#elle est tellement présente en fait
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sabinerondissime · 5 months ago
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Journal
Le mariage est passé et la pression qui l'entourait aussi. Me voilà avec un nouveau nom et pas mal de paperasse à faire. Cette journée de samedi 07 septembre restera dans ma mémoire. Même si mon mariage était petit, il était à mon image. Pourtant, je n'y suis pas pour grand chose, ce sont mes enfants et en particulier ma belle-fille et ma fille qui se sont occupées de tout. Ma fille m'a coiffé et elle m'a rendu plus jolie et plus sûre de moi dans ma robe champêtre. Mon mari quand à lui, était tellement paniqué à l'idée de ne pas porter de veste sur sa chemise, qu'il est allé en acheté une 1 heure avant la cérémonie. Il a aussi prit une autre chemise, celle que nous avions choisit étant trop cool pour être porté avec une veste de costume. Nous avons rejoins nos invités sur le parking de la mairie et tous mon complimenté sur ma robe, pourtant simple et peu cher (acheté sur Temu, c'est dire ! ) mais qui m'allait à ravir et me correspondait tout à fait. Nous avions demandé aux invités de ne pas s'habiller exprès mais les témoins étaient magnifiques. Mes fils en chemise rose pale et nœud papillon bleu et ma fille et ma belle-fille en robe longue rose. Avant que la cérémonie ne commence, je me suis renseignée sur un point avec l'adjointe au maire qui me regarde et me dit : Mais ce n'est pas vous la mariée ? ... Pour elle, une mariée doit forcément porter une robe blanche et être âgée de moins de 50 ans, je présume. Ensuite, elle s'est trompée dans le prénom du mariée et elle n'a pas vu que les 4 témoins n'ont pas tous signés sur les documents. Mais elle nous a fait une belle photo avec mes 12 invités alors, je lui pardonne ! Nous sommes allés boire un café et faire des photos avant d'aller au restaurant à midi. Les enfants avaient préparé une voiture ballait, celle qui ferme le cortège, avec des plumeaux colorés sur les rétroviseurs et un déambulateur gonflable sur le coffre ! Après un délicieux déjeuner, nous étions tous invités chez mon fils et ma belle-fille pour manger les gâteaux préparé par ma belle-fille. Mon mari a fait duré le plaisir en passant en voiture dans le centre ville, tout en klaxonnant. Les autres ont suivit. Un petit cortège mais un cortège bruyant tout de même . Chez mes enfants, le salon avait été merveilleusement décoré, dans les tons rose et or. Il y avait des ballons partout, une table avec des gâteaux dont une pavlova en forme de cœur, un livre d'Or, deux mariées en résine (encore plus vieux que nous), un coin photo avec des accessoires pour se déguiser et un fond musicale année 80. C'était vraiment génial et l'ambiance était super. Ma tant redouté belle-mère, la femme de mon père, m'a même dit s'être plus amusée à mon mariage qu'à celui de sa petite-fille, quelques semaines auparavant. Ce fut un mariage tout simple, à notre image, entouré des gens que nous aimons, même si tous n'ont pas pu être présent, car nous vivons très loin de ma famille. Mais mes enfants étaient là, mon petit fils aussi, mon père avait également fait le déplacement ainsi que la sœur de mon mari et tous ont contribués à faire de ce jour une belle réussite que nous garderons à jamais dans nos cœurs.
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mrsines · 3 months ago
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Petite fête
à la demande de @babythere j’espère que ça plaira 😇
6« Wow, vous avez l'air... incroyable. »
Lilia X reader
Tout le monde s’en était sorti vivant de la route, et c’était une très bonne chose. L’atmosphère était remplie de soulagement et de joie. Billy, débordant d’énergie, avait envie de fêter cet événement. Avec un sourire charmeur, il avait supplié Agatha, insistant sur l’importance de célébrer leur chance.
"Allez, Agatha, ce serait tellement bien de le faire chez toi !" avait-il dit, ses yeux pétillants d’excitation.
Après de très longues heures de supplication, Agatha, finalement convaincue par l’enthousiasme de Billy, avait accepté. La nouvelle avait rapidement circulé, et tous s’étaient mis en tête de s’habiller pour l’occasion. Les préparatifs allaient bon train : les lumières scintillantes étaient accrochées, et la musique douce flottait dans l'air, créant une ambiance festive.
Les invités étaient tous présents, parés de leurs plus beaux atours, riant et discutant joyeusement. Chacun avait fait un effort, des robes élégantes aux costumes bien taillés, tous semblaient ravis d’être là. Pourtant, une ombre planait sur cette fête : Reader n’était pas encore arrivée.
Lilia était assise sur le canapé, les coussins moelleux l'entourant comme une étreinte réconfortante. Ses pensées vagabondaient, se heurtant à l'inquiétude qui s'était installée dans son esprit. "Où est donc passée Reader ?" se demandait-elle, le regard fixé sur la porte, espérant la voir entrer à tout moment. Le bruit des rires et des conversations joyeuses des autres invités résonnait autour d'elle, mais elle se sentait déconnectée, perdue dans ses réflexions.
C'est alors que Billy s'approcha et s'assit à côté d'elle, son sourire habituel illuminant son visage. Il remarqua immédiatement l'air préoccupé de Lilia.
"Hé, Lilia," commença-t-il, sa voix douce et rassurante, "ne t'inquiète pas. Reader va bientôt arriver, j'en suis sûr."
Lilia tourna lentement la tête vers lui, ses yeux se posant sur son ami. Elle lui offrit un sourire, bien que légèrement hésitant.
"Je sais, Billy," répondit-elle, sa voix trahissant une pointe d'anxiété. "C'est juste que… je me demande ce qui lui prend tant de temps."
Billy observa Lilia, son regard plein de compréhension. "Peut-être qu'elle a eu un contretemps," suggéra-t-il, tentant de la rassurer.
Lilia se laissa aller à un léger rire, appréciant le soutien de son ami. "Tu as raison, comme toujours," répondit-elle, un peu plus à l'aise.
Elle se redressa et observa la pièce, se laissant emporter par l'énergie de la fête, tout en gardant un œil sur la porte, espérant apercevoir Reader.
Reader était enfin arrivée, et elle avait l'air éblouissante dans son pantalon rouge qui épousait parfaitement ses formes, mettant en valeur son allure dynamique. Son haut noir, simple mais élégant, ajoutait une touche de sophistication à sa tenue.
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En la voyant entrer dans la pièce, Billy ne put s'empêcher de sourire, ses yeux s'illuminant de joie et d'admiration. Reader, réalisant qu'elle avait attiré l'attention de tous, s'approcha avec une petite moue d'excuse.
"Désolée pour le retard," dit-elle, sa voix douce mais pleine d'énergie, presque comme une mélodie qui résonnait dans l'air.
Lilia, qui observait Reader avec admiration, ne pouvait s'empêcher de la trouver tout simplement magique. Elle se sentit submergée par l'émotion, ses mots peinant à sortir. Après un moment de silence, elle réussit à articuler, le cœur battant :
"Wow, tu as l'air… incroyable." Ses mots, chargés de sincérité, firent briller les yeux de Reader, qui ne pouvait cacher son bonheur.
Reader rougit délicatement, un sourire timide se dessinant sur son visage. "Merci, Lilia," répondit-elle en s'asseyant à côté de son amie, leurs épaules se frôlant. "Je peux dire la même chose pour toi, cette couleur te va vraiment bien."
Lilia se sentit flattée, un léger sourire se dessinant sur ses lèvres. Elle jeta un coup d'œil à son propre haut, un doux rose qui contrastait avec le rouge flamboyant de Reader.
"C'est gentil de ta part," dit-elle, le cœur léger.
Les deux amies échangèrent un regard complice, conscientes que leur complicité ne faisait que grandir au fil des instants partagés, créant un moment inoubliable rempli de rires et de complicité.
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e642 · 5 months ago
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Je ne saurais pas trop expliquer mais il y a des moments où le décalage entre la réalité et ce qu'on pensait est tellement fort que c'est paralysant. Ça induit deux choses: continuer de faire comme si on n'avait pas vu la brèche qu'a créé la désillusion, ou agir mais en anéantissant cette partie d'espoir. Ça me fait dissocier quand ça arrive. Je dissocie souvent en ce moment. Ça me fait peur. J'ai l'impression de ne jamais être dans l'instant présent mais bloquée dans une temporalité indéfinie hors de mon corps. Je suis dans l'air. Je sens juste mes tempes battre. C'est par protection que ma tête me fait ça, pour m'empêcher de vraiment voir comme le quotidien m'échappe. J'en suis reconnaissante car je ne suis pas fréquemment moi mais quand j'ai ces instants de lucidité je ressens une peine écrasante. Elle m'alourdit. Puis ça repart. La peine finie par s'éliminer en se fondant dans la chair. Toute ma peau absorbe mes émotions. Je pue l'angoisse, la haine et la honte. Mais je suis aussi à fleur de peau, chaque infime chose qui me frôle m'embrase. Réveille. Propage.
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urween · 8 months ago
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If Erik Lehnsherr/Magneto was your partner english version here
note : GN!reader et quelque peu de sub!erik
⚠︎ warnings : caractères sexuels (soumission, kink), insécurités, décès
1 470 mots
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Global
il a besoin de contact physique et dans n'importe quelle situation. Lorsque vous sortez, il vient souvent t'enlacer sans raison apparente, juste pour te sentir contre lui. En public il doit toujours avoir sa main sur toi, que ce soit ta cuisse, ton épaule, ta main, ton genoux ou même juste ton bras, il faut qu'il ait un contact avec toi. Tu as mis du temps à t'habituer complètement à ses câlins surprises, mais maintenant c'est même toi qui va le rassurer en prenant sa main.
vous ressemblez un peu à un vieux couple : vous sortez vous promener dans la forêt, vous restez quelquefois une semaine entière juste tous les deux chez vous, vous ramassez des pommes de pins. Mais vous êtes comme ça, et vous adorez l'être.
vous habitez loin de la ville, dans une forêt, et grâce à ça vous passez beaucoup de temps dehors à juste regarder la nature vivre autour de vous.
c'était inattendu mais tu as remarqué qu'il avait un corps assez frais. Il n'est pas le genre à te servir de chauffage en hiver par exemple, c'est plutôt toi qui peut prendre cette fonction. Par contre en été c'est assez pratique, ses mains sont toujours froides.
Petites choses du quotidien
lorsqu'il te prend dans les bras il te berce toujours contre lui, que vous soyez debout ou allongés.
de la même manière il passe constamment la main dans tes cheveux, sans forcément les caresser, juste pour sentir la douceur de ces derniers entre ses doigts. Il s'endort d'ailleurs très souvent comme ça, la main dans tes cheveux.
tu aimes beaucoup faire des bouquets de fleurs sauvages, parfois tu les offre à Érik, parfois tu les mets juste dans un joli vase chez vous.
à son tour, il aime beaucoup ramasser des feuilles ou pommes de pin dans la forêt pour après te les montrer et les mettre dans des bocaux, pour faire de la décoration.
tu gardes toujours une bague, un bracelet ou un collier sur toi pour qu'il puisse t'attirer contre lui s'il en a le besoin, et il le fait plus que souvent.
parfois lorsqu'il a du mal à te dire quelque chose alors il va te le dire en allemand, et à cause de ça tu as dû apprendre quelques bases de cette langue. Lors de vos premières années ensemble, il te disait qu'il t'aimait seulement en allemand, car c'était encore trop dur pour lui de le dire autrement.
Vie sexuelle
il n'a pas une libido d'adolescent, en fait il est même assez rarement le premier à engager l'acte. Il t'admire énormément, il a littéralement des coeurs dans les yeux lorsqu'il voit ton corps mais c'est quelque chose de plus profond qu'une excitation sexuelle, il trouve vraiment ton corps magnifique, tellement qu'il veut juste l'admirer en premier et qu'après oui peut-être il aura une érection naissante.
il a tout de même des envies, elles sont juste moins fréquentes que toi.
quelquefois tu vas le regarder avec ces yeux et il comprend immédiatement le message, mais ça ne veut pas dire qu'il a toujours envie, c'est variable en fait.
tu respectes toujours ça. S'il n'a pas envie, il n'a pas envie et c'est tout.
mais il sait aussi que son excitation peut monter avec un peu de temps, et dans ces moments-là tu es toujours là pour l'aider à se sentir à l'aise et en confiance.
c'est aussi pour cela que vous passez beaucoup, beaucoup, de temps sur les préliminaires. Il a besoin de prendre son temps pour être pleinement présent et aussi excité que toi. Mais honnêtement, ça te va. Grâce à ça tu as repris goût aux préliminaires qui été un peu négligés dans tes relations précédentes.
il arrive que tu te fasses plaisir par toi-même, et il a toujours un grand sourire aux lèvres en entendant tes gémissements depuis l'autre bout de la maison. Parfois il toque même à la porte et glisse un petit "je peux te rejoindre ?".
à ton tour, tu lui as appris quelque chose : la masturbation. Ça peut paraître simplet à dire comme ça, mais il n'a jamais pris le temps de le faire, ou s'il le faisait c'était juste mécanique mais jamais pour lui. Alors tu lui as expliqué de nombreuses choses et petit à petit vous avez réintroduit ce plaisir dans sa vie.
peut-être que c'est dû à la mort prématurée de sa mère, ou à son besoin de toujours tout contrôler, mais il a un petit fantasme pour la soumission. Tu l'as remarqué pour la première fois lorsque tu lui as demandé/ordonné de te regarder dans les yeux pendant qu'il venait sur toi. Depuis, tu t'amuses à le menotter au lit (pauvre menottes en fer qui ont fini ratatinées), lui mettre la main sur la gorge ou attraper son visage entre deux doigts, et même toi tu aimes beaucoup ça.
il a assez peu de pénétrations dans vos moments intimes, du moins pénétration "traditionnelle", mais Érik peut te faire jouir de nombreuses fois juste avec ses doigts, il a un peu un don pour ça d'après toi. Tu aimes aussi beaucoup garder tes sous-vêtements et le sentir à travers, c'est encore plus excitant pour vous deux.
Entourage
il ne lui reste plus personne à part toi, et quand tu essaies de lui parler de Charles il se ferme tout de suite.
tu sais qu'il a une grande amitié avec Charles Xavier et tu as essayé pendant longtemps de les raffistoler mais même toi tu sens que la situation est trop compliquée. De ce que t'as dit Érik, lui et Charles n'ont fait que de se réconcilier pour mieux se disputer pendant plusieurs années.
tu as déjà rencontré Raven, ou Mystique, comme elle préfère être appelée. Honnêtement vous pourriez bien vous entendre, mais elle est un peu distante envers toi, et envers tout le monde en général. Malgré ça elle envoie souvent des lettres chez vous, et parfois Érik dit la voir dans la rue, même si toi tu ne vois personne, ou justement trop de monde.
vous n'avez pas vraiment d'amis, donc pas de soirée le samedi soir ou restaurants, du moins pas avec des gens, juste vous deux et ça vous va très bien.
Vulnérabilité
il a des phases où il devient très froid et distant. Dans ces moments-là, tu sais qu'il vaut mieux ne pas essayer de forcer les choses au risque de la braquer davantage.
il a constamment peur de te perdre, de ne pas te protéger suffisamment, et parfois cette peur est plus forte que certains jours alors dans ces cas-là il est persuadé qu'il vaut mieux qu'il te quitte et qu'il parte. Au début, tu as eu beaucoup de mal avec ça, tu avais des difficultés à lui refaire confiance après cette phase paranoïaque, mais le temps a apaisé les choses. Il lui arrive encore d'y penser, de penser à partir pour te protéger de tout potentiel danger qu'il pourrait attirer, mais maintenant il essaie de t'en parler au lieu de psychoter tout seul dans son coin.
tu as appris à utiliser les bons mots pour le rassurer, et surtout à bannir certains mots.
mais il n'est pas le seul à avoir des moments difficiles, il t'arrive aussi d'imaginer le pire ou d'être simplement à plat. À son tour, il est là pour toi comme tu l'es pour lui. Souvent il sait que tu n'as pas envie de parler alors il te forcera à rien, il restera juste avec toi, une main sur ton corps pour te montrer qu'il ne part pas.
Phrases typiquement Érik
À quoi tu penses ?
Fais attention/Ne te brûle pas/Doucement quand tu te lèves/Laisse-moi le faire ok ?
Ça m'a fait penser à toi
Ich liebe dich bärchen
Je veux juste te protéger, tu es si agréable, beaucoup trop pour ce monde
Je ne suis pas cruel mon coeur, simplement réaliste. Regarde autour de toi, des enfants sont tués pour leurs simples ADN, alors pourquoi je devrais être compréhensif envers leurs meurtriers ?
Je ne ferais rien que tu n'acceptes pas
SEXUALITÉ
Je devrais te mettre des fils de fer aux chevilles pour pouvoir contrôler ton joli corps mein schatz
Tu vas encore venir n'est-ce pas ? Oh sweetie ne me regarde pas avec ces yeux-là, tu sais que tu as tout ce que tu veux
Tu savais que ta peau avait un goût sucré ? Non ? Maintenant tu le sais, mein süßes lieblingsdessert
Darling, tu sais que je pourrais briser ces menottes en un claquement de doigt ? Bien sûr que tu le sais, tu es magnifique, si minuscule dans mes bras et so sehr bezaubernd sur mon torse
trad allemand/français : ich liebe dich bärchen -> je t'aime petit ourson ; mein schatz -> m.a.on chéri.e/mon trésor ; mein süßes lieblingsdessert -> mon dessert sucré préféré ; so sehr bezaubernd -> tellement envoûtant.e
° x-men masterlist
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camisoledadparis · 3 months ago
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saga: Soumission & Domination 331
Noël 2014 : " belle famille ", Emma
Pour cette fête de fin d'année, Emma nous invite tous pour le déjeuner. Ce qui fait que je ne peux refuser de passer le réveillon dans la famille de Ludovic !
Ça été le deal pour pouvoir emmener Ludovic le lendemain. La soirée prévue c'est : diner de fête, messe de minuit à 22h et cadeaux au retour autour d'un dessert au champagne ! Cela va me rappeler ma jeunesse, enfin quand j'étais petit. Car j'ai dû cesser d'aller à la messe de minuit vers mes 14ans. On n'était pas très porté sur la religion à la maison. Je propose d'apporter le champagne. J'aime bien le Roederer !
Le diner est parfait. L'ambiance est détendue surtout après quelques verres de vin. Pour eux c'est aussi une première puisque jusqu'à présent il n'y avait pas encore eu d'invité à cette fête familiale. La dinde étant pour le 25, nous dînons de bouchées à la reine, d'un succulent brochet au beurre blanc avant de s'arrêter sur les fromages. Messe de minuit que je passe à serrer contre moi mon Ludovic, profitant de la forte affluence qui remplit l'église (nous étions debout tellement il y avait de monde !). Je n'ai pas écouté grand-chose de la messe. Je crois que quand je bande, ça me bouche les oreilles !! Plusieurs fois Côme m'a fait les gros yeux alors que mes mains s'égaraient sur la braguette de Ludovic.
Retour à la propriété vers les 23h30, un peu longue la messe !
Alors que madame va chercher le dessert et que j'aide monsieur à ouvrir le champagne, les fils apportent les cadeaux. Je vais vite à la voiture chercher les miens. Ils sont effarés quand je reviens avec un paquet pour chacun. Madame s'exclame qu'il ne fallait pas, monsieur dit que ce n'était pas nécessaire et je fais taire tout le monde en leur disant que ça me fait plaisir. Nous attendons d'avoir fini nos parts de gâteau pour distribuer et ouvrir nos paquets.
Madame commence par le mien pour m'honorer. Je ne me suis pas embêté, j'ai lui ai pris un carré de soie de chez Hermès. Dans ce milieu-là, j'étais sûr de ne pas me tromper. Et je crois qu'effectivement elle a été touchée car pour la première fois elle m'a spontanément embrassé sur la joue. A Côme et Enguerrand, j'ai pris un bracelet Kyoto en cuir et or de chez Hermès aussi. Ils sont beaux et discrets quand même. Enguerrand me saute au cou et me dit qu'il ne quittera plus son poignet. Il reste juste un peu trop longtemps accroché à moi pour que son père le regarde bizarrement. Pour le père, j'ai osé un carré de soie pour homme, toujours de chez Hermès. J'avais noté qu'il portait une vieille écharpe un peu pourrie lorsque je l'avais accompagné à la chasse. Dans un premier temps il est surpris et dubitatif devant le paquet. Puis quand Ludovic le déplie et lui passe autour du cou, il est conquis. Le motif " imprimeur Fou Quadricube " en rouge est très masculin. Pour mon amour à moi, c'est un jonc en or de la place Vendôme. Ses parents allaient pour faire une remarque quand ils ont lu le nom sur l'écrin. Sur la face interne j'ai fait enchâsser des pierres précieuses et semi précieuses aux couleurs de l'arc en ciel. Il est le seul à le remarquer.   Pour la première fois j'ai droit à une pelle devant tout le monde. Sifflets d'Enguerrand qui se fait engueuler par son père qui lui dit de ne pas en rajouter.
Les frères se sont groupés pour m'offrir une veste de chasse en cuir, plus solide que celle que j'avais trouvée. En me serrant contre lui, Ludovic me dit que j'aurais demain mon vrai cadeau. Celui-là c'était l'officiel parce qu'il y avait ses parents. De leur part j'ai droit à une écharpe Burberrys. Remerciement croisés et au lit, évidemment en chambre séparée !! Du moins pour commencer. 10minutes après que je me sois coulé entre les draps, mon Ludovic est venu me rejoindre. Très excitant que de faire l'amour alors que c'est " interdit " ! Il se réveille tôt pour regagner sa chambre. Au petit déjeuner, il se met à côté de moi et me dit qu'il s'est fait choper par sa mère en sortant de ma chambre et comme il était en caleçon... Je lui demande s'il s'est fait engueuler. Il me dit que non, cela l'avait même surpris mais elle lui avait fait un clin d'oeil et était partie de son côté. Ouf !!
J'accélère un peu, je voudrais passer au blockhaus avant d'aller chez Emma. On se remercie tous encore une fois et ils nous lâchent enfin. On retrouve tous les autres. PH et Ernesto se fichent de nous, faisant une imitation de madame mère recevant son cadeau de ma part et de monsieur découvrant son propre carré Hermès. Ludovic s'écroule de rire. Je demande à PH s'ils se sont bien envoyés en l'air hier soir. Pour m'énerver, il me décrit par le détail le diner que Samir et Ammed avaient préparé avant de passer à leur nuit. Même si j'ai passé une nuit très excitante, je suis un peu jaloux de ce qui s'est passé entre eux. Je crois bien que c'est la première fois qu'ils ont fait l'amour sans moi. Ça me fait un peu mal jusqu'à ce que je me dise qu'ils n'ont pas été des moines pendant mon indisponibilité après l'accident !
On se change. Chez Emma le déjeuner de Noël se passe en smoking. On s'entasse tous dans la 300C, Hervé nous ayant quitté pour aller déjeuner chez ses parents. Pablo nous ouvre, lui aussi est en smoking. Le jour de noël, il est le seul des employés d'Emma à rester et déjeune avec nous tous. A force de persuasion, elle a enfin décidé ses deux vieux employés à rentrer dans leur propre famille. Du coup, nous les jeunes ont fait le service sous la tutelle de Pablo. Cette année il a fait lui-même le foie gras. Pour un coup d'essai c'est un coup de maître. Il est délicieux, bien mi-cuit et onctueux, on se régale tous. Il a laissé tomber la dinde pour un chapon aux champignons et fruits secs comme on fait en catalogne. La cuisson est là aussi parfaite et la viande est fondante sur la langue. Ludovic nous dit être très heureux d'avoir évité la sempiternelle dinde trop sèche de chez lui. Emma le gronde que ce n'est pas gentil de nous dire cela. Il se défend que sa mère n'est pas une mauvaise cuisinière mais avec la dinde ça ne fonctionne pas. Le dessert est du même niveau et c'est au café que se fait l'échange de cadeaux.
Emma a décidé que nous aurions tous le même présent (Pablo compris) avec la date gravée dessus.    Avec la complicité de Marc, elle nous a fait réaliser pour chacun la même chevalière en or dont le plateau est un grenat Demantoïde d'un vert très profond gravé en intaille d'une vision moderne d'Hercule terrassant le lion de Némée d'après une gravure originale de Nicolas Salagnac. Elles sont superbes on les passes toutes à nos doigts. J'adore l'idée " clan " qu'elles sous entendent. Le motif gravé montre donc un Hercule très musclé et bien monté (même s'il ne bande pas) étranglant un lion majestueux. Elle confie un écrin à Ernesto pour Hervé. Il la remercie chaleureusement qu'elle ait pensé à lui. 
C'est l'année des bijoux puisque j'ai étendu mon idée du bracelet que j'ai offert à Ludovic aux autres participants du déjeuner. Ils sont tous rigoureusement identiques. La simplicité de leurs surfaces externes lisses ne trouble pollue pas l'effet de l'intaille. Ernesto remarque la succession des couleurs  de la face interne et tout le monde trouve ça amusant. Marc me remercie que cela soit discret et personnel.
Marc et Hervé, eux, ont rapporté d'orient des olisbos en jade. A la vue de leurs tailles, Emma nous dit qu'ils doivent durement être décoratifs. Même si nous n'avons pas beaucoup de secret pour elle, personne ne lui dit que cela nous arrive d'utiliser des godes de ces tailles. PH s'est mis avec Ernesto et Ludovic pour m'offrir une perle en or ciselée pour mon oreille. Je les engueule de dépenser l'argent pour ça mais je tombe quand même dans leurs bras pour les remercier.
Nous offrons à notre hôtesse un tatouage de son choix chez mon tatoueur. Elle a eu beau me trouver fou d'avoir fait graver dans ma peau cet énorme dragon qui me mange le téton, à chaque fois que nous faisons l'amour, je la surprends à caresser la bête !
Evidemment ce sont des cris de surprise et de refus qui arrivent en premier. Je la pousse une peu dans ses retranchement pour qu'elle admette que cela la tente mais qu'elle ne comptait pas le faire. Tout le monde y va de son commentaire. PH lui dit que c'est effectivement une idée trop étrange pour elle. Il ajoute qu'en tant que femme qui porte de beaux et profonds décolletés, il trouve difficile de trouver une place adéquate. Marc lui dit de ne pas tenir compte de moi, j'étais fou et voulait que tous autour de moi le soient. J'argumente que cela lui apporterais une certaine originalité parmi ses " amies " bien pensantes. De plus elle n'est pas obligée d'en faire faire un aussi gros que le mien ! Elle finit par avouer que le mien lui plaisait beaucoup.
L��, c'est moi qui la mets en garde. La façon dont il passe de mon dos à mon pec par-dessus l'épaule droite l'empêcherait de porter ses robes légères l'été sauf en privé.  C'est elle qui me dit qu'en faisant passer le dragon sous son bras plutôt qu'au-dessus, un simple maillot 1 pièce ferait l'affaire. Je crois bien qu'elle va le faire. Moi, j'avais plutôt pensé qu'elle ferait comme Marc une version réduite de ma bête et plutôt sur une fesse de façon à ce que ce soit vraiment " privé ". Je lui en fais part. Elle éclate de rire et me dit qu'alors il ne servirait à rien à cet endroit-là. Ernesto et PH se joignent à moi pour la raisonner. C'est peine perdue !
Ça m'apprendra à offrir des trucs aussi bizarres. Mais que peut-on offrir à une femme qui a déjà tout !
Comme j'ai prévu de ne pas la laisser seule ce soir de noël et que PH, Ernesto et Ludovic vont rester avec moi, j'ai demandé à mes deux vietnamiens, qui ne fêtent pas ce jour chrétien, de se mettre à disposition de Marc et Hervé. Ils refusent que je leur paye cette prestation. Ils me disent que c'est pour la colocation qu'ils ont intégré à leur tour.
Nous passons la soirée à faire l'amour à Emma. Ernesto, PH, Ludovic et moi, réussissons à la maintenir en état de jouissance où très proche plus d'une heure et demi durant. Nous la laissons dévastée. Elle a juste la force de soulever ses paupières pour nous voir jouir tous les quatre de nos corps de mâles. On sait exactement ce qui fait réagir l'autre et nous en profitons. Ludovic en est encore au stade de la découverte et c'est nous qui en profitons pour l'emmener au 7ème ciel en premier. Je profite de la belle queue d'Ernesto. Elle me laboure l'anus en profondeur et c'est trop bon, surtout avec PH en 69 qui me suce la bite. Nous nous " nourrissons " de concert alors qu'Ernesto se vide en moi.   Pendant que c'est notre tour de récupérer, elle part enfiler un maillot de bain une pièce assez échancré pour me prouver ses dires concernant mon cadeau. Elle ajoute qu'elle ne portera de 2 pièces qu'avec ses amies auprès desquelles elle le voudra. Ernesto la fait tourner et effectivement, si le corps du dragon contourne par sa taille, elle pourra le dissimuler.
Nous passons la nuit avec et sur elle. Elle doit nous réveiller deux fois car nous l'étouffons en nous couchant sur elle. 4 corps entre 80 et 90 Kg c'est sûr que c'est un peu lourd quand ils ne bougent pas pour lui donner du plaisir !
Quand nous débarquons au blockhaus, nous croisons Lâm et Khang qui en partent. Ils nous disent comprendre pourquoi nous sommes avec Marc et Hervé. Ils n'ont quasiment pas dormis de la nuit avec nos deux hommes.
Nous les trouvons encore en boxer, avec des petits yeux. PH leur demande comment ils font quand ils sont là-bas. S'ils ont ces têtes avec leurs clients, ils doivent recevoir des réflexions.
Nous passons la fin de matinée dans l'eau au second. La chaleur y est plus forte et nous en avons bien besoin pour détendre nos muscles un peu trop sollicités dernièrement.
Samir et Ammed nous appellent pour le déjeuner si on ne veut pas manger brulé. Ce serait dommage vu les plats qu'ils nous ont concoctés.     Le reste du 26 est calme. Nos cadeaux nous plaisent et chacun les porte. Il faut dire que je m'étais offert le même bracelet que ceux que j'avais offerts. Les parents de PH sont partis en voyage au soleil et nous ne les verrons qu'après le nouvel an.
J'ai reçu les dernières réponses pour la touze du 31 décembre depuis déjà plus d'un mois. Heureusement que le blockhaus est grand car il va être plein. C'est le fait que l'année dernière j'avais dû l'annuler à cause de mon accident. De plus contrairement aux autres années, tous mes escorts ont refusé de prendre un engagement pour cette soirée afin d'y participer aussi. Même les derniers, poussés par les autres ont décliné des propositions de prestations pourtant payées en honoraire de jour férié !  
Ils sont déjà 25 ! Plus tous les amis qui se sont débrouillés pour être libre (je pense à mes deux motards de la gendarmerie), nous serons au bas mot 80 !! Pour la bouffe ce n'est pas un problème, entre Samir et Ammed et Julien notre charcutier traiteur et néanmoins amant de Second, la chambre froide sera pleine de ce qu'il faudra. Pour la baise, là non plus pas de soucis, on n'est pas du genre à ne le faire que dans un lit. Ça va plutôt être pour dormir que ça va être chaud. Heureusement que la surface de tatami a été augmentée dernièrement. Et puis comme il règne une chaleur qui nous permet de vivre quasiment à poil, la terrasse pourra aussi accueillir des dormeurs. Par contre le donjon, s'il va surement servir ce soir là aussi, n'es pas équipé pour le sommeil !
Marc et Hervé me traient de fou. Je pense que c'est effectivement la plus grosse partouze que j'aurai jamais encore organisée. Au moins le double des fois dernières. San compter que bon nombre d'invité vont faire le pont et rester jusqu'à dimanche soir. Soit 4 jours complets de débauches en tout genre, enfin homo !
Du site du " roi de la capote ", je reçois plusieurs centaines de préservatifs indispensables. De toute sortes avec et sans latex pour les allergiques, phosphorescents, avec des goûts fruités. Bien sûr il y a une bonne quantité de XL et XXL j'en ai trouvé de 220m x 60/69, ce qu'il faut pour l'équipe du club hippique, Éric et même João et Sosthène ! Le tout est accompagné de quelques litres de gel lubrifiant et quelques pots de crème à fist pour les plus aguerris. En effet, je ne dois pas compter une par éjaculation car je pense que les bites seront passées par plusieurs culs avant que leurs couilles se vident !
Pour éviter tous mélanges qui se révèleraient néfaste pour certains estomacs, il n'y aura que du champagne, en apéritif, aux buffets et même après. Le caviste m'en livre 400 bouteilles ce qui restera ne sera pas perdu. Comme il veut me faire un cadeau, je refuse ses bouchons temporaires, les bouteilles n'auront aucune chance de rester à moitié vide, par contre j'accepte qu'il m'offre une 10aine de sceaux à glace. C'est plus pour les maintenir autour des 8-10° optimums que pour les frapper. On ne " gèle " que les champagnes de petite qualité. Je passe par la mère de Julien pour savoir combien je vais lui coûter. Le connaissant, il va me donner un chiffre fantaisiste bien en deçà de la réalité et je ne tiens pas à ce qu'il soit de sa poche pour ce qu'il me fournit.
Il y a plusieurs semaines déjà, avec mes acolytes, nous avons réfléchis au petit souvenir que nous pourrions offrir à tous les participants. Même si ça va être une débauche de sexe phénoménale, pas question de tomber dans le graveleux. Pas de savon bite ou de mug cul, il nous faut viser plus haut. Ludovic propose un truc qui fait que l'on saurait tout de suite qui faisait partie de cette fête, donc quelque chose de visible comme les bagues universitaires américaines. L'idée est là mais une bague de plus... On se fixe sur un simple anneau en or gravé de " Blockhaus 15 " pour 2015. Pour mes Escorts j'ai l'information dont nous avons besoin pour leurs réalisations. Tous les autres ont été priés de me donner la taille de leur auriculaire. Pour la matière nous optons pour de l'or rose, on est Pd ou pas ?!
Evidemment, ils vont se douter qu'ils vont recevoir un anneau mais pas celui-là !
Jardinier
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aisakalegacy · 5 months ago
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Été 1925, Hylewood, Canada (4/4)
Je relis ce que tu m’écris sur ta reprise de l’entreprise familiale. Tu me dis que tu n’es pas prête. Ton oncle ne s’est-il pas assuré que tu connaisses toutes les ficelles du métier ? Il travaille pour vos vignobles depuis son enfance. Avec une telle carrière, c’est attendu qu’il souhaite se mettre en retrait. Tu parles de ton oncle avec beaucoup d’admiration, tu sais que tu peux te fier à ses jugements. Et s’il juge que tu es prête, étant donné sa connaissance aiguë du métier, c’est que tu l’es sûrement. La question de ta capacité étant écartée, demande-toi : est-ce réellement ce que tu veux faire ? Maman me dit que vous êtes riches. Avec votre fortune, tu serais sûrement en mesure de payer quelqu’un pour gérer vos affaires à ta place. Le vrai bénéfice de la fortune, c’est qu’elle donne le choix. En fin de compte, ta grand-mère, ton oncle, tout le monde te donne l’impression que ce choix, tu ne l’as pas. Mais tu l’as. Ton père a fait le choix de refuser cette vie pour suivre ses passions. Tu m’écris l’envie que tu ressens quand tu vois toute ta famille, tes frères et tes sœurs, suivre leur voies et leurs désirs. Mais, si je peux me permettre… Et toi, Noé ? Que souhaites-tu ?
Tu écris que tu ne sais pas ce que cela veut dire que d’être adulte. En vérité, cela ne veut rien dire du tout. Être adulte, c’est la plus subtile des hypocrisies. On nous le présente comme le triomphe de la maturité, du contrôle, comme l’abdication de tout ce qui rend la vie délectable, comme la complaisance dans la morne discipline du quotidien et de la respectabilité. Ça serait plier son esprit aux conventions, brider ses désirs, étouffer ses rêves sous les impératifs du devoir, les sacrifier sur l’autel de la sagesse factice. On nous parle de responsabilité, mais quel mot effroyablement ennuyeux ! Mon père n’a jamais tenu une responsabilité de sa vie ; il s’enthousiasme à l’idée de l’Égypte comme ma petite sœur s’enthousiasme des cônes de neige de la foire ; doit-on dire qu’il n’est pas adulte ?
Je crois, Noé, que tu te poses tellement de question sur ce qui pourrait être, que tu en oublies de vivre. En cela, je suis plus enfant que toi. Quand je pêche le doré jaune, les deux pieds dans la rivière, je ne pense plus aux cargos, et aux contrats et aux chèques à encaisser. Je pense à ma ligne et je pense au soleil sur ma peau. C’est probablement ce que tu ressens quand tu es avec ton Jean. Puis je retourne à mes cargos de charbon, mais je ne suis pas angoissé. Je sais que je ne ferai pas cela toute ma vie, et je me sens tranquille. Toi, Noé, tu es tellement accaparée par tout cela que tu en oublies de vivre. Ça t’obsède, ça te poursuit partout, et dès que tu trouves un échappatoire, tu te précipites dedans pour ne pas te confronter à cette question que tout le monde semble - avec la plus grande bienveillance - t’empêcher de te poser : que souhaites-tu faire de ta vie ? Je te la pose, mais je n’attends aucune réponse. D’ailleurs, tu n’en auras peut-être aucune avant des années. On est jeunes, on a le temps de se tromper et de changer d’avis. Regarde, cette année, notre ancienne bonne, Mlle Carreau, a démissionné parce qu’elle a été recrutée pour le tournage d’un film. Elle a notre âge. Elle s’est rendue compte que cette vie ne lui plaisait pas, et elle en a changé.
Réponds-moi vite. Je t’embrasse affectueusement. Ton cousin,
Lucien LeBris
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selidren · 4 months ago
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Automne 1928 - Champs-les-Sims
5/5
Il est évident que ce genre de romance est atypique. Tu imagines toi, si tu devais entretenir une relation avec ton employée de maison ? Elle doit se sentir si mal à l'aise. Car même si je me montre amicale, nous conservons entre nous une relation patronne/employée tout ce qu'il y a de plus professionnelle. Et même au-delà, ils doivent maintenir les apparences pour ne pas que Grand-Mère ne s'en rende compte. Je suis presque certaine que même si c'est Ange qui s'occupe à présent du volet "gestion du personnel", en apprenant cette relation, elle serait capable de le faire craquer et de faire renvoyer Mademoiselle Laroche, même dans son état.
Je ne sais pas vraiment qu'elle issue est possible. J'imagine qu'un beau jour, Antoine me demandera de lui donner son congès et qu'il la demandera en mariage dans la foulée. J'admets également que je serai ravie d'avoir Mademoiselle Laroche pour belle-soeur.
Avec toute mon affection,
Noé
Transcription :
Aurore « Je le sais bien. Je vous connais depuis des années et vous n’avez jamais eu de comportement déplacé avec moi. Enfin, pas depuis que vous avez posé votre main sur moi aujourd’hui en m’appelant par mon prénom. »
Marc-Antoine « Oh… Je suis tellement désolé ! Je n’ai pas réalisé que... »
Aurore « Je vous en faites pas, ça ira pour cette fois. C’est exactement le genre de comportement qu’il faudra éviter devant Madame Eugénie, mais mis à part ça, je vous autorise à recommencer à l’occasion. »
Marc-Antoine « Je… D’accord. »
Aurore « Je vous apprécie beaucoup aussi Monsieur Le Bris. Je sais que je ne suis pas aussi démonstrative que vous alors… »
Marc-Antoine « Vous ne pouvez pas vous permettre de perdre votre emploi, je le sais bien ! Vous n’avez pas à vous justifier. »
Aurore « En fait, je m’apprêtais à dire que c’est ma… nature. Quand je vous écoute parler de sentiments, de vos sentiments mêmes, avec cet incroyable optimisme et surtout sans prendre garde à la réponse qu’on va vous faire… Je ne sais pas si je suis capable de vous faire ce genre de déclarations. Je ne veux pas que vous pensiez que je tiens plus à mon emploi qu’à vous, même si c’est important bien entendu. »
Marc-Antoine « Ce n’est pas très grave pour moi. Mais étant donné que je n’ai toujours pas reçu une claque alors que je me suis conduit comme un butor, ma main sur votre épaule vaut tous mes discours de beau parleur. »
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frenchdrarry · 6 months ago
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Draco Malfoy avait toujours eu ce qu’il voulait et il en avait conscience. Il était privilégié par sa position d’héritier, de fils unique, d’enfant voulu et chéri par ses parents. Privilégié par la nature même, par sa beauté, par son intelligence. Il savait qu’il faisait énormément d’envieux. Qu’y pouvait-il ? Il était né comme ça. Une cuillère d��argent dans la bouche. Littéralement, qui plus est, car il ne se souvenait pas d’un repas familial sans que l’argenterie ne soit sortie.
Que penserait Harry de l’argenterie ? Draco n’était pas aveugle, loin de là. Il avait remarqué les tenues usées du fleuriste. Sa maigreur qui peinait à être corrigée. Son âge. Draco avait demandé à Luna Lovegood depuis combien de temps Harry travaillait pour sa mère, atterré d’avoir tant de fois manqué le bel homme durant ses achats express. Mais fort heureusement, cela ne faisait que quelques mois lorsqu’il s’est rendu compte de sa présence. Cela faisait donc trois ans, à présent. Et s’il avait été embauché à 22 ans, il n’avait sûrement pas fait d’études. Son travail n’était définitivement pas un temps partiel et lorsque Draco parlait de ses examens, Harry ne renchérissait jamais sur les siens. Tous ces éléments ne menaient qu’à une seule conclusion : il était pauvre. Draco irait jusqu’à dire qu’il était plus pauvre que la moyenne, même si ça ne changeait rien à ses yeux.
Il y avait longuement pensé. Très longuement.
Mais presque trois ans plus tard, le fait demeurait : il était diablement attiré par Harry Potter. Tout lui plaisait. De sa beauté sauvage à sa folle impertinence, de son habilité à son talent de composition. Draco en voulait plus. Qui sait, peut-être qu’une fois en rendez-vous, il découvrirait des aspects de Harry qu’il n’aimait pas et il cesserait d’être obsédé par le fleuriste. La sensation de sa peau rugueuse lui revint en mémoire malgré les mois qui le séparaient du 31 juillet. C’était la première fois qu’il avait baisé une main aussi sèche. Rude.
—Tu es bien pensif, nota sa mère.
Elle se déplaça gracieusement à ses côtés, admirant à son tour le sublime jardin à la française à travers les baies vitrées. Il hésitait à lui en parler. Elle n’avait pas été désappointé en apprenant qu’elle n’aurait jamais de belle-fille et son père s’en était également vite accommodé. En revanche, ils s’attendaient clairement à un riche parti. Un Blaise Zabini, un Théodore Nott. À la limite, un Neville Longbottom. Ce serait un déplaisir, mais cela resterait un parti convenable pour un Malfoy.
Un Harry Potter, fleuriste, sans le sou ? L’affaire s’annonçait mal. Ce n’était pas pour rien que Draco, sûr de lui et tellement habitué à obtenir ce qu’il voulait qu’il n’avait guère de patience, avait pourtant patienté plus de deux ans dans l’espoir que son attirance se fane d’elle-même. Mais il devait se rendre à l’évidence : loin de s’étioler, il devenait de plus en plus attiré Harry. Ce n’était plus seulement pour ses yeux d’un vert presque surnaturel, pour son sourire tordu ou pour sa silhouette qui ne demandait qu’à être découverte. Plus encore, c’était pour sa facilité à le faire rire, à le surprendre, à renchérir intelligemment à chacune de ses boutades que Draco était irrémédiablement sous le charme.
C’était décidé, il inviterait Harry Potter à un rendez-vous. Avec un peu de chance, il serait déçu, son attirance s’effondrerait d’elle-même et il trouverait un bel homme riche que ses parents approuveraient.
Il le fallait.
—Sûrement. Mais l’objet de mon trouble n’est pas digne de votre intérêt, mère. Il n’y a guère d’inquiétude à avoir.
Narcissa Malfoy lui jeta un regard acéré. Un regard tellement Black que Draco se sentit immédiatement recomposer son masque d’aristocrate.
—Pourtant, je ne me sens pas sereine. Peut-être voudrais-tu me confier l’objet de tes pensées, afin d’apaiser la mère inquiète que je suis ?
—Je vous assure, tout va bien. Je ne désire guère m’appesantir sur le sujet. Toutefois, soyez certaine que je viendrais à vous si le problème persiste.
Elle le détailla longuement avant de reporter son regard sur le jardin.
—Fais attention à toi, Draco. Nous serons toujours là pour toi.
J’ai comme l’impression que je vais vite tester cette assertion.
—Je sais. Je vous aime.
—Nous aussi, Draco. Nous aussi.
Et elle sourit, de ce sourire tendre et maternel qu’il était le seul à connaître.
Faites que Harry Potter soit décevant, par pitié.
*
Il n’était pas décevant, il était désespérant.
Frustrant, irritant, irrémédiablement chiant et incroyablement attachant. Merde.
Premier signe que cela s’était mal annoncé pour Draco Malfoy : avant d’entrer dans la boutique, il avait été légèrement angoissé. S’il fallait être parfaitement honnête avec soi-même, Draco avait été à deux doigts de faire demi-tour tant il avait eu peur, mais il était hors de question de se l’avouer, même à soi-même. Il était donc entré, les mains légèrement moites et le cœur battant la chamade.
Les autres signes s’étaient succédés : Harry avait été accaparé par un client, c’était madame Lovegood qui était venu le voir. Il avait dû refuser son aide, gêné, car il voulait parler à Harry. Le sourire moqueur sur le visage de cette femme était quelque chose qu’il voulait oublier de façon définitive. Il ne l’inviterait définitivement pas à leur mariage.
Wait, what ?
Concentre-toi !
Harry enfin devant lui, le cerveau de Draco s’était mis sur pause. Il avait été extrêmement tenté de faire mine de rien et d’acheter un quelconque bouquet avant de prendre les jambes à son cou. Finalement, il avait enfin eu le courage de se jeter à l’eau et demander un rendez-vous à Harry — sans bégayer, s’il vous plaît — quand Harry avait eu l’audace de refuser.
Oh, le pauvre bougre. Draco avait oublié un léger détail : Harry était incapable d’accepter quoi que ce soit. Foutu connard. Draco s’était tardivement rappelé la peine qu’il avait eu à acheter un bouquet à Harry pour son anniversaire.
Alors maintenant, entre une allée de tulipes et une autre de bégonias, il avait en face de lui un fleuriste rougissant plus têtu qu’une mule.
—Tu mens, déclara posément Draco.
Il était intérieurement très loin d’être aussi calme qui le prétendait.
—Non, répondit brièvement Harry entre ses dents en détournant le regard.
C’était le plus mauvais menteur de la planète. Même un enfant de trois ans mentait mieux que ça.
—Si. Je sais que tu es attiré par moi, tout comme je le suis par toi. Et tu es officiellement bisexuel, donc je te le redemande : pourquoi refuses-tu mon rendez-vous ?
Draco commençait à avoir une petite idée du problème.
—Je n’ai pas de temps à te consacrer.
—Trouves-en.
Effaré par ce culot, Harry lui jeta un regard noir qui était immédiatement démenti par ses prunelles brillantes d’amusement et son petit sourire.
—Tu es l’audace incarné, Malfoy. Pourquoi voudrais-je faire cet effort ? Tu ne m’intéresses pas. Accepte mon refus et va voir ailleurs si j’y suis.
—C’est un compliment que l’on me fait souvent. Qu’as-tu à faire de plus important que passer du temps avec moi ? se moqua-t-il en retour.
—Une sieste. La vaisselle. Une lessive.
—Faisons cela ensemble, alors.
Interloqué, Harry resta un moment sans voix avant de rire, légèrement hystérique.
—Alors toi…Non, certainement pas. Je n’en reviens pas. Qu’est-ce qui t’intéresses donc tant chez moi ?
Tout, bordel.
—Tes vêtements propres, apparemment.
Harry roula des yeux.
—Dit-il en allant probablement au pressing toutes les semaines…
—Mieux, j’ai un employé. J’aimerais que tu le prennes en stage. Tu aurais sûrement beaucoup à lui apprendre.
—Oh, c’est donc un rendez-vous professionnel que tu me proposes ?
Les yeux verts brillaient de malice. Il rayonnait d’humour et de tendresse. Draco ne s’en lasserait jamais.
—Oui. Tu dois bien connaître tes futurs employés, quand nous vivrons ensemble dans une immense maison de compagne avec trois chiens, deux chevaux et six chats.
Harry entrouvrit les lèvres avant de les refermer, les joues à nouveau rouges. Niveau carnation, Draco espérait s’en sortir mieux.
—Woah. Je te savais ambitieux, mais je te découvre visionnaire.
—Je suis un homme aux multiples talents. D’ailleurs, j’ai une autre vision : toi, acceptant ma demande de rendez-vous.
—J’ai toujours détesté les voyants. Je vais donc refuser.
—S’il te plaît…?
C’est la technique qui avait le mieux fonctionné le 31 juillet. Comme s’il avait conscience de sa faiblesse, Harry le fusilla du regard mais peinait à réitérer son refus. Draco sentait que ses réserves n’avaient rien à voir avec lui et tout à voir avec l’aspect monétaire, donc il poursuivit. Ça faisait plus de deux ans qu’ils se tournaient autour, après tout. Il n’allait pas abandonner maintenant.
—Un simple dîner. Je paye, je n’attends rien de toi, d’aucune façon.
—Je sais, mais non.
—Un café, alors ? Le Serdaigle. C’est un café-librairie très sympa.
—Non !
Devant le froncement de sourcils de Draco, Harry poursuivit :
—C’est celui de Cho. Mon ex. On est en bons termes mais je ne veux pas du tout avoir un rendez-vous galant là-bas, ce serait vraiment gênant.
Note à moi-même : ne plus jamais foutre les pieds au Serdaigle.
Deuxième note : demandez des informations à Chang.
—Un autre café ?
Harry baissa les yeux sur ses mains et passa un ongle sous un autre pour enlever un peu de terre. Ses mains étaient à des milliers de kilomètres des mains d’un Zabini ou d’un Nott. Pas soignées, griffées, tachées, abîmées, tannées par le soleil. À l’opposé des mains délicates de Draco. Il avait une folle envie de lier ses mains aux siennes.
—Et pourquoi pas une promenade ? Jusqu’à la colline d’Helga. Le coucher de soleil est magnifique là-bas.
Il a proposé quelque chose !!! OUI OUI OUI
—Marché conclu. Où se rejoint-on ?
Harry mâchouilla l’intérieur de sa joue.
—Ici, à 19h30. Ça te va ?
—Honnêtement, Potter. J’aurais accepté même si tu m’avais dis 2h du matin à la gare.
Le sourire de Harry transperça son visage.
–Mince, c’est ça que j’aurais dû faire. Je suis sûr que ce joli visage se vendrait très cher sur le marché noir.
Niveau carnation, Draco ne répondait plus de rien. Ses joues étaient probablement plus rouges qu’aucune des fleurs de la boutique.
*
Quand Draco avait aperçu Harry au loin, il avait immédiatement été intrigué. Il avait un sac à dos qui avait l’air bien chargé et des baguettes de pain sous le bras. Mais surtout, il faisait du skateboard. Harry lui avait souri timidement avant de sauter de sa planche et, d’un fort appui sur une extrémité, elle avait atterri dans sa main avec une aisance pratiquée.
—Salut.
—Salut.
Harry, comme à son habitude, comprit immédiatement la tonne de questions qu’avait Draco et en réponse, un sourire narquois chassa son air auparavant timide. Draco avait toujours été fasciné par la facilité avec laquelle Harry le comprenait.
—J’ai apporté le pique-nique. Pas grand-chose, mais…Je me suis dis que ça pouvait être chouette.
Oh, le fourbe. Il refusait les cadeaux de Draco mais lui offrait un pique-nique. Draco sourit malgré lui. Il se vengerait.
—C’est une excellente idée.
Ils se mettaient en route quand Draco ajouta d’un ton moqueur :
—Pour quelqu’un qui n’était pas intéressé, tu es très investi.
—Il faut soigner sa clientèle.
—T’es payé en heures supplémentaires pour pique-niquer avec moi ?
—Oui. Merci d’arrondir mes fins de mois.
Draco abandonna cette joute verbale pour détailler Harry et celui-ci, captant son regard, se laissa faire avec des yeux brûlants. Comme s’il se préparait au rejet et qu’il le défiait de le faire.
Mais il n’y avait aucun monde où Draco Malfoy rejetterait Harry Potter.
—Nous formons une drôle de paire, toi et moi, lâcha finalement Harry.
Draco essaya de se figurer à quoi ils ressemblaient, de loin. Un homme aux cheveux d’ébènes emmêlés, aux lunettes légèrement de travers, chemise trop large sur un vieux t-shirt à l’effigie d’un groupe de rock, sac à dos usé sur le dos, skateboard sous le bras et un pantalon de cargo taché de peinture. À ses côtés, un homme grand aux traits fins, vêtu d’un costard bleu foncé qui soulignait sa taille élégante et son teint clair.
—Tu n’as pas l’habitude d’attirer les regards ? taquina Draco en retour.
—Pas vraiment, non. J’ai plutôt tendance à les éviter.
Encore ce sourire tordu que Draco aimait tant. Mais la lueur des émeraudes indiquait une confidence. Il en prit note.
*
Bon, Draco était foutu. Il en avait pris conscience au moment même où le coucher de soleil avait fait rougeoyer les cheveux de jais de Harry et que celui-ci s’était tourné vers lui, la peau revêtu d’or solaire, pour lui adresser le plus heureux des sourires.
À présent, Draco réfléchissait à une autre façon d’inviter Harry à sortir. Comme un idiot, il n’avait pas pensé à prendre son numéro et il ne l’avait pas trouvé sur les réseaux sociaux. Néanmoins, avant de se quitter, Harry l’avait remercié pour cette soirée. C’était bon signe, n’est-ce pas ? Draco ne voulait pas se précipiter, mais chaque seconde passée auprès de Harry était incroyable. Il ne devait pas faire n’importe quoi.
Quel était le temps adéquat pour proposer un nouveau rendez-vous ? Devait-il penser à une activité gratuite, comme ce qu’avait proposé Harry ? Comment faire pour que Harry se fiche de l’argent de Draco ? S’ils étaient amenés à vivre ensemble, Draco se fichait pas mal de tout payer. Il était ridiculement riche, ce n’était pas du tout un problème.
Il se retourna et enfuit la tête dans son oreiller. Jamais, au grand jamais, il s’était autant pris la tête pour des amourettes. Au fond de lui, il savait que c’était différent. Tout, chez Harry, était différent.
Mais surtout, Harry Potter était un défi à part entière. Et Draco Malfoy adorait les défis. Il voulait résoudre le casse-tête qu’était Harry Potter pour le restant de ses jours.
Il était vraiment foutu.
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lilias42 · 1 month ago
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Tentative de représenter Esther sous sa vraie forme d'aberration
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J'ai déjà entendu parler de cette créature... une créature blanche comme la neige mais, avec des yeux d'or avec des pupulles en formes d'aiguilles... on raconte qu'elle est apparut lors des temps mythologique, une véritable aberration du monde issue du vide et du chaos de la bataille ayant ébranlé l'univers lui-même... rien n'échapperait à sa connaissance, elle saurait tout et pourrait même connaitre tous les futurs possibles mais, elle aurait un malin plaisir à tourmenter les humains pour son propre divertissement... une enfant du chaos, c'est tout ce qu'elle ait... le jour où elle mourra, le monde s'en portera bien mieux, elle et toutes les autres aberrations de son genre... ce sont des erreurs de l'univers qui ne devrait même pas exister de toute façon.
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Portrait rapproché d'Esther tenant sa montre pomander à la main après l'avoir ouverte.
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Portrait en pied
Et voilà la vraie apparence d'Esther ainsi que le moment où elle est née / s'est formée ! Comme Dil, elle a deux apparences relativement distingue : une forme humaine qu'elle garde en permanence pour ne pas trop se faire remarquer, et sa vraie forme d'aberration qui diverge trop de celle d'un humain normal pour que qui que ce soit puisse se tromper. Même si les aberrations prennent instinctivement une forme plus "normale" pour ne pas se faire remarquer et se protéger, elle copie souvent celle des gens autour d'eux quand ils apparaissent (Dil a pris une forme très proche de l'apparence de ses parents quelques minutes après sa naissance par exemple) mais pour Esther, elle est née seule.
Contrairement à Dil qui est né relativement comme un humain normal (même si c'est une aberration car son père était déjà mort quand il l'a conçu, ce qui n'est normalement pas possible) et grandit en gros comme un humain (même si ses pouvoirs grandissent bien plus vite qu'ils ne devraient), Esther est née après que le temps se soit ébranlé après une grande bataille pendant les temps mythologiques, ce qui a crée des distorsions spatiaux temporels vu que le combat était tellement violent que même la structure du monde en a été ébranlé. Elle est issu de ses distorsions, de cet énorme bug dans la structure du monde qui a donné une aberration et vu que tout était instable dans la zone, il n'y avait personne. Elle est donc apparue seule en étant complètement adulte avec son pouvoir temporel déjà complètement opérationnel alors, elle suppose que son apparence humaine s'est calquée sur la première personne qu'elle a vu grâce à eux (c'est la personne qui est dans la plus grosse bulle, et même si je ne suis pas encore sûre si ce personnage existera ou de sa place dans la mythologie du monde vu qu'elle risque de faire double emploi avec Dil, c'est quelqu'un ayant vraiment la foi en le futur et l'espoir que les choses s'arrangent, jusqu'à donner sa vie pour protéger le futur lors de la grande bataille qui a provoqué les distorsions qui ont donné naissance à Esther). Les scènes dans les bulles représentent ce qu'elle voie dans le passé, le présent et le futur, avec quelques scènes qui vont surement arriver dans l'histoire.
Dans sa vraie forme d'aberration, Esther est vraiment complètement blanche à part ses yeux avec une horloge, qui se détachent d'autant plus sous cette forme. Tout comme Dil (dont le design est fait pour être l'inversé complet de celui d'Esther, leurs deux personnages s'opposant complètement autant dans leur histoires que leurs apparences ou leurs manières de pensée, même s'ils s'entendent très bien, du moins au début), elle luit légèrement, ce qui lui donne vraiment une allure très éthérée, voir même fantomatique. Ses jambes s'estompent également, ses pieds ne se voient même pas alors, elle semble flotter quelques centimètres au-dessus du sol, même si elle ne peut pas voler. Je trouvais que ça lui donnait une allure encore plus étrange, et que ça permettait d'illustrer qu'elle est relativement hors des choses et du temps vu sa très longue durée de vie et le fait qu'elle sait tout ce qui s'est passé, se passe, se passera et aurait pu se passer. Sa robe flotte également au niveau de ses épaules pour les mêmes raisons : lui donner un aspect irréel et hors du temps. Son visage également est très difficile à discerner. Entre sa lueur et sa blancheur, sa bouche ne se voie pas vraiment, ce qui la rend encore plus indéchiffrable et difficile à lire étant donné qu'il n'y a que ses yeux qui expriment ce qu'elle ressent... déjà que la dame n'est pas la personne la plus facile à lire de base, ça aide encore moins...
De nouveau des points de conceptions et des brouillons !
De nouveau, vu que j'ai réalisés ses dessins sur deux feuilles, voici mes crayonnés avec le gros de la silhouette de passer au noir. C'est juste plus simple de le faire sur deux feuilles quand il y a des parties qui ne sont pas repasser au noir, un peu comme des calques sur une tablette, même si ça utilise plus de feuilles...
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(j'ai hésité à mettre directement les images avec juste du blanc sans fond mais, je trouve que le noir tout autour renforce sa pâleur et son aspect fantomatique alors, voici l'étape 1 vu que j'avais encore la photo)
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Là, j'ai un peu modifié sa pause quand je l'ai refait : au lieu de tenir une montre plate qui fait doublon avec son autre montre qu'elle porte en pendentif, elle joue juste avec une bulle d'or comme celle de sa naissance. Pour son poignard, j'ai également essayé de lui donner l'apparence d'une aiguille.
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swedesinstockholm · 28 days ago
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27 décembre
je suis en train de lire le nouveau livre de richard powers et ça me donne envie de me replonger dans mon petit monde magique d'écologie-philosophie-biologie-géologie. j'adorais tellement être plongée là-dedans. et pas seulement à cause de a. le soir de noël j'ai dormi sur un matelas gonflable dégonflé dans le bureau mais le livre de richard powers a adouci ma nuit et j'ai cette théorie que les livres ont le pouvoir de transformer l'énergie de la pièce où on dort cf. pessoa et la chambre de juliette au printemps. noël était une épreuve cette année. chaque année j'oublie que ça me déprime. cette année j'ai tout mis sur le compte de mon autisme. la veille de partir f. est passée à la maison et on en a discuté dans ma chambre pendant que je faisais mes bagages et elle m'a dit que ça se pourrait bien que je sois sur le spectre moi aussi et à la fin on avait trouvé tellement de symptômes que j'ai même plus besoin de faire de test c'est bon je sais. le jour de noël à la pierre plantée je faisais le tour du terrain en allant farfouiller dans les pins derrière au lieu de me joindre aux autres parce que dès que quelqu'un me parlait j'avais envie de pleurer. pierre m'a demandé comment ça va et j'ai commencé à dire bof mais il m'a coupée en parlant du grand soleil et du grand ciel bleu en disant on est pas bien là? hier bernard me disait de trouver le bonheur dans l'instant présent l'instant t savourer l'instant t il faut savourer l'instant t lara mais moi mercredi j'avais du mal avec l'instant t, l'instant t ne voulait pas se laisser savourer. j'ai fermé mes yeux au soleil pour essayer d'absorber la sérotonine mais elle avait du mal à passer, à s'agréger, je sais pas comment ça marche. je me sentais aliénée, incapable de fonctionner socialement, en dessous de tout. alors je me raccrochais aux pins et à la lumière franche du soleil sur les pierres. je pensais à f. qui s'est trouvé une famille choisie, mais moi j'adore ma famille famille. je les aime je les aime et j'arrive pas à le leur montrer, alors j'ai l'impression que je les mérite pas.
28 décembre
dans la voiture mardi on écoutait une émission sur les rêves à la radio. j'ai demandé à maman si elle avait réalisé ses rêves et elle m'a dit oui et non. oui elle a réalisé son rêve d'aller voir l'autre côté de la mer quand elle a rencontré mon père et son bateau, mais non elle a pas fait les beaux arts comme elle aurait voulu parce que ses parents ne voulaient pas et quand elle a voulu reprendre des études d'histoire mon père est tombé malade. elle avait mon âge. m. a dit qu'elle était allée au-delà de ses rêves et qu'elle avait fait plus que ce qu'elle voulait faire à la base et pouf ça a déclenché la mort, mon cerveau me disait d'ouvrir la portière ouvre la portière ouvre la portière ouvre la portière et tout se termine. c'est m. qui déclenche la mort. j'étais encore en train d'y penser le soir à table sous la lumière froide du plafonnier de chez cécile avec la playlist de noël spotify entrecoupée par toujours la même pub qui disait potato patate. je me sentais moche, je me sens toujours moche quand y a m., j'ai même pas tenté de mettre du rouge à lèvres, j'avais envie de cacher ma tête dans un sac.
quand on est arrivées t. était en train de faire des macarons avec ses nouveaux ustensiles à macarons haut de gamme, il maniait sa giga poche à douille qui ressemblait à un marteau-piqueur et il a commencé à nous mansplainer la pâtisserie, il faut avoir du matériel haut de gamme c'est très technique de faire un gâteau trompe l'oeil pierre hermé de merde. jeudi on est allé dans un magasin d'ustensiles de cuisine où ils vendaient la poche à douille marteau-piqueur, une vendeuse a tenté de laver le cerveau de c. à propos d'une poêle en inox triple épaisseur de qualité supérieure et j'ai reconnu le speech que t. nous avait sorti une fois à la mer alors qu'il venait d'acheter ladite poêle haut de gamme de qualité supérieure ça vaut la peine d'investir. t. et les magasins culinarion me donnent envie d'aller vivre dans une communauté anarchiste perdue dans la forêt comme celle dont me parlait n. son ex vivait là quelque part en allemagne et chez eux tout était partagé jusqu'à l'argent qu'ils mettaient en commun et dont ils disposaient à part égales, ceux qui gagnaient plus compensant pour ceux qui gagnaient moins. mon premier réflexe a été de me dire que ça entravait la liberté personnelle de pouvoir disposer de son argent comme on veut mais je sais pas, c'est juste une autre idée de la liberté. je me demande si ça changerait ma relation malsaine �� l'argent et mon état d'esprit très individualiste que je déteste mais dont je sais pas comment me défaire.
le soleil est en train de me cramer la tête. ce matin maman racontait que hier dans le train elles parlaient avec une femme qui habitait à gembloux en belgique depuis 25 ans mais qu'elle voulait retourner à perpignan à cause du soleil. elle a dit "la qualité de vie" mais j'imagine que c'est la même chose. son mari belge ne veut pas la suivre alors ils vont divorcer. elle a choisi le soleil plutôt que l'homme. elle était psy et elle parlait de "toutes ces dépressions liées au climat." hier pendant qu'elles étaient à montpellier j'étais à sète et je me demandais si je pourrais y vivre. si je supporterais le sud. habiter en france. tout le bordel. mais le soleil.
31 décembre
quel enfer le nouvel an tous les voeux à la con et les gens qui crient, c. m'a demandé qu'est-ce que je peux te souhaiter pour la nouvelle année? et j'ai dit pouh rester en vie déjà parce que je suis sans filtre comme on dit, ce qui est peut être ou peut être pas du code pour dire autiste je sais pas et j'en ai marre de me poser la question. ce soir j'avais juste envie d'être seule avec la mer et la nuit. je regardais la mer plongée dans le noir et je me disais que j'avais vraiment envie de faire un truc cool qui me donne envie de vivre cette année. un truc qui me redonne la foi. aller voir un chamane et faire un exorcisme. samedi soir en rentrant de chez c. j'ai pleuré pendant une heure sans bouger de ma position recroquevillée sur le canapé bleu foncé. ça sortait ça sortait et ça s'arrêtait plus de sortir, j'étais un puits qui déborde, je me voyais puits, j'étais un puits glacé et l'intérieur de mon corps était un trou sombre et je m'effondrais sur moi-même, je débordais et en même temps je tombais dans le trou sans fond, j'étais un puits qui tombait dans le puits ou alors une étoile en fin de vie. j'arrivais pas à me réchauffer, chez c. j'étais blottie sous un plaid avec les mains sur le chauffage mais elles restaient glacées, elle sont glacées en permanence et m. a dit un truc qui m'a rappelé cette histoire de solitude et de coeur froid si votre chauffage ne marche pas ça veut dire que vous manquez d'amour et c'est ça qui m'a fait vriller. elle l'a dit innocemment mais je me suis dit tant que personne m'aimera je serai condamnée à avoir froid comme une princesse de conte de fées sous le mauvais sort, ils avaient tous raison avec leurs diagnostics à la con vous êtes la belle au bois dormant qui attend son prince charmant vous êtes gelée vous êtes coincée vous manquez d'amour allez voir jésus mais jésus ça a pas marché donc je dois faire un exorcisme.
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lartbygey · 2 months ago
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OPÉRATION : #NoBoobsAnymore
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Andrée m’accompagne ce matin pour mon opération. J’ai rdv à 9h à Beauregard au 3e étage – Bâtiment 1 avec Sylvie. On la cherche, en vain, elle n’est pas là. On est très en avance, on tourne un peu en rond.
Deux gentilles infirmières nous accueillent. J’enfile ma culotte médicale, mes bas de contention et une blouse. On attend un moment, 3 heures en fait. Et je déteste attendre. Tellement que ma tension à l’��paule revient alors qu’elle s’était apaisée quelques jours avant mon opération. J’ai mal. Quand je stresse, j’aime bien ranger. J’aime que tout soit en ordre. Pour m’occuper l’esprit et avoir un semblant de contrôle.
Ma chambre 308 est belle et grande. C’est une chambre solo. J’ai une vue sur l’arrière de l’hôpital Beauregard. Des arbres, des baraques stylés, un peu de passage, des ouvriers qui escaladent le portail du parking de temps en temps. Je suis stressé, mais je me sens bien dans cette chambre. Il y a surtout un grand soleil qui irradie ma chambre avec terrasse/balcon, je sais jamais faire la différence entre les deux. Le soleil sur ma peau me fait du bien. Ça me réchauffe un peu. Tout comme la présence d’Andrée. Elle stresse elle aussi. Il y a des moments de silence, jamais gênants. J’ai besoin qu’elle parle pour me distraire donc je lui pose des questions. Pour faire passer le temps aussi. On est là depuis un moment. Elle est très drôle et je me sens mieux. À un moment, j’ai envie de faire caca (depuis longtemps en fait) donc je lui demande d’aller fumer une clope. On rigole. On discute pendant 1 heure des modalités de notre relation. Exclusivité. Polyamour. Ex du passé. Amour éteint. Engagement(s) futur(s). Confiance. Ou pas. Pas de dispute, on parle.
Enchaînement très rapide. Andrée a faim et décide d’aller s’acheter à manger et au même moment le brancardier arrive avec un fauteuil pour m’emmener au bloc opératoire. Là bas, je poirote encore. Mais bon qu’est-ce que quelques minutes de plus face à toutes ces années d’attente ? Je patiente. Le Chirurgien apparaît et veut me checker, mais je capte et lui serre la main humblement. Ça me gêne qu’il essaye ce genre de familiarité avec moi, même si je l’aime bien. Il me demande comment ça va et si je suis prêt. Je suis prêt.
Je rencontre l’anesthésiste. Pas le même que celui de mon premier rdv, vacances oblige.
Au bloc, tout un « ballet chirurgical » se prépare. J’observe beaucoup, attentif à ce qui m’attend ou essayant d’anticiper, d’analyser. Je regarde beaucoup l’horloge dans la pièce, les instruments présents, l’anesthésiste qui prépare ma perfusion, le Dr qui dessine attentivement les zones à opérer sur mon torse, les allées et venues incessantes des infirmières. J’essaye de tout scanner, de tout retenir. C’est un milieu inconnu, moi qui adore les routines et mes petites habitudes, ça me change et c’est quand même ma première grosse opération. C’est très différent de Grey’s Anatomy ou Nip/Tuck, mes références séries de circonstances. Je commence à avoir vraiment peur. Tellement que ma tension à l’épaule revient encore plus intensément. Les infirmières sont au petit soin, elles me demandent toutes comment je me sens et l’une d’elles me propose un long tuyau qui sert de chauffage, car il caille dans le bloc. Arrive le moment que j’attends le plus, l’anesthésie. Je m’endors très rapidement, moins de 10 secondes. Je ne vois rien passer, ni l’opération, ni le temps. À un moment, j’entends juste qu’on m’appelle et qu’on me demande si ça va. C’est fini. Je suis encore drogué de l’anesthésie et j’ai très mal.
Je dois retourner dans ma chambre et la personne qui vient me chercher me demande pourquoi je me faisais opérer « une torsoplastie masculinisante ». Je sens que je suis entre de bonnes mains dès le départ et je me demande si c’est aussi une personne trans comme moi. Arrivée dans ma chambre, elle m’avoue que c’est le cas et qu’elle aussi entame son parcours de transition. Je suis heureux pour elle et pour moi. Elle discute en dehors de ma chambre avec Andrée. Elle revient fièrement m’annoncer que oui, c’est une meuf trans. Ce sont des petits détails comme ça I guess. Peut-être que c’est un pur hasard, mais j’ai envie de croire qu’ils m’ont accordé autant d’attention. On m’avait prévenu que j’étais la première personne trans à avoir cette opération à Beauregard, c’est très symbolique que ce soit elle qui me raccompagne sain et sauf dans ma chambre.
Je suis affamé et à 2 doigts de tomber dans les pommes, je dois attendre 2 heures pour manger après l’opération. Quand je peux, c’est Andrée qui me nourrit à la cuillère. C’est un de mes moments préférés de la journée. Je me sens fort et très vulnérable à cet instant précis. Elle y met beaucoup d’attention, se trompe de cadence parfois et au fil des bouchées, je reprends vie. Ça fait énormément de bien après une longue journée à jeun. Elle me fait tellement rire et j’ai tellement mal en même temps, mais ça me fait du bien de me sentir vivant. Je préviens ma mère, ma nièce et Liam dès que je peux. Tout va bien. 20 h approchent et Andrée doit y aller. Demain elle sera là à 12 h, heure des ouvertures des visites. Elle m’embrasse sur le front et la joue. Je lui demande un bisou sur la bouche et je sais que je vais pouvoir mieux passer la nuit.
La nuit :
Il doit être 4 heures. Je ne sais pas trop, car mon téléphone est en charge à coté et impossible de le reach out. J’ai très mal. Surtout quand je me dois lever pour faire pipi avec les drains de Redon et ma perfusion qui traînent à mes côtés. Le moindre mouvement est un supplice. C’est comme si on me bastonnait la poitrine de coup-de-poing et de coup de pied en CONTINU. J’ai mal. Mes bas de contention me font mal aussi, j’ai dû les enlever. Satané bas de contention. Je m’ennuie alors j’écris. Et je pense à comment j’en suis arrivé là.
Dehors, le mistral fait danser les arbres, ils bougent dans tous les sens. C’est très beau à regarder, j’y passerais des heures, mais je suis trop fatigué.
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e642 · 9 months ago
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Quelque chose que j'ai toujours été fière d'avoir et de garder en moi c'est ma vision de l'amour. Au sens large du terme. Bien qu'il y ait eu une rupture, des temps d'errance, des angoisses existentielles, la relation de mes parents qui s'érode, j'ai toujours su faire la part des choses. Tous les schémas existent. L'amour se decline de manière infinie ou en tout cas autant qu'il y a d'être humain présent sur cette planète. Je n'ai jamais cessé d'être profondément convaincue que ce sentiment est rare, qu'il évolue et qu'il peut annihiler beaucoup de choses. J'ai toujours été honnête avec moi et ma manière d'aimer, je sais que je peux aimer énormément, et sur le temps. Je sais que je peux trouver quelqu'un exceptionnel autant de temps qu'il me montre qu'il l'est. Je sais qu'une personne peut me suffire et que je pourrai passer ma vie à la découvrir sans jamais me dire que j'en aurai fait le tour. Je sais que je peux vouloir des projets, des choses précises, intimes avec quelqu'un sans pour autant savoir si je saurais les calquer sur quelqu'un d'autre si je venais à perdre cette personne. Je sais que l'amour que je peux donner est unique et spécifique. Je sais que je n'aurai jamais de place pour avoir plusieurs amours comme ça en même temps, autrement dit, je sais que je ne pourrai jamais concevoir de relation ouverte et c'est pas grave. Je sais que je suis capable de ne voir qu'une personne et seulement elle, pas dans le sens obsédant du terme mais suffisant. Le couple, et surtout sa fin n'est plus quelque chose qui m'angoisse au point d'y penser chaque jour. Je sais que ce n'est pas grave de ne plus aimer et surtout être aimée. Mais j'ai la sensation foudroyante que je serai en capacité d'aimer une même personne toute une vie et pas uniquement parce que je suis habituée à l'aimer. Je sais aussi que la majorité des gens ne sont pas prêts à être aimé toute une vie. Car ça fait peur maintenant d'aimer bien une seule personne quand tu sais que tu pourrais aimer mal plusieurs autres personnes. C'est un aspect qualitatif que je me sais personnel et rare mais qui me rassure. Ce n'est pas le cas de tout le monde. C'est pas un défaut pour autant. Mais je ne pense pas un jour me lever, après des années de couple, et me dire que je regrette de n'avoir aimé qu'une personne pendant toutes ces années (si la relation et la personne en valent le coup évidemment). Je sais aussi que je n'ai jamais rencontré quelqu'un qui avait cette vision des choses. Ça ne me fait plus peur. J'attire juste mon attention sur le fait que je me crois être capable de me dévouer émotionnellement et amoureusement à la même personne sur un temps indéfini. Je sais que je rencontrerai des gens qui partiront pour ça précisément, pour cette appréhension de l'amour vrai et durable. Cette peur de se dire que même si on a vécu des belles années avec quelqu'un, on aurait pu rencontrer et avoir tellement de vies entre temps. Je pense seulement que si on pense à toutes les vies qu'on s'empêche d'avoir pour chaque infime choix qu'on fait, alors c'est là que les regrets naîtront. Ils naîtront de l'indécision et de la frustration de se dire qu'au fond, le meilleur peut-être partout. C'est vrai. Le pire aussi. Est-ce vraiment la recherche constante du meilleur qui nous satisfait ou le maintien du bon ?
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urween · 8 months ago
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Spend an afternoon with Hedwig, GN reader
Split headcanon
notes : j'avais vraiment envie d'écrire quelque chose de doux sur Hedwig parce qu'il est tellement touchant <3
no spoiler
⚠︎ warning : aucun
2 512 mots
- Description à la deuxième personne
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Vous vous connaissez depuis plusieurs années déjà, ou plutôt tu connais certains alters depuis plusieurs années. Dennis, Hedwig, Barry et Patricia ont été les premiers à se présenter à toi. Jade, Orwell, Mary et Kevin se sont ensuite exposés, mais il reste encore beaucoup d’alters méconnus. Barry a expliqué les principaux traits de caractères de ces inconnus pour que tu puisses ainsi te les représenter et même parfois les reconnaître lorsqu’ils prennent la lumière. Tu as exprimé beaucoup de reconnaissance pour ça, car il arrive quelquefois que tu te retrouves face à une personne que tu ne connais absolument pas. Barry a aussi expliqué que ces alters ne prennent que très rarement la lumière et que par conséquent ils sont toujours un peu perdus ou inquiets lorsque ça arrive. Heureusement qu’Hedwig est là pour reprendre le front et ainsi les soulager.
Quoiqu’il en soit, on peut dire que tu t’entends assez bien avec tous les principaux alters. Certains ont des caractères bien spéciaux mais tu apprécies ce détail, ça leur donne un charme.
Patricia fait partie de ces alters. Les femmes sont peu nombreuses dans leur système comparées aux hommes, mais elles ont pour la plupart un fort caractère. Et dans ce lot, Patricia est certainement la plus complexe. Tu as mis beaucoup de temps à t’habituer à sa présence. Elle dégage quelque chose, une aura pesante. Elle a cette façon de parler sereine et douce qui au début t’effrayait énormément. Lorsqu’elle a pour la première fois proposé une discussion autour d'un thé, elle s'est mise à raconter à quel point les kilos de viandes qu’un lion peut manger sont impressionnants, et alors tu as imaginé beaucoup de scénarios où tu finissais en morceaux dans une cage à félins. Mais à présent les choses se sont calmées pour toi, enfin la plupart du temps. Patricia t’a bien fait comprendre qu’elle n’avait aucune mauvaise intention envers toi, mais tu ne peux pas empêcher les frissons dans ta nuque lorsqu’elle passe un peu trop près de toi. Mais au fond de toi, tu sais très bien que ces réactions ne sont plus vraiment dues à la peur.
✉ nouveau message de : Avengers
Ton attention lâche le plat de pâtes encore tout chaud que tu viens de commencer pour plutôt attraper ton téléphone portable. Un sourire illumine ton visage en voyant le destinateur.
✉Avengers
- cc !!
- tu peut venir à la maison ????? stp stp stp
Lorsque, plusieurs années en arrière, Dennis t'a donné leur numéro de téléphone, tu as désepéré devant l’option “nom du contact”. Tu ne pouvais pas mettre le prénom d’un des alters puisque c’était leur numéro à tous, et ils n'avaient pas de nom global pour leur système. Finalement tu as eu un souvenir de l’obsession pour les Marvels qu’avait développé Hedwig lorsque tu lui as parlé d’Iron Man, puis de la façon avec laquelle Dennis et Patricia ont des paillettes dans les yeux lorsque tu leur dis qu’ils sont extraordinaires. Par conséquent tu as décidé de les surnommer les Avengers, parce qu’ils ont tous des supers pouvoirs à leurs manières.
✉Vous
- coucou Hedwig
- oui je peux venir si tu veux ! D’ici environ trente minutes je peux être là, n’oublies pas de m’ouvrir le portail ;)
✉Avengers
- trop cool !!!
- mademoisele patricia a achetté un truc pour moi !
Tout en finissant rapidement ton plat, tu te diriges vers la salle de bain afin de préparer tes affaires pour gagner du temps.
✉Vous
- vraiment ? Génial et qu’est ce que c’est ?
✉Avengers
- plein de jouets animaux !
Un énième sourire étire tes lèvres au message alors que tu déposes l’assiette vide dans l’évier de la cuisine.
✉Vous
- wow plein ? On va pouvoir tous les essayer alors ;)
✉Avengers
- ouiiiii
- ah !!
- tu prend les bonbons bleus ???
✉Vous
- d’accord, mais je te préviens je te laisserais pas manger tout le paquet Hedwig
✉Avengers
- oui oui
- tfk ???????????
Tu poses ton téléphone contre le lit le temps d’attraper deux ou trois bagues, un collier et des vêtements propres.
✉Vous
- je t’ai déjà dis que c’était pas bon d’écrire comme ça, tu oublies les vrais mots à force
✉Avengers
- pardon !
- tu fais quoi ?????????????????
✉Vous
- je vais aller me laver puis je vais partir pour te rejoindre
- et toi ?
En tournant le robinet de la douche vers la gauche, tu commences à retirer tes chaussettes et ton pantalon. L’eau chaude a toujours pris beaucoup de temps pour arriver, mais comme ça tu peux continuer de répondre à Hedwig.
✉Avengers
- j’ai trouver des vieux dessins de barry
- ils sont beaux
- mais je dessines mieux !!
✉Vous
- fais attention à ne pas les abîmer, sinon il risque de bouder pour un long moment
- vous dessinez tous les deux de manière différente, et elles sont toutes les deux très belles ;)
Après avoir passé ta main sous l’eau pour voir la température de cette dernière, tu reprends une dernière fois ton portable.
✉Avengers
- t’s toujours trop cool !!!
- mademoiselle patricia elle a dis qu’elle aime bien ça et moi aussi j’aime bien ça
- et monsier dennis il penses que c’est rare d’être comme toi
- je suis d’accord moi persone à jamais été cool comme toi avant
✉Vous
- oh c’est adorable Hedwig, mais cette gentillesse vous la méritez tous
- en tout cas ça me touche beaucoup que les autres pensent ça de moi ! Tu pourras leur dire merci de ma part <3
- je suis désolé il faut que je te laisse si je veux pas arriver trop tard
✉Avengers
- derien !!!!
- d’accord à tt !
Une fois que tu as la certitude qu’il ne va pas envoyer d’autres messages, tu déposes ton téléphone sous ta pile de vêtements et finis de te déshabiller. Tu aurais très bien pu le faire tout en lui parlant mais il y a quelque chose de dérangeant dans le fait de se dévêtir en discutant avec Hedwig, ce n'est pas la même chose avec Dennis ou Mary par exemple. Il est déjà arrivé que vous parliez par messages pendant que tu te changeais ou même que vous soyez au téléphone lors de ton bain, et ce n’était vraiment pas la même chose.
Comme prévu, tu te dépêches de prendre ta douche et de t’habiller de nouveau. Tu enfiles les quelques bijoux que tu as pris précédemment et après avoir vérifié que tu n’as rien oublié, tu quittes ton chez toi. Heureusement pour toi, tu n’habites vraiment pas loin du zoo, et donc de leur appartement. Grâce aux nombreuses années à travailler là-bas, ils ont obtenu un logement de fonction dans la même rue que le parc animalier. Le seul problème est que cet appartement est assez petit, du moins trop petit pour avoir vingt-trois chambres, même s’ils n’ont pas réellement besoin d’autant de chambres. Mais par exemple Hedwig aime avoir sa propre pièce, où il peut afficher tous ses dessins et écouter de la musique, Dennis a besoin d’un endroit qui lui est totalement réservé, Barry aussi et encore d’autres. Ils n’ont pas tous besoin d’une chambre, mais les plus réguliers préfèrent en avoir une. Malheureusement cet appartement ne contient que deux chambres, une a alors été aménagée pour Patricia et l’autre pour Dennis. Hedwig, Barry, Orwell et d’autres ont les leurs ailleurs. Encore une fois, grâce aux années passées à travailler dans ce zoo, ils ont eu l’autorisation d'avoir une sorte de grand sous-sol rien que pour eux. Ce n’est clairement pas l’endroit le plus accueillant à première vue mais s’acheter une grande villa n’est absolument pas dans leurs moyens, et puis ils l’ont assez bien aménagé. Les murs restent rugueux et les lumières peu nombreuses, mais il y a malgré tout quelque chose d'apaisant là-bas. Leurs présences sont étalées dans chaque pièce, et c’est presque poétique de voir la façon dont ils doivent organiser la salle de bain ou la cuisine pour convenir aux envies de chaque alter.
Par automatisme, tu appuies sur l’interphone et fais défiler les noms jusqu’à trouver celui qui t’intéresse : Crumb. Sans avoir besoin de parler, la porte de l’immeuble s’ouvre devant toi et tu peux avancer vers l'ascenseur. Puisque cet immeuble est principalement occupé par des employés du zoo, ils ont fait installer un portail qui ne peut être ouvert qu’avec un badge ou un bouton chez les locataires, ça permet de limiter les squatteurs ou voleurs. Mais à cause de ça, tu dois attendre qu’Hedwig ou un autre alter t’ouvre ce qu’ils font toujours, sauf lorsqu’il y a un problème. Il est déjà arrivé qu’un alter “méconnu” prenne la lumière et dans ces cas-là il ne t’ouvrira pas le portail puisqu’il ne sait même pas ce qu’il fait ici. Pour cette raison, Barry a demandé un doublon de leur badge, prétendant que l’autre ne fonctionnait plus, et comme ça tu as toujours la possibilité de venir si jamais un problème survient.
Deux petits coups à la porte et Hedwig apparaît tout souriant devant toi.
« C’est trop bien que tu viennes ! Dit-il en te tirant par le bras vers le salon, les autres ont dit que je pouvais rester dans la lumière tout l’après-midi »
Sa façon de parler très atypique te réchauffe le cœur tandis que tu enlèves tes chaussures et les dépose avec soin sur un petit chiffon placé dans un coin de la pièce. Dennis a beau ne pas être dans la lumière, tu préfères respecter ses tocs.
« T’as pris les bonbons ? Te demande le jeune garçon en se mettant assis par terre »
D’un hochement de tête tu lui souris et sors le précieux trésor de ton sac à dos. Aussitôt, Hedwig se jette dramatiquement dessus, se mettant presque ventre contre le sol pour attraper le paquet de bonbons.
« Wow génial je vois qui tu préfères ici, déclares-tu en riant »
Le garçon te lance un regard avant de prendre trois sucreries dans sa bouche et de se tourner sur le dos pour te voir à l’envers. Son rire résonne faiblement dans la pièce alors qu’une conversation commence entre vous deux.
Hedwig est sûrement l’alter avec lequel tu peux le plus rire, il dit constamment tout ce qu’il pense, même si ça n’a aucun rapport avec votre conversation actuelle. C’est quelque chose qui manque dans beaucoup de relations à tes yeux, pas avec eux, mais avec d’autres personnes. Lorsque tu rencontres quelqu’un il y a toujours un moment de gêne, une envie de vite s’enfuir et de rentrer chez toi. Ce n’est pas toujours le cas, mais ça l’est presque toujours. Tu as du mal à t’intégrer dans le mode de fonctionnement des autres, leur façon de parler sur le dos de leurs amis et leurs obsessions pour la politique, ce n’est pas toi ça. Tu aimes tourner les mauvais événements au comique et admirer ce papillon qui se pose dans l’herbe. Les personnes que tu rencontres ramènent toujours le négatif au centre de la conversation, c’est mentalement épuisant de penser au réchauffement climatique et à la montée des impôts. Tu trouves ça dommage de revenir aux informations que les médias mettent déjà au centre de l’attention, pourquoi ne pas juste profiter du soleil dehors et du vent frais ? Bien sûr qu’il se passe des choses horribles dans le monde, mais y penser constamment ne les fera pas disparaître. Et Hedwig pense aussi comme ça, parce que c’est un enfant de neuf ans et qu’il a encore la chance de voir les beaux aspects de ce monde. Ça te fait vraiment du bien de passer du temps avec lui, il est ressourçant. Et même lorsqu’il évoque la mort, il le fait avec une façon tellement directe, sans pincette, que ça en devient rassurant. Ce qui le rend heureux c’est dessiner et danser, quoi de mieux pour oublier une mauvaise journée ?
« Elle est jolie ta bague, c’est un serpent ? »
Tu relèves la tête du livre que vous étiez en train de feuilleter pour regarder le jeune garçon et ses grands yeux bleus.
« Oh celle-ci ? Réponds-tu en levant ton index où se trouve le bijoux, je pense qu’on peut dire que c’est une sorte de serpent oui »
Tu l’as trouvée lors d’une brocante il y a plusieurs années de ça, la forme originale a tout de suite attiré ton œil et au faible prix auquel elle était tu n’as pas vraiment hésité pour l’acheter.
« Moi j’aime trop les tigres, ils sont super grands et forts, explique Hedwig en tournant les pages de son livre d’illustration, il s’arrête sur un dessin de tigre et passe son doigt dessus, regarde ils sont genre méga costauds »
Ton regard détaille l’illustration et ses traits très simples. Hedwig est le seul dans leur système qui fête son anniversaire, même s’il ne prend pas en âge. Alors l’année dernière, tu lui as offert une dizaine de livres, parce qu’il aime beaucoup ça. Tu as pris un peu de tout, de courts romans comme des livres à illustrations comme celui-ci. Un sourire prend place sur ton visage lorsque tu repenses à cette journée, Dennis faisait tout pour garder Hedwig loin de la lumière pendant que Jade et toi vous occupiez de faire le gâteau. Lorsque l’enfant parvenait à passer au front, il posait mille et une questions à la seconde alors que tu essayais désespérément d’éviter qu’il découvre la surprise. Finalement toi et les autres alters êtes parvenus à tout organiser sans qu’il ne découvre la vérité, et tu te souviens encore de ses yeux larmoyants lorsqu’il a vu le salon décoré ainsi que la pile de cadeaux qui l'attendait.
« Pourquoi tu viens ici ? Demande soudainement Hedwig, t’as pas des amis ? »
La question pouvait être mal interprétée, mais heureusement, tu arrives à comprendre le fond de sa pensée.
« J’aime venir ici tu sais, passer du temps avec toi et les autres »
« Oui mais t’es tout le temps disponible pour venir, enfin sauf quand tu travailles »
Tes doigts passent contre les pages colorées du livre alors que le garçon allongé à côté te regarde avec insistance.
« Honnêtement à part vous je n’ai pas grand monde, dis-tu en déviant tes yeux vers Hedwig, tu sais que je n’ai pas vraiment de famille et puis- je crois que j’ai un peu de mal à faire des rencontres, créer de nouvelles relations et tout ça, c’est compliqué pour moi »
Le jeune garçon fronce pendant quelques secondes ses sourcils avant de faire rouler son corps sur son dos et tourner de nouveau la tête pour te regarder.
« Moi non plus j’ai pas d’autres amis, avoue-t-il, les gens ils me trouvent bête je crois et ils se moquent de moi »
Un pincement au cœur, tu délaisses le livre en face de toi pour poser ta tête dans ta paume de main.
« Les gens ont du mal à comprendre les personnes comme nous, mais c’est pas grave parce que ça veut dire qu’on est spécial tu vois ? Eux ils peuvent pas être aussi géniaux que toi, c’est pour ça qu’ils sont jaloux »
« Alors c’est comme un super pouvoir ? »
De nouveau, ton cœur se réchauffe en voyant le sourire sur le visage du garçon.
« Exactement, le super pouvoir d’être extraordinaire »
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camisoledadparis · 3 months ago
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saga: Soumission & Domination 319
Amaury au taf
Avec Samir et Ammed, nous recherchons ce qui pourrait faire monter Amaury en gamme.
Samir propose qu'on pourrait commencer par le faire sodomiser par mon black le plus membré. Lui, un aristocrate, ça devrait bien le faire kiffer de se faire dominer par un ancien indigène des colonies! Il souhaite y aller progressivement et faire durer le plaisir qu'il prend avec Amaury.
Je suis OK avec ça. C'est son soumis, c'est lui qui décide.
Je fais affaire avec mon black TTTBM. Sa bite de 28x8,5 me pose souvent un problème même avec mes escorts entrainés. Il le sait bien mais je suis le seul qui peut lui fournir où mettre sa bite (si on peut appeler ça une bite !). Surtout qu'on pourrait penser qu'elle est un peu molle et bien non le colosse de 2m la fait raidir comme si elle ne faisait que 20x5 !
Je l'appelle et lui propose un plan sodomie directe. Il hallucine de m'entendre lui proposer cela. D'habitude j'insiste bien sur le fait qu'il prenne le temps de bien préparé mon escort, qu'il y aille lentement dans sa pénétration et qu'il ne casse pas son " jouet " car il ne payera jamais assez pour ça.
Je lui explique que j'ai rentré un nouvel escort aux capacités adéquates. Négo sur le tarif. Samir me dit que c'est pour moi, lui il aura le kiff de gérer Amaury. Je refuse et de toutes les manières il aura une prime sur son salaire normal. Je précise qu'il sera amené par son maître et que ce dernier aura toute autorité de ma part pour gérer la prestation. Le client accepte très excité par les possibilités qui s'offrent à lui.
Récit de Samir :
J'emmène Amaury à son premier contrat pour Sasha. Avant de monter en voiture, je l'ai préparé. Un lavement en profondeur, graissage et maxi plug (longueur 20cm, diamètre au blocage 5) avant que je lui pose sa cage de chasteté. Pour être sûr qu'il ne bande pas celle-ci comporte des picots vers l'intérieur sur toute la pointe qui emprisonne son gland. Dans la voiture, assis dessus, Amaury bascule le bassin pour faire bouger le plug. Il gémit déjà de l'effet sur sa prostate. Je lui dis de se calmer qu'il garde des forces pour se faire défoncer tout à l'heure.
Nous arrivons chez le client. Grosse maison isolée. Amaury va pouvoir gueuler, y'aura pas de voisins dérangés. Il n'a sur le dos qu'un short de course très échancré sur les côtés auquel j'ai retiré le slip intérieur puisqu'il n'y a rien à retenir. Pour le haut un simple marcel de muscu, lâche.
C'est le client qui ouvre. Impressionnant même pour moi qui suis pourtant carré. Le mec fait dans les 2m et bien 120Kg. Il est en tenue de sport lui aussi. Ses bras nus sont comme les cuisses d'Amaury (ok c'est pas non plus ce qu'il travaille le plus !). Ils sortent d'un t-shirt blanc gonflé à l'extrême. Son sexe est emprisonné dans un cycliste élastique qui le moule comme une 2ème peau. Il est tellement moulant qu'on devine qu'il est circoncis et porte un gros cockring.
Je pousse Amaury vers le sol qu'il se mettre à 4 pattes. Je serre la main du client et présente mon slave. Il nous demande de le suivre. Amaury reste à 4 pattes et nous suit jusqu'au donjon du mec. Pas aussi bien équipé que celui du Blockhaus, mais pas mal quand même. Le principal est là, une croix de saint André, une selle à gode motorisé et un cheval d'arçon avec menottes pour mains et pieds. Une étagère avec une collection de gode de taille croissante occupe un des murs. Je comprends leur utilité quand mes yeux reviennent sur le client qui maintenant bande franchement.
Amaury est hypnotisé par le boa qui s'est développé. Le gland a cherché une issue et s'est faufilé sur la jambe gauche jusqu'à sortir du tissus juste au-dessus du genou.
Je lui dis d'y aller. Il se jette dessus et tourne la tête pour prendre en bouche le gland violacé. A la tête du client, je devine qu'Amaury tourne sa langue dessus comme il sait si bien le faire. Je suis sûr qu'il doit même essayer d'enfiler sa langue dans le petit trou. Le client ne tient plus, il s'écarte et descends le cycliste. Sa lourde bite remonte plus haut que l'horizontale ce qui est pas mal vu le poids qu'elle doit faire. Elle ne reste pas longtemps sans couverture. Amaury se jette dessus et s'en enfiles les 3/4 pour sa première plongée. Je connais mon gourmand, il n'aura de cesse que de poser ses dents sur le pubis crépu. il plonge et replonge sur la queue loirs et il ne lui faut que 10mn pour y arriver. Le client est ravi. Il me dit que c'est une première pour lui, en général les autres escorts callent à 3 cm de l'arrivée.
Mon Amaury se donne à fond. Je crois qu'il kiff de réaliser son phantasme de pute. Il se plante le gros noeud dans sa gorge et insiste même quand il est bien au fond. Je le vois se cambrer de plus en plus. Son cul est un véritable appel au viol.
Le client s'en aperçoit lui aussi. Il se dégage de la bouche d'Amaury et l'attrape par les hanches. Il le tourne et remarque le plug. Il me jette un coup d'oeil et je lui dis qu'il peut y aller. Du coup il l'arrache d'un coup sec, faisant hurler Amaury par la même occasion. Quel comédien ! Vu la dose de gel que je lui avais mis, il a dû glisser quasiment tout seul.
Le trou n'a pas le temps de se refermer que le client pousse sa bite kpotée dedans. Je suis en face. Je vois els yeux d'Amaury sortir des orbites. C'est sûr que sans trop de préparation il mange grave le gamin ! Je vois ses yeux se remplir de larmes mais elles sont de plaisir vu le sourire qu'il m'envoi. En attendant c'est pas pire que nos deux bites ensembles à Ammed et moi question diamètre. Parce que côté longueur c'est sûr que c'est beaucoup plus long, sauf le bras d'Ammed ! Le client me prend plusieurs fois à partie et me félicite de la salope que j'ai entre les mains. En même temps qu'il bourre Amaury il discute avec moi. C'est assez troublant mais c'est lui le client ! Je pense que ça doit aussi l'empêcher de partir trop vite.
Il me dit qu'avec les meufs, il n'arrive rarement à en mettre que les deux tiers et encore quand elles ne se sauvent pas en courant. Je le félicite d'être aussi bien outillé et dis que je comprends, ce sont plutôt parmi les juments qu'il devrait trouver son bonheur. Eclats de rire, même d'Amaury qui recule sur le mat qui le perfore comme le client ralentissait le rythme.
Un changement impressionnant de position. Amaury est loin d'être une crevette ce qui ne l'empêche pas d'être soulevé comme une plume, et le colosse noir de le planter sur sa bite debout. Reflexe, Amaury serre ses jambes aux hanches du mec pour se soutenir. Dans cette position, les fesses d'Amaury sont écartées au maximum et il se prend jusqu'au dernier millimètre la bite noire. C'est impressionnant la différence de couleur. Le noir est très noir et Amaury à le cul très blanc !
Ils tiennent la position plus d'un quart d'heure avant que le black pose le dos d'Amaury sur la table et l'encule violement jusqu'à jouir. Je remarque qu'Amaury laisse échapper de son gland compressé un long filet blanchâtre de sperme. Je suis content qu'il ait pris son pied lui aussi.
Le client se barre en nous indiquant la salle d'eau attenante. Je m'occupe d'Amaury. Je libère sa bite. Elle est couverte de son jus. Dans un souffle rauque, il me dit avoir juté au moins deux fois. Je le soutiens jusqu'à la douche. Il est mort. J'ôte le haut pour le laver. Il se laisse faire comme un enfant. Je le savonne, le rince et le remet debout pour le sécher. Au passage je vérifie la fermeture de son anus. Comme d'habitude, il est quasiment à la taille " non utilisé autrement que naturellement ". Je retrouve les quelques vêtements qui le couvraient. Il est renfile et alors que nous nous apprêtons à partir, Le client nous rattrape et me file un enveloppe. Je sais par Sasha que c'est une pratique assez courante de ses clients quand ils sont contents.
Avant de démarrer, j'ouvre l'enveloppe et compte vite fait. Je sais que les clients sont aisés mais là se prendre 5k de plus que le contrat c'est fou !! J'en touche deux mots à Amaury qui me dit de tout garder, lui n'en a pas besoin. Il a pris grave son pied et me dit qu'il est prêt à recommencer quand je veux.
Je vois bien qu'il a kiffé grave le plan mais je dois faire attention pour lui. Il serait capable d'enchainer les plans pour le plaisir.
Je le ramène chez lui et rentre au blockhaus. Je discute avec Sasha du plan qu'Amaury vient de faire.
Samir revient de chez mon client. Il me tend une enveloppe pleine et me dit qu'Amaury n'en n'avait pas voulu. Je le lui rends et lui dis que du coup c'est tout pour lui. Il me débriefe le client. En conclusion il me dit qu'Amaury est prêt pour un gang bang la prochaine fois. Sa rondelle s'est refermée parfaitement. L'entrainement qu'il s'est auto-infligé depuis des années fait son effet.
Je lui dis que je le tiens au courant pour le gang bang. Ce genre de plan demande un peu d'organisation. Le lieu est tout trouvé, le gite habituel est rarement utilisé en fin d'automne. Le proprio sera content de se faire un peu de blé. 
Quand je revois Amaury, c'est en cours. Il a les yeux un peu tirés mais personne ne pourrait s'imaginer qu'il s'est fait monter par un étalon black pendant des heures la nuit passée.
Il me rejoint à la machine à café. Je lui tends celui que j'avais commandé et m'en prends un autre. On papote de tout et rien en attendant que les collègues s'éloignent. Je lui demande alors comment il a encaissé sa première prestation. Il me répond que c'était trop fort. Le plus qu'il ait jamais connu, encore plus que ses plans avec Samir et Ammed. Avant de rentrer dans l'amphi, il me dit qu'il peut aller plus loin encore et que si j'ai des clients partants, il est mon homme.
Je le retrouve après les cours et l'emmène boire une bière. Quand je lui dis que j'ai reçu un appel de son client, je le vois inquiet. Tout de suite je le rassure et lui dis qu'il le redemande dès que possible. Je lui explique qu'il est le seul de mes escorts à part Jimmy mon phénomène beur, à réussir à le prendre en entier. Et qu'il a trop aimé son corps plus formé. Il rougit c'est charmant ! Je lui demande si plusieurs black ça lui ferait peur. Il me fixe et me dis que de toutes manières, je sais qu'il est une grosse chaudasse en manque de queue. Que c'est pas nécessaire de lui demander, il sera partant pour tous mes plans possible les plus hards. Je n'aime pas trop son ton. J'entends sous ses propos une résignation à n'être bon qu'à se faire défoncer. Trop négatif comme état d'esprit !
Comme je sais que ce soir il n'y aura que PH à la maison, je l'embarque avec moi.
Mon homme est étonné de le voir surgir derrière moi du monte-charge. Il l'accueille avec chaleur car lui aussi a vu la tête qu'il fait. Pour qu'Amaury soit à l'aise, je ne me mets pas en shorty comme PH. Samir nous rejoint avec l'apéro et je lui dis de rester et appelle Ammed de venir avec deux verres de plus.
Quand on est tous assis, je déclare ouvert la réunion de guerre. Personne à part moi ne comprend, mais moi si ! C'est le principal. Ils attendent tous la suite.
Je préambule : on se connait, on connait Amaury est ses envies, et bien on est là pour lui faire prendre conscience que si personne autour de cette table ne le juge, il n'a pas non plus à le faire lui-même. On n'est pas des psys mais on doit pouvoir chasser ses idées noires de sa cervelle.
Amaury se récrie qu'il est bien. J'affirme que non et que les autres sont d'accord avec moi. Nous discutons une bonne heure. Je confronte les expériences sexuelles d'Amaury avec le plaisir qu'il en retire. Ammed lui confie que lui aussi adore se soumettre à Samir lorsqu'ils font l'amour ensemble. C'est pas pour ça qu'il n'avait plus sa fierté et que Samir ne le respectait pas. Je confirme que si le client a rappelé, ce n'était pas pour demander quand la salope serait dispo mais quand il pourrait bénéficier des prestations du dernier escort que je lui avais envoyé. Et c'était avec des propos admiratifs qu'il avait parlé de son travail.
Je lui dis encore que quelques soient les plans que je lui organiserais, même s'il y a soumission totale, même s'il y a des pratique sado-maso ou s'il sert de vide couilles à un régiment africain en rut, ça ne le placera pas comme une sous merde dans l'esprit d'aucun de mes clients.
Il me dit que c'est des craques, que lui se cachait la vérité mais qu'il est comme ça depuis l'enfance. Se faire saillir par son Pinocchio à la puberté, ça dénotait quand même son niveau de dépravation. C'était pas la peine de faire un dessin ! Mes trois acolytes se taisent, eux viennent d'apprendre ses pratiques ancillaires. Ça plus de se faire défoncer par le jardinier TTBM, jusqu'à 3 fois par jour, c'est pas un parcours normal !
Là, éclats de rires général. Il redresse la tête pour comprendre. Je lui montre Samir et Ammed en Shorty cuir, PH et moi, le film de mes amis qui singent le " déjeuner sur l'herbe " de Renoir en poussant plus loin l'après-midi et lui dis que normal ça ne veut rien dire !! On est tous le déviant de quelqu'un. Evidemment c'est maintenant que ça se joue pour lui car il n'est plus tout seul et qu'il partage son " originalité " avec d'autres mecs. Que s'il ne s'accepte pas tout de suite, ce sera un siècle de psychanalyse, une femme malheureuse et des enfants futurs tueurs en série. Ma dernière assertion les fait tous se tourner vers moi, interloqués. Ben quoi ! Faut bien des circonstances atténuantes à ces meurtriers !
Ce coup-ci quand les rires éclatent, ils viennent aussi de lui. L'abcès est percé. Enfin on va pouvoir diner tranquille.
Pour assurer sa rémission, il reste dormir exceptionnellement au Blockhaus avec Samir et Ammed.
Au petit déjeuner le lendemain matin c'est un autre garçon. Son assurance n'est plus exagérée, artificielle comme elle l'était avant. Pour preuve, il arrive alors que nous sommes tous déjà levés et après nous avoir embrassés sur la joue, il roule un patin à Samir et fait de même avec Ammed. Quand je lui propose de l'emmener avec moi à l'école, il me dit qu'il doit passer se changer chez lui. On n'a pas trop le temps. Il accepte que je lui prête des vêtements et nous partons ensemble. Notre arrivée est remarquée. C'est uniquement de le voir sortir de ma voiture qui interpelle nos collègues. Maxou m'interroge du regard ? Je lui fais signe qu'on en parlerait plus tard.
Amaury, lui, doit faire face à son groupe de fans. Ils lui demandent ce qu'il peut bien faire avec moi. En quelques mots il dompte ses troupes et avance.
Maxou vient aux nouvelles. Je ne révèle pas la teneur de la soirée de la veille. Je lui dis juste que notre Amaury s'est enfin trouvé. Maxou comprend à demi-mot. Et n'insiste pas. Lui aussi a bénéficié de mes " services " qui lui ont permis de s'affranchir des bâtons qu'il avait dans ses roues.
Jardinier
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selidren · 3 months ago
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Eté 1929 - Champs-les-Sims
6/20
Fort heureusement, je n'ai pas vraiment eu le temps de m'en soucier. Ange m'a été d'un grand secours. C'est lui qui s'est chargé de ménager les égo de tous les Le Bris présents sous le même toit, ce qui n'est pas une mince affaire, surtout quand Cléo a débarqué. Tu aurais du la voir le jour des obsèques, tellement élégante que ça en paraissait presque immoral. Maman l'a prise en photo, tu devrais la trouver jointe un peu plus loin.
Si elle n'a cherché à se disputer avec personne, son attitude dramatique à outrance a fortement agacé Tante Juliette, qui déteste les effusions. Ange s'est arrangé pour qu'elles se croisent le moins possible. Il a aussi tenu compagnie à ta tante Jeanne, qui est venue nous voir presque tous les jours. De tous les gens qui fréquentaient ma grand-mère, c'est elle que je qualifierait comme sa plus proche amie.
Transcription :
Rose « Tu n’as rien d’une aliénée, tu es juste une femme qui n’arrive pas à faire ses deuils. Ce n’est pas si étrange au final, surtout au vu de notre histoire. »
Juliette « Et toi tu y arrives ? »
Rose « C’est dur, mais j’ai toujours été plus compétente que toi en sentiments. J’ai des amis à qui parler, et c’est très utile. »
Juliette « Nous pourrions peut-être essayer de parler à Constantin. Lui, il est clair qu’il n’a jamais fait son deuil. Je ne suis même pas sur qu’il en soit capable. »
Rose « Ne t’avise pas de lui parler de Maman ! Ce n’est pas le jour ! »
Juliette « Je ne suis pas sotte enfin ! Je disais qu’il faudrait lui parler plus tard, quand nous aurons tous vu passer un peu de temps après les funérailles. Ce serait l’occasion d’aller le voir en Egypte. Albertine m’a assuré que leur maison est tout ce qu’il y a de plus confortable. »
Rose « Oh oui, de belles vacances en perspective avec la tâche ardue de faire cracher à notre frère la vérité sur ses sentiments les plus profonds. Il faut au moins un climat chaud pour être armé face à cette perspective. »
Rose « Bon. Je trouve aussi le temps long. Je vais monter voir où en est Constantin. »
Juliette « Tu veux que je vienne avec toi ? »
Rose « Tu n’es pas obligée, Adelphe sera déjà là. Et je sais que tu te sens toujours horriblement désarmée face à une crise de larmes. »
Juliette « Je ne sais pas comment tu fais… Je sais que ce n’est pas ce qui est censé arriver, mais j’ai simplement envie de m’enfuir ou de secouer la personne jusqu’à ce qu’elle arrête. »
Rose « Seigneur ! Mais comment ton fils a-t-il pu survivre jusqu’à l’adolescence. Il a toujours tant pleuré... »
Juliette « Ce n’est pas la même chose. C’est mon fils ! Bon, assez dis de bêtises, je vais aller au jardin fumer une dernière cigarette avant de partir à l’église. »
Rose « C’est donc cela, cette odeur ! Tu as de la chance que Noé ne t’ai pas flairée, elle détesterait que tu viennes empuantir son salon. »
Juliette « Tu exagères, je sais me tenir ! Dis moi Ange, mon garçon, est-ce que cela se sent à ce point ? »
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edlim-sims · 2 months ago
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Festivités cosy 🎄 Quête 1
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Je vous présente… Patru Lirpa! Fraîchement débarqué dans une nouvelle partie, c'est avec lui et sa famille que je complèterai l'événement Festivités cosy.
Inspiré par les nouveaux vêtements de Roumanie, Patru veut dire quatre en roumain. Et pour Lirpa, c'est simplement April à l'envers.
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Je joue avec tous mes packs pour la première fois depuis… plusieurs années! Ça fait tellement étrange d'avoir accès à d'autres mondes que Willow Creek, Oasis Springs et Newcrest. J'ai presque l'impression de tricher 😂
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Voici la maison où habite Patru et le reste de la famille Lirpa. Elle est toujours en construction. Je me laisse inspirer par l'architecture roumaine, ce que je n'ai jamais fait.
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Et un cliché avec la neige parce que les saisons sont activées! 🤩 C'est une meilleure ambiance pour les quêtes Festivités cosy.
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Patru étendu sur le sol, regardant les nuages, amassant des points pour les récompenses cosy…
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Quiétude: rien n'en était plus empreint que les instants passés, enfant, étendu dans la neige. Pour seul bruit, celui des flocons tombant aux alentours. ❄️
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Patru vous présente les membres de sa famille.
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D'abord, son père, Bogdan Lirpa.
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Ensuite, sa mère, Elena.
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Et pour finir, sa sœur cadette, Lavinia.
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Pour s'imprégner de la magie des Fêtes, Lavinia et son frère s'essaient à la préparation d'un japchae, un plat traditionnel coréen.
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Il faut bien mettre l'accent sur le mot « essayer », car la recette n'a jamais vu le jour.
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Est-ce dans la tradition coréenne de faire participer les pompiers?🤔
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Patru pilote le chaudron pour la 2e tentative de cuisiner un japchae. Elena: Que je te vois mettre le feu! Qu'est-ce que les voisins diraient?
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Mais la situation se termine avec plus de peur que de mal et toute la famille peut passer à table.
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