la salle de repos.
Vincent piquait du nez et Sam s’en aperçut.
 - Vincent, viens avec moi, lui dit-elle à l’oreille après s’être approchée de lui.
Vincent ne dit rien et se contenta de la suivre jusqu’à l’infirmerie.
 - Tu as l’air KO. Ça va ?
 - Moyen, lui répondit le jeune garçon. Je suis fatigué et puis j’ai toujours un peu froid.
 - Ah tu es peut-être un peu malade d’être resté dans cette couche mouillée et froide. On va faire vite et tu pourras aller te mettre dans ton lit. Tu vas te reposer au chaud et ça ira mieux demain tu verras.
Sam n’attendit pas de réponse et sortit le nécessaire pour s’occuper de son petit protégé.
Elle le fit s’allonger sur la table et commença à lui descendre son bas de pyjama et son slip. Après avoir regardé un peu plus en détail les rougeurs, elle le badigeonna d’une grosse quantité crème. Elle prit ensuite un change complet dans lequel elle glissa une couche droite et lui glissa sous les fesses.
 - Oh mais dis donc, tu t’endors toi ! Attends encore un peu s’il te plaît, je n’ai pas envie de te porter, tu es trop lourd, dit-elle en rigolant.
Vincent avait du mal à garder les yeux ouverts et lui sourit à l’idée de se faire porter.
 - Oh mais je suis bête, j’ai oublié de t’emmener faire pipi en plus. Bon, normalement avec ta couche et le renfort à l’intérieur ça ne craint rien. Je ne vais pas t’obliger à retourner aux toilettes, fatigué comme tu es, tu t’endormirais là bas.
Cette fois-ci, cela ne fit pas sourire Vincent. Il s’était endormi.
Sam préféra prendre ses précautions et glissa une culotte plastique sous les fesses de Vincent, et boutonna les pressions. Elle avait prit une taille 12 ans afin que les élastiques ne le sert pas trop, et avait fait attention à ce que ceux-ci ne soient pas positionnés au même endroit que les autres afin de ne pas le blesser. Elle le regarda et sourit. Elle se dit que si un jour elle devait avoir un enfant, elle aimerait qu’il soit comme lui, aussi gentil et mignon.
Comme si Vincent avait pu entendre les pensées de Sam, il sourit à son tour. Cela ramena Sam à la réalité et termina de lui mettre son bas de pyjama. Celui fût un peu plus difficile pour le remonter sur les fesses de Vincent car celui-ci dormait et ne fit donc aucun effort pour l’aider et lever ses fesses.
La jeune femme décida de ne pas le réveiller et le prit dans ses bras. Ses mains étaient positionnées sous les fesses de Vincent et le bruissement de la culotte plastique se faisait entendre tandis qu’elle marchait dans le couloir en direction des chambres.
Arrivés dans la chambres de Vincent, Sam le déposa doucement dans son lit et lui remonta doucement les couvertures avant de lui faire un bisou sur le front.
 - Dors bien petit bonhomme, à demain.
La suite, Vincent ne le sût pas car il ne se réveilla pas quand ses 2 amis vinrent à leur tour se coucher. Eric et Mathieu avaient à leur tour été emmené à l’infirmerie par Sam pour être préparés pour la nuit, sans oublier de passer par les toilettes avant. Sam s’en voulait d’avoir oublié pour Vincent et ne fit pas la même erreur deux fois.
Eric eu droit lui aussi à l’ajout d’une couche droite dans son change complet. Sam lui avait rappelé l’inondation de son lit le matin même et préférait éviter que cela ne se reproduise. Cela fit rire Mathieu de le voir marcher les jambes écartées car n’ayant pas l’habitude de porter une couche aussi épaisse entre les jambes.
Sam sourit à son tour et fit un clin d’oeil à Eric. Sans que Mathieu ne la voit préparer son change complet, elle y ajouta aussi une couche droite. Mathieu ne s’en aperçut qu’une fois que Sam eut rabattu l’avant de la couche sur son ventre.
Mathieu ne dit rien, bien au contraire, et était content d’être comme Eric. Lui aussi avait une démarche de canard pour aller se coucher et les 2 garçons riaient de bon cœur. Sam leur demanda de faire moins de bruit à l’approche des chambres afin de ne pas réveiller Vincent.
Ils se couchèrent tous les deux, et étant assez fatigués de leur journée, s’endormirent très rapidement.
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histoirevincent · 5 years ago
Text
L’histoire de Vincent (Partie 32)
Classe de mer, 4ème journée
Les 3 garçons se réveillèrent lorsque Amélie entra dans leur chambre.
 - Bonjour les garçons, leur dit-elle. Je ne sais pas si Sam vous l’a dit, mais aujourd’hui c’est moi qui m’occupe de vous car c’est son jour de repos. D’ailleurs je vais même vous accompagner toute la journée. Est-ce que vous savez où nous allons au moins ?
Ils connaissaient déjà Amélie un petit peu car elle participait aux activités au centre de temps à autre. Et même si elle ne s’était jamais occupé d’eux le matin ou le soir, ils l’appréciaient.
 - Bonjour Amélie, dit Vincent tout en se frottant les yeux.
 - Le maître a dit que nous allions visiter un aquarium, dit Eric.
 - Exactement Eric, lui dit Amélie. Mais commençons par le commencement. Dépêchez-vous de vous lever que nous allions à l’infirmerie.
Aucun bruit autre que leur couche ne se faisait entendre dans le couloir lorsqu’ils marchèrent vers l’infirmerie. Dans les autres chambre tout le monde dormait encore et Vincent se remémora la scène de la veille lorsqu’il avait vu Joaquim en couche.
Une fois arrivée à l’infirmerie, Amélie prit la parole.
 - Nous ne sommes pas en avance ce matin alors on va essayer de faire vite. En plus Sam m’a expliqué que l’un de vos camarades avait une punition et portait une couche, donc il va falloir que je m’occupe de lui aussi. Eric, on commence par toi, Sam m’a dit que tu avais déjà mouillé ta couche hier soir avant de te coucher. Vincent et Eric, enlevez votre pyjama pour gagner du temps.
Eric eut honte qu'Amélie lui ait raconté ça et fit ce qu’elle lui avait demandé et monta sur la table.
 - Tu as refait pipi dans ta couche cette nuit pendant que tu dormais ou c’est ton pipi d’hier soir ? demanda Amélie à Eric après lui avoir descendu le bas de son pyjama.
Eric regarda sa couche et ne sût que lui répondre.
 - Je ne sais pas mais en tout cas là j’ai envie de faire pipi.
 - Tu n’as peut-être pas fait cette nuit alors. Peu importe de toute façon puisqu’elle est mouillée, tu en reporteras une ce soir.
Mathieu et Eric observaient la scène. Ils avaient maintenant leur couche de visible après avoir enlevé leur bas de pyjama. On pouvait clairement constater qu’elles étaient plus épaisses que la veille au soir et qu’elles avaient donc servies.
Amélie avait visiblement aussi l’habitude que Sam et très rapidement Eric se fit enlever sa couche et fût nettoyé avec une lingette. Ce fût ensuite le tour de Mathieu.
 - Ce n’est pas un petit pipi, lui dit-elle en le nettoyant. Tu fais pipi au lit aussi chez toi ?
 - Oui... répondit-il doucement.
 - Et tu as envie de faire pipi là ?
 - Oui, j’ai besoin d’aller aux toilettes.
Amélie termina rapidement avec Mathieu et Vincent prit sa place.
 - Eh bien je crois que c’est toi Vincent qui a fait le plus pipi pendant la nuit, dit Amélie assez fort. Ta couche est presque entièrement saturée.
 - J’étais mouillé ce matin en me réveillant et pendant que tu changeais Eric, j’ai encore un peu fait dedans, je n’arrivais plus à me retenir.
 - Je comprends mieux. Ce soir on prendra peut-être nos précautions alors. Sam m’avait un peu prévenu et je pense qu’il serait préférable d’éviter de prendre plus de risques que nécessaire. D’ailleurs Vincent, que penses-tu de mettre une couche aujourd’hui ?
Vincent n’en croyait pas ses oreilles. Voilà qu’il lui était proposé de mettre une couche pour la journée, comment ne pas accepter cette proposition.
Amélie n’attendit pas la réponse de Vincent et se dirigea donc vers l’armoire et réfléchit à ce qu’elle allait prendre comme couche.
 - Je pense que ça serait une idée oui, dit-il nous en essayant de retenir sa joie. Il est vrai qu’hier j’ai eu plusieurs accidents.
 - C’est ce que Sam m’a raconté oui, et je n’ai pas trop envie d’avoir à gérer des vêtements mouillés aujourd’hui. Et puis comme ça ton camarade puni ne sera pas tout seul.
Vincent regardait Eric et Mathieu, qui eux aussi le regardaient avec peut-être avec une petite envie den mettre une couche eux aussi.
 - Là ça va être l’heure du petit déjeuner et ensuite on va partir rapidement en car à l’aquarium, alors je vais t’en mettre une tout de suite, ça nous évitera de perdre du temps en revenant ici. Et puis comme tu as déjà fait ton pipi du matin, tu ne devrais pas avoir à retourner aux toilettes.
Après avoir pris plusieurs couches différentes dans les mains, Amélie fit son choix et revint avec l’une d’elle.
 - Je vais te mettre la même que cette nuit, dit-elle à Vincent. Tu ne pourras pas aller aux toilettes mais de ce que je sais, tu n’y vas déjà pas beaucoup.
Vincent devint tout rouge et se contenta de lever les fesses quand Amélie s’approcha de lui pour lui mettre sa couche.
 - Un peu de crème car je vois que tu as un peu les fesses rouges et j’attache les scratchs, dit-elle encore.
Vincent voyait bien que ses 2 copains le regardaient et savait que Mathieu aurait aimé en mettre une aussi. Il ne savait pas si Eric était dans le même cas et se dit qu’il lui demanderait quand il en aurait l’occasion.
 - Voilà, c’est fait, dit Amélie. Lève encore une fois les fesses Vincent, je te remonte ton pyjama.
Moins de 5 minutes plus tard, les 3 garçons étaient de nouveau dans leur chambre.
 - Je vais réveiller Joaquim, leur dit Amélie. Ne traînez pas trop ! Mettez un short, aujourd’hui il y a un grand soleil !
Alors qu’ils étaient tous les 3 en train d’enlever leur pyjama, ils entendirent Amélie parler dans le couloir. Leur porte étant restée entrouverte, ils discernèrent même ce qu’elle disait :
 - Allez on se dépêche Joaquim, on va à l’infirmerie vérifier l’état de ta couche. J’espère qu’elle est propre.
Eric, Mathieu et Vincent se regardèrent et sourirent de la situation. Vincent enfila un slip par dessus sa couche. D’ordinaire il préférait ne pas mettre de sous-vêtement sur sa couche car cela le serrait, mais il ne savait pas aujourd’hui quand il pourrait être changé et préférait que sa couche ne tombe pas trop entre ses jambes une fois mouillée. Il se disait également que s’il était amené à enlever sa couche et à ne pas en remettre, il aurait ainsi un sous-vêtement sous son short.
Amélie et Joaquim revinrent tous les 2 quelques minutes plus tard. Tous les enfants étaient déjà dans le couloir, habillés, et prêts à aller prendre un petit déjeuner. Tout le monde regarda Joaquim. Certains qui n’étaient pas au courant de sa punition demandèrent aux autres ce qu’il se passait et pourquoi Joaquim était encore en pyjama.
Joaquim passa devant les 3 garçons et leur lancèrent un regard qui signifiait : “Taisez-vous”.
Les 2 camarades de chambre de Joaquim ne dirent rien non plus aux autres enfants qui leur posaient des questions. Vincent comprit que Joaquim avait dû les menacer de quelque chose s’ils parlaient.
Vincent porta son regard sur Joaquim lorsque ce dernier passa devant lui. Son pyjama était moins épais et moins bruyant que la veille, mais aucun doute ne subsistait sur ce qu’il portait dessous. L’épaisseur formée sous le pyjama, la manière dont marchait son propriétaire et un léger bruit de plastique permettaient aux habitués des couches de savoir que Joaquim en portait une à ce moment là.
 - Joaquim, dit Amélie, dépêche toi d’aller t’habiller ! Et mets un short, il va faire chaud aujourd’hui.
Des messe basses se firent entendre une fois que Joaquim fût rentré dans sa chambre et eut fermé la porte.
 - Amélie lui a remis une couche, dit Mathieu à Eric et Vincent.
 - J’ai vu aussi, dit Vincent. Mais elle est moins épaisse que celle qu’il portait hier soir, et heureusement pour lui car elle était très épaisse.
 - Vous avez l’œil dites donc, moi je n’ai rien remarqué, dit Eric. Par contre j’ai bien vu le regard qu’il nous a jeté !
 - Je l’ai vu aussi, dit Mathieu.
La discussion dura quelques minutes, et ce jusqu’à ce que Joaquim ouvre la porte et sorte. A ce moment là, tous les garçons du couloir se turent.
 - Te voilà, parfait, alors suivez-moi, direction le réfectoire.
Joaquim se rangea avec l’un de ses camarades de classe et se mit tout à l’arrière du groupe. Vincent le remarqua et se douta que c’était pour se cacher au maximum des autres.
Le petit déjeuner fit prit rapidement et tous se rendirent ensuite près du car.
 - Ah vous voilà enfin, dit le maître. Ce n’est pas trop tôt. Donc aujourd’hui, je vous rappelle le programme : visite de la ville voisine le matin puis promenade sur la plage ensuite. Nous y prendrons un pic-nic avant d’aller visiter l’après-midi l’aquarium géant.
Tous écoutaient le maître et se réjouissaient de la journée qui les attendait. Vincent voyait bien que Joaquim n’était pas à l’aise et se tenait encore une fois à l’arrière du groupe. Il se disait qu’il serait bien d’aller le voir pour le rassurer et peut-être lui dire que lui aussi portait une couche, mais il n’osa pas. Il savait que Joaquim n’était pas du genre à sympathiser avec lui.
C’est à ce moment là que le regard de Vincent croisa celui de Joaquim. Cela eut pour effet de conforter Vincent dans son choix de ne rien lui dire.
 - Maintenant montez dans le car, reprit le maître.
Eric et Mathieu se mirent côte à côte. Vincent, lui, s’installa et c’est Noémie qui vînt à côté de lui. Ils commencèrent à discuter quand Joaquim passa à leur hauteur dans le car pour aller s’installer.
Joaquim s’arrêta et regarda Vincent assis près de la fenêtre.
 - Tais-toi, dit Joaquim, sinon... moi aussi je parlerai ! et peut-être même que...
Joaquim ne termina pas sa phrase. Il se contenta de regarder l’entre jambe de Vincent avant de remonter son regard. Il resta encore 2 secondes devant Vincent tout en continuant à le regarder droit dans les yeux.
Vincent était mal à l’aise et ne répondit pas. Noémie les regardait, l’un après l’autre, sans comprendre ce qu’il se passait. Vincent se demanda si Joaquim savait qu’il portait lui aussi une couche ou s’il parlait de son pipi au lit et de la couche qu’il portait pour dormir.
Quand Joaquim se fût éloigné, elle prit la main de Vincent et lui dit :
 - J’ai l’impression que tu as eu peur de Joaquim, non ? Que s’est-il passé entre vous ? Pourquoi t’a-t-il dit ça ?
Vincent savait qu’il pouvait avoir confiance en Noémie et lui raconta tout ce qu’il s’était passé.
 - Je comprends mieux, dit-elle. Je n’avais pas remarqué qu’il portait une couche sous son short mais j’imagine bien qu’il doit être inquiet que toute la classe sache qu’il en en porte. Quoi qu’il en soit, ce n’est pas une raison pour te menacer comme ça.
 - Oui, tu as raison. En plus je n’y suis pour rien moi pour sa punition.
 - S’il le faut, j’irai voir le maître, lui dit-elle.
 - On verra. Mais dis moi, tu ne m’as pas parlé de Agathe et toi, comment ça se passe ?
 - Plutôt bien. Tu sais j’ai eu une diarrhée et j’ai porté une couche cette nuit là, hé bien au matin elle était mouillée, j’avais fait pipi dedans. Du coup la nuit dernière j’en ai porté une aussi. Comme Agathe en porte une aussi ça ne me dérange pas. Ce matin je n’avais pas fait pipi dedans alors je ne sais pas si j’en reporterais une ce soir.
 - Tant mieux pour toi si ça se passe bien avec Agathe. Tu as plus de chance que moi avec Joaquim.
La conversation continua entre les 2 enfants et Noémie fit son possible pour rassurer Vincent. Vincent, lui, espérait que personne ne voit que Joaquim porte une couche, il se disait que Joaquim sera capable de l’accuser de l’avoir dit.
Le car arriva sur une place et se gara. Tous les enfants descendirent et se mirent en marche pour la visite de la ville.
Deux heures passèrent et Vincent faisait pipi dans sa couche dès qu’une petite envie apparaissait n’essayant même pas de se retenir alors que d’autres enfants demandaient quand ils pourraient aller aux toilettes.
Vincent se surprit même à faire pipi dans sa couche alors même qu’il ne l’avait pas souhaité et se rendit compte que la présence d’une fontaine qui coulait devait être la cause de ce phénomène.
Peu de temps après le maître annonça que des toilettes étaient disponibles juste derrière lui. Il eut à peine terminé sa phrase que plusieurs enfants coururent pour s’y rendre. Les autres s’y rendirent plus lentement. Il ne resta que Vincent et Joaquim.
Vincent hésita à y aller. Il savait qu’il ne pouvait pas enlever sa couche tout seul pour faire pipi, mais s’il n’y allait pas, Joaquim pourrait se douter qu’il portait une couche, s’il ne le savait pas déjà.
C’est Amélie qui le sauva.
 - Vincent, va faire pipi aussi s’il te plaît, lui dit-elle avec un clin d’œil.
 - D’accord.
Amélie resta donc seule avec Joaquim. Tout en partant Vincent entendit Amélie demander à Joaquim :
 - Tu as envie de faire pipi ?
Vincent, tout en continuant à s’éloigner, entendit juste le premier mot de la phrase que Joaquim formula :
 - Oui.
En se retournant, il constata même que Joaquim se dandinait un petit peu. Joaquim devait certainement avoir très envie de faire pipi mais ne voulait pas faire dans sa couche. Avant de rentrer dans le bâtiment où se trouvaient les toilettes, il vit qu’une larme coulait sur la joue de Joaquim.
Vincent fût l’un des premiers garçons à ressortir du bâtiment. Il n’avait effectivement pas eu besoin de faire pipi. Il constata que Amélie essuyait les larmes de Joaquim. Juste à ce moment là, Mathieu arriva près de lui.
 - Je crois que Joaquim a mouillé sa couche, dit doucement Mathieu à Vincent tout en souriant.
Vincent, d’abord surpris par la présence de Mathieu, baissa regarda plus attentivement Joaquim. Son short était effectivement légèrement plus gonflé que ce matin.
 - Le pauvre...
 - Pourquoi tu dis ça ? Je ne rappelle qu’il s’est moqué plusieurs fois de nous et de Charles.
 - Ce n’est quand même pas une raison pour se moquer de lui.
Quand tous les enfants se furent réunis auprès du maître, il leur indiqua qu’ils allaient maintenant retourner au car chercher leur pic-nic et se rendre sur la plage.
Une fois que chaque enfant eut pris son sac contenant son déjeuner, tous se rendirent sur la plage voisine. Le repas commença avant de laisser la place aux jeux. Pendant tout ce temps, Vincent n’avait pas pu s’empêcher de regarder Joaquim et avait de la peine pour lui.
 - Comment ça va Vincent ? demanda Amélie. Tu as l’air dans tes pensés.
Vincent sursauta ne s’attendant pas à ce que quelqu’un lui parle.
 - J’ai de la peine pour Joaquim, lui répondit-il.
 - Je vois bien que tu l’observes depuis tout à l’heure.
 - Oui, j’ai vu qu’il avait pleuré tout à l’heure et que tu lui avais séché ses larmes. Il a fait pipi c’est ça ?
 - Effectivement. Votre maître lui a dit qu’il n’avait pas le droit d’aller aux toilettes jusqu’à la fin de la punition ce soir. Mais dis moi, tu en es où toi, j’imagine bien que ta couche aussi doit être mouillée.
 - J’ai fait plusieurs fois dedans oui.
 - J’irai avec toi aux toilettes quand on sera à l’aquarium, on vérifiera ça. Tâche quand même de ne pas la faire fuir car sinon les autres le verront. Et avec ton short rouge, ça se verra très vite.
Vincent n’avait pas pensé à ça, au fait que sa couche pouvait ne pas contenir toute l’urine qui sortait de sa vessie.Tout en pensant à cela, Vincent tâta son short et se rendit compte que sa couche avait fortement gonflée depuis ce matin. Il se leva et se retourna pour tenter de voir l’arrière de son short.
 - Autant ce matin ta couche était assez discrète sous ton short, autant maintenant ce n’est plus trop le cas, lui dit Amélie. Je serais toi, je me retiendrais jusqu’à l’aquarium.
Vincent compris qu’effectivement il ne devait plus faire pipi sans risquer de faire déborder sa couche. Il angoissait aussi que les autres voient la bosse formée par sa couche mouillée. Il prit la décision de mettre son k-way autour de sa taille pour tenter de dissimuler ses fesses rebondies.
Joaquim, lui, pendant ce temps, était assis tout seul et regardait les autres faire des dessins dans le sable ou faire une partie de foot.
Malgré sa situation, Vincent décida d’aller le voir. Une fois qu’il fût à côté de lui, il s’assit pour se mettre à sa hauteur mais également pour cacher un peu plus sa couche.
D’abord plutôt froid envers Vincent, Joaquim se radoucit quelque peu une fois que Vincent lui eut parlé. Joaquim ne parlait pas et se contentait d’écouter. Vincent lui expliqua qu’il ne dirait rien aux autres et que la couche qu’il portait ne se voyait presque pas. Vincent lui expliqua aussi que cela l’avait peiné d’être moqué, qu’il n’avait pas choisit de faire pipi au lit et de devoir porter une couche. Il ne disait évidement pas l’entière vérité mais que ce petit mensonge n’était pas grave et permettrait peut-être à Joaquim d’être plus sympa envers lui.
Le maître appela tous les enfants à se réunir et Vincent se mit debout. Il ne s’y attendait pas du tout quand Joaquim ouvrit enfin la bouche.
 - Merci, se contenta de dire Joaquim.
Vincent lui rendit un sourire comme retour avant d’aller voir Noémie.
 - Ton short est bien gonflé, lui dit-elle. Ça se voit que tu portes une couche !
 - Je sais oui, dit Vincent. J’ai mis mon k-way pour tenter de me cacher un peu. Amélie a dit qu’elle irait avec moi aux toilettes lorsque nous serions à l’aquarium. J’espère qu’elle a emmené une autre couche sinon je devrais mettre seulement mon slip et j’aurai peur de faire pipi dedans.
 - Bonne idée pour ton k-way. Mais ça cache derrière, et pas devant. Reste derrière moi si tu veux.
C’est ainsi que Vincent regagna le car, en marchant juste derrière Noémie tandis que Eric et Mathieu s’étaient mis de chaque côté de lui.
Vincent se mit à la même place que tout à l’heure, assis côté fenêtre et à ses côté Noémie. Le voyage dura environ une heure et Vincent, comme à son habitude, s’endormit dans le car.
Il se réveilla quand la car stoppa son moteur. Noémie s’était elle aussi endormie et avait sa tête posée sur son épaule. Elle dormait toujours et Vincent dû lui soulever doucement la tête en lui parlant pour la réveiller.
 - On est arrivé à l’aquarium, dit Vincent doucement.
Noémie émergeait et comprenait qu’ils étaient arrivés. C’est à ce moment là que le regard de Noémie se porta sur l’entrejambe de Vincent.
 - Vincent, regarde ton short, lui dit-elle.
Il ne put que constater que sa couche avait fuit et que deux tâches s’étaient formées. Il avait certainement fait pipi pendant qu’il dormait et sa couche, ne pouvant retenir plus d’urine, avait fuit au niveau de l’aine. Les deux tâches n’étaient pas très grandes mais suffisamment pour être visible à quelqu’un qui regarderait Vincent.
- Oh non, dit Vincent. Cette fois-ci tout monde va bien voir que je porte une couche. Comment je vais faire pour cacher ces tâches et l’épaisseur sous mon short.
- On va quand même essayer, dit Noémie. Déjà, je vais prévenir Amélie. Ne bouge pas.
Noémie se précipita dans le car pour aller parler à Amélie puis revint peu de temps après.
- Elle m’a dit de te dire de rester ici, qu’elle vient ensuite. Je pars rejoindre les autres, ils sont déjà descendus du car.
Amélie arriva quelques minutes plus tard, après avoir parlé au maître. Vincent l’avait vu lui dire quelques mots à l’oreille.
- Décidément, les fuites c’est monnaie courante pour toi. Peut-être que si tu ne portais pas de couche tu irais aux toilettes. Bref, on en reparlera plus tard. Je vais te changer ici, ça sera plus discret que d’aller aux toilettes avec tout le monde.
Amélie fit mettre Vincent debout et constata que son slip était lui aussi bien mouillé après avoir tiré la taille de son short. Elle lui enleva donc de tout lui enlevé.
 - Je n’ai malheureusement pas pris de rechange. Bon, je vais déjà te mettre une couche propre.
Vincent était à moitié rassuré d’entendre que Amélie avait pris une couche de rechange.
C’est donc allongé sur 2 sièges du car que Vincent eut sa couche de changée. C’était la première fois que son change se passait ainsi. Amélie roula la couche en boule et aida ensuite Vincent à remettre son short. Il glissa son slip mouillé dans une poche de son k-way puis remis ce dernier autour de sa taille.
 - Ton short est quand bien mouillé Vincent, dit Amélie.
Vincent ne put que constater les dégâts. Il était tout de même heureux d’avoir eu sa couche de changée.
Quand ils descendirent du car, le groupe était en train d’écouter le maître. Vincent et Amélie se mirent derrière tout le monde.
Noémie rejoignit Vincent mais ils n’eurent pas le temps de discuter. Le maître venait d’expliquer qu’ils allaient rentrer dans le bâtiment de l’aquarium et que tout le monde devrait aller faire pipi aux toilette.
Vincent vit qu’Amélie parlait à Joaquim alors que tous les enfants allaient aux toilettes. Amélie vint vers lui.
 - Vincent, tu vas m’attendre ici. Je vais aller faire pipi et je viendrai ensuite m’occuper de Joaquim
Vincent acquiesça et regarda Amélie entrer dans les toilettes des filles. Joaquim, lui entra dans celles des garçons. Il le regarda avancer avec sa couche bien mouillée sous son short.
Peu de temps après, des enfants commencèrent à ressortir. Amélie arriva à son tour et dit à Vincent :
 - Vincent, j’ai eu une idée. Suis moi dans les toilettes des garçons et va dans une cabine. Je m’occupe de Joaquim et j’arrive ensuite te voir.
Ils entrèrent donc dans les toilettes.
 - Joaquim, appela-t-elle, dans quelle cabine es-tu ?
Vincent vit une porte s’ouvrir. Tous les enfants étaient presque tous sortit des toilettes. Il se trouva une cabine de libre et écouta.
Il entendit Amélie défaire les scratchs de la couche de Joaquim et lui remettre ensuite une couche propre. Il n’y avait aucun autre bruit, et Vincent essayait de ne pas en faire afin que Joaquim ne sache pas qu’il était là. Il avait entendu Joaquim demander à Amélie de ne pas lui en remettre mais elle avait refusé.
 - Très bien Joaquim, maintenant va rejoindre les autres. Je fais pipi et je me lave les mains et j’arrive vous rejoindre.
Joaquim sortit de la cabine puis des toilettes. Vincent ouvrit la porte et retrouva Amélie.
 - Vincent, dans les toilettes des filles j’ai vu qu’il y avait des sèches mains et il y en a aussi ici. Donne moi ton short, je vais le faire sécher.
Vincent hésitait. S’il faisait ce qu’Amélie lui demandait, il se retrouvait en couche, avec juste un k-way autour de la taille.
 - Allez Vincent dépêche toi, plus tu attends, plus tu prends le risque que quelqu’un arrive.
Après avoir hésité quelques secondes entre le fait de garder un short mouillé toute l’après midi et le fait de prendre le risque d’être vu aux toilettes en couche, Vincent se décida et baissa puis enleva son short.
 - Merci, je vais faire vite, dit Amélie tout en prenant le short que lui tendait le petit garçon.
Tout en séchant le vêtement de Vincent, Amélie regardait Vincent qui lui essayait de se cacher avec son k-way.
 - Approche toi voir de moi une seconde, dit Amélie.
Après s’être approché, Amélie, de sa main libre, écartait le k-way de Vincent.
 - Mais dis moi, tu as déjà fait pipi dans ta couche ! Ça ne fait même pas 10 minutes que je t’ai changé !
Tout en disant cela, Amélie fit une grimace de désapprobation.
C’est à ce moment là que la porte des toilette s’ouvrit. Un papa et un petit garçon d’environ 4 ans entrèrent. Amélie relâcha le k-way et Vincent fit son possible pour cacher sa couche. Mais il était à peu près certain que les personnes qui venaient de rentrées avait vu sa couche. Il en devint tout rouge.
Amélie, quant à elle, continuait d’appuyer régulièrement sur le bouton poussoir du sèche main afin de relancer le mécanisme qui crachait son air chaud. En même temps, elle secouait le short dans tous les sens afin de le faire sécher au mieux.
Le petit garçon regardait Vincent et son papa lui dit :
 - Va faire pipi, dépêche toi un peu.
Alors qu’il se dirigeait vers un urinoir à sa taille, le petit garçon parla tout naturellement à son papa.
 - Papa, pourquoi le garçon il porte une couche ?
Visiblement un peu gêné, le papa répondit doucement :
 - Tu sais il y a des grands enfants qui portent des couches, et pas que la nuit. Cela arrive que certains soient malade et qu’ils ne puissent pas retenir leur pipi, même le jour. Toi tu n’en portes que la nuit mais il t’arrive d’avoir encore des accidents le jour. D’ailleurs si tu continues à avoir des accidents trop souvent, tu devras peut-être en remettre toi aussi. D’ailleurs là tu n’étais pas loin de l’accident, ton jogging aurait été mouillé si je n’avais pas vu que tu avais envie de faire pipi. C’est à toi de le dire quand tu as envie !
Vincent était très gêné de la situation. Déjà parce qu’il portait une couche, mouillée qui plus est, mais aussi d’écouter la conversation de ce papa avec son fils.
Le supplice de Vincent prit fin quand le père et son fils sortirent des toilettes.
 - Je suis désolé pour tout ça dit Amélie tout en regardant Vincent.
 - Ce n’est pas grave, dit-il tout doucement.
Vincent savait qu’au fond c’était de sa faute. C’est lui qui aimant porter des couches et qui ne faisait aucun effort pour se retenir la journée.
 - C’est quasiment sec, tu vas pouvoir renfiler ton short. Il est encore légèrement humide mais les tâches ne se voient plus.
Tout en disant cela, Amélie ouvrait le short pour que Vincent puisse y passer les jambes. Une fois qu’elles furent passer, elle lui remonta sur sa couche.
 - Dis moi vraiment la vérité Vincent, est-ce tu as vraiment besoin de couches la journée ? est-ce que c’est vraiment des accidents que tu as ? J’ai l’impression que c’est plus par fainéantise et pour le côté pratique que tu veux en porter. Tu peux me dire la vérité, je ne serai ni fâchée, ni en colère.
 - Il n’y a que la nuit que je dois vraiment en mettre, et aussi le jour quand je risque de m’endormir, répondit Vincent timidement.
 - Donc le jour, quand tu le veux, tu peux te retenir ?
 - Oui... mais tout à l’heure, quand je me suis endormi dans le car, je n’ai pas fait exprès.
 - D’accord. Ne t’inquiètes pas, je ne dirai rien à personne. Je comprends mieux maintenant. Allez, dépêchons-nous de retrouver les autres.
Quelques minutes plus tard, Vincent et Amélie retrouvèrent le maître et les autres élèves. Ils avaient avancés et étaient en train d’observer un requin. Vincent se sentait beaucoup mieux depuis qu’il avait une couche presque sèche, mais surtout un short sur lequel il n’y avait plus de traces visibles de pipi.
L’après-midi se passa sans autre incident. L’aquarium avait plut à tout le monde. C’est le genre de chose qu’ils n’avaient pas dans un petit village de montagne.
Sans que Vincent ne s’en aperçoive, Amélie avait régulièrement regardé le le short de Vincent afin de déceler d’éventuelles fuites. Même si elle n’avait pas prévu de couche supplémentaire, elle préféra s’assurer que celle-ci n’était pas trop humide avant de regagner le car. Discrètement, sans que personne d’autre que Vincent ne s’en aperçoive, elle tâta l’entrejambe de Vincent tout en lui faisant un sourire.
 - Ça ira, lui dit-elle.
 - Tu es aussi gentille que Sam, lui répondit Vincent avec un sourire.
Une fois dans le car Vincent s’assit à côté de Eric. Il y avait quelque chose qui lui trottait depuis ce matin et il voulait lui poser la question. Une fois que le car fût en route et qu’il s’était assuré que personne ne l’écoutait, il lui parla.
 - Ce matin quand Amélie m’a mis une couche, je t’ai vu nous regarder et j’ai eu l’impression que tu toi aussi tu aurais peut-être voulu en mettre une, je me trompe ?
Eric fût un peu pris au dépourvu et ne répondit pas tout de suite, se laissant le temps de répondre.
 - Peut-être oui...
 - Tu sais moi j’en mets parce que j’aime bien en porter. Il n’y a que quand je m’endors que je fais pipi sans m’en apercevoir.
Vincent lui raconta tout un tas de choses, de ses vacances chez ses grand-parents, à Dimitri, en passant par Virginie. Il ne parla pas cependant de Noémie. Le trajet passa vite et il ne s’endormit pas. Son inconscient lui avait peut-être commandé de parler afin de ne pas s’endormir et de risquer un nouvel incident dans sa couche.
Eric avait beaucoup écouté et peu parlé.
 - Tu viendras une après midi à la maison et rester dormir ? lui demanda Vincent juste avant de descendre du car.
 - Avec plaisir oui, lui répondit Eric.
Il était environ 19h quand arrivèrent et il leur fût demandé d’aller directement au réfectoire.
Après avoir dîner, ils purent regagner leur chambre afin de prendre leurs affaires de toilette. Amélie passa dans la chambre de Vincent pour lui enlever sa couche.
 - J’ai l’impression que tu as fait un effort pour te retenir non ? Elle ne semble pas trop mouillée.
 - Oui, j’ai essayé de me retenir et là j’ai envie d’aller faire pipi.
 - C’est très bien Vincent ! Allez, à la douche tous les trois.
Après que tous se soient lavés et mis en pyjama, la soirée se passa autour de jeux de société. Vincent pût constater que Joaquim n’avait plus sa couche, et que sa punition devait donc être terminée.
Alors que tous avaient regagnés leur chambre respective, Amélie passa dans la chambre des trois garçons.
 - Vous êtes bien allé faire pipi ? Alors direction l’infirmerie, dit-elle.
Vincent eut droit à un renfort dans sa couche. Comme sa maman le faisait à la maison quand il avait beaucoup bu, Amélie avait glissé une couche droite destinée à renforcer l’absorption. Cela lui rappela la veille quand Sam leur avait dit que c’est ce que portait Joaquim pour sa punition. Il avait même eut droit à une culotte plastique par dessus. Il aurait bien aimé en porter une lui aussi mais il n’osa pas demandé à Amélie.
 - Eric, évite de faire pipi avant de t’endormir, lui dit-elle avec un clin d’œil.
Cela eut pour effet de faire rire Vincent et Mathieu. Eric lui essaya d’expliquer pourquoi il avait fait pipi dans sa couche mais se perdit dans ses explications.
C’est avec un pyjama particulièrement rebondi au niveau des fesses que Vincent et ses camarades regagnèrent leur chambre. Ils ne discutèrent pas longtemps avant que le sommeil ne les submerge. Leurs conversations avaient surtout tournées autour de Joaquim et sa punition. Aurait-elle été suffisante ? Joaquim continuerait-il à se moquer d’eux ?
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histoirevincent · 5 years ago
Note
Bonjour est ce qu'il y aurait une suite Ps : j'adore ton histoir
Salut,
Oui il y aura une suite. Le prochain chapitre est en cours et j’ai déjà pas mal d’idées pour les chapitres suivants.
Il faut du temps par contre, c’est plus compliqué ça ;)
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histoirevincent · 6 years ago
Text
L‘histoire de Vincent (Partie 31)
Classe de mer, 3ème journée
Le jour se levait à peine quand Vincent s’assit dans son lit. Son rêve venait de le réveiller et il venait de faire caca dans sa couche. Si ce n’est quand il était malade, cela ne lui était jamais arrivé de faire cela de cette manière.
Il se leva, Mathieu dormait toujours. Sa couche lui collait aux fesses et une forte odeur remplissait la chambre. Sans allumer la lumière, il sortit de la chambre et alla frapper à la porte de celle de Sam, de la lumière s’échappait du dessous.
La porte s’ouvrit et Vincent vit que Sam était en pyjama.
 - Qu’y a-t-il Vincent ?
 - J’ai eu un accident, dit Vincent tellement doucement que Sam eut du mal à l’entendre.
Alors qu’elle s’apprêtait à lui faire répéter, l’odeur arriva à ses narines.
 - Je n’ai pas compris ce que tu as dit, mais je crois que j’ai deviné.
Sam lui prit la main et l’emmena directement à l’infirmerie pour le nettoyer. Sur le trajet, elle tenta de dédramatiser voyant que Vincent n’était pas aussi joyeux que d’habitude.
 - Raconte moi, comment ça c’est passé ? Tu n’as pas eu le temps de venir me voir ?
 - J’étais en train de rêver, j'étais aux toilettes, et c'est à ce moment là que je me suis réveillé.
- Je comprends. En tout cas je préfère que ce genre de chose arrive alors que tu as une couche, c'est plus simple à gérer, lui dit-elle en souriant. La ce n'est rien du tout, je te nettoie, tu vas prendre une douche et on en parle plus. Fais moi un sourire s'il te plaît.
Vincent lui fit un sourire et s’installa une fois arrivée à l’infirmerie. Sam ouvrit la couche et le nettoya.
 - Cette couche a bien plus efficace que celle que tu as mise les autres nuits. Aucune fuite à déplorer, le directeur a bien fait de les acheter. Elle ne t’a pas gênée toi ? Elle n’est pas trop épaisse et grande ?
 - Non ça a été, j’ai l’habitude à la maison, maman prend le même genre de couches.
Vincent voulait demander quelque chose à Sam, mais il n’osait pas.
 - Tu sembles vouloir me dire quelque chose non ?
 - Je voudrais savoir si je peux remettre une couche aujourd’hui, dit timidement Vincent, une qui s’enfile comme j’ai mis hier.
 - Tu sais ce matin vous n’avez pas de sortie de prévu, vous restez au centre, donc non, ce n’est pas la peine que tu en mettes une. On en rediscutera cet après midi, et on verra en fonction de ce que vous allez faire.
Vincent était déçu mais il comprenait tout à fait. Il put ensuite aller prendre une douche et quand il regagna sa chambre, Sam était maintenant habillée et était en train de discuter avec Eric dans le couloir. Elle était accroupie, de dos et face à elle se trouvait Éric.
- Décidément, ce n'est pas une bonne nuit pour vous les garçons, disait Sam à Éric.
Alors que Sam se relevait, Vincent vit son ami Éric. Son pyjama était mouillé et n'avait visiblement pas mis la couche que Sam lui avait donné la veille.
 - Ah Vincent, tu es là, dit Sam. Va t’habiller, je reviens dans 5 minutes, je vais m’occuper d’Eric.
Sam alla dans la chambre d’Eric pour prendre des habits, pendant ce temps là, Eric et Vincent eurent le temps d’échanger quelques mots.
 - Hier soir, je n’ai pas eu l’occasion de mettre la couche que Sam m’avait donné. J’ai eu peur que les autres me voient et m’entendent. J’aurais dû car ce matin mon lit et mon pyjama sont trempés.
 - Au moins si tu viens dans notre chambre, tu n’auras pas ce problème puisque Mathieu et moi en portons une de couche.
Vincent n’osa pas lui raconter ce qu’il lui était arrivé et la conversation fut stoppée par Sam qui sortait discrètement de la chambre d’Eric.
 - Il est bientôt l’heure de se lever, je vais aller chercher Mathieu, je vous changerai tous les 2, dit-elle à Eric.
Sam réveilla Mathieu et c’est à peine réveillé qu’il sortit de la chambre. Son pyjama plus rembourré que la veille laissait supposer qu’il avait mouillé sa couche et nécessitait un nettoyage.
Tous les garçons se retrouvèrent au petit déjeuner environ 30 minutes plus tard.
 - Je suis contente, dit Noémie je crois bien que cette fois ma diarrhée est vraiment terminée, et je n’ai plus du tout mal au ventre. En plus, je n’ai pas fait pipi cette nuit, ma couche était sèche.
 - Je suis bien content pour toi, lui dit Vincent. Cet après-midi tu sais ce que l’on va faire ?
 - Je crois bien qu’il est prévu un tour en bateau sur la mer ainsi qu’une initiation au char à voile, c’est Amélie qui m’a dit ça ce matin.
 - Ah génial, j’avais vraiment envie d’essayer le char à voile, je n’en ai jamais fait. Et en parlant d’Amélie, ça va avec elle ? Hier soir et ce matin ?
 - Super oui, elle n’est pas du tout comme Sophie. Hier soir, elle nous a emmené Agathe et moi à l’infirmerie, ensemble puisque nous savions que nous mettions une couche toutes les deux. Elle a discuté avec nous et nous a bien dit que ce n’était pas obligatoire. Elle nous a expliqué plein de choses tout en nous mettant une couche. Agathe avait oublié d’aller faire pipi par contre, et du coup ce matin sa couche a fuit dans son lit. Amélie s’en voulait de ne pas lui avoir fait penser à aller aux WC d’ailleurs.
Les 2 enfants discutaient tout naturellement tout en prenant leur petit déjeuner. Au début de leur conversation, ils eurent tendance à chuchoter et plus cela allait, plus ils parlaient normalement, si bien qu’à un moment, le garçon assis à côté de Noémie demanda :
 - Qui a fait pipi dans son lit ?
Petit blanc dans la conversation entre Vincent et Noémie.
 - La sœur d’une amie, dit Noémie une fois qu’elle eut réfléchit à une réponse.
 - Je crois que l’on parle beaucoup trop fort, dit tout bas Vincent à l’oreille de Noémie.
 - Oui, je le crois aussi.
Le petit déjeuner prit faim et la matinée passa, en classe avec le maître.
 - Cet après-midi, nous allons faire 2 activités pour ceux qui ne le sauraient pas encore, dit le maître. La 1ère est une sortie en mer, sur un bateau. Nous allons observer différentes choses : la côte, l’érosion, et peu-être auront nous la chance d’observer des phoques et autres animaux marins. La 2ème, c’est une initiation au char à voile.
Presque tous les enfants crièrent de joie, nombreux étaient ceux qui attendaient cette activité de char à voile.
 - Un peu de silence, reprit le maître. Nous allons passer à table et nous aurons ensuite 30 min de temps libre avant d’aller prendre le car. Durant ces 30 minutes, vous verrez avec les animateurs du centre, ils vous diront ce que vous devrez emmener dans vos sacs. A tout à l’heure, et bon appétit.
Le repas se déroula comme d’habitude et tous les enfants se rendirent dans leur chambre et Sam prit la parole.
 - Donc, vous préparez votre sac, dans lequel vous allez mettre des affaires de rechange, un k-way et une serviette. N’oubliez donc pas de prendre : des chaussettes, un sous-vêtement, un pantalon, un t-shirt et un pull ou un sweat. Le char a voile, ça “mouille” parfois s’il pleut, même si vous aurez certainement une combinaison. La bateau aussi ça peut mouiller s’il y a du vent et des vagues.. Et si vous ne voulez pas avoir froid, il faudra peut-être vous changer.
Quand Sam eut terminé de parler, Vincent s’approcha d’elle.
 - Sam, est-ce que je peux mettre une couche pour cette après-midi ? J’ai toujours du mal à me retenir longtemps et si je ne peux pas aller aux toilettes régulièrement, je risque de me faire pipi dessus devant tout le monde.
Ce que lui disait Vincent était un peu exagéré, il lui était possible de se retenir aussi longtemps que d’autres enfants, peut-être même plus que certains. Son envie de porter une couche était forte et l’occasion d’en porter la journée n’est pas si fréquente. Il savait que Sam était gentille et il profitait un peu d’elle et de la situation.
 - En en portant une, tu prends le risque que les autres le voit, ça ne te dérange pas ?
 - Si bien sûr, je ne voudrais pas qu’ils le sachent, mais me faire pipi dessus, ça serait encore pire.
 - Très bien, alors va dans ta chambre, je vais te chercher une couche qui s’enfile, tu pourras la mettre devant Mathieu je pense ?
 - Merci Sam, et oui je la mettrai devant lui, il s’en fiche et moi aussi.
C’est ainsi que Vincent eut sa couche lorsqu’ils partirent pour l’après-midi. Il se sentait protégé avec et était moins inquiet à l’idée de ne pas avoir de toilettes pour faire pipi quand il aurait envie.
 - Tu as de la chance, lui dit Mathieu qui était assis à côté de lui. Moi aussi j’en aurais bien voulu une. Finalement, c’est un peu comme quand on va au ski, ça protège des accidents en plus d’être confortable.
 - Demande lui en une demain.
 - Je verrai, peut-être que si toi tu lui disais que j’avais aussi des problèmes, ça serait mieux ?
 - Je peux toujours essayer, lui répondit Vincent avec un clin d’œil.
Le car se gara et tout le monde en descendit. Quelques minutes de marche plus tard, le maître, Sam, et les élèves se retrouvèrent près d’un hangar au bord d’une très grande plage. Il faisait un temps mitigé, et le soleil ne pointait son nez que de temps en temps. Un petit vent assez régulier laissait à penser que c’était une après midi sympa qui se profilait pour faire du char à voile.
Les explications du moniteur de char à voile commencèrent. Certains n’écoutaient que d’une oreille distraite, Vincent, lui, écoutait attentivement. Et plus il écoutait les conseils et les recommandations, plus cela l’effrayait. Lui qui avait si envie d’essayer et en était beaucoup moins sûr maintenant. Il se rapprocha de Sam et lui sera fort la main. Elle en fût étonnée et le réconforta.
Alors qu’il se remémorait cet épisode où il avait fait caca dans sa couche lors d’un manège à Disney, il fit un pipi de manière totalement inconsciente dans sa couche. C’est le réchauffement de son entrejambe qui le ramena à la réalité. Vincent tira alors la main de Sam pour la faire se baisser et lui parler à l’oreille.
 - Je viens de faire pipi, lui dit-il tout bas.
 - J’imagine que tu n’as pas fait exprès ? J’ai l’impression que ces explications t’inquiètes, c’est ça ?
 - Oui, je ne suis pas trop rassuré, j’ai un peu peur, et j’ai même un peu mal au ventre. Je crois que je n’ai plus trop envie d’en faire.
Sam avait vraiment pris Vincent sous son aile, elle appréciait ce petite garçon innocent et gentil. Ses problèmes d’énurésie et d’incontinence y était peut-être aussi pour quelque chose. Des souvenirs d’elle plus petite lui revinrent en mémoire car elle aussi faisait pipi au lit à son âge. Ses parents ne lui avaient pas fait porter de couches, et elle se réveillait toutes les nuits dans un lit mouillé.
Cette fois-ci c’est Vincent qui la sortit de ses pensées.
 - Sam, dit Vincent, pourquoi tu ne viens pas ? Le monsieur a fini ses explications, il faut le suivre maintenant.
Sam ne s’était pas rendu compte qu’effectivement il n’était plus que tous les 2 et que tous les autres étaient maintenant parti.
 - Pardon Vincent, oui allons-y, rejoignons les autres. Mais au fait, c’est juste un petit pipi que tu as fait ou il faut que je vérifie.
 - Je pense que ce n’est juste qu’un petit pipi oui.
 - D’accord, alors dépêchons nous d’aller rejoindre la classe.
Ils retrouvèrent le maître et les autres enfants autour d’un char à voile.
 - Maintenant que nous avons vu le principe, voici les différents éléments qui compose un char à voile, dit le moniteur.
Ses explications durèrent quelques minutes pendant lesquels Vincent continuait de s’inquiéter. Il regardait les autres enfants, qui à part un ou deux, ne semblaient pas s’inquiéter. Lui sentait l’inquiétude grandir en lui, au point qu’il refit un pipi dans sa couche, sans cette fois-ci s’en apercevoir, sa couche étant déjà réchauffée par son précédent pipi.
Sam avait bien compris que Vincent s’inquiétait et lui posa ses 2 mains sur ses épaules. Cela eut pour effet de rassurer Vincent, sentir que Sam était là, près de lui et qu’elle serait là au moindre problème, que cela soit avec le char à voile, ou même avec sa couche.
 - Il ne faut pas t’en faire Vincent, ce n’est pas compliqué, ni dangereux. Je viens régulièrement accompagner des classes comme la tienne et il n’y eu aucun accident dangereux. Si tu veux, il y a des char à voile à 2 places, est-ce que tu préfères que l’on en fasse tous les 2 ensemble ?
 - Oh oui alors, lui dit Vincent fortement rassuré.
 - D’accord, j’en parlerai au moniteur alors.
Quelques minutes passèrent encore quand il fût l’heure d’aller s’équiper. Sur des penderies étaient présentes des combinaisons à enfiler pour se protéger des éclaboussures d’eau.
 - Avant d’enfiler vos combinaisons, dit le maître, je vous invite à passer aux toilettes, ça sera beaucoup plus compliqué ensuite.
Certains élèves allèrent aux toilettes, tandis que les autres prirent une combinaison et commencèrent à l’enfiler. C’était des taille unique pour les enfants et bien qu’un peu grandes, elles feraient parfaitement l’affaire.
Alors que Vincent était en train d’enfiler la sienne, Sam vint le voir.
 - Tu ne vas pas aux toilettes Vincent ?
Tout en disant cela, elle posa discrètement sa main sur l’entrejambe de Vincent afin d’estimer la saturation de sa couche.
 - Non je n’ai pas envie.
 - Ça ne m’étonne pas trop, ta couche est déjà bien mouillée, ce n’est pas un petit pipi que tu as fait tout à l’heure.
 - Je crois que j’en ai fait un autre un peu après, lui répondit doucement Vincent.
 - Essaye de te retenir, sinon elle risque d’avoir des fuites, ce n’est pas une couche de nuit.
 - Mais je ne fais pas exprès, il sort tout seul. C’est quand j’ai eu peur tout à l’heure, avec les explications sur le char à voile.
Cette phrase fît resurgir en mémoire des événements passés de la vie de Sam. Elle aussi, quand elle était plus petite, il lui arrivait ce genre de chose. Ses parents étaient heureusement compréhensifs et ne la disputaient mais elle gardait de mauvais souvenirs de pipi qui coulait le long de ses jambes et mouillait son pantalon et ses chaussures. Elle revoyait des scènes de moquerie d’autres enfants.
Décidément, Vincent lui rappelait beaucoup son enfance et prit encore plus à cœur sa décision de le protéger de ces accidents et des moqueries. Elle ne savait que trop bien que les enfants pouvaient être méchants entre eux.
 - Fais attention d’accord ? Si tu as envie de faire pipi pendant le char à voile, retiens toi.
 - Oui Sam.
Elle l’aida à enfiler sa combinaison et enfila ensuite la sienne.
Tout le monde passa deux bonnes heures. Certains eurent un peu de mal au début mais tous finirent par trouver du plaisir à cette activité. Même Vincent qui avait eut peur, était maintenant très heureux d’être là. Il avait bien compris le fonctionnement du vent dans la voile et savait maintenant bien se diriger et border la voile quand il le fallait.
Vincent et Sam avaient bien rit et étaient devenus encore un peu plus complices qu’ils ne l’étaient déjà. Ce moment où ils n’avaient été que tous les deux leurs avait permis de faire plus ample connaissance. Vincent lui avait raconté comment il avait reporté des couches et qu’il aimait ça. Tout d’abord gêné de lui dire cela, il avait ensuite assumé et expliqué diverses choses qui lui étaient arrivées.
Sam aussi s’était aussi un petit peu confié, sur le fait qu’elle aussi à 9 ans faisait encore pipi au lit, et qu’il lui arrivait à cette époque là quelques accidents lors de la journée et qu’elle ne voulait pas que cela lui arrive à lui, devant ses copains.
Vincent était heureux de s’être fait une nouvelle amie, même si celle-ci n’avait pas du tout son âge.
Pendant la séance, Vincent avait à nouveau eu envie de faire pipi et l’avait dit à Sam. Elle lui avait dit de faire doucement dans sa couche, pour lui laisser le temps de tout absorber.
Tous les chars à voile étaient maintenant stoppés devant le hangar et tous les enfants discutaient de leur impression et racontaient leurs prouesses. Vincent et Mathieu s’étaient retrouvés et se racontaient leurs frayeurs. En effet le vent s’était levé petit à petit avec pour effet de donner de plus en plus de vitesse aux engins.
 - Les enfants, vous allez rentrer dans la hangar, enlever votre combinaison et la remettre sur un cintre, exactement comme vous l’avez trouvée, dit le moniteur.
Vincent sentait sa couche bien gonflée entre ses jambes. Il savait qu’il était préférable d’éviter un nouveau pipi dedans et se disait qu’il serait même préférable de l’enlever. Sam s’en doutait et vint le voir.
 - Même avec une combinaison trop grande, je peux deviner que ta couche pend entre tes jambes. On va essayer d’être discret en t’enlevant la combinaison, et ensuite tu iras aux toilettes, je t’y rejoindrai.
Sam l’aida à défaire le fermeture éclair et à enlever le haut. Alors qu’elle s’apprêtait à glisser la combinaison en bas de jambes, elle vit une grosse tâche humide sur le jogging gris de Vincent.
 - Ta couche a fuit Vincent, et beaucoup, cela a bien mouillé ton jogging.
Alors que Vincent baissait la tête, Joaquim le va la sienne dans sa direction, et ce que craignait Sam arriva.
 - Regardez Vincent, cria Joaquim en le pointant du doigt, je crois qu’il s’est fait peur avec son char à voile, son pantalon est mouillé, il s’est fait pipi dessus. C’est un bébé.
 - Évidemment tout le monde leva a son tour la tête, d’abord en direction de Joaquim puis vers Vincent. Certains se mirent à rire et à leur tour se mirent le traité de petits noms pas très gentil.
Vincent était au plus mal. Il n’arrivait pas à garder ses larmes et celles-ci coulaient sur ses joues. Heureusement le maître intervient rapidement.
 - Joaquim, et les autres, les accidents ça arrive. Si j’entends encore un seul d’entre vous dire quelque chose à ce sujet, je saurai vous montrer que ma réputation de maître et de directeur sévère est largement justifiée.
Effectivement, sa réputation était faite et peu d’élèves dans l’école osait lui tenir tête, encore moins dans la classe de Vincent. Joaquim se tût donc, mais continuait de regarder Vincent et de sourire.
 - Vincent, dit Sam doucement, regarde moi. Personne n’a vu que tu portais une couche et comme l’a dit ton maître, les accidents arrivent. Certains en ont eu quand vous êtes rentrés d’aller voir le coucher de soleil, et personne ne se moque d’eux maintenant. Il en sera de même pour toi, alors va aux toilettes, je t’y retrouve avec ton sac.
Mathieu et Noémie était attristés de la scène qu’avait subit leur ami et le regardèrent se diriger vers les toilettes. Eux qui avaient l’habitude de voir des couches, devinaient qu’il en portait une. En fait ce n’était pas une tâche d’humidité qui se voyait sur le jogging, mais deux, une sur chaque aine. S’il n’avait pas eu de couche, cela aurait été le devant de son jogging qui aurait été mouillé.
Vincent se retrouva aux toilettes et Sam arriva très rapidement. Elle le fit entrer dans une cabine et lui baissa ton jogging.
 - Encore une fois, toi quand tu fais pipi, tu ne le fais pas à moitié. Ça à beau être une couche de matériel médical, elle est complètement saturée. Heureusement que ce n’était pas une drynites.
Sam commença à lui enlever son jogging, puis elle lui déchira la couche de chaque côté et lui ôta. Elle prit ensuite une lingette dans son sac et le nettoya
 - Est-ce que tu as envie de faire pipi ?
Vincent remua sa tête pour répondre non.
 - Ça ne m’étonne pas, répondit-elle. Tout ton pipi est dans la couche. Bon, maintenant qu’est-ce que l’on fait ? Après le char à voile, il est prévu d’aller faire un tour en bateau et je sais pas expérience qu’il n’est pas toujours facile d’aller aux toilettes à l’intérieur. Je te remets une couche ou pas ? Que préfères-tu ?
Là encore, Vincent n’ouvrit pas la bouche. Il était dans ses pensées vis à vis de ses camarades de classe qui l’avaient vu mouillé. Alors que Sam allait lui reposer la question, il se contenta de hausser les épaules.
 - Alors c’est moi qui décide, je t’en remets une, je n’ai pas trop envie que te refasses pipi dessus et qu’ils se moquent à nouveau. J’ai pris une couche à enfiler et une couche de nuit. Je vais te mettre la 2ème, de toute façon tu n’es pas allé une seule fois aux toilettes faire pipi aujourd’hui donc ça ne servira à rien que tu puisses la baisser ou non pour y aller.
Peu habituée à mettre une couche debout, elle dût s’y rependre à 3 fois pour la mettre comme il faut à Vincent. Elle eut même besoin de son aide pour tenir l’arrière pendant qu’elle posait les 2er scratchs.
 - Voilà, au moins avec ça tu seras tranquille jusqu’à ce que l’on rentre au centre.
Sam sortit le pantalon de rechange de Vincent de son sac et lui enfila. Elle roula ensuite en boule la couche usagée et la jeta dans une poubelle après être sortit de la cabine.
C’est avec beaucoup d’appréhension que Vincent sortit des toilettes, il avait peur d’affronter le regard des autres.
Le sermon du maître semblait avoir fait de l’effet et personne ne dit rien à Vincent. Eric, Mathieu et Noémie vinrent le voir et discutèrent avec lui pour lui remonter le morale.
Cette couche propre était plus épaisse que des couches à enfiler, mais elle était de toute façon moins épaisse que celle qu’il venait d’enlever et Vincent n’eut pas trop peur que quelqu’un la remarque.
Une fois monté dans le car, Noémie se plaça à côté de Vincent.
 - Joaquim aurait du se taire, c’est sûr, mais rassure toi, personne ne parle dans ton dos, donc mets ça de côté, et n’y penses plus. Profite de ta journée mais aussi celles qui vont arriver. Personne n’a vu que tu portais une couche tu sais.
 - Merci Noémie, tu es vraiment super gentille.
 - N’en aurais-tu pas remise une d’ailleurs ?
 - C’est Sam qui a pensé que ça serait préférable et que cela m’éviterait des problèmes si je faisais encore pipi.
 - Je crois qu’elle a raison. Je me demandais si ce n’était pas parce que tu étais loin de tes parents que tu avais ces accidents, est-ce qu’ils te manquent ?
Vincent n’avait pas réfléchit à ça, pour lui c’était juste de la peur et il lui expliqua comment ses divers pipis étaient arrivés.
Alors qu’ils étaient en pleine conversation sur les couches, le car arriva près de l’embarcadère. Le vent soufflait toujours et des vagues s’écrasaient sur les digues, faisant l’émerveillement des enfants. Le soleil était bien là, heureusement.
 - Les enfants, vous allez enfiler votre k-way car sur le bateau il y aura des éclaboussures d’eau. Tout le monde ne pourra pas être à l’intérieur protégé par les vitres, dit le maître. Rangez-vous deux par deux maintenant, et suivez moi. Sam, merci de rester derrière.
Vincent alla se ranger avec Noémie, à l’arrière. Déjà pour être près de Sam, mais aussi pour éviter que quelqu’un puisse voir ou deviner sa couche en marchant derrière lui.
Sam en profita pour lui remettre ton t-shirt dans ton pantalon car elle avait décelé une petite partie de sa couche qui sortait et était visible.
Vincent la remercia en lui faisant un sourire et en profita pour faire pipi dans sa couche. Après tout, il en portait une, autant qu’elle serve, et puis Sam lui avait dit qu’avec cette couche, il ne craignait plus la fuite. Il décida même de ne plus se retenir du tout de l’après midi.
Un par un les enfants passèrent sur la passerelle leur permettant de monter sur le bateau. Pour beaucoup d’entre eux c’était la première fois et le mouvement du bateau sur l’eau, même arrimé, était un phénomène nouveau qu’il fallait appréhender.
Les consignes furent données et les gilets de sauvetage distribués. La bateau se mit en marche et les amarres furent larguées.
Les enfants s’étaient répartis en 2 groupes, ceux qui s’étaient à l’extérieur pour admirer le paysage, et ceux qui étaient restés assis à l’intérieur du bateau, derrière les grandes vitres.
Le roulis et le tangage du bateau augmentait au fur et à mesure que la bateau s’éloignait du port et prenait de la vitesse. La clapotement de la coque sur les vagues provoqua les 1er mal de mer. Plusieurs enfants allèrent en parler au maître. Celui-ci alla demander au capitaine s’il pouvait ralentir quelque peu en expliquant que ses élèves venaient de la montagne et que pour un très grand nombre d’entre eux c’était la première fois qu’ils montaient en bateau.
Le capitaine ralentit sa vitesse mais sur l’ensemble de la classe, plusieurs enfants n’étaient pas très bien. Le maître et Sam étaient auprès d’eux. Pour Eric, Mathieu et Vincent, cela se passait plutôt bien. C’était un peu moins le cas pour Noémie qui avait été voir Sam car elle avait un peu mal au cœur.
La bateau arriva enfin auprès d’une crique où il stoppa son moteur. Le vent avait beau être moins fort ici car stoppé par le rivage, les vagues étaient toujours là et balançaient le bateau de gauche à droite et inversement.
 - Moi aussi je crois que je commence à n’être pas très bien, dit Eric. J’ai mal au ventre et un peu envie de vomir.
 - Ça change du ski, lança Mathieu en rigolant.
Lui ne ressentait aucun effet, le mal de mer ne semblait pas le toucher. Les 3 garçons étaient à l’extérieur, mais Vincent emmena Eric à l’intérieur où se trouvait Sam et le maître.
Vinent ne l’avouait pas, mais lui non plus n’était pas au mieux de sa forme. La terre ferme lui manquait. Le mouvement de balancier du bateau lui rappela un manège, un bateau pirate, dans lequel il avait été très heureux de monter mais encore plus de descendre.
En rentrant, il vit même que Justine, une copine de Noémie, était en train de vomir. Pour Vincent, globalement, ça allait. Il était heureux de ne pas avoir à aller aux toilettes et ne se gênait pas faire pipi dans sa couche quand l’envie arrivait. Il vit passer Charles devant lui, et il n’était pas au mieux. Il l’observa et vit qu’il se dirigeait vers les toilettes.
Peu après, le bateau remit ses moteurs en route et semblait faire demi tour pour rentrer au port.
Le maître et Sam passaient auprès des différents groupes d’élèves.
 - Ça va Vincent ? lui demanda Sam.
 - Oui ça va plutôt bien.
 - Tant mieux. Le maître est allé voir le capitaine et il a été décidé de rentrer au port. Décidément, entre la sortie pour aller voir le coucher de soleil et cette sortie en mer, vous n’êtes pas les plus chanceux, continua Sam. Dis moi, est-ce que tu peux rester à côté de Noémie s’il te plaît ? Elle ne se sent pas très bien et a besoin d’être rassurée. Moi je retourne voir Justine.
 - Oui bien sûr, dit Vincent, j’y vais tout de suite.
Alors que Vincent se dirigeait 2 rangées de siège derrière, il revit Charles, celui-ci sortait des toilettes. Ce que vit le peina, Charles avait du mal gérer son passage aux toilettes car son pantalon était mouillé. Il serait bien allé le voir pour lui demandait si cela allait, mais Sam lui avait demandé d’aller avec Noémie.
Vincent alla auprès de Noémie et discuta avec elle, la rassura, et lui dit ce que Sam venait de lui dire, qu’ils étaient sur le retour.
 - J’en suis bien contente, lui dit-elle. Le bateau ce n’est pas mon truc ! Toi ça à l’air d’aller.
 - Oui ça va, mais je suis bien content que Sam m’est mis une couche, je ne me suis pas privé de l’utiliser. Et je viens de voir Charles revenir des toilettes et il a eu un problème, son pantalon était mouillé.
 - La pauvre, tu es allé le voir ?
 - J’irai le voir plus tard, pour l’instant je suis avec toi.
 - Regarde, lui dit Noémie, Joaquim est avec Charles et j’ai l’impression que cela ne se passe pas très bien.
 - Je vais prévenir Sam, je ne veux pas que tout le monde soit au courant pour Charles.
Sam était avec Justine, mais Vincent lui raconta ce qu’il avait vu et tous les deux regardèrent ce qu’il se passait entre Charles et Joaquim. Charles pleurait, cela ne faisait aucun doute, et Joaquim se moquait de lui et rigolait.
Vincent observa la scène et il vit que Sam s’interposa entre les 2 garçons. Elle alla ensuite prévenir le maître qui jeta un regard noir en direction de Joaquim.
Quelques minutes plus tard le bateau rentrait dans le port et tous purent descendre sur la terre ferme.
 - Je suis bien contente d’être enfin arrivée sur un sol qui ne bouge pas, dit Noémie à Vincent.
 - Écoutez moi tous, dit le maître, je pense que tout le monde va mieux. Puisque la promenade a été écourtée, il nous reste un peu de temps avant de rentrer au centre. Il y a quelques boutiques dans les rues autour du port, nous allons donc aller acheter des cartes postales que vous pourrez envoyer.
Tout en écoutant le maître, Vincent vit que Charles était tout seul, il tenait son sac devant son pantalon pour cacher son accident. Vincent se décida à aller le voir pour lui parler et lui remonter le morale.
 - Tu devrais aller aux toilettes et mettre le pantalon de rechange que tu as apporté dans ton sac, lui dit Vincent.
Charles regarda Vincent dans les yeux.
 - Je t’ai vu sortir des toilettes sur le bateau et j’ai vu que ton pantalon était mouillé. J’ai vu aussi que Joaquim se moquait de toi et j’ai prévenu Sam pour qu’elle intervienne.
 - Merci, balbutia Charles. Mais je n’ai pas de pantalon de rechange, j’ai oublié d’en prendre un. Sam m’a dit qu’elle allait essayer de m’en trouver un une fois que nous serions descendu du bateau.
Et justement, Sam arriva à cet instant. Elle tenait dans ses mains un autre jogging.
 - Je t’ai trouvé ça, dit Sam à Charles. Il est à Mathieu, il a accepté de te le prêter. Suis moi, il y a des toilettes derrière le bâtiment là, je vais t’aider.
Moins de 5 minutes plus tard, tous les deux revinrent et tous partirent chercher des cartes postales.
La promenade dans les rues se passait bien. Des petits groupes s’étaient formés. Vincent, Mathieu, Noémie étaient ensemble et avait proposé à Charles de se joindre à eux. Joaquim, lui, n’avait visiblement pas eu le choix, car il était en permanence aux côtés du maître.
 - Merci pour le pantalon, dit Charles à Mathieu alors qu’ils étaient en train de choisir des cartes postales.
 - De rien, lui répondit Mathieu, c’est avec plaisir.
Vincent avait assisté à cette conversation, et voyait que quelque chose n’allait pas chez Charles. Charles était souvent en train de tirer sur son pantalon et Vincent percuta et alla le voir.
 - Ne t’inquiètes pas, lui dit Vincent, ça ne se voit pas du tout.
 - De quoi tu parles ?
 - Sam t’a mis une couche, non ?
 - Comment tu le sais ?
Vincent commença par tourner la tête de chaque côté pour vérifier qu’ils n’étaient bien que tous les deux, et baissa ensuite son pantalon pour montrer le haut de sa couche.
 - Tu en portes une aussi ? lui demanda Charles.
 - Oui, et j’imagine que tu ne le savais pas vu ta tête. Et pourtant c’est une couche plus épaisse que celle que Sam a dû te mettre. La tienne c’est une couche qui s’enfile c’est ça ?
 - Oui, oui, elle m’a proposé de la mettre quand elle a vu que mon slip était mouillé. J’ai hésité et elle m’a assuré que personne ne le verrait et que cela resterait un secret et que cela ressemblait beaucoup à un sous-vêtement.
 - Moi il m’arrive de temps en temps d’avoir des accidents, alors j’en mets régulièrement, lui dit Vincent. C’est pour ça que j’ai un peu l’habitude de détecter ceux qui portent des couches. Sam m’en a mise une après mon accident tout à l’heure.
 - Tu ne diras rien aux autres hein ? J’ai trop honte...
 - Je ne dirai rien à personne, je te le promets et je suis sûr que tu en feras de même pour moi
 - Bouche cousue, lui répondit Charles avec un sourire.
Les cartes postales furent choisies et payées. Vincent en avaient sélectionnées plusieurs : une pour ses parents, une pour Virginie et une dernière pour Dimitri.
Le retour au centre se fit tranquillement. Certains s’endormirent dans le car, dont Vincent. Et ce qui arrivait régulièrement à Vincent quand il dormait, arriva : sa couche se mouilla un peu plus. Ce n’était pas un problème car cette couche de nuit pouvait absorber ce pipi supplémentaire.
En se réveillant lorsque le car arrêta son moteur, Vincent sentit bien que sa couche avec gonflée. Alors qu’il tâtait sa couche, Sam lui glissa quelques mots à l’oreille.
 - Passe dans ta chambre chercher un slip propre et retrouve moi à l’infirmerie que je te nettoie et que je t’enlève cette couche, d’accord ?
 - D’accord, lui répondit Vincent.
Quelques minutes plus tard, Vincent était devant l’infirmerie et n’avait pas put entrer car la porte était fermée à clé. Sam arriva avec Charles qui tenait lui aussi dans ses mains quelque chose.
 - Ah tu es déjà là, parfait, dit Sam à Vincent. Charles m’a dit que vous vous étiez parlé et que chacun était au courant de ce que l’autre portait, alors on va gagner du temps à ce que vous passiez en même temps. Entrez, dit-elle après avoir déverrouillée la porte. Vincent, allonge toi. Et toi Charles, je pense que tu peux te débrouiller tout seul ?
 - Oui, je vais y arriver, répondit-il tout en commençant à baisser son pantalon.
Pendant ce temps là, Vincent s’allongeait et Sam s’occupait de le changer. La curiosité de Charles était bien visible. Il parcourait des yeux toute la pièce mais son regard revenait régulièrement sur Vincent et sur Sam. Alors que Sam avait presque terminé de rhabiller Vincent après lui avoir enlevé sa couche et l’avoir nettoyé, Charles, lui, n’avait toujours pas enlevé sa couche. Il n’avait qu’une jambe d’enlever sur les deux.
 - Hé bien Charles, un problème ? lui demanda Sam.
 - Non, non, ça va, j’ai presque terminé.
 - Approche toi, je vais t’aider, ça ira plus vite.
Charles portait une jambe de son jogging dans une main, tandis que l’autre était autour de sa cheville. Tout en avançant, il regardait la couche souillée de Vincent qui était posée sur la table où Vincent avait été changé.
 - dis moi, elle est un peu mouillée ta couche non ? dit Sam en tapotant l’entrejambe de Charles. Tu as fait pipi ?
 - Non, je n’ai pas fait pipi, lui répondit Charles tout en baissant la tête très étonné de ce que lui disait Sam.
 - Allonge toi sur la table, je vais regarder et te nettoyer si besoin.
Charles s’allongea et Sam déchira un côté de la couche, puis l’autre.
 - Si, si, tu as bien fait un petit pipi dedans, lui dit Sam. Et cela ne doit pas faire longtemps car c’est encore tout chaud. Je te passe un coup de lingette et tu pourras te rhabiller.
Charles était vraiment étonné d’avoir fait pipi. Il avait du mal à le croire, lui, faire pipi dans une couche, à son âge, et qui plus est la journée. Il lui était bien évidemment obligé de le croire puisque sa couche avait légèrement jaunie. Sa couche était posée juste devant lui, ouverte. Charles était assis et regardait Sam le nettoyer. Cela lui rappelait son frère de 3 ans qui faisait encore pipi au lit et qui mettait encore des couches la nuit. Sa maman le nettoyait de la même manière le matin, alors qu’il se levait.
 - Je n’ai pas fait exprès, se contenta-t-il de dire. Je ne m’en étais même pas aperçu.
 - Oubli ça. Lève les fesses que je t’enfile ton slip et que je te remette ton jogging.
Charles obéissait et 2 minutes plus tard, Sam refermait la porte de la pharmacie et tous les 3 regagnèrent la salle où tous les enfants se trouvaient.
 - Je préfère porter un slip plutôt qu’une couche, dit Charles à Vincent alors qu’ils n’étaient que tous les deux. Cela me faisait bizarre cette épaisseur entre les jambes.
 - On s’y habitue tu sais. D’ailleurs moi quand je porte une couche, c’est tellement naturel que je fais pipi dedans sans m’en apercevoir. Mon cerveau sait que j’ai une couche sur moi et du coup ma vessie laisser sortir mon pipi. D’ailleurs c’est ce qui a du t’arriver tout à l’heure.
 - Peut-être oui, c’est vrai que je ne sais pas à quel moment j’ai fait pipi, je ne m’en souviens pas.
Les deux garçons n’avaient jamais trop discutés ensemble, et cela les avait rapprochés de parler des couches.
Le repas arriva, suivi par les douches et la mise en pyjama.
Sam entra dans la chambre de Vincent et de Mathieu.
 - Les garçons, dit-elle, j’ai besoin de vous parler. Je pense que vous savez que Eric a eu un problème la nuit dernière.
 - Oui il me l’a dit, annonça Vincent.
 - J’ai convenu avec lui qu’il serait mieux qu’il porte une couche pour le restant du séjour et il est d’accord. Il m’a dit qu’il en portait il y a encore peu de temps chez lui. Du coup je pense qu’il serait préférable qu’il dorme dans votre chambre. Est-ce que cela vous va ?
 - Oui oui, bien sûr, dit Mathieu.
 - Aucun problème pour moi, dit Vincent.
 - Je m’en doutais, mais je voulais être sûr de votre réponse. Alors suivez-moi, il nous attend dans le couloir.
C’est ainsi que les trois garçons suivirent Sam jusqu’à l’infirmerie. Ils furent mis les uns après les autres en couche et regagnèrent leur chambre.
Sam rentra dans sa chambre en leur disant d’aller se coucher. Alors qu’ils allaient s’allonger dans leur lit, la porte de leur chambre s’ouvrit. Joaquim entra et observa ses camarades.
 - Je me demandais pourquoi tu avais changé de chambre, dit-il à Eric avec un sourire. J’avais bien une idée, mais je voulais la vérifier. Ce que je vois confirme donc ce que je pensais, tu as fait pipi au lit la nuit dernière et maintenant tu es dans la chambre des pisseux qui portent des couches.
Vincent, Eric et Mathieu devinrent tout rouge. La honte d’être démasqué et qui plus est par Joaquim les laissa sans voix.
 - Vous n’avez rien à dire ? Vous n’essayez même pas de nier ? Remarque, ce n’est pas la peine d’essayer, vu les bosses que vous avez sous vos pyjamas, cela ne laisse aucun doute. En plus ta couche dépasse même de ton bas de pyjama Vincent, un bout de plastique se voit.
Vincent se dépêcha se remettre comme il faut son pyjama de manière à cacher sa couche. Eric, lui, certainement plus sensible, se mit à pleurer et à sortir de la chambre en courant.
 - Bébé pleure maintenant. Mais tu as raison, pleure, tu pisseras moins.
 - Ce n’est pas bien ce que tu fais, dit finalement Mathieu.
 - Retourne dans ta chambre, dit Vincent, et laisse nous tranquille, on ne t’a rien fait nous. Et ce n’est pas notre faute si l’on fait pipi et que l’on doit mettre une couche pour dormir.
 - Baissez vos bas de pyjama, j’ai envie de vous voir juste avec votre couche, dit Joaquim en s’avançant vers eux.
 - N’y compte même pas, dit Mathieu. Si tu veux la bagarre, tu vas l’avoir.
Vincent, lui, n’était pas aussi courageux et se contenta se tenir la ceinture de son bas de pyjama de manière à empêcher Joaquim de lui baisser.
Alors que Joaquim s’approchait de Vincent et lui empoignait son pyjama, une voix se fit entendre à l’entrée de la chambre.
 - Tu as besoin de quelque chose ? dit Sam d’une voix forte.
Joaquim, surpris, se retourna et regarda Sam.
 - Je pense que tu devrais vite retourner dans ta chambre, continua-t-elle.
Joaquim s’exécuta, sans rien dire. Une fois qu’il fut sortit, Sam tenta de réconforter les trois garçons.
 - Il n’aurait pas dû faire ça et je le ferai savoir à votre maître pour que Joaquim ait une punition. Allez, mettez-vous dans votre lit maintenant. Vous pouvez discuter 20 minutes si vous voulez et ensuite il faudra éteindre. Mais je repasserai pour vous le dire.
Eric, qui était donc allé chercher Sam et était resté derrière elle pendant qu’elle avait parlé à Joaquim passa devant-elle et se mit au lit. Une larme coulait encore sur sa joue.
Les garçons parlèrent de couche une fois allongé dans leur lit. Il parlèrent également de Joaquim et se demandant qu’elle allait être sa punition. Ils étaient tout de même un peu inquiet que toute la classe soit au courant demain qu’ils faisaient pipi au lit et mettaient des couches.
 - Tout à l’heure, quand Joaquim s’est moqué de nous, j’ai fait pipi dans ma couche, dit Eric.
 - Ça n’a pas d’importance, dit Vincent, demain matin elle sera certainement mouillée, du moins la mienne. Toi ce n’était peut-être qu’un accident la nuit dernière. Et quoi qu’il en soit, qu’elle soit mouillée ou non, Sam la jettera demain. Si tu préfères le dire à Sam, peut-être qu’elle t’en mettra une propre.
 - Oh non alors, j’aurais trop honte de lui dire que j’ai fait pipi dedans en étant réveillé.
 - C’est toi qui décide.
La conversation changea et ils discutèrent camping. Ils se promirent de partirent camper un jour, une fois rentré chez eux.
Peu de temps après, Sam ouvrit la porte. Le directeur était là, ainsi que Joaquim. Il prit la parole alors que les trois garçons s’assirent dans leur lit pour l’écouter.
 - Sam est venu me prévenir de ce que Joaquim avait fait et j’ai appelé sa maman pour que l’on convienne d’une punition. Joaquim va vous dire laquelle et je crois qu’il a quelque chose à vous dire aussi.
Joaquim, qui était resté derrière le maître pendant que celui-ci parlait, n’osait pas avancer.
 - Allez Joaquim, avance. C’est sûr que c’est moins drôle pour toi maintenant.
Le maître passa son bras sur l’épaule de Joaquim et le força à avancer.
 - Je suis désolé, balbutia Joaquim, je n’aurais pas dû me moquer de vous. Je ne le referai pas.
Les trois garçons le regardèrent, sans rien dire. Cette scène rappela à Vincent une autre fois où son cousin s’était moqué de lui et de sa cousine Lætitia. Il se rappela qu’elle avait été sa punition et baissa les yeux sur le pyjama de Joaquim.
Ce dernier s’en aperçut et rougit.
 - Très bien, dit le maître, maintenant je crois que tu peux leur dire qu’elle est ta punition maintenant.
Joaquim, après avoir longuement hésité, commença à balbutier quelques mots que personne ne comprit.
 - Bon, c’est moi qui vais le dire, ça ira plus vite, finit par dire le maître.
Joaquim avait la tête baissée et même s’il ne pleurait pas, ses larmes n’étaient pas loin.
 - Donc, comme je le disais, j’ai appelé la maman de Joaquim et je lui ai expliqué la situation : celle de ce soir, mais aussi les autres fois où Joaquim s’est moqué de toi Vincent, mais aussi de Charles. Ensemble nous avons convenu que la meilleure punition serait d’être dans la même situation que vous, à savoir en couche.
A ce moment là, Eric et Mathieu qui n’avaient pas encore vu ce que Joaquim portait sous son pyjama, baissèrent à leur tour les yeux vers lui.
 - Oui, Joaquim porte donc une couche sous son pyjama. Il va la garder cette nuit, mais aussi demain pendant la journée, n’est-ce pas Joaquim ?
Joaquim ne dit rien, et continua de garder sa tête baissée, bien trop honteux pour la relever.
 - Et puisque Joaquim avait envie de voir une couche tout à l’heure, il va vous montrer la sienne.
Et sans dire un mot de plus, le maître baissa le pantalon de pyjama de Joaquim et tous virent sa couche. Vincent trouva qu’elle était plus épaisse que la sienne et vit qu’il portait en plus par dessus une culotte en plastique.
 - J’espère que cela te servira de leçon Joaquim, dit le maître. Et ne t’avise pas de l’enlever car sinon je me verrai dans l’obligation de t’en faire porter une tout le restant de la semaine. Tu as bien compris ?
Joaquim se contenta de secouer sa tête de haut en bas pour faire comprendre qu’il était d’accord.
 - Remonte ton pantalon et va dans ta chambre maintenant. Bonne nuit tous les trois, dit le maître en sortant à son tour de la chambre.
Sam avait assisté à la scène et rentra pour leur parler.
 - C’est moi qui ai donné l’idée au maître l’idée de cette punition et je suis presque certaine que Joaquim ne se moquera plus de vous après.
 - Merci, dit Vincent. Cela avait fonctionné avec mon cousin quand il s’était moqué de lui. Lui aussi avait dû porter une couche et avait arrêté de se moquer ensuite. C’est qui qui lui a mis sa couche ?
 - Oui pourquoi ?
 - Parce que j’ai trouvé qu’elle était très épaisse.
 - Tu as l’œil, lui répondit Sam. Effectivement, elle est plus épaisse que celle que je vous ai mise ce soir car j’ai ajouté dedans une couche droite pour augmenter l’absorption. Je ne pense pas que cela soit nécessaire, mais c’était pour que sa couche soit bien visible et que Joaquim ne cherche pas à la dissimuler. Je lui ai en plus mis une culotte en plastique par dessus pour qu’elle fasse un peu plus de bruit. Avec ça, je doute que ses camarades de chambre ne voit pas ce qu’il porte sous son pyjama, dit-elle avec un clin d’œil.
Ceci donna le sourire à Vincent, Eric et Mathieu.
 - Allez, j’éteins la lumière maintenant, il est tard, et il est l’heure de dormir.
 - Sam, dit doucement Eric.
 - Oui Eric, qu’est-ce qu’il y a ?
 - Tout à l’heure quand Joaquim s’est moqué de nous, j’ai un peu fait pipi dans ma couche.
Eric avait trouvé le courage de le dire.
 - Laisse moi regarder, dit Sam.
Sam s’approcha de lui, se baissa pour se mettre à sa hauteur, et descendit son pyjama.
 - Ce n’est qu’un petit pipi. Ne crains rien, ces couches sont suffisamment épaisses et absorbantes, tu ne risques pas de fuite cette nuit, dit-elle après avoir tâté la couche du petit garçon. Je ne te la change pas, il est trop tard.
Sam lui remonta son pyjama et lui fit un bisou sur le front.
 - Bonne nuit et à demain, dit-elle en éteignant la lumière et en fermant la porte.
Vincent s’endormit en pensant à Joaquim et à la couche qu’il portait ce soir, mais aussi à celle qu’il devrait porter demain pendant la journée. Cela le fit sourire, mais une petite pointe de jalousie était là également.
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histoirevincent · 6 years ago
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L’histoire de Vincent (Partie 30)
Classe de mer, 2ème journée
En cette 2ème journée de classe de mer, le programme était donc classe le matin et chasse aux trésors l’après midi. Le repas de midi font englouti rapidement car tous voulaient commencer au plus vite cette activité.
 - Je vous rappelle que les filles ayant été prêtes les 1ères hier soir, elles vont avoir un avantage, dit le maître. Il y aura donc 3 équipes de garçons et 3 équipes de filles. Vous pouvez vous répartir comme vous le souhaitez ensuite. Dès que c’est fait, vous allez choisir un foulard de couleur et vous vous retrouverez devant moi, je vous expliquerai les règles.
Eric, Mathieu et Vincent décidèrent de se mettre ensemble et purent choisir la couleur qu’ils souhaitent car ils durent les 1ers à choisir.
Quand toutes les équipes furent créées et rangées devant le maître, celui-ci reprit la parole.
 - Sam et Amélie sont là pour vous aider cet après midi. Si vous bloquez trop longtemps sur une énigme, vous pouvez aller les voir. Moi je vous attendrai ici et je vérifierai si vous êtes bien passés par toutes les étapes, donc ne trichez pas ! La consigne la plus important c’est de ne pas sortir du parc du château et aussi de toujours au moins par 2. Donc si vous avez une équipe de 3, vous n’avez pas le droit de vous séparer. Maintenant comment ça se passe : je vais distribuer à chaque équipe une feuille avec des énigmes, il y en a 6 à trouver. Chaque énigme résolue vous mènera à un endroit dans le parc où dans le centre, vous y trouverez une lettre de l’alphabet. Une fois les 6 lettres trouvées, cela vous permettra de reconstituer un mot, mais attention les lettres ne seront pas dans l’ordre des énigmes, il faudra donc réfléchir pour trouver ce mot. Et c’est donc avec ce mot que vous devrez venir me voir. Est-ce que vous avez tous compris ?
Plusieurs questions furent posées au maître avant que tous n’aient bien compris ce qu’il fallait faire et ne pas faire.
 - Maître, qu’est-ce qu’il y a gagner ? demanda quelqu’un.
 - Un trésor, dit le maître en rigolant.
 - Et c’est quoi l’avantage des filles ? demanda Agathe.
 - Je vais vous distribuer la feuille 3 minutes avant les garçons puisque que vous avez réussi à arriver 3 minutes avant les garçons hier soir.
Les filles crièrent de joie à ce moment là tandis que les garçons furent un peu déçu.
Toutes les équipes se firent à réfléchir à une stratégie.
 - Bon, dit Vincent, on fait tous ce que l’on peut pour gagner hein ?
 - Oui bien sûr, dit Mathieu.
 - On va gagner, j’en suis sûr, dit Eric.
 - Il faut que l’on se pose et que l’on réfléchisse bien ensemble avant de partir dans tous les sens, sinon on va perdre du temps, dit Vincent.
 - On peut aussi regarder où partent les filles, dit Mathieu.
 - Oui, bonne idée, dit Eric qui commençait déjà à essayer d’écouter les autres groupes.
Peu après, le maître distribua les feuilles aux 3 équipes de filles et chaque groupe commença à réfléchir. Les garçons, eux, les observaient et tentaient de les écouter. Malheureusement pour eux, elles s’étaient éloignées.
Le maître, qui observait sa montre, leur donner ensuite une feuille et eux aussi commencèrent à réfléchir.
Deux équipes de filles commençaient déjà à se mettre en marche quand Vincent et son groupe eurent leur feuille.
Tous les 3 lurent toutes les énigmes et tous eurent des idées. Le temps de se mettre d’accord, ils furent l’avant dernier groupe à partir.
Vincent, Eric et Mathieu étaient parti en direction de l’air de jeux, l’énigme n°5 leur semblait correspondre à ce lieu et lorsqu’ils arrivèrent en vue de celui-ci, ils virent qu’un groupe de fille en repartaient.
 - Elles l’ont peut-être déjà trouvé l’indice, dit Mathieu, dépêchons-nous.
Tous les 3 se mirent à chercher et trouvèrent rapidement l’indice qu’ils cherchaient, c’était la lettre “R”.
 - Super, on a notre 1er indice, on continue, dit Vincent. Je vous propose de continuer sur l’indice n°6, je dirai bien que c’est dans la salle où nous avons vu le film hier soir, qu’en pensez-vous ?
 - Peut-être bien oui, répondit Mathieu. Allons voir, on est pas loin.
Autour d’eux ils voyaient différents groupes s’activer et courir. Tous espéraient pouvoir trouver le trésor les premiers.
 - Regardez, dit Eric, il y a Noémie avec Sam, elle va peut-être lui demander de l’aide.
Et effectivement, Vincent, en tournant la tête, vit que Noémie était en train de parler avec Sam. Toujours un peu préoccupé par ce qu’il s’était passé la veille, il se demanda de quoi elles pouvaient bien parler et tout en courant sans regarder où il allait, il tomba par terre, si bien qu’un peu d’urine s’échappa de sa vessie et arriva dans son short.
Eric et Mathieu, en se retournant pour voir pourquoi Vincent n’était pas avec eux, le virent en train de se relever. Ils se rapprochèrent de lui.
 - Je crois que tu as eu un petit accident, dit Eric à Vincent tout en lui montrant son short.
 - Ah oui effectivement. Continuez sans moi, je vous rejoins, je vais aller me changer, je n’ai pas envie que les autres me voient comme ça.
Eric et Mathieu reprirent donc leur route par aller en direction de la salle tandis que Vincent décida d’aller retrouver Sam et Noémie qui s’apprêtaient à rentrer dans le bâtiment. C’est Noémie qui s’aperçut que Vincent les rejoignait.
 - Attends Sam, il y a Vincent qui arrive, dit Noémie à Sam.
 - Je crois que Vincent a eu un accident, lui répondit-elle.
Vincent arriva à leur hauteur.
 - Je suis tombé, dit Vincent, et j’ai fait pipi.
 - Je vois ça, allez viens, je t’accompagne à ta chambre pour que tu te changes.
 - Vous alliez où, demanda Vincent à Sam.
C’est Noémie qui lui répondit.
 - Je crois que ma diarrhée n’est pas tout à fait terminée car j’ai comme des coups de couteau dans le ventre et quand je cours c’est encore pire. Je me demande même si je n’ai pas fait un peu alors Sam m’emmenait vérifier et peut-être même mettre une couche.
Sam était étonnée comme Noémie parlait librement de son problème et se rappela qu’ils dormaient régulièrement l’un chez l’autre et portaient une couche.
 - Venez tous les 2, on va voir ce qu’il en est.
Ils se dirigèrent donc vers les chambres. Sam alla dans la chambre de Noémie tandis que Vincent se rendit dans la sienne. Vincent prit un nouveau slip ainsi qu’un short propre. Il se rendit ensuite dans la chambre de Noémie.
 - Il va falloir que je te nettoie un peu Noémie, entendit Vincent en arrivant. On va aller à l’infirmerie, ta diarrhée n’est pas tout à fait terminée. Tu préfères porter une couche qui s’enfile aujourd’hui ? Ça évitera d’avoir à te changer encore si ça arrive.
 - Oui, je préfère, dit Noémie.
 - Sam, dit Vincent en entrant dans la chambre, est-ce que je peux en porter une aussi s’il te plaît ?
 - Tu es sûr Vincent, tu sais tu peux aller aux toilettes quand tu es au centre, ce n’est pas comme dans le car.
 - Ça m’arrive de temps en temps de faire pipi quand je joue, j’oublie d’aller faire pipi quand je suis dans un jeu. Et je n’ai pas envie que les autres s’aperçoivent que je fais pipi dans mon slip, je ne veux pas qu’ils se moquent de moi.
Sam réfléchit quelques instants et se rappela d’une classe de mer de l’année précédente où une jeune fille de leur âge s’était retrouvée trempée d’urine. Beaucoup d’enfants s’étaient moquées d’elle et cela avait été un moment difficile aussi bien pour cette petite fille que pour elle, c’était sa première année en tant qu’animatrice.
 - D’accord, allez, on va tous les 3 à l’infirmerie pour vous nettoyer.
Alors que Vincent et Noémie enlevait leur short, Sam regardait dans l’armoire.
 - Le directeur est allé ce matin faire des courses et il a refait le stock. Voyons ce qu’il y a. Il a visiblement été dans un magasin de matériel médical car il y a des couches que je ne connais pas.
Tout en disant cela, elle ouvrit un paquet et en sortit une couche.
 - Bon, je ne vais pas vous mettre ça, c’est pour la nuit. C’est une couche avec des scratchs et qui est plus épaisse qu'une couche de supermarché. Avec ça Vincent, tu n’aurais plus besoin de culotte en plastique et tu n’auras pas de fuite. Qu’est-ce qu’il y a d’autre.
Vincent et Noémie la regardait. Vincent avait son short d’enlevé et se retrouvait en slip mouillé. Noémie, elle aussi avait enlevé son short et n’était pas très à l’aise avec de la diarrhée dans sa culotte.
 - Je me dépêche, je fais au plus vite, leur dit Sam. Ah voilà qui devrait aller, c’est une couche à enfiler. Il a aussi dû l’acheter en magasin de matériel médical car il n’y a pas de dessins dessus comment on en voit habituellement sur les couches de supermarché. Allez, je vous mets ça, au moins, vous n’aurez pas de problème avec.
Sam procéda au nettoyage de Noémie et lui enfila une des 2 couches qu’elle avait sortie du sachet. Elle fit ensuite de même avec Vincent.
 - Elle est douce cette couche, dit Noémie à Vincent.
 - Oui c’est vrai, et en plus elle n’est pas en plastique, elle ne fait pas de bruit.
 - Elles sont surtout plus épaisses que des Drynites, dit Sam. Ca ne vous gène pas pour marcher ?
 - Non ça va, répondirent les 2 enfants.
 - Mettez votre sous-vêtement propre dessus, leur dit Sam, puis le short que vous avez ramené.
Moins de 5 minutes plus tard, les 2 enfants avaient retrouvés leur groupe et demandaient des nouvelles.
 - Vous avez trouvé un nouveau indice, demanda Vincent à ses 2 copains.
 - Oui, lui dit Mathieu, on a l’indice n°6, il était bien dans la salle, c’est la lettre “E”.
 - Et nous sommes en train de chercher le n°1, dit Eric, on pense qu’il est par ici.
Mathieu, qui venait d’observer Vincent, lui dit :
 - Tu t’es changé ?
 - Oui, j’ai mis un short propre et aussi... une couche. J’ai demandé à Sam et elle a été d’accord. Comme ça je ne risque plus rien.
Vincent vit bien que Mathieu le regardait un peu avec envie.
Près d’une heure après, personne n’avait encore trouvé le mot qui permettrait d’accéder au trésor. Le maître était toujours seul près du point de départ. La fougue des enfants lors du lancement s’était réduite. Tous marchaient maintenant. Certains essayaient de glaner quelques informations auprès d’autres groupes. Vincent sût par Noémie qu’il leur manquait 2 indices et lui dit qu’à eux aussi il en manquait 2, mais ce n’était pas les mêmes.
L’aide apportée par Sam permet à Vincent et à son groupe de trouver un autre indice, il ne leur en manquait plus qu’un maintenant. Ils avaient déjà les lettres “A”, “S”, “C”, “R”, et “E”. Ils avaient beau chercher, il ne trouvait pas le mot et quoi qu’il en soit, le maître avait dit qu’il fallait trouver obligatoirement les 6 lettres pour venir le voir.
Alors qu’ils se posèrent sur un banc pour réfléchir à nouveau sur la dernière énigme, ils virent qu’un groupe allait voir le maître. Ils observèrent tous les 3 et constatèrent avec un peu de tristesse que le maître dût leur dire que c’était gagné car le groupe cria de joie. Ce groupe était celui de Noémie et Vincent aperçut un bout de la couche de Noémie qui dépassait de son short quand elle sauta les bras en l’air.
Vincent, qui portait de temps en temps une couche chez lui en journée, ne se rappelait plus qu’il en portait une actuellement. Il portait instinctivement sa main dessus et constata qu’elle était un peu gonflée, il avait du faire pipi dedans sans s’en apercevoir.
 - Allez on se motive, il ne nous reste plus qu’un indice, on peut encore être les second, dit Mathieu.
Cela eut pour effet de sortir Vincent de ses pensées.
 - Oui tu as raison, dit ce dernier. D’ailleurs, et si la réponse à cette énigme était le mot “toilettes” ? Qu’en pensez-vous ?
 - Mais oui, c’est ça, dit Eric, on y va.
Tous les partirent donc en courant et y trouvèrent effectivement l’indice n°1, celui qui leur manquait, c’était la lettre “B”.
 - Je l’ai, dit Vincent, c’est le mot “CRABES”, on va voir le maître, vite !
L’excitation d’avoir trouvé venait de provoquer un jet d’urine qui se réfugia dans sa couche.
Tous les trois se mirent à courir en direction du maître qui leur confirma que le mot à trouver était bien celui là. Vincent, Eric et Mathieu était donc le 2ème groupe à avoir trouvé. Les autres groupes les regardaient avec eux tandis qu’eux s’étaient assis dans l’herbe tout en discutant des énigmes et de la difficulté de certaines.
Vincent se mit un peu à l’écart avec Noémie.
 - J’ai vu ta couche dépasser de ton short tout à l’heure quand tu as sauté, dit Vincent.
 - J’ai sentit oui et du coup j’ai arrêté de sauter. Personne ne m’a rien dit en tout cas. J’ai fait un pipi dedans tout à l’heure, lui avoua-t-elle.
 - Moi aussi, plusieurs même.
Environ 45 minutes plus tard, 2 autres groupes avaient eux aussi trouvés. Il ne manquait que 2 équipes et le maître annonça la fin de la chasse au trésor.
 - Maître, c’est quoi le trésor ? demanda une fille du groupe de Noémie.
 - Je vous le donnerai ce soir ! Et maintenant place au goûter !
Pendant que les enfants cherchaient, un goûter avait été préparé sur des tables à l’extérieur. C’est Sam et Amélie qui les distribuaient.
Une fois servis, tous les enfants se regroupèrent par petit groupe dans l’herbe.
Sam passa auprès d’eux et notamment de Vincent et lui parla à voix basse dans l’oreille.
 - Est-ce que tout va bien Vincent ? Tu n’aurais pas fait pipi dans ta couche à tout hasard ?
 - Oui, ça va, mais comment tu le sais ? lui répondit-il à son tour de manière discrète.
 - Tu sais c’est mon travail de savoir ça.
Cela rappela à Vincent que c’est à peu près cette réponse que sa maman lui donnait quand elle voyait que Vincent avait sa couche de mouillée et qu’il était peut-être temps de la changer.
 - Je me suis aperçu que j’avais fait pipi dedans tout à l’heure, mais je pense que ça peut attendre encore un peu.
 - A mon avis, vu mon expérience, tu n’en as pas fait qu’un seul. Ton couche a gonflée plusieurs fois depuis que je te l’ai mise tout à l’heure. Je t’ai observé avant que tu ne t’assois prendre ton goûter et ton short n’avait pas cette forme là.
Vincent fût un peu gêner car il avait effectivement volontairement fait un petit pipi dans sa couche depuis qu’il prenait son goûter.
 - Ne sois pas gêné, j’ai l’habitude de voir ça tu sais, mais termine ton goûter et on ira l’enlever ensuite.
Sam partit ensuite voir Noémie, sans doute pour lui parler de la même chose.
Le maître prit ensuite la parole.
 - D’ici 30 minutes, on va prendre le car pour aller voir le coucher de soleil ce soir. Je vous demande donc d’aller tous faire pipi et d’aller prendre un sweat ou un pull dans vos chambres, ainsi que mettre un jogging ou un pantalon. Prenez aussi un petit sac, nous vous distribuerons une bouteille d’eau en descendant du car.
Sam partit en direction de l’infirmerie et Noémie et Vincent partirent la rejoindre.
 - Je regarde ta couche Vincent pour voir qu’elle donne, mais j’ai très très peu de doute sur le fait qu’elle n’est retenu qu’un seul pipi.
Sam baissa donc le short de Vincent et effectivement sa couche était assez gonflée.
 - Sam, lui demanda Vincent, est-ce que je peux en mettre une autre pour ce soir ? On va faire un peu de car, et puis il n’y aura peut-être pas de toilettes là où on va aller. Et tu sais, à part le pipi que j’ai fait dans ma couche pendant le goûter, je n’ai pas fait exprès pour les autres, je ne m’en suis pas rendu compte.
 - Je te crois Vincent, et oui je suis d’accord pour ce soir. Je sais très bien que tous les enfants n’ont pas la même facilité à se retenir.
 - Et des enfants qui portent des couches en journée, tu as vois beaucoup ?
 - Pendant les classes de mer, ça arrive mais pas très souvent. Par contre, j’ai déjà fait plusieurs colonies de vacances qui sont réservées aux enfants qui sont incontinents ou énurétiques. Vous savez ce que cela veut dire ? demanda Sam à Vincent et à Noémie.
 - Énurétique, c’est les enfants qui font pipi au lit, dit Noémie.
 - Oui c’est ça, dit Sam, mais pas uniquement les enfants, il y a aussi des adultes qui sont énurétiques. Et incontinents, cela veut dire qu’on ne peut pas se retenir aussi bien la nuit que le jour, et cela peut-être le pipi comme le caca.
 - Il y a des colonies spéciales pour les enfants comme ça ? demanda Vincent très curieux.
 - Oui, oui, il n’y en a pas beaucoup mais il y en a.
Vincent pensait à son ami Dimitri. Il ne savait pas si son ami était au courant que cela existait.
 - J’ai un ami qui s’appelle Dimitri qui est incontinent, il doit porter des couches tout le temps.
 - Alors je l’ai peut-être rencontré, dit Sam en souriant.
 - Je ne crois pas qu’il sache que cela existe.
 - Je pourrais te donner un prospectus si tu veux.
 - Oh oui alors, je veux bien. Est-ce que les enfants comme moi peuvent venir aussi du coup ?
 - Bien sûr, comme je te le disais, les enfants qui font pipi au lit et même ceux qui ont des petits problèmes à se retenir la nuit peuvent venir eux aussi.
 - Allez, revenons en à ce qui nous amène ici. Je t’enlève ta couche et je t’en enfile une autre.
Noémie se demandait elle ce qu’allait dire Sam à propos de sa couche pendant qu’elle s’occupait de Vincent.
 - Et toi Noémie, ça va ? Est-ce que tu as salie ta couche ?
 - Oui ça va, je crois bien que oui, dit-elle doucement en baissant la tête.
 - Voyons voir ça. Je te baisse ton short et je regarde.
Noémie regarda Vincent un peu inquiète tandis que Sam s’occupait d’elle.
 - Encore une petite diarrhée mais juste un petit peu, dit Sam. Tu as encore eu mal au ventre ?
Sam ne dit rien, mais elle avait sans doute vu qu’il y avait aussi un petit pipi dans sa couche.
 - Un peu oui.
 - Très bien, alors je te nettoie et je te remets une couche pour ce soir, comme ça, tu n’auras pas à t’inquiéter.
 - D’accord, répondit Noémie. Merci Sam.
 - De rien Noémie, lui dit Sam en lui faisant un sourire.
Tous les 3 purent ensuite retourner dans les chambres pour se mettre en jogging et prendre un pull.
Ils se retrouvèrent ensuite près du car et peu après il se mit à partir. Le trajet ne fût pas très long et ils arrivèrent sur un parking.
 - Voilà, dis le maître, nous sommes arrivés mais il nous reste un peu de marche pour pouvoir accéder à notre lieu d’observation. On ne traîne pas trop, ça sera dommage d’arriver après que le soleil soit couché. N’oubliez pas votre sac et prenez une bouteille d’eau.
Tous se mirent en marche et c’était difficile car il fallait marcher dans le sable et cela montait fort. Beaucoup d’enfant en avaient un peu marre et heureusement qu’un animateur était là pour les aider. Environ 30 minutes plus tard et après beaucoup d’effort tous arrivèrent et fort heureusement le soleil n’était pas encore couché.
 - J’ai déjà bu toute ma bouteille d’eau, dit Noémie à Vincent. Grimper dans le sable n’est pas facile, on s’enfonce et ça nous fait reculer. Ça a été toi ?
 - Oui ça va, mais moi aussi je suis un peu fatigué oui. Tu as encore soif ? Je peux te passer de l’eau si tu veux, il m’en reste plus de la moitié.
 - Je veux bien oui s’il te plaît. Je ne sais pas si c’est à cause de la diarrhée mais j’ai encore envie de boire.
Vincent passa donc sa bouteille à Noémie qui la bu presque entièrement.
 - Asseyez-vous par ici les enfants, le soleil devrait se coucher d’ici 20 minutes. En attendant je vais vous donner une collation histoire de vous redonner quelques forces. Et puis, pour les gagnantes du jour, il y a aussi quelque chose.
Le maître sortit de son sac quelques gâteaux sacs qu’il donna à tous les enfants et prit ensuite 4 petits cadeaux qu’il distribua à Noémie et aux filles de son groupe.
Tous les enfants les regardaient envieux. Toutes les 4 déballèrent leur cadeau. A l’intérieur se trouvait divers petites choses : une boule à neige représentant la dune sur laquelle ils se trouvaient, un stylo et un taille crayon ainsi qu’une barre chocolatée.
 - Tu as de la chance, dit Vincent à Noémie. Ils sont sympas tes cadeaux ! Et c’est mes préférés ces barres là.
 - Tiens, en voici la moitié, dit Noémie à Vincent. Tu m’as donné à boire tout à l’heure, c’est vraiment le minimum que je te puisse te donner. Et puis tu es toujours la pour moi, merci d’être mon ami.
 - C’est avec plaisir Noémie. Toi aussi merci à toi d’être mon amie, et merci pour le partage.
Vincent et Noémie mangèrent d’abord quelques gâteaux et mangèrent leur demi barre chocolaté tout en regardant le soleil se coucher.
Ils n’étaient pas les seules à regarder le coucher de soleil et tous les enfants de la classe l’observait. Quand celui-ci fût entièrement couché, des applaudissements se firent entendre tout autour d’eaux et les enfants en firent de même. Cela avait été un beau spectacle.
 - J’ai encore soif, dit Noémie. Cette barre de chocolat m’a assoiffé.
 - Je vais demander au maître s’il en a encore, dit Vincent.
Vincent revint quelques instants plus tard tout en tendant une bouteille à Noémie.
 - Voilà, il en avait apporté quelques unes en plus.
 - Merci Vincent.
Noémie en but la moitié et Vincent but le reste.
Avec tout ce qu’elle avait bu depuis qu’elle était allé faire pipi au centre, Noémie avait sentit sa vessie se remplir au fur et à mesure. Son envie de faire pipi s’était intensifiée et elle aurait aimé pouvoir se retenir.
Il lui était de plus en plus évident qu’elle ne pourrait pas se retenir jusqu’à ce qu’elle rentre au centre.
 - J’ai mal eu ventre, dit enfin Noémie à Vincent. Et ce n’est pas à cause de ma diarrhée mais parce que j’ai maintenant très très envie de faire pipi.
 - Moi aussi lui avoua Vincent. J’ai moins bu que toi, mais j’ai aussi très envie de faire pipi.
 - Oui mais toi tu peux faire pipi debout. Près du car il y a des arbres, tu pourras baisser ta couche et faire ça sans que personne ne voit rien.
 - Si tu ne peux pas faire pipi, alors je ne le ferai pas non plus, comme ça tu ne seras pas tout seule à avoir une couche mouillée ce soir, lui répondit-il tout en lâchant son pipi et en lui faisant un clin d’œil.
Noémie aurait aimé se retenir encore un peu mais devant le soutient moral de Vincent décida de se laisser aller aussi.
Tous les deux se sourirent, sachant qu’ils étaient tous les deux en train de faire pipi en même temps dans leur couche.
C’est le maître qui les rappela à la réalité.
 - Réunissez-vous s’il vous plaît, on va repartir. Prenez vos sacs, ramassez les papiers qui traînent par là et mettez les dedans.
Peu après, tous les enfants prirent la direction du car. La descente était plus facile. Vincent et Noémie marchaient côte à côté, heureux d’avoir pu soulager leur vessie. Ils entendirent plusieurs enfants dirent qu’ils avaient envie de faire pipi.
 - Maître, demanda Agathe, j’ai très très envie de faire pipi.
 - Il va falloir que tu patientes Agathe. Il reste 10 minutes avant l’arrivée au car et ensuite environ 30 min pour le centre.
 - Moi aussi maître, j’ai envie, lui dit Joaquim.
 - Toi tu pourras faire près d’un arbre à côté du car. Maintenant dépêchons nous.
Beaucoup d’élèves discutaient de leur envie de faire pipi et aussitôt qu’ils arrivèrent en lisière de forêt, certains garçons allèrent soulager leur vessie.
Les filles, elles n’osèrent pas, aussi bien que Agathe lâcha prise et se fit pipi dessus. Le maître s’en aperçut quand Agathe se mit à pleurer mais personne n’osa se moquer d’elle de peur que cela leur arrive aussi.
Il la consola en lui disant que ce n’était pas grave et lui dit d’arrêter de pleurer, qu’elle pourrait se changer en arrivant au centre, avant d’aller manger. Il lui dit également qu’il veillerait à ce que personne ne se moque d’elle.
Vincent et Noémie étaient soulagés d’avoir une couche sur eux, ils en profitèrent même pour faire un autre pipi dedans pour relâcher une nouvelle fois la pression que se faisait sentir sur leur vessie.
Certaines filles choisirent d’aller faire pipi derrière un arbre avant de monter dans le bus, de peur de se faire pipi dessus une fois assise. Presque tous les garçons allèrent eux aussi faire pipi contre un arbre.
Pendant le trajet de retour, le maître leur dit que le dîner aurait lieu 15 min après leur arrivée, qu’ils auraient tous les temps d’aller faire pipi.
Une autre fille n’était pas parvenu à se retenir et s’était mise debout afin de faire pipi et ne pas mouiller le siège. C’est sa voisine qui alla prévenir le maître quand tout le monde fût descendu du car. Le maître ne la gronda pas non plus et il la fit descendre et l’amena à Amélie qui était en train de parler à Agathe.
Plusieurs filles s’étaient précipités aux toilettes et certains garçons également.
Amélie emmena les 2 jeunes filles mouillées pour les aider à se changer. Noémie ne savait pas quoi faire, elle serait bien allée elle aussi se changer car sa couche était mouillée. Elle n’avait pas envie d’aller manger avec mais en même temps, elle n’osa pas le dire à Amélie. Cette dernière savait que Noémie faisait pipi au lit, mais pas qu’elle en portait pendant la journée. Elle préféra donc se taire, se disant qu’elle allait aller jusqu’à sa chambre pour l’enlever.
Sam, elle, attendait Vincent et lui demanda s’il avait besoin de quelque chose.
 - Cela a été dur pour tout le monde de se retenir de faire pipi, et Noémie et moi on a mouillé notre couche. Il y a aussi eu 2 autres filles de la classe qui se sont fait pipi dessus.
 - Ce sont des choses qui arrivent. Tu veux que j’aille t’aider à enlever ta couche ?
 - Oui je veux bien, je préfère l’enlever maintenant, dit Vincent.
 - Très bien, allons dans ma chambre alors, ça ira plus vite que d’aller jusqu’à l’infirmerie.
Tout en allant jusqu’à la chambre de Sam, ils virent Noémie.
 - Tu n’es pas avec Amélie, lui demanda Sam ? Elle m’a dit qu’elle emmenait certaines d’entre vous se changer, j’ai cru que tu allais avec elle.
 - Non, je n'ai pas osé lui dire...
- Tu sais Noémie, il ne faut pas que tu ais honte. Et puis Amélie n'est pas comme Sophie... Suis moi avec Vincent, je m'occupe de vous.
Peu de temps après, tout le monde était réuni pour le dîner.
Vincent allait s’asseoir quand Eric lui parla.
- Je peux me mettre à côté de toi ?
- Oui bien sûr. Au fait, tu as reparlé à Sam ? Tu ne devais pas changer de chambre et venir dans la nôtre avec Mathieu ?
- Si, on en a parlé tout à l'heure. On a convenu que si j'avais un autre accident, je viendrai dans votre chambre mais que ce soir je resterai dans la mienne.
- Et elle te met une couche pour la nuit ?
- Elle m'a amené une couche à enfiler qu'elle a mise dans mon sac. Elle m'a bien dit que je pouvais la mettre si je voulais, que je n'étais pas obligé.
- Et tu vas la mettre ?
- Je ne sais pas... À la fois je le dis que ça serait mieux pour moi, pour ne pas me réveiller dans un lit mouillé, mais aussi pour que Sam est moins de travail demain si jamais je mouillais mon lit mais j'ai quand même peur que les autres s'en aperçoivent.
- Tu verras comment ça se passe. Si tu peux la mettre discrètement, fais le.
 - Oui tu as raison, je ferais ça.
Le temps des douches arriva ensuite et Sam s'occupa enfin de Vincent et de Mathieu. pour qu'ils puissent aller se coucher.
- Allez, à l'infirmerie vous 2. Tous les autres sont couchés, il ne reste que vous deux.
Alors que Mathieu s’installait sur la table pour être mis en couche, Sam était dans l’armoire des couches.
 - Donc il y a cette couche à scratch que je peux vous mettre, mais je regarde ce qu’il y a d’autre.
Vincent était à côté d’elle et observait avec intérêt l’intérieur de l’armoire. Il y avait de nombreux paquets, des pampers de différentes tailles, à enfiler ou à scratchs, mais aussi un paquet de couches pour le piscine. Il avait déjà vu des publicités à la télévision et s’était toujours demander comment ça pouvait fonctionner. Il pouvoir aussi voir des paquets provenant certainement de magasin de matériel médical, car il n’y avait pas de dessins dessus et ils ressemblaient à ceux qu’ils avaient chez lui.
Sur une étagères en bas de l’armoire se trouvait des culottes en plastiques, de différentes couleurs. Sam s’aperçut de l’intérêt de Vincent portait à tout ce qu’il voyait.
 - Si tu as des questions, tu peux les poser, c’est normal d’en avoir et n’aie pas de honte à les poser, il n’y a pas de question bête.
Vincent en profita et posa immédiatement sa première question :
 - Comment ça fonctionne une couche de piscine ? Ça empêche le pipi d’aller dans l’eau ?
 - Elles ne sont pas destinées à retenir de l’urine, mais uniquement des matières fécales. En gros, elles ne gonflent pas quand il y a de l’urine et de l’eau de piscine, c’est juste qu’elles empêchent le caca de sortir dans l’eau.
 - Et pourquoi dans les couches pampers il y autant de couches différentes ?
 - Alors là, c’est une bonne question, c’est vrai qu’il y a les couches qui s’enfilent et celles à scratchs, mais dans ces dernières, il y a les baby dry, les actives fit et d’autres encore je crois. Honnêtement, je ne sais pas trop.
 - Dans les enfants qui viennent en classe de mer, il y en a beaucoup qui mettent des couches chez eux et ici ? Et des fois, il amène leurs couches ?
 - Ça dépend des âges. Généralement plus les enfants sont petits, plus il y en a qui font pipi au lit oui. Il est vrai que c’est souvent des CM2 qui viennent mais une fois il y a plusieurs élèves qui avaient sauté 2 classes donc ils étaient moins âgés que leur copains de classe. Et dans ce groupe, plusieurs faisaient encore pipi au lit et mettaient des couches oui. Et cela arrive que certaine enfants ramène leurs couches oui.
 - Et ils mettent des bodys ?
 - Tu poses beaucoup de questions dis donc, dit Sam en souriant. Oui cela arrive, mais c’est très rare en classe de mer. Cela arrive fréquemment par contre quand je fais des colonies de vacances pour enfants incontinents ou énurétiques. Tu en mets chez toi des bodys ?
 - Oui, maman m’en met oui. Elle trouve que ça maintient mieux ma couche. Et moi j’aime bien dormir juste en body aussi. Et c’est plus des garçons ou des filles qui viennent dans ces colonies ?
 - Il est vrai qu’il y a un peu plus de garçons qui font pipi au lit. Mais il y a des deux car tu sais c’est aussi parce que les enfants sont malades et que leur vessie fonctionne mal et dans ces cas là, il y a autant de filles que de garçons.
 - Et ils devront porter des couches toute leur vie ? Ils ne peuvent pas se faire opérer ? Et certains refusent d’en porter des couches ?
 - Oui beaucoup d’entre eux devront en porter toute leur vie, principalement sont qui sont incontinents. Ceux qui sont énurétiques, cela dépend, certains guériront, pour d’autres non. Quant à des opérations, là non plus, je ne saurais pas te répondre. Et oui, certains refusent de porter des couches, mais ce n’est pas grave, on oblige personne. C’est plus pratique s’ils en portent, et pour eux, et pour nous, mais l’important c’est que ce soit les enfants qui choisissent. Quand ils grandiront, ils pourront choisirent d’autres solutions à la place des couches. Bon, je m’occupe de vous mettre votre couche et on va au lit non ?
Sam souhaitait mettre fin à la conversation, et Vincent le ressentit et n’osa plus poser d’autres question. Il se questionnait beaucoup vis à vis de Dimitri, de sa maladie, de l’obligation de porter des couches toute sa vie.
 - Alors, va pour ces couches là, dit Sam. Elles sont plus épaisses que celles que je vous ais mises jusqu’à maintenant. J’arrive, dit-elle à Mathieu.
Sam lui mit un peu de crème et le langea. Elle appela ensuite Vincent et fit de même avec la crème.
 - Je vais quand même t’en mettre un peu plus car tu es plus rouge que Mathieu, c’est certainement parce que tu as porté une couche aujourd’hui..
Vincent s’observa tandis que Sam s’occupait de lui.
 - Elles sont bien ces nouvelles couches, je n’avais jamais vu cette marque avant, dit Sam. Je ne pense pas que tu auras une fuite avec ça. Lève encore les fesses une fois que je te remonte ton pyjama.
Vincent se mit ensuite debout et baissa l’avant de son pyjama pour voir sa couche. C’est une marque qu’il ne connaissait pas. Sam, elle, lui tapota les fesses 2 ou 3 fois avec ce bruit caractéristique d’une couche, tout en lui disant que cela lui allait très bien.
Cette couche là n’était pas en plastique et même si elle était plus épaisse que la couche qu’il avait porté la nuit depuis qu’il était au centre, elle l’était tout de même moins que celle qu’il portait chez lui.
Sam les raccompagna dans leur chambre, leur fit un bisou chacun et partit après avoir fermé la porte.
Cette nuit là, Vincent rêva de cette colonie de vacances dont lui avait parlé Sam. Il s’imaginait être parmi les enfants, en couche, la nuit bien sûr, mais aussi le jour. Avec lui se trouvait ses amis : Dimitri, Virginie, Noémie, Eric et Mathieu. Tous portaient des couches, tout le temps, certains par envie, d’autre par nécessité et personne ne se moquait des autres puisque tous étaient là parce qu’ils avaient des problèmes de santé, plus ou moins graves. Dans les animateurs, il y avait évidemment Sam, toujours aussi gentille et bienveillante. Elle s’occupait autant que possible de Vincent, même s’il y avait d'autres animateurs. Les changements de couches étaient fait à intervalles réguliers, mais chaque enfant pouvaient aller se faire changer quand il le souhaitait.
C’est en sursaut que Vincent se réveilla le lendemain matin. Dans son rêve, il était en train de faire caca aux toilettes après que Sam lui ait enlevé sa couche. Mais dans la réalité, il était allongé dans son lit, dans une couche mouillée du pipi de la nuit, mais aussi salie par le caca qu’il venait de faire.
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histoirevincent · 6 years ago
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L’histoire de Vincent (Partie 29)
Classe de mer, 1ère journée
 - Bonjour Vincent, bonjour Mathieu, c’est l’heure de vous réveiller.
C’était Sam qui venait d’entrer et qui leur parlait. Cela n’eut aucun effet, ceux-ci ne bougèrent pas une oreille.
Sam rentra dans la chambre et s’approcha de Vincent en le secouant doucement. Celui-ci s’étira et ouvrir enfin les yeux.
Elle fit de même avec Mathieu qui lui aussi se réveilla.
 - Allez le garçons, c’est l’heure de se lever, on va aller à l’infirmerie.
Vincent bougea le premier et s’assit au bord de son lit, Mathieu en fit de même.
Alors que Vincent allait se mettre debout, Sam, qui s’était reculé pour les attendre près de la porte, se rapprocha à nouveau de Vincent.
 - J’ai l’impression qu’un peu de pipi s’est échappée de ta protection, ton pyjama est un peu humide.
Vincent baissa la tête et constata qu’effectivement, il était un peu mouillé.
 - Et toi Mathieu, c’est comment ? demanda Sam.
 - Ça à l’air d’aller, lui répondit-il tout en baillant.
 - On va aller vérifier tout ça à l’infirmerie, ça sera plus simple.
Dans le sens inverse que la veille et avec une couche mouillée à la place d’une sèche, les 2 garçons suivirent Sam. Une fois rentrée, elle ferma la porte.
 - Voilà, on va faire vite. Vincent, comme tu as eu une fuite, on va commencer par toi, allonge toi.
Vincent s’allongea tandis que Sam approchait le chariot. Il put constater que le sous-vêtement rose qu’il avait vu hier soir n’y était plus, sans doute avait-il été récupéré par sa propriétaire qui était venu avant lui.
 - Je baisse ton pyjama et ton slip donc lève les fesses.
Vincent s’exécuta.
 - Hé bien dis donc, je comprends que tu ais eu une fuite, la protection est trempée. Tu as beaucoup bu hier soir au dîner ?
 - J’ai bu 2 verres je crois, et un peu aussi après m’être lavé les dents.
 - D’accord, ça explique peut-être cette inondation. Ce n’est pas grave, je te nettoie et tu pourras remettre ton pyjama. Il est un peu mouillé, alors je le prendrai avec moi une fois que tu seras dans ta chambre pour t’habiller, j’amènerai tout ça à la lingerie pour qu’ils soient lavés. Ton slip je vais le mettre dans un sac plastique car il est mouillé lui aussi.
Sam ôta sa couche à Vincent et le nettoya avant de lui remettre son bas de pyjama. Une tâche d’urine se trouvait à son entrejambe et cela lui donna un frisson.
 - Tu as froid Vincent, je suis désolé, on aurait du prendre tes habits pour t’habiller ici, excuse moi. Mathieu, dépêche toi, on va faire vite.
Mathieu s’allongea à son tour et Sam lui baissa son pantalon de pyjama.
 - Toi ça va, tu n’as peu eu de fuite. Allez hop, un coup de savon nettoyant et on file.
En moins de 2 minutes, les 2 garçons et Sam repartirent vers la chambre.
 - Vincent, tu vas prendre tes affaires de toilette, une serviette, et tu vas à la douche vite fait avant que je ne réveille les autres. Tu enlèveras ton pyjama là bas. Tu mettras le haut et le bas dans ce sac plastique dans lequel il y a déjà ton slip. Quand tu seras lavé, tu reviendras avec ton sac sous ta serviette, et tu mettras le sac sur ton matelas. Tu remettras la couverture par dessus ensuite pour que personne ne voit rien. Mathieu, toi aussi va à la douche, je vais réveiller les autres. Je reviendrai tout à l’heure pour changer ton lit.
Sam sortit et fit le tour des chambres pour réveiller tout le monde.
 - On se lève, il est l’heure. On va aller prendre une douche, alors prenez votre trousse de toilette, une serviette de bain, et vous allez vous laver.
Alors que Sam disait cela, Vincent et Mathieu passèrent à côté d’elle pour se rendre aux toilettes. Vincent se dépêchait, il n’avait pas envie que quelqu’un le voit avec son pyjama mouillé.
Il arriva dans une cabine de douche et fit ce que lui avait demandé Samantha.
Une fois douché et séché, il enroula sa serviette autour de sa taille et mit le sac plastique dessous. Autour de lui, il entendait les autres garçons de sa classe en train de se laver et de discuter. C’est ainsi qu’il regagna sa chambre, sans croiser personne. Là, il mit le sac plastique sur son matelas, remit la couverture par dessus et s’habilla.
 - Ça va ? lui demanda Mathieu en arrivant lui aussi avec une serviette autour de la taille.
 - Oui, personne n’a rien vu, heureusement. J’espère que ma couche ne va pas fuir tous les matins.
 - Oh oui moi aussi, et je n’ai pas envie que ça m’arrive non plus.
Mathieu et Vincent s’habillèrent et attendirent que Sam les appelle pour aller prendre leur petit déjeuner. Étant les 1er à être prêt, ils commencèrent à faire une partie de Puissance 4 de voyage que Vincent avait emmené.
 - J’ai gagné, lui dit Vincent tout content.
 - Tu gagnes tout le temps de toute façon. Tu t’entraînes trop, c’est pour ça. Il faudrait quand même que tu me donnes des astuces, ça serait plus rigolo si j’avais un meilleur niveau.
Alors qu’ils allaient recommencer une partie, Sam passa sa tête à travers la porte restée entre ouverte.
 - Vous êtes prêts ? On va y aller. Tout s’est bien passé Vincent ? Tu n’as pas eu de problème ?
 - Oui tout va bien, merci, et non je n’ai pas eu de problème. J’ai fait comme tu as dit, le sac est dans mon lit.
 - Parfait, je m’occupe de ça tout à l‘heure. Allez, j’appelle tout le monde et on va prendre le petit déjeuner.
Sam appela effectivement l’ensemble des garçons et tous se dirigèrent vers le réfectoire où ils prirent leur petit déjeuner.
Vincent décida de s’asseoir à côté de Noémie.
 - Comment tu vas Noémie ? Tu as bien dormi ?
 - Oui ça va, j’ai plutôt bien dormi.
Vincent continua la conversation plus doucement afin que les autres ne puissent entendre.
 - Ils t’ont faire porter une couche du coup cette nuit ?
 - Une animatrice est venue dans la chambre après que nous nous soyons lavés les dents et a emmené Agathe en lui disant devant moi de la suivre pour aller mettre sa couche. J’ai sentit qu’Agathe était gênée. Elles sont revenues 10 minutes plus tard environ et j’ai Agathe portait effectivement une couche sous son pyjama. Ensuite l’animatrice m’a demandé si je voulais mettre une couche pour dormir. Je lui ai dit qu’à la maison je n’en mettais plus et que cela faisait longtemps que je n’avais pas fait pipi au lit.
 - Je t’avais bien dit que cela se passerait bien et que tu n’avais pas à t’inquiéter. Comment elle s’appelle celle qui s’occupe de votre dortoir ? La notre c’est Sam, et elle est super gentille.
 - Elle s’appelle Sophie et elle m’a quand même demandé si j’étais sûre de ne pas vouloir porter une couche car si je faisais pipi mon lit serait mouillé. J’ai dû lui redire que je ne voulais pas et j’ai bien sentit que cela l’embêtait que je n’en mette pas. A mon avis, elle n’aime pas avoir à changer des lits mouillés. Moi aussi j’étais gênée qu’elle me demande tout ça devant Agathe.
 - Ah oui c’est sûr que dit comme ça, elle a l’air moins gentille que Sam.
 - Agathe n’osait plus me parler après que Sophie soit parti. Je l’ai rassurée en lui disant de ne pas avoir peur, que jamais je ne le dirai aux autres.
 - Tu as bien fait, j’aurais été comme elle si Sam avait parlé de couche devant quelqu’un qui ne sait pas que j’en mets.
 - Et ce matin, Sophie est venue réveiller Agathe et l’a emmené à nouveau pour lui retirer sa couche.
Cette discussion ne rassura quand même pas trop Vincent. Sam ne serait peut-être pas là toute la semaine et il n’aimerait pas que cela soit Sophie qui vienne dans leur couloir.
Une fois le petit déjeuner terminer et que tous soient allés se laver les dents, ils se réunirent à nouveau dans la grande salle dans laquelle ils étaient venus en sortant du car. Une nouvelle réunion eut lieu où il fût expliqué aux enfants le programme de la semaine. Le maître leur dit qu’ils allaient entre autre faire de la pêche à pieds, une visite d’un aquarium, du char à voile, une sortie en mer sur un bateau, la visite du port ainsi qu’aller voir un coucher de soleil.
Des cris de joie s’élevèrent dans la salle, tous les enfants étaient super content du programme.
 - Je vous rappelle aussi que dans les mots “classe de mer”, il y a aussi “classe”, nous allons donc travailler un peu.
Les cris de joie s’étaient transformés et c’était plus des “oh non” qui se firent entendre.
 - D’ailleurs, c’est par ça que nous allons commencer ce matin. Vous allez me suivre, on va aller dans une salle de classe et nous allons parler un peu de géographie et de marée car c’est cette après midi que nous irons faire une pêche à pieds accompagné d’un habitant de la ville d’à côté qui est un ancien pêcheur.
Durant environ 2h le maître fit classe et Vincent trouva les sujets abordés très intéressant. Il voyait son maître sous un autre jour.
Tous purent ensuite aller jouer dans le parc en attendant le repas du midi.
- Je vais peut-être venir dans votre chambre, dit Éric à Vincent alors que ceux ci se retrouvaient dans la structure qu'ils avaient vu la veille en arrivant.
- Ah bon ? Pourquoi ? Que s'est-il passé ?
- Cette nuit j'ai fait pipi dans mon lit et je suis allé voir Sam. Elle m'a aidé à me changer discrètement ainsi que les draps. Heureusement les autres dormaient et n'ont rien vu. Ce matin j'en ai rediscuté avec elle et elle m'a dit que cela serait peut-être préférable que je mette une couche pour éviter que cela ne recommence.
Vincent écouta sans lui couper la parole.
- Je lui ai dit que j'étais d'accord car j'en portais à la maison il y a encore pas si longtemps mais que les autres allaient certainement le voir et à dire à tout le monde. Je lui ai demandé s’il serait possible que je change de chambre et que je vienne dans la votre. Elle m’a dit qu’elle allait voir ça aujourd’hui.
- Ah oui effectivement, il reste un lit. Et c'est sûr que ce n'est pas Mathieu et moi qui allons nous moquer puis nous portons tous les 2 une couche.
 - Hier, quand je suis allé voir pour qu’elle m’aide à enlever ma couche, elle m’a demandé si j’en mettais la nuit. J’aurai mieux faire de lui répondre oui, ça aurait éviter ce problème cette nuit.
Leur conversation fût stoppée car le maître les appelèrent pour aller manger. Quand ils eurent terminés de déjeuner, ils passèrent aux toilettes et partirent en car près du lieu où se déroulait la pêche à pieds.
Tous les enfants passèrent une super après midi. Peu d'entre eux avaient déjà fait une telle chose avant. Ils découvrirent la marche sur la plage à marée basse, le fonctionnement d'un piège à poissons. Mathieu eut le courage de goûter une crevette fraîche et fut l'un des seuls. Vincent lui n'osa pas.
Ils réussirent aussi à observer des phoques grâce aux jumelles que le pêcheur leur mit à disposition.
Quand ils rentrèrent au centre, ils en avaient tous pleins les pattes mais avaient aussi beaucoup de souvenirs.
- C'était une après midi génial dit Vincent à Noémie alors qu'ils descendaient du car. Toi aussi tu as aimé ?
- Oui moi aussi, c'est vrai que c'était super. J'ai adoré quand le pêcheur nous a montré la raie et qu'elle nous a fait comme un sourire. Excuse moi, il faut que j'aille aux toilettes, j'ai mal au ventre depuis tout à l'heure.
Noémie partit en direction des toilettes en se tenant le ventre avec ses 2 mains.
- Vous avez une heure pour vous amuser les enfants , ensuite ça sera l'heure des douches, dit le maître avant de s'éloigner.
Vincent et tous les autres partirent donc en direction du parc et de l'aire de jeu. Vincent et Mathieu commencèrent une partie de ping pong mais ni l'un ni l'autre n'était très doués et passaient beaucoup de temps à ramasser la balle par terre. Vincent n'était pas non plus trop dans la partie, il pensait à Noémie.
- Je vais aller voir ce que fait Noémie, finit-il par dire. Elle n'est toujours pas revenue.
En marchant en direction des toilettes, il croisa Sam.
- Tu vas aux toilettes Vincent ?
- Oui je vais chercher Noémie, elle y est allée quand on est descendu du car et elle n'est toujours pas revenue. En plus elle avait mal au ventre.
- Elle aurait dû venir me le dire. Attends, je vais avec toi.
Tous deux se rendirent dans les toilettes et entendirent quelqu’un pleurer doucement.
 - Noémie, c’est toi ? demanda Sam lorsqu’elle entendit ces pleurs. Tu es dans quelle toilette ?
Personne ne répondit mais les pleurs se firent moins forts.
 - Noémie, c’est Vincent. Je suis avec Sam.
 - Je suis là, répondit Noémie en ouvrant la porte.
Noémie était assise aux toilettes, son short baissé et visiblement sale.
 - Ma pauvre, dit tout de suite Sam en s’approchant d’elle. Tu as eu un accident. Vincent m’a dit que tu avais mal au ventre. Je vais m’occuper de toi.
Sam demanda à Vincent de sortir pendant qu’elle s’occupait de son amie.
Elles ressortirent quelques minutes plus tard des toilettes.
 - Je l’emmène se changer, tu peux retourner dehors Vincent. Elle va certainement se reposer un peu dans sa chambre.
 - Est-ce que Vincent peut venir ? demanda Noémie à Sam.
 - Je pense que c’est mieux si tu te reposes. Tu le verras ensuite.
Vincent, attristé par la situation, retourna voir Mathieu qui jouait dehors. Ce n’est que lorsqu’il vit Sam sortir du bâtiment qu’il retrouva un peu le sourire et couru vers elle.
 - Elle va bien, ne t’inquiètes pas Vincent. Je l’ai aidé à se changer et elle se repose. Elle a une petit diarrhée, c’est tout. J’irai la chercher pour aller dîner tout à l’heure et on verra si elle reste couchée ou si elle vient au réfectoire.
 - D’accord, lui dit Vincent.
Alors que Sam s’éloignait, Vincent prit la décision d’aller voir Noémie tout de même. Il rentra dans le bâtiment puis rejoignit le couloir des filles. Il toqua doucement à la personne et, entendant Noémie qui bougeait, entra dans la pièce.
Elle était allongée dans son lit, sous sa couverture.
 - Tu ne dors pas ? Je te dérange ? Sam m’a dit que tu te reposais mais j’avais envie de te voir.
 - Vas y entre, et ferme la porte. Ça va mieux oui, j’ai eu mal au ventre et j’ai eu une diarrhée en allant aux toilettes. Il y en a un peu qui est sorti dans ma culotte avant que je puisse faire le reste aux toilettes, je n’ai pas réussi à me retenir.
 - Ce n’est pas grave, et puis personne ne t’a vu.
 - Oui je sais. Sam a été très gentille avec moi. Elle m’a proposé de me reposer dans ma chambre un moment après m’avoir aidé à me changer. Elle m’a d’ailleurs proposé une drynites au cas où une autre diarrhée arriverait et je lui ai dit oui. Du coup elle est allé me la chercher et je l’ai enfile.
 - Tu as bien fait, au moins tu n’auras plus d’habits de sales.
 - J’espère que Sophie ne va pas arriver et te trouver ici sinon elle ne sera pas contente et tu risques de te faire disputer.
 - Oh tant pis, de toute façon ce n’est pas elle qui s’occupe de moi, dit en riant Vincent.
Ils restèrent tous les 2 un moment à discuter avant que la porte ne s’ouvre, c’était Sam.
 - Ah tu es bien là, je m’en doutais. On t’a cherché dehors sans te trouver alors je me suis dit que tu étais peut-être bien venu voir ton amie.
 - Oui, je suis là, désolé de n’avoir rien dit, je voulais voir si Noémie allait bien.
 - D’accord, mais préviens moi la prochaine fois. Comment ça va Noémie ? Mieux ? Tu te sens de venir manger avec tout le monde ?
 - Oui ça va mieux que tout à l‘heure, je pense que je peux descendre.
 - Parfait, alors allons-y.
Vincent constata que Noémie portait effectivement une drynites.
 - Par contre, je pense qu’il serait préférable que tu t’habilles, lui dit Vincent en souriant.
 - Ah bon, pourquoi ça ? lui répondit-elle en rigolant.
Noémie enfila un jogging par dessus et vérifia bien que son haut rentrait bien dedans de sortir de la chambre.
 - Vincent, lui dit Sam, je me doute que tu ne le feras pas, mais ne dit rien aux autres à propos de ce que tu viens de voir, d’accord ?
 - Oh non, bien sûr que non. Tu sais Sam, on est ami avec Noémie et elle vient dormir à la maison de temps en temps. Elle sait aussi que je mets des couches la nuit.
Noémie hésitait à lui dire qu’elle en avait mise elle aussi la dernière fois qu’elle était allé chez Vincent, la fois où il y avait Claire, mais elle le ne fit pas.
Sam n’était pas dupe et avait à peu près compris.
 - Je vois, dit-elle, je commence à comprendre votre amitié. Allez, enfile un pantalon, et allons y.
Quelques minutes plus tard, il fût l’heure de passer à table. Vincent et Noémie décidèrent de manger  l’un à côté de l’autre.
Des bruits de gargouillement se firent entendre du ventre de Noémie pendant le repas.
 - J’ai l’impression que ma diarrhée n’est pas tout à fait terminée, dit-elle doucement.
 - Tu veux que je vienne avec toi aux toilettes ?
 - Non, pour l’instant ça va, et puis je suis rassurée parce ce que je porte comme sous-vêtement.
 - D’accord, lui dit Vincent, mais ne traîne quand même pas trop à y aller si tu as besoin.
 - Oui papa, lui répondit la jeune fille avec un clin d’œil qui fit sourire Vincent.
Moins de 2 minutes plus tard, ce qui devait arriver, arriva. Noémie n’avait pas réussit à se retenir autant qu’elle ne le pensait. Une matière assez liquide venait de couler dans sa couche et Vincent s’en aperçut, déjà au bruit pas très discret, mais aussi à la vue de la tête de Noémie.
Noémie avait d’abord baissé le regarde sur son pantalon, puis ses yeux firent le tour des personnes autour d’elle pour s’assurer que personne n’avait compris ce qu’il venait de se passer. Elle fût rassurer quand elle vit que seul Vincent la regardait, moitié souriant, moitié inquiet.
 - Tu vois, finit-il par dire en la voyant ainsi, papa avait raison et tout en lui faisant à son tour un clin d’œil.
 - Ça ne sent pas trop ? lui demanda-t-elle.
 - Pour l’instant non. En tout cas, tu as eu raison d’accepter de mettre une drynites pour venir manger.
 - Je n’ai plus trop faim, je vais aller voir Sam pour lui dire que je vais dans ma chambre. Reste finir de manger, je pense que je vais aller prendre une douche.
Vincent observa du regard le trajet que Noémie prit pour aller voir Sam. Il voyait bien qu’elle était mal à l’aise et qu’elle avait une manière de marcher inhabituelle. Elle alla donc voir Sam puis partit en direction de sa chambre après lui avoir parlé quelques secondes.
Sam, elle, alla voir Sophie avant de se rasseoir à sa place. Sophie eut l’air contrariée et se leva pour suivre Noémie.
Le repas se termina près de 20 minutes plus tard. Ce soir, ils allaient regarder un film dans la grande salle. Le vidéo projecteur était en train d’être installé par le directeur ainsi qu’un écran de projection. Il avait été demandé aux enfants d’aller se laver et de se mettre en pyjama avant que la séance ne commence.
Sophie n’était toujours pas revenue et Vincent se demandait si tout se passait bien entre entre elle Noémie.
Les garçons arrivèrent dans leur couloir et Sam leur demanda de faire comme hier soir et d’aller se laver.
 - Je vous informe qu’il y a un concours entre les filles et les garçons. Le groupe qui sera prêt le premier aura un avantage lors d’un jeu organisé demain. Je ne vous en dit pas plus sur le sujet. Donc ne traîner pas dans les douches, mais lavez-vous quand même hein, ne faites pas semblant. Et n’oubliez pas de frotter vos dents avec brosse et dentifrice évidemment !
Cela amusa tout le monde et tous les garçons se prirent au jeu.
En revenant de la douche, Vincent prit tout de même le temps de demander ç Sam si elle avait des nouvelles de Noémie.
 - Je n’en ai pas non. Quand elle est venue me voir tout à l’heure, je suis allé en parler à Sophie car c’est elle qui s’occupe des filles. J’irai lui demander des nouvelles si jamais Noémie n’est pas là pour le film de ce soir, d’accord ?
 - Oh oui, merci Sam, lui dit Vincent avant de partir rapidement enfiler son pyjama dans sa chambre.
Vincent fût le premier de tous les garçons à être prêt à aller voir le film. Le fait d’avoir des nouvelles de Noémie y avait certainement été pour quelque chose.
Une fois que tous les autres garçons furent là, ils partirent avec Sam en direction de la salle. Tous se demandaient où en étaient les filles. Certains disaient qu’elles étaient de toute façon longue à se préparer alors ils seraient certainement les premier.
Dans la salle, des coussins avaient été installés un peu partout et certaines filles étaient déjà assises. Les autres s’étaient mises debout en voyant les garçons arriver.
Malheureusement pour eux, les filles étaient donc déjà là et les narguaient quelque peu en les voyant arriver. Les mines déconfites des garçons les firent bien rire.
Vincent s’en fichait un petit peu et cherchait son amie du regard. Il la trouva installée à l’arrière de la salle, assise sur un coussin et en en tenant un autre sur elle.
 - Ah je suis content de te voir là. Je me demandais si tu n’allais pas rester dans ta chambre.
Noémie boudait et cela se voyait.
 - Que se passe-t-il ? Qu’est-ce qui ne va pas ?
Vincent insistant, elle finit par lui répondre.
 - C’est Sophie, elle m’a disputée tout à l’heure. Elle m’a emmené dans ma chambre et a prit mon pyjama. Ensuite, elle m’a emmené aux douches, m’a enlevé ma couche en plein milieu de la pièce. Il y aurait eu quelqu’un que cela n’aurait rien changé. Jusqu’à maintenant, elle n’avait pas dit un mot, mais je voyais bien qu’elle n’était pas contente du tout.
 - Je la déteste, dit Vincent.
Elle m’a nettoyé le plus gros avec du coton en prenant un air dégoûtée, en disant que je sentais vraiment très mauvais. Elle m’a ensuite envoyé me laver. Une fois que je suis sortie, on est allé à l’infirmerie et m’a fait allongé.
 - Qu’est-ce qui s’est passé ensuite ?
 - Elle m’a dit qu’à mon âge, je ne devais pas faire caca dans mes sous-vêtements, ni dans mes couches, qu’avoir la diarrhée n’empêchait nullement d’aller aux toilettes. Moi pendant ce temps là je pleurais mais elle s’en fichait complètement.
 - Elle n’est vraiment pas gentille, elle est même méchante. Ce n’est pas de ta faute. C’est dommage que tu ne sois pas un garçon, tu serais venue dans notre couloir et Sam se serait occupée de toi.
 - Ensuite, sans rien me demander, elle a sortie une couche de l’armoire et me l’a mise. Mais pas une couche qui s’enfile comme j’avais, mais une couche à scratch avec des motifs de bébé. Elle m’a dit que de toute façon les couches à enfiler ça ne me servait à rien puisque je n’allais pas aux toilettes, et qu’elles coûtaient plus chères. Puis elle me l’a mise et m’a remonté mon pyjama. Elle m’a dit ensuite de boire un grand verre d’eau qu’elle me tendait, car quand on a la diarrhée, on se déshydrate. Je n’avais pas soif mais je l’ai bu en entier car elle m’a dit que nous ne partirions pas d’ici avant que je n’ai terminé. Nous sommes ensuite retournées dans les chambres. Toutes les filles sont ensuite arrivées, moi je suis restée dans ma chambre pendant qu’elles allaient se laver. Je pense qu’Agathe a vu ma couche sous mon pyjama quand elle est venu chercher le sien, mais elle ne m’a rien dit.
 - Je suis sûr qu’Agathe ne dira rien, dit Vincent.
 - Quand Agathe est revenue, elle s’est mise en pyjama. Sophie est entrée à ce moment là, a baissé mon pyjama et écarté l’arrière de ma couche pour voir si je n’avais pas fait dedans, comme on pourrait le faire à un bébé qui ne sait pas parler. Là, elle m’a dit que je ne pouvais pas rester dans ma chambre tout seule, alors que j’allais venir voir le film avec tout le monde. Je lui ai bien dit que les autres allaient voir que j’avais une couche et elle ne m’a même pas répondu. Agathe, elle, elle regardait la scène, certainement en ayant un peu peur de ce que pourrait lui réserver Sophie. Sophie lui a d’ailleurs dit qu’elle lui mettrait sa couche après le film. Elle est finalement partie voir les autres filles dans leur chambre.
 - Je vais en parler à Sam, ce n’est vraiment pas normal qu’elle fasse comme ça avec toi.
Vincent était très peiné pour son amie et s’énervait en pensant à Sophie.
 - Nous avons discuté ensuite avec Agathe qui m’a demandé pourquoi j’avais une couche et pourquoi Sophie avait fait ça. Je lui ai expliqué et elle m’a dit que cela ne s’était pas très bien passé non plus pour elle la veille quand Sophie lui a mise sa couche. Sophie lui a dit que c’était les bébés qui mettait des couches et qui faisaient pipi au lit, cela l’a même fait pleurer. Et ce matin, juste avant que Sophie n’arrive, Agathe me disait que sa couche avait eu une fuite et que son pyjama était mouillé, elle n’était pas rassurée. Sophie est donc venue la chercher pour l’emmener à l’infirmerie et elles sont revenues 5 minutes plus tard et Agathe pleurait doucement mais ne m’a pas expliqué pourquoi.
 - Et là, les filles de ta classe ont vu que tu portais une couche sous ton pyjama ?
 - Je ne crois pas non, j’ai marché derrière et je pense que personne n’a rien vu. Maintenant j’ai peur d’avoir à nouveau envie de faire caca ou même pipi avec ce que j’ai bu. D’ailleurs j’ai un peu envie. Je ne peux même pas enlever ma couche pour aller aux toilettes. Et si Sophie vérifie avant que j’aille me coucher, elle va encore me disputer si ma couche est sale. Et si jamais elle ne vérifie pas et que ma couche est sale, il va falloir que je dorme avec. Et il y a aussi le risque que les autres sentent l’odeur.
Pendant qu’ils parlaient tous les 2, tous les enfants s’étaient assis sur les coussins, certains s’étaient même allongés. Le film allait bientôt commencer.
Vincent n’avait vraiment rien à faire du film, et était dans ses pensées quand celui-ci commença. Il se disait qu’il ne pouvait pas laisser son amie comme ça
Il serait bien allé voir Sam pour lui en parler, mais elle n’était pas dans la pièce.
Vincent vit qu’il y avait des couvertures dans un coin de la pièce. Certains enfants en avaient pris pour s’allonger ou se couvrir. Il alla lui aussi en chercher une et se blottie dessous avec son amie, sa couche était ainsi un peu mieux cachée. Elle le remercia en lui faisant un bisou sur la joue.
Moins de 15 minutes plus tard, il sentit la tête de Noémie se poser sur la sienne et s’aperçut qu’elle s’était endormie, sans doute fatiguée par sa diarrhée. Vincent n’osa plus bouger de peur de la réveiller. Sam était revenue mais il se dit qu’il irait la voir plus tard.
Le film se termina et cela réveilla Noémie.
 - Je me suis endormie, dit-elle.
 - Oui et quasiment depuis le début du film. Tu n’as pas envie de faire pipi ?
 - Non ça va, mais attends, je crois que ma couche est mouillée, j’ai du faire pendant que je dormais, continua-t-elle en pleurant.
 - Ne pleure pas, je vais trouver une solution.
Noémie resta sous sa couverture pendant que Vincent partit voir Sam.
 - Sam, il faut que je te parle, lui dit-il.
 - Attends Vincent, pas tout de suite, lui répondit-elle alors qu’elle allait disputer 2 garçons qui s’énervaient l’un contre l’autre.
Vincent décida qu’il lui dirait dès qu’il le pourrait, et alors qu’il allait retourner voir Noémie, Sophie était déjà avec elle à soulever sa couverture et à toucher de sa main son pyjama.
Vincent fût le seul à assister à la scène et allait aller voir Sophie quand Sam l’appela.
 - Vincent, viens s’il te plaît, tu es le dernier. Dépêche toi, les autres sont déjà parti, je ne peux pas les laisser seuls.
Vincent obéit et suivit Sam. C’est en se retournant pour voir ce qu’il se passait qu’il avança. Il manqua d’ailleurs de peu de tomber. Il entendit juste Sophie parler un peu fort à Noémie et la perdit des yeux.
 - Sam, il faut vraiment que je te parle.
 - Vincent, ce n’est pas le moment là. Je m’occupe de vous tous, de coucher tous les garçons, et ensuite on ira à l’infirmerie pour que je te mette ta protection à toi et à Mathieu. Tu pourras m’expliquer tout ça la bas, d’accord ?
Vincent se résigna et répondit quelque chose que Sam n’entendit même pas. Il regagna sa chambre où il y retrouva Mathieu. Il n’eut pas le temps de se parler que Sam appelait tous les enfants et leur demandait d’aller faire pipi aux toilettes et d’aller se coucher.
Tous s’exécutèrent et chacun retrouva ensuite sa chambre.
 - Oh ça n’a pas l’air d’aller toi, lui dit Mathieu, une fois qu’ils eurent fermé la porte.
 - Oui, Noémie ne va pas bien et Sam ne m’écoute pas.
Vincent lui raconta en détail les événements quand Sam arriva.
 - Vous me suivez les garçons. Tous les garçons sont couchés, on peut maintenant aller à l’infirmerie.
Ce n’est qu’une fois arrivé que Sam demanda à Vincent ce qu’il se passait.
 - Dis moi ce que tu voulais me dire Vincent. Maintenant j’ai le temps. Mais en même temps que tu me parles, allonge toi sur la table d’examen.
Vincent monta et alors qu’il allait parler, Sam reprit tout de suite la parole.
 - Oh attends, c’est vrai que tu as eu une fuite ce matin. La protection que je t’avais mise n’a visiblement pas été suffisante.
Vincent en avait un peu marre que sous réserve qu’il n’était plus un bébé, Sam utilise le mot protection.
 - Tu sais Sam, lui dit-il en lui coupant la parole, tu peux parler de couche, cela ne me dérange pas. C’est comme ça que toutes les personnes autour de moi parlent et moi aussi je le dis.
 - On nous apprend que c’est le terme à utiliser, ça permet aux enfants de ne pas être rabaissé à des bébés.
 - Alors tu sais, tu es bien la seule à être comme cela, du moins ici au centre.
Et là, Vincent raconta tout ce que Noémie avait subit et ce que lui avait vu. Cela prit un bon moment et Sam ne l’interrompit pas, et le laissa parler.
 - C’est ça que je voulais te dire tout à l’heure. Que Noémie avait fait pipi dans sa couche et avait peur que tout le monde le sache. Mais peur aussi que Sophie ne la dispute et la traite encore de bébé comme elle l’avait déjà fait, aussi bien à Noémie qu’à Agathe.
Mathieu avait écouté tout ce qu’avait dit Vincent, sans l’interrompre lui non plus. Il avait envie de pleurer d’entendre que Noémie et Agathe aient subit ça.
 - Excuse moi Vincent de ne pas t’avoir écouté tout à l’heure, dit Sam. Je comprends mieux pourquoi tu insistais autant. Je ne devrais pas t’en parler car tu n’as pas à le savoir et il faut que cela reste entre nous, mais Sophie est nouvelle ici, je ne savais pas qu’elle était comme cela avec les enfants. Je te promets que ce soir je vais aller voir le directeur, et il va trouver une solution. Ça te va ? Tu me fais confiance ?
 - Oui, je te crois, dit Vincent.
 - Bon allez, maintenant, on va accélérer un peu. Donc je disais que tu avais eu une fuite la nuit dernière et qu’il fallait que je trouve une couche, tu as vu je dis couche, plus absorbante.
Sam sortit plusieurs paquets de l’armoire qu’elle posa sur le chariot.
 - Je crois bien qu’il n’y a rien d’autre à ta taille, j’étais pourtant persuadée en avoir vu. Quelqu’un a dû les utiliser. Ce que je vais faire pour ce soir, c’est te mettre la même que hier soir, et par dessus je vais t’enfiler cette culotte en plastique, ça protégera des fuites. Tu sais ce que c’est ?
 - Oui je connais, j’en ai mis chez ma mamie et maman en a acheté aussi.
 - Parfait, on fait ça alors.
Sam procéda à un rapide nettoyage et lui mit donc la même couche la veille, seul le motif était différent. Vincent se mit ensuite debout et ôta son bas de pyjama pendant que Sam ouvrait la culotte en plastique afin que Vincent puisse y passer sa première jambe. Il put ensuite passer la 2ème et Sam remonta la culotte jusqu’à la taille.
 - Elle est un peu grande, mais ça devrait le faire, dit Sam en tirant sur les élastiques des cuisses et de la taille. Enfile ton pyjama pendant que je m’occupe de Mathieu.
Tandis que Mathieu s’installait, Vincent remonta donc son bas de pyjama. La culotte était un peu grande effectivement et cela avait pour effet d’augmenter le volume de son pyjama. Alors qu’il marchait dans la pièce, un fort bruit de plastique se fit entendre.
 - Oh dis donc, elle est bruyante, lui dit Sam. Je ne savais pas, je ne te l’aurais pas mise sinon.
 - Ce n’est pas grave, tout le monde est couché de toute façon, lui dit Vincent. Et puis je préfère ça que d’avoir une fuite.
 - Très bien. Je ferai tout mon possible pour que l’on ai de nouvelles couches demain soir.
A son tour Mathieu fût langé et Sam lui remit la même couche que la veille.
Tous les 3 repartirent ensuite dans la chambre des garçons qui purent se coucher.
 - J’espère que Noémie va bien, dit Vincent à Mathieu il faut que Sam fût partit de la chambre.
 - Elle nous le dira demain mais je pense que ça doit aller. Dormons, comme ça la nuit passera plus vite et cela t’évitera d’y penser.
Vincent mit tout de même de longues minutes pour réussir à trouver le sommeil.
Le lendemain matin, Sam entra dans la chambre et réveillé doucement les 2 garçons.
 - Bonjour Vincent, bonjour Mathieu. Vous vous levez rapidement que l’on aille à l’infirmerie ?
 - J’ai bien dormi oui, dit Vincent tout en vérifiant son pyjama. Je n’ai pas mouillé mon pyjama.
 - Parfait, lui dit Sam. Et toi Mathieu, ça va ?
 - Oui ça va, mais par contre j’ai l’impression que c’est mon tour d’avoir eu une fuite, mon pyjama a une petite tâche.
 - On va aller voir tout ça, suivez-moi.
Ils arrivèrent à l’infirmerie et Sam s’occupa d’abord de Mathieu qui s’allongea sur la table d’examen. Il souleva les fesses tandis que Sam lui baissa son pyjama.
 - Effectivement, une petite fuite. Tu mettras toi aussi une nouvelle couche, celles-ci sont vraiment un peu juste en absorption.
Sam lui passa un coup de lingette après lui avoir enlevé sa couche.
 - A ton tour Vincent.
 - Je crois que la culotte plastique a un peu de pipi dedans, lui dit-il.
 - Alors reste debout que je t’enlève ton pyjama.
Sam lui baissa donc son bas de pyjama et effectivement un peu d’urine s’était réfugiée entre sa couche et la culotte.
 - Ah oui, grosse fuite de ta couche, heureusement que tu avais une culottes en plastique. Je la baisse jusqu’à tes genoux, et je vais prendre un peu de coton pour éponger avant de t’enlever complètement.
Une fois que cela fût fait, Vincent pût s’allonger. Sam procéda à l’enlèvement de sa couche puis le nettoya.
 - Ta couche est complètement trempée, lui dit-elle. Je crois n’en avoir jamais vu une aussi mouillée. Elle l’est de haut en bas, pas étonnant que tu ais eu une fuite.
Sans lui répondre, Vincent n’en pouvait plus d’attendre des nouvelles de son amie et lui posa la question :
 - Est-ce que tu as des nouvelles de Noémie.
 - Non, je n’en ai pas eu, mais je ferai ce que je t’ai dit, je te le promets.
C’est sur ces paroles que tout le monde repartit de l’infirmerie et que la journée commençait.
Au petit déjeuner, Noémie n’était pas là. Vincent se demandait bien où elle pouvait être. Sophie et Sam n’était pas présentes non plus. Vincent alla trouver un animateur du centre mais celui-ci ne sût pas lui répondre.
Peu avant la fin du petit déjeuner, Noémie arriva en compagnie de Sam. Elles arrivèrent près de Vincent où Noémie s’assit pour prendre à son tour son petit déjeuner.
 - Vincent, reste avec Noémie pour ne pas qu’elle prenne son petit déjeuner toute seule, d’accord ?
 - Oui bien sûr, dit Vincent.
Sam emmena le reste des garçons et un autre animateur s’occupa d’emmener les filles.
 - Raconte moi, dit Vincent à Noémie. Que s’est-il passé hier soir ? Et puis ce matin ? Vous étiez où ?
Noémie avait l’air d’aller bien, et cela rassura Vincent qui depuis hier soir pensait beaucoup à elle.
 - Attends, laisse moi avaler une tartine, j’ai trop faim.
Vincent ne lui laissa avaler qu’une bouchée avant de la relancer pour avoir des réponses.
 - Voilà, voilà, je te raconte. Hier soir quand tu es parti avec Sam de la salle, Sophie est donc venue me voir, elle se doutait que quelque chose n’allait pas car je ne me levais pas. Elle m’a mise debout et m’a baissé mon pantalon de pyjama et a touché l’avant de ma couche.
 “ Pas capable de rester sèche plus d’une heure. J’espère d’ailleurs qu’il n’y a que du pipi dans ta couche. Suis moi, on va rejoindre les filles et on verra ce que l’on fait une fois dans ta chambre.”
 - Voilà ce qu’elle m’a dit. Je l’ai donc suivi jusqu’à ma chambre où s’y trouvait déjà Agathe. Sophie est partit s’occuper des autres filles et elle est revenue nous voir. Agathe et moi on avait peur de ce qui allait se passer et on appréhendait quand elle allait arriver. Quand elle est enfin arrivée, elle nous a demandé de la suivre jusqu’à l’infirmerie. Elle s’est occupée d’Agathe en premier, elle ne parlait pas. Puis se fût mon tour. Elle s’est mise à nouveau devant moi et a à nouveau baisser mon pyjama. Elle a tâté ma couche et m’a dit que si j’aimais faire pipi dans ma couche, je n’avais qu’à garder celle là pour la nuit, qu’après tout elle n’était pas trop mouillée et que comme ça elle n’aurait pas à me changer une fois de plus. A ce moment là, je n’étais déjà pas trop bien et je me retenais depuis un moment de faire pipi et je n’avais pas osé lui dire. Je me suis mise à pleurer et je n’ai plus contrôlé  ma vessie qui s’est vidée. Sophie a vu que ma couche fuyait car du pipi coulait le long de mes jambes et moi je pleurais encore plus.
 - “Ah non c’est pas vrai, mais tu as quel âge ? Tu es vraiment un bébé. On ne me paye pas pour changer des couche moi.”, a dit Sophie. Elle m’a fait allonger sur la table et m’a nettoyée avant de me remettre une couche. Mon pyjama était mouillé alors j’ai dû retourner jusqu’à la chambre avec juste ma couche, heureusement que toutes les filles de la classe étaient couchées.
Vincent n’en revenait toujours pas. Il regrettait de ne pas avoir insisté hier soir auprès de Sam.
 - Une fois dans la chambre, Sophie nous a dit de nous coucher. Je voulais prendre un pyjama mais elle m’a dit que cela ne servait à rien, au moins ça ferait des habits en moins à laver si ma couche fuyait pendant la nuit. Et elle est partie. Je n’ai pas eu le courage de parler avec Agathe et je me suis endormie. Ce matin, ce n’était pas Sophie qui est venue nous réveiller mais une autre animatrice qui s’appelait Amélie. Elle a été très gentille et nous a emmené Agathe et moi nous changer. Elle m’a dit que je pouvais enfiler un bas de pyjama avant d’aller à l’infirmerie. Elle nous y a emmené et nous a enlevé notre couche avant de nous nettoyer. Elle m’a ensuite emmené dans le bureau du directeur où il nous attendait. Amélie m’a dit de ne pas m’inquiéter et elle est repartit. Dans le bureau, avec le directeur, il y avait aussi Sam. Là, le directeur m’a demandé de lui raconter ce qui s’était passé avec Sophie, visiblement il était déjà au courant, je pense que Sam lui avait expliqué. Il a noté tout ce que j’ai dit et me disant bien de ne pas avoir peur, qu’il fallait juste que je dise toute la vérité. J’ai donc tout raconté et m’a demandé comment ça allait. Ensuite me voici, Sam m’a ramené ici. Sur le trajet elle m’a dit que j’avais bien fait de parler au directeur et que tout allait s’arranger.
 - J’espère que Sophie va partir, dit Vincent tout en observant Noémie qui profitait de cette payse pour manger.
 - Je l’espère aussi oui. En tout cas ma diarrhée s’est terminée et je n’ai plus mal au ventre.
 - Je suis content pour toi.
Noémie finit tranquillement de manger et tous deux retournèrent vers les chambres où ils se séparèrent pour aller chacun dans leur couloir.
La routine du matin continua et tous s’habillèrent avant d’aller en classe. Le maître fit classe et leur expliqua le programme de la 2ème journée : une chasse aux trésor sur le thème de la plage et de l’Océan. Le soir, ils dîneraient un peu plus tard que d’habitude car ils iraient voir le coucher de soleil sur l’Océan.
Pendant la pause du matin, Amélie vint chercher Noémie dans la classe et lui demanda de venir.
Quand elle revint, la pause était terminée et tous les élèves étaient déjà retournés en classe. Elle s’assit et fît un clin d’œil à Vincent accompagné d’un sourire.
Elle lui expliqua après la classe qu’elle avait parler au directeur, qui lui avait demandé pardon.
 - Il m’a expliqué que Sophie avait été renvoyée du centre car ce qu’elle avait fait n’était pas bien. On a appelé mes parents pour expliquer ce qu’il s’était passé et on m’a demandé si je voulais rester ou rentrer chez moi ? Je leur ai dit que je voulais rester. Et me voici.
 - Je suis bien content que tu sois resté, lui dit Vincent, et puis aussi que Sophie soit partit.
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histoirevincent · 6 years ago
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L’histoire de Vincent (Partie 28)
Classe de mer, l'arrivée au centre
Une fois la visite effectuée, tous se retrouvèrent près du car. Chaque enfant récupéra sa valise.
 - Elle est où ta valise ? demande Mathieu à Vincent.
 - Je l’ai déjà emmenée dans ma chambre, d’ailleurs nous sommes ensemble.
Tout en ayant parlé à Vincent, Mathieu avait observé Vincent.
 - Tu es allé enlever ta couche, c’est ça ? demanda tout bas Mathieu.
 - Oui, ma couche a eu une fuite et Sam s’est est aperçue. Elle m’a emmené me changer.
 - D’accord, je comprends mieux.
 - Elle est super gentille en tout cas et elle m’a dit que sa chambre était juste à côté de la notre.
A ce moment là, un animateur du centre commença à appeler tous les enfants afin de leur indiquer leur chambre. Vincent et Mathieu étaient dans la chambre A02. Eric était avec Stéphane et Antoine, dans la chambre A4, Noémie se retrouvait avec Agathe dans la chambre B02.
De ce que constatait Vincent, les filles étaient dans le couloir B, tandis que les garçons étaient dans le A.
2 groupes se formèrent ensuite. Une accompagnatrice emmenait les filles et c’est Sam qui s’occupait des garçons.
Comme Vincent n’avait pas de valise à porter, il aida Mathieu qui lui en avait 2 car ses parents n’en avaient pas de grosse.
 - Bonjour les garçons, je m’appelle Samantha, mais c’est Sam si vous préférez, les 2 me vont. Je vais vous emmener dans vos chambres ou vous pourrez poser vos valises. Il est un peu tard alors nous les déballerons après le dîner.
Vincent était vraiment heureux d’être avec Sam et il s’était mis juste à côté d’elle alors qu���elle marchait.
 - Suivez moi s’il vous plaît, dit Sam tout en faisant un sourire à Vincent.
Une fois arrivé dans le couloir A, Sam redonna le numéro de chambre aux garçons qui ne s’en souvenaient plus.
Mathieu et Vincent rentrèrent dans leur chambre et commençaient à ouvrir leur valise quand Sam appela tout le monde dans le couloir.
 - Dès que vous avez posé votre valise dans votre chambre, je vous demande de bien vouloir venir me voir que l’on aille manger. Le repas est prêt, on doit se tous se retrouver au réfectoire.
Rapidement tous les enfants se retrouvèrent au réfectoire. Eric vint s’asseoir à côté de Vincent et de Mathieu.
 - J’ai toujours ma couche, dit Eric doucement, je n’ai pas eu le temps de l’enlever et en plus je suis avec Stéphane, je n’ai pas envie de lui dire que j’en porte une.
Tout en mangeant, Vincent lui expliqua ce qu’il s’était passé.
 - Tu devrais aller voir Sam, dit Vincent à Eric, je suis sûr qu’elle va trouver une solution.
 - Tu as raison, j’irai la voir dès que nous aurons terminé de manger.
Le repas terminé, Vincent constata effectivement qu’Eric se dirigeait vers Sam et lui parla à l’oreille. Elle lui répondit de la même manière.
 - Nous allons maintenant aller nous laver les mains et nous retournerons ensuite dans les chambres pour que l’on puisse vider vos valises, dit Sam aux garçons. Je vous demanderai de sortir votre trousse de toilettes ainsi qu’un pyjama pour ce soir. Tout le reste vous pourrez le mettre dans les armoires. Chacun d’entre vous à une armoire à côté de son lit. Évitez d’ailleurs de mélanger vos affaires. Il serait dommage que l’un d’entre vous se retrouve tout nu à la fin de la semaine non ?
Tout le monde éclata de rire en train d’imaginer son colocataire tout nu.
Les enfants firent donc ce que leur avait demandé Sam. Vincent, tout en sortant et rangeant ses affaires, il vit passer Sam dans le couloir et quelques secondes ensuite, elle repassa dans l’autre sens accompagné cette fois-ci d’Eric.
Nul doute qu’elle l’emmenait dans sa chambre pour enlever sa couche à Eric. 2 minutes plus tard, Eric rentrait dans la chambre de Vincent et de Mathieu.
 - C’est vrai qu’elle est très gentille, tu avais raison, dit Eric à Vincent avant de repartir dans sa propre chambre.
Après avoir rangé leurs affaires, Eric et Vincent choisirent un pyjama et préparèrent leur trousse de toilettes.
 - Tu crois que ça va se passer comment ce soir ? demanda Mathieu. On va porter une couche pour dormir ?
 - Je ne sais pas, mais je suis sûr que cela va bien se passer, lui répondit Vincent qui n’avait aucune inquiétude à ce sujet.
 - Les garçons, vous m’écoutez ? Si vous avez terminé, tant mieux, sinon vous terminerez après, leur dit Sam depuis le couloir en s’adressant à tous les enfants. Mettez-vous en pyjama maintenant, et dans 5 minutes, on ira se laver les dents.
 - Tu mets un slip sous ton pyjama toi Mathieu ? demanda Vincent. Moi à la maison je mets un body sur ma couche, mais je n’en ai pas amené ici.
 - Ça dépend. Des fois j’en mets, et d’autres non. Je vais garder celui que j’ai sur moi pour ce soir.
 - Je vais faire comme toi et on verra avec Sam.
Vincent et Mathieu enfilèrent leur pyjama et prirent leur trousse de toilettes avant de sortir dans le couloir. Le pyjama de Vincent est un pyjashort vert, quant à celui de Mathieu, c’était un pyjama classique mais de couleur bleue foncé.
Petit à petite, tous les garçons se retrouvèrent dans le couloir.
 - C’est bizarre de voir les autres en pyjama, dit Mathieu à Vincent, je n’ai pas l’habitude. Regarde le pyjama de Joaquim, il fait quand même un peu bébé, il y a un pokémon dessus.
Vincent trouvait son pyjama plutôt sympa, même si effectivement Joaquim était peut-être un peu grand pour en porter un comme ça. Vincent n’aimait pas se moquer des autres, et ne répondit pas à Mathieu.
 - Allez, tout le monde est là apparemment. Suivez moi sans faire trop de bruit s’il vous plaît.
Au bout du couloir se trouvait une salle où il y avait de nombreux lavabos. Sur le côté droit se trouvaient des douches individuelles. Sur le côté gauche se trouvaient des toilettes/
 - Vous l’aurez compris, on se douchera demain matin, là on se lave les dents. Dès que vous avez terminé, vous retournez dans votre chambre. Il est 20h15, à 20h30 je veux que tout le monde soit dans son lit, dit Sam. Si vous avez envie de faire pipi, allez y maintenant. Si vous avez envie cette nuit, vous pourrez venir ici, il y a une veilleuse dans le couloir et ici même, ça vous permettra de ne pas vous perdre et évitera que vous allumiez la grande lumière.
Tous les garçons se mirent à se laver les dents. Certains avaient des brosses à dents électriques et d’autres des manuelles. Il y avait beaucoup de bruit, et cela résonnait dans cette pièce. Tout en se brossant les dents, les enfants s’observaient et notamment les pyjama. Celui qui remporta la palme était celui de Stéphane, c’était une grenouillère ! Tous les enfants le regardait et lui disait qu’ils auraient aimé en avoir une comme lui.
 - Si j’avais sut, dit Vincent à Mathieu, j’aurais amené la mienne. Je pensais que l’on se moquerait de moi alors je ne n’ai pas prise.
Quand ils eurent tous les deux terminé, ils retournèrent vers leur chambre. En arrivant devant le couloir qui menait à leur chambre, Sam était là en train de surveiller que tout se passait bien.
 - Vous allez dans votre chambre. Ne vous couchez pas de suite, je viendrai vous voir vers 20h30 quand tout le monde sera couché.
Ils continuèrent à marcher jusqu’à leur chambre et se mirent dans leur lit. Une fois qu’ils furent dans leur chambre et que la porte fût fermer, ils s’essayèrent sur leur lit.
 - Je crois qu’il y a une alaise en plastique sur mon matelas, dit Vincent, ça fait un bruit de plastique.
 - Pareil sur le mien.
Vincent et Mathieu se mirent à discuter en attendant Sam. Il l’entendait dans le couloir à travers la porte. Elle demandait à tous les garçons de bien vouloir se mettre dans leur lit. Petit à petit, les claquements de portes se firent entendre et Sam arriva dans leur chambre.
 - Comment ça va Vincent depuis tout à l’heure ?
 - Super, lui répondit-il.
 - Toi, tu dois être Mathieu c’est bien ça ? lui demanda-t-elle.
 - Oui, oui, c’est moi.
 - Contente de faire ta connaissance. Je crois que tu es un ami de Vincent à ce qu’il m’a dit. Il vous arrive de dormir l’un chez l’autre ?
 Vincent avait compris où voulait en venir Sam. Elle voulait savoir si Mathieu savait qu’il portait une couche.
 - Oui ça nous arrive de temps en temps, dit Vincent. Et il sait que je porte une couche la nuit parce que je fais pipi.
 - Parfait, lui répondit Sam, c’est ce que je voulais être sûre. Tu es perspicace en tout cas Vincent.
 - Et moi j’en porte aussi, dit Mathieu un peu gêné, et Vincent le sait aussi.
 - Alors comme ça, aucun secret entre vous, c’est génial. Ça sera beaucoup plus simple à gérer. Si l’un de vous deux n’avait pas été au courant, j’aurais vous aurai emmené l’un après l’autre à l’infirmerie. Mais que je commence par le début, excusez moi. On est donc ici dans un centre de vacances et il n’est pas facile de laver les draps tous les jours, du coup on propose aux enfants qui font pipi au lit de mettre une protection pour la nuit, mais sachez que ce n’est pas obligatoire. Nous respectons les choix des enfants et nous faisons tout pour que les autres ne soient pas au courant. Comme vous vous en portez à la maison, je pense que vous allez en mettre une ici aussi ?
 - Oui moi je préfère, dit Vincent, je n’aime pas me réveiller dans un lit mouillé.
 - Pareil pour moi, dit Mathieu.
 - Vous êtes de supers grands garçons, dites donc, merci à vous ! Je m’occupe régulièrement d’enfants qui viennent en classe de mer, et cela arrive que certains ne veuillent pas mettre de protections pour dormir. Je vous avoue que c’est moins facile à gérer et aussi moins discret vis à vis des autres. Bon allez, on a assez parlé, on ne traîne pas alors et on va vite fait jusqu’à l’infirmerie. ensuite vite au lit, vous avez eu une grosse journée.
Tous les trois partirent donc en direction de la pharmacie. Il n’y avait presque plus de bruit dans le couloir et cela constatait fortement avec tout à l’heure.
Ils arrivèrent à l’infirmerie et Sam ferma la porte. Il y avait plusieurs armoires métalliques, un bureau et une table d’examen comme chez le médecin.
 - Je commence par qui ? Par toi Vincent, ça te va ? Mathieu tu peux t’asseoir ici en attendant, il y a une chaise près de la porte. Vincent tu peux t’allonger sur la table, je prépare ce qu’il faut et j’arrive.
Vincent fit ce qu’il lui était demandé. Sam ouvrit une des armoires et saisit plusieurs couches qu’elle posa sur un chariot sur lequel il y avait déjà une couche de posée ainsi qu’un tube de crème, du coton et un flacon bleu un peu transparent. Vincent et Mathieu l’observaient faire.
 - Voilà, je crois que j’ai tout ce qu’il faut, finit par dire Sam qui s’approchait de Vincent en poussant le chariot. Dis moi Vincent, à la maison, c’est toi qui te met ta protection la nuit ou c’est ta maman ?
 - C’est souvent maman et quelques fois papa, mais jamais moi.
 - D’accord, et quelle sorte de protections tu mets ? Est-ce qu’elles s’enfilent comme un slip ou il y a des scratchs sur les côtés ?
Et en parlant un peu moins fort de manière à ce que seul Vincent entende, Sam continua :
 - Ou alors c’est les mêmes que celle que tu avais tout à l’heure quand tu es arrivé au centre ?
 - Mathieu est au courant que j’en avais mis une pour le trajet, lui répondit Vincent. Et non celle que j’avais tout à l’heure c’est des échantillons que l’on a donné à maman pour que je les essaye. Ce sont des changes complets que l’on achète en magasin de matériel médical que je mets le soir, répondit Vincent.
 - D’accord, alors je te propose de te mettre la même chose. Cela sera certainement une marque différente de celle que tu as l’habitude mais c’est le même principe, il y a une attache de chaque côté.
Vincent regardait le chariot tout en étant allongé et s’aperçut qu’effectivement les couches qui étaient présentes dessus n’étaient pas celles que sa maman achetait.
 - Vu ta taille et ton poids, je vais choisir celle-ci, dit Sam après avoir hésité entre 2 protections. Je la déplie, pendant ce temps là, tu peux lever les fesses pour pouvoir baisser ton pyjama. Si tu as un slip, baisse le également.
Vincent fit ce que Sam demandait tout en continuant de l’observer.
 - Mais dites moi tous les 2, vous êtes bien aller faire pipi tout à l’heure après vous être lavé les dents.
Les 2 garçons répondirent par l’affirmative.
 - Parfait, cela serait bête que vous me disiez avoir envie de faire pipi juste après que je me sois occupé de vous.
Alors que Sam allait glisser la couche sous les fesses de Vincent, ce dernier leva automatiquement son postérieur sans que Sam n’ait eu besoin de demander.
 - Je vois qu’effectivement tu as l’habitude, dit-elle avec un sourire. Je vais te nettoyer un coup avec ce coton et cette eau nettoyante. Je te mettrai ensuite un peu de crème, d’accord ?
 - Oui, se contenta de répondre Vincent.
Et Sam fit le nécessaire pour le nettoyer et lui mettre de la crème. Elle rabattit ensuite l’avant de la couche entre les jambes et lui plaqua sur le ventre.
 - Cette protection est peut-être un tout petit peu trop petite pour toi, dit Sam en attachant les attaches. Elle ne te sert pas trop ?
 - Non ça va, dit Vincent.
Il remarqua que ces couches n’avaient qu’une seule attache de chaque côté contrairement à celles que sa maman lui mettait tous les soirs et effectivement elles avaient des dessins dessus. Il avait un peu levé la tête pour voir à quoi ressemblait sa couche et entreprit de la toucher.
 - Elles ne sont pas non plus en plastique, lui dit Vincent.
 - Effectivement. Celles que tu mets chez toi le sont ?
 - Oui répondit Vincent.
 - C’est presque terminé. Dis moi, est-ce que tu veux remettre ton slip par dessus la protection ou tu préfères être juste en pyjama ?
 - Je préfère remettre mon slip, dit Vincent.
 - D’accord, alors lève les fesses, je vais t’aider pour aller plus vite.
Sam lui remonta donc son slip et enfin son pyjama.
 - Voilà, tu es prêt, tu peux descendre et aller sur la chaise à la place de Mathieu.
Vincent descendit donc de la table et remarqua que sa couche n’était pas aussi épaisse que celles de chez lui. Il la trouva plus agréable et cela ne le gênait pas tout pour marcher.
Mathieu avait observé toute la scène et lui aussi avait trouvé que Sam était vraiment très gentille et très douce.
 - A toi Mathieu, viens t’installer s’il te plaît.
Mathieu se leva donc de sa chaise et s’allongea sur la table d’examen tout comme l’avait fait Vincent.
 - Je vais faire pareil qu’à Vincent. Je vais te nettoyer un peu et te mettre de la crème.
Sam, toujours aussi gentiment, s’occupa de Mathieu.
 - Et toi, à la maison, tu mets une protection avec des attaches sur le côté, comme Vincent ?
 - Oui, répondit Mathieu.
 - Alors je vais te mettre la même que lui, vous avez à peu près la même taille.
Elle procéda donc de même et lui demanda à lui aussi s’il préférait garder son slip ou l’enlever.
 - Moi je préfère l’enlever.
 - Pas de problème, je t’enlève ton bas de pyjama pour qu’on puisse le retirer alors. On le laissera ici pour que tu puisses le remettre demain matin.
Sam aida donc Mathieu à enlever son slip, et lui remonta ensuite son bas de pyjama.
 - Bon, vous voilà prêts pour la nuit. Je vous explique comment ça va se passer demain matin. Je viendrai vous réveiller 15 minutes avant les autres et on viendra ici pour enlever votre protection de la nuit. Je vous passerai un coup de lingette histoire qu’il n’y ait pas d’odeur et vous pourrez retourner dans votre lit. Quand j’irai réveiller les autres, vous serez ainsi comme eux, et ils ne verront pas que vous avez ce petit problème. Ça vous va ?
 - Merci Sam, dit Vincent.
 - Oui merci, dit à son tour Mathieu.
 - Mais il n’y a pas de quoi.
Sam prit alors le slip de Mathieu et alla le poser sur le chariot qu’elle remit là où elle l’avait prit.
Vincent ne l’avait pas remarqué tout à l’heure, mais à côté du slip de Vincent, il y avait déjà un vêtement rose qui ressemblait à une culotte.
Sam ouvrit la porte et les laissa passer devant elle avant de la refermer. Les 2 garçons prirent la direction de leur chambre tandis que Sam les suivait.
Une fois devant leur chambres, les 2 garçons entrèrent et allèrent s’allonger dans leur lit.
 - J’arrive, leur dit Sam qui s’en alla dans le couloir.
Les garçons l’entendirent parler et refermer une porte. Elle revint dans le chambre juste après.
 - Certains avaient rallumer leur lumière de chambre, leur dit-elle. Ne faiites pas de même, il est l’heure de dormir. Si vous avez le moindre problème cette nuit, vous pouvez venir me voir, vous avez vu où était ma chambre.
Sam leur fit un bisou sur le front à chacun et leur souhaita bonne nuit avant de fermer la porte.
A peine le porte fut-elle fermée que Vincent chuchota à Mathieu.
 - Tu as vu comme est elle gentille ? et je t’avais dit que tout se passerait bien.
 - Oui, c’est vrai, elle est super super gentille.
 - Et au fait, tu as vu que sur le chariot il y avait une culotte ? Je pense qu’au moins une des filles de notre classe porte une couche.
 - Ah non je n’ai pas vu. Je me demande bien qui c’est.
 - Moi j’espère que ce n’est pas Noémie.
Et Vincent lui expliqua pourquoi il pensait que cela puisse être elle.
 - Bonne nuit Vincent, je suis fatigué.
 - Oui moi aussi je le suis, bonne nuit, à demain.
Et c’est ainsi que se passa l’arrivée au centre de Vincent et de Mathieu.
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histoirevincent · 6 years ago
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L’histoire de Vincent (Partie 27)
Classe de mer, le voyage aller.
C'était la veille du départ et Vincent trépignait.
- Maman, c'est à quelle heure que je pars demain matin déjà ?
- Le car part à 7h30 mais il est demandé de venir pour 7h.
Vincent avait déjà posé la question mais avait, fois-ci comme les précédente, pas écouté la réponse.
Le lendemain, Vincent partirait en classe de mer avec sa classe. C'était le voyage organisé par l'école et cette année c'était son tour. Il était impatient et depuis de nombreuses semaines parlait souvent de ça avec ses parents mais aussi avec ses copains.
D'ailleurs ses copains de classe étaient tout aussi impatients que lui. Eric et Mathieu étaient comme lui, et en avait parlé toute cette semaine. Noémie aussi était contente mais ne l'exprimait pas trop, ou du moins avec Vincent avec qui elle était peut-être un peu moins proche ces derniers temps.
Béa était en train de faire le point sur la valise de Vincent quand le téléphone sonna.
- Allô, dit Vincent en décrochant.
- Bonjour Vincent, c'est la maman de Mathieu. Comment tu vas ? J'imagine que tu es aussi impatient que Mathieu non ?
- Ah oui alors, j'ai envie que l'on soit déjà demain. Maman vérifie ma valise et moi je vérifie mon sac de voyage.
- J'imagine bien ton impatience parce parce que Mathieu est comme toi ! S’il pouvait partir ce soir, il le ferait ! Dis moi, tu peux me passer ta maman s'il te plaît ?
- Oui, je lui amène le téléphone.
Vincent couru apporter le téléphone à sa maman avant de retourner vérifier encore une fois le petit sac de voyage qu'il s'était préparé.
- Coucou, dit la maman de Mathieu. Ça va ? Tu t'en sors avec la valise ?
- Oui ça va, je suis juste un peu en stress car je suis entrain de faire le point avec ma liste pour être sûre de ne rien oublier. J’ai peur d'oublier quelque chose.
- C'est d'ailleurs pour ça que je t'appelle. Impossible de remettre la main sur cette maudite liste, est-ce que tu pourrais me dire ce qu'il y a dessus que je note s'il te plaît ?
- Oui oui bien sûr.
Et Béatrice lui lista les divers affaires qu'il y avait de marquer.
- Merci, heureusement que tu es là. Et dis moi, Vincent fait bien toujours pipi au lit ? Tu l'as indiqué sur la fiche des renseignements ? Je crois qu'il ne faut pas s'occuper de leur mettre des couches dans leur sac et qu'elles sont fournies, c'est bien ça ?
- Oui je l'ai indiqué sur la fiche. Je n'ose pas imaginer leur tête sinon en voyant le lit trempé de Vincent le matin. Et oui c'est bien ça, elles sont fournies. J'espère qu'ils en ont des absorbantes sinon ils vont avoir des problèmes avec la machine à laver qui va beaucoup tourner. Ça me stress encore plus d'en parler, je ne voudrais pas que ses camarades de classe se moquent de lui s'il mouille ses draps et son pyjama.
- Oh pardon Béa, à cause de moi tu stress encore plus.
- Ça me fait penser que je vais peut-être rajouter au fond de son sac une culotte en plastique qu'il pourra mettre sur sa couche pour la nuit.
- Je change à moitié de sujet pour te parler du trajet en car, tu lui mets une couche ?
- Oh mais je n'avais pas du tout penser à ça... Effectivement s'il s'endort pendant le trajet en car, ça va être un pipi sur son siège. Tu as prévu quoi pour Mathieu ?
 - Justement j’hésitais. Mathieu me dit qu’il n’en a pas besoin pour le trajet, que différents arrêts sont prévus. Et il est vrai qu’il s’endort très rarement en voiture, alors je me dis que dans un car, avec pleins d’enfants, il y a peu de chance qu’il s’endorme. Mais bon, j’hésite quand même un peu...
 - Pour Vincent, je ne vais pas trop hésiter, lui s’endort presque systématiquement et quand il dort, il fait pipi, alors je lui en ferai porter une, merci de m’y avoir fait penser.
La conversation continua quelques minutes et les 2 mamans raccrochèrent et continuèrent de vérifier les valises.
 - Vincent, appela sa maman, viens voir s’il te plaît.
Vincent vint voir sa maman qui était en train de fermer sa valise.
 - Il ne restera que ta trousse de toilettes à mettre dedans demain matin, ne la rouvre pas pour prendre quelque chose d’accord, sinon on risque d’oublier de le remettre. Et autre chose, la maman de Mathieu m’a fait penser quelque chose à laquelle je n’avais pas pensé : le trajet en car demain et le risque que tu t’endormes. Je pense qu’il serait préférable que tu  mettes une couche sous ton jogging, qu’en penses-tu ?
- Oui maman, je veux bien, je préfère même car si je m'endors et que je fais pipi tout le monde va s'en apercevoir.
- D'accord, alors regardons ce que l'on a car on va éviter un change complet, tu ne pourrais pas aller faire pipi aux toilettes pendant les pauses.
Tout en regardant les diverses couches, elle ebouriffa les cheveux de Vincent.
- Eh bien je ne sais pas ce que tu vas pouvoir mettre, j'ai encore oublié de racheter des drynites et maintenant il est trop tard pour aller au supermarché. La seule chose qu'il reste c'est les couches que l'on avait eu en échantillon, celles avec lesquelles tu avais eu une fuite chez le collègue de papa.
- Oui je me souviens, dit-il, mais c'est parce que je n'avais pas su bien la remettre.
- Et tu crois que tu sauras demain quand tu iras aux toilettes sur une aire d'autoroute ? Car la couche c'est juste au cas où tu t'endormes pas pour que tu fasses tous tes pipis dedans.
- Je ne sais pas maman.
- Bon, voici ce que l'on va faire. Je te mets couche comme celle là jusqu'à ce que tu ailles te coucher et si tu parviens à bien la remettre, tu en mettras une pour le car. Il reste une bleue, la moins absorbante et 2 mauves. Je préfère garder les mauves our ton trajet demain et pour celui du retour, donc ce soir je te mets la bleue. De toute façon c'est juste pour savoir si tu arrives à mieux les utiliser que l'autre fois.
Alors que sa maman était en train de déplier la couche, Vincent enlevait son pantalon et son slip.
- Regarde bien comment je fais, tu vas le refaire juste après.
Vincent observa bien sa maman et réussit à refaire les mêmes gestes ensuite.
- Bon, ça me semble bon, on verra ce soir quand tu iras au lit. En attendant, remets juste ton slip par dessus comme ça je peux contrôler plus facilement.
Un peu plus tard, Béa aperçu Vincent aller faire pipi. Elle l’observa rentrer aux toilettes et attendit qu’il en ressorte afin de vérifier la manière dont il avait remit sa couche.
 - Viens voir par là que je regarde, lui dit-elle alors qu’il sortait des toilettes.
Vincent s’approcha et Béatrice constata qu’il avait bien remis sa couche.
 - Parfait, on fera une dernière vérification tout à l’heure. Allez viens, c’est l’heure de manger maintenant. Et pour ton dernier repas avant cette semaine en classe de mer je nous ai préparé des hamburgers maison !
 - Génial !
Vincent et ses parents dînèrent et discutèrent de la semaine qui arrivait et de ce qu’ils feraient en son absence et notamment du temps qu’ils auraient que tous les 2.
Son papa le fit un peu enrager en tentant de lui faire croire qu'ils allaient faire de super activités sans lui mais Vincent avait l'habitude et savait que son père blaguait.
Après le repas, pendant que Béa était en train de débarrasser, Vincent et son papa continuèrent de discuter. Quand tout à coup, Simon se mit à le chatouiller très fort. Vincent eut beau le supplier et lui promettre des câlins et des bisous, Simon ne s'arrêtait pas.
- Arrête papa, dit Vincent en rigolant, si tu continues je vais me faire pipi dessus.
- Bah tu peux, tu as une couche, lui répondit-il en le chatouillant encore plus fort.
Et Vincent, qui avait très envie de faire pipi, ne réussit pas à se retenir beaucoup plus longtemps. Tout en continuant de rire, de l'urine s'échappa de sa vessie et atterrit dans sa couche. Son papa s'en aperçut en voyant la tête de Vincent et vérifia en baissant légèrement le slip de son fils.
- Visiblement c'est fait, à voi la couleur de ta couche, tu l'as baptisée.
- C'est de ta faute aussi, je t'avais prévenu.
- De soit vous parlez ? demanda Béa en arrivant.
- Notre fils vient de se faire pipi dessus, heureusement qu'il portait une couche sinon on était bon pour changer de canapé !
- Mais c'est la faute de papa, il m'a chatouillé et je n'ai pas réussi à me retenir.
- Je te crois Vincent, je sais qu'il aime te faire ça de temps en temps. On va aller vérifier cette couche et la changer d'ailleurs car ça va être l'heure d'aller au lit, demain il faut se lever plus tôt que d'habitude. Va faire pipi aux toilettes et rejoins moi ensuite.
- Mais je n'ai plus envie de faire pipi là.
- Essaye quand même eu puis comme ça tu remets encore une fois ta couche.
Vincent partit donc vers les toilettes et baissa son slip jusqu'aux genoux. Il put ainsi dégrafer les 2 scratchs de sa couche et faire pipi. Seules quelques gouttes coulèrent dans les toilettes.
Il se baissa ensuite pour attraper sa couche qui pendait entre ses jambes et entreprit de remettre les scratchs. Il s'appliqua en tirant bien de chaque côté et les refixa. Content de lui il put ensuite remonter son slip par dessus.
Une fois qu'il fût sorti des toilettes il rejoignit sa maman.
- Alors voyons voir si tu as bien remis cette couche, dit-elle en l'observant. Tourne toi. Bon c'est bien, tu t'en sors beaucoup mieux que la dernière fois. On fera ça demain pour le trajet. Et je t'en mettrai une autre dans la valise pour le retour.
- Mais pour le retour, il faudra que je la mette entièrement tout seul ? Car là c'est toi qui me mettait la ceinture, moi je ne mettais que les 2 scratchs.
- Ce n'est pas compliqué. D'ailleurs c'est toi qui la mettra entièrement seul demain et là tu vas l'enlever.
Vincent défit donc les 2 scratchs puis une fois que la couche pendait entre ses jambes, il enleva celui qui maintenait la couche autour de sa taille.
- Voilà, parfait. Maintenant il suffit de la rouler en boule avant de la jeter à la poubelle. Maintenant allonge toi que je te prépare pour la nuit.
En quelques secondes, Vincent fût nettoyé et langé.
Moins de 20 minutes plus tard, il était dans son lit en train de penser à cette semaine loin de ses parents mais en train de s'amuser avec ses copains.
Le lendemain matin, contrairement à d'habitude, Vincent n'eut pas de mal à se lever, il était trop pressé d'être dans le car pour partir. À peine 2 minutes après avoir mis un pied hors du lit, il était à table pour prendre son petit déjeuner.
- Wow rapide ce matin dis donc, dit son papa. Bien dormi ? Et pas trop triste de nous abandonner une semaine ?
- Oui et non, se contenta de dire Vincent en rigolant.
Il engloutit son petit déjeuner puis alla à la salle de bain où sa maman se préparait.
- Voyons voir si mon grand garçon a sa couche de sèche ce matin. Hé non, pas aujourd'hui, lui dit-elle avec un clin d'œil, encore raté. Bon, va faire pipi aux toilettes même si je pense bien que tu as déjà fait dans ta couche depuis que tu es levé, prends une douche rapide et ensuite tu mettras ta couche tout seul. Je vérifierai ensuite.
Vincent ne passa même pas aux toilettes car effectivement, il avait déjà fait 2 pipis dans sa couche depuis qu'il s'était réveillé. Comme il disait toujours, il faudrait la jeter donc autant l'utiliser à fond.
Une fois sa douche prise, il alla chercher une couche à ceinture mauve et alla trouver sa maman.
Il entreprit ensuite de déplier la couche puis d'attacher la ceinture autour de sa taille.
- Serre un peu plus, lui dit sa maman.
Vincent remit donc le scratch de la ceinture afin qu'il soit un peu plus serré. Il put ensuite s'occuper de passer la couche entre ses jambes et fermer les 2 autres scratchs.
- Parfait, lui dit sa maman. Tu deviens un expert. Peut-être que bientôt tu pourras mettre tes changes de la nuit tout seul.
Vincent n'en avait pas du tout envie. Il aimait ce moment de complicité entre lui et sa maman ou son papa.
- C'est quand même plus dur avec un change complet, lui répondit-il.
- Oui c'est vrai. Et puis il faut bien que je m'occupe encore de toi, sinon je vais m'ennuyer. Allez termine de t'habiller, je t'ai tout préparé. Je t'ai sorti un jogging pour que tu sois à l'aise dans le car et puis ça cachera mieux ta couche. N'oublie pas de mettre un slip par dessus surtout.
Quand Vincent eut terminé se s’habiller, il alla s’observer dans un miroir. C’était la 1ère fois qu’il mettait une couche pour aller à l’école, ou du moins pour retrouver tous ses camarades de classe. Il ne l’avait pas dit à sa maman la veille quand elle lui avait suggéré de mettre une couche pour le trajet, mais il s’était alors dit que cela serait visible.
Son reflet dans la glace lui renvoyait un petit garçon habillé d’un jogging sous lequel on pouvait légèrement voir une couche, en tout cas pour un oeil averti. Il fût plutôt rassuré, d’autant plus que ces couches là n’étaient pas en plastique et ne faisait donc pas de bruit quand il marchait.
Vincent et ses parents partirent peu de temps après pour être à l’heure du rendez-vous.
Le car était déjà là, le chauffeur chargeait des valises dans la soute quand ils arrivèrent. Vincent chercha immédiatement Mathieu de regard. Il n’était visiblement par encore arrivé.
Juste après être descendu de la voiture, il vérifia que son t-shirt soit bien rentré dans son jogging.
 - Tu aurais peut-être dû mettre un body, lui dit sa maman, ça aurait évité que ta couche dépasse à l’arrière de ton jogging.
 - Non ça va aller, lui répondit-il. Déjà que si l’on voit ce que j’ai sous mon pantalon, ça va être des moqueries, mais si en plus ils voyaient un body, je n’ose pas imaginer.
 - Tout va bien se passer, j’en suis sûr, lui dit sa maman un peu inquiète. Les animateurs sont au courant et au centre de vacances aussi. Ils ont l’habitude de gérer ces situations tu sais.
C’est à ce moment là que Vincent vit Noémie avec sa maman.
 - Maman, je peux aller voir Noémie ?
 - Oui vas-y, on te rejoint après avoir déposé ta valise et être allé voir ton maître pour lui dire que tu es là, visiblement il fait l’appel là.
Vincent couru voir Noémie et cela lui rappela la couche qu’il portait.
 - Bonjour Vincent, lui dirent Noémie et sa maman. Comment ça va ?
 - Bonjour, ça va bien, merci.
La maman de Noémie parti elle aussi voir le maître pour lui indiquer la présence de Noémie.
 - Tu as mis une couche sous ton jogging Vincent ? lui demanda ensuite Noémie quand sa maman se fût éloignée.
 - Oui, comment tu le sais ? Ça se voit ?
 - En te voyant courir je l’ai deviné oui.
 - Maman m’a dit que c’était préférable, au cas où je m’endorme dans le car.
 - Effectivement, je pense que certains dans la classe se moqueraient de toi si tu te levais avec un pantalon mouillé. Et puis je pense que le chauffeur du car et le maître ne seraient pas contents.
 - Je me demande s’il y en a d’autres dans la classe qui portent des couches aujourd’hui, dit Noémie tout en balayant du regard les enfants autour d’elle. Et pour la nuit, tu vas en mettre là bas ?
 - Maman a indiqué que je faisais pipi au lit et lors de la réunion le maître a dit qu’au centre ils savaient gérer ce genre de problème, qu’il n’y avait pas besoin de s’inquiéter et qu’il n’y avait pas besoin d’emmener des couches.
 - Moi maman a écrit sur la feuille que je n’avais plus de problème de pipi au lit, mais que c’était assez récent, alors je ne sais pas ce qu’ils vont faire.
 - Ça va bien se passer, ne t’inquiètes pas.
Vincent sentait bien que cela inquiétait un peu Noémie.
 - Et si jamais quelqu’un dans la classe te dit quelque chose à propos de ça ou qui se moque de toi, dis le moi, j’irai lui parler.
 - Merci Vincent, tu es gentil. Dis, fais attention, je vois un bout de ta couche qui dépasse de ton jogging. Je pense que c’est quand tu as couru.
Vincent, gêné, remit son t-shirt dans son pantalon. Il se dit que la couche n’était peut-être pas une si bonne idée que ça.
Mathieu, à son tour, arriva et vint les rejoindre.
 - Salut, leur dit-il à tous les 2. Je suis super content que l’on parte en classe de mer !
 - Oui moi aussi, lui dit Noémie
 - Je le suis un peu moins depuis ce matin, lui répondit à son tour Vincent qui lui expliqua pourquoi.
 - Si ça peut te rassurer, moi je ne vois pas que tu en portes une sous ton jogging. Moi maman a hésité et on a décidé ensemble de ne pas m’en mettre pour le trajet.
Quelques minutes s’étaient écoulées depuis que Vincent avait quitté ses parents et ceux-ci l’appelèrent pour lui dire au revoir.
En effet, le maître venait d’annoncer que c’était le moment du départ et de dire au revoir aux parents.
C’est le cœur un peu serré que Vincent et ses parents se firent des bisous et des câlins.
Tous les enfants montèrent dans le car. Vincent et Mathieu se mirent bien évidemment à côté et firent des signes à travers la vitre jusqu’à ce que le car s’éloigne.
Le car avait tout juste commencé rouler que le maître prit la parole, certainement avec comme objectif premier de ne pas laisser d’éventuels enfants pleurer. Cela n’était pas du tout ce que faisaient Vincent et Mathieu, bien au contraire.
 - Bon les enfants, dit le maître, nous voilà partit pour plusieurs heures de car. Il y a des consignes importantes, et notamment celle de garder sa ceinture ! Je vous rappelle qu’elle est obligatoire et que vous ne devez l’enlever sous aucun prétexte tant que le moteur du car fonctionne. Il est donc bien entendu interdit de se lever et de se déplacer. Si vous avez besoin de quelque chose, vous m’appelez !
Les enfants les plus proches du maître, ceux étant situés à l’avant du car, écoutait, tandis que ceux à l’arrière étaient plutôt dissipés.
Le maître prit cette fois-ci le micro et tout le monde écouta.
 - J’espère que vous êtes bien tous allés faire pipi avant de partir car ce car n’est pas muni de toilettes. Nous nous arrêterons donc environ toutes les 2 heures.
 - J’ai déjà un peu envie de faire pipi, dit Vincent à Mathieu.
 - Oui moi aussi, mais toi tu as une couche donc tu peux faire dedans, lui répondit Mathieu tout bas afin que les autres n’entendent pas.
 - Elle est déjà un peu épaisse quand elle est sèche, alors je ne le ferai que si je n’ai pas le choix. Et sinon, tu as emporté quoi pour s’occuper pendant le trajet ?
 - J’ai pris différents petits jeux de voyage et toi ?
 - Oui moi aussi.
 - Vous parlez de quoi ? leur demanda tout d’un coup Eric qui était assis devant eux.
 - Ah je ne savais pas que c’était toi qui était devant nous, lui dit Vincent. On se demandait à quoi on allait jouer pour s’occuper dans le car.
 - Moi je n’ai rien pris, dit Eric, c’est vrai que je n’y ai pas pensé. Vous pourrez me prêter quelque chose ? Et à la prochaine pause, on pourra peut-être aussi échanger nos places non ?
Eric était assis à côté de Joaquim qu’il n’aimait pas trop alors il n’avait pas envie que Mathieu se mette à côté d’Eric, sinon Joaquim risquait se mettre à côté de lui. Mais ne voulant pas dire non à Eric, il préféra rester vague dans sa réponse.
 - On verra pour échanger oui, peut-être. Et oui pas de soucis pour te prêter un jeu. Mathieu, tu as pris un jeu de cartes d’ailleurs ? on se fait une partie de quelque chose ?
 - Oui j’en ai pris un, attends, je le sors.
Et tandis que Mathieu ouvrait son sac, il restait bloqué sur ce qu’il voyait.
 - Qu’est-ce qu’il y a ? lui demanda Vincent.
 - Regarde dans mon sac, dit Mathieu tout bas. C’est maman qui a du me mettre ça, au cas où.
 Cela fit sourire Vincent.
 - Hé bien au moins, tu auras cette solution là si jamais tu ne tiens plus !
 - Oui, mais comment je pourrais la mettre à part dans des toilettes ?
 - On verra si ça arrive, pour l’instant, sors ton jeu !
Les 2 garçons commencèrent à jouer tandis que le car roulait paisiblement.
 - Bon, j’imagine que plusieurs d’entre vous ont déjà envie d’aller aux toilettes et c’est normal, le petit déjeuner est déjà loin et ce que vous avez vu à dû arriver dans votre vessie. Nous allons donc bientôt faire une pause sur la prochaine aire d’autoroute.
C’était le maître qui venait de prendre la parole et un “Ahhh” se fit entendre dans le car.
 - Quand nous serons arrêtés et garés, je vous demanderai de descendre calmement et de vous ranger juste à côté du car. Nous irons tous ensemble dans la station service, dans le calme. Les filles iront d’un côté, les garçons de l’autre. Je demande à tout le monde d’y aller, même si vous n’avez pas envie car ensuite nous ne ferons pas de pause avant 2h de route.
Le car s’arrêta quelques minutes plus tard et tous se dirigèrent ensuite vers les toilettes. Les garçons se séparèrent des filles et Mathieu et Vincent se dirigèrent vers les toilettes destinées aux garçons.
 - Moi je ne pourrai pas aller à un urinoir, dit Vincent tout bas à Mathieu.
 - Oui mais tu pourras aller dans une cabine. De toute façon, il n’y a généralement qu’un ou deux urinoirs à la taille enfant, donc tu ne seras pas le seul à t’enfermer dans une cabine.
Cela se passa effectivement comme ça. Vincent se retrouva dans des toilettes qui fermaient à clés. Il put ainsi tranquillement baisser son jogging, son slip et défaire sa couche. Vincent fit donc tranquillement pipi et se rhabilla.
Vincent était rassuré, sa couche était là au cas où il s’endorme et personne ne lui avait fait de remarque, mis à par Noémie. Cela lui rappela de faire attention à bien remettre son t-shirt.
Quand tout le monde eut terminé de passer aux toilettes, le maître ramena tout le monde au car qui put repartir.
Vincent n’avait pas oublié qu’Eric voulait échanger les places, mais ce dernier avait par contre oublié et Vincent en fut bien content. Il était plus tranquille avec Mathieu à côté de lui, déjà parce que c’était un bon copain, mais aussi parce qu’il s’était aperçu que quand il était assis sa couche gonflait un peu son jogging.
Les 2 garçons avaient changés de jeu plusieurs fois, et discutaient de tout et de rien et la conversation arriva sur le sujet de Virginie. Mathieu lui demanda des nouvelles, mais Vincent n’en avait pas trop et se dit qu’il faudrait qu’il l’appelle en revenant.
 - Et tu ne voudrais pas m’inviter un jour quand elle viendra chez toi ? lui demanda Mathieu.
Cela fait longtemps que Vincent avait compris que Mathieu appréciait Virginie mais il était un peu jaloux. Il avait cependant souvent eu envie de les inviter tous les 2 mais ne l’avait jamais fait.
 - D’accord, je te promets que la prochaine fois qu’elle viendra à la maison, je t’inviterai.
 - Ah super merci ! Dis, j’ai des bonbons dans mon sac, tu en veux ?
 - Oui avec plaisir, tu as des crocodiles ? c’est mes préférés.
Une bonne heure se passa encore. Elle était entrecoupée d’annonces faites par le maître, mais aussi des copains et des copines dans le car qui discutaient parfois assez fort.
 - J’ai à nouveau une envie de faire pipi, dit Vincent. Je pense que c’est à cause des bonbons que l’on a mangé, cela m’a donné soif et j’ai bu la petite bouteille que maman a mise dans mon sac ce matin.
 - Oui moi c’est vrai que j’ai une toute petite envie aussi, mais ça va, je peux attendre.
 - Oui oui, moi aussi, pas de soucis, je peux attendre, mais bon, je crois que je vais arrêter de boire quand même.
Quelques 30 minutes passèrent encore et le maître n’annonçait pas qu’un arrêt était bientôt prévu. Vincent se tortillait maintenant, changeant souvent de position sur son siège. Il se disait bien qu’il avait une couche, mais que celle-ci était normalement prévue pour un cas d’endormissement, pas pour une envie de faire pipi qu’il ne pourrait retenir.
Il n’osait pas appeler son maître de peur d’attirer l’attention sur lui et donc sur le fait qu’il portait une couche.
Vincent décida finalement de lâcher prise. Finalement, que sa couche serve pendant qu’il dormait ou maintenant, c’était la même chose.
 - Tu es en train de faire pipi ? lui demanda Mathieu doucement.
 - Oui, j’avais trop envie. Ça fait vraiment du bien.
 - Ça je veux bien te croire. Je l’ai vu à ta tête que tu faisais pipi. Moi aussi l’eau que j’ai bu m’a vraiment donné envie de faire pipi. Je t’envie d’avoir une couche.
 - Je te rappelle que tu en as une dans ton sac, tu n’as qu’à l’enfiler et faire dedans.
  - C’est vrai que c’est une idée, dit Mathieu. Tu crois que tu peux m’aider à me cacher avec ma veste pendant que j’enlève mon pantalon et mon slip ?
  - On a de la chance d’être au dernier rang dans le bus en tout cas, ça sera plus discret. Et oui je peux t’aider.
 - Bon, on fait ça alors. En tout cas ta couche est plus visible que tout à l’heure depuis que tu as fait pipi dedans, elle a gonflée.
Et Vincent constata qu’effectivement son jogging avait une bosse plus importante que tout à l’heure.
Alors que Mathieu enlevait ses chaussures, Vincent observait devant eux pour être sûr que le maître ne vienne pas à ce moment là. Mathieu continua à enlever son pantalon et Vincent mit sa veste devant eux, pour cacher l’espace entre des 2 sièges devant. Eric se retournait de temps en temps et il aurait pu voir Mathieu. Ce dernier termina par enlever son slip et puis enfin enfila la drynites que sa maman lui avait mise dans son sac. Mathieu était rouge écarlate, le stress d’être découvert en couche lui faisait s’activer. Il avait à peine remis son slip et son pantalon qu’il lâcha son pipi.
 - Pas trop fort ni trop vite, lui dit Vincent, ce n’est pas non plus une couche de nuit.
 - Oh oui tu as raison, dit-il en essayant de faire pipi moins fort.
La pression était redescendu et Mathieu put remercier Vincent.
 - Merci de ton aide Vincent, ça fait du bien de ne plus avoir envie de faire pipi, mais moi aussi, ma couche a bien gonflée.
Mathieu eut à peine terminé sa phrase qu’Eric se retourna.
 - Qu’est-ce qui est gonflé ?
Mathieu et Vincent se regardèrent, se demandant quoi répondre.
 - Je parlais du maître, dit finalement Vincent.
Sans demander plus de détails, Eric se remis à sa place.
 - Ouf, lui dit Mathieu, je crois que j’ai parlé trop fort.
 - Ah oui alors, je te le confirme, dit en riant Vincent. Je me demande si Eric met toujours des couches d’ailleurs. Je lui demanderai peut-être plus tard car si je lui demande maintenant il va être gêné avec le monde qu’il y a autour.
Moins de 5 minutes passèrent quand le maître annonça une nouvelle pause toilettes.
 - Nous allons faire une nouvelle pause. Il nous restera ensuite environ 4 heures de route avant d’arriver. Comme pour tout à l’heure, je vous demande de rester calme dans la station service, et n’allez pas dans les rayons, on va juste aux toilettes. Pendant ce temps là, je sortirai le picnic et nous irons manger ensuite.
 - Ouais, crièrent tous les enfants qui commençaient à avoir faim.
 - J’espère que nos couches ne vont pas trop se voir en tout cas, on a peut-être intérêt à rester derrière les autres, dit Vincent.
 - Bonne idée oui. Et je ne sais pas si j’enlève ma couche ou pas quand je serai aux toilettes. Je ne vais pas sortir de la cabine avec ma couche à la main...
 - Moi je préfère la garder, dit Vincent, comme ça si j’ai une autre envie, je pourrai faire dedans. Fais attention à la tienne par contre, un 2ème gros pipi et ça serait à coup sûr une fuite.
Et c’est ainsi que les 2 garçons se rendirent aux toilettes. Il se mirent derrière les autres et rentrèrent les derniers. Vincent fît comme à l’arrêt précédent, à la différence que sa couche pendait plus entre ses jambes car imbibée d’un pipi.
Vincent fût le premier des 2 à sortir et il vit que Mathieu hésitait à sortir car sa couche était dans la main.
 - Tu peux sortir, lui dit Vincent, il n’y a plus personne. Mais dépêche toi car ils vont se demander ce que nous faisons.
Mathieu se dépêcha de sortir et de jeter sa couche dans la poubelle.
 - Ouf, j’ai eu peur. Je suis content d’avoir pu l’enlever, elle était bien remplie.
 - Lavons nous les mains et sortons vite.
Il n’y avait donc plus que Vincent qui portait sa couche et il était un peu gêné, déjà parce qu’il se disait que porter une couche à son âge était une chose, mais qui plus est une couche qu’il avait volontairement mouillée. Gêné aussi au sens propre car sa couche avait prit un peu de volume.
Chaque enfant récupéra un sac dans lequel il y avait un picnic individuel. Vincent et Mathieu s’assirent à une table quand Eric se joignit à eux.
 - Je peux m’asseoir avec vous ? demanda-t-il.
 - Oui bien sûr, lui répondit Vincent. J’ai une question à te poser, d’ailleurs, mais tu n’es pas obligé de me répondre si tu ne le veux pas.
 - Vas-y, pose là, répondit Eric se demandant bien ce qu’allait lui demander Vincent.
 - Tu te rappelles qu’une fois on s’était vu dans un magasin de matériel médical. Nous en avions discuté tous les 3 ensuite avec Mathieu et on s’était dit que nous portions tous les 3 des couches. Est-ce que tu en mets encore ?
D’abords un peu gêné par la situation, Eric finit par répondre.
 - Non je n’en mets plus car je ne fais quasiment plus. Cela fait maintenant environ 3 mois que j’ai arrêté d’en mettre et je n’ai eu que 2 accidents depuis.
 - Nous on en met encore, répondit Mathieu. Je pense d’ailleurs qu’ils vont nous en mettre au centre pendant la classe de mer. Maman m’a dit que dans certains endroits ils se contentaient de mettre une alaise pour protéger le lit, mais que dans d’autres, ils faisaient porter des couches aux enfants.
 - Je peux vous le dire du coup, j’en porte tout de même une pour le trajet, continua Eric. Maman m’a dit que c’était préférable. Mais ce n’est pas une couche que l’on a acheté au magasin où l’on s’est vu, c’est une couche qui s’enfile.
 - J’ai aussi mis une couche pour le trajet, avoua Vincent, et tout à l’heure j’avais tellement envie que j’ai fait pipi dedans, un peu avant que l’on s’arrête pour déjeuner.
 - Maintenant que tu le dis, ça se voit un peu oui, mais si tu ne me l’avais pas dit, je ne l’aurais pas vu. Vous parliez de ta couche qui avait gonflée tout à l’heure dans le car, c’est ça ?
 - Oui et non, on parlait de la mienne, dit Mathieu. Moi aussi j’en ai mise une mais je l’ai enlevée quand on est allés aux toilettes juste avant de manger.
 - Moi j’ai bien failli la mouiller aussi, mais j’ai réussi à tenir, dit Eric.
Mathieu et Vincent lui expliquèrent comment Mathieu avait enfilé sa couche tout à l’heure dans le car, ce qui fit bien rire Eric.
 - Moi je n’aurais jamais osé, dit Vincent/
Le repas se déroula tranquillement. Le maître leur demandait cependant régulièrement de ne pas trop traîner parce qu’il fallait repartir.
Le maître proposa à ceux qui le voulaient de retourner faire pipi avant de remonter dans le car. Vincent n’en avait pas envie, mais Mathieu y retourna.
Tous remontèrent ensuite dans le car. Il avait été convenu que Vincent se mettrait à côté d’Eric. Mathieu, lui, s’était mis à côté de Joaquim
 - Dernière pause dans 2h, dit le maître.
Le ventre plein et le ronronnement du moteur eut pour effet de faire s’endormir plusieurs élèves dans le car, dont Eric et Vincent.
C’est la voix du maître qui réveilla les 2 garçons. Eric avait d’ailleurs sa tête posée sur l’épaule de Vincent.
 - J’espère que tout le monde va bien dans le car, je vais passer dans l’allée pour m’en assurer et voir si vous avez besoin de quelque chose, dit le maître.
 - Je crois bien que je me suis endormi, dit Vincent.
 - Et moi aussi, j’avais même posé ma tête sur ton épaule, dit Eric tout en posant la main sur son entrejambe sous son pantalon.
 - Qu’est-ce qu’il y a ? lui demanda Vincent.
 - Je crois bien que j’ai fait pipi pendant que je dormais, ma couche est toute chaude et gonflée.
 - Heureusement que tu en portais une alors !
Vincent procéda de même et vérifia sa couche.
 - Moi ma couche était déjà mouillée avant alors je n’en suis pas sûr mais j’ai bien l’impression que moi aussi j’ai fais pipi dedans en dormant.
Mathieu, qui les avait entendu parler se retourna en leur faisant comprendre de parler moins fort car ils risquaient d’être grillé par Joaquim ou par le maître qui avait commencé à remonter dans l’allée.
Ce dernier échangeait quelques mots avec chacun des élèves et arrivaient doucement vers eux.
 - Je pense que je ferai comme Mathieu et que je l’enlèverai au prochain arrêt, dit doucement Eric à Mathieu. Il y a peu de risques que je m’endorme à nouveau. En tout cas maman avait raison de m’en faire porter une. On s’est disputé à ce sujet ce matin, moi je ne voulais pas en mettre de peur que certains voient ma couche, mais elle a bien fait d’insister, je ne sais pas ce que j’aurais fait si j’avais eu mon pantalon de mouillé.
C’est à ce moment là que le maître arriva à hauteur de Joaquim et Mathieu.
 - Comment ça va vous 2 ? Pas de soucis ?
 - Tout va bien maître, répondit Mathieu. Juste 2 questions : quand est-ce que l’on s’arrête faire pipi et puis combien de temps il nous restera ensuite pour arriver ?
 - Alors, on va s’arrêter d’ici 30 minutes je pense et puis quand nous repartirons nous aurons un peu moins de 2h encore. Nous devrions arriver au centre vers 18h..
 - Merci, répondit Mathieu.
 - Et vous 2 ? continua le maître en s’adressant cette fois-ci à Eric et Vincent.
Vincent n’aimait pas trop son maître, il lui faisait même un peu peur en temps normal alors cette fois-ci qu’il se retrouvait dans une couche bien mouillée devant lui, il ne trouva pas les mots pour lui répondre.
 - Tout va bien maître, répondit Eric.
 - Parfait, alors à tout à l’heure, reprit le maître en se retournant pour aller à sa place près du chauffeur.
 - J’espère qu’il ne verra pas ma couche tout à l’heure, dit Vincent.
 - On ira l’enlever à la prochaine pause, lui dit Eric.
Quand le car s’arrêta pour la dernière pause, Vincent et Eric étaient décidés à enlever leur couche, tout comme Mathieu l’avait fait, sauf que tout ne se passa pas comme ils l’avaient prévu.
Alors qu’ils entraient dans les toilettes et se dirigeaient vers une cabine, le maître entra à son tour et se dirigea vers un urinoir. Tout en faisant pipi, il parlait d'une voix assez forte :
 - Allez, ne traînez pas s’il vous plaît. Le chauffeur m’a dit que nous étions un peu en retard sur l’horaire que l’on nous avions fixé avec le centre.
Vincent, tout en l’entendant, fit un petit pipi aux toilettes, mais n’osa pas enlever complètement sa couche comme il l’avait prévu. Il en fût de même pour Eric qui se dépêcha de remonter son pantalon sur sa couche.
Vincent fût le dernier à sortir des cabines et seul son maître était encore présent, les autres élèves étant déjà sortis des toilettes.
 - Dépêche toi de ta laver les mains Vincent, tu es le dernier.
Vincent était mal à l’aise avec sa couche. Il avait fait 2 pipis assez gros et elle avait augmentée en taille et lui écartait un peu les cuisses. Il avait même eu un peu de mal à bien remonter son slip par dessus. Son jogging, heureusement noir, cachait moyennement sa couche.
Il sortit des toilettes après s‘être lavé les mains, le maître le suivit après avoir vérifié que personne ne restait.
Les enfants furent comptés avant de remonter dans le car pour le dernier tronçon avant l’arrivée au centre d’hébergement.
Vincent s’était remis à côté de Mathieu et lui glissa tout bas :
 - Je n’ai pas pût enlever ma couche, le maître est resté dans les toilettes.
 - J’ai vu oui qu’il était resté. J‘ai même essayé de l’appeler pour qu’il sorte et que tu sois tranquille mais il n’es pas venu. Il reste 2 solutions, soit tu l’enlèves maintenant, je peux t’aider à te cacher comme tu l’as fait pour moi, soit tu vas être obligé de la garder jusqu’à ce que l’on arrive.
 - Si je l’enlève maintenant, je vais en faire quoi ? Elle ne tiendra pas dans mon sac, et je ne peux pas la laisser dans le car.
 - Oui c’est vrai que ça va être compliqué si tu l’enlèves maintenant.
Le temps passa doucement pour Vincent. Il s’inquiéta pendant tout le trajet restant de quand et comment il pourrait enlever sa couche et espérant fortement que personne ne le voit ainsi.
 - Voilà les enfants, dit le maître, nous sommes tout prêt d’arriver, il nous reste environ 5 minutes. Commencez à ranger vos affaires. Quand nous serons arrivés, nous descendrons du car et nous nous retrouvons dans la salle principale du centre où nous attendent le directeur et les animateurs. Ils vont nous expliquer le règlement et comment ça va se passer durant cette semaine. Ensuite vous pourrez aller poser vos affaires dans vos chambres.
Tout le monde rangea ses affaires et quand le car s’arrêta, beaucoup d’élèves se mirent à crier de joie.
 - Ne criez pas s’il vous plaît, dit le maître.
Quand Vincent descendit du car, il était le dernier. Seul le chauffeur était encore dedans et Vincent eut l’impression d’avoir son regard sur ses fesses.
Le centre était un bâtiment assez ancien et tout autour de lui il y avait un grand parc avec notamment des structures dans lesquels les enfants pouvaient grimper.
Le maître leur rappela le programme et beaucoup furent déçus de ne pas pouvoir aller se dégourdir les jambes.
Tout le monde rentra dans le bâtiment où se trouvaient déjà plusieurs adultes.
 - Bonjour les enfants, je suis Jérôme le directeur de ce centre dans lequel vous allez passer une semaine.
 - Bonjour, répondirent en cœur les enfants.
 - Je vais vous présenter l’équipe qui va s’occuper de vous ainsi que vous expliquer le règlement et le programme de la semaine.
Vincent avait du mal à écouter ce que Jérôme disait. Il était dans ses pensées et, histoire de se cacher des autres, il s’était mis vers l’arrière du groupe afin de ne pas avoir ses camarades derrière lui.
Le discours lui sembla interminable et il aurait été incapable de répéter la moindre parole prononcée. Seul quelques mots le furent sortir de ses pensées.
 - Chaque année, il y a des enfants qui ont des problèmes de pipi au lit, dit Jérôme.
 - A ce moment là, un chahut se leva dans la pièce.
 - Silence s’il vous plaît, je n’ai pas terminé.
Tous sentirent le ton autoritaire du directeur et le silence revint.
 - Oui cela arrive et sachez que ce n’est pas grave si cela vous arrive à vous. Personne ne sera disputé pour cela, du moins si, ceux qui se moqueront de ceux à qui cela arrive. Si certains font pipi au lit chez eux, vos parents l’ont certainement indiqué sur la fiche de renseignement. S’il arrivait à une personne de le faire alors que chez elle elle n’a pas ce genre de problème, qu’il vienne me le dire, à moi, ou à un animateur, et on fera le nécessaire.
En entendant cela, Vincent fût un peu rassuré de la manière dont cela allait se passer, même s’il n’avait pas toutes les réponses à ses questions. Alors qu’il recommençait à être dans ses pensées, une envie de faire pipi arriva et inconsciemment, Vincent se laissa aller dans sa couche. Ce n’est que lorsqu’il sentit son pantalon de jogging se mouiller qu’il se rendit compte de ce qu’il venait de faire.
Alors qu’il mettait sa main sur ses fesses pour constater les dégâts, il entendit une voix à côté de lui.
 - Bonjour toi, dit la personne tout doucement, je m’appelle Samantha, mais tu peux m’appeler Sam. Et toi, tu t’appelles comment ?
 - Vincent, lui répondit-il presque en pleurant.
 - Tu me suis ? on va aller arranger ça discrètement d’accord ? Et ne t’inquiètes pas, personne ne va s’en apercevoir.
Sans attendre la réponse, Sam attrapa la main de Vincent et l’amena à l’extérieur du bâtiment. Personne ne s’aperçut de leur départ.
Vincent était mal à l’aise avec sa couche et son jogging mouillé. Il écartait fortement les cuisses en espérant que cela évite de nouvelles fuites.
 - Montre moi quelle est ta valise que je la prenne. Donne moi aussi ton nom de famille que je regarde dans quelle chambre tu es.
Vincent lui donna son nom et lui montra sa valise que le chauffeur avait sortit du car.
 - Je vois que tu es dans la chambre avec Mathieu, c’est la chambre qui est juste à côté de la mienne. Suis moi, je te montre où c’est.
Sam portait la valise et Vincent la suivait. Ils arrivèrent dans une chambre où se trouvait plusieurs lits.
 - Allez, je sors tes affaires de ta valise afin de te trouver de quoi te changer, et je m’occupe de toi. Choisis ton lit si tu veux.
Vincent observa Sam et s’assit sur un des lit. Il trouva que Sam ressemblait à Hélène, la grande sœur de Dimitri, aussi bien physiquement que par sa gentillesse.
 - Je t’ai trouvé un autre jogging, le même, comme ça personne ne verra la différence.
Sam s’approcha de Vincent et lui sécha une larme qui coulait sur sa joue.
 - Ne pleure pas, ce n’est pas grave, ça arrive souvent tu sais. Tu n’es pas le premier à qui ça arrive. Et tu sais, s’il t’arrive quoi que ce soit pendant cette semaine, tu peux venir me voir, ou un autre animateur si je ne suis pas là. Tous ici on est très gentil et il ne faut jamais hésiter à venir nous voir, d’accord ?
Sam était d’une gentillesse extrême. Elle parlait avec une toute petite voix et de manière calme. Vincent se sentait en confiance auprès d’elle et comprit qu’il pouvait avoir confiance en elle.
 - D’accord, répondit-il.
 - Je peux te baisser ton jogging et m’occuper de toi ? Tu veux bien.
Vincent hocha la tête et Sam commença à lui enlever ses baskets, puis son pantalon.
 - Voilà, ça c’est fait, je te baisse aussi ton slip et je te l’enlève, il est mouillé.
Sam défit ensuite les 2 premiers scratchs de la couche de Vincent puis celui de la ceinture.
 - Je te passe un coup de lingette, j’ai vu que tes parents en avaient mis un petit paquet dans ton sac, et puis je te rhabille.
Là encore, Vincent se contenta de hocher la tête.
 - Dis moi juste une chose : est-ce que tu portes une protection juste pour cette journée de voyage en car, ou est-ce que tu en portes tout le temps ? Je dois savoir si je t’en remets une car j’ai vu dans ton sac qu’il y en avait une autre.
 - Je n’en mets que la nuit normalement. Maman m’en a fait mettre une pour le voyage en car au cas où je m’endorme. Mais il arrive que j’en mette certaines fois la journée, quand je vais au ski par exemple. La 2ème c’est pour le trajet de retour.
 - Très bien, alors je te mets un slip et ton jogging et on pourra retourner voir les autres, ils doivent avoir commencé la visite du centre. Mais je te ferai la visite moi même de ce que tu as manqué. En tout cas, elle a bien fait de te mettre une protection pour aujourd’hui, comme ça personne d’autre que moi n’est au courant, ça sera notre secret, lui dit-elle en lui faisant un clin d’œil.
Quand Sam eut entièrement terminé de rhabiller Vincent, il lui fit un sourire.
 - Merci Sam.
 - De rien. Ça me fait plaisir te de voir avec un sourire, dit-elle. Allez, je mets ta protection sale à la poubelle, ton slip et ton pantalon je les mets dans ma chambre pour les laver, et on file rejoindre les autres. J’espère que tu ne cours pas trop vite car moi je ne suis pas doué quand je cours, on dirait une otarie !
Vincent ria de bon cœur d’entendre cela.
Quelques minutes plus tard, Sam et Vincent retrouvèrent le groupe.
 - Tu étais où ? demanda Mathieu en le voyant revenir.
Vincent se retourna et vit Sam lui faire un autre clin d’œil et un sourire qu’il lui rendit.
 - J’étais avec Sam, on est allé faire un tour, lui dit-il tout naturellement et comme s’il était évident que Mathieu la connaisse.
Mathieu le regarda sans comprendre.
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histoirevincent · 6 years ago
Text
L’histoire de Vincent (Partie 26)
Soirée chez un collègue du papa de Vincent.
C’était un samedi après midi, et Vincent était en train de faire ses devoirs. Sa maman faisait du repassage tandis que son papa était parti faire des provisions pour la semaine.
- Tu n’as pas oublié que ce soir nous allons chez un collègue de papa Vincent ? lui demanda sa maman.
 - Ah ben si, j’avais oublié, dit-il en riant. Dit, est-ce que je pourrai mettre une couche pour y aller ?
 - Pourquoi faire ? Ce n’est pas loin, tu n’auras pas le temps de t’endormir dans la voiture tu sais. Je t’en mettrai une en repartant de chez eux par contre, comme ça, on aura plus qu’à te poser dans ton lit.
 - Oui mais pour chez eux aussi s’il te plaît. Je n’aime pas trop aller dans les toilettes des gens que je ne connais pas.
 - Mais si tu as une couche, tu vas vraiment y aller aux toilettes ou tu vas faire pipi dedans ? En plus je crois bien qu’il n’y a plus de drynites, j’ai donné les dernières à Andréa quand elle est venue avec Claire à la maison et je n’en ai pas racheté. Avec un change complet, ça ne va pas être possible d’aller aux toilettes.
 - Je n’ai qu’à mettre les échantillons que la dame du magasin de matériel médical m’a fait essayer la dernière fois. Tu te rappelles, elle disait que je pouvais les enlever tout seul pour aller aux toilettes et ensuite les remettre.
 - Bon pourquoi pas, si je parviens à les retrouver, c’est l’occasion de les essayer.
Béa fouilla dans l’armoire où étaient stockées les couches de Vincent et réussit à remettre la main dessus.
 - Les voilà, c’est des Tena Flex. Elle m’en avait donné plusieurs, de différentes absorptions. Approche toi une seconde que l’on essaye et que l’on voit comment ça se met en place.
Vincent s’approcha donc de sa maman tandis qu’elle observait cette couche.
 - Elle m’en a donné 6, et 2 de chaque absorptions. C’est les mêmes couleurs que pour tes couches de la nuit. En mauve les plus absorbantes, et vert les intermédiaires, et en bleu j’imagine que c’est celles qui absorbent le moins à ce que je vois écrit dessus, elles ont moins de gouttes que les autres.
Vincent en avait pris une dans ses mains et l’observait également.
 - Baisse ton jogging et ton slip, je vais essayer de te mettre celle là, une bleue.
Une fois que Vincent se fût exécuté, Béa lui attacha autour de la taille la couche grâce au scratch. Elle pût ensuite lui passer entre les jambes la partie qui pendait entre les jambes de Vincent, et pour terminer  plaça les 2 scratchs sur la bande ventrale.
 - C’est effectivement assez simple d’utilisation. Essaye d’ailleurs d’enlever les 2 scratchs et d’aller faire pipi. Tu reviendras ensuite me voir pour que je vérifie si tu les as bien remis.
Vincent alla donc aux toilettes en ayant un peu de mal à marcher, il n’avait effectivement pas remonté son slip, ni son pantalon. Il était donc obligé de faire de tous petits pas.
Arrivé aux toilettes, il défit les 2 scratchs et put ainsi faire pipi. Après avoir terminé, il tira la chasse d’eau et entreprit de remettre sa couche.
Vincent fit donc comme sa maman en ramenant la couche entre ses jambes et en refixant les 2 côtés.
 - Facile, dit-il en revenant auprès de sa maman.
 - Oui effectivement, ça à l’air super pratique. Essaye juste de resserrer un peu plus quand même, là elle tombe un peu.
 - Je peux la garder, dis ?
 - D’accord, mais à la condition dont on a parlé, on est bien d’accord ?
 - Oui maman, promis.
Vincent remonta donc son slip et son jogging avant de retourner faire ses devoirs.
Après avoir terminé, il rangea ses devoirs dans son cartable et partit jouer dans sa chambre. Avoir une couche était agréable pour Vincent, il les trouvait confortable, surtout quand il s’asseyait par terre pour faire des constructions avec ses Lego, cela lui faisait comme un coussin.
Il était environ 18h45 quand sa maman lui demanda de venir se préparer. Vincent arriva donc à la salle de bain où sa maman l’attendait.
 - Passe toi un petit coup de peigne et met toi un peu de gel si tu veux.
 - Est-ce que le collègue de papa a des enfants ? demanda Vincent.
 - Alors oui il en a 2, mais ils sont plus petit que toi. Enlève aussi ton jogging, je te sors un pantalon qui fasse un peu plus habillé.
Alors que sa maman revenait avec un autre pantalon et que Vincent eut baissé son pantalon, Béa eut l’impression que la couche de Vincent avait un peu gonflée par apport à tout à l’heure.
 - Tu as fait pipi dans ta couche Vincent ?
 - Non maman, je ne crois pas.
Elle lui baissa son slip et tâta sa couche.
 - Si, si, tu as bien fait un petit pipi dedans.
 - Je te promets que je n’ai pas fait exprès, lui dit Vincent de peur que sa maman ne l’autorise pas à en mettre une ce soir.
 - Je te crois. On va la changer quand même, même si elle n’est qu’à peine mouillée. Voilà, je t’enlève ton slip et ta couche, et va vite faire pipi, ton père doit nous attendre.
 C’est ainsi à moitié nu que Vincent alla faire pipi. Pendant ce temps, sa maman lui avait préparé une autre couche. Je garde une bleue pour une autre fois, quand on sortira à l’extérieur, et je te mets une verte, elle devrait passer sous ton pantalon. J’ai un doute sur les plus absorbantes, par rapport à leur épaisseur.
Vincent fût donc équipée d’une Tena Flex Super. Elle était effectivement un peu plus épaisse que celle qu’il avait tout à l’heure. Sa maman lui enfila ensuite son pantalon, oubliant de lui remettre son slip.
Juste avant de partir, elle glissa dans son sac 2 autres couches en plus de son pyjama. Elle connaissait un peu son fils, et en plus de la couche pour la nuit, elle préférait prendre ses précautions.
Vincent et sa maman se dépêchèrent d’aller à la voiture où les attendait effectivement Simon.
Ils arrivèrent 30 minutes plus tard chez le collègue de Simon et ils furent accueilli par toute la famille. Le couple avait environ l’âge de ses parents, et il y avait 2 enfants. Vincent leur donna 2 et 6 ans, c’était 2 garçons.
Le plus jeune était habillé d’une grenouillère et portait indéniablement une couche. Le plus vieux était habillé normalement et lui n’en portait pas. Vincent se sentit quelques instants un peu ridicule d’avoir sa couche sous ses habits, mais cela passa rapidement.
Les présentations faites, les parents partirent au salon, tandis que les enfants allèrent dans la chambre du plus vieux des 2 garçons.
Béa glissa à l’oreille de Vincent de bien aller faire pipi et de ne pas se laisser aller dans sa couche.
Même si Vincent trouve que les jouets ne sont plus vraiment adaptés à son âge, il en trouve plusieurs qu’il a encore chez lui et se met à jouer. Régulièrement les 3 enfants font des allers retours pour prendre un peu d’apéro et boire un verre de jus de fruits.
Une envie de faire pipi arrive et Vincent demande à sa maman où sont les toilettes.
 - Regarde, elles sont au fond du couloir, à droite, lui répond la maman des 2 garçons, ils vont d’ailleurs te montrer quelle porte c’est.
 - Maman, tu peux venir avec moi ? demanda Vinent à sa maman.
 - Vas-y tout seul, tu es grand maintenant.
Vincent n’eut qu’à suivre les 2 enfants, ceux-ci lui ouvrirent même la porte. Il entra donc, poussa la porte sans la fermée à clé et commença à ouvrir et à baisser son pantalon. Les 2 garçons l’attendaient derrière la porte car il les entendait parler.
Il essaya de ne pas faire trop de bruit en enlevant les 2 scratchs de sa couche pour ne pas qu’ils se doutent de quelque chose, puis commença à faire pipi.
Lorsqu’il eut terminé de faire pipi, et alors qu’il commençait à remettre les attaches de sa couche, le plus vieux des 2 garçons lui demanda s’il avait bientôt terminé.
Vincent n’eut même pas le temps de répondre, que le petit garçon commença à ouvrir la porte. Vincent ne fermait jamais la porte des toilettes à clé car il avait toujours peur de ne pas pouvoir la rouvrir. Il se dépêcha se remettre sa couche, de mettre en place les scratchs et de remonter son pantalon, que la porte était maintenant ouverte en grand.
 - Moi aussi j’ai envie de faire pipi, dit le garçon.
Vincent lui laissa la place et retourna au salon.
 - C’est bon, tu as fait pipi, lui demanda sa maman ?
 - Oui ça y est maman.
 - Super, je pense que vous pouvez rester par là, nous allons bientôt passer à table.
Et effectivement, à peine quelques minutes plus tard, tous passèrent à table. Le bébé de 2 ans, lui, buvait tranquillement un biberon sur un fauteuil.
Quant l’entrée fut terminée, Vincent partit jouer avec le petit garçon de 6 ans. Alors qu’elle changeait la couche du bébé avant de le mettre au lit, la maman appela l’autre enfant. 
 - Viens me voir s’il te plaît dans la chambre de ton petit frère s’il te plaît.
 - Qu’est-ce qu’il y a maman ?
 - Tu es bien allé faire pipi ce soir ?
 - Je n’ai pas envie de faire pipi là.
 - Hé bien vas-y quand même, je n’ai pas envie que tu ais un accident.
Il partit donc faire pipi, et Vincent, qui l’avait suivit jusque dans la chambre de son petit frère assista au changement de couche du bébé. Tout en regardant la scène, il sentit un petit pipi venir et sans y penser, le laissa couler dans sa couche. Ses pensées étaient attirées par cette scène d’une maman qui changeait son bébé.
Le bébé fût ensuite mit au lit et Vincent retourna à table. Le plat principal arriva, ainsi que le fromage. Alors que Vincent se levait pour repartir jouer, c’est sa maman qui l’attrapa par le bras.
 - Dis moi Vincent, c’est quoi cette tâche humide sur ton pantalon ? Tu t’es renversé quelque chose dessus ou... c’est autre chose ? lui demanda-t-elle doucement.
 - Je crois que j’ai un peu fait pipi tout à l’heure, lui dit-il tout bas.
 - Tu es sûr que c’est juste un peu pipi que tu as fait ? Car si ta couche fuit c’est qu’elle doit être saturée.
La maman de Vincent partit à la cuisine retrouver la dame et lui expliqua la situation. Elle lui demanda où elle pouvait s’occuper de Vincent. Il lui fût indiqué que nous pouvions aller dans la chambre de son plus grand fils et qu’elle apportait de quoi me nettoyer.
Béa attrapa Vincent par la main ainsi que le sac qu’elle avait prudemment apporté.
C’est ainsi que tous les 4 se retrouvèrent dans la chambre, car le garçon était là lui aussi.
Béatrice baissa le pantalon de Vincent et tous purent constater que la couche ne tenait que d’un côté. Vincent était gêné que d’autres personnes assistent à la scène.
 - Regarde Vincent, ta couche n’est pas fixée de ce côté, tu as du mal la remettre en allant faire pipi tout à l’heure, et du coup tu as eu une fuite.
 - Vincent met des couches la journée ? demanda la dame étonnée.
Béatrice hésita à lui dire la vérité et se décida à le faire car après tout, c’était à la demande de Vincent.
 - Vincent fait pipi au lit depuis toujours, et depuis un peu plus d’un an, je lui remets de couche la nuit, c’est d’ailleurs lui qui les a réclamées. Et... il se sent en sécurité avec, et réclame de temps en temps d’en mettre le jour, continua-t-elle un peu gênée. Alors pour lui faire plaisir, avec Simon, nous acceptons. Cela reste rare, et ce soir nous avons testé une nouvelle couche qu’il peut gérer seul normalement, mais ça n’a pas été le cas.
 - Ne sois pas gênée, je comprends tu sais. Mon plus grand fils met aussi des couches la nuit. Je ne lui mets pas la pression car son énurésie s’arrêtera quand le moment sera venue. Et le matin, il n’est pas du tout pressé d’enlever sa couche, je crois bien qu’il aime la porter car lui aussi cela le rassure. Il s’en sert et fait pipi dedans jusqu’à ce que je lui enlève. Le week-end ça peut même être à midi. Cela me rassure même ce que tu me dis, qu’il n’est pas si anormal que nos enfants, si grand soient-ils, restent encore un peu des bébés.
Les 2 garçons se regardèrent, à la fois un peu honteux que l’on parle de leur couche et du plaisir qu’ils avaient à en porter, mais aussi contents de voir qu’ils n’étaient pas seuls, même si Vincent connaissaient d’autres enfants comme lui.
 - Tiens, voilà le paquet de lingettes. Je te laisse le changer, on vous attend à table pour le dessert. Suis moi, toi, on les laisse tranquille, dit-elle à son fils.
Sans échanger un mot avec son fils, Béa nettoya Vincent après lui avoir enlever sa couche. Elle sortit ensuite une autre Tena Flex de son sac, une verte, tout comme la précédente.
Elle ne voulait pas lui mettre sa couche de la nuit tout de suite, car elle ne savait pas encore combien de temps ils allaient rester et préférait éviter que sa couche de la nuit ne soit mouillée trop tôt.
Béatrice était dans ses pensées. Elle se questionnait quant au fait d’accepter les demandes de son fils de porter une couche et se demandait si c’était une bonne solution.
Pour une fois, c’était Vincent qui comprit ce à quoi pensait sa maman, et à peine sa couche fût-elle mise, qu’il serra très fort sa maman dans ses bras alors que celle-ci était accroupie en face de lui.
 - Merci maman d’accepter que je mette des couches.
 - Merci à toi aussi Vincent d’être un garçon aussi gentil, j’espère que tu le resteras même quand tu vas grandir. Tu sais, c’est aussi pour ça que j’accepte, et aussi parce que tu travailles bien à l’école.
Ils restèrent plusieurs secondes enlacés tous les deux, sans rien se dire.
 - Bon, on va peut-être aller rejoindre les autres non ? Ils doivent nous attendre. Ton pantalon est mouillé, alors je t’enfile ton pyjama, tu seras mieux ainsi, de toute façon, presque tout le monde ici est au courant que tu mets des couches.
 - Oui maman, je veux bien mon pyjama, j’étais trop serré dans mon pantalon et ce n’était pas confortable.
 - Bon, et puis si tu as envie de faire pipi ce soir, tu peux faire dans ta couche. Je préfère qu’elle soit mouillée plutôt que tu ais encore une fuite et que tu mouilles quelque chose ici alors que nous ne sommes pas à la maison.
Tout en disant cela, elle lui avait enfilé son bas de pyjama par dessus sa couche. Elle ne put s’empêcher de tapoter sa couche, comme elle le faisait de temps en temps.
 - D’accord maman.
Béa lui enleva son pull et son t-shirt et lui enfila ensuite son haut de pyjama.
Le pyjama se Vincent étant assez ample, on ne voyait pas trop ce qu’il portait dessous. Seule sa démarche le trahissait un petit peu.
Ils regagnèrent ensuite les autres. Béa tenait dans ses mains la couche de Vincent et alla la mettre à la poubelle.
Le petit garçon regarda Vincent et ce dernier se demanda s’il n’était pas un petit peu envié d’avoir actuellement une couche.
Tout le monde prit son dessert et Vincent se régala avec la mousse au chocolat et le flan. Ayant l’accord de sa maman, il ne se priva pas pour faire un pipi dans sa couche tout en mangeant.
A peine la dernière bouchée avalée, lui et le petit garçon repartirent dans la chambre.
Les adultes, eux, discutèrent et notamment des couches. Béa et Simon se questionnaient sur l’envie de Vincent d’en porter le jour et se demandaient régulièrement ce que pouvait bien en penser les autres. Ils avaient bien eu l’avis de l’urologue mais ils se questionnaient toujours.
 - Vous savez, durant mes études pour devenir assistante sociale et aussi depuis toutes ces années que je travaille, je peux vous dire qu’il ne faut pas culpabiliser pour ça, et qu’il faut arrêter de vous demander ce que vous avez mal fait, ou ce que vous auriez dû faire. Vous aimez Vincent et il vous aime, faites donc comme vous le sentez. S’il est heureux, et que vous l’êtes aussi, laissez le porter des couches de temps en temps. Sachez juste mettre des limites, mais ça je crois que vous le faites déjà.
 - Merci pour ces paroles, lui dit Béa en versant une larme et en tenant la main de son mari, cela me fait tellement de bien d’entendre cela.
 - Allez, parlons d’autres choses, dit Simon.
 - Qui veut un café ? demanda son collègue.
Et c’est ainsi que cette conversation prit fin. Le café fût prit au salon, et les 2 hommes partirent fumer un cigarillos à l’extérieur pendant que les femmes discutèrent voyages et décoration.
 - Je crois qu’il faudrait que l’on aille voir si nos enfants vont bien, dit Béa, cela fait un bon moment qu’ils ne sont pas venus nous voir.
 - Tu as raison, allons-y.
Ils les trouvèrent tous les 2 devant dessin animé, allongés sur le canapé. Vincent était réveillé, mais commençait à somnoler un petit peu. Le petit garçon, lui dormait.
 - Bon, je crois que j’ai un petit garçon à mettre en pyjama, dit la dame.
Elle partit chercher dans la chambre le nécessaire et revient avec un pyjama, et une couche.
 - Comme je te le disais, il fait encore pipi au lit alors je préfère lui mettre une pampers pour dormir. Je lui ai proposé d’essayer de dormir sans, et au matin, après s’être réveillé dans un lit froid, il m’a dit qu’il voulait en remettre pour dormir.
 - Nous, nous avions arrêté il y a de nombreuses années d’en faire porter à Vincent et c’est en allant dormir chez un copain qui lui portait que Vincent en a essayé une. Il a trouvé cela bien. Nous en avons parlé à notre médecin, ainsi qu’à un urologue qui nous ont dit comme toi, de faire comme nous le voulions et pouvions. C’est vrai que c’est pratique aussi pour moi, cela fait de la lessive en moins. Je trouve aussi que Vincent est moins fatigué et presque plus épanoui qu’avant.
Tout en se parlant, les 2 mamans changèrent leur enfant. Béa avait donc baissé le pyjama de Vincent après l’avoir fait mettre debout. Sa couche était assez mouillée, et pendait entre ses jambes, l’absence de body se faisait sentir.
 - Je crois bien que c’était la première fois que je mettais ce genre de couches à Vincent. Les scratchs à la ceinture sont pratiques pour pouvoir aller aux toilettes mais c’est tout. Vincent n’a pas sûr bien les remettre tout à l’heure, et le fait qu’elles ne soient pas en plastique à tendance à ce qu’elles se détendent et pendent entre les jambes. Tu lui mets des pampers toi ?
 - Je lui mets des pampers en taille 6 pour la nuit oui, elles sont biens, mais elle commencent à être un peu petites, surtout que mon grand bébé est un peu en dessus de la moyenne en taille, mais aussi en poids, lui répondit-elle. Pour l’instant je n’ai presque jamais eu de fuites avec ces couches, mais si ça continue il faudra que je trouve autre chose. J’ai bien essayé les couches qui s’enfilent mais cela n’a pas été satisfaisant, du moins pour la nuit. De toute façon, il ne se réveille jamais la nuit pour aller faire pipi, alors autant lui mettre une couche efficace même s’il ne peut pas l’enlever tout seul.
 - J’en suis arrivé à la même conclusion que toi, lui dit Béatrice. Il m’est arrivé d’acheter en supermarché des Drynites quit des couches qui s’enfilent mais Vincent a eu des fuites avec.
Tout en dépliant une nouvelle couche, Béa lui montra la couche qu’elle s’apprêtait à mettre à Vincent.
 - Pour la nuit, je lui met un change complet, comme ceux pour les bébés, sauf que ceux-ci ont 2 attaches de chaque côté. Nous en achetons en magasin de matériel médical sur les conseils du médecin, et je le regrette pas. Regarde, c’est vrai qu’elles sont plus épaisses et font un peu médicales, mais au moins avec elles, je n’ai pas de fuites dans le lit ou de pyjama mouillé.
 - Ah oui dis donc, ce ne sont plus des couches pour bébés. Je veux bien croire que Vincent n’a pas de fuites avec vu son épaisseur.
Béa reprit dans ses mains la couche qu’elle lui avait fait passer et la glissa sous les fesses de Vincent.
 - Je vois que tu as de la crème, je peux t’en prendre un peu, ça ne te dérange pas ? Je vois que Vincent est un peu rouge près de l’aine, c’est certainement à cause des frottements de sa couche qui s’est détachée tout à l’heure.
 - Bien sûr, je t’en prie, sert toi. Tu veux un peu de talc aussi ?
 - Je n’en ai pas mis à Vincent depuis qu’il était bébé, je veux bien oui.
Après avoir crémé Vincent et lui avoir mit un peu de talc, elle lui dit :
 - Oh là là, je ne me rappelais pas que ça sentait aussi bon, ça me ramène des années en arrière cette odeur.
Vincent la sentait aussi, et la trouvait très agréable, il trouvait que cela faisait bébé.
 - Et le fait que Vincent porte des couches la nuit, cela se passe comment avec ces copains ? Il va quand même dormir chez eux ? et eux viennent ?
 - Alors ça, c’est une longue histoire, voir même plusieurs ! J’aurai tout un tas de choses à te raconter, dit-elle en rigolant.
Tous comme deux jeunes mères qui auraient sympathisées après leur accouchement à l’hôpital, elles terminèrent de changer leur enfant, ceux-ci étant quand même plus vieux et plus grands que des bébés qui viennent de naître. Les conseils, produits et confidences échangés augmentait ce sentiment de jeunes nouvelles mères qui font connaissances.
Béa ne connaissait finalement que très peu la femme du collègue de son mari, mais l’appréciait vraiment. Cela ne faisait que la 2ème fois qu’elles se rencontraient, la première fois s’étant faite par hasard sur un parking de supermarché. Ses paroles, sa douceur et sa gentillesse y étaient certainement pour quelque chose, elle se dit qu’elle s’était peut-être bien faite une nouvelle amie et se promit de l’appeler pour sortir toutes les 2.
Le copain d’un soir de Vincent fût porté dans son lit une fois qu’il eut sa couche et se pyjama de mit.
Béa, elle, tenait Vincent par la main. Il était un peu endormi et il fût décidé qu’il était préférable pour tout le monde de rentrer.
Vincent avait passé une bonne soirée et même si son nouvel ami était quand même bien plus jeune que lui, ils s’étaient trouvés un point commun, les couches.
Vincent dormait maintenant dans les bras de son papa, et les adultes se dirent au revoir rapidement. Le trajet de retour se fit tranquillement et Vincent fût mis dans son lit sans s’en apercevoir. Cette nuit là, il fit un rêve où il se retrouvait plusieurs années en arrière, lorsqu’il était un bébé et que sa maman lui mettait des couches aussi bien la journée que la nuit, et qu’elle le saupoudrait de talc.
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