#effets de soir et de matin
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Ce qui se passe ( vraiment ) dans votre Corps quand vous faites du Sport
Ce qui se passe en dans votre Corps quand vous faites du Sport
Saviez-vous que vous pouvez transformer votre corps et votre esprit dès le 1er jour de sport ? Ce contenu ne fonctionnera pas pour tout le monde. Il est spécifiquement conçu pour ceux qui sont prêts à prendre leur santé en main et qui cherchent un moyen efficace et pratique de le faire. Si vous avez du mal à vous motiver pour aller à la salle de sport, ou si vous n’avez tout simplement pas le…
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#bien-être psychologique#bienfaits de l&039;exercice physique#communauté de soutien#cours vidéo#Dose de sport pour la santé.#Effets de l&039;exercice sur le bien-être#Exercice et dépression#Exercice physique et vieillissement#flexibilité et commodité.#obstacles à l&039;exercice#pdf#Prévention des maladies#récupération après l&039;entraînement#santé#Sport et obésité#Sport le matin ou le soir
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Vélo
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Juliette traversait, tous les matins,
Les champs de blé et les jardins,
Afin d’éviter les ragots des voisins,
Même si l’air gardait son parfum.
Affichant un visage impassible,
Elle roulait le plus vite possible.
Son cœur, pourtant si sensible,
Cognait tel un tambour invisible.
Les paysans l’admiraient.
Dans sa petite robe d’été,
Elle leur faisait un joli effet.
Et ils connaissaient son secret.
Tout le monde disait en souriant:
« V’la la jolie fille à vélo
Qui va rejoindre impatiemment,
A l’orée de la forêt, Tonio.
Comme il a de la chance.
Elle va encore l’inonder de baisers.
Mon dieu, quelle inconscience
Car il ne va rien faire de la journée ! »
Tonio se levait avec le soleil
Pour labourer son champ.
Sa main éloignait une abeille
Quand elle l’appelait en freinant.
Pendant que son vélo tombait,
Juliette courait pour se jeter
Dans les bras de son amant
Qui n’en demandait jamais tant.
Puis, ils s’embrassaient goulument,
Avant de quitter son champ
Pour le plus proche grenier,
Et y passer la journée.
Le soir, heureuse, la belle Juliette
Remontait sur sa bicyclette.
Alors, les gens la voyaient rentrer
Avec, dans les cheveux, de la paille dorée.
Tout le monde disait en riant
Que la jolie fille à vélo
A encore passé un bon moment
Dans les bras de son Tonio.
Alex@r60 – août 2023
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Actuellement le karma s'acharne. Après le mail de mon maître de stage atterri dans mes spams et me faisant passer pour une sombre conne. Nous avons ma pote de la fac. En effet, ce matin elle m'envoie "tu vas à la bu aujourd'hui ?". Et moi, faut savoir que la bu c'est seul, sauf travaux de groupes. Un peu comme les chiottes, c'est seul mais en boîte ou pour certaines occasions, ok on peut y aller à plusieurs. Donc j'avais zéro envie d'aller à la bu avec elle aujourd'hui. Aujourd'hui c'est aussi le jour où je suis rentrée à nice car j'ai partiel demain. Je comptais bel et bien aller à la bu mais seule. Donc jlui dis non et je rajoute -ca a été mon erreur-, "en plus je rentre que ce soir". En fait j'ai dit ça pour m'assurer qu'elle ne trouverait pas un moyen qu'on y aille ensemble (je connais sa force de persuasion). Elle me dit tant pis et que du coup elle a la flemme d'y aller. Bon du coup, de mon côté, j'arrive vraiment à nice. Je mange. Et je me rends à la bu. Une heure après, je vais fumer une clope et je sens une main qui se pose sur mon épaule. Je me retourne c'était qui ? Elle évidemment. J'ai bégayé plus que de raison. Elle était furieuse. Donc j'ai dû mentir et dire que j'étais rentrée plus tôt, que je venais à peine d'arriver à la bu et que j'allais justement lui envoyer un message. Alalala. Ptn.
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Candaulisme
Scène de vie d’un candaulisme ordinaire...
Un soir, au retour d’un apéritif d’entreprise improvisé, ma femme ayant préféré rentrer à la maison pour ne pas me laisser seul (même si lorsqu’elle m’a appelé au téléphone pour me prévenir je lui ai laissé comme d’habitude la décision d’accompagner ses amis ou pas) , vint me rejoindre dans la pièce bureau de notre maison.
« Hello, chéri » m’adressa-t-elle en venant me gratifier d’un baiser rapide sur les lèvres « Tout va bien ? Ta journée ? »
« Oui, et toi ? Tu aurais pu rester tu sais...je travaille à mon prochain livre...Je t’ai préparé le repas...Tu trouveras tout de prêt dans la cuisine... »
« Merci Chéri me glissa-telle à l’oreille tout en m’embrassant à nouveau et en se collant contre moi... »
« Oh...toi... ! lui fis-je remarquer...toi, tu as quelque chose à me raconter...§ Je te connais tellement...Viens... »
En m’embrassant, elle s’était effectivement appuyée assez significativement contre moi ...Son odeur...Sa chaleur...Ses adorables seins qui pointaient au travers de son chemisier un peu plus ouvert qu’à son départ au matin...
« Hummm me fit-elle en minaudant...Euh, oui enfin, pas grand-chose...mais il faut que je te dise... A l’apéro ce soir, à la guinguette à côté de notre boite, il y avait pas mal de monde et on a un peu dansé. »
Ma femme adorait danser et j’adorais la voir danser ou savoir qu’elle avait été heureuse en dansant...Elle était belle et dansait réellement avec grâce et légèreté...ce qui ne manquait pas d’attirer plus encore les regards sur son corps entretenu.
Ce faisant, alors qu’elle continuait à embrasser mes lèvres avec une réelle et non feinte gourmandise, me bécotant, je passais ma main sous sa courte jupe du vendredi, une habitude du "vendredi tout est permis" chez elle, se permettant ainsi de ne rien porter en dessous...Elle était alors si sexy...Elle avait aussi ce soir là ajouté une de mes cravates sur son chemisier pour un effet « woorking-girl » libérée qui lui allait particulièrement bien...
« Oh...toi...C’est bien chaud et bien humide tout ça », lui dis-je en parcourant sa chatte aux lèvres déjà accueillantes et entrouvertes...
« Hummmm...Toi, tu as été coquine ce soir...Coquine... ? Très coquine... ? Raconte-moi !»
Elle s’assit ainsi sur moi en faisant tourner mon fauteuil pivotant...
« En fait, rien de prévu mais après un Mojito et quelques danses avec les collègues, un jeune homme s’est approché de moi et m’a fait du gringue...Imagines-toi qu’il est voisin...Il vient d’arriver dans la boite d’à côté et m’a dit qu’il m’avait souvent vue arriver le matin, que j’étais toujours super habillée et souriante...Il arrivait tôt car débutant et s’installait à une fenêtre de leur espace café en attendant l’arrivée des autres ... On a alors discuté, il m’a proposé un autre verre et on a fait quelques danses car il y avait une série de rock et tu sais que je ne sais pas résister à cette danse... Il danse d’ailleurs très bien pour un jeune d’une autre génération de musiques...D’un pas à l’autre , on a ri, on a discuté et à la fin de la série de danses, il m’a prise par l’épaule pour qu’on discute un peu à l’écart...Là, et j’ai réellement aimé ;, il ne m’a pas caché son attirance, qu’il aimerait me revoir, m’a donné son téléphone...Il est bien bâti comme j’aime, car joueur d’une équipe de rugby du village d’à côté...Son sourire était trop craquant et aussi un peu sa timidité...Il rougissait mais était tellement sincère que s’en était touchant...J’ai craqué... ! Je l’ai embrassé...Il n’en revenait pas... et surtout il m’a indiqué ma bague...Je l’ai rassuré en lui disant qu’il ne risquait rien et que j’avais le plus incroyable et merveilleux des maris qui me laissait totalement libre...Il n’en revenait réellement pas, enchaînant les « Mais... ? » incrédules...Aussi, je lui indiquais de rester là quelques instants , le temps que je t’appelle...Je t’ai appelé et ai décidé de te rejoindre, aussi , en retournant vers lui et en saluant les collègues de bureau, je l’ai pris par la main et entrainé sur le parking...Il faisait déjà nuit et ne lâchant pas sa main, je me suis appuyée sur ma voiture pour l’embrasser de nouveau et lui indiquer que nous ne serions pas sans nous revoir … ».
Pendant que ma femme me racontait son histoire, elle avait aussi remonté sa courte jupe sur ses merveilleuses fesses et se frottait sur mon sexe qui ne cessait de grandir au travers de l’étoffe de mon pantalon...
Je bandais comme un fou...
J’ouvrais adroitement ma braguette pour qu’elle s’empale sur mon dard à son zénith et rapidement elle « dansait » sur ma bite tout en continuant son adorable récit d’adorable salope qu’elle avait su être et plus encore à cet instant, qu'elle était...
Je crois que c’est elle qui me baisait pour être honnête...
Elle se déchainait et je réussi à attraper la cravate, sa cravate, ma cravate pour la tenir comme en laisse ou avec un guide et suivre le rythme qu’elle voulait comme un cow-boy suit le rythme de son cheval déchaîné tout en tentant d’en garder la maîtrise... !
Elle continua en me décrivant comment elle l’avait sucé entre les deux voitures, au risque de se faire voir par ses collègues qui ne devaient pas tarder à quitter l’établissement festif...
Elle me narrât en détail la queue de ce nouvel amant, son poids, sa forme, sa puissance, sa liqueur, son abondance et surtout le plaisir qu’elle avait pris à le sucer sauvagement sur le parking, le garçon toujours aussi incrédule de la bonne étoile de cette soirée...
Elle m’expliqua aussi combien il lui fut difficile d’arrêter sa main pendant le trajet du retour vers la maison et combien son esprit naviguait entre la queue de ce jeune homme et la mienne, impatiente de se faire démonter...
« Chéri...On sort ce soir ! J’ai trop envie...Je suis impatiente de toi, d’autres, des autres et de lundi... Je crois que pendant un moment je vais avoir le sourire en allant au boulot le matin... ! »
Telle était ma femme...
Tel était notre façon de vivre...
Sa façon d’être et de vivre notre Candaulisme...
La soirée était loin, très loin d’être achevée...
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Le roi et la dame
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Jérusalem était une ville vibrante, où les cris des marchands se mêlaient aux prières des fidèles. Au cœur de cette effervescence, Baudouin, se tenait souvent à l'écart, conscient de son état. La lèpre, cette ombre qui le suivait, était un fardeau qu'il portait avec dignité, mais qui l'isolait des autres.
Un jour, alors qu'il se promenait dans les jardins du palais, il aperçut une silhouette familière. C'était El��a, une jeune femme aux yeux pétillants et au sourire contagieux. Elle était venue à Jérusalem pour aider les nécessiteux, mais sa présence avait un effet bien plus profond sur le roi. Elle avait ce don rare de faire oublier à Baudouin ses douleurs, ses inquiétudes, et même sa maladie.
« Pourquoi es-tu si triste, mon roi ? » demanda-t-elle un jour, en s'asseyant à ses côtés sur un banc de marbre.
« Je ne suis pas triste, juste… pensif, » répondit-il, un sourire se dessinant sur ses lèvres.
Eléa éclata de rire, un son pur qui résonna dans l'air chaud. « Pensif, dis-tu ? Ou peut-être que tu es simplement fatigué de porter le poids de la couronne ? »
Leurs échanges devinrent une routine. Chaque jour, elle venait le voir, apportant avec elle des histoires de la ville, des rires et des rêves. Elle lui parlait de ses espoirs, de ses désirs d’un monde meilleur, et Baudouin, en sa présence, se sentait léger, presque normal. Il oubliait qu'il était roi, qu'il était malade.
Un après-midi, alors qu'ils se promenaient dans les ruelles animées de Jérusalem, Eléa s'arrêta devant un étal de fleurs. « Regarde ces roses, Baudouin. Elles sont magnifiques, mais leur beauté est éphémère. Tout comme nous, n'est-ce pas ? »
Il la regarda, perplexe. « Que veux-tu dire ? »
« La vie est pleine de surprises, et parfois, les choses que nous chérissons le plus peuvent disparaître sans avertir. »
Ces mots résonnèrent en lui, mais il ne voulait pas y penser. Il préférait savourer chaque instant passé avec elle. Les jours passèrent, et leur complicité grandit. Baudouin se sentait revivre, comme si la lèpre qui le rongeait s'évanouissait peu à peu.
Puis, un matin, alors qu'il l'attendait dans le jardin, Eléa ne vint pas. Les heures s'écoulèrent, et l'inquiétude commença à le ronger. Il parcourut les rues de Jérusalem, interrogeant les passants, mais personne ne savait où elle était.
Les jours se transformèrent en semaines, et la douleur de son absence devint insupportable. Un soir, alors qu'il contemplait le ciel étoilé depuis son balcon, une sensation étrange l'envahit. Il se sentit léger, comme si un poids immense s'était levé de ses épaules.
Il se regarda dans le miroir et, pour la première fois depuis longtemps, il ne vit pas le visage marqué par la maladie. La lèpre avait disparu. Étonné, il comprit alors que la magie d'Eléa ne résidait pas seulement dans sa présence, mais dans la lumière qu'elle avait apportée dans sa vie.
Il se leva, déterminé à la retrouver. Peut-être que, tout comme sa maladie, elle n'était pas vraiment partie. Peut-être qu'elle l'attendait quelque part, prête à lui redonner le sourire.
Jérusalem, avec ses mystères et ses promesses, était encore pleine d'espoir.
#baldwin iv#fanfic#baudouin iv#king baldwin#leper king#king baldwin iv#baldwin iv x oc#king baldwin x reader#Roi Baudouin IV
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saga: Soumission & Domination 332
Nouvel an 2015
Depuis deux jours, Samir et Ammed ne quittent pas la cuisine ; ils font les plats que nous consommerons pendant le " WE " qui arrive. Ce matin, sont arrivés les plats préparés de Julien (des terrines de poisson, de gibier, du saumon fumé maison et autres pains surprises) il nous laisse sa voiture frigo. Le pâtissier est passé livrer notre commande. La chambre froide est pleine à craquer mais dimanche soir ce ne sera plus le cas !
Depuis ce matin, les invités arrivent. Kevin est dans les premiers, Henri est invité au réveillon d'Emma et ils ont des affaires à voir avant. Il me remercie pour Sosthène et me demande si exceptionnellement je ne l'aurais pas invité. Il avait bien kiffé sa nuit avec lui. Je lui dis qu'il est invité comme tous mes autres escorts ce qui le surprend car il pensait encore que j'avais gardé bien séparés mes deux mondes. Je lui annonce la mauvaise nouvelle qu'il sera avec son mec, un canon de mécano ! Il me demande si je blague, que lui un lettré soit avec un manuel, très manuel, il n'en revient pas. Je lui dis que j'avais exagéré car c'est aussi le fils de mon concessionnaire Peugeot.
Ric arrive sur ses talons. Il m'annonce qu'Alban descend avec Bo-gosse et moitié. Mais ils ne seront pas là de bonne heure. Je lui passe les clés de la 300C pour qu'il l'a sorte et que ça fasse de la place pour les motos des invités. Je préfère ne pas les laisser dehors durant plusieurs jours. C'est moins grave pour les caisses (hormis nos deux Mercédès). Les aquitains arrivent en groupe les internes me disent qu'ils avaient dû échanger leur garde du 31 par 3 WE complets mais ils étaient sûr de ne pas le regretter. Les 3 " étalons " du club hippique suivent. Jules, lui, a préféré faire le voyage sur la selle d'un de mes deux Motards. Ils sont chauds bien que rafraichis par le climat hivernal.
A midi nous sommes déjà plus de 20. Pour ne pas entamer les préparations de Samir et Ammed, nous sortons en ville. Un " steak house " nous apporte notre content de protéines. Evidemment nous ne sommes pas à la même table mais quand certains veulent régler, je prends le tout sur ma carte. Nous trainons en peu en ville et squattons la quasi-totalité du bar où nous prenons notre café. A notre retour, nous trouvons quelques invités supplémentaires déjà dispersé entre les différents points de sport. Je fais le tour du blockhaus, les sacs et valises commencent à s'entasser dans les chambres. Bientôt il ne nous manque plus que nos commerçants, Julien, Daniel et les parisiens. Mes escorts qui apparaissent pour la première fois pour beaucoup de mes amis (sauf les plus proches qui les ont croisés à mon chevet lors de mon accident) font leur petit effet ! Kev est ravi de revoir Sosthène et je sais que ce n'est pas la présence de Justin qui va l'empêcher de conclure à nouveau avec lui. Ce dernier, Justin, se demande un peu quand même dans quel monde de fou il était tombé. En tant qu'hôte, je le prends en charge et lui explique un peu comment marche la maison et les êtres qui actuellement l'occupent. Il sait que Sosthène travaille pour moi et connait tous mes escorts puisqu'il est chargé depuis le départ de l'entretien de ma flotte de RCZ. Du coup, il est surpris des autres mecs qui sont là. Façon idiote (dixit lui), de généraliser à partir de l'échantillon de mes relations qu'il connaissait. Il me demande qui est le mec qui colle aux basques de son Sosthène. Je lui dis que c'est un ami et lui demande si Sosthène lui avait expliqué la fête du nouvel an chez moi. Le " en gros " qu'il me répond me fait penser que mon escort à du édulcorer !
Je lui explique que nous serons 80 en tout et que des hommes chauds/bouillants avec des hormones en surdosages. Tous homo ou bi, ça va rapidement déraper en partouze où tous et chacun vont papillonner de l'un à l'autre en fonction des affinités et envies du moment. Il me regarde un peu effrayé et me dit qu'il avait pensé que Sosthène blaguait quand il le lui avait dit.
Je le laisse réfléchir et attend qu'il me dise quelque chose. Comme il reste coi, je lui dis qu'il peut, s'il le désire, nous quitter mais que je crois bien que Sosthène avait envie de rester. Je glisse que d'après le peu que ce dernier m'avait confié, lui-même ne déparerai pas parmi mes autres amis. Il me confie qu'il n'a que peu d'expérience et que Sosthène n'est que son 3ème mec. Je ris et lui dis qu'il va vite combler son retard ce WE. Il continue ses confidences et me dit craindre pour sa virginité anale lui qui n'est qu'actif. Je l'assure qu'il ne la perdra que volontairement. Personne ne se fait forcer chez moi sauf dans des scénarii mutuellement consentis. De plus il sera toujours libre de partir quand il veut.
Comme je lui fais visiter les différents niveaux, il kiffe la serre où maintenant une salle de muscu entoure la piscine de 25m. Après avoir vu le second étage, il me demande pourquoi j'ai autant d'installations. Entre mes 25 escorts et la maison plus quelques amis qui passent de temps à autre, il faut bien tout ça pour ne pas refroidir entre 2 séries. Quand Sosthène lui en avait parlé, il n'avait pas imaginé que nous nous retrouvions quasiment tous ensemble pour le sport.
Les Parisiens arrivent enfin avec une glacière. Interrogation : réponse " caviar " ! Ils avaient eu Samir au téléphone et me disent que les blinis doivent nous attendre.
Nous sommes tous réunis au 4ème pour l'apéritif. Le champagne est à bonne température et tout le monde apprécie la cuvée Cristal 2002 de Roederer. Tous aussi nous dégustons le caviar de nos Parisiens. Je profite de ce moment-là pour distribuer mes petits cadeaux. Avec l'aide d'Ernesto, PH et Ludovic, nous donnons à chacun son petit paquet. Je me suis gardé la distribution de celui de Côme et Justin entre autre. Le premier parce que c'est mon " beau-frère " et le second parce qu'il est nouveau dans mon monde. J'ai bien fait parce que Justin veut refuser dans un premier temps. Il argumente qu'il n'est là que par Sosthène. Je lui dis que si Sosthène et lui sont ensemble, c'est qu'il a surement des qualités cachées, je laisse un blanc, enfin pour quelques minutes encore. Eclat de rire général. Côme est venu à ma demande et celle de Ludovic. Il n'est pas très chaud d'être entouré de gays en chaleur puisqu'il ne kiffe que Jona et François. Mais, entre mon désir qu'il soit avec nous, celui de Ludovic et les arguments de ses deux Pd préféré, il a accepté de venir.
A mon top tout le monde ouvre. Marc et Hervé, tenus dans l'ignorance, sont surpris en bien. Connaissant l'oiseau, il s'étaient attendu à quelque chose de plus voyant. Merci pour la confiance !!
Ils sont tous content. Même mes deux gendarmes. Les anneaux sont suffisamment discrets pour être portés en service et l'inscription suffisamment absconse pour ne pas révéler une homosexualité non affichée. Ils sont suffisamment précieux pour les pétasses Parisiennes (que j'adore au demeurant). Seul le choix de l'or rose en surprend certains mais une fois mis aux doigts, le ton reste discret. Alors qu'on lève nos flutes pour l'occasion, c'est Ludovic qui me donne à son tour un petit paquet. Comme je m'interroge, il me dit que c'est de la part des 79 participants à cette soirée du nouvel an. Je les traite d'imbéciles ce qui les fait rire une nouvelle fois. J'ouvre. Ils savent tous ce que c'est et ça m'énerve, j'aime bien être celui qui sait tout !! Je découvre une tête de tigre en diamants avec les bandes en saphirs noirs réalisé par Van Cleef & Arpel, en pendentif pour mon oreille. Elle reprend le dessin de la tête que j'ai utilisée pour mon piercing, l'ensemble est raccord. Pour une fois je reste muet. Ils ont beau être nombreux, ça quand même du leur coûter un max à chacun. Je les remercie tous pour ce geste. Franck me dit que son grand père a participé aussi. PH me rassure aussi pour ceux qui n'ont pas nos moyens, chacun y a été selon ses possibilités. Tous voulaient participer. Je remplace le diamant d'Emma par cette nouvelle " breloque ". Et c'est le signal de départ. Il n'est que 22h30 et à 22h35 tout le monde est à poil ! A part Samir et Ammed passant dans les différents étages pour nous signifier le passage à 2015, je n'ai pas vu grand-chose de la soirée. Je me souviens m'être fait baiser par les étalons du club hippique mais pas que. J'ai aussi enculé pas mal de mecs. Un des moments mémorables a été le dépucelage de Justin, à sa demande, pour connaitre ce que ressentait Sosthène. Après s'être fait bien préparé la rondelle par son petit copain, il était venu vers moi pour que je sois le premier à l'enculer. Je ne demande qu'une fois " pourquoi pas Sosthène ? ". Réponse : " avant lui c'est toi qui me faisait bander ". Ça le mérite d'être clair. Sosthène est d'accord donc je m'enfonce en lui. Ça faisait longtemps que je ne m'étais fait un puceau et c'est vraiment trop bon. Je prends mon temps pour bien apprécier et qu'il prenne son pied lui aussi. Tout pendant que je l'encule, Sosthène lui tient la tête et alterne encouragements et roulage de pelle. Justin est courageux et tient à faire plaisir à Sosthène. Passés les trois/quatre premiers va et vient, il se détend brusquement et commence à apprécier ma présence. Il a un dos bien large et j'ai de quoi m'accrocher à ses épaules. Son petit cul commence à bien réagir à l'envahissement de sa pastille centrale il en vient à reculer tout seul sur ma bite quand je mets un peu trop de temps à le réenfiler. Il avoue à Sosthène que c'est finalement très bon de se faire enculer aussi. J'entends ce dernier lui répondre qu'avec lui, il aurait eu beaucoup de mal à se retenir. Il avait préféré que ça se passe mal avec moi ! Je le remercie en riant. Il s'excuse que ce n'était pas ce qu'il avait voulu dire. Je me retire avant d'avoir jouit et lui passe le relais. Maintenant que le chemin est fait, il pouvait y aller. Alors que Sosthène s'enfonce délicatement, sa bite est quand même la taille au-dessus de la mienne, Justin m'appelle. J'approche ma tête de la sienne. Il m'attrape par le cou et me roule une pelle avec un grand merci de les avoir aidés.
Un autre moment de pur plaisir : me faire prendre en sandwich, ma queue dans le petit Théo (le frère d'Ed) gentiment prêté par Tic et Tac qui vient de fêter ses 18ans et le cul défoncé par les 24x5.5 de Bo-gosse. La première fois de la soirée où je me suis laissé aller à jouir totalement. Son gros gland et sa façon particulière de donner une petite rotation à sa queue lors des pénétrations sont diablement efficaces ! Ça plus la rondelle de Théo qui pulsait autour de ma propre bite m'a fait craquer.
J'ai fait une pause après cela. J'avais un peu faim. Je m'aperçois que je ne suis pas le seul. Un bon tiers des participants est autour du buffet à se raconter les premiers plans. Ric me dit que mes deux Lads avaient fait merveille pour satisfaire son appétit. Mes deux motards de la gendarmerie nous rejoignent. Ils m'encadrent et je me retrouve avec un bras de chaque autour de mon cou. Ils sont ravis de leur 31. Ils trouvent ça encore plus démentiel qu'à leur dernier passage. Je leur dis que j'espère qu'ils n'avaient pas fait de folie pour leur participation à ça (en secouant la tête pour faire briller les diamants et saphirs noirs de mon oreille). En rigolant le plus balaise me dit qu'ils avaient rackettés quelques grands excès de vitesses en liquide (Joke bien sûr). Ils me disent que j'ai une équipe d'escorts qui tient la route. Ils se sont fait en parallèle mes deux vietnamiens. C'était leurs premiers et ils avaient kiffé leur douceur même au milieu de l'ambiance hyper chaude (pour rester corrects) qui régnait dans la serre. Ils rappellent à ceux qui sont autour de moi la surprise qu'ils avaient eu à nous contrôler sur l'autoroute, entre nos physiques moulés dans nos combis en cuir qui auraient fait bander un eunuque et l'arrivée d'Ernesto dans la Mercédès. Ils s'étaient demandé un moment sur quel monde ils étaient tombés.
Marc qui nous rejoint à la fin de leur récit, nous dit que c'est pas étonnant. Ce n'était pas la première fois que j'allumais la maréchaussée ! Et, à son tour, il raconte les deux fois où je suis passé à la " casserole " pour éviter le retrait de permis (cf. épisodes D-mot6 et D-mot7). Autour de nous ceux qui ne savaient pas me traitent de véritable obsédé. Je me défends que je n'avais pas eu le choix. Je venais d'avoir mon permis et à 18ans sur une X11 débridée, c'était le retrait de permis définitif au bas mot pour m'être fait contrôler à 210 !
Petit à petit on se retrouve tous au 4ème à reprendre des forces. Ça discute dans tous les coins. Mes escorts sont interrogés sur leur cursus...d'études pas de performances sexuelles !! Bande d'obsédés ! Alban tient dans ses bras Ric. Comme ils sont contre le bar/séparation de la cuisine, les quelques qui avaient encore des doutes quant au modèle qui lui avait servi pour les cariatides, sont confortés dans leur idée. Pour rire, il prend la pose et là c'est une évidence.
Il est 2h30, nous fêtons enfin le passage de l'année quand Xavier nous rejoint. Il ne pouvait pas abandonner sa femme un tel soir mais avait négocié pour pouvoir nous rejoindre au retour de la fête qu'ils avaient fait avec des amis. Depuis que j'ai "arrangé " leur petit problème de couple (elle n'arrivait pas à se faire pénétrer par les 26x6.5 de son mari), elle est très compréhensive et comme c'est chez moi, elle accepte qu'il vienne se défouler. Il ne reste pas habillé très longtemps. Les quelques escorts (c'est le seul client que j'invite à mes touzes) qui le connaissent le mettent à poil. Et ses 26cm déployés font envie à plus d'un. C'est d'ailleurs ce qui la relance !
Moitié (le mec de Bo-gosse) se jette le premier dessus. Habitué aux 24cm de son mec et un peu entrainé par les queues qu'il s'était mangé depuis le début de la soirée, nous l'avons vu se les prendre en entier, menton sur les couilles et nez contre le pubis. Les participants se trouvent à nouveau, ils s'écartent par 2, 3 ou même 4 et s'égaillent entre la terrasse, et les autres niveaux. Je monte avec Alban et Ric. Le sculpteur voulait voir le vieillissement de son " baiser ". La patine est brillante à certains endroits, ceux qui attirent le plus les caresses. Dans quelques années, la patine noire sera usée laissant paraitre le doré du bronze. Des gémissements nous attire de l'autre côté. Les mains accrochées aux hanches d'un des protagonistes de l'oeuvre, les jambes écartées, nous trouvons louis, le petit mec de Franck, en train de se faire littéralement défoncer par le Lad motard et ses 24x7. Les yeux fermé, il savoure le moment. Je lui caresse la tête, il ouvre les yeux. Je lui demande si Franck sait qu'il se fait emmancher par un tel engin. Il me sourit déjà bien parti entre le poppers et la saillie qu'il subit. Il me répond de descendre, je le trouverais sûrement en train d'enculer un de mes escorts et probablement Max (le petit mec à qui je donne des cours de français) ou Kamal.
Je descends au 3ème. Je vérifie que notre chambre est bien fermée et parcours avec Alban et Ric les autres chambres. Ça baise partout ! Au second chaque banc de muscu supporte un mec en train de se faire sodomiser. Ric nous abandonne et je pousse vers le fond. Sous les douches 4 mecs se font du bien et pas en se savonnant ! Dans la piscine les deux mecs qui y sont se roulent des pelles. Je leur rappelle que je ne veux pas de sperme dans l'eau. Ils secouent la tête pour me signifier qu'ils ont entendu mais ne se décollent pas pour autant. Au premier mon bureau sert aussi de support à un couple qui fait l'amour. Je descends directement au sous-sol. Le donjon est plein, au moins 15 mecs y baisent. Jimmy se faite enculer par la bite d'un des gendarmes accolée à un gode de bonne dimension. Arnaud se fait préparer par Léopold en vue d'une profonde saillie. Je le vois faire plusieurs allers et retours de la douche où il se plante un embout à lavement dans le cul et les WC à côté.
Dans le Jardin qui n'est plus que la moitié de lui-même depuis l'implantation de la seconde salle de sport, je vois Anthony faire des longueurs. Je l'arrête et il me dit se détendre un peu avant de retourner dans l'arène. Dans les palmiers, ��Viktor et Nicolaï en 69 se font ramoner par Marc et Pablo.
Plus loin je tombe sur Ludovic et Côme en recherche de partenaire, enfin en ce qui concerne Ludovic. Côme, lui, s'est contenté jusque-là de faire l'amour à ses deux amis Jona et François. Je les prends par les bras et m'enfonce entre les arbres. Contre le mur du fond, la luminosité est faible. J'attire leurs têtes vers la mienne et je leur roule des pelles alternativement pour commencer puis tous les trois ensembles. Dans l'euphorie du moment, ils ne se reculent pas et leurs langues se trouvent et se touchent pour se battent avec la mienne. Mes mains caressent leurs deux corps musclés, je sens les leurs sur moi. Nos bites raidissent et nous les écrasons contre les hanches des autres. Côme est très excité. Ludovic me semble bien chaud lui aussi. De fil en aiguille, je me retrouve en train d'enculer mon Ludovic tout en me faisant moi-même sauter par son grand frère. J'adore ! A l'occasion d'un changement de position, je provoque la sodomie de Ludovic par son frère. Au départ je suis sûr que chacun pense que son frère s'est éclipsé et qu'ils font l'amour avec moi. Je les regarde. Ils sont superbes ! A part la barbe de 3 jours et ses épaules plus larges, on pourrait croire à des jumeaux. C'est d'ailleurs c'est elle (la barbe) qui trahi l'accouplement. Quand Ludovic sent les poils raides piquer son cou, il comprend que ce n'est pas moi qui lui lime le cul mais son frère. Avant qu'il ne le repousse, je prends sa tête entre mes mains, lui roule une pelle et lui dit de laisser faire et de prendre son pied. Je me redresse et fait de même avec Côme. Comme je suis en roulage de pelle avec lui, je sens mon Ludovic pomper ma bite qui, tout naturellement, était venue de placer devant sa bouche.
Alors qu'on reprend nos souffles Côme et moi, ce dernier, sans pour autant cesser d'enculer son frère, me traite de salaud. Je me recule et leur demande à tous les deux s'ils n'étaient pas en train de prendre un pied géant. Pour preuve Côme ne cessait de pilonner son frère et celui-ci, tout bandant, ne se sauvait pas à toutes jambes mais était plutôt enclin à reculer sur la bite qui le défonçait.
Ludovic se retourne sur le dos pour voir la tête de son frère en train de jouir de son corps. Je suis ravi quand Côme se penche et qu'ils se roulent un patin tout sauf fraternel ! Je rentre alors dans le jeu. Je me colle au dos de Côme et lui met mes 20cm. Ludovic m'aide en ouvrant les fesses de son frère avec ses mains. Nous nous éclatons dans cet échange à en partie incestueux. Côme est le premier à partir. Il accentue en violence ses coups de rein et s'immobilise, son gland au plus loin dans son frère, qui pulse au rythme de ses éjaculations. Il m'entraine avec lui. Ma bite a toujours du mal à résister aux compressions spasmodiques d'une jouissance extrême et je rempli ma kpote. Ludovic est le dernier à juter et se répand entres leurs abdos collés. Break, on se décolle et, avant que les deux frères se séparent et se retrouvent sur le dos côte à côte, je les entends se dire qu'ils s'aiment ! Avant que le sperme soit trop froid, je lèche leurs abdos. Et nous nous roulons de nouveau une méga pelle. C'est Côme qui me dira merci le premier pour ce plan qui a dégénéré. Ludovic me demande si cela ne me gêne pas qu'il aime son frère aussi. Je leur souris et leur dis qu'il n'était pas question pour moi de le séparer de ses frères ni même de ses parents. Et ce n'est pas moi qui vais avoir du mal à comprendre qu'on puisse aimer plus d'une personne !!
Nous nous endormons dans notre coin, isolé de la furie ambiante.
Jardinier
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Pousser la porte et prendre une chaise
Hier soir, troisième semaine de réunion des Alcooliques Anonymes. C'est ma sixième réunion.
La plus belle réunion depuis la première.
Ça fait quinze jours que je suis abstinente, j’en savoure les premiers effets bénéfiques. Je dors le même nombre d’heure mais la qualité de mon sommeil s’est significativement améliorée, si l’on exclue les réveils nocturnes causés par le chat. Je me sens calme, reposée, mon humeur s’est stabilisée : je ne pars pas dans les tours, je n’ai pas l’impression d’avoir besoin de re-fonder ma vie entièrement et sur de nouvelles bases, chaque matin. Je ne me mets pas en colère, je ne panique pas dès qu’un problème se présente, je suis tranquille. Je crois que j’ai cessé d’avoir peur tout le temps, et d’avoir honte. Je n’ai plus cette croix à porter, si lourde sur mes épaules, le lendemain d’une simple bière légère.
Je suis même heureuse, je peux le dire. C’est aussi simple. C’est ce sentiment euphorique qui m’avait convaincu d’arrêter la thérapie. Je me souviens de ce fameux mois de septembre, il y a un an et demi, où tout roulait, mon quotidien, ma vie sociale, mes valeurs, l’intérêt que je portais à la vie, le désir, l’enthousiasme. Sans alcool. J’ai replongé après, mais c’était la première fois de ma vie que je me sentais légère et joyeuse, durablement. J’ai passé un temps infini à livrer une bataille titanesque contre le poison qu’insinuait l’alcool dans mes veines, même quand je ne buvais pas deux jours, et c’est ça que je trouve fascinant aujourd’hui, en écrivant et réfléchissant à mon rapport à l’alcool, c’est que tant qu’on n’est pas abstinent, tant qu’on laisse une place à l’alcool dans notre vie, même quand on ne le consomme pas abusivement, il nous empoisonne l’esprit. Il est présent. Il ravive une petite honte, une fatigue, des souvenirs douloureux, des symptômes physiques. Il reste physiquement et mentalement dans notre système et nous met des bâtons invisibles dans les roues. Il change la face de notre quotidien sans qu’on s’en aperçoive.
J’ai tellement lutté pour dépasser la honte et la culpabilité d’être alcoolique, que j’ai développé à force d’obstination et de persévérance, des attitudes très saines pour compenser cet excès morbide. J’apprenais à lire tous les jours, à faire du sport régulièrement, j’ai mis en place des routines du matin, du soir, essayé des choses, reporté, recommencé, pendant des mois, à installer des habitudes pour bien vivre. J’ai lutté pour ma santé mentale. C’est un cadeau que je me suis fait : après tant d’effort pour les inscrire dans mon quotidien, arrêter l’alcool a suffit. Toutes ces habitudes qui me demandaient tant d’effort face à la petite voix de mon cerveau qui me disait : “tu es nulle”, “tu n’arriveras jamais à rien”, “tu ne sais rien faire”, deviennent infiniment plus simples depuis que j’ai retiré l’alcool de ce même quotidien. Tout est plus simple, alors, juste comme ça, je suis simplement heureuse. J’ai enlevé le bâton de ma roue, et je l’ai fait quand j’ai compris qu’il fallait le faire pour moi. Arrêter de boire, je l’ai fait pour moi, et il n’y a pas d’autre façon d’arrêter de boire.
Le partage de P. Hier en réunion parlait de ça. Pour certains, on arrête pour les autres, pour retrouver un travail, récupérer son permis, son appartement… mais c’est seulement quand on comprend qu’on mérite d’arrêter de boire et d’aller mieux, soi, parce que personne ne le fera pour nous, qu’on passe le cap de l’abstinence. On replongera plusieurs fois, mais on n’attendra plus que la solution viennent de l’extérieur. C’est pas qu’on en est pas capable, mais on arrête de boire seulement quand on se met à penser qu’on le mérite. Parce que nous sommes nos propres parents, nous devons d’abord être aimés par nous même, comme nous aurions aimé être aimé au départ. Toutes les personnes que je croise en réunion ont eu des enfances et des foyers dysfonctionnels. C’est tellement fort d’être parmi les siens. D’être parmi des gens qui comprennent ce que c’est que de vouloir se détruire parce qu’on n’a pas trouvé d’autre voie dans la vie, parce qu’on a pas trouvé de soutien ni de raison, déjà tout petit, de se lever et d’avancer.
Hier soir, j’ai trouvé du soutien. J’ai senti mon appartenance. Comme a dit S. Ici, j’ai ma place, parce que quand j’arrive, j’ai une chaise pour m’asseoir. Je peux m’exprimer. Personne ne va m’interrompre, je vais parler aussi longtemps que je le veux, et ces gens vont m’écouter comme on ne m’a jamais écouté nulle part. Ces gens dont je ne sais rien, à part les lieux sombres de leur addictions, leurs démons, leurs joies aussi dans leur rétablissement, m’ont apporté plus que ne l’a jamais fait ma propre famille.
Il y a trois semaines, c’était Noël. Un événement tellement désacralisé et obligatoire, qu’il ne ressemble plus qu’à un simple repas de famille du samedi midi. Il ne s’est rien passé de différent, mais j’ai mis deux semaines à m’en remettre, à me sentir terriblement vide, blessée, profondément malheureuse, dévastée, déprimée. Je n’arrivais plus à sortir de ce marasme d’idées noires, jusqu’à me dire mais à quoi bon ? À quoi bon vivre, si c’est pour ressentir ça ? Mais alors que s’était-il passé là-bas, pour qu’avec ma propre famille, je me sente si abîmée ? Et bien, il n’y avait rien. Pas de lien, pas de regard, pas de sourire, pas de câlin, pas même une tape sur l’épaule, un compliment ou une parole affectueuse. Que des visages renfrognés derrière des masques de personne qui luttent, qui ne veulent pas montrer leurs émotions, ni les ressentir ni les offrir. Pas d’écoute, pas d’attention, pas d’amour. Pas de connexion. Rien, en vérité. Des mots vides, répétés cent fois, sans foi, des mots qui passent entre les couverts, les verres de vins et s’échouent plus loin au pied de la table. Des ricanements débiles, des moqueries, des humiliations même parfois, de celles qui vous saccagent l’esprit avant même de savoir que vous en avez un.
Hier, T. A dit une phrase qui m’a fait réfléchir. La puissance supérieure des AA, c’est la puissance supérieure que nous avions placé dans l’alcool et qui nous dictait nos façons d’agir. Il suffirait de la déplacer dans autre chose, que ce soit Dieu, que ce soit l’Univers, que ce soit le groupe. Je crois qu’il a raison. Il existe encore quelque part dans mon cerveau une croyance, que je tends à déconstruire à présent grâce au programme, une croyance que l’alcool va m’aider à ne plus ressentir la souffrance d’abandon que m’a fait vivre ma famille, qu’il va m’aider à m’extirper de ma dépendance affective. J’ai déplacé en quelque sorte, ma dépendance désastreuse à ma famille, vers une dépendance désastreuse à l’alcool. Car je souffrais, et je souffre encore profondément, Noël me l’a montré. Renoncer à l’alcool, c’est aussi renoncer à cet amour que je n’aurai jamais, ce soutien que je n’aurai jamais, de leur part. Renoncer à mes dépendances, c’est m’accorder enfin la liberté de vivre sans cela, d’en faire le deuil. C’est vivre librement, sans attendre ce réconfort qui ne viendra jamais, qui n’est qu’illusion, et se change en griffe quand on s’approche un peu trop près.
Les personnes dépendantes cherchent à jamais la nourriture affective dont ils ont manqué, cherchent à jamais la sécurité affective et l’attention qu’on leur a refusé. Jusqu’au jour où ils s’aperçoivent que le produit qu’ils consomment possède la même essence que ce poison d’abandon, que le dépit familial. Consommer à outrance, c’est s’enfoncer un peu plus dans la mort et les idées noires, à rechercher l’oubli et l’aisance que nous aurait apporté cet amour initial. Mais la vie sans eux est plus douce, et c’est cela qui soigne.
Remplacer un vide par un gouffre, mais alors qu’est-ce qui vient après ? Comment remplace-t-on l’alcool ? Je crois que les AA sont effectivement une réponse. Je crois que ça marche. Ils m’apportent, une à deux fois par semaine, une drogue douce, humaine : la connexion, le partage, l’écoute, le soutien, gratuit, inébranlable, inconditionnel. Une drogue de rêve que j’ai désespéré de trouver un jour, alors qu’il suffisait de pousser la porte, et de s’asseoir sur une chaise.
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24 juin
j'arrive à me faire pleurer from scratch rien qu'en pensant à lui maintenant. ce matin quand j'ai dit à la kiné que j'avais décidé d'aller à berlin elle m'a dit qu'elle pensait que c'était la bonne décision, que c'était une excellente décision, il était TEMPS lara. je me suis dit que si même la kiné qui m'a vue trois fois dans sa vie avait deviné à quel point j'avais besoin de partir d'ici, c'était la seule décision à prendre. et puis cet après-midi je l'ai dit à la secrétaire du dentiste et elle avait l'air nettement moins enthousiaste, elle a dit et tu vas déménager toutes tes affaires là-bas? comme si c'était une idée totalement saugrenue de partir vivre si loin. et puis le dentiste a mentionné la pharmacie hildegarde à bruxelles et j'ai été prise d'un horrible doute qui avait le même goût amer chimique dégueulasse que la substance que j'avais dans la bouche une fois qu'il a eu fini de recoudre le trou dans ma gencive avec du fil. alors je me dis que je peux y rester un an par exemple, le temps de sortir du trou. j'aurai pris de l'élan, je serai prête pour bruxelles. un an ça passe vite. un an c'est le temps qui s'est écoulé entre la première fois que j'ai vu r. et dimanche dernier quand il est venu à la maison. hier soir o. a mentionné une amie à lui qui est interprète au parlement européen et qui gagne beaucoup beaucoup d'argent et je me suis dit que je pourrais profiter de ma relocalisation à berlin pour devenir parfaitement germanophone et tenter de devenir traductrice ou interprète aux communautés européennes à bx. c'était déjà mon plan b au lycée (je me rappelle plus de mon plan a par contre, je crois que j'ai jamais eu de plan a, ceci explique cela) mais il n'est jamais trop tard pour le mettre en oeuvre.
à part ça pendant que le dentiste faisait des trous dans ma gencive j'avais de nouveau envie qu'il me touche le plus possible, je me concentrais sur sa main qui me tenait fermement mais délicatement la mâchoire, sur ses doigts dans ma bouche et ses autres doigts qui me frôlaient la joue, je sentais son ventre contre mon côté droit quand il a forcé pour extraire les racines et je disais plus près, plus près. j'étais presque déçue quand il a dit ça y est c'est terminé. ce matin la kiné m'a massé le ventre avec ses mains chaudes et c'était agréable aussi mais ça m'a pas fait le même effet de TOUCHE-MOI.
j'arrête pas de pleurer et c'est même plus juste à cause de r. je pleure parce que m. est montée au lit me laissant seule devant c ce soir et je sais pas quand je vais la revoir. je veux pas être loin d'elle et je veux pas être loin de r. même si j'ai vu r. que cinq fois en un an alors qu'on habite à trois heures de train, je veux pas faire baisser ce chiffre en partant encore plus loin. et je sais que m. m'aime, mais quand elle est montée au lit on aurait dit qu'elle en avait un peu rien à foutre. j'ai toujours l'impression que je suis beaucoup moins importante pour elle qu'elle ne l'est pour moi. j'espère qu'à berlin j'apprendrai à pas rester seule dans mon coin avec mon chagrin, que les soirs où j'irai mal j'arriverai à le faire savoir et qu'on regardera schitt's creek dans le lit de n. en mangeant de la glace au chocolat florida eis comme l'été dernier suite aux messages de r. peut être qu'emménager dans une coloc est la meilleure chose que je puisse faire en fait. j'aime pas être seule. et si j'arrête pas de pleurer c'est parce qu'un rien me chamboule et qu'aujourd'hui m. a eu son permis et demain elle aura probablement un travail et moi j'habiterai plus à la maison et l'ordre des choses sera chamboulé alors évidemment que je pleure. quand je suis rentrée du dentiste et qu'elle est rentrée de son examen de conduite on a descendu tout un pot de glace au chocolat dans la cuisine.
26 juin
at 33 she moved to berlin to get over a heartbreak. à une période la page wikipedia de sophie calle disait: elle s’est installée à new york pour sublimer sa douleur. moi je veux pas la sublimer ma douleur, je veux juste l'oublier. l'enterrer. faire une petite cérémonie pour lui dire au revoir, comme la fois où je m'étais coupé les cheveux très courts à berlin et le coiffeur hippie m'avait dit d'aller enterrer mes vieux cheveux au görlitzer park. adieu le sous-sol et le coeur brisé, bienvenue à la nouvelle moi fonctionnelle et sophistiquée. je connais pas l'étymologie de ce mot mais sophia = sagesse et j'aime bien lui donner ce sens-là. je veux être sage avec style. plus j'y pense et plus je me dis que j'ai envie de faire quelque chose de mon déménagement à berlin. she moved to berlin to get over her broken heart. ok, et après? m'inspirer de sophie calle et miranda july dans leur façon de jouer avec leur vie dans leur art et de tout entremêler.
dans all fours miranda july classe les gens dans deux catégories: les parkers et les drivers. la narratrice est une parker, c'est-à-dire quelqu'un qui ne sait pas se contenter d'une vie tranquille qui va tout droit, mais quelqu'un qui a besoin de Faire des choses parce qu'elle a besoin de reconnaissance. elle a besoin d'accomplir parce qu'elle a besoin d'être admirée. elle a besoin de se sentir comme le special snowflake. moi je crois que je suis une parker contrariée. quand j'étais en islande en 2015 j'avais écrit en grand i wanna live the spectacular way. je veux une vie spectaculaire ou rien du tout. finalement j'ai choisi rien du tout, mais d'une certaine manière ça peut aussi être considéré comme spectaculaire. tout ça pour dire que je veux me trouver un projet pour berlin. préférablement un projet qui me fera rencontrer des gens. je sais pas, devenir quelqu'un d'autre, suivre quelqu'un, m'investir à fond dans le petit boulot que je trouverai, trouver un sujet d'enquête, refaire un special show mais dehors, ou un essay film comme heart of a dog de laurie anderson. je l'ai revu hier soir parce qu'on en avait parlé avec r. quand il était là, je lui envoyais des petites vidéos de mes moments préférés et il m'a répondu merci, c'est tout, alors que je voyais qu'il était en ligne, donc en train d'écrire à quelqu'un d'autre. j'avais envie de vomir de jalousie et puis j'avais envie de vomir de honte de ma jalousie. j'ai passé la soirée à checker mon téléphone et à chaque fois que je voyais qu'il était toujours en ligne j'avais l'impression d'avoir un taille-crayon dans le ventre qui me taillait mon estomac en le faisant tourner sur lui-même.
she moved to berlin to have sex with a girl. she moved to berlin to escape her past. quand r. était là je me suis rendu compte à quel point je vivais imbibée dans le passé ici. il s'est moqué de moi parce que je faisais que dire que c'était mieux avant, avant y avait pas tous ces immeubles immondes sur la place et là-bas y avait une rue et le bar où on sortait quand j'étais au lycée et au fond de ma rue y avait une clairière et un petit bois où j'avais ma cabane et ils ont tout rasé pour faire des immeubles moches comme partout et avant la cuisine était noire et vert sapin et c'était la maison de mes grands-parents mais ils sont morts et puis je l'ai emmené au cimetière for god's sake. sans oublier ma spectaculaire collection de journaux exposés sur mon étagère pour toujours avoir le passé à portée de main. je les aurai pas avec moi à berlin.
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Villa Unión y Termas de Fiambala 💧
Après San José des Chacal, nous avons repris la longue route vers Salta. Nous avons refait un tour vers Rodéo avant le départ pour pouvoir refaire la sublime route que nous avions vu et nous en avons profité pour laisser de l’eau au petit temple érigé par mon père et Nico.
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Suite à cela, nous avons mis le cap vers Villa Union car nous avions pour plan d’aller voir deux parcs classés par l’UNESCO : le parc Ischigualasto et le parc Talampaya. Nous voulions aussi en profiter pour aller à la Laguna Brava, un lac de fou rempli de flamands roses.
Malheureusement, Villa Union a été une grosse déception.
Dans cette zone, rien ne se fait sans guide et tout est très cher. Comptez entre 60 et 80€ par personne pour la visite des parcs qui se fait uniquement dans des bus touristiques ou dans sa propre voiture au milieu d’une caravane de véhicules. De plus, la Laguna Brava était fermée jusqu’à nouvel ordre à cause de la neige. Ici, le touriste français est vu comme un pigeon qui doit dépenser le triple de ce que dépense un local pour la moindre visite. Cette vérité était déjà assez présente sur tout le continent Argentin mais elle ne nous a jamais paru aussi flagrante qu’à Villa Union où les prix y sont exorbitants.
Nous n’avions pas envie de faire partie de cet engrenage et nous étions plutôt short sur l’argent après les réparations de la voiture. Nous avons donc fait l’impasse sur toutes ces visites et avons repris la route. A force de recherches nous avons quand même pu trouver une petite pépite à visiter totalement gratuitement : La Banda Florida, une version miniature de l’impressionnant canyon que vendait le parc Talampaya.
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De retour dans notre Doudi Cuatro en direction du Nord, nous avons fait une halte dans un petit restaurant Libanais, le tout premier de notre voyage ! Agréablement surpris par cette découverte culinaire qui nous changeait du bife et des milanaises, nous avons pris le temps de déjeuner là. C’est autour de délicieux mezzes libanais et sandwichs falafels que nous avons fait la rencontre de Georges et son épouse, les deux patrons du restaurant. Georges est un argentino-libanais qui parlait parfaitement français et avec qui nous avons discuté un long moment. C’était une rencontre passionnante durant laquelle nous avons appris plein de choses sur le Liban et sur la famille de Georges (son fils est réalisateur et il a fait un court métrage en partenariat avec l’institut du monde Arabe, rien que ça !). Avant de partir, la femme de Georges nous a donné le meilleur plan que l’on a eu depuis le début du voyage : LES THERMES DE FIAMBALA !
Ces termes cachées au milieu des montagnes, près de la ville de Fiambala, sont un plan très local et peu connu des touristes. Elles n’apparaissent d’ailleurs pas dans les résultats de recherche Google Maps quand on tape le mot « termas ». Nous nous sommes donc empressés de nous y rendre.
Nous sommes arrivés à Fiambala, une très jolie petite ville dont les alentours sont à tomber par terre tant ils sont beaux. Nous avons bu un coup sur la place en observant les centaines de motos défiler devant nos yeux. En effet, depuis la crise, tout le monde ou presque circule en moto, un moyen de transport plus économique et facile à réparer.
Nous avons pris le créneau du soir pour les thermes, 12€ par personne pour 4h à mariner dans l’eau chaude : un plan en or !
Les thermes sont sublimes. Après une fastidieuse montée en voiture dans les hauteurs rocheuses, vous vous retrouvez au milieu de 15 bassins d’eau chaude naturelle provenant directement des montagnes. Tout est en pierre, les locaux s’y prélassent en partageant les ragots du moment et vous avez même un restaurant à bon prix pour vous requinquer entre deux baignades. C’était un paradis sur terre ! Nous nous y sommes rendus le dimanche soir et malgré la foule nous avions largement l’espace pour profiter de l’endroit. Nous avons décidé d’y retourner le mardi matin pour avoir les thermes rien que pour nous.
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Après une nuit dans la pampa, nous sommes partis explorer le cañon del Indio le lundi, un magnifique canyon de pierres rouges qui s’étend sur quelques kilomètres.
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Le mardi matin nous sommes retournés à 8h du matin aux thermes. Pari gagné, nous avons eu les thermes rien que pour nous pendant deux bonnes heures avant de voir quelques locaux débarquer. Un pur bonheur !
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Nous sommes repartis détendus et heureux vers Cafayate, la dernière étape avant Salta !
Je vous raconte la suite dans le prochain post.
Besitos,
Luna.
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Annexe avant contexte ?
Et pourquoi pas ? J'ai bien envie de lancer des idées dans un ordre aléatoire, histoire de prouver que la refonte avance quand même. Le contexte bouge encore un peu, possible que ça soit encore le cas mais, pour cette annexe que je m'apprête à vous partager, peu de chance qu'elle se transforme.
Alors, bonne lecture p'tit fantôme !
Possession Fait d'être possédé.
Oh, croyez-moi, ça n'a rien de drôle. Si le fantôme qui se glisse dans votre enveloppe corporelle s'amuse à vous tourmenter du matin au soir, sachez que ça n'est pas une partie de plaisir pour vous. Prisonnier de votre propre corps, sans capacité à en reprendre le contrôle, marionnette d'une âme qui n'est pas la vôtre. À Burtondale, les cas de possession sont rares, mais ils existent.
Ils peuvent toucher n'importe qui, ou presque. Si vous êtes l'incarnation d'une âme qui foulait autrefois la ville, alors vous serez épargné par ce fléau. En effet, ils reconnaissent en vous la personne que vous avez été par le passé. Pour les autres, que vous ayez un don, que vous croyez ou non à l'existence des esprits, ils n'en ont que faire.
Comment ça marche ?
· Dans le cadre d'une possession après validation, il vous faut lancer le dé possession. Le résultat peut vous afficher les messages suivants : Oui ou Non. Dès lors que vous avez une réponse positive, votre personnage sera possédé pour une durée de 6 mois irl. Attention Veillez à ne pas faire partie du groupe Ghosts auquel cas la demande de possession ne sera pas prise en compte.
· Dans le cadre d'une possession au moment de la rédaction de votre fiche, merci de bien vouloir vérifier, d'une part, qu'il reste des place dans la liste ci-dessous, et d'autre part, d'en avertir le staff en envoyant un MP à @Pandora Crimson afin que la place vous soit réservée jusqu'à validation de votre fiche.
· La façon dont vous vous faites posséder doit se jouer inrp, à moins d'être possédé dès votre entrée en jeu. Dans ce cas, la possession prend effet une fois la fiche validée.
· Durant ces six mois, votre personnage ne pourra plus agir selon ses propres moyens. Il faudra donc prendre en compte inrp le fait que ses actions et paroles n'ont rien à voir avec ce qu'il a l'habitude de dire ou de faire.
· Pour une question de logique, puisque la possession est un événement rare à Burtondale, nous limitons la liste des personnages possédés à 3. Elle est affichée ci-dessous et vous pourrez la consulter aussi souvent que besoin pour vous assurer qu'une place est libre.
La liste des possédés en ville :
❭ Nom & Prénom du 00.00. au 00.00 ❭ Nom & Prénom du 00.00. au 00.00 ❭ Nom & Prénom du 00.00. au 00.00
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Samedi 26 Août 2023 Rabinal del Camino - El Acebo, 17km.
Nouveau réveil a 4:30 pour un départ à 5:00.
Il fait frais ce matin - froid même: 13 degrés.
L’étape du jour nous réserve la traversée des Montes de Léon - ascension jusqu’à la Cruz de Hierro, puis descente vers El Acebo où nous passerons la nuit - au total, un peu moins de 500m de dénivelé positif.
Nous quittons rapidement le village, puis le Camino devient chemin à travers champs où nous traversons quelques fermes. La pente est douce, puis devient plus raide après 2 km. Progresser ensemble avec une seule frontale devient difficile - les torches de nos mobiles nous sont d’un grand secours.
En montagne, le dénivelé est roi… il sera donc difficile d’estimer notre progression (habituellement un peu moins d’un quart d’heure par km) simplement en regardant la montre.
En effet, nous arrivons à 6:30 à Foncebadón, à 5.6 km de notre point de départ. Là, en raison de l’altitude, il fait franchement froid: 10 degrés.
Nous n’avions pas prévu de faire une pause, mais nous nous réfugions neanmoins au bar Monte Irago où nous prenons des boissons chaudes, puis une seconde tournée.
Nous y croisons un français, qui est pour la quinzième fois sur le chemin - quel exploit!
Nous resterons finalement au chaud 1 heure et ne sortirons qu’au moment du lever de soleil. Celui ci est magnifique, et la lumière que nous aurons en ce début de journée le sera tout autant.
Les paysages que nous traversons sont en total contraste avec ceux de la Meseta: les monts de Leòn nous entourent et ont remplacé l’unique et ennuyante ligne horizontale de la portion Burgos León.
A mi-parcours avant le début de la descente, nous apercevons la
Cruz de Hierro, célèbre pour accueillir les intentions des pèlerins que ces derniers laisse ts sous forme de petit mot, de photo, etc…
Cette croix est d’habitude assaillie de pèlerins et randonneurs - à cette heure matinale, elle est à nous seuls.
La montée à été difficile, la descente l’est encore d’avantage: les pierres qui jonchent le chemin sont autant de pièges qui nous invitent à une chute qui ne manquerait pas d’être douloureuse.
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Les jambes tendues, nous arrivons enfin à El Acebo, long village qui semble totalement dédié à l’accueil des pèlerins / randonneurs.
Nous dormons ce soir à la Casa del Peregrino, que nous avons choisi parce qu’elle disposait d’une piscine.
Nous sommes ravis de vous ce panneau presque au début du village - faux espoir: nous logeons sur l’autre site, en fin de village.
Quant à la piscine, la température fraîche ainsi que le vent nous dissuaderons de l’utiliser.
Nous nous contenterons donc d’une sieste l’après midi, avant d’aller prendre le dîner des pèlerins à 19:00.
Avec 19 degrés seulement attendus demain à Ponferrada, nul besoin de se lever aux aurores: nous déjeunerons à 6:30 et partirons dans la foulée, pour une étape qui devrait être simple.
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#compostelle#compostelle en famille#saint jacques de compostelle#famille#santiago de compostela#camino#catholique#El Acebo#rabanaldelcamino
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Vulgaire
19.08 2023
Je ne sais pas vraiment quand le fantasme m'est venu à l'esprit. Comment je suppose. Comme tous, elle s'est glissée dans un rêve, s'est révélée furtivement dans une chanson paresseuse, a chevauché un rayon de soleil par un après-midi d'été. Elle a apporté avec elle des visions d'une autre vie. Une liberté presque illimitée et indomptée, une liberté obscène en effet. Sa profondeur m'a à la fois intriguée et dégoûtée. Oui, je pensais, je serai libre. Et l'imagination sera libre. Mon pouvoir créatif et ma pensée, mes paroles et mes actions sans barrières. Et le fantasme, bien sûr, devait prendre une forme humaine, comme toutes les obsessions. Bien qu'indéterminée, elle dansait autour de moi les soirs et les matins sans sommeil, comme une elfe. Une forme exotique et fluide. Quelque chose entre, à la fois et jamais, ensemble, homme et femme, saint et pécheur, amant et ennemi, objet de désir et de passion. Un petit enfant innocent et un vieil homme vulgaire. La forme a pris des noms et des formes. Il a pris de la chair et des os dans les phrases et les regards et s'est affiné dans la pensée dans les touchers et les personnes de ma vie. Chacun d'eux se dressait comme un obstacle et la clé de sa réalisation, changeant sans cesse d'image et d'existence, selon sa volonté mystérieuse...
Parce que, bien sûr, elle avait ses propres intentions qui m'étaient insondables. Enfant de riche gâté, il exigeait tout et ne se satisfaisait de rien. Il demandait des danses endiablées, des amours désespérées, une paire d'yeux – parfois deux – et deux lèvres à rencontrer. D'autres fois, il demandait l'obscurité. Isolement. Une dépression profonde qui nous a beaucoup plu à tous les deux. Mais il a toujours voulu ce que je voulais aussi, c'est important. Et plus important encore que cela, il a toujours demandé de la compréhension. Une bouche pour me dire exactement ce que je voulais entendre. C'est-à-dire ce que nous voulions entendre. Une paire de jambes pour nous accompagner à notre danse. Une main pour fermer le volet, nous enfonçons dans les ténèbres. Une entreprise pour nous entraîner dans la décadence avec des enseignes au néon, des excursions nocturnes inutiles et des conversations nocturnes encore plus inutiles. Une existence qui ne se soucie pas de qui nous sommes. Qui comprend que nos désirs et nos vérités changeront constamment. Comment le futur n'existe que pour accueillir toutes ces possibilités improbables qui ne rentrent pas dans le présent. Que l'amour n'est pas limité par les délires des gens, par leur stupide possessivité, qu'il est plus grand que tout principe et toute règle et qu'il débordera dans nos baisers, peu importe à quel point ils essaient de la faire sécher.
Ce fantasme, cependant, c'était moi. Et il ne m'a pas fallu longtemps pour m'en rendre compte. Il ne m'a pas fallu longtemps pour réaliser que ce que j'imaginais, c'était moi, sous toutes mes formes.
Les-portes-du-sud
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Bog's blog 41
Bog’s Blog On est reparti pour un tour. Cette semaine a suivi son cours comme une autre l’aurait fait avant elle. Il y a quand même eu quelques évènements notables qui sont sortis de notre routine habituelle.
J’ai profité de la bonne météo de ce début de semaine pour travailler sur les “home improvements” extérieur. Notre système d’eau grise est officiellement fonctionnel avec des améliorations potentielles qui peuvent encore y être apportée à l’avenir. On espère que les plantes filtrantes y trouvent leur compte et enfoncent leurs racines profondément dans la scorie. J’ai également installé des pavés pour pouvoir se déplacer jusqu’au composte sans trop se mouiller dans les hautes herbes et également devant l’escalier principal de la maison. Pour ce qui est de l’intérieur, on a fini la cage moustiquaire autour de notre lit samedi. Elle requière également quelques finitions mais dans l’ensemble elle est fonctionnelle. On a très bien dormi dedans. Lundi au réveil on a découvert qu’il y avait 3 moustiques à l’intérieur qui n’avaient pas eu l’opportunité de nous embêter. En plus ce n’était pas très bon pour mon Karma de perpétrer de génocide de moustique tous les soirs et souvent, au plein milieu de la nuit. J’ai aussi fait des trous dans le contreplaqué derrière le frigo pour que celui-ci puisse un peu respirer. On a des problèmes de bruits qu’on associe à une surchauffe. Je pense qu’on a passé un point de non-retour et qu’il va nous rappeler sa présence pour toujours. Il y a également la possibilité qu’il ait toujours été bruyant mais qu’on y payait moins attention. Il a tendance à obséder mes pensées le matin pendant ma méditation. Maintenant que je sais que j’ai agi pour régler la situation ça va soulager ma conscience. Ma liste de chose à faire a donc bien diminué ces derniers jours et heureusement étant donné que cette longue période de liberté (presque 2 ans) arrive à sa conclusion. En effet, la semaine prochaine, je suis censé recommencer à contribuer à la société. Je vais m’habiller correctement, interagir avec des inconnus, participer à l’effort économique de mon ménage et payer des taxes à mon pays adoptif. Ce changement de dynamique est le bienvenu. D’une certaine manière j’aimerai bien me resynchroniser avec le reste du groupe. Je n’ai pas encore reçu mon horaire pour mon travail dans les élections mais ça devrait être plutôt chill. C’est censé durer environ un mois puis je commence chez les Wilcox début novembre. Je suis allé voir Blair Wilcox (mon frère d’accueil) sur le terrain vendredi aprem pour qu’il me donne un peu les ficelles du métier. Pour me préparer à l’entretient, j’ai nagé 1h15 afin d’être dans les meilleurs dispositions mental possible et me montrer sous mon meilleur jour (de façon naturel). C'était chouette de le revoir après tant d’années. Il a l’air d’aller vraiment bien. Ça se ressent qu’il a une bonne énergie. Il a un enfant et un deuxième en chemin.
Je compte me déplacer en vélo électrique jusqu’au travail donc j’ai fait pas mal de recherches récemment et je pense avoir trouver ce qu’il me faut une batterie de 625KWh, assistance jusqu’à 45km/h pour 1800 euro. Le vélo a une chouette esthétique. C’est une marque Néo-Zélandaise. Je vais aller au magasin demain pour poser quelques questions.
Après ma visite chez Wilcox, je suis retourné au boulot de Kate pour boire un verre (ce qui est commun le vendredi aprem) avec ses collègues et Cathy. Cathy était là parce qu’elle avait besoin d’un peu de compagnie après une longue semaine. La bière a bien tapé à jeun après une heure de natation. On est allé faire une dégustation de Gin dans la foulée au “liquor shop” du coin. Je n’avais pas intégré le fait que tester un gin impliquait l'écoute d’une pléthore d’explication inutilement compliqué d’œnologue en herbe/fleur. Kate et Cathy ont assuré les interactions et je me contentais d’acquiescer et sourire docilement. Kate avait l’intention d’acheter une bouteille pour mettre en réserve pour les occasions ce qu’elle a fait.
Le soir on avait des invités particuliers à la maison. On a reçu trois vétérinaires belges de notre âge qui étaient arrivé quelques jours plus tôt. Robin Delrez, le frère de Natasha (la copine de Vinz), m’a demandé si je pouvais m’occuper un peu de ses amis/collègues. On les a donc conviés à la maison pour un curry. Ils étaient très sympas. Ils ont un working holiday visa mais compte ne rester que 3 mois bizarrement. Il y en a un qui a une promesse d’emploi et qui doit rentrer. Une autre qui a une offre et la dernière qui n’a rien de prévu et qui se voit bien rester plus longtemps. Mais bon, c’est le début de leur voyage et je ne voulais pas trop les embêter avec le fait de penser à la fin. Ils ont tous les trois un boulot rémunéré à 1H30 vers le sud dans une ferme qui commence le mois prochain. On les recroisera peut-être à l’avenir.
Dimanche, Jamie est rentré une semaine plus tôt que prévu pour l’anniversaire de Mark. Je pense que sa famille et sa copine lui manquait de trop. Un anniversaire représente à la fois la cause du manque et l’opportunité de rentrer en grande pompe. On a fait des pâtes fraiches au pesto et des pisco en apéro. Les grands-parents étaient bien entendu de la partie. C’était chouette d’avoir les différentes histoires du voyageur. On compte l’inviter avec Bea (sa copine) à la tiny house dans la semaine et peut être aller grimper ensemble. Ils comptent aller skier deux semaines début octobre.
Je pense que ce sera Kate qui vous écrira la semaine prochaine. Ce sera rafraichissant d’avoir un peu son point de vue. Passez une bonne semaine, bisous.
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Comment perdre du poids en une semaine
Routine 2
La perte de poids est un sujet quotidien voir le problème pour tout un chacun qui veut réduire le poids en un temps record de manière naturel sans passer par la chirurgie. Dans la routine 2 minceur le corps a besoin de cardio qui accompagne la fourchette.
Aime tu le sport ? Un lien sera déposé en dessous pour éliminer chaque soir le calories et aidera ainsi à bruler de la graisse aux niveaux des zones spécifiques.
La routine 2 est aussi à adapter dans la routine de toute femme en approche de la trentaine pour l'aider à garder la forme pendant les variations des hormones qui deviennent de plus en plus capricieux.
Matin
Des pâtes à la sauce tomate + une tasse de tisane à la menthe
Recette
Dans une marmite ou une poêle, faire bouillir pendant 9 min les pâtes légèrement salé avec une feuille de laurier.
Après cuisson, mettre sur le feu une poêle avec de l'huile d'olive bio et rajouté les ingrédients : tomate épelée, oignons coupés en dé ou en rondelle, de la ciboulette, du cèleri, ainsi que de la purée de tomate (tomate en boite). Cuire pendant 10 minute maximum. Rassurez vous que la sauce soit bien cuite et ensuite,
Mélanger la sauce avec les pâtes et couvrir pendant 5 minutes à température basse. Remuez et secouez de temps en temps. Une fois le mélange réussi, déposez les pâtes sur une assiette en porcelaine et servir.
PVI : éviter de la mayonnaise et toute autre sauce d'accompagnement.
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MIDI (12h)
Une tasse de café ginseng + une pomme verte (facultatif)
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Le café ginseng est un café décaféiné sans effets secondaire ; un excellent café minceur car il réduit la sensation de la famine et aide à la perte du poids. Vous pouvez vous en procurez au magasin dans le lien en dessous.
instagram
Surtout ne vous privez pas d'eau, hydratez vous quotidiennement pour avoir une belle peau et vivre longtemps.
SOIR (18h)
Un verre de jus de légume verte + un bol de salade verte.
Comment préparer la salade
Dans un saladier, couper les choux en fine ou grande tranche, ajouter de la vinaigrette et saler légèrement. Rajoutez du blanc de poulet fris ou braisé par dessus coupé à la forme que vous désirez. Ajoutez 2 œufs durs coupé en moitié ainsi que de la tomate coupé en dé ou en rondelle et poivré légèrement. Vous pouvez ajoutez des fines tranches de carottes et dégustez avec votre jus de légume.
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Comment faire mon jus de légume verte
Ingrédients :
1 tranche d'épinard
1 tranche celeri ou persil
500 ml d'eau
1 citron vert ou jaune
Mixez le tout dans un mixeur et placez au frais.
Bienfaits de l'épinard
Les vitamines A contenues par l'épinard détoxifient l'organisme, nettoient le sang et éliminent les bactéries. Il est souvent conseillé aux peaux à imperfections de consommer de l'épinard car ses actifs empêchent les toxines de se transformer en bactéries et préviennent donc de l'acné.
L'épinard est légume miracle aux multiples bienfaits. Voir plus sur google …
Routine Fitness
A effectuer 3 fois par semaine et 3 h après le repas du soir.
3 heures après le repas du soir procédez à une routine de brule graisse et calorie 15 min vous suffit pour vous mettre dans tous vos états; de la sueur, du fun ... Keep up ! guys cette routine c'est le meilleur ... Allez y au rythme de votre battement de coeur à tantôt!
youtube
Bonne chance !
La Fourchette avec Be Fit With K ♡
#La Fourchette avec Be Fit With K#Routine 2 minceur#astuces minceur#perdre du poids en 1 semaine#bio life#blogger#cuisine#kinshasa#congolaise#jus de legume#Be Fit With K#Salade#Instagram#Fitness#Youtube#cardio workout#manger bio
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Les chevaux en Russie (1812) Partie 1
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Sans trop aller dans la sociologie, il y a des similitudes entre le comportement des suiveurs de matchs sportifs et les suiveurs de documentaires napoléoniens agréés par la papauté tulardienne.
En effet, il est commun d’aimer le "spectacle", et on retiendra facilement la finale, les actions offensives, les "buts" et les marqueurs. Il n’y a qu’à voir, par exemple, à quel poste "jouent" les derniers vainqueurs du "ballon d’or".
Dans les campagnes militaires, on retient aussi tout ce qui est spectaculaire, on se focalise sur les batailles, les charges de cavalerie, car ce sont elles qui captivent, culbutent les défenses adverses et annoncent la victoire finale. Voici donc les visiteurs venus contempler les héros placés au centre des immenses tableaux, mais aucun ne s’interrogera sur les moyens techniques utilisés par l’artiste.
Loin d’être sous les feux des "projecteurs", des milliers de cavaliers eurent des missions vitales comme, par exemple, transmettre les courriers sur la ligne opérationnelle… Également, la logistique et son grand nombre de chevaux de trait indispensables pour tracter les centaines de canons, les milliers de caissons contenant trésors, imprimeries, armes, munitions, matériels divers, vivres, habits, et bagages.
Chevaux en juin 1812
L’organisation de l'Armée sous le commandement de Napoléon est bien faite. Il y a des rapports, matin et soir, des effectifs présents et absents. Le nombre précis de cavaliers dans chaque corps de cavalerie avant chaque "départ" est donc consultable au Service Historique de la Défense (SHD), à moins que… ["Les rapports ont étrangement disparu, Monsieur" (Vous êtes trop curieux, Monsieur)].
En revanche, il est difficile d’évaluer le nombre de chevaux de selle à un instant t, car les officiers pouvaient avoir entre 1 à 18 chevaux chacun, suivant leur grade ou leur fonction. Le SHD indique environ 107 000 chevaux de selle en juin 1812. La proportion approximée cheval/homme est d’un cheval pour quatre hommes.
Le nombre de chevaux de trait est également difficile à évaluer, cela varie entre 1, 2, 4 et 6 chevaux pour chaque caisson, canon, et voiture, suivant leur poids. Le SHD indique 49 816 chevaux de trait en juin 1812.
On remarque que, durant les campagnes, rien n’est laissé au hasard sur le nombre des effectifs. Il y a un équilibre des forces et une règle des pourcentages ou proportionnalité. Par exemple, les chevaux de trait représentent un peu moins de la moitié des chevaux de selle (45%), et il faut un peu plus de la moitié (55%) de ces chevaux de trait pour l’artillerie, 27 300 chevaux.
Chevaux à Moscou
Le 29e bulletin de la Grande Armée du 3 décembre 1812 indique une perte de plus de 30 000 chevaux en peu de jours, avec un pic entre le 14 et le 16 novembre. Cependant, cela n’a pas empêché d’avancer, de faire un combat et une bataille quelques jours après, puis de semer les armées russes à la Bérézina, ce qui veut dire qu’il restait un nombre suffisant de chevaux – sans, toute l’armée française aurait été prisonnière.
Essayons de trouver un nombre approximatif de chevaux durant le début du repli Moscou-Smolensk. À Moscou, au 18 octobre 1812, l’addition des effectifs des cavaliers des corps de cavalerie et de la Garde impériale correspond à 10 300 hommes. L’effectif de l’armée combattante correspond à 105 000 hommes, mais si on ajoute la gendarmerie, le quartier général, les grands parcs d’artillerie et du génie, les équipages, les ambulances, on atteint au total 116 000 hommes.
Si on respecte la règle du pourcentage 1/4, on peut estimer au minimum 29 000 chevaux, ce qui correspondrait à 20 000 chevaux de selle + 9 000 chevaux de trait, dont 5 000 pour l’artillerie.
Cependant, l’addition des bouches à feu (569) et des caissons d’artillerie (2070), début octobre, est de 2639, un nombre qui semble trop important pour l’équilibre du mouvement des forces. Admettons que l’on puisse les tracter par la moyenne de 3 chevaux, cela ferait 7 917. Ces 7 917 d’artillerie par 100/55 donneraient un total de 14 394 chevaux de trait. Additionnés aux 20 000 chevaux de selle, cela donne au maximum 35 000, un nombre plausible, compte tenu de la perte annoncée.
À Moscou, il y avait aussi 4 000 cavaliers démontés, non pas du manque de chevaux, nous l’avons constaté précédemment, mais du fait que leurs chevaux pouvaient être plus utiles ailleurs, par exemple, pour tracter les caissons civils supplémentaires ou comme réserve en cas de pertes imprévues.
Cause des pertes
La cavalerie des corps d’armée revenant de Moscou était encore très belle au 6 novembre 1812. Le temps passa du soleil aux nuages gris avec vent du nord, les premiers flocons commencèrent à recouvrir les chemins, puis la température chuta un peu jusqu’à -10 degrés la nuit. Rien de dramatique, mais pour atteindre la garnison de Smolensk, il restait encore deux à trois jours de marche pour l’avant-garde (Ve et VIIIe corps d’armée), quatre à cinq jours pour l’arrière-garde (Ier et IIIe corps d’armée), 7 jours pour le IVe corps d’armée du vice-roi Eugène…
Le verglas ralentissait l’allure, fatiguait, blessait et plusieurs centaines de chevaux mourraient chaque nuit au bivouac. Il semble que des cavaliers inexpérimentés avaient persisté dans leur indiscipline et avaient négligé de ferrer à glace les sabots de leurs chevaux, ce qui est la base dans cette situation.
Aussi, la logistique manquait de traîneaux pour tirer les canons et les caissons de munitions, de vivres et d’effets personnels. La perte générale des chevaux n’était pas due au froid, contrairement à ce que colportent les bavards des salons parisiens, mais aux marches successives et au peu de fourrage et d’avoine à certains endroits. Le cheval résiste très bien au bivouac et au froid glacial à condition qu’il soit bien nourri.
Constatons, aussi, que durant un repli, les pertes à un endroit de la marche ne sont pas des pertes définitives. À l’arrivée dans une garnison, il y a un dépôt de cavalerie qui recompléte les unités. Il y a également quelques combats et escarmouches qui permettent de récupérer des chevaux et des caissons…
Smolensk
Le séjour à Smolensk du 8 au 16 novembre était salutaire pour tous, l’essentiel était de reposer les chevaux, de recompléter la cavalerie grâce aux dépôts, et d’approvisionner en fourrage.
Aussi, Napoléon en profita pour réorganiser les troupes, en particulier la cavalerie : ordre de créer un corps actif de 6000 cavaliers en réunissant la cavalerie des cinq corps d’armée présents à Smolensk, et qui serait chargé de la protection des cantonnements d’hiver - Et oui, à ce moment-là, il était encore possible d’installer les quartiers d’hiver en Biélorussie, entre Vitebsk et Mohilof.
En plus, 5000 chevaux de Pologne étaient en partance pour Smolensk, et 30000 chevaux avaient été commandés au ministre des Relations extérieures Hugues-Bernard Maret, duc de Bassano.
Étranges imprévus
Malheureusement, des imprévus « étranges » arrivèrent au même moment :
Le ministre Maret, à Vilna, avait tardé à faire les commandes de chevaux – 1 mois – irréparable.
Échecs des VIe, IIe et IXe corps d’armée (maréchaux Gouvion Saint-Cyr, Oudinot et Victor), chargés de protéger le nord de la ligne opérationnelle, perte des villes de Polotsk et de Vitebsk avec dépôts et combat perdu à Czasniki… La victoire française était pourtant indubitable, au moins de rejeter l’armée russe de Wittgenstein au delà du fleuve Dvina.
La ville de Minsk – avec dépôts et 2 millions de rations – était menacée. Les VIIe et XIIe corps d’armée (généraux Reynier et Schwarzenberg) chargés de protéger le sud de la ligne opérationnelle, étaient comme par hasard absents à plusieurs jours de marche.
Perte du dépôt de cavalerie de Gorki.
à suivre...
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"Une bagarre entre «zoot-suiters» et soldats à la gare Jean-Talon," La Patrie. August 4, 1943. Page 13. --- Un commencement de bagarre qui aurait pu se prolonger et prendre des proportions graves, a éclaté, hier soir, à la gare Jean-Talon à l'arrivée d'un convoi à bord duquel se trouvaient une vingtaine de jeunes gens affublés de « zoot-suits ».
Lorsque les jeunes manifestèrent un peu trop d'enthousiasme en aspirant la brise « fraiche » et l'air pur de la Métropole, ils furent invités à prendre un peu d'exercice par un groupe de soldats dont les uniformes venaient en contraste marqué avec les « zoots ». Mais l'arrivée des agents de police du « 2! » et de plusieurs hommes portant l'insigne du corps de la Prévôté eut pour effet de jeter une douche efficace sur l'enthousiasme des jeunes… En nous parlant de l'aventure, ce matin, le lieutenant Therrien, du poste No 211. résuma son rapport en quelque mots: « quelques coups de poing sur la g… et une couple de nez rougis…»
#montreal#public dance#canadian soldiers#zoot suits#zoot suit riot#street fight#police search#police powers#youth in revolt#canada during world war 2#crime and punishment in canada#history of crime and punishment in canada#disciplining youth
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