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Les vallées closes
Passant de la littérature jeunesse à celle pour adultes, Mickaël Brun-Arnaud nous offre un premier roman qui fait la part belle aux bas instincts. Des drames en cascade, livrés dans un langage cru, vont secouer un village du Luberon.
En deux mots Dans un village du Luberon la rumeur enfle. Un fonctionnaire aurait abusé d’un jeune homme handicapé mental. Un scandale qui va forcer Paul-Marie à prendre la fuite, chassé par les bas instincts d’une communauté archaïque qui ne cherche pas à savoir ce qui s’est vraiment passé. Ma note ★★★ (bien aimé) Ma chronique L’enfer dans un petit paradis Passant de la littérature jeunesse à…
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Champs-les-Sims - Eté 1909
4/7
Elle-même passe beaucoup de temps avec nos enfants (ce dont je ne vous ai pas encore parlé comme je m'en rends compte). Ils ont eu trois ans cette année. Le temps passe très vite, mais c'est tant mieux, je suis enfin en mesure de tous les différencier. Marc-Antoine me ressemble physiquement, c'est indéniable, alors que Arsinoé et Cléopâtre sont le portrait de leur mère et que Sélène semble avoir mélangé à merveille nos deux visages. Et Dieu merci, aucun n'a hérité de mes déficiences ! Je ne pouvais pas imaginer pire trait à transmettre.
Albertine m'a reproché à plusieurs reprises de ne pas passer assez de temps avec mes enfants. Pourtant, les enfants de cet âge ne sont pas encore intellectuellement assez murs pour avoir une conversation constructive et je ne suis pas le parent le plus affectueux qui soit. En sus, tout ce qui appartient au domaine du jeu échappe complètement à ma compréhension depuis que j'ai quitté l'enfance. Je m'efforce de suivre son conseil, mais cela m'ennuie et il me tarde que ces enfants grandissent un peu. A ce jeu là, Juliette est bien meilleure.
J'espère que ma prochaine lettre partira d'Egypte et portera le compte rendu de mon chantier. D'ici là, j'ose espérer que ma thèse vous divertira un temps soit peu.
Docteur Constantin Le Bris
Transcription :
Albertine : C'est rare que tu parle d'elle. C'est pour cela que tu ne joues plus ? Car c'est avec elle que tu jouais.
Constantin : Je peux bien faire une exception pour toi mais... c'est compliqué. Je ne saurai pas comment dire les choses. Je ne me souviens plus de ce dont je t'ai parlé.
Albertine : Tu ne m'as jamais réellement dit quoi que ce soit. Ce sont surtout ta grand-mère et Adelphe qui m'ont parlé d'elle. Et j'ai vu la photographie d'elle et de ton père dans ton ancienne chambre. Mais j'aurai aimé que ce soit toi qui m'en parle.
Constantin : Elle est tombée malade quand j'avais douze ans. La tuberculose. On l'a envoyée dans un sanatorium pour la soigner et... elle n'est pas revenue.
Albertine : Oh Constantin... je suis tellement désolée. Si j'avais su que c'est de cette façon que tu as perdu ta mère...
Constantin : Ne le sois pas, elle n'est pas décédée là-bas si c'est cela que tu as compris.
Albertine : Ah non ? Mais où alors ?
Constantin : Elle n'est pas morte. Elle est simplement partie ailleurs. N'écoute pas Adelphe, il se trompe à son sujet.
Albertine : Partie ailleurs ? Mais où ?
Constantin : Je ne sais pas, quelque part pour mieux guérir sans doute. Elle reviendra quand elle le pourra. Juliette se marie bientôt après tout...
Albertine : Constantin...
Constantin : Je... je ne veux plus en parler... S'il te plait Albertine, ne me force pas... Jouons plutôt.
Albertine : Pardonne moi. Je ne t'en parlerai plus.
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Collectionneurs
Satisfait, Jacob Vacaasno se prélassait dans le grand lit français quand son téléphone portable s'est mis à sonner sur la table de nuit.
Mon bien-aimé, es-tu toujours au travail ? Je pense toujours à toi et je me languis de toi !
Avec un sourire amusé, il a répondu en tapant à la hâte au SMS de la femme qu'il avait demandée en mariage hier à genoux.
Oh, mon seul véritable amour, comme je t'aime. Je viens de rentrer à la maison et j'ai juste besoin de me reposer, je te contacterai demain.
Dans le grand miroir au-dessus du lit, notre Roméo, une fois son message accompli, se regardait avec satisfaction, ainsi que l'épouse somnolente de son meilleur ami, qu'il avait bien baisée dans le lit conjugal. Quant au grand amour qu'il venait de déclarer, Vacaasno songea avec amusement à l'efficacité de la demande en mariage auprès de la bimbo coincée pour l'attirer définitivement dans son lit. Elle n'était pas vraiment une bombe, mais elle avait de l'argent. Eh bien, il est temps de passer à l'étape deux et d'étriper cette idiote comme une dinde de Noël.
"Mon Dieu, que tu es belle !"
"Oh merci !"
L'épouse peu fidèle avait surpris dans son demi-sommeil les propos admiratifs de son amant et y avait réagi avec plaisir.
Jacob se contrôla péniblement pour ne pas éclater de rire. Cette stupide garce s'est en effet attribuée l'exclamation narcissique, alors qu'il s'admirait dans le miroir. Quelle putain de salope ! En fait, il s'était juste ennuyé et avait voulu faire la nique à son pote qui faisait le malin. Eh bien, les seins étaient tout à fait corrects. Peut-être qu'il l'annoncerait au mari trompé avec des remords feints, du genre 'elle m'a séduit'. Ce type était en effet un homme très féminin et le plus faux des amis se réjouissait déjà de le voir pleurer et de se délecter des jérémiades de la sensible Blanche-Neige.
A cette idée, la libido de l'impie Jacobus s'est fortement accrue et il a décidé de s'en prendre une nouvelle fois à son objet sexuel actuel.
*
Vacaasno s'est assis devant son ordinateur en riant, alors qu'il vérifiait l'un de ses nombreux faux profils sur Shinder.
Pour les dames en quête de contact sur le marché des portails de rencontre virtuels, notre loverboy jacobin s'appelait Scammy Fraudinski - un bel homme d'affaires fortuné qui cherchait le grand amour sur le net. Ce faisant, notre grand amoureux se concentrait sciemment sur des femmes qui ne correspondaient pas trop à l'idéal de beauté temporaire, mais dont les moyens financiers leur conféraient une certaine attractivité à ses yeux de cupide misogyne. Pour ce faire, il pratiquait une sorte de phishing et vendait les données ainsi obtenues à des partenaires commerciaux nigérians, qui arnaquaient ensuite les malheureuses dames par toutes sortes d'escroqueries via Internet. Notre gigolo virtuel se sentait parfois tenté de piller directement les comptes des dames, mais c'était trop dangereux pour lui.
La raison de cette explosion d'hilarité était les effusions d'amour limite débiles d'une dame médiévale du nom d'Anne Nala, qui appartenait plutôt à la lie intellectuelle de l'Absurdistan, mais qui occupait une position de pointe en tant que chef du service extérieur dans la direction du Teutonistan GmbH. C'était d'autant plus étonnant que cette femme inculte représentait pour ainsi dire le fanal des bimbos naïves en pain blanc, dont les capacités cognitives laissaient supposer qu'elles étaient trop stupides pour aller au puits. Au vu des déficiences mentales évidentes de certaines parties de la gent féminine en quête d'amour, certains collègues nigérians de Jacobs pensaient que cela était lié aux sortilèges vaudou des chamans mandatés, car aux yeux des Africains, plutôt réalistes, il était impossible que quelqu'un soit aussi profondément stupide.
Au moins, Vacaasno s'est bien amusé à voir cette noix sourde de responsable des relations extérieures présenter les lieux communs les plus triviaux comme une sagesse profonde. Eh bien, le Teutonistan Ltd., autrefois florissant, était de toute façon bien mal en point à cause de sa direction déjantée, qui remplaçait le manque de compétence par une indicible hubris. Outre l'aspect involontairement comique, notre grand coureur de jupons appréciait tout à fait les informations hautement explosives et précieuses que son amour d'Internet en mal d'écriture lui envoyait au passage pour s'en vanter. Mais au moins, cette fanfaronne aussi vaniteuse que stupide était une source d'argent abondante, puisque le chef du marketing Genrich Jagoda de la société Eastern Murder Inc. payait les prix les plus élevés pour les données obtenues.
Intéressé, le gigolo virtuel a découvert une nouvelle demande :
Bonjour !
tes photos sont superbes ! Je m'appelle Lisa Bathory et je suis toujours à la recherche d'un partenaire qui puisse me donner ce dont j'ai besoin. Rien qu'en pensant à lui, je tremble d'excitation.
Peu m'importe que tu sois beau ou laid, riche ou pauvre, instruit ou inculte. Je cherche le véritable amour, celui qui se donne corps et âme avec sincérité.
Pour que tu saches à qui tu as affaire, je t'envoie une photo de moi.
Si tu es intéressé(e), appelle-moi au 0190 666.
Quelle pute, il la baiserait comme elle en a besoin. L'image de cette femme visiblement en manque d'amour était un rêve macho et humide - rien que ses seins !
Le galant enflammé a rapidement pris une culotte à portée de main dans sa vaste collection de trophées, composée de sous-vêtements usagés de ces dames qui, pour leur malheur financier ou autre, se sont laissées faire par notre Don Juan pour pauvres. Jacobus le renifleur aspira avec délectation le mélange d'eau de pisse et d'autres parfums, afin de se mettre dans l'ambiance pour son prochain exploit érotique.
Vacaasno s'est emparé de son smartphone doré de marque Poser XL, autrefois financé par une maîtresse abandonnée depuis longtemps - la malheureuse payait encore les factures de téléphone exorbitantes de son grand amour en raison d'un contrat signé à la légère. Le numéro fut rapidement composé.
"Château Bran, Vlad Alucard à l'appareil".
Une légère confusion s'insinua dans l'appareil mental du gigolo téléphoniste, pour être remplacée par une cupidité naissante. Un château ! Il y avait certainement quelque chose à récupérer.
"Euh, je voudrais parler à Mme Lisa Bathory !"
"Désolé, Domnule, la maîtresse dort encore !"
"Désolé, vous me confondez avec quelqu'un d'autre. Je m'appelle Scammy Fraudinski et non Domnule. Votre maîtresse m'a écrit pour me demander de l'appeler" !
Légèrement déconcerté, l'appelant jacobin a pris connaissance du rire guttural de son interlocuteur, qui lui a ensuite répondu sur un ton enjoué.
"Vous ne pouvez pas le savoir, mais Domnule signifie 'mon seigneur' dans ma langue maternelle, mon seigneur. D'ailleurs, vous avez là un pseudonyme original. Cela peut vous surprendre, mais puis-je vous demander quel est votre groupe sanguin ? Je devrais peut-être aussi vous faire remarquer que la maîtresse vous récompensera richement si vous êtes à la hauteur de ses exigences".
Quel drôle d'énergumène, mais pour une riche récompense, il fallait accepter de faire quelques sacrifices.
"Groupe sanguin AB négatif, espèce d'oiseau. Qui êtes-vous maintenant ?"
Notre menteur notoire avait bien sûr triché, puisqu'en tant que zéro de caractère, il disposait également du groupe sanguin adéquat.
"Je suis en quelque sorte un serviteur".
"Ah, le mari !"
"Mancarea aime plaisanter. Non, plutôt une sorte de majordome. La maîtresse vous contactera ce soir. Réjouissez-vous ! Si vous êtes puissant, votre récompense dépassera vos rêves les plus fous. Puis-je connaître votre numéro de téléphone ?"
"0049 110 espèce de petit mac !"
"Adieu !"
Il avait vraiment raccroché ! Cette conversation vraiment bizarre a fait que notre Loverboy a pensé un moment à renoncer à cette connaissance. Mais comme pour beaucoup de gens, la cupidité l'a emporté sur la raison.
*
Les miaulements du téléphone portable n'en finissaient pas. Furieux, Vacaasno retira le masturbateur de ses parties les plus méridionales et remonta son boxer. Comme il détestait ces interruptions de son bodybuilding unilatéral du soir.
"Vacaasno, oui s'il vous plaît ?"
"Ah, mais pas Fraudinski ! C'est Lisa Bathory" !
Oups, dans la précipitation, il avait effectivement oublié qu'il s'agissait de son téléphone portable pour les victimes potentielles d'arnaques. De plus, le ton ironique de son interlocutrice le déconcertait.
"Euh, c'est vraiment Scammy Fraudinski. Vacaasno est mon surnom. En effet, j'attendais maintenant l'appel d'un ami et je me suis donc présenté ainsi".
Le rire pétillant d'érotisme de l'appelante rendit à son tour l'impie Jacobus légèrement confus et eut un effet stimulant sur la partie du corps précédemment entraînée, qui se redressa de manière exigeante.
"Tu n'es pas sans humour, Scammy Vacaasno ! Mais assez de plaisanteries douteuses ! Pour faire court : J'aimerais faire ta connaissance et t'inviter à un dîner. Si le courant passe, nous pourrons peut-être devenir plus intimes et envisager une relation à long terme. Au moins, je te récompenserai pour tes performances comme tu ne peux pas l'imaginer dans tes rêves les plus fous" !
Il y a de quoi rester bouche bée. Il n'avait encore jamais vécu cela dans ses relations d'exploitation avec le monde des femmes. Cette petite pute devait vraiment en avoir besoin, mais après tout, il y avait visiblement beaucoup à gagner avec cette nana ; il allait vraiment l'étriper.
"Eh bien, je ne suis pas vraiment un homme d'un soir et je ne suis pas du genre matérialiste, mais avec toi, je sens une certaine affinité. D'habitude, je suis très timide, mais d'une certaine manière, un sentiment profondément ancré dans mon âme m'attire vers toi. C'est presque comme si je te connaissais d'une vie antérieure".
La pute donnait certes une impression matérielle, mais Jacob pensait connaître le calibre. Après tout, il ne voulait pas seulement se taper cette salope en chaleur contre rémunération, mais aussi la plumer comme une oie de Noël. Son discours pseudo-romantique avait jusqu'à présent fonctionné avec chacune de ses victimes. Il fut d'autant plus surpris par le fou rire qu'il reçut en réponse et qui fit s'effondrer sa verge gonflée.
"S'il te plaît, ne ris pas, je vais peut-être pleurer".
Ces hommes-femmes adoraient les mauviettes pleurnichardes, peut-être qu'il s'en sortirait avec ce stratagème. A la rigueur, il restait le numéro macho, dans lequel il ferait passer certains passages de la conversation pour une blague masculine idiote.
"Tu es vraiment très amusante. Je me serais certainement souvenu de toi, mais arrêtons de jouer. Mmmh, à quelle heure le soleil se couche-t-il demain ? Tu n'as pas besoin de répondre, c'est juste une question rhétorique, si tu sais ce que cela signifie. Donc, vers 21 heures, heure de Transylvanie, tu seras à l'entrée sud du cimetière central. Un de mes serviteurs viendra te chercher et te conduira à l'hôtel particulier de ma ville, rue Morgue. Bon, je m'arrête là, il faut que je boive d'urgence un jus d'orange sanguine".
Perplexe, Vacaasno tenait le téléphone portable désormais muet dans sa main. Mon Dieu, cette nana était encore plus tordue que la stupide Galadriel dans une adaptation bâclée de Tolkien. Mais qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour de l'argent, et il semblait y en avoir beaucoup.
*
"Voilà, maître, nous sommes à l'entrée sud. J'aimerais bien savoir ce que vous faites là ? Vous êtes maintenant le troisième que je dépose ici cette semaine. Ça fait 16,66 euros !"
Eh bien, cette garce excitée semblait vraiment en avoir besoin ! Le visage impassible, Jacob paya le chauffeur de taxi au centime près, car ce type et son attitude impertinente l'avaient déjà fortement agacé dès qu'il était monté.
Mal à l'aise, le callboy jacobin regarda la grosse gargouille qui, à la lumière de néons froids, au-dessus de la porte fermée du cimetière, observait les visiteurs d'un regard de pierre.
Oups, c'était un grognement ?
"Monsieur Vacaasno, je m'appelle Fenrir Kerberos. Ma maîtresse m'envoie, si vous voulez bien me suivre" !
Surpris, l'interpellé fit un tour sur lui-même et recula inévitablement d'un pas en apercevant l'énorme homme de couleur en tenue de cuir. Par la queue de Jupiter, le type était poilu - le plus pur des visages de fourrure. Comment cet ogre pataud avait-il réussi à s'approcher de lui presque sans bruit ? Un peu effrayant !
"Euh, je dois encore passer un coup de fil confidentiel et urgent. Vous n'êtes pas obligé de m'attendre. Dites-moi simplement le numéro de la maison, j'ai une excellente application de navigation".
Est-ce que le type avait aboyé ? C'est bizarre !
"Je suis désolé, ma maîtresse a donné des instructions détaillées. Sinon, on me remettra la laisse. Téléphonez tranquillement, je n'écoute pas" !
Ma gueule, la tante devait vraiment être complètement perverse. Pas seulement le SM, mais aussi le pet-play ! Mais au vu de la prospérité évidente de son hôtesse, Loverboy, soucieux de ses finances, a balayé ses doutes.
"Bon, je peux aussi téléphoner plus tard. Alors, allez-y" !
"Très bien, monsieur. Ne vous inquiétez pas, je ne vais pas vous manger".
Pourquoi ce type riait-il si bizarrement ?
*
Après 10 minutes de marche, ponctuées par les halètements occasionnels de Kerberos, les joyeux randonneurs ont finalement atteint leur destination.
Comme par magie, le magnifique portail de la villa s'est ouvert - je laisse à l'imagination du lecteur avisé le soin de décrire exactement à quoi elle ressemblait, car je n'ai pas envie de décrire la construction pour le moment.
"Comme c'est gentil, une télécommande et la cabane n'est pas mal non plus. Votre patronne a l'air d'être assez fortunée" ?
"Télécommande ? C'est vrai, ma cabane est déjà assez exquise et la chaîne en or pur. Si vous souhaitez entrer, ma maîtresse vous accueillera ensuite dans la salle de réception. Vous devrez malheureusement renoncer à ma compagnie, je vais maintenant me faire une petite chasse au goûter".
Chasser un Snack ? Jacob ne savait pas vraiment quoi répondre - quel malade ! Après que Fenrir eut quitté les lieux en un clin d'œil, notre loverboy entra dans le domaine bathorien avec un soupir de soulagement. La maîtresse de maison ne pouvait pas être plus bizarre que son serviteur poilu.
Le luxe de ce véritable palais a rendu Vacaasno littéralement fou de cupidité ; il pouvait vraiment faire de l'argent ici !
"Bienvenue, mon cher ! Je suis content que tu sois venu".
Oui, est-ce qu'elles se sont toutes faufilées ? Sur le côté, sans qu'il s'en aperçoive jusqu'à présent, se trouvait une dame d'un attrait époustouflant - les amis, l'idéal de beauté temporaire est dans l'œil de celui qui regarde, c'est pourquoi, et comme je suis parfois vraiment paresseux, je laisse à mon aimable lectorat le soin d'imaginer les détails. En ce qui concerne les circonstances visuelles, le gigolo entreprenant était sûr de pouvoir se réjouir de la dame même sans incitation financière. Bon, la robe de brocart ancienne et le verre de vin de forme étrange qu'elle tenait à la main avaient un air un peu bizarre, mais on pouvait passer outre ce genre de choses avec ces salopes d'élite dégénérées quand elles avaient visiblement de l'argent comme de la merde et qu'elles étaient manifestement la baise du siècle.
"Lisa Bathory, je présume ?"
"Non, je suis la femme de chambre. Idiot !"
Cette petite garce était déjà impertinente, mais il finirait quand même par l'avoir.
"Pardonnez-moi, je suis irréfléchi. Vos photos chez Shinder ne sont qu'un pâle reflet de votre extraordinaire beauté. Je ne peux pas m'en empêcher, mais je dois avouer qu'il émane de vous quelque chose de rayonnant, qui illumine même la pièce la plus sombre. Presque quelque chose de magique..."
Le rire bref et perlé de son hôtesse interrompit le flot de paroles de l'imitation de Roméo.
"Délicieux, je pourrais te manger tout de suite. Mais chaque chose en son temps. Alors arrête tes bêtises et bois ça. Ne t'inquiète pas, ce n'est que du vin avec un petit ingrédient".
Cette garce a été très directe ! Il n'avait donc pas besoin de s'adonner à la douceur et devait plutôt compter sur ses capacités athlétiques.
"Tu ne bois pas ?"
Encore ce rire étrange, mais que ne supporte-t-on pas pour le travail et le plaisir.
"Plus tard, c'est garanti ! Je bois..."
Jacob l'ignorant remarqua l'étincelle moqueuse dans les yeux de son hôtesse, tandis que celle-ci restait silencieuse quelques secondes.
" ...pas de vin ! Mais maintenant, descends-le et d'un seul coup".
Il montrerait à cette pute arrogante quand il l'aurait attrapée. Avec un faux sourire, Vacaasno saisit le verre qu'on lui tend et le boit avidement.
"Il est excellent ! Je peux deviner ? C'est un Beerbocus 360 de 2023 ! Euh, qu'est-ce que..."
Le monde de Loverboy a commencé à tourner d'un seul coup. Cette satanée garce l'avait-elle empoisonné ? Avant que Morpheus ne le prenne gracieusement dans ses bras, Jacob entendit le rire joyeux de sa bien-aimée.
*
"Tiens, Kérberos, le dîner s'est réveillé !"
Se réveillant confusément de son rêve avec 99 vierges juste avant la défloration au paradis des machos, le loverboy jacobin a eu droit à un spectacle plutôt réjouissant. Entièrement dévêtue, la maîtresse de maison se tenait devant lui. Distrait par son corps parfait, Vacaasno, lui aussi nu, n'enregistra d'abord que peu de choses de son environnement, pour autant qu'il parvienne à le distinguer en position horizontale.
La salope aimait jouer, il allait donc lui montrer. Cependant, la tentative de se lever qui suivit immédiatement échoua lamentablement.
"Crétin, tu es enchaîné et tu es sur le banc de torture de mes ancêtres !"
Ce n'est qu'à ce moment-là qu'il y a eu une sorte d'élargissement de la conscience concernant le lieu de l'action en cours. Apparemment, il se trouvait dans un cachot intime qui avait le charme discret des salles de torture de l'Inquisition espagnole au début de l'ère moderne. Eh bien, peut-être un peu de SM hardcore ? Certes désagréable, mais il s'en sortirait d'une manière ou d'une autre. La chatte voulait donc jouer à la dominatrice avec son serviteur poilu, qui se trouvait manifestement hors de son champ de vision. D'accord, il savait ce que ces salopes malades aimaient.
"Domina, j'ai manqué à l'appel. S'il te plaît, punis-moi aussi durement que je le mérite".
Peut-être qu'un tel verbiage servile a contribué à ce que l'impérieuse hôtesse renonce à la partie brutale et aille droit au but, de sorte que l'esclave jacobin plein d'espoir n'a subi que des blessures mineures.
"Eh bien, Kerberos, je crois que notre invité n'a pas bien évalué la situation. Sois gentil, va donc chercher la collection".
"Oui maîtresse !"
Petit à petit, Vacaasno s'est rendu compte que quelque chose n'allait pas du tout. Il semblait vraiment être tombé entre les mains de vrais psychopathes. La seule chose à faire était de rester calme et d'attendre. Peut-être qu'il pourrait répondre aux tendances perverses de ces deux-là et s'échapper d'une manière ou d'une autre.
Au bout de quelques minutes, le serviteur poilu, également dévêtu, apparut enfin dans le champ de vision de l'homme allongé. Cependant, le cri d'horreur de Jacob ne s'adressait pas au corps extrêmement laid de Kerberos, mais au contenu de la vitrine d'exposition mobile qu'il poussait devant lui.
"Tais-toi ou je te coupe la langue !"
Face au changement de situation et à la vision inhabituelle, Jacob la crut sur parole et préféra ne plus exprimer verbalement sa panique.
"Ceci, mon cher, a d'ailleurs entendu Kérberos avant que je ne le transforme pour le prendre à mon service !"
La Bathory désigna le plus grand des nombreux organes sexuels masculins qui se trouvaient dans des bocaux de préparation remplis d'alcool à l'intérieur de la vitrine.
"Il a eu moins de chance ! C'était un beau grec que je voulais empailler, mais j'en ai tellement dans mon salon. Alors je n'ai pris que l'essentiel et j'ai jeté le reste à la poubelle. Il n'avait aussi que le groupe sanguin B positif et ne valait pas la peine d'être transformé. Qu'est-ce que je vais faire de toi ?“
Oh, mon Dieu, des assassins malades mentaux ! Loverboy ne pouvait plus réprimer sa panique.
"S'il vous plaît, ne faites pas ça, je ferai tout ce que vous voudrez, mais épargnez-moi".
"Dis-moi : je veux mourir et te donner tout mon sang !"
C'est avec une profonde horreur que Jacob réalisa que cette femme tueuse d'hommes littéralement était supérieure à lui sur le plan intellectuel. Le macho en détresse se mit à pleurer à chaudes larmes comme une petite fille, sans trop savoir s'il avait plus peur de sa mort potentielle ou de la castration.
"Pleurer ne te sert plus à rien maintenant. Mais tu commences à m'ennuyer. En fait, je n'aime pas trop les pleurnichards comme toi, mais en raison de ton groupe sanguin rare, je vais quand même t'accepter dans la communauté des damnés. Tu pourrais faire un bon bouffon et nettoyer les latrines en même temps. Je vais te goûter !"
Les pleurs se transformèrent en cris stridents lorsque d'énormes crocs poussèrent sur la tortionnaire, que Lisa la Vamp planta rapidement dans le bras droit de Jacob, lié par les liens de l'amour. Dégoûtée, la Bathory abandonna sa victime après les premières gorgées et recracha le peu délicieux breuvage.
"Beurk, groupe sanguin zéro ! Je les déteste ! Sale bâtard, tu vas payer pour ça ! Kerberos, il est à toi. Mais s'il te plaît, mets ses restes dans les ordures ménagères".
Pendant que la vampire quittait le donjon, Jacobus le mordu a pu assister à la transformation d'un humain en loup-garou, ce qui a bien sûr augmenté le niveau sonore technique des cris de quelques décibels.
Finalement, Jacob Vacaasno, son roi macho et loverboy de la pire espèce, s'est fait vraiment manger par une créature masculine un peu poilue.
© 2023 Q.A.Juyub
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En finir avec la charité sexuelle
[Vous pouvez retrouver ce texte dans sa version imprimable ici & dans une version zine avec plein d'autres. ]
Le 6 février, à la suite d'un débat regroupant plusieurs associations, le Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH) a décidé de lancer une expérimentation sur l'assistance sexuelle. L'idée avait été réanimée à l'époque par Sophie Cluzel, en pleine bataille contre la déconjugalisation de l'AAH (vous avez dit diversion ?). Le projet consiste à légaliser temporairement la pratique dans des régions spécifiques, afin d'imaginer un cadre juridique adéquat dans le futur.
Si on ignore encore la forme effective que cela prendra, on sait déjà qu'il ne s'agira probablement pas de remettre en cause la pénalisation du sexe tarifé en général, mais bien de créer une législation spéciale.
L'actualité a ainsi relancé l'éternel marronnier de l'assistance sexuelle, au grand désespoir de tant de militantEs antivalidistes. Vous voulez vraiment qu'on parle de (nos) culs, alors allons-y.
La vie sexuelle des handiEs, c'est un truc qui semble fasciner les foules depuis un bon moment. On a les personnes lambdas qui veulent absolument comprendre « comment ça marche ». On a aussi les artistes, vidéastes, étudiantEs, fascinéEs par nos corps difformes, qui croient sincèrement que leur fascination esthético-intellectuelles volent plus haut qu'une catégorisation porn parce qu'ielles y mettent les formes. Sans oublier les médias, qui peuvent faire dans le sensationnel en prétendant se soucier de notre bien-être.
Oui, j'envoie du lourd dès l'intro aujourd'hui. Il faut dire que je connais un peu le thème. Déjà parce que je suis moi, et puis parce que ça m'a tenu assez à cœur pour passer une année entière à étudier le sujet. Ce que j'entends par là, c'est non seulement gober chaque article, livre, documentaire qui me tombait entre les mains, mais également passer des dizaines d'entretiens avec d'autres handiEs pour parler de leur vie sexuelle. Je ne développerai pas plus là-dessus aujourd'hui, mais j'ai bien l'intention d'y revenir un jour. C'est ici plus un élément de contexte qui permet de comprendre qu'il y a plus derrière ce texte qu'il n'y paraît.
De quoi parle-t-on ?
L'assistance sexuelle, donc, est légale dans plusieurs pays, comme la Suisse, l'Allemagne ou les Pays Bas. Tous ces pays ont des législations réglementaristes1 par rapport à la prostitution, là où la France est abolitionniste2. Ce qui explique entre autres pourquoi ce débat n'en a pas vraiment été un dans plusieurs pays, qui considèrent l'assistance auprès d'un public handicapé comme une forme de demande de prestations sexuelles et/ou affectives parmi d'autres.
Ailleurs comme en France, les formations des assistantEs sont proposées par des associations, auxquelles font ensuite appel les bénéficiaires ou leur famille. Celles-ci luttent depuis des décennies pour légaliser la pratique et sont ravies par cette proposition d'expérimentation. Parmi les arguments avancés : le droit au sexe, dont nous priveraient nos handicaps.
Avant d'aller plus loin, il est important de préciser qu'un tel droit n'existe pas. Cette lecture biaisée des textes de lois sert à donner une assise juridique aux positions des associations pro assistance sexuelle. À ce titre, citons le très utilisé Art. 11 de la Loi de 2005 (pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées)
« La personne handicapée a droit à la compensation des conséquences de son handicap quels que soient l’origine et la nature de sa déficience, son âge ou son mode de vie »
Par compensation, l'article fait référence au fait de répondre aux besoins des personnes handicapées. L'accès au sexe est ici considéré par ces associations comme un besoin nécessaire auquel l'état doit pourvoir. Les mêmes défenseurs feront aussi souvent appel à la Convention relative aux droits des personnes handicapées des Nations Unies mentionnant le droit d'éducation en matière de vie affective et sexuelle (Art 23). Celle-ci mentionne un droit à une éducation en matière de vie sexuelle et affective, la liberté d'exercer son droit à la procréation ou à la contraception, mais il n'est nulle part question de droit au sexe.
Un besoin de sexe ?
Les articles de loi ne sont pas les arguments les plus utilisés et les plus évocateurs dans ce débat. Les différents papiers qui évoquent la question parleront plus volontiers de la misère sexuelle des personnes handicapées, de l'isolement ou de la solitude, témoignages à l'appui. Le plus souvent, c'est le handicap qui est posé comme première cause.
On pourrait soulever que la ségrégation sociale ou la stigmatisation et l'absence de représentation des personnes handies sont des freins bien plus importants à notre épanouissement sexuel. Mais dans ce cas, l'assistance sexuelle ne serait pas la solution la plus évidente , ce qui expliquerait pourquoi nombre de militantEs ne parviennent à y voir qu'un écran de fumée. Au contraire, en posant nos sexualités comme relevant d'un cadre médical, qui exige des professionelLEs forméEs, est-ce qu'on ajoute pas une couche supplémentaire dans le stigma ? Nos désirs ne seraient plus que des besoins biologiques à remplir au même titre que se nourrir ou dormir ?
On oublie très vite que cette rhétorique du besoin sexuel, et plus largement du droit au sexe, s'inscrit dans une logique patriarcale. Elle a justifié par le passé nombre de violences faites aux femmes, (dont les féminicides), et continuent aujourd'hui d'alimenter les discours incels. Le sexe, c'est chouette, mais ce n'est pas un besoin vital, pas d'avantage pour les personnes valides que handicapées.
Dans un scénario où l'on accorde ce droit à une partie de la population, pourquoi une autre en serait privée ? Si le handicap est un motif légitime pour pouvoir recourir à l’assistance sexuelle, qu’en est-il de, qu'en est-il de la pauvreté, ou de la non-correspondance aux normes de beauté, ou encore la vieillesse ? Qui trace la ligne et sur quels critères ?
Pas surprenant d'apprendre qu'historiquement, les défenseurs les plus visibles sur l'assistance sexuelle sont en majorité des hommes hétérosexuels. Dans les associations qui partagent ces données, on sait aussi que les appels à leurs services sont largement à destination des hommes (plus de 90%). Comme chez les personnes valides le sexe vu comme un besoin impérieux à soulager est d'abord une affaire de genre.
On a vu récemment, comment le handicap peut être instrumentalisé pour échapper à ses responsabilités en cas d’agressions sexuelles. Dans le même temps, les femmes handies peinent à défendre leurs droits reproductifs : que ce soit dans le choix de leur contraception ou devenir parent. Elles sont plus exposées aux agressions sexuelles au cours de leur vie, qui sont souvent minimisées quand elles ne sont pas carrément considérées comme service rendu.
Pourquoi un régime à part ?
De là, difficile de croire que le rapport au sexe n'est pas régi par les mêmes règles misogynes dans la population handicapée. Le travail du sexe en général reste stigmatisé par les associations partisanes d'un régime particulier à l'assistance sexuelle. Celles-ci cherchent en réalité à tout prix à se distancier de toute activité qui pourrait ressembler à de la prostitution. Ici, on parle de soin, ou d'acte altruiste par des professionnlLEs du sexe subitement auréolé de bonté sacrificielle. Peu importe que dans les deux cas, on parle de personnes offrant des prestations affectives ou sexuelles de leur plein gré, le handicap transformerait-il un délit en acte charitable ?
Un acte charitable avec un coût, dont la spécialisation justifierait des tarifs à part. Dans la mesure où l'on parle ici d'une population qui vit largement sous le seuil de pauvreté, pour qui ce « droit » pourra-t-il être réellement accordé ?
De l'autre côté, un nombre important de personnes handies, discriminées du marché du travail, choisissent ou se voit imposer le travail du sexe comme alternative à la pauvreté. Elles subissent contrôles et répressions dans un silence assourdissant.
Si les débats sur l’assistance sexuelle débouchent sur des proposition de loi, en continuant d’ignorer la possibilité d'une dépénalisation globale du travail du sexe, ce n'est pas en premier lieu pour le bien-être des handicapéEs, mais dans une logique sexiste et putophobes3 qui ne bénéficiera qu'à un groupe en particulier.
Sexe réglementaire
Si les pouvoirs publics s'emparent du sujet, on est en droit de se questionner sur la façon dont nos sexualités seront prises en charge. Pour rappel, historiquement, lorsque les états se sont soucié de nos activités génitales, c'était plutôt dans une optique répressive. Des stérilisations forcées, aux contraceptifs imposés, il a surtout été question de nous empêcher de nous reproduire.
La vision angélique et asexuée des personnes handicapées prend ses racines dans un imaginaire religieux, mais aussi eugéniste. Cette même révulsion a contribué à nous classer hors des champs érotiques et à nous déshumaniser.
Penser que nous aurions besoin de traitements spéciaux ne fait que renforcer l'idée que nous sommes des objets de soin à manipuler avec attention et incapable d’interagir avec autrui. Quiconque trouvant une personne handicapée attirante et sexy ne pourrait être sincère.
Les personnes handicapées souffrent davantage d'isolement que leurs pairs valides, c'est un fait. Elles sont logiquement moins susceptibles de trouver des partenaires. Oui, il existe un stigma sur les corps handicapés, mais il existe aussi une somme énorme d'obstacles directement liés au validisme de la société.
On peut par exemple, pointer la façon dont peu de lieux sont pensés pour des corps non valides, et l'institutionnalisation des personnes handies comme norme. On peut également s’interroger sur la manière dont la majorité des espaces sociaux sont construits avec l'idée que nous n'existons pas, et nous rejettent implicitement.
Marginalisées, retranchées aux abords des villes, les personnes handies doivent faire davantage d'efforts pour maintenir une vie sociale riche et satisfaisante. Comment trouver le temps et l'espace mental pour nouer et entretenir des relations quand la difficulté de vivre handicapéE et malade en France prend tant de place ? Aucune assistance ne pourra compenser cette marginalisation imposée.
Si on commence à imaginer que les personnes handies peuvent avoir une vie sexuelle, on est encore à mille lieues d'imaginer la richesse que celle-ci a. Comment celle-ci pourrait-elle s'exprimer dans un cadre étriqué fixé par les autorités compétentes ? Car ces débats sur nos sexualités partent du principe qu'il existe une bonne façon d'être sexuellement satisfaitE, basé sur des critères valides, hétérocentrés4, et centrés sur le plaisir masculin.
À croire que les personnes handies gay, lesbiennes, bi ou trans, dont les pratiques sont parfois condamnées socialement et médicalement, font à peine partie de l'équation. Nos sexualités constamment présentées comme misérables donnent à penser qu'il n'existe pas de réalité ou être handiE, même « lourdement », et avoir une sexualité épanouie est une option envisageable.
Peut-on vraiment parler d'une vie sexuelle et affective satisfaisante si vos parents, médecins, et pourquoi pas même la sécu ont un droit de regard sur vos activités ? Personne ne voudrait devoir partager son intimité, en particulier sur ce sujet, à une quelconque autorité, mais pour nous handiEs ce devrait être une liberté retrouvée ? Une liberté qui, dans les faits, consistera la plupart du temps à devoir se priver économiquement et avoir l'autorisation de ses aidants faute de lieux de vie à soi.
Remboursé ou non par la sécu, je ne veux pas de votre charité du cul.
Si le débat sur l'assistance sexuelle est un tel enjeu politique : ce n'est certainement pas par empathie profonde envers nous. Si notre bien-être sexuel et affectif est une priorité, pourquoi continuer à nous exclure de la société ? Pourquoi nous enfermer dans des institutions que l'ONU compare à des prisons ?
À l'heure où les conversations sur l'assistance sexuelles était relancé par l'ex-secrétaire d'état chargée des Personnes handicapées, celle-ci combattait activement pour le maintien en place de lois nous privant de vie en couple. C'est la réalité de l'hypocrisie d'un tel débat.
Il ne s'agit pas de faire abstraction des personnes qui souffrent par ailleurs d'isolement et du manque d'affection, simplement de ne pas en oublier les causes réelles, sur lesquelles il est possible d'agir. Le but n'est pas de nier que certainEs puissent avoir besoin de tierces personnes pour les accompagner dans l'exploration de leur sexualité, pour des raisons fonctionnelles par exemple. Il n'en reste que nous sommes des êtres humains, dont le besoin de lien va bien au-delà de l'apport d'unE prestataire. Réduire nos désirs à la compensation d'un besoin sexuel n'est pas un acte charitable, c'est nous dire à nouveau à quel point nos vies valent si peu.
C'est déshumanisant, pour les êtres complexes, désirables et désiréEs, que nous sommes malgré tous les efforts faits pour nous éjecter des imaginaires érotiques. C'est insultant, pour nos partenaires présents, passés et futurs, qui ne sont pas là uniquement pour remplir une fonction, mais parce qu'ielles nous ont choisie.
Les processus d'accès à nos droits les plus élémentaires sont des parcours semés d’embûches et d'humiliations. Voir sa vie sexuelle reposer, elle aussi, sur une association ou une institution n'est pas une prise d'autonomie, mais une contrainte de plus.
L'autonomie, ça ressemble davantage à prendre ses décisions librement, en choisissant ou non d'y être aidéE. C'est vivre dans un monde ou l'on n'est pas une bête curieuse, où on peut circuler librement sans se mettre en danger. Avoir le luxe de la rencontre au hasard, du temps perdu, de l'invitation spontanée. Ça paraît complètement impossible à imaginer pour une personne handicapée ? Peut-être alors qu'il est là le vrai problème.
1 Ce qui signifie que les lois n'interdisent pas la prostitution, donnent un statu aux travailleur-euses du sexe et fixe un cadre.
2Les lois françaises punissent toutes personnes ayant un lien direct ou non avec le travail du sexe. L'idéal à atteindre ici, est un monde sans prostitution.
3Qui ressent ou exprime du mépris ou de l’hostilité à l’égard des personnes prostituées.
4Qui se base la relation entre un homme et une femme, et qui pourrait donner naissance à des enfants.
Vous pouvez retrouver ce texte dans sa version imprimable ici & dans une version zine avec plein d'autres.
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Les premiers jets du hand fauteuil
Développer le handball fauteuil est un des objectifs du Comité de Handball de Côte d'Or qui vient de faire l’acquisition de 14 fauteuils roulants. Concernant le hand pour handicap moteur, aucune structure n’existe en Côte d’Or alors que 7 clubs régionaux sont engagés dans un championnat régional : Besançon, Lons, Vesoul, Nevers, Nord Franche-Comté, Autun, Auxerre. A terme l'objectif est donc de constituer une équipe représentative du Comité de handball de Côte d’Or en hand fauteuil. Pour cela André Kotyla compte faire coopérer des clubs qui ont déjà des référents en matière d’inclusion et notamment la JDA Association qui a l'expérience du para-handball adapté compétitif pour les publics en situation de déficience intellectuelle. Le projet va être initié en faisant collaborer des compétences de l’Association JDA Handball et de l’AS Auxois. Une annonce d'André Kotyla qui coïncide avec la première compétition internationale de l'équipe de France en Egypte au Mondial de Hand Fauteuil qui s'est déroulé en septembre.
Sept dirigeants ont officié dans l'étape dijonnaise de l'Incroyable Tournée
Christelle Bailly, présidente HBC Pontailler Mirebeau, Marie Laure Logerot CSIT Genlis, élue Ligue et Comité, André Kotyla, Nathalie Carbillet Vocoret Présidente JDA Association, Bruno Jacquenet président AS Auxois, Quintia Locatelli, chargée de développement Ligue régionale, Olivier Morizot, dirigeant DMH Association.
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On souligne ce qu'il y a de bien dans la vie quand tant de choses vont mal
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Mars est le mois de la sensibilisation aux troubles du développement ! Célébrons les forces et les contributions uniques des personnes ayant une déficience intellectuelle. Ensemble, favorisons la compréhension, l’acceptation et l’inclusion.
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Anne de Gaulle (1928-1948 )
Ou l’enfant qui a révélé au monde le côté tendre du Général de Gaulle.
Le sujet du handicap me touche particulièrement et notamment celui de la Trisomie 21. Le frère de ma grand-mère, mon grand-oncle donc, est trisomique.
J’aime l’Histoire.
J’aime les personnages oubliés.
Et surtout, j’aime partager à propos de ces personnages oubliés.
Ainsi, quand j’ai découvert la petite Anne de Gaulle, après avoir lu son histoire, je me suis sentie obligée de vous en parler ici.
Anne de Gaulle (1928-1948) est la deuxième fille, le troisième et dernier enfant du Général de Gaulle (1890-1970) et de son épouse Yvonne (1900-1979). Avant d’avoir Anne, ils ont eu Philippe (1921-2024) et Elisabeth (1924-2013).
Anne naît le 01 janvier 1928 à Trèves (Allemagne) et à sa naissance, son père dit à son ami Lucien Nachin :
« Nous l’appellerons Anne. Elle verra peut-être l’an 2000 et la grande peur qui se déchaînera sans doute dans le monde à ce moment-là. Elle verra les nouveaux riches devenir pauvres et les anciens riches recouvrer leurs fortunes à la faveur des bouleversements. Elle verra les socialistes passer doucement à l’état de réactionnaires. Elle verra la France victorieuse une fois de plus manquer la rive gauche du Rhin et, peut-être, son petit-fils tiendra-t-il garnison dans Trèves. »
Très vite, il s’avère que la fillette est porteuse de trisomie 21 en plus d’une déficience intellectuelle. Pour rappel, la trisomie 21 est une maladie génétique qui touche toute la personne. Elle résulte d’une anomalie chromosomique : normalement, l’être humain possède 46 chromosomes organisés en 23 paires. Dans la trisomie 21, le chromosome 21 est en trois exemplaires au lieu de deux, portant le nombre total de chromosomes à 47. (Cf le site de la fondation Jérôme Lejeune). Et dans une époque où les personnes trisomiques sont cachées dans des centres, le Général et son épouse décident pourtant de la garder auprès d’eux. Charles de Gaulle, de nature introvertie, est avec sa petite dernière un papa dévoué, aimant, presque gâteau, la laissant jouer avec son képi, et dévoilant ainsi son côté plus doux et tendre derrière sa carrure de colosse militaire. D’ailleurs, il la surnomme « Ma joie ».
Afin de toujours développer un peu plus son éveil, il lui chante des chansons, essaye de lui apprendre à parler. Si elle parlera peu, l’un des mots qu’elle prononcera le plus sera « Papa ».
En 1945, Yvonne de Gaulle fonde la fondation Anne de Gaulle afin qu’il y ait un lieu où accueillir les jeunes filles atteintes de déficience mentale, « sans ressources, bénéficiant des secours de l’assistance publique et de préférence provenant de familles éprouvées par la guerre ». Cette institution existe encore de nos jours.
Malheureusement, trois ans plus tard, la tragédie frappe la famille.
Lors des funérailles de sa fille, Charles s’écroule sur la tombe d’Anne puis dans les bras du prêtre officiant le service, lequel dira plus tard :
« Je me suis agenouillé pour prononcer une prière. Quand je me suis relevé, il a fait deux pas vers moi et il s’est littéralement effondré sur mon épaule. Peut-être étions-nous ridicules : Sancho Pança soutenant Don Quichotte »
Le Général de Gaulle aurait prononcé ces mots à son épouse éplorée :
« Maintenant, elle est comme les autres. »
Le souvenir d’Anne restera présent pour le Général de Gaulle, lequel ne se remettra jamais de la mort de sa précieuse fille.
Le 22 août 1962, il est victime d’un attentat, l’attentat raté au Petit Clamart. On lui a tiré dessus. Il racontera plus tard qu’une balle avait été arrêtée par le cadre de la photo d’Anne que son épouse avait toujours avec elle dans une mallette, placée ce jour-là sur la plage arrière de la voiture.
Le 09 novembre 1970, Charles meurt et est inhumé aux côtés de sa petite Anne. Yvonne les rejoindra neuf ans plus tard, puis Elisabeth, la sœur aînée de la jeune fille, en 2013. Philippe, quant à lui, est décédé tout récemment, le 13 mars 2024, à 102 ans.
Du 3 au 10 décembre 2022, dans le cadre de la journée internationale des personnes handicapées, l’aéroport Paris-Charles de Gaulle est temporairement rebaptisé “Paris-Anne de Gaulle” pour sensibiliser à l’insertion des personnes en situation de handicap.
Comme quoi, même les vies vues comme plus modestes impactent aussi le cours du temps.
Si toi aussi tu veux en lire plus sur Anne, tu peux aller regarder ces sources :
Article sur Anne dans Vanity Fair :
https://www.vanityfair.fr/pouvoir/politique/story/la-veritable-histoire-danne-de-gaulle-la-fille-handicapee-du-general/1115
De Gaulle intime et méconnu de Dominique Lormier
De Gaulle de Julian Jackson
Le Général et son double : de Gaulle écrivain d’Adrien Le Bihan
De Gaulle malgré lui de Pierre de Boisdeffre
« Philippe de Gaulle : la mort de mon père », Le Point, no 948, 19 novembre 1990, p. 58
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◀ 20 JANVIER ▶ 365 jours pour ranimer la flamme
L’Éternel est avec toi, vaillant héros ! Juges 6.12
Vaillant héros !
Cette proclamation faite par l’ange de l’Éternel (que d’aucuns pensent qu’il s’agit de Jésus) à l’intention de Gédéon, un homme pauvre et si effrayé par Madian qu’il se cachait dans le pressoir pour battre son froment (cf. Juges 6.11), précéda une prophétie de l’ Éternel révélant l’avoir choisi pour délivrer Israël de l’oppression des Madianites. Cependant, malgré les paroles puissantes de l’ange de l’Éternel et Sa présence surnaturelle et extraordinaire à ses côtés, Gédéon – qui était loin de se voir dans la peau d’un vaillant héros, qui plus est libérateur d’un peuple – restait incrédule et se retranchait derrière ses manques et ses faiblesses. Par la suite, malgré les encouragements de l’Éternel, Gédéon, qui doutait encore, Lui demandera des signes pour confirmer cet appel et sera exaucé. Au-delà de l’incrédulité, Gédéon était également terrifié de devoir répondre à cet appel divin. Et pourtant, Dieu, qui connaissait d’avance sa réaction, l’appela « vaillant héros ! ». Il est certain qu’au début de la rencontre entre Dieu et Gédéon, à la lecture de leurs premiers échanges, on peut légitimement se dire qu’il y avait erreur sur la personne. Toutefois, malgré les apparences, le choix de Dieu était le bon puisqu’au final Gédéon devint un libérateur qui délivra Israël des mains de Madian. Gédéon avait une piètre estime de lui et aucune conscience de ses capacités enfouies. De plus, il est probable que ceux qui le côtoyaient partageaient le même avis. Voilà d’ailleurs ce que Gédéon disait à son propos : « Voici, ma famille est la plus pauvre en Manassé, et je suis le plus petit dans la maison de mon père. » (Juges 6.15). Cependant, Le Seigneur ne tient pas compte des jugements de valeur des Hommes. Il connaît et voit notre potentiel au-delà de nos faiblesses, et le déclare dans Sa Parole : « Dieu choisi les choses viles du monde et celles qu’on méprise, celles qui ne sont point, pour réduire à néant celles qui sont, afin que nulle chair ne se glorifie devant Dieu. » (1 Corinthiens 1.28). Changeons donc notre regard sur nous-même mais aussi sur les autres ! Apprenons à ne pas mépriser nos frères et nos sœurs en nous arrêtant sur leur âge, leur apparence, leur genre, leur nationalité, leur passé, leur appartenance sociale, leur environnement, leur bagage intellectuel, leur inexpérience ou encore leur déficience, et croyons que Dieu peut faire de grandes choses avec qui Il veut et de la manière dont Il le veut ! Encourageons-nous les uns les autres, et supportons-nous mutuellement dans l’amour afin d’honorer Dieu et Sa Parole (cf. 1 Thessaloniciens 5.11). - Lire plus ici :
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Critères diagnostiques
Le DSM-5 est diagnostiqué à partir de la présence de deux groupes de symptômes. La sévérité est spécifiée sur la base des déficits dans ces deux catégories.
Social
A – Des déficits persistants dans la communication sociale dans de multiples contextes : déficits de la réciprocité socio-émotionnelle, allant, par exemple, de l'approche sociale anormale et l'incapacité d'échanger dans une conversation, au partage réduit d'intérêts, d'émotions, à l'échec d'engager ou de répondre à des interactions sociales. Déficits dans les comportements de communication non verbaux allant, par exemple, de la communication verbale et non verbale mal intégrée à des anomalies dans le contact visuel et le langage du corps ou des déficits dans la compréhension et l'utilisation de gestes, à un manque total d'expressions faciales et de communication non verbale. Déficits dans le développement, le maintien et la compréhension des relations, allant, par exemple, de difficultés à adapter le comportement de divers contextes sociaux à des difficultés à partager les jeux imaginatifs ou à se faire des amis, à l'absence d'intérêt pour les pairs.
Stéréotypies
B – Des modes restreints et répétitifs de comportements, d'intérêts ou d'activités : mouvements moteurs, utilisation d'objets ou parole stéréotypés ou répétitifs (par exemple, stéréotypies motrices simples, aligner des jouets ou retourner des objets, écholalie, Insistance sur l'adhésion inflexible à des habitudes ou modes ritualisés de comportement verbaux ou non verbaux
Des difficulté au changements et au transition (par exemple, modes de pensée rigide, rituels de salutation, besoin de prendre le même itinéraire ou de manger la même nourriture tous les jours). Intérêts très restreints qui sont anormaux dans leur intensité ou leur orientation (par exemple, un fort attachement à des objets inhabituels, des intérêts excessivement poursuivis avec une persévération excessive). Hypo- ou hyperréactivité à des stimuli sensoriels ou niveau d'intérêt inhabituel pour les aspects sensoriels de l'environnement (par exemple, indifférence apparente à la douleur/température, réaction négative à des sons ou des textures spécifiques, sentir ou toucher excessivement des objets, fascination visuelle pour des lumières ou mouvements).
Développementaux
C – Les symptômes doivent être présents dans la période de développement (mais peuvent ne devenir pleinement manifestes qu'après que les exigences sociales dépassent les capacités limitées, ou peuvent être masqués par des stratégies apprises plus tard dans la vie).
Perturbateurs
D – Les symptômes causent une difficulté du fonctionnement actuel dans les domaines sociaux, scolaires ou professionnels, ou d'autres domaines importants.
Spécifique
E – Ces perturbations ne sont pas mieux expliquées par la déficience intellectuelle (trouble de développement intellectuel) ou un retard global de développement. La déficience intellectuelle et le trouble du spectre de l'autisme surviennent fréquemment ensemble, pour poser les deux diagnostics de trouble du spectre de l'autisme et de déficience intellectuelle, la communication sociale devrait être inférieure à celle prévue pour le niveau de développement général.
Les troubles envahissants du développement regroupaient cinq troubles différents (troubles autistiques, syndrome de Rett, syndrome d'Asperger, trouble désintégratif de l'enfance, trouble envahissant du développement non spécifié). Dans le DSM-5 :
Le syndrome de Rett et le trouble désintégratif de l'enfance sont exclus des TSA
Les TSA regroupent ce qu'on appelait auparavant troubles autistiques, syndrome d'Asperger et troubles non spécifiés.
La notion de troubles du spectre de l'autisme, permet d'inclure les autres troubles des critères sans les confondre avec l'autisme infantile.
Le TSA permet de reconnaître la diversité des troubles et des comportements des autistes et la possibilité qu'elles ont d'évoluer sur le spectre.
La CIM est une classification médicale qui classifie les maladie et une variété de signes, symptômes, lésions traumatiques, empoisonnements, circonstances sociales et cause de blessures ou de maladies.
Elle est publiée par l'OMS et mondialement utilisée pour les taux de morbidité et taux de mortalité dans la médecine.
La dernière version est la CIM-11.
L'autisme chez les femmes
l'autisme chez les femmes peut être sous-diagnostiqué ou sur-diagnostiqué, en fonction des tests impliqués et de l'insistance de certaines pour obtenir ce diagnostic, le diagnostic différentiel avec le trouble de la personnalité limite et le trouble de stress post-traumatique est ainsi particulièrement ardu Ceci peut être attribué au fait que les femmes ont été éduquées pour développer plus de stratégies d'adaptation (imitation et camouflage inclus) que les hommes, ce qui les aiderait à dissimuler leurs traits. Elles seraient plus nombreuses à s’entrainer avant de socialiser ou imiter leur autre, ce qui expliquerait que les intérêts des filles autistes s’alignent fréquemment sur ceux des filles neurotypiques de leurs âges, contrairement aux garçons qui développent des intérêts plus atypiques. Les filles autistes auraient alors plus de facilité à se faire des amis que les garçons, mais seraient moins facilement diagnostiquées beaucoup de femmes concernées peuvent ne pas être diagnostiquées.
L'autisme à permis avancées et découvertes pour l'histoire de l'humanité, l'inventivité est intimement liée au capacité d systémisation, qui est favorisée avec l'autisme.
Les aptitudes et difficultés personnelles liées aux différences classées dans les TSA présentent une grande diversité.
Un constat est que les hommes semblent plus souvent touchés par l’autisme que les femmes, tout particulièrement pour le syndrome d'Asperger.
la sexualité et la vie sociale, l'individu est généralement « genré », d'une manière plus ou moins ressentie, marquée, subie ou affirmée.
Et selon sa catégorie de genre, il sera plus ou moins facilement inclus ou marginalisé dans la société.
Une personne autiste et appartenant à une minorité sexuelle (LGBTQ présenterait donc un double risque d'exclusion de la vie sociale et sexuelle ainsi qu'un risque très accru de frustration sexuelle si son TSA est très handicapant.
car les familles et institutions ont longtemps supposé que les handicapés étaient asexuels ou présentaient une bestialité sexuelle.
Le nombre de sens chez l'humain
On ne sait pas encore le nombre véritable des sens chez les humains et animaux.
Un décompte ancien et encore répandu (mais incomplet) donne l'accès au monde sensible par cinq sens : goût, odorat, ouïe, vue et toucher.
La perception sensorielle des animaux est plus vaste. Pour les mammifères, dont l'humain, on peut citer l'équilibrioception (le sens de l'équilibre) le sens de la proprioception qui nous signale la position relative des membres de notre corps (qui nous permet par exemple, sans utiliser le sens de la vue, d'amener notre index sur le bout du nez) ou encore la thermoception
Magnétoception
Capacité à détecter des champ magnétique.
Souvent observée chez les oiseaux, c'est ce même sens qui leur permettrait de s'orienter de leurs migrations
La magnétoception est aussi observée chez des insectes comme les abeilles.
Mécanoréception
Donne des informations par contact de la peau avec la surface. C'est par la peau que proviennent les sensations du toucher : tactile (reconnaissance de textures), ou même émotionnelle (sensualité...).
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Communiquer autrement : le PECS
Le PECS a été mis au point dans les années 1980 aux Etats-Unis par Andrew Bondy, psychologue, et Lori Frost, orthophoniste. C’était poensé pour les élèves à troubles du spectre autistique. Mais le PECS est aussi utilisé avec des personnes présentant une déficience intellectuelle, de la dysphasie, des personnes atteintes de la maladie d’Alzeimer, etc. Le PECS est une méthode de communication…
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Pour de nombreuses personnes atteintes de l'X fragile, le gène muté qui cause les symptômes est actif plutôt que réduit au silence. Thom Leach/Photothèque scientifiqueLe syndrome de l'X fragile est une maladie génétique causée par une mutation dans un gène situé à l'extrémité du chromosome X. Elle est liée aux troubles du spectre autistique. Les personnes atteintes de l'X fragile éprouvent une gamme de symptômes qui comprennent des troubles cognitifs, des retards de développement et d'élocution et de l'hyperactivité. Ils peuvent également avoir certaines caractéristiques physiques telles que de grandes oreilles et un front large, des muscles flasques et une mauvaise coordination. Avec nos collègues Jonathan Watts et Elizabeth Berry-Kravis, nous sommes une équipe de scientifiques spécialisés en biologie moléculaire, en chimie des acides nucléiques et en neurologie pédiatrique. Nous avons récemment découvert que le gène muté responsable du syndrome de l'X fragile est actif chez la plupart des personnes atteintes de la maladie, et non réduit au silence comme on le pensait auparavant. Mais le gène affecté sur le chromosome X est toujours incapable de produire la protéine qu'il code parce que le matériel génétique n'est pas correctement traité. La correction de cette erreur de traitement suggère qu'un traitement potentiel pour les symptômes de l'X fragile pourrait un jour être disponible. Réparer l'épissage d'ARN défectueux Le gène FMR1 code pour une protéine qui régule la synthèse des protéines. Un manque de cette protéine conduit à une synthèse globale excessive de protéines dans le cerveau, ce qui entraîne de nombreux symptômes du X fragile. La mutation qui cause le X fragile entraîne des copies supplémentaires d'une séquence d'ADN appelée répétition CGG. Tout le monde a des répétitions CGG dans son gène FMR1, mais généralement moins de 55 copies. Avoir 200 répétitions CGG ou plus fait taire le gène FMR1 et entraîne le syndrome de l'X fragile. Cependant, nous avons constaté qu'environ 70 % des personnes atteintes de l'X fragile ont encore un gène FMR1 actif que leur machinerie cellulaire peut lire. Mais il est suffisamment muté pour être incapable de diriger la cellule pour qu'elle produise la protéine qu'elle code. Les gènes sont transcrits dans une autre forme de matériel génétique appelé ARN que les cellules utilisent pour fabriquer des protéines. Normalement, les gènes sont traités avant la transcription afin de créer un brin d'ARN lisible. Cela implique de supprimer les séquences non codantes qui interrompent les gènes et de recoller le matériel génétique. Pour les personnes atteintes de l'X fragile, la machinerie cellulaire qui effectue cette coupe épisse incorrectement le matériel génétique, de sorte que la protéine pour laquelle code le gène FMR1 n'est pas produite. Le syndrome de l'X fragile est la forme héréditaire de déficience intellectuelle la plus courante. En utilisant des cultures cellulaires en laboratoire, nous avons découvert que la correction de ce mauvais épissage peut restaurer le bon fonctionnement de l'ARN et produire la protéine du gène FMR1. Pour ce faire, nous avons utilisé de courts morceaux d'ADN appelés oligonucléotides antisens, ou ASO. Lorsque ces morceaux de matériel génétique se lient aux molécules d'ARN, ils modifient la façon dont la cellule peut le lire. Cela peut avoir des effets sur les protéines que la cellule peut produire avec succès. Les ASO ont été utilisés avec un succès spectaculaire pour traiter d'autres troubles de l'enfance, tels que l'amyotrophie spinale, et sont maintenant utilisés pour traiter une variété de maladies neurologiques. Au-delà des modèles de souris Notamment, le syndrome du X fragile est le plus souvent étudié à l'aide de modèles murins. Cependant, parce que ces souris ont été génétiquement modifiées pour ne pas avoir de gène FMR1 fonctionnel, elles sont assez différentes des personnes atteintes de l'X fragile.
Chez l'homme, ce n'est pas un gène manquant qui cause l'X fragile, mais des mutations qui entraînent la perte de fonction du gène existant. Étant donné que le modèle murin du X fragile ne possède pas le gène FMR1, l'ARN n'est pas fabriqué et ne peut donc pas être mal épissé. Notre découverte n'aurait pas été possible si nous avions utilisé des souris. Avec d'autres recherches, de futures études chez l'homme pourraient un jour inclure l'injection d'ASO dans le liquide céphalo-rachidien de patients X fragiles, où il se rendra au cerveau et, espérons-le, restaurera le bon fonctionnement du gène FMR1 et améliorera leur fonction cognitive. Joel Richter reçoit des fonds du NIH et de FRAXA. Sneha Shah reçoit un financement de la FRAXA Research Foundation. Source
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Precilia ambassadrice du paracyclisme
Photo @Patrick Van Heghe
Le 13 mars au critérium handisport de Longchamp, la Côte d’Orienne Precilia Peccini effectuait une course de classification de handicap mise en place par la FFH autour de l’hippodrome parisien. Elle y obtenait un classement en WNE, W pour femmes et NE pour National Éligible, une catégorie créée en 2023, inspirée de ce qui existe déjà en Angleterre et en Belgique, destinée à ouvrir le champ handisport à des handicaps qui ne rentrent pas dans les critères : déficiences intellectuelles, psycho traumatisme, sport adapté, asthénie majeure, algie sévère, sclérose en plaques non classée en C. Avec ce sésame Precilia peut accéder aux championnats de France handisport de Thorigné d’Anjou (Maine-et-Loire) qui se sont déroulés du 9 au 11 juin. Alors que 10 hommes sont en catégorie MNE, Precilia est la première et la seule française en WNE. A Thorigné d’Anjou Precilia rejoint le gratin du cyclisme handisport ; parmi les 68 engagés, 60 hommes et 8 femmes, issus des catégories solos C1 à C5, National Eligible et sourds, elle retrouve : Alexandre Léauté, champion paralympique à Tokyo en poursuite C2, Heidi Gauguin, première athlète handi devenue championne du monde junior chez les valides, Kévin Cunff titré à Tokyo en course en ligne C4-C5, Florian Bouziani, champion du monde de contre la montre 2021 C3, Sandrine Blanc, sépienne C4. Sans adversaire, le titre n’est pas pour autant acquis pour la Lirienne du Pays Châtillonnais. Elle doit terminer : une chute, un incident sérieux, une arrivée hors délai, le titre s’envole. Le jour J, elle assure l’essentiel et finit dans un peloton de 29 coureurs ; classée 22e au scratch, elle devient la première femme titrée en catégorie WNE. Son exercice préféré, le contre-la-montre, lui donne droit, le lendemain, à une seconde Marseillaise chantée par les écoliers du village. Avec deux titres nationaux, Precilia Peccini fait désormais figure de porte-drapeau recruteur de la catégorie National Éligible. « Si ça peut attirer à la compétition de nouvelles personnes en situation de handicap, cela donnera un plus grand intérêt au paracyclisme » souligne la championne de France qui se projette sur la course internationale UCI de Méjanes-le-Clape (Gard) les 24 et 25 juin. En 2024, elle défendra ses tuniques tricolores à Pontarlier aux prochains championnats handisport.
Le podium 2023 des catégories Hommes et Femmes National Eligible
François Dussaud 2e, Precilia Peccini, Timothy Chiabo, Cédric Travers 3e.
Photo @Rémy Barbier
Des courses et des titres avec les valides
Âgée de 28ans, Precilia Peccini est originaire de l’Hérault. Elle commence le cyclisme à 18 ans puis participe à des courses sur route ; elle devient ainsi championne du Languedoc Roussillon FSGT en contre-la-montre. Elle s’installe en 2016 en Côte d’Or. En 2017, elle est victime d’un accident de travail alors qu’elle conduit un train percuté à l’arrière par une locomotive. Le traumatisme cervical est violent. De ce coup du lapin, elle garde des séquelles permanentes avec des douleurs chroniques à la nuque qui se propagent aux membres supérieurs. Elle stoppe le vélo pendant 3 ans. La remise en selle est progressive : choix de vélo, réglages, études posturales pour retrouver les sensations. « Je suis attentive au poids du casque c’est important. À l’entraînement j’utilise souvent des prolongateurs ; ça me permet de me reposer ». Precilia est membre de 2 clubs, le Tandem Club Dijonnais, adhérent des fédérations FFH et FFVELO, et Dijon Sport Cyclisme, affilié aux fédérations FFC et FSGT. La double licence FFH - FFC lui permet de participer aux courses organisées sous l’égide de l’UCI, c’est-à-dire les courses internationales et les championnats de France. Elle détient en contre-la-montre, son exercice préféré, le titre féminin 2022 du critérium national FSGT.
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