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#comment faire un stylo magique
maraboutbadou · 2 years
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BIC MYSTIQUE POUR RÉUSSIR UN EXAMEN
BIC MYSTIQUE POUR RÉUSSIR UN EXAMEN
BIC MYSTIQUE POUR RÉUSSIR UN EXAMEN OU UN CONCOURS Le Bic Mystique : c’est un puissant stylo Mystique très efficace. Qui vous aide a trouver les bonnes réponses pendant un examen un compos ou un partiel. Comment utiliser le bic mystique? c’est très simple, c’est un puissant Bic mystique doté d’une capacité extraordinaire. Il suffit de lire la question ou le sujet et mettez le Bic Mystique sur…
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philippebresson · 10 months
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Le monde croule sous les bombes que s'envoient des cerveaux le plus souvent dérangés comme on joue à la baballe avec son iench, mais ici "c'est officiel", le danger imminent consiste à se faire kidnapper des photos personnelles un peu floues ou à être pris en otage par un pac-man géant mangeur de données plus ou moins essentielles. Vrai-faux mensonge, je l'ignore, mais je doute fort qu'un copié-collé de pages en pages avec la mention "signé ce jour à... l'heure où blêmit la campagne ?" ait beaucoup de valeur juridiquement parlant. Bref, tout change et rien ne change. La pensée magique pour toujours et toujours, for ever and ever (je traduis à l'attention de mon auditoire anglophone)...
À propos, si vous partagez ce p'tit texte 100 fois en le recopiant à la main avec un stylo à plume puis en prenant en photo votre prose (enfin la mienne) manuscrite pour la partager (100 fois donc), vous aurez de la chance : amour, santé, sexe, argent, jusqu'à votre dernier souffle. Bonus : si vous partagez 1000 fois vous ne mourrez jamais !
Quant à moi, comment vous dire, si les méchants Meta machins-choses partagent à ma place des images que je partage moi-même publiquement et à foison, ça me fera des vacances. Et quant à mes données perso, j'en ai fait le deuil depuis que je surfe, et parfois presque nu, à Biarritz ou sur Gmail, WhatsApp, X, IG, Tumblr, AdopteUnMecCinqMinutes, JeSuisUneChansonPaillardeStar.com, et tant d'autres...
Post-scriptum: J'ai écrit vite comme l'éclair, si y'a des fautes tu les recopies pas hein ! (enfin si tu t'en aperçois... huhuhu 👁️)
Je vous embrasse très officieusement,
Philippe Bresson
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erotiqueb · 11 months
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Rencontre mystique
Je stationne mon Westfalia à côté de la plage, un peu à l’écart de tous les baigneurs. Parfait endroit pour écrire des nouvelles chansons. Parfaite journée aussi: il fait gros soleil, pas trop chaud, mais assez chaud pour m’attacher les cheveux. J’ai envie d’aller m’étendre en chest directement sur le sable et écouter les vagues pour trouver l’inspiration. Et pourquoi pas manger un peu de champignons magiques, une petite « dose créative ». J’exécute mon plan et je passe un bon moment sur la plage jusqu’à ce qu’une mélodie me vienne en tête, puis des paroles plutôt mythiques à propos de mes ancêtres. J’ai oublié mon carnet et mon stylo dans le West.
C’est au moment de me lever pour aller les chercher que… le champignon sacré commence à me livrer ses enseignements. C’est comme si je ressentais une grande bienveillance de la part de l’univers. Je sens mon corps différemment aussi. Chaque respiration me procure une sensation de plaisir, de la tête aux pieds, en passant par le bassin. Comme c’est assez agréable, rendu dans le camion, j’ai vite fait de me concentrer sur cette région de mon corps. Je ne pensais pas qu’on pouvait ressentir sa prostate sans y toucher. Je me souviens pourquoi je suis rentré et je commence à rédiger mes idées. L’encre coule sur le papier et quelques larmes aussi. Une heure s’écoule, peut-être deux.
C’était beaucoup d’émotions d’écrire cette chanson alors je décide de bouger un peu pour revenir dans mon corps et reprendre de l’énergie. Un peu de yoga sur la plage serait bienvenu. Les sensations agréables dans mon corps reviennent me prendre d’assaut. Drôle d’effet, on dirait presque que j’ai pris de la MDMA. Je passe ma main sur mon torse en respirant profondément, c’est vraiment appréciable. J’ai l’impression de faire partie intégrante de la nature en ce moment, je ne m’appartient plus vraiment. J’ai encore assez de présence d’esprit pour m’assurer que personne ne me voit et je me couche sur la couverture que j’ai amenée. Je ferme les yeux et je vois, ou j’imagine, des formes géométriques pleines de couleurs brillantes. Je deviens le sable. Je me demande pourquoi je ressens de l’excitation sexuelle juste en respirant et en sentant mon corps. Peut-être que ça fait trop longtemps que je n’ai pas eu de relations. J’essaie de canaliser cette énergie, de la faire circuler dans tout mon corps. Mais bon, je ne connais pas le tantrisme, je ne sais pas comment faire.
Soudain, à travers mes paupières, je vois que le soleil se cache d’un coup. J’ouvre les yeux sur une superbe créature qui se tient au dessus de moi.
– T’as perdu ça.
La personne tient une feuille de papier. C’est une page déchirée de mon carnet qui s’était envolée.
– C’est vraiment beau, j’ai braillé.
À contre-jour, je ne vois aucun de ses traits, mais je perçois… son énergie? Difficile à dire, mais c’est très beau. Je me lève, à la fois confus et touché droit au cœur par ses propos. Je lui dit merci en reprenant la page, puis j’offre de lui jouer la chanson.
En allant chercher ma guitare, je prend le temps de regarder par la fenêtre à qui j’ai affaire et je remarque une silhouette voluptueuse tout en courbes surmontée d'une casquette très voyante, affolante pour mes yeux « sur le mush ». Je rapporte aussi du vin, du pain et du fromage pour partager. On fait connaissance, on mange et on boit pendant ce qui pourrait être des heures ou une fraction de seconde. Je ne sais pas pourquoi mais, je ressens une connexion avec elle.
À un certain moment, elle offre de me faire un massage. Ses mains parcourent mon dos et me donnent des frissons partout, et lorsqu’elle atteignent le niveau de mes reins, je sens une vague de chaleur envahir toute la région de mon bassin et mon sexe se gorger de sang. J’offre de lui rendre la pareille, le temps de calmer un peu mon excitation. Je me concentre plutôt sur le haut de son dos et ses épaules, et je laisse mon instinct guider mes doigts là où il y a des tensions.
Après, on regarde le coucher du soleil ensemble, moi assis derrière elle, mes bras l’enlaçant. Elle enlève les cheveux de son cou d’une manière qui me donne envie de l’embrasser à pleine bouche, mais j’hésite. Je ne veux pas la brusquer ou la faire sentir prise dans quelque chose dont elle n’a pas envie. Je porte mon regard sur le ciel orange et rose, mais mon visage s’approche de plus en plus de son cou sans que je m’en aperçoive, comme un aimant. Je sens son doux parfum vanillé, ce doit être délicieux, j’ai tant envie d’y goûter. Je décide de lui demander la permission et elle me répond par un profonde inspiration. Je crois voir ses yeux se fermer et un sourire se dessiner sur ses lèvres. Je fonce. Mon corps vibre de désir pour cette personne. Je pose doucement mes lèvres sur son cou, un petit baiser. Elle laisse aller sa tête par derrière. Sa chair me paraît irrésistible, je goûte encore, puis je deviens grisé. Je me lance dans une cascade de baisers. Je la touche partout en l’embrassant.
Je ne sais pas si c’est l’effet de savoir qu’on ne nous voit plus dans la noirceur mais les choses se déroulent très rapidement à partir de là. Elle se retourne et commence aussi à m’embrasser. Elle me couvre de baisers, caresse mes mamelons avec sa langue. J’ignorais que ça pouvait avoir cet effet. C’est comme si des connexions de plaisir se faisaient entre toutes les parties de mon corps. Avant que j’aie eu le temps de comprendre ce qui se passait, je suis complètement nu et elle me prend dans sa bouche. C’est plus direct que ce à quoi je suis habitué comme relation et c’est presque trop de sensations fortes pour l’état dans lequel je me trouve ce soir. J'en tombe sur le dos, je suis totalement à sa merci. Éventuellement, elle se déplace et nos corps se retrouvent entrelacés, je peux la serrer contre moi et lui donner du plaisir avec ma langue. C’est comme si on était en fusion. Je ressens quelles caresses lui procurent le plus de bien, je voudrais faire durer ce moment toute la nuit. Je voudrais l’entendre jouir aussi. J’ai tellement envie de l’entendre jouir. Soudain, elle s'arrête puis je sens quelque chose de frais couler sur mon sexe. Je sursaute un peu puis je sens sa langue revenir parcourir d'abord mes testicules puis mon pénis, puis je me sens comme aspiré totalement, je sens que je pourrais exploser.
Au bout d’un moment, je ne sais plus ce qui se passe vraiment, qui bouge, qui donne, qui reçoit, tout n’est qu’un rythme. Nous sommes en symbiose et la cadence s’accélère jusqu’à ce que je sente son sexe palpiter sur ma langue. Je ferme les yeux pour mieux apprécier le moment et j’imagine une explosion de couleurs fluorescentes en entendant ses cris de jouissance.
Elle se couche à mes côtés. Paradoxalement, j'ai très envie de jouir mais, rester là à regarder les étoiles et caresser son bras me convient tout autant.
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L’encre électronique, de l’ardoise magique aux voitures caméléons. L’encre électronique, par sa capacité à être lue en plein soleil et à être économe en énergie, est très utilisée dans les liseuses numériques. Cette technologie encore assez limitée pourrait se développer sur de nouveaux champs d’application dans les prochaines années. Le Consumer Electronic Show (CES) 2022 à peine fini à Los Angeles, une image restera sans doute dans les esprits : celle d’une voiture, la BMW iX Flow Concept
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dont la carrosserie passe du noir au blanc en quelques instants. Le concept car se base en fait sur une technologie, l’encre électronique, en partenariat avec le pionnier et maître du secteur, l’entreprise E Ink, fondée au MIT en 1997 et rachetée en 2009 par Prime View International, une société de fabrication d’écrans LCD taïwanaise.  Une technologie qui a encore un long chemin devant elle, mais qui possède de nombreux avantages. Un principe basique, nombreuses sont les personnes à avoir déjà profité du principe de base de l’encre électronique. Pas question ici d’évoquer les Kindle, Kobo, ou autres liseuses numériques, mais bien l’ardoise magique
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cette surface sur laquelle vous ou votre enfant avez déjà dessiné puis effacé, puis réécrit, en utilisant ni encre ni brosse. L’ardoise magique, dès 1974, est composée de particules magnétiques en suspension entre deux plaques, attirées par un stylet lui aussi magnétique. Le principe de l’encre électronique est le même. Une particule, chargée positivement ou négativement, est nécessairement attirée vers son opposé : le positif ou le négatif. Antoine Charbonnier est ingénieur, il a écrit une thèse sur les encres électroniques. Il explique : « C’est une encre comme un stylo. À l’intérieur de cette encre il y a des petites particules de différentes couleurs : si c’est un afficheur noir et blanc ce seront des particules noires et blanches. Les noires chargées positivement, les blanches chargées négativement. Ces particules, quand elles vont être mises entre deux électrodes, avec un pôle positif et un pôle négatif, elles vont se déplacer pour aller rejoindre la charge opposée. » Multipliez ce procédé par 10, 100, ou 1000, et vous obtenez 10, 100 ou 1000 pixels en blanc, en noir ou en un mélange des deux, gris. Là où la chose se complexifie pour l’encre électronique, c’est pour multiplier les couleurs. Comment faire, lorsque l’on a que deux charges différentes, positives ou négatives, pour afficher plus de couleurs ? « Il faut soit faire des filtres de couleur, c’est à dire que les pixels originels vont être divisés, comme sur des projecteurs, avec des plastiques de la couleur désirée et on va attirer la particule blanche dans la division qu’on veut allumer, mais cela va faire perdre beaucoup de contraste aux afficheurs », avance Antoine Charbonnier. Des techniques sont également développées pour réaliser des afficheurs avec des particules qui migrent différemment sur des variations de positivités et de négativité, mais la chose est plus complexe, et donc plus chère.
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frenchwitchdiary · 4 years
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Challenge Remplis-ton-Grimoire en 7 jours (🇫🇷 édition)
Version anglaise de l’article > ici <
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J’ai décidé d’organiser un petit challenge d’une semaine pour la rentrée, et de le partager avec vous et celleux qui ont envie de participer. (Je le fais la première semaine de septembre, mais quiconque veut participer est libre de le faire à n’importe quel moment de l’année)
Règles du challenge :
Avoir un grimoire (ou un carnet de note, journal, classeur... bref un support) et de quoi écrire (stylo plume, crayon, bic..). Note : bien que ce soit un challenge d’écriture avant tout, les plus artistiques d’entre vous ont le droit de faire des belles typos et de dessiner aussi 😉
Il n’est pas nécessaire d’avoir un grimoire déjà commencé pour participer, vous pouvez très bien débuter le vôtre avec ce challenge. Pour celleux qui en ont déjà un, c’est l’occasion de le reprendre/continuer à le remplir.
(Facultatif) Partager vos avancées et échanger avec les autres participants en utilisant les hashtags #fillyourgrimoire et #FYGchallenge
Thèmes :
🧐 Jour 1 : où j’en suis magiquement, petit check-up ésotérique (comment je me sens physiquement ? Énergétiquement ? Spirituellement ?), quels objectifs j’aimerais atteindre...
✅ Jour 2 : établir une routine rituelle et magique quotidienne et/ou hebdomadaire
📝 Jour 3 : le sujet/domaine magique qui m’intéresse le plus dernièrement : faites des recherches dessus et couchez-les sur le papier
🔮 Jour 4 : recherches sur un outil que je ne maîtrise pas encore
🎊 Jour 5 : faire des recherches sur le prochain sabbat à venir et les consigner
⛓ Jour 6 : quelque chose qui me pose problème dans ma pratique, identifier pourquoi je ne suis pas à l’aise avec, rechercher comment dépasser ce blocage, ce que je peux apprendre de lui
🙌 Jour 7 : un don ou une technique que je souhaite développer
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drypauli · 4 years
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La stratégie de l’heure de rien
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Résumé
Je vous propose de découvrir la stratégie de l’heure de rien. On vit dans un monde de surabondance d’alimentation, d’informations, etc. et nous sommes souvent tentés de faire plusieurs choses en même temps. Or on sait que d’un point de vue neurologique, faire du multitâche est aussi toxique pour le système nerveux que de fumer de la marijuana et c’est une illusion de penser que nous sommes capables de faire efficacement des tâches de manière multiple.  
Il est donc nécessaire de temps à temps de déconnecter le système pour retrouver notre créativité, imaginer des solutions créatives, être simplement présent. Je vous invite donc à agender dans votre semaine une heure où vous ne prévoyez rien : pas de travail, de loisir, de relaxation, de méditation, de sport, etc. Ne prévoyez absolument rien durant cette heure, durant laquelle vous lâchez prise mentalement, pour faire de la place à l’intuition, la créativité.
Durant cette heure de rien, vous pouvez prendre un papier et un crayon pour noter ce qui vous vient si besoin.  Prenez donc ce temps pour vous chaque semaine, pour ne rien faire et laisser émerger votre créativité et des solutions à vos problématiques.  
Transcription
Dans cet épisode, je vous propose de découvrir la stratégie de l’heure de rien.
Parce que la vie est bien trop magique pour être petite et que nous avons tous besoin d‘une prescription pour grandir en conscience et faire que nos rêves dévorent notre vie. Bonjour, je suis le Docteur Yannick Pauli, bienvenue à un nouvel épisode d’Une Grande Vie où je vous propose chaque semaine des stratégies pratiques, pragmatiques, pour grandir en conscience, qu’elle soit d’ordre physique, émotionnel, psychologique ou spirituel, parce que c'est cette conscience qui est au cœur d’une vie pleinement vécue et de notre évolution en tant qu’être humain.
Cette semaine, j’avais envie de vous parler de l’importance du rien, et de vous proposer la stratégie de « l’heure de rien ». J’applique cette stratégie régulièrement et c’est très certainement une stratégie des plus profondes pour ma sérénité dans ma vie de tous les jours, et surtout pour pouvoir être créatif, trouver des solutions à tous ces challenges qu’on a dans la vie de tous les jours.
La notion est la suivante : on vit dans un monde de surabondance : surabondance d’alimentation, d’informations, etc. On est toujours bombardé par plein d’informations. Notre système nerveux est constitué d’une partie consciente et d’une partie inconsciente. Notre système conscient a besoin de se focaliser sur quelque chose. Vous avez surement remarqué qu’il est très difficile d’avoir une conversation avec quelqu’un si vous êtes en train d’écrire un email. On ne peut se focaliser que sur une seule chose à la fois, même si certains prétendent pouvoir faire plusieurs choses à la fois, faire du multitâche. On sait que d’un point de vue neurologique, faire du multitâche est aussi toxique pour votre système nerveux que de fumer de la marijuana. C’est une illusion de penser qu’une personne est capable de faire des tâches de manière multiple. Peut-être êtes-vous très bon pour passer d’une chose à l’autre, mais de manière multiple, ce n’est pas possible, c’est toxique pour notre système nerveux.
On a toujours des choses qui arrivent dans notre système nerveux, et la plupart de ces informations sont des challenges. Ce sont des informations qui ont tendance à nous créer une forme de stress, et dès le moment où on est sous stress, on va entrer dans un état vibratoire du système nerveux appelé état bêta. On va partir principalement dans une connexion avec notre cerveau gauche, et dans cet état de stress, on ne sera que capable de répéter des schémas qui ont déjà été appris, c’est très difficile d’être créatif.  
Donc il faut vraiment, de temps en temps, déconnecter le système. Si vous voulez pouvoir être créatif, trouver des solutions créatives, et aussi être présent avec vous-même dans la vie de tous les jours, il faut que vous ayez des moments de rien. Je ne parle pas de vous trouver des moments pour faire quelque chose, c’est-à-dire cette notion de « je vais faire de la relaxation ou de la méditation », non, ce sont des moments où on ne fait absolument rien. Cet « absolument rien » est nécessaire pour laisser émerger les choses. Voici la meilleure métaphore que j’ai : vous avez sûrement déjà vécu cette expérience où vous êtes en train de réfléchir au nom d’une personne, mais vous ne le trouvez pas. Plus vous essayez, plus vous vous concentrez et réfléchissez, mais rien ne vient. Puis vous vous dites « j’oublie » et allez faire autre chose, et d’un coup, l’information vous vient. Ou encore vous planchez sur un problème depuis des heures sans trouver la solution, vous finissez par vous dire « tant pis » et le lendemain matin au réveil, vous avez la solution.  
La stratégie de l’heure de rien est en fait de laisser la place pour que les choses émergent spontanément. Lorsque vous vous êtes concentré, lorsque vous avez fait tout ce que vous aviez à faire, c’est bien, mais au bout d’un moment c’est une forme de lâcher-prise mental. Vous devez faire de la place pour que les intuitions, la créativité, la connexion avec les choses qui sont au-delà de nous-mêmes se fassent.  
Stratégie  
Cette stratégie est très simple à comprendre, mais certainement un peu plus compliquée à réaliser, parce que pour la plupart d’entre nous, soyons francs, cela crée un vide à l’intérieur, donc on comble notre existence de circonstances. On est tout le temps en train de faire, faire, faire pour justement ne pas se retrouver face à ce vide. Cette stratégie va vous mettre face à ce vide, donc c’est facile à comprendre, mais à mettre en place, c’est moins évident.  
Je vous invite, pour le mois qui vient, pour les 4 prochaines semaines, à agencer dans votre agenda un rendez-vous avec vous-même d’une heure, donc 60 minutes. Tout ce que vous allez faire pendant cette heure : vous ne prévoyez pas. Vous avez l’autorisation de prendre uniquement une feuille blanche et un stylo. Trouvez-vous un endroit où vous êtes isolé, sans bruit, sans personne pour vous déranger. Asseyez-vous ou couchez-vous, peu importe, prenez cette heure de rien et engagez-vous à ne pas arrêter ça avant que les 60 minutes soient terminées. Vous pouvez mettre un timbre, et tout ce que vous allez faire, c’est tout simplement vous asseoir et observer ce qu’il se passe. Pas besoin de focaliser sur votre respiration, de partir dans de la méditation. Juste, laissez les choses se faire.  
Vous allez très certainement avoir plein de choses qui vont venir à l’esprit, laissez faire. Peut-être que vous aurez envie de les noter pour qu’elles sortent, peut-être que vous les observez simplement, peut-être que vous allez vous endormir un moment ou toute la durée de la séance, peu importe. Je vous propose donc, sur le mois qui vient, de bloquer ces 4 plages d’une heure, une fois par semaine et de juste prendre une heure de rien et de permettre aux choses d’émerger, peu importe ce qu’elles sont. Si vous avez des choses créatives qui sortent, des idées, des solutions à des problèmes, vous pouvez bien évidemment les noter. Si vous avez plein de pensées que vous voulez coucher sur le papier, vous pouvez les noter aussi. Mais allez là-dedans sans aucune attente, sans plan, sans stratégie à réfléchir en particulier. Allez simplement avec l’intention de passer une heure pour rien.
Prêt à le faire ? Faites-moi savoir comment ça fonctionne pour vous dans les commentaires. Nous, on se retrouve la semaine prochaine pour une nouvelle vidéo. D’ici là, souvenez-vous : émerveillez-vous, aimez la vie et contribuez chaque jour un petit peu plus. 
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Kiss Memory (french)
1rt. Meet
PDV : Jin
"Jin. Enchanté de vous rencontrer"
Voici mes premiers mots dans cette nouvelle classe. La classe était calme, une fenêtre ouverte laissait le vent souffler dans les rideaux. Je regardais en face de moi, tentant de ne croiser aucun regard, mais lui, il me regardait fixement. Je ne le connaissais pas, lui non plus. Mais mon cœur me disait tout le contraire. Comme si nous nous connaissions dans une autre vie. Qui sait.
«-Bien. Vas t'asseoir à côté de Nam joon, près de la fenêtre, Jin. »
Les regards haineux des filles ne m'atteignent pas alors que je m’assois à côté de lui. Je lui jette un regard discret qu’il intercepte et me dit doucement :
«-Nam joon. Mais appelle-moi Nam ou RM, me dit-il en souriant.
Son sourire m’est familier. Comme une douce chaleur effleurant ma peau.
-Jin. Ravie d’être ton nouveau voisin, répondis-je en souriant à mon tour.»
Il me tendit sa main,amical, je la lui serre, timide.
«-Nam Joon, explique à ton "nouvel ami” ce que nous étudions en ce moment, même si… Il le sait peut-être même mieux que toi. »
Un léger rire traversa la classe qui reprit son sérieux dès l’instant où le prof se remit à parler. On voit bien qu’on approche les partielles.
Nam Joon ouvrit son livre et commença à m’expliquer brièvement le sujet de la séquence que,effectivement, je connaissais déjà. Je n’osais pas interrompre ses explications qui étaient étonnamment claires. J'écoutais sa voix envoûtante me chuchoter les différentes lois des dérivations et des nombres dérivées sans vraiment l’écouter jusqu’à la sonnerie.
/Ellipse / 1:05 pm
Les élèves sortaient des classes en se dirigeant vers la cafétéria, la cour ou restaient discuter dans la classe. Un groupe s’approcha de Nam joon alors qu’il se levait.
«- RM tu viens ? Ya kimbap de porc à la cafet c’midi, tu viens avec nous ? lança un des adolescents.
-Ouais j’arrive,
Il se dirigent vers la sortie de la classe quand Nami se retourna et me demanda :
 - Tu veux venir avec nous Jin ?
Je pris mes livres en me levant rapidement et lui répondit avec un sourire commercial :
-Nan merci, je… Je préfère aller à la bibliothèque. J’ai une vieille amie qui m’y attend.Sur ce … »
Je me dirigeais vers la bibliothèque en m’orientant avec les panneaux qui l’indiquait quand j’entendis des pas courir en ma direction. Je ne me retournais pas quand tout à coup un Nam joon sauvage est apparu à mes côtés. 
«Tu ne manges pas, Nam Joon ? Lui demandais-je .
 - Je voulais d'abord te montrer où se trouve la bibliothèque, et puis … je voulais aussi  faire connaissance ^^.»
Cette sensation de chaleur me prit une seconde fois alors que j'accélérais le pas.
L’entrée de la bibliothèque était gardée par un chat endormis sur une petite tablette en marbre sur le côté. Ce chat, bien sur c'est- 
«- Tiens, je ne savais pas que l’école avait un chat, lança Nam joon.
- C’est un des chats de ma vieille amie dont j’ai parlé tantôt,soupirais-je en me baissant pour le caresser. 
Sous ses coussinets moelleux se trouvait un petit papier plié, provenant sûrement d’elle. un petit cœur était dessiné dessus. Oui, c’est elle. Je me relève et le lis à voix haute :
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-Salut Jin ^^ Et son ami aussi à ce que je vois UwU. Une urgence m’a obligée à quitter l’établissement au plus vite ! Je ne reviendrais que vers la fin de l'après-midi et le proviseur est déjà au courant. Il m’a laissé partir car je lui ai dit que j’avais un apprenti bibliothécaire pour garder la bibliothèque en mon absence! Bien sur je parlais de toi 😘 
Du coup tu peux sécher les cours sans problèmes yeeeaaahhh ! Enfin bref, les livres dont je t’avais parlé sont dans le tiroire jaune et aussi, la dernière fois tu avais oublié un de tes carnets chez moi, lui je l’ai mis sur le bureau. Si tu pouvais remplir le distributeur de boissons et de snacks tu serais UN ANGE VENU DES CIEUX ! Le carton est juste à côté. Ya aussi des livres à classer parce que je sais que t’adore ça ! 
Bref ! Moi je file, mais dis à ton ami que lui il n’a pas le droit de sécher les cours ! Prends bien soin de Baker , Thelonious et Armstrong ne devrait pas être très loin.
Kiss Kiss Jin chou 
Caporal 
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Un vrai électron libre celle là. Je me demande bien comment elle a fait pour savoir que Nam joon serait là. D’ailleur, il regarde le papier comme si c’était un oracle ou un équipement magique ultra rare ,en gros avec des yeux ahuris. 
Je me retins de rire quand il regarda furtivement autour de nous et me susurra à l’oreille :
«-Tu crois qu’elle nous observe ? Là ? Maintenant ? »
Mes yeux rieurs le regardaient stresser alors que j’ouvrais silencieusement les deux immenses portes de la bibliothèque. 
L’endroit était silencieux. Quelques brins de lumière parsemaient l’immense salle sur deux étages, révélant les microscopiques poussières qui virevoltent tout autour de nous. Une immense allée menait à la deuxième partie de la salle où se trouvaient des bureaux en chênes foncée alignés avec des lampes de bureaux vertes comme dans les films. Les étalages étaient immenses. Tous les murs étaient recouverts de livres anciens et poussiéreux et d’encyclopédies sur tout et n’importe quoi. La mezzanine vue d’en bas était beaucoup plus moderne, la salle de lecture devait se trouver là haut. Un ascenseur discret y menait ainsi que deux escaliers latéraux. Le plafond était une immense verrière ou des plantes tropicales et du lierre poussaient. Un baie vitrée immense composait le mur du fond, donnant la vue sur une petite terrasse. Même si le printemps venait de commencer le soleil baignait cette place d’un atmosphère bénie.
Le lieux était incroyable.
Le bureau dont elle parlait se trouvait juste en face de nous. Il est aussi en chêne noire mais décoré de plusieurs stickers, babioles , plantes, stylos et livres. Je m'approche du tiroire jaune et pris les livres en questions. Une immense pile s’offrait à moi. Je me retourne vers Nam  qui était lui aussi ébahie et lui demanda :
«-Hyung, elle te plait ? La bibliothèque ?»
××××××××
×CLOSE×
Find me on Wattpad : Corona Caporal
I’ll maybe release a traduction, maybe.
kisskiss
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jbgravereaux · 5 years
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Haruki Murakami - RICHARD DUMAS / AGENCE VU POUR LE MONDE                                                                                                                                            Haruki Murakami : « Mon travail consiste à proposer des textes, pas à trouver leur sens », par Florence Bouchy , Publié le 18 juillet 2019 - Mis à jour le 26 juillet 2019                                                                                                                                                                                                                                    ENTRETIEN                                                                                                                                                                                                                                            Le plus lu des romanciers japonais s’exprime peu dans les médias. Dans cette interview donnée en exclusivité au « Monde », et qui ouvre une série de conversations avec des figures de la littérature mondiale, il évoque son parcours et son art d’écrire.                                                                                                                                                                                                              Grands écrivains, grands entretiens (1|5).                                                                                                                                                                                            Haruki Murakami n’est pas de ces écrivains qui assurent volontiers la promotion de leurs livres. Sans doute les siens n’en ont-ils d’ailleurs pas besoin, tant chacune de ses publications constitue en ­elle-même un événement et se hisse immédiatement en tête des meilleures ventes.                                                                                                                                                                                    Qu’il s’agisse de la trilogie 1Q84 (Belfond, 2011-2012) ou du récent Meurtre du Commandeur (Belfond, 2018), qui met en scène un peintre en manque d’inspiration, tous ses romans s’écoulent à des millions d’exemplaires. L’écrivain japonais le plus lu au monde, fréquemment cité comme favori pour le prix Nobel de littérature, distille sa parole au compte-gouttes et préfère se tenir à l’écart de la vie littéraire comme des médias. Il préserve ainsi, dit-il, la « concentration » nécessaire à l’élaboration de son œuvre.                                                                                                                                                                       Fin février, dans le cadre de Japonismes 2018, l’année culturelle du Japon, le Théâtre de la Colline donnait l’adaptation du roman le plus célèbre d’Haruki Murakami, Kafka sur le rivage (2002 ; Belfond 2006), dans une mise en scène de Yukio Ninagawa. De ­passage à Paris pour la dernière de la pièce, c’est au Monde que le romancier, à l’emploi du temps millimétré, a choisi d’accorder une interview exclusive.                                                                                                                                                                                                                          Il nous consacre une heure de discussion dans le bureau de Wajdi Mouawad, le directeur du Théâtre national de la Colline, à Paris. Et s’il ne s’attarde pas outre mesure sur le sens de ses romans, souvent oniriques, tendant au fantastique, où se déploie une imagination féconde, il évoque volontiers son parcours et son travail. Un avant-goût des réflexions que l’on pourra lire dans un recueil d’essais, ­Profession écrivain, à paraître le 3 octobre chez Belfond.                                                                                                                                                Savez-vous à quelle époque remonte ­votre désir d’écriture ?                                                                                                                                                            Quand j’étais enfant, ce qui avait le plus d’importance pour moi, c’était les chats, la musique et les livres. Dans cet ordre-là. Mais je n’avais pas de goût particulier pour l’écriture, même si j’avais de bonnes notes en rédaction à l’école. Comme j’étais fils unique, la lecture me permettait de m’occuper, elle tenait une place importante dans ma vie. Mais pas aussi grande que la musique, ­passion vers laquelle je me suis d’abord tourné à l’âge adulte, puisque j’ai ouvert un club de jazz à Tokyo, le Peter Cat, en 1974.                                                                                                                                                        Je ressentais bien l’envie de créer, mais je pensais que je n’en étais pas capable, que je n’avais aucun talent particulier. Et plutôt que de créer moi-même, je préférais soit écouter de la bonne musique, soit lire de bons livres. Me nourrir des œuvres des grands créateurs, m’en imprégner. Ce n’est qu’à 29 ans que je me suis dit, subitement, que j’allais peut-être être capable d’écrire. Une véritable épiphanie ! Et depuis ce jour, je n’ai pas arrêté.                                                                                                                                                                      La légende assurant que cette ­ « épiphanie » a eu lieu durant un match de base-ball dit-elle vrai ?                                                                                                                                                                                                                          C’est la vérité. Je suis allé assister à un match de base-ball, au stade près de chez moi. Et tout à coup, je me suis dit : « Je suis capable d’écrire. » C’était le premier match de la saison, il y a eu un hit du batteur. Quand j’ai entendu le bruit de la balle contre la batte, je me suis dit que je pouvais peut-être écrire.                                                                                                                                  Selon vous, cette révélation a-t-elle tenu à la beauté du son ou à la perfection du geste du batteur ?                                                                                                                                                                                                                          C’est certainement un tout. Nous étions au printemps, il faisait beau, l’ambiance générale, dans ce grand stade, était propice au bonheur. Et puis, à l’intérieur de cela, il y a eu le coup, le bruit. Il se trouve que j’étais en train de boire une bière. Peut-être que cela aussi a eu son importance !                                                                                                                                                          Vous mentionniez votre passion de la musique. N’avez-vous jamais eu envie de devenir musicien ?                                                                                                                                                                                                                          J’aurais bien aimé, mais je chante faux et je ne suis pas doué pour les instruments. Je tenais ce club de jazz et j’avais donc la chance d’écouter en permanence de la bonne musique. Dans les années 1960, nous baignions dans la musique des plus grands, comme John Coltrane ou Miles Davis. Tous ces musiciens qui vivaient à la même époque, c’était extrêmement stimulant. Artistiquement, il y avait beaucoup d’énergie, que ce soit dans le jazz ou dans le rock. D’ailleurs, dans le quartier où nous sommes aujourd’hui, pas loin du Théâtre de la Colline, se trouve le ­cimetière du Père-Lachaise, où repose Jim Morrison, le chanteur des Doors, dont je suis un très grand fan. Je ne suis pas encore allé voir sa tombe, mais j’aimerais en avoir le temps.                                                                                                                                                            Quand j’avais 19 ans, au moment où je suis entré à l’université [Haruki Murakami y a étudié le théâtre et le cinéma], on entendait beaucoup une chanson des Doors, Light My Fire [1967]. Elle avait un côté magique. Aujourd’hui encore, quand je l’écoute, les sentiments que j’avais à cet âge-là me reviennent. L’envie de créer est donc certainement montée en moi petit à petit, dans ce climat de stimulation artistique, jusqu’à ce que, à 29 ans, ait lieu cette explosion, cette illumination lors d’un match de base-ball.                                                                                                                                              Comment cette évidence s’est-elle concrétisée ?                                                                                                                                                                                  Je me suis d’abord dit qu’il fallait que j’achète un stylo, parce que, dans mon travail au Peter Cat, je n’avais pas l’habitude d’écrire. Je me suis procuré un stylo à encre et me suis mis au travail à l’aube, sur la table de la cuisine. Ces moments restent pour moi de très beaux souvenirs.                                                                                                                                                                              Je ne savais absolument pas écrire, je partais de zéro. J’ai quand même écrit des pages, tant bien que mal, mais, à la lecture, je me suis aperçu que ce n’était pas intéressant. M’est alors venue l’idée d’écrire en anglais. Pourquoi en anglais ? Parce que mon vocabulaire est plus restreint. Il fallait que je m’exprime avec une langue moins riche, plus directe, une syntaxe moins complexe. En réalité, je n’ai écrit qu’un chapitre en anglais, que j’ai ensuite traduit moi-même en japonais. Mais cela m’a permis de trouver mon style. Voilà comment est né Ecoute le chant du vent [1979 ; Belfond, 2016].                                                                                                                                                      Ecrire dans une langue étrangère, c’est un très bon entraînement. Quand je lis des textes d’Agota Kristof [1935-2011], qui était d’origine hongroise mais écrivait ses romans en français, j’ai l’impression de me voir moi écrire en anglais. Il y a une similitude entre ce que je produisais, à ce moment-là, et ce qu’elle faisait. Les phrases sont courtes, le vocabulaire n’est pas très fourni, mais cette économie de moyens permet l’expression d’une émotion sincère.                                                                                                                                Souvent, le premier roman n’est pas le plus dur à écrire, et les écrivains disent que les ennuis arrivent avec le deuxième. Cela a-t-il été votre cas avec « Flipper, 1973 » (1980 ; Belfond, 2016) ?                                                                                                                                                                                                Non, l’écriture de Flipper, 1973 a été facile. En revanche, le troisième a été plus difficile. Le deuxième, en fait, je l’ai vécu un peu comme une suite au premier. Mais pour le suivant, je ne pouvais plus faire la même chose sans risquer de me répéter. Il fallait donc que j’invente une forme très différente. Et c’est ainsi que m’est venu La Course au mouton sauvage [1982 ; Seuil, 1990]. De plus, après Flipper, 1973, je m’étais décidé à vendre mon club de jazz. Et je pouvais donc me ­consacrer à temps plein à mon activité d’écrivain. Or, jusque-là, j’avais plutôt une vie nocturne et des horaires décalés. Après avoir vendu le Peter Cat, je me suis mis à me lever tôt, j’ai arrêté de fumer, commencé à faire du jogging… Cela a été une vraie révolution.                                                                                                                                                                                            Votre littérature en a-t-elle bénéficié, ­selon vous ?                                                                                                                                                                                Les deux premiers romans m’avaient ­permis de prendre confiance en moi, mais j’avais le sentiment que je pouvais écrire ­encore mieux. C’est la raison pour laquelle je devais me concentrer sur ce travail. Mes amis étaient très opposés à la vente du club de jazz, parce qu’abandonner une affaire qui marchait bien pour tout miser sur la littérature représentait un risque. Mais j’avais envie de relever ce défi que je me lançais : j’étais persuadé de pouvoir progresser. J’avais l’impression que, quand je travaillais au club, je n’étais qu’à 20 % ou 30 % de mes possibilités.                                                                                                                                                                                                                        Depuis cette époque, je me couche à 21 heures ou 22 heures tous les soirs, et je me lève tous les matins à 5 heures. Je cours beaucoup, cela m’est devenu indispensable, et je participe à un marathon chaque année [Haruki Murakami a du reste consacré à cette activité Autoportrait de l’auteur en coureur de fond – 2007 ; Belfond, 2009]. Je viens d’ailleurs tout juste de courir le marathon de Kyoto.                                                                                                                                                                                                                                                  Cette hygiène de vie est-elle vraiment ­nécessaire à votre activité créatrice ?                                                                                                                                        Le matin, j’écris très tôt, avant que la vie ne s’éveille autour de moi. Je pense que le travail d’un écrivain, c’est d’aller au fond de sa ­conscience. C’est donc un travail solitaire et qui demande beaucoup de concentration. S’il y a du bruit autour de moi, je n’y parviens pas. Certains auteurs, comme Hemingway, sont stimulés par les événements extérieurs – la guerre, une corrida, une partie de chasse… En ce qui me concerne, c’est le contraire.                                                                                                                                                                          Dans votre dernier livre traduit, « Le Meurtre du Commandeur » (Belfond, 2018), ce parcours que l’on fait pour aller chercher l’inspiration au fond de soi est mis en scène et métaphorisé. Ce roman constitue-t-il une réflexion sur la ­création artistique ?                                                                                                                                                                                                                                      Lorsqu’on descend au fond de sa conscience, il y a des choses que l’on voit, des bruits que l’on entend, et c’est tout ce matériel qu’on rassemble pour le remonter à la surface. Une fois que l’on dispose de ces éléments, il suffit de les agencer. Moi-même je ne sais pas comment se fait ce travail, c’est mystérieux. Si on écrit dans la logique, ce n’est plus une histoire qu’on raconte, mais une suite d’affirmations. Une histoire est belle parce qu’elle n’est pas explicable.                                                                                                                                    Dans la littérature japonaise, il existe, de longue date, une veine personnelle, qui exprime des sentiments très intimes. Mon œuvre, au contraire, s’inscrit vraiment du côté de l’imagination, elle n’en est que le développement. D’ailleurs, au début, mes romans n’étaient pas très appréciés, car ils paraissaient trop différents de ce qu’on avait connu jusque-là au Japon.                                                                                                                                        Lorsque je vais au fond de ma conscience, que je rassemble les éléments que j’y ai trouvés pour raconter une histoire, et que, en ­lisant mon livre, vous vous sentez en empathie, il y a fort à parier qu’il y a des émotions communes entre nous deux, au fond de nos deux consciences. Et c’est l’émergence de ce lien-là, entre l’auteur et le lecteur, qui ­m’intéresse.                                                                                                                                                                                      Ne cherchez-vous pas à comprendre le mystère de la création ?                                                                                                                                                        Non, je n’ai pas le désir d’en savoir davantage sur le processus. C’est le récit qui doit me comprendre et pas moi qui dois comprendre le récit. Je n’ai d’intérêt particulier ni pour la psychologie ni pour la psychanalyse. Même s’il est vrai que les psychanalystes ont l’air de bien apprécier mon œuvre. Ils m’invitent souvent à des colloques… mais je n’y vais jamais ! Je n’aime pas expliquer les choses, je ne suis pas très doué pour cela, alors je m’arrange pour vivre sans devoir expliquer. Mon travail consiste à proposer des textes, pas à trouver leur sens.                                                                                                                                           Ma théorie, c’est seulement qu’il y a de l’art lorsque, en allant au plus profond de sa conscience, on trouve un lien avec les lecteurs, et que se crée une relation plus fondamentale, plus vive aussi. Lorsque l’on parle de compassion ou d’empathie, mais que cela reste, disons, au-dessus de la terre, ce n’est pas de l’art : c’est superficiel.                                                                                                                                                                                                                      Vous aimez échanger avec d’autres ­artistes, comme vous l’avez fait pour « De la musique » (Belfond, 2018), où vous ­dialoguez avec le chef ­d’orchestre Seiji Ozawa. Qu’est-ce qui vous intéresse dans ce dialogue avec d’autres créateurs ?                                                                                                                                                      ��                                                                                                       En fait, là, vous évoquez le cas précis de la musique. Je n’ai pas de plaisir à échanger avec tous les créateurs. Seiji Ozawa est un ami. Mais quand nous nous voyons, nous ne parlons pas de musique. C’est pourquoi je me suis dit que, pour connaître ses idées sur le sujet, il fallait que j’en fasse un travail. Il a fallu que j’écoute beaucoup de musique avant de commencer les entretiens avec lui. Je savais que si je n’avais pas des avis très tranchés, il n’y aurait pas tellement d’échanges.                                                                                                                                                                                                                            Je le répète, la musique est vraiment centrale pour moi – le jazz comme le rock ou le classique. D’ailleurs, depuis quelque temps, je fais le disc-jockey sur une radio FM, au Japon, et cela me plaît beaucoup. Comme je suis très occupé, ça n’est possible qu’une fois tous les deux mois environ, mais nous avons déjà fait quatre émissions.                                                                                                                                                                                                                              Passez-vous tout type de musique ?                                                                                                                                                                                                    Surtout du rock, un peu de jazz également. J’apporte les CD que j’ai chez moi, ou mes disques vinyle. Je passe ce que je veux, et je dis ce que je veux. Jusqu’à une époque récente, je m’étais dit que je me consacrerais uniquement à l’écriture. Mais depuis peu, depuis que j’ai 70 ans [Haruki Murakami les a fêtés en janvier], je me rends compte que c’est peut-être un bel âge pour essayer de nou­velles choses.                                                                                                                                                                                                                J’ai compris qu’il ne faut pas trop se formaliser, ni être trop rigide, et que je peux m’essayer à ce qui me fait envie sans que cela nuise à l’écriture. C’est mon épouse qui m’a dit que disc-jockey, ça m’irait très bien. Alors, j’y suis allé.                                                                                                                                Avez-vous d’autres envies comme ­celle-ci ?                                                                                                                                                                                       Je n’ai pas d’idées précises, mais si des occasions se présentent… Une chose m’embête un peu, c’est que, avant, c’était la jeunesse qui aimait mes livres, et j’avais l’impression de n’être un auteur « culte » que pour les jeunes. Je m’aperçois que, petit à petit, je deviens moi-même un auteur grand public, consensuel, et certains disent que je suis un personnage important. Cela me gêne parce que c’est compliqué pour moi et que, en réalité, j’aime les choses simples. C’est l’une des raisons pour les­quelles cela peut être intéressant de tenter de nouvelles aventures. Mais encore faut-il les trouver.                                                                                                                                                                J’aime par exemple cuisiner, mais il n’y a pas là de défi particulier pour moi. Et j’aime également beaucoup traduire. Quand je n’écris pas mes propres œuvres, je traduis celle des autres [Murakami a traduit en japonais Raymond Carver, Francis Scott Fitzgerald, John Irving, Ursula Le Guin, J. D. Salinger], et quand je ne traduis pas, j’écris. Et quelquefois je fais le disc-jockey. Et quelquefois fois je cours aussi ! Peut-être que je suis workaholic !                                                                                                                                                                          Continuez-vous à beaucoup voyager ?                                                                                                                                                                                                Je voyage pas mal mais, aujourd’hui, je suis vraiment basé au Japon. J’ai vécu dans divers endroits, jeune, et, maintenant que je le suis moins, je souhaite vivre davantage dans mon pays. D’autant que ma mère est toujours là, j’en profite pour aller la voir. Et je ne veux pas trop m’éloigner de ma grande collection de disques !                                                                                                                                                                                                                           Il se trouve que j’ai écrit plusieurs de mes ­livres à l’étranger. J’ai écrit La Ballade de l’impossible [1987 ; Belfond, 2007] en Grèce et en Italie, Chroniques de l’oiseau à ressort [1994-1995 ; Belfond, 2001] à Princeton, aux Etats-Unis. J’ai besoin de concentration pour écrire, et je suis davantage concentré quand je suis à l’étranger. En tant que romancier, ce qui est formidable, c’est qu’en me concentrant, j’arrive à être un autre, je deviens un autre. Pendant un an et demi, j’ai écrit Kafka sur le rivage, et pendant cette période, j’étais devenu un jeune garçon de 15 ans, comme le protagoniste. Je ressentais le vent comme un enfant de 15 ans peut le ressentir, et je voyais le monde comme un enfant de 15 ans peut le voir.                                                                                                                                                                                                                                Pourquoi vous exprimez-vous si peu, ­notamment sur les questions politiques ou de société ?                                                                                                                                                                                                                                      Je suis romancier, mon travail est de ­proposer des histoires, pas de produire des commentaires. Mais il m’arrive de donner mon avis. Je m’exprime en tant que citoyen quand j’en ai l’occasion, comme je l’ai fait à Barcelone sur les enjeux écologiques, mais pas en tant que romancier.[En 2011, recevant le prix de Catalogne trois mois après l’accident de Fukushima, Haruki Murakami a dénoncé dans son discours le recours à l’énergie ­nucléaire.]                                                                                                                                                                Si je fais trop de déclarations, cela va nuire à mon travail de romancier. Il faut donc trouver un équilibre. L’un des problèmes les plus importants aujourd’hui, c’est celui du populisme, et de la montée de l’extrême droite. Je pense qu’il va falloir que je donne mon avis dessus. Mais si j’ai quelque chose à en dire, je veux le faire en prenant le temps de peser mes mots.                                                                                                                                                               Repères                                                                                                                                                                                                                                              1949 Naissance d’Haraki Murakami à Kyoto                                                                                                                                                                                      1974 Ouverture du Peter Cat, un bar de jazz à Tokyo                                                                                                                                                                        1978 Murakami décide de devenir romancier, lors d’un match de base-ball                                                                                                                                        1979 Parution de son premier roman, Ecoute le chant du vent, prix Gunzo (Belfond, 2016)1986 Il s’expatrie en Europe, puis aux Etats-Unis où il enseigne la littérature japonaise                                                                                                                                                                                                                              1987 La Ballade de l’impossible (Belfond, 2007), premier immense succès                                                                                                                                        1995 Après le séisme de Kobe et l’attaque au gaz sarin du métro de Tokyo, Murakami retourne au Japon, où il signe le recueil de nouvelles Après le tremblement de terre (10/18, 2011)                                                                                                                                                                                                      1996 Il court son premier ultramarathon (100 km)                                                                                                                                                                                1997 Underground (Belfond, 2013), reconstitution de l’attaque au gaz sarin du métro de Tokyo par la secte Aum. Murakami y retrouve certains terroristes et les interroge en essayant de comprendre les origines de la violence et les raisons pour lesquelles le Japon a été touché                                                                                                                                                                                                  2003 Kafka sur le rivage (Belfond, 2006), prix Franz Kafka 2006. Histoire fantastique d’un garçon de 15 ans qui quitte le foyer familial et accomplit son destin œdipien. Variation, au sens musical, sur la tragédie de Sophocle, le roman mêle réflexions sur la musique, sur la sexualité, sur la guerre… et sur les chats                                                                                                                                                                                                                                                        2007 Autoportrait de l’auteur en coureur de fond (Belfond, 2009)                                                                                                                                                      2009-2010 Parution des trois tomes de 1Q84 (Belfond, 2011-2012). La trilogie fantastique dont le titre est une allusion au 1984, de George Orwell, a été écrite en trois ans et compte 1 500 pages. Son succès consacre l’œuvre de Murakami                                                                                                                                                                                                                                              2017 Dans Le Meurtre du Commandeur (Belfond, 2018), Murakami met en scène un peintre en mal d’inspiration, qui s’installe chez un artiste célèbre après s’être séparé de sa femme. Les expériences fantastiques qu’il y vit lui font traverser des épreuves initiatiques, et renouvellent ses capacités créatrices                                                                                                                                      Lire aussi ce portrait littéraire de 2014 : Murakami origami
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shanomiko · 5 years
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4月20日2019年 23:30
Cela fait un moment que je n’ai pas écrit. Très longtemps même. Il s’est passé beaucoup de choses et il y a eu une très longue période ou je ne me sentais vraiment pas bien. Vraiment, je n’ai pas souvenir de m’être sentie aussi mal, ce n’était pas facile facile à gérer mais bon, avec la détermination on arrive au bout de tout. Je n’avais plus internet en octobre aussi...
Il y aura moins d’images cette fois, pour ainsi dire pas du tout. Hey, si vous voulez aller les voir, j’avais mis le lien vers le dossier Drive. Vous avez trois mois de photos. Nan… Du texte, beaucoup de texte car j’ai tant à raconter. Il m’est arrivé quelque chose d’intense, quelque chose de puissant. Je ne vous demande pas de me croire, d’ailleurs qu’est-ce-que ça changerait ? C’est ma réalité, mon histoire je ne fais qu’exprimer mes ressentis. À vous ensuite d’accepter, rejeter, réfléchir ou même rire. Mais mon regard est différent aujourd’hui par rapport au moment où je l’ai vécu ce qui est complètement normal. Vous comprendrez en parcourant cet article.
Passons, reprenons les choses à peu près où je les avais laissées : l’événement Miko Café, peu avant le Speech Contest. J’ai été très heureuse de pouvoir enfin porter ma tenue, certaines photos se sont même glissées sur Facebook. J’ai parlé à de nombreuses personnes en leur servant à manger ou du thé, j’ai fabriqué de nombreux omamoris (Porte bonheurs) en imprégnant mon énergie à l’intérieur et en ressentant l’énergie de la personne. Cela m’a permis de deviner énormément de choses sur les personnes en question. Par exemple, j’ai ressentis qu’une personne était d’une certaines manière liée à l’été, elle m’a répondu qu’elle est née en juillet. Puis, qu’une autre personne, très raffinée, était liée à la noblesse. Il me répondit que c’était bel et bien le cas. Plus je vivais, plus je me connectais à des Kamis, plus mon énergie et mes capacités évoluaient, plus je m’épanouissais.
Au final, c’était vraiment une bonne semaine car J’ai rencontré énormément de personnes et j’entendais les grelots des omamori que j’avais confectionnés aux séminaires du mercredi matin avec le sourire. Mais le stress du Speech Contest qui s’approchait était intense, je n’allais pas très bien, j’avais si peur ! Pour être honnête, je n’ai pas vraiment réussi à réviser mon texte.
Puis, le jour du Speech contest est arrivé, j’ai mis mon haut blanc et ma jupe rouge afin de garder les couleurs d’une Miko. Nous sommes arrivées à Kumagaya en voiture avec Akiko, elle m’a lâchée là devant le bâtiment et je suis rentrée puis ai été accueillie par une des dames du cours de japonais. Puis, j’ai été guidée jusqu’à une salle où se trouvaient 17 autres participants qui comme moi, avaient très peur. Il y avait du matériel devant nous dont le nom, un stylo, un sac avec également une feuille détaillant les différents sujets des divers participants. J’allais passer en troisième, pas le temps de stresser réellement enfin… Un peu quand même.
Puis nous sommes descendus dans la grande salle vide pour faire des essais de procédure et début de présentation. Il y avait de nombreuses chaises vides donc signe qu’il y aurait beaucoup de monde… Brrr…. Les tests finis, nous sommes remontés pour finir de nous préparer avant de descendre à nouveau pour le grand moment, il y avait énormément de monde… 200 personnes à peu près. J’ai gardé la tête haute et suis allée m’asseoir à ma place en stressant comme jamais. Le premier est passé, puis le deuxième… Mon coeur battait à tout rompre. Puis, j’ai entendu mon nom…
Je me suis levée, ai marché comme un automate, me suis postée derrière le micro en gardant une posture bien droite et un regard déterminé. Sujet : “La Voie d’une Miko étrangère” Capacité de communication : Entre 55% et 60%. Je n’ai, selon moi, jamais autant raté une présentation de ma vie. Inversion de mots, instants d’hésitation, détournement de regard, voix qui tremble à des moments. Dur, très dur. Mais je l’ai fait et je me suis rassise en respirant un bon coup.
À la pause, une personne m’a dit que ma posture et façon de parler étaient parfaites malgré tout. D’ailleurs, un Kannushi (Prêtre supérieur en gros) M’a approchée et devinez de quel sanctuaire il était le Kannushi ? Le Sanctuaire Hodosan de Nagatoro. Et oui ! Celui où j’étais en grand stress car c’était la première fois que je voyais des Miko en chair et en os ! Il m’a invitée à passer au sanctuaire, j’ai accepté avec joie. Une autre fille, a également essayé de me recruter chez les Mormons. Là, j’ai pas compris. Au final, le Speech Contest ne s’est pas si mal passé que ça, les gens ont quand même compris mon message, étaient touchés et m’ont encouragée dans ma voie.
Puis, la semaine suivante, comme convenu avec Akiko, j’ai déménagé chez Yumi pour le mois d’octobre. La propriétaire de la maison d’Akiko allait peut-être vendre sa maison et elle ne savait pas vraiment comment cela allait se finir alors elle préférait avoir une personne de moins à gérer ce qui est compréhensible. Le déménagement fût assez rapide et je vivais désormais dans cette magnifique et grande maison à moitié délabrée, véritable résidence de Yôkai la nuit hé hé. C’était aux alentours du 10 octobre.
La cohabitation avec Yumi allait bien, parfois un peu difficile car nos idées divergaient sur certaines choses et selon moi, je trouvais ses façon de penser un peu extrême là où moi je prônait l’harmonie, elle prônait l’égalité complète et forcée. C’est louable en soi mais c’était le côté imposé qui me dérangeait. Cela dit nous avons passé de bon moment ensemble et sommes même allées à Yamato Mizu, enfin. Je m’entrainais au sabre dans le jardin ou dans la grande pièce théâtre du deuxième étage et… En fait j’ai surtout décompensé du stress récent.
Je suis partie à la rencontre de Iwata-san, le fameux Kannushi, nous avons longuement parlé et j’ai assisté à un rituel. Le hic c’est que je me suis mise en Seiza (à genoux) au mauvais endroit sur les tatamis. Cela a fait garot et j’ai eu du mal à me lever 20 minutes plus tard. Il m’a ensuite invitée à aller au véritable sanctuaire situé au sommet de la montagne en prenant un téléphérique. C’était magique et le Kami que j’ai ressenti là haut était fortement lié au vent. J’aime beaucoup ce Monsieur et il m’adore aussi, il est même venu me voir chez Yumi et une fois à mon cours à Kumagaya, j’étais très surprise ! Nous avons brièvement échangé une passe à l’épée et il était impressionné, me disant que j’allais devenir une championne. Je lui ai modestement dit que ce n’était pas nécessairement mon but mais… Enfin pourquoi pas s’entraîner ensemble un jour à l’occasion.
J’ai rencontré un ami de Yumi, Susumu, il était très gentil, nous sommes allés à des sources chaudes ensemble, cela m’a vraiment détendue. Puis, le jour fatidique du 18 octobre est arrivé.
Je vous en ai déjà bien assez parlé je crois… Mon appel pour le Japon est un appel de retour, comme une nostalgie, un mal du pays, je ne me suis jamais réellement sentie à ma place en Suisse, jamais réellement sentie suisse non-plus d’ailleurs. J’ai depuis enfant quelques souvenirs flous de choses que je n’ai pas vécues en tout cas pas en mes trente années de vie. Mais c’était flou, rien de vraiment concret donc je n’y ai pas prêté importance sauf à cette apparence, je l’avais nommée Shades à un temps dans mon esprit, c’était la personnification de mon côté sombre en quelque sorte. En tout cas c’est comme cela que je le voyais. Ho et aussi Miko ce que au début je voyais comme un prénom à porter mais finalement une fonction que je devais exercer.
Je vous ai également dit à quel point j’ai pleuré, à quel point j’étais heureuse de rentrer au Japon, à la maison, à quel point je me suis épanouie, bien, à la bonne place.
Le 18 octobre 2018, j’ai été brisée, en mille morceaux, détruite. Les ailes du Dragon se sont brisées et je me suis écrasée avec violence.
Nous amenions Hide à l’école avec Yumi et plein d'étudiantes à bicyclette me sont passées devant et là, ça m’est revenu. Un des souvenir horrible que j’avais en mémoire m’est revenu, d’un coup, brutalement. Sensation, image, ressentis, sons et pas odeur heureusement. J’ai pleuré dans la voiture, discrètement. En rentrant, je me suis roulée en boule dans mon lit en pleine panique, crise d’angoisse violente puis j’ai ensuite pleuré dans les bras de Yumi. Je me suis rappelée de ma mort aussi atroce fût-elle. Celle de ma dernière vie.
J’avais 17 ans, je vivais dans le Kansai soit Kyoto, Osaka ou dans la région (Souvenez-vous, cette région m’a toujours appelée pour une raison bien précise.) et j’étais une fille d’une famille de sanctuaire, je pratiquais déjà le sabre à l’époque. C’était après la seconde guerre mondiale, 1945-1950. L’hiver était vraiment froid je venais de finir l’école alors j’étais sur le chemin du retour lorsque quatre homme forts, des marines (Soldats américains) m’ont attrapée et entraînée à l’abri des regards pour me forcer à faires choses que je ne voulais pas. Puis ils me passaient à tabac lorsque je me débattais. Ils se sont tous amusés avec moi, chacun leur tour et lorsqu’ils ont fini de s’amuser, ils m’ont laissé sur le sol glacé, mourir de froid à moitié dévêtue, la neige s’est mise à tomber et je ne me souviens de rien d’autre si ce n’est une haine intense et profonde. Cette haine, que j’ai en moi depuis toujours, j’ai enfin pu comprendre d’où elle venait. Mourir ainsi, se faire arracher si jeune à la vie, à son chez soi. J’avais des rêves, des espoirs des gens que j’aimais, une famille, des amis… Et tout me fut arraché en une soirée. Je pouvais encore sentir leurs mains glacées sur mon corps et entendre mes hurlements de désespoir. Ce souvenir retrouvé m’a anéantie.
J’en ai eu d’autres, des plus heureux, comme celui du kotatsu (la table chauffante) J’adorais dormir dessous quand j’étais gamine, haute comme trois pommes. J’adorais également m'entraîner au sabre dehors sous le clair de lune, je l’ai d’ailleurs fait devant chez Yumi, j’ai fermé les yeux et ne faisais qu’un avec mon passé, je pouvais sentir mon ancien corps, plus rien n’avait d’importance, seul le moment l’instant comptait. Les Sakura mochi également, je connaissait ce goût, j’ai adoré en manger dans cette vie mais cela fait depuis longtemps que j’aime ça, c’est profond et je le ressens. Je sens que je vais me rappeler d’autres choses encore en fonction du contexte, lieu, etc. Mais je ne suis pas focalisée là dessus.
Le reste du séjour chez Yumi s’est passé normalement des sorties à gauche à droite, des rencontres toutes plus incroyables les unes que les autres. Cette expérience m’avait profondément changée et mon niveau en japonais a continué d’escalader à une vitesse hallucinante jusqu’à atteindre une capacité de communication de 75% en fait, j’ai réalisé que je n'apprends pas le japonais, je le re-apprends, tout comme des manières qui me sont revenues et choses que je faisais instinctivement. L’immersion a certes aidé, mais il n’y avait de loin pas que cela.
Au dernier séminaire du matin, j’ai parlé de mes souvenirs, de mes ressentis devant 32 personnes j’ai été félicitée, les gens étaient impressionnés et m’ont accueillie comme une enfant du pays. Avant de partir j’ai dit ittekimasu et ils m’ont répondu itterasshai c’est ce qu’ont dit en partant de la maison pour le travail, les cours ou autres quoi, je vais, je reviens. Cela m’a fait réellement chaud au cœur. Oui… En mon for intérieur, je me suis toujours sentie japonaise, j’étais à ma place au Japon.
6 jours avant mon départ j’ai pleuré, encore et encore et encore, je ne voulais pas être arrachée à chez moi, pas encore, pas un jour n’a passé sans que je pleure. Puis, le dernier jour est arrivé. J’ai rencontré Kaiya ce jour là, mon amie prêtresse américaine. C’était intense, nous avons beaucoup discuté et je lui ai parlé de mon passé elle comprenait, était compatissante. Pour être honnête je n’arrivais pas à parler en anglais, le japonais venait automatiquement.
À un moment je lui ai dit quelque chose que je ressentais comme puissant : “Je suis fière que tu sois devenue prêtresse, en tant que américaine.” Et c’est moi, avec ce que j’ai vécu de la main d’américains qui te dis ça, c’est un pas vraiment incroyable vers une compréhension mutuelle et une paix durable. Avant que les portes ne se referment elle m'a dit, “Kami-sama needs you!” (Les kamis ont besoin de toi et le train est parti.) Puis, j’ai pris l’avion et ai pleuré, beaucoup.
Mais j’ai été bien accueillie, la maman de Fanny, Didi, est venue me chercher et nous avons pu discuter un peu dans la voiture.J’étais très heureuse de la revoir malgré ma douleur intérieur et mon état brisé. Arrivée à la maison, mon nouveau petit chez moi provisoire, ils m’avaient préparé une petite chambre dans le bureau de Franck avec des Tatamis au sol pour ne pas trop me dépayser j’étais tellement touchée et aujourd’hui encore, j’en pleure en écrivant ces lignes, ma reconnaissance dépasse tout ce que vous pouvez imaginer. J’étais très heureuse de retrouver tout le monde, Valentin, Fanny, Franck, Didi, mais cela va être provisoire, mon but étant maintenant d’entrer à l’université au Japon, devenir Kannushi et avoir mon sanctuaire. J’aimerais devenir un pont entre les gens, les gens et les kamis. Pour moi, les gens sont comme des étoiles alors j’aimerais les aider à luire et faire la plus grosse constellation possible !
Novembre, pas un sou, un état au plus bas entre mes allergies revenues, une phobie du froid (Je partais en crise d’angoisse dès que j’avais froid.) Je me suis inscrite aux CSR en cherchant du boulot. Mon âme étant en morceaux, je souriais, je faisais croire que j’allais bien mais j’avais mal à l’intérieur, plus mal que jamais. J’aime bien visualiser l’image du soldat qui continue d’avancer avec détermination même avec une jambe et un bras en moins et qui se bat, encore et encore. Ho et je me suis rappelée de mon ancien prénom, Yoshiko, le truc amusant vous savez, c’est que les Kanjis se lisent aussi Miko. Hé oui, la boucle est bouclée.
Décembre, j’allais un tout petit peu mieux, le froid me dérangeait un peu mais plus de phobie, je n’allais quand même pas bien du tout, obsédée par ce souvenir frais, je faisais de mon mieux pour me diriger vers mon futur en gardant la tête haute. Mais c’était difficile, très difficile. Chose amusante, si avant je voyais ma ligne de vie d’aujourd’hui à ma naissance, maintenant, je vois au delà. Je suis tombée sur la photo d’une fille qui m’a fait littéralement buguer car elle ressemble à la personne que j’étais comme deux gouttes d’eau. J’ai aussi réalisé que Shades, que je prenais pour mon côté sombre, n’était nulle autre que mon ancienne apparence. Un tout petit peu fâchée à cause… Enfin pas besoin de vous faire un dessin.
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Janvier, j’ai trouvé du boulot, des cours et commencé à bosser. Je fais le ménage dans des EMS. Cela me plaît, c’est tranquille et j’arrive à mettre massivement de l’argent de côté. Élodie, une amie avec qui j’aime beaucoup parler de spiritualité et énergies m’a conseillé de lire le livre “La boîte de Pandore” de Bernard Werber, effectivement, très parlant et approprié. Mon âme et mon cœur étaient toujours en morceaux mais… Disons que j’étais en voie de guérison. Je suis retombée dans pleins de travers comme, jouer massivement aux jeux vidéos à nouveau. Enfin bon, tant que je mets de l’argent de côté, où est le problème finalement ?
Février, J’ai presque recollé tous les morceaux grâce à des discussions et même certains jeux qui m’ont rappelée à mes valeurs, ce pour quoi je me bats. Mes ailes et ma détermination sont revenues. Je vais fièrement de l’avant mais je suis transformée à jamais. Je suis encore en phase que je nomme chrysalide mais c’est en bon chemin même si le moral fait parfois le yoyo.
À la Japan Impact j’ai pu porter ma tenue de Miko, j’étais heureuse, bien, j’irradiais de mille feux. J’avance, fièrement, lentement, mais j’avance. Coûte que coûte.
Maintenant la question est, que vais-je faire de mon passé ? Et bien je me visualise comme un arbre voyez-vous ? Mes branches, feuilles,fleurs sont mon futur. Mon tronc est mon présent. Mes racines, ma mémoire et tous ces petits fragments de mémoire du passé. Mon terreau, car chaque plante a besoin d’un terreau spécifique pour croître et s’épanouir, le Japon. En Suisse, je suis pas bien, je me sens crever à petit feu. Je veux juste rentrer au Japon et faire ma vie. Aller de l’avant.
Après, je souhaite quand même aller dans le Kansai car je sens que je dois le faire, c’est mon appel après tout. Imaginez si je réussi à retrouver ma famille d’avant… À quel point cela serait… Intense. Mais rassurez-vous, je ne suis pas bloquée et focalisée là dessus. Je vais laisser les choses venir à moi petit à petit sans forcer. Si cette occasion se présente, je la saisirai. Sinon, tant pis. Vers le futur.
D’ailleurs, je vous l’avais dit il y a longtemps mais, même si je chéri le prénom Yoshiko par dessus tout car quand vous vous adressez à moi par ce prénom, vous vous adressez directement à mon âme et cela me fait vraiment plaisir, j’arbore fièrement le prénom Shanoa car, grâce à Franck, il porte désormais une signification extrêmement appropriée “Ciel Nouveau”. Je ne pouvais pas rêver mieux…
Hey… Le chemin du retour depuis l’école est long pas vrai ? Aller ça fait combien ? environ 69 ans et quelques kilomètres ? Mais je rentrerai à la maison hé hé. Même si fondamentalement, notre maison c’est cette planète alors ça n’a aucune réelle importance… Mais moi je me sens bien au Japon, c’est pas la première fois alors je veux juste y rentrer, c’est tout.
Mars, Parce que j’ai continué à travailler dur et jouer pour ne plus trop penser, je n’ai pas pris le temps de corriger ce que j’avais écrit et ne l’ai pas posté non-plus. J’ai eu des cours mais rien de réellement épanouissant.
Ha oui, j’ai appris qu’il me fallait un solde de compte de 20’000 francs pour m’inscrire dans l’école de Kumagaya. La limite d’inscription étant fixée à fin avril, j’ai abandonné et me suis tournée vers une agence de séjour linguistique qui me permettrait d’aller dans une autre école à Kobe. Le Kansai, ma région. Rien n’arrive par hasard. Me voilà donc avec un nouvel objectif : Mettre de côté 20’000 francs pour partir pour le plus vite possible pour le Kansai.
Avril, Boulot boulot, jouer jouer et puis, j’ai eu des vacances chez mes grands parents que je désirais vraiment revoir avant de partir au Japon. Ils habitent en France dans le Gard, j’ai passé une très bonne semaine, reposante, pleine de bonheur et j’ai même réalisé qu’un endroit où j'étais déjà allée par le passé dans la mer de Rochers était un sanctuaire. Il s’agit d’un cercle de pics Rocheux où se trouve un arbre particulier en son centre (Le cœur du sanctuaire, j’ai pris la photo depuis un des pics.) Nouvelle connexion et la fatigue qui s’ensuivi.
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Puis, j’ai fini le livre “La Boîte de Pandore” de Bernard Werber. Effectivement il m’a parlé, il m’a touchée, vraiment. Après l’avoir fini je suis restée songeuse mais profondément connectée et dans un état de plénitude.
Je digère encore ce que j’ai lu mais je pense que je vais écrire à Bernard Werber.
Yoshiko n’était qu’une vie parmi tant d’autres… J’ai encore tant à découvrir, c’est grisant en un sens. Mais la plupart de nos peurs profondes, préférences et de nos choix, sont irrémédiablement influencés par notre passé… Nos passés.
Je le savais déjà sur le plan théorique mais, nous somme bien plus qu’une simple personne ou vie, nous sommes une âme, manifestation de la vie qui coule en toute chose. Maintenant je le ressens au plus profond de moi.
D’ailleurs cela fait un moment que... Mon intuition, mon instinct ainsi que d’autres capacités comme l’apprentissage de certaines tâches ou mes sens se sont accrues. Cela vient de l’expérience accumulée entre autre et pas seulement dans cette vie.
Voilà voilà, ça faisait pas mal de choses à écrire mais… J’avais également beaucoup sur le cœur et je ne savais pas comment vous l’exprimer… Peut-être que certains d’entre vous me prendront pour une allumée ou que sais-je mais… Comme cité au début de cet article, c’est ma réalité, je ne peux pas faire autrement, c’est comme si quelqu’un venait vous dire “Hey mais toi t’es roux !” alors que vous êtes blond.
Je vais continuer à écrire de temps-en-temps sur le blog, pour que vous puissiez continuer à suivre mon chemin si cela vous intéresse toujours.
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Letraset : sur le devant de la scène punk
Dans les différentes alternatives européennes au modernisme, le système de décalcomanie, aussi appelé lettres-transfert, de la firme britannique Letraset fondée en 1959, participe à l’éclectisme européen et représente à lui-même un éclectisme dans les styles et les sources typographiques. Comment Letraset est alors devenu l’outil favori de la génération Do It Yourself et plus particulièrement du mouvement punk ?
À la fin des années 1960, l’utilisation des lettres-transfert se multiplie pour la réalisation de périodiques alternatifs et de fanzines par des amateurs. Mais c’est au milieu des années 1970 que culmine la vague du do-it-yourself (« faites-le vous-même ») avec l’émergence du mouvement punk. Prônant une vision anti-consumériste, la culture punk exprime l’idée de s’en sortir par soi-même sans rien attendre d’autrui à travers le slogan « DIY or die » (« fais-le toi-même ou meurs »). Les alphabets de titrage Letraset deviennent alors très populaires auprès des designers graphiques professionnels et des amateurs. En effet, le système de décalcomanie de lettres est le seul moyen de réaliser des pochettes de disques, des logos de groupes et des fanzines. Utilisées en raison de leur facilité d’utilisation (une feuille de papier, des lettres-transfert et un stylo-bille suffisent), de leur prix bon-marché et de la qualité professionnelle du rendu, Letraset a notamment permis au mouvement punk et aux autres cultures en marge de la société de s’affranchir des imprimeurs professionnels. Letraset devient alors un moyen de créer par soi-même et de détenir le contrôle.
Malcolm Garrett (1956-), célèbre designer graphique britannique, assiste à l’avènement de la scène punk lorsqu’il est étudiant à Manchester dans les années 1970. Il rencontre alors les Buzzcocks, un nouveau groupe britannique de punk rock, et devient rapidement responsable de tous leurs visuels. En réalisant la célèbre pochette du single Orgasm Addict des Buzzcocks composée d’un collage — pratique également typique du DIY —, représentant une femme nue dont la tête est remplacée par un fer à repasser, de l’artiste britannique Linder Sterling, il explore la flexibilité qu’offre Letraset à pouvoir regrouper les lettres ensemble, casser les mots en plein milieu et faire pivoter les lettres dans des directions différentes. En 1977, Garrett élabore également le logo du groupe avec son fameux double z à l’aide des lettres-transfert en utilisant la version italique du caractère typographique sans empattements Compacta, dessiné en 1963 par Fred Lambert pour Letraset. Il décalque alors le mot Buzzcocks, le rephotographie, l’élargit, prend un scalpel pour couper les lettres en deux puis utilise un feutre pour remplir la partie vide.
Disparu avec l’avènement des ordinateurs, Letraset est récemment réapparu sur le devant de la scène à travers des publications, des expositions et des pochettes de disques. L’intérêt actuel pour les lettres-transfert réside dans la physicalité de la lettre et dans la possibilité de travailler réellement avec la lettre elle-même. « C’est tout ! C’est simple ! C’est magique ! » dit Garrett.
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Sources : David Caillon, « Letraset, la police du punk », Gymnastique, sur ARTE, 17 avril 2019 (consulté le 11 décembre 2021)
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Pochette du single Orgasm Addict du groupe Buzzcocks réalisée par Malcolm Garrett en 1977.
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Logo du groupe Buzzcocks réalisé par Malcolm Garrett en 1977.
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magic-office · 5 years
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10 objets cool pour pimper son bureau en 2019
C’est décidé, 2019 sera l’année où vous aurez le bureau le plus cool de la boîte. Voici notre petite sélection d’objets cool pour pimper votre bureau et faire jalouser vos collègues.
Le stylo baguette magique Harry potter :
Signer des devis, c’est bien, le faire avec la classe d’un magicien, c’est mieux. Et pour cela, quoi de mieux qu’une baguette magique ? Petit bonus, vous pouvez même jeter des sorts à vos collègues.
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Le bloc-notes salami
Envie d’allier votre passion débordante pour les posts-it et le salami, ou simplement faire rager vos collègues {{esi:link 6182 vegan }} ? Le bloc-notes salami est l’outil qu’il vous faut. Dommage cependant qu’il ne soit pas comestible.
Disponible sur My Crazy Stuff
Mr Bean solaire
En cas de coup de blues au travail, quoi de mieux qu’un Mr Bean qui se trémousse sur votre bureau ? En plus, il fonctionne à l’énergie solaire, mettez-le sous un rayon de soleil et il vous fera une danse de folie tout en restant {{esi:link 6046 éco-friendly }}.
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Catapulte de bureau
Des collègues qui cherchent l’{{esi:link 6299 embrouille }} ? Exit l’effaceur sarbacane ou encore les pistolets Nerf, attaquez avec classe avec cette magnifique catapulte de bureau style Leonard de Vinci à monter vous-même.
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Tir aux pigeons de bureau
Toujours dans une catégorie belliqueuse, voici le tir au pigeon de bureau, l’accessoire dont vous aviez toujours rêvé. De quoi {{esi:link 5788 vous détendre }} entre deux dossiers tendus.
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Mug-mélangeur automatique
Vous buvez votre café avec du sucre mais vous avez {{esi:link 5801 la flemme }} de prendre une petite cuillère pour remuer le tout ? Pas grave, ce mug-mélangeur automatique le fait pour vous. C’est toujours ça de moins à faire.
Disponible sur Comment se ruiner
Tirelire Lingot d’or 
« Si à chaque fois que tu me posais une question dont je t’ai déjà donné la réponse tu me donnais 1 euros, je serais millionnaire ». Cette phrase, vous l’a répété à longueur de journée à vos collègues. Mettez la collecte en place dès aujourd’hui grâce à cette tirelire en forme de lingot d’or.
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Boite de cigares en chocolat 
C’est toujours classe d’avoir des cigares sur son bureau, mais on ne va pas se mentir, ça pue. Alors que le chocolat, ça sent plutôt bon. À réserver lors de la visite de vos meilleurs collègues.
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Thermomètre de galilée 
Bon ça ne sert pas à grand-chose, d’autant que vous n’êtes capable de lire la température sur ce type de thermomètre, mais c’est carrément stylé. Pour sûr, ça vous donnera l’air intelligent(e).
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Ouvre-lettres épée
L’ouverture du courrier devient une vraie partie de plaisir avec cette ouvre-lettres épée. Prenez-vous pour un chevalier avant l’ouverture des courriers de relance pour une énième facture que vous n’avez pas encore payé.
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leopold-solyme-blog · 6 years
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Le pire a empiré sur ma main : je l’ai abattu contre un rouleau orange, celui qui protège les pièges des soldats en métal d’échafaudage. J’ai la main brisée, échauffourées tranquilles, basques platebandes où rupestre l’ami de l’ami disparait en son ombre. Je ne peux à peine plus écrire. Je l’ai éclaté en colère, ce n’était pas terminé. Ce n’était pas terminé. Oublié, j’étais, quand je me suis montré physiquement, je suis ravalé par l’oubli qu’elle n’a jamais su, que je ne présente pas, qui sera plus tard le moteur vers ma mise à douceur. Moi le code du sentier. Le code de la nage. Mise en bouteille de l’être douleur main. Ma main. Casser sa main. Que cela veut dire, que cela vaut dire. Ne prie pas. Mes yeux tombent retournent. Je suis finis. Veut dire. Cela veut dire. J’ai cassé ma main. L’écrit vain l’écrit vient nulle part ailleurs est. Ici est l’ailleurs. Nous le dévoilons et l’embrassons à pleine dent gelée. Pharmacie dans la synagogue juive. Regarder son corps. Faire mal à son corps. Geler la terre et haïr la mer hanter brusquer décoller la mer de la terre, la décoller, la décoller ô. Haddock toi tu. Écris-moi si tu le veux joli pansement de cerf, orne le cou du cerf c’est le mieux. Vomir. L’eau mère. Boucher les paroles pleurer. Bataillon. J’entends le bruit, bataillons. Escadrilles partons en guerre, volons au dessus des forêts, connais-tu la forêt non pas toi pas la forêt moi le brouillard le soleil m’agace. Casser sa main. Casser sa femme. Tremper le passé par le bout de sa langue pas d’honte. Crier rouge sa joue. Partir. J’aimerais étreindre serrer mère plus longtemps mais ce serait lui dire “matelas pleure l’îlot”. Chez moi quand les gens se serrent, et que l’un est moi, ils se meurent, relâcherais que si elle a compris. Rouler des yeux sur le passé je crois que c’est adieu modeste. Oublie-moi change de sèche détruis-moi donne-moi. Tu t’es rangée dans l’oubli, tu m’as oublié, tu ne sais plus, tu ne savais plus, je ne te reconnaissais plus alors tu ne pouvais te souvenir de ce que je suis, tu ne pouvais savoir, si je te demande, demander le descendre, demander à un inconnu avec des yeux sérieux. Elle ne me connait plus son visage et son corps je cherche dans le mur, les mains, plongée du regard dans le mur, c’est un mur, je ne le connais pas, elle ne sait pas, ne me reconnait plus, je suis déplacé désormais, je me suis déplacé je vomis autant griffer mon visage avec un stylo enclenché sur rouge et rouge rayer rayer rayer le tracé de la larme jamais en terre.
Sauver la face des rêves Tu es terrorisé La mère parle avec l’homme qui lui parle  Le père affronte les poings en garde Mes soeurs disparues J’ai tué monsieur je plaide coupable Il a tué ta grand-mère roué de coups l’incommensurable faiblesse, ma grand-mère n’est pas ma grand-mère, c’est une femme que je connais et que j’aime
Un juif dégueule deux fois sa gueule mais pleurer casser sa main d’écriture partir au revoir au revoir vitre baissée au revoir adieu elle sera morte ne meurs pas ne te fais pas mal le temps guérit tout pas le vomir des personnes des cicatrices des ombres si le temps est bref c’est que tu ne l’as pas respiré ballons enfants ombres en vomissant toilette peut-être elle violée moi double-prostitué je t’ai dis qui j’étais sous forme de faits tu savais tu savais
Préserver sa face porteur il refuse il refuse de savoir il ne veut pas il veut rester dehors dehors dehors mais es-tu en vie ? Être prêt, ne pas faire semblant, être prêt prêt à quoi prêt à se laisser voir à se laisser en vie vous n’avez pu m’oublier tu m’as oublié alors que je tenais à ce que tu ne m’oublies pas il n’y a rien dans l’amour tes yeux me blessent j’aimerais pleurer l’errance dans la ville qui est un lieu à soi qui ne veut rien faire drogué je suis drogué en équilibre marcher en poirier un pays armé de poiriers s’emparent d’un tas de corps qui me font peur mais cette fois ils sont amis ils se lèvent grimpent le ravin et s’en vont perdre ils croulent sous les autres corps qui s’entassent et ne bougent plus s’entassent sur eux ne bougent plus je ne les vois plus je n’allais pas les sauver mais je voulais m’assurer de quoi m’assurer de regarder leur disparition leurs ensevelissement sous les corps sous les tas de corps fractures fractures ils reparaîtront des heures plus tard blessés à peine J’ai finis par vomir même sa mère ne me dit rien elle me fait un mal donc je ne suis rien pour toi elle n’exprime rien sur ma rencontre magique aucune remarque es-tu seulement là comment pouvez-vous comment pouvez-vous à ce point nier j’en suis désolé cache ma joue tombée en s’asseyant tomber arriver c’est je croyais t’aimer mais non je ne t’aime pas j’ai tellement tenu à t’aimer j’ai tellement tenu à t’aimer j’ai tellement tenu à t’aimer j’ai tellement tenu à t’aimer mais non mais non je ne peux plus poser une main au sol
je suis seul ils sont sur canapé en discutant je suis seul dans l’immense appartement qui sera bientôt vidé où suis-je je ne me souviens de rien je ne me souviens de rien où vais-je l’humanité eût un début elle aura une fin
j’ai tellement tenu à t’aimer par écrit mais ton corps et ton visage sont loin je ne les connais je ne connais rien  parler non il faut se mettre quelque part pour parler allons-y, tous les trois, adieu adieu allons-y là-bas là-bas il y a là-bas  tomber descendre commencer craquer pleurer pleurer des fins frapper pleurer des fins frapper elle ne m’a pas reconnu elle ne m’a pas reconnu elle ne sait qui j’étais vomir deux fois boucher l’eau boucher l’eau dormir dans la chambre de la petite au réveil les engendrants sur la table sortir les livres les billets volent là-bas c’est vrai sur la neige c’est vrai appelle-là la grand-mère pardonne-moi pardonne-moi d’avoir été aller se balader acheter trouver une table attendre trouver s’asseoir parler je ne sais plus où je suis mes oeillères je ne sais plus d’où je viens tester goûter sa réponse partir dormir discuter rire dormir discuter rire les femmes me peuvent tu es terrorisé si il se comporte comme cela je ne sais pas ce que je ferais désormais j’agis plus uniquement contre moi mais je commence violemment à m’attendre dans les autres  je veux me voir le miroir est plat les autres sont plats j’ai trop inspecté le plat je veux montrer Dis quand t’es bien rentrée mais au moins tu sais qui je suis  je sais qui t’es et je sais que je t’aime et toujours Oui bien sûr tu viendras à mon enterrement avec des jolies fleurs supprime-moi il ne faut pas fréquenter  dis pas ça me fais mal ne me fait jamais de mal Je fais du mal et tu n’y pourras rien efface-moi oublie-moi il vaut mieux  je ne vivrai pas si longtemps  Arrête ne te fais mal pour moi si tu m’aimes si tu m’aimes ne te fais jamais du mal ça me briserait  Je ne m’aime pas assez je t’aime sans m’aimer je suis un fou qui s’allonge dans les rues et je m’excuse de croire que peux te voir Mais tout ce que je dis est délire comme tout délire il faut l’oublier en le déliant alors prend soin À plus tard  Promets-moi que tu ne te feras jamais du mal  Veux-tu voir ma tête noire et aux trais rouges  Promets-moi je ne peux te le promettre désolé  Sincèrement pour ton bien enterre-moi Je suis ne durera pas bien longtemps Et avec tristesse je le dis protège-toi Je ne compte pas Et il n’y a rien à aimer Fais ta vie Pars Loin Moi je ferais un chemin  Arrête s’il te plaît Ne me brise pas Te faire du mal c’est me faire du mal Si tu tiens à moi Si c’est vrai ce que tu dis, que tu m’aimes  Dors bien  J’ai déjà assez mal avec la fatigue Rien ne se passera Dors bien  Je t’aime n’oublie pas Ne me fait strictement rien Je t’avoue peut-être heurtes-tu le Rien à dire Il s'est passé tant de choses je suis ouvert tu ne me reconnais plus quand je te regarde je suis mort un mort Je suis à moitié Rongé Je perds mon corps Ce que je vomis est une ombre Dans l’eau je me désintègre dans la maladie du meurtre de la maladie J’aimerais serrer mère plus longtemps Mais ce serait lui dire Et je dois sécréter serre-la je suis désolé il faut que tu me pardonnes  je te pardonne elle ne me dit je dis elle n’a pas dit qu’elle n’a pas dit qui dira désormais qui dira
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STYLO MAGIQUE POUR RÉUSSIR A UN EXAMEN DU GRAND MAITRE
Le Stylo mystique: c'est un puissant stylo très efficace, qui vous aide a trouver les bonnes réponses pendant un examen une composition ou un partiel.
Comment l'utiliser ? c'est très sipmle, c'est un puissant stylo doté d'une capacité extraordinaire. il suffit de lire la question ou le sujet et mettez le Stylo mystique sur votre copie. Ne le forcez pas à écrire, suivez sont rythme il écrira purement et simplement la bonne réponse à votre question ou à votre sujet. il vous suffit seulement de faire semblant d'écrire et personne ne saura rien. Cela est l'oeuvre des Puissants esprits qui y sont intégré durant la confection du Puissant Stylo Mytique.
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cannavaposfr · 5 years
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Le vaporisateur, comment l’utiliser et à quelle température ?
Pour tous ceux qui apprécient cette substance qui fait tant débat, il est désormais possible de profiter d’une autre façon de se détendre grâce aux vaporisateurs à herbe qui permettent de fumer votre cannabis sans tabac. 
Que sont les vaporisateurs ? Comment les utiliser ? En quoi est-ce différent d'un joint traditionnel avec tabac ? À quelles températures les utiliser ? Retour sur les secrets d’un appareil de phytothérapie qui vous veut du bien…
​Sommaire
Les vapos, une autre manière de consommer du cannabis sans tabac
Pourquoi faut-il éviter de mélanger tabac et cannabis ?
Comment fonctionne un vaporisateur ?
Chauffage à conduction ou à convection : lequel choisir ?
Différence entre fumer et vaporiser de la ganja 
À quelle température faut-il vaporiser la plante ?
La d​éfonce est-elle​ la même qu'avec un joint ?
Les questions les plus fréquentes
Les vapos, une autre manière de consommer du cannabis sans tabac
Si les fumeurs de tabac ont désormais plus d'options et sont par ailleurs, de plus en plus nombreux à faire le choix de vaporiser leur tabac plutôt que de fumer une cigarette classique, il en est de même pour les consommateurs de ganja. En effet, en dehors d’un joint classique, que d’autres se plaisent à appeler cigarette magique, cône ou encore stick, il n’est désormais plus nécessaire de brûler votre marie jeanne et d’ajouter du tabac à celui ci pour en ressentir les effets actifs…
Vous éviterez ici d’inhaler un grand nombre de substances toxiques présentes dans la fumée lors de la combustion comme les goudrons ou le monoxyde de carbone (Par ici pour bien vous dégouter). Désormais, pour consommer du cannabis, vous pouvez faire le choix d’une vapote.
Le fameux G Pen de Papi Snoop Lion
Pourquoi faut-il éviter de mélanger tabac et cannabis ?
​Depuis plusieurs décennies, le joint s’est imposé comme la méthode de consommation privilégiée de la marijuana en France, loin devant la pipe, le bang ou les comestibles. Certaines études montrent par ailleurs que le mélange tabac/marijuana est beaucoup plus répandu en Europe, puisqu’il concernerait entre 80 et 90% des usagers, contre seulement 15% aux Etats-Unis. C’est bien connu, les américains sont plus portés sur le blunt ou le "bong" d’herbe pure.
Si les pouvoirs publics et militants opposés à la ganja se sont toujours attelés à démontrer les dangers liés à la consommation de cette plante aux vertus relaxantes, le débat sur le mélange cannabis/tabac est beaucoup plus récent et de nombreuses avancées sur le sujet ont été réalisées au cours des quelques dernières années.
Des chercheurs ont ainsi ​démontré que les sujets mélangeants herbe et cigarette étaient beaucoup plus susceptibles de développer des symptômes de dépendance physique et psychologique que ceux qui fument la weed pure.
Certains spécialistes de la santé préconisent également de fumer l’herbe sans tabac, en le remplaçant par des feuilles de cannabis ou d’autres plantes. L’objectif est à la fois d’éviter la nicotine, en grande partie responsable de la dépendance tabagique, et de limiter la détérioration des organes respiratoires.
Quant à savoir quel est le plus nocif des deux, le canna ou la cigarette, il est encore trop tôt pour tirer des conclusions définitives.
Des études démontrent néanmoins que le tabac attaque plus sévèrement le fonctionnement des poumons, et certaines vont mêmes jusqu’à suggérer l’existence d’effets protecteurs [du cannabis] sur les poumons de fumeurs de tabac de longue durée” (voir encadré ☞ ).
​​Enfin, comme pour toute drogue, il semble évident que la combinaison de deux ​provoque​ des effets plus nocifs sur la santé que si on les consomme séparément.
L’association des deux peut également conduire à une augmentation des quantités de beuh que vous consommez et rendre son usage beaucoup plus fréquent que si vous la fumiez pure.
​ ​T​​abac ​​ou C​​anna : ​Quel est le plus ​nocif ?
​Comme pour le tabac, la fumée produite par la ganja comprend des substances cancérigènes. Le problème reste à évaluer dans quelles proportions la marijuana peut affecter le bon fonctionnement des organes respiratoires. Les choses se compliquent alors car beaucoup d'études sont clairement partiales et soutenues par des lobbys “anti”. Certaines affirment ainsi que le marijuana serait jusqu’à 4 fois plus nocive que le tabac. Mais il existe aussi bon nombre de recherches qui tendent à réfuter ces affirmations et même à prouver le contraire.  
Une grande étude menée aux États-Unis conclut ainsi que "la corrélation entre cancers du poumon et cannabis, même à long terme ou à usage intensif, n'est pas forte et peut se situer en deçà des limites décelables". Une autre étude révèle également que "fumer uniquement de la marijuana n'était pas associée à un risque accru de symptômes respiratoires ou de maladie pulmonaires obstructive chronique (MPOC)". D’autres études démontrent que la marie-jeanne est beaucoup moins cancérigène que la cigarette et attribuent même au THC des propriétés anticancéreuses !
On peut donc conclure que si fumer du cannabis est loin d’être inoffensif pour votre santé, c’est le fait d’y mélanger du tabac qui accroît considérablement le risque de cancer et autre MPOC.
La weed consommée avec une vapote, en revanche, ne comporte aucun des risques liés à la fumée ou combustion.
Comme pour le tabac, la fumée de cannabis comprend des substances cancérigènes. Le problème reste à évaluer dans quelles proportions la marijuana peut affecter le bon fonctionnement des organes respiratoires. Les choses se compliquent alors car certaines études sont clairement partiales et soutenues par des lobbys “anti”. Certaines démontrent ainsi que le marijuana serait jusqu’à 4 fois plus nocive que le tabac. Mais bon nombre de recherches tendent à réfuter ses affirmations et même à prouver le contraire.   Une grande étude menée aux États-Unis a ainsi révélé que "la corrélation entre cancers du poumon et cannabis, même à long terme ou à usage intensif, n'est pas forte et peut se situer en deçà des limites décelables". Une autre étude révèle également que "fumer uniquement de la marijuana n'était pas associée à un risque accru de symptômes respiratoires ou de maladie pulmonaires obstructive chronique (MPOC)". D’autres études démontrent que la weed est beaucoup moins cancérigène que la cigarette et attribuent même au THC des propriétés anticancéreuses. On peut donc conclure que si fumer du cannabis est loin d’être inoffensif pour votre santé, c’est le fait d’y mélanger du tabac qui accroît considérablement le risque de cancer et autre MPOC. Le cannabis pris avec un vaporisateur, en revanche, ne comporte aucun des risques liés à la fumée.
En se basant sur les récentes découvertes, on peut donc tirer deux conclusions:
1. Le tabac mélangé à l’herbe est plus addictif que l’herbe seule.
2. S’il n’est pas complètement avéré que le tabac est plus nocif que l’herbe, la combinaison des deux est clairement plus toxique que l’usage de la marijuana seule.
De quoi en faire changer d’avis certains sur le bon vieux joint, n'est-ce pas ?
Passons à présent au sujet qui nous intéresse, les vapos, alternative plus saine au spliff.
Lire cet article pour en savoir plus sur les risques de la vaporisation pour la santé !
Comment fonctionne un vaporisateur ?
​Un exemple de vapo stylo
Ce type d'appareils fonctionnent à peu près de la même manière qu’un vaporisateur à tabac par exemple. Les modèles les plus connus sont petits et légers (portables ou stylo) et se présentent sous la forme d’un appareil éléctronique à bec qui rappelle une e-cigarette. Il existe également des modèles plus imposants, les vapos de bureau ou salon, pour une utilisation sur prise secteur uniquement.
Le vapo permet de réchauffer la substance souhaitée afin d’en  libérer les différents ingrédients actifs par évaporation. En d’autres termes, sans que vous n’ayez à brûler votre herbe ou votre résine de cannabis, vous profitez de ses effets les plus purs et d’un goût non altéré.
Il s’agit en fait de l’évaporation des cannabinoïdes (petits cristaux très collants dans vos têtes de beuh) qui s’évaporent de l’herbe qui est portée à « ébullition ». En fumant un joint, les cannabinoïdes ne sont présents qu’à hauteur de 10% dans la fumée que vous inhalez car ils sont généralement perdus dans le processus de chauffe. Le taux est nettement supérieur pour un vapo, puisqu’on est aux alentours de 90%, le tout sans la moindre substance nocive et cancérigène.
Généralement, une vapote nécessite un délai d’une à cinq minutes de temps de chauffe de la machine (tout dépend du modèle) pour pouvoir être utilisé, à la température souhaitée. Il existe deux principaux types de chauffe : conduction et convection.​
Chauffage à conduction ou à convection : lequel choisir ?
​​​Pour faire simple, la conduction est le transfert de la chaleur à travers un​ solide.
Cela signifie que les éléments chauffants à conduction entrent en contact direct avec la substance pour la chauffer. Dans ces appareils, la source de chauffage est généralement située au fond de la chambre (le four) que vous remplissez d'herbe. Les vapoteurs choisissent les appareils à conduction parce qu'ils sont souvent moins chers et chauffent plus rapidement. Ce sont des modèles globalement simples d'utilisation et plus compacts. 
La convection, quant à elle, se résume au transfert de la chaleur à travers un fluide, liquide ou gaz. En d'autres termes, les fours à convection fonctionnent en faisant circuler de l'air chaud dans tout le four. Lorsque vous utilisez un modèle à convection, la chaleur se diffuse dans la chambre et passe à travers votre beuh fraîchement grindée.  La source de chaleur est isolée et n'entre pas en contact direct avec votre produit. Beaucoup d'amateurs de la vape préfèrent les modèles à convection car ils offrent un contrôle plus précis de la température, chauffent les matériaux de manière plus uniforme et permettent généralement d'obtenir de meilleures saveurs que ceux à conduction. Leur méchanisme est également plus complexe, ce qui explique leur temps de chauffe souvent plus long ainsi que l'écart de prix qu'il peut y avoir entre les deux types.  ​
Infographie : Chauffage à convection ou à conduction : quelle différence ?
Différence entre fumer et vaporiser de la ganja 
Certains consommateurs d'herbe sont de fervents défenseurs de la manière "traditionnelle" de le fumer, mais à vrai dire, « la cigarette électronique pour herbe » séduit de plus en plus de consommateurs réguliers ou occasionnels soucieux de leur santé.
D’une part, puisqu’il n’y a pas de fumée se dégageant de la combustion de la substance, vous n’êtes pas soumis à de nombreuses substances cancérigènes généralement présentes dans le tabac. De plus, loin de la manière ordinaire de consommer votre beuh ou hasch, vous pouvez grâce à un vapo profiter des effets purs de la substance, non altérée par le tabac notamment. L'appareil permet également une plus grande expression des arômes de la substance, un avantage non négligeable, surtout quand vous avez accès à un produit de qualité.
Les fumeurs de clopes invétérés et autres habitués des mixs avec tabac pourront trouver le résultat assez surprenant au début voir même « trop doux ». Cela vient principalement de votre addiction à la nicotine qui donne généralement un « kick » beaucoup plus rapide quand vous fumez un joint avec tabac. La température de chauffe y joue pour beaucoup aussi et il vous faudra sûrement un temps d’adaptation au début.
Lire cet article pour comprendre la différence entre fumée et vapeur !
À quelle température faut-il vaporiser la plante ?
En s’intéressant aux vapos, il est important de prendre le temps de revenir plus longuement sur les températures à utiliser pour maximiser votre plaisir.
Dans un premier temps, il est essentiel de préciser que si vous dépassez les températures conseillées pour la vaporisation, vous n’en tirerez plus le moindre avantage.
En effet, l’herbe va alors se mettre à brûler, se mettant alors à dégager des substances nocives que vous allez ingérer. Ainsi, à une température trop élevée, l’utilisation d’un vaporisateur conduit aux mêmes effets qu’une consommation "classique", les effets nocifs du tabac en moins…
Si chacun consomme de l'herbe pour obtenir des effets différents, dans cette optique chacun chauffera sa ganja à des températures différentes. En effet, bien qu’en règle générale on recommande de chauffer son herbe à des températures comprises entre 170 et 220°C, certains estime qu’une température approchant les 150°C suffit, quand d’autres apprécient davantage l’utilisation d’un vapo si ce dernier fonctionne à une température avoisinant les 220°C. C'est notamment le cas pour ceux qui apprécient les gros nuages !
Cela s’explique de la manière suivante : les effets de la marie jeanne, de l’herbe séchée s’entrevoient dès 140°C. En optant pour une température aux alentours de 150°C vous souhaitez alors ressentir les effets uniquement sur le plan psychique. Par conséquent, plus vous augmentez la température, tout en respectant le seuil critique aux alentours de 210-220C, plus vous approchez d’une tout autre logique de consommation visant à entrevoir les effets sur le plan physique également.
Attention toutefois, très souvent, les herbes de marijuana contiennent (comme tout végétal) beaucoup d’humidité et brûlent beaucoup moins vite que les herbes totalement sèches. Ainsi, l’humidité est un facteur essentiel à prendre en compte pour le choix de la température de combustion. À titre indicatif, ne dépassez pas le seuil de 140°C pour une herbe sèche, quand vous pourrez aller aux alentours de 220°C pour une herbe humide, toujours en fonction des effets recherchés.
Certaines personnes par ailleurs seront quelque peu gênées par le manque de fumée produite sur des basses températures et auront tendance à utiliser des températures supérieures pour avoir vraiment la sensation du fumeur de cigarettes.
Nous ne pouvons pas, dans cette optique, vous prodiguer de conseils quant à la température vous convenant le mieux. Il revient à chaque utilisateur de faire le test, de commencer par les plus faibles températures et de les augmenter éventuellement, si le besoin est ressenti. 
Par ailleurs, la grande majorité des appareils présents sur le marché sont conçus de sorte à favoriser une prise en main simple. Il vous suffira généralement d’appuyer sur un simple bouton pour augmenter la température de combustion de l’herbe.
La façon dont vous préparez votre bol et dont vous grindez aura aussi une grosse influence sur le résultat final !
Lire cet article pour apprendre à bien charger vos bols  !
La d​éfonce est-elle​ la même qu'avec un joint ?
J'en vois déjà venir certains qui se posent cette question tout à fait légitime, tant il vrai que les utilisateurs de vapos dans le but de soigner un mal de dos ne forment clairement pas le gros du peloton. Alors la défonce, parlons-en.
Avant toute chose, il est assez difficile de tirer des grandes conclusions et de faire des généralités sur la perception des effets d'une drogue tant celle-ci peut varier d'une personne à l'autre. Nous allons donc ici d'abord évoquer nos propres expériences avec l'équipe de Cannavapos et également faire le tour de ce qu'il se dit ​à ce sujet.
​Cheech et Chong, ​grands ambassadeurs du joint
Prenons comme point de départ  l'idée la plus largement répandue selon laquelle vapoter l'herbe défoncerait moins que le joint. Impossible de répondre à cette affirmation par un oui ou par un non car tous les exemples existent. Ceci étant dit, de nombreuses personnes dont je fais partie s'accordent à dire que la défonce par vaporisation est moins immédiate, plus diffuse et peut être plus légère qu'un joint qui peut assommer très rapidement en quelques lattes. Certains comparent notamment la balle du joint à celle obtenue avec un spiritueux alors que la vape se rapprocherait plus de celle qu'on obtient en buvant du vin ou de la bière.
Personnellement, j'aurais tendance à valider cette affirmation même si je préfère dire que la défonce est différente, plutôt que plus forte ou plus faible en utilisant telle ou telle méthode. Cette différence vient du fait que le niveau d'intoxication est nettement supérieur avec un joint de tabac qui brûle qu'avec la vaporisation d'herbe pure. Le joint rend clairement plus stone, mais cette défonce a plutôt tendance à vous assoupir, vous rendre plus lent, plus distrait et vos pensées plus confuses. La balle du vapo est toute autre. Vos sens sont également altérés mais vous restez plus lucide, éveillé et vous pouvez même retrouver l'effet euphorisant obtenu lors de vos premiers spliffs. Certains parmi nous avancent aussi l’idée que la vape ne donne pas cette sensation de tête lourde le lendemain (les fameux "yeux qui collent"), ceci étant un des gros inconvénients du joint.
Chez Cannavapos, tout le monde s'accorde à dire que la vaporisation correspond plus au genre de défonce que l'on recherche aujourd'hui. Et pour les fumeurs occasionnels qui ne fument pas de cigarettes et trouvent au joint de tabac un côté nauséeux, l'inhalateur semble clairement l'option la mieux adaptée.
A Cannavapos, tout le monde s'accorde à dire que la vaporisation correspond plus au genre de défonce que l'on recherche aujourd'hui. Et pour les fumeurs occasionnels qui ne fument pas de cigarettes et trouvent au joint de tabac un côté nauséeux, l'inhalateur à weed semble clairement l'option la mieux adaptée.
e me défonce, mais je suis aussi confuse, lente, endormie, je perds la mémoire à court terme et j'ai du mal à organiser mes pensées. Si je vaispe la même quantité d'herbe, j'obtiens deux fois plus haut mais je reste étonnamment lucide, ce qui est exactement le genre de haut que je préfère. C'est très similaire aux effets de certains champignons hors-sujet.
Les questions les plus fréquentes
​Est-ce légal d’utiliser ce type d'appareils pour le cannabis ?
Bien qu’il s’agisse d’une tout autre manière de consommer de la weed, si vous consommez une substance illégale, vous êtes bien dans l'illégalité.
Comment dois-je charger l’herbe dans mon appareil ?
Pour que les substances contenues dans l’herbe s’expriment pleinement, le mieux est de hacher finement votre herbe avant de l’insérer dans le compartiment prévu à cet effet (appelé bol ou four). Utilisez un grinder prévu à cet effet et disponible dans toutes les bonnes boutiques !
​Pourquoi ai-je des quintes de toux avec mon vapo ?
Cela est en grande partie du, de manière certaine, à la qualité de l’herbe que vous consommez. En effet, le vaporisateur permet d’éviter les substances cancérigènes, le goudron notamment, présent dans la fumée d’un joint (qui brûle à plus de 400°C) mais n’influe pas sur la qualité de votre herbe. Si vous toussez, c’est certainement que cette dernière contient des composés nocifs, peu naturels ou que vous vaporisez à de trop fortes températures.
Si celle-ci est de bonne qualité, cela peut aider que de tirer de petites lattes seulement !
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drypauli · 3 years
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Se libérer des comportements toxiques
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Résumé
Je vous propose de découvrir un exercice simple pour prendre conscience et vous libérer des comportements toxiques.  
Les études scientifiques ont montré qu’avoir un bon réseau social et des liens proches est un des facteurs prédicateurs de bonne santé et de longévité, mais on sait tous que ces relations peuvent aussi créer l’enfer sur Terre. Voici 7 comportements toxiques : catastrophiste, râleur, critique, “méthode Coué”, vampire, girouette, expert. Faites ensuite un exercice pour identifier parmi les personnes de votre entourage lesquelles ont un comportement potentiellement toxique pour vous, et quelles limites vous allez devoir poser avec ces personnes.
Travailler sur le comportement toxique des autres permet également de voir le reflet de nos propres comportements toxiques, et nous permet de grandir en conscience.
Transcription
Dans cet épisode, je vous propose de découvrir un exercice simple pour prendre conscience et vous libérer des comportements toxiques.
Parce que la vie est bien trop magique pour être petite et que nous avons tous besoin d‘une prescription pour grandir en conscience et faire que nos rêves dévorent notre vie. Bonjour, je suis le Docteur Yannick Pauli, bienvenue à un nouvel épisode d’Une Grande Vie où je vous propose chaque semaine des stratégies pratiques, pragmatiques, pour grandir en conscience, qu’elle soit d’ordre physique, émotionnel, psychologique ou spirituel, parce que c'est cette conscience qui est au cœur d’une vie pleinement vécue et de notre évolution en tant qu’être humain.
Cette semaine, j’avais envie de vous proposer un exercice pratique, donc il va falloir participer pour vraiment en bénéficier. Pour cela, prenez de quoi écrire, un crayon ou un stylo, et du papier.  
J’ai récemment lu une citation, une sorte de proverbe dans un livre, et cela m’a fait réfléchir et vous proposer cet exercice. Cette citation était que « les bonnes barrières font les bons voisins. » Si vous avez vécu un tant soit peu dans cette vie, vous vous êtes déjà rendu compte que les relations humaines sont des choses fantastiques. On sait, dans les études scientifiques, qu’avoir un bon réseau social et des liens proches est un des facteurs prédicateurs de bonne santé et de longévité, mais ces relations peuvent aussi créer l’enfer sur Terre. Aujourd’hui, nous allons donc parler de comment on peut se libérer de personnes toxiques pour nous.
Contexte
Fondamentalement, je ne pense pas que des personnes naissent toxiques. C’est plus qu’avec le temps, on doit tous faire face à certains conditionnements, à certaines blessures, et certaines personnes développent des comportements qui sont toxiques. Au niveau de leur âme, je ne pense pas que ces personnes le soient, mais elles développent ces comportements qui peuvent devenir toxiques pour nous. Donc c’est très important, ça fait partie du processus de développement aussi, de simplement se protéger, mettre une limite, mettre une barrière contre ces comportements toxiques qui ne vous servent plus. Ça fait partie du développement de ce respect pour soi-même. Certains d’entre vous vont me dire « Oui, mais ça fait partie aussi de la compassion d’accepter et d’embrasser les personnes toxiques. » Je peux vous dire par expérience que ça demande énormément au niveau du développement spirituel pour accepter, de manière proche. Pour la plupart d’entre nous, si vous vivez avec des personnes qui ont des comportements toxiques, qui peuvent être problématiques pour vous sur le long terme, l’acceptation nécessite une forme de distance.  
Je vais donc vous proposer un exercice. Prenez de quoi noter. Créez la structure suivante : 2 colonnes, intitulée TYPE à gauche et PERSONNE à droite, et 8 lignes dans chaque colonne. L’idée ici est donc de se libérer, pas des personnes toxiques, mais des comportements toxiques de ces personnes, c’est-à-dire de poser des limites, de mettre une barrière à ces comportements.  
7 types de comportements toxiques
Pour prendre conscience, je vais d’abord vous proposer 7 types de comportements toxiques, que vous pouvez noter dans la colonne TYPE à gauche. Je vais les appeler Monsieur ou Madame pour vous donner une idée représentative, et vous allez voir que très certainement, au fur et à mesure que je vous présente ces différents types de comportements toxiques, ça va vous faire penser à certaines personnes, c’est le but de cet exercice.  
- Type 1 : M. ou Mme Catastrophe. C’est le type de personnes qui créent des problèmes, même quand il n’y en a pas. Ce sont des gens qui, à la moindre occasion, justifient de catastrophiser, d’avoir des comportements, c’est la personne qui est en colère parce qu’il pleut, parce qu’il fait froid ou qu’il neige… Typiquement, ce sont des personnes qui ont manqué d’attention et qui sont parties dans ces comportements-là pour attirer l’attention sur eux. Ce sont des personnes pour qui le monde s’écroule pour la moindre petite chose et tout le monde doit être mis au courant. Je me souviens une fois dans un magasin, une personne qui faisait un scandale parce que le magasin avait changé les haricots de place. J’ai fini mes courses et arrivé aux caisses pour payer, cette personne était toujours en train de remballer, de dramatiser les choses, de catastrophiser, parce que c’est peut-être le seul moyen par lequel elle arrive à se sentir vivante. Vous connaissez peut-être ces personnes pour qui c’est toujours un drame, il y a toujours quelque chose de terrible, même quand quasiment rien ne se passe.
- Type 2 : M. ou Mme Râleur. Ce sont les personnes pour qui il n’y en a jamais assez, toujours en train de se plaindre, en train de râler, de blâmer les autres. Ce sont les personnes qui ont été élevées dans un environnement où quoi qu’ils aient fait dans leur vie, ce n’était jamais assez. Il n’y a jamais eu cet enseignement qui dit : on progresse, à certains moments on se retourne pour voir ses progrès par rapport au point de départ, et pas toujours se projeter entre où on en est et où on aimerait être. C’est un peu comme quand on se dirige vers l’horizon : on avance, mais on a l’impression que l’horizon s’éloigne et qu’on ne l’attend jamais. Donc si vous êtes tout le temps dans cette dynamique, d’avoir une espèce d’idéal dans lequel vous voulez aller et que vous ne vous retournez jamais pour voir vos projets, cet idéal s’éloigne avec vous et on a tendance à développer cette notion de ne jamais être assez, de ne jamais être content.  
- Type 3 : M. ou Mme Critique. C’est la personne qui critique absolument tout, quoi que vous fassiez, même si vous essayez d’être gentil avec, il y a toujours une raison particulière. Vous amenez un cadeau, il va critiquer l’emballage du cadeau. Quoi que vous fassiez, il y a toujours un mot méchant à votre encontre, parce que ce n’est pas comme la personne voudrait. Très souvent cette personne a les mêmes comportements, mais il y a cette espèce de double standard où, quand vous, vous faites les choses, vous avez le droit à une critique et quand elle le fait, c’est normal. Très souvent, ces personnes, si ça se faisait en face, c’est une chose, mais très souvent ça se fait dans votre dos.  
- Type 4 : M. ou Mme Méthode Coué « je vais bien, tout va bien. » C’est la personne qui est toujours positive, tout va toujours très bien, toujours le sourire, mais en fait vous savez très bien que c’est une forme de masque parce que c’est le type de personnes qui rejette ses émotions négatives, c’est-à-dire qu’elle ne veut pas ou qu’elle ne peut pas se connecter avec la souffrance qu’elle a à l’intérieur, donc elle a construit une forme de masque où toujours tout va bien. Avec cette personne, vous ne pouvez jamais avoir une relation authentique, parce que dès le moment où vous l’emmenez sur cette notion d’être authentique dans cette connexion à soi-même avec ses émotions, cette personne s’échappe, elle ne veut pas engager dans la conversation, parce qu’elle veut toujours rester dans le monde des Bisounours, « tout va bien » alors que la maison est en train de brûler, sa boite est en faillite, etc. Ce sont des formes aussi de comportements toxiques.  
- Type 5 : M. ou Mme Vampire. Ceux-là sont peut-être les plus sournois. Ce sont ces personnes qui se nourrissent ou qui consomment votre énergie. Vous allez les reconnaitre parce que ce sont des personnes avec lesquelles, après avoir passé un moment avec elles, vous vous sentez fatigués. Elles ont littéralement pompé une partie de votre énergie. Typiquement, ce sont des personnes qui vous demandent des conseils, mais en fait elles n’agissent jamais dessus. Vous leur donnez vos conseils, votre opinion, mais elles n’en font jamais rien. Tout ce qu’ils veulent, c’est se nourrir de qui vous êtes, de vos pensées, de votre énergie, mais ils ne font rien avec ça. Ils sont là pour prendre, mais ils ne donnent jamais en retour parce que, lorsque vous donnez un conseil, le plus beau compliment qu’on puisse vous faire, c’est de l’appliquer. Donc ce sont des gens qui prennent, prennent et qui consciemment ou inconsciemment, vont se nourrir de votre énergie. Donc commencez à observer lorsque vous avez des interactions avec les gens, ça peut être une personne que vous adorez, que vous aimez profondément, mais si vous voyez que systématiquement après avoir passé du temps avec elle, vous êtes raplapla, c’est une forme de comportement toxique.
- Type 6 : M. ou Mme Girouette. Ce sont ces personnes qui changent constamment en fonction des circonstances, donc ce sont des personnes qui ne vont pas hésiter, en fonction de ce qu’il se passe à vous mettre un couteau dans le dos, à vous trahir. Ce sont des personnes qui ont ce comportement toxique parce que finalement on ne peut jamais créer un lien de confiance. Vous ne savez jamais comment la personne va réagir, un jour ça peut être votre meilleur ami au monde, et d’un coup parce que les circonstances ont changé, cette personne devient quelqu’un de complètement différent.  
- Type 7 : M. ou Mme Expert. Ce sont ces personnes qui savent toujours tout sur tout, qui viennent vous donner leur opinion sur absolument tout, même lorsque vous ne leur avez pas demandé, qui viennent imposer leur manière de voir les choses, même quand vous ne leur avez rien demandé. Même quand vous voulez qu’on vous laisse en paix, ils sont toujours à venir vous donner leur opinion.  
Donc voilà ces 7 types. Pour résumer : Catastrophe, Râleur, Critique, Méthode Coué, Vampire, Girouette et Expert.  
Exercice
Sur votre feuille avec les 2 colonnes, vous intitulez la colonne de gauche TYPE DE COMPORTEMENT TOXIQUE, et la colonne de droite PERSONNES. Tracez ensuite 7 lignes et renseignez les 7 types dans la colonne de droite : le type Catastrophe, le type Râleur, le type Critique, etc.
Ensuite, je vais vous proposer de sélectionner 10-15-20 personnes de votre entourage. Pour chacune de ces personnes, vous allez lui attribuer le comportement toxique qu’elle peut avoir. Peut-être que certaines personnes sont des personnes avec lesquelles vous avez une relation de respect, saine, authentique, franche, et qui ne méritent pas d’être dans cette boite, et si c’est le cas, c’est génial, passez de plus en plus de temps avec ces personnes parce que ce sont des personnes avec qui vous allez pouvoir vous élever, vous développer, aller de l’avant, progresser, etc. Mais vous allez aussi voir que certaines méritent vraiment leur place dans cette structure. Commencez donc à identifier, passez chaque personne et en fonction de son comportement, classifiez-la, diagnostiquez-la avec le type de comportement toxique. Souvenez-vous, ce n’est jamais fondamentalement la personne, ce sont des comportements qui ont été développés par conditionnement, par blessures du passé, etc. Donc faites cet exercice avec beaucoup, beaucoup de compassion, c’est très important. On n’est pas là pour juger ou pointer du doigt. C’est plus un exercice de prise de conscience, faites-le avec beaucoup d’amour et de compassion.
Cet exercice va aussi vous permettre de prendre conscience de qui elles sont, et de commencer à observer ces comportements toxiques, pour que vous puissiez à poser des limites. Dans le prochain épisode, je vais vous montrer comment créer ces limites pour vous protéger de ces éléments toxiques. La première étape est donc de prendre conscience.
Maintenant, c’est facile de le voir sur les autres, et je vais vous proposer une 3e partie dans cet exercice. C’est l’effet miroir. De ces 7 types de comportements toxiques, lequel vous irrite le plus ? Quel est le type que vous aimeriez étrangler ? Quel est le type qui vous énerve le plus, qui vous irrite le plus ? Notez-le. N’hésitez pas à le partager en commentaires. Quel est ce type ? La raison pour laquelle je vous pose cette question est qu’en général, le type qui nous irrite le plus, celui qui nous active le plus, celui qui nous énerve le plus, c’est celui qu’on est le plus. Il nous irrite parce qu’il presse ce bouton, le comportement des autres active le bouton de ce comportement en nous.  
Je crois que c’est très important de ne pas simplement prendre conscience du comportement toxique des autres, mais aussi de son propre comportement. Si vous êtes totalement authentique avec vous-même, vous allez voir que le fait de sélectionner celui qui vous irrite le plus va vous permettre de prendre conscience que c’est aussi le comportement ou un trait de caractère que vous avez le plus en vous, sur lequel vous allez devoir travailler. Ce n’est pas le but aujourd’hui de vous montrer comment, mais c’est bien déjà de prendre conscience des comportements toxiques chez les autres et de ne pas se mettre sur un piédestal et penser qu’on est meilleur ou plus que les autres. On n’est ni plus ni moins, on est juste un être humain sur ce chemin sur Terre, donc c’est important de garder une forme d’équilibre en reconnaissant que ces comportements ne sont pas juste chez les autres, mais ils sont aussi sous une forme ou sous une autre chez nous.  
Donc, faites cet exercice et faites-moi savoir ce qu’il en résulte pour vous dans les commentaires. Nous, on se retrouve la semaine prochaine pour une nouvelle vidéo. D’ici là, souvenez-vous : émerveillez-vous, aimez la vie et contribuez chaque jour un petit peu plus.
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souandyou · 5 years
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10 Idées de cadeaux Bio pour un Noël Green ! Cette année à Noël, tout sera beau, bio et green ! Cadeaux bio, décoration. On a même pensé au sapin!
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