Tumgik
#confinés
helshades · 11 months
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media
2 notes · View notes
patric-jonas · 8 months
Text
Tumblr media
Jonas - 2024 #07 bis - dessin original des fenouils réalisé lors du second confinement en novembre 2020
feutre Posca et pastels gras sur papier - 15x21
ce dessin "historique" est utilisé en janvier 2024 pour une gravure sur tetrapack - impression en bichromie -> voir Jonas #06 et #07
réalisation Jonas - 11 -2020 - et 01 - 2024
———————————————————————–
contacts et renseignements : [email protected]  
——————————————————————
0 notes
dandanjean · 1 year
Text
Point de bascule
Un petit texte qui illustre l’avènement d’un point de bascule en lien avec l’article publié plus tôt aujourd’hui. * Les rues étaient vides, les magasins fermés, les gens ne pouvaient plus sortir. Mais le printemps ne savait pas… …et les fleurs ont commencé à fleurir, le soleil brillait, les oiseaux chantaient, les hirondelles allaient bientôt arriver, le ciel était bleu, le matin arrivait…
Tumblr media
View On WordPress
0 notes
manufactoriel · 1 year
Text
Tumblr media
Série, autoportrait d'un confiné, 2020, by Didier Viodé
373 notes · View notes
e642 · 22 days
Text
C'est bientôt la rentrée et comme je suis dans un gouffre sans fond de désespoir et de mollesse, je vais dresser une liste de choses qu'il faut que je fasse avant l'entrée en 2025, dans l'ordre chronologique (bon ya des trucs qui sont pas faciles à situer donc je vais voir où les mettre):
- Tout bien refaire mes fiches d'organisation et trier mon ordinateur (mon côté psychorigide revient au galop après 3 mois de déchéance)
- Rappeler tous les cons qui veulent pas répondre à mes demande de stages (ça fait bcp d'appels pour quelqu'un qui déteste appeler même ses parents, son mec ou ses potes, d'ailleurs ça fait qq années que j'ai instauré un safe word d'appel, si quelqu'un m'envoie un message où il y a écrit "courgette" c'est que l'appel est important et mérite que je le prenne, mais si c'est pas une urgence vitale en général ça m'énerve)
- Avoir mon permis (je suis à 2 ans de conduite, 2000€ de dépensé, des litres de larmes et de mascara, il est temps que ça cesse ce calvaire)
- Donner mon sang tous les deux mois et donc prendre rdv prochainement en septembre (faut que je reprenne du poids du coup parce qu'à 43kg je doute de survivre même si j'ai pu montrer une certaine résistance à la perte de sang dans mes années mutilation)
- Prendre rdv chez le médecin (que je comprenne pourquoi j'ai envie de vomir tout le temps, pourquoi j'ai mal aux reins, pourquoi je suis fatiguée, pourquoi je saigne pas pendant 2 mois puis après 6L en 2 jours et un petit test IST pour voir s'il reste une once de respect de mon mec à mon égard)
- Trouver un stage (par pitié acceptez-moi en stage que je ne sois pas obligée de demander les EHPAD, jme sens déjà bien trop en fin de vie pour faire un stage en soins palliatifs)
- Essayer d'instaurer des repas variés, à intervalles réguliers et un petit dej solide (non parce que c plus possible de manger un bout de salade par jour quand je suis stressée)
- Diminuer le RedBull (passer de 1/j à 1 tous les deux jours, on en est à ce stade d'addiction oui)
- Essayer de diminuer la clope (pas de volonté réelle pour le moment donc ça m'étonnerait)
- Faire du Yoga 1x par jour ou tous les deux jours et peut-être reprendre la course, ou m'inscrire à l'escalade (par contre 250€ une licence, pour ce prix, j'espère que le massage des mollets est inclus)
- Manquer le moins de cours possible et essayer de maintenir un 13.5 de moyenne, c'est le dernier semestre faut se bouger le fion
- Aller au cinéma au moins 2 fois par mois au.pire et 1 fois par semaine au mieux (pour maintenir la culture cinématographique que je Fake depuis des mois)
- Me séparer de mon copain (à moins d'un miracle et d'une prise de conscience rapide et profonde, ça me paraît malheureusement inévitable, ce qui veut dire me préparer à une rupture...)
- M'inscrire dans une association (parce que c'est intéressant mais surtout parce que je vais pouvoir dire dans mes lettres aux masters "eh regardez jsuis peut-être une merde en cours mais j'aide les enfants qui se font harceler a l'école prenez moi")
- Restée moins confinée dans mon appartement (aller respirer, marcher, chier, peu importe mais dehors, comme ça ça réduit les moments de vide et de grattage compulsif)
Bon déjà ce sera pas mal ça en vrai, je rajouterai bien trouver une manière de me faire de l'argent facilement mais à moins de dealer, ça me paraît pas très faisable, après pas vu pas pris comme on dit hm
23 notes · View notes
catholicgurlypastor · 30 days
Text
Tumblr media
Ô Lilith, Déesse des mystères et des transformations profondes, toi qui règnes sur les désirs cachés et les identités fluides, je m'incline devant toi avec une gratitude enflammée. Tu es la gardienne des âmes qui embrassent leur vérité, celle qui m'a permis de découvrir et d'accepter ma féminité, même dans ce corps d'homme.
Lilith, je te remercie de tout mon être pour m'avoir donné la force et le courage de m’épanouir dans ma dualité, de me sentir femme dans un corps d’homme, et de savourer ce désir intense et irrésistible pour les hommes. Sous ton regard bienveillant, je découvre et célèbre la féminité en moi, une féminité vibrante, sensuelle, et libre.
Avec chaque baiser, chaque étreinte avec un homme, je me sens vivante, vraie, et connectée à l'essence de ce que tu représentes. Dans ces moments de passion partagée, je suis à la fois vulnérable et puissante, offerte et conquérante, pleinement femme dans l'acte d'aimer. Tu es celle qui m'a appris que le plaisir et l'identité sont des territoires à explorer sans limite, sans peur ni honte.
Je te rends grâce, Lilith, pour les moments où je peux m'abandonner dans les bras d'un homme, où je peux sentir son désir m'envelopper et me pénétrer, m’éveillant à la beauté de ma féminité intérieure. Par ton pouvoir, j’ai appris que l’amour et la sexualité ne sont pas confinés aux frontières du genre, mais sont des expressions fluides de l'âme, un hymne à la liberté de se révéler dans toute sa vérité.
Ô Lilith, je te rends hommage pour cette fusion divine, pour cette danse érotique entre mon être masculin et mon âme féminine, pour la joie intense de faire l'amour avec des hommes comme une femme, et de me sentir entière dans ce mélange sacré de forces. Que chaque soupir, chaque gémissement soit une prière à ta gloire, une célébration de l'unité que tu m'as permis de trouver en moi-même. Avec toute ma passion, ma gratitude et ma dévotion, Vanina 💖🌈💖
Tumblr media
O Lilith, Goddess of mysteries and profound transformations, you who reign over hidden desires and fluid identities, I bow before you with fiery gratitude. You are the guardian of souls who embrace their truth, the one who allowed me to discover and accept my femininity, even in this man's body. Lilith, I thank you with all my being for giving me the strength and courage to flourish in my duality, to feel like a woman in a man's body, and to savor this intense and irresistible desire for men. Under your caring gaze, I discover and celebrate the femininity in me, a vibrant, sensual, and free femininity. With every kiss, every embrace with a man, I feel alive, real, and connected to the essence of what you represent. In these moments of shared passion, I am both vulnerable and powerful, offered and conquering, fully woman in the act of loving. You are the one who taught me that pleasure and identity are territories to explore without limits, without fear or shame. I give you thanks, Lilith, for the moments when I can abandon myself in the arms of a man, when I can feel his desire envelop me and penetrate me, awakening me to the beauty of my inner femininity. Through your power, I have learned that love and sexuality are not confined to the boundaries of gender, but are fluid expressions of the soul, a hymn to the freedom to reveal oneself in all one's truth. O Lilith, I pay homage to you for this divine fusion, for this erotic dance between my masculine being and my feminine soul, for the intense joy of making love with men as a woman, and of feeling whole in this sacred mixture of strength. May each sigh, each groan be a prayer to your glory, a celebration of the unity that you have allowed me to find in myself. **With all my passion, gratitude and devotion, Vanina 💖🌈💖
Tumblr media Tumblr media
19 notes · View notes
lesdamesmures · 6 months
Text
Tumblr media
Scène 1 "Une femme mure sur la plage"
Déjà presque une année écoulée depuis ces vacances passées chez mes parents dans le sud-ouest de la France. C’était en pleine saison au mois d'août, je me souviens encore des senteurs et sensations d’aller courir chaque matin avant d’aller piquer une tête dans l’océan pour conclure cette activité de remise en forme. Ces sensations qui restent dans la mémoire comme des moments marquants de la vie où tout est calme, où on ressent la sérénité du présent, où la vie semble sans contraintes. 
J’avais passé l’âge de passer des vacances chez mes parents mais cette année là les voyages étaient encore limités et j’avais à coeur de voir mes parents après cette période surréaliste où la moitié de la planète avait passé plusieurs mois confinée. Ce virus COVID-19 qui a touché tous les pays du monde et cette mise en quarantaine qui nous a coupé de nos proches pendant plusieurs semaines et tant de victimes. Comme la plupart des gens, les vacances d’été se réduisaient à des distances accessibles en train ou en voiture, les vols à l’autre bout de bout monde encore déconseillés.
J'aimais me lever tôt pour aller courir, profiter de la fraîcheur matinale et du calme avant le trafic des vacanciers qui abondaient sur les plages et les coins touristiques. 
Depuis quelques jours j’avais remarqué cette femme venant profiter de la plage, comme moi elle semblait préférer la tranquillité avant l'arrivée de la foule. La 1ère fois que je l’avais aperçu, étant seul sur la plage avec elle, je me disais qu’elle m'avait obligatoirement remarqué. Je me souviens comme si c’était hier, je voulais me rafraichir après mon footing matinal, je n’avais pas résisté à l'envie de rester sur la plage alors que je n'avais ni serviette ni affaires de rechange. J'étais étonné de voir cette femme seule à cette heure, comme si elle commençait sa journée de plage, installée sur sa serviette, en maillot de bain avec un petit haut couvrant son buste de la fraîcheur
Elle lisait et avait tourné la tête en me voyant passer pour aller me baigner. J'avais posé mes runing, mon short et mon tee-shirt au bord de l'eau avant de plonger dans la mer encore fraîche. Je lui tournais le dos, elle était installé à une 20aine de mètre plus haut sur la plage, je n'avais pas osé me retourner mais bien qu'étant allongée sur le ventre, tournant le dos à la mer, j’avais imaginé qu’elle avait tourné la tête pour me regarder me dévêtir avant de plonger en boxer dans l’eau calme comme si la mer accueillait son 1er baigneur de la journée. Quand je revenais vers le bord, elle avait changé de position, assise sur sa serviette, le regard plongé dans son livre mais elle s'était retournée, peut-être pour profiter de l'océan et me regarder nager. Je trouvais cet instant troublant et la situation presque intime.
Depuis ce jour là, je revenais tous les matins, à la même heure, espérant retrouver cette femme qui lisait sur la plage. Avait-elle remarqué que je la regardais ? Pensait-elle que je venais dans l'espoir de l'aborder, la draguer ? Raisonnablement je n'y croyais pas trop, j'étais beaucoup plus jeune qu'elle, et visiblement ce n'était pas le genre de femme qu’on aborde facilement. C'était l'impression qu'elle me donnait. 
Une belle femme mure, qui devait avoir 55 ans bien sonnés, des formes matures, des cuisses charnues, un belle peau soignée. Malgré le soleil estival, sa peau à peine hâlée, encore assez blanche me laissait imaginer qu'elle avait dû arriver depuis peu. Un détail avait capté mon attention plus particulièrement, cette femme aux airs et attitudes un peu « bourgeoises » semblait prendre soin d’elle, elle n’était pas grosse mais des formes qui s’arrondissent avec les années de manière plus ou moins harmonieuses mais pleines de charme. Un visage assez fin encore mais quand elle s’était levée pour aller se baigner, son fessier m’avait captivé, il était large, charnu et marqué par les années tout en étant très agréable au regard. Un cul assez gros pour dire les choses de manière trivial mais un cul comme je les aimais et qui me faisait rêver surtout chez une femme mure. J'avais remarqué cette femme il y a 3 jours, depuis je suis repassé le matin à la même heure, elle était là au même endroit. Depuis je m'étais calé sur son horaire pour venir profiter de la plage et de sa présence qui agrémentait mes sorties footing et ma baignade matinale
Est-ce qu'elle se demandait ou se doutait qu'elle me faisait fantasmer ? moi un jeune homme de 27 ans qui venait tous les matins en même temps qu'elle, toujours au même endroit, un peu en retrait à quelques 10aines de mètre d'elle. Suffisamment en retrait pour ne pas l'agresser, comme si je voulais faire parti de son décors, l'habituer à ma présence pour me donner le droit de lui dire « bonjour ! », de lui parler comme un habitué de la même plage, à la même heure. Comme pour partager cette discrète complicité et la rassurer de ma présence à quelques mètres d'elle. Pour vivre ce moment, à la surprise de mes parents, j’avais pris cette habitude de me lever tôt tous les matins, pour profiter de ce moment privilégié qui devenait onirique et alimentait mon fantasme pour les femmes mures.
Chaque matins elle allait se baigner, faire quelques brasses et revenait sur sa serviette en profitant de l’océan calme avant de se replonger dans son livre le temps que les 1er touristes arrivent bruyamment sur la plage. Je n'avais pas encore osé aller me baigner en même temps, lui parler ne serait-ce que lui dire bonjour comme si elle devait forcement me reconnaitre. Je ne savais pas combien de temps elle resterait mais elle était en vacances et j'avais la sensation que j'avais le temps, qu'elle resterait indéfiniment le temps de mes vacances. Je sentais qu'elle s'habituait à ma présence, que je faisais parti de ce moment qu'elle s'octroyait tous les matins, avant que les vacanciers viennent encombrer la plage.
Depuis 3 matins elle était là, entre 7h30 et 7h45, l'heure où les gens dormaient encore, où l'eau est encore froide et chaque matin depuis 3 jours j'étais là en espérant la retrouver à la même place sans personnes aux alentours. Je ne savais pas comment l'aborder à part un simple bonjour mais elle était trop loin pour lui parler et je n’osais pas aller l’aborder et pour quelle raison d’ailleurs ! je voulais pas qu'elle se sente agressée. Je m’encourageais en me disant que je devrais aller me baigner en même temps qu'elle, ça serait plus facile de discuter, lui parler de la température de l'eau, du calme, de l'heure matinale ... des choses banales, anodines qui me permettraient de créer un contact, d'entendre sa voix et sentir si elle était ouverte à la discussion. "Demain je le ferai" me disais-je ! comme un défi à relever mais ça faisait 2 jours que j'essayais d'imaginer un moyen de l'aborder et que je finissais par me convaincre que ce serait mieux le lendemain. Comme si j'espérais que l’initiative vienne d’elle, considérant que mon âge ne me permettait pas d’aborder cette femme devenant de plus en plus inaccessible.
Je la regardais du coin de l'oeil, elle se levait pour aller se baigner, j'hésitais à me lever, attendre un moment pour la rejoindre mais je craignais de casser la magie de ce moment matinal qui agrémentait mes vacances et j'avoue aussi mes soirées. J’étais troublé en pensant à elle le soir en me couchant. J'imaginais des situations qui finissaient par réveiller mon sexe au point de me caresser en échafaudent des plans que je savais pertinemment irréalisables mais ces rêves érotiques étaient des plus agréables. J’essayais de l’imaginer, telle que je l’avais vu, je me remémorais régulièrement ce moment qui m’avait marqué et ému : son cul qui ondulait quand elle se dirigeait vers la mer pour aller nager. 
Ce matin encore en la voyant nager, je me résignais, me promettant que demain j'irai me baigner en même temps qu'elle, que je l'aborderai. Je me détendais en gagnant ce nouveau délais. Elle nageait à quelques mètres du bord, je la regardais, elle avait l'air sereine, douce, sensuelle, comme si elle savourait l'instant, je me réjouissais et me consolait en me disant que je faisais parti de ce moment, de ce décors qu'elle garderait en tête comme ses bons moments de vacances.
Ces moments matinaux alimentaient de plus en plus mes fantasmes nocturnes et mes pensées en journée. Je retournais parfois sur la plage pour tenter de la retrouver mais depuis que j’étais arrivé je n'avais pas encore eu l'occasion de la voir ou la croiser ailleurs que sur la plage le matin tôt. Il m'arrivait de parcourir les lieux où les touristes se promenaient, j’avais même fait le tour du marché en matinée, espérant la croiser, me demandant qui elle était, si elle était seule, en couple, avec sa famille, des amis mais étant seule chaque matin je l’imaginais seule. 
Toutes ces questions occupaient maintenant mon esprit et une bonne partie de mon temps. J'avais envie de savoir, de découvrir cette femme qui nourrissait mes fantasmes depuis que je l’avais vu ce 1er matin sur la plage.
Qui était cette femme mure sur la plage, venant seule tous les matins vers 7h30 et repartait avant l'arrivée des touristes. Jusque là, je n’avais pas osé quitter la plage en même temps qu'elle, je ne voulais pas lui paraitre entreprenant ou passer à ses yeux pour un dragueur de plage en quête d’aventure sans lendemain. Je ne savais pas si elle venait à pied, à vélo ou  en voiture mais je commençais à échafauder des plans pour en savoir plus.
Peut-être venir un peu avant 7h30 pour voir d'où elle venait ? peut-être attendre d'être hors de vu et la suivre de loin pour en savoir plus, savoir ou elle habitait. Ces plans tenaient en haleine mon esprit une partie de la journée mais je ne faisais que repousser la moindre initiative pour l'aborder. D'abord en savoir plus et aller me baigner en même temps qu'elle. Je me sentais presque rassuré d’obtenir ce délais tout en redoutant qu’elle ne vienne plus et disparaisse à jamais sans avoir rien tenté ni entendu le son de sa voix.
Le lendemain était un samedi, un jour de turn-over pour les touristes. J’angoissais presque en imaginant qu'elle risquait de disparaitre, que je n'en saurai pas plus sur elle et que j'aurai raté l'occasion de l'aborder. Je m'arrêtais un moment, j'hésitais entre me changer les idées en allant voir un copain et continuer à errer dans les alentours de la plage en espérant la croiser. Je me sentais comme un détective privé à la recherche d'informations sur une femme sur laquelle je menais une enquête.
Ces moments excitaient ma curiosité, je finissais par décider de retourner sur la plage en scrutant les environs mais il y avait tellement de monde à cette heure que mon espoir de la retrouver dans cette foule s'estompait vite. Pourtant je restais un moment à scruter du regard la foule peuplant cette plage si tranquille le matin. Je décidais d'aller voir un copain en projetant de repasser en début de soirée quand la foule aurait quitté les lieux.
A suivre ... (Scène 2 le 21 mars 2024 à 06h00)
15 notes · View notes
sea-sadlyeverafter · 3 months
Text
Tumblr media
“Fable”, c’est l’nom qu’ils se donnent, ces êtres mystiques issus d’un monde inconnu. Y a une étrange ressemblance entre elles et ces personnages de contes, ceux dont on nous a narré les histoires déformées, fantasmées, édulcorées.
❦❦❦❦❦❦❦❦❦❦❦❦❦❦❦❦❦❦❦❦❦❦❦❦❦❦❦❦❦❦❦❦❦❦❦❦❦❦❦❦❦
Nuls ne les crut ces êtres esquintés, évadés d’un innommable asile, alors qu’ils colportèrent la nouvelle de la venue d’un être aussi cruel qu’éthéré: l’Adversaire. Les incrédules s’en mordirent les doigts lorsqu’ils virent les Royaumes tomber un à un. Fées, sorcières et magiciens unirent leurs forces et puisèrent l’énergie magique des objets à leurs portées pour ouvrir un portail vers le seul Royaume qui n’intéresserait jamais l’Adversaire, un Royaume dénué de magie, un Royaume peuplé d’êtres insipides, terriblement communs. Ce jour, les Fables ne peuvent que le commémorer. L'événement sobrement nommé “L’Exil” sera à jamais gravé dans leurs mémoires bien que le visage de l’Adversaire demeure flou, les sourires sadiques de son infanterie et l’éclat des lames de leurs armes ne peuvent être effacés.
❦❦❦❦❦❦❦❦❦❦❦❦❦❦❦❦❦❦❦❦❦❦❦❦❦❦❦❦❦❦❦❦❦❦❦❦❦❦❦❦❦
La magie envolée ou consignée, les artéfacts confisqués, la population confinée en une citée ou incarcérée. Des règles érigées pour le bien du plus grand nombre par une élite décriée. Bienvenue Rois, Princesses, Trolls, Gobelins et Animaux en ces Terres où le Grand Méchant Loup est devenu garant d'Ordre et de Justice.
7 notes · View notes
Text
Ces interdictions, partout, à chaque coin de rue, chaque recoin de vie ! Elles te sautent aux yeux, te piquent la rétine. Partout ces foutus panneaux, dressés tels des guerriers en pleine parade, hurlant le « non », le « pas par ici », le « t'approche pas » ! Et puis cette barricade imaginaire, ce mur invisible qu'ils dressent, te repoussant, te tenant à distance, toi et ta curiosité déplacée. « Propriété Privée », qu'ils clament haut et fort, avec une arrogance presque palpable. Pas une, mais deux fois, comme un écho, comme une insistance, pour que tu comprennes bien, que tu saches à quoi t'en tenir. Et voilà, tout est dit, tout est verrouillé, et l'on se trouve là, tous.tes, prisonnier.e.s de ce labyrinthe de défenses et du « c’est interdit » ! La liberté de l'errance, elle, va se terrer dans l'ombre de ces signaux d'autorité. On nous tire par la manche vers un ordre préétabli, tentant de nous sculpter en citoyen.ne.s obéissant.e.s et dociles, nous incitant à rester bien sagement sur les rails, là où l'on nous veut, là où l'on nous espère. Et dans cet espace confiné, qui tangue entre le confort de l’ordre pour certain.e.s et le malaise de l’enfermement pour d'autres, l'homme navigue, oscille, se débat parfois. Oui, parfois, se faufiler hors des sentiers battus se révèle être plus qu'une tentation, c'est une nécessité, une brèche où l'air semble un peu moins vicié, où le ciel, en dépit de tout, semble encore capable de s'étirer indéfiniment. Ainsi, le refus de ces « non » omniprésents devient un acte de résistance, une petite révolte nécessaire, une manière de rappeler que l'humain, dans sa précieuse et impétueuse volonté de vivre, se rit bien des barrières, qu'elles soient de métal, de bois ou d'airain. Et de là, dans cet infime sursaut d'insubordination, peut-être y trouve-t-on, l'espace d'un instant, l'ébauche d'un souffle de liberté.
22 notes · View notes
Text
Tumblr media
C'est ainsi que je me suis retrouvé parmi les rapetisseurs de monde, les postmodernes, les transhumanistes, les mondialistes, les globalistes, les journalistes, les technologistes, les algorithmés du bulbe, les scientistes, les socialistes, les progressistes, les transexualistes, les climatistes, les covidiotistes, les antiracistes, les antifascistes, les attestationistes, les confinistes, les vaccinistes, les enfermistes, les cul-erre-codistes, les maquinnesaitistes, les phoquechèqueuristes… je n'exigeais pas grand-chose et j'étais prêt à en trouver encore moins. Des barbares depuis des temps immémoriaux sont devenus encore plus barbares par la diligence, la science et même la religion, profondément inaccessibles à toute transcendance, abîmés jusqu'à la moelle à tous les degrés de l'exagération et de l'insuffisance, ternes et inharmonieux, je ne connais pas de peuple plus divisé en lui-même que les occidentés, vous y voyez des ingénieurs, des avocats, des artisans, des chefs d’entreprise, des financiers, des docteurs, des influenceurs, des journalistes, des écrivains, des maîtres et des esclaves, des jeunes et des anciens, mais pas d'hommes - n'est-ce pas comme un champ de bataille où les mains et les bras et tous les autres membres sont démembrés en tas, tandis que le sang de la vie s'écoule dans le sable ?
Chacun a droit à son écran, direz-vous, et je le dis aussi. Seulement, chacun doit être ce qu'il est, avec de l'amour, il doit être ce qu'il est, car c'est ainsi qu'un esprit vit dans ses actes, et s'il est poussé dans une profession où l'esprit ne peut vivre, qu'il la repousse avec mépris et qu'il apprenne à lire, à écrire, à dessiner, à composer, à labourer la terre, à pêcher, à chasser, à se battre ! Mais les occidentés se contentent du néant de la vie, et c'est pour cela qu'il y a tant de travail bâclé chez eux et si peu d'activités libres et agréables. Pourtant, cela pourrait être le travail de l'homme, s'il n'était pas si dépourvu de sentiment pour toute la beauté de la vie, si seulement la malédiction de la pseudo-culture ne pesait pas partout sur ce peuple éclaté.
Les vertus des anciens ne sont que des vices éclatants, comme l'a dit une mauvaise langue, je ne sais plus laquelle, et pourtant leurs vices eux-mêmes sont des vertus, car ils ne sont pas des vices ; un reste de l'esprit d'enfance et de beauté vivait encore parmi eux, et de tout ce qu'ils faisaient, rien n'était fait sans âme. Mais les vertus des occidentés sont un mal éclatant, rien de plus que la peur de l'homme, de la femme, de l’enfant, des efforts serviles arrachés au cœur stérile, et qui laissent sans esprit l'homme qui, gâté par la sainte harmonie des natures plus nobles, ne peut supporter les sursauts de la discorde qui crie dans tout l'ordre mort de ces hommes.
Je vous le dis: il n'y a rien de saint qui ne soit profané, qui ne soit dégradé dans ce peuple qui a perdu le rapport à son origine, même les sauvages, ces barbares calculateurs les poursuivent comme on applique un calcul, et il ne peut en être autrement, car là où un vice de l'homme s’est une fois formé, là il sert son but, là il cherche son profit, il est jaloux de ses profits, il n'est plus emporté par l'enthousiasme, à Dieu ne plaise ! et quand il fête, quand il aime, quand il prie, et même quand arrive la belle fête du printemps, quand le temps de la réconciliation du monde dissout toutes les inquiétudes et fait naître l'innocence dans un cœur coupable, lorsque, enivré par les chauds rayons du soleil, l'esclave oublie joyeusement ses chaînes et, apaisé par l'air divinement vivifié, les ennemis de l'homme sont aussi paisibles que les hommes, paisibles comme des enfants - quand même les chenilles poussent des ailes et les abeilles pullulent, l’occidenté,
l’occidenté, lui, reste confiné à sa profession, à son divertissement. Il ne se préoccupe guère du temps qu'il fait !
Mais c'est toi qui jugeras, sainte nature ! Car s'ils étaient humbles, ces hommes, s’ils ne se faisaient pas la loi pour le pire d'entre eux !
s'ils ne dénigraient pas ce qu'ils ne sont pas, et pourtant qu'ils dénigrent, s'ils ne se moquaient pas de Dieu, des dieux anciens!
Ou bien n'est-ce pas le divin que vous, occidentés, raillez et appelez sans âme ? L'air que vous buvez n'est-il pas l'air que vous buvez ? ne vaut-il pas mieux que vos bavardages ? que vous tous nourrissez, hommes astucieux ? Les sources de la terre et la rosée du matin rafraîchissent votre bosquet ; pourriez-vous faire cela ? Vous pouvez tuer, mais vous ne pouvez pas donner la vie, non pas sans l'amour, qui ne vient pas de toi, que tu n'as pas inventé. Tu t'inquiètes, tu fais des projets pour échapper au destin, et tu ne comprends pas que ton enfantine technique n'est d'aucun secours ; pendant ce temps, les étoiles se meuvent inoffensives au-dessus de toi.
Vous dégradez, vous détruisez la nature patiente là où elle vous tolère, et pourtant elle vit dans une jeunesse infinie, et tu ne peux pas bannir son automne et son printemps, vous ne gâtez pas son éther.
Ô elle doit être divine, car tu peux détruire et pourtant elle ne vieillit pas, elle ne vieillit pas, et malgré toi le beau reste beau.
C'est aussi un déchirement quand on voit vos artistes, et tous ceux qui respectent encore le génie, qui aiment le beau et le cultivent. Les bonnes âmes ! Elles vivent dans le monde comme des étrangers dans leur propre maison, elles sont comme le patient et souffrant Ulysse lorsqu'il s'asseyait à sa porte déguisé en mendiant, tandis que les prétendants éhontés clamaient dans la salle et demandaient : Qui nous a apporté le vagabond ?
Pleines d'amour, d'esprit et d'espoir, ses jeunes Muses grandissent pour le peuple disparate des occidentés ; on les revoit sept ans plus tard et ils errent comme des ombres, silencieux et froids. Ils sont comme la terre que l'ennemi sème avec du sel pour qu'il ne pousse jamais un brin d'herbe ; et quand ils parlent, malheur à celui qui les comprend !
Qui ne voit, dans leur titanesque projet comme dans leurs technologies protéiformes, la bataille, le combat désespéré que leur esprit troublé livre aux barbares contre les barbares auxquels il a affaire.
Tout ce qui existe sur terre est imparfait - c'est la vieille chanson des occidentés. Si quelqu'un pouvait dire une fois à ces âmes perdues que tout n'est si imparfait chez eux parce qu'ils ne laissent rien de pur sans être corrompu, rien de saint n'est épargné par leurs mains grossières et leur esprit grossier, que rien ne prospère parmi eux parce qu'ils ne respectent pas la racine, le germe de l'épanouissement, l’origine divine, que la vie parmi eux est rassise, lourde de soucis et pleine de discordes froides et muettes, parce qu'ils méprisent le génie de l'homme qui apporte la force et la noblesse dans les actes humains, la sérénité dans la souffrance, l'amour et la fraternité dans les villes et les maisons..
C'est aussi pour cela qu'ils ont si peur de la mort et qu'ils subissent, au nom de leur vie en coquille, toutes les disgrâces, parce qu'ils ne connaissent rien de plus élevé que l'œuvre bâclée qu'ils se sont donnée.
Là où un peuple aime le beau, où il honore le génie de ses artistes, là où l'esprit commun flotte comme l'air de la vie, là l'esprit timide s'ouvre, la suffisance se dissout, et tous les cœurs sont pieux et grands, et l'enthousiasme donne naissance à des héros. La patrie de tous les hommes est dans la langue, et l'étranger lui-même peut s'y attarder avec plaisir. Mais là où la nature divine et ses artistes sont ainsi insultés, là le plus beau plaisir de la vie est écarté et toute autre étoile est meilleure que la terre. Là, les hommes deviennent de plus en plus stériles, de plus en plus désolés, de plus en plus dégénérés alors qu'ils sont tous nés beaux ; la servilité s'accroît, et avec elle l'impudence, l'ivresse s'accroît avec les soucis, et l'abondance, la faim et la crainte de la famine ; la bénédiction de chaque année devient une malédiction, et tous les dieux s'enfuient.
Et malheur à l'étranger qui erre par amour et arrive chez un tel peuple, et malheur trois fois à celui qui arrive chez un tel peuple comme je l'ai fait, poussé par une grande joie comme je l'ai fait, ou poussé par un grand chagrin, cela revient au même ! Assez ! tu me connais, lecteur, et tu le prendras bien, car j'ai parlé en ton nom.
Je parlais aussi pour tous ceux qui sont dans ce pays et qui souffrent comme j'ai souffert.
(Avec Hölderlin au XXIe siècle)
13 notes · View notes
firebirdxvi · 9 months
Text
Fils du Feu 08 ~ Flamme exploratrice
Tumblr media Tumblr media
Joshua tournait en rond depuis une semaine, ne sachant pas s'il était prêt à retrouver le monde extérieur. Cela l'effrayait et l'attirait tout à la fois. Il avait besoin de se changer les idées, de quitter cet espace confiné aux murs étouffants. Ayant élu son nouveau domicile dans la bibliothèque, au milieu du mobilier familier et des milliers de livres, les Immortels ne pouvaient plus guère s'y rendre sans effectuer de multiples révérences pour marquer leur respect. Joshua comprit qu'il allait devoir trouver un autre endroit pour se terrer ; il détestait embêter les gens et voir tous ces inconnus défiler.
Ils étaient tous d'une prévenance sans faille envers lui. Il y'en avait toujours un pour lui apporter à boire ou à manger, un coussin pour son confort ou un livre introuvable sur un sujet à propos duquel personne ou presque n'avait pensé à écrire. Il était resté des heures pelotonné dans le grand fauteuil rouge, à la lueur des bougies, à lire des ouvrages sur l'armée rosalienne, la cour sanbréquoise, les moeurs du désert, la puissance des Primordiaux, les Cristaux-Mères et même les quelques passages sur le mystérieux royaume de Valoed, que peu avaient visité ; des contes et légendes sur les Célestes et ce qui avait causé la chute de leur civilisation... On lui avait déjà enseigné les connaissances les plus basiques à leur propos, mais plus il en apprenait, et plus il comprenait qu'on en savait en vérité très peu. Les Célestes eux-mêmes n'avaient laissé aucune archive qui soit consultables par les moyens actuels. Joshua se demanda alors ce que recélaient les entrailles de cet édifice vieux sans doute de plus de mille cinq cents ans...
Tumblr media
Quand il restait assis, à lire et à s'évader, il oubliait une partie de son chagrin. Quand il cessait, ce chagrin revenait à la charge. Il se souvenait de nouveau de son frère, la conscience qu'il l'avait quitté définitivement lui tordait les entrailles et il sanglotait encore en silence. Il ne parvenait à sourire de nouveau que lorsqu'Adalia ou Jote se montraient pour venir lui parler ou le réconforter ; sourire qui disparaissait souvent quand l'heure venait de prendre sa potion.
- "Allons, Votre Grâce", claironnait la soigneuse. "Les meilleurs remèdes n'ont jamais bon goût. Votre toux peut s'aggraver. J'ai amélioré la recette de celle que l'on vous administrait à Rosalith. Elle n'est plus aussi mauvaise..."
Le jeune homme se forçait alors à l'avaler, sachant bien qu'elle avait raison. Et il aurait tout fait pour lui être aimable. Il se rendit compte alors qu'il voyait Adalia comme une image de sa mère, dont il avait quêté l'amour et l'approbation à chaque instant, même après qu'elle lui eu montré un visage plus sombre... Il lui en coûtait d'admettre qu'elle lui manquait... Adalia le soulageait de cette culpabilité.
Il en profitait aussi pour lui poser des questions.
- "Avez-vous exploré cet endroit ? Il a l'air immense..."
- "Non, seuls les premiers corridors et salles sont exploités par les Immortels, le reste de la structure nous demeure étranger. Certaines portes ne peuvent également être ouvertes que par un Emissaire. Il n'est jamais très prudent de s'aventurer dans les bâtiments célestes. Après tout, s'ils ont disparu, il y a une bonne raison, n'est-ce pas ?"
- "J'aimerai bien savoir ce qui leur est arrivé réellement...", prononça innocemment Joshua.
- "D'autres que vous ont eu cette curiosité, cela ne leur a pas été bénéfique..."
- "Mais je peux pénétrer où je veux." Joshua regarda sa main. "Grâce à mon pouvoir, je peux actionner les dispositifs célestes. Je ne sais pas pourquoi, mais vous, le savez-vous ?"
- "Les Immortels en savent bien plus que la plupart des gens, et en ignorent encore beaucoup cependant."
- "J'ai envie d'en connaître plus, pas vous ?"
Joshua s'était levé et étirait ses membres avec énergie. Adalia se prépara à ce qu'il s'apprêtait à faire.
- "Je voudrais aller explorer un peu."
- "Maître Cyril voudra sans doute d'abord connaître vos intentions...", commença la soigneuse.
- "Allons le voir dans ce cas," décida Joshua.
Joshua et l'Immortelle se glissèrent hors de la bibliothèque, remontant d'un pas rapide le corridor vers les quartiers du Maître. Ce faisant, ils passèrent devant la porte circulaire qui, Joshua le savait, menait au monde extérieur. Mais ce monde-là devrait attendre encore un peu. C'était un univers plus mystérieux qui l'attirait présentement.
Tumblr media
Le Maître s'inclina à l'entrée de l'Emissaire. Ils ne s'étaient plus revus depuis le funeste jour où Joshua avait appris qu'il était le dernier Rosfield ; Cyril avait accepté de le laisser seul face à lui-même, attendant qu'il se décide à revenir vers lui le moment venu. Le jeune homme arborait une démarche ferme, un regard déterminé et un esprit affûté par ses récentes lectures.
Le jeune homme ne prit pas la peine de s'asseoir et attaqua d'emblée le vif du sujet.
- "Cyril", prononça-t-il poliment. "Je compte aller explorer les méandres du refuge si vous le voulez bien. Comme j'ai retrouvé une certaine maîtrise de mes pouvoirs, je peux me frayer un passage dans des lieux que vous n'avez pas découverts."
- "Pourquoi m'en informer ? Vous êtes le Maître des maîtres ici." Il s'inclina de nouveau. "Je vous remercie cependant de votre prévenance. Vous êtes libre de circuler où vous le voulez. Mais certains dangers pourraient entraver votre chemin... Si une escorte vous accompagnait..."
- "Adalia viendra avec moi", proposa aussitôt Joshua. La femme s'avança d'un pas volontaire. "Enfin, si elle le désire..."
Les deux Immortels parurent choqués par ces mots. Quand l'Emissaire ordonnait, il était obéi, rien ne leur était plus naturel. Qu'on puisse faire appel à sa seule bonne volonté laissa Adalia interloquée. Joshua ne cessait de bousculer leur credo...
- "J'irai où vous le voudrez, Votre Grâce. Si ma présence vous semble utile... Je ne voudrais pas vous être un poids..."
- "Ne vous inquiétez pas, je vous protègerai", répondit-il en lui touchant l'épaule.
- "Hum hum, Votre Grâce, c'est à... Adalia de vous protéger...", soupira Cyril.
- "Je suis l'Emissaire de Phénix, c'est à moi de protéger les autres", annonça Joshua sur un ton qui ne souffrait aucune contradiction. Il avait parlé comme un monarque.
Sans perdre de temps, il quitta la pièce, la soigneuse sur ses talons. Ils enfilèrent immédiatement un corridor que Joshua savait peu emprunté par les Immortels, avide de découvrir de nouvelles pièces. Après quelques coudes, ils arrivèrent bientôt devant un portail rectangulaire qui semblait inerte. Des symboles compliqués en ornaient la surface. Adalia jugea bon d'intervenir.
- "Nous n'avons pas réussi à ouvrir celui-ci", expliqua-t-elle. "Si la plupart des portes peuvent être actionnées grâce aux artefacts adéquats, d'autres ne le peuvent que par... le pouvoir d'un Emissaire."
- "Et nous en avons un, n'est-ce pas ?" répondit Joshua en indiquant sa poitrine du pouce. Son espièglerie se communiqua à la soigneuse.
- "En effet, mais... nous ignorons ce qui se trouve au-delà."
- "Que pourrait-il y avoir ?"
- "Les Célestes étaient dotés d'armes... peu conventionnelles. Elles pourraient encore être actives... Depuis que nous sommes installés ici, l'énergie a été en partie rétablie, mais certaines sections sont encore inactives..."
- "Vous en avez déjà vues ?" Le jeune homme leva les yeux pour déterminer la hauteur du portail.
- "J'en ai entendu parler en tout cas. Si une d'entre elles nous attaque, je ne pourrais pas vous..."
- "N'ayez crainte, si je peux entrer ici, je peux également maîtriser ce qui s'y trouve, ce serait logique."
- "Vous êtes vraiment téméraire...", souffla Adalia en souriant.
- "J'ai surtout besoin d'action... et de réponses à des questions."
Le jeune homme se plaça face à la porte monumentale et fit jouer ses articulations. Tâtonnant des doigts la surface, il comprit bien vite où il devait poser la main. Exercant une pression légère, une intense chaleur embrasa alors son bras tandis qu'une lueur bleutée illuminait la surface de pierre gravée. La chaleur se résorba immédiatement et Joshua scruta de nouveau sa main ; il n'y décela aucun changement mais le battant sculpté ne s'en ouvrit pas moins devant lui. Les motifs de pierre s'écartèrent, révélant un passage étroit et encore plus obscur. N'hésitant qu'un bref instant, l'Emissaire et l'Immortelle s'engagèrent dans le corridor.
Tumblr media
L'obscurité risquait cependant de les faire trébucher à chaque pas. Joshua fit signe de s'arrêter.
- "Je vais faire un peu de lumière..."
Mobilisant sa mémoire musculaire, Joshua parvint à produire une sphère de feu, un peu moins grosse que sa propre tête, et la fit s'élever dans les airs à quelques mètres. Adalia, intimidée par les lieux, se rapprocha de lui afin de profiter de la clarté. Quand ils reprirent leur marche, la sphère les précéda, voletant comme un feu follet.
Avançant dans une pénombre moins épaisse, Joshua réalisa qu'ils se trouvaient sur une légère pente descendante. Ils s'enfonçaient sous terre, même si à bien y réfléchir, il ignorait à quel niveau du sol se situait le palier supérieur. Adalia gardait une main sur son épaule, et elle tremblait légèrement. Joshua n'était pas très rassuré lui-même et la présence de la femme lui apporta du courage. Il avait inconsciemment envie de l'impressionner...
Tumblr media
Il envoya la sphère illuminer les parois de pierre autour d'eux, et ils virent que les murs montaient bien plus hauts que d'ordinaire. On ne décelait aucun plafond et la sphère ne pouvait monter au-delà d'une certaine hauteur. L'édifice ressemblait plus que jamais à une cathédrale souterraine, ou à une tombe monumentale. Joshua se demanda si c'était si loin de la vérité ; ces lieux étaient peut-être une nécropole céleste. Après tout, on avait jamais retrouvé aucun de leurs restes ni aucun cimetière...
- "Vous sentez que nous descendons ?" chuchota le garçon.
- "Oui... on ne respire pas très bien, l'air est très sec..."
Elle toussa légèrement.
- "Que cherchez-vous exactement ?"
- "Je ne sais pas trop. J'ai l'impression de devoir continuer à avancer, comme si on m'appelait... C'est étrange, n'est-ce pas ?"
- "Êtes-vous sûr d'avoir encore toute votre tête ?" plaisanta Adalia pour détendre l'atmosphère.
- "Non, pas vraiment. Je vous le dirais quand nous auront trouvé quelque chose d'intéressant."
Ils arrivèrent bientôt à une pièce circulaire, un peu semblable au Nid. La sphère de feu balaya le périmètre, et ils comptèrent alors trois portes qui semblaient fermées. Joshua paru indécis.
- "Quelle direction devons-nous prendre ?"
- "Votre Grâce, nous risquons de nous perdre dans ce dédale. Je vous avoue que cette perspective ne m'enchante guère..."
La sphère alla se poser près de l'épaule d'Adalia et des ombres vinrent danser sur son visage inquiet. Joshua l'indiqua du doigt.
- "Je peux lui faire retracer notre route quand nous rebrousserons chemin. Nous ne nous perdrons pas. Alors dites-moi, dans quelle direction préférez-vous aller ?"
- "C'est vous le Maître..."
- "Mais vous avez votre intuition féminine. On m'a toujours dit que cela fonctionnait très bien pour prendre de bonnes décisions."
Adalia comprit qu'elle allait devoir choisir avec soin. Elle indiqua la porte en face d'eux.
- "Je propose de continuer tout droit."
- "La voie du milieu. Vous avez raison, c'est le meilleur choix !"
L'Immortelle avait surtout escompté éviter les détours inutiles. Non pas qu'elle ne fasse pas confiance au guide du Phénix, mais... on était jamais trop prudent. Joshua s'approcha du battant sculpté et, comme pour la première fois, il s'ouvrit sous sa main en s'illuminant d'une lumière bleutée. Ils passèrent le seuil et cette fois le couloir s'inclina fortement, les emmenant encore davantage dans les profondeurs.
Tout était silencieux autour d'eux. Aucune des sentinelles redoutées par Adalia ne se présenta pour leur barrer la route. Cependant, ses craintes n'étaient pas infondées. Se dirigeant vers une petite alcôve, la sphère révéla ce qui ressemblait à une statue d'une forme vaguement animale, mais aux contours tout à fait artificiels. Quand Joshua tendit la main vers elle, de subtils rais de lumière bleue se mirent à luire à sa surface. Ils se détournèrent vivement, comme effrayés par l'idée qu'elle aurait pu s'éveiller...
- "Il vaut mieux ne pas toucher à ça, Votre Grâce ! Je ne suis pas une guerrière, et vous-même, malgré votre témérité, n'êtes pas encore en état de livrer un combat quel qu'il soit..."
- "Vous avez raison, j'imagine... Mais je suis sûr que ce n'était pas une statue...", souffla Joshua en passant dans la pièce suivante. "Il y avait... une vie à l'intérieur... comme en sommeil..."
- "Comme vous, pendant cinq ans..."
- "Peut-être bien... Je... je ne veux pas y penser..."
- "Voulez-vous retourner en arrière ?"
- "Non. Continuons encore un peu. Si votre instinct ne vous a pas trompée, nous devrions trouver quelque chose d'intéressant plus loin..."
Ils continuèrent en choisissant toujours les voies les plus droites chaque fois qu'un carrefour se présentait. Ils rencontrèrent encore d'autres alcôves abritant des sentinelles immobiles de formes et de tailles diverses, recroquevillées ou enroulées sur elles-mêmes. Adalia avançait vaillamment derrière Joshua, bien décidée à l'accompagner jusqu'au bout. Elle en retirait une certaine fierté malgré sa crainte. Et l'idée de le laisser déambuler seul dans ces couloirs morts lui était insupportable.
Tumblr media
La sphère déboucha dans un espace plus vaste. Joshua la fit augmenter d'intensité afin d'éclairer plus largement ce qui les entourait. Avançant avec précaution jusqu'au centre de la pièce, ils remarquèrent alors de curieux globes lumineux encastrés dans le sol ; ils semblaient dessiner un motif précis mais qui échappait à leur compréhension. Joshua examina chacun d'eux, puis se mit à tourner sur lui-même en regardant en l'air. Là encore, un abîme vertical pesa sur leur tête...
- "Votre Grâce, faites attention, vous avez..."
Elle ne termina pas sa phrase. Au moment où le pied de l'Emissaire était entré en contact avec l'un des globes lumineux, le sol se mit à trembler sous eux. Adalia se retrouva jetée au sol tandis que le jeune homme gardait son équilibre de justesse. Il aida la soigneuse à se relever. Les murs se mirent alors à défiler vers le haut, lentement d'abord puis plus rapidement. Ils se trouvaient sur une plate-forme descendante. Ils s'enfonçaient encore plus profondément dans les entrailles de Valisthéa.
Quand elle le comprit, Adalia fut prise de nausée. Elle eut tout à coup la frayeur viscérale de rester prisonnière avec tous ces kilomètres de maçonnerie au-dessus de sa tête. Ils ne retrouveraient pas leur chemin ; cela avait été de la folie de venir ici. Elle s'écroula dans les bras de Joshua en sanglotant.
- "Nous ne sortirons pas d'ici, nous sommes condamnés !"
- "Ayez confiance en moi, je vous ramènerai, je vous le promets."
Elle se rappela alors qu'elle était avec le Phénix. Le Primordial du Feu, le dieu qu'elle vénérait. Et un instant, la simple vêture de chair mortelle qu'arborait l'Emissaire sembla disparaître sous ses yeux et elle vit une entité d'une sagesse infinie, levant un regard confiant et plein de savoir caché vers l'inconnu qui la terrifiait. La main qu'il posait sur elle était chaude et réconfortante... Elle reprit courage, se demandant bien alors comme elle avait pu le perdre.
Le Phénix était avec elle. Quoi qu'il puisse arriver, elle se trouvait précisément là où elle devait être.
La plate-forme s'immobilisa soudain. Ils avaient atteint un nouvel étage souterrain et l'air se fit encore plus rare. L'architecture changea également sensiblement. Ils continuèrent d'avancer, gravirent un long escalier et empruntèrent le seul portail disponible.
Ils pénètrent dans ce qui ressemblait à l'ultime salle de l'édifice. Une énième pièce circulaire jalonnées d'arches à moitié brisées. Les yeux écarquillés, insoucieux de la toux qui menaçait d'exploser dans sa poitrine, Joshua se précipita avec émerveillement vers ce qui ressemblait à un long pupitre couvert de symboles étranges. Il promena ses mains dessus et aussitôt, de nouveaux rais lumineux répondirent à ses sollicitations. Une véritable danse de lumière, ponctuée de sons presque joyeux dans le silence de nécropole, se promena sur la table de pierre, et Adalia sentit alors qu'elle respirait mieux.
Tumblr media
Un souffle d'air frais les balaya tandis que les murs de la pièce s'allumaient les uns après les autres, se gorgeant d'une énergie qui était restée endormie pendant des siècles. Les parois autour d'eux, au-dessus d'eux, vibraient avec force et Joshua regardait tout ça avec ravissement. Il semblait très content de lui.
Soudain, un son qui semblait provenir de partout autour d'eux se mit à résonner dans la pièce étrange :
"Acti... tititi... tion... Reeedém... rrraa... sys..."
- "Je crois que j'ai... remis quelque chose... en marche...", prononça-t-il avec stupeur.
Il se mit alors à scruter plus attentivement ce qui se trouvait autour de lui et poussa un soupir déçu.
- "J'aurai préféré trouver des livres, ou des documents quelconques..."
- "Je ne pense pas que les Célestes aient eu de livres. On a jamais retrouvé un seul écrit de leur main..."
- "Ils archivaient les choses de façon différente sans doute, et nous n'avons pas trouvé comment ils s'y prenaient..."
- "Si je puis me permettre, Votre Grâce. Il me paraît malvenu de chercher à connaître ces choses. Vous savez ce qu'on raconte à leur sujet, et pourquoi ils ont disparu..."
- "J'en sais à peu près autant que tout le monde. Leur orgueil les a perdu, les dieux les ont punis. Mais est-ce vrai, tout cela ?"
Joshua regarda sa main et la promena de nouveau sur le pupitre scintillant. De nouvelles formes apparurent devant lui, réagissant à ses gestes.
- "Si tout cela est vrai, je me demande bien de quelle manière j'y suis lié. Moi et le Phénix..."
- "Pourquoi pensez-vous que..."
- "Nous ne serions pas arrivés jusqu'ici autrement. Croyez-vous que tout ceci soit un hasard ?"
Joshua se déplaça dans la salle et se mit à tourner sur lui-même, le nez en l'air, les bras écartés, comme s'il cherchait à attraper un sens caché à tout ce qu'il avait accompli pour parvenir jusqu'ici.
Adalia soupira. Il n'y avait probablement aucun hasard. Si l'Emissaire de Phénix était capable de se frayer un chemin parmi les ruines célestes, et d'éveiller leur magie ancestrale par son seul toucher, alors tous les autres Emissaires devaient en être capables. Et cela avait nécessairement un sens.
- "Venez, Dame Adalia ! Essayons de déterminer d'où venait cette étrange voix que nous avons entendue ! Ca m'a l'air passionnant !"
L'Immortelle haussa les épaules, plus confiante, et sourit en suivant l'Emissaire. Son enthousiasme était communicatif, et tant qu'il durerait, le jeune homme ne replongerait pas dans la mélancolie.
Tumblr media
12 notes · View notes
contes-de-twicity · 9 months
Text
Dites bonjour à Quilan!
Tumblr media
Voici venir Quilan Magnus! Jeune troll de 9 révolutions (18 ans), il croule sous les futures responsabilités, car il est tout simplement l’héritier de l’Empereur de Twicity! Il est candide, curieux, et a pour rêve de partir dans un long trip planétaire pour découvrir tout ce que le monde a à lui offrir. Il est cependant prisonnier du palais impérial, où il vit confiné depuis sa naissance. Ses connaissances sur le monde et les autres trolls sont donc limitées, et lui sont servie sur un plateau d'argent par ses précepteurices. Mais qui sait si tout ce qu'on lui raconte est vrai...
12 notes · View notes
les-larmes-d-eros · 7 months
Text
Tumblr media Tumblr media
Jour 12 : Bienveillance, jour 3 : Douce matinée, série Autoportraits confinés, par Adeline Rapon
Réalisés pendant le second confinement de 2020. Série de doubles autoportraits réalisée durant le second confinement de 2020, j'ai tenté de retranscrire ce long moment d'attente, enfermée entre les murs de mon petit studio parisien.
11 notes · View notes
dr-hss · 25 days
Text
Tumblr media
Maryam Jameelah (Margret Marcus), née à New York dans une famille juive, a exploré le judaïsme et d'autres confessions, s'est convertie à l'islam en 1961 et a émigré au Pakistan. Elle est l'auteur de plus de trente livres sur la culture et l'histoire islamiques et une voix féminine de premier plan pour l'islam. Voici sa lettre qu'elle a écrite à ses parents du Pakistan:
Chère mère et père,
Je vis au Pakistan depuis plus de vingt ans, au cours de laquelle vous avez acquis une famille entière d'amoureux, ajoutant beaucoup à votre bonheur. Vous avez atteint un âge mûr, merci à Dieu, vivre plus longtemps en bonne santé que ce que j'avais jamais prévu. Vous avez lu tous mes livres et la littérature islamique. Je vous ai envoyé avec un esprit large et ouvert. Par conséquent, vous n'avez besoin d'aucune introduction au sujet que je souhaite discuter avec vous maintenant et rien que je dois dire vous paraîtra étrange et nouveau.
Je me demande si vous vous rendez compte à quel point vous êtes fort chanceux. Tant que vous pouvez garder une santé raisonnable et pouvoir vous occuper, vous pouvez continuer à vivre une vie agréable. Mais pensez-vous à la foi tragique de ces centaines de milliers d'autres Américains plus âgés, victimes de maladies et d'infirmités chroniques, qui se déplacent vers des hôpitaux et des maisons de soins infirmiers (qui sont vraiment des maisons de charlelles), les maisons de vieillesse Et les salles séniles des institutions mentales? Et pensez-vous déjà à un nombre encore plus grand de personnes âgées qui sont veuves et vivent leurs vies solitaires confinées à leurs salles sombres dans la peur constante de muggings, d'attaques physiques et de vols par des délinquants juvéniles qui se nourrissent des anciens et des malades sans remords ou La peur de la punition? La maltraitance des personnes agées résulte directement de l'effondrement du foyer et de la famille élargie. Est-ce que votre sœur aînée - ma tante Rosalyn, une arrière-grand-mère, habilement abritée dans une famille proche et adorante et une maison heureuse, pensez-vous à quel point elle est chanceuse et combien peu d'âge avancé en Amérique sont-ils laissés comme elle?
Vous devez savoir que la société dans laquelle vous avez été élevé et que vous avez vécu toute votre vie est en désintégration rapide au bord de l'effondrement. En fait, le déclin de notre civilisation était évident dès la Première Guerre mondiale, mais à cette époque, peu de gens, à l'exception de certains intellectuels et artistes, étaient conscients de ce qui se passait. Mais depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale et surtout au cours des deux dernières décennies, la pourriture a atteint une telle phase de désintégration avancée que personne ne peut plus l'ignorer.
L'anarchie morale en l'absence de normes de comportement et de conduite respectées et fixes, l'obsession du sexe perverti par les médias de divertissement, les mauvais traitements infligés aux personnes âgées, le taux de divorce qui a grimpé si haut que parmi la nouvelle génération, Le mariage heureux devient rare, le maltraitance des enfants, la destruction de l'environnement naturel, le gaspillage prodigieux de ressources rares et précieuses, l'épidémie de maladies vénériennes et de troubles mentaux, la toxicomanie, l'alcoolisme, les suicides comme principales causes de décès, la criminalité, le vandalisme, La corruption dans le gouvernement et le mépris pour la loi en général - tout cela a une cause.
La cause de cela est l'échec de la laïcité et du matérialisme et l'absence de valeurs théologiques et morales absolues et transcendantales. L'action en définitive dépend de la croyance parce que si l'intention est fausse, le travail souffre toujours.
Il ne fait aucun doute que cela pourrait vous ennuyer pour lire ceci. Vous protesterez que si vous n'êtes pas des théologiens, des philosophes ou des sociologues, alors, pourquoi vous inquiétez-vous de ces questions «profondes» quand elles ne semblent pas vous intéresser directement? Après tout, vous êtes heureux et les contenus vivent comme vous l'êtes. Vous souhaitez seulement profiter de la vie en ce moment, vivre entièrement dans le présent et accepter chaque jour. Si la vie est un voyage, n'est-ce pas téméraire que de se préoccuper d'un hébergement agréable et confortable en chemin et de ne jamais penser à la fin du voyage? Pourquoi sommes-nous nés? Quel est le sens et le but de la vie, pourquoi devons-nous mourir et ce qui arrivera à chacun de nous après la mort?
Père, vous m'avez dit plus d'une fois que vous ne pouvez accepter aucune religion traditionnelle parce que vous êtes convaincu que la théologie est en conflit avec la science moderne. La science et la technologie nous ont en effet donné beaucoup d'informations sur le monde physique, nous ont fourni un confort et des commodités abondants, une efficacité accrue et des remèdes découverts pour de nombreuses maladies qui étaient mortelles. Mais la science ne nous permet pas de nous dire le sens de la vie et de la mort. La science nous dit "comment" mais elle ne répond jamais à la question "pourquoi" ?. La science peut-elle nous dire ce qui est juste et ce qui ne va pas? Qu'est-ce qui est bon et quel est le mal? Qu'est-ce qui est beau et ce qui est laid? Et à qui sommes-nous responsables de ce que nous faisons? La religion fait.
Aujourd'hui, l'Amérique est à bien des égards une répétition de la Rome antique dans les étapes terminales de son déclin et sa chute. Penser que les gens savent que la laïcité n'a pas été une base solide de notre ordre social. Ils cherchent anxieusement dans d'autres directions pour une solution à la crise mais ne savent pas encore où le trouver. Cela ne concerne que quelques sociologues. La maladie de la désintégration nationale affecte directement vous et moi et chacun d'entre nous
Au cours de la période la plus critique, la Rome antique a adopté le christianisme comme son salut et, désormais, l'Église a dominé l'Europe depuis plus de mille ans. Cela a mis fin à bon nombre des pires maux sociaux et moraux de la Rome décadente et a élevé les normes morales et spirituelles du peuple. Malheureusement, pendant la période formative de son histoire, l'Église s'est compromise avec le paganisme et la laïcité, en adoptant un sacerdoce élaboré et une théologie incompréhensive qui ne pouvait résister à l'impact de la renaissance, au renouveau des sciences naturelles et à la laïcité radicale de la Révolution française. Alors que les chrétiens en Europe et en Amérique ont abandonné leur foi en gros en laissant les églises presque vides, les missionnaires continuent à représenter l'avant-garde de l'impérialisme et de l'exploitation occidentales en Asie et en Afrique.
Après le christianisme, les juifs constituent le deuxième plus grand groupe religieux en Amérique qui dominent politiquement et économiquement, exerçant ainsi un contrôle considérable sur les médias. Mais le judaïsme a toujours été paroissial et tribal, accueillant rarement les convertis. Ce n'est pas et n'a jamais été une foi universelle. Le mouvement sioniste qui a abouti à l'établissement de l'état d'Israël est l'expression laïque du nationalisme juif et du tribalisme. Les terribles atrocités commises par les Israéliens dans la Palestine occupée, l'agression non provoquée au Liban et les zones adjacentes et la tentative de génocide des Arabes de Palestine, les privant de tous les droits humains et politiques, est le résultat logique de cette même perspective paroissiale étroite. C'est la raison pour laquelle même les plus orthodoxes des rabbins refusent de croire qu'Israël peut faire tout son mal et sans critique tout ce qu'elle fait. Ces défauts morales et spirituels flagrants décalent automatiquement le judaïsme comme la foi de l'avenir
Les musulmans constituent la troisième foi de plus en plus forte en Amérique aujourd'hui. L'islam ne se limite plus aux régions éloignées des déserts et des jungles d'Asie et d'Afrique. L'islam ne soit plus étranger à la scène américaine. Il y a aujourd'hui plus de trois millions de musulmans en Amérique et leur nombre augmente rapidement. Il y a des milliers d'étudiants de tous les pays musulmans qui étudient dans les universités américaines et des musulmans bien formés et hautement qualifiés travaillent activement dans toutes les professions. Au cours des deux dernières décennies, des centaines de convertis américains natifs ont gonflé leurs rangs. Au début, la plupart des convertis étaient des noirs qui se trouvaient dans l'islam, la dignité, l'honneur, le respect de soi et la fraternité raciale, comme Malcolm-X, ​​mais ces dernières années, de plus en plus de convertis blancs d'origine européenne, cherchant des conseils dans toutes les affaires De leur vie formellement chaotique, ont également embrassé l'islam, faisant beaucoup de sacrifices et endurant beaucoup de difficultés pour le faire. Peu d'entre eux ont de la chance car je dois avoir un parent aimant comme vous. La plupart d'entre eux souffrent de frictions sévères avec leurs parents et leurs parents non musulmans. Aujourd'hui, les églises et les synagogues sont presque désertes, mais les mosquées nouvellement construites et les centres islamiques, qui surgissent dans toutes les villes et villes américaines importantes, attirent des chiffres en croissance rapide. La plupart des nouveaux musulmans en Amérique sont jeunes, intelligents et instruits. Qu'est-ce qui attire tant d'Américains jeunes en Islam?
Les Américains aujourd'hui, jeunes et vieux, recherchent désespérément des conseils. Ils savent par expérience amère que la liberté personnelle et les possibilités qu'ils apprécient en tant qu'américains sont sans signification et autodestructives sans une orientation, une direction et un but fiables. La laïcité et le matérialisme sont impuissants à fournir des valeurs morales positives ou constructives aux Américains, individuellement ou collectivement. C'est pourquoi, après que le christianisme et le judaïsme les ont échoué, de plus en plus de gens en Amérique se tournent vers l'islam. Dans l'islam en tant que nouveaux musulmans, ils trouvent une vie saine, saine, propre et honnête. Et pour les musulmans, tout ne prend pas fin à la mort. Ils attendent avec impatience une éternité de bonheur, de paix et de bonheur parfait (dans l'au-delà).
Cette orientation trouvée dans le Saint Coran et les paroles et les actes enregistrés du Saint Prophète Muhammad, sur qui soit la paix, n'est pas seulement pour les races étrangères dans un coin lointain de l'Est, il y a des siècles. Voici les solutions à tous les problèmes économiques, sociaux, moraux et politiques qui nous confrontent ici aujourd'hui en Occident. En outre, l'islam n'est pas froid, éloigné et impersonnel. Les musulmans ont une foi complète dans un Dieu très personnel qui non seulement a créé, soutient et gère l'univers, mais aime aussi et s'inquiète profondément du sort de chacun d'entre nous. Le Saint Coran nous dit que Dieu est plus proche de chacun de nous que nos veines jugulaires.
Puisque le Saint Coran est une révélation divine, il ne peut et ne sera jamais changé. Parce qu'il est parfait, il ne peut être amélioré, révisé ou réformé. Puisque Muhammad, sur qui soit la paix, est le Prophète final, ses conseils ne peuvent jamais être remplacés par aucun autre. Le Coran et la Sunnah s'adressent à tous les peuples, dans tous les pays occidentaux et orientaux. Comme il est pertinent pour tous les temps, il ne peut jamais devenir obsolète ou périmé dans tous les endroits.
Vous êtes à la fois très avancé et il reste tellement de temps. Pourtant, il n'est pas trop tard si vous agissez maintenant. Si votre décision est positive, vos liens avec vos proches au Pakistan seront non seulement par le sang, mais aussi par la foi. Vous ne pouvez pas seulement les aimer dans ce monde, mais être ensemble avec nous pour toujours dans l'éternité.
Si votre décision est négative, j'ai beaucoup peur que votre vie heureuse, confortable et agréable finisse très prochainement. Dès que l'inévitable se produit, il est trop tard pour des remords et des regrets. La punition sera terrible à partir de laquelle il n'y a pas de refuge et pas d'évasion.
C'est comme votre fille qui vous aime et espère que vous serez épargné par ce sort. Mais la décision vous incombe entièrement. Vous avez la liberté totale d'accepter ou de rejeter: Votre avenir dépend du choix que vous faites maintenant.
Tout mon amour et mes meilleurs voeux.
Votre fille dévouée,
(Maryam Jameelah)
2 notes · View notes
ernestinee · 1 year
Text
Page 56/92.
J'attends encore que l'histoire commence. Un bateau de croisière qui fait le tour de l'Amérique du sud. Des centaines de touristes retraités et des accompagnateurs, dont le narrateur, qui est aussi journaliste. C'est une histoire vraie. On est en mars 2020 alors qu'ils sont au large de l'Argentine, voguant vers la Terre de Feu et s'arrêtant régulièrement pour des escales touristiques. Mais mars 2020 c'est le Covid, les frontières fermées et les voilà coincés sur le bateau, avec toutes les difficultés de ravitaillement que ça incombe.
En ce moment, page 56 donc, ils longent le Chili et espèrent (pour l'instant) prendre le canal de Panama pour rejoindre la Floride. Le moral est au plus bas car il y a des malades à bord, et chacun est confiné dans sa cabine.
Il m'insupporte. Pas le bouquin, mais le narrateur. Je lis depuis hier et j'ai l'impression de passer mon temps avec un vieux chiant qui s'écoute parler. Des références pompeuses et des phrases hyper longues criblées de virgules. L'impression d'être en suspens tout le temps, de mettre des idées en suspens, puis une autre puis une autre. Un peu comme ce que l'on fait quand on trouve des compléments entre virgules, sauf que ses compléments ne servent à rien dans l'histoire, à part expliquer ses références de manière condescendante.
Ça fait à peu près 20 pages que je me dis "bon, ça va finir par être chouette". Mais non, il parle, il parle, il se raconte, il fait le malin avec ses refs et j'ai envie de lui dire "mais laisse-moi lire ce bouquin, il a l'air chouette et tu gâches tout!"
26 notes · View notes
e642 · 10 months
Text
Je suis assise dans le froid à 200km de Nice, j'ai perdu mon briquet et je surveille la sœur (+ sa copine) de mon mec pendant que lui joue au basket. Cette description serait parfaite si je voulais réellement gâcher mes dimanches de cette sorte. Je me sens soudainement abattue et insatisfaite. J'essaie de faire le chemin en sens inverse dans ma tête pour réussir à cibler quand et où ça a dérapé, comment j'en suis arrivée là. J'ai une pulsion de suicide à la seconde. Sans rire. Je me sens présentement pas du tout à ma place et effrayée de le rester encore des années. Tellement de gens regrettent leur vie à 50 piges et je commence à bien comprendre. C'est via tous ces petits choix de merde qu'on continue à s'enliser dans tout ce qu'on déteste. Je vois tous ces gosses de 10 ans pas plus dans ce parc et ça me déprime. Tous en train de se faire des scolioses à force de baisser la tête pour regarder leur merde de téléphone. Avec du recul, j'aurais donné cher pour me préserver de ça encore quelques années. C'est en train de nous bouffer et fatalement de les bouffer. C'est au travers de réflexions comme ça, de prises de conscience que je réalise qu'il n'y a rien à envier au futur. Je sais pas pourquoi je pense à tout ça soudainement mais c'est récurrent. Je déborde de dégoût, toujours plus apte à détester et mépriser ce qui m'entoure. Je suis comme tous les gens qui me débectent pourtant. Je ne suis pas différente. J'alimente ce monde de ma chaire putride. Je n'ai pas hâte d'être ce soir, confinée dans son 15m carré le voyant incapable de ne regarder aucun écran et incapable de me regarder surtout. Je suis lasse des scénarios sans cesse se répétant. Je mettrai également 5h à m'endormir avec 2 Xanax. Puis je me lèverai tôt. Je stresserai -par politesse- de rater mon train. Puis 2h plus tard avec +/- 15 min de retard j'arriverai en gare de Nice. Le tram sera bondé, les insultes et les invitations déguisées de viol pleuvront. Je me rendrai en cours pour entraver que dalle, échanger des banalités avec 3 personnes alors qu'on en a tous respectivement rien à foutre de la vie des autres. Puis je rentrerai, je m'en voudrais d'avoir laissé des produits se perdre dans mon frigo, je ferai une crise de boulimie, je me gratterai au sang, puis j'irai me coucher vide. Sans oublier l'appel à mes parents passé juste pour leur délivrer leur dose quotidienne de mensonges.
9 notes · View notes