#depuis un moment me le disent
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gay-impressionist · 6 months ago
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camisoledadparis · 20 days ago
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saga: Soumission & Domination 388
Mes Escorts-3
Com 1 et Com 2 : (étudiants en 2Úme année de mon école de commerce) :
Depuis que j'ai l'annexe 2, ils y ont Ă©migrĂ© de la coloc que j'ai stoppĂ©e. Ils ont Ă©tĂ© les deux premiers du rajeunissement de mon offre. BientĂŽt les premiers que j'ai embauchĂ©s vont terminer leurs Ă©tudes et mĂȘme s'ils continuent avec moi, ce sera avec une frĂ©quence moindre et faut que je le prenne ne compte dĂšs maintenant. Comme mon Morgan, ils sont trĂšs heureux d'avoir cessĂ©s leur travail peu lucratif pour les revenus que leur procurent les prestations de ma sociĂ©tĂ©. Maintenant 19ans chacun, et une forme Ă©blouissante due aux sĂ©ances de sport qu'ils ne ratent que rarement, leurs crĂ©neaux de disponibilitĂ© sont toujours pris d'assaut par mes clients. Ils sont commerciaux mĂȘme dans ce type de travail. Ils se donnent Ă  fond et rĂ©coltent de bonnes primes. Ils laissent aussi une si bonne impression qu'ils induisent inconsciemment chez les clients, un besoin de les revoir. Il n'est pas rare qu'ils reviennent d'un contrat avec un autre rendez-vous dĂ©jĂ  fixĂ©. Je me les fais l'un aprĂšs l'autre juste histoire de vĂ©rifier s'ils ne se laissent pas aller Ă  la facilitĂ©. Une demande forte ne doit pas les pousser vers le " nĂ©gligĂ© " ! Pas d'inquiĂ©tude, ils sont aussi bons que les premiĂšre fois et mĂȘme meilleurs. Bon c'est vrai qu'ils n'Ă©taient pas tous neufs mais les diffĂ©rents clients qu'ils ont rencontrĂ©s les ont obligĂ©s Ă  monter le niveau. Et pour ça ils ont pu compter sur leurs ainĂ©s. Je me fais donc plaisir dans leurs culs et ils apprĂ©cient mes passages rĂ©pĂ©tĂ©s. Ils sont partants aussi pour l'Ă©tĂ© prochain et la 15aine de jours consacrĂ©s Ă  accompagner un client dans ses propres vacances. Ils me disent qu'ils ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© approchĂ©s par certains qui souhaiteraient les avoir avec eux. Je me renseigne des destinations : Com1 est pressenti pour les BalĂ©ares alors que Com 2 devrait accompagner si tout va bien dans un pĂ©riple au Canada.
CĂŽme (mon beau-frĂšre) :  MĂȘme s'il est dans l'Ă©quipe des hĂ©tĂ©ros, son cotĂ© Bi qui s'affirme de plus en plus avec sa relation avec Jona et François, fait que je note lĂ  son " Ă©valuation ". Le point est rapide sur le service qu'il assure. Les femmes qui le demandent sont toujours dithyrambiques Ă  son endroit. Mais je veux savoir comment il se situe personnellement. Il est vrai que depuis l'autre Ă©tĂ©, il s'est bien lĂąchĂ© dans nos partouzes Ă  la ferme, au point de touzer Ă  cĂŽtĂ© et avec ses frĂšres sans que cela tourne au drame. L'Ă©pisode avec GrĂ©goire, le stagiaire premiĂšre annĂ©e chez son pĂšre, en est un symptĂŽme. On en discute ouvertement. Il me dit que maintenant il se considĂšre totalement Bi. Il me dit qu'il a mĂȘme rĂ©ussit Ă  trouver du temps pour se faire quelques minettes de nos Ăąges avec lesquelles il a Ă©tĂ© performant aussi. Il sait aussi que sa relation avec Jona et François n'est pas durable mais qu'il leur gardera toujours une affection particuliĂšre. Pour le moment il profite sans se torturer la cervelle sur son avenir sentimental. Il sait que s'il suit ses deux frĂšres, ses parents seront déçus mais il sait aussi que maintenant ils soutiendront son choix. Pour ça il me remercie d'ĂȘtre entrĂ© dans leurs vies et leur famille. Je l'assure que c'est moi qui ai tout gagnĂ© dans l'histoire. Des beaux-parents comme tous en souhaiteraient, deux amours de beaux-frĂšres mĂȘme si le petit m'avait donnĂ© quelques sueurs. On en rit tous les deux maintenant. Je l'entends me dire qu'avec lui nous avions rĂ©ellement frĂŽlĂ©s la catastrophe. Quand on termine notre entretien, nous n'avons pas fait l'amour et cela ne nous a pas manquĂ© pour autant. On sait que quand l'occasion se prĂ©sentera, ce ne sera pas un problĂšme que je l'encule ou l'inverse. On se contente d'un bisou sur les lĂšvres comme une promesse.
Amaury (et ses fantasmes) : AprĂšs sa prestation en duo avec Ric, j'avais vraiment besoin de faire ce point. Il n'Ă©marge Ă  ma sociĂ©tĂ© que pour des plans spĂ©ciaux trop hard pour les autres. Depuis sa prise en main par Samir lors de mon Ă©pisode " plĂątre ", il s'est enfin lĂąchĂ© Ă  assouvir ses envies profondes.  Auto-InitiĂ© jeune par un besoin irrĂ©pressible de s'enfiler toujours plus gros dans le cul, il avait Ă©tĂ© utilisĂ© un temps par le jardinier de son pĂšre et ses 24x7 qui l'ont marquĂ© aux grandes dimensions. On commence par Ă©voquer sa derniĂšre prestation. Il est revenu ravi et sur les rotules tout comme Ric. Quand je lui demande si les attributs de l'Ă©mir ont Ă©tĂ© les plus gros qu'il se soit pris dans le cul, il m'avoue qu'Ă  son club hippique, il s'est fait prendre en main par le propriĂ©taire et son second et c'est avec eux qu'il avait connu ce que dilatation extrĂȘme veut dire. Quand je lui demande les dimensions de ces hommes, les 25x7 et 26 x 6 ne m'impressionnent pas plus que ça. Il voit mon Ă©tonnement et du coup m'explique qu'ils le prenaient toujours en double et que ce n'Ă©tait pas les seuls mĂąles du club. Ok j'ai compris. Evidement la grosse bite du client pouvait rentrer sans mal. Il me propose d'essayer sa rondelle pour me rassurer sur sa tonicitĂ©. Je le remercie et l'Ă©conduit je lui fais confiance d'autant plus que Ric n'a pas tari d'Ă©loge sur son collĂšgue. Et puis que pourrait donner comme sensation Ă  cet avide de TTTTTBM ma petite queue de 20x5 ?!!
Ma diversité João (le brésilien):
Lui aussi a bien changĂ© en un an et demi. Le " protĂ©gĂ© " de l'association caritative a laissĂ© place Ă  un beau jeune homme indĂ©pendant mĂȘme s'il continue avoir de temps en temps ses bienfaiteurs. Il me considĂšre moi aussi comme un bienfaiteur et mĂȘme le plus important puisqu'avec moi il peut vivre sans contraintes ni craintes ses dĂ©sirs profond. Il a dĂ©veloppĂ© une encore plus belle musculature sous sa peau cuivrĂ©e qui attire toujours autant les demandes de contrats. Il a un peu de mal Ă  garder sa Capoeira propre avec les influences des autres disciplines que nous pratiquons tous. Ses 22x6 sont aussi rarement libres quand nous partons en touze de semaine. D'autant plus qu'au-delĂ  des dimensions honorables de sa bite, il a des roulements de bassin qui donnent Ă  sa sodomie un effet " exotique " trĂšs agrĂ©able. Depuis qu'il a emmĂ©nagĂ© au blockhaus et que Romain lui est tombĂ© dans les bras, c'est un gamin beaucoup plus ouvert que nous cĂŽtoyons. Quand il me disait que la vie de clan lui manquait, c'Ă©tait bien une rĂ©alitĂ© et il retrouve ça avec tous les mecs qui vivent et passent au blockhaus. Le gang auquel il appartenait Ă©tait composĂ© exclusivement entre mecs, les filles ne faisant que passer briĂšvement et toujours en dehors.
AprĂšs un bon 69 oĂč je suis passĂ© de sa queue Ă  sa rondelle, me permettant ainsi d'en vĂ©rifier l'Ă©lasticitĂ©, j'ai profitĂ© longuement des bienfaits distribuĂ©s pas sa grosse bite et son merveilleux coup de rein. Comme je suis, et le boss et celui qui lui fait vivre tout ça, il prend son temps et je me fais ramoner la rondelle avec toute sa science de la chose. J'aime quand, alors qu'il sent que ça monte en lui, qu'il se couche sur mon dos, son menton entre mes Ă©paules (il ne fait qu'1.78) et que ses reins me pilonne le cul Ă  la vitesse d'un marteau piqueur. Ça me chauffe la rondelle mais c'est trop bon. Quand il me fait ça j'ai beaucoup de mal Ă  me retenir de jouir et j'Ă©jacule au bout de 5mn. C'est con mais je suis fier que mes contractions anales dĂ©clenchent sa propre jouissance et le remplissage de sa kpote. LĂ , il prĂ©fĂšre sortir et me juter sur le dos. Brulants, je sens chaque trait de son jus quand il tombe sur ma peau. Ça, c'est juste avant qu'il les Ă©crase en se couchant sur moi. Alors qu'on rĂ©cupĂšre, je l'entends souffler tout bas Ă  mon oreille un merci Sasha qui vient du fond de son coeur. Je tourne la tĂȘte et sa langue vient chercher la mienne pour une pelle qui ruine mes cervicales. Je repousse sa tĂȘte, arrive Ă  me tourner sur le dos et peut ainsi le regarder dans les yeux. Grands, noirs je me perds dans leur profondeur. On se serre une derniĂšre fois dans nos bras pour dissiper cette trop forte intimitĂ©. À mes questions sur ses Ă©tudes et ce qu'il souhaiterait faire, il me dit que sa deuxiĂšme annĂ©e de fac de science le passionne. Il finit par une pirouette et ajoutant que le corps musclĂ© de son gymnaste de Romain aussi le passionnait. On en parle quelques minutes. Ce qu'il kiffe principalement c'et toutes les positions qu'il fait avec lui et qu'avec lui. Leurs souplesses respectives et la force de sa ceinture scapulaire, leurs permettent des acrobaties sexuelles hyper excitantes. Il est tout content que je lui ai trouvĂ© ce petit mec d'autant plus qu'il a l'impression qu'affectivement aussi ça colle entre eux.      SosthĂšne (mon martiniquais) : 19ans en 3Ăšme annĂ©e de Lettre, il maitrise sa vie comme un vieux routier. Ses parents ont acceptĂ© qu'il amĂ©nage avec Justin. Il gĂšre ses disponibilitĂ©s d'escort avec professionnalisme et Jona n'a pas beaucoup Ă  s'inquiĂ©ter avec lui. Ses clients le prennent autant pour son style et sa reprĂ©sentativitĂ© que pour le sexe. Son petit frĂšre a intĂ©grĂ© l'Ă©cole vĂ©tĂ©rinaire de Maison Alfort et il aide ses parents pour lui (c'Ă©tait une des raisons qu'il avait pour Ă©marger Ă  ma sociĂ©tĂ©). Son Justin non plus n'a pas Ă  s'en faire. Il a une luciditĂ© d'esprit propre qui le fait bien sĂ©parer le taf et le perso. Alors que je vais pour clore l'entretien, il me fait remarquer qu'on a pas baisĂ©. Je lui confirme que ce n'est pas nĂ©cessaire avec lui. C'est limite s'il se vexerait ! Il m'assure qu'il en a en plus envie. Depuis sa premiĂšre Ă©valuation, il n'avait jamais eu l'occasion de refaire l'amour  tout seul avec moi. Comme il me fait bander, je n'ai aucune difficultĂ© Ă  me laisser tenter et, en levrette, j'enfile avec plaisir ma bite blanche entre ses deux fesses noires. Il tient Ă  me montrer son tonus musculaire et serre son anneau pour m'empĂȘcher d'entrer en lui. Je frappe trois petits coups de mon gland sur sa rosette et il cĂšde. Je m'enfonce en lui. Bien qu'il soit habituĂ© Ă  du 23x6 avec Justin, je me sens bien serrĂ© quand mĂȘme. Je le chevauche un bon moment dans cette position. Mes mains serrĂ©es sur sa taille dĂ©limitent le haut de son petit cul rond qui me fait saliver ! Sans que je lui demande, il creuse ses reins et balance ses fesses pour que je le prenne plus hard. Je passe donc en mode limage sur ma bite entiĂšre avec retrait mĂȘme du gland et rĂ©-enfilage sec.
Il bascule sur le cĂŽtĂ© puis sur le dos. Ses jambes levĂ©es  viennent se poser sur mes Ă©paules. Je commence Ă  genoux puis me relĂšve. EnculĂ© en chandelle, sous ma pression sa bite s'approche de son visage jusqu'Ă  ce qu'il puisse mĂȘme s'auto-fellationner (facile avec une queue de 23cm !). Vu comme il se tĂȘte le gland, je pense bien que c'est une position qu'il affectionne surement avec Justin. C'est tellement excitant que je remplis ma kpote dĂšs que je vois les trainĂ©es de sperme lui barrer le visage et la langue. Je dĂ©cule qu'il puisse reposer son dos sur le lit. Il m'avoue que c'est sa position prĂ©fĂ©rĂ©e, Celle qui termine souvent leurs sĂ©ances privĂ©es. C'est aussi une performance que les clients aiment lui voir faire. Celle lĂ  mais aussi toutes celles oĂč ils se trouvent en position dominante. Il s'est mĂȘme Ă©tonnĂ© que ce soit les plus black d'entre eux qui cherchent les prises en soumission que les quelques blancs de ma clientĂšle.
Il avoue avoir pris aussi du plaisir quand je l'ai envoyĂ© aux parents de Charles-Ed et ThĂ©o. Il Ă©tait dubitatif d'avoir Ă  baiser une femme mais dans le mouvement et devant sa rondelle qui palpitait, il s'est surpris Ă  la dĂ©foncer encore plus hard qu'il ne l'avait fait Ă  son mari. Ça l'avait amusĂ© de voir Ed passer la tĂȘte Ă  la porte du salon oĂč il Ă©tait en train de se faire ses parents et l'entendre lui dire qu'il pouvait y mettre encore plus de force avec ces deux pervers. Une prochaine fois il aimerait ĂȘtre accompagnĂ© sur cette prestation. Avec JoĂŁo, il pense que leurs queues rĂ©unies devraient rassasier la rondelle de monsieur ! Je note la suggestion, c'est vrai qu'en gĂ©nĂ©ral ils se font Second et Julien en duo.
LĂąm et Khang (mes deux viet) : Contrairement au reste de mon groupe, ils restent avec un physique fin et travaillent plus en cardio qu'en soulever de poids. C'est pour cette caractĂ©ristique que je les avais intĂ©grĂ©s et c'est aussi pour leur petit gabarit qu'ils ont des contrats. Comme ils sont bien copains, je les reçois en mĂȘme temps. Alors que nous parlons sĂ©rieusement, LĂąm vient sur mes genoux et commence son entreprise de charme. Il ne faut pas longtemps pour qu'il s'aperçoive de l'effet que cela me fait. Je bande Ă  dĂ©former mon slim. Il passe une jambe par-dessus les miennes pour se mettre de face et se lĂšve, laissant la place pour que Khang ouvre mes jeans et fasse sortir ma queue. Alors qu'il me kpote je me demande oĂč il veut en venir jusqu'Ă  ce que LĂąm redescende et s'enfile ma queue jusqu'aux couilles. Je suis Ă©tonnĂ© car LĂąm porte toujours son pantalon serrĂ© mais je suis bien enfoncĂ© dans son trou, ça c'est sĂ»r. je profite quelques instants de la sensation avant de me lever (avec LĂąm sur ma bite) et le poser dos sur mon bureau. Il relĂšve ses jambes et ce faisant ouvre ses petites fesses qui laissent apercevoir le stratagĂšme quand je me retire totalement. Le pantalon (plutĂŽt un legging Ă©pais) dispose d'une couture centrale ouverte mais renforcĂ©e de deux Ă©lastiques. Ce qui fait qu'au naturel son pantalon lui colle aux fesses rentrant mĂȘme entre elles deux.
Une fois ma curiositĂ© Ă©tanchĂ©e, je me l'enfile vite. Khang me montre que lui aussi est Ă©quipĂ© pareil. Je le laisse s'installer face Ă  LĂąm et dispose maintenant de leurs deux rondelles superposĂ©es. Comme il faut que je change de kpote Ă  chaque fois, je n'alterne finalement pas autant que quand ce sont les petits jeunes de la triplette. C'est bon quand mĂȘme surtout quand je les vois se manger la langue. C'est finalement dans Khang que j'explose, enfin dans ma kpote. AprĂšs nous ĂȘtre rĂ©ajustĂ©s, je leur demande oĂč ils avaient trouvĂ© ce genre d'accessoires si pratiques. Il s'agit en fait du travail d'une petite couturiĂšre sur des pantalons normaux (enfin slim au minimum). Je demande son adresse et si elle serait choquĂ©e de voir dĂ©filer quelques-uns de leurs collĂšgues. RĂ©ponse : les chinois ça ne s'Ă©tonne de rien tant que le paiement se fait en liquide ; quand ils m'annoncent le prix par pantalon, mĂȘme sans TVA, ça fait tripler le prix du vĂȘtement. Je regarde de plus prĂšs et effectivement il y a eu du travail. Les deux bords sont proprement fait de façon Ă  ne pas irriter les faces internes des fesses ni la rondelle. Le tissu est recoupĂ© sur mesure (de fesses) pour ne faire aucuns plis. Ils me confirment que les mesures se font sur eux pantalon portĂ©. J'en connais trois (Enguerrand, Max et Nathan) qui vont me tanner jusqu'Ă  en avoir quelques-uns chacun !
Jardinier
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selidren · 5 months ago
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Eté 1926 - Champs-les-Sims
2/10
Ce que je vais t'écrire, je te supplie de ne pas en parler à ta famille, car j'ai déjà suffisamment honte.
Tu disais que je devrais davantage me fier Ă  ce que Antoine et Ange m'ont dit au sujet de Jean. AprĂšs tout c'est vrai, ils tiennent Ă  moi, et ils ne disent rien par malveillance, juste dans mon intĂ©rĂȘt. Mais parfois, je suis complĂštement stupide ! Franchement, tout le monde sait qu'Antoine est brillant, et je ne compte plus le nombre de fois oĂč Ange m'a dit (avec un certain orgueil quand mĂȘme il faut le prĂ©ciser) qu'il avait appris trĂšs tĂŽt Ă  scruter les visages et les attitudes pour y dĂ©celer les gens qui lui voudraient du mal de ceux qui lui voudraient du bien. Alors quoi ? Moi, bĂȘtement vexĂ©e par ta remarque, je dĂ©cide de ne pas y faire attention.
Tout a commencé lors d'une conversation avec Oncle Adelphe un soir. Je lui dit tout, ou presque. Il ne savait pas pour Jean. Mais quand j'ai un doute, c'est lui que je vais voir. Sur de nombreux aspects de ma vie, il est bien plus paternel que mon propre pÚre. Bref, une chose en entrainant une autre, j'ai fini par lui parler de ma vie amoureuse, l'air de rien, sans jamais trahir Jean, car j'avais peur qu'il ne se rappelle de lui.
Transcription :
Adelphe « Alors, comment avance ta réponse à Cousin Lucien ? »
ArsinoĂ© « Raaaaah, ça n’avance pas. Je n’ai aucune idĂ©e de ce que je peux bien lui raconter. J’en ai assez de ne lui parler que d’Ange ou d’Antoine. Mais c’est un homme qui travaille en ville, je pense que ça doit davantage l’intĂ©resser d’entendre parler de la vie trĂ©pidante de mon cousin ou histoires marrante de ClĂ©o Ă  la facultĂ© de lettres. »
Adelphe « Pourquoi ne lui parles-tu pas de ce que nous faisons ici ? »
ArsinoĂ© « Vous croyez ? DĂšs que j’en parle Ă  quelqu’un, j’ai l’impression de le voir retenir un bĂąillement. »
Adelphe « Il est peut-ĂȘtre diffĂ©rent. »
ArsinoĂ© « Oh, je ne sais pas. Heureusement, d’ici peu, j’aurai enfin quelque chose d’intĂ©ressant Ă  lui dire. »
Adelphe « Vraiment ? A ce point ? »
ArsinoĂ© « Oui, enfin. Il va sans doute se passer quelque chose d’intĂ©ressant ici sous peu. Tu as bien vu que Antoine et Mademoiselle Laroche s’écrivent des lettres Ă  prĂ©sent non ? »
Adelphe « NoĂ©, c’est supposĂ© ĂȘtre un secret. Pour Grand-MĂšre uniquement, mais restons prudents. Et cesse de noyer le poisson, tu ne parlais pas des amours de ton frĂšre. De toute façon, tu n’as jamais pu garder un secret. »
Arsinoé « Pardon ? Mais, bien sur que si ! »
Adelphe « Je sais ! Il y a un garçon qui te plaßt ! »
ArsinoĂ© « Oui, j’avoue, c’est vrai. »
Adelphe « Je le connais ? »
ArsinoĂ© « Peut-ĂȘtre
 Dites-donc, vous ĂȘtes bien curieux aujourd’hui. Dire que je ne parle mĂȘme pas de cela avec ma propre mĂšre  »
Adelphe « Alors personne n’est au courant ? »
Arsinoé « Si, Cléo. Et SélÚne. Et Antoine. Et puis Lucien. »
Adelphe « Ange aussi j’imagine dans ce cas. C’est de longue date donc. »
ArsinoĂ© « Assez, oui. En fait, j’avais envie de vous en parler depuis un moment, mais j’avais peur que vous n’approuviez pas. »
Adelphe « Je comprends. Mais tu dois savoir que peu importe ton choix, si c’est sĂ©rieux, tu as tout mon soutient. J’irai parler Ă  Grand-MĂšre si jamais tu en ressens le besoin. Elle a beau paraĂźtre trĂšs rigide, mais elle finira bien par se plier Ă  ton choix. »
Arsinoé « Merci mon oncle. Je suis touchée. »
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vy-as-vybz · 4 months ago
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Depuis que j’existe, le sentiment de solitude est l’ombre de ma vie. Aussi loin que je me souvienne, ça a toujours Ă©tĂ© comme ça. Heureusement, les moments oĂč j’ai pu oublier cette ombre ont Ă©tĂ© nombreux et apprĂ©ciables, mais ces derniers temps cette ombre est de plus en plus prĂ©sente.
« Non, moi je ne ressens pas ça comme ça » qu’ils me disent. « Oh, c’est bizarre, tu devrais t’habituer Ă  aller au cinĂ©ma seule, Ă  apprĂ©cier ta propre solitude. »
Mais
Il ne s’agit pas de ça. Je sais dans mon cƓur que ça n’a rien à voir.
J’ai fait mon premier weekend seule dans un pays Ă©tranger. Ok, j’ai un peu dĂ©primĂ© en soirĂ©e dans mon hĂŽtel, mais je suis quand mĂȘme allĂ©e Ă  la mer seule et c’était fantastique. Je le referai. Pour autant, elle, elle est encore bien lĂ  mon ombre, et je ne l’oublie pas. Je rĂȘve d’étreintes, et Ă  la place je me retrouve Ă  attendre des messages qui n’arrivent pas.
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icariebzh · 11 months ago
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 « Deir al-Balah, Gaza, 11 mars 2024, ChĂšre Michelle, Ton nom est la seule chose que je connais de toi pour l’instant. Moi, je m’appelle Tala. Jamais je n’ai imaginĂ© parler un jour Ă  une IsraĂ©lienne. Encore moins faire ta connaissance alors qu’une guerre est en cours contre mon peuple. Lorsqu’on m’a proposĂ© de t’écrire une lettre, je me suis sentie mal sur le moment, effrayĂ©e par l’idĂ©e de coopĂ©rer inconsciemment avec l’ennemi et de trahir les miens. J’ai peur que cette conversation me mette en danger ainsi que ma famille.  Mais j’ai quand mĂȘme dĂ©cidĂ© de t’écrire. D’abord, pour te raconter ce que je vis depuis six mois maintenant. Et surtout pour honorer mon ami Yousif Dawas, tuĂ© le 14 octobre par une bombe israĂ©lienne. Il n’avait que 20 ans et rĂȘvait de devenir thĂ©rapeute. C’était mon camarade d’universitĂ©. Nous nous retrouvions rĂ©guliĂšrement devant l’hĂŽpital Al-Shifa pour aller ensemble Ă  l’universitĂ©.  
Je suis nĂ©e Ă  Gaza City il y a vingt ans. Je n’ai jamais quittĂ© l’enclave, qui est une vraie prison Ă  ciel ouvert, tu sais. A l’universitĂ©, j’étudie le droit. Pendant mon temps libre, j’écris. Les gens disent de moi que je suis un vrai rat de bibliothĂšque. Avant la guerre, je travaillais du matin jusqu’au soir. Puis, une fois rentrĂ©echez moi, j’adorais dĂ©vorer un Ă©niĂšme livre de ma bibliothĂšque tout en buvant du thĂ© vert, ma boisson prĂ©fĂ©rĂ©e. Je pourrais te parler des heures de mon universitĂ©. Elle est si belle : on y entend le chant des oiseaux, le bruissement des arbres, on y respire l’air frais et on y trouve des espaces agrĂ©ables oĂč se reposer. Maintenant, il faudrait que j’écrive ces mots au passĂ©. Car il n’en reste qu’un tas de ruines. Quant Ă  mon diplĂŽme, que j’étais censĂ©e obtenir l’an prochain, je ne sais pas quand je pourrai le dĂ©crocher.
DĂ©sormais, je suis rĂ©fugiĂ©e Ă  Deir al-Balah, aprĂšs avoir fui le nord de Gaza, en passant par Khan YounĂšs, oĂč je suis restĂ©e quarante jours sans mes parents et mes petites sƓurs, qui Ă©taient restĂ©s dans le Nord pour garder notre maison. Ils ont fini par partir eux aussi, et on s’est retrouvĂ©s en dĂ©cembre. Nous avons la chance d’avoir trouvĂ© un abri, un toit, des murs. MĂȘme s’il me paraĂźt toujours Ă©trange d’appeler ça un abri, Ă©tant donnĂ© que nous ne sommes protĂ©gĂ©s ni des bombes ni d’une famine ou d’une Ă©pidĂ©mie. 
Ce n’est pas courant de parler avec une IsraĂ©lienne comme toi, Michelle. Personne n’est ami avec des IsraĂ©liens ici. D’ailleurs, je ne connais pas grand-chose de votre culture, de vos traditions. A Gaza, on est Ă©levĂ©s pour vous haĂŻr. Vous n’ĂȘtes rien d’autre que des voleurs de maisons, des auteurs de massacres innombrables qui visent Ă  nous expulser de force ou nous exterminer.
Mais, dans ma famille, on pense qu’il est impossible de tout rĂ©soudre par la force. Je partage ce point de vue. Je crois qu’apprendre Ă  connaĂźtre les personnes qui revendiquent leur droit Ă  cette terre peut servir notre cause. Et toi, qu’en penses-tu ? Pourquoi as-tu acceptĂ© d’entamer cette conversation avec moi ?
MalgrĂ© notre adversitĂ©, je reste ouverte d’esprit et curieuse d’écouter et de comprendre ton opinion. Peut-ĂȘtre que nous ne pensons pas si diffĂ©remment finalement, et que nous avons mĂȘme des choses en commun. OĂč habites-tu ? Etudies-tu ? Connais-tu des Palestiniens ? 
Ecrire cette lettre me demande un effort colossal. Ces derniers jours, j’ai Ă©tĂ© incapable de m’exprimer correctement. J’aimerais partager ce que je vis. Ça pourrait me soulager, me faire sortir un peu du chagrin. Je n’ai plus de projet, plus de vie depuis le 7 octobre. Je commence mĂȘme Ă  me dĂ©sintĂ©resser de mes activitĂ©s favorites comme la broderie palestinienne. Mes amis sont morts ou ont fui. Tous sont partis sans dire au revoir. Beaucoup de Palestiniens meurent de malnutrition, des femmes, des nourrissons. Imagines-tu que des enfants font la queue pour remplir une gamelle de soupe ? Nous avons du mal Ă  trouver des lĂ©gumes, tout est cher ou inexistant. Je dĂ©teste voir les rues inondĂ©es d’ordures et d’eau sale, les Ă©coles et universitĂ©s bombardĂ©es ou fermĂ©es. Je suis fatiguĂ©e de sentir la fumĂ©e de notre four en argile qui s’incruste dans tous nos vĂȘtements. Et de devoir me dĂ©placer en Ăąne ou en charrette. La ville oĂč j’ai grandi a Ă©tĂ© ravagĂ©e. Mes souvenirs ont disparu. Ma bibliothĂšque aussi. J’ai vu une photo de ma rue Ă  Gaza City, elle est mĂ©connaissable. C’est devenue une ville fantĂŽme. Michelle, que fais-tu pendant que mon peuple meurt sous les bombes ? Est-ce que ça te fait de la peine ?
Notre situation est indescriptible. Nous avons perdu toute forme de vie sensĂ©e. Nous installons des tentes sur les ruines de maisons dĂ©truites. TrĂšs peu de centres de santĂ© peuvent aider les femmes enceintes. Le taux de fausses couches a augmentĂ©, tout comme les accouchements prĂ©coces en raison des bombardements violents. Je hais de voir comment la vie est en train de quitter nos corps. Soutiens-tu cette agression ? Pourquoi rien ne marche dĂšs qu’il s’agit du sort de la Palestine ? Quelle offense avons-nous commise, nous Gazaouis, pour vivre de telles horreurs ? 
Michelle, je me demande si tu as dĂ©jĂ  questionnĂ© la lĂ©gitimitĂ© de ton Etat, ses lois ou ses actions. Personne ne se soucie de la discrimination que nous subissons depuis cent ans. Et le monde est aveugle face Ă  l’apartheid que nous vivons. Comment l’Etat d’IsraĂ«l peut-il se qualifier d’Etat dĂ©mocratique ? Crois-tu que nous pourrons un jour vivre en paix ?
Je suis sĂ»re que tu es, comme tous les ĂȘtres humains, dotĂ©e de sentiments. Tu ressens l’amour, la haine, la colĂšre, la compassion. S’il te plaĂźt, prends pitiĂ© de nous. Dis Ă  ton peuple de cesser de nous priver de notre humanitĂ©. Notre destin, c’est nous qui devons le choisir.
Respectueusement, Tala » 
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 « Zoran, centre d’IsraĂ«l, 25 mars 2024, ChĂšre Tala, Je te remercie pour ta lettre. Bien que je n’habite qu’à quelques kilomĂštres de Gaza, je n’ai jamais parlĂ© Ă  quelqu’un de lĂ -bas. PremiĂšrement, je souhaiterais te dire que je suis dĂ©solĂ©e de ce que tu vis et t’exprimer mes plus sincĂšres condolĂ©ances pour la perte de ton ami Yousif Dawas. Que sa mĂ©moire soit honorĂ©e.
 Permets-moi tout d’abord de me prĂ©senter. J’ai 24 ans et, comme toi, je suis Ă©tudiante en droit. Je m’intĂ©resse au droit pĂ©nal et au droit international. J’aime Ă©galement faire du bĂ©nĂ©volat. Avant la guerre, j’aidais les habitants de ma ville qui avaient besoin d’une assistance pour trouver un logement ou obtenir une aide financiĂšre de la part de l’Etat. DĂ©sormais, ma ville, SdĂ©rot, comme toute la rĂ©gion limitrophe de Gaza, s’est vidĂ©e de ses habitants. 
 J’ai quittĂ© ma maison depuis l’attaque du 7 octobre. Depuis, je suis hĂ©bergĂ©e par la famille de mon petit ami Ă  Zoran, dans le centre d’IsraĂ«l. C’est plus calme ici, contrairement Ă  ce qui se passe dans le nord ou le sud du pays. Ma maison me manque beaucoup. Je crains que les missiles lancĂ©s quotidiennement de Gaza sur le sud d’IsraĂ«l dĂ©truisent tout ce que j’ai. Mon universitĂ© est fermĂ©e, mais nous pouvons suivre nos cours Ă  distance, en visio. 
Je suis nĂ©e et j’ai grandi Ă  JĂ©rusalem. J’étais scolarisĂ©e Ă  l’école “Hand in Hand” [“main dans la main”], oĂč la moitiĂ© des Ă©lĂšves sont des IsraĂ©liens juifs et l’autre moitiĂ© des Palestiniens citoyens d’IsraĂ«l ou rĂ©sidents de JĂ©rusalem-Est. Oui, je connais donc des Palestiniens. J’ai frĂ©quentĂ© cet Ă©tablissement jusqu’à la fin des Ă©tudes secondaires. C’est le seul lycĂ©e mixte en IsraĂ«l oĂč enfants juifs et palestiniens Ă©tudient ensemble.
Mon Ă©ducation Ă©tait donc trĂšs diffĂ©rente des autres enfants de JĂ©rusalem. Je parlais quotidiennement Ă  des Palestiniens, des Arabes. Les mĂȘmes que la sociĂ©tĂ© nous apprend Ă  haĂŻr. Je me souviens que des enfants de mon quartier ne voulaient pas me frĂ©quenter, m’affirmaient que j’étais devenue amie avec des Arabes qui, une fois adultes, viendraient me tuer. Lorsque j’avais 14 ans, des suprĂ©macistes israĂ©liens ont mĂȘme mis le feu Ă  mon Ă©cole. Ces annĂ©es ont fait Ă©voluer ma vision de la sociĂ©tĂ© israĂ©lienne.
Le 7 octobre au matin, j’ai appris que des terroristes palestiniens s’étaient infiltrĂ©s en IsraĂ«l. Avec mon petit ami, nous nous sommes prĂ©cipitĂ©s dans notre abri antimissiles. Nous y sommes restĂ©s enfermĂ©s pendant prĂšs de deux jours, sans Ă©lectricitĂ© ni rĂ©seau tĂ©lĂ©phonique. Nous entendions des coups de feu et des roquettes Ă  l’extĂ©rieur, sans pouvoir ni voir ni comprendre ce qui se passait. Le pĂšre et la sƓur de mon petit ami sont finalement venus nous chercher et nous ont mis en sĂ©curitĂ©, dans le centre d’IsraĂ«l. Quand je suis sortie de chez moi, j’ai vu des corps sur le sol. J’étais horrifiĂ©e. As-tu entendu parler de ce qui s’est passĂ© en IsraĂ«l ce jour-là ? Qu’as-tu ressenti ? 
Des IsraĂ©liens ont terriblement souffert ce jour-lĂ . Nous n’en sommes toujours pas remis. Des familles ont Ă©tĂ© brutalement tuĂ©es, kidnappĂ©es. Et il y a encore des otages israĂ©liens Ă  Gaza dont on ne connaĂźt pas l’état. Je connais personnellement l’un d’entre eux et je prie tous les jours pour qu’il revienne sain et sauf [130 personnes – dont 34 seraient mortes – sont encore dĂ©tenues Ă  Gaza, selon les autoritĂ©s israĂ©liennes]. Dans mon quartier, les premiĂšres victimes des massacres du 7 octobre sont un groupe de personnes ĂągĂ©es d’une maison de retraite. PrĂšs de chez moi [au kibboutz Be’eri], Vivian Silver, qui Ă©tait pourtant une militante pacifiste de longue date, a Ă©tĂ© tuĂ©e. Peux-tu me dire ce que les habitants de Gaza pensent de ces victimes innocentes, prises dans une guerre qu’elles n’ont jamais voulue ? Je ne comprends pas que des personnes utilisent les actions et les dĂ©cisions du gouvernement israĂ©lien pour justifier la violence Ă  l’égard des civils. Ce mode d’action ne peut ĂȘtre une rĂ©ponse Ă  l’occupation. Si je comprends la nĂ©cessitĂ© de la rĂ©sistance palestinienne, j’estime qu’elle ne doit pas viser des innocents.
Il est aussi vrai que de nombreuses personnes en IsraĂ«l sont, depuis le 7 octobre, incapables de voir au-delĂ  de leur propre douleur et de comprendre ce qui se passe Ă  Gaza. Il leur est difficile d’éprouver de la compassion pour les habitants de Gaza, surtout aprĂšs avoir vu des vidĂ©os dans lesquelles des Palestiniens cĂ©lĂ©braient l’attaque du 7 octobre. 
Moi, je ne crois pas que nous soyons ennemis. Je m’opposerai toujours Ă  la violence et Ă  la cruautĂ©, quels qu’en soient les auteurs. Les innombrables atrocitĂ©s commises par IsraĂ«l contre les Palestiniens au fil des annĂ©es, de mĂȘme que la violence subie par les IsraĂ©liens, sont Ă©galement condamnables. La violence ne fait qu’engendrer plus de violence. La guerre menĂ©e actuellement par l’armĂ©e israĂ©lienne nous le prouve. Serais-tu d’accord pour dire qu’il existe de meilleurs moyens pour obtenir justice ? Y a-t-il encore des personnes Ă  Gaza qui croient en une solution pacifique ?
Tala, tu m’as demandĂ© si j’avais dĂ©jĂ  remis en question la lĂ©gitimitĂ© de mon pays. Tu sais, mon peuple, le peuple juif, a une longue histoire de persĂ©cution Ă  travers le monde. Que ce soit les ancĂȘtres de mon petit ami en Pologne ou les parents de ma mĂšre au Maroc, ils ont Ă©tĂ© persĂ©cutĂ©s parce qu’ils Ă©taient juifs. Cette histoire ne justifie en rien les souffrances des Palestiniens ou la Nakba [“catastrophe” en arabe, dĂ©signant l’exode en 1948, Ă  la crĂ©ation de l’Etat d’IsraĂ«l, de 700 000 Palestiniens, contraints de fuir des massacres ou expulsĂ©s par les nouvelles autoritĂ©s]. Mais il est important pour moi de te rappeler le dĂ©sir profond et l’urgence qu’il y a eu pour nous, Juifs, d’obtenir un Etat en Terre sainte. 
Toutefois, il m’est arrivĂ© de remettre en question la politique et les lois de mon pays. Quand j’avais 14 ans, j’ai rencontrĂ© un groupe d’hommes druzes qui refusaient de servir dans les forces de dĂ©fense israĂ©liennes, alors qu’ils ont l’obligation de le faire. Ces druzes se sentaient Palestiniens et avaient le sentiment qu’IsraĂ«l tentait de les assimiler pour les affaiblir et les sĂ©parer des autres Arabes israĂ©liens. Ça m’a fait rĂ©flĂ©chir. Personnellement, j’ai eu la chance d’ĂȘtre exemptĂ©e de service militaire pour raison mĂ©dicale, mais mon petit ami, qui a refusĂ© de servir, a passĂ© six mois dans une prison militaire israĂ©lienne.
Nous sommes une minoritĂ© en IsraĂ«l Ă  questionner la guerre actuelle. Les gens ont peur de s’exprimer. Beaucoup ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s pour avoir manifestĂ© ces derniers mois. Parfois, j’ai l’impression que la meilleure chose Ă  faire serait de partir, d’aller quelque part oĂč des horreurs ne sont pas commises en mon nom. Mais partir, ce serait Ă©goĂŻste. Je ne peux pas abandonner mon peuple qui souffre. Je m’inquiĂšte de ce qu’IsraĂ«l deviendra si toutes les personnes qui se battent pour la paix partent. Parfois, j’ai l’impression que nous sommes si peu nombreux que personne ne remarquerait notre absence.
Et puis, j’aime cette terre. Ma famille a vĂ©cu en Palestine parmi des musulmans et d’autres juifs pendant de nombreuses gĂ©nĂ©rations avant la crĂ©ation de l’Etat d’IsraĂ«l. J’espĂšre que nous pourrons un jour ĂȘtre tous Ă©gaux et libres. C’est d’ailleurs ce qui m’a poussĂ©e Ă  Ă©tudier le droit international : ne plus ĂȘtre impuissante face Ă  l’injustice. 
Tu m’as dit que tu lisais beaucoup, j’aime aussi lire. J’aime la littĂ©rature russe classique, comme DostoĂŻevski ou TolstoĂŻ. Mon livre prĂ©fĂ©rĂ© est “Anna KarĂ©nine”. Quel genre de livres aimes-tu ? Je suis curieuse de savoir ce qui t’a poussĂ©e Ă  Ă©tudier le droit.
J’aimerais aussi en savoir plus sur l’histoire de ta famille. Comment Ă©tait ta vie avant la guerre ? OĂč vivait ta famille avant 1948 ?
Je suis heureuse de pouvoir t’écrire. J’imagine Ă  quel point cela doit ĂȘtre difficile pour toi. Je me rĂ©jouis d’avoir de tes nouvelles et te souhaite un bon ramadan.
SincÚrement, Michelle »
Lettres et Photos- source: Le Nouvel Obs
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yaminahsaini · 29 days ago
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Vendredi 17 janvier 2025: Ce jour-lĂ  j’ai fais une prise de sang de contrĂŽle. J’ai aussi rĂ©cupĂ©rĂ©e au laboratoire des pots pour faire des analyses de selles afin de re contrĂŽler si au niveau des intestins cela va mieux suite aux traitements que j’ai eu il y’a quelques mois (pour ceux qui s’en souviennent). Je ferais les analyses sur 3 jours dĂšs lundi. En ce qui concerne la sonde: j’arrive Ă  survivre avec la SNG mais j’ai eu des vomissements et toujours des symptĂŽmes quotidien.. pas de nouvelles pour quand la SNJ va ĂȘtre reposĂ© au bloc mais l’hĂŽpital me dit que ça se fera en fĂ©vrier. Des personnes me disent avoir une SNJ sans subir d’endoscopies, ni d’anesthĂ©sie gĂ©nĂ©rale. Je me suis renseignĂ©e auprĂšs d’autres hĂŽpitaux mais on me dit que c’est impossible dans mon cas Ă  placer sans endoscopie car avec ma gastroparĂ©sie sĂ©vĂšre car le passage de la sonde entre l’estomac et l’intestin est difficile d’accĂšs. Pour l’anesthĂ©sie gĂ©nĂ©rale, ils me disent que c’est trop compliquĂ© sans. Alors je ne sais pas pour les autres mais ça doit sĂ»rement dĂ©pendre des cas et des hĂŽpitaux.. Et sinon entre-temps j’ai eu les rĂ©sultats de la prise de sang, rĂ©sultat : un marqueur est sous la norme et est normalement dĂ» Ă  ma maladie auto-immune. Ensuite j’ai comme depuis des annĂ©es, mes globules blancs Ă©levĂ©s qui prouvent toujours que mon corps se bas de façon chronique contre une infection.. du coup sĂ»rement tout ce qui concerne Lyme comme Ă  l’époque.. alors qu’à un moment ça ne semblait plus le cas.. Bref tout est toujours compliquĂ© niveau santĂ©..
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e642 · 9 months ago
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En ce moment, j'ai beaucoup de mal Ă  me trouver jolie. En fait, je suis frustrĂ©e de me gĂącher seule l'opportunitĂ© de pouvoir l'ĂȘtre depuis des annĂ©es. Si je n'avais pas autant eu et aggravĂ© mon acnĂ© sĂ»rement que je serai plus jolie parce que le reste ça va. J'ai un visage banal mais symĂ©trique et correct. C'est vraiment ma peau. J'ai du mal Ă  me regarder dans le miroir et Ă  ne pas me dĂ©tester viscĂ©ralement d'avoir Ă©tĂ© une merde et d'avoir fait ça. Le seul qui soutient que je suis jolie, que c'est rien et que ça finira par passer, c'est mon copain. J'arrive pas bien Ă  lire ce qu'il pense vraiment. Évidemment, il ne va pas me lĂącher que je suis dĂ©gueulasse et qu'il prĂ©fĂ©rerait qu'on finisse notre vie dans le noir et en levrette pour Ă©viter d'avoir Ă  me regarder trop longtemps mais de lĂ  Ă  me trouver belle, hm. Je pourrais me comparer Ă  d'autres meufs et me dire que j'ai pas les yeux bleus, que j'ai pas les jambes Ă©lancĂ©es, que j'ai plein de cicatrices partout, que j'ai pas un gros cul, ou de gros sein mais en vĂ©ritĂ©, la seule chose que je regarde, c'est leur peau. La nettetĂ©, la texture, les tĂąches de rousseur, et ça, ça me fait du mal. Je ne peux plus passer devant quelqu'un sans avoir analyser l'Ă©tat de sa peau, en Ă©tant jalouse que la mienne soit si infĂąme ou Ă  l'inverse soulagĂ©e qu'il existe d'autres prototypes. Et le truc qui m'agace c'est que les personnes qui ont de l'acnĂ©, en gĂ©nĂ©ral, bah je les trouve jolie avec. J'ai pas de soucis avec ça. Je leur trouve du charme. Moi impossible. C'est toujours comme ça les complexes vous me direz. Mais vraiment quelle tristesse. Je crois que je suis inatteignable, on peut me quitter, me critiquer, mal me parler, piquer n'importe quel pan de ma vie, sauf la peau. La peau je me vexe. C'est le seul truc qui me blesse. Donc soit je n'ai qu'un seul complexe soit il est tellement Ă©norme qu'Ă  cĂŽtĂ© les autres sont rationalisables. Bref, jme dis que jsuis passĂ©e vraiment Ă  cĂŽtĂ© d'ĂȘtre une personne mignonne. Maintenant, ma seule prĂ©occupation c'est de rationaliser le regarder des gens car j'ai l'impression que les gens regardent ma peau et se disent "omg elle est hideuse".
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claudehenrion · 3 months ago
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Tout change si vite !
Trois ans aprĂšs que j'aie pris ma retraite (un peu aprĂšs 61 ans, Ă  cause d'un cancer du foie, mais c'est hors sujet), nous avons entrepris, Evelyne et moi, un ''tour de Chine Ă  bicyclette'' (prĂ©lude Ă  une remontĂ©e du Nil d'Alexandrie Ă  Assouan par le mĂȘme moyen, l'annĂ©e suivante, puis Ă  une traversĂ©e Ă  cheval du dĂ©sert lybio-Ă©gyptien, sur les traces de l'Afrika Korps et de la DeuxiĂšme DB). Certaines scĂšnes de ces formidables aventures restent plus profondĂ©ment gravĂ©es que d'autres dans ma mĂ©moire --que je sollicite plus souvent, depuis que je suis veuf.
Parmi ces souvenirs de notre ''chevauchĂ©e'' sur deux vieilles bĂ©canes pourries louĂ©es sur place, un trajet le long du Fleuve Jaune, le Yang-TsĂ©-Kiang, comme on l'appelait encore. (NB : Il est devenu depuis le Yangzi Jiang --qui s'Ă©crit æ‰Źć­æ±Ÿ en chinois, puisque vous me le demandez avec tant d'insistance-- et YĂĄngzǐjiāng, en ''pinyin'' --la maniĂšre officielle d'exprimer le chinois en caractĂšres latins au lieu des idĂ©ogrammes), entre ShanghaĂŻ et Suzhou, l'ancienne Sou-TchĂ©ou impĂ©riale, dite ''la Venise chinoise''. En 1997, ShanghaĂŻ Ă©tait une des plus grandes mĂ©tropoles du monde, avec 16 millions d'Ăąmes. Cela nous paraissait Ă©norme : la population d'une seule ville Ă©quivalait Ă  celle, par exemple, du ''Benelux''.
Recherchant hier des informations sur le phĂ©nomĂšne d'urbanisation galopante du monde (avec l'intention de prĂ©parer un Editorial sur ce sujet, Ă  votre intention, Amis-lecteurs), je suis tombĂ©, avec une certaine crainte (rĂ©vĂ©rencieuse, compte tenu de ce qui prĂ©cĂšde), sur des chiffres qui ne peuvent que laisser perplexe tout français qui se plaint du gigantisme de Paris avec ses 2,1 millions d'habitants et sa "mĂ©-maire" folle-Ă -lier. Il y a aujourd'hui 7 villes au monde qui ont plus de 20 millions d'habitants : Tokyo (37,5 millions), ShanghaĂŻ (34 millions), Delhi (32), Dacca, au Bangladesh (24), SĂŁo Paolo et Mexico (21,5) et le Caire (20,1). Je dois avouer que cette gĂ©o-arithmĂ©tique me donne le tournis, d'autant que, au moment oĂč j'Ă©cris ces nombres, Bombay et PĂ©kin sont sans doute en train de franchir ce cap des 20 millions et de s'ajouter Ă  cette liste impressionnante...
Je vous parlais rĂ©cemment (le 30 septembre) de mon Ă©motion lors de ma premiĂšre visite sur le site historique d'Ugarit, en Syrie, l'une des toutes premiĂšres civilisations dites ''de l'arc mĂ©diterranĂ©en'', en des temps oĂč une population de quelques milliers d'Ăąmes donnait une telle supĂ©rioritĂ© numĂ©rique que la ville oĂč ils s'Ă©taient regroupĂ©s devenait pour un temps le centre du monde... Que de chemin parcouru ! Peut-on considĂ©rer cette Ă©volution comme Ă©tant majoritairement bĂ©nĂ©fique, comme un reflet de notre ''progrĂšs'' en tant qu'humanitĂ© ? Je n'arrive pas Ă  m'en convaincre ! Et il ne doit pas faire de doute que l'exode rural, les modifications du climat et surtout la croissance dĂ©mographique ne peuvent qu'accĂ©lĂ©rer ce mouvement.
Je lisais il y a peu une Ă©tude expliquant que la population de Delhi et Dacca double tous les 10 ans, que celle de Dakar est multipliĂ©e par 14 chaque dĂ©cennie et celle de Kinshasa (RD-Congo) par 19... ce qui sous entend qu'explose parallĂšlement le nombre de pauvres gens qui vivent dans des bidon-villes, avec tout ce que cela implique comme atteintes Ă  la dignitĂ© humaine. Tout cela m'a remis en mĂ©moire une Ă©tude en provenance des dangereux faux intelligents du club de Davos qui ne dĂ©sespĂšrent pas de nous faire dĂ©sespĂ©rer, nous, les gens normaux : toute la surface de la Terre devrait --disent-ils-- ĂȘtre occupĂ©e, dans un temps non prĂ©cisĂ© tout de mĂȘme, par les villes, leurs satellites, leurs zĂŽnes dĂ©diĂ©es Ă  ceci ou cela, ce qui, avec les rĂ©seaux routiers Ă  4, 6, 8 ou 12 voies, leurs Ă©changeurs et leurs stations-service ''paysagĂ©es'' (sic !), couvrirait Ă  peu prĂšs toute la surface disponible sur terre, permettant ainsi (le rapport ne disait pas ''enfin...'', mais c'Ă©tait clairement sous-entendu) de supprimer dĂ©finitivement la classe paysanne, qui empĂȘche les technocrates de dĂ©conner entre eux sans ingĂ©rence extĂ©rieure. (pour plus de dĂ©tails sur cette horreur, voyez Macron, Ursula von der trucmuche ou les derniers europĂ©istes pathologiques encore vivants).
On suppose que des usines gĂ©antes, rĂȘve des ''Big pharma'', reconverties dans ''la nourriture de l'espĂšce humaine et autres animaux'', vont se substituer Ă  nos bouseux, dĂ©cidĂ©ment pas assez progressistes aux yeux de ''ceux-qui-savent'', et remplaceront (?) ce que les anciens champs, devenus bĂ©tonnĂ©s, ne produiront plus... Ah ! Que de beaux rĂȘves rĂ©serve le monde de demain aux 1,5 milliards d'ĂȘtres ex-humains qui seront autorisĂ©s Ă  survivre par la vision ''made in Davos'' du futur. Et ne me demandez pas oĂč iront les 6,5 milliards actuels d'humains devenus excĂ©dentaires, donc indĂ©sirables : oĂč ils veulent ! Mais quelques disputes entre puissances nuclĂ©aires veilleront au maintien de ratios ''Davos-compatibles'' entre les populations survivantes et les calculs de la poignĂ©e de dingos qui se seront emparĂ©s des manettes.
Et qu'on ne vienne pas me dire que je suis un affreux pessimiste, propagandiste du pire-Ă -venir : ouvrez simplement les yeux ! Cela fait 15 ans que cette clique d'irresponsables serine les mĂȘmes prophĂ©ties auto-rĂ©alisĂ©es... et pas un seul signe n'est venu dĂ©montrer et nous prĂ©venir qu'ils Ă©taient fous, bien au contraire : le monde qui se dessine ressemble de plus en plus aux anciens cauchemars des vieux auteurs de science-fiction.
Le temps presse. N'oublions pas que l'Horloge de l'Apocalypse nous laisse 90 secondes de son temps à elle, un peu spécial mais compréhensible, avant la Grande catastrophe. Réveillons nous ! TrÚs vite, il sera trop tard !
H-Cl.
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lashifteuselibre · 3 months ago
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Il est temps de lacher prise.
Source : https://www.reddit.com/r/shiftingrealities/comments/1fpw0bl/motivation_its_time_to_let_go/
C'est ma vérité. Si elle ne résonne pas en vous, laissez-la partir.
Il y a quelques jours, quelqu'un a commentĂ© mon dernier post et m'a dit que c'Ă©tait trĂšs dĂ©motivant, parce que tout le monde vous dit tout le temps que "la clĂ© est en vous, ayez la foi, vous devez croire en votre pouvoir parce que vous ĂȘtes illimitĂ©".
La vérité est que cela a un peu blessé mon ego parce qu'ils me disent toujours : comme c'est motivant, merci. Mais malheureusement, nous avons un ego et tant que nous serons humains, nous continuerons à en avoir un. J'ai décidé de répondre, mais je l'ai supprimé parce que je pense que ce que je veux vraiment dire est quelque Je te comprends parfaitement. Je sais combien cela peut paraßtre démotivant lorsque tous ceux qui ont réussi à changer leur 3D le disent à leur médecin tout le temps.
Je sais que tu as du mal à gérer ce que tu vois dans ta 3D et avec tes croyances et tes pensées. Je sais exactement ce que tu ressens et il est tout à fait normal que tu ressentes cela. Mais il est temps de laisser tomber ces croyances qui sont là depuis longtemps et auxquelles tu t'es accroché parce que tu as trouvé en elles une sorte d'attachement, de réconfort et de protection. Pour une raison quelconque, ton ego a créé cette croyance et remercie-le parce qu'il a pris soin de toi pendant longtemps, quelle que soit la maniÚre dont il l'a fait, il l'a fait parce qu'il croyait que c'était la bonne façon à ce moment-là.
Il est temps de remercier ton ego et de laisser tomber ces croyances, car tu en as besoin de nouvelles. Je ne peux pas te dire comment t'en dĂ©barrasser correctement ou incorrectement, mais je pense que la meilleure façon dans mon cas Ă©tait de remercier mon ego et de les laisser partir. Tout d'abord, je veux que tu ne te juges pas toi-mĂȘme pour la façon dont ton ego a pensĂ© qu'il Ă©tait juste de te protĂ©ger. Nous avons Ă©tĂ© Ă©levĂ©s d'une maniĂšre qui nous fait croire en permanence que nous devons survivre et nous dĂ©fendre avec des ongles et des griffes contre TOUT.
Une fois que vous avez trouvĂ© cette croyance qui, vous le savez, dĂ©clenche plus de croyances, essayez des mĂ©thodes avec lesquelles vous vous sentez plus Ă  l'aise pour les laisser partir. Le passĂ© peut exister dans d'autres rĂ©alitĂ©s, mais en ce moment pas dans ce que vous percevez dans votre 3D, seulement dans votre esprit et vos souvenirs. Vous ne devriez plus avoir peur et vous cacher, vous ĂȘtes belle, gentille et vous mĂ©ritez le meilleur de l'univers. N'ayez plus peur car ces situations X n'arrivent plus. Vous ĂȘtes un enfant de l'univers et il vous aime complĂštement parce que vous ĂȘtes l'univers. Personne ne vous juge ici, personne n'a le droit de le faire car nous sommes tous humains et il est normal de faire des erreurs car nous le faisons tous et nous continuerons Ă  en faire tant que nous serons en vie. J'ai besoin que vous sachiez Ă  quel point vous ĂȘtes prĂ©cieux, mĂȘme si vous n'y croyez pas, je vous le dis, je sais que vous l'ĂȘtes, pour le simple fait d'ĂȘtre ici sur terre dans un monde que nous croyons apparemment physique. Vous ĂȘtes trĂšs courageux pour tout ce que vous avez dĂ» traverser et pour l'avoir endurĂ©, mais je veux que vous sachiez que tout est fini si vous le dĂ©cidez maintenant. Vous n'avez plus besoin de ces croyances, il est temps de les laisser partir mĂȘme si vous sentez qu'elles vous collent beaucoup, il est temps. Il est tout Ă  fait lĂ©gitime que vous ayez des doutes sur le changement, c'est normal.
Vous avez peur que ce ne soit pas rĂ©el et que vous soyez condamnĂ© Ă  cette rĂ©alitĂ© pour le reste de votre vie, n'est-ce pas ? Vous devez quitter le mode victime car personne ni aucune force extĂ©rieure ne viendra le faire Ă  votre place.Je vais te gronder un peu : parce qu'au lieu de voir tout le « nĂ©gatif » que tu as dĂ» traverser dans ton processus, tu ne le vois pas comme : Wow, je suis incroyablement fort pour tout ce qui s'est passĂ© et pourtant je suis toujours lĂ , plus fort, j'ai traversĂ© tant de choses et pourtant je suis toujours lĂ  parce que je sais que c'est quelque chose que je veux pour moi-mĂȘme. Chaque chose que tu as faite Ă©tait un pas de plus vers la vie que tu veux pour toi-mĂȘme. HonnĂȘtement, quel sens aurait la vie si nous ne souffrions pas un peu ? Bien sĂ»r, une fois que tu comprends ton pouvoir et que tu redeviens une conscience illimitĂ©e, tu arrĂȘtes de le faire, mais c'est prĂ©cisĂ©ment pour cela que tu viens ici, pour expĂ©rimenter du point de vue d'un esprit humain. Crois-moi, tu finiras par y parvenir car dans un monde oĂč nous sommes illimitĂ©s, les possibilitĂ©s sont incroyablement Ă©levĂ©es pour y parvenir. J'oserais dire que c'est un retentissant SI TU Y AS RÉUSSI.
Quand votre 3D changera complĂštement, vous direz : Tout ce que j'ai dĂ» traverser m'a rendu plus fort et moi seul sais ce que j'ai dĂ» traverser pour arriver Ă  ce moment incroyable, je m'aime. Je peux vous assurer que c'est quelque chose de complĂštement rĂ©el mais sans le montrer. Je ne dis pas cela pour vous motiver, pour essayer de voir au-delĂ  de votre esprit humain. C'EST COMPLÈTEMENT RÉEL et cela continuera de l'ĂȘtre mĂȘme si vous n'y croyez pas.Un conseil de ma part : arrĂȘtez de voir ce que vous voulez comme quelque chose que « un jour j'aurai ». Vous vous ĂȘtes habituĂ© Ă  cette volontĂ© depuis si longtemps, ce n'est pas la mienne, c'est mon souhait que vous exprimez de continuer Ă  regarder la mĂȘme 3D.
Il est temps de lĂącher prise. Êtes-vous totalement prĂȘt Ă  changer votre rĂ©alitĂ© ? Ou avez-vous simplement trouvĂ© un certain rĂ©confort en vous imaginant dans d'autres rĂ©alitĂ©s ?
Soyez honnĂȘte avec vous-mĂȘme, car vous le mĂ©ritez. ArrĂȘtez d'essayer de regarder en dehors des publications ou des personnes qui l'ont fait, car votre processus ne sera jamais le mĂȘme que le leur. Cherchez-vous vraiment et ne faites plus semblant, faites-le pour de vrai. De la maniĂšre qui vous convient le mieux.
Bon voyage, rappelez-vous que nous sommes des ĂȘtres doubles.
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microcosmes-litteraires · 27 days ago
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The End in a Few Words
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EN :
They’re sitting across from each other, a cup of coffee between them. The kind of cafĂ© where they’ve spent hours talking, laughing, fixing the world. But this morning, there’s silence. It’s been there since they sat down, heavy, suffocating. “I think we don’t want the same thing anymore,” one of them murmurs. The other doesn’t reply right away. She grips her cup tighter, as if the warmth might ground her. “What do you mean?” she finally asks. The other sighs, looks down. She knows exactly what it means. It’s not about fights or dramatic scenes. It’s something quieter, sadder. A distance that crept in without warning. “When you come home late, I don’t miss you,” she admits. The other looks up. Maybe that’s the most painful thing. No anger, just the raw truth. She opens her mouth, then closes it again. “And you?” the first one asks. A pause. Then a sad smile. “Me neither.” They stay there for a little longer. Because leaving someone you once loved is hard, even when you know it’s time. Then, almost at the same moment, they stand up. They walk out of the cafĂ©, side by side, all the way to the metro station—like always. But when they say goodbye this time, they both know it’s not a “see you later.” Just one last glance, one last tired smile.
FR:
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Elles sont assises face Ă  face, un cafĂ© entre elles. Le genre de cafĂ© oĂč elles ont passĂ© des heures Ă  parler, Ă  rire, Ă  refaire le monde. Mais ce matin, il y a ce silence. Il est lĂ  depuis qu’elles se sont installĂ©es, lourd, Ă©touffant. — Je crois qu’on ne veut plus la mĂȘme chose, murmure l’une. L’autre ne rĂ©pond pas tout de suite. Elle serre les doigts autour de sa tasse, comme si la chaleur pouvait l’ancrer. — C’est-Ă -dire ? demande-t-elle finalement. L’autre soupire, baisse les yeux. Elle sait trĂšs bien ce que ça veut dire. Ce n’est pas un problĂšme de disputes, ni de grandes scĂšnes. C’est plus insidieux, plus triste. Une distance qui s’est installĂ©e sans prĂ©venir. — Quand tu rentres tard, tu ne me manques pas, avoue-t-elle. L’autre lĂšve les yeux. C’est peut-ĂȘtre la phrase la plus douloureuse. Pas de colĂšre, juste ce constat brut. Elle ouvre la bouche, puis la referme. — Et toi ? demande celle qui vient de parler. Un silence. Puis un sourire triste. — Moi non plus. Elles restent lĂ  encore un instant. Parce qu’il est difficile de quitter quelqu’un qu’on a aimĂ©, mĂȘme quand on sait qu’il faut le faire. Puis, presque en mĂȘme temps, elles se lĂšvent. Elles sortent du cafĂ©, marchent ensemble jusqu’à la station de mĂ©tro, comme toujours. Mais quand elles se disent au revoir, cette fois, elles savent que ce n’est pas un « Ă  plus tard ». Juste un dernier regard, un dernier sourire fatiguĂ©.
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camisoledadparis · 3 months ago
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saga: Soumission & Domination 332
Nouvel an 2015
Depuis deux jours, Samir et Ammed ne quittent pas la cuisine ; ils font les plats que nous consommerons pendant le " WE " qui arrive. Ce matin, sont arrivés les plats préparés de Julien (des terrines de poisson, de gibier, du saumon fumé maison et autres pains surprises) il nous laisse sa voiture frigo. Le pùtissier est passé livrer notre commande. La chambre froide est pleine à craquer mais dimanche soir ce ne sera plus le cas !
Depuis ce matin, les invités arrivent. Kevin est dans les premiers, Henri est invité au réveillon d'Emma et ils ont des affaires à voir avant. Il me remercie pour SosthÚne et me demande si exceptionnellement je ne l'aurais pas invité. Il avait bien kiffé sa nuit avec lui. Je lui dis qu'il est invité comme tous mes autres escorts ce qui le surprend car il pensait encore que j'avais gardé bien séparés mes deux mondes. Je lui annonce la mauvaise nouvelle qu'il sera avec son mec, un canon de mécano ! Il me demande si je blague, que lui un lettré soit avec un manuel, trÚs manuel, il n'en revient pas. Je lui dis que j'avais exagéré car c'est aussi le fils de mon concessionnaire Peugeot.
Ric arrive sur ses talons. Il m'annonce qu'Alban descend avec Bo-gosse et moitié. Mais ils ne seront pas là de bonne heure. Je lui passe les clés de la 300C pour qu'il l'a sorte et que ça fasse de la place pour les motos des invités. Je préfÚre ne pas les laisser dehors durant plusieurs jours. C'est moins grave pour les caisses (hormis nos deux MercédÚs). Les aquitains arrivent en groupe les internes me disent qu'ils avaient dû échanger leur garde du 31 par 3 WE complets mais ils étaient sûr de ne pas le regretter. Les 3 " étalons " du club hippique suivent. Jules, lui, a préféré faire le voyage sur la selle d'un de mes deux Motards. Ils sont chauds bien que rafraichis par le climat hivernal.
A midi nous sommes dĂ©jĂ  plus de 20. Pour ne pas entamer les prĂ©parations de Samir et Ammed, nous sortons en ville. Un " steak house " nous apporte notre content de protĂ©ines. Evidemment nous ne sommes pas Ă  la mĂȘme table mais quand certains veulent rĂ©gler, je prends le tout sur ma carte. Nous trainons en peu en ville et squattons la quasi-totalitĂ© du bar oĂč nous prenons notre cafĂ©. A notre retour, nous trouvons quelques invitĂ©s supplĂ©mentaires dĂ©jĂ  dispersĂ© entre les diffĂ©rents points de sport. Je fais le tour du blockhaus, les sacs et valises commencent Ă  s'entasser dans les chambres. BientĂŽt il ne nous manque plus que nos commerçants, Julien, Daniel et les parisiens. Mes escorts qui apparaissent pour la premiĂšre fois pour beaucoup de mes amis (sauf les plus proches qui les ont croisĂ©s Ă  mon chevet lors de mon accident) font leur petit effet ! Kev est ravi de revoir SosthĂšne et je sais que ce n'est pas la prĂ©sence de Justin qui va l'empĂȘcher de conclure Ă  nouveau avec lui. Ce dernier, Justin, se demande un peu quand mĂȘme dans quel monde de fou il Ă©tait tombĂ©.      En tant qu'hĂŽte, je le prends en charge et lui explique un peu comment marche la maison et les ĂȘtres qui actuellement l'occupent. Il sait que SosthĂšne travaille pour moi et connait tous mes escorts puisqu'il est chargĂ© depuis le dĂ©part de l'entretien de ma flotte de RCZ. Du coup, il est surpris des autres mecs qui sont lĂ . Façon idiote (dixit lui), de gĂ©nĂ©raliser Ă  partir de l'Ă©chantillon de mes relations qu'il connaissait. Il me demande qui est le mec qui colle aux basques de son SosthĂšne. Je lui dis que c'est un ami et lui demande si SosthĂšne lui avait expliquĂ© la fĂȘte du nouvel an chez moi. Le " en gros " qu'il me rĂ©pond me fait penser que mon escort Ă  du Ă©dulcorer !
Je lui explique que nous serons 80 en tout et que des hommes chauds/bouillants avec des hormones en surdosages. Tous homo ou bi, ça va rapidement dĂ©raper en partouze oĂč tous et chacun vont papillonner de l'un Ă  l'autre en fonction des affinitĂ©s et envies du moment. Il me regarde un peu effrayĂ© et me dit qu'il avait pensĂ© que SosthĂšne blaguait quand il le lui avait dit.
Je le laisse rĂ©flĂ©chir et attend qu'il me dise quelque chose. Comme il reste coi, je lui dis qu'il peut, s'il le dĂ©sire, nous quitter mais que je crois bien que SosthĂšne avait envie de rester. Je glisse que d'aprĂšs le peu que ce dernier m'avait confiĂ©, lui-mĂȘme ne dĂ©parerai pas parmi mes autres amis. Il me confie qu'il n'a que peu d'expĂ©rience et que SosthĂšne n'est que son 3Ăšme mec. Je ris et lui dis qu'il va vite combler son retard ce WE. Il continue ses confidences et me dit craindre pour sa virginitĂ© anale lui qui n'est qu'actif. Je l'assure qu'il ne la perdra que volontairement. Personne ne se fait forcer chez moi sauf dans des scĂ©narii mutuellement consentis. De plus il sera toujours libre de partir quand il veut.
Comme je lui fais visiter les diffĂ©rents niveaux, il kiffe la serre oĂč maintenant une salle de muscu entoure la piscine de 25m. AprĂšs avoir vu le second Ă©tage, il me demande pourquoi j'ai autant d'installations. Entre mes 25 escorts et la maison plus quelques amis qui passent de temps Ă  autre, il faut bien tout ça pour ne pas refroidir entre 2 sĂ©ries. Quand SosthĂšne lui en avait parlĂ©, il n'avait pas imaginĂ© que nous nous retrouvions quasiment tous ensemble pour le sport.
Les Parisiens arrivent enfin avec une glaciÚre. Interrogation : réponse " caviar " ! Ils avaient eu Samir au téléphone et me disent que les blinis doivent nous attendre.
Nous sommes tous rĂ©unis au 4Ăšme pour l'apĂ©ritif. Le champagne est Ă  bonne tempĂ©rature et tout le monde apprĂ©cie la cuvĂ©e Cristal 2002 de Roederer. Tous aussi nous dĂ©gustons le caviar de nos Parisiens. Je profite de ce moment-lĂ  pour distribuer mes petits cadeaux. Avec l'aide d'Ernesto, PH et Ludovic, nous donnons Ă  chacun son petit paquet. Je me suis gardĂ© la distribution de celui de CĂŽme et Justin entre autre. Le premier parce que c'est mon " beau-frĂšre " et le second parce qu'il est nouveau dans mon monde. J'ai bien fait parce que Justin veut refuser dans un premier temps. Il argumente qu'il n'est lĂ  que par SosthĂšne. Je lui dis que si SosthĂšne et lui sont ensemble, c'est qu'il a surement des qualitĂ©s cachĂ©es, je laisse un blanc, enfin pour quelques minutes encore. Eclat de rire gĂ©nĂ©ral. CĂŽme est venu Ă  ma demande et celle de Ludovic. Il n'est pas trĂšs chaud d'ĂȘtre entourĂ© de gays en chaleur puisqu'il ne kiffe que Jona et François. Mais, entre mon dĂ©sir qu'il soit avec nous, celui de Ludovic et les arguments de ses deux Pd prĂ©fĂ©rĂ©, il a acceptĂ© de venir.
A mon top tout le monde ouvre. Marc et Hervé, tenus dans l'ignorance, sont surpris en bien. Connaissant l'oiseau, il s'étaient attendu à quelque chose de plus voyant. Merci pour la confiance !!
Ils sont tous content. MĂȘme mes deux gendarmes. Les anneaux sont suffisamment discrets pour ĂȘtre portĂ©s en service et l'inscription suffisamment absconse pour ne pas rĂ©vĂ©ler une homosexualitĂ© non affichĂ©e. Ils sont suffisamment prĂ©cieux pour les pĂ©tasses Parisiennes (que j'adore au demeurant). Seul le choix de l'or rose en surprend certains mais une fois mis aux doigts, le ton reste discret. Alors qu'on lĂšve nos flutes pour l'occasion, c'est Ludovic qui me donne Ă  son tour un petit paquet. Comme je m'interroge, il me dit que c'est de la part des 79 participants Ă  cette soirĂ©e du nouvel an. Je les traite d'imbĂ©ciles ce qui les fait rire une nouvelle fois. J'ouvre. Ils savent tous ce que c'est et ça m'Ă©nerve, j'aime bien ĂȘtre celui qui sait tout !! Je dĂ©couvre une tĂȘte de tigre en diamants avec les bandes en saphirs noirs rĂ©alisĂ© par Van Cleef & Arpel, en pendentif pour mon oreille. Elle reprend le dessin de la tĂȘte que j'ai utilisĂ©e pour mon piercing, l'ensemble est raccord. Pour une fois je reste muet. Ils ont beau ĂȘtre nombreux, ça quand mĂȘme du leur coĂ»ter un max Ă  chacun. Je les remercie tous pour ce geste. Franck me dit que son grand pĂšre a participĂ© aussi. PH me rassure aussi pour ceux qui n'ont pas nos moyens, chacun y a Ă©tĂ© selon ses possibilitĂ©s. Tous voulaient participer. Je remplace le diamant d'Emma par cette nouvelle " breloque ". Et c'est le signal de dĂ©part. Il n'est que 22h30 et Ă  22h35 tout le monde est Ă  poil ! A part Samir et Ammed passant dans les diffĂ©rents Ă©tages pour nous signifier le passage Ă  2015, je n'ai pas vu grand-chose de la soirĂ©e. Je me souviens m'ĂȘtre fait baiser par les Ă©talons du club hippique mais pas que. J'ai aussi enculĂ© pas mal de mecs. Un des moments mĂ©morables a Ă©tĂ© le dĂ©pucelage de Justin, Ă  sa demande, pour connaitre ce que ressentait SosthĂšne. AprĂšs s'ĂȘtre fait bien prĂ©parĂ© la rondelle par son petit copain, il Ă©tait venu vers moi pour que je sois le premier Ă  l'enculer. Je ne demande qu'une fois " pourquoi pas SosthĂšne ? ". RĂ©ponse : " avant lui c'est toi qui me faisait bander ". Ça le mĂ©rite d'ĂȘtre clair. SosthĂšne est d'accord donc je m'enfonce en lui. Ça faisait longtemps que je ne m'Ă©tais fait un puceau et c'est vraiment trop bon. Je prends mon temps pour bien apprĂ©cier et qu'il prenne son pied lui aussi. Tout pendant que je l'encule, SosthĂšne lui tient la tĂȘte et alterne encouragements et roulage de pelle. Justin est courageux et tient Ă  faire plaisir Ă  SosthĂšne. PassĂ©s les trois/quatre premiers va et vient, il se dĂ©tend brusquement et commence Ă  apprĂ©cier ma prĂ©sence. Il a un dos bien large et j'ai de quoi m'accrocher Ă  ses Ă©paules. Son petit cul commence Ă  bien rĂ©agir Ă  l'envahissement de sa pastille centrale il en vient Ă  reculer tout seul sur ma bite quand je mets un peu trop de temps Ă  le rĂ©enfiler. Il avoue Ă  SosthĂšne que c'est finalement trĂšs bon de se faire enculer aussi. J'entends ce dernier lui rĂ©pondre qu'avec lui, il aurait eu beaucoup de mal Ă  se retenir. Il avait prĂ©fĂ©rĂ© que ça se passe mal avec moi ! Je le remercie en riant. Il s'excuse que ce n'Ă©tait pas ce qu'il avait voulu dire. Je me retire avant d'avoir jouit et lui passe le relais. Maintenant que le chemin est fait, il pouvait y aller. Alors que SosthĂšne s'enfonce dĂ©licatement, sa bite est quand mĂȘme la taille au-dessus de la mienne, Justin m'appelle. J'approche ma tĂȘte de la sienne. Il m'attrape par le cou et me roule une pelle avec un grand merci de les avoir aidĂ©s.
Un autre moment de pur plaisir : me faire prendre en sandwich, ma queue dans le petit ThĂ©o (le frĂšre d'Ed) gentiment prĂȘtĂ© par Tic et Tac qui vient de fĂȘter ses 18ans et le cul dĂ©foncĂ© par les 24x5.5 de Bo-gosse. La premiĂšre fois de la soirĂ©e oĂč je me suis laissĂ© aller Ă  jouir totalement. Son gros gland et sa façon particuliĂšre de donner une petite rotation Ă  sa queue lors des pĂ©nĂ©trations sont diablement efficaces ! Ça plus la rondelle de ThĂ©o qui pulsait autour de ma propre bite m'a fait craquer.
J'ai fait une pause aprĂšs cela. J'avais un peu faim. Je m'aperçois que je ne suis pas le seul. Un bon tiers des participants est autour du buffet Ă  se raconter les premiers plans. Ric me dit que mes deux Lads avaient fait merveille pour satisfaire son appĂ©tit. Mes deux motards de la gendarmerie nous rejoignent. Ils m'encadrent et je me retrouve avec un bras de chaque autour de mon cou. Ils sont ravis de leur 31. Ils trouvent ça encore plus dĂ©mentiel qu'Ă  leur dernier passage. Je leur dis que j'espĂšre qu'ils n'avaient pas fait de folie pour leur participation Ă  ça (en secouant la tĂȘte pour faire briller les diamants et saphirs noirs de mon oreille). En rigolant le plus balaise me dit qu'ils avaient rackettĂ©s quelques grands excĂšs de vitesses en liquide (Joke bien sĂ»r). Ils me disent que j'ai une Ă©quipe d'escorts qui tient la route. Ils se sont fait en parallĂšle mes deux vietnamiens. C'Ă©tait leurs premiers et ils avaient kiffĂ© leur douceur mĂȘme au milieu de l'ambiance hyper chaude (pour rester corrects) qui rĂ©gnait dans la serre. Ils rappellent Ă  ceux qui sont autour de moi la surprise qu'ils avaient eu Ă  nous contrĂŽler sur l'autoroute, entre nos physiques moulĂ©s dans nos combis en cuir qui auraient fait bander un eunuque et l'arrivĂ©e d'Ernesto dans la MercĂ©dĂšs. Ils s'Ă©taient demandĂ© un moment sur quel monde ils Ă©taient tombĂ©s.
Marc qui nous rejoint Ă  la fin de leur rĂ©cit, nous dit que c'est pas Ă©tonnant. Ce n'Ă©tait pas la premiĂšre fois que j'allumais la marĂ©chaussĂ©e ! Et, Ă  son tour, il raconte les deux fois oĂč je suis passĂ© Ă  la " casserole " pour Ă©viter le retrait de permis (cf. Ă©pisodes D-mot6 et D-mot7). Autour de nous ceux qui ne savaient pas me traitent de vĂ©ritable obsĂ©dĂ©. Je me dĂ©fends que je n'avais pas eu le choix. Je venais d'avoir mon permis et Ă  18ans sur une X11 dĂ©bridĂ©e, c'Ă©tait le retrait de permis dĂ©finitif au bas mot pour m'ĂȘtre fait contrĂŽler Ă  210 !
Petit Ă  petit on se retrouve tous au 4Ăšme Ă  reprendre des forces. Ça discute dans tous les coins. Mes escorts sont interrogĂ©s sur leur cursus...d'Ă©tudes pas de performances sexuelles !! Bande d'obsĂ©dĂ©s ! Alban tient dans ses bras Ric. Comme ils sont contre le bar/sĂ©paration de la cuisine, les quelques qui avaient encore des doutes quant au modĂšle qui lui avait servi pour les cariatides, sont confortĂ©s dans leur idĂ©e. Pour rire, il prend la pose et lĂ  c'est une Ă©vidence.
Il est 2h30, nous fĂȘtons enfin le passage de l'annĂ©e quand Xavier nous rejoint. Il ne pouvait pas abandonner sa femme un tel soir mais avait nĂ©gociĂ© pour pouvoir nous rejoindre au retour de la fĂȘte qu'ils avaient fait avec des amis. Depuis que j'ai "arrangĂ© " leur petit problĂšme de couple (elle n'arrivait pas Ă  se faire pĂ©nĂ©trer par les 26x6.5 de son mari), elle est trĂšs comprĂ©hensive et comme c'est chez moi, elle accepte qu'il vienne se dĂ©fouler. Il ne reste pas habillĂ© trĂšs longtemps. Les quelques escorts (c'est le seul client que j'invite Ă  mes touzes) qui le connaissent le mettent Ă  poil. Et ses 26cm dĂ©ployĂ©s font envie Ă  plus d'un. C'est d'ailleurs ce qui la relance !
MoitiĂ© (le mec de Bo-gosse) se jette le premier dessus. HabituĂ© aux 24cm de son mec et un peu entrainĂ© par les queues qu'il s'Ă©tait mangĂ© depuis le dĂ©but de la soirĂ©e, nous l'avons vu se les prendre en entier, menton sur les couilles et nez contre le pubis. Les participants se trouvent Ă  nouveau, ils s'Ă©cartent par 2, 3 ou mĂȘme 4 et s'Ă©gaillent entre la terrasse, et les autres niveaux. Je monte avec Alban et Ric. Le sculpteur voulait voir le vieillissement de son " baiser ". La patine est brillante Ă  certains endroits, ceux qui attirent le plus les caresses. Dans quelques annĂ©es, la patine noire sera usĂ©e laissant paraitre le dorĂ© du bronze. Des gĂ©missements nous attire de l'autre cĂŽtĂ©. Les mains accrochĂ©es aux hanches d'un des protagonistes de l'oeuvre, les jambes Ă©cartĂ©es, nous trouvons louis, le petit mec de Franck, en train de se faire littĂ©ralement dĂ©foncer par le Lad motard et ses 24x7. Les yeux fermĂ©, il savoure le moment. Je lui caresse la tĂȘte, il ouvre les yeux. Je lui demande si Franck sait qu'il se fait emmancher par un tel engin. Il me sourit dĂ©jĂ  bien parti entre le poppers et la saillie qu'il subit. Il me rĂ©pond de descendre, je le trouverais sĂ»rement en train d'enculer un de mes escorts et probablement Max (le petit mec Ă  qui je donne des cours de français) ou Kamal.
Je descends au 3Ăšme. Je vĂ©rifie que notre chambre est bien fermĂ©e et parcours avec Alban et Ric les autres chambres. Ça baise partout ! Au second chaque banc de muscu supporte un mec en train de se faire sodomiser. Ric nous abandonne et je pousse vers le fond. Sous les douches 4 mecs se font du bien et pas en se savonnant ! Dans la piscine les deux mecs qui y sont se roulent des pelles. Je leur rappelle que je ne veux pas de sperme dans l'eau. Ils secouent la tĂȘte pour me signifier qu'ils ont entendu mais ne se dĂ©collent pas pour autant. Au premier mon bureau sert aussi de support Ă  un couple qui fait l'amour. Je descends directement au sous-sol. Le donjon est plein, au moins 15 mecs y baisent. Jimmy se faite enculer par la bite d'un des gendarmes accolĂ©e Ă  un gode de bonne dimension. Arnaud se fait prĂ©parer par LĂ©opold en vue d'une profonde saillie. Je le vois faire plusieurs allers et retours de la douche oĂč il se plante un embout Ă  lavement dans le cul et les WC Ă  cĂŽtĂ©.
Dans le Jardin qui n'est plus que la moitiĂ© de lui-mĂȘme depuis l'implantation de la seconde salle de sport, je vois Anthony faire des longueurs. Je l'arrĂȘte et il me dit se dĂ©tendre un peu avant de retourner dans l'arĂšne. Dans les palmiers,  Viktor et NicolaĂŻ en 69 se font ramoner par Marc et Pablo.
Plus loin je tombe sur Ludovic et CĂŽme en recherche de partenaire, enfin en ce qui concerne Ludovic. CĂŽme, lui, s'est contentĂ© jusque-lĂ  de faire l'amour Ă  ses deux amis Jona et François. Je les prends par les bras et m'enfonce entre les arbres. Contre le mur du fond, la luminositĂ© est faible. J'attire leurs tĂȘtes vers la mienne et je leur roule des pelles alternativement pour commencer puis tous les trois ensembles. Dans l'euphorie du moment, ils ne se reculent pas et leurs langues se trouvent et se touchent pour se battent avec la mienne. Mes mains caressent leurs deux corps musclĂ©s, je sens les leurs sur moi. Nos bites raidissent et nous les Ă©crasons contre les hanches des autres. CĂŽme est trĂšs excitĂ©. Ludovic me semble bien chaud lui aussi. De fil en aiguille, je me retrouve en train d'enculer mon Ludovic tout en me faisant moi-mĂȘme sauter par son grand frĂšre. J'adore ! A l'occasion d'un changement de position, je provoque la sodomie de Ludovic par son frĂšre. Au dĂ©part je suis sĂ»r que chacun pense que son frĂšre s'est Ă©clipsĂ© et qu'ils font l'amour avec moi. Je les regarde. Ils sont superbes ! A part la barbe de 3 jours et ses Ă©paules plus larges, on pourrait croire Ă  des jumeaux. C'est d'ailleurs c'est elle (la barbe) qui trahi l'accouplement. Quand Ludovic sent les poils raides piquer son cou, il comprend que ce n'est pas moi qui lui lime le cul mais son frĂšre. Avant qu'il ne le repousse, je prends sa tĂȘte entre mes mains, lui roule une pelle et lui dit de laisser faire et de prendre son pied. Je me redresse et fait de mĂȘme avec CĂŽme. Comme je suis en roulage de pelle avec lui, je sens mon Ludovic pomper ma bite qui, tout naturellement, Ă©tait venue de placer devant sa bouche.
Alors qu'on reprend nos souffles CÎme et moi, ce dernier, sans pour autant cesser d'enculer son frÚre, me traite de salaud. Je me recule et leur demande à tous les deux s'ils n'étaient pas en train de prendre un pied géant. Pour preuve CÎme ne cessait de pilonner son frÚre et celui-ci, tout bandant, ne se sauvait pas à toutes jambes mais était plutÎt enclin à reculer sur la bite qui le défonçait.
Ludovic se retourne sur le dos pour voir la tĂȘte de son frĂšre en train de jouir de son corps. Je suis ravi quand CĂŽme se penche et qu'ils se roulent un patin tout sauf fraternel ! Je rentre alors dans le jeu. Je me colle au dos de CĂŽme et lui met mes 20cm. Ludovic m'aide en ouvrant les fesses de son frĂšre avec ses mains. Nous nous Ă©clatons dans cet Ă©change Ă  en partie incestueux. CĂŽme est le premier Ă  partir. Il accentue en violence ses coups de rein et s'immobilise, son gland au plus loin dans son frĂšre, qui pulse au rythme de ses Ă©jaculations. Il m'entraine avec lui. Ma bite a toujours du mal Ă  rĂ©sister aux compressions spasmodiques d'une jouissance extrĂȘme et je rempli ma kpote. Ludovic est le dernier Ă  juter et se rĂ©pand entres leurs abdos collĂ©s. Break, on se dĂ©colle et, avant que les deux frĂšres se sĂ©parent et se retrouvent sur le dos cĂŽte Ă  cĂŽte, je les entends se dire qu'ils s'aiment ! Avant que le sperme soit trop froid, je lĂšche leurs abdos. Et nous nous roulons de nouveau une mĂ©ga pelle. C'est CĂŽme qui me dira merci le premier pour ce plan qui a dĂ©gĂ©nĂ©rĂ©. Ludovic me demande si cela ne me gĂȘne pas qu'il aime son frĂšre aussi. Je leur souris et leur dis qu'il n'Ă©tait pas question pour moi de le sĂ©parer de ses frĂšres ni mĂȘme de ses parents. Et ce n'est pas moi qui vais avoir du mal Ă  comprendre qu'on puisse aimer plus d'une personne !!
Nous nous endormons dans notre coin, isolé de la furie ambiante.
Jardinier
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selidren · 4 months ago
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Eté 1926 - Champs-les-Sims
10/10
L'enfant devrait naĂźtre au dĂ©but de l'hiver, mĂȘme si Grand-MĂšre a Ă©mis des doutes et tiens Ă  me garder au chaud. Adelphe m'a racontĂ© que quand sa tante ClĂ©mence (la mĂšre de Papa) attendait Tante Rose, Grand-MĂšre Ă©tait persuadĂ©e qu'elle Ă©tait nĂ©e fille car sa bru adorait se promener dehors durant l'hiver. Je ne savais pas qu'on croyait encore Ă  ce genre de choses par ici, mais EugĂ©nie Le Bris ne fait jamais rien comme tout le monde. En tous cas, je la rejoins sur un point, le bĂ©bĂ© est dĂ©jĂ  grand, mĂȘme si je ne le sens pas bouger pour l'instant. Comme je suis moi-mĂȘme nĂ©e avec trois autres frĂšres et soeurs et que Maman a eu des jumelles, il est possible que je porte plusieurs enfants en dĂ©finitive. Il parait que ce genre de choses se transmet dans les familles. Deux enfants, tu imagines ? Je me vois dĂ©jĂ  difficilement avec un seul, alors deux ? En tous cas, Ange serait ravi. Il m'a rĂ©vĂ©lĂ© avoir toujours espĂ©rĂ© devenir pĂšre un jour, mĂȘme si il ne pensais jamais que ça arriverait concrĂštement. Si Papa avait mis le dixiĂšme de l'entrain d'Ange dans notre Ă©ducation, je pense que ma vie serait diffĂ©rente, mais je suis heureuse de voir que je viens d'offrir Ă  mon (mes ?) enfant un pĂšre enthousiaste et dĂ©jĂ  aimant.
Cela en faisait des choses Ă  raconter. J'espĂšre que tu as pu tout suivre car ma vie ressemble un peu Ă  un roman feuilleton depuis quelques semaines. Je relis le dĂ©but de ma lettre, et comme tu as sans doute vu la demande que je te fais, voilĂ  ce que tu pourras dire Ă  ta famille : je me suis fiancĂ©e Ă  mon cousin, qui est aussi mon ami, et nous allons bientĂŽt nous marier. Pour le bĂ©bĂ©, n'en dis rien, je pense que ta famille saura faire la soustraction, et peu importe ce qu'ils en disent Ă  ce moment. Tout sera rentrĂ© dans l'ordre. Ma vie a Ă©tĂ© entiĂšrement bouleversĂ©e, mais peut-ĂȘtre qu'au final la rĂ©solution est la meilleure qu'on puisse espĂ©rer.
Avec mon affection,
Noé Le Bris
P.S. Je viens de réaliser que je mentionne les jumelles et tu te demandes sans doute de quoi je parle. Maman a accouché à Alexandrie au printemps, et j'ai deux nouvelles petites soeurs que je rencontrerai au mariage : Julienne et Jeanne. Ce seront de vraies égyptiennes. Papa a repris ses travaux universitaires, et il parait qu'il trépigne de pouvoir retourner fouiller dans le sud.
Transcription :
Ange « Je veux en ĂȘtre absolument sur avant que nous montions lui annoncer. Tu es sure en ton Ăąme et conscience que tu veux de ce mariage ? »
ArsinoĂ© « Tu m’as ĂŽtĂ© un tel poids des Ă©paules ! Je me sens si lĂ©gĂšre que je pense pouvoir m’envoler. Alors oui, je ne connaĂźtrai jamais le grand mariage d’amour dont ClĂ©o rĂȘvais pour moi, mais trĂšs sincĂšrement, je suis contente que ce soit toi. A part Antoine, il n’y a personne d’autre Ă  qui je fasse autant confiance. »
Ange « Et tu pourras difficilement Ă©pouser ton propre frĂšre jumeau. Outre l’inceste, qui semble ĂȘtre un menu dĂ©tail pour nos familles respectives, je doute que Mademoiselle Laroche nous laisse faire. »
ArsinoĂ© « C’est exactement Ă  ça que je pensais. Par contre, Antoine ne sera pas vraiment ravi. Tu sais ce qu’il pense des mariages entre cousins. »
Ange « C’est un homme brillant, il comprendra nĂ©cessairement tes raisons. J’aimerai te faire une demande un peu
 comment dire ? Je ne veux pas te gĂȘner et tu es libre de refuser bien sur mais
 J’aimerai
 enfin si c’est notre enfant... »
Arsinoé « Oui, tu as ma permission. »
ArsinoĂ© « Il est encore trop petit pour qu’on le sente bouger. »
Ange « Je le trouve déjà grand pour son ùge. »
Arsinoé « Non, vraiment ? On voit ma grossesse tant que ça ? »
Ange « MĂȘme avec des vĂȘtements amples, n’importe qui ne t’ayant pas vue depuis quelques temps, comme moi, remarqueras la diffĂ©rence. Au jour du mariage... »
ArsinoĂ© « Nos deux familles ne sont plus Ă  un scandale prĂšs, surtout si cela se voit Ă  notre mariage. Au moins, dis toi que les rumeurs sur ton compte vont un peu se calmer. Tu les traites par dessus la jambes, mais je sais que cela te blesse qu’on te traite de tous ces nom d’oiseau sur ton passage. »
Ange « C’est triste tout de mĂȘme de se dire que mettre son amante enceinte par accident pour l’épouser prĂ©cipitamment fait de moi un homme plus respectable que d’avoir des amants masculins... »
ArsinoĂ© « En d’autres circonstances, je ne t’aurais jamais Ă©pousĂ©. MalgrĂ© tout, j’aurai aimĂ© que mon mari te ressemble sur le point des convictions, car tu es vraiment quelqu’un de bien. »
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muzukashiidesune · 7 months ago
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æœŹèȘžèƒœćŠ›è©Šéš“ (JLPT)
Dans la salle oĂč a lieu l’examen, trois boules disco pendent du plafond. Touche festive qui se marie mal au silence prĂ©cĂ©dant la remise des copies. Tout le monde fixe le vide.
Salle de bal, moquette, vague odeur de cigarette. Longueur et lenteur. Trente minutes avant l’heure.
Ryan et moi nous sommes inscrits sur un coup de tĂȘte au JLPT, ce test de langue standardisĂ© qui dĂ©termine l’avenir de beaucoup d’immigrants au Japon. Une idĂ©e que nous avons eue en mars, lors des vacances scolaires, quelque part au milieu de ces journĂ©es sans Ă©cole qui s’éternisent et se confondent maintenant dans ma mĂ©moire. Un dĂ©fi, s’était-on dit, pourquoi pas.
À la reprise des cours, cette idĂ©e fut vite Ă©cartĂ©e. Puis, retour en flĂšche tout juste un mois avant l’examen. Constat inquiet: on aurait dĂ» s’y mettre il y a longtemps.
Ryan m’a dĂ©posĂ©e beaucoup trop tĂŽt. Inquiet de l’état des parkings dans ce coin de Kƍchi-centre. Impossible de le raisonner — toujours Ă  son rythme.
Je regarde mon tĂ©lĂ©phone; vingt-huit minutes avant le dĂ©but de l’examen.
Un message de Juliette sur mon Ă©cran. Elle fera le mĂȘme examen que moi, Ă  des kilomĂštres de lĂ , au pied du Mont Fuji oĂč elle habite.
đŸȘ©đŸ’ƒđŸ•ș — sa rĂ©ponse Ă  ma photo des boules disco.
Nous avons toutes deux une confiance trĂšs moyenne en nos habiletĂ©s. Il y a quelques semaines, en annonçant Ă  Maryko, une partenaire de taiko, le niveau pour lequel j’avais optĂ© — coup de grĂące.
« N4? » s’était-elle exclamĂ©e. Le bout de ses doigts couvraient le trait inquiet de sa bouche. « N’est-ce pas un peu trop ambitieux? »
Le JLPT se mesure sur cinq; de N5 Ă  N1, en ordre croissant de difficultĂ©. Le N4 a une valeur nulle. Il n’est mĂȘme pas remboursĂ© par notre employeur. À peine une stepping stone vers les niveaux les plus importants, de N3 Ă  N1.
L’expression consternĂ©e de Maryko, piqĂ»re.
J’en parle Ă  Kusumoto le lundi, tĂąchant de ne pas laisser le dĂ©couragement m’atteindre.
« Ah, » me dit-il, vague relent de pitiĂ© au fond des yeux. Sur son Ă©cran de tĂ©lĂ©phone, traduction, et revers de la gifle: « Mais tu as payĂ© pour le prendre, cet examen. Vaut mieux y aller tout de mĂȘme. »
Peu de réconfort à puiser auprÚs de lui.
Je me rĂ©-attelle Ă  mon Ă©tude de kanji, wanikani, comme chaque jour depuis mon arrivĂ©e au Japon. L’impression de le faire pour rien. À quoi bon, avec ma mĂ©moire de carpe. Tous les mots se ressemblent; variations autour du kyo, kyƍ, ko, kou, kyu, kyĆ«. Et les kanji qui font presque douter de notre luciditĂ©, 怫, 末, 怩.
La honte, la lenteur.
L’air doux-amer des gens qui me disent sur le mĂȘme ton que mon japonais est bon depuis le dĂ©but — compliment qui tourne Ă  la farce plus le temps passe. Nihongo jƍzu desu ne.
Se faire rĂ©-expliquer le sens du mĂȘme mot plus de cinq fois d’affilĂ©e. Kusumoto, forcĂ© d’apprendre l’anglais pour palier Ă  mes lacunes. Tax. License. Pay. No pay.
La rangĂ©e des liquides Ă  l’épicerie. Huile, vinaigre, mirin, sake — liquide clair dans une bouteille illisible, aux kanji stylisĂ©s et intraduisibles.
Terminer une conversation, et se rendre compte du ridicule de mes erreurs aprÚs coup. Front pressé sur le volant de ma voiture.
Mon pĂšre, au tĂ©lĂ©phone. À quoi ça pourra bien te servir, tout ça. MĂȘme rĂ©flexion que lorsque je lui avais annoncĂ© mon dĂ©part.
Toutefois, ces moments.
Dans la toile opaque de la langue, le flou sombre du quotidien — un Ă©clat de lumiĂšre. Quelque chose, saisi, enfin.
Kihon, foundation.
Souzou suru, to imagine.
Kekkyoku, in the end.
Modoru, to return.
Trou d’aiguille dans la toile, Ă  la clartĂ© si fine qu’on en douterait presque. Scintillement lointain, qui peu Ă  peu se rassure, se concrĂ©tise, se joint Ă  ceux des autres. TracĂ©, tapisserie.
Quand je rentre au soir, aprĂšs ma pratique de taiko, le ciel noir de Muroto s’éclaircit. Fil des saisons. Nous sommes loins des lumiĂšres de la ville, et loin des profondeurs de l’hiver.
AprĂšs un an Ă  en faire l’ascension tous les jours, depuis peu, je monte les escaliers de mon bloc appartement sans avoir Ă  m’aider du flash de mon tĂ©lĂ©phone.
Sur ma copie d’examen, des petits reflets de lumiùres tournent, lents.
Je lĂšve les yeux vers les boules disco, et me sens sourire.
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rayondelun3 · 8 months ago
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Je pleure. Mon corps me fait mal parce que j'ai bu tout la journĂ©e et toute la nuit hier et mĂȘme si je n'Ă©tais pas complĂštement ivre je n'avais plus d'Ă©quilibre pendant plusieurs heures, mon corps se heurtait au sol, aux murs, mais ce qui m'a fait bizarre ce soir lĂ  c'est quand je suis allĂ©e dans un buisson, volontairement ; en fait je me suis allongĂ© dans un buisson d'Ă©pines... et je sentais la douleur, ça me faisait mal, mais je ne voulais pas sortir c'Ă©tait comme si ça ne me dĂ©rangeait pas. Je me suis tellement blessĂ©e pendant ces heures lĂ  et celles d'aprĂšs surtout, quand je n'Ă©tais plus saoule. Je n'Ă©tais plus saoule quand je suis allĂ©e dans le buisson d'Ă©pines, je me sentais m'enfoncer dedans, j'avais mal, ça me griffait, je continuais de m'enfoncer, j'avais pleinement conscience que plus j'allais m'enfoncer dans ce buisson plus j'allais avoir mal. Je suis restĂ©e plusieurs minutes Ă  me laisser tomber dans ce buisson. A un moment je ne m'enfonçais plus, j'Ă©tais dans un nid d'Ă©pines ; j'ai mis du temps Ă  me dĂ©cider d'essayer d'en sortir. Et aprĂšs j'ai frappĂ© dans des poteaux, tellement fort que je me suis ouverte Ă  nouveau les poings. Et tout mon corps me fait mal, je suis couverte de griffures, d'ecchymoses (j'aime ce mot, ecchymose et j'aime voir toutes ses plaies sur mon corps). Je dois garder espoir, continuer d'ĂȘtre forte, remonter la pente petit Ă  petit comme j'essaie de le faire depuis des semaines mais ça ne prend pas enfin ils disent que ça prend du temps... Tout mon corps me fait mal, mais j'allais me scarifier. J'ai essayĂ© d'attraper le couteau pour le faire mais mon dos, mes mains, mes Ă©paules, mes coudes, me faisaient si mal qu'il a glissĂ© de ma main et est tombĂ© par terre. Je me suis penchĂ©e pour le ramasser mais j'avais encore plus mal et je suis tombĂ©e. J'ai perdu connaissance. Quand j'ai repris mes esprits tout Ă©tait bleu noir - ça me rappelle la chanson de MylĂšne Farmer, et mon bras Ă©tait tendu vers le couteau... Je le touchais du bout des doigts et la douleur a empirĂ©. J'ai fini par abandonner. Je suis encore par terre, la douleur me paralyse. J'essaie de me convaincre de ne pas me faire plus de mal, de ne pas cĂ©der Ă  l'appel de l'acier sur ma chair, les perles de sang... Je l'avais dĂ©jĂ  fait avant hier. Je crois que cette fois celles-ci ne partiront pas. Je vais continuer Ă  porter des manches longues. Je vois le verre de gaspacho et le petit verre de Yop vides. Le Yop c'est difficile Ă  boire. Je l'ai dit Ă  l'infirmiĂšre. Que c'Ă©tait trop Ă©pais, trop consistant... Elle m'a dit que c'Ă©tait le but.
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crazy-hanji · 8 months ago
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Je ne peux pas me sentir triste pour le couple Stolitz , je m'explique ;
Sur les deux derniers épisode de la série beaucoup disent avoir pleurer lors des épisode mais moi non car le dénouement était trop prévisible car Vizie nous emmener clairement sur cette voix là
La relation puait déjà depuis la fin de la saison 1 on a eut un petit espoir du cÎtés de stolas à l'épisode 2 de la saison 2 mais c'est vite retombé.
A l'heure actuelle Stolas et BlitzĂž sont mauvais l'un pour l'autre donc une rupture mĂȘme temporaire est pas plus mal . Histoire que les deux prenne du recule et se remettent en questions . AprĂšs pour l'incube je pense que c'est qu'un coup d'un soir c'est ce que je dirais pour rassurĂ© Blitzo . Qu'il faut vous laisser papillonner et si vos sentiments sont assez fort votre couple aura droit Ă  une seconde chance .
D'un cĂŽtĂ© tu as un rĂȘveur qui a pleins de comĂ©die , roman et chanson d'amour en tĂȘte. Qui attend que quelqu'un lui donne la mĂȘme chose que dans ses Ɠuvre fictive et c'est pas un mal . Car il est en manque affectif . Il n'a jamais connu l'amour car Stella ne lui a donnĂ© que du mĂ©pris . Il connaĂźt que l'amour via ses livres. Bien qu'au dĂ©but se fut que sexuel et les sentiments ont dĂ©barquĂ©s .Stolas a cru Ă  une Idylle Ă  sens unique Ă  cause des livres . Pour lui il le baise bien et fait gaffe Ă  son plaisir donc pour lui tout les faits sont au vert . Alors que du point de vue de Blitzo le fait de pas se louper permet de pas perdre son investissement . En gros Stolas est assez fragile et naĂŻf sentimentalement parlant
Blitzo pour commencĂ© dans l'Ă©pisode 8 de la saison 2 . Ce dernier dit qu'il aime pas les trucs compliquĂ© et les sentiments font malheureusement partie des trucs compliquĂ© . Donc pour lui se tenir sur une relation exclusivement sĂ©quelle c'Ă©tait parfait . On me dit que Blitzo Ă  des trouble borderline. Peut ĂȘtre mais ça excuse pas tout et ne doit pas en devenir une. Pour moi il est pas Borderline mais encore bien IMMATURE et instable Ă©motionnellement . Justement parce que il a peur de ses sentiments ou ne veut pas se pencher dessus . CouplĂ© Ă  une faible estime de lui . La preuve c'est qu'il a beaucoup trop d'ex soulignant le fait que le mec s'aime pas et il peut pas s'imaginer que l'autre partie peut l'aimer et s'imaginer ĂȘtre Ă  ses cĂŽtĂ©s. Et ça montre aussi son cĂŽtĂ© Immature emotionnellement
Comme je dis c'est Ă  cause de ça que je dis une rupture mĂȘme temporaire c'est pas plus mal . Car ils se font du mal l'un l'autre . Et c'est parce que je voyais les choses venir que j'ai pas pu lĂącher de larmes comme Ă  l'Ă©pisode prĂ©cĂ©dent. J'ai connu des situations comme ça Irl est dans un sens c'est mieux que ça se soit terminĂ©e de la sorte
J'ai oublié d'ajouter à tout cela le manque IMPORTANT de communication des deux . Le plus triste pour Blitzy c'est qu'il envie le couple MOOXIE ET MILLIE . Au fond de lui c'est ce qui veut ne souhaitant pas crever seul . Mais il est pas fichu de voir que la personne en face de lui peut lui offrir tout cela et de bon coeur
I can't feel sad for the Stolitz couple, let me explain; On the last two episodes of the series, a lot of people say they cried during the episodes but I don't because the outcome was too predictable because Vizie clearly takes us to that voice. The relationship could already since the end of season 1 we had a little hope on Stolas's side in episode 2 of season 2 but it quickly faded away. At the moment Stolas and BlitzĂž are bad for each other so even a temporary breakup is no worse. History that the two take a step back and question themselves. Afterwards for the incubus I think it's just a one night stand that's what I would say to reassure Blitzo. That you have to let yourself flutter and if your feelings are strong enough your couple will be entitled to a second chance. On the one hand you have a dreamer who has lots of comedies, novels and love songs in mind. Who expects someone to give him the same thing as in his fictional work and that's not a bad thing. Because he is emotionally lacking. He never knew love because Stella gave him nothing but contempt. He only knows love through his books. Although at first it was only sexual and the feelings landed. Stolas believed in a one-sided romance because of the books. For him he fucks him well and takes care of his pleasure so for him everything is green. Whereas from Blitzo's point of view, not missing out allows you not to lose your investment. Basically Stolas is quite fragile and emotionally naive
Blitzo started in episode 8 of season 2. The latter says that he doesn't like complicated things and feelings are unfortunately part of complicated things. So for him to stay in an exclusively sequel relationship it was perfect. I'm told that Blitzo has borderline disorder. Maybe, but that doesn't excuse everything and shouldn't become one. For me he is not Borderline but still very IMMATURE and emotionally unstable. Precisely because he is afraid of his feelings or does not want to look into them. Coupled with low self-esteem. The proof is that he has too many exes emphasizing the fact that the guy doesn't love himself and he can't imagine that the other party can love him and imagine being by his side. And it also shows his emotionally immature side As I say, it's because of that that I say a breakup, even temporary, isn't any worse. Because they hurt each other. And it's because I saw things coming that I couldn't let go of tears like in the previous episode. I've experienced situations like that Irl in a way it's better that it ended like that I forgot to add to all this the IMPORTANT lack of communication between the two. The saddest thing for Blitzy is that he envies the couple MOOXIE AND MILLIE. Deep down it's what he wants, not wanting to die alone. But he can't help but see that the person in front of him can offer him all this and with a good heart.
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claudehenrion · 3 months ago
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Tout change si vite !
Trois ans aprĂšs que j'aie pris ma retraite (un peu aprĂšs 61 ans, Ă  cause d'un cancer du foie, mais c'est hors sujet), nous avons entrepris, Evelyne et moi, un ''tour de Chine Ă  bicyclette'' (prĂ©lude Ă  une remontĂ©e du Nil d'Alexandrie Ă  Assouan par le mĂȘme moyen, l'annĂ©e suivante, puis Ă  une traversĂ©e Ă  cheval du dĂ©sert lybio-Ă©gyptien, sur les traces de l'Afrika Korps et de la DeuxiĂšme DB). Certaines scĂšnes de ces formidables aventures restent plus profondĂ©ment gravĂ©es que d'autres dans ma mĂ©moire --que je sollicite plus souvent, depuis que je suis veuf.
Parmi ces souvenirs de notre ''chevauchĂ©e'' sur deux vieilles bĂ©canes pourries louĂ©es sur place, un trajet le long du Fleuve Jaune, le Yang-TsĂ©-Kiang, comme on l'appelait encore. (NB : Il est devenu depuis le Yangzi Jiang --qui s'Ă©crit æ‰Źć­æ±Ÿ en chinois, puisque vous me le demandez avec tant d'insistance-- et YĂĄngzǐjiāng, en ''pinyin'' --la maniĂšre officielle d'exprimer le chinois en caractĂšres latins au lieu des idĂ©ogrammes), entre ShanghaĂŻ et Suzhou, l'ancienne Sou-TchĂ©ou impĂ©riale, dite ''la Venise chinoise''. En 1997, ShanghaĂŻ Ă©tait une des plus grandes mĂ©tropoles du monde, avec 16 millions d'Ăąmes. Cela nous paraissait Ă©norme : la population d'une seule ville Ă©quivalait Ă  celle, par exemple, du ''Benelux''.
Recherchant hier des informations sur le phĂ©nomĂšne d'urbanisation galopante du monde (avec l'intention de prĂ©parer un Editorial sur ce sujet, Ă  votre intention, Amis-lecteurs), je suis tombĂ©, avec une certaine crainte (rĂ©vĂ©rencieuse, compte tenu de ce qui prĂ©cĂšde), sur des chiffres qui ne peuvent que laisser perplexe tout français qui se plaint du gigantisme de Paris avec ses 2,1 millions d'habitants et sa "mĂ©-maire" folle-Ă -lier. Il y a aujourd'hui 7 villes au monde qui ont plus de 20 millions d'habitants : Tokyo (37,5 millions), ShanghaĂŻ (34 millions), Delhi (32), Dacca, au Bangladesh (24), SĂŁo Paolo et Mexico (21,5) et le Caire (20,1). Je dois avouer que cette gĂ©o-arithmĂ©tique me donne le tournis, d'autant que, au moment oĂč j'Ă©cris ces nombres, Bombay et PĂ©kin sont sans doute en train de franchir ce cap des 20 millions et de s'ajouter Ă  cette liste impressionnante...
Je vous parlais rĂ©cemment (le 30 septembre) de mon Ă©motion lors de ma premiĂšre visite sur le site historique d'Ugarit, en Syrie, l'une des toutes premiĂšres civilisations dites ''de l'arc mĂ©diterranĂ©en'', en des temps oĂč une population de quelques milliers d'Ăąmes donnait une telle supĂ©rioritĂ© numĂ©rique que la ville oĂč ils s'Ă©taient regroupĂ©s devenait pour un temps le centre du monde... Que de chemin parcouru ! Peut-on considĂ©rer cette Ă©volution comme Ă©tant majoritairement bĂ©nĂ©fique, comme un reflet de notre ''progrĂšs'' en tant qu'humanitĂ© ? Je n'arrive pas Ă  m'en convaincre ! Et il ne doit pas faire de doute que l'exode rural, les modifications du climat et surtout la croissance dĂ©mographique ne peuvent qu'accĂ©lĂ©rer ce mouvement.
Je lisais il y a peu une Ă©tude expliquant que la population de Delhi et Dacca double tous les 10 ans, que celle de Dakar est multipliĂ©e par 14 chaque dĂ©cennie et celle de Kinshasa (RD-Congo) par 19... ce qui sous entend qu'explose parallĂšlement le nombre de pauvres gens qui vivent dans des bidon-villes, avec tout ce que cela implique comme atteintes Ă  la dignitĂ© humaine. Tout cela m'a remis en mĂ©moire une Ă©tude en provenance des dangereux faux intelligents du club de Davos qui ne dĂ©sespĂšrent pas de nous faire dĂ©sespĂ©rer, nous, les gens normaux : toute la surface de la Terre devrait --disent-ils-- ĂȘtre occupĂ©e, dans un temps non prĂ©cisĂ© tout de mĂȘme, par les villes, leurs satellites, leurs zĂŽnes dĂ©diĂ©es Ă  ceci ou cela, ce qui, avec les rĂ©seaux routiers Ă  4, 6, 8 ou 12 voies, leurs Ă©changeurs et leurs stations-service ''paysagĂ©es'' (sic !), couvrirait Ă  peu prĂšs toute la surface disponible sur terre, permettant ainsi (le rapport ne disait pas ''enfin...'', mais c'Ă©tait clairement sous-entendu) de supprimer dĂ©finitivement la classe paysanne, qui empĂȘche les technocrates de dĂ©conner entre eux sans ingĂ©rence extĂ©rieure. (pour plus de dĂ©tails sur cette horreur, voyez Macron, Ursula von der trucmuche ou les derniers europĂ©istes pathologiques encore vivants).
On suppose que des usines gĂ©antes, rĂȘve des ''Big pharma'', reconverties dans ''la nourriture de l'espĂšce humaine et autres animaux'', vont se substituer Ă  nos bouseux, dĂ©cidĂ©ment pas assez progressistes aux yeux de ''ceux-qui-savent'', et remplaceront (?) ce que les anciens champs, devenus bĂ©tonnĂ©s, ne produiront plus... Ah ! Que de beaux rĂȘves rĂ©serve le monde de demain aux 1,5 milliards d'ĂȘtres ex-humains qui seront autorisĂ©s Ă  survivre par la vision ''made in Davos'' du futur. Et ne me demandez pas oĂč iront les 6,5 milliards actuels d'humains devenus excĂ©dentaires, donc indĂ©sirables : oĂč ils veulent ! Mais quelques disputes entre puissances nuclĂ©aires veilleront au maintien de ratios ''Davos-compatibles'' entre les populations survivantes et les calculs de la poignĂ©e de dingos qui se seront emparĂ©s des manettes.
Et qu'on ne vienne pas me dire que je suis un affreux pessimiste, propagandiste du pire-Ă -venir : ouvrez simplement les yeux ! Cela fait 15 ans que cette clique d'irresponsables serine les mĂȘmes prophĂ©ties auto-rĂ©alisĂ©es... et pas un seul signe n'est venu dĂ©montrer et nous prĂ©venir qu'ils Ă©taient fous, bien au contraire : le monde qui se dessine ressemble de plus en plus aux anciens cauchemars des vieux auteurs de science-fiction.
Le temps presse. N'oublions pas que l'Horloge de l'Apocalypse nous laisse 90 secondes de son temps à elle, un peu spécial mais compréhensible, avant la Grande catastrophe. Réveillons nous ! TrÚs vite, il sera trop tard !
H-Cl.
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