#de temps en temps ca passe bien je trouve
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"Jésus Marie Joseph Karl Marx"
Ah tu m'avais manqué captaine Marleau...
#capitaine marleau#de temps en temps ca passe bien je trouve#pis la petite stat de féminicide en début d'épisode ça marque aussi#upthebaguette
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saga: Soumission & Domination 327
Sosthène
Le second Escort de diversification est d'origine martiniquaise. Né à Fort de France en 2006, il est arrivé en France tout petit et n'a pas l'accent chantant de là-bas. Il est déjà en 2ème année d'études de lettres (doué le petit) et pratique la course à pied. Famille de fonctionnaire (parents professeurs, lui de français, elle des écoles), il est le second d'une famille de 4 enfants (soeur 20ans, lui 18 ans, frère 17ans, soeur 11 ans). Le rapport me souligne qu'il est homo outé dans sa famille et parmi ses amis. Sans petit copain actuellement, il change souvent de partenaires sans non plus en consommer 20 par mois ! Il utilise plus facilement internet que les lieux de drague, même s'il lui arrive de sortir dans certains bars gays.
Le portrait me va. Je compte y aller direct avec lui. Premièrement je ne cours pas le marathon même si j'ai bien récupéré de mon accident et deuxièmement je me fatigue à chercher des approches discrètes.
Muni de son dossier, je me pointe à la sortie de sa fac un soir de semaine. Je l'aborde et direct je lui montre mon dossier. De voir son nom sur un carton l'intrigue. Je lui dis que j'ai sa vie dedans et que j'aimerai lui proposer un travail en relation avec ses capacités. J'ajoute pour qu'il ne se méprenne pas qu'il ferait un escort superbe. Je n'ai plus qu'à attendre sa réaction.
Elle ne tarde pas. Après m'avoir scruté bien 5 mn, il me dit qu'on peut aller boire un verre et que c'est moi qui paye. Ça me va.
Même s'il y a toujours un café à côté de l'entrée des facs, il me demande d'aller plus loin, il y connaitra moins de monde susceptible de troubler notre conversation. Dixit Sosthène dans le texte !
Quand on arrive devant ma voiture, il me demande si c'est celle de mon père. Je ne réponds pas et lui dis de monter. Il hésite mais accepte quand je dis qu'il y aura plein de monde pour décrire la caisse dans laquelle il est parti au cas où je voudrais le kidnapper. Il rit et monte dedans. On roule pour trouver un bar en centre-ville. Puisqu'il est "out ", je choisi un bar gay.
Il accepte un demi et je prends pareil. Il me demande alors d'éclaircir ma proposition. Je lui explique les prestations de ma société et lui dit clairement que je suis à la recherche de diversifications ethniques. J'ajoute en riant qu'il fait partie d'un programme de discrimination positive. Il me demande son dossier. Je le lui tends. Il le lit consciencieusement, revenant sur certains paragraphes. Il me demande qui a fait ce travail et m'avoue qu'il est très complet. Il trouve les infos sur ses parents et l'analyse de leur situation financière un peu intrusif et limite illégal. Je le rassure et lui dit qu'il sera détruit dès qu'il m'aura donné sa réponse, qu'elle soit positive comme négative. Je lui dis que ce dossier me permettait juste de contacter les personnes les plus susceptibles d'accepter.
On vide un peu nos verres. Je le laisse réfléchir. Il me pose quelques questions concernant le temps que ça risque de lui prendre. Il ne veut pas que ça interfère trop avec ses études. Je l'assure que bien qu'il sera sûrement très demandé, je serais en mesure de limiter ses prestations à 1 par semaine si cela lui convient. Il me demande alors combien il se ferait dans cette configuration de travail. Quand j'annonce le chiffre, il n'en revient pas. Je précise que c'est le tarif en cas de prestations classiques ++. Il me demande si ce que j'entends par ++ serait de type sexuel. J'acquiesce. Avec des mecs ? Re-acquiescement de ma part. Ouf de sa part, il avait craint devoir assurer avec des cougars !
Il accepte et me dit que ça fera du bien qu'il s'assume tout seul vu qu'avec ses 3 frère et soeurs, ses parents comptent leurs dépenses. Je lui donne ma carte et on fixe un rendez-vous. Je le ramène chez lui car il se déplace en Tram. Il me fait le lâcher au coin de sa rue.
Il passe au Blockhaus le jour prévu. Il me téléphone du trottoir, persuadé que je lui ai fait un plan foireux. Je descends le chercher. Quand il entre, il regarde partout. Quand il voit le parc de véhicules, motos comprises, il me demande combien il y a d'appart. Je lui dis qu'il n'y a qu'un seul logement, tout ici est à moi. Il a du mal à le croire. Je le pousse dans le monte-charge et nous allons à mon bureau. Depuis peu, à l'instigation de mes Escorts, j'ai décoré ses murs blancs par une frise de leurs photos, toutes prises dans la même position avec le même maillot Aussiebum. En plan rapproché, ils remplissent bien le format A4 (photo en pied).
Ça accroche le regard de Sosthène qui ne me parle qu'après avoir maté toute la série. Il me dit qu'il comprend. Ça manque un peu de couleur tout ça. Il ajoute qu'il ne devrait pas faire tâche sauf côté couleur bien sûr ! Je remplis le dossier des infos qui me manquent. Notamment la taille exacte de sa queue. Pour cela je lui demande de se mettre nu. Il s'exécute avec assez de grâce. J'en profite aussi pour voir sa pilosité. Il la maitrise déjà beaucoup, son torse et ses membres sont glabres. Ses dessous de bras sont tondus à 2 ou 3 mm tout comme son pubis proprement taillé. Ses couilles sont lisses et aucun poil ne sort de sa raie du cul. Sa queue pend entre ses cuisses. Le gland circoncis dépasse ses couilles de bien 6cm. A la mesure, au repos il fait dans les 14cm. Mais le fait de le prendre ne main change sont état. Il bande vite et se redresse à la verticale et pourtant y'a de quoi faire ! Je garde ma main dessus tant la sensation est agréable. Quand il me dit qu'il ne fera pas mieux, je mesure à nouveau. Le nombril est couvert depuis déjà quelques minutes, j'utilise ma main gauche pour tirer la hampe vers l'horizontale (ce qui n'es pas chose aisée) et pose le mètre ruban. En pleine forme mon nouvel ami développe un engin de 23cm x 5,8 de diamètre après un gland dont la couronne affiche un 6,2cm elle. Couleur de l'ensemble plutôt foncée avec éclaircissement de la circoncision au gland et ce dernier d'un violet tirant vers le rose. Je lui demande de confirmer sa " recto/verso bilité ". Il le fait et je lui demande quel côté il apprécie le plus. Pas de préférence c'est selon. Ça me va.
Je lui demande son statut sérologique, à sa dernière analyse il était séronég. Je lui dis qu'il ne pourra travailler qu'après une nouvelle analyse. J'en profite pour lui donner les principes de l'entreprise : rapports SSR exclusivement. Il prend l'adresse du labo.
Je lui brosse aussi le portrait type de mon client :
Particularité : de nombreux " neveux " !
Il tique sur la taille des bites. Je balaye son appréhension d'un revers de main et lui dis qu'avec un peu d'entrainement c'est faisable, qu'il regarde bien tous les mecs qui nous entourent. A part les quelques qui sont sur le marché féminin, tous les autres ne s'en portent pas plus mal. D'autant qu'à un rythme moyen d'une fois par semaine, il n'y a pas surutilisation.
A poil devant moi, son excitation commence seulement à retomber bien que cela fasse presque 5mn que nous discutons. Je lui demande comment il se trouve question " self défense ". Sa réponse est rapide, " nothing " ! Je lui dis qu'il y a une habitude dans ma société c'est d'être en capacité de se défendre de tout un chacun, du client qui outrepasse son contrat à la petite frappe qui croit que taper du PD c'est valorisant en passant par l'homophobe convaincu pour qui c'est un devoir que de nous casser la gueule. Il me dit n'avoir jamais été concerné jusqu'à présent. Je lui indique que je mets à disposition mes installations sportive (plateau muscu et combat + piscines) deux soir par semaine pour l'entretien du physique. L'encadrement est réalisé en interne. En natation par un vrai maitre-nageur et en sports de combat par des pratiquants de haut niveau en Karaté, Krav Maga, Capoeira et même par deux Commandos.
Il me demande où j'ai trouvé tous ces mecs. J'élude et lui propose de visiter les installations. On se lève et comme je m'approche du monte-charge, il me dit qu'il ne va peut-être pas y aller à poil. Je lui lance son slip et il l'enfile comme la porte s'ouvre. Au second je lui fais visiter la partie muscu et son tatami central dédié au combat, les sanitaires et la piscine/jacuzzi. Puis nous descendons dans la serre.
Quand on arrive au rez-de-chaussée, PH entre en moto. J'attends qu'il la mette sur sa béquille pour approcher et présenter Sosthène. Il lui serre la main comme si ce dernier était tout habillé. J'ai l'impression que cela le trouble le nouveau ! PH me roule une pelle dès qu'il a retiré son casque, puis nous accompagne dans la serre/jardin. Le bassin surprend Sosthène surtout quand je lui dis qu'elle fait 25m.
Nous remontons ensemble au premier. PH nous laisse et continue vers les hauteurs.
Il est convaincu et signe le contrat que je lui mets sous le nez (il y a un codicille annulatif en cas d'analyse non conforme) . J'ajoute que j'ai oublié que le contrat comprenait aussi un véhicule de fonction. Il rit et me dit d'arrêter de plaisanter. J'ouvre le contrat au paragraphe et il lit que le véhicule est mis à disposition permanente avec sa carte de carburant pour l'équivalent de 300 € / mois. La marque et le modèles est à la discrétion de l'employeur. Il me demande si c'est pareil pour tous les contrats. Je lui explique qu'il n'est pas question que mes escorts se trimballent dans de vielles caisses pourries, il en va du standing de ma société. De même les transports en commun sont prohibés pour des raisons de pratiques, horaires, ligne... Donc il devra passer à ce garage (dont je lui fournis l'adresse) pour prendre sa voiture. Comme pour les autres, il a droit à une RCZ. Il hallucine quand je lui dis le modèle.
Quand il me demande quand il commence et que je lui dis mardi prochain. Réaction " déjà ? " Je complète par " entrainement physique ".
Avant qu'il ne parte, je lui demande pourquoi il a accepté de discuter avec moi. Après tout mon entrée en matière était un peu brusque. Il me dit que si j'avais été moche il aurait coupé court. Mais là, je l'ai intrigué et il s'était dit que si ça finissait par un " coup " il aurait pas tout perdu. Je m'approche alors et je lui roule une pelle pour le remercier d'avoir pensé cela. Je lui dis que la dernière étape, le test physique rapproché, aura lieu dès l'obtention de ses résultats même si on baise sous kpote.
72h plus tard, il me téléphonait pour me demander un rendez-vous pour " étudier " ses résultats d'analyse.
Quand il entre dans mon bureau, je remarque qu'il s'est vêtu avec un peu plus de recherche. Plutôt il a laissé ses vêtements de tous les jours à la fac pour des un peu plus branchés et de marque. Il me tend la feuille. Comme prévu tous les résultats sont négatifs, ce qui est positif pour son admission dans ma troupe. Alors que je lis il est déjà en train de se déshabiller. Quand je relève les yeux de mon papier, il est en boxer blanc ES. Et son début d'excitation le rempli bien !
C'est lui qui fait le premier pas. Il s'approche de moi, se colle contre moi et me roule une pelle des plus agréable. Ses lèvres pulpeuse mais pas trop grosses sont douces et contrastent avec sa langue râpeuse et exigeante. Il cherche le mienne et se bat avec elle dès qu'il la trouve. Cet échange me fait bander et je sens sa bite se développer entre nos deux corps. Elle court vers la droite, empêchée de se redresser à la verticale par l'élastique du boxer. Je glisse une main entre nos deux corps et décolle la ceinture du boxer de ses abdos. Sa bite des redresse immédiatement et je relâche. Il entreprend de me mettre nu. Le retrait de mon t-shirt lui permet d'attaquer mes tétons et sa bouche délaisse la mienne pour venir les lécher, sucer, aspirer et pour finir les mordiller. Je suis sensible et ma queue bande encore plus, comprimée par mes jeans. Il le sent bien mais me laisse dans cet état le temps de bien dresser et faire gonfler mes deux tétons. Seulement alors, il glisse contre moi pour se retrouver à genoux et les yeux en face de mon bassin, il s'attaque enfin à mon pantalon. Il prend son temps pour l'ouvrir, bouton par bouton. La surprise, c'est lui qu'il l'a quand ma bite sort comme un diable de sa boite. Oups ! J'avais oublié de mettre un slip !!
Elle passe rapidement d'un emballage de toile par un en muqueuse naturelle et vivante. Très vivante même ! Il fait en sorte que ses joues collent ma hampe alors qu'il m'aspire vers sa gorge. Sa langue au passage tourne autour de mon gland, repousse encore plus mon prépuce alors qu'elle parcourt le dessous de sa corole. Ses mains posées sur mes fesses, il me pousse vers lui et je vois ma bite disparaitre en totalité. Bien callé entre ses amygdales, mon gland se fait masser par des déglutitions rapides qui l'attirent vers son estomac. Putain que c'est bon ! A part la question des dimensions, il maîtrise bien la pratique. Je pose enfin mes mains sur sa tête. Ses cheveux courts glissent entre mes doigts. J'affermis ma prise pour le diriger un peu. Mais ce n'est pas nécessaire vu comme il se donne.
Je dois même le calmer pour ne pas me mettre à jouir aussitôt.je le prends par les épaules et le relève. Il colle sa langue sur ma peau de mon gland jusqu'à ma bouche. L'effet est agréable. Quand il me donne sa langue, j'y retrouve un très léger goût de ma bite. Alors qu'on s'embrasse encore, il enjambe ma bite et la coince sous ses couilles. Ses balancements de bassin font frotter mon gland contre sa rondelle. Je mouille et ça lubrifie les glissements. Il se tourne brusquement prend appuis de ses avants bras sur mon bureau, cambre les reins et balance du cul pour m'appeler. Je n'y résiste pas et m'accroupis pour lui bouffer la rondelle. J'aime les gémissements de plaisir que ça lui fait sortir. Sa rondelle s'assouplie vite et je me redresse prêt à le planter. Vite une kpote et je m'enfonce d'un seul et long mouvement. Le temps de me pencher sur lui, d'attraper ses épaules et je donne le coup de rein final qui enfonce mon dernier cm. Bien qu'il se soit préparé, je le sens, il serre bien ma queue et de son côté semble apprécier la prise. Ses halètements me le prouvent. Alors que je me retire pour encore mieux y retourner, il me prend de vitesse et recule pour se planter lui-même.
On se fait du bien mutuellement un bon moment dans cette position avant que je le tourne et ses chevilles sur mes épaules, son dos sur mon bureau, je mène à mon tour la danse. Il s'accroche au plateau alors que je l'encule virilement. Les coups de bassins secs et profonds alternent avec de lents mouvements qui me font sortir le gland de son cul. J'aime ses gémissements qui me signalent qu'il prend du plaisir. Comme leur fréquence est en train de raccourcir, je lui dis de se retenir je voulais qu'il m'encule à son tour. Je veux voir son côté actif. De mon côté je ralentis aussi mes va et vient avant de sortir complètement. Je lui tends une kpote et alors qu'il l'enfile, à mon tour je prends la position. En levrette, j'attends son assaut. Je suis grave excité mais il prend quand même le temps de me lécher l'anneau. Il fait même plus puisqu'il fait pénétrer sa langue d'au moins un cm dedans. Rapidement je me sens prêt et lui dis d'y aller. Ses mains se posent sur mes hanches (comme si j'avais envie de lui échapper !) et son gland se présente à ma porte arrière. Je pousse un peu et il me met ses 23cm entiers. J'ai bien senti le passage du léger bourrelet de son gland et chaque cm qui a suivi.
23cm c'est long mais c'est bon ! En même temps qu'il s'enfonce, je le sens basculer le bassin en de lentes rotations qui aident son avancée. Quand il est bien au fond, je passe mes mains en arrière agrippe ses fesses et recule brusquement pour m'assurer que j'ai bien tout en moi. C'est le cas et je relâche ma pression pour le laisser gérer. Il n'a que 18ans mais il me baise avec une science consommée du plaisir. Nous sommes de même taille et alors qu'il me laboure le cul, il se penche sur moi et ses lèvres posées sur mon cou me donnent des frissons supplémentaires. Il joue de sa langue avec mes oreilles. Quand je tourne la tête nos lèvres se collent et bien que nous nous roulions une pelle profonde, il ne cesse de me limer la rondelle. J'aime ça aussi. Je me décolle et lui demande depuis combien de temps il baise et qui l'a initié pour qu'il soit aussi bon. Je me tourne sur le dos et on se retrouve face à face. Il me fait un clin d'oeil et me dit que non ce n'est pas un pro plus âgé qui l'a initié mais qu'il a bien étudié sur internet et qu'il a adapté lors de ses mises en pratique avec des mecs de son âge.
Nous continuons à baiser et il me fait jouir. Le frottement à chacun de ses passages du renflement de son gland sur ma prostate a vite fait eu raison de ma résistance. Je me couvre de mon sperme et mes contractions anales qui bloquent ses va et vient de façon discontinue le font exploser dans sa kpote. Quand il se retire, je note une dose plus importante que la moyenne. Il n'y a pas que son sexe qui soit plus que la norme !
Sous la douche, je lui parle du fait qu'il n'a jamais baiser avec un " vieux " et lui demande s'il ne craint pas de blocage. Il me dit que non mais par précaution je vais le faire tester par Marc puisqu'il rentre le WE prochain. Avec ses 47 ans, et ses 22cm qui adorent les jeunes mecs, j'aurai une certitude sur ma nouvelle acquisition.
Je lui en fais part. Il est d'accord bien sûr. Comme je lui dis qu'il sera rémunéré comme une prestation normale, il se récrie que c'est encore une phase de test, qu'il n'a pas à être déjà payé. Je lui dis juste qu'avec Marc, il m'aura aussi ainsi que deux autres de mes hommes. Donc ce sera aussi une petite touze à 5. Il rit et me demande combien j'ai d'amant. Je compte sur mes doigts et par ordre d'apparition dans ma vie je liste : Marc 47ans, PH 21ans, Ernesto 21ans aussi et Ludovic 18ans. J'ajoute que ce sont tous mes maris aussi. Dans le sens où l'on s'aime tous. Il trouve ça spécial et me dit que lui n'a encore pas trouvé le grand amour, ni même l'amour tout court.
Une fois secs, je le félicite sur son boxer, il me dit que c'est celui qu'il porte quand il part en " sexe ". Il n'en a qu'un parce qu'ils ne sont pas donnés. Ça me donne l'occasion de parler de ses vêtements. Il n'a pas de costume et encore moins de smoking. Comme aux autres je lui donne l'adresse de mon fournisseur officiel. Pour les sous-vêtements, je l'emmène piocher dans le stock. Il hallucine de voir toutes les marques sur lesquelles il a bavé sur internet. Alors qu'il hésite entre deux boxers (ES et Addicted), je lui mets les deux entre les mains et l'oblige à en choisir d'autres. Il est comme un gamin devant ses cadeaux de Noël !
Il me dit qu'il n'a pas encore été chercher la voiture, il voulait que je sois sûr de l'embaucher. Du coup je téléphone au garage et leur dis de préparer une RCZ, qu'on venait la chercher. Quand on arrive, le concessionnaire est là. C'est vrai que cela fait un moment que je ne l'ai vu, on s'arrange au téléphone. Son fils est avec lui et c'est lui qui a préparé la voiture. Beau jeune homme d'une vingtaine d'année, il me dit que c'est lui qui est maintenant en charge de ma flotte de voiture. Je ne perds pas au change. Son bleu de mécanicien, propre, ouvert sur son torse glabre et très musclé, le rend très désirable. Désolé, c'est plus fort que moi, je dois être un peu obsédé ! Il nous conduit jusqu'à la voiture. Elle est noire et son polit la rend plus brillante qu'un diamant. On fait le tour et je ne peux m'empêcher de chercher son reflet sur la tôle. Je remarque quand même que je ne suis pas le seul intéressé par le mécano. Je vois mon Sosthène boire littéralement les paroles du beau mec. C'est sûr que ça le change des minets de sa Fac. Je me dis qu'il est temps de les laisser entre-eux. Justin me raccompagne à ma voiture. Alors qu'il ferme ma porte, il me demande si c'est aussi un employé de ma société. Je confirme son intuition et j'ai droit à un dommage qui sort du fond de son coeur. Je repousse la portière et le rappelle. Il se rapproche et je lui glisse que je ne gère pas leurs vies personnelles, s'il tenait à le savoir. Il me quitte avec un grand sourire. Serait-il des " nôtres " ce joli jeune homme ?
Curieux comme une vieille chatte, je ne peux m'empêcher d'appeler Sosthène une bonne heure après. Sous prétexte de savoir si tout va bien avec sa nouvelle voiture, je lui demande incidemment s'il avait réussi à avoir le n° perso de mon mécano. Je l'entends s'étouffer à l'autre bout ! Je lui rappelle qu'il fait ce qu'il veut de son cul entre les prestations mais avec toujours en tête le SSR. J'ajoute que s'il n'avait pas été avec moi, c'est moi qui me le serais fait avant de rentrer. Il se choque. Je lui demande alors s'il était rentré tout bandant ? S'il n'avait pas profité de mon départ pour visiter les toilettes du garage ? Il me dit qu'il n'est pas comme ça. Je me moque un peu et lui dit qu'il a peut-être loupé le coup du siècle. Le mec m'avait l'air très intéressé par lui et je lui avais quasiment donné ma bénédiction quand il m'avait raccompagné.
Sosthène me rappelle le lendemain midi pour me remercier. Quand je lui demande de quoi, il me dit qu'il avait osé rappeler Justin et qu'il avait fini la nuit chez lui. Que c'était trop bon et qu'il croyait être tombé amoureux. Je lui dis de ne pas s'emballer. Ce doit être l'effet " encanaillage ", opposition de milieu et de type de vie. L'un travail avec un boulot manuel, l'autre est en fac et de lettre en plus ! Difficile de faire plus éloigné. Il me dit que non, avec moi c'était très bon mais avec lui c'était comme ça n'avait jamais été avant.
Soudain, je pense qu'il a peur que je crois qu'il va me quitter parce qu'il m'assure que cela ne change pas notre contrat. Ils en ont parlé Justin et lui. Je le remercie pour la discrétion. Il rigole et me lance qu'avec tous les mecs que j'ai envoyé chercher une caisse dans ce garage, je n'avais pas fait non plus preuve de cette même discrétion que je lui reprochais d'avoir oubliée. Justin savait pertinemment ce que faisaient mes employés.
En attendant il me dit qu'ils sont d'accord pour qu'il honore son contrat de travail. Ouf ça l'aurait embêté de perdre un escort prometteur avant même qu'il n'ait commencé.
Jardinier
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Miraculous Ladybug, 1x01
Bon.
Ma petite sœur est grande fan de MLB, et aime en parler avec moi. Et parce que je me renseigne grâce au fandom, même si je sais que la série est mauvaise réalistiquement parlant, l'enthousiasme du fandom ET de ma petite sœur font que je veux regarder la série
Donc c'est parti, et correctement cette fois. On commence par l'épisode 1 de la saison 1 (en anglais, j'ai pas trouvé en français mais ça va, je comprends), avec mes réactions à chaud :
Déjà, je trouve que le présentateur (aucune idée de son nom, ça me reviendra) parle vite? Je suis mal placé pour parler, je rappe plus que je parle, mais je suis malentendant donc c'est un peu chaud sa mère à comprendre :')
Pourquoi la série ne commence pas par le début? C'est quelque chose que je n'ai jamais compris. Je sais que le "commencement" se fait dans les deux derniers épisodes de la série, mais... Mais c'est pas malin, en fait. Pour les gosses qui ne peuvent pas forcément suivre à l'épisode près, ça change pas grand-chose, moi aussi je regardais mes dessins animés dans le désordre quand j'étais enfant (et je comprenais que dalle), mais si on décide de suivre l'ordre des épisodes, on est confus. Qui est Marinette? Elle a quel âge? Bon sang y'a une créature dans ses cheveux?? Et qui est cette Alya qui vient pour lui dire qu'un gars qu'elles connaissent peut-être prend des photos? Bref, c'est pas le top parce que la série fait genre qu'on a vu les derniers épisodes de la saison avant, mais ce n'est pas le cas.
Ensuite, Alya, chérie, je t'aime mais ne pousse pas Marinette au harcèlement d'Adrien, surtout quand elle a déjà une responsabilité sur les bras, c'est pas cool. Non parce qu'en fait, la moitié du temps, Marinette est poussée dans son obsession pour Adrien par ses amis. Big mood là-dessus, quand je pensais être amoureux, mes amis m'ont poussé aussi à "cultiver" cet "amour" (et c'était pas au niveau de Marinette, mais j'ai été cringe aussi) donc c'est réaliste, mais l'adulte que je suis aujourd'hui souffre.
Le présentateur est ultra irrespectueux avec la jolie blonde (j'ai pas entendu son nom, toujours malentendant ici), pas étonnant qu'elle soit vexée :'))
AH! Ouais. Papillon. Bah pareil, si on découvre la série en essayant de suivre dans l'ordre, la réaction normale ici c'est: ptdr quoi? C'est qui? Monsieur? Il se passe quoi?
Bref, un peu d'introduction, qu'on nous prenne par la main svp, juste un peu pour ce tout premier épisode.
Ok, c'est quoi les Miraculous? C'est ça la question que quelqu'un qui découvre la série se pose, faut être honnête. On est complètement jeté par-dessus bord.
Adrien prend si mal la pause? Enfin, je sais pas, je suis pas trop l'actu du mannequinat... Après! C'est cohérent avec le fait qu'il fait ça pour son père, pas pour lui-même, etc... Mais c'est comique car ça pue l'artificialité et c'est limite malin?
Marinette, ma douceur, passer dans le dos d'Adrien pour qu'il te remarque n'est pas une bonne idée. Les gens n'ont pas de yeux derrière la tête.
Wow, Marinette = Moi, surinterpréter tous les petits signes. C'est beau (mais moi j'étais déjà aro, alors c'était pas de l'interprétation mais du désespoir d'être "normal")
Par contre, Stormy Weather est cool comme akumatisée. Elle a un charme réel. Puis, c'est notre première akumatisée! C'est bien de commencer la série avec elle!
Manon qui pourrit l'espionnage de Marinette, c'est marrant.
Stormy Weather qui va directement pour les points vitaux, elle est là pour commettre des meurtres et rien d'autre.
VAS-Y MANON, MANIPULE MARINETTE!! C'est trop drôle.
Putain, la série qui nous simule un Adrien/Alya, je suis fan. C'est trop comique. Est-ce qu'il y a des gens qui shippent?
Alya et sa big sis energy, elle sait gérer les gosses.
Donc là, Stormy Weather continue avec les meurtres de sang froid (ahah je suis un petit comique).
OK? LADYBUG? Non mais, très sérieusement, pour les gens qui débutent la série et ne connaissent rien, ça ne fait aucun sens, ce qu'il se passe. L'écriture est vraiment pas bien réfléchie.
Faut quand même prendre en compte que Chat Noir est notre première réelle introduction à Adrien. Jusqu'ici, il ne parle pas, il se contente de poser et d'être ennuyé par sa situation, ce qui est très intéressant n'empêche.
Ah oui, merci de nous apprendre avec subtilité la romance Ladybug/Chat Noir qui se met en parallèle à celle de Marinette/Adrien. Y'avait pas de place pour d'autres possibilités depuis le début.
"Follow my lead" -> ça a raté, mais c'est mignon, merci pour la tentative.
C'est trop drôle comment ils nous font croire que les protagonistes sont morts dès le premier épisode.
Ok, intéressant, on nous montre comment Papillon contrôle les gens, par l'esprit, en leur imposant sa pensée, c'est bien. Par contre, on connaît toujours pas son nom, on connaît seulement son objectif, même s'il ne fait aucun sens pour le moment.
J'aime beaucoup la façon dont Alya est toujours en "big sis mode" pour réconforter Manon. (en fait, je me demande si elle s'appelle pas Ninon)
J'aime bien comment, dans la saison 1, Ladybug n'est pas encore confiante avec ses Lucky Charms, en tout cas sur le premier épisode. Même si elle a déjà vu la preuve de leur efficacité (vu qu'elle a déjà agi en tant que Ladybug), elle n'est pas à l'aise.
Lezgo l'akuma est choppé.
Je préfère la réplique de dé-akumatisation en anglais qu'en français, elle semble moins fausse et plus honnête.
Ah la première fois que le papillon donne sa réplique de victoire, on pourrait presque y croire, après tout on n'a pas encore eu 5 saisons complètes.
Pardon Marinette, mais comment le fait d'être en photo avec Adrien est plus important que ton petit job de baby-sitter?
Non puis, le droit à l'image pour la gosse, personne en parle? :') Elle est mineure, faut pas l'accord d'au moins un des parents?
Enfin bref, c'est un mauvais premier épisode, parce que ça ne nous introduit rien du tout. Tout l'épisode agit comme si, nous spectateurs, on sait déjà qui sont Marinette/Ladybug, Adrien/Chat Noir, Alya, Papillon, les kwamis, les akumas... Eux le savent, ok, mais pas un spectateur qui commencerait tout juste la série. Mais honnêtement, vu les critiques que j'ai entendues sur la série, c'est très cohérent. Épisode 1 et le foutage de gueule est déjà présent envers les spectateurs :') Mais sinon, si on ne le considère pas comme un premier épisode, c'est bien! C'est sympa, on passe un bon moment, c'est cool. Pas incroyable, mais cool!
#Miraculous Ladybug#mlb#mlb season 1#mlb spoilers#marinette dupain cheng#adrien agreste#alya cesaire#gabriel agreste
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Hier, je vous parlais du peu de passion que j'ai pour le ménage. Aujourd'hui, je veux vous parlez du peu d'aide que je reçois de la part de mon fils et mon mari concernant l'entretien de la maison. Mais tout d'abord, je dois prendre mes responsabilités. Je n'ai jamais voulu les obliger à m'aider. Quand j'étais enfant, ma mère travaillait et nous laissait à ma sœur et moi, une liste de choses à faire avant son retour. A l'époque, je trouvais cela complètement injuste que mes matinées de libres soient en partis occupées à étendre le linge, passer l'aspirateur, débarrasser le lave-vaisselle etc. J'ai donc décidé qu'une fois que j'aurais des enfants, je ne leur demanderai rien. Il se trouve que j'ai toujours été une femme à la maison, par choix, parce que je voulais être présente pour mes enfants, contrairement à mes parents qui bossaient énormément. J'avais dons le temps de faire le ménage sans trop rien leur demander, si ce n'est de faire la vaisselle à tour de rôle. A cette époque, les 4 enfants étaient tous à la maison. Maintenant, nous sommes 3 dans le même appartement. J'ai pris de l'âge et parfois, j'ai besoin qu'on m'aide pour faire certaines choses. Exemple du jour, accrocher les rideaux ou nettoyer les lustres. Ce que Monsieur a fait en râlant et en me disant qu'il ne voyait pas pourquoi je faisais ce genre de chose que personne ne remarque. Il doit, depuis des semaines, nettoyer les alarmes incendies qui sont tachées de cacas de mouches. Il est assez grand pour le faire sans monter sur une chaise, moi pas ! Mais bien que je lui demande gentiment tout les jours, rien n'est fait. Autre exemple, la poudre de café qu'il laisse derrière lui quand il remplis la machine, alors que je lui ai demandé de nettoyer le cas échéant, vu qu'il est le seul a s'en servir. Alors je nettoie devant lui mais ça ne le dérange pas plus que ça. Mon fils, quant a lui, ne sort pas de sa chambre. Quand je lui demande de la ranger un peu, il soupire en disant que personne n'y vient à part lui. Concernant son linge sale, j'ai mis un panier au pied de son lit car il avait la flemme de le mettre dans celui près de la machine. Mais chaque fois que je vais chercher son linge sale, il est sur son lit et pas dans le panier. S'il se coupe une tranche de pain, il laisse les miettes. Si mon mari enlève un coté du plaid sur le canapé en se vautrant dessus, il attend que je le remette en place. Il y a cette petite voix qui me répète: " C'est bien fait pour toi ! Tu n'avais qu'a les "dresser" dès le départ, gueuler comme le fait ta mère, créer un climat de tension ménagère, histoire que tout le monde en fasse un minimum !" Mais je déteste les conflits ! Et comme je suis une femme au foyer, je me dis que c'est mon job. Mais ça me pèse de plus en plus, de voir qu'en plus de ce "job", je suis quand même souvent leur bonne ! En fait, être une femme au foyer, c'est nettoyer le bordel des autres, sans jamais être payé, sans jamais être en vacances, ni en weekend. C'est aussi renoncer à des tas de choses, parce que financièrement, je n'ai jamais été autonome. C'est avoir constamment en tête que l'on dépend de l'autre. Alors oui, j'ai eu l'immense bonheur de pouvoir élever mes 4 enfants, d'être là pour eux à chaque moment. J'ai été une mère avant tout et c'est ce que je voulais. Mais mon dernier aura 18 ans dans quelques mois, il finira par quitter la maison, comme ses frères et sa sœur avant lui. Et moi, je serais là, proche de la soixantaine, à encore me dire que c'est normal que je passe derrière mon mari, parce que c'est lui qui rapporte le salaire qui nous permet de vivre.
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Printemps 1923, Hylewood, Canada (6/7)
Je vous souhaite une bonne fin de séjour en Egypte, et que vous y trouverez tout ce que vous recherchez. Je n’entends pas grand chose à toutes ces histories d’égyptologie, mais quand vous écrivez à ce sujet, je trouve cela bien plus clair que lorsque c’est mon mari qui le fait. Ecrivez-moi vite, en tout cas quand vous en aurez le temps. Cela me fait toujours infiniment plaisir de vous lire.
Bien à vous,
Eugénie LeBris
PS : Marie et Lucien ont des tempéraments très différents, mais ils ont en commun de ne jamais rien partager… Voilà donc ce que j’en ai observé moi-même.
Le jeune Rumédier nous vient tous les dimanches, et tous les dimanches elle se pavane et se pomponne car elle est ravie d’être ainsi le centre de l’attention, mais elle repousse toujours toutes les tentatives du garçon, qu’elle ne laisse même pas lui effleurer la main lorsqu’ils se pensent seuls (vous pensez bien que cette solitude est de toute relative, parce que jamais je ne laisserai ma fille seule avec un jeune homme..). C’est comme un jeu, elle se rend inaccessible pour le rendre fou. Quand le poisson serra bien ferré, alors peut-être daignera-t-elle enfin le remonter dans ses filets.
Je ne crois pas que Lucien ait une quelconque vie sentimentale. D’ailleurs je me demanderais bien avec qui : il est dans un pensionnat pour garçons depuis le plus jeune âge, je ne crois pas qu’il connaisse aucune fille. C’est un brave garçon, rêveur, excité, il aime ses livres et ses poissons, je ne vois pas quand il aurait le temps de courtiser une jeune fille. C’est tant mieux, je préfère qu��il se concentre sur ses études.
[Transcription] Lucien LeBris : Alooooors, comment ça se passe avec Georges Rumédier ? Marie LeBris : « Aloooors », comment ça se passe avec ta main droite ? Lucien LeBris : … Tu es abominable.
#ts3#simblr#legacy challenge#history challenge#decades challenge#lebris#lebrisgen3ter#Jules Le Bris#Eugénie Bernard#Lucien Le Bris#Marie Le Bris III#Georges Rumédier
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Les nouvelles expériences d’une vie sans fin (10.1/15)
Je viens d'aller faire un tour sur la plage et je n'ai aperçu aucun nuage à l'horizon : le ciel devrait être clair ce soir...
Voilà une bonne nouvelle ! Cela va bientôt faire deux semaines que la pluie et ces maudits nuages n'ont cessé de venir ruiner mes expériences !
« Ruiner » ? Allons, ne dit pas cela comme s'il se fut agi de la volonté de quelque élément... Et puis tu as toujours préféré étudier l'astronomie, n'est-ce pas ?
Je ne peux décidément rien te cacher, sœurette...
Qilby… Dis-moi ce qui ne va pas.
Hum ? Comment ça ce qui ne va pas ? Mais tout va parfaitement bien !
Qilby ... Tes yeux... Regarde-moi en face et dis-moi qu'il n'y a rien dont tu souhaites me parler...
Je... Shinonomé, n'as-tu jamais rêvé d'avoir quelqu'un comme toi ?
Comme moi ? Mais toi aussi tu te souviens de toutes tes vies passées : nous sommes pareils... Pourquoi voudrais-je alors qu...
Ne fais pas semblant de ne pas comprendre ! Tu sais très bien de quoi je veux parler ! Je voulais dire... N'as-tu jamais imaginé ce que serait ta vie s'il existait d'autres dragons et d'autres Éliatropes ? D'autres frères et sœurs, qui possèderaient un dofus, comme nous, et avec qui nous pourrions rire, échanger, apprendre et découvrir ! Les autres espèces ont toutes une multitude d'individus dans leurs rangs, mais nous, nous sommes uniques : ce n'est pas normal ! En plus, nous sommes les seuls à être dotés de ces pouvoirs, cette immortalité, ces connaissances... Il doit forcément y avoir une raison à cela, tu ne crois pas ? Peut-être avons-nous été séparés des nôtres par le passé, et que...
Qilby, nous avons déjà eu cette discussion... Moi aussi j'aimerai croire en l'existence de nos semblables, mais ne crois-tu pas que cela serait une peine que de les chercher dans l'immensité de cet univers ?
Tu as sans doute raison... Mais tant que je vivrai... Je ne pourrai pas supporter de rester sans rien faire, sans réponse... de rester seul...
Tu... Tu te sens seul ? Même... Même quand je suis avec toi ? Je ne te suffis pas ?... Tu... Tu ne m'aimes plus ?
Quoi ?! Mais bien sûr que non, Shinonomé ! Je suis ton frère et tu es ma sœur : je ne pourrai jamais te haïr ! Jamais, tu m'entends, jamais je n'aimerai quelqu'un plus que toi ! Simplement... Je me disais que nous pourrions... en apprendre davantage sur nous-mêmes...
Apprendre... Que veux-tu dire ?
Lorsque nous nous sommes éveillés pour la première fois dans ce monde, nous savions déjà qui nous étions, quelles étaient les énergies régissant cet univers, comment parler, écrire, comprendre notre environnement et progresser... Contrairement à tout ce qui vit sur ce misérable rocher, nous n'avons pas eu à souffrir pour acquérir notre place à son sommet. Néanmoins, il demeure une chose que ceux qui nous ont créé ont oublié de nous confier... Notre mission, notre but... Une simple raison d'exister... Aujourd'hui encore je n'ai pas trouvé de solution à tous ces problèmes. Mais je suis convaincu qu'elle se trouve dans ce que nous nommons « civilisation », « société », « communauté » ... « Famille » ...
Frère...
Je sais ce que tu vas me dire, mais sache que je nous considère aussi comme une famille ! Simplement, deux, c'est assez peu en soi...
Qilby, s'il-te-plait...
Non, franchement, je pense que quatre cela serait un bon départ ! Et puis, il faudrait des sexes opposés aux nôtres, afin de diversifier au maximum les avis et points de...
Qilby !!! Les étoiles !
Hein ? Quoi les étoiles ?
Elles... Elles tombent !!!
Shinonomé, reprend ta forme originelle, vite !
Pourquoi ? Qu'est-ce qu'il se passe ?
Je n'ai pas le temps de t'expliquer ! Je t'en prie, fais-moi confiance : il faut que l'on suive ces météores !
.
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Shinonomé... Aide-moi, tu veux ?
Avec plaisir mon frère...
.
Dis, tu crois que c'est parce que nous en avons fait le vœu qu'ils sont apparus ?
Je ne sais pas, Shin’, mais si c'est le cas, alors nos dieux ne sont vraiment pas à jour dans leurs réalisations de miracles. Et après tout... Je m'en moque bien de savoir d'où ils viennent : pour l'instant, nous avons des choses autrement plus importantes à faire ! Nous aurons tout le loisir d'y réfléchir une fois qu'ils auront de quoi manger et se vêtir !
En effet, je doute de plus que notre cabane soit assez grande pour tout ce petit monde...
Hum... Tu n'as pas tort... Il va falloir agrandir... Mais je doute qu'une falaise soit l'emplacement idéal pour élever des enfants en toute sécurité : si ça se trouve, c'est leur première incarnation !
Alors pourquoi ne pas nous établir ici ? Regarde autours de toi, mon frère, c'est l'endroit rêvé pour...
Pour fonder notre famille...
.
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Eh bien mon frère, je ne te reconnais plus ! Est-ce donc la perspective de devenir grand-frère qui te réjouit à ce point ?
Non, je trouve juste que le destin a très mauvais goût ! Après nous avoir planté ici pendant près de cinq millénaires, voilà seulement qu'il se décide à nous révéler ce que nous sommes !
Ah oui ? N'étions-nous donc pas Qilby et Shinonomé, avant ce jour ?
Non... Pas qui nous sommes : ce que nous sommes...
Et alors ? Nous sommes...
Les Premiers Nés !
Hey ! Grand-frère ! Grand-frère, regarde un peu ce que Shinonomé m'a offert ! Il est beau, hein ?! Regarde ! Regarde comme il est chouette ! »
Qu’as-tu donc là, Nora ? Oh, mais ne serait-ce pas un nouveau carnet ? Montre-le-moi de plus près… Il est vraiment splendide, Nora, je suis certain que, d’ici peu, il sera déjà rempli de merveilleux dessins…
Oh oui, oui, oui ! Et tu as vu tous ces feutres !? Je n’avais jamais eu autant de couleurs pour dessiner ! Tu imagines un peu tout ce que je vais pouvoir faire avec ?!
Hum, eh, grand-frère ?
Oui, Nora ? Qu’y-a-t-il ?
C’est que… J’ai… Moi… Moi aussi, j’ai quelque chose pour toi ! Je… Je me suis dit que, comme ça, on pourra toujours être ensemble ! Ce n’est pas grand-chose comparé à tout ce que toi et Shinonomé faites pour nous… Mais je voulais quand même que tu l’aies ! J’espère que ça te plaira !
…
Alors ? Tu aimes ? Mina m’a un peu aidé pour l’écriture, Chibi a fait quelques taches d’encre, et Balthazar a un peu tremblé lorsqu’il a signé, mais y’a tout le monde, même Shinonomé !
Oui, tu as raison. Toute notre famille... Merci beaucoup, je…
Je le garderai précieusement…
À l’aide ! Grand-frère ! Grand-frère, s’il-te-plaît ! C’est Chi… hic… Chibi ! Chibi et les garçons !
Yugo et Balthazar sont avec lui ? Où ?! Que s’est-il passé ?!
Shhhhh… Calme-toi, petite luciole, tout va bien se passer… Là, là… Tu n’as plus rien à craindre. Maintenant, dis-moi ce qu’il se passe : où sont-ils ? Qu’est-il arrivé ?
Chibi v-voulait faire une chasse au trésor d-dans la forêt ! Ça avait l’air amusant, alors… Y-Yugo et Balathazar l’ont suivi ! Je leur avais pourtant dit que c’était dangereux, que tu nous avais interdit d’y aller seuls ! Adamaï et Grougal sont partis avec eux, mais… hic… Seul… Seul Grougal est revenu, et… Et il avait des cicatrices partout ! Et du sang ! Il était couvert de sang ! Il… Il va peut-être mourir ! Et Chi… bi… hic… Yugo et G… Glip… hic, eux aussi, ils… !
.
Rassure-toi, ils ne mourront pas. Tout ira bien, je te le promets… Allez-vous réfugier à la maison : Shinonomé vous protègera quoi qu’il arrive ! Prenez soin de Grougal et attendez mon retour
.
Yugo, ne bouge surtout pas !
Mais… Mais … !
J’ai dit ne bouge pas ! Ark- Chier !
Grand frè- !
Non !
Yugo !
.
.
ASSEZ !!!
.
MEURT !
.
NE LA TOUCHE PAS ! NE LA… TOUCHE PAS !!!
.
.
Ne la touche pas… Ne la touche pas…
Ne touche pas à ma famille…
Ne touche plus jamais à ma famille…
.
.
.
Yugo ! Aller, réveille-toi ! C’est plus marrant là, arrête ! On jouera plus tard, ok ? Mais maintenant arrête, aller, réveille-toi !
Debout Yugo ! Arrête ! J’te promets de plus faire de trucs dangereux ! J’te le promets, tu m’entends !? Alors arrête ! On va rentrer à la maison, d’accord, p’tit frère ?! Alors debout ! J’recommencerai plus, d’accord ?! J’recommencerai plus ! »
Ça suffit, calmez-vous tous les deux : Yugo… Yugo n’est pas mort, pas encore, et ce n’est pas en le maltraitant de la sorte que tu le feras se réveiller.
Mais… Mais pourquoi … !? Pourquoi est-ce qu’il ne bouge plus ?! Il… Il est mort, hein ?! C’est sûr, il est mort et c’est d’ma faute… C’est entièrement de ma faute !
M… Mort ? Non, t’as pas le droit d’dire ça ! Non ! T’as pas le droit !
Allons, calmez-vous, je vous en prie ! Écoutez-moi : notre frère n’est pas mort… Si c’était le cas, alors cela fait longtemps qu’il aurait rejoint son Dofus… Yugo est blessé, très gravement même, et s’il ne reçoit pas les soins adéquats, alors il risque de… Il n’est pas mort, mais j’ai besoin de m’occuper de lui. Sans être dérangé, c’est important. Chibi ? Glip ? Je peux compter sur vous ?
.
Chibi ?
Que- ? Comment … ?
Ne cherche pas à comprendre : accepte-le.
.
Oh, Déesse, je… Oh, pardonne-moi Yugo… C’est, tellement… froid. Je ne pourrais pas effacer ce qu’il s’est passé, mais je peux peut-être… Je peux… Je peux… Je dois… Aller, Yugo... Reviens-nous, reviens-moi… Réveille-toi, Yugo !
C'est bientôt fini... Encore un peu de temps... Yugo, je t'en prie, donne-moi encore un peu de temps, et je pourrai te... Non ! Pas maintenant... Yugo, pitié...
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Je... l'ai terminé ! Le re...
Retard tu es en retard ! Comment oses-tu te présenter ainsi devant Yugo alors qu'il est sur le point de mourir ? Sais-tu seulement depuis combien de temps tu n'es pas sorti de ton maudit laboratoire ???
Une... Deux semaines... Peut-être trois ?
Six !!! Cela va faire bientôt un mois et demi que tu vis comme un rat dans son trou ! Regarde-toi : pâle comme un spectre, la blouse maculée, les cheveux en bataille et la peau empestant le formol ! Tu ne mérites pas de te présenter devant lui ! Tu...
Ça suffit Chibi ! Qilby voulait juste aider notre ami. Il a fait de son mieux pour que Yugo reste encore un peu parmi nous, pour qu'il arrête enfin de souffrir !!! Il est juste arrivé tr...
À temps... Il est arrivé juste à temps...
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Je ne dois pas être beau à voir, n'est-ce pas ? Mais vu la description de Chibi, tu me ferais presque de la concurrence ! Haha-Karf ! Oh, non, s’il-te-plaît, ça ne sert à rien de te lever... Kof... Je vais... bien... Et garde ton remède, ce serait gâcher que de l'utiliser sur moi... maintenant.
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Bah... Il fallait bien que ça m'arrive, et je serai bien stupide de me plaindre. Je vais réintégrer mon dofus, et alors moi et Adamaï nous... Qilby, tu ... ?
Oui. Excuse-moi, c 'est juste que... J'aurais préféré arriver plus tôt.
Et moi j'aurais préféré que tu n'assistes pas encore à l'une de mes morts.
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Promets-moi de m'en reparler une fois que je serai... revenu
Je te le promets.
Ah et… Grand frère ?
Oui, Yugo ?
J'aimerai... une histoire...
Une histoire ?
Oui... Comme celles que tu me racontais pour m'endormir... J'adore tes contes et fables, Qilby, alors... Avant que je ne parte... Est-ce que tu...
Bien sûr, oui… Laquelle voudrais-tu entendre ?
Toutes... j'aimerai toutes les écouter encore une fois...
Héhé, comme tu voudras, petit frère. Hum, alors… Il était une fois...
Ces dernières semaines ont été très éprouvantes, mais il ne s'agit pas là d'une excuse : j'aurais dû faire plus attention à ceux qui m'entouraient. Cela ne se reproduira plus. Dis-moi, qu'as-tu fait durant mon absence ?
J'ai fini d'étudier les manuscrits que vous m'aviez confiés, je me suis entraînée à la réalisation de décoctions contre les maux de gorge et de ventre, j'ai recopié des planches anatomiques en réserve, j'ai mis à jour le carnet de visites, et... Ah oui ! J'ai aussi arrosé les plantes de la serre principale !
Parfait... Tu sais, parfois je me demande ce que je ferai sans une élève aussi intelligente que toi... Pense tout de même à te reposer et à sortir de temps à autre, d'accord ?
Ce conseil sonne étrangement faux à mes oreilles... De la part d'un insomniaque chronique, doublé d'un misanthrope invétéré, c'est assez exceptionnel pourtant !
Sieur Chibi ! Mon maître est fatigué : il souhaiterait se reposer. Je vous demanderai donc de par...
Laisse-le passer. Tu… Tu peux y aller Dérelian.
Elle a du répondant cette petite... J'aime ça ! Tu as eu l'œil quand tu l'as choisie. Quand je pense que le mien n'est même pas capable de différencier l'orichalque de l'iridium, ou de concevoir un Wak'atalyseur digne de ce nom... Même toi tu te débrouillerais mieux...
Je vais prendre cela comme un compliment. Cependant, c'est elle qui m'a choisi... Je n'avais nullement prévu d'avoir un apprenti.
Ah oui ? Cela est pourtant contraire aux lois : « Tout Premier né devra, au cours de sa cent-cinquantième année d'existence, porter son dévolu sur un membre de son peuple pour lui transmettre ses connaissances, sa philosophie et son savoir-faire. Ainsi, malgré la mort de ses gardiens, le peuple Éliatrope saura être à l'abri de tout malheur, attendant sereinement leur retour... ». Monseigneur J'ai-la-mémoire-longue n'aurait-il plus assez de place dans son petit crâne pour retenir cela ?
Tu sais très bien ce que je pense de ces fameuses "lois"... Dérelian est l'unique survivante de l'épisode de Purpura ayant ravagé les terres de l'Ouest, il y a dix ans. Son traitement fut l'un des plus longs et difficiles que je n'ai jamais opéré. D'ailleurs elle en porte encore les marques aujourd'hui...
Humpf... Maintenant que tu en parles, je me souviens qu'on avait passé une semaine entière à survoler les alentours pour brûler les restes. Ah Déesse, cette puanteur ! Pendant deux mois, j'étais au bord de l'écœurement à chaque fois que je voyais le moindre morceau de viande !
Vraiment ? Deux misérables mois face à l'éternité, je compatis à ta douleur. Et si tu ne peux comprendre la mienne, alors essaye au moins de compatir à la sienne : elle avait tout perdu : ses parents, sa petite sœur, ses amis, son village... Je ne pouvais pas l'abandonner...
Surtout après avoir échoué à sauver ceux qu'elle aimait, pas vrai ? Tu sais, je crois que tu devrais arrêter de te torturer l'esprit ainsi. Tu n'es pas responsable de ces désastres... Et cela vaut également pour la mort de Yugo.
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Ne t'arrive-t-il jamais de te demander pourquoi tu tiens tellement à aider les autres ? N'essaierais-tu pas seulement d'apaiser tes remords ?
Pourquoi ? Ma foi... Pour ne pas reproduire les mêmes erreurs que ceux qui nous ont condamnés à vivre ici, pour permettre à un semblant de bonheur d'exister, pour aspirer à une certaine forme de justice et d'équité... Pour que chacun ait droit à une seconde chance...
Hum... Noble cause... Avec un soupçon de mauvaise foi, mais noble cause quand même... Bien que tu mériterais de passer au rang d'impie pour ainsi dénigrer la Déesse et le Grand Dragon.
Ne l'étais-je pas déjà ?
Si, mais cela m'ennuierait de condamner mon rat de laboratoire préféré. D'ailleurs, ma vie serait bien morne si je ne pouvais plus m'amuser de tes expériences farfelues...
De subtiliser mes instruments...
De mettre de la craie dans ta blouse...
Et du pili-pili dans mon thé...
Tu t'en souviens aussi ?
Question stupide...
Ah, que de bons souvenirs... Ça fait du bien de parler du bon vieux temps, non ? Je suis certain que nous en rirons encore dans plusieurs années !
Vieux ? La dernière de tes gamineries remonte à trois j...
Enfin, je ne suis pas venu pour cela. J'ai à te parler… Suis-moi.
~ Fin de la partie 1/3 du chapitre 10
Formule d'amnésie ?
Temporaire pour ce qu'elle va vivre durant les prochaines heures, permanente pour ce qu'elle éprouvait... Je n'avais pas le choix. Si je ne l'avais pas fait elle aurait fini par se laisser dépérir.
Je ne te reproche rien : j'avais essayé de la convaincre... Sans succès : lorsqu'elle désire quelque chose, il est difficile de la faire s'en détourner. Je l'avais prévenu que son amour ne pouvait pourtant pas... Enfin...
.
.
Que vas-tu faire maintenant ?
Je vais attendre la fin de la Veillée, puis je partirai vers les Rocheuses Incarnates. Avec un peu de chance, Chibi ne comprendra notre destination que lorsque nous aurons mis assez de distance entre nous et le Siège du Conseil. Mais avant ça... je vais m'allonger un peu.
Besoin de te reposer ?
Non... De me souvenir...
.
Mais tu as raison, frère, cela ne se peut. Personne ne peut être un dieu... C'est pour cela qu'il n'en existe pas... Sur terre, il n'y a que des dragons, des Éliatropes... Et des démons...
Personnellement, j'aurai employé « damné » ! Quoique « déchu » n'est pas mal non plus...
Efrim ? Que me vaut le déplaisir de ta visite ?
Déplaisir ? Aurais-je fait quoique soit t'ayant porté préjudice, très cher ?
Ne fait pas l'innocent, s'il te plaît... C'est toi qui a révélé mes projets à Chibi, n'est-ce pas ?
Ahh... Qilby, on ne peut décidément rien te cacher... Ta quête est trop périlleuse, mon frère. Je souhaitais avertir Mina, mais Chibi m'a surpris devant le Sanctuaire. Je n'ai pas pu échapper à l'interrogatoire... Je ne pensais pas qu'il pouvait être aussi...
Terrifiant ?
Bel euphémisme...
Merci.
O-on ne tiendra pas très longtemps !
Non ! Je peux- !
Qilby, tu es le seul à connaître l’antidote ! Si tu meurs maintenant, nous sommes tous condamnés ! Alors sauve-toi, frère… Maintenant !
.
.
Ce n’est pas un fossile… T… Trois paires d’ailes, un abdomen recourbé, des pattes plus longues que la moyenne et une excroissance au niveau de la tête… Caligo Saltatrix. M-Mais cette espèce… Elle n’est pas censée avoir disparue !
.
Une impression négative… Une telle empreinte ne devrait pas être possible… Même avec nos connaissances actuelles, les flancs ne devraient pas être aussi nets ! Cette puissance… Elle dépasse tout ce que j’aurai pu imaginer… Elle dépasse tout ce que nous avons pu apprendre et construire en dix mille ans… Je… Elle…
.
.
Elle me dépasse…
.
Hey ! Vous : lâchez mes frères !
Qilby… ?
Eh bien, t’en as mis du temps à arriver, le rat de laboratoire !
Attention !
Enfants d’Erasme -Cette Folie- Arrêter
Attends, c’est moi où le gros tas de ferrailles vient de…
Non, tu ne rêves pas. Il a… Il a parlé.
Je vois donc, ce symbole-ci, «
», se prononcerait « Ko - ha ». Et il signifie… ?
Dans votre langue, paix est la signification de ce mot.
Ah ! Intéressant… Comme c’est intéressant ! Notre système de langue repose sur une base phonologique, mais la vôtre est davantage… sémantique ?
Oui, cela est une bonne interprétation !
Hé, hé, je n’ai qu’à remercier mon éminent professeur.
Émi-nent ?
Hum, eh bien… Quelqu’un de… grand ?
Mon corps ne fait que moins de sept coudées.
Oh, je v-voulais dire « grand » dans le sens de, disons, « sage » ou « savant » ? Ce n’était absolument pas avec l’intention de- !
et non pas :
je comprends ! Un même mot pour plusieurs sens, voilà qui est ingénieux pour une race aux représentations aussi complexes.
Race… ?
Ce mot est-il une…
Insulte ? Pardon je vous demande !
Oh, non ! Pas du tout, je… ! C’est juste que…
…
Non, ça ne fait rien. Simplement… Je suis également heureux d’avoir pu vous rencontrer. Vous et… votre race.
Peut-être alors… Communauté ?
Haha, va pour communauté !
.
.
Sûrs -Vous- Être ?
Absolument. Si vous acceptez de ne pas étendre votre « récolte » au-delà des limites de la forêt, alors nous ne voyons aucun problème à votre accueil sur nos terres.
Mon Peuple -Reconnaissant- Être
Bien que -Amusant- Croire -Une planète entière- Posséder
Hum ? Je… suppose que pour des voyageurs tels que vous, se déclarer propriétaire de landes et rivières doit paraître quelque peu… incongru ?
Une belle expérience -Voyager- Toujours -Être-
Ça, je n’en doute pas un seul instant.
Autre question -Enfant de l’Étoile Bleue- Avoir ?
Oui, en réalité je… Je suis assez étonné.
…
Vous, les… Enfants d’Érasme ? Vous vous désignez tous comme faisant partie de la même race, mais pourtant vous… êtes si différents les uns des autres. Aroh, qui est intervenu en notre faveur et avec qui je, disons, travaille le plus, est celui qui -sans offense- s’exprime le mieux. Il a la même taille que nous autres, si… petit par rapport à vous ou même à Méthyl, votre technicien !
…
Sans compter, Irhode, qui possède autant de bras qu’un chêne a de racines ; vous me direz, cela doit être plutôt pratique pour sa fonction ! Quant à Culi et Merur, je n’ai jamais vu deux créa- personnes agir de concert comme eux.
…
Et enfin, il y a Orgo… Orgonax, c’est bien cela ? Je… Je crois ne jamais…
Ta question -Quelle- Être -Enfant de l’Étoile Bleue ?
Oh ! Désolé. Eh bien, je…
…
Je me demandais simplement… Comment êtes-vous parvenus à, disons…
Problème -Pas évident- Être
Mais -Conseil- Peut-être -Je pouvoir- Offrir
Je…Oui ?
Enfant de l’Étoile Bleue -Intelligent- Être
Chacun -Sa place- Chercher
Et parfois -Jamais- Ne trouver
…
Enfants d’Érasme -Parents- oublié Avoir
Mais alors… ?
Mais -Jamais- Corps -Faillir devoir
Si -Engrenage- Casser
Alors -Machine- Mourir
Chacun -Sa place- Avoir
Sinon -Tous- Leur place -Perdre
…
Je… Je crois, oui.
Tous les membres de votre communauté ont leur rôle, et, par cet équilibre, vous êtes parvenus à fonder une… famille en quelques sortes. Une communauté.
Ainsi, Irhode, Méthyl et les autres servent chacun à une forme d’entretien, Orgonax, Erium et Zyinc à votre « récolte » d’énergie… Et Aroh, par sa recherche du contact avec les autres espèces, pourrait être associé à… Au cœur peut-être ?
Intelligent -Enfant de l’Étoile Bleue- En effet -Être
Oh ! Je, hum… Merci ? A-yé ?
Haha, il me reste encore pas mal de choses à apprendre je crois…
.
Mais dites-moi ?
Demande -Enfant de l’Étoile Bleue
Qilby, juste… Qilby suffira.
Bien -Qilby-
Puis-je… ? Puis-je également vous demander votre rôle ?
Réponse -Aisée- Être
.
Zinit -Le Voyageur- Être
~ Fin de la partie 1/3 du chapitre 10
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Est-ce que l'intern va répondre questions au futur? Je trouve qu'il est trés drôle. En plus je voudrais poser une autre question, la corruption pour l'emploi simultané de deux miraculous est un mélange de ses corruptions ou est seulement d'accumulation de la corruption de chaque miraculous en mème temps? Btw j'espère que mon français n'est pas trop mauvais j'avais utilisé le traducteur pour eviter d'avoir plusiers erreurs, ma langue maternelle c'est l'espagnol.
oui, je je compte repondre a des questions a l'avenir car malheureusement jai signé un contrat de 1000 ans avec cette entreprises. heureusement dans mon malheur je peux me jeté dans la cuve.
Pour répondre a la question sur la corruption ca ne fait pas un mélange. c'est une addition des deux corruptions. prenons l'exemple de chat noir : son niveau de corruption du chat est a 50%. dans desperada il utilise le miraculous du serpent pendant un moment ca a fait une augmentation globale de la corruption. genre la corruption du serpent passe a 50% et celle du chat 70%.
btw ton francais est tres bien DONNER MOI DES QUESTIONS MOINS COMPLIQUÉES JE SUIS PAS ASSEZ PAYER. >:(
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De nouveau merci à @ladyniniane pour le tag !
Pourquoi avoir choisi ton url ? J'ai toujours utilisé ce pseudo "Lilias42" où que je sois depuis toute petite alors, j'ai continué. ça vient du pokémon Lilia car je trouvais son nom joli mais, ça devait être déjà pris alors, j'ai rajouté un "S"
Des blogs annexes ? Aucun. J'avais pensé à un moment de m'en créer un pour poster les fiches que j'avais faites pour mon master, ça aurait centralisé toutes les informations en français mais, étant donné que j'ai des photos sous licence, ce serait limite-limite niveau légalité et droit d'auteur et je n'ai plus vraiment l'énergie pour le faire. Un jour peut-être alors.
Depuis combien de temps es-tu sur Tumblr ? D'après mes archives, juillet 2021... nom d'une aile que le temps passe vite !
Avez-vous une balise de file d'attente / queue tag ? J'ai pas mal de brouillons mais, pas de fil d'attente en cours ou de tag spécifique pour ça. Sinon, je note toujours mon travail avec un tag "écriture de curieuse" / "dessin de curieuse" / "[insérer type de sujet de billet possible] de curieuse" ... histoire de retrouver ce que j'ai fait auparavant
Pourquoi as-tu commencé ton blog ? Je crois que je voulais accéder à certains blogs bloquant les anonymes et pour rebloguer des billets que j'aimais bien
Pourquoi as-tu choisi ton icône / pfp ? Il s'agit d'Aura, mon plus vieil OC que j'utilise aussi souvent pour me représenter. Avant, c'était Castti Florenz, mon personnage préféré d'Octopath Traveler II. C'était une image officielle que je trouvais joli, et ça m'évitait d'avoir de potentiels ennuis en reprenant un fanart, hors de question de voler quelqu'un.
Pourquoi avoir choisi ton en-tête ? C'est une image officielle de Sothis dans Fire Emblem Three House. Son personnage a un TAS de problème mais, je trouvais cette image cool, elle est officielle en accès libre et comme mon blog parle surtout de ce jeu et de mes fanfics autour, ceci explique cela !
Quel est ton article avec le plus de notes ? Alors là... aucune maudite idée... peut-être mon billet sur l'origine de Pan vu qu'il a été reblogué par le compte officiel de la semaine spécial OC. Mes dessins semblent plus intéressé que mes écrits en tout cas mais, c'est surement parce que c'est plus facile à comprendre que des billets de plus de 50 pages de Word écrit en français, les dessins sont plus universels...
Combien de mutuelles avez-vous ? Les mutuels, c'est les gens qui sont abonnés à nous et où on est nous-mêmes abonnés à eux , c'est ça ? Alors... tatata... on est 6 !
Combien d'abonné as-tu ? On est 18 à bord ! Aucune idée de comment on a pu être aussi nombreux sur un blog avec surtout du texte, des dessins de personnes tordues et écrit en français mais, je trouve ça déjà énorme ! Merci beaucoup tout le monde !
Combien de personnes suivez-vous ? 88 abonnement en tout ! J'essaye de ne pas suivre trop de monde afin de ne pas encombré mon fil d'actualité et pouvoir en lire un maximum, d'où le fait que je ne m'abonne pas souvent à ceux qui me suivent.
Avez-vous déjà écrit un shitpost ? Des billets critiques assez énervées au sujet d'une scène ou d'un élément de 3nopes d'une histoire que je trouvais mal fait, oui, c'est déjà arrivé, même si j'argumente toujours et je ne crache pas sans raison sur un truc. Mais écrire quelque chose d'énerver, pour troller gratuitement des gens qui n'ont rien demandé ou juste cracher sur quelque chose sans argument ? Non, et je n'ai pas envie d'en faire, je trouverais ça profondément crétin de juste cracher sur quelque chose sans justifier pourquoi je pense que c'est mauvais, encore plus si c'est juste pour énerver les gens, pour ensuite retomber dessus et me dire que j'ai craché ma haine stupidement juste pour cracher. Je préfère garder mes billets et mon énergie pour des trucs que j'aime ou que je trouve drôle. Quitte à m'énerver, je m'énerve dans mon coin et ça en reste-là, ça reste pas gravé dans les méandres d'internet.
A quelle fréquence utilisez-vous Tumblr chaque jour ? Plusieurs fois par jour, surtout que c'est le seul "réseau social" que j'utilise et où je poste.
Vous êtes-vous déjà disputé avec un autre blogueur ? Non, et je n'espère pas que ça arrivera. De toute façon, dès que je voie certains utilisateurs qui ont l'air d'être nerveux ou juste là pour se battre avec tout le monde, je les bloque à vue histoire de rester tranquille. En plus, la plupart des temps, c'est des anglophones que je bloque alors, se disputer dans deux langues différentes en devant traduire un drama, ce qui apporte toooouuus les risques de mal interprété les choses car, certains mots n'ont pas la même portée en français qu'en anglais... c'est bon, ce serait une pure perte de temps et j'ai des choses plus intéressantes à faire de mon temps que me battre sur internet avec des gens à l'autre bout de la planète que je ne connais même pas, tout en sachant que de toute façon, ça finira avec personne qui ne bouge sur ses positions.
Que pensez-vous des messages du type "tu dois rebloguer ceci" ? Quand c'est des gens que je ne connais pas, c'est de l'eau sur les plumes d'un canard, ça ne me fait ni chaud ni froid et de toute façon, soit j'aurais la flemme d'encombrer mon blog avec, soit j'oublierai. Déjà que je reblogue rarement...
Aimez-vous les jeux de tags ? Oui !
Aimez-vous les jeux de questions ? Evidemment ! Aucune idée où les trouver directement sur Tumblr à part au petit bonheur la chance et quand j'en trouve un, j'oublie souvent de le rebloguer en le mettant dans mes favoris ou en brouillon mais, j'aime bien ça !
Lequel de vos mutuels est célèbre sur Tumblr ? Vu qu'on ne peut pas voir le nombre d'abonné des gens, aucune idée. J'aurais bien ma petite idée sur qui pourrait l'être mais bon, c'est un peu le cadet de mes soucis. En plus, est-ce que c'est si important que ça ? On est là pour s'amuser et parler de fandom, ce n'est pas une course à la popularité.
Vous avez le béguin pour un mutuel ? Non.
Des tags ? Alors... voyons... allez @mwezina , @fuckingferalhawks , @sinniel ! C'est déjà pas mal ! Et évidemment, tout ceux qui ont envie de faire le test, n'hésitez pas !
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Non la manifestation n'est pas de la sorcellerie
C'est littéralement quelque chose que l'ont fait absolument tous, certes quand on découvre la manifestation, ont peut se dire au début :
"Avoir tout ce qu'ont veut simplement par la pensée, c'est impossible"
J'étais dans le même cas en découvrant la manifestation, au début je pensais que c'était de l'arnaque, que c'est de la sorcellerie et blablabla. Mais j'ai pris le temp de me renseigner, et j'ai decouvert que c'est littéralement quelque chose que je fait depuis toute petite. Je me rappelle surtout d'une fois où j'etait dans un magasins avec mes parents et que je pensé au groupe "Black eyed peace", et bien quelque minutes après le magasin passe une chanson du groupe (et pas une récente), et bas je l'ai manifesté sans le vouloir.
Ou comme par exemple ça nous ai tous déjà arriver de penser à une personne avec qui ont a pas parler depuis des mois voir quelques années, et que cette personne vient prendre de nos nouvelles le jour même ou le lendemain, et bien félicitations vous avez manifester cette personne.
Nous avons tous ce pouvoir, je trouve ça dommage qu'il ne soit pas beaucoup mis en avant, et meme diabolisé, car c'est naturel. C'est l'un des super pouvoir de notre cerveaux
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De Livvy à Julian
Cher Julian,
Tu peux voir les fantômes mais tu ne peux pas me voir. Tu ne me vois pas quand je viens m’asseoir à côté de toi pendant ton sommeil. Non plus quand je suis dans les mouvements des ombres sur la pelouse, ou derrière un rideau qui s’agite. Tu ne m’entends pas, même si je m’adresse à toi parce que j’ai besoin de te parler.
Je veux te parler de Ty.
Il était là. Nous étions là.
Tu ne sais pas que nous étions là.
Kit le sait.
Reprenons depuis le début.
Ty dit que tu aimes les surprises. Ty n’aime pas les surprises, mais toi, si.
Il étudie les Portails, comment les ouvrir, comment les fermer. Il faut un sorcier. Mais Ty étudie et il s’améliore. Il voulait venir te voir et Ragnor a dit qu’il aiderait.
Nous voulions venir te voir.
Ty avait prévenu Emma, mais il lui avait demandé de ne pas te prévenir, pour que ce soit une surprise.
Nous sommes donc arrivés ensemble.
Un fantôme traverse un Portail comme n’importe quel Chasseur d’Ombres. Je ne le savais pas. C’est drôle, non ?
Moi, j’ai trouvé ça drôle.
Le Portail s’est ouvert dans la cuisine.
La cuisine est jolie. Je ne suis qu’un esprit coincé entre le monde et le néant, mais je trouve que tu as très bien choisi la couleur des murs. Tu as toujours su ce que tu faisais avec les couleurs.
En plus de la couleur, qui était une surprise mais pas une mauvaise, il y avait une autre surprise dans la cuisine. Kit.
Kit était dans la cuisine. Il portait cette veste qu’il aime bien, avec le col en peluche. La lumière du soleil entrait par la fenêtre et l’éclairait.
Ty s’est complètement figé. Je me suis moi-même presque figée. J’avais déjà vu Kit, évidemment. Je lui rends visite parfois. Mais puisque je ne m’attendais pas à le voir, c’était saisissant à quel point il avait changé depuis le temps où il vivait avec nous à l’Institut. Il a l’air plus vieux, et plus grand. Plus musclé. Il se déplace comme un Chasseur d’Ombres maintenant. Gracieusement. Il est magnifique.
J’ai entendu Ty inspirer comme jamais auparavant. Comme s’il avait le souffle coupé, comme s’il avait reçu un coup qu’il n’avait pas vu venir et qu’il essayait et essayait de respirer, mais qu’il n’y arrivait pas.
- Ce n’est pas comme ça qu’on nettoie un pistolet, a-t-il murmuré.
Désolée, j’aurais dû le préciser avant. Kit nettoyait un pistolet. Pourquoi y aurait-il un pistolet chez toi ? Blackthorn Hall est comme une pierre. Quand on la retourne, on trouve plein de choses en-dessous. Cette fois, il y avait un pistolet en-dessous.
Kit est devenu plus pâle que n’importe quel fantôme que j’ai pu voir. Il a laissé tomber le pistolet sur le plan de travail. Et il n’a rien dit. Je me demande s’il se demandait ce que je me demandais. Je me demandais comment Ty avait appris à nettoyer un pistolet. Comment il en savait assez pour dire que quelqu’un d’autre s’y prenait mal.
Peut-être qu’il ne savait pas quoi dire, alors il a simplement dit ça.
Ensuite, ils se sont dévisagés.
Le temps ne passe ni vite ni lentement là où je suis. Et pourtant c’était assez long pour que j’aie l’impression que le monde entier disparaissait, comme si plus rien d’autre n’existait que Kit et Ty qui se regardaient.
- Tu ne devrais pas être là, a lâché Kit.
Il ne m’a jamais parlé comme ça. Avec une voix si froide. Il avait mis les mains dans ses poches. Il avait les épaules en avant, comme s’il se montrait agressif, mais je voyais ses mains dans ses poches, toutes nouées. Je me demande si Ty le voyait aussi. Les doigts de Kit qui creusaient et creusaient dans la paume.
Mais Ty ne regardait pas Kit. Il regardait par la fenêtre derrière lui. J’entendais les oiseaux, et les sons calmes de l’Angleterre, et la respiration de Ty.
- De combien de temps penses-tu avoir besoin pour me pardonner ? a-t-il demandé.
Kit s’est tourné vers moi. Il avait l’air dépité, comme si j’avais su d’une manière ou d’une autre qu’il serait là et avait préparé tout ça. Mais ce n’était pas le cas.
- Je ne sais pas, a-t-il répondu.
- Mais pas maintenant, a soufflé Ty de la voix la plus faible.
- Non, a énoncé Kit. Pas maintenant.
Il n’y avait donc plus de raison de rester.
Peut-être y avait-il une raison. Peut-être que c’était les mains de Kit qui se broyaient, jusqu’à ce que je croie entendre les os se briser comme des cœurs.
Mais Ty ne pouvait pas voir ça. Ty souffrait. Je me suis approchée de lui, l’ai enveloppé dans mes bras, l’ai serré pendant que nous retraversions le Portail. J’étais triste. J’avais très envie de te voir, Jules. Mais Ty avait besoin de moi avec lui.
Si tu rêves de ça, tu sauras peut-être que nous étions là chez toi. Je suis désolée que nous ne soyons pas restés.
Julian, je ne sais pas quoi faire. Kit manque à Ty plus qu’il ne pensait que quiconque pourrait lui manquer. Il lui manque autant maintenant que le jour de son départ. Ty l’aime autant. Je pense qu’il l’aimera toujours et ça me fait peur.
Kit a l’habitude de n’avoir besoin de personne, mais Ty a besoin des gens. Il a peur d’avoir besoin d’eux, mais c’est seulement parce qu’il en a tellement besoin. Il ne va pas arrêter d’avoir besoin de Kit. Je ne sais pas si Kit aura toujours besoin de Ty. Mais Ty aura toujours besoin de lui.
Irene te passe le bonjour. Je lui apprends à faire la morte.
Je t’aime.
Livvy
Texte original de Cassandra Clare ©
Traduction d’Eurydice Bluenight ©
Illustration de Cassandra Jean ©
Le texte original est à lire ici : https://secretsofblackthornhall.tumblr.com/post/693299956246790144/livvy-to-julian
#secrets of blackthorn hall#cassandra clare#cassandra jean#sobh#julian blackthorn#the shadowhuter chronicles#tsc#livvy blackthorn#kit herondale#ty blackthorn#kit x ty#irene
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La question de l'IA fait faire dans leur froc à tellement de gens c'est marrant. Mais peut-être que l'enseignement est à l'aube d'une mutation profonde.
Un sociologue qui est venu en conférence dans la région il y a quelques années avait dit que la société produisait les individus dont elle avait besoin et que l'école était l'outil utilisé à cette fin.
Au début du siècle, on créait des patriotes, avec des cours de maniement de fusil et de bayonnette puis des on a créé des travailleurs qui produisent et avec le temps, des travailleurs qui consomment. L'école n'a jamais été autre chose que cela. Une usine à individus utiles, tous conditionnés, tous faits pour entrer dans le gros moule sans pitié.
Avec l'IA cette constante évolution se poursuit. Peut-être que l'école avec un grand E (à tous les niveaux d'études donc) devra enfin devenir un lieu de vie qui forme à l'intelligence émotionnelle et à la qualité d'analyse, à la qualité d'échanges, et aux applications concrètes et expérimentations plutôt qu'à des exercices "perroquet" qui ne développent strictement rien chez les apprenants (ou si peu, ou seulement chez ceux qui étaient déjà dans le haut du panier).
Le milieu académique peut se voiler la face en imaginant que c'est ce qu'il fait déjà. Mais les vrais, ceux avec les mains dans le cambouis, ceux qui cotoient les laissés pour compte de ces systèmes et sont dans le damage-control permanent, eux, savent.
Personnellement j'utilise l'IA, par curiosité. Je trouve l'outil fascinant, je trouve son évolution fulgurante. Utilisé intelligemment ça pourrait vraiment nous faire gagner un temps précieux. Par exemple, en vidéo, il existe déjà des plugin IA qui sont capables de faire un prémontage multicam. C'est juste à te mettre le cul par terre. On passe de dizaines d'heures de travail à quelques minutes avant de pouvoir diffuser. Il faut toujours un oeil humain pour corriger les éventuelles erreurs, mais le gain de temps demeure tout bonnement sans précédent.
On va tous utiliser ces outils pour nous faciliter la vie. Tenter d'y résister c'est comme tenter de résister à l'arrivée de la voiture, de la photographie, de la télévision ou d'internet. Ceux qui ne suivent pas resteront sur le carreau. Je rêve sans doute un peu mais je nourris l'espoir que cela change notre relation au travail. Que l'on continue à pousser pour récupérer plus de temps pour nous.
Bien sûr il y a de la panique morale et bien sûr il y aura des dérives, mais je suis excité comme une puce à l'idée de voir vers quoi on va. Il y a des firmes qui bossent pour améliorer ce qui existe et pour ajouter une continuité (historique) dans les échanges. Des simulations de personnalités, avec une lecture émotionnelle.
On va arriver à des assistants personnels. Personnellement ça me plairait d'avoir une présence à qui parler dans ma voiture, qui m'aiderait à me concentrer. Qui me permettrait d'ordonner toutes ces idées qui m'habitent mais que je n'arrive pas à faire sortir de manière satisfaisante à cause de mon cerveau ankylosé. Mais je lui demanderais de souver me rappeler qu'elle n'est qu'une IA prédictive histoire que je ne m'y attache pas trop (il y a un épisode de Star Trek TNG qui date d'il y a plus de 30 ans qui touche à ça, écrire ces lignes m'y fait y repenser). Ce qu'on va avoir ce sont des machines de tous les jours qui comprennent ce qu'on leur demande et qui peuvent effectuer des tâches plus complexes.
La peur c'est bien sûr la dépendance à cette technologie (et leur utilisation par d'autres comme moyen de subjugation), comme Frank Herbert le préssentait. Mais à cela je dirais "c'est quoi la proportion de la population qui est capable de changer un joint de robinet ou de vidanger l'huile de leur moteur? Bon hein. Ca remet les choses en perspective, mais évidemment c'est toujours bien d'apprendre des choses par et pour soi même. "Utilise la technologie, mais prépare toi à la perdre". Ca me semble être prudent.
En vrai, il y aura toujours des gens compétents dans des domaines précis. C'est humain. Mais pas pour tous les humains. La plupart se laisseront porter mais pour d'autres, ne pas comprendre / ne pas être capble sera insupportable.
Nothing new under the sun. Just humans inventing the wheel all over again.
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Philosophie, dialectique et psychanalyse
Pour peu que nous considérions le terme de perversion dans son acception originelle de détournement, de déviation d’une tendance par rapport à son but dit "naturel", nous partirons du «déni de la dimension du sujet à proprement parler», pour opposer:
• aux philosophies "perverses" car elles font l'apologie de l'individu compris comme un être corporel, vivant, allant de soi, incarné dans un "monde" conçu comme le lieu "naturel" de son inscription (un monde dans lequel il entretient des rapports avec les autres)…
• la philosophie authentique, qui est celle de l'hystérique, celle inaugurée par Socrate, dont la caractéristique principale est de partir d'emblée d'un sujet travaillé intérieurement par son «manque-à-être», un sujet divisé par la question de savoir:
1/ ce qu'il est pour le désir de l'Autre et
2/ ce que l'Autre semble attendre de lui ;
un sujet véritablement sujet, assujetti donc, ne pouvant se concevoir a priori que dans le retrait subjectif, une radicale extériorité par rapport à la prétendue réalité dite "objective".
Ainsi, l’homme, l’être, l’individu, la personne, le da-sein, le sujet… ce sont des mots qui chacun définissent un certain horizon de sens. Et de non-sens.
• Dans la tradition philosophique pré-lacanienne, ce qui s’appelle sujet (cf L’herméneutique du sujet de Foucault) n’est pas en soi sexualisé, la "sexualisation" c’est quelque chose qui se passe au niveau empirique, contingent, pour cette pensée, il y aurait ainsi d’abord un sujet, et ensuite interviendrait sa sexualisation…
• Dans la théorie psychanalytique, c’est l’inverse, c’est la sexuation (la coupure) qui est la condition formelle a priori de la constitution d’un sujet, raison (entre autres) pour laquelle le sujet de l’inconscient, le sujet de la psychanalyse, est toujours a priori un sujet divisé, un sujet clivé, un sujet barré, inconsistant, qui se note $ (S barré).
Le $ujet c'est tout le contraire d'un individu, puisque l'indivision est le contraire de la division.
Le sujet de l'inconscient, qui n'est autre que le sujet du Cogito cartésien, non transparent à lui-même, comme l'a démontré Lacan, est rigoureusement exogène à l'univers des statistiques, et n'a rien à voir avec les élucubrations universitaires pseudo-égalitaristes abstraites des Gender Studies ou des études de marché. «La science est une idéologie de la suppression du sujet» note Lacan…
Le sujet de l'inconscient ne parle pas "directement", mais ça parle de lui dans le strict cadre de l'énonciation productrice d'un énoncé, et c'est seulement par là qu'il s'appréhende, notamment par la médiation du psychanalyste capable d’en entendre quelque chose dans une écoute dite "analytique", ce qui implique le recours à la dialectique.
La dialectique consiste à repérer le point commun dans ce qui constitue a priori les oppositions dans leur apparence inconciliable.
Dans le cas du jugement esthétique (par exemple: qu’est-ce que le Beau?), nous avons:
- le premier temps (thèse) qui est celui du jugement dogmatique: ce qui est beau, c’est ce que je connais déjà comme objet que je trouve beau
- dans un deuxième temps (antithèse), je me rends compte que c’est la culture spécifique du sujet qui prédétermine ce qui est beau pour lui, et j’en arrive donc au jugement sceptique qui aboutit au relativisme culturel: tout se vaut, il n’y a pas de beau en soi, chacun sa vérité…
- le troisième temps (synthèse) permet de poser le problème de manière différente, le jugement dialectique permet de saisir le point commun entre les deux temps précédents: dans les deux cas, le beau semble dépendre de quelque chose d’externe au sujet, cependant si je ressens un plaisir esthétique, ce n’est pas dans l’objet extérieur qu’il s’agit de chercher les critères décisifs du beau, mais bien chez le sujet lui-même.
Or s’il y a plaisir (esthétique) c’est qu’il y aura eu un désir (subversion du sujet et dialectique du désir), si j’ai du plaisir à boire, c’est que j’aurai eu soif, le plaisir de boire présuppose la soif (sauf pour les boit-sans-soif...) car nous dit Spinoza, nous ne désirons pas une chose parce qu’elle est belle mais nous trouvons des choses belles parce que nous les désirons.
La synthèse au plan dialectique intègre donc les deux propositions qui précèdent (thèse et antithèse) et reprend la position de l’antithèse mais en lui faisant faire un pas de plus, le pas décisif, qui consiste à réintégrer le sujet de l’énonciation dans son énoncé.
Le problème s’en trouve déplacé et ne se pose plus de la même manière, la question ne peut plus se poser comme «qu’est-ce que le Beau» mais: «qu’est-ce que, toi, tu appelles le Beau?»
C’est la manière de questionner propre à Socrate qui fait passer la question du plan objectif «qu’est ce qu’une chose?» au plan du sujet «qu’appelles-tu, toi, cette chose?», rappelant que ce sont toujours à des mots que nous avons affaire a priori, et que chaque sujet est à considérer dans sa singularité absolue.
Voilà pourquoi Lacan considère Socrate comme le premier psychanalyste («l’hystérie géniale de Socrate») et Hegel comme «le plus sublime des hystériques»...
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WHAT REMAINS DESIGN (2/?)
Je fais les catégories et les forums en premier dans ma conception. D'ailleurs mettons nous d'accord : l'élément tout seul c'est un forum, une catégorie c'est un groupe de forum. J'estime que, parce que c'est le bloc le plus central de la structure de l'index, c'est ce qui va poser les bases de ma charte graphique.
Dans les forums il y a à peu près tout les éléments qu'on va répéter ailleurs :
un grand titre (titre du forum)
du texte (description)
des liens (titre du dernier sujets/sous forum)
une image (l'avatar)
du détails (stats)
un élément graphique (nouveau sujet)
La façon dont je vais composer avec tout ces éléments sera forcément repris ailleurs. Par exemple, si je m'amuse à mettre des petits avatars rond, je vais aussi en mettre dans la liste des sujets, pour les codes de fiche, gif, etc...
Je déteste les catégories
Je trouve qu'en terme d'interface d'affichage et de navigation, c'est une abomination. Il y a trop d'informations, que chaque information a un format différent (titre, text, lien, liste, image) ET EN PLUS CA SE REPETE VINGT FOIS D'AFFILÉ.
Chaque fois que je dois maquetter des forums, j'ai envie de jeter toutes nos habitudes de forum à la poubelle et faire du neuf.
Sauf que je peux pas.
Pourquoi ? Parce que ce côté vieillot, mal adapté, ça fait aussi parti de nos codes, nos habitudes. Et parce que j'ai pas le temps de mener une enquête d'UX pour trouver des solutions. Alors chaque fois que je fais des catégories, je tente des petites nouveautés.
Adieu la description.
Ou plutôt : adieu les BLOCS de description.
Pour le coup, Margot et moi on a consulté personne et on a fait juste parce que ça nous gavait toutes les deux. Elle déteste les écrire et moi je déteste ouvrir un forum et être submergé par des dizaines de blocs de texte que je vais pas lire (pcq ils prennent 4 lignes pour dire une infos de 2 mots, qu'ils sont souvent écrit petit).
Bonjour les derniers sujets.
Toujours à titre personnel, c'est le seul élément que je regarde après ma 45864ième visite sur un forum. Je veux juste savoir ce qu'il se passe. Je veux voir la tête du dernier inscrit qui poste sa fiche et je veux voir qui rp.
Donc j'essaye de construire un forum qui dit simplement ce qu'il est : un titre bien mis en avant puis le bloc des derniers messages comme représentant de l'activité.
Je sais néanmoins qu'une petite description ça reste utile et c'est ce dribbble qui me donne l'idée de son apparition au survol. C'est discret mais j'ai fais en sorte que la description apparaisse dès que la souris entre au moindre contact avec le forum (et pas que sur son titre). Effet bonus, l'animation attire le regard et dit "eh tu te trouve là actuellement"
Je sais aussi que ça marche parce que le forum a un contexte ancré dans une localisation réelle avec des noms relativement parlant (bien que anglophone).
Rien de fou quant aux derniers messages. C'est un bloc isolé (dans un fond + clair) mais presque au centre de la composition, là où le regarde va se poser facilement. Vu que j'ai quelque chose d'assez aéré, on peut se permettre d'afficher le titre du dernier message presque entièrement et donc comprendre encore plus vite son contenu.
En suite la date et, séparé, le pseudo qui se rattache à l'avatar (mis en n/b légère opacité pour éviter un côté arc-en-ciel vu que le thème du forum est monotone).
Satisfaite ?
Meh. Je suis contente du résultat global mais dans ma quête d'épuration j'ai peut-être laissé un peu de vide. Les liens de sous-forum sont pas hyper inspiré. Graphiquement, il y a pas grand chose outre la ligne au-dessus du titre. J'ai essayé de combler ça avec l'image d'annonce de nouveau message mais finalement je me suis contentée d'un petit dégradé.
AwesomeBB, la dernière version de forumactif, a amené des nouvelles variables (utilisable avec toutes les versions, je crois) dont {catrow.forumrow.FOLDER_CLASSNAME} qui ajoute une class `.cate_new` lors d'un nouveau message. Donc on peut ajouter des effets de code lors d'un nouveau message. Dans le cas de What Remains, le dégradé est fait en code, il n'y a aucune image. Il doit y avoir plein de chose créative à faire avec ça !
Ah puis j'ai oublié de dire que j'aimais pas non plus le format allongé des forums, mais je les aime pas en disposition grille. Rien ne va haha
Je pensais parler de tout l'index du forum en un poste mais finalement j'avais plus de chose à dire que je pensais. Merci pour vos retours en tout cas, ils font plaisir à lire !
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diabolik lovers : haunted dark bridal — ayato ; dark prologue [traduction française]
—— La scène débute dans une salle de classe.
Yui : Haa, tout le monde est parti.
(Ce n’est pas si étonnant… Ça fait un moment que les cours sont terminés.)
(Mais… C’est un peu difficile de devoir retourner dans ce manoir…)
(Je n’aurais jamais pu me douter que l’endroit qui devait être la maison d’un parent éloigné se trouve être rempli de vampires…)
(En plus de ça, ils veulent boire mon sang.)
Haa…
Je me demande ce qu’il adviendra de moi, maintenant ?
En plus, c’est un peu étrange d’être à l’école de nuit.
—— Flashback, au manoir Sakamaki.
Yui : V-Vous m’avez transférée dans une école de nuit !?
Reiji : En effet.
Yui : Pourquoi… aller à l’école la nuit ?
Reiji : Puisque tu vis ici désormais, ton rythme de vie doit s’adapter au nôtre.
Bien que cela semble évident pour les humains, tu deviendrais une nuisance sonore pour nous si tu étais active durant la journée.
Yui : Q-Qu’entends-tu par là ?
Reiji : … Ce que tu peux être inconsciente. Dois-je véritablement t’expliquer chaque chose dans le moindre détail ?
Yui : Même si tu dis ça…
Reiji : En tant que vampires, nous sommes principalement actifs durant la nuit et nous reposons pendant la journée.
Je te demande de prendre le même rythme de vie.
Yui : Alors, pour l’école, comment…
Reiji : Je me suis occupé de remplir les papiers pour te transférer dans la même école que nous.
Yui : V-Vous ne pouvez pas faire ça…!
Reiji : Si cela ne te convient pas, tu es libre de partir quand bon te semble.
Yui : Ugh…
—— Fin du flashback.
Yui : (Je n’ai nulle part où aller… Je n’ai pas eu d’autre choix que d’obéir.)
Haa.
(Je pensais que c’était une école spécialement adaptée pour les vampires, mais… Elle est remplie de personnes normales.)
(Je crois que je peux m’accrocher… Est-ce que je peux ? Oui, allez.)
(Il le faut !)
—— La salle de classe est soudainement plongée dans le noir.
Yui : Hein…!? Q-Qu’est-ce qu’il se passe !?
(Une coupure de courant !? Une coupure de courant dans une école de nuit…)
(Qu’est-ce que je devrais faire ? Je ne sais pas où se trouve le compteur électrique… Pour le moment, je vais aller à la salle des professeurs…)
—— Ayato apparaît.
Ayato : … Eh.
Yui : Kyaah !!
Ayato : Tsk ! Arrête de crier comme ça.
Yui : A-Ayato-kun ! D-Désolée. Tu m’as surprise en apparaissant de nulle part, dans le noir…
Ayato : Tu croyais que c’était un monstre ?
Yui : E-Euh…
(En vérité, c’est un peu comme si c’était le cas…)
Ayato : Allez. Le grand Ayato¹ est venu te chercher. Bouge-toi un peu et rentrons à la maison.
Yui : Hein…? Tu es venu me chercher ?
Ayato : Qu’est-ce que tu fais ici aussi tard, de toute manière ?
Yui : Hein !? Euh…
Comme je viens d’être transférée ici, je visitais un peu pour essayer de m’accomoder à l’endroit…
Ayato : Hmm ?
J’étais persuadé que tu t’étais enfuie.
Yui : !
Ayato : Ha, à en juger par ta réaction, tu dois au moins y avoir pensé…
Est-ce que tu comprends la position dans laquelle tu te trouves ?
—— Yui recule, heurtant une chaise avec son dos.
Yui : M-Ma position…?
Ayato : Tu m’as choisi, non ?
Désormais, tu es ma proie.
Yui : Q-Que…
—— Ayato se rapproche, coinçant Yui.
Ayato : Aah— , je suis affamé. C’est parce que tu as pris trop de temps à revenir !
Yui : Kyaah !?
—— Ayato défait le nœud de l’uniforme de Yui.
Yui : Non !
(Cette force… Ce n’est pas celle d’un humain normal…!)
(Alors Ayato-kun est bel et bien un…)
Ayato : Hehe, une si jolie peau… Encore vierge de toute morsure.
Yui : … … !
Ayato : Je suis donc ton premier.
Haa, je peux pas attendre d’être rentré. Je vais manger ici.
Yui : M-Manger…?
Ayato : C’est évident, non ?
Comme ça… … Nn… …
Yui : Non…! J’ai mal, s-stop…!
Ayato : [bruits de succion]
Yui : (L’endroit où ses crocs sont plantés est… brûlant. Ayato-kun boit vraiment mon sang…)
Ayato : … Haa, délicieux… Comment ça peut l’être autant… [bruits de succion]
Yui : L-Lâche-moi…!
Ayato : Ugh… doucement.
Yui : T-Tu me fais mal…!
Ayato : [bruits de succion]
T’es idiote ou quoi ? Si tu gigotes, évidemment que tu auras encore plus mal.
Yui : (Un liquide rouge s’écoule des lèvres d’Ayato-kun… C’est… mon sang…?)
Ayato : … Haha, quoi, tu pleures ?
Ton visage en pleurs, ton visage tordu de douleur, c’est fascinant.
En plus de ça… ton sang est plutôt bon. Non… il est délicieux.
Plus sucré que n’importe quel autre que j’ai pu goûter.
Haha, j’ai hâte de nos prochaines pauses repas ensemble.
Yui : Non, stop…
Ayato : Comme si j’allais t’écouter. [bruits de succion]
Yui : Aah…! N-Non…
Ayato : Haa… C’est pas si mal, tout ça.
Prépare-toi à ne jamais pouvoir m’échapper.
Monologue Il est comme un enfant venant de recevoir un nouveau jouet. Son sourire ne s'estompe jamais. Alors qu’il boit mon sang sans jamais s’arrêter, toute résistance m’est impossible, ma conscience s’estompant peu à peu. —— J’ai l’impression vague d’apercevoir le sombre futur qui m’attend.
¹Pour ceux qui n'auraient pas accès aux dialogues du jeu, Ayato se réfère souvent à lui-même comme “Ayato-sama”. Le suffixe -sama est utilisé lorsque l'on s'adresse à quelqu'un que l'on respecte énormément. On l'utilise notamment pour s'adresser à des divinités, ou à l'Empereur du Japon et sa famille. Il est difficile de traduire en français toutes les subtilités de ses dialogues, mais sa manière de s'exprimer est très arrogante et supérieure.
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Printemps 1891, Brindleton Bay
Cher journal, Ça y est, nous partons. J'étais un peu mélancolique et j'ai donc ressenti le besoin de t'écrire une dernière fois, comme si vraiment j'allais cesser de le faire une fois parvenue à Chestnut. Je ne peux m'empêcher de songer que si je change de vie, alors ma personne aussi changera. Le penses-tu aussi ? En tout cas, notre chère Edmée n'a pas du tout apprécié que je tente de la charger comme une cargaison. Elle m'a botté les fesses, la petite chipie !
Printemps 1891, entre deux chemins
Cher journal, Nous avons décidé de faire un petit arrêt pour nous reposer. Nous sommes à mi-chemin de Chestnut, et tout près de Hendford, mais pas assez cependant pour y chercher refuge. Séverin a dormi la majorité du trajet, pour se réveiller le reste du temps en pleurant à gros sanglots. C'est ses dents qui lui font mal, j'en suis sûre.
Printemps 1891, Chestnut Ridge
Cher journal, Nous avons rencontré le maire, et c'est lui en personne qui nous a remis les clés de notre maison. Elle est confortable, je t'avoue, et on a même un étable pour un cheval, un jour, et une chambre fermée pour Séverin. François Xavier a trouvé une occupation dans la cave et y a passé toute la première soirée et une partie de la nuit, aussi. Je me demande ce qu'il trouve à cette grotte, moi j'ose pas y descendre. Nous avons pu ranger toutes nos possessions, mais malheureusement nos petites poules n'ont pas survécu au trajet. La première a été chipée par un renard et la seconde était déjà bien vieille, et avec Edmée qui aime bien lui faire peur, on se demande si ça n'a pas été le coeur. François Xavier commence a travailler sur le chantier de la future centrale hydroélectrique dès que possible. Il s'impatiente, car apparemment que son patron veut le rencontrer en personne et parler business. Je suis fière de l'homme que j'ai épousé et qui a bonne réputation alors même qu'on vient de poser nos valises.
Été 1891, Chestnut Ridge
Cher journal, François Xavier a reçu une promotion dès qu'il a mis les pieds sur le chantier. Il est devenu le patron des employés de là-bas, et ça n'a pas plut à tout le monde, mais François Xavier s'en réjouit malgré tout. Il a sorti une vieille bouteille de nectar de la cave, et j'ai appris qu'il y passait tout son temps à tenter de reproduire la boisson. Ce soir-là, il a fêté pas mal fort et il a finis par dormir dans la rocking chair, sur le patio. Séverin pleure souvent et il a des chaleurs. Je pense qu'il est malade, mais je sais pas ce qu'il a. J'ai essayé des trucs de maman, et je suis souvent à chercher ses conseils, mais pas grand-chose ne semble soulager mon petit bébé. François Xavier a voulu lui donner un peu de nectar pour apaiser ses pleurs, mais j'aime pas tellement le goût et j'ai pensé que ça pourrait donner des nausées au bébé, alors j'ai dit non, peut-être seulement s'il se sent vraiment pas bien. Aujourd'hui, il refuse d'être dans son berceau, alors je le laisse libre, ça va lui faire du bien de gigoter un peu pendant que je gère la maison.
Bonus
Edmée, la chipie-chèvre. Ses passe-temps incluent la lecture à voix haute et de terrifier tout le monde.
Cheryl-Ann, la cocotte du village. Ses passe-temps incluent de caqueter les ragots et de roucouler pour son coq.
A noter que le passage où Joséphine parle qu'ils songent à donner du nectar à bébé Séverin ne reflète pas la réalité, mais certaines méthodes de l'époque. En 1880, un premier livre est apparu qui portait sur "La santé pour tous" et qui se voulait un guide d'hygiène de vie surtout lu par les femmes, mais ce n'était pas encore matière courante dans les régions éloignées. J'ai du mal à organiser mes idées et à les transposer concrètement, alors il se peut que tout soit un peu confus et chaotique, surtout au début. N'hésitez pas à m'éclairer de vos lanternes si vous avez des suggestions à mon approche du sujet ! 🌞
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15 janvier:
Arrivé à 03h00 à Los Antiguos, je finis ma nuit en posant mon matelas dans la gare routière. À 07h00 je repars à pied vers le poste frontière argentin à 3 km. 3km plus loin je traverse le poste chilien et 9km plus tard, toujours à pied, j'arrive au village de Chile Chico. 15km sur de la route avec aucune voiture voulant me dépanner, super. Si je suis ici c'est pour aller à El Chalten de manière un peu original, à savoir en traversant le Parque Nacional Patagonia (100km, 3 jours) pour rejoindre Cochrane, puis bus jusqu'à Villa O'Higgins (la toute fin de la Caretera Austral, prolongation de la Panamerica qui commence en Alaska), puis bateau, puis 60km à pied jusqu'à destination. La partie la plus incertaine étant d'aller au parc depuis là où je me trouve. Pas de navette et personne pour partager un taxi 4x4 avec moi, je décide de camper au village et de tenter ma chance en stop le lendemain. Étant à la capitale de la cerise du pays, j'y challenge mon appareil digestif avec 1/2 kg. Explosion de saveur dans la bouche, ça faisait depuis le Pérou que je n'avais pas manger d'excellent fruit.
Bilan: 15km
16 janvier:
Je me positionne après la bifurcation vers le parc et lève le pouce aux quelques 30 voitures (surtout des pick-up) qui passeront en 3 heures. Tous me font signe qu'ils ne vont pas très loin; ce dont je ne doute pas du tout... Tant pis, ça me laisse l'occasion de méditer sur la lenteur du temps qui s'écoule, notre place dans le cosmos, la polarisation de nos sociétés, observer les fourmis, piafs, nuages, feuilles... bref, je me fais très profondement chier. Je ne sais plus quel philosophe a dit que tous les malheurs du monde viennent du fait qu'on est pas foutut de rester assis dans une piece sans rien faire. Dans ce cas je vais probablement provoquer une 3e guerre mondiale. J'abandonne le stop et achète, vaincu, un billet de bus vers Cochrane pour le lendemain, le village que je devais rejoindre en 3 jours de marche. L'après midi je me balade sur les bords du Lac General Carrera (2 fois la taille du lac Leman) et monte quelques collines de roche. Le soir je me reprends 1/2 kg de cerises, plus un ananas. Mon bide ne sera pas content le lendemain.
17 janvier:
Le trajet en bus durera 6 heures pour faire 180km, mais la Caretera Austral qui slalome dans les Andes patagoniennes me fait apprécier chaque virage. Je me dis que je peux envisager revenir ici lors de ma remontée vers Lima pour repartir vers le Nord en empruntant cette voie. Arrivé à Cochrane je prends mon billets de bus pour Villa O'Higgins, le prochain étant dans 3 jours. Très bien, je pars direct pour faire une boucle qui s'étalera sur 3 jours précisément dans le Parc Nacional Patagonia. Je ferai la partie sud de ce que je comptais initialement faire. J'entre dans le parc en contournant l'entrée et au sautant une barrière pour ne pas payer (oui j'en suis fière) et je monte vers mon 1er bivouac au bord de la Laguna El Cangrejo. Je suis absolument tout seul, il fait gris mais les rayons du soleil transpersent au loin les nuages, il pleut un peu, les oiseaux se parlent (sans se comprendre j'imagine) et je me sens bien.
Bilan: 12km, 900m d+
18 janvier:
Nuit glaciale, tout est gelé dehors et la tente est en carton. Le lac entier fume et avec le soleil qui vient tout juste de se montrer en contre jour derrière les sommets, le réveil est magique. Je monte à un col à travers une forêt, longe un plateau et me retrouve en haut de la vallée Chacabuco. Avec la hauteur je peux apercevoir plusieurs lacs verts, bleus, turquoises, noirs en terrasse sur le flanc de la montagne, je croise un groupe de guanacos (les 1ers de mon séjour), les sommets au loin sont enneigés, les nuages permettent un jeu de lumière, et je passe pas mal de temps à filmer et photographier les paysages. La marche est longue et j'arrive en fin d'après-midi à mon bivouac au bord du lac Cochrane. Il fait très beau, l'eau est cristalline turquoise, des plages bordent le lac, et je m'y baigne avec plaisir. L'eau n'est pas glaciale, peut-être 12°. En m'appretant à faire à manger je constate que la hance de ma popote est cassée et que ma bonbonne de gaz ne se vis pas au réchaud... par chance il y a un foyer pour faire du feu à 20m de mon bivouac. Je fais donc mon tout 1er feu de bois, et c'est un succès ! Par contre je dois jongler avec 2 branches pour manipuler ma popote qui n'a pas de hance.
Bilan: 31km, 600m d+
19 janvier:
La dernière partie de la boucle consiste à longer le lac Cochrane puis la rivière du même nom. Le sentier enchaîne montés et descentes avec autant de points de vue sur ces eaux parfois bleu claire, parfois turquoise, le tout dans une foret de pin dense. S'il n'y avait pas les sommets blancs au loin on pourrait oublier qu'on est en Patagonie. Arrivé au bout du sentier je fais les derniers 4km à bord d'une voiture qui s'arrête en me doublant sans que j'aie besoin de bouger un doigt, ni même le pouce. L'argentine me manque puisque je ne peux toujours pas me faire un restaurant arrivé au camping du village.
Bilan: 10km, 600m d+
20 janvier:
Le réveil est assez terrible puisque mes batteries de drone qui chargeaint dans les WC ont disparues. Sûrement volées étant donné que le chargeur lui est toujours là. Affolé je demande à qui je croise des informations, notamment au propriétaire, et je réalise que je dois y faire le deuil. Plus de souvenir aérien jusqu'à la fin du séjour. C'est dur émotionnellement mais je m'étais préparé à cette éventualité... Pour me consoler je me dis que je vais penetrer une zone avec beaucoup de vent où dans tous les cas je n'aurai pas sortie le drone. En plus je n'ai pas le temps de jouer à l'inspecteur Colombo; déjà je n'ai pas encore de "femme" pour alimenter ma réflexion mais surtout j'ai mon bus qui part pour Villa O'Higgins. La route sur la Caretera Austral est toujours sinueuse dans les vallées des Andes, on prend même un bateau pour traverser un lac et diversifier les panoramas. Arrivé à destination, soleil éclatant qui m'empêche de me reposer. Je grimpe alors au Mirador de la Bandera qui domine ce village marquant la fin de la Caretera Austral, mais aussi des lacs, sommets, glaciers, condors, etc etc, je commence à fatiguer à devoir décrire ces paysages qui sont tous uniques comme ils sont incroyables. Le soir, coucher de soleil au ciel sanglant et apero avec le couple de français que j'ai connu à Cochrane.
Bilan: 8km, 500m d+
21 janvier
La prochaine étape pour rejoindre El Chalten étant un bateau à travers le Lac O'Higgins pour le lendemain, j'ai donc le bonheur de me ballader dans cette région une journée de plus. Je vais donc jusqu'au Mirador Laguna El Toro et, OH MON DIEU, quelle surprise, un panoramas impressionnant... Sans m'en lasser, j'ai une vue sur le Lago Ciervo d'un côté et des glaciers de l'autre. De retour au village, c'est encore apero dans cet environnement au milieu des glaciers, des montagnes et de la forêt. S'ils devaient avoir un drapeau tricolore, il serait blanc, noir, vert.
Bilan: 19km, 500m d+
22 janvier:
La traversé du lac O'Higgins s'effectue dans un petit bateau pour 16 personnes. Le lac a plusieurs longues branches définissant les vallées entre les montagnes, ce qui fait penser à des fjords. Il fait beau mais si on reste à l'extérieur on se prend pas mal de flotte des vagues qui font danser le bateau comme dans un festival de techno. Arrivé à l'embarcadère du lieu-dit Candelario Mancilla, on sort administrativement du Chili en passant les frontières via la gendarmerie. 5km plus loin je laisse le groupe du bateau qui se dirige directement vers le poste frontière argentin, à 15km de marche. Moi je décide de faire une grosse boucle en passant par un autre bras du Lac O'Higgins d'où se jettent des glaciers. Arrivé au col donnant sur le point de vue attendu, j'ai une des plus belles de vue de mon séjour sur Terre. Lac bleu laiteux, mer de glace s'y jettant, chaîne de sommets couverts de gros glaciers en "rivière", ciel bleu, des condors. Je ne sais pas pourquoi les mots que je prononce en voyant tout ça ce sont des insultes. En longeant le lac, je me perds plusieurs fois à cause des sentiers faits par les vaches et des cartes sur les applications qui sont erronées. Mais la végétation n'est pas dense et lorsque je constate que j'ai totalement perdu le sentier, je fonce en ligne droite vers le bivouac que j'ai repéré sur la carte sans trop de difficultés. J'arrive à 21h15, le temps de poser la tente et de manger, il fait nuit.
Bilan: 31km, 1100m d+
23 janvier:
Dernière étape avant d'atteindre la destination tant attendue d'El Chalten. Je passe un col et me voilà en territoire géographique argentin. Points de vue incroyables sur la mer de glace mentionnée précédemment. Je longe une longue vallée à travers forêts, gués, cascades, lacs et me voilà au poste frontière argentin au bord du lac Disierto. Je longe ce lac qui borde le glacier du Cerro Vespignani et qui offre des vues inédites pour moi du fameux Fitz Roy. J'avais oublié à quel point il était impressionnant. Arrivé au bout du lac je prends une navette qui m'amène vers ce qui était dans ma mémoire le paradis, El Chalten. Vite je pose ma tente au camping et je fonce pour une bière avant de dîner au restaurant Ahonikenk, notre adresse préférée avec Jessica lorsque nous avions séjourné ici en 2020. Eh bien j'en suis très déçus... C'est cher, petite quantité (pour une référence argentine), et pas très savoureux... Je ne sais pas si c'est moi qui avait trop idéalisé le lieux, si ça s'est dégradé ou si je me suis habitué à bien mieux à travers l'Argentine. Il y a aussi énormément de monde, dont je m'étais complètement déshabitué.
Bilan: 28km, 800m d+
24 janvier:
Après une nuit partiellement réparatrice pour mes pieds, je me dis que ça serait pas mal de ne pas trop forcer les 2 prochains jours. Grasse matinée et chill au camping avant d'aller au Mirador del Condor qui offre une très belle vue sur le village, le Fitz Roy, le Cerro Torre et bien entendu, les condors qui font de la voltige au dessus de nos têtes. Le soir apero à la brasserie locale du coin (excellentes bières) et 2e tentative de restaurant, cette fois en suivant les conseils du Routard. Prix et quantité très correct mais la qualité n'est toujours pas là. Je pense qu'El Chalten est victime de son succès malheureusement. L'après midi le vent se lève et me fait craindre pour ma tente qui se tord dans tous les sens. Je la fixe et la tend comme je ne l'ai jamais fait, et elle tiendra la nuit.
25 janvier:
Repos forcé à cause de la météo. Je glande. Le camping est plein à craquer avec cette pluie et j'ai hâte de retrouver les sentiers. Pendant ma sieste, et après avoir (trop) regonflé mon matelas, celui-ci craque et 2 des 6 tubes fusionnent pour former un gros cylindre. Super, plus que 2 mois à dormir de travers sur cette bosse.
Bilan: 9km, 200m d+
26 janvier:
Je m'apprête à faire une chose pour la 1ere fois de ma vie: faire une rando pour la 2e fois de ma vie! Fitz Roy et Laguna del Torro sur 2 jours, presque le même itinéraire que celui fait avec Jessica en 2020. Je monte jusqu'au camping au pied du Fitz Roy pour y monter la tente et je continue jusqu'à la laguna de los tres. Je vois enfin de près cette aiguille gigantesque sans aucun nuage (pour la 1ere fois). En 2020 je pense que je ne réalisais pas assez à quel point ce sommet était impressionnant par sa forme et son manteau de glace. Pour rendre original cette balade j'essaie de monter au Cerro Madsen, à 600m d+ depuis le lac. Évidement je suis tout seul, pas de sentier visible hormis quelques cairns, c'est casse gueule, je dois monter par la crête, les rafales de vent avoisinent les 100km/h me forcant à me coucher tous les 100m, certaines portions doivent être escaladées, je me marie dans 6 mois, je n'ai toujours pas trouvé de photographe, je fais demi tour à 3/4 du sommet.
Sieste de retour à la tente et je fais une ballade au Mirador de Piedras Blancas, un glacier de pure glace (sans la moindre poussière) au milieu de la roche noir.
Bilan: 23km, 1400m d+
27 janvier:
Je rejoins la Laguna Torre par la Laguna Capri, toujours pour changer par rapport à 2020 où c'était via Laguna Madre et Hija. A part ce bonus c'est la même ballade. Même apothéose lorsqu'on appercoit ce glacier éclaté en icebergs à la rencontre avec le lac. Le vent me fait marcher de façon pas normal (au sens géométrique de terme, à savoir pas perpendiculaire au sol) et je me croirais dans un clip de Michael Jackson. De retour à El Chalten je passe une soirée confort.
Bilan: 25km, 400m d+
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