#elles sont trop mignonnes
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J'ai pensé à toi en voyant ces boucles d'oreilles :)
Ahh merci 🙈
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Ce matin je mets pour la première fois les Tykables puppers. Elles sont trop mignonne vous trouvez pas ?
This morning I put for the first time the Tykables puppers. Their so cute, are you agree?
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Hiver 1922, Hylewood, Canada (3/3)
Je dois également vous annoncer un évènement heureux. Vous souvenez-vous de l’infirmière Heather Delacroix ? C’est elle qui m’a tiré de ma tranchée à Ypres. Après la guerre, Heather a ouvert un institut pour orphelins de guerre à Vancouver. Nous continuons à correspondre régulièrement, et c’est ainsi qu’elle m’a entretenu d’une petite fille née dans l’Alberta, dont le père est tombé à la Serre en 1918 et dont la mère est morte il y a deux ans de la grippe espagnole. Elle a déjà trois ans, et si les bébés sont adoptés rapidement, il n’en va pas de même pour les enfants plus ��gés. Nous avons une grande maison, Lola est en âge de quitter la nurserie… J’ai donc décidé d’adopter cette petite fille, qui s’appelle Gizelle. Elle rejoindra notre famille bientôt, il faut que j’aille la chercher à Vancouver.
Voilà pour les nouvelles. Ma femme voulait répondre à Albertine, je pense qu’elle le fera bientôt.
Votre bien dévoué,
J. Le Bris
[Transcription] Lucien LeBris : Comment sera notre nouvelle petite sœur, à ton avis ? Marie LeBris : Insupportable, sûrement. N’est-ce pas le cas de toutes les gamines de cet âge ? Lucien LeBris : Tu étais plutôt mignonne, toi, quand tu avais trois ans ! Marie LeBris : Parce que je ne suis plus mignonne aujourd’hui ? Lucien LeBris : Alors non, clairement, mignonne n’est pas le mot qui me vient à l’esprit quand je pense à toi. Terrifiante, belle, glaciale. Mais pas « mignonne ». Marie LeBris : Ça me va. Je prends ça pour un compliment. Lucien LeBris : J’espère que tu ne vas pas trop terrifier notre nouvelle sœur… Marie LeBris : Ne t’en fais pas, Papa s’occupera de la terrifier tout seul lorsqu’il l’abandonnera pour une excavation en Papouasie dès lors qu’il se sera lassé de jouer à la poupée. Marie Simmon : Oh non, vous n’osez pas ! Vous êtes odieux !
#ts3#simblr#legacy challenge#history challenge#decades challenge#lebris#lebrisgen3ter#Jules Le Bris#Eugénie Bernard#Lucien Le Bris#Marie Le Bris III#Dolorès LeBris#Layan Adly#Gizelle LeBris#Marie Rumédier#Heather Delacroix
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Allez c'est parti, du sang et de la violence avec :6, 7, 16 et 17 pour le fandom qui t'inspire le plus ou les fanfics :D
DU SANG POUR LA HOOORRRDE !!!!
En tout cas, merci beaucoup pour les questions ! :D Je vais surement me concentrer sur le fandom FE3H... heureusement qu'Aura est ignifugé, ça va être long pour bien m'expliquer et ça va saigner !
6 - Quels sont les fans de navires les plus ennuyeux ?
Erratum, j'ai lu trop vite quand j'ai tapé ma réponse, j'ai cru que c'était les "navires les plus ennuyeux", pas les "fans de navires les plus ennuyeux"... oui, je sais, faut que j'arrête de lire trop vite mais, j'aime bien la construction de ma réponses alors, je garde (et j'avais envie de vider mon sac sur les ships depuis longtemps). J'explique aussi ce que je n'aime pas dans la manière dont les ships sont écrits dans le fandom en général alors, je laisse. Pour résumé, ceux que je trouve vraiment ennuyeux, c'est les fans d'Eldeleth et de Dorogrid mais, c'est surtout à cause des stans qui tentent de les imposer à tout le monde en hurlant que c'est les meilleurs couples du monde et les plus sains de l'univers en rabaissant les ships des autres (en particulier les m/m car "c'est des ships de fujoshi dégueulasse" là où leur navire f/f préférés sont parfait et parfaitement féministes) et en les objectivant à donf sinon, les gens ont l'air assez calme alors, pas trop de polémique avec les shippeurs en général.
👺 Bon, je pense que ça n'étonnera pas grand monde mais, l'Eldeleth n'est clairement pas ma tasse de thé, en particulier la manière dont ce ship est représenté dans le fandom. Pour moi, c'est tout sauf un ship mignon, tout doux comme un toudoudou, mielleux et sain comme on le voie souvent.
Non, c'est un ship très sombre, inégal, très toxique, souvent à sens unique et à condition avec Delagarde qui domine complètement Byleth qui doit s'écraser devant elle et est tellement dépendant.e affectivement d'elle qu'iel accepte de tout faire pour elle, même les pires horreurs en envahissant deux pays qui n'ont rien fait de mal, marcher sur sa dignité, se considérer comme une sorte de monstre à cause de son sang nabatéen et iel va tout faire pour s'en débarrasser, reniant sa propre nature et acceptant que Delagarde lui vole ses propres réalisations (comme ses victoires lors de la guerre, que ce soit contre l'Alliance, le Royaume ou les agarthans entre autre exemple).
Et de son côté, Delagarde ne verrait Byleth que comme un outil puissant et utile, à qui elle donne quelques gestes d'affection pour nourrir son amour pour elle tout en la laissant en manque car "Byleth n'en fait jamais assez (et que c'est un monstre nabatéen)" afin qu'iel en fasse de plus en plus pour elle, dont le sang nabatéen la dégoute, et surtout, un outil que Delagarde jettera dès qu'iel ne lui servira plus (et la tuera, ça fera des os nabatéen en plus et un.e nabatéen.ne vivant.e en moins).
Alors, la manière très saine, très mignonne dont le fandom représente leur "lesbian qwen trop libres et athées et qui n'ont besoin de personne en Harley Davidson !!!" (car M!Byleth n'existe quasi pas pour ce genre de ship + El qui n'a besoin d'aucun homme, mais bien sûr, chante beau merle, je vais te croire)... mouais, c'est pas pour moi, surtout que je trouve que le penchant toxique de ce ship pourrait être bien plus intéressant que le classique "je t'aime, faisons-nous des couronnes de fleurs ensembles en courant dans la prairie UwU" qui ne colle pas à leur couple.
👺 Ensuite, on a le F*rdbert mais lui, c'est plus particulier. Encore, j'adore leur deux niveaux de soutien et j'aurais laaaarrrgement préféré que la suite se concentre sur leur antagonisme et leurs opposition plutôt que partir dans des trucs à base de "qui est le meilleur entre le thé et le café ? (et pourquoi les mains d'Hubert sont tâchés de liquide rouge ? C'est du thé aussi ?)" mais bon, c'est péché pour CF d'avoir des situations moralement ambigüe donc bon... (et le Ferdie de cette route est un agarthan, c'est pas possible autrement, laissez moi dans mon déni !)
En fait, même si je déteste l'idée de couple romantique entre les deux personnages, je trouve que la dualité entre Ferdie et Hubert est très bonne et réussi vu qu'ils s'opposent en tout point : l'intègre et incorruptible / celui qui donne les pots-de-vins, le seigneur indépendant / le serviteur servile, celui voulant prendre soin de son peuple et apprendre à le faire / celui pour qui le peuple n'est qu'un outil pour la grandeur de son impératrice, celui qui questionne le pouvoir et s'y oppose / la carpette complète quoi que son impératrice fasse... même leur design est bien pensé pour cette opposition avec le très solaire Ferdie dont les cheveux font penser à des rayons de soleil Vs le très sombre uniforme de Waffen SS d'Hubert noir comme la nuit et à la peau vampirique. Là aussi, je pense qu'une opposition comme rivaux / ennemis jusqu'au bout aurait bien mieux marcher qu'un couple romantique et aurait pu faire des scènes bien plus fortes que juste "thé ou café ???" (ou alors en admettant la toxicité de la relation comme pour l'Eldeleth, un peu comme ce fanart), surtout visuellement où l'opposition entre les deux est très marqué (un peu dans l'esprit de ces fanarts, surtout le premier où ça aurait pu faire une chouette scène de combat)
👺 Ensuite, peut-être plus étonnant mais, je n'aime pas du tout le D*m*l*x... mais genre, vraiment pas. J'ai essayé, je lui ai donné plusieurs chances pour essayer de mieux comprendre et parce que les arts étaient beaux mais... non, ça ne me va pas (à part l'histoire de Dimootri à jamais dans nos coeurs). C'est pas tant dans le fait qu'ils se connaissent depuis des années et qu'ils ont été élevés ensemble, mon ship préféré du jeu est le Sylvix après tout mais, c'est un ensemble d'élément qui me gêne.
C'est dans la caractérisation des personnages que ça bloque. J'ai peut-être pas eu de chance mais, je tombais souvent sur un schéma où... comment dire ça, j'ai un peu peur de mal m'exprimer... j'étais rarement d'accord avec les rôles qu'on donnait aux personnages car, Félix se retrouvait à avoir un énorme syndrome de l'infirmière où il devait "réparer" Dimitri et Dimitri était souvent un personnage très instable qui avait besoin qu'on le répare (ou pire, est très possessif envers lui - en particulier pendant sa phase sanglier - avec Félix qui accepte que Dimitri veuille l'exclusivité de son attention et de son affection, tout en lui pardonnant tous ses gestes déplacés parce qu'il "l'aime" alors que c'était juste des agressions la plupart des cas, il se faisait bloquer et menacer par Dimitri de le tuer en utilisant le nom de Glenn en lui disant qu'il faisait tout ça pour son frère mort, voir même des menaces / agressions sexuels à base de baisers forcés, des morsures ou de vêtements tirés avec Félix qui s'en tire - soupir de soulagement - puis lui pardonne direct sans plus de dégâts sur sa santé mentale quand Dimitri lui dit "déso") et devenait plus ou moins dépendant émotionnellement de lui et inversement. D'accord, dans le jeu, c'est un élément de leur dynamique, Félix doit apprendre à accepter Dimitri tel qu'il est à présent et à ne plus dénigrer sa maladie mentale mais, ça va dans les deux sens. Félix apprend à accepter Dimitri et en face, Dimitri travaille sur lui pour ne plus prétendre tuer tout le monde pour Glenn et à ne plus être l'esclave des morts mais, ça se fait dans le cadre de l'histoire et du jeu.
Dans la plupart que j'ai lu (et s'il y a des fans de d*m*l*x dans la salle, n'hésitez pas à me contredire si je suis juste mal tombée car honnêtement, je voudrais comprendre ce ship), c'est Félix qui fait tout le travail de s'adoucir et de tirer Dimitri à bout de bras tout seul avec Dimitri qui ne progresse que parce qu'il y a Félix à côté, pas parce qu'il se rend compte qu'il ne peut pas continuer comme ça et en voulant aller mieux pour lui-même, et les deux deviennent co-dépendant affectivement l'un de l'autres (bon, ça arrive aussi dans le jeu où Félix perd sa raison de vivre et devient suicidaire en dehors d'AM à cause de la mort de Dimitri, pas parce qu'il a trahi son pays, sa famille, son fief, son devoir de seigneur... et si je peux comprendre sur CF qu'il finisse dans cet état, j'ai plus de mal sur VW et SS où la fin aurait pu être douce amère mais, il aurait trouvé la force de se relever pour son fief et aurait agi pour le protéger en s'alliant au plus fort, quitte à faire arriver les faerghiens après la bataille du grand pont). Il passe d'une dévotion malsaine à l'autre, et toutes les aspérités de Félix sont gommés pour ne laisser qu'un stéréotype de tsundere au masculin avec un sacré syndrome de l'infirmière, même quand c'est évident que leur lien est toxique.
En plus, on parle assez rarement du rapport de force inégal entre les deux et que techniquement, Félix doit obéir à Dimitri et que sa famille a beaucoup donné au Royaume et à la famille royale, dont le sang de ses membres. En fait, je préfère quand on explore leur relation comme une ancienne amitié qui a été brisé et qui est vraiment difficile à reconstruire suite à des évènements tragiques (et avec Dimitri qui va mieux parce qu'il le veut et pour tout le monde, pas parce qu'il ne veut pas perdre une seule personne qui aura l'entièreté de son affection), tout en prenant en compte la vassalité de Félix et avec Dimitri qui essaye de l'effacer car il veut être son ami et égal, pas son seigneur. C'est peut-être une des raisons pour lesquelles je préfère le sylvix avec le fait qu'il y a un bien moins gros passif très agressif entre les deux, les deux personnages sont plus au même niveau sans personne qui domine vraiment l'autre, et les deux gardent leur caractère respectif avec moins souvent un syndrome de l'infirmière avec les deux qui doivent apprendre l'un de l'autre. Je trouve juste les relations plus équitables, même quand elles sont compliquées.
En fait, en général, 👺 je n'aime pas les ships Blaiddyd x Fraldarius à part pour les Braves (c'est même mon ship pour ma version des Braves mais, il y a un gros contexte pour que Simplex et Pertinax tombent amoureux et leur histoire n'est pas un long fleuve tranquille vu qu'ils ne peuvent pas être ensemble). C'est souvent les mêmes histoires qui se ressemblent un peu toutes "oh, je suis si amoureux de mon roi mais, il : option 1, ne me voie pas car il est amoureux d'une autre alors je me lamente en silence en le dévorant des yeux (ça c'est surtout le Lambrig*e) / option 2 : on s'aime et on s'envoie en l'air avec heureusement nos femmes qui servent de paravent et son totalement ok pour se faire tromper car ce sont des reines aroace avec une forte personnalité qui savent se battre mais qui fait tapisserie et n'a aucun problème avec le risque de perdre sa réputation si on la sait cocu jusqu'au cou (ça c'est Kyphon x Loog et Lambrig*e aussi)". Même si pour le coup, je dirais que les auteurs de la deuxième option ne se rendent pas compte du côté problématique de forcer une aroace à se marier et à avoir des rapports sexuels et des enfants avec un homme qu'elle n'aime pas juste parce qu'il le faut parce que scénario, encore plus en réduisant une femme décrite comme forte à "elle sait se battre et n'est qu'un ventre" mais, ce n'est pas très agréable.
Déjà, pour le Lambrig*e, Rodrigue mérite cent mille fois mieux que Lambert qui ne lui arrive pas au petit doigt de pied, laissez-le avoir un mariage heureux avec la personne qu'il aime, sa vie est bien assez ponctuée de tragédies comme ça (surtout que ça voudrait dire qu'il est amoureux du responsable de la mort de son fils là), et les histoires avec Kyphon et Loog se ressemblent un peu toutes. En plus, il y a une sorte d'avatavisme étrange avec l'idée que "tous les Fraldarius tombent amoureux / sont forcément fanatiquement fidèles aux Blaiddyd" sans plus d'explication à par "le DESTIN !!!" et honnêtement, je trouve ça d'un bien malsain vu que les Fraldarius (rarement les Blaiddyd qui eux ont le choix de qui ils peuvent aimer) - qui ont une position inférieure à celle de la famille royale et donc doivent déjà lui obéir de base - sont souvent "obligés" de tomber amoureux d'eux sans avoir le choix car c'est présenté comme une fatalité, et de deux cela renforce encore plus le déséquilibre de pouvoir entre les deux qui est déjà très fort.
Là aussi, c'est le manque d'aspérité qui me dérange et ne m'aide pas à aimer les ships car, c'est un peu mille et une nuance d'un verre d'eau. Même si tu la changes un peu à chaque fois de verre, ça reste de l'eau. Alors que ça pourrait être aussi très intéressant d'explorer d'autres types de relation et d'interactions. Pêle-mêle, on pourrait avoir un duc qui protège un.e petit.e prince.sse devenus souverains trop tôt, deux rivaux pour le pouvoir qui se tirent dans les pattes et complotent les uns contre les autres, un roi qui fait tout pour protéger la famille ducale après que leur chef de famille ait trouvé la mort lors de son service et s'en veut, une relation tendue au départ qui devient une amitié solide mais avec l'un qui remet toujours l'autre en question et s'oppose souvent à lui, des ennemis mortels avec un Fraldarius qui veut venger un parent que le roi / reine a utilisé comme bouclier humain, deux complices dans le crime, une famille ducale terrifiée lors de son service car ils savent qu'ils devront mourir à la place du roi et rongeant son frein en attendant l'occasion de renverser la situation, un duc voulant devenir roi à la place du roi et commence une révolte nobiliaire... bref, autre chose que le sempiternel "ô mon amour, laisse-moi mourir pour toi car, c'est si bon de mourir pour mon amour et rien à foutre de mes gosses et de mon fief qui ont besoin de moi 💘" et aussi prendre en compte que ce sont deux familles puissantes, les Fraldarius ne sont pas n'importe qui alors, le roi doit compter avec eux et faire gaffe à ne pas se les mettre à dos alors, voir les relations de pouvoir et les jeux d'influence entre les deux clans pourraient également être très intéressant.
👺 Et enfin, pour finir le sel des ships que je n'aime pas, on va faire Doro. Bon, on va faire ça clair, simple et rapide [craque les doigts] :
+ Ingrid : c'est du harcèlement avec Doro qui insiste pour sortir avec elle et jouer à la poupée vivante même après qu'Ingrid lui ait mis un énorme stop, et on continue avec le comportement d'harceleuse dans leur paralogue et même dans FEH, j'appelle tout de suite la police
+ Félix : Félix lui met des balles bien placés sur le fait qu'elle veut se rapprocher de lui uniquement parce qu'il est duc et riche (ce qui est le cas, elle assume complètement à plusieurs moments qu'elle veut épouser quelqu'un juste pour la thune et avoir une retraite dorée, voir le soutien avec Caspar) mais, ces critiques sont complètement invalidées par le soutien alors qu'elles sont parfaitement justifiées et Doro finit par l'avoir à l'usure, il accepte le thé car elle n'arrêtait pas de le harceler et de le gêner pendant son entrainement et afin d'avoir la paix. Là aussi, police direct.
+ Yuri : elle le pousse à le faire monter sur scène, veut le pousser à chanter devant les autres contre sa volonté alors qu'il ne veut pas à cause de son passif, et y arrive en jouant sur la corde sensible alors, même pas la peine d'y penser. En plus, étant donné que Doro ne pense qu'à sa pomme, je voie très mal Yuri accepté d'être avec elle alors qu'il se tue à tout faire pour aider les autres et son peuple alors, couple à la poubelle !
+ Byleth : n'est avec lui que parce que c'est l'archevêque - sa haine de l'Eglise disparait comme par magie pour le coup - ou nouveau roi de Fodlan et pour son couple avec f!Byleth, on va être honnête, c'est surtout pour ajouter un cliché de couple lesbien qui plait aux hommes hétéros (la lesbienne ultra active sexuellement et sexy en couple avec une autre lesbienne à grosse poitrine), y a quand même fallu attendre le DLC pour avoir d'autres couples romantiques m/m, là où les f/f étaient là dès le départ on rappelle. Faites plus de couples gay / lesbiens avec les personnages bisexuel du jeu en général et sans suivre une check-list des fantasmes de toujours la même cible, vous serez mignon IS.
+ Sylvain : c'est le pire côté de Sylvain dans ce soutien qui n'existe que parce que ce sont les deux dragueurs invétérés de Garreg Mach (alors que Sylvain n'aurait pas dû être misogyne mais misanthrope en général vu ce qu'il s'est pris dans les dents, et je mourrais sur cette colline !) et s'ils se marient, Sylvain se retrouve bien marié à une femme là que pour son nom de famille et sa position alors, pas une bonne fin pour lui et son arc. Pas police mais, poubelle direct.
+ Pétra : Pétra a 15 ans, n'a pas l'air d'avoir eu de relation amoureuse avant ça, est là en tant qu'otage politique très loin de son pays d'origine depuis qu'elle est enfant, n'a pas du tout les mêmes coutumes / cultures, et comprend / parle assez mal la langue au début du jeu et là, t'as Doro - 18 ans, grosse compréhension des rapports amoureux / sexuels et ayant déjà de l'expérience en la matière - qui débarque en lui proposant direct de la masser (red flag !) et de lui chanter une berceuse (GROS red flag !) tout en étant tout sucre tout miel avec elle et en la complimentant énormément sur son apparence (là aussi, gros red flag avec les mineurs, les écarts de maturité se creusent vite à cet âge) - bien plus qu'avec les autres persos féminins à part El car c'est le jackpot et son gourou, Ingrid car c'est sa victime de harcèlement préférée et Bernie est une cible facile - alors qu'on le sait que Doro veut juste le fric des gens pour sa retraite, c'est pas parce qu'elle le dit pas ou prétend que ce n'est pas le cas que c'est pas dans sa tête ni dans la nôtre IS. Elle est en train de proposer de "masser" et de donner des soins avec insistance à une gosse de QUINZE ans isolée, qui ne comprend pas tout ce qu'elle raconte ni la portée de ses actes ! Allo police ! C'est pour une urgence ! Faites VITE !!!
+ Ferdinand : j'aimais bien leur couple au début, surtout qu'ils vont bien ensemble visuellement mais, en le relisant et en apprenant de plus en plus à connaitre Doro, juste, elle ne le mérite pas. Meuf, c'était y a plus de 15 ans et il se plie en quatre pour t'apprécier, arrête de lui lancer des tomates pourries, de lui en vouloir pour une bourde de gosse et passe à autre chose ! Là, c'est pas la police mais, voilà le numéro d'un psy
+ Caspar / Linhardt / Lorenz : de l'eau tiède mais, même eux sont trop bien pour elle (et Lorenz a une biiien meilleure version de ce soutien où il se fait ramener à la réalité par une roturière avec Léonie)
En fait, les seuls ship que je trouve tolérable avec Doro, c'est celui avec Delagarde car c'est celui de l'adepte fanatique avec son gourou, ou celui avec Hubert car c'est deux fanatiques d'El qui convolent ensemble et écrasent les autres pour la grandeur d'El. Tout le reste, soit la poubelle, soit la police.
7 - Quel personnage avez-vous commencé à détester non pas à cause du canon mais à cause de la façon dont le fandom réagit à leur égard ?
🧂 Qui ça étonne si je dis Delagarde ? Personne ? Personne.
En fait, au départ, j'étais vraiment tiède avec El. Elle était là, elle faisait le café niveau méchant surtout que bon, j'ai fait VW en premier alors, elle est pas très présente alors, en jouant sans trop me creuser la tête, je faisais pas trop attention au "pourquoi devons nous combattre cette pauvre Delagarde qui nous a attaqué et a envahi sans sommation le Royaume ? C'est kro triste :'(", j'étais même pas chaude à l'idée de la tuer dans le Tombeau Sacré mais, pas par affection, juste par peur des retombés politique avec l'Empire qui pèterait un cable si on tuait leur princesse puis, elle apparaissait en vraie méchante dans AM et là, je l'aimais bien comme méchante, elle assurait vraiment dans ce rôle, surtout à la fin et vu l'état de Dimitri, je comprenais pourquoi ça lui faisait aussi mal de la combattre. Puis SS où je voulais franchement l'exploser car juste, cette gar... cette gamine est insupportable et que je savais où elle voulait en venir alors, par pitié donnez moi mon épée que je l'occise moi-même ! Mais en même temps, vu le personnage de Byleth et vu que c'était quand même la première élève qu'elle a rencontré, je pouvais comprendre qu'elle n'ait pas envie de la combattre, ça se tient encore.
Puis y a eu CF et son avalanche d'idiotie qui ont commencé le travail à me la faire la déteste. Honnêtement, j'ai jamais fini, le jeu m'a complètement largué quand on en est arrivé à la scène du portrait de mémoire... je viens de tuer Claude, j'ai envahi un pays neutre OKLM, tuer tout le monde, et je m'apprête à envahir un pays qui a bien morflé par la faute de l'Empire et des agarthans, qui n'a aussi rien demandé à personne à part vivre sa vie tranquille, pour buter son roi et les principales têtes pensantes tout en m'appuyant sur des traitres, et finir un génocide d'un espèce entière qui n'a rien demandé à personne par pur racisme, je veux voir des plans de méchants, Hubert qui exulte de joie en poussant un rire maléfique, jouer des unités bêtes démoniaques, El qui marche sur ses ennemis et s'en fait un trône, qui brandit la tête de Claude et d'Hilda devant Holst pour le faire se soumettre, commence à avoir des plans de conquête du monde, de la moralité noire et des actions douteuses mais jouissives... bref, je veux jouer un camp des méchants qui s'assume ! Je ne veux pas entendre des c*nneries à base de "ô ma sensei, j'ai si peur des rats, ils sont si méchants et me ramènent à des souvenirs... oh... ! si douloureux, prenez moi dans vos bras forts et rassurant pour me protéger !" et de "ne... ne regardez pas mon dessin de vous fait dans votre dos sans votre consentement - mais qui est un acte trop mignon et pas absolument creepy et malsain -il est pas joli, va-t-en baka !" digne d'un shojo mal écrit ! On est pas dans Luna Kiss ou School Days ma parole ! (même si Byleth qui devient psycho en tuant Rhéa et se met à tuer tout le monde avant de s'exiler en bateau en gardant la tête d'El en souvenir aurait été une fin bien plus satisfaisante à ce truc)
Et enfin, ses fans ont fini le boulot de me la faire la détester tellement ils sont forceurs et horribles avec tout le monde. Si leur objectif secret était de la faire détester au monde entier par tous les moyens possibles et inimaginable avec la pire des mauvaises fois, des mensonges sur le jeu, déformant les propos des développeurs en les prenant soit comme parole d'Evangile soit comme parole d'hérétique au nom de la mort de l'auteur, puis en harcelant toutes les personnes qui ne sont pas d'accord avec eux, et bien ça a bien marché, je peux plus l'encadrer.
🧂Sinon, en moins classique, je dirais peut-être Lambert à cause du décalage entre ma vision du personnage que je tire du texte (ce mec est quand même parvenu à être un échec comme roi, comme père et comme mari, sacré exploit, le dernier en liste était Ionius) et la manière dont le fandom le voie. Tu l'as mieux expliqué que moi mais, je ne voie pas comment on peut le considérer comme un bon père (a emmené son fils dans un voyage ultra dangereux en étant en mode "yolo si je meurs, il s'en sortira ! Des bisous fiston <3"), un bon ami (se décharge de sa responsabilité de père sur Rodrigue sans écouter ses mises en garde, le tout en mettant en danger le fils de Rodrigue de force vu qu'il ne peut pas refuser de servir le roi), un bon mari (n'écoute pas Patricia et n'arrive pas à lui parler seul à seul vu que Cornélia s'impose et là, quand c'est pas Rodrigue, il n'arrive pas à lui imposer son avis et à la chasser) et un mauvais roi (EVIDEMMENT QUE C'ETAIT DANGEREUX ET UNE TRES MAUVAISE IDEE LE VOYAGE A DUSCUR QUI ALLAIT METTRE TOUT SON ROYAUME DANS LA MOUISE EN CAS DE PROBLEME ET ECOUTE CORNELIA !!!) à part son design qui fait très papa ours et husbando nounours... c'est pas de la détestation, juste, comme le dimilix, je comprends pas.
🧂 Et un petit dernier pour la route spéciale Nopes, le margrave Gautier. Non de dieu, que je déteste Matthias... honnêtement, je suis d'accord avec la caractérisation du margrave Gautier par le fandom avant la poubelle qu'était Nopes : un homme froid et sévère, un monstre maltraitant sans vergogne Sylvain et ne le voyant que comme un héritier et un outil qui doit lui obéir. Là, on est d'accord mais, quand Nopes est arrivé, certains se sont mis à plaindre ce mec parce que "son histoire est kro triste, pauvre biquet ! TT_TT " alors que juste, cette histoire de première femme ne l'a fait que rendre plus horrible, en particulier avec Sylvain, et voir des gens se mettre à en faire un pauvre biquet méritant d'être réparé et acceptant de marcher allègrement sur le rêve de paix de Sylvain avec Rodrigue qui doit recoller les pots cassés derrière lui aussi le rend particulièrement insupportable (et c'est sans parlé du coup avec Leif où il ne comprend pas pourquoi il n'a pas développé un sérieux syndrome de Stockholm après sa période d'otage et lui en veut pour l'avoir gardé comme otage politique... comme si vivre deux minutes à Gautier ne donnait pas envie de tout cramer par le feu tellement c'est pourri jusqu'à la moelle sous Matthias...).
Franchement, tout ce que mérite Matthias, c'est que Sylvain claque la porte, aide Leif à s'évader, puis ce dernier soit lui renvoie l'ascenseur en l'emmenant avec lui en Sreng pour l'éloigner de son père, soit en l'aidant à l'éliminer discrètement quand il est adulte, ce qui permettrait de dégager Miklan au passage vu qu'il n'aurait pu de soutien pour rester général et le mettre au bout d'une corde, tout en donnant l'occasion à Sylvain de lui dire ses quatre vérités. C'est tout ce qu'il mérite, pas qu'on le plaigne à cause de sa petite histoire tragique à la mord-moi-le-nœud alors qu'il a ruiné la vie de son fils cadet et sa santé mentale.
16 - tu ne peux pas comprendre pourquoi tant de gens aiment cette chose (caractérisation, trope, headcanon, etc)
Je vais sans doute pas mal me répéter avec ce que tu as dis mais, pour commencer, 🫠 je n'aime pas trop le concept de 3e roue où c'est juste une silhouette dans le fond sans personnalité. Juste, laissez les personnages homosexuels vivre tranquille sans avoir d'époux / épouse forcé ou alors, explorer le fait que c'est une situation gênant et désagréable pour deux parties si le contexte de l'histoire "oblige" plus ou moins le mariage arrangé et au moins, débrouillez-vous pour ne pas les obliger à avoir de relations intimes ensemble. Pour la nuit de noces, une aiguille, un doigt et c'est bon pour la virginité, et il reste l'adoption pour les gosses. Même si là, je ne me sens pas particulièrement légitime pour en parler car, on pourrait me reprocher de faire la même chose avec Pertinax et Simplex, même si j'essaye de mettre un contexte béton pour justifier qu'ils aient des enfants et le veulent d'eux-mêmes mais, je comprendrais qu'on me trouve hypocrite pour le coup.
🫠 De manière plus spécifique au fandom FE3H, je n'aime pas non plus la manière dont les parents sont vues dans ce fandom et comment ils sont catégorisés en "bon parent" / "pire parent, va brûler en enfer". Il y en a avec lesquels je suis d'accord, comme pour le père de Caspar, le père de Bernie et le margrave Gautier pré-Nopes, là on est d'accord, c'est les pires parents du monde. Pour Gustave, je crois que la majorité des gens en ont soit rien à cirer de son perso, soit le considère comme un mauvais père pour Annette alors, on est d'accord (et j'ajoute Dimitri aussi car ce n'est pas quelqu'un de sain pour lui). Alois est l'oncle sympa, Hanneman est papi, on est ok.
Par contre, j'ai beaucoup plus de mal avec la manière dont Rodrigue et Seteth sont catégorisés comme de mauvais parents, là où Jeralt est souvent vu comme un excellent père, idem pour Lambert, Ionius (même si là, ça doit venir des stans de sa fille, nulle ne doit offenser le nom du Saint Père, amen, tout ça, tout ça), ou des parents de Claude. Je comprends vraiment pas comment on peut les aimer ces quatre-là...
Personnellement, je trouve que Rodrigue et Seteth sont d'aussi bons pères qu'ils le peuvent : ils sont à l'écoute de leur enfant, tente de le protéger, veulent le meilleur pour lui, voudrait renouer le contact avec lui respecte son espace... mais c'est difficile car, la situation familiale est compliqué, que ce soit Rodrigue et Félix qui ne traitent pas leur deuil de la même manière, ou Seteth qui a constamment peur qu'on repère sa fille et qu'elle finisse en arme brillante alors, ça complique les choses et la plupart du temps, leurs actions plus critiquables envers leurs enfants viennent de ces situations compliqué. C'est surement le cadrage (et qu'on a surtout le point de vue d'un Félix en mode ado edgy pour Rodrigue) où leurs actions sont montrés comme étant souvent soit mauvaise / mal venues / maladroites mais, je me demande si ce n'est pas aussi car, ils posent des limites à leurs enfants, contrairement aux 4 autres précédemment cités et qui apparaissent sous un éclairage bien plus positif.
Seteth et Rodrigue sont des parents qui encadrent leurs enfants, ils leur font la leçon quand ils se conduisent mal, mettent en place des règles... et c'est tout à fait normal. Un enfant a besoin d'un cadre stable et de règles bien posées pour pouvoir grandir et apprendre à vivre avec les autres sans problème. Pour prendre un exemple qui est arrivé dans mon entourage, un gamin avait l'habitude de faire de gros bisous à sa petite soeur encore bébé. Ok, mignon mais, il y allait tellement fort que ça gênait la petite et la faisait pleurer, et il le faisait n'importe quand, même quand sa soeur dormait mais, il continuait quand même car il ne voyait pas le problème de faire un bisou alors, les parents ont dû lui expliquer d'y aller plus doucement et le limiter dans son enthousiasme pour ne pas gêner sa soeur. D'accord, ils lui posent des limites mais, c'est nécessaire pour qu'il apprenne à bien traiter les autres sans les gêner / blesser, même si ça part d'une bonne attention. C'était une règle nécessaire, et c'est pareil avec Rodrigue et Seteth, qui font d'autres règles car, ils sont dans un autre contexte avec d'autres priorités / enjeux.
C'est peut-être parce que les gens sont jeunes et que c'est un fantasme assez répandu de se retrouver dans une famille très libre avec zéro règle et limite mais, Jeralt, Lambert, Ionius et les parents de Claude ne sont pas de bons parents et laissent leur enfant livrer à eux-mêmes, il ne s'en occupe pas correctement.
Jéralt ? Embarque bébé Byleth dans sa vie vagabonde de mercenaire où les deux pourraient se faire tuer n'importe quand car, iel ressemble à sa mère et n'est pas "normal". Il boit beaucoup au point d'être alcoolique (et il ne peut pas toujours payer son vin vu qu'ils laissent de grosses ardoises partout) pour noyer son chagrin d'avoir perdu sa femme, ce qui veut dire que Byleth est seul.e à la maison à devoir s'occuper d'iel même tout seul.e alors que c'est un enfant, voir même Jéralt l'abandonne on ne sait où pour aller entrainer Léonie on ne sait combien de temps. De plus, il ne lui apprend rien sur rien sur le monde qui l'entoure et la laisse dans l'ignorance complète, ce qui l'empêche de s'émanciper de son père et le/la laisse dépendant.e de lui, alors qu'un parent devrait aider son enfant à grandir et à évoluer dans le monde qui l'entoure, pas l'en couper. Et là aussi, on retombe sur le fait qu'ils sont mercenaires alors, Byleth serait dans une sacrée panade le jour au Jéralt meurt si iel ne connait rien sur le monde.
Lambert ? J'en ai laaaarrrgement assez parlé ici donc, vous savez de quoi je parle, voir plus haut sinon.
Ionius ? A laissé ses enfants être expérimentés par des savants fous, ce qui les a tués, et admet lui-même qu'il n'a pas bougé le moindre petit doigt (je sais pas, quand ça arrive à Flayn Seteth devient fou d'inquiétude et est sur le point de retourner chaque pierre du monastère pour la retrouver et aurait surement pu reprendre sa forme de dragon de rage en la voyant dans les mains des agarthans même s'il est bloqué en forme humaine, et ça arrive à Rodrigue avec ses fils, je le voie plus aller les délivrer quitte à arracher la gorge des agarthans avec ses propres dents et faire un 1 Vs 10 000 contre Shambhala puis Thalès tout en gagnant aisément parce que l'énergie et la rage d'un père loup inquiet pour sa portée est infinie et que personne ne touche à ses louveteaux)
Les parents de Claude ? Ils torturent leur fils en l'accrochant à un cheval au galop pour le punir ! C'est une maudite méthode d'exécution ! Demander à Batiste de Gaza sous Alexandre le Grand, il a été trainé vivant derrière un char par les talons jusqu'à ce que mort s'en suive ! Et ils laissent aussi les autres enfants du harem / ennemis politique / premier raciste qu'il croisait tenter de le tuer parce qu'il est métis fodlan sans jamais tenter de le protéger (encore une fois, Fregn serait capable de griller sa couverture quitte à envoyer les traités de paix avec Fodlan à la mer pour protéger Sylvain de son père, quand elle sait que Sreng peut gagner et que son fils y sera en sécurité, et elle fait aussi chanter Isidore pour pouvoir l'élever vu qu'elle est au courant pour son petit secret gros comme son père qui s'appelle Halfdan)
Donc... ça, c'est de bons parents ? Vraiment ? Là où Rodrigue et Seteth sont l'exemple même des parents indignes et maltraitant qui peuvent brûler en enfer ? Car il est trop protecteur avec sa fille qui a dormi MILLE ans après s'être épuisée à soigner des humains qui venaient de les génocider, ou parce qu'il tente de gérer son deuil différemment que son fils ? Non, c'est le pire père du monde fanatique à la famille royale en étant un bon toutou (ironique dans les fics où Félix devient fanatique... kof ! kof ! Fou amoureux et fidèle à Dimitri aussi et donc lui passe tout, dont son comportement ultra possessif qui l'étouffe) qui n'a d'yeux que pour le grand frère car il est bien mort et est fier qu'il soit mort, tout en remplaçant son vrai fils de sang par son autre gamin en oubliant complètement Félix pour s'occuper uniquement de Dimitri et en lui donnant toute son affection ? Ne vous en faites pas, l'amour, c'est pas comme le pétrole, c'est potentiellement infini et Rodrigue a bien assez d'amour pour deux enfants, dont un qui ne doit surtout pas laisser entre les griffes de son oncle et qui a besoin de gros soins médicaux et affectif vu ce qu'il s'est pris dans la figure.
Vraiment, je ne comprends pas cette répartition des rôles entre bons parents et mauvais parents, à part en se disant que les gens prennent les dires des personnages trop au pied de la lettre et qu'ils font de la projection / sont encore dans une période où ils doivent apprendre que leurs parents ne sont pas parfaits.
17 - il devrait y avoir plus de ce type de fiction/art
Il devrait avoir plus de fanfiction qui se concentre sur d'autres choses que des relations romantiques ! C'est très mignon pour les couples qui sont bien mais, quand il n'y a que de la romance pure, ça tourne vite en rond ou ça se répète (raison pour lesquels j'aime bien les UA sirènes / autre monde / vampire / loup-garou / fantastique / sorcier et sorcières... ça change le cadre, les règles tout en donnant de nouvelles dynamiques). Alors, j'aimerais bien qu'on explore plus des relations romantiques et / ou familiales, même compliqués et en prenant en compte les deux points de vue à part égale (quand les deux points de vues se valent bien entendu) et qu'on ne condamne pas immédiatement le parent parce qu'il doit être parfait en toutes circonstances.
J'aimerais bien aussi avoir plus d'histoires où les relations prennent en compte les rapports de force entre les familles et qui montre les jeux de pouvoir complexes, même côtés gentils. Laissez vos personnages ne pas être d'accords, débattre, s'opposer, quitte à y aller franchement et se menacer les uns les autres, même du côté des gentils, c'est même encore plus importants de montrer qu'il n'y a pas de pensée unique côté gentil et qu'on peut remettre les autres en questions avec de l'esprit critique et surtout, avoir la liberté de le faire.
Et sinon, plus d'histoire avec des OC ! C'est bien les OC et là aussi, on a d'autres dynamiques qui peuvent se faire différentes de celles possibles avec les personnages du canon, tout en mettant à la sauce de l'écrivain qui sera forcément influencé par son propre vécu et même ses origines / cultures. Un français ne verra pas les rapports de force entre nobles de la même manière qu'un américain et encore moins comme un japonais pour donner un exemple.
Bon bah c'était long mais, merci pour les questions !
#jeu de questions#écriture de curieuse#une curieuse qui s'énerve un peu et dit des trucs qui lui passe par la tête#dame ladyniniane#merci beaucoup pour les questions !#DU SANG !!!#depuis le temps que je voulais faire un point sur les ships que je n'aiment pas ! J'attendais juste l'occasion de le faire !#A chaque fois j'avais peur de pourrir mon tableau mais ça fait du bien de vider son sac !#et désolé pour les pavés- j'avais beaucoup de choses à dire sur ses questions - -'
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Non mais sérieux elles sont trop mignonnes la
😭😭
C'est trop, je pensais être prête à les voir vivre ouvertement leur relation, mais non 🙃
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En ce moment, j'ai beaucoup de mal à me trouver jolie. En fait, je suis frustrée de me gâcher seule l'opportunité de pouvoir l'être depuis des années. Si je n'avais pas autant eu et aggravé mon acné sûrement que je serai plus jolie parce que le reste ça va. J'ai un visage banal mais symétrique et correct. C'est vraiment ma peau. J'ai du mal à me regarder dans le miroir et à ne pas me détester viscéralement d'avoir été une merde et d'avoir fait ça. Le seul qui soutient que je suis jolie, que c'est rien et que ça finira par passer, c'est mon copain. J'arrive pas bien à lire ce qu'il pense vraiment. Évidemment, il ne va pas me lâcher que je suis dégueulasse et qu'il préférerait qu'on finisse notre vie dans le noir et en levrette pour éviter d'avoir à me regarder trop longtemps mais de là à me trouver belle, hm. Je pourrais me comparer à d'autres meufs et me dire que j'ai pas les yeux bleus, que j'ai pas les jambes élancées, que j'ai plein de cicatrices partout, que j'ai pas un gros cul, ou de gros sein mais en vérité, la seule chose que je regarde, c'est leur peau. La netteté, la texture, les tâches de rousseur, et ça, ça me fait du mal. Je ne peux plus passer devant quelqu'un sans avoir analyser l'état de sa peau, en étant jalouse que la mienne soit si infâme ou à l'inverse soulagée qu'il existe d'autres prototypes. Et le truc qui m'agace c'est que les personnes qui ont de l'acné, en général, bah je les trouve jolie avec. J'ai pas de soucis avec ça. Je leur trouve du charme. Moi impossible. C'est toujours comme ça les complexes vous me direz. Mais vraiment quelle tristesse. Je crois que je suis inatteignable, on peut me quitter, me critiquer, mal me parler, piquer n'importe quel pan de ma vie, sauf la peau. La peau je me vexe. C'est le seul truc qui me blesse. Donc soit je n'ai qu'un seul complexe soit il est tellement énorme qu'à côté les autres sont rationalisables. Bref, jme dis que jsuis passée vraiment à côté d'être une personne mignonne. Maintenant, ma seule préoccupation c'est de rationaliser le regarder des gens car j'ai l'impression que les gens regardent ma peau et se disent "omg elle est hideuse".
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ton blog m'a donné envie de me mettre à spirou. Tu aurais des tomes à conseiller pour commencer ?
Wahh je suis trop contente d’entendre ça ! Et oui bien sûr :3 Sous un read more vu que c’est devenu un peu plus long que prévu
Deja tu peux lire tous les tomes de Spirou et Fantasio sur VK
Je recommande évidemment de commencer par la période Franquin vu que c’est celle qui pose les bases de l’univers. Même si le personnage a eu des aventures avant dessinées par Rob Vel puis Jijé, je trouve que c’est plus intéressant de revenir sur ces périodes une fois qu’on a une vue d’ensemble sur la série.
Les tomes essentiels/préférés pour moi sont :
T2 Il y a un sorcier à Champignac
T4 Les héritiers (Zantafio ❤️)
T7 Le dictateur et le champignon (ZANTAFIOOO 😻)
T9 La mauvaise tête
T15 Z comme Zorglub & T16 L’ombre du Z (c’est un diptyque)
T17 Spirou et les Hommes Bulles (surtout parce que la deuxième aventure c’est Spirou et les petits formats et elle est juste trop mignonne 😭❤️)
T18 QRN a Bretzelburg
Bien sûr si l’univers te plaît tu peux lire le reste des albums de Franquin puisque beaucoup de choses y font référence plus tard dans les albums des autres auteurs. Et puis aussi c’est bien :)
Ensuite dans la période Fournier mes préférés sont :
T22 L’abbaye truquée
T23 Tora Torapa
T28 & T29 Kodo le Tyran et Des haricots partout (un autre diptyque)
Fournier a un style un peu plus fantastique que Franquin, ça se voit surtout dans ses décors que je trouve époustouflants surtout dans ces quatre albums. Le diptyque aussi a des moments trop mignons entre S&F arghhh 😭 ❤️
Tu peux passer la période Nic & Cauvin parce qu’elle est sans plus.
Ensuite la période Tome et Janry (T33 - T46) est juste INCROYABLE je conseille de tout lire. Genre vraiment. Tout est excellent 🔥 Mention spéciale à la Vallée des Bannis et Vito la déveine YAOI COCAINE
La période Morvan et Munuera n’est pas incroyable non plus, je conseille de la zapper. Ils essaient de sortir du moule un peu mais entre les scènes d’action insupportables de Munuera et les romances pourries manufacturées par Morvan ça donne juste un résultat bcp trop tryhard et CRINGE
Après la période Yoann & Vehlmann est cool ils font des trucs intéressants avec les persos mais je ne suis pas vraiment fan du graphisme de Yoann. Il n’y a que 5 tomes et ils sont assez courts donc je conseille de les lire aussi ���
Le tome 56 la mort de Spirou est vraiment excellent par contre, je le recommande vivement.
Après en dehors de la série principale il a le Spirou c’est une série ou différents auteurs peuvent faire du Spirou à leur sauce. Pas obligé d’avoir lu la série principale pour les lire, voire au contraire puisque la plupart des Spirou de s’éloignent de l’univers ‘classique’ de Spirou.
Je recommande TRÈS CHAUDEMENT!!!!! Le Spirou de Schwartz et Yann (Le Groom vert de gris et La femme léopard partie 1 & 2) parce qu’ils sont top et très touchants et franchement. Yann et Schwartz ship clairement Spirou et Fantasio… ils passent leur temps à se faire des câlins et y a pas 3 pages sans une blague/allusion sur leur statut de couple c’est trop mignon aurghh 😭
J’ai beaucoup aimé aussi le Spirou de Fabrice Tarrin La crypte de Champignac et Spirou chez les Soviets. Je trouve qu’il a vraiment une bonne idée des personnages et j’adore son style de dessin.
Il y a le Spirou d’Emile Bravo (Le journal d’un ingénu et L’espoir malgré tout en 4 tomes) qui est aussi excellent, extrêmement bien écrit. Mais S&F sont assez loin du Spirou et du Fantasio dont on a l’habitude.
J’espère que ça t’aidera désolée pour cet énorme pavé 😭 mais une fois que je suis lancée je peux pas me taire ❤️ j’espère que tu aimeras la série !!!
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commentaires de l’épisode 12 de Only Friends part 10 : (-18) (quand j’avais dit que il y aurait beaucoup de parties et bah voilà, et on a pas fini, loin de la. mais c’est la dernière pour aujourd’hui)
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ah oui bah.. fais toi des amis retraités. ils sont pas vraiment marrant mais bon au moins eux ils vont plus aux bars. au pire on s’en fou t’as pas besoin de sociabilité t’as des amis et un copain.
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AHAHAHAHAHAHAHAHAH J’ADORE LE RIRE. Khao je t’aime.
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vraiment il est trop doué à la photographie. vraiment c’est trop beau. travail dure mon chou tu deviendras riche.
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oh incroyable, j’adore le nom. vraiment j’ai trop envie d’avoir une saison deux pour voir son avancée là dedans.
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HAPPY NEW YEAR! j’ai envie de passer la nouvelle année avec vous. je vais mettre ce moment exprès, comme ça on est ensemble. je suis un geek? oui.
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aller embrassez vous! vous êtes trop mignons.
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wwwwhhhaaaaaq je vais fondre la. trop mignon ces deux là. je suis accro.
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QUOI? MAIS C’EST HORRIBLE! (la ref est de retour, faut que je la retrouve) vous pensez à mon petit coeur? nan je crois pas nan. Nick tu voulais l’embrasser pour la nouvelle année et la tu fuis. ça fait mal ça.
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oui bah écoute bois ta bière, elle au moins elle te rejette pas.
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je dirais pas trop ça, ils s’aiment pas tant que ça. Mew déteste toujours Boston.
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AAAAAAAHHHHHHH ENFIN UN BISOU. je vous jure j’ai hurler, je suis trop content on les avait jamais vu. bref- elle sont trop mignonnes.
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to be continued ->
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je suis épuisé, j’ai fait ça toute la journée et là il est tard. j’ai plus de yeux. le père Noël passe donc je vais aller dormir pour avoir des cadeaux. j’espère que ça vous a plu et je continue le plus rapidement possible ^^ joyeux Noël. bisou sur vos fesses.
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Il était une fois un cœur brisé, Stephanie Garber
Évangéline Fox a le cœur brisé : l’amour de sa vie va se marier avec une autre ! Désespérée, la jeune fille décide de faire appel à la Fatalité connue sous le nom du Prince de Cœur : en échange de son aide, il lui demande trois baisers (il choisira qui, où et quand) et même si une part d’elle pense que c’est une mauvaise idée, Évangéline accepte. Et ce n’est qu’après avoir donné son premier baiser qu’elle se rend compte que se fier à lui est dangereux et non sans conséquences…
Ça, c’est le plot principal. Depuis la fin de ma lecture, j’ai lu plusieurs avis sur Babelio, et certains soulèvent un des problèmes principaux de ce roman : ça part dans tous les sens. Il y a cette histoire, il y a l’histoire de Jacks-aka-le-Prince-de-Cœur, il y a une histoire de vampire (??), une histoire de prophétie dont ÉVIDEMMENT Évangéline est l’élue, il y a son histoire d’amour avec Luc, puis avec Apollon, il y a les contes et la magie (qui sont avérées et crues au Nord, et juste des histoires pour s’endormir au Sud, alors qu’il y a des preuves, eh ?)… Si on passe au-delà de ce gigantesque merdier, l’histoire est sympa et divertissante.
Par contre, c’est cliché. À commencer par Évangéline. J’avais envie de la secouer : tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, s’ils l’ont trahie c’était pas fait exprès. Elle trouve des excuses à tout, elle ne voit RIEN, même s’il y avait eu une pancarte « elle te veut du mal �� au-dessus d’une personnage elle aurait trouvé le moyen de se dire « c’est sûrement une erreur », bref c’est fatiguant.
Autre chose qui m’a fatiguée aussi : le style. Qu’est-ce que c’est que ça ?? Je ne sais pas trop si c’est un problème de traduction, de correction, de style de base de l’autrice, mais en VF c’est lourd et indigeste, il y a des répétitions de partout, et une petite scène qui aurait pu être mignonne m’a complètement larguée tellement l’écriture était chiante. Jusqu’à la moitié du bouquin je passais plus de temps à me dire « j’aurais pas dit ça comme ça » ou « ON A COMPRIS QUE C’EST D’ELLE QU’ON PARLE IL Y A SON NOM 4 FOIS DANS LA PHRASE » qu’à lire. J’ai trouvé ça un chouia moins choquant en VO, mais clairement c’est pas pour le style de l’autrice que j’ai lu ce bouquin.
Malgré tout, j’ai apprécié ma lecture et j’ai passé un bon moment (une fois que j’ai laissé tomber le style, les incohérences et la protagoniste). J’ai lu un commentaire qui disait que la personne lirait quand-même le T2 pour savoir si c’était du génie ou un fiasco en bonne et due forme, et c’est un peu mon ressenti actuel.
31/07/2024 - 03/08/2024
#livres#books#livre#book#littérature#littérature young adult#young adult books#young adult#once upon a broken heart
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Guy de Maupassant : Le baiser. Texte publié dans Gil Blas du 14 novembre 1882, sous la signature de Maufrigneuse. Il a également été repris dans La Vie populaire du 10 avril 1884.
Mis en ligne le 5 novembre 1998.
Dialogues initiés par : tiret - guillemet
LE BAISER
Ma chère mignonne,
Donc, tu pleures du matin au soir et du soir au matin, parce que ton mari t’abandonne ; tu ne sais que faire, et tu implores un conseil de ta vieille tante que tu supposes apparemment bien experte. Je n’en sais pas si long que tu crois, et cependant je ne suis point sans doute tout à fait ignorante dans cet art d’aimer ou plutôt de se faire aimer, qui te manque un peu. Je puis bien, à mon âge, avouer cela.
Tu n’as pour lui, me dis-tu, que des attentions, que des douceurs, que des caresses, que des baisers. Le mal vient peut-être de là ; je crois que tu l’embrasses trop.
Ma chérie, nous avons aux mains le plus terrible pouvoir qui soit : l’amour. L’homme, doué de la force physique, l’exerce par la violence. La femme, douée du charme, domine par la caresse. C’est notre arme, arme redoutable, invincible, mais qu’il faut savoir manier.
Nous sommes, sache-le bien, les maîtresses de la terre. Raconter l’histoire de l’Amour depuis les origines du monde, ce serait raconter l’homme lui-même. Tout vient de là, les arts, les grands événements, les mœurs, les coutumes, les guerres, les bouleversements d’empires.
Dans la Bible, tu trouves Dalila, Judith ; dans la Fable, Omphale, Hélène ; dans l’Histoire, les Sabines, Cléopâtre et bien d’autres.
Donc, nous régnons, souveraines toutes-puissantes. Mais il nous faut, comme les rois, user d’une diplomatie délicate.
L’Amour, ma chère petite, est fait de finesses, d’imperceptibles sensations. Nous savons qu’il est fort comme la mort ; mais il est aussi fragile que le verre. Le moindre choc le brise et notre domination s’écroule alors, sans que nous puissions la réédifier.
Nous avons la faculté de nous faire adorer, mais il nous manque une toute petite chose, le discernement des nuances dans la caresse, le flair subtil du TROP dans la manifestation de notre tendresse. Aux heures d’étreintes, nous perdons le sentiment des finesses, tandis que l’homme que nous dominons reste maître de lui, demeure capable de juger le ridicule de certains mots, le manque de justesse de certains gestes. Prends bien garde à cela, ma mignonne : c’est le défaut de notre cuirasse, c’est notre talon d’Achille.
Sais-tu d’où vient notre vraie puissance ? Du baiser, du seul baiser ! Quand nous savons tendre et abandonner nos lèvres, nous pouvons devenir des reines.
Le baiser n’est qu’une préface, pourtant. Mais une préface charmante, plus délicieuse que l’œuvre elle-même ; une préface qu’on relit sans cesse, tandis qu’on ne peut pas toujours... relire le livre. Oui, la rencontre des bouches est la plus parfaite, la plus divine sensation qui soit donnée aux humains, la dernière, la suprême limite du bonheur. C’est dans le baiser, dans le seul baiser qu’on croit parfois sentir cette impossible union des âmes que nous poursuivons, cette confusion des cœurs défaillants.
Te rappelles-tu les vers de Sully Prudhomme :
Les caresses ne sont que d’inquiets transports,
Infructueux essais du pauvre amour qui tente
L’impossible union des âmes par le corps.
Une seule caresse donne cette sensation profonde, immatérielle des deux êtres ne faisant plus qu’un, c’est le baiser. Tout le délire violent de la complète possession ne vaut cette frémissante approche des bouches, ce premier contact humide et frais, puis cette attache immobile, éperdue et longue, si longue ! de l’une à l’autre.
Donc, ma belle, le baiser est notre arme la plus forte, mais il faut craindre de l’émousser. Sa valeur, ne l’oublie pas, est relative, purement conventionnelle. Elle change sans cesse suivant les circonstances, les dispositions du moment, l’état d’attente et d’extase de l’esprit.
Je vais m’appuyer sur un exemple.
Un autre poète, François Coppée, a fait un vers que nous avons toutes dans la mémoire, un vers que nous trouvons adorable, qui nous fait tressaillir jusqu’au cœur.
Après avoir décrit l’attente de l’amoureux dans une chambre fermée, par un soir d’hiver, ses inquiétudes, ses impatiences nerveuses, sa crainte horrible de ne pas LA voir venir, il raconte l’arrivée de la femme aimée qui entre enfin, toute pressée, essoufflée, apportant du froid dans ses jupes, et il s’écrie :
Oh ! les premiers baisers à travers la voilette !
N’est-ce point là un vers d’un sentiment exquis, d’une observation délicate et charmante, d’une parfaite vérité ? Toutes celles qui ont couru au rendez-vous clandestin, que la passion a jetées dans les bras d’un homme, les connaissent bien ces délicieux premiers baisers à travers la voilette, et frémissent encore à leur souvenir. Et pourtant ils ne tirent leur charme que des circonstances, du retard, de l’attente anxieuse ; mais, en vérité, au point de vue purement, ou, si tu préfères, impurement sensuel, ils sont détestables.
Réfléchis. Il fait froid dehors. La jeune femme a marché vite ; la voilette est toute mouillée par son souffle refroidi. Des gouttelettes d’eau brillent dans les mailles de la dentelle noire. L’amant se précipite et colle ses lèvres ardentes à cette vapeur de poumons liquéfiée.
Le voile humide, qui déteint et porte la saveur ignoble des colorations chimiques, pénètre dans la bouche du jeune homme, mouille sa moustache. Il ne goûte nullement aux lèvres de la bien-aimée, il ne goûte qu’à la teinture de cette dentelle trempée d’haleine froide.
Et pourtant, nous nous écrions toutes, comme le poète :
Oh ! les premiers baisers à travers la voilette !
Donc la valeur de cette caresse étant toute conventionnelle, il faut craindre de la déprécier.
Eh bien, ma chérie, je t’ai vue en plusieurs occasions très maladroite. Tu n’es pas la seule, d’ailleurs ; la plupart des femmes perdent leur autorité par l’abus seul des baisers, des baisers intempestifs. Quand elles sentent leur mari ou leur amant un peu las, à ces heures d’affaissement où le cœur a besoin de repos comme le corps ; au lieu de comprendre ce qui se passe en lui, elles s’acharnent en des caresses inopportunes, le lassent par l’obstination des lèvres tendues, le fatiguent en l’étreignant sans rime ni raison.
Crois-en mon expérience. D’abord, n’embrasse jamais ton mari en public, en wagon, au restaurant. C’est du plus mauvais goût ; refoule ton envie. Il se sentirait ridicule et t’en voudrait toujours.
Méfie-toi surtout des baisers inutiles prodigués dans l’intimité. Tu en fais, j’en suis certaine, une effroyable consommation.
Ainsi je t’ai vue un jour tout à fait choquante. Tu ne te le rappelles pas sans doute.
Nous étions tous trois dans ton petit salon, et, comme vous ne vous gêniez guère devant moi, ton mari te tenait sur ses genoux et t’embrassait longuement la nuque, la bouche perdue dans les cheveux frisés du cou.
Soudain tu as crié :
— Ah le feu...
Vous n’y songiez guère ; il s’éteignait. Quelques tisons assombris expirants rougissaient à peine le foyer.
Alors il s’est levé, s’élançant vers le coffre à bois où il saisit deux bûches énormes qu’il rapportait à grand’peine, quand tu es venue vers lui les lèvres mendiantes, murmurant :
— Embrasse-moi.
Il tourna la tête avec effort en soutenant péniblement les souches. Alors tu posas doucement, lentement, ta bouche sur celle du malheureux qui demeura le col de travers, les reins tordus, les bras rompus, tremblant de fatigue et d’effort désespéré. Et tu éternisas ce baiser de supplice sans voir et sans comprendre.
Puis, quand tu le laissas libre, tu te mis à murmurer d’un air fâché :
— Comme tu m’embrasses mal.
Parbleu, ma chérie !
Oh ! prends garde à cela. Nous avons toutes cette sotte manie, ce besoin inconscient et bête de nous précipiter aux moments les plus mal choisis : quand il porte un verre plein d’eau, quand il remet ses bottes, quand il renoue sa cravate, quand il se trouve enfin dans quelque posture pénible, et de l’immobiliser par une gênante caresse qui le fait rester une minute avec un geste commencé et le seul désir d’être débarrassé de nous.
Surtout ne juge pas insignifiante et mesquine cette critique. L’amour est délicat, ma petite : un rien le froisse ; tout dépend, sache-le, du tact de nos câlineries. Un baiser maladroit peut faire bien du mal.
Expérimente mes conseils.
Ta vieille tante,
Colette.
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J'aime San Francisco - Kate Bishop
Marvel Masterlist
Romance Masterlist
Résumé : Tu es à San Francisco avec ta meilleure amie Kate et sa mission est de te faire tomber amoureuse de la ville.
Warnings : fluff, attirance mutuelle, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
Nombre de mots : 2.1k
Version anglaise
Chanson qui m'a inspiré : Used To This par Camila Cabello
Tu ouvres doucement les yeux, la lumière du jour t’empêchant de rester dans les bras de Morphée. En tournant la tête, tu regardes Kate avec tendresse. Ses lèvres sont entrouvertes, de légers ronflements s’en échappant. Tu la trouves mignonne. Tu ne le lui diras jamais.
Tu aimes Kate depuis ton adolescence et tu as toujours réussi à ignorer tes sentiments. Tu es même sortie avec d’autres personnes. Toutefois, tes sentiments sont revenus à la charge au moment où ta dernière relation s’est finie. Tu te bats pour ne rien montrer depuis un mois. Vous êtes amies depuis trop longtemps, ça serait étrange d’avouer ton attirance maintenant et tu ne sais pas si vous seriez capable de vous habituer à un changement aussi important dans votre relation alors tu l’admires en silence.
Tu te tournes complètement sur le côté pour avoir une meilleure vue sur son visage. Kate a dû te sentir car à peine quelques secondes plus tard, son visage se trouve face au tien, une mèche de cheveux tombant sur son visage. Le nez de Kate se retrousse légèrement, chatouillé par la mèche. Toujours endormie, elle essaye de bouger sa tête, espérant enlever ce qui l’embête, en vain. Tu retiens un rire avant d’enlever les cheveux avec tes doigts. Au même moment où tu replaces la mèche derrière son oreille, Kate papillonne des yeux. Tu retires ta main, craignant de l’avoir réveillée. Tu restes immobile jusqu’à ce que Kate ouvre les yeux et la culpabilité prend possession de ton corps.
-Désolée, je ne voulais pas te réveiller. Tes cheveux te dérangeaient et je voulais t’aider.
-Pas grave. C’est quelle heure ? demande-t-elle avec une voix encore endormie qui pourrait te faire tévanouir.
-Neuf heures.
-On devrait se lever alors, s’exclame Kate en quittant le lit.
-Quoi ? Pourquoi ? On est en vacances, soupires-tu en mettant ton coussin sur ta tête.
-On est en vacances à San Francisco seulement pendant cinq jours. Tu ne pensais quand même pas qu’on allait rester dans la chambre d’hôtel à rien faire ? questionne-t-elle en prenant ton coussin.
-Euh, si, en fait. Je n’ai jamais aimé San Francisco donc…
-Tu n’aimes pas San Francisco ? Tu rigoles ? t’interrompt Kate, sous le choc.
-Il n'y a rien de spécial ici, affirmes-tu en haussant les épaules.
-Pourquoi t’as organisé ce voyage alors ?
-Parce que mon ex voulait absolument venir ici et que je voulais lui faire plaisir. Enfin, c’était avant qu’elle me plaque il y a un mois car “finalement, elle ne m’aimait pas autant”, explique-tu, irritée à cause de Sarah, ton ex.
-Ce n’est pas une raison pour ne pas en profiter ! Tu es avec ta meilleure amie dans une nouvelle ville et je sais ce qu’on va faire, j’ai fait des recherches. Tu vas voir, d’ici la fin de notre séjour, tu sera amoureuse de San Francisco.
-C’est un challenge ?
-On peut dire ça, sourit Kate.
-Bonne chance.
-Allez, lève ton joli petit cul de ce lit et à la douche, t’ordonne-t-elle en te tapant avec le coussin. Je vais préparer l’itinéraire pour aujourd’hui.
Tu rigoles avant de lui faire le salut militaire et de sortir du lit. Kate pointe la salle de bain de la main et non sans un grognement, tu vas te préparer après avoir pris tes affaires.
Quand vous êtes prêtes, vous prenez un des fameux tramways de San Francisco pour découvrir la ville rapidement avant d’explorer des parties plus précises. Pendant votre trajet, Kate est assise côté fenêtre et regarde avec étonnement les paysages. Au début, tu n’y prêtes pas attention jusqu’à ce qu’elle te prenne la main et pointe les maisons typiques de la ville. La sensation de sa main dans la tienne réveille des papillons dans ton ventre. Ce n’est pas la première fois qu’elle le fait, mais maintenant, c’est différent. Tes sentiments sont plus forts qu’avant donc ce toucher est à la fois agréable et étrange. Il représente plus que de l’amitié.
Kate lit quelques passages d’un livre de tourisme, espérant attiser ta curiosité, et tu l’écoutes, enfin tu es plus captivée par sa voix que par les informations.
Quand vous jugez que vous êtes restées assez longtemps dans le tramway, vous vous rendez à la Jetée 39. Kate te traîne au point de vue pour admirer Alcatraz et le Golden Gate Bridge de loin avant d’aller à l’endroit où des lions de mer se trouvent. Quand tu les vois, tu dois avouer que tu commences à trouver cette ville un peu plus intéressante. Kate essaye de s’en rapprocher mais panique à la dernière minute quand un des lions de mer bouge et elle accourt vers toi. Tu rigoles à son action. Vous prenez quelques photos et continuez à visiter un peu plus jusqu’à ce qu’il soit tard.
Les jours suivants sont assez similaires. Vous découvrez la ville et Kate essaye par tous les moyens de trouver quelque chose qui pourrait te faire aimer l’endroit. Elle y arrive enfin le quatrième jour. Ce jour-là, elle t’emmène au Beat Museum. Tu es passionnée par ce mouvement littéraire et les auteurs qui le composent. En voyant la devanture du musée, tu te tournes vers Kate qui a un sourire fier sur son visage.
-Alors, San Francisco n’a toujours rien de spécial à offrir ? questionne-t-elle, rhétoriquement.
-Tu commences à être sur le bon chemin. Je dois t’avouer que ce musée est l’une des seules raisons pour laquelle j’avais accepté de venir ici.
-J’en étais sûre ! Allez, viens, dit-elle en mettant son bras dans le tien.
Dans le musée, tu es totalement captivée. Pour une fois, tu es celle qui donne les informations à Kate qui écoute avec joie. Elle te pose de nombreuses questions et tu y réponds à chacune d’entre elles, même à la plus basique. Tu lui rajoutes même des petits faits drôles que tu as découvert au fil des années. Avant de partir, vous passez par la boutique de souvenirs et tu achètes Le Vagabond Solitaire. Tu connais presque toutes les œuvres de Jack Kerouac mais tu ne les possèdes pas toutes. Tu as lu la plupart sur ta liseuse et venir au musée est l’excuse parfaite pour acheter la copie physique de ce livre en particulier.
Le soir, vous allez manger dans un bar restaurant non loin de votre hôtel. Sur le chemin, tu commences à lire le livre à voix haute pour faire découvrir l’histoire à Kate. A ton plus grand bonheur, Kate est tout de suite intéressée et est presque triste de savoir que vous êtes arrivées au restaurant, voulant connaître la suite. Tu lui promets de lui lire la suite plus tard.
L’ambiance dans le lieu est très détendue grâce à la soirée karaoké en cours. Vous rigolez aux différents groupes de personnes chantant de manière extravagante. Pendant que vous mangez, vous accompagnez parfois les personnes sur scène depuis vos chaises. Ta meilleure amie a officiellement fait un sans faute pour cette journée.
Quand vous avez fini de manger, vous ne rentrez pas tout de suite, continuant à regarder les personnes faire du karaoké. Une heure plus tard, Kate se tourne vers toi, un grand sourire aux lèvres. Pas besoin de chercher pour savoir ce qu’elle a en tête.
-Kate, non, rigoles-tu.
-Allez ! On ne connaît personne, on s’en fiche si on chante mal. Et puis, on est là pour s’amuser, tente-t-elle de te convaincre en te faisant un regard de chien battu.
-T’as intérêt à me trouver une bonne chanson !
-Yes ! s’exclame-t-elle, victorieuse avant de se lever.
Quand elle revient, elle t’annonce qu’il y a deux groupes avant vous. Kate refuse de te dire quelle musique elle a choisi, voulant te réserver la surprise. Tu as différentes idées en tête de ce qu’elle aurait demandé. Tu n’essayes pas de jouer aux devinettes, sachant qu’elle ne te donnera pas la réponse. En temps normal, Kate lâche le morceau rapidement pour les surprises si tu insistes assez longtemps et que tu lui fais ton air de chien battu, mais quand c’est pour une surprise proche dans le temps, elle sait résister. Quand vous êtes appelées, Kate te prend le bras et t’amène jusqu’à la scène.
Les premières notes de Lay All Your Love On Me commencent et tu la regardes en rigolant. Bien évidemment, elle a choisi cette chanson ! Mamma Mia ! est votre film et vous connaissez les musiques sur le bout des doigts. Vous avez même créé vos propres chorégraphies durant votre enfance en vous inspirant de celles du film.
Kate commence à chanter et tu attends patiemment, ton micro en main. Kate bouge sur la scène sans regarder où elle met les pieds. Au moment où elle chante “I beg of you”, son regard est concentré sur toi. La voyant sur le point de tomber, tu la rattrapes à temps alors que sa voix se fait instable sur la dernière note qu’elle doit tenir. Tu commences à chanter le refrain, gardant ta main sur son bras pour éviter un nouvel accident. Tu continues ta partie en rigolant face aux singeries de Kate. Quand elle chante le refrain, Kate se rapproche de toi et pose sa main sur ta joue en chantant dramatiquement. Tu essayes de cacher ton trouble en la voyant si proche de toi, comme à chaque fois que vous arrivez à cette partie de la chanson. À ce moment-là, tu voudrais l’embrasser, mais tu te retiens de toutes tes forces. Tu la fais tourner, espérant créer une légère distance.
Vous continuez à vous amuser jusqu’à ce que la musique se termine. Comme pour les autres participants, vous êtes applaudits alors que vous retournez à votre table. Vous restez encore un peu avant de rentrer, la fatigue commençant à se faire ressentir.
Le dernier jour, vous visitez un peu plus calmement, ayant fait les lieux les plus importants, à l’exception du Golden Gate Bridge. Vous avez gardé le célèbre pont de San Francisco en dernier, voulant l'admirer durant le coucher de soleil.
Par chance, il n’y a pas beaucoup de personnes avec vous. Vous trouvez un banc pour pouvoir le regarder tranquillement. En attendant que le soleil se couche, tu continues à lire Le Vagabond Solitaire à Kate, sa tête posée sur tes genoux pendant que tu caresses ses cheveux. Quand elle te fait signe que c’est l’heure, tu ranges ton livre dans ton sac et Kate se rassoit comme il faut. Vous regardez le soleil descendre dans le ciel silencieusement, la main de Kate a naturellement trouvé son chemin dans la tienne entretemps. Alors que tu es perdue dans tes pensées, la voix de ta meilleure amie te ramène à la réalité.
-Alors, j’ai réussi à te faire changer d’avis ? Tu aimes cette ville ?
-Bien essayé, mais non. Il y a des choses intéressantes mais je ne suis toujours pas convaincue, avoues-tu avec un sourire.
-Un jour, je te ferai changer d’avis !
-C’est une menace ?
-Une promesse, corrige Kate en serrant ta main légèrement.
Vous restez silencieuses à nouveau, seulement cette fois, tu n’admires pas le soleil, mais Kate. Sentant ton cœur s’emballer, tu essayes de te calmer. Tu continues à la regarder avant de reprendre la parole :
-Merci d’être venue avec moi, au fait.
-Tu sais que je suis toujours contente de passer du temps avec toi.
-Et merci de ne pas avoir dit “je te l’avais dit”, ajoutes-tu, faisant froncer les sourcils de Kate. Ne mens pas, tu rêves de me le dire depuis que Sarah m’a plaqué. Tu n’arrêtais pas de me dire qu’elle me briserait le cœur et je ne t’ai pas écouté.
-Je ne te l’ai pas dit car tu souffrais déjà assez. Tu avais besoin que je te soutienne, pas que je te mette encore plus mal. Un jour, tu trouveras quelqu’un que tu mérites, j’en suis sûre.
-Ouais, dis-tu, peu convaincue.
-Peut-être que tu l'as même déjà rencontré, suggère Kate d’une voix douce.
Ton regard perdu posé sur Kate, tu n’es pas sûre de comprendre ce qu’elle sous-entend. Tu as peur de trop lire entre les lignes. Kate se rapproche de toi tout en te donnant le temps de reculer si tu le souhaites. Tu ne bouges pas et elle prend ça comme un bon signe. Délicatement, elle pose ses lèvres sur les tiennes. Au début, tu ne réagis pas, surprise. Kate arrête de t’embrasser, les joues rouges d’embarras.
-Désolée, je n’aurais pas dû t’embrasser. C’était bizarre, bafouille-t-elle en évitant ton regard.
-Non, je pourrais m’y habituer.
Tu prends sa main, attirant son attention sur toi. Ses yeux passent de vos doigts liés à ton visage et enfin à tes lèvres. Tu te rapproches d’elle et te penches pour l’embrasser. Kate répond à ton baiser instantanément. Tu poses ta main de libre sur le bas de sa nuque et Kate pose la sienne sur ta joue, approfondissant votre baiser. Vous continuez à vous embrasser, le coucher de soleil sur le Golden Gate Bridge devenant un lointain souvenir. Quand vous n’avez plus d’air, vous vous séparez, mais gardez vos visages proches avec un léger sourire.
-Finalement, je crois que j’aime San Francisco.
Le sourire de Kate s’agrandit à ton affirmation avant qu’elle repose ses lèvres sur les tiennes, vous autorisant à vous habituer à ce nouveau changement dans votre relation.
Marvel Masterlist
Romance Masterlist
{Ceci est mon blog secondaire donc je répondrai aux commentaires sous le pseudo @marie-sworld}
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Vulgaire (jour 19)
Putain, ce que t'es vulgaire à te trimballer comme ça dehors. T'es vraiment sorti de chez toi habillé comme ça ? Avec tes cheveux sales, ton odeur pestilentielle et ton hygiène qui ferait tourner des yeux un cadavre dans sa tombe ? Puis, t'as vu comment t'es habillé ? Remonte moi ton pantalon, on voit ton slip, ton boxer ou ton caleçon. Mais pas trop putain, après ça te moule l'entrejambe et c'est vraiment affreux. Tu crois vraiment que les filles vont vouloir de toi avec une dégaine pareille ? Tu t'étonnes après, d'être encore célibataire. Mais t'écoutes ce que j'te dis ? Il y a une tâche sur ton tee-shirt. Ne l'enlève pas ! Exhiber ton corps c'est sérieux ? T'as l'intention de te faire violer ? Par les femmes ? Oh non, mais attention hein, t'attirera d'autres mecs ! Ben oui, tu crois quand même pas qu'une femme va te menacer ? Non, t'inquiète, tu les impressionne pas, elles. Elles fuiront à l'odeur. Et j'parle pas juste de celle de la bière qui sort de ta bouche. Ferme-là, je t'en supplie. Non, si les femmes ont peur de sortir fringuées d'une certaine manière, de se trouver jolies même, de mettre leurs visages et cheveux en valeur ou bien même leurs corps, c'est pas par peur de leurs consoeurs. Oh, les filles, ça se critique beaucoup entre elles. Non, c'est les hommes qui craignent, c'est eux le vrai danger. T'as peur de quoi toi ? Ben ouais, voilà. T'as peur de te faire agresser par des mecs. Les tarlouzes tu dis ? Non mais tu peux pas littéralement la fermer ? T'es d'une vulgarité et d'un irrespect incroyable. Ils sont gays, les dénigrer ça te rendra pas meilleur. Ça fera juste de toi un abruti fini, et crois-moi, t'as pas besoin de rajouter ça au tableau déjà bien dégarni que tu nous offres. Oui, voilà, torse nu autant, tu vas te faire toucher par des mecs bien virils et menaçant, tout aussi cons que toi, cela va sans dire. Car eux, ils auront décidé que tu méritais pas d'exister, et de te balader comme ça. Ah, ben tu vois ! Je te l'avais dit. Va te laver les cheveux, passe chez le coiffeur, ressemble à quelque chose. Rase toi la barbe, mais pas trop. Faut être viril. Jette tes fringues au feu, et refais-toi une garde robe. T'es un mec, sois classe, stylé, séduisant. Puis prends trois douches, avec du gel douche parfumé, mais un parfum d'homme stp. Coupe toi les ongles, nettoie ce que t'as là-dessus aussi. Chaussettes neuves, sans trous, chaussures propres. Lave toi les mains régulièrement, je t'en conjure. Tu crois que ça fait beaucoup, tout ça ? Non, t'es juste un pauvre con. Tu viendras pas pleurer quand tu te seras fait latter la gueule à cause de ton apparence. Tu sais, c'est drôle. De retourner la situation comme ça. Parce que les femmes, les adolescentes, et même les petites filles on leur apprend ce qu'il faut faire ou non, trouver un entre-deux, pas être trop mignonnes et prudes ou trop sexys et salopes. Crois-moi. J'suis sympa avec toi. Car malgré tout ce que j'te dis, tu comprendras jamais ce par quoi elles passent, elles. Si t'étais une femme, tu comprendrais de suite. Mais tu ne l'es pas, et t'en as rien à carrer. Tu sais quoi, change rien. Des mecs comme toi on leur dit rien. Sauf s'ils ont le malheur d'être à la rue. On se permet de toucher, siffler, se moquer, insulter, agresser tous ceux qu'on estime inférieurs à nous. Putain de nature humaine.
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SCREAM - Billy Loomis X Reader.
Résumé : Maddie est originaire de la petite ville tranquille de Woodsboro. Ayant déménagé pour le travail de son père il y a plusieurs années, elle revient en ville pour ses dernières années d'école. Elle qui pensait retrouver ses amis d'enfance et pouvoir s'éloigner des drames familiaux...
¤ ¤ ¤
Mawen saute à peine de la voiture de son aîné qu'il court déjà en direction de ses amis d'enfance avec qui il avait réussi à reprendre contact quelques mois plus tôt. En revanche Maddie n'avait pas prit autant d'avance, Sydney et Tatum sont bien les deux seules à avoir entretenue le contact avec elle et cela malgré ses longs moments d'absences.
-Allez Mags, tout tes amis doivent t'attendre.
Elle tourne ses yeux vert d'eau vers son grand frère, effrayée de poser ne serait-ce qu'un seul pied en dehors de la voiture. Javen l'observe droit dans les yeux, impuissant face à la mine déconfite de sa petite soeur. Elle qui avait pourtant réussi à prendre confiance en elle après de longues années, quelques semaines ont suffit à détruire tout leur travail.
-Peut-être puis-je rester un jour de plus à la maison ?
-Je ne pense pas que cela soit possible. ricane-t-il alors qu'ils lui montrent quelque chose se passant derrière elle.
Mawen revenant fièrement avec Stu, son meilleur ami de toujours depuis au moins la maternelle. Les deux garçons sont déjà accroché l'un à l'autre, Stu arbore un sourire illuminant tut autant que son frère jumeau. Maddie se tourne alors directement vers Javen avec un regard suppliant, presque les larmes aux yeux.
-S'il te plaît ramène à la maison, je t'en prie... Javen, je ferais tout ce que tu veux, promis.
-Je crains qu'il soit trop tard petite chose. Les affreux sont là, allez dehors. Maintenant.
Maddie n'a pas le temps de riposter que sa portière s'ouvre lui faisant pousser un petit cri de surprise alors que des grandes mains la kidnappe de la voiture de son frère. Elle pousse de toute ses forces pour que son "kidnappeur" la lâche enfin, ce qu'il finit par faire bien qu'il garde toujours ce sourire de cinglé sur son visage.
-Salut Maddie !
-Salut.
-Eh beh dit donc, où est passé notre jolie fille souriante ?
-Où est Tatum ?
La brune cherche quelques secondes son amie d'enfance, voulant désespérément quitter l'entrée de l'école et se cacher dans les toilettes.
-Pas là aujourd'hui. Sydney non plus d'ailleurs. Aujourd'hui tu restes avec nous ! ricane Stu avec une joie communicative -du moins avec Mawen-.
-Stu, je te confie ma petite sœur, je te fais confiance mec. parle Javen à travers la vitre à présent ouverte.
Stu se baisse pour saluer l'aîné de la fratrie. Il lui adresse un signe de main avec un grand sourire, visiblement heureux de le revoir lui aussi.
-Tout va rouler comme sur des roulettes mon pote !
-Bonne journée les gamins, à ce soir.
-A ce soir frangin. Salut Mawen avec un sourire alors que Maddie lui adresse un faible signe de main, manifestement bien moins enjouée à l'idée de passer ce premier jours de cours avec son frère et son meilleur ami fou.
Alors que Javen quitte le devant du lycée un autre jeune arrive au même moment. Stu saute sur le trottoir avant de passer un bras autour du jeune homme, l'attirant comme un bourru vers les jumeaux.
-Mon pote, je te présente Mawen, mon meilleur ami depuis que je suis tout petit. Et sa jumelle, Maddie. Mignonne hein ?
-Parle un peu mieux de ma sœur, grand charmeur. parle Mawen malgré son sourire malicieux.
Maddie roule des yeux, réajustant son sac sur son épaule alors qu'elle passe à côté des garçons, préférant finalement rester seuls plutôt qu'avec ces deux cinglés du ciboulot. Elle se souvient parfaitement de duo abominable que forme son jumeau et Stu, deux diablotins inarrêtable. Et maintenant qu'ils sont grands ? Elle n'ose imaginée.
-Eh, tu vas où comme ça ? demande Mawen, sa voix soudainement plus ferme.
Maddie se tourne vers son frère, les sourcils froncés. Dieu qu'elle peut paraître timide mais face à son frère ? Une autre personne est là.
-Ca va, il n'y a rien à craindre ici. Tranquille Max.
-Rien ? Un malade habillé en fantôme tue des gens, tu ferais bien de rester près des garçons et moi.
-Genre tu penses qu'un tueur peut s'intéresser à moi ? On vient d'arriver Max...
-Il n'a pas tord. tente Stu avec un fin sourire sur les lèvres.
Maddie le toise plusieurs secondes, le faisant d'autant plus sourire. Il la retrouve bien là dans ce regard, son fort caractère bien cachée derrière sa façade de mouton sans défense.
-Les tueurs ne tuent pas au hasard, Mawen.
Elle remarque directement les yeux du nouvel ami de Stu se braquer sur elle, lui donnant des frissons désagréable. Elle tient son regard quelques secondes avant de le détourner, une sensation bizarre fait rage dans tout son corps.
-Tu parles comme si tu connaissais le sujet. finit par lâcher le garçon châtain.
-Je... Pardon. bafouille-t-elle rapidement en prenant ses jambes à son cou.
Enfin s'était sans compter sur Stu qui la rejoint à grande enjambée, passant son long bras autour de ses frêles épaules. La différence de taille entre les deux adolescent en est presque comique.
Mawen les observes quelques longues secondes avec un fin sourire sur les lèvres. Puis il dirige ses yeux bleu-vert vers Billy. A la différence de sa sœur, lui connaît déjà le jeune homme. Stu les avait déjà présenté via un appel vidéo sur l'ordinateur. C'est alors qu'il sourit presque de la même manière exagérer de Stu. Billy le remarque et le regarde en retour, son visage exprimant toute sa confusion face à l'aire surexcité du garçon à côté de lui.
-Maddie veut devenir criminologue.
-Elle est fan des tueurs en série ?
-Pas fan, fasciné je dirai. C'est... son petit côté sombre à elle. sourit-il en finissant sa phrase.
Il n'attend pas que Billy ne lui réponde, il court déjà dans la direction où sont partis son meilleur ami et sa sœur jumelle. C'est pour cela qu'il ne capte pas le regard sombre dans les yeux de Billy, ni son sourire énigmatique.
#imagines#reader#billy loomis#billy loomis x reader#billy loomis imagine#scream#scream fanfic#scream imagine#stu macher#stu macher x reader#murder#scream 1996
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Petite BD sans prise de tête (et surtout un gag)
Juste un petit gag que je trouvais marrant avec une fin mignonne, et Laeta, Pertinax et Simplex qui sont toujours les meilleurs conservi du monde qui s'entraident !
Je l'ai dessiné après avoir bien discuté de la BD Lore Olympus / Traditions d'Olympus avec Ladyniniane et un peu découvert cet univers et nom d'une aile, ce que ce truc sent mauvais ! Encore, pour l'art (au début), je n'ai pas grand chose à redire, c'est assez original (même si ça se détériore par la suite) mais bon, arriver à rendre tes "gentils" aussi antipathique, tout en faisant du perso de Zeus (soit un des pires connards de la mythologie grecque) un des personnages les plus attachants par accident bien malgré tous les efforts de l'autrice pour le rendre pire que tout (comme tous les autres méchants, ils ont l'air bien plus sympas que les "gentils" [juste la transformation de Menthé en vrai pot de menthe conscient... c'est juste horrible en fait]), c'est un sacré exploit.
L'idée est venue en voyant que pour combattre Cronos, roi des dieux et tyran enfermé depuis des siècles qu'Hadès a laissé s'échappé car il était triste que les fesses en formes de coeur de Perséphone ne soit plus sous ses yeux (vraie remarque de la BD et Hadès sexualise à ce point une fille de 19 ans qu'il vient de rencontrer, c'est aussi gênant que vous l'imaginer mais bon, apparemment, le film "Lolita est une grosse source d'aspiration de l'autrice alors, on ne s'étonne plus...), un des pouvoirs ultime de Perséphone était de... cracher des abeilles... ok on va appeler quelqu'un d'autres pour faire le boulot, n'importe qui sera plus compétent ! Et elle est aussi représenté comme ayant littéralement de vrais papillons qui tournent autour d'elle quand elle est gênée, manque plus que l'arc-en-ciel... c'est juste trop ridicule à ce niveau pour que je prenne cette histoire au sérieux (sauf l'histoire de Zeus, Menthé, Déméter et Thanatos qui ont l'air bien plus intéressantes).
Mais en voyant ça, je me suis demandé "comment réagirais un de tes personnages si des petits papillons volaient autour de lui ?" alors, je l'ai dessiné avec Laeta vu que ça collait un peu à ses pouvoirs (ça aurait aussi pu coller avec Siopelè [ma version de Maurice] qui est une sorcière dont les pouvoirs se basent sur la lumière alors, elle doit attirer les insectes de nuit avec ses fiertés) et les réactions de ses amis à ça, avec une fin qui donne une explication logique à ce phénomène pour qu'il s'arrête assez vite. Ce n'est pas vraiment canon mais, c'était amusant à dessiner !
#écriture de curieuse#dessin de curieuse#j'espère que ça vous plait surtout !#c'était amusant de dessiner ça !#Laeta serait furieuse si elle avait une fierté pareille qui apparaissait elle trouverait ça ridicule et peu utile#Des fleurs poussent déjà de temps en temps dans ses cheveux elle a pas besoin de truc mignons en plus- une sorcière doit faire peur !#Simplex comprendrait surement assez vite qu'elle est excédée par ce phénomène et essayerait de trouver une solution#Il est toujours là pour Laeta et Pertinax alors ce serait le premier à venir la rassurer et tenter de trouver une solution#Pertinax est plus blasé on va dire et ne se laisse pas décontenancé alors il essaye ce qui lui semble être une explication logique#Et même si là c'est un gag je pense que ça a été le premier à sentir que Laeta était enceinte vérifie comme ça et lui annonce#(avec autant de pincettes et de subtilités il va droit au but)#vu qu'il ne manipule pas vraiment le sang il sent surtout son écoulement ou pour soigner ça passe avec sa sorcellerie#et il a repris le rôle de médecin une fois qu'il est rentré chez lui alors il a l'habitude de ce genre de manoeuvre#surtout que je le voie bien avoir une bonne intuition pour ce genre de chose à la manière de quelqu'un que je connais#Et Pertinax et Simplex seraient absolument le genre d'ami... conservi qui aideraient autant qu'ils peuvent Laeta#même en vivant dans d'autres peuples et que c'est pas forcément bien vu étant donné qu'ils sont étrangers#(ce n'est pas des cadeaux de naissance en famille mais des présents diplomatiques attention !)#Ne vous en faites pas vous aurez un jour un univers où vous pourrez assumer que vous êtes les meilleurs amis du monde#et que Pertinax et Simplex sont ensembles jusqu'au bout avec Laeta qui les soutient à fond
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Éva, j’aimerai tout dans les choses créées, Je les contemplerai dans ton regard rêveur Qui partout répandra ses flammes colorées, Son repos gracieux, sa magique saveur : Sur mon coeur déchiré viens poser ta main pure, Ne me laisse jamais seul avec la Nature ; Car je la connais trop pour n’en pas avoir peur.
Elle me dit : “Je suis l’impassible théâtre Que ne peut remuer le pied de ses acteurs ; Mes marches d’émeraude et mes parvis d’albâtre, Mes colonnes de marbre ont les dieux pour sculpteurs. Je n’entends ni vos cris ni vos soupirs ; à peine Je sens passer sur moi la comédie humaine Qui cherche en vain au ciel ses muets spectateurs.
“Je roule avec dédain, sans voir et sans entendre, A côté des fourmis les populations ; Je ne distingue pas leur terrier de leur cendre, J’ignore en les portant les noms des nations. On me dit une mère et je suis une tombe. Mon hiver prend vos morts comme son hécatombe, Mon printemps ne sent pas vos adorations.
Éva, j’aimerai tout dans les choses créées, Je les contemplerai dans ton regard rêveur Qui partout répandra ses flammes colorées, Son repos gracieux, sa magique saveur : Sur mon coeur déchiré viens poser ta main pure, Ne me laisse jamais seul avec la Nature ; Car je la connais trop pour n’en pas avoir peur.
Elle me dit : “Je suis l’impassible théâtre Que ne peut remuer le pied de ses acteurs ; Mes marches d’émeraude et mes parvis d’albâtre, Mes colonnes de marbre ont les dieux pour sculpteurs. Je n’entends ni vos cris ni vos soupirs ; à peine Je sens passer sur moi la comédie humaine Qui cherche en vain au ciel ses muets spectateurs.
“Je roule avec dédain, sans voir et sans entendre, A côté des fourmis les populations ; Je ne distingue pas leur terrier de leur cendre, J’ignore en les portant les noms des nations. On me dit une mère et je suis une tombe. Mon hiver prend vos morts comme son hécatombe, Mon printemps ne sent pas vos adorations.
Mignonne, allons voir si la rose Qui ce matin avait déclose Sa robe de pourpre au Soleil, A point perdu cette vesprée (old spelling for vêprée) Les plis de sa robe pourprée, Et son teint au votre pareil.
Las ! voyez comme en peu d’espace, Mignonne, elle a dessus la place Las ! las ses beautés laissé choir ! Ô vraiment marâtre Nature, Puis qu’une telle fleur ne dure Que du matin jusques au soir ! (old way for jusqu’au)
Donc, si vous me croyez, mignonne, Tandis que votre âge fleuronne En sa plus verte nouveauté, Cueillez, cueillez votre jeunesse : Comme à cette fleur la vieillesse Fera ternir votre beauté.
Dites-moi où, dans quel pays, Est Flora la belle Romaine, Archipiades, et Thaïs, Qui fut sa cousine germaine, Echo, parlant quant bruit on mène Dessus rivière ou sur étang, Qui beauté eut surhumaine ? Mais où sont les neiges d’antan ?
Où est la très sage Héloïse, Pour qui fut châtré puis fait moine Pierre Esbaillart à Saint-Denis ? Pour son amour eut cette peine. Semblablement, où est la reine Qui commanda que Buridan Fût jeté dans un sac en Seine ? Mais où sont les neiges d’antan ?
La reine Blanche comme un lis Qui chantait à voix de sirène, Berthe au grand pied, Béatrice, Alice, Haramburgis qui tint le Maine, Et Jeanne, la bonne Lorraine Qu’Anglais brûlèrent à Rouen ; Où sont-ils, où, Vierge Souveraine ? Mais où sont les neiges d’antan ?
Prince, ne demandez cette semaine ni cette année, où elles sont ; Je vous ramène à ce refrain : Mais où sont les neiges d’antan
Je vis, je meurs: je me brûle et me noie, J’ai chaud extrême en endurant froidure; La vie m’est et trop molle et trop dure, J’ai grands ennuis entremélés de joie.
Tout en un coup je ris et je larmoie, Et en plaisir maint grief tourment j’endure, Mon bien s’en va, et à jamais il dure, Tout en un coup je sèche et je verdoie.
Ainsi Amour inconstamment me mène Et, quand je pense avoir plus de douleur, Sans y penser je me trouve hors de peine.
Puis, quand je crois ma joie être certaine, Et être en haut de mon désiré heur, Il me remet en mon premier malheur.
Philis, qu’est devenu ce temps Où, dans un fiacre promenée, Sans laquais, sans ajustements, De tes grâces seules ornée, Contente d’un mauvais soupé Que tu changeais en ambroisie, Tu te livrais, dans ta folie, A l’amant heureux et trompé Qui t’avait consacré sa vie ?
Le ciel ne te donnait alors, Pour tout rang et pour tous trésors, Que les agréments de ton âge, Un coeur tendre, un esprit volage, Un sein d’albâtre, et de beaux yeux. Avec tant d’attraits précieux, Hélas ! qui n’eût été friponne ? Tu le fus, objet gracieux ! Et (que l’Amour me le pardonne !) Tu sais que je t’en aimais mieux.
Ah ! madame ! que votre vie D’honneurs aujourd’hui si remplie, Diffère de ces doux instants ! Ce large suisse à cheveux blancs, Qui ment sans cesse à votre porte, Philis, est l’image du Temps ; On dirait qu’il chasse l’escorte Des tendres Amours et des Ris ; Sous vos magnifiques lambris Ces enfants tremblent de paraître. Hélas ! je les ai vus jadis Entrer chez toi par la fenêtre, Et se jouer dans ton taudis.
La lune s’attristait. Des séraphins en pleurs Rêvant, l’archet aux doigts, dans le calme des fleurs Vaporeuses, tiraient de mourantes violes De blancs sanglots glissant sur l’azur des corolles. C’était le jour béni de ton premier baiser. Ma songerie aimant à me martyriser S’enivrait savamment du parfum de tristesse Que même sans regret et sans déboire laisse La cueillaison d’un Rêve au coeur qui l’a cueilli. J’errais donc, l’oeil rivé sur le pavé vieilli Quand avec du soleil aux cheveux, dans la rue Et dans le soir, tu m’es en riant apparue Et j’ai cru voir la fée au chapeau de clarté Qui jadis sur mes beaux sommeils d’enfant gâté Passait, laissant toujours de ses mains mal fermées Neiger de blancs bouquets d’étoiles parfumées
Tes pas, enfants de mon silence, Saintement, lentement placés, Vers le lit de ma vigilance Procèdent muets et glacés.
Personne pure, ombre divine, Qu’ils sont doux, tes pas retenus ! Dieux !… tous les dons que je devine Viennent à moi sur ces pieds nus !
Si, de tes lèvres avancées, Tu prépares pour l’apaiser, À l’habitant de mes pensées La nourriture d’un baiser,
Ne hâte pas cet acte tendre, Douceur d’être et de n’être pas, Car j’ai vécu de vous attendre, Et mon coeur n’était que vos pas.
En vérité, une feuille blanche Nous déclare par le vide Qu’il n’est rien de si beau Que ce qui n’existe pas.
Sur le miroir magique de sa blanche étendue, L’âme voit devant elle le lieu des miracles Que l’on ferait naître avec des signes et des lignes. Cette présence d’absence surexcite Et paralyse à la fois l’acte sans retour de la plume. Il y a dans toute beauté une interdiction de toucher, Il en émane je ne sais quoi de sacré Qui suspend le geste, et fait l’homme Sur le point d’agir se craindre soi-même.
C’est un trou de verdure, où chante une rivière Accrochant follement aux herbes des haillons D’argent; où le soleil, de la montagne fière, Luit: c’est un petit val qui mousse de rayons.
Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue, Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort; il est étendu dans l’herbe, sous la nue, Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.
Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme Sourirait un enfant malade, il fait un somme: Nature, berce-le chaudement: il a froid.
Les parfums ne font pas frissonner sa narine; Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine, Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.
J’ai perdu ma force et ma vie, Et mes amis et ma gaîté ; J’ai perdu jusqu’à la fierté Qui faisait croire à mon génie.
Quand j’ai connu la Vérité, J’ai cru que c’était une amie ; Quand je l’ai comprise et sentie, J’en étais déjà dégoûté.
Et pourtant elle est éternelle, Et ceux qui se sont passés d’elle Ici-bas ont tout ignoré.
Dieu parle, il faut qu’on lui réponde. — Le seul bien qui me reste au monde Est d’avoir quelquefois pleuré.
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Chapitre 7: L'attaque du Troll - Part 1
“ Je crois qu’on a tout ce qu’il faut. Nous pouvons retrouver Sebastian maintenant. J’espère qu’il a pas trop attendu.” Dit Nolan à sa soeur qui hocha la tête. “Oui, nous pouvons le retrouver. S’il a beaucoup attendu, on pourra lui payer un verre de Bièraubeurre ou quelque chose à manger. Je suis sûr qu’il n’est pas contre qu’on lui offre une boisson gratuite.” suggéra Helena. “Ou tu peux lui offrir un bisou ? Il y a plein de garçons qui sont prêts à payer … Aie aie pardon Hele ! S’il te plait c'était pour rire.” supplia le serpentard qui se faisait pincer les joues par sa sœur mécontente. Elle le prenait pas mal venant de son frère qui le taquina. “J’offre un bisou pas à n’importe qui Nono. Mais …
- Je t’offre une tarte au citron. - Ok. “ Elle donna un bisou sur la joue endolorie de son frère avant que les deux ne riaient ensemble malgré les regards.
Les deux jeunes sorciers continuent leur chemin en direction de la place centrale du village où attendait le serpentard brun qui lisait un livre en attendant avant de le ranger lorsqu’il aperçu ces deux camarades.
“Nous revoilà ! Nous avons officiellement tout ce qu’il nous faut. Pardon pour l’attente, j’espère que tu n’as pas trop attendu.” s’excusa le jeune Drake au serpentard.
“Très bien. Non, ne vous inquiétez pas, je n’ai pas attendu si longtemps que j’ai à peine lu une page de mon livre. “ Sebastian faisait preuve de modestie pour ne pas gêner la fratrie.
“Je crois qu’on a trop tardé à la librairie à la recherche de livres en plus des achats scolaires.
- Ah oui ? Et qu’avez pris comme livre.
- J’ai trouvé un livre avec des contes pour enfants mais je trouvais les illustrations très jolies donc je l’ai acheté. Et Helena a pris deux romances “La rose et le serpent” de Enoimard et “La chanson de la lune” de Grango.” Dit Nolan avec un sourire innocent alors que Helena rougissait.
“Je vois. Je crois bien que ma soeur à lu aussi quelques romances de Enoimard.” Dit Sebastian qui voyait Helena rougir, en tant normal il l’aurait taquiner mais il ne voulait pas faire mauvaise impression même si la taquinerie était gentille. En voyant que la fille sourit, soulagée qu’elle n’était pas seule à acheter de tel romance, de quoi rendre Seb fière d’avoir su bien réagir. De plus, son fond intérieur criait comme quoi Helena était mignonne à rougir. Il se demandait bien ce que les livres de sa camarade pouvaient bien raconter, peut-être qu’il demandera à sa sœur à sa prochaine visite. “Oh! Donc le roman est populaire. Je devrais aussi le lire …outch !” Helena donna un petit coup coude dans les côtes de son frère pour qu’il se taise afin de changer de conversation, l’action à de quoi amuser Seb. La serdaigle aurait bien voulu questionner sur l’avis de sa sœur sur les romans mais ça serait dangereux pour elle.
“Hmm! Aussi pour nous faire pardonner de l’attente et te remercie d’être notre guide à Pré-au-lard, nous t’offrons un verre de Bièraubeurre ou quelque chose à manger si tu préfères après la visite.” proposa Helena qui tenta de reprendre son calme face à son camarade.
“C’est sympa, merci ! Je ne dirai pas non à une Bièraubeurre offerte.” s’exclama joyeusement Seb.
“Et toi tu as trouvé ce que tu cherchais pour ta soeur ?” demanda Helena.
“Oui. Bon je suppose qu’on est libres comme l’air, maintenant. Allons voir ce qu’on peut trouver d’intéressant.” suggéra le brun, il pensa à plusieurs boutiques intéressantes à faire comme Zonko et Honeyduke. Mais le cours de ces pensés fut très vite coupé par un bruit assourdissant de casse de bâtiment puis des cris de sorciers qui s’affolèrent. De quoi surprendre les trois étudiants de Poudlard qui se retournèrent en direction du bruit qui s’approchait rapidement vers la place où ils étaient.
Part 2 -> ici
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