#effets de soir et de matin
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model: Golden Georgiii photography: Joan Crisol
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Ce qui se passe ( vraiment ) dans votre Corps quand vous faites du Sport
Ce qui se passe en dans votre Corps quand vous faites du Sport
Saviez-vous que vous pouvez transformer votre corps et votre esprit dès le 1er jour de sport ? Ce contenu ne fonctionnera pas pour tout le monde. Il est spécifiquement conçu pour ceux qui sont prêts à prendre leur santé en main et qui cherchent un moyen efficace et pratique de le faire. Si vous avez du mal à vous motiver pour aller à la salle de sport, ou si vous n’avez tout simplement pas le…
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Vélo
Juliette traversait, tous les matins,
Les champs de blé et les jardins,
Afin d’éviter les ragots des voisins,
Même si l’air gardait son parfum.
Affichant un visage impassible,
Elle roulait le plus vite possible.
Son cœur, pourtant si sensible,
Cognait tel un tambour invisible.
Les paysans l’admiraient.
Dans sa petite robe d’été,
Elle leur faisait un joli effet.
Et ils connaissaient son secret.
Tout le monde disait en souriant:
« V’la la jolie fille à vélo
Qui va rejoindre impatiemment,
A l’orée de la forêt, Tonio.
Comme il a de la chance.
Elle va encore l’inonder de baisers.
Mon dieu, quelle inconscience
Car il ne va rien faire de la journée ! »
Tonio se levait avec le soleil
Pour labourer son champ.
Sa main éloignait une abeille
Quand elle l’appelait en freinant.
Pendant que son vélo tombait,
Juliette courait pour se jeter
Dans les bras de son amant
Qui n’en demandait jamais tant.
Puis, ils s’embrassaient goulument,
Avant de quitter son champ
Pour le plus proche grenier,
Et y passer la journée.
Le soir, heureuse, la belle Juliette
Remontait sur sa bicyclette.
Alors, les gens la voyaient rentrer
Avec, dans les cheveux, de la paille dorée.
Tout le monde disait en riant
Que la jolie fille à vélo
A encore passé un bon moment
Dans les bras de son Tonio.
Alex@r60 – août 2023
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Candaulisme
Scène de vie d’un candaulisme ordinaire...
Un soir, au retour d’un apéritif d’entreprise improvisé, ma femme ayant préféré rentrer à la maison pour ne pas me laisser seul (même si lorsqu’elle m’a appelé au téléphone pour me prévenir je lui ai laissé comme d’habitude la décision d’accompagner ses amis ou pas) , vint me rejoindre dans la pièce bureau de notre maison.
« Hello, chéri » m’adressa-t-elle en venant me gratifier d’un baiser rapide sur les lèvres « Tout va bien ? Ta journée ? »
« Oui, et toi ? Tu aurais pu rester tu sais...je travaille à mon prochain livre...Je t’ai préparé le repas...Tu trouveras tout de prêt dans la cuisine... »
« Merci Chéri me glissa-telle à l’oreille tout en m’embrassant à nouveau et en se collant contre moi... »
« Oh...toi... ! lui fis-je remarquer...toi, tu as quelque chose à me raconter...§ Je te connais tellement...Viens... »
En m’embrassant, elle s’était effectivement appuyée assez significativement contre moi ...Son odeur...Sa chaleur...Ses adorables seins qui pointaient au travers de son chemisier un peu plus ouvert qu’à son départ au matin...
« Hummm me fit-elle en minaudant...Euh, oui enfin, pas grand-chose...mais il faut que je te dise... A l’apéro ce soir, à la guinguette à côté de notre boite, il y avait pas mal de monde et on a un peu dansé. »
Ma femme adorait danser et j’adorais la voir danser ou savoir qu’elle avait été heureuse en dansant...Elle était belle et dansait réellement avec grâce et légèreté...ce qui ne manquait pas d’attirer plus encore les regards sur son corps entretenu.
Ce faisant, alors qu’elle continuait à embrasser mes lèvres avec une réelle et non feinte gourmandise, me bécotant, je passais ma main sous sa courte jupe du vendredi, une habitude du "vendredi tout est permis" chez elle, se permettant ainsi de ne rien porter en dessous...Elle était alors si sexy...Elle avait aussi ce soir là ajouté une de mes cravates sur son chemisier pour un effet « woorking-girl » libérée qui lui allait particulièrement bien...
« Oh...toi...C’est bien chaud et bien humide tout ça », lui dis-je en parcourant sa chatte aux lèvres déjà accueillantes et entrouvertes...
« Hummmm...Toi, tu as été coquine ce soir...Coquine... ? Très coquine... ? Raconte-moi !»
Elle s’assit ainsi sur moi en faisant tourner mon fauteuil pivotant...
« En fait, rien de prévu mais après un Mojito et quelques danses avec les collègues, un jeune homme s’est approché de moi et m’a fait du gringue...Imagines-toi qu’il est voisin...Il vient d’arriver dans la boite d’à côté et m’a dit qu’il m’avait souvent vue arriver le matin, que j’étais toujours super habillée et souriante...Il arrivait tôt car débutant et s’installait à une fenêtre de leur espace café en attendant l’arrivée des autres ... On a alors discuté, il m’a proposé un autre verre et on a fait quelques danses car il y avait une série de rock et tu sais que je ne sais pas résister à cette danse... Il danse d’ailleurs très bien pour un jeune d’une autre génération de musiques...D’un pas à l’autre , on a ri, on a discuté et à la fin de la série de danses, il m’a prise par l’épaule pour qu’on discute un peu à l’écart...Là, et j’ai réellement aimé ;, il ne m’a pas caché son attirance, qu’il aimerait me revoir, m’a donné son téléphone...Il est bien bâti comme j’aime, car joueur d’une équipe de rugby du village d’à côté...Son sourire était trop craquant et aussi un peu sa timidité...Il rougissait mais était tellement sincère que s’en était touchant...J’ai craqué... ! Je l’ai embrassé...Il n’en revenait pas... et surtout il m’a indiqué ma bague...Je l’ai rassuré en lui disant qu’il ne risquait rien et que j’avais le plus incroyable et merveilleux des maris qui me laissait totalement libre...Il n’en revenait réellement pas, enchaînant les « Mais... ? » incrédules...Aussi, je lui indiquais de rester là quelques instants , le temps que je t’appelle...Je t’ai appelé et ai décidé de te rejoindre, aussi , en retournant vers lui et en saluant les collègues de bureau, je l’ai pris par la main et entrainé sur le parking...Il faisait déjà nuit et ne lâchant pas sa main, je me suis appuyée sur ma voiture pour l’embrasser de nouveau et lui indiquer que nous ne serions pas sans nous revoir … ».
Pendant que ma femme me racontait son histoire, elle avait aussi remonté sa courte jupe sur ses merveilleuses fesses et se frottait sur mon sexe qui ne cessait de grandir au travers de l’étoffe de mon pantalon...
Je bandais comme un fou...
J’ouvrais adroitement ma braguette pour qu’elle s’empale sur mon dard à son zénith et rapidement elle « dansait » sur ma bite tout en continuant son adorable récit d’adorable salope qu’elle avait su être et plus encore à cet instant, qu'elle était...
Je crois que c’est elle qui me baisait pour être honnête...
Elle se déchainait et je réussi à attraper la cravate, sa cravate, ma cravate pour la tenir comme en laisse ou avec un guide et suivre le rythme qu’elle voulait comme un cow-boy suit le rythme de son cheval déchaîné tout en tentant d’en garder la maîtrise... !
Elle continua en me décrivant comment elle l’avait sucé entre les deux voitures, au risque de se faire voir par ses collègues qui ne devaient pas tarder à quitter l’établissement festif...
Elle me narrât en détail la queue de ce nouvel amant, son poids, sa forme, sa puissance, sa liqueur, son abondance et surtout le plaisir qu’elle avait pris à le sucer sauvagement sur le parking, le garçon toujours aussi incrédule de la bonne étoile de cette soirée...
Elle m’expliqua aussi combien il lui fut difficile d’arrêter sa main pendant le trajet du retour vers la maison et combien son esprit naviguait entre la queue de ce jeune homme et la mienne, impatiente de se faire démonter...
« Chéri...On sort ce soir ! J’ai trop envie...Je suis impatiente de toi, d’autres, des autres et de lundi... Je crois que pendant un moment je vais avoir le sourire en allant au boulot le matin... ! »
Telle était ma femme...
Tel était notre façon de vivre...
Sa façon d’être et de vivre notre Candaulisme...
La soirée était loin, très loin d’être achevée...
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Pousser la porte et prendre une chaise
Hier soir, troisième semaine de réunion des Alcooliques Anonymes. C'est ma sixième réunion.
La plus belle réunion depuis la première.
Ça fait quinze jours que je suis abstinente, j’en savoure les premiers effets bénéfiques. Je dors le même nombre d’heure mais la qualité de mon sommeil s’est significativement améliorée, si l’on exclue les réveils nocturnes causés par le chat. Je me sens calme, reposée, mon humeur s’est stabilisée : je ne pars pas dans les tours, je n’ai pas l’impression d’avoir besoin de re-fonder ma vie entièrement et sur de nouvelles bases, chaque matin. Je ne me mets pas en colère, je ne panique pas dès qu’un problème se présente, je suis tranquille. Je crois que j’ai cessé d’avoir peur tout le temps, et d’avoir honte. Je n’ai plus cette croix à porter, si lourde sur mes épaules, le lendemain d’une simple bière légère.
Je suis même heureuse, je peux le dire. C’est aussi simple. C’est ce sentiment euphorique qui m’avait convaincu d’arrêter la thérapie. Je me souviens de ce fameux mois de septembre, il y a un an et demi, où tout roulait, mon quotidien, ma vie sociale, mes valeurs, l’intérêt que je portais à la vie, le désir, l’enthousiasme. Sans alcool. J’ai replongé après, mais c’était la première fois de ma vie que je me sentais légère et joyeuse, durablement. J’ai passé un temps infini à livrer une bataille titanesque contre le poison qu’insinuait l’alcool dans mes veines, même quand je ne buvais pas deux jours, et c’est ça que je trouve fascinant aujourd’hui, en écrivant et réfléchissant à mon rapport à l’alcool, c’est que tant qu’on n’est pas abstinent, tant qu’on laisse une place à l’alcool dans notre vie, même quand on ne le consomme pas abusivement, il nous empoisonne l’esprit. Il est présent. Il ravive une petite honte, une fatigue, des souvenirs douloureux, des symptômes physiques. Il reste physiquement et mentalement dans notre système et nous met des bâtons invisibles dans les roues. Il change la face de notre quotidien sans qu’on s’en aperçoive.
J’ai tellement lutté pour dépasser la honte et la culpabilité d’être alcoolique, que j’ai développé à force d’obstination et de persévérance, des attitudes très saines pour compenser cet excès morbide. J’apprenais à lire tous les jours, à faire du sport régulièrement, j’ai mis en place des routines du matin, du soir, essayé des choses, reporté, recommencé, pendant des mois, à installer des habitudes pour bien vivre. J’ai lutté pour ma santé mentale. C’est un cadeau que je me suis fait : après tant d’effort pour les inscrire dans mon quotidien, arrêter l’alcool a suffit. Toutes ces habitudes qui me demandaient tant d’effort face à la petite voix de mon cerveau qui me disait : “tu es nulle”, “tu n’arriveras jamais à rien”, “tu ne sais rien faire”, deviennent infiniment plus simples depuis que j’ai retiré l’alcool de ce même quotidien. Tout est plus simple, alors, juste comme ça, je suis simplement heureuse. J’ai enlevé le bâton de ma roue, et je l’ai fait quand j’ai compris qu’il fallait le faire pour moi. Arrêter de boire, je l’ai fait pour moi, et il n’y a pas d’autre façon d’arrêter de boire.
Le partage de P. Hier en réunion parlait de ça. Pour certains, on arrête pour les autres, pour retrouver un travail, récupérer son permis, son appartement… mais c’est seulement quand on comprend qu’on mérite d’arrêter de boire et d’aller mieux, soi, parce que personne ne le fera pour nous, qu’on passe le cap de l’abstinence. On replongera plusieurs fois, mais on n’attendra plus que la solution viennent de l’extérieur. C’est pas qu’on en est pas capable, mais on arrête de boire seulement quand on se met à penser qu’on le mérite. Parce que nous sommes nos propres parents, nous devons d’abord être aimés par nous même, comme nous aurions aimé être aimé au départ. Toutes les personnes que je croise en réunion ont eu des enfances et des foyers dysfonctionnels. C’est tellement fort d’être parmi les siens. D’être parmi des gens qui comprennent ce que c’est que de vouloir se détruire parce qu’on n’a pas trouvé d’autre voie dans la vie, parce qu’on a pas trouvé de soutien ni de raison, déjà tout petit, de se lever et d’avancer.
Hier soir, j’ai trouvé du soutien. J’ai senti mon appartenance. Comme a dit S. Ici, j’ai ma place, parce que quand j’arrive, j’ai une chaise pour m’asseoir. Je peux m’exprimer. Personne ne va m’interrompre, je vais parler aussi longtemps que je le veux, et ces gens vont m’écouter comme on ne m’a jamais écouté nulle part. Ces gens dont je ne sais rien, à part les lieux sombres de leur addictions, leurs démons, leurs joies aussi dans leur rétablissement, m’ont apporté plus que ne l’a jamais fait ma propre famille.
Il y a trois semaines, c’était Noël. Un événement tellement désacralisé et obligatoire, qu’il ne ressemble plus qu’à un simple repas de famille du samedi midi. Il ne s’est rien passé de différent, mais j’ai mis deux semaines à m’en remettre, à me sentir terriblement vide, blessée, profondément malheureuse, dévastée, déprimée. Je n’arrivais plus à sortir de ce marasme d’idées noires, jusqu’à me dire mais à quoi bon ? À quoi bon vivre, si c’est pour ressentir ça ? Mais alors que s’était-il passé là-bas, pour qu’avec ma propre famille, je me sente si abîmée ? Et bien, il n’y avait rien. Pas de lien, pas de regard, pas de sourire, pas de câlin, pas même une tape sur l’épaule, un compliment ou une parole affectueuse. Que des visages renfrognés derrière des masques de personne qui luttent, qui ne veulent pas montrer leurs émotions, ni les ressentir ni les offrir. Pas d’écoute, pas d’attention, pas d’amour. Pas de connexion. Rien, en vérité. Des mots vides, répétés cent fois, sans foi, des mots qui passent entre les couverts, les verres de vins et s’échouent plus loin au pied de la table. Des ricanements débiles, des moqueries, des humiliations même parfois, de celles qui vous saccagent l’esprit avant même de savoir que vous en avez un.
Hier, T. A dit une phrase qui m’a fait réfléchir. La puissance supérieure des AA, c’est la puissance supérieure que nous avions placé dans l’alcool et qui nous dictait nos façons d’agir. Il suffirait de la déplacer dans autre chose, que ce soit Dieu, que ce soit l’Univers, que ce soit le groupe. Je crois qu’il a raison. Il existe encore quelque part dans mon cerveau une croyance, que je tends à déconstruire à présent grâce au programme, une croyance que l’alcool va m’aider à ne plus ressentir la souffrance d’abandon que m’a fait vivre ma famille, qu’il va m’aider à m’extirper de ma dépendance affective. J’ai déplacé en quelque sorte, ma dépendance désastreuse à ma famille, vers une dépendance désastreuse à l’alcool. Car je souffrais, et je souffre encore profondément, Noël me l’a montré. Renoncer à l’alcool, c’est aussi renoncer à cet amour que je n’aurai jamais, ce soutien que je n’aurai jamais, de leur part. Renoncer à mes dépendances, c’est m’accorder enfin la liberté de vivre sans cela, d’en faire le deuil. C’est vivre librement, sans attendre ce réconfort qui ne viendra jamais, qui n’est qu’illusion, et se change en griffe quand on s’approche un peu trop près.
Les personnes dépendantes cherchent à jamais la nourriture affective dont ils ont manqué, cherchent à jamais la sécurité affective et l’attention qu’on leur a refusé. Jusqu’au jour où ils s’aperçoivent que le produit qu’ils consomment possède la même essence que ce poison d’abandon, que le dépit familial. Consommer à outrance, c’est s’enfoncer un peu plus dans la mort et les idées noires, à rechercher l’oubli et l’aisance que nous aurait apporté cet amour initial. Mais la vie sans eux est plus douce, et c’est cela qui soigne.
Remplacer un vide par un gouffre, mais alors qu’est-ce qui vient après ? Comment remplace-t-on l’alcool ? Je crois que les AA sont effectivement une réponse. Je crois que ça marche. Ils m’apportent, une à deux fois par semaine, une drogue douce, humaine : la connexion, le partage, l’écoute, le soutien, gratuit, inébranlable, inconditionnel. Une drogue de rêve que j’ai désespéré de trouver un jour, alors qu’il suffisait de pousser la porte, et de s’asseoir sur une chaise.
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24 juin
j'arrive à me faire pleurer from scratch rien qu'en pensant à lui maintenant. ce matin quand j'ai dit à la kiné que j'avais décidé d'aller à berlin elle m'a dit qu'elle pensait que c'était la bonne décision, que c'était une excellente décision, il était TEMPS lara. je me suis dit que si même la kiné qui m'a vue trois fois dans sa vie avait deviné à quel point j'avais besoin de partir d'ici, c'était la seule décision à prendre. et puis cet après-midi je l'ai dit à la secrétaire du dentiste et elle avait l'air nettement moins enthousiaste, elle a dit et tu vas déménager toutes tes affaires là-bas? comme si c'était une idée totalement saugrenue de partir vivre si loin. et puis le dentiste a mentionné la pharmacie hildegarde à bruxelles et j'ai été prise d'un horrible doute qui avait le même goût amer chimique dégueulasse que la substance que j'avais dans la bouche une fois qu'il a eu fini de recoudre le trou dans ma gencive avec du fil. alors je me dis que je peux y rester un an par exemple, le temps de sortir du trou. j'aurai pris de l'élan, je serai prête pour bruxelles. un an ça passe vite. un an c'est le temps qui s'est écoulé entre la première fois que j'ai vu r. et dimanche dernier quand il est venu à la maison. hier soir o. a mentionné une amie à lui qui est interprète au parlement européen et qui gagne beaucoup beaucoup d'argent et je me suis dit que je pourrais profiter de ma relocalisation à berlin pour devenir parfaitement germanophone et tenter de devenir traductrice ou interprète aux communautés européennes à bx. c'était déjà mon plan b au lycée (je me rappelle plus de mon plan a par contre, je crois que j'ai jamais eu de plan a, ceci explique cela) mais il n'est jamais trop tard pour le mettre en oeuvre.
à part ça pendant que le dentiste faisait des trous dans ma gencive j'avais de nouveau envie qu'il me touche le plus possible, je me concentrais sur sa main qui me tenait fermement mais délicatement la mâchoire, sur ses doigts dans ma bouche et ses autres doigts qui me frôlaient la joue, je sentais son ventre contre mon côté droit quand il a forcé pour extraire les racines et je disais plus près, plus près. j'étais presque déçue quand il a dit ça y est c'est terminé. ce matin la kiné m'a massé le ventre avec ses mains chaudes et c'était agréable aussi mais ça m'a pas fait le même effet de TOUCHE-MOI.
j'arrête pas de pleurer et c'est même plus juste à cause de r. je pleure parce que m. est montée au lit me laissant seule devant c ce soir et je sais pas quand je vais la revoir. je veux pas être loin d'elle et je veux pas être loin de r. même si j'ai vu r. que cinq fois en un an alors qu'on habite à trois heures de train, je veux pas faire baisser ce chiffre en partant encore plus loin. et je sais que m. m'aime, mais quand elle est montée au lit on aurait dit qu'elle en avait un peu rien à foutre. j'ai toujours l'impression que je suis beaucoup moins importante pour elle qu'elle ne l'est pour moi. j'espère qu'à berlin j'apprendrai à pas rester seule dans mon coin avec mon chagrin, que les soirs où j'irai mal j'arriverai à le faire savoir et qu'on regardera schitt's creek dans le lit de n. en mangeant de la glace au chocolat florida eis comme l'été dernier suite aux messages de r. peut être qu'emménager dans une coloc est la meilleure chose que je puisse faire en fait. j'aime pas être seule. et si j'arrête pas de pleurer c'est parce qu'un rien me chamboule et qu'aujourd'hui m. a eu son permis et demain elle aura probablement un travail et moi j'habiterai plus à la maison et l'ordre des choses sera chamboulé alors évidemment que je pleure. quand je suis rentrée du dentiste et qu'elle est rentrée de son examen de conduite on a descendu tout un pot de glace au chocolat dans la cuisine.
26 juin
at 33 she moved to berlin to get over a heartbreak. à une période la page wikipedia de sophie calle disait: elle s’est installée à new york pour sublimer sa douleur. moi je veux pas la sublimer ma douleur, je veux juste l'oublier. l'enterrer. faire une petite cérémonie pour lui dire au revoir, comme la fois où je m'étais coupé les cheveux très courts à berlin et le coiffeur hippie m'avait dit d'aller enterrer mes vieux cheveux au görlitzer park. adieu le sous-sol et le coeur brisé, bienvenue à la nouvelle moi fonctionnelle et sophistiquée. je connais pas l'étymologie de ce mot mais sophia = sagesse et j'aime bien lui donner ce sens-là. je veux être sage avec style. plus j'y pense et plus je me dis que j'ai envie de faire quelque chose de mon déménagement à berlin. she moved to berlin to get over her broken heart. ok, et après? m'inspirer de sophie calle et miranda july dans leur façon de jouer avec leur vie dans leur art et de tout entremêler.
dans all fours miranda july classe les gens dans deux catégories: les parkers et les drivers. la narratrice est une parker, c'est-à-dire quelqu'un qui ne sait pas se contenter d'une vie tranquille qui va tout droit, mais quelqu'un qui a besoin de Faire des choses parce qu'elle a besoin de reconnaissance. elle a besoin d'accomplir parce qu'elle a besoin d'être admirée. elle a besoin de se sentir comme le special snowflake. moi je crois que je suis une parker contrariée. quand j'étais en islande en 2015 j'avais écrit en grand i wanna live the spectacular way. je veux une vie spectaculaire ou rien du tout. finalement j'ai choisi rien du tout, mais d'une certaine manière ça peut aussi être considéré comme spectaculaire. tout ça pour dire que je veux me trouver un projet pour berlin. préférablement un projet qui me fera rencontrer des gens. je sais pas, devenir quelqu'un d'autre, suivre quelqu'un, m'investir à fond dans le petit boulot que je trouverai, trouver un sujet d'enquête, refaire un special show mais dehors, ou un essay film comme heart of a dog de laurie anderson. je l'ai revu hier soir parce qu'on en avait parlé avec r. quand il était là, je lui envoyais des petites vidéos de mes moments préférés et il m'a répondu merci, c'est tout, alors que je voyais qu'il était en ligne, donc en train d'écrire à quelqu'un d'autre. j'avais envie de vomir de jalousie et puis j'avais envie de vomir de honte de ma jalousie. j'ai passé la soirée à checker mon téléphone et à chaque fois que je voyais qu'il était toujours en ligne j'avais l'impression d'avoir un taille-crayon dans le ventre qui me taillait mon estomac en le faisant tourner sur lui-même.
she moved to berlin to have sex with a girl. she moved to berlin to escape her past. quand r. était là je me suis rendu compte à quel point je vivais imbibée dans le passé ici. il s'est moqué de moi parce que je faisais que dire que c'était mieux avant, avant y avait pas tous ces immeubles immondes sur la place et là-bas y avait une rue et le bar où on sortait quand j'étais au lycée et au fond de ma rue y avait une clairière et un petit bois où j'avais ma cabane et ils ont tout rasé pour faire des immeubles moches comme partout et avant la cuisine était noire et vert sapin et c'était la maison de mes grands-parents mais ils sont morts et puis je l'ai emmené au cimetière for god's sake. sans oublier ma spectaculaire collection de journaux exposés sur mon étagère pour toujours avoir le passé à portée de main. je les aurai pas avec moi à berlin.
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Villa Unión y Termas de Fiambala 💧
Après San José des Chacal, nous avons repris la longue route vers Salta. Nous avons refait un tour vers Rodéo avant le départ pour pouvoir refaire la sublime route que nous avions vu et nous en avons profité pour laisser de l’eau au petit temple érigé par mon père et Nico.
Suite à cela, nous avons mis le cap vers Villa Union car nous avions pour plan d’aller voir deux parcs classés par l’UNESCO : le parc Ischigualasto et le parc Talampaya. Nous voulions aussi en profiter pour aller à la Laguna Brava, un lac de fou rempli de flamands roses.
Malheureusement, Villa Union a été une grosse déception.
Dans cette zone, rien ne se fait sans guide et tout est très cher. Comptez entre 60 et 80€ par personne pour la visite des parcs qui se fait uniquement dans des bus touristiques ou dans sa propre voiture au milieu d’une caravane de véhicules. De plus, la Laguna Brava était fermée jusqu’à nouvel ordre à cause de la neige. Ici, le touriste français est vu comme un pigeon qui doit dépenser le triple de ce que dépense un local pour la moindre visite. Cette vérité était déjà assez présente sur tout le continent Argentin mais elle ne nous a jamais paru aussi flagrante qu’à Villa Union où les prix y sont exorbitants.
Nous n’avions pas envie de faire partie de cet engrenage et nous étions plutôt short sur l’argent après les réparations de la voiture. Nous avons donc fait l’impasse sur toutes ces visites et avons repris la route. A force de recherches nous avons quand même pu trouver une petite pépite à visiter totalement gratuitement : La Banda Florida, une version miniature de l’impressionnant canyon que vendait le parc Talampaya.
De retour dans notre Doudi Cuatro en direction du Nord, nous avons fait une halte dans un petit restaurant Libanais, le tout premier de notre voyage ! Agréablement surpris par cette découverte culinaire qui nous changeait du bife et des milanaises, nous avons pris le temps de déjeuner là. C’est autour de délicieux mezzes libanais et sandwichs falafels que nous avons fait la rencontre de Georges et son épouse, les deux patrons du restaurant. Georges est un argentino-libanais qui parlait parfaitement français et avec qui nous avons discuté un long moment. C’était une rencontre passionnante durant laquelle nous avons appris plein de choses sur le Liban et sur la famille de Georges (son fils est réalisateur et il a fait un court métrage en partenariat avec l’institut du monde Arabe, rien que ça !). Avant de partir, la femme de Georges nous a donné le meilleur plan que l’on a eu depuis le début du voyage : LES THERMES DE FIAMBALA !
Ces termes cachées au milieu des montagnes, près de la ville de Fiambala, sont un plan très local et peu connu des touristes. Elles n’apparaissent d’ailleurs pas dans les résultats de recherche Google Maps quand on tape le mot « termas ». Nous nous sommes donc empressés de nous y rendre.
Nous sommes arrivés à Fiambala, une très jolie petite ville dont les alentours sont à tomber par terre tant ils sont beaux. Nous avons bu un coup sur la place en observant les centaines de motos défiler devant nos yeux. En effet, depuis la crise, tout le monde ou presque circule en moto, un moyen de transport plus économique et facile à réparer.
Nous avons pris le créneau du soir pour les thermes, 12€ par personne pour 4h à mariner dans l’eau chaude : un plan en or !
Les thermes sont sublimes. Après une fastidieuse montée en voiture dans les hauteurs rocheuses, vous vous retrouvez au milieu de 15 bassins d’eau chaude naturelle provenant directement des montagnes. Tout est en pierre, les locaux s’y prélassent en partageant les ragots du moment et vous avez même un restaurant à bon prix pour vous requinquer entre deux baignades. C’était un paradis sur terre ! Nous nous y sommes rendus le dimanche soir et malgré la foule nous avions largement l’espace pour profiter de l’endroit. Nous avons décidé d’y retourner le mardi matin pour avoir les thermes rien que pour nous.
Après une nuit dans la pampa, nous sommes partis explorer le cañon del Indio le lundi, un magnifique canyon de pierres rouges qui s’étend sur quelques kilomètres.
Le mardi matin nous sommes retournés à 8h du matin aux thermes. Pari gagné, nous avons eu les thermes rien que pour nous pendant deux bonnes heures avant de voir quelques locaux débarquer. Un pur bonheur !
Nous sommes repartis détendus et heureux vers Cafayate, la dernière étape avant Salta !
Je vous raconte la suite dans le prochain post.
Besitos,
Luna.
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Annexe avant contexte ?
Et pourquoi pas ? J'ai bien envie de lancer des idées dans un ordre aléatoire, histoire de prouver que la refonte avance quand même. Le contexte bouge encore un peu, possible que ça soit encore le cas mais, pour cette annexe que je m'apprête à vous partager, peu de chance qu'elle se transforme.
Alors, bonne lecture p'tit fantôme !
Possession Fait d'être possédé.
Oh, croyez-moi, ça n'a rien de drôle. Si le fantôme qui se glisse dans votre enveloppe corporelle s'amuse à vous tourmenter du matin au soir, sachez que ça n'est pas une partie de plaisir pour vous. Prisonnier de votre propre corps, sans capacité à en reprendre le contrôle, marionnette d'une âme qui n'est pas la vôtre. À Burtondale, les cas de possession sont rares, mais ils existent.
Ils peuvent toucher n'importe qui, ou presque. Si vous êtes l'incarnation d'une âme qui foulait autrefois la ville, alors vous serez épargné par ce fléau. En effet, ils reconnaissent en vous la personne que vous avez été par le passé. Pour les autres, que vous ayez un don, que vous croyez ou non à l'existence des esprits, ils n'en ont que faire.
Comment ça marche ?
· Dans le cadre d'une possession après validation, il vous faut lancer le dé possession. Le résultat peut vous afficher les messages suivants : Oui ou Non. Dès lors que vous avez une réponse positive, votre personnage sera possédé pour une durée de 6 mois irl. Attention Veillez à ne pas faire partie du groupe Ghosts auquel cas la demande de possession ne sera pas prise en compte.
· Dans le cadre d'une possession au moment de la rédaction de votre fiche, merci de bien vouloir vérifier, d'une part, qu'il reste des place dans la liste ci-dessous, et d'autre part, d'en avertir le staff en envoyant un MP à @Pandora Crimson afin que la place vous soit réservée jusqu'à validation de votre fiche.
· La façon dont vous vous faites posséder doit se jouer inrp, à moins d'être possédé dès votre entrée en jeu. Dans ce cas, la possession prend effet une fois la fiche validée.
· Durant ces six mois, votre personnage ne pourra plus agir selon ses propres moyens. Il faudra donc prendre en compte inrp le fait que ses actions et paroles n'ont rien à voir avec ce qu'il a l'habitude de dire ou de faire.
· Pour une question de logique, puisque la possession est un événement rare à Burtondale, nous limitons la liste des personnages possédés à 3. Elle est affichée ci-dessous et vous pourrez la consulter aussi souvent que besoin pour vous assurer qu'une place est libre.
La liste des possédés en ville :
❭ Nom & Prénom du 00.00. au 00.00 ❭ Nom & Prénom du 00.00. au 00.00 ❭ Nom & Prénom du 00.00. au 00.00
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Samedi 26 Août 2023 Rabinal del Camino - El Acebo, 17km.
Nouveau réveil a 4:30 pour un départ à 5:00.
Il fait frais ce matin - froid même: 13 degrés.
L’étape du jour nous réserve la traversée des Montes de Léon - ascension jusqu’à la Cruz de Hierro, puis descente vers El Acebo où nous passerons la nuit - au total, un peu moins de 500m de dénivelé positif.
Nous quittons rapidement le village, puis le Camino devient chemin à travers champs où nous traversons quelques fermes. La pente est douce, puis devient plus raide après 2 km. Progresser ensemble avec une seule frontale devient difficile - les torches de nos mobiles nous sont d’un grand secours.
En montagne, le dénivelé est roi… il sera donc difficile d’estimer notre progression (habituellement un peu moins d’un quart d’heure par km) simplement en regardant la montre.
En effet, nous arrivons à 6:30 à Foncebadón, à 5.6 km de notre point de départ. Là, en raison de l’altitude, il fait franchement froid: 10 degrés.
Nous n’avions pas prévu de faire une pause, mais nous nous réfugions neanmoins au bar Monte Irago où nous prenons des boissons chaudes, puis une seconde tournée.
Nous y croisons un français, qui est pour la quinzième fois sur le chemin - quel exploit!
Nous resterons finalement au chaud 1 heure et ne sortirons qu’au moment du lever de soleil. Celui ci est magnifique, et la lumière que nous aurons en ce début de journée le sera tout autant.
Les paysages que nous traversons sont en total contraste avec ceux de la Meseta: les monts de Leòn nous entourent et ont remplacé l’unique et ennuyante ligne horizontale de la portion Burgos León.
A mi-parcours avant le début de la descente, nous apercevons la
Cruz de Hierro, célèbre pour accueillir les intentions des pèlerins que ces derniers laisse ts sous forme de petit mot, de photo, etc…
Cette croix est d’habitude assaillie de pèlerins et randonneurs - à cette heure matinale, elle est à nous seuls.
La montée à été difficile, la descente l’est encore d’avantage: les pierres qui jonchent le chemin sont autant de pièges qui nous invitent à une chute qui ne manquerait pas d’être douloureuse.
Les jambes tendues, nous arrivons enfin à El Acebo, long village qui semble totalement dédié à l’accueil des pèlerins / randonneurs.
Nous dormons ce soir à la Casa del Peregrino, que nous avons choisi parce qu’elle disposait d’une piscine.
Nous sommes ravis de vous ce panneau presque au début du village - faux espoir: nous logeons sur l’autre site, en fin de village.
Quant à la piscine, la température fraîche ainsi que le vent nous dissuaderons de l’utiliser.
Nous nous contenterons donc d’une sieste l’après midi, avant d’aller prendre le dîner des pèlerins à 19:00.
Avec 19 degrés seulement attendus demain à Ponferrada, nul besoin de se lever aux aurores: nous déjeunerons à 6:30 et partirons dans la foulée, pour une étape qui devrait être simple.
#compostelle#compostelle en famille#saint jacques de compostelle#famille#santiago de compostela#camino#catholique#El Acebo#rabanaldelcamino
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Vulgaire
19.08 2023
Je ne sais pas vraiment quand le fantasme m'est venu à l'esprit. Comment je suppose. Comme tous, elle s'est glissée dans un rêve, s'est révélée furtivement dans une chanson paresseuse, a chevauché un rayon de soleil par un après-midi d'été. Elle a apporté avec elle des visions d'une autre vie. Une liberté presque illimitée et indomptée, une liberté obscène en effet. Sa profondeur m'a à la fois intriguée et dégoûtée. Oui, je pensais, je serai libre. Et l'imagination sera libre. Mon pouvoir créatif et ma pensée, mes paroles et mes actions sans barrières. Et le fantasme, bien sûr, devait prendre une forme humaine, comme toutes les obsessions. Bien qu'indéterminée, elle dansait autour de moi les soirs et les matins sans sommeil, comme une elfe. Une forme exotique et fluide. Quelque chose entre, à la fois et jamais, ensemble, homme et femme, saint et pécheur, amant et ennemi, objet de désir et de passion. Un petit enfant innocent et un vieil homme vulgaire. La forme a pris des noms et des formes. Il a pris de la chair et des os dans les phrases et les regards et s'est affiné dans la pensée dans les touchers et les personnes de ma vie. Chacun d'eux se dressait comme un obstacle et la clé de sa réalisation, changeant sans cesse d'image et d'existence, selon sa volonté mystérieuse...
Parce que, bien sûr, elle avait ses propres intentions qui m'étaient insondables. Enfant de riche gâté, il exigeait tout et ne se satisfaisait de rien. Il demandait des danses endiablées, des amours désespérées, une paire d'yeux – parfois deux – et deux lèvres à rencontrer. D'autres fois, il demandait l'obscurité. Isolement. Une dépression profonde qui nous a beaucoup plu à tous les deux. Mais il a toujours voulu ce que je voulais aussi, c'est important. Et plus important encore que cela, il a toujours demandé de la compréhension. Une bouche pour me dire exactement ce que je voulais entendre. C'est-à-dire ce que nous voulions entendre. Une paire de jambes pour nous accompagner à notre danse. Une main pour fermer le volet, nous enfonçons dans les ténèbres. Une entreprise pour nous entraîner dans la décadence avec des enseignes au néon, des excursions nocturnes inutiles et des conversations nocturnes encore plus inutiles. Une existence qui ne se soucie pas de qui nous sommes. Qui comprend que nos désirs et nos vérités changeront constamment. Comment le futur n'existe que pour accueillir toutes ces possibilités improbables qui ne rentrent pas dans le présent. Que l'amour n'est pas limité par les délires des gens, par leur stupide possessivité, qu'il est plus grand que tout principe et toute règle et qu'il débordera dans nos baisers, peu importe à quel point ils essaient de la faire sécher.
Ce fantasme, cependant, c'était moi. Et il ne m'a pas fallu longtemps pour m'en rendre compte. Il ne m'a pas fallu longtemps pour réaliser que ce que j'imaginais, c'était moi, sous toutes mes formes.
Les-portes-du-sud
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Bog's blog 41
Bog’s Blog On est reparti pour un tour. Cette semaine a suivi son cours comme une autre l’aurait fait avant elle. Il y a quand même eu quelques évènements notables qui sont sortis de notre routine habituelle.
J’ai profité de la bonne météo de ce début de semaine pour travailler sur les “home improvements” extérieur. Notre système d’eau grise est officiellement fonctionnel avec des améliorations potentielles qui peuvent encore y être apportée à l’avenir. On espère que les plantes filtrantes y trouvent leur compte et enfoncent leurs racines profondément dans la scorie. J’ai également installé des pavés pour pouvoir se déplacer jusqu’au composte sans trop se mouiller dans les hautes herbes et également devant l’escalier principal de la maison. Pour ce qui est de l’intérieur, on a fini la cage moustiquaire autour de notre lit samedi. Elle requière également quelques finitions mais dans l’ensemble elle est fonctionnelle. On a très bien dormi dedans. Lundi au réveil on a découvert qu’il y avait 3 moustiques à l’intérieur qui n’avaient pas eu l’opportunité de nous embêter. En plus ce n’était pas très bon pour mon Karma de perpétrer de génocide de moustique tous les soirs et souvent, au plein milieu de la nuit. J’ai aussi fait des trous dans le contreplaqué derrière le frigo pour que celui-ci puisse un peu respirer. On a des problèmes de bruits qu’on associe à une surchauffe. Je pense qu’on a passé un point de non-retour et qu’il va nous rappeler sa présence pour toujours. Il y a également la possibilité qu’il ait toujours été bruyant mais qu’on y payait moins attention. Il a tendance à obséder mes pensées le matin pendant ma méditation. Maintenant que je sais que j’ai agi pour régler la situation ça va soulager ma conscience. Ma liste de chose à faire a donc bien diminué ces derniers jours et heureusement étant donné que cette longue période de liberté (presque 2 ans) arrive à sa conclusion. En effet, la semaine prochaine, je suis censé recommencer à contribuer à la société. Je vais m’habiller correctement, interagir avec des inconnus, participer à l’effort économique de mon ménage et payer des taxes à mon pays adoptif. Ce changement de dynamique est le bienvenu. D’une certaine manière j’aimerai bien me resynchroniser avec le reste du groupe. Je n’ai pas encore reçu mon horaire pour mon travail dans les élections mais ça devrait être plutôt chill. C’est censé durer environ un mois puis je commence chez les Wilcox début novembre. Je suis allé voir Blair Wilcox (mon frère d’accueil) sur le terrain vendredi aprem pour qu’il me donne un peu les ficelles du métier. Pour me préparer à l’entretient, j’ai nagé 1h15 afin d’être dans les meilleurs dispositions mental possible et me montrer sous mon meilleur jour (de façon naturel). C'était chouette de le revoir après tant d’années. Il a l’air d’aller vraiment bien. Ça se ressent qu’il a une bonne énergie. Il a un enfant et un deuxième en chemin.
Je compte me déplacer en vélo électrique jusqu’au travail donc j’ai fait pas mal de recherches récemment et je pense avoir trouver ce qu’il me faut une batterie de 625KWh, assistance jusqu’à 45km/h pour 1800 euro. Le vélo a une chouette esthétique. C’est une marque Néo-Zélandaise. Je vais aller au magasin demain pour poser quelques questions.
Après ma visite chez Wilcox, je suis retourné au boulot de Kate pour boire un verre (ce qui est commun le vendredi aprem) avec ses collègues et Cathy. Cathy était là parce qu’elle avait besoin d’un peu de compagnie après une longue semaine. La bière a bien tapé à jeun après une heure de natation. On est allé faire une dégustation de Gin dans la foulée au “liquor shop” du coin. Je n’avais pas intégré le fait que tester un gin impliquait l'écoute d’une pléthore d’explication inutilement compliqué d’œnologue en herbe/fleur. Kate et Cathy ont assuré les interactions et je me contentais d’acquiescer et sourire docilement. Kate avait l’intention d’acheter une bouteille pour mettre en réserve pour les occasions ce qu’elle a fait.
Le soir on avait des invités particuliers à la maison. On a reçu trois vétérinaires belges de notre âge qui étaient arrivé quelques jours plus tôt. Robin Delrez, le frère de Natasha (la copine de Vinz), m’a demandé si je pouvais m’occuper un peu de ses amis/collègues. On les a donc conviés à la maison pour un curry. Ils étaient très sympas. Ils ont un working holiday visa mais compte ne rester que 3 mois bizarrement. Il y en a un qui a une promesse d’emploi et qui doit rentrer. Une autre qui a une offre et la dernière qui n’a rien de prévu et qui se voit bien rester plus longtemps. Mais bon, c’est le début de leur voyage et je ne voulais pas trop les embêter avec le fait de penser à la fin. Ils ont tous les trois un boulot rémunéré à 1H30 vers le sud dans une ferme qui commence le mois prochain. On les recroisera peut-être à l’avenir.
Dimanche, Jamie est rentré une semaine plus tôt que prévu pour l’anniversaire de Mark. Je pense que sa famille et sa copine lui manquait de trop. Un anniversaire représente à la fois la cause du manque et l’opportunité de rentrer en grande pompe. On a fait des pâtes fraiches au pesto et des pisco en apéro. Les grands-parents étaient bien entendu de la partie. C’était chouette d’avoir les différentes histoires du voyageur. On compte l’inviter avec Bea (sa copine) à la tiny house dans la semaine et peut être aller grimper ensemble. Ils comptent aller skier deux semaines début octobre.
Je pense que ce sera Kate qui vous écrira la semaine prochaine. Ce sera rafraichissant d’avoir un peu son point de vue. Passez une bonne semaine, bisous.
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Comment perdre du poids en une semaine
Routine 2
La perte de poids est un sujet quotidien voir le problème pour tout un chacun qui veut réduire le poids en un temps record de manière naturel sans passer par la chirurgie. Dans la routine 2 minceur le corps a besoin de cardio qui accompagne la fourchette.
Aime tu le sport ? Un lien sera déposé en dessous pour éliminer chaque soir le calories et aidera ainsi à bruler de la graisse aux niveaux des zones spécifiques.
La routine 2 est aussi à adapter dans la routine de toute femme en approche de la trentaine pour l'aider à garder la forme pendant les variations des hormones qui deviennent de plus en plus capricieux.
Matin
Des pâtes à la sauce tomate + une tasse de tisane à la menthe
Recette
Dans une marmite ou une poêle, faire bouillir pendant 9 min les pâtes légèrement salé avec une feuille de laurier.
Après cuisson, mettre sur le feu une poêle avec de l'huile d'olive bio et rajouté les ingrédients : tomate épelée, oignons coupés en dé ou en rondelle, de la ciboulette, du cèleri, ainsi que de la purée de tomate (tomate en boite). Cuire pendant 10 minute maximum. Rassurez vous que la sauce soit bien cuite et ensuite,
Mélanger la sauce avec les pâtes et couvrir pendant 5 minutes à température basse. Remuez et secouez de temps en temps. Une fois le mélange réussi, déposez les pâtes sur une assiette en porcelaine et servir.
PVI : éviter de la mayonnaise et toute autre sauce d'accompagnement.
MIDI (12h)
Une tasse de café ginseng + une pomme verte (facultatif)
Le café ginseng est un café décaféiné sans effets secondaire ; un excellent café minceur car il réduit la sensation de la famine et aide à la perte du poids. Vous pouvez vous en procurez au magasin dans le lien en dessous.
instagram
Surtout ne vous privez pas d'eau, hydratez vous quotidiennement pour avoir une belle peau et vivre longtemps.
SOIR (18h)
Un verre de jus de légume verte + un bol de salade verte.
Comment préparer la salade
Dans un saladier, couper les choux en fine ou grande tranche, ajouter de la vinaigrette et saler légèrement. Rajoutez du blanc de poulet fris ou braisé par dessus coupé à la forme que vous désirez. Ajoutez 2 œufs durs coupé en moitié ainsi que de la tomate coupé en dé ou en rondelle et poivré légèrement. Vous pouvez ajoutez des fines tranches de carottes et dégustez avec votre jus de légume.
Comment faire mon jus de légume verte
Ingrédients :
1 tranche d'épinard
1 tranche celeri ou persil
500 ml d'eau
1 citron vert ou jaune
Mixez le tout dans un mixeur et placez au frais.
Bienfaits de l'épinard
Les vitamines A contenues par l'épinard détoxifient l'organisme, nettoient le sang et éliminent les bactéries. Il est souvent conseillé aux peaux à imperfections de consommer de l'épinard car ses actifs empêchent les toxines de se transformer en bactéries et préviennent donc de l'acné.
L'épinard est légume miracle aux multiples bienfaits. Voir plus sur google …
Routine Fitness
A effectuer 3 fois par semaine et 3 h après le repas du soir.
3 heures après le repas du soir procédez à une routine de brule graisse et calorie 15 min vous suffit pour vous mettre dans tous vos états; de la sueur, du fun ... Keep up ! guys cette routine c'est le meilleur ... Allez y au rythme de votre battement de coeur à tantôt!
youtube
Bonne chance !
La Fourchette avec Be Fit With K ♡
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Les chevaux en Russie (1812) Partie 1
Sans trop aller dans la sociologie, il y a des similitudes entre le comportement des suiveurs de matchs sportifs et les suiveurs de documentaires napoléoniens agréés par la papauté tulardienne.
En effet, il est commun d’aimer le "spectacle", et on retiendra facilement la finale, les actions offensives, les "buts" et les marqueurs. Il n’y a qu’à voir, par exemple, à quel poste "jouent" les derniers vainqueurs du "ballon d’or".
Dans les campagnes militaires, on retient aussi tout ce qui est spectaculaire, on se focalise sur les batailles, les charges de cavalerie, car ce sont elles qui captivent, culbutent les défenses adverses et annoncent la victoire finale. Voici donc les visiteurs venus contempler les héros placés au centre des immenses tableaux, mais aucun ne s’interrogera sur les moyens techniques utilisés par l’artiste.
Loin d’être sous les feux des "projecteurs", des milliers de cavaliers eurent des missions vitales comme, par exemple, transmettre les courriers sur la ligne opérationnelle… Également, la logistique et son grand nombre de chevaux de trait indispensables pour tracter les centaines de canons, les milliers de caissons contenant trésors, imprimeries, armes, munitions, matériels divers, vivres, habits, et bagages.
Chevaux en juin 1812
L’organisation de l'Armée sous le commandement de Napoléon est bien faite. Il y a des rapports, matin et soir, des effectifs présents et absents. Le nombre précis de cavaliers dans chaque corps de cavalerie avant chaque "départ" est donc consultable au Service Historique de la Défense (SHD), à moins que… ["Les rapports ont étrangement disparu, Monsieur" (Vous êtes trop curieux, Monsieur)].
En revanche, il est difficile d’évaluer le nombre de chevaux de selle à un instant t, car les officiers pouvaient avoir entre 1 à 18 chevaux chacun, suivant leur grade ou leur fonction. Le SHD indique environ 107 000 chevaux de selle en juin 1812. La proportion approximée cheval/homme est d’un cheval pour quatre hommes.
Le nombre de chevaux de trait est également difficile à évaluer, cela varie entre 1, 2, 4 et 6 chevaux pour chaque caisson, canon, et voiture, suivant leur poids. Le SHD indique 49 816 chevaux de trait en juin 1812.
On remarque que, durant les campagnes, rien n’est laissé au hasard sur le nombre des effectifs. Il y a un équilibre des forces et une règle des pourcentages ou proportionnalité. Par exemple, les chevaux de trait représentent un peu moins de la moitié des chevaux de selle (45%), et il faut un peu plus de la moitié (55%) de ces chevaux de trait pour l’artillerie, 27 300 chevaux.
Chevaux à Moscou
Le 29e bulletin de la Grande Armée du 3 décembre 1812 indique une perte de plus de 30 000 chevaux en peu de jours, avec un pic entre le 14 et le 16 novembre. Cependant, cela n’a pas empêché d’avancer, de faire un combat et une bataille quelques jours après, puis de semer les armées russes à la Bérézina, ce qui veut dire qu’il restait un nombre suffisant de chevaux – sans, toute l’armée française aurait été prisonnière.
Essayons de trouver un nombre approximatif de chevaux durant le début du repli Moscou-Smolensk. À Moscou, au 18 octobre 1812, l’addition des effectifs des cavaliers des corps de cavalerie et de la Garde impériale correspond à 10 300 hommes. L’effectif de l’armée combattante correspond à 105 000 hommes, mais si on ajoute la gendarmerie, le quartier général, les grands parcs d’artillerie et du génie, les équipages, les ambulances, on atteint au total 116 000 hommes.
Si on respecte la règle du pourcentage 1/4, on peut estimer au minimum 29 000 chevaux, ce qui correspondrait à 20 000 chevaux de selle + 9 000 chevaux de trait, dont 5 000 pour l’artillerie.
Cependant, l’addition des bouches à feu (569) et des caissons d’artillerie (2070), début octobre, est de 2639, un nombre qui semble trop important pour l’équilibre du mouvement des forces. Admettons que l’on puisse les tracter par la moyenne de 3 chevaux, cela ferait 7 917. Ces 7 917 d’artillerie par 100/55 donneraient un total de 14 394 chevaux de trait. Additionnés aux 20 000 chevaux de selle, cela donne au maximum 35 000, un nombre plausible, compte tenu de la perte annoncée.
À Moscou, il y avait aussi 4 000 cavaliers démontés, non pas du manque de chevaux, nous l’avons constaté précédemment, mais du fait que leurs chevaux pouvaient être plus utiles ailleurs, par exemple, pour tracter les caissons civils supplémentaires ou comme réserve en cas de pertes imprévues.
Cause des pertes
La cavalerie des corps d’armée revenant de Moscou était encore très belle au 6 novembre 1812. Le temps passa du soleil aux nuages gris avec vent du nord, les premiers flocons commencèrent à recouvrir les chemins, puis la température chuta un peu jusqu’à -10 degrés la nuit. Rien de dramatique, mais pour atteindre la garnison de Smolensk, il restait encore deux à trois jours de marche pour l’avant-garde (Ve et VIIIe corps d’armée), quatre à cinq jours pour l’arrière-garde (Ier et IIIe corps d’armée), 7 jours pour le IVe corps d’armée du vice-roi Eugène…
Le verglas ralentissait l’allure, fatiguait, blessait et plusieurs centaines de chevaux mourraient chaque nuit au bivouac. Il semble que des cavaliers inexpérimentés avaient persisté dans leur indiscipline et avaient négligé de ferrer à glace les sabots de leurs chevaux, ce qui est la base dans cette situation.
Aussi, la logistique manquait de traîneaux pour tirer les canons et les caissons de munitions, de vivres et d’effets personnels. La perte générale des chevaux n’était pas due au froid, contrairement à ce que colportent les bavards des salons parisiens, mais aux marches successives et au peu de fourrage et d’avoine à certains endroits. Le cheval résiste très bien au bivouac et au froid glacial à condition qu’il soit bien nourri.
Constatons, aussi, que durant un repli, les pertes à un endroit de la marche ne sont pas des pertes définitives. À l’arrivée dans une garnison, il y a un dépôt de cavalerie qui recompléte les unités. Il y a également quelques combats et escarmouches qui permettent de récupérer des chevaux et des caissons…
Smolensk
Le séjour à Smolensk du 8 au 16 novembre était salutaire pour tous, l’essentiel était de reposer les chevaux, de recompléter la cavalerie grâce aux dépôts, et d’approvisionner en fourrage.
Aussi, Napoléon en profita pour réorganiser les troupes, en particulier la cavalerie : ordre de créer un corps actif de 6000 cavaliers en réunissant la cavalerie des cinq corps d’armée présents à Smolensk, et qui serait chargé de la protection des cantonnements d’hiver - Et oui, à ce moment-là, il était encore possible d’installer les quartiers d’hiver en Biélorussie, entre Vitebsk et Mohilof.
En plus, 5000 chevaux de Pologne étaient en partance pour Smolensk, et 30000 chevaux avaient été commandés au ministre des Relations extérieures Hugues-Bernard Maret, duc de Bassano.
Étranges imprévus
Malheureusement, des imprévus « étranges » arrivèrent au même moment :
Le ministre Maret, à Vilna, avait tardé à faire les commandes de chevaux – 1 mois – irréparable.
Échecs des VIe, IIe et IXe corps d’armée (maréchaux Gouvion Saint-Cyr, Oudinot et Victor), chargés de protéger le nord de la ligne opérationnelle, perte des villes de Polotsk et de Vitebsk avec dépôts et combat perdu à Czasniki… La victoire française était pourtant indubitable, au moins de rejeter l’armée russe de Wittgenstein au delà du fleuve Dvina.
La ville de Minsk – avec dépôts et 2 millions de rations – était menacée. Les VIIe et XIIe corps d’armée (généraux Reynier et Schwarzenberg) chargés de protéger le sud de la ligne opérationnelle, étaient comme par hasard absents à plusieurs jours de marche.
Perte du dépôt de cavalerie de Gorki.
à suivre...
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"Une bagarre entre «zoot-suiters» et soldats à la gare Jean-Talon," La Patrie. August 4, 1943. Page 13. --- Un commencement de bagarre qui aurait pu se prolonger et prendre des proportions graves, a éclaté, hier soir, à la gare Jean-Talon à l'arrivée d'un convoi à bord duquel se trouvaient une vingtaine de jeunes gens affublés de « zoot-suits ».
Lorsque les jeunes manifestèrent un peu trop d'enthousiasme en aspirant la brise « fraiche » et l'air pur de la Métropole, ils furent invités à prendre un peu d'exercice par un groupe de soldats dont les uniformes venaient en contraste marqué avec les « zoots ». Mais l'arrivée des agents de police du « 2! » et de plusieurs hommes portant l'insigne du corps de la Prévôté eut pour effet de jeter une douche efficace sur l'enthousiasme des jeunes… En nous parlant de l'aventure, ce matin, le lieutenant Therrien, du poste No 211. résuma son rapport en quelque mots: « quelques coups de poing sur la g… et une couple de nez rougis…»
#montreal#public dance#canadian soldiers#zoot suits#zoot suit riot#street fight#police search#police powers#youth in revolt#canada during world war 2#crime and punishment in canada#history of crime and punishment in canada#disciplining youth
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Ce soir je prends de la quétiapine pour m'obliger à dormir tôt. 3h pour commencer à faire effet donc à 19h. Je vais devoir me forcer, ne pas changer d'avis, ne pas renoncer ni céder à la peur.
Il y en aura d'autres, des nuits. J'ai besoin de bouger, besoin que quelque chose se passe, besoin de sortir de cette torpeur.
Au moins jusqu'en août. Avancer le maximum. Dormir tôt et suffisamment, me réveiller tôt, profiter de la fraîcheur de l'aurore, boire du thé dans le calme du matin. Commencer doucement ma journée par une balade en forêt. Pensée qui me donne envie de pleurer tellement cela m'apparaît réconfortant.
Je me souhaite de tout cœur de parvenir à la réaliser.
J'aimerais aller à la rivière aussi, partir à la recherche d'une profondeur suffisante. Si j'y vais suffisamment tôt il n'y aura probablement personne. Et même s'il ne fait pas encore assez chaud, je pourrai fumer, lire, écrire ; être spectatrice de la nature qui s'éveille. La température augmentera bien assez vite. Idée tout autant séduisante que la forêt.
J'ai hâte. (souhaitez-moi bonne chance)
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12 mars
ce matin sur le marché où on a acheté des fruits et des légumes et des empanadas (j’ai pensé très fort à la narratrice de boulder) je pensais à mon journal et je me disais que j’étais vraiment obsédée par ma propre vie. après on est allées voir le jet d’eau de près et j’avais un très fort sentiment de nostalgie de l’enfance, comme si c’était un endroit où j’allais petite, alors que non, c’est très étrange. le jet d’eau, l’arc-en-ciel, les fleurs au bord du lac, le ciel bleu, les gens qui se promenaient, maintenant que j’y repense, peut être que c’est juste un mélange entre le bassin avec les fontaines du parc de mon quartier et la jetée de blankenberge, dont je n’ai qu’un souvenir extrêmement vague et furtif, à peine une image, et peut être une glace. s. a marché vers le jet jusqu’à ce qu’elle soit complètement trempée. elle a dit qu’elle pouvait plus s’arrêter. je lui ai dit qu’elle s’était laissée attirer par la force the edge, comme dans l’histoire de r. j’ai envie de faire une liste de toutes les fois où je me suis laissée attirer par the edge. ce soir on est allées voir une perf de danse et la danseuse n’avait pas l’air d’y avoir souvent mis les pieds à the edge. j’avais oublié qu’il existait des danseuses non magiques, sans charisme, qui font des spectacles médiocres.
14 mars
ce matin, avant que s. parte à prague pour la pièce de théâtre ukrainienne et que r. amène son ordi malade au apple store, on a marché jusqu’au port, il faisait grand soleil et une femme à l’allure androgyne avait étalé des tapis sur le ponton pour les faire sécher. elle portait un sweat jaune et son voilier était rouge. elle est descendue sur le ponton en chaussettes pour vérifier si les tapis étaient secs, puis elle les a sentis, pour voir s’ils étaient pas moisis j’imagine? j’étais absolument transfixée par l’apparition de cette femme ambiguë qui descend de son voilier pour sentir des tapis et j’ai commencé à imaginer une histoire d’amour qui me ferait embarquer sur son voilier rouge, en pensant à l’histoire de boulder. même si ça ressemble plutôt à l’histoire de maman et de mon père.
hier pendant qu’elles étaient parties chercher du café j’étais seule dans le grand studio sous l’immense verrière voûtée du dernier étage du vieux bâtiment et j’ai essayé le micro, avec les effets de voix, je chantais des airs de mansfield tya, mais à peine j’avais commencé à m’échauffer qu’elles étaient déjà de retour et j’ai pas osé continuer, mais mon dieu que ça m’a donné envie d’acheter un micro. j’ai envie de faire un master en école d’art rien que pour pouvoir passer mon temps à jouer avec le matériel. avoir accès à toutes ces merveilles.
16 mars
j’ai passé la matinée à feuilleter toute la bibliothèque de r., j’ai commencé à lire le livre rose fluo au titre pailleté argenté d’élodie petit et de marguerin le louvier. je l’avais déjà vu sur internet et d’un côté il m’intriguait mais de l’autre bof parce que ça parle beaucoup, beaucoup de cul et mon intérêt pour le cul est limité, vu que j’ai du mal à m’y identifier, ça me concerne pas, je sais pas de quoi on parle, je connais pas, alors ça m’ennuie, parce qu’en plus ça me donne le sentiment d’être exclue d’un truc archi universel. ça me donne envie d’être aussi crue qu’eux dans leurs textes mais en sens inverse, dans la négation du plaisir. et puis je me dis que personne jamais ne me comprendra. après j’ai écouté un podcast avec vimala pons, j’aimerais vraiment voir sa pièce. elle disait plein de trucs intéressants. elle parle aux objets comme à des êtres animés et elle dit qu’elle essaie de se débarrasser d’au moins un objet par jour, pour renouveler l’énergie, parce que les objets ont une énergie et qu’ils nous la transmettent, avec leur histoire. elle disait aussi que les showrooms d’ikea c’était comme le parcours d’une vie, on se fait balader et le parcours ne fait sens qu’à la fin, pris à rebours (kierkegaard) et toutes les chambres possibles et toutes les salles de bain possibles, c’est toutes les vies possibles qu’on peut s’inventer. j’aime bien cette métaphore.
18 mars
j’ai rêvé que je gagnais une résidence dans un château avec une dame aux longs cheveux blancs parce qu’elle voulait pas être seule dans son château. j’avais envoyé mes poèmes pour postuler. c’était en avril et j’étais pas sûre si c’était en belgique à la frontière flamande ou au pays basque près de la mer. finalement j’y suis pas allée parce qu’il fallait payer une contribution et c’était trop cher et puis il fallait payer trente euros par jour pour la nourriture. ce qui m’embêtait aussi c’est que j’étais seule avec la dame. et puis m’est venue une idée d’histoire de sugar mommy, dans un château au bord de la mer, mais je sais pas si c’était dans le rêve ou dans le mi sommeil mi réveil. une de plus à ajouter à la liste.
j’ai dormi sur le canapé de f. cette nuit. hier soir quand je suis arrivée j’avais l’impression qu’elle piquait, comme une méduse. je lui ai rien raconté de genève parce qu’elle m’en a pas laissé l’occasion, elle m’a pas posé une seule question, même pas si j’avais fait bon voyage ni rien. ou elle est agacée que je sois là, ou elle est vraiment à la masse, je sais pas, mais en même temps je peux pas me plaindre de son comportement parce que moi non plus je fais aucun effort, elle m’horripile, et je dois sans doute l’horripiler moi aussi, on s’horripile mutuellement et je sais plus sur quel pied danser.
hier dans le covoiturage y avait une américaine qui vivait à dubaï qui revenait d’un séjour au ski à chamonix, elle portait de grandes lunettes de soleil et un chapeau en feutre et je lui ai dit que j’étais une artiste. j’ai dit la même chose à la fille russe qui est montée à lausanne et elle m’a regardée avec des grands yeux émerveillés et un peu incrédules. elle m’a offert une pièce d’un rouble. on voyait très bien les montagnes dans la voiture et elles étaient toutes un peu blasées mais moi j’avais la bouche ouverte tout le long, elles étaient toutes enneigées c’était trop BEAU, l’américaine m’a montré le mont blanc et elle a dit but you probably already knew that et j’ai dit NO i didn’t!! je suis une fille de la mer, personne m’avait dit qu’on voyait le mont blanc de genève! mais le plus beau c’était quand le soleil a commencé à se coucher et qu’on voyait les sommets enneigés au loin orange-rosés contre le ciel bleu et rose comme le logo évian. trop beau. je suis tellement impressionnée par les montagnes.
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