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Graisses anti-inflammatoires
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Résumé
Je vous propose de parler des graisses anti-inflammatoires naturelles et de leur impact au niveau inflammatoire sur notre corps. Un même aliment ne va pas influencer notre corps de la même manière en fonction de notre glycémie, de notre microbiome, de notre degré de stress que quand on le mange, etc. Il y a beaucoup plus de variabilité et d’individualisation à faire que ce qui est décrit en général dans les recommandations.
De manière générale, certaines graisses sont plutôt pro-inflammatoires (graisses trans industrielles, viandes transformées, ratio omégas 6/3 déséquilibré, etc.), d’autres sont plutôt neutres (graisses trans animales, graisses saturées, acide alpha linolénique, etc.), d’autres sont plutôt anti-inflammatoires (omégas 3 dont EPA et DHA, graisses monoinsaturées, etc.). Mais c’est au final notre physiologie individuelle qui va déterminer l’effet que ces graisses ont sur notre corps.
Transcription
Dans cet épisode, nous allons parler des graisses anti-inflammatoires naturelles.
Parce que la vie est bien trop magique pour être petite et que nous avons tous besoin d‘une prescription pour grandir en conscience et faire que nos rêves dévorent notre vie. Bonjour, je suis le Docteur Yannick Pauli, bienvenue à un nouvel épisode d’Une Grande Vie où je vous propose chaque semaine des stratégies pratiques, pragmatiques, pour grandir en conscience, qu’elle soit d’ordre physique, émotionnel, psychologique ou spirituel, parce que c'est cette conscience qui est au cœur d’une vie pleinement vécue et de notre évolution en tant qu’être humain.
Dans cet épisode, nous allons parler des graisses et de leur impact au niveau inflammatoire sur notre corps. Si vous avez cherché des informations sur l’alimentation anti-inflammatoire, sur les aliments qui sont naturellement plus anti-inflammatoires ou pro-inflammatoires, si vous voulez un contexte, je vous propose d’aller voir mon autre vidéo « Les aliments anti-inflammatoires naturels » dans laquelle je vous explique quelque chose de très important : sur internet, on va vous donner partout des listes d’aliments clairement anti-inflammatoires ou pro-inflammatoires, mais en fait on ne se rend pas compte que c’est beaucoup plus complexe que ça. J’ai fait des recherches avec mon équipe pendant 2 ans sur ce sujet et les choses sont beaucoup plus complexes qu’on les présente. Si vous voulez juste une notion de noir et blanc et que vous n’êtes pas intéressé par le gris au centre, cet épisode n’est peut-être pas pour vous. Si vous aimez aller un peu plus dans la granularité, comprendre les choses plus en profondeur, cette vidéo est pour vous.
Première chose, il faut comprendre qu’on a tendance à nous présenter les aliments comme influençant notre physiologie de telle manière. Or dans la recherche, ce n’est pas comme ça que ça se passe : seule 30% de la composition d’un aliment joue un rôle sur les effets qu’il va avoir sur notre corps. 70% de l’équation a à voir avec notre physiologie, avec le contexte, avec la stabilité de notre glycémie, avec la composition de votre microbiome, avec le timing avec lequel vous mangez un aliment, avec le contexte dans lequel vous mangez un aliment, etc. Donc un même aliment ne va pas influencer votre corps de la même manière en fonction de votre glycémie, de votre microbiome, du degré de stress que vous avez quand vous le mangez, etc. C’est très important à prendre en compte. Il y a beaucoup plus de variabilité, d’individualisation à faire que ce qui est décrit en général dans les recommandations.
Aujourd’hui, au lieu d’avoir simplement 2 catégories, une pro-inflammatoire et une anti-inflammatoire, on va en avoir trois : une pro, une neutre et une anti. Et certains aliments vont être retrouvés dans 2 catégories.
Graisses pro-inflammatoires
- Les graisses trans. Ce sont ces graisses transformées industriellement par des processus d’hydrogénation. Beaucoup de personnes ne savent pas que ces graisses trans existent aussi naturellement dans la viande animale. La première chose à faire avant de dire que « les graisses trans sont pro-inflammatoires », il faut distinguer les graisses trans industrielles qui sont clairement pro-inflammatoires et les graisses trans animales qui peuvent être neutres, à nouveau en fonction de votre physiologie.
- Les graisses saturées. Elles peuvent être pro-inflammatoires ou neutres. Si vous êtes en surpoids ou obèse, les graisses saturées vont avoir tendance, selon les études, à provoquer un profil pro-inflammatoire. Par contre, si vous avez un poids sain et que vous avez une bonne régulation de votre glycémie, les graisses saturées ont un effet neutre, c’est-à-dire qu’elles ne provoquent pas d’inflammation dans votre corps.
- Les viandes transformées (saucisson, hot-dog, etc.) qui proviennent de viandes d’élevage ont tendance à être pro-inflammatoires. Des viandes par exemple d’animaux de nature peuvent avoir un effet neutre sur votre organisme.
- Le rapport oméga 6 / oméga 3. Si vous avez beaucoup plus d’omégas 6 que d’omégas 3 dans votre alimentation, ça va créer un profil pro-inflammatoire. On trouve typiquement les omégas 3 dans les poissons et les omégas 6 dans toutes les huiles à base de plantes notamment. Ce rapport déséquilibré va être pro-inflammatoire.
Graisses neutres
- On a parlé des graisses trans animales
- Des graisses saturées
- Acide alpha linolénique. On le trouve en tête de cette cascade d’éléments dans les omégas 3 qui sont plutôt anti-inflammatoires. On les trouve notamment dans les graines de lin. La science montre que si vous avez une mauvaise alimentation qui est plutôt globalement pro-inflammatoire, le fait d’ajouter des aliments riches en cet acide alpha-linolénique comme les graines de lin, ça va avoir des vertus anti-inflammatoires. Par contre, si vous avez une alimentation globalement équilibrée, le fait de rajouter cet acide ou des graines de lin ne va pas apporter de bénéfice anti-inflammatoire supplémentaire. Donc on voit de nouveau cette subtilité en fonction d’où vous en êtes.
Graisses anti-inflammatoires
- Les omégas 3, notamment l’EPA et le DHA.
- Un rapport omégas 6 / omégas 3 en faveur des omégas 3 va avoir tendance à pousser notre profil plutôt vers de l’anti-inflammatoire.
- Les graisses monoinsaturées comme l’huile d’olive. Elle va être plutôt anti-inflammatoire, non pas parce qu’elle contient ces omégas 3 mais parce qu’elle est riche en polyphénols.
EPA, DHA et SPM
Je voudrais revenir sur le concept très important d’EPA DHA. Si on prend la cascade biochimique des acides gras omégas 3, l’acide alpha-linolénique est en tête. Puis différentes cascades nous emmènent vers l’EPA et le DHA qu’on trouve dans les poissons et l’huile de poisson. Il y a des recommandations d’augmenter notre consommation d’acide alpha-linolénique pour justement arriver à ces éléments EPA et DHA qui ont des vertus anti-inflammatoires. En fait, cette conversion n’est pas optimale : il faut 10 doses d’acide alpha-linolénique pour 1 dose d’EPA DHA. Donc vous avez meilleur temps de les obtenir directement au travers des poissons ou de l’huile de poisson. La raison pour laquelle je voulais vous parler de ces éléments est qu’ils sont très importants, car ce sont des précurseurs des SPM, Specialized Pro-resolving Mediators. Ce sont des molécules spécialisées de pro-résolution. Je vous explique : pendant très longtemps, on a cru que l’inflammation augmentait de manière naturelle par des mécanismes actifs, ce qu’on appelle l’initiation, puis qu’ensuite passivement, elle redescendait, un peu comme si vous aviez un feu, que vous le laissiez trainer et qu’il s’éteigne par lui-même. Dans les années 90-2000, il a été découvert qu’en réalité, l’inflammation une fois lancée ne s’arrête pas, elle doit activement mettre en place des mécanismes qu’on appelle de résolution. C’est comme si le feu ne s’arrêtait pas de lui-même, que pour l’éteindre, il faut jeter de l’eau dessus. Ces mécanismes de résolution sont dépendants de ces molécules qu’on appelle SPM. Si votre corps n’a pas suffisamment de ces SPM, il ne va pas pouvoir résoudre cette inflammation. L’important n’est donc pas tant d’essayer d’influencer la phase d’initiation car l’inflammation est essentielle, elle fait partie de notre corps, c’est la première étape de guérison en cas de blessure ou en cas d’infection, donc il ne faut pas empêcher le corps de créer de l’inflammation. Ce qu’il faut, c’est que le corps puisse ensuite la résoudre, et pour maintenir une bonne résolution, nous avons besoin de ces SPM. A ce jour, plusieurs stratégies peuvent aider à booster la production de ces SPM, notamment avec l’utilisation de certains types de polyphénols. Il y a aussi par exemple l’acide acétyl salicylique à très basse dose, l’aspirine à très base dose qui peut le stimuler. Mais principalement, ils vont venir de notre alimentation et de ce EPA et DHA. Ils vont être influencés par d’autres mécanismes physiologiques qui vont en fait nous permettre de transformer ces EPA et DHA dans ces produits de résolution.
Toute la discussion sur Internet sur ces listes pro ou anti-inflammatoires est donc beaucoup plus complexe que ça. Après 2 ans de recherches avec mon équipe, si vous voulez maximiser cet aspect anti-inflammatoire, il ne faut pas venir intervenir sur l’initiation car elle est essentielle. Si vous coupez ou si vous diminuez la capacité du corps à lancer cette phase inflammatoire, vous prenez le risque de diminuer votre capacité à faire face notamment à des infections, qui peuvent créer ensuite des infections froides, c’est-à-dire des infections chroniques dans le système, où votre système immunitaire n’arrive pas à se débarrasser des agents pathogènes. Si vous utilisez des médicaments anti-inflammatoires, ils vont diminuer l’initiation mais ils vont bloquer la résolution, ils sont toxiques pour la résolution. Donc il y a énormément de conseils donnés sur internet et en médecine qui en fait se focalisent sur la réduction, la diminution pour s’assurer qu’il n’y ait pas trop d’initiation, alors que la clé en fait est de laisser faire le corps comme il a besoin dans cette initiation, mais de s’assurer qu’il ait de très, très bonnes capacités de résolution, c’est vraiment la clé. C’est pour ça que nous avons développé un programme appelé Résoléo, vraiment focalisé sur cette zone de résolution, en partant du principe que le corps sait ce qu’il fait, laissons-le déclencher sa résolution, mais assurons-nous qu’il soit capable de la résoudre.
Voilà donc des explications très certainement plus granulaires que ce que vous avez l’habitude d’entendre sur Internet où on est juste dans cette dichotomie avec la liste des pro-inflammatoires et la liste des anti-inflammatoires, c’est beaucoup plus complexe que ça. Il y a à voir avec l’interaction entre votre physiologie, le contexte dans lequel vous mangez, le timing à avoir. Dans notre recherche, nous avons découvert qu’il y a 12 facteurs environnementaux qui vont agir avec 10 déterminants alimentaires. Ça va être multiplié par des notions de contexte, de diversité, de timing, etc. C’est très complexe et ces 2 ans de recherche nous ont permis de développer cette approche qui nous permet de nous focaliser sur ce plan-là et de prendre tous ces facteurs très disparates mais qui s’imbriquent les uns les autres, pour finalement offrir une solution simple dans l’assiette. Aujourd’hui, je voulais vous donner un peu plus d’infos sur ces graisses, mais aussi que vous preniez conscience que c’est beaucoup plus complexe qu’une liste de ci et une liste de ça.
Je me ferai un plaisir de répondre à vos questions, laissez-les dans les commentaires. Nous, on se retrouve la semaine prochaine pour une nouvelle vidéo. D’ici là, souvenez-vous : émerveillez-vous, aimez la vie et contribuez chaque jour un petit peu plus.
#centrewellnessneurofit#chiropraticienlausanne#DrYannickPauli#graissesantiinflammatoires#bonnesgraisses#mauvaisesgraisses#alimentationantiinflammatoire#graissesetinflammation#Youtube
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Aliments anti-inflammatoires naturels
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Résumé
Je vous présente une perspective inédite sur l’alimentation anti-inflammatoire et les aliments anti-inflammatoires naturels. Avec mon équipe pendant 3 ans, nous avons conduit une revue de la littérature autour de l’alimentation et l’inflammation associée. Nous avons identifié 12 facteurs environnementaux qui influencent l’état inflammatoire du corps, et l’alimentation est l’un de ces facteurs.
Plus précisément, l’interaction entre un aliment et la physiologie particulière d’un individu peut déclencher de l'inflammation chez certaines personnes et pas chez d’autres. Il n’est donc pas toujours juste de classer les aliments dans 2 catégories : les pro-inflammatoires et les anti-inflammatoires, car chacun peut réagir différemment. On peut distinguer 3 catégories générales d’aliments (pro, anti et neutres), mais chaque personne peut avoir une réaction spécifique à chaque aliment.
Transcription
Si vous cherchez des informations sur une alimentation anti-inflammatoire ou des aliments anti-inflammatoires naturels, ne manquez pas cet épisode. Je vais vous présenter une perspective qui n’existe nulle part ailleurs.
Parce que la vie est bien trop magique pour être petite et que nous avons tous besoin d‘une prescription pour grandir en conscience et faire que nos rêves dévorent notre vie. Bonjour, je suis le Docteur Yannick Pauli, bienvenue à un nouvel épisode d’Une Grande Vie où je vous propose chaque semaine des stratégies pratiques, pragmatiques, pour grandir en conscience, qu’elle soit d’ordre physique, émotionnel, psychologique ou spirituel, parce que c'est cette conscience qui est au cœur d’une vie pleinement vécue et de notre évolution en tant qu’être humain.
Vous avez peut-être un intérêt pour des informations sur l’alimentation anti-inflammatoire ou les aliments anti-inflammatoires naturels, et vous avez peut-être déjà vu des vidéos ou lu des articles là-dessus. Aujourd’hui, je vais vous présenter une perspective très différente, je n’ai jamais vu aucune autre vidéo qui la présente. Cette perspective est issue des travaux que j’ai réalisés avec mon équipe de recherche. En préparation d’un programme que nous avons créé, Résoléo, nous avons fait une revue complète de la littérature scientifique sur toutes ces études publiées autour de l’alimentation anti-inflammatoire et de l’inflammation. J’ai découvert des données très importantes à comprendre et qui vont se distinguer de nombreux autres conseils que vous allez trouver sur Internet. C’était un travail de 2 à 3 ans avec mon équipe qui inclut des PhD et des médecins. Nous sommes vraiment allés en profondeur dans le domaine.
Multi-factorialité
Si vous cherchez des informations sur Internet ou que vous regardez des vidéos sur Youtube sur cette alimentation anti-inflammatoire ou ces aliments naturels anti-inflammatoires, on va toujours vous donner 2 listes : cette liste des aliments pro-inflammatoires qui vont créer de l’inflammation dans votre corps, et cette liste des aliments anti-inflammatoires, et dans les grandes lignes, ça s’arrête là. Le premier élément à savoir est de comprendre ceci : tous ces conseils donnés sont basés sur le potentiel inflammatoire d’un aliment, c’est-à-dire s’il est plutôt anti-inflammatoire ou pro-inflammatoire. Mais ce que le recherche montre est que la composition d’un aliment ne joue que 30% dans la manière dont cet aliment va influencer votre corps. Donc dans tous les conseils qu’on vous donne, c’est comme si tous les aliments jouaient 100% du rôle : si vous avez un aliment qui, a priori, contient des éléments plutôt pro-inflammatoires, ça va directement déclencher de l’inflammation dans votre corps. Mais ce que montre la littérature scientifique, ce n’est pas comme ça : la composante aliment ne vaut que pour 30% de la réaction. 70% de votre réaction va être due à d’autres facteurs : niveau de stress, composition de votre microbiome, moment de la journée où l’aliment est consommé (un aliment n’a pas le même potentiel inflammatoire selon le moment où vous le mangez), contexte dans lequel vous mangez (selon que vous soyez détendu ou stressé, le même aliment ne va pas avoir le même potentiel inflammatoire), etc.
Donc cette notion de sur-simplification disant « ces aliments sont tout le temps pro-inflammatoires et ceux-là sont toujours anti-inflammatoires » n’est vraiment pas une réalité de tous les jours. J’ai envie d’être un peu plus granulaire et vous donner un peu plus de détails sur ce qu’il se passe vraiment. Donc gardez cela à l’esprit : même ce que je vais vous expliquer ici n’est que 30% de la vision complète. Dans la recherche que nous avons faite, nous avons découvert qu’il y a 12 facteurs environnementaux qui vont influencer cette production d’inflammation dans votre corps. Nous avons découvert qu’il y a au moins 10 déterminants alimentaires, qui vont eux-mêmes être influencés par des notions de variétés, de timing, de contexte, et tout cela s’imbrique, se multiplie entre ces déterminants alimentaires, ces déterminants environnementaux. C’est très complexe. Dans notre programme Résoléo, nous avons sorti cette complexité pour avoir une facilité au niveau de l’assiette.
Donc énormément de facteurs influencent comment votre corps va interagir avec un aliment et seuls 30% sont liés à la composition des aliments.
On a ici 3 tableaux, pas juste des pro-inflammatoires et des anti-inflammatoires. Il y a une notion de variabilité. Dans les études, certains éléments ne sont pas clairs. Certains aliments vont être plutôt pro-inflammatoires chez certaines personnes, anti-inflammatoires chez d’autres, et neutres chez encore d’autres personnes.
Aliments pro-inflammatoires
Revenons à cette liste pro-inflammatoire, ces éléments qui sont majoritairement pro-inflammatoires la plupart du temps :
- Les sucres raffinés, surtout à long terme. Maintenant, si vous avez une bonne physiologie et que vous en mangez une fois, ça ne va pas avoir d’influence néfaste dans le temps. Donc tout ce qui est sucres raffinés ou qui a un index glycémique élevé va avoir tendance à être pro-inflammatoire.
- Toutes les graisses trans industrielles
- La viande transformée, notamment en élevage de masse
- Les graisses saturées, mais ce n’est pas vrai dans tous les cas. J’en parlerai dans une vidéo plus spécifique aux graisses.
- Un rapport oméga 6 / oméga 3 élevé. Vous avez sûrement déjà entendu parler des acides gras essentiels, ces graisses qu’on doit obtenir dans l’alimentation parce que notre corps n’est pas capable de les produire. Si vous consommez trop d’omégas 6 et pas assez d’omégas 3, ça va créer un profil plutôt pro-inflammatoire. De nouveau, il y a des variations dans ce sujet, j’en parle dans la vidéo sur les graisses.
- Le fructose, sucre qu’on trouve dans les fruits, peut être aussi pro-inflammatoire. C’est pour ça que si vous consommez par exemple du jus d’orange, vous le pressez et qu’il n’y a plus de fibre, c’est une vraie bombe au travers de l’effet qu’il a sur la glycémie et la production d’insuline qui est inflammatoire.
- Le sel ajouté est clairement aussi pro-inflammatoire
- L’excès d’alcool
- Tout ce qui est fait à base de friture.
Les aliments anti-inflammatoires
Au niveau des aliments naturels, on trouve :
- Les légumes et les fruits
- Les poissons (certains types de poissons sont surchargés en métaux lourds, notamment en mercure et ça peut être contre-productif, quoiqu’il faut de grandes quantités de mercure pour contrecarrer les bénéfices des omégas 3, mais c’est à noter). Certains types de poissons sont à privilégier, mais ce n’est pas le but de cette vidéo.
- Les noix ont tendance à être anti-inflammatoires
- Les graisses mono-instaurées comme l’huile d’olive
- Un rapport oméga 6 / oméga 3 bas. Si vous consommez beaucoup plus d’omégas 3 que d’omégas 6, ça va pousser votre physiologie vers une physiologie anti-inflammatoire.
- Les fibres sont clairement anti-inflammatoires
- L’alcool en modération peut être anti-inflammatoire
- Le thé vert
- De nombreuses herbes et épices
- Le chocolat noir
De nouveau, même dans cette catégorie, il y a des choses à prendre en compte.
Les aliments variables
- Les céréales complètes. Cela dépend de comment vous les consommez, de la quantité de céréales que vous consommez par rapport à la quantité de légumes. Si vous avez trop de céréales, cela peut quand même pousser votre corps vers du pro-inflammatoire. Si vous avez des sensibilités au gluten et que vous mangez beaucoup de produits à base de blé, ça va être clairement pro-inflammatoire.
- Les graisses trans animales. Il faut savoir que les graisses trans ne sont pas juste créées par l’industrie, elles existent aussi dans la nature. Les graisses trans naturelles, animales vont pouvoir être, en fonction de votre physiologie, plutôt pro-neutre ou anti-inflammatoires.
- La noix de coco peut être variable aussi en fonction de votre physiologie
- Les légumineuses qui contiennent beaucoup de lectines peuvent aussi être variables en fonction de si vous avez des sensibilités. Donc elles peuvent être anti-inflammatoires ou pro-inflammatoires.
- Les solanacées, famille des tomates, aubergines, pommes de terre, poivrons, en fonction des sensibilités que vous pourriez avoir, peuvent être soit pro soit anti-inflammatoires
- Les oeufs sont aussi variables
- Le beurre
- Les produits laitiers, selon si vous avez des sensibilités, mais aussi des formes de produits laitiers, en fonction de si ça a été transformé ou pas, grande variabilité dans les études par rapport au lait, de leur provenance aussi (lait de vache, de brebis, etc.) Très variable en fonction des personnes.
- Le soja
- Le café.
Je sais que vous préféreriez que je vous dise ce qui est bon et ce qui est mauvais, mais j’ai envie de vous apporter cette granularité car les choses sont beaucoup plus complexes. Si vous mettez en place ce type d’alimentation et que vous n’avez pas nécessairement les résultats que vous désirez, c’est qu’il faut prendre en compte toutes ces variations.
Je vous ai donné dans les grandes lignes ceux qui sont pro-inflammatoires, ceux qui sont anti-inflammatoires, mais ce que je voulais que vous reteniez, c’est que seule 30% de la composition des aliments joue, est déterminante dans la réaction de votre corps à ces aliments. 70% est déterminé par votre propre physiologie, par des contextes extérieurs comme le timing, comme la variabilité, comme le contexte dans lequel vous mangez, votre niveau de stress, etc. C’est très important.
On se rend donc compte qu’il y a toute une série d’aliments qui peuvent être plus ou moins pro ou anti-inflammatoires ou neutres en fonction de facteurs variables liés à votre physiologie et à votre contexte de vie.
J’ai certainement créé plus de questions que de réponses ici, mais je pense que c’était vraiment important de vous permettre de sortir de cette notion que tout est facile à comprendre, que ça c’est bon et ça c’est mauvais. La nutrition est beaucoup plus complexe que tout cela et finalement, si vous voulez vraiment affiner le processus, c’est important d’être accompagné et de rechercher l’aide d’un nutritionniste, d’un diététicien ou de personnes qui ont été formées dans cette alimentation anti-inflammatoire pour vraiment obtenir des résultats optimaux.
Faites-moi savoir comment ça fonctionne pour vous dans les commentaires. Nous, on se retrouve la semaine prochaine pour une nouvelle vidéo. D’ici là, souvenez-vous : émerveillez-vous, aimez la vie et contribuez chaque jour un petit peu plus.
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La maladie n’existe pas - Partie 2
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Résumé
Si vous désirez vraiment guérir et ne pas juste traiter les symptômes, je vous explique comment notre style de vie a évolué en favorisant le stress, et comment vous pouvez réduire cette activation du stress pour permettre au corps de relancer ses propres mécanismes de guérison.
Les “maladies” que nous avons aujourd’hui dans notre société sont dérivées d’un excès de stress et en remettant en place des circonstances de vie qui permettent au corps de désactiver cette réaction : respect du rythme circadien et des saisons, de la luminosité naturelle, désactivation des stimuli et notifications permanentes favorisant l’hypervigilance, réduction de la sédentarité et de la position assise, augmentation du lien social, réduction de l’exposition à la pollution chimique, reconnexion à la terre, etc.
Transcription
Si vous désirez vraiment guérir et ne pas juste traiter les symptômes, alors ne manquez pas cet épisode en 2 parties. Je vais vous montrer pourquoi la maladie n’existe pas, ce qu’est vraiment ce qu’on appelle la maladie et ce qui la déclenche.
Parce que la vie est bien trop magique pour être petite et que nous avons tous besoin d‘une prescription pour grandir en conscience et faire que nos rêves dévorent notre vie. Bonjour, je suis le Docteur Yannick Pauli, bienvenue à un nouvel épisode d’Une Grande Vie où je vous propose chaque semaine des stratégies pratiques, pragmatiques, pour grandir en conscience, qu’elle soit d’ordre physique, émotionnel, psychologique ou spirituel, parce que c'est cette conscience qui est au cœur d’une vie pleinement vécue et de notre évolution en tant qu’être humain.
Aujourd’hui, nous allons continuer une probl��matique abordée dans l’épisode précédent, avec cet argument que la maladie n’existe pas. Si vous n’avez pas vu la première partie, je vous conseille d’aller la voir ici : https://youtu.be/NOKyxYsrb6M. Si vous l’avez déjà vue, vous pouvez avancer à 9:50 car je vais tout d’abord récapituler.
Résumé de la première partie
Je fais une déclaration très importante en disant que la maladie n’existe pas, en fait tous vos sens vous prouvent le contraire parce que chaque jour, vous entendez parler de différentes maladies, les maladies cardiovasculaires, le cholestérol, la maladie d’Alzheimer, etc. Comment puis-je me permettre de prétendre le contraire ? Laissez-moi présenter mon argument. Pour cela, je vous invite à faire un voyage dans le temps de quelques centaines de milliers d’années, et nous nous retrouvons dans une situation où un de nos ancêtres, un chasseur-cueilleur, était à la chasse et d’un coup, il fait face à un animal sauvage. A ce moment-là, sa physiologie va devoir se mobiliser pour soit attaquer l’animal, se défendre, soit partir en courant. Dans cette physiologie, on va retrouver un certain nombre de phénomènes :
- Augmentation du rythme cardiaque pour amener plus de sang dans la périphérie au niveau des muscles,
- Augmentation de la pression sanguine pour pousser ce sang dans les tissus périphériques,
- Augmentation du cholestérol dans le sang parce qu’il est le précurseur de l’hormone du stress, le cortisol qui va mobiliser toute cette réaction de défense, cette réaction de stress,
- Augmentation de la glycémie, c’est-à-dire du glucose, du sucre dans le sang parce que le corps va avoir besoin de beaucoup plus d’énergie, donc le corps mobilise ses réserves, le glycogène, pour avoir suffisamment de sucre à disposition,
- Augmentation du fibrinogène, qui permet au sang de coaguler parce qu’en cas de lutte, il y a de fortes chances qu’il y ait des plaies ouvertes et il faut que le corps puisse immédiatement coaguler et ne pas partir si possible dans une hémorragie,
- Augmentation de la tension, de la contraction des muscles, donnant un enlaidissement des articulations. Lorsque vous devez vous battre, vous vous contractez pour pouvoir faire face à cette menace si elle vous attaque, pour vous battre, vous protéger et avoir suffisamment de tension dans les muscles pour réagir, pour vous battre.
- Bien évidemment, tous vos organes internes vont être momentanément mis en pause. Toute l’énergie, en cas de stress, va être distribuée en périphérie, dont le système neuro-musculo-squelettique, pour justement se préparer à se battre ou fuir. Donc tout votre système digestif va ralentir, votre digestion va ralentir, ce n’est pas le moment d’avoir besoin d’aller aux toilettes parce que sinon vous allez être à la merci de votre prédateur.
- Même chose pour tout ce qui est fonction de reproduction, fonctions sexuelles, elles vont être mises en pause. Vous allez avoir aussi une diminution de la libido, ce n’est pas le moment de penser à des choses excitantes, vous devez être focalisé sur ce qu’il se passe.
- Augmentation de la vigilance, c’est très important d’être là, dans le moment présent, de ne pas penser à autre chose ou d’avoir avec des troubles de concentration. Vous voulez vraiment être là, présent, avec cette mobilisation de cette énergie, prêt à vous battre.
- Augmentation de l’inflammation dans votre corps, ce que les scientifiques appellent le biais inflammatoire. Ce sont des vieux mécanismes qui se sont développés, et au fur et à mesure de l’évolution, il y a eu un couplage avec l’activation neurologique de stress et l’activation de l’inflammation. La raison est que l’inflammation est une mobilisation de notre système immunitaire, et comme à l’époque la grande majorité des stress étaient des stress traumatiques, dans les luttes lors de la chasse ou lors d’attaques de tribus ennemis, il y avait risque de plaies ouvertes qui pouvaient s���infecter. Donc le corps a développé ce mécanisme de défense : dès le moment où vous êtes sous stress, vous développez votre degré d’inflammation des tissus qui est représentatif de cette pré-mobilisation du système immunitaire qui est prêt à réagir en cas de plaie ouverte avec infection.
C’est donc une réponse absolument idéale à la situation, aux circonstances. A l’époque, soit notre ancêtre tuait l’animal et avait de quoi se nourrir pendant quelques jours, soit c’est lui qui était tué, fin de l’histoire.
Revenons dans le présent. Cette réponse dans notre corps est toujours présente, sauf que nous ne faisons plus face à des animaux sauvages, mais elle est constamment activée par nos circonstances de vie, notre style de vie : tout le stress, le travail, les pressions, les tensions, devoir gérer la famille, les factures, etc., toutes ces sources de stress. Le problème est que ces sources de stress ne sont plus momentanées mais quasiment constantes.
Donc imaginez votre vie, avec tout le stress que vous avez. Vous faites un contrôle chez le médecin, qui vous dit : « Votre rythme cardiaque est élevé, vous avez de la tachycardie. Votre pression sanguine est élevée, vous souffrez d’hypertension. Votre cholestérol est au-dessus de la norme, vous avez de l’hypercholestérolémie. Votre glycémie est élevée, vous avez un pré-diabète ou un diabète. Votre fibrinogène est trop élevé, vous avez une coagulopathie, un problème de coagulation, trop de coagulation ou le sang est trop épais et il faut vous donner quelque chose pour le liquéfier. Vos muscles sont tout tendus, vous avez mal aux articulations, vous avez des algies. Etc. » Vous voyez que finalement le médecin met un nom totalement artificiel sur un processus naturel. Ce qui n’est pas naturel, ce sont les circonstances de vie qui ont créé ça. Mais cette réponse-là est tout à fait naturelle et même très intelligente. C’est la sagesse de votre corps qui vous permet de répondre à ces circonstances de vie. Donc le corps, lui, réagit de manière parfaite aux circonstances qui ont été créées. Le problème est que nous, nous avons créé des circonstances qui, elles, ne sont plus naturelles. Donc vous avez des problèmes à aller aux toilettes, vous souffrez de constipation. Vous êtes en hypervigilance, vous n’arrivez plus à dormir la nuit, vous avez donc de l’insomnie. Vous êtes tellement hypervigilant que vous êtes angoissé et souffrez maintenant d’anxiété. Vous broyez du noir donc vous êtes déprimé. Vous avez moins de libido ou des troubles de la reproduction, vous souffrez d’infertilité. Vous avez de l’inflammation et toute ses conséquences, vous avez des allergies ou de l’auto-immunité ou une problématique auto-immunitaire.
Je sais que je simplifie et que certaines circonstances de vie ou certaines maladies doivent être prises au sérieux, mais ce que je veux dire ici, c’est que, comme le disait Platon il y a 2000 ans : « Nous avons fait de nous-mêmes des dépotoirs et nous avons forcé les médecins à trouver des noms pour nos maladies. » Et c’est exactement ce qu’il se passe. Pendant des millions d’années, nous avions un équilibre avec notre environnement, et nous avons développé cette réponse qui était adaptée à de courtes périodes. Puis au fur et à mesure du temps, nous avons créé des circonstances de vie qui activent cette réponse de manière constante. Cette réponse est intelligente, c’est la sagesse de notre corps, elle est parfaite en réaction aux circonstances de vie. Ce qui est loin d’être parfait, ce sont les circonstances de vie qu’on a créées. C’est pour ça que je dis que la maladie n’existe pas. Ce n’est rien d’autre qu’une physiologie activée pour faire face à des circonstances de vie particulières. Donc si vous voulez guérir, l’idée n’est pas d’aller nommer ça et traiter ça comme le fait un médecin, l’idée est de remettre en place des circonstances de vie qui permettent à notre corps de désactiver cette réaction.
Dans l’épisode précédent, nous avons parlé des facteurs alimentaires que nous avons créés et qui sont néfastes pour nous. Aujourd’hui, on va comparer les facteurs de style de vie de nos ancêtres chasseurs-cueilleurs et de notre monde moderne, pour comprendre pourquoi on a cette physiologie constamment activée, qui est à la base de ce qu’on appelle les maladies, et ce qu’on peut faire.
Rythme circadien
Premier élément très différent, c’est le rythme circadien. Nos ancêtres chasseurs-cueilleurs allaient se coucher quand le soleil allait se coucher, ils se levaient le matin, synchronisés avec ces cycles du soleil et le cycle des saisons. Il n’y avait pas d’électricité ni de chauffage à part le feu de bois. Nous, nous sommes constamment exposés à la lumière, jusque tard dans la nuit. En ville par exemple, dès que le soleil baisse, des lumières sont allumées. On est donc baigné dans cette électricité, avec cette capacité d’avoir de la lumière tout le temps. Ça nous a désynchronisé de ces grands cycles. On ne se rend même plus compte si on ne sort pas, sauf un peu en hiver, qu’il y a des différences de saisons. Oui, il y a de la chaleur mais à l’intérieur de votre maison, tout est toujours tempéré. Il y a 100 000 ans, si vous viviez dans une cabane ou une hutte avec un feu de bois, vous vous rendiez bien plus compte de ces changements de température. Donc tous ces éléments-là vont affecter notre corps. On peut alors aussi commencer à réutiliser ces éléments pour finalement aller mieux, pour essayer de nous resynchroniser avec ces rythmes, en allant peut-être passer des weekends à la belle étoile ou tout simplement suivre ces rythmes en allant se coucher avec le soleil, le soir ne pas toujours avoir cette électricité, cette lumière jusque tard dans la nuit.
Exposition à la lumière bleue
En association avec cela, on peut aussi réduire notre exposition aux écrans qui produisent de la lumière bleue. Nos ancêtres n’avaient aucune exposition à ces lumières-là. La seule source de lumière qu’ils avaient pendant la nuit était le feu, mais il n’émet pas de lumière bleue. Donc ce n’est pas comme aujourd’hui où nous avons ces écrans jusque tard dans la nuit qui émettent cette lumière bleue qui incite à notre cerveau à croire qu’il est en plein milieu de la journée, et cela dérègle notre capacité à dormir et à entrer dans du sommeil profond par exemple.
Voici donc les 2 premières grandes catégories de changement de style de vie, avec cette synchronisation avec les grands cycles, qu’ils soient liés au jour et la nuit et aux saisons. Plus nous arrivons à nous désynchroniser avec ça, plus notre corps va sortir de cette physiologie.
Notion de stress
A l’époque, les stress étaient de courtes durées lors de la chasse, lors d’attaques de tribus ennemis. Il n’y avait pas cette activation constante que nous avons aujourd’hui dans notre société moderne, avec toutes les demandes qu’on a et sur lesquelles vient se surajouter notre téléphone portable greffé à notre main qui nous sollicite en permanence avec ses notifications. Vous n’avez jamais un moment de répit, vous êtes tout le temps en hyper-réaction au monde extérieur.
Mouvement
En moyenne, les études montrent que nos ancêtres marchaient, se déplaçaient entre 8 à 16 kilomètres par jour. Qui fait encore cette distance par jour ? Même si vous faites vos 10 000 pas par jour, vous n’arrivez pas à ces distances-là. A l’opposé, que faisons-nous ? On est quasiment assis 8 à 10 heures par jour, complètement statique, complètement immobile, alors que notre corps a besoin absolument de mouvement. Si vous voulez approfondir ce thème, je vous conseille le livre Dynamique que j’ai écrit à ce sujet. C’est donc vraiment cette notion qu’on est passé d’un corps qui a besoin de ce mouvement, qui avait entre 8 et 16 kilomètres de mouvement par jour, à un corps complètement sédentaire, quasiment assis toute la journée.
Lorsqu’ils se déplaçaient, nos ancêtres marchaient sur des terrains pas plats, donc il y avait tout le temps une adaptation du système neuro-musculaire à ces terrains caillouteux, parfois plus plats dans les plaines et les prairies, mais ils étaient beaucoup plus en connexion avec le sol. Il n’y avait pas d’asphalte, ils n’étaient pas déconnectés de la terre par des chaussures avec des semelles qui créent une forme d’isolation. Ils étaient souvent pieds nus ou avec des peaux de bête, il y avait une forme de « grounding », de connexion à la terre. Des études montrent que ce « grounding », quand vous allez vous connecter à la terre, permet des échanges d’électrons et par exemple de désenflammer votre corps. Quand vous en avez l’occasion, allez marcher pieds nus dans un champ, sur la plage, reconnectez-vous à la terre. Embrassez des arbres s’il le faut, mais reconnectez-vous à la terre, à la nature.
Position assise
Au niveau postural, quand ils voulaient s’asseoir, ils étaient souvent en position accroupie, donc une meilleure mobilité au niveau des hanches, alors que nous sommes tout le temps assis sur des chaises, ce qui désactive notre musculature de gainage, ouvrant la porte aux problèmes de dos.
Lien social
Nos ancêtres vivaient dans des petites communautés où ils se connaissaient tous. Ils avaient tous un lien, tout le monde s’entraidait. Il y avait cette nécessité que, si vous ne faisiez pas partie d’une tribu, votre espérance de vie n’était pas très longue parce que l’environnement était très hostile. Aujourd’hui, nous vivons dans des mégapoles formées de centaines de milliers, de millions d’habitants. On ne connait même plus ses voisins. On est de plus en plus connectés digitalement, mais avec de moins en moins de connexion avec nos voisins. Imaginez à l’époque, quand il y avait la télévision dans la famille, c’était un élément réunificateur autour duquel tout le monde se retrouvait, ou avec la radio. Avec l’apparition des nouvelles technologies, depuis le walkman, c’est devenu une individualisation. On n’écoute plus de la musique ensemble, on ne regarde plus de film ensemble, chacun est sur son téléphone à regarder son film ou à écouter sa musique. Ça a énormément changé le tissu social et les liens sociaux.
Pollution chimique
L’élément suivant est la pollution chimique. A l’époque, il y avait peu ou pas de pollution chimique, et aujourd’hui, il y a quantité d’éléments chimiques polluants dans notre atmosphère, que ce soient les plastiques, les métaux lourds, les particules fines, etc. Nous baignons dans un environnement toxique. Finalement, autre toxicité, c’est la toxicité électro-magnétique. Bien évidemment, il y a un électro-magnétisme naturel qui fait partie de ces grands rythmes, mais tout ce qui est électromagnétique artificiel a explosé. Par exemple, des études montrent qu’entre 1900 et 1990, il y avait un million de fois plus d’ondes électro-magnétiques par centimètre cube sur la terre.
Donc vous imaginez tous ces éléments, et c’est pour cela qu’il faut essayer de les combattre. Déconnectez-vous de ces appareils, allez-vous reconnecter à la nature, allez marcher dans la forêt, près des plans d’eau pour vraiment vous reconnecter avec cette nature, ces rythmes naturels. C’est le seul moyen de commencer à désactiver toutes ces circonstances. C’est très difficile, quasiment impossible à faire aujourd’hui, mais en étant conscient de ces éléments-là, vous pouvez commencer à gentiment altérer votre style de vie, pour essayer de le rendre le plus proche possible -on ne veut bien sûr pas retourner vivre dans des huttes !-, mais de prendre les éléments que nous pouvons prendre : nous promener dans la nature, avoir une cheminée pour être plus en contact avec du feu qu’une luminescence artificielle, se balader dans la nature sur des plans d’eau, de se reconnecter à la terre en enlevant vos chaussures et marcher dans l’herbe. Ce sont des choses qui vont vous remettre un tout petit peu plus dans un équilibre avec ce monde extérieur, ce qui va permettre à notre organisme de réduire cette activation et finalement relancer ses propres mécanismes de guérison.
Faites-moi savoir comment ça fonctionne pour vous dans les commentaires. Nous, on se retrouve la semaine prochaine pour une nouvelle vidéo. D’ici là, souvenez-vous : émerveillez-vous, aimez la vie et contribuez chaque jour un petit peu plus.
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La maladie n’existe pas - Partie 1
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Résumé
Je vous propose un article pour comprendre ce qu’est la maladie, comment guérir vraiment et ne pas juste traiter les symptômes. Quand nous sommes en état de stress, notre corps se met dans une physiologie normale de défense ou fuite, créant des symptômes de longue durée qu’on retrouve dans nos maladies modernes : hypertension, diabète, anxiété, etc. La maladie n’existe finalement pas, ce n’est qu’une réponse intelligente de notre organisme à des circonstances de vie. Donc en changeant nos circonstances de vie, on peut agir sur nos symptômes.
Notre environnement alimentaire a beaucoup évolué depuis nos ancêtres chasseurs-cueilleurs. Nous avons grandement réduit la diversité des plantes que nous consommons, et par conséquent des phytonutriments qu’ils contiennent. Nous avons réduit également la diversité de notre microbiome, ainsi que la qualité des fruits, légumes, viandes animales et poissons. Les lectines que nos ancêtres évitaient sont aujourd’hui largement consommés dans notre société, augmentant notre état inflammatoire. Enfin, la surabondance de nourriture diminue notre dépense énergétique liée à la recherche alimentaire et notre rythme des repas correspond davantage à un besoin de déstockage de l’industrie alimentaire qu’à un réel besoin physiologique.
Transcription
Si vous voulez guérir vraiment et ne pas juste traiter les symptômes, ne manquez pas cet épisode en 2 parties. Je vais vous expliquer pourquoi la maladie n’existe pas, ce qu’est vraiment ce qu’on appelle « la maladie », d’où elle vient, et dans cet épisode, pourquoi l’alimentation est impliquée.
Parce que la vie est bien trop magique pour être petite et que nous avons tous besoin d‘une prescription pour grandir en conscience et faire que nos rêves dévorent notre vie. Bonjour, je suis le Docteur Yannick Pauli, bienvenue à un nouvel épisode d’Une Grande Vie où je vous propose chaque semaine des stratégies pratiques, pragmatiques, pour grandir en conscience, qu’elle soit d’ordre physique, émotionnel, psychologique ou spirituel, parce que c'est cette conscience qui est au cœur d’une vie pleinement vécue et de notre évolution en tant qu’être humain.
Cette semaine, je vous propose un premier épisode de 2 épisodes très importants à mes yeux, parce que nous allons parler de ce qu’est tomber malade. Je vais vous présenter cette philosophie où on part du principe que la maladie n’existe pas. Avant que vous pensiez que je suis fou, je vais vous expliquer le contexte et différentes perspectives très importantes, surtout si vous désirez vraiment guérir et ne pas avoir une approche qui traite les symptômes. Je vais vous donner des arguments logiques qui vont vous permettre de comprendre cette perspective.
Physiologie du stress
Imaginez monter dans une machine à remonter le temps, sur quelques centaines de milliers d’années. Nous allons vivre une scène où l’un de nos ancêtres, chasseur-cueilleur, est dans la forêt, à la chasse. D’un coup, il fait face à un animal sauvage. Pour pouvoir faire face à cet animal, soit se battre s’il pense pouvoir le surmonter, soit s’enfuir, sa physiologie va commencer de se mobiliser. Un certain nombre de choses vont se passer, notamment :
- son rythme cardiaque va augmenter
- sa pression sanguine va augmenter pour mobiliser l’organisme
- son cholestérol, produit et relâché dans le sang, va augmenter car il est précurseur de l’hormone Cortisol qui est l’hormone du stress. Ce cortisol met notre organisme dans ce mécanisme de défense pour être prêt à se battre ou à s’échapper. Donc ce cortisol est au cœur de cette réponse de stress.
- Sa glycémie, quantité de sucre dans le sang, va augmenter, car le corps a besoin de beaucoup plus d’énergie, il va puiser dans ses réserves de sucre (le glycogène) et va mobiliser ce sucre dans notre sang.
- Le fibrinogène va augmenter, c’est-à-dire que notre sang va commencer à légèrement coaguler. C’est un vieux mécanisme qui se met en place pour qu’en cas de blessure, on ne fasse pas directement une hémorragie. Il faut que le corps puisse coaguler immédiatement.
- La tension musculaire, la contraction musculaire va augmenter pour mobiliser notre force. En même temps que ces contractions musculaires, on a aussi toutes nos articulations qui vont s’enraidir pour leur donner de la stabilité. Si vous devez attaquer, votre système mécanique doit être tendu, prêt à faire face à la menace.
- Au niveau gastro-intestinal, on va avoir une diminution de la digestion, du péristaltisme. Quand on est en état de stress, ce n’est pas le moment de digérer, parce que si vous êtes là à digérer, vous risquez d’être la proie de l’attaque et de cette menace. Toute l’énergie, tout le sang va être redirigé vers l’extérieur, dans le système neuro musculaire et tout le système interne organique va être momentanément en pause pour faire face à cette demande.
- Au niveau neurologique, vous allez aussi passer dans un état d’hypervigilance, de cet état de stress.
- Au niveau organique, bien évidemment vos fonctions sexuelles vont diminuer. Ce n’est pas le moment d’avoir une augmentation de la libido, il faut que votre système soit dans un mode de défense, de bataille.
- Finalement, il va y avoir aussi une augmentation de l’inflammation à l’intérieur du corps. C’est également un vieux mécanisme qui a été conservé au travers de l’évolution, que les scientifiques appellent un « biais inflammatoire ». Pourquoi l’inflammation augmente-t-elle en cas de stress ? C’est en fait une mobilisation de notre système immunitaire, parce qu’à l’époque de nos ancêtres, de ces chasseurs-cueilleurs, la grande majorité des stress était liée à des blessures, des traumatismes. Donc quand il y a une plaie ouverte, il y a un risque d’infection. En réponse au stress, après des centaines d’années et des millénaires, une espèce de couplage s’est fait entre la réaction neurologique du stress et une mobilisation de notre système immunitaire.
Donc voilà ce qu’il se passe en situation de stress. Il y a 2 possibilités à ce face-à-face : soit notre ancêtre tue l’animal et il a de quoi se nourrir pendant quelques jours, soit c’est l’animal qui tue notre ancêtre et c’est lui qui se nourrit. Donc c’est un stress de courte durée.
Le stress dans notre société
Revenons aux temps modernes. Nous avons toujours cette réponse à l’intérieur de notre corps et dans notre vie de tous les jours, on ne fait plus face à des animaux sauvages (quoi qu’on pourrait se poser la question quand on voit le comportement de certaines personnes !) mais on a toute une autre série de stress : le travail, les embouteillages, l’appel de la maîtresse qui nous dit que notre fils s’est de nouveau illustré en faisant le clown, les factures à payer, etc. Donc on a tout ce stress de la vie moderne, qui est, lui, pas un stress qui se fait par petits à-coups comme on l’avait du temps de nos ancêtres quand ils étaient à la chasse ou attaqués par d’autres tribus, mais un stress qui est là, persistent. Et nous avons exactement la même réponse physiologique. C’est un mécanisme qui nous protège. C’est un mécanisme très intelligent de notre corps.
Regardons ce qu’il se passe dans le monde moderne. Nous avons ces mêmes mécanismes que vus ci-dessus, et pendant le check-up chez le médecin, il vous va vous dire : « Oula, votre rythme cardiaque est élevé, vous souffrez de tachycardie. Votre pression sanguine est élevée, vous souffrez d’hypertension. Votre cholestérol est au-dessus de la norme, vous souffrez d’hypercholestérolémie. Votre glycémie est trop élevée, vous souffrez d’une hyperglycémie, vous êtes en état de prédiabète ou de diabète. Vous avez trop de fibrinogène, vous avez un problème de coagulopathie. Vous avez trop de contractions musculaires, des enraidissements au niveau articulaire, vous souffrez d’algies (cervicalgies, dorsalgies, lombalgies, etc.), vous avez mal parce qu’il y a trop de tension dans le système. Vous n’allez pas aux toilettes, vous souffrez de constipation. Vous avez une augmentation de la vigilance, vous n’arrivez plus à bien dormir la nuit, vous souffrez d’insomnie ou d’anxiété. Ou vous broyez du noir par rapport à cette activation constante, et vous êtes déprimé. Vous avez une diminution de la libido ou vous n’arrivez plus à concevoir, vous avez des troubles de la conception. Ou vous avez une inflammation, c’est lié à une augmentation des allergies, des maladies auto-immunitaires.
La maladie n’existe pas
Vous voyez que nous avons un corps, un organisme qui répond de manière très intelligente à une circonstance. Mais ce mécanisme a été fait pour de courtes durées. Et là, nous avons complètement changé nos circonstances de vie, nous avons toujours cette même réaction, puis nous allons chez le médecin, et sur cette réaction normale à ces circonstances, le médecin va mettre un nom de maladie. C’est pour ça que je dis que la maladie n’existe pas. C’est une réponse intelligente de notre organisme à des circonstances de vie. Le problème n’est pas le nom qu’on met sur les maladies, ce sont les circonstances de vie que nous avons créées. Il y a 2000 ans, Platon disait déjà « Nous avons fait de nous-même des dépotoirs, et nous avons forcé les médecins à trouver des noms à nos maladies. » Si vous voulez guérir vraiment, il faut comprendre que ce n’est pas venir traiter les symptômes comme le ferait le médecin parce qu’il va vous donner un médicament pour baisser votre rythme cardiaque, un médicament contre votre hypertension, un pour votre cholestérol, un pour votre diabète, un pour votre coagulopathie, des médicaments pour vos douleurs ou pour les contractions musculaires, un pour vous faire aller aux toilettes, un pour calmer votre anxiété, un anti inflammatoire pour calmer l’inflammation ou de la cortisone, etc.
Toute cette notion de maladie est quelque chose de complètement artificiel qui a été inventé par l’homme. La maladie n’est rien d’autre qu’une physiologie de la norme, en réponse à des circonstances de vie. Si vous voulez guérir vraiment, la clé est d’aller changer ces circonstances de vie. Pour cela, il faut regarder ce qui a changé dans votre environnement. Aujourd’hui, on va parler de ce qui a changé dans notre environnement alimentaire.
Phytonutriments
Si on regarde ce qui se passait au temps de nos ancêtres, le premier gros élément qui a changé est la diversité de quantité de plantes que nous mangeons. A l’époque, les chasseurs-cueilleurs consommaient jusqu’à 250 espèces de plantes différentes. De nos jours, on est jusqu’à une vingtaine. On a perdu cette diversité de tous ces nutriments qu’on trouve dans les plantes, notamment les phytonutriments, il y en a plus de 8000. Lorsque vous réduisez cette diversité, vous avez moins d’apports de ces nutriments, ces vitamines, ces minéraux, ces oligo-éléments, et surtout de ces phytonutriments qui sont très importants pour notre santé.
Diversité des plantes
Avec cette réduction de la diversité des plantes, on va avoir une réduction de la diversité de notre microbiome. C’est quelque chose de fondamental parce qu’on est en train de se rendre compte que s’il y a un facteur au niveau de la relation entre notre santé et notre intestin qui est très important, c’est la diversité de notre flore intestinale, de notre microbiome. En diminuant cette diversité des plantes, on a aussi moins de diversité au niveau de notre microbiome. Une des choses à faire si vous voulez guérir ou rester en bonne santé, c’est d’augmenter la diversité des plantes que vous consommez.
Local, frais, de saison
A l’époque, les aliments étaient consommés locaux, frais et dans le respect des saisons. Aujourd’hui, vous pouvez essentiellement avoir des fraises toute l’année. Nous consommons des aliments qui parcourent des milliers de kilomètres et qui ont dû être stabilisés avec des produits chimiques pour les déplacements, des agents conservateurs, qui sont mis en boîtes, en paquets. Donc retournez beaucoup plus à une consommation la plus bio possible, la plus locale possible, la plus fraîche possible et la plus dans le respect des saisons possible.
Animaux et poissons riches
Nos ancêtres consommaient de la viande animale et des poissons, sauf qu’à la différence d’aujourd’hui, ces animaux et poissons se nourrissaient essentiellement de plantes. Donc on retrouvait tout ce qui est bon dans ces plantes dans la chair de ces animaux. De nos jours, on est inondé de viandes animales qui viennent de productions, où vous avez des poulets entassés les uns sur les autres par dizaines de milliers dans des espaces clos, vous avez des poissons créés des espaces limités, on les nourrit avec des céréales et autres aliments OGM. Donc la qualité des viandes n’est plus la même. Ces animaux à l’époque qui se nourrissaient sur un territoire fertile, riche, avaient une flore bactérienne beaucoup plus riche. Donc en se nourrissant de cette flore plus riche, ils nourrissaient leur propre corps et ça se retrouvait aussi dans leurs aliments. Il faut donc se souvenir que nous ne sommes pas que ce que nous mangeons, nous sommes aussi ce qu’a mangé ce que nous mangeons.
Nos ancêtres, quand ils avaient l’occasion de chasser un animal, ils ne se limitaient pas juste à la viande des muscles, ils mangeaient aussi tout le gras qui était associé avec, la moelle, les organes, quelque chose qui est quasiment sorti maintenant de notre alimentation, et c’est quelque chose dans lequel vous pouvez réorienter au niveau alimentaire. Vous pouvez reconsommer beaucoup plus d’aliments comme des os à moelle, des bouillons d’os, de la viande d’organe, etc.
Lectines
Les lectines sont des produits chimiques que les plantes produisent pour se défendre. Les plantes n’ont pas de pattes pour courir face à leurs prédateurs, donc elles ont développé tout un arsenal chimique. Et nos ancêtres ont testé et vu quelles plantes pouvaient être facilement consommées et quelles autres ne le pouvaient pas. Ils ont commencé à éliminer ces lectines qui peuvent être très irritantes pour notre système nerveux et créer de l’inflammation. De nos jours, nous consommons de nombreux produits très riches en lectines. Un des produits centraux dans notre alimentation est notamment les céréales, qui sont très riches en lectines. Vous avez très certainement entendu parler du gluten, dont de plus en plus de personnes sont sensibles, mais il y en a d’autres comme la glutinine de germe de blé. Donc toutes ces lectines peuvent être irritantes pour nous et nos ancêtres avaient appris, par intuition, par observation, par ressenti, à éviter ces lectines, à transformer la manière dont ils les préparaient pour réduire ces quantités de lectines. De nos jours, on est tellement stressé qu’on ne prend plus le temps de préparer les aliments en les faisant baigner par exemple, ou par d’autres préparations pour réduire le contenu des lectines.
Dépense énergétique
Autre élément déterminant, nos ancêtres, pour acquérir de la nourriture, avaient une certaine dépense énergétique. Il y avait cette forte activité physique associée à la chasse et la cueillette. On n’était pas comme chez nous où on peut se servir au McDo sans sortir de sa voiture, au McDrive. Aujourd’hui, vous pouvez acquérir de l’alimentation sans quasiment aucun effort physique. Cela veut dire aussi que, comme on a accès à tous ces aliments sans effort, cela favorise le développement de surpoids et d’obésité.
Réduire les repas
Nos ancêtres ne mangeaient pas trois fois par jour. Cette notion de manger trois fois par jour vient de nos sociétés modernes où nous avons des surplus d’agriculture, et on nous a induit à manger plusieurs fois par jour pour écouler ces stocks. Mais nos ancêtres mangeaient une fois par jour, voire deux fois par jour. Les Romains mangeaient une à deux fois par jour, c’était considéré dans la haute société comme de la gloutonnerie de manger plus d’une ou deux fois par jour. Ces notions d’habitude qu’on a ont été fabriquées artificiellement, elles ne sont pas alignées avec notre physiologie et les besoins de notre physiologie.
Vous pouvez réduire votre consommation d’aliments en faisant du jeûne intermittent par exemple en ne mangeant que 2 repas par jour. Vous n’allez pas mourir en faisant ça, au contraire, ça va être très bon pour votre santé.
Jeûne
Il y avait aussi des périodes de jeûne forcé, nos ancêtres ne pouvaient pas nécessairement manger de manière régulière. Ils arrivaient à tuer un animal, cela faisait de la nourriture pour eux, leur famille, leur tribu pendant une dizaine de jours, puis pendant plusieurs jours ils étaient dans du jeûne forcé car rien ne sortait de leur chasse ou de leur pêche. Donc le fait d’avoir des pauses aussi où vous ne mangez pas est très bénéfique pour votre santé, et c’est là que le jeûne joue un rôle très important.
J’espère que cette première partie vous a donné une perspective sur ce qui participe à ce que la médecine appelle la maladie, mais en fait qui n’est qu’une adaptation intelligente de notre organisme à un environnement qui lui n’est pas optimal. Dans la prochaine partie, nous allons explorer les facteurs de style de vie associés au développement de la maladie.
Faites-moi savoir comment ça fonctionne pour vous dans les commentaires. Nous, on se retrouve la semaine prochaine pour une nouvelle vidéo. D’ici là, souvenez-vous : émerveillez-vous, aimez la vie et contribuez chaque jour un petit peu plus.
#centre wellness neurofit#chiropraticien lausanne#Dr. Yannick Pauli#comprendre la maladie#guérir naturellement#comprendre le stress
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Comment devenir adulte
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Résumé
Je vous propose de devenir réellement adulte en prenant 100% de responsabilité pour toutes vos circonstances de vie. Enfants et jeunes adultes, nous sommes dépendants des autres, qui investissent en nous, que ce soit notre famille, le système scolaire, les employeurs, etc. Qu’elles soient conscientes ou inconscientes, il y a malheureusement souvent des attentes derrière cet investissement, qui peuvent surgir pendant notre vie d’adulte et nous empêchent de suivre notre propre chemin.
Vers 30-40 ans, on arrive au point potentiel d’individuation : c'est le temps du choix entre la route qu’on a préparée pour nous, dans laquelle le monde extérieur a investi, et la route qui est la nôtre, celle de notre nous authentique. Dans cette 2e voie, on se libère de ces attentes des autres, en prenant 100% de responsabilité des situations qu’on a traversées.
Transcription
Dans cet épisode, je vous propose de devenir réellement adulte en prenant 100% de responsabilité pour toutes vos circonstances de vie.
Parce que la vie est bien trop magique pour être petite et que nous avons tous besoin d‘une prescription pour grandir en conscience et faire que nos rêves dévorent notre vie. Bonjour, je suis le Docteur Yannick Pauli, bienvenue à un nouvel épisode d’Une Grande Vie où je vous propose chaque semaine des stratégies pratiques, pragmatiques, pour grandir en conscience, qu’elle soit d’ordre physique, émotionnel, psychologique ou spirituel, parce que c'est cette conscience qui est au cœur d’une vie pleinement vécue et de notre évolution en tant qu’être humain.
Cette semaine, nous allons parler de ce qu’est devenir adulte et de prendre la responsabilité complète de ce qu’il se passe dans votre vie. Je le vois trop souvent en accompagnant des patients ou des personnes en coaching : ces personnes sont dans des situations de vie où elles souffrent énormément, simplement parce qu’elles n’ont pas réussi à devenir les adultes qu’elles devraient être, même si d’un point de vue de l’âge chronologique, certaines sont considérées comme des adultes voire même déjà presque des séniors. Ces personnes se retrouvent encore dans des situations où elles se comportent comme des enfants.
Le processus de dépendance
Comprenons les processus. Si on regarde notre vie, pendant nos premières années de vie, quand on est en train de grandir, de se développer, on est dépendant des autres. On est des enfants. Il va donc y avoir un investissement de la part du monde extérieur en nous. Ce sont les parents qui prennent soin de nous, le système scolaire par exemple investit pour nous former, ou plus tard ça peut être si vous trouvez un travail ou un apprentissage, ça peut être votre employeur qui investit en vous, en vous formant, en vous préparant à développer des compétences, etc. Il y a donc une partie de notre vie où le monde extérieur investit en nous. Puis, bien évidemment, si ce monde extérieur était extrêmement centré, élevé en conscience, il pourrait faire cet investissement par pure contribution, parce que le simple fait de transmettre, contribuer à votre développement, malheureusement, est insatisfait. La réalité pour une grande majorité des gens est que cette forme d’investissement se fait de manière conditionnée. Par exemple : « J’ai payé tes études, donc j’attends à ce que tu deviennes avocat ou médecin, et pas que tu ailles jouer du violon même si c’est ta passion. » Ou encore « Je t’ai offert ça donc maintenant, tu me dois quelque chose. » Je pense qu’on a tous des expériences où les gens vous mettent à disposition des choses, ils contribuent, mais derrière, ils attendent quelque chose en retour, parce que ce n’est pas complètement inconditionnel. En général, vous ne le voyez jamais au moment où les choses se passent, c’est plutôt après, s’il y a des conflits, qu’on voit le masque tomber et le vrai visage apparaitre, et la manière dont les gens donnent, contribuent, transmettent de manière très conditionnelle. Parfois, les gens n’en sont même pas conscients eux-mêmes, ils ne le font pas méchamment ou de manière machiavélique du genre « Je vais financer ses études comme ça, quand je serai vieux, je pourrai lui exiger qu’il me paie ma maison de retraite… » Très souvent, ce sont des mécanismes inconscients, mais je crois que vous voyez très bien de ce dont je parle, toutes ces situations où on va présenter les choses comme si on donnait de manière inconditionnelle, mais si vous ne vous comportez plus comme cette personne aimerait, alors on voit toutes les conditions inconscientes qui étaient attachées à l’investissement qui a été fait en vous.
Point potentiel d’individuation
Donc au bout d’un moment, on arrive à un point qu’on pourrait appeler : le point potentiel d’individuation. En général, ça se passe dans la décennie entre 30 et 40 ans, une fois que vous avez fini votre formation, que vous avez trouvé un travail. À ce moment-là, vous avez un choix à faire. Ce choix est le suivant : soit vous pouvez continuer dans la direction de qui a été fait auparavant, c’est-à-dire de la manière dont vous avez été influencé par tout ce monde extérieur qui a investi en vous, et vous êtes simplement un copier-coller de vos circonstances de vie, de votre environnement, de votre culture, votre ethnie, votre religion, de votre famille, de vos traditions. Très souvent, une grande majorité des gens continue d’être ce copier-coller de ce qu’on attend d’eux, même s’ils en souffrent énormément, ils continuent, car ils ont trop peur de se libérer de ça ou ils ont trop un sentiment de culpabilité : « Je ne peux quand même pas abandonner cette personne qui est tellement toxique pour moi parce qu’elle a fait tant pour moi ! » Je le vois au quotidien, il y a un nombre incroyable de personnes qui sont dans des dynamiques relationnelles où, parce qu’à un moment elles ont été dépendantes de ces autres personnes, et elles continuent d’être ce copier-coller, elles ne sont pas la personne authentique qu’elles pourraient être, parce qu’il y a cette forme de pression. Très souvent même, on leur rappelle « Hé ! Tout ce que j’ai fait pour toi ! » qui crée énormément de souffrances, énormément, dans cette notion de copier-coller. Mais vous avez aussi la possibilité de devenir le vous authentique, c’est-à-dire de vous détacher, de vous libérer de ce passé. Vous prenez tout ce qui était bon pour vous, pour tout ce qui était plus difficile, vous investiguez finalement quels sont les cadeaux à l’intérieur, tout ce que vous avez pu apprendre de ces circonstances, vous vous libérez et devenez vous-même. Vous devenez une personne qui marche sur ses 2 pieds, capable de se tenir debout par elle-même dans la vie. C’est vraiment ça, devenir adulte. C’est avoir ce choix « Maintenant je suis qui je suis et je vais suivre mon propre chemin », sans peur, sans culpabilité, avec gratitude pour tout ce que le monde extérieur a fait pour moi auparavant, sans cette notion de vivre une demi-vie qui n’est pas la mienne, simplement parce que j’ai peur ou parce que j’ai un sentiment de culpabilité par rapport à ce qui s’est passé. Ce qui est très important à comprendre, c’est qu’il n’y a aucune loi dans l’Univers qui dit que vous devez rester dans le copier-coller et souffrir parce que des personnes d’autorité autour de vous veulent vous garder dans ce monde-là.
Choisir la voie de la libération
À ce point-là, si vous décidez de prendre cette nouvelle voie, vous devez prendre 100% de responsabilité pour votre choix. Imaginez que vous étiez dans un mariage, ça ne fonctionne pas. Vous pouvez continuer dans cette dynamique et dire « La moitié de la faute est la tienne, je suis prêt à accepter une partie de la responsabilité, mais 50% de la responsabilité sont à toi. » L’autre personne se défend « Non, c’est toi qui es responsable à 60% et moi qu’à 40%. » Vous ne pouvez pas être dans cette dynamique-là. Dès le moment où vous faites ce choix, vous prenez 100% de la responsabilité de votre choix. C’est important, car quand vous prenez 100% de la responsabilité, vous reprenez le pouvoir. Quand vous êtes dans une circonstance, qui peut être conflictuelle au niveau relationnel, que ce soit un divorce, une séparation, etc., peu importe, si vous laissez une partie de la responsabilité à l’autre, c’est elle qui tient une partie de ce qu’il se passe. Vous gardez cette forme de connexion avec les circonstances. Par contre, si vous prenez la responsabilité en disant « 100% de ce qui n’a pas marché, c’est ma faute, je m’en excuse et maintenant je dois suivre mon chemin », vous reprenez le pouvoir complet et vous pouvez maintenant apprendre ce que vous voulez, retenir ce que vous voulez de cette expérience. Mais aussi, en prenant 100% de la responsabilité vous absolvez les autres, vous les absolvez de devoir faire face à leur propre responsabilité. C’est finalement vous qui faites le choix de vous élever. Vous ne pouvez pas attendre de l’autre qu’il fasse ce choix d’élévation. Dès le moment où vous faites ce choix de vous élever et de prendre vraiment complètement la responsabilité et d’absoudre l’autre, l’autre n’a plus à faire face à ses propres limites, à ses propres incompétences, à sa propre immaturité, à son propre manque d’élévation. Donc ça libère tout le monde. En prenant la responsabilité, ça vous libère, vous, et en absolvant l’autre ou les autres, ça les libère. Et tout le monde est libre de suivre le chemin. Vous, dans la direction que vous avez choisie, et eux, s’ils le choisissent consciemment ou inconsciemment, de continuer à être ce copier-coller qui finalement a aussi participé à cette séparation des chemins, mais qui n’est plus un problème puisque vous avez pris 100% des responsabilités.
En pratique
Je vais vous proposer un exercice pratique. Faites un tableau de 3 colonnes. Dans la première colonne, indiquez « moins de 100% » et listez toutes les expériences de votre vie où il y a encore un bagage associé. Lorsque vous y pensez, ça vous déclenche encore quelque chose au niveau émotionnel. Faites cette liste de toutes ces expériences où vous avez pris moins de 100% de la responsabilité. Par exemple, peut-être que vous êtes dans un divorce qui dure depuis 5 ans parce que vous êtes toujours en train de vous battre pour la manière dont l’appartement va être divisé. Prendre 100% de vos responsabilités pour vous libérer pourrait être, dans ce cas du divorce, de dire à l’autre « Maintenant, j’ai besoin d’être libre, j’ai besoin d’être mon moi authentique, garde l’appartement, je me débrouillerai d’une autre manière. » Vous allez voir que quand vous arrivez à intégrer ce degré de choix, d’action, de prendre ces 100% de responsabilité, les choses vont vraiment se libérer. Faites donc la liste de toutes ces circonstances de vie, de toutes ces expériences où vous n’avez pas pris 100% de la responsabilité. Ensuite, pour chaque expérience, dans la 2e colonne, faites un brainstorming : quelles sont les actions que je peux prendre sur cette situation-là, pour prendre 100% de cette responsabilité ? Faites-le pour chacune des expériences où vous n’avez pas pris 100% des responsabilités. Une fois que vous êtes passé à l’action, passez à la 3e colonne : qu’ai-je appris de cette expérience, qu’ai-je appris du fait de prendre 100% des responsabilités, en comparaison de mon expérience passée où je mettais une partie des responsabilités sur l’autre personne ?
Laissez-moi savoir comment cet exercice vous inspire ! Nous, on se retrouve la semaine prochaine pour une nouvelle vidéo. D’ici là, souvenez-vous : émerveillez-vous, aimez la vie et contribuez chaque jour un petit peu plus.
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Qui formate vos croyances et opinions
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Résumé
Je vous propose de découvrir qui formate vos croyances et vos opinions. Il existe trois types de personnes quand on évalue qui influencent leurs valeurs, leurs opinions, leurs croyances. Les premières ont développé des opinions et croyances basées sur la tradition, c'est-à-dire tout ce qui est inculqué par mimétisme, par notre culture, notre ethnie, notre famille, notre religion. Les deuxièmes ont développé leurs croyances et leurs valeurs sur ce que les autres disent, c'est-à-dire qu’ils font confiance, sans juger de ce qui est vrai ou faux, aux médias, aux réseaux sociaux, aux influenceurs, etc. Les troisièmes développent leurs opinions et valeurs en fonction ce qui se passe en eux, dans leur ressenti intérieur, en fonction de leurs propres expériences.
Faites une liste de vos croyances et regardez d’où elles viennent. Puis estimez si ces croyances vous sont serviables ou ne le sont pas, et si elles ne le sont pas, faites un travail pour les éliminer.
Transcription
Dans cet épisode, je vais vous aider à découvrir qui formate vos croyances et vos opinions, et je vais vous faire passer le test de BraveHeart.
Parce que la vie est bien trop magique pour être petite et que nous avons tous besoin d‘une prescription pour grandir en conscience et faire que nos rêves dévorent notre vie. Bonjour, je suis le Docteur Yannick Pauli, bienvenue à un nouvel épisode d’Une Grande Vie où je vous propose chaque semaine des stratégies pratiques, pragmatiques, pour grandir en conscience, qu’elle soit d’ordre physique, émotionnel, psychologique ou spirituel, parce que c'est cette conscience qui est au cœur d’une vie pleinement vécue et de notre évolution en tant qu’être humain.
Cette semaine, cet épisode m’a été inspiré par une discussion que j’ai eue avec un de mes patients. On a identifié que certaines croyances et opinions que cette personne avait l’empêchaient d’aller de l’avant et participaient au fait qu’elle avait de la peine à prendre à progresser dans la résolution de ses problèmes de santé. Je lui ai parlé d’un modèle que je vais vous partager aujourd’hui, qui est inspiré de travaux d’un sociologue qui a développé ce modèle dans les années 1950-1960, le Dr. David Riesman. Ses travaux étaient essentiellement basés sur comment les gens développent des croyances, des opinions, des valeurs, etc. Qu’est-ce qui les influence dans le développent de ces valeurs ? Il a découvert qu’il y avait en fait 3 grandes catégories de personnes.
1. Opinions basées sur la tradition
Les personnes développent des opinions, croyances et valeurs basées sur la tradition. La tradition est tout ce qui vous est inculqué, en général par mimétisme, soit par votre culture soit par votre ethnie soit par votre famille soit par votre religion. C’est donc toujours basé sur une forme de figure d’autorité extérieure, qui fonctionne d’une certaine, qui a certaines opinions, certaines croyances, certaines valeurs. Et par mimétisme, vous absorbez ces valeurs. Une histoire très intéressante un peu drôle sur cet impact de la tradition raconte qu’une famille fait toujours un rôti pour Noël. Lorsque la maman prépare le rôti, sa fille l’observe et voit qu’elle coupe le bout du rôti pour le mettre de côté, avant de le mettre au four, alors qu’il y avait suffisamment de place sur la plaque. Elle lui dit « Maman, pourquoi tu enlèves le bout du rôti ? - En fait, je ne sais pas, ma mère faisait la même chose. » Il se trouve que la fille est intéressée et donc elle appelle la grand-maman. « Grand-Maman, pourquoi est-ce que tu coupais le bout du rôti quand tu le cuisais ? - Parce que ma mère le faisait. » Donc la petite fille est toujours intéressée. Le lendemain, toute la famille est là, dont l’arrière-grand-maman. Donc la petite fille va la voir et lui dit : « Grand-maman, pourquoi est-ce que tu coupes le bout du rôti quand tu le cuisais pour Noël ? - Parce qu’à l’époque, le four n’était pas assez grand. » Dans cette histoire, ça nous montre toute cette notion de tradition où vous avez certains comportements, certaines croyances, certaines opinions, qui sont transmises d’une génération à une autre, et qui n’ont plus aucun sens, mais qui continuent de se faire. Il y avait peut-être un sens au départ, une raison pour laquelle on l’a pensé comme ça, mais ça n’a plus de raison d’être aujourd’hui et ça continue d’être perpétué de la sorte et ça vous empêche finalement de vivre pleinement.
2. Opinions basées sur les autres
Le deuxième groupe de personnes va développer des opinions basées, non pas sur des figues d’autorité dans leurs traditions, mais sur les autres personnes. De nos jours, c’est très influencé par les réseaux sociaux, les médias. Vous voyez le journaliste qui dit que c’est comme ça, et donc vous prenez ça pour argent comptant. Vous ne vous posez pas la question de savoir si ce qu’il dit est vrai ou faux, vous faites confiance aux médias, à ce qui se dit sur certains réseaux sociaux, à des influenceurs, etc. C’est donc quelque chose d’extérieur à vous-même, vous êtes influencé par des personnes, des tendances, des modes, etc. Ça se fait de plus en plus rapidement de nos jours, c’est-à-dire qu’on a tellement un bombardement d’informations que finalement vous n’avez pas le temps de les digérer. Vous devez juste accepter ça pour argent comptant, parce que vous n’avez jamais le temps de filtrer ce que les autres disent, car les médias actuels notamment les médias visuels c’est bien trop rapide. J’adore la lecture, car elle donne le temps de réfléchir à ce que propose l’autre. Alors qu’avec les réseaux sociaux où toutes les 10 secondes vous avez un nouveau message, un nouveau post ou un nouvel Instagram, vous n’avez jamais le temps de processer, de traiter tout ça.
Là, j’ai une histoire assez drôle pour cette notion des autres. C’est une personne qui commence à entendre une voix dans sa tête, qui lui dit « Quitte ton travail, vend ta maison et va à Vegas. » Et cette voix se fait de plus en plus insistante, de plus en plus forte. « Quitte ton travail, vend ta maison et va à Vegas. » Cette personne commence à s’inquiéter, elle en parle à son médecin généraliste qui d’abord ne la croit pas et lui donne un antidépresseur qui ne change rien. La voix se fait de plus en plus insistante, « Quitte ton travail, vend ta maison, va à Vegas. » Comme ça ne passe pas, le médecin l’envoie voir un neurologue il passe une IRM, ils ne trouvent rien. Ils lui font consulter des psychiatres, les meilleurs de la place, qui disent que tout va bien psychologiquement chez cette personne. Finalement, pour essayer de trouver une solution, cette personne se tourne vers les approches alternatives, vers un médium. Le médium lui explique que parfois, des personnes ont vécu, ont développé une certaine expérience, une certaine sagesse, aujourd’hui décédées, elles n’ont plus de corps physique, mais elles sont capables de communiquer avec nous et nous envoient des messages. « Donc je vous conseille de suivre ces messages. » Ce message est toujours là, « Quitte ton travail, vend ta maison et va à Vegas ! » Au bout d’un moment, la personne se dit « Si c’est une personne désincarnée, elle a sûrement un message très important, il y a une raison pour laquelle elle m’envoie ce message. » Donc il décide de quitter son travail, il vend sa maison, il récupère son argent et va à Vegas. Il arrive à Vegas et la voix lui dit « Entre dans le casino. » Il est content, cette voix le guide donc il y a certainement une mission, un message pour lui ! Il entre dans le casino, et une fois entré, il s’arrête et demande à la voix « Et maintenant ? - Va à la table de la roulette. » Il va donc à la table de la roulette, il s’assoie et la voix lui dit « Mise tout sur le 23 noir. » La personne se dit « Wahou, cette voix se développe, me parle plus, c’est un signe ! » Hop, il met tout son argent, toutes les économies de sa vie, de sa maison sur le 23 noir. La roulette tourne, tourne, tourne… et s’arrête sur le 2 rouge. Et la voix fait « Ah, merde ! » Tout ça pour illustrer que ce n’est pas parce que c’est une voix qui vient de l’au-de, qui fait partie de ces « autres », ce n’est pas parce qu’elle est désincarnée ou de l’au-delà qu’elle a nécessairement de la sagesse. Tout ça pour vous dire que parfois les traditions ne nous servent plus et l’opinion des autres, peu importe s’ils sont désincarnés, ne nous sert pas non plus.
3. Opinions basées sur l’intérieur
Le troisième groupe décrit par Riesman était des gens qui développaient des opinions basées sur l’intérieur, sur le fait de s’extirper de la société, prendre du temps pour soi en silence pour réfléchir à l’opinion des autres, à ce que nos traditions nous ont finalement imprégnés par mimétisme, d’observer, de contempler, de finalement faire ses propres expériences, de garder ce qui nous sert et d’écarter ce qui ne nous sert pas. Quand on coache ou qu’on accompagne certaines personnes, quand on leur montre que certaines croyances ne les servent pas, elles y tiennent mordicus. « Vous ne comprenez pas, c’est comme ça. » Très souvent, ce sont des gens qui sont vraiment pris dans des croyances ou des opinions qui sont formées sur la base de la tradition ou la base de l’opinion des autres, qui n’ont pas fait ce travail d’introspection, et elles y tiennent mordicus. À ce moment-là, c’est là que je leur fais passer le test de BraveHeart.
Test de BraveHeart
Le film BraveHeart se passait à une époque où ils avaient des épées et des peaux de bête sur le dos, et BraveHeart se battait pour la liberté de son pays, contre les Anglais, je crois. Au final, il est fait prisonnier, ils vont lui couper la tête si je me souviens bien. À ce moment-là, le roi lui dit « Maintenant, tu auras la vie sauve si tu me fais allégeance ». C’est-à-dire « tu as tes croyances, si tu fais allégeance à mes croyances, je vais te laisser la vie sauve. » On voit alors BraveHeart, attaché, avec le bourreau prêt à lui couper la tête, qui se met à crier « Liberté ! » Vous imaginez ce qu’il se passe avec sa tête ensuite. Mais la question est ici : lorsque vous avez une croyance, vous pouvez vous poser cette question, ce test de BraveHeart : êtes-vous prêt à ce que votre tête tombe pour votre opinion ? Imaginez que vous êtes la seule personne sur Terre à avoir cette opinion, à avoir cette croyance, que toute la Terre est contre vous, que, pire encore, si vous ne faites pas allégeance à ce que la Terre veut, on vous coupe la tête. Serez-vous prêt à garder cette croyance, cette opinion ou cette valeur ? Là, la réalité est que pour la grande majorité des gens, la réponse est non. Donc on voit que ce n’est pas une valeur intégrée, que ce n’est pas une valeur qui vient d’une expérience personnelle profonde, qui vous conforte dans cette croyance au point où vous seriez prêt d’y laisser votre vie, que tout le reste vient des autres ou de ces traditions.
Heureusement, aujourd’hui on ne va pas faire le test de BraveHeart jusqu’au bout, vous n’allez pas avoir la tête coupée. Je vais par contre vous proposer un exercice pratique : faites une liste de vos croyances et regardez d’où elles viennent. Par exemple, vous pouvez avoir une croyance ou une opinion qui vient des autres, qui dit : « Ce que l’esprit peut imaginer, il peut l’accomplir. » Ici, c’est une croyance qui me sert. Ou encore vous avez peut-être une autre croyance : vous êtes tombé amoureux d’une personne qui est d’une autre religion. Or dans votre religion, on vous dit « On ne se marie pas avec des gens d’une autre croyance », vous savez que ça ne vous sert pas.
Vous allez voir que si vous faites cet exercice, il y a très certainement peu de croyances que vous allez trouver dans la catégorie « Qui me sert » parce que ce travail d’introspection va nous permettre justement de faire ce travail de ce qui me sert et ce qui ne me sert pas. Donc, n’hésitez pas à faire une liste de vos croyances. Lorsque vous vous voyez affirmer des valeurs, des opinions, demandez-vous d’où vient cette opinion. Est-ce qu’elle vient de la tradition, de ce que vous avez entendu des autres ou de votre expérience personnelle, de cette introspection, puis est-ce qu’elle me sert ou elle ne me sert pas ? Vous pouvez insérer vos différentes opinions, valeurs et croyances dans cette liste pour voir où elles sont.
Petit à petit, vous allez faire un travail sur vous pour vous débarrasser de toutes ces croyances, ces valeurs, ces opinions qui ne vous servent pas.
Faites-moi savoir comment ça fonctionne pour vous dans les commentaires. Nous, on se retrouve la semaine prochaine pour une nouvelle vidéo. D’ici là, souvenez-vous : émerveillez-vous, aimez la vie et contribuez chaque jour un petit peu plus.
#centre wellness neurofit#chiropraticien lausanne#Dr. Yannick Pauli#changer ses croyances#assumer son opinion#affirmer ses valeurs#affirmer son unicité#poids de la tradition
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Les 2 directions du bonheur
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Résumé
Je vous propose de vous donner la formule du bonheur ! Les personnes qui profitent le plus de la vie, qui s’estiment heureuses sont celles qui prennent le temps de regarder en elles et pas toujours à l’extérieur. Ce travail sur soi de regarder à l’intérieur est une compétence absolument essentielle. La plus haute qualité est de prendre le temps, du temps où vous vous échappez de ce monde extérieur pour être présent avec vous-même : silence, contemplation, observation de vos propres pensées, etc.
Une autre dimension du bonheur est le fait de regarder de temps en temps derrière soi, plutôt que constamment vers l’avant. Prenez régulièrement le temps de faire le point sur ce que vous avez accompli, sur ce que vous avez réussi pour mesurer l’avancement sur votre chemin.
Transcription
Dans cet épisode, j’ai découvert la formule du bonheur et je vous la livre !
Parce que la vie est bien trop magique pour être petite et que nous avons tous besoin d‘une prescription pour grandir en conscience et faire que nos rêves dévorent notre vie. Bonjour, je suis le Docteur Yannick Pauli, bienvenue à un nouvel épisode d’Une Grande Vie où je vous propose chaque semaine des stratégies pratiques, pragmatiques, pour grandir en conscience, qu’elle soit d’ordre physique, émotionnel, psychologique ou spirituel, parce que c'est cette conscience qui est au cœur d’une vie pleinement vécue et de notre évolution en tant qu’être humain.
Cette semaine, je vais vous livrer la formule du bonheur. N’est-ce pas magnifique ? A la fin de cette vidéo, vous saurez comment être heureux pour le reste de votre vie. Blague à part, j’ai envie de partager avec vous une compréhension de ce qui rend les gens heureux, qui est réduite à une formule toute simple. Vous avez très certainement entendu que cette notion d’être heureux est de profiter du processus, du cheminement, de ne pas être juste focalisé sur la destination, mais aussi sur le chemin qui y mène.
Aujourd’hui, je vais vous montrer que le bonheur, en fait, a à voir avec 2 directions. Prenez un cercle vous représentant. Tout ce qui est à l’intérieur est votre monde intérieur, avec votre centre. Imaginons une ligne pointillée passant par ce centre, elle détermine la notion du temps, à gauche étant le passé et à droite étant le futur. Pour être heureux dans la vie, il faut vraiment focaliser son attention sur 2 directions.
Première dimension : Sur quoi focalisez-vous
La première direction est que notre focalisation doit être sur l’intérieur, sur nos mondes intérieurs. Si vous voulez vraiment pouvoir profiter de la vie, être heureux dans la vie, il faut que vous preniez le temps de regarder à l’intérieur et pas toujours qu’à l’extérieur (dans les circonstances de vie, réseaux sociaux, etc.). Ce travail sur soi de regarder à l’intérieur est une compétence absolument essentielle.
Si on regarde ce travail d’attention focalisée sur l’intérieur, il y a une qualité aussi d’observation ou de contemplation qui est très importante, avec une forme de hiérarchie. De nombreuses personnes ne se focalisent pas sur l’intérieur, elles se focalisent sur l’extérieur, sur les choses qu’il y a dans le monde, les choses qu’on peut avoir, ou en se comparant aux autres. « Je serai heureux quand j’aurai cet appartement, quand j’aurai cette maison, quand j’aurai ce voyage à Dubaï comme les influenceurs que je suis sur les réseaux sociaux… » Finalement, quand vous avez cette maison ou pas, cette voiture ou pas, ce voyage ou pas, et vous réalisez que cela ne vous comble pas. Vous réalisez alors que focaliser son attention sur l’extérieur et sur les choses, c’est une recette qui n’est pas bonne pour le bonheur. D’autres personnes vont focaliser leur attention toujours sur l’extérieur, pas sur les choses, mais sur les gens. Elles vont écouter l’opinion des personnes extérieures, voir ce que les gens font, voir ce que les influenceurs disent, voir ce qu’untel pense, etc. Cela n’amène toujours pas au bonheur non plus. Puis vous pouvez commencer de changer un peu la dynamique avec une forme d’attention à la fois vers l’extérieur et à la fois un peu vers l’intérieur, et ce sont ces personnes qui vont passer du temps à réfléchir ou penser à la pensée des autres. C’est-à-dire que vous commencez à lire des écrits de personnes qui sont développées spirituellement, vous pouvez lire la Bible, les écrits de grands érudits, de gourous, de gens éveillés spirituellement. Cela va vous apporter une forme de réconfort, mais c’est toujours un mi-chemin parce que vous êtes toujours en train de regarder vers l’extérieur, même s’il y a une forme d’introspection, de pensée, d’intégration, de contemplation, d’apprentissage.
Finalement, la plus haute qualité est de prendre le temps, du temps où vous vous échappez de ce monde extérieur pour être présent avec vous-même. Pour cela, il faut aussi avoir des périodes de silence. Vous allez pouvoir alors commencer à contempler, observer, d’être à l’aise avec qui vous êtes et vos propres pensées et tout ce qui se passe l’intérieur. Finalement, c’est être dans une forme de contemplation, pas du monde extérieur, mais de vos propres expériences. C’est ce que montre la flèche dans le cercle, tournée vers l’intérieur. C’est finalement être à l’aise avec vous-même et la grande question est : où avez-vous le plus de fun ? Est-ce que vous avez le plus de fun quand vous regardez sur les réseaux sociaux ce que les gens ont, ou d’aller dans des foires et voir les voitures de ces personnes-là, ou de voir la super maison qu’elles ont, ou prenez-vous du fun uniquement en voyant ce que les gens disent des autres, des people, ou est-ce que vous avez plus de fun quand vous passez du temps à lire des écrits inspirants, ou est-ce que vous êtes capables de vraiment être bien avec vous-même, juste dans l’observation, dans la contemplation de vos propres pensées ? C’est vraiment quelque chose de fondamental.
Enfin, on a encore une autre dimension. C’est bien évidemment de transcender vos propres pensées, c’est quelque chose qui est encore une étape à franchir, progressivement. Si vous arrivez déjà à juste être à l’aise ou en silence avec vous-même et d’avoir du fun, d’avoir autant de plaisir d’être avec vous-même, à observer, contempler, réfléchir à vos propres pensées, à votre manière de penser, que d’aller voir un film d’action ou un film romantique par exemple, vous êtes déjà dans la bonne direction du bonheur.
Deuxième direction : Où regardez-vous
Cette dimension est là où vous regardez. C’est très important de regarder vers l’arrière. Pourquoi regarder vers l’arrière ? Vous êtes quelqu’un qui veut progresser, aller de l’avant ! Oui, c’est important d’avoir une vision de votre futur, de ce que vous voulez créer, de la personne que vous voulez devenir, mais si vous êtes tout le temps à regarder vers l’avant, c’est comme essayer d’atteindre l’horizon. Plus vous avancez vers l’horizon, plus il recule. Donc vous n’arrivez jamais à l’atteindre. Si vous vous projetez toujours uniquement sur le futur, vous n’avez jamais la gratitude de vous retourner et de voir le chemin parcouru. L’idée est de regarder vers l’intérieur pour ne pas se comparer avec l’extérieur, avoir une vision du futur bien sûr, mais périodiquement, regarder vers le passé et voir où on était et où on en aujourd’hui : quels progrès !
Ce concept est porté par un coach américain, Dan Sullivan, qui l’appelle « the gap and the gain ». Il faut arrêter de se focaliser sur l’espace qui reste encore vers ce que nous avons envie de créer, et de se focaliser sur les gains, les progrès que nous avons accomplis. Pour cela, et c’est ce que je fais personnellement et je vous encourage à le faire si cela vous tente, tous les 3 mois, vous prenez un moment pour vous demander ce que vous avez accompli, quels sont les gains, les accomplissements faits sur ces 3 derniers mois. Ça peut être en matière de choses que vous avez contribuées, de développement personnel ou de sagesse que vous avez acquise. Puis demandez-vous : « Maintenant que j’ai vu les progrès que j’ai faits, qu’ai-je envie d’accomplir ces 3 prochains mois ? » Puis vous vous fixez entre 3 et 5 éléments sur lesquels vous allez travailler pour progresser. A la fin des 3 mois, vous prenez de nouveau un moment pour étudier votre progrès. Cette notion de voir ce progrès est ce qui va aussi grandement participer à votre bonheur.
Faites-moi savoir comment ça fonctionne pour vous dans les commentaires. Nous, on se retrouve la semaine prochaine pour une nouvelle vidéo. D’ici là, souvenez-vous : émerveillez-vous, aimez la vie et contribuez chaque jour un petit peu plus.
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Rectangulariser la courbe de la longévité
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Résumé
Je vous propose de parler de longévité, non seulement dans la notion de vivre plus longtemps, mais surtout la notion de vivre longtemps en bonne santé. Les scientifiques ont fait une courbe évaluant la bonne santé et donc la qualité de vie en fonction de l’âge. La courbe de santé de la majorité des gens commence à fléchir à partir de 20-25 ans et diminue jusqu’à la mort vers 80 ans environ, avec les 10 dernières années en mauvaise santé et avec une mauvaise qualité de vie.
Il est possible de maintenir la courbe de santé très haute pendant de nombreuses années, elle fléchit seulement pendant les dernières années et chute brutalement à la mort. Comment maintenir cette excellente qualité de vie ? Les chercheurs ont montré 4 facteurs très significatifs : le maintien d’un poids sain, un sommeil d’au moins 7,5 heures par nuit, une alimentation de type méditerranéenne et une activité physique au moins 30 minutes par jour.
Transcription
Dans cet épisode, je vais vous montrer comment rectangulariser ou équarrir la courbe de la longévité.
Parce que la vie est bien trop magique pour être petite et que nous avons tous besoin d‘une prescription pour grandir en conscience et faire que nos rêves dévorent notre vie. Bonjour, je suis le Docteur Yannick Pauli, bienvenue à un nouvel épisode d’Une Grande Vie où je vous propose chaque semaine des stratégies pratiques, pragmatiques, pour grandir en conscience, qu’elle soit d’ordre physique, émotionnel, psychologique ou spirituel, parce que c'est cette conscience qui est au cœur d’une vie pleinement vécue et de notre évolution en tant qu’être humain.
Cette semaine, j’avais envie de vous parler de longévité, non seulement dans la notion de vivre plus longtemps, d’ajouter des années à votre vie, mais d’ajouter aussi de la vie à vos années.
Courbe de longévité
Pour cela, nous allons parler de ce que les scientifiques appellent la courbe de la longévité. Prenons un graphique à 2 axes : l’axe vertical représente la santé, donc plus vous montez sur cet axe, plus vous êtes en bonne santé, moins vous avez de maladies, moins vous avez de handicaps fonctionnels, et l’axe horizontal représente l’espérance de vie. Pour l’humain moyen, de nos jours au niveau de l’Europe, cette courbe de la santé commence à s’abaisser jusqu’au décès vers 80 ans plus ou moins. Les femmes vivent un peu plus longtemps que les hommes, mais mettons aux alentours de 80 ans. On constate que très tôt, notre fonctionnalité, notre santé va commencer de s’abaisser. On sait par exemple qu’à partir de 20-25 ans, si vous ne faites rien activement, vous allez commencer à perdre chaque année un petit pourcentage de votre masse osseuse, un petit pourcentage de votre masse musculaire, de vos capacités respiratoires… Et dans le temps, cela diminue.
Bien évidemment, ce qui nous intéresse, c’est de vivre longtemps, et c’est une bonne chose si vous avez des raisons de vivre longtemps, mais si c’est pour vivre longtemps en mauvaise santé, cela ne nous intéresse pas non plus. Imaginons que si nous avons 80% de nos capacités fonctionnelles pour pouvoir quand même bien vivre plus tard, on voit qu’en fait, on va vivre passablement de temps avec une qualité de vie peu optimale. Les études montrent, et cela varie un peu en fonction des pays, que la plupart des gens, sur une espérance de vie d’environ 80 ans, il y a entre 9 et 18 ans qui vont se faire avec des problématiques chroniques pour lesquelles vous devez prendre des médicaments et avec un handicap fonctionnel, c’est-à-dire que vous n’êtes plus capables de faire des choses que vous avez envie de faire dans la vie de tous les jours. Ces études montrent même qu’en moyenne, les 5 dernières années, vos capacités sont tellement abaissées que vous perdez votre autonomie et qu’en général on doit vous placer dans des maisons de retraite ou des EHPAD. Et en ce moment, on sait à quel point ce n’est pas une bonne chose de vivre dans des EHPAD, vu tout ce qui se passe à ce sujet-là. La médecine va donc, en fin de vie, vous donner des médicaments et va très peu influencer votre qualité de vie, elle va peut-être pouvoir vous faire vivre un petit peu plus longtemps. En fait, elle peut potentiellement, en fonction des maladies que vous avez, vous faire gagner 2 à 3 ans de longévité, mais de nouveau, sans vraiment altérer votre qualité de vie.
On a donc maintenant cette notion, dans la science : est-ce qu’on arriverait à rectangulariser cette courbe ? C’est-à-dire qu’au lieu de mourir après avoir décrépi à petit feu, comme c’est le cas pour beaucoup de monde, est-ce qu’on n’arriverait pas à maintenir cette courbe de santé élevée, un peu comme une bougie qui brille jusqu’à la fin et d’un coup, une ou deux petites vacillations et vous décédez pendant votre sommeil, la plus belle des morts.
On va pouvoir alors vivre de manière qualitative beaucoup plus longtemps, c’est-à-dire que la perte de fonction se fait vraiment vers la fin, mais pendant toutes les années qui précèdent, même si la courbe de santé n’est pas complètement carrée, à angle droit, vous avez quand même une qualité de vie beaucoup plus marquée que ce qu’on a actuellement.
Stratégies
Ça parait bien sur le papier, mais la question est maintenant de savoir : est-ce quelque chose de réalisable dans la vie ? Oui ! Des études très intéressantes montrent qu’on peut intervenir sur les fondamentaux :
- Le fait de dormir au moins 7,5 heures par nuit,
- Le fait de maintenir un poids sain, c’est-à-dire d’éviter l’obésité (le surpoids a moins d’impact, mais la différence est très minime)
- Le fait d’avoir une bonne alimentation (plus vous vous orientez vers une alimentation de type méditerranéenne, plus c’est protecteur)
- Le fait d’avoir une activité physique
Tous ces facteurs sont déterminants. Des études évaluent ces facteurs de risque dans les groupes de population. Les chercheurs ont montré que les gens qui n’ont pas de facteurs de risque parce qu’ils ne sont pas obèses, qu’ils dorment au moins 7,5 heures par nuit, qu’ils suivent une alimentation méditerranéenne, qu’ils font une activité physique au moins 30 minutes 5 jours par semaine, par rapport à des personnes qui ont 2 facteurs de risque (soit de l’obésité, soit de la sédentarité, soit de la sédentarité + une mauvaise alimentation, etc.), ne représentent qu’un tout petit pourcentage de la population. Dans une étude des Archives of Internal Medicine, il était montré que seulement 3% de la population n’avait pas ces facteurs de risque parce qu’ils avaient un bon style de vie. 3% seulement ! Et ces personnes qui n’ont pas ces facteurs de risque peuvent pousser le nombre d’années passées en bonne santé et le nombre d’années sans handicap entre 9 et 12 ans, c’est-à-dire qu’en mettant en place des stratégies, en évitant de prendre du poids au point de partir dans l’obésité, en mangeant une alimentation méditerranéenne, en faisant une activité physique régulière et en dormant suffisamment, vous pouvez rectangulariser, peut-être pas complètement, mais équarrir en partie cette courbe de la longévité et vous pouvez gagner entre 9 et 12 ans de qualité de vie, de vie en bonne santé.
Donc j’espère que c’est un argument suffisamment convaincant pour vous inspirer à commencer de, petit à petit, travailler sur votre style de vie, pour pouvoir non pas mourir à petit feu, mais profiter pleinement de toute votre espérance de vie.
Faites-moi savoir comment ça fonctionne pour vous dans les commentaires. Nous, on se retrouve la semaine prochaine pour une nouvelle vidéo. D’ici là, souvenez-vous : émerveillez-vous, aimez la vie et contribuez chaque jour un petit peu plus.
#centre wellness neurofit#chiropraticien lausanne#Dr. Yannick Pauli#longévité#vivre en bonne santé#espérance de vie#améliorer sa qualité de vie
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12 causes de la micro-inflammation
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Résumé
Je vous présente les 12 moteurs environnementaux de la microinflammation qui impactent le plus notre corps et favorisent le développement d’inflammation. La microinflammation chronique est un mécanisme central de toutes les maladies modernes liées à notre style de vie.
Les causes les plus significatives de microinflammation sont les traumatismes à l’enfance, les douleurs et traumatismes corporels, le déséquilibre du microbiome, les infections, les toxines, des facteurs anthropogènes comme les ondes électromagnétiques créées par l’homme, le stress psychologique et émotionnel, la sédentarité, un sommeil de mauvaise qualité ou une perturbation du rythme circadien, le surpoids et l’obésité, le vieillissement et une alimentation antiinflammatoire.
Transcription
Dans cet épisode, on va parler des 12 moteurs de la microinflammation.
Parce que la vie est bien trop magique pour être petite et que nous avons tous besoin d‘une prescription pour grandir en conscience et faire que nos rêves dévorent notre vie. Bonjour, je suis le Docteur Yannick Pauli, bienvenue à un nouvel épisode d’Une Grande Vie où je vous propose chaque semaine des stratégies pratiques, pragmatiques, pour grandir en conscience, qu’elle soit d’ordre physique, émotionnel, psychologique ou spirituel, parce que c'est cette conscience qui est au cœur d’une vie pleinement vécue et de notre évolution en tant qu’être humain.
Cette semaine, nous allons revisiter un thème dont nous avons déjà parlé qui est celui de l’inflammation, et plutôt spécifiquement, celui de la microinflammation et de la microinflammation chronique. Je vais vous présenter aujourd’hui notre modèle des 12 moteurs de la microinflammation, c’est-à-dire les 12 causes environnementales les plus significatives qui impactent notre corps et qui favorisent le développement d’inflammation.
Pourquoi parler de ce thème ? Si vous avez regardé mes autres vidéos sur cette thématique, notamment celle sur l’inflammation aiguë versus inflammation chronique, j’explique que ces dernières années, il est très évident, dans les études scientifiques, que l’inflammation, et notamment la microinflammation chronique, est un mécanisme central d’absolument toutes les maladies modernes liées à notre style de vie, que ce soient les maladies cardiovasculaires, le diabète, le cancer, les maladies neurodégénératives, les douleurs, etc. Trop d’inflammation au niveau de notre corps est un mécanisme central de ces maladies.
Inflammation versus microinflammation
Nous avons tous fait l’expérience d’une inflammation lorsque nous nous tordons une cheville par exemple, quand nous nous blessons ou faisons face à une infection. Cette inflammation, qui est une inflammation aiguë, est connue depuis près de 2000 ans, elle a un certain nombre de caractéristiques : douleur, rougeur, enflement, handicap fonctionnel, etc. Mais là, on ne parle pas de ce type d’inflammation. On parle d’un nouveau type d’inflammation qui a été découvert au milieu des années 90 par des chercheurs qui faisaient de la recherche sur l’obésité, et qui ont découvert qu’il y avait dans notre corps une inflammation complètement différente, tout le temps là à bas bruit, sous-jacente, qu’on appelle microinflammation. C’est cette microinflammation qui va provoquer ces problématiques de maladies modernes, qui se développent sur le long terme.
Introduction des 12 moteurs
Dans notre environnement, 12 grands facteurs favorisent le développement de cette inflammation, et je les appelle les 12 moteurs de la microinflammation. On va parler notamment de celui sur l’alimentation, on va y revenir plus tard car c’est un facteur vraiment clé, je vais vous expliquer pourquoi juste après. C’est très important que vous compreniez cet élément-là parce que ça va être très important pour les applications pratiques dans le traitement. Un autre facteur très important est le vieillissement, je vais aussi y revenir parce que cette compréhension du vieillissement et de l’inflammation qui se fait pendant le vieillissement, appelé du inflame aging, de l’inflammation liée au vieillissement, qui va nous permettre de mieux comprendre certains des mécanismes et quels sont les traitements naturels de cette microinflammation.
Moteur 1 : Traumatismes à l’enfance
Parmi les autres facteurs, le premier est ce qu’on appelle en anglais les ACE pour Adverse Childhooh Events ou traumatismes à l’enfance. Je les développe en 2 catégories. Typiquement, ce sont plutôt des catégories psychologiques, c’est-à-dire des formes de maltraitance pendant l’enfance. Cette maltraitance peut prendre différentes formes : maltraitance physique, sexuelle, psychologique, impression que vos parents n’étaient pas suffisamment là pour vous, absence de vos parents ou maladie psychiatrique d’un des parents, ou emprisonnement d’un des parents, etc. Donc il y a toute une série de facteurs, au niveau psychologique à la naissance, qui vont favoriser cette inflammation. Des études montrent que face à un même stress, des personnes qui ont eu des maltraitances à l’enfance vont développer une réaction inflammatoire beaucoup plus forte que les personnes qui n’en ont pas eu. Dans notre modèle, dans ces traumatismes de l’enfance, j’ai inclus aussi des facteurs métaboliques, c’est-à-dire par exemple, si vous avez eu une naissance difficile qui a créé des blocages et des lésions au niveau de la nuque lorsqu’ils ont sorti le bébé, ou lorsqu’on a dû donner des antibiotiques sur les premières années de vie, chez certaines personnes qui ont des sensibilités métaboliques, les vaccins ont pu aussi favoriser le développement de cette inflammation. Donc le premier élément est les traumatismes de l’enfance.
Moteur 2 : Douleurs et traumatismes
Quand on se blesse, on va avoir cette production d’inflammation plutôt localisée, qui est cette inflammation aiguë, mais qui va nourrir aussi cette inflammation systémique, métabolique, microinflammatoire.
Moteur 3 : Microbiome
On en apprend de plus en plus sur l’importance de l’équilibre de notre intestin, de notre flore intestinale, de notre microbiome qui n’est pas juste au niveau intestinal mais qu’on retrouve désormais quasiment partout dans notre corps. Les scientifiques en ont trouvé notamment dans les poumons, même à l’intérieur des globes oculaires. On a donc une flore qui n’est pas qu’intestinale mais quasiment systémique dans tout notre organisme. Si cette flore est déséquilibrée, elle va favoriser le développement de microinflammation.
Moteur 4 : Infections
Ce sont bien évidemment les infections comme les grippes, le Covid, etc., vous avez senti l’impact de cette inflammation au niveau de votre corps avec ces douleurs, le fait d’avoir mal à la tête, de ne pas pouvoir penser clairement, etc. Dans ce cas-là, il va falloir surtout prendre en compte ce qu’on appelle des infections froides, c’est-à-dire des infections qui restent dans le système à bas bruit, et que notre système immunitaire n’arrive pas à complètement éliminer, qui sont toujours là à produire une réponse immunitaire localisée qui va nourrir cette microinflammation systémique.
Moteur 5 : Toxines
Il s’agit des toxines sous toutes leurs formes, que ce soient des toxines environnementales comme les métaux lourds, les plastiques, les dyslocteurs endocriniens, toutes ces toxines vont favoriser le développement de microinflammation.
Moteur 6 : Facteurs anthropogènes
Nous avons ensuite des facteurs anthropogènes, c’est-à-dire des facteurs créés par l’homme et qui vont impacter notre corps et notre santé, notamment au niveau inflammatoire. Par exemple, on a tout le développement d’ondes électromagnétiques qui ne sont pas naturelles et qui peuvent aussi favoriser le développement d’inflammation à l’intérieur de notre corps.
Moteur 7 : Stress psychologique et émotionnel
De nombreuses études montrent que les personnes qui ont des problématiques de stress vont développer plus d’inflammation ou une réponse inflammatoire beaucoup plus marquée. Dans ces facteurs, ce n’est pas juste du stress comme on croit avoir dans la vie de tous les jours. Il a été montré aussi quand vous devez changer de culture, comme quelqu’un qui doit immigrer, ou bien si vous n’avez pas un bon soutien social autour de vous, tous ces facteurs peuvent favoriser le développement d’inflammation.
Moteur 8 : Mouvement
C’est plutôt la sédentarité qui est un gros facteur de risque pour le développement de microinflammation. Les études montrent que plus vous bougez, si vous suivez les recommandations sanitaires en matière d’activité physique, ça va réduire votre inflammation. Le fait d’être sédentaire va favoriser le développement de l’inflammation. Maintenant, vous pouvez aller à l’autre extrême : le fait de vous surentraîner peut aussi entraîner de l’inflammation dans votre corps. Des études montrent que pour certains marqueurs inflammatoires, notamment l’interleukine 6, lors d’un marathon, les coureurs ont ce marqueur qui peut monter jusqu’à 40 fois au-dessus de son niveau de base, initial lors de ses efforts comme dans les marathons.
Moteur 9 : Sommeil et rythme circadien
Si vous ne dormez pas bien ou que vous ne dormez pas suffisamment ou que votre rythme veille-sommeil est perturbé, ça va favoriser aussi le développement de cette inflammation.
Moteur 10 : Surpoids et obésité
C’est un très gros facteur participant. Comme je vous le disais plus haut, c’est dans les recherches sur l’obésité que les chercheurs ont trouvé cette nouvelle forme d’inflammation, cette métainflammation ou microinflammation systémique à bas bruit. L’obésité est un facteur de risque très important pour cette inflammation. Nos tissus adipeux sont une véritable pompe à produits inflammatoires.
Moteur 11 : Vieillissement
On sait que dans le vieillissement, une inflammation est associée, « inflame aging » comme l’appellent les chercheurs. Ça va nous donner des pistes pour mieux traiter cette inflammation. Si vous avez 20 ans par exemple, avec l’âge votre niveau d’inflammation de base va augmenter. C’est un phénomène tout à fait naturel, qu’on peut bien évidemment orienter en fonction de ce que vous allez faire au niveau de votre style de vie. Cette augmentation va se faire de 2 à 3 fois au cours de la vie.
Certains facteurs dans les circonstances de vie vont plus ou moins accélérer la pente de cette augmentation. Par exemple, des études montrent que les personnes qui sont tiers aidants, notamment pendant plusieurs années, qui doivent aider d’autres personnes, vont avoir cette pente qui peut augmenter 4 fois plus rapidement que la norme, notamment chez les tiers aidants. Donc vous voyez que vous pouvez venir travailler sur ces différents facteurs et ça va vous permettre d’orienter l’angle de la pente. Elle va être plus ou moins écartée ou pas, vous pouvez plus ou moins réduire la rapidité avec laquelle cette inflammation, cet inflame aging va se produire, mais elle va être inévitable.
Maintenant, ce qui est très intéressant, pendant très longtemps on croyait que l’inflammation s’initiait de manière active, un peu comme on allume un feu, et puis, comme si on laissait ce feu se faire une fois qu’il a rongé tout le bois, il s’éteint par lui-même. En fait, dans les années 2000, les chercheurs ont découvert que ce n’est pas comme cela que ça se produit. L’inflammation doit être lancée, initiée activement, mais elle doit être aussi arrêtée, on appelle ça résoudre, elle doit être arrêtée activement. Donc ce n’est pas comme un feu qui va s’éteindre par lui-même au bout d’un moment, si vous voulez arrêter l’inflammation, vous devez activement verser de l’eau dessus. Donc on a des mécanismes au niveau corporel qui vont activer cette inflammation et des mécanismes qui vont la résoudre. On a donc un système de pro-inflammation et un système anti-inflammation.
Comme pour les maladies chroniques, ce mécanisme d’inflammation est un mécanisme central du vieillissement. Vous avez peut-être entendu parler des télomères qui sont des petits tubes au bout de nos chromosomes qui se raccourcissent, qui sont des marqueurs du vieillissement. Les études montrent que le degré d’inflammation au niveau de notre système est ce qui va déterminer le vieillissement de manière beaucoup plus significative que le raccourcissement de ces télomères. Donc au coeur du vieillissement, il y a cette inflammation.
Ce qui est fascinant dans les études sur le vieillissement, c’est que les chercheurs ont découvert que les personnes qui vieillissent et qui vieillissent sainement, les centenaires ou les super-centenaires qui vivent 105 ans, 110 ans, qui restent en bonne santé, qui ont très peu de handicaps fonctionnels, de maladies chroniques, ces centenaires n’ont pas pour caractéristiques d’avoir moins d’inflammation que les autres, mais ils ont un système anti-inflammatoire beaucoup plus développé. Cela nous donne donc une piste pour comprendre qu’en fait, pouvoir diminuer la pente de l’inflammation, c’est très bien, mais idéalement, il faudrait ne pas juste orienter la pente mais aussi régulièrement créer de l’anti-inflammation dans le système.
Si on veut développer ce système anti-inflammatoire, on peut progressivement éviter cette montée. La clé dans la gestion de l’inflammation, bien évidemment c’est bien de travailler sur tous les facteurs que nous avons énoncés pour réduire l’inflammation, réduire la production, l’initiation de l’inflammation, qu’elle ne soit pas trop développée, mais le plus important est de développer ce mécanisme anti-inflammatoire, ce mécanisme de résolution. Pour cela, notre corps produit des molécules spécialisées qu’on appelle des SPM pour Specialized Pro-Résolution Mediaters, des molécules spécialisées pro-résolution. Ces molécules vont être produites par notre corps au travers de certains éléments qu’on trouve dans notre alimentation. C’est pour cela que j’ai gardé cette alimentation en dernier.
Moteur 12 : Alimentation
Il existe énormément de choses sur Internet qui nous montrent comment manger pour ne pas être trop inflammé. Par contre, il n’y a quasiment aucune méthodologie qui vous montre comment maximiser cette résolution, appelée résoléolique par les scientifiques. La clé est dans l’alimentation. Si vous travaillez sur tous les autres, vous allez pouvoir orienter la pente, mais sur certains de ces facteurs alimentaires, vous allez pouvoir engager votre système de résolution. Dans les recherches que j’ai faites avec notre nutritionniste, on a découvert qu’il y a 10 déterminants au niveau alimentaire, dont un qui est fondamental : c’est de pouvoir consommer suffisamment d’aliments contenant ces SPM. Ces aliments sont les omégas 3, notamment les molécules qui contiennent ce qu’on appelle l’EPA et le DHA. Il y a donc des manières de se nourrir, en combinant ces omégas 3 avec d’autres substances qui vont booster la production de ces SPM. Ce n’est pas le but aujourd’hui de vous expliquer dans le détail quelles sont ces autres substances, mais sachez que dans les facteurs environnementaux qui participent à cette micro-inflammation, il y a les 12 facteurs que nous avons vus et surtout l’alimentation et la focalisation sur la consommation de graisses omégas 3 et la réduction des graisses omégas 6, parce que c’est cela qui va avoir l’impact le plus significatif sur la capacité de votre corps à maintenir dans le temps un bon système inflammatoire, un bon système de résolution de l’inflammation.
Faites-moi savoir comment ça fonctionne pour vous dans les commentaires. Nous, on se retrouve la semaine prochaine pour une nouvelle vidéo. D’ici là, souvenez-vous : émerveillez-vous, aimez la vie et contribuez chaque jour un petit peu plus.
#centre wellness neurofit#chiropraticien lausanne#Dr. Yannick Pauli#causes de l’inflammation#alimentation antiinflammatoire#effets de la sédentarité#maladies chroniques
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Les bénéfices des repas cuisinés à domicile
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Résumé
Je vous propose de parler des bénéfices de manger à domicile des repas cuisinés par vos soins. Entre les repas en extérieur et l’explosion des repas à emporter, nous passons de moins en moins de temps en cuisine.
Une étude réalisée sur l’impact de la fréquence des repas achetés en extérieur sur la santé a montré que les personnes qui prennent leur repas principal fait à la maison moins de 3 fois par semaine augmentent leur risque de surpoids, d’excès de graisse corporelle, d’hypercholestérolémie et de diabète.
L’étude montre également que les repas cuisinés à la maison apportent en moyenne 2 portions de fruits et légumes supplémentaires par jour, ce qui est encouragé par les autorités de santé.
Transcription
Dans cet épisode, je vais vous parler des bénéfices de manger des repas cuisinés à domicile.
Parce que la vie est bien trop magique pour être petite et que nous avons tous besoin d‘une prescription pour grandir en conscience et faire que nos rêves dévorent notre vie. Bonjour, je suis le Docteur Yannick Pauli, bienvenue à un nouvel épisode d’Une Grande Vie où je vous propose chaque semaine des stratégies pratiques, pragmatiques, pour grandir en conscience, qu’elle soit d’ordre physique, émotionnel, psychologique ou spirituel, parce que c'est cette conscience qui est au cœur d’une vie pleinement vécue et de notre évolution en tant qu’être humain.
Aujourd’hui, j’avais envie de vous partager certains des bénéfices de manger à la maison, avec des repas cuisinés par vos soins. Nos habitudes alimentaires ont été passablement chamboulées avec cette pandémie et les mesures sanitaires qui ont été prises, notamment la fermeture des restaurants ou la limitation de l’accès aux restaurants aux personnes qui avaient des pass sanitaires. Pendant cette période, il y a eu moins de consommation au restaurant, mais il y a aussi eu une augmentation très marquée des repas à emporter.
Si on regarde la tendance dans le temps, on a une diminution assez marquée du nombre de repas cuisinés et pris à domicile. En fait, un nombre assez conséquent de personnes mange souvent à l’extérieur. Selon les études de sondage réalisées, en moyenne les gens mangent à l’extérieur 5 fois par semaine. Il y a même 6% de la population qui mange quotidiennement à l’extérieur, et environ 56% des gens mangent 2 à 3 fois par semaine à l’extérieur. On voit donc que c’est assez conséquent. C’est une tendance qui n’est pas nécessairement positive car des études montrent une association très marquée entre le fait de cuisiner et manger chez soi, et le fait d’avoir une meilleure longévité et une alimentation plus saine. Si vous voulez suivre certains grands principes nutritionnels, que ce soient ces alimentations démontrées comme étant très bénéfiques par les études scientifiques, comme l’alimentation méditerranéenne ou l’alimentation Dash, c’est beaucoup plus difficile de les suivre si vous mangez beaucoup à l’extérieur que si vous cuisinez chez vous.
Aujourd’hui, je vais vous montrer ces bénéfices en vous partageant les résultats d’une étude. Dans cette étude, ils ont demandé à des gens : « pour votre repas principal [pour certains, cela peut être le soir, pour d’autres à midi, cela n’a pas été défini dans l’étude, c’est aux personnes de décider quel est leur repas principal], à quelle fréquence le mangez-vous à la maison ? » Ils ont ensuite classé les gens en 3 catégories : les personnes qui mangeaient ce repas principal moins de 3 fois par semaine à la maison, ensuite un groupe de personnes qui mangeait ce repas principal entre 3 et 5 fois par semaine à la maison, et enfin ceux qui mangeaient ce repas principal plus de 5 fois par semaine.
Ils ont découvert que les personnes qui consomment ce repas principal moins de 3 fois par semaine étaient :
beaucoup plus à risque d’être en surpoids,
beaucoup plus à risque d’avoir un excès de graisse corporelle,
beaucoup plus à risque aussi d’avoir des problèmes d’hypercholestérolémie donc du cholestérol total ou du mauvais cholestérol trop élevé,
beaucoup plus à risque aussi de développer du diabète, notamment sur la base d’une mesure appelée l’hémoglobine glyquée, qui donne une indication de la moyenne de votre glycémie sur les 3 mois précédents.
En contraste à ça, en comparaison avec ces personnes qui mangeaient leur repas principal moins de 3 fois par semaine chez eux, les personnes qui consommaient leur repas principal cuisiné par eux à la maison, cela avait des bénéfices :
moins de risque d’être en surpoids : le risque a été réduit de quasiment 1/3, pour 28%.
moins de risque d’excès de graisse : risque réduit de 25%
On voit une réduction assez marquée de ces facteurs de risque, pour quelque chose de très simple : manger plus à la maison, des plats cuisinés par vous-mêmes.
Ils ont aussi découvert que les personnes qui mangeaient ce repas principal cuisiné à la maison avaient :
des taux beaucoup plus élevés de vitamine C dans leur corps,
une probabilité accrue de consommer une meilleure alimentation, par exemple de type méditerranéenne,
une consommation de légumes et de fruits beaucoup plus élevée.
Dans l’étude, ils ont indiqué que chaque jour, les personnes qui consommaient des repas cuisinés par eux-mêmes à la maison avaient 62g de fruits en plus par jour, et environ 98g de légumes en plus par jour. Si on prend une portion de fruits et de légumes, ça représente environ 80g, donc on voit qu’entre les fruits et les légumes, les recommandations officielles sont de consommer 3 à 5 portions de fruits et de légumes, le simple fait de consommer des repas à domicile vous donne déjà 2 portions, presque la moitié des recommandations, en plus par rapport aux autres personnes.
Donc si vous voulez augmenter et respecter ces recommandations de fruits et légumes qui sont bien trop basses car on devrait à beaucoup plus, minimum 7-8 seraient optimales pour notre santé, mais c’est tellement éloigné de ce que fait la moyenne des gens que les autorités sanitaires ont réduit à 3-5 portions pour ne pas les décourager, c’est déjà bien. Mais pourquoi se contenter de quelque chose qui n’est pas optimal si la santé est vraiment quelque chose d’important pour vous ?
Donc le fait de cuisiner à domicile vos repas vous apporte déjà, par rapport à quelqu’un qui mange beaucoup à l’extérieur, 2 portions de plus par jour, ce qui est quasiment la moitié des recommandations, donc c’est absolument très significatif.
Donc le message d’aujourd’hui est, si vous mangez à l’extérieur :
1. Essayez de manger des choses saines, évitez la malbouffe.
2. Considérez la possibilité de remettre un certain nombre de ces repas, notamment les repas principaux à la maison, cuisinés par vous.
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#centre wellness neurofit#chiropraticien lausanne#Dr. Yannick Pauli#repas cuisinés#qualité des repas cuisinés#cuisiner ou se faire livrer#qualité nutritionnelle des repas
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6 challenges hormétiques
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Résumé
Je vous propose d'améliorer votre résilience au stress en utilisant 6 challenges hormétiques, qui vont permettre à votre corps de développer une meilleure résistance au stress. Il est montré qu’en stressant très légèrement notre corps et notre esprit, nous améliorons notre capacité d’’adaptation à un environnement sans cesse en mouvement, en évolution. Voici 6 exercices pour favoriser ce stress à doses homéopathiques.
Le froid est un excellent facteur de stress contrôlé pour notre corps et notre esprit : des bains froids ont de nombreux bénéfices sur le sommeil, les douleurs, l’inflammation, l’humeur, etc., immersion du visage dans l’eau glacée, activité physique dans le froid, etc. On peut également mettre en place une alimentation par fenêtres temporelles (jeûne intermittent), avec des fruits et légumes stressés, ou encore travailler sa respiration pour améliorer sa sensibilité au monoxyde de carbone.
Transcription
Dans cet épisode, je vais vous montrer comment améliorer votre résilience au stress en utilisant 6 challenges hormétiques.
Parce que la vie est bien trop magique pour être petite et que nous avons tous besoin d‘une prescription pour grandir en conscience et faire que nos rêves dévorent notre vie. Bonjour, je suis le Docteur Yannick Pauli, bienvenue à un nouvel épisode d’Une Grande Vie où je vous propose chaque semaine des stratégies pratiques, pragmatiques, pour grandir en conscience, qu’elle soit d’ordre physique, émotionnel, psychologique ou spirituel, parce que c'est cette conscience qui est au cœur d’une vie pleinement vécue et de notre évolution en tant qu’être humain.
Je vais vous proposer de découvrir 6 challenges que j’appelle des challenges hormétiques, qui vont permettre à votre corps de développer une meilleure résistance au stress, une meilleure résilience. Qu’est-ce qu’un challenge hormétique ? Hormétique vient du mot Hormesis : c’est un principe qui décrit une réponse favorable de notre organisme, une forme d’adaptation lorsqu’il est exposé à de faibles doses d’agents qui, s’ils étaient en grosse dose, pourraient vraiment le stresser. Donc ces agents hermétiques peuvent être des toxines, mais également certaines formes de stress. L’idée ici est un peu comme si vous preniez des stress qui, à grosses doses, à doses médicamenteuses, créeraient vraiment un énorme stress sur votre corps et le déséquilibreraient, ces mêmes stress, pris à doses homéopathiques, vont challenger le système, notre métabolisme, notre physiologie, mais ensuite permettent à notre corps de s’adapter, et en s’adaptant, de développer une nouvelle résistance.
Pour comprendre l’utilisation de ces challenges hormétiques, il y a 2 grands principes à comprendre : si vous ne choisissez pas intentionnellement de vous challenger régulièrement, l’Univers va s’en charger. Sauf que lorsque l’univers s’en charge, vous n’avez pas le choix du challenge qu’il vous propose. Dans mon expérience de plus de 40 ans d’existence, je peux vous dire que vous avez meilleur temps de choisir intentionnellement de vous challenger, pour montrer à l’Univers que vous allez de l’avant, parce que sinon c’est lui qui va choisir ce dont vous avez besoin comme électrochoc pour vous réveiller. Cette notion est qu’en tant qu’être humain, on est fait pour évoluer, et notre évolution est maximale lorsqu’on a un équilibre entre le challenge et le soutien. Si dans votre vie vous avez toujours été soutenu tout le temps, vous n’allez pas grandir, vous allez rester immature et votre corps va se déconditionner. Si au contraire, vous avez été extrêmement challengé plus que vous n’avez été soutenu, il y a un risque de créer une forme de burnout, où il y a trop. Si vous avez un juste équilibre entre challenge et soutien, c’est là que vous allez pouvoir évoluer le mieux. Donc voici 6 propositions de challenges intentionnels que vous pouvez faire régulièrement.
Challenge 1 : Froid
Pour votre corps et pour votre esprit, c’est l’exposition au froid. Vous pouvez choisir différentes méthodes : séances de cryothérapie, bains d’eau froide dans la mer froide ou au lac comme le font ici certaines personnes qui se baignent toute l’année dans le lac qu’on appelle « les givrés », etc. Ça va stresser notre organisme, créer une réponse thermique et ça a énormément de bénéfices au niveau physiologique : réduction de l’inflammation, aide à réduire les douleurs, amélioration du sommeil, amélioration de l’humeur. Donc un des premiers challenges hormétiques que vous pouvez faire est de vous exposer plus régulièrement au froid pour le corps entier. En général dans ces pratiques, on évite le visage.
Challenge 2 : Immersion du visage
L’immersion du visage dans l’eau glacée est la 2e pratique. Prenez un bol, mettez de l’eau dedans et ajoutez des glaçons. Quand l’eau est bien froide, plongez votre visage quelques secondes dans cette eau froide. Ça a la particularité d’avoir un effet tonifiant sur notre nerf vague. Ce nerf vague est le nerf principal du système parasympathique. Au niveau de notre système nerveux neurovégétatif, on a une composante sympathique et une composante parasympathique, et pour faire simple car c’est plus complexe que ça, quand on est sous stress on va activer notre système sympathique. Lorsqu’on est relax, on active notre système parasympathique, une partie plus évoluée de notre système sympathique si on veut être un peu plus précis. Donc ce système parasympathique a un effet calmant sur le corps. Plusieurs études montrent que l’activation, la stimulation du nerf vague avec certaines formes d’électrothérapie ont des bénéfices au niveau de différents aspects de la santé : bénéfices sur les migraines, l’épilepsie, etc. La stimulation, la tonification du nerf vague aide non seulement à calmer la réponse au stress, mais ça a aussi un effet anti-inflammatoire sur notre corps. Cette pratique de régulièrement plonger pour quelques secondes votre visage dans l’eau glacée va avoir un effet tonifiant sur ce nerf vague.
Challenge 3 : Activité physique dans le froid
Si vous faites un sport en extérieur, n’hésitez pas à réduire un peu votre confort thermique. Si vous allez par exemple marcher ou courir en hiver et que vous vous emmitouflez dans un bonnet et 3 couches d’habits, vous pouvez réduire le nombre de couches pour avoir aussi cette forme d’exposition au froid, ça va être un challenge hormétique qui va apporter un plus à votre activité de santé.
Challenge 4 : Restreinte calorique temporelle
C’est un mot très complexe qui signifie faire un jeûne intermittent, c’est-à-dire de ne manger que pendant une certaine fenêtre de temps. Par exemple, vous pouvez consommer 3 repas par jour, mais seulement entre midi et 6h le soir, et ensuite de 18h à 12h le lendemain ce sera une période sans manger. Ce jeûne intermittent a de nombreux bénéfices pour notre santé et c’est aussi un moyen hormétique de stresser notre corps pour qu’il puisse s’adapter ensuite et être plus résilient. Je vous recommande vraiment de considérer cette notion de réduire votre consommation alimentaire à une certaine période et aussi de réduire le nombre de repas que vous avez par jour. Cette notion de manger 3 fois par jour est quelque chose qui est venu avec les surplus de l’industrie agroalimentaire. Dans l’évolution de l’être humain, notre physiologie ne s’est pas développée pour manger 3 fois par jour.
Challenge 5 : Respiration retenue
C’est un élément qui va nous permettre d’améliorer notre sensibilité au monoxyde de carbone, à ce gaz que nous expirons quand nous respirons. Il faut comprendre que l’importance dans la respiration n’est pas seulement l’oxygène, mais aussi le CO2 que nous expirons, parce que la sensibilité de notre corps à ce CO2 est ce qui va permettre à l’oxygène d’être extrait de ses molécules de transport et absorbé par nos cellules. Une des choses que vous pouvez faire est de, régulièrement, inspirer et bloquer votre respiration le plus longtemps possible, jusqu’à ce que vous ayez besoin d’air. Ça va faire travailler vos poumons, ça va vraiment oxygéner votre système et ça va sensibiliser votre corps au CO2, ce qui est une bonne chose pour l’aider à ensuite mieux extraire cet oxygène. Vous pouvez le faire de manière statique, régulièrement dans la journée, faites cet exercice de tenir votre respiration le plus longtemps. Et si vous voulez vraiment apporter encore un plus, vous pouvez le faire simplement quand vous allez marcher, pendant quelques secondes, vous ne respirez plus pendant votre marche voire même pendant un jogging. C’est une bonne forme de stress hormétique.
Challenge 6 : Fruits et légumes stressés
Consommez des fruits et des légumes qui eux-mêmes ont été stressés, parce qu’en étant stressés par leur environnement, ils vont produire un certain nombre de phytonutriments excellents pour notre santé. Les plantes n’ont pas de jambe donc elles ne peuvent pas s’échapper face à un prédateur donc elles se défendent chimiquement. Quand elles sont stressées, elles vont produire un certain nombre de substances, qui sont très souvent pour nous des phytonutriments, c’est-à-dire extrêmement bonnes pour nous, mais qui marchent aussi très souvent par des mécanismes hormétiques, c’est-à-dire que leur bénéfice vient du fait qu’elles stressent un peu notre organisme. Comment reconnaître un fruit ou un légume qui a été stressé ? Plus il a de la couleur, plus il a été stressé lors de son environnement et il a produit ces excellentes substances chimiques, ces phytonutriments qui sont très bons pour notre santé.
Je vous invite à intégrer un ou plusieurs de ces challenges régulièrement dans votre vie. N’hésitez pas à me faire savoir ce que ça vous apporte dans les commentaires. Nous, on se retrouve la semaine prochaine pour une nouvelle vidéo. D’ici là, souvenez-vous : émerveillez-vous, aimez la vie et contribuez chaque jour un petit peu plus.
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D’où vient votre réalité ?
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Résumé
Je vous propose un exercice pour choisir votre propre réalité, à travers une forme de réflexion introspective. Notre réalité a 2 composantes : une réalité par rapport à notre ressenti ou ce que nous vivons et une réalité extérieure créée par tout ce qui se passe dans le monde autour de nous. Quelle est la réalité prédominante dans votre vie ? Pour le savoir, demandez-vous : où est-ce que vous focalisez votre attention au quotidien ? D’où vient le fun, le plaisir ? Êtes-vous capable d’avoir du bien-être de l’intérieur ? Quel type de journal utilisez-vous, un journal intime ou lisez-vous les nouvelles ? Comprenez si vous êtes plutôt focalisé sur votre réalité interne ou si vous laissez cette réalité externe complètement envahir votre propre réalité interne.
Transcription
Dans cet épisode, je vais vous proposer un exercice pour choisir votre propre réalité.
Parce que la vie est bien trop magique pour être petite et que nous avons tous besoin d‘une prescription pour grandir en conscience et faire que nos rêves dévorent notre vie. Bonjour, je suis le Docteur Yannick Pauli, bienvenue à un nouvel épisode d’Une Grande Vie où je vous propose chaque semaine des stratégies pratiques, pragmatiques, pour grandir en conscience, qu’elle soit d’ordre physique, émotionnel, psychologique ou spirituel, parce que c'est cette conscience qui est au cœur d’une vie pleinement vécue et de notre évolution en tant qu’être humain.
Cette semaine, j’aimerais avoir une forme de réflexion, un peu sous forme d’exercice d’auto-introspection, par rapport à la notion de réalité, et de déterminer, de choisir d’où vient la réalité de notre vie.
En simplifiant beaucoup une discussion philosophique qui pourrait prendre des heures, on peut imaginer un cercle en pointillés autour de nous qui représente ce qui est vraiment dans l’absolu, la fabrique de l’Univers. C’est en pointillés, car l’univers est infini. À l’intérieur de cet Univers, il y a nous, en tant que personne. Nous en tant que personne, à part si vous avez vraiment fait un travail sur vous très profond comme certaines personnes qui ont vécu l’illumination ont pu le faire et qui ont, pendant un bref instant, touché à ce qu’est cette fabrique de l’Univers, pour nous, commun des mortels, même dans notre quête d’élévation de conscience, on interagit toujours avec ce qui est au travers du filtre de nos sens. Donc cette réalité n’est pas exactement ce qui se passe, ce qui est vraiment et ce qu’est cette fabrique de l’Univers. C’est un peu comme si nous étions dans un bureau et que nous voyageons seulement au travers d’une carte. Ce que nous voyons, c’est une carte et pas le terrain lui-même. Bien évidemment, il va y avoir une interprétation et on va créer en fait notre réalité. Ce terme de réalité, je l’utilise dans un sens différent de ce qui est vraiment, qu’on pourrait appeler actualité, ce qui est non pas dans le sens des nouvelles de ce qui se passe en ce moment, mais ce qui est vraiment.
Notre réalité a 2 composantes. Elle a une composante intérieure, c’est cette réalité par rapport à notre ressenti ou ce que nous vivons, et il y a une réalité extérieure qui est créée par tout ce qui se passe dans le monde autour de nous. Il faut comprendre que vous devez, consciemment, faire le choix de savoir d’où vient votre réalité, quel est l’aspect le plus prépondérant dans votre réalité. Est-ce que c’est cette réalité intérieure qui prédomine, ou est-ce cette réalité extérieure qui prédomine ? Plus votre réalité intérieure est puissante, plus elle est vibrante, plus elle va avoir une influence sur la réalité extérieure. Plus vous êtes centré, plus vous êtes à l’intérieur de vous, plus cet intérieur va influencer vos circonstances de vie. Ou alors, si vous ne faites aucun travail sur vous-même, c’est cette réalité extérieure, ces circonstances de vie qui vont être prédominantes, beaucoup plus puissantes et qui vont commencer à influencer votre ressenti intérieur. Donc si vous voulez vivre une vie pleinement vécue, vivre heureux, il est essentiel de faire grandir cette réalité intérieure. Plus vous faites grandir cette réalité intérieure, plus vous pouvez influencer votre environnement extérieur. Moins vous faites un travail de développement sur vous-même, plus les circonstances extérieures vont influencer votre réalité intérieure. Il y a 4 grandes dimensions où on peut se questionner.
Dimension 1 : Où est-ce que vous focalisez votre attention ?
Dans la vie de tous les jours, où est votre focus ? Est-ce un focus interne, sur votre ressenti, sur ce que vous sentez, vos émotions, vos sensations corporelles, sur le ressenti de votre corps, ou êtes-vous toujours connecté à l’extérieur, vous avez une extension sur votre main avec un smartphone sur lequel vous êtes toujours en train de scroller pour voir ce qu’il se passe dans le monde extérieur ? La première notion est que si vous voulez évoluer dans votre vie, il va falloir du temps pour tourner le focus vers l’intérieur. Vous pouvez faire ça au travers de différentes techniques, ça peut être de la méditation de pleine conscience, de la visualisation, de la relaxation, mais à un certain moment, si vous voulez grandir cette réalité intérieure, vous devez focaliser sur cette réalité intérieure et prendre du temps pour vous, dans le silence et finalement vous extirper de cette influence, de toute cette information qui vient du monde extérieur.
Dimension 2 : D’où vient le fun ?
Est-ce que, pour avoir plaisir dans la vie, vous avez toujours besoin des stimulations de cette réalité extérieure ou est-ce que vous avez du plaisir, du fun avec vous-même ? Si je vous extirpe de votre monde sans téléphone portable, sans moyen de vous connecter à l’internet, que je vous place dans une pièce fermée, tout seul, auriez-vous du plaisir avec vous-même ? Êtes-vous capable, finalement, d’avoir du fun, simplement en observant vos propres pensées, en observant vos propres sensations physiques, en faisant une réflexion sur votre vie, en vous posant des questions, etc. ? Ou bien, est-ce que pour avoir du plaisir, vous avez besoin d’être constamment stimulé par les choses de l’extérieur, de devoir toujours scroller sur Facebook ou Instagram pour voir les dernières nouvelles, ou sur YouTube pour voir la dernière vidéo publiée par telle personne, pour voir qui est en vacances avec les pieds en éventail au bord de la mer alors que vous, vous êtes dans la grisaille… C’est cette notion de : est-ce que vous arrivez à avoir plaisir avec vous-même ? Et si vous n’êtes pas capable d’avoir un moment avec vous-même et d’être bien comme ça, c’est que vous avez cette prédominance de cette réalité extérieure.
Chez mes patients, je le vois. Ils viennent pour des soins, les séances de base durent 20 minutes, c’est un travail sous forme de connexion, ils se connectent pour un moment, ils ont une connexion avec cette réalité interne. Puis à peine sortis, s’ils ont 2 minutes d’attente pour un autre soin, ils ne peuvent pas rester avec cette sensation interne, ils ont besoin de se reconnecter, voir s’ils ont eu un message, une nouvelle notification… Donc on voit cette prédominance de l’extérieur. Plus vous avez cette prédominance de l’extérieur, plus elle va influencer votre physiologie, c’est-à-dire que c’est l’extérieur qui va stresser votre organisme et créer un chaos interne, plutôt que vous qui créez un équilibre interne qui va se propager dans le monde pour réduire le chaos extérieur.
Dimension 3 : Êtes-vous capable d’avoir du bien-être de l’intérieur ?
Par vos propres moyens naturels, par le simple état d’être de votre organisme, êtes-vous capable de faire l’expérience du bien-être ? Cette sensation de bien-être est l’expression, au niveau du ressenti, d’un équilibre homéostatique. Si votre corps est en état d’équilibre intérieur, vous allez naturellement ressentir ce bien-être et cette vitalité. Ou est-ce que vous avez besoin, de nouveau, de cette réalité extérieure pour vous sentir bien ? Est-ce que vous avez besoin de fumer une cigarette pour calmer une angoisse intérieure, avez-vous besoin de consommer de l’alcool pour vous sentir détendu ou peut-être même des drogues ? Avez-vous besoin de médicaments pour calmer des symptômes ou des douleurs ? À ce moment-là, si vous avez recours à ces substances, et ce n’est pas un jugement de valeur de ma part de dire d’arrêter ces choses-là, mais c’est dans cette réflexion : êtes-vous capable de générer de l’intérieur de la vitalité, un sentiment de bien-être, ou êtes-vous dépendant de béquilles extérieures ? Ça en dit long aussi dans cette relation de prédominance entre votre réalité intérieure et la réalité extérieure.
Dimension 4 : Quel type de journal utilisez-vous ?
Êtes-vous une personne qui va acheter le journal du matin, pour lire tout ce qu’il se passe dans le monde extérieur, ou êtes-vous plutôt la personne qui a son propre journal, dans le sens de journal « journaling », la notion de noter ses pensées, ses ressentis pour avoir ensuite une forme de réflexion sur vos propres pensées, sur vos propres ressentis, sur vos propres émotions ? C’est un autre moyen de savoir finalement où est cette prédominance. Est-elle donc interne, avec un journal que vous créez vous-même et que vous utilisez, ou est-ce une prédominance externe où vous allez acheter le journal externe pour vous abreuver de ces informations extérieures ?
Faites-moi savoir quelle est votre prédominance. Êtes-vous plutôt focalisé sur votre réalité interne ou est-ce que vous laissez cette réalité externe complètement envahir votre propre réalité interne ? Nous, on se retrouve la semaine prochaine pour une nouvelle vidéo. D’ici là, souvenez-vous : émerveillez-vous, aimez la vie et contribuez chaque jour un petit peu plus.
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Maintenir une perception équilibrée en temps de crise
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Résumé
Je vous propose des ressources et sources d’informations qui permettent de garder des perceptions équilibrées pendant les crises, notamment la pandémie du Covid-19 et la guerre en Ukraine. En effet, il est important de ne pas restreindre votre opinion à celle proposée par les gouvernements et influenceurs, et d’ouvrir votre écoute aux avis différents afin de vous forger votre propre opinion balancée.
Transcription
Dans cet épisode, je vais vous montrer comment garder des perceptions équilibrées pendant des crises.
Parce que la vie est bien trop magique pour être petite et que nous avons tous besoin d‘une prescription pour grandir en conscience et faire que nos rêves dévorent notre vie. Bonjour, je suis le Docteur Yannick Pauli, bienvenue à un nouvel épisode d’Une Grande Vie où je vous propose chaque semaine des stratégies pratiques, pragmatiques, pour grandir en conscience, qu’elle soit d’ordre physique, émotionnel, psychologique ou spirituel, parce que c'est cette conscience qui est au cœur d’une vie pleinement vécue et de notre évolution en tant qu’être humain.
Cette semaine, j’avais envie de vous proposer quelque chose d’un peu différent, en vous donnant des ressources voire même mes sources d’informations. Cet épisode m’a été inspiré d’une discussion que j’ai eue il y a une quinzaine de jours avec un ancien patient que je n’avais pas revu depuis le début de la pandémie. Il a commencé par me remercier pour toutes les informations que j’avais envoyées pendant la pandémie notamment, qui lui avait permis de ne pas tomber dans un narratif unilatéral et qui lui avait apporté énormément de réconfort par rapport à toute la peur qui avait été créée par nos gouvernements, les médias, etc. Il faut savoir qu’en plus de cet épisode hebdomadaire d’Une Grande Vie, pour les personnes inscrites à notre liste, j’ai envoyé chaque semaine des informations qui donnaient un effet de contrebalancier ou narratif, qui était très unilatéral. Ce narratif unilatéral qu’on a vécu et qui continue de vivre, d’une certaine manière, sur la pandémie et maintenant sur la guerre en Ukraine, ça va créer un stress à l’intérieur de notre système. Dès le moment où nous n’avons pas la vision globale d’une situation, où on n’est pas capable d’embrasser les extrêmes et les opposés complémentaires, ça va créer une tension dans notre système.
Imaginez une toupie qu’on fait tourner et qui peut accélérer jusqu’à une vitesse quasiment infinie. Imaginez que sur sa partie supérieure, elle a un côté noir et un côté blanc. On pourrait imaginer que ces 2 couleurs symbolisent toujours ces 2 camps qui se sont formés, avec d’un côté le narratif officiel sur la pandémie par exemple (« les vaccins c’est sûr et efficace ») et de l’autre côté la notion que « non, ces vaccins ne sont pas aussi efficaces ou sûrs que ça a été prétendu ». Pendant la guerre, on a ce narratif noir et blanc aussi : le gouvernement ukrainien, ce sont les gentils et Poutine, c’est le mal absolu. Il n’y a pas de réflexion, pas de contexte, rien du tout. Si vous imaginez maintenant ce noir et blanc de la toupie, qu’on commence à la faire tourner à très haute vitesse, on va remarquer que le noir et le blanc vont commencer à se fondre l’un dans l’autre. Quand la toupie tourne très vite à une vitesse infinie, tout ce qu’on va voir est du gris. Il faut imaginer que notre conscience, c’est la même chose. À un certain niveau dans nos sens, on a tendance à ne voir qu’un côté : soit le noir, soit le blanc. Par contre, si on peut élever notre conscience, nos perceptions, on va commencer à voir du gris, et on va voir que tout n’est pas juste blanc ou noir. Ce n’est pas juste cette notion de seulement bourreau ou seulement victime, il y a énormément de facteurs ont été mis en place pour arriver dans ces situations-là. On n’est pas juste dans une vue, un narratif unilatéral, mais il y a énormément de nuances. Ce qui est très important à comprendre, c’est que tant que la toupie tourne très vite, elle est très stable, ancrée. Vous pouvez la pousser, elle va se déplacer, mais elle va continuer de tourner. Puis, si vous ralentissez cette toupie, qui est dans notre métaphore une perte d’élévation de notre conscience, elle va commencer en ralentissant à passer d’une couleur grise à noir-blanc-noir-blanc-etc. Quand elle perd de sa vitesse, elle devient instable. Là, si vous la poussez à une certaine vitesse, au lieu de simplement se déplacer, de rester sur son centre et continuer à tourner, elle va tomber d’un côté ou de l’autre. Elle va peut-être tomber sur le côté noir ou sur le côté blanc. C’est exactement ce qu’il se passe avec notre conscience : si vous n’élevez pas votre conscience pour pouvoir voir ce gris et ces nuances, vous allez être soit dans l’un soit dans l’autre, mais vous n’avez pas cette stabilité, vous avez perdu votre centre.
Pandémie Covid-19
Aujourd’hui, je voulais donc vous partager certaines des ressources que j’ai utilisées pendant la pandémie et encore maintenant pendant cette guerre en Ukraine, pour avoir des informations qui nous permettent de rester centrés sur notre axe et de ne pas tomber dans le jugement « Ici c’est le bien et là c’est le mal, les bourreaux versus les victimes, etc. » Je vais vous donner le nom de personnes qui, pour moi, ont apporté un éclairage différent sur la pandémie et sur cette guerre géopolitique en Ukraine, car on est en plein dedans.
Dr. Didier Raoult : La première personne que je vous recommande de suivre, vous en avez très certainement parlé si vous avez cherché des informations, c’est le Docteur Didier Raoult, directeur de l’IHU de Marseille. C’est un médecin spécialisé en infectiologie, et dans son domaine, il est dans le top 3 mondial des chercheurs, des experts dans ce domaine. C’est donc quelqu’un d’extrêmement réputé qui a été très critiqué pendant cette pandémie parce que, une fois de plus, quand des camps se forment, il y a toute une notion d’attaques de l’autre. On a vécu le summum avec la notion de : si vous déviez du narratif officiel, on vous traite de complotiste. Il est très intéressant de noter qu’une théorie qui est traitée un jour de complotiste, 6 mois ou un an après, est montrée vraie. Ça a été vrai par exemple pour ceux qui disaient que le vaccin à ARN messager pouvait être intégré dans notre ADN. On a crié au complotisme et il y a quelques semaines, une étude suédoise a montré que c’était effectivement le cas. Certains experts ont dit que vacciner de masse pendant une pandémie pouvait favoriser le développement de variants, on a crié au complotisme et il y a quelques semaines, la scientifique en chef de l’OMS a effectivement reconnu que c’était un mécanisme envisageable et que ça avait très certainement été le cas. L’idée est de rester vraiment balancé. Donc Didier Raoult en matière de compréhension de l’épidémie, des mécanismes viraux, de développement des variants, etc. Il a cette compréhension des enjeux économiques, de la force économique de ces grands groupes pharma et à quel point ça peut influencer les politiques.
Jean-Dominique Michel : C’est un anthropologue de la santé, qui a créé notamment un site : covidhub.ch qui donne d’excellentes informations de réflexion sur cette pandémie, toujours dans cette dynamique de détachement, en observant la situation et en donnant des avis très souvent très acérés.
Dr. Alice Desbiolles : Médecin en santé publique, elle est aussi spécialisée en épidémiologie et en vaccinologie. Elle a notamment présenté devant le Sénat français, et elle a une perspective très scientifique et intéressante basée sur les faits non influencés par tout l’aspect politique des choses. Je vous recommande donc de suivre cette personne.
Dr. Louis Fouché : Autre personne très intéressante qui a émergé pendant cette pandémie, il travaillait en tant que médecin réanimateur à Marseille. Je crois que, de par son expression, il a un peu été poussé dehors, mais il avait vraiment une perspective très intéressante, non seulement sur la pandémie, mais sur ce que ça révèle de notre société et de ce que ça pouvait apporter comme forme de déclic pour notre élévation de conscience.
Dr. Gérald Kierzek : Consultant santé sur TF1, il est urgentiste donc habitué à gérer des crises, à ne pas se jeter dedans, mais à prendre du recul, observer. Il a des réflexions très intéressantes sur l’ensemble de cette pandémie.
Laurent Toubiana : Chercheur à l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale, il a publié dernièrement un livre avec une excellente perspective sur tous les enjeux politiques de cette crise, et notamment comment cette crise est une espèce de replay de ce qu’il s’était passé en 2009 avec la crise du H1N1. Il y avait eu des enquêtes parlementaires qui avaient montré toutes les dysfonctions du système, et là il montre notamment que ces dysfonctions qui ont été faites en 2009 et qu’on avait dit qu’il ne fallait absolument pas reproduire, on a fait exactement les mêmes, avec souvent les mêmes personnes qui étaient aux commandes à l’époque. Son livre s’appelle « Covid-19 : une autre vision de l’épidémie ».
Pr. Christian Perronne : Ancien chef du service infectieux à l’hôpital de Garches, il a beaucoup travaillé dans les structures étatiques de santé, notamment il a notamment été vice-président d’un groupe qui conseillait la politique vaccinale à la Commission Européenne. C’est donc une personne de très haut niveau qui, de par sa prise de position, a perdu aussi son poste. Il a écrit 2 livres sur le sujet, que je vous conseille.
Dr. Martin Blachier : Médecin spécialisé en santé publique, il a été assez proche du narratif, mais avec le temps il s’est rendu compte, sur la base des données, que ce qu’on croyait n’était pas toujours aussi juste et a su faire évoluer sa pensée, sa réflexion au fur et à mesure de l’évolution de cette pandémie.
Si vous avez encore besoin d’obtenir des informations plus équilibrées, je vous recommande de suivre, sur internet ou par leurs livres, ces personnes.
Guerre Russie-Ukraine
Ensuite, nous sommes maintenant dans une crise géopolitique où on est de nouveau bombardé par les médias avec un narratif complètement unilatéral, où on est dans cette notion de ne nous donner aucun contexte de compréhension historique de la situation. On est essentiellement dans cette notion du gouvernement ukrainien avec Zelensky, un héros de guerre qui a émergé, et l’horrible Poutine en face. Bien évidemment, je ne soutiens pas ce que fait la Russie, au final c’est toujours malheureusement le petit peuple qui souffre, que ce soit en Ukraine ou en Russie, par les mesures qui sont prises, et aussi chez nous par la conséquence de ces mesures. Je crois que c’est toujours très important d’avoir une perspective beaucoup plus globale. Donc si vous voulez avoir un narratif un peu plus équilibré, je vous recommande de suivre les personnes suivantes :
Idriss Aberkane : Auteur, il a 3 doctorats donc un de l’École Polytechnique qu’il a obtenu avant 30 ans. C’est une personne qui a une excellente réflexion, assez incisive sur ce qu’il se passe dans cette situation politique, avec des formes de questionnements qui sont très intéressantes à suivre.
Alain Bauer : Criminologue de renommée mondiale, on le voit souvent sur les plateaux de télévision française. Il a une perspective très intéressante sur tout ce qui est guerre, terrorisme, manque de sécurité, etc. Sa perspective sort du narratif officiel et pose des questions très pertinentes.
Jacques Baud : Auteur de nombreux livres dont certains sont encore utilisés par les gouvernements. Lieutenant-colonel dans l’Armée suisse, il est devenu ensuite spécialiste des renseignements, il a travaillé pour le renseignement suisse. C’était un homme de terrain, et de par ses expériences, il a participé à de nombreuses missions de terrain pour l’ONU, dans le rétablissement de la paix. Il a participé à des enquêtes et des groupes notamment sur les achats d’armes légères. C’est donc quelqu’un de terrain avec une perspective très intéressante, qui a écrit des manuels sur la gestion de certaines formes de terrorisme qui sont encore utilisés par certains pays. C’est le seul Suisse d’ailleurs a avoir travaillé à l’OTAN de par ses compétences. Son expérience de terrain lui donne une perspective souvent très différente de ce narratif officiel, au point qu’au travers de certains écrits, certains l’ont traité de complotiste sur sa page Wikipédia. Dans ses livres, il montre comment les gens qui l’ont traité de complotiste, -gens qui très souvent ne sont jamais sortis de leurs bureaux, à Paris notamment, n’ont jamais été sur le terrain-, travaillent dans des structures qui ont été financées par certains gouvernements justement dans ces guerres d’images, ces guerres médiatiques. Il a un excellent livre « Gouverner par les fake news » qui va vous donner une excellente perspective de comment ne pas tomber dans ce narratif transmis et matraqué par les médias.
Eric Denécé : Directeur du Centre Français de Recherche sur le Renseignement, il a des vidéos sur YouTube avec des perspectives très intéressantes sur la guerre en Ukraine.
Vincent Hervouët : Journaliste intervenu plusieurs fois sur Europe 1 sur la perspective de la guerre, je l’ai trouvé très pertinent.
Michel Onfray : Finalement, pour tout ce qui a trait à la politique et bien que je n’adhère pas nécessairement à toutes ses idées, ce philosophe français a des commentaires très pertinents.
Je voulais vous partager cette liste de ressources, à bien évidemment prendre avec des pincettes. Ecoutez, regardez, mais ne gardez que le meilleur, restez critique. Ce n’est pas parce que je présente ces noms que j’adhère nécessairement à toutes leurs idées, mais ce sont des ressources utiles pour contrebalancer ce narratif unilatéral qu’on vit en ce moment.
Si vous avez, vous, vos propres ressources qui vous ont permis de rester centré pendant cette épidémie, n’hésitez pas à les partager avec toute la communauté dans les commentaires. Je me réjouis d’y jeter un oeil. Faites-moi savoir comment ça fonctionne pour vous dans les commentaires. Nous, on se retrouve la semaine prochaine pour une nouvelle vidéo. D’ici là, souvenez-vous : émerveillez-vous, aimez la vie et contribuez chaque jour un petit peu plus.
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6 causes de symptômes médicalement inexpliqués
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Résumé
Je vous propose 6 causes courantes si vous souffrez de symptômes médicalement inexpliqués qui vous handicapent dans votre vie de tous les jours mais la médecine classique n’a rien à vous proposer pour vous soulager.
Il peut s’agir de problèmes d’auto-immunité, d’un syndrome de réponse inflammatoire chronique, d'une problématique de revitalisation ou de stress, d’un syndrome de sensibilisation centrale, de traumatismes à l’enfance ou encore de perceptions faussées, ces histoires qu’on se crée par rapport à nos circonstances de vie. Si vous souffrez de symptômes médicalement inexpliqués, il est essentiel que vous trouviez un ou plusieurs thérapeutes qui soient capables d’investiguer ces différentes dimensions.
Transcription
Vous souffrez de symptômes médicalement inexpliqués ? Dans cet épisode, je vais vous proposer 6 causes courantes pour ce genre de problématiques.
Parce que la vie est bien trop magique pour être petite et que nous avons tous besoin d‘une prescription pour grandir en conscience et faire que nos rêves dévorent notre vie. Bonjour, je suis le Docteur Yannick Pauli, bienvenue à un nouvel épisode d’Une Grande Vie où je vous propose chaque semaine des stratégies pratiques, pragmatiques, pour grandir en conscience, qu’elle soit d’ordre physique, émotionnel, psychologique ou spirituel, parce que c'est cette conscience qui est au cœur d’une vie pleinement vécue et de notre évolution en tant qu’être humain.
Cette semaine, on va parler de symptômes médicalement inexpliqués. Je vais vous proposer de découvrir 6 grandes causes qui peuvent y participer, en sachant que ces causes peuvent s’imbriquer les unes dans les autres, ce n’est pas exclusif. Quels sont ces symptômes médicalement inexpliqués ? C’est si vous avez des symptômes qui vous handicapent, qui vous gênent dans votre vie de tous les jours, que vous êtes déjà allé voir votre médecin généraliste voire peut-être même des spécialistes, et en médecine, il n’y a toujours pas d’explication pour ce qui est en train de se passer. Vous vous retrouvez donc cette situation et peut-être au point où on commence à vous dire que c’est dans votre tête, alors ce n’est pas nécessairement le cas.
Le premier contexte est que lorsque vous avez des symptômes, il peut y avoir effectivement des causes biologiques, que la médecine peut investiguer, découvrir et traiter. Mais il peut aussi y avoir des productions de symptômes sans qu’on n’ait aucun substrat de maladie, c’est-à-dire que votre corps commence à produire des symptômes, mais qu’il n’y a vraiment aucune raison biologique mesurable à ce jour. Vous savez bien que parfois on a les symptômes de la vie de tous les jours et d’un coup, ça disparait puis ça peut revenir, etc. Mais ce n’est pas parce que vous avez des symptômes qu’il y a nécessairement toujours un substrat biologique à ce qu’il se passe.
Cause 1 : Auto-immunité
Si vous avez des symptômes chroniques, que vous avez été polydiagnostiqué en médecine, la première possibilité est que vous ayez une problématique auto-immunitaire. Ces problématiques auto-immunitaires sont en croissance. Des études suggèrent que, de nos jours, si vous avez une problématique chronique médicalement inexpliquée, dans un cas sur 2, il y a une forte probabilité que vous ayez un terrain auto-immunitaire. Ce terrain auto-immunitaire n’est peut-être pas diagnostiquable par la médecine. Il faut comprendre que lorsque la médecine recherche une problématique auto-immunitaire, elle va rechercher certains anticorps bien précis pour certaines maladies. Par exemple, si vous avez des douleurs articulaires ou musculaires, on va rechercher ce qu’on appelle un lupus. Votre médecin va doser certains anticorps dans votre sang pour voir si vous avez cette problématique. Donc la recherche de maladies auto-immunitaires se fait par catégories diagnostiques, par catégories de maladies. Ces maladies auto-immunitaires sont une manifestation du système immunitaire qui attaque ses propres tissus. Il se peut que ce système immunitaire attaque des tissus où on trouve des anticorps, mais ces anticorps ne sont pas ceux qui sont classiquement associés avec une maladie particulière. Cliniquement, on va utiliser des panels qui mesurent toute une série d’anticorps, qui ne sont pas nécessairement spécifiques à des maladies, mais qui nous permettent de voir s’il y a des anticorps à différents tissus, de différents systèmes de votre corps.
On a aussi une autre possibilité. On sait que votre système immunitaire a certaines branches qui doivent être équilibrées, et on peut stimuler différentes branches, notamment avec des plantes naturelles. Il y a donc moyen de faire ce qu’on appelle des challenges, où on va vous donner certaines formes de plantes pour voir comment vous réagissez. Si on vous donne ces plantes et que vous vous sentez un peu mieux, ça nous donne une piste sur un possible déséquilibre immunitaire. Si on vous donne certaines plantes et qu’au contraire, vous avez plus de symptômes, ça exacerbe, ça va aussi nous donner une idée. Donc il y a des moyens cliniques, au-delà du contrôle de ces anticorps spécifiques à certaines maladies, pour voir si vous avez un terrain auto-immunitaire.
Cause 2 : Chronic Inflammatory Response Syndrome
Deuxième grande cause de problématiques chroniques médicalement inexpliquées, c’est ce qu’on appelle en anglais un CIRS (Chronic Inflammatory Response Syndrome). Ce sont des travaux réalisés par un groupe de médecins autour du médecin américain Ritchie Schoemaker. Ce syndrome de réponse inflammatoire chronique est lié à la présence de biotoxines. Les biotoxines sont des toxiques biologiques, qui viennent d’éléments vivants, comme la maladie de Lyme, des moisissures, des algues, etc. Cela va déclencher des mécanismes inflammatoires dans une partie de votre SI. Au niveau de l’auto-immunité, on était dans des dérèglements dans la partie adaptative, la 2e ligne de défense du SI. Le CIRS est une inflammation dans la partie innée de notre système. Le Dr Shoemaker et ses collègues ont découvert que lorsqu’on doit faire face à un pathogène, peu importe ce qu’il est, on a cette première ligne de défense du système inné, puis cette première ligne de défense du SI inné va devoir collecter des petits bouts de l’agent pathogène et le passer aux cellules du système adoptif. Ce passage permet alors que le système adaptatif vienne aider le système inné. Chez 20% de la population environ, il y a une susceptibilité génétique qui fait que cette communication entre les 2, ce passage de témoin, ne se fait pas optimalement, donc le système adaptatif ne vient jamais à la rescousse et le système inné tourne en boucle, reste activé constamment, au point de faire une inflammation dans le système qui va affecter ensuite le cerveau, puis le reste du corps, et affecter aussi l’expression épigénétique de certains gènes c’est-à-dire que ça va désactiver certains gènes et en activer d’autres. Il existe des moyens de le tester, notamment par des prises de sang ou un test de contraste visuel qui permet de déterminer jusqu’à quel point vous arrivez à contraster du gris. Par exemple, si vous prenez un carré noir et un carré blanc, le contraste est marqué, vous le voyez. Mais si on devient de plus en plus gris, vous allez de moins en moins distinguer la différence. Votre capacité à distinguer jusqu’à un certain point va nous donner une idée de l’inflammation qu’il y a dans votre système nerveux et notamment au niveau de votre cerveau.
Donc si vous avez des symptômes médicalement inexpliqués, ça va être important d’aller voir s’il y a cette composante immunitaire et s’il y a la possibilité d’avoir un CIRS. Cette possibilité est nettement augmentée si vous avez été exposé à la maladie de Lyme, à des microtoxines, des moisissures, s’il y a eu des dégâts d’eau dans le bâtiment où vous vivez, où vous travaillez. Ce sont des indices qui pointent vers ça.
Cause 3 : Le stress ou la revitalisation
Nous ne sommes pas que notre corps physique, nous sommes aussi notre corps énergétique. Chaque personne a une sensibilité particulière. Certaines personnes résistent assez bien au monde autour d’elles, et d’autres personnes vont être beaucoup plus sensibles. Pour moi, ce n’est pas un mot négatif, ces personnes vont beaucoup plus ressentir les choses, ont tendance à être un peu des éponges, à tout prendre sur elles. Je ne parle pas au niveau énergétique, juste d’ondes électromagnétiques qui peuvent jouer un rôle là-dedans, mais vraiment dans les interactions humaines et avec le monde, une sensibilité aux énergies, des personnes qui sont éponges, qui vont beaucoup accumuler chez elles. C’est un peu comme une forme de vampirisation énergétique où, petit à petit, vous êtes de moins en moins connecté à votre système énergétique, de moins en moins connecté à votre âme, et vous êtes de plus en plus dans le mental, dans le physique, et votre système se dévitalise avec le temps, jusqu’à ne plus avoir les ressources pour pouvoir récupérer. Dans ces cas-là, ça va être important de mettre en place des stratégies pour réduire ce stress, cette revitalisation énergétique, pour redonner du pep, de la vitalité à votre système.
Cause 4 : Syndrome de sensibilisation centrale
Cela a plusieurs noms dans la littérature : syndrome de sensibilisation centrale, BDS pour Body Dystress Syndrome ou Syndrome de détresse corporelle, ou encore Mind-Body Syndrome ou Syndrome corps-esprit. Ce qui se passe dans ce syndrome, c’est une hyperréactivité de votre système nerveux. Votre cerveau va se dérégler parce qu’il perçoit un danger, qu’il soit réel ou non, et votre système commence à devenir hyperréactif. La meilleure métaphore que je puisse vous donner est : si vous avez une voiture, vous avez peut-être un système d’alerte. Si vous approchez trop d’un mur, ça va biper. Imaginons que ce système soit réglé à 50 cm, dès le moment où vous arrivez à moins de 50 cm, ça bipe, ça vous prévient et vous pouvez réagir. Imaginez maintenant que ce système se dérègle et que ça bipe dès qu’il y a quoi que ce soit qui passe dans les 10 mètres autour de votre voiture. Quand vous roulez en ville, ça devient ingérable. Un poteau, ça bipe, un piéton sur le trottoir, ça bipe, la voiture en face de vous, ça bipe. Ça bipe tout le temps et ça devient ingérable. Imaginez que votre cerveau, pour certaines circonstances, comme ces problématiques auto-immunitaires, ce CIRS, ce stress et revitalisation ou d’autres facteurs, se dérègle au point d’amplifier toutes les sensations. On a tous des sensations physiologiques qui viennent démultipliées dans votre ressenti. Vous avez toute une production de symptômes, qui n’ont rien à voir avec ce qu’il se passe localement, mais c’est en fait une mauvaise interprétation de votre cerveau qui a amplifié toutes ces sensations au travers de ce dérèglement. Cette sensibilisation centrale est assez connue, même médicalement, dans les douleurs chroniques, mais elle peut être vraiment aussi présente dans n’importe quel autre système de votre corps. On sait que c’est impliqué par exemple dans certaines douleurs pelviennes, certaines douleurs gastro-intestinales, etc. Il y a des moyens de l’évaluer et de le traiter.
Cause 5 : Traumatismes de l’enfance ou Adverse Childhood Events (ACE)
On sait qu’il existe une dizaine d’ACE. Si vous voulez en savoir plus, cherchez sur Internet « Adverse Childhood Event » ou « traumatismes de l’enfance », il y en a 10. Vous avez peut-être grandi dans une famille dysfonctionnelle où quelqu’un avait un problème de drogue ou une maladie psychique, peut-être que vous avez été abusé physiquement ou émotionnellement ou sexuellement, et ça laisse des traces dans le développement de votre système nerveux. On sait par des études qui ont faites aux États-Unis que plus vous avez eu de ces expériences, elles peuvent être cumulatives, plus vous avez des risques de développer des maladies. Ce risque augmente parfois de 2-3-4 fois, voire même plus, et ça va augmenter nos risques de maladies cardiovasculaires, de diabète, de douleurs chroniques, etc. Donc ces traumatismes de l’enfance peuvent laisser des traces dans votre système nerveux et participer à cette symptomatologie. Ça va être très important aussi d’avoir des moyens d’entrer dans votre système nerveux pour désactiver ces vieilles mémoires.
Cause 6 : Perceptions faussées
C’est l’histoire qu’on se raconte. Il faut comprendre que nos perceptions vont déterminer nos émotions. La plupart du temps, il est difficile d’avoir une vue d’ensemble des choses. Quand quelque chose nous arrive, surtout quand c’est traumatique, on a tendance à congeler notre vision de choses sur un élément et c’est comme si on regardait au microscope. On perd cette vue d’ensemble. Dès qu’on perd cette vue d’ensemble, on a des perceptions faussées, on entre dans des perceptions d’hypernégatif ou d’hyperpositif, et on a ce déséquilibre. Au lieu de rester centré, nos émotions vont partir dans ces extrêmes positifs ou négatifs, et ça va créer une tension dans le système. Si cette tension est permanente et ça devient un stress chronique qui vous dévitalise également. C’est cette notion que si quelque chose vous est arrivé il y a 20 ans, c’est normal d’avoir eu une émotion, mais si 20 ans après vous en parlez toujours avec beaucoup d’émotion, sans jugement de ma part car cela a pu être très traumatique, si vous avez encore des pensées sur cet évènement, ce n’est plus une émotion qui normalement aurait dû circuler énergiquement et se libérer, c’est devenu un phénomène mental dans lequel vous êtes gelé et duquel vous n’arrivez pas à vous sortir. C’est une histoire que vous perpétuez. Tant que vous n’arrivez pas à revisiter, dans des conditions sûres bien évidemment, cet évènement passé pour extirper les bénéfices et neutraliser toutes les émotions associées à ça, vous allez être constamment dans cet état de tension, de stress qui sape vos capacités de récupération. C’est donc très important de considérer aussi ces éléments pour pouvoir ramener un équilibre des perceptions, au point de pouvoir dire, dans un état de guérison absolue de cet évènement, merci à l’Univers pour avoir vécu cet évènement parce que vous avez pu en retirer quelque chose de positif, et vous voyez à quel point ça a façonné la magnifique personne que vous êtes maintenant.
Voici donc ces 6 causes : les problèmes d’auto-immunité, le CIRS, la revitalisation, le stress, la sensibilité centrale, les traumatismes à l’enfance et ces perceptions faussées, ces histoires qu’on se crée par rapport à nos circonstances de vie. Si vous souffrez de symptômes médicalement inexpliqués, il est essentiel que vous trouviez un ou plusieurs thérapeutes qui soient capables d’investiguer ces différentes dimensions.
Si vous avez des questions ou des commentaires, laissez-les-moi ci-dessous. Nous, on se retrouve la semaine prochaine pour une nouvelle vidéo. D’ici là, souvenez-vous : émerveillez-vous, aimez la vie et contribuez chaque jour un petit peu plus.
#centre wellness neurofit#chiropraticien lausanne#Dr. Yannick Pauli#symptômes médicalement inexpliqués#symptômes non explicables#symptômes chroniques
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Le syndrome de sur-obligation
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Résumé
Je vous propose d’analyser si vous souffrez du syndrome de surobligation et de sous-engagement. Si quand on vous demande quelque chose, vous acceptez toujours tout par peur ou par culpabilité, si vous vous retrouvez à faire des choses que vous n’avez vraiment pas envie de faire, voici un processus en 4 questions : qu’allez-vous accomplir, pourquoi est-ce important, à quoi ressemble précisément le résultat final à atteindre, et quels sont les critères qui vont déterminer si ce projet a réussi ou pas.
Transcription
Est-ce que vous souffrez du syndrome de surobligation et de sous-engagement ? Je vais vous montrer comment le déterminer dans ce nouvel épisode.
Parce que la vie est bien trop magique pour être petite et que nous avons tous besoin d‘une prescription pour grandir en conscience et faire que nos rêves dévorent notre vie. Bonjour, je suis le Docteur Yannick Pauli, bienvenue à un nouvel épisode d’Une Grande Vie où je vous propose chaque semaine des stratégies pratiques, pragmatiques, pour grandir en conscience, qu’elle soit d’ordre physique, émotionnel, psychologique ou spirituel, parce que c'est cette conscience qui est au cœur d’une vie pleinement vécue et de notre évolution en tant qu’être humain.
Aujourd’hui, nous allons parler du syndrome de surobligation et de sous-engagement. La grande question est : est-ce que vous avez des difficultés à dire non ? Des gens vous demandent des choses et vous acceptez toujours de tout faire. Finalement, vous vous retrouvez dans des situations où vous devez faire des choses que vous n’auriez pas vraiment envie de faire. Vous êtes obligé de les faire, mais vous êtes sous-engagé là-dedans, c’est-à-dire que vous avez dit oui, peut-être par peur, par culpabilité, peu importe, mais vous vous retrouvez avec des choses à faire que vous n’avez vraiment pas envie de faire et vous préfèreriez pouvoir faire autre chose. Est-ce que ça vous arrive fréquemment ? Si c’est le cas, cet épisode est vraiment pour vous.
Importance de l’engagement
Lorsqu’on part dans un projet ou une tâche, peu importe, c’est vraiment important d’être convaincu, d’avoir envie de le faire pour pouvoir s’engager dedans. Si vous n’êtes pas pleinement engagé dedans, si vous faites quelque chose dans lequel vous n’êtes pas pleinement engagé, pleinement convaincu, vous allez vous sentir obligé. Lorsque vous vous sentez obligé, vous allez faire les choses sans passion, sans enthousiasme, vous allez le faire forcé, avec la tête et non avec le coeur.
Donc cette notion d’engagement, de choisir, sélectionner les projets parce que vous êtes vraiment convaincu que c’est quelque chose d’important, dans lesquels vous allez vraiment vous engager, c’est quelque chose d’essentiel. Il y a eu une histoire que j’aime beaucoup à ce sujet-là. Une équipe de football américain, les Green Bay Packers, avait plusieurs saisons de suite avec de très mauvais résultats. Ils ont engagé un nouveau coach, Vince Lombardi, qui, quand il est arrivé dans les vestiaires la première fois devant les joueurs, leur a dit cette phrase devenue célèbre : « Il y a seulement 2 choses vraies. Rien d’autre n’est vrai. 1 - Nous allons gagner le championnat. 2 - Seulement 50% d’entre vous seront dans l’équipe qui va gagner le championnat. De quel 50% faites-vous partie ? » En fait, par cette phrase, c’était une invitation à s’engager. Pleinement. Soit tu fais partie de l’équipe et tu es tellement engagé que ton engagement va participer à nous faire gagner le championnat, soit tu pars.
Cette histoire nous invite finalement à jouer de la même manière dans notre vie de tous les jours, c’est-à-dire de ne dire oui qu’aux choses pour lesquelles nous sommes pleinement engagés. Je vais donc vous montrer un processus qui va vous aider à vous autoconvaincre que n’importe quel projet, soit il est bon pour vous et vous vous engagez pleinement, soit il ne vaut pas la peine d’être pris ou accepté. Ce processus va vous aider aussi à prendre beaucoup plus facilement la décision de dire oui ou non. Quand quelqu’un vous demande quelque chose ou de vous impliquer, vous n’avez pas besoin de répondre directement oui ou non. Vous pouvez simplement lui dire « J’apprécie que tu aies pensé à moi pour t’aider dans ce projet-là. Je ne m’engage, je ne m’implique jamais dans un projet sans avoir pris du temps pour réfléchir. J’ai un processus de décision qui va me permettre de savoir si ce projet est important pour moi, si je peux m’y impliquer, m’y engager. » Ça vous donne déjà une première barrière où vous n’êtes pas obligé tout de suite de répondre, vous avez en quelque sorte une « excuse » pour prendre un peu de temps et de recul. L’idée bien sûr n’est pas de dire que vous avez un processus puis de ne rien faire ensuite.
Imaginez qu’on vous propose un projet, ou qu’il y a un projet que vous avez envie de faire parce que vous avez entendu quelque chose qui vous a inspiré, ou vous travaillez sur d’autres projets et il y a cette nouveauté qui arrive. Au lieu de directement partir dedans, vous impliquer, lancer le processus pour voir finalement que vous n’êtes pas aussi impliqué et engagé, donc vous vous retrouvez surobligé, vous êtes « obligé » de faire ça alors que vous n’avez plus envie de le faire, voici le processus. Dès le moment où vous avez un projet, qu’il vienne de vous ou qu’on vous propose, vous allez vous poser 4 questions :
1. Qu’est-ce qu’on essaie d’accomplir ?
Dans ce projet, qu’essaie-t-on de faire ? Quelle est la vision finale, une fois que ce projet sera réalisé ? A-t-on déjà au moins la clarté de ce qu’on doit faire ? Très souvent, des gens nous font des propositions, mais même eux ne sont pas très clairs sur ce qu’ils ont envie et du résultat final attendu de ce projet. Ils vous embarquent donc, vous avez ce sentiment peut-être de culpabilité, de ne pas savoir dire non. Peut-être même qu’eux-mêmes ne sont pas complètement impliqués, engagés, vendus à leur propre cause. Vous avez donc une personne pas très claire qui en embarque une autre qui est encore moins claire, et vous êtes sûr que ça part directement dans le mur. Donc première notion : quelle est la vision ? Qu’essayons-nous d’accomplir ici, quel est le résultat final ? Arrivez-vous à le visualiser ? Plus vous allez être clair, avec le plus de détails possibles, plus ça va vous engager, vous impliquer dans le processus.
2. Pourquoi est-ce important ?
En quoi ce projet va être bénéfique pour vous, pour les autres, pour une association, peu importe. Pourquoi est-ce important de le faire ? Vous pourriez avoir un projet très beau, magnifique, mais qui finalement ne change rien, ne contribue pas, n’apporte rien à l’état des choses. Je crois que pour aller de l’avant, pour grandir en conscience notamment, c’est très important de pouvoir contribuer.
Donc première question : qu’essaie-t-on d’accomplir, c’est-à-dire quelle est la vision, quel est le résultat final ? Deuxième question : en quoi est-ce important, pour déterminer aussi cette importance de savoir si c’est aligné avec vos valeurs. On a tous une hiérarchie de valeurs (pour en savoir plus, cherchez sur YouTube « Dr Pauli hiérarchie de valeurs » : https://youtu.be/ppsFwR_JtnQ). Plus vous avez un projet aligné avec vos valeurs, plus vous allez vous y engager. Si vous partez dans des projets qui ne sont associés qu’à des éléments très bas sur votre hiérarchie de valeurs, plus vous allez être dans ce syndrome de surobligation et sous-engagement. Donc cette question est très importante.
3. Comment seront les choses quand elles seront accomplies ?
Prenez cette vision de ce qu’on essaie d’accomplir, et vous allez vraiment créer quelque chose de détaillé. Plus vous pouvez avoir un visuel, retranscrit en texte, de quelles sont les choses à obtenir. Par exemple, vous voulez lancer un nouveau site internet et votre but est non seulement d’avoir une notion très claire de la structure de ce site, mais aussi que ce site communique des informations importantes. Donc vous voulez qu’au final, mensuellement, 1000 personnes viennent visiter votre site et à la suite de ça, chaque mois ce chiffre augmente de 10%. Donc soyez très clair sur comment sont les choses une fois qu’elles sont accomplies, parce que plus vous êtes clair, pus vous pouvez aussi attirer des gens qui vont vous aider.
4. Quels sont les critères de réussite ?
Il faut ensuite définir très clairement ce qui va vous donner une idée de savoir si vous allez sur le bon chemin. Ça va être très important à communiquer. Sur l’exemple du site, vous n’allez peut-être pas le faire vous-même et demandez à quelqu’un de le faire pour vous. C’est important de lui détailler : ce site aura tant de pages, la structure du site sera ainsi, le site aura un blog, un shop, etc. Donc vous listez les critères de succès, comme ça, lorsque vous vous engagez dans ce projet, ça va vous servir de milestone, d’étape pour déterminer si vous êtes sur la bonne voie.
N’hésitez pas à utiliser ce processus :
1 - Qu’essayons-nous d’accomplir ?
2 - Pourquoi c’est important ?
3 - Comment est ce projet final en détail ?
4 - Quels sont les critères qui vont déterminer si ce projet a réussi ou pas ?
Une nouvelle fois, le fait d’avoir ce processus va non seulement vous aider, vous, à vous convaincre, à avoir cette conviction, cette implication, cet engagement, et vous éviter cette surobligation, et ça vous donne aussi cette espèce de tampon avec d’autres qui viennent vous demander des choses. Vous n’êtes plus simplement à devoir réagir « Oui, oui, je le ferai, OK », mais plutôt « J’ai un processus, je vais prendre un moment pour prendre ta demande en considération, merci d’avoir pensé à moi, mais je vais devoir passer par ce processus avant de te donner une réponse. »
Faites-moi savoir comment ça fonctionne pour vous dans les commentaires. Nous, on se retrouve la semaine prochaine pour une nouvelle vidéo. D’ici là, souvenez-vous : émerveillez-vous, aimez la vie et contribuez chaque jour un petit peu plus.
#centre wellness neurofit#chiropraticien lausanne#Dr. Yannick Pauli#savoir dire non#arrêter de tout accepter#apprendre à dire non
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Les bénéfices santé du monoxyde d’azote
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Résumé
Je vous propose de parler des bénéfices du monoxyde d’azote. Le NO est une molécule produite par notre corps, notamment au niveau de la respiration, qui va jouer un rôle essentiel au niveau de notre physiologie et de notre métabolisme : vasodilatateur des vaisseaux sanguins, neurotransmetteur, modulateur de la réponse immunitaire, entre autres.
Il est donc important de maintenir un bon niveau de NO dans notre corps pour bénéficier de ses bienfaits. Pour ce faire, on doit maintenir un style de vie sain, surtout au niveau alimentaire avec des omégas 3 et des antioxydants, ainsi qu’une bonne exposition à la lumière naturelle. Ensuite, des exercices courts mais à haute intensité et une bonne respiration superficielle nasale favorisent également la production de NO. Pratiquer le humming nez-nez peut être une bonne manière d’améliorer sa production de NO.
Transcription
Dans cet épisode, nous allons parler des bénéfices du monoxyde d’azote.
Parce que la vie est bien trop magique pour être petite et que nous avons tous besoin d‘une prescription pour grandir en conscience et faire que nos rêves dévorent notre vie. Bonjour, je suis le Docteur Yannick Pauli, bienvenue à un nouvel épisode d’Une Grande Vie où je vous propose chaque semaine des stratégies pratiques, pragmatiques, pour grandir en conscience, qu’elle soit d’ordre physique, émotionnel, psychologique ou spirituel, parce que c'est cette conscience qui est au cœur d’une vie pleinement vécue et de notre évolution en tant qu’être humain.
Cette semaine, nous allons parler des bénéfices du monoxyde d’azote. C’est un peu la suite de l’épisode précédent sur la respiration et la tolérance au CO2 (https://youtu.be/FZxP5lwyF8s).
Je vais vous montrer aujourd’hui des stratégies pour améliorer le score Bolt qu’on avait calculé dans cet épisode précédent. Je vais en profiter pour vous parler des bénéfices de ce monoxyde d’azote, aussi appelé l’oxyde nitrite ou NO. Je vais me référer à NO. Pour qu’on soit précis, ce monoxyde d’azote n’a rien à voir avec le protoxyde d’azote qui est ce gaz hilarant, ni le dioxyde d’azote qui est un gaz nocif. Donc ce monoxyde d’azote, ce NO, est une molécule produite par notre corps, notamment au niveau de la respiration, mais pas que, et qui va jouer un rôle très important au niveau de notre physiologie et de notre métabolisme.
Dans ses fonctions, entre autres, ce NO va aider, par ses fonctions vasodilatatrices, nos vaisseaux sanguins à se dilater, et cela va permettre une amélioration du sang, pour amener la circulation sanguine dans toutes les parties de notre corps, que ce soit au niveau de notre cerveau ou au niveau de nos parties génitales où il va être très important dans l’érection. Il va aussi jouer un rôle de neurotransmetteur et un rôle très important dans la modulation de notre réponse immunitaire.
C’est donc une molécule qui n’a l’air de rien, qui ne fait pas la une des journaux, mais qui va jouer un rôle essentiel dans nos fonctions. Ce principe clinique est utilisé beaucoup pour toutes les personnes qui ont des problèmes de santé liés au fait que certaines parties de leur organisme n’ont pas un bon apport sanguin. Si on peut améliorer cette production de NO, nous allons permettre une meilleure circulation sanguine, n’importe où dans le corps, inclus au niveau des vaisseaux sanguins du cerveau.
Comment améliorer ce monoxyde d’azote et ses fonctions ?
1. Maintenir un style de vie sain
On retrouve dans tous ces conseils des fondamentaux, que ce soit dans la gestion du stress, de bien dormir, etc. Pour cibler un peu plus, au niveau alimentaire, 2 choses vont vraiment favoriser la production de NO : l’apport en oméga 3, donc favoriser des aliments riches en oméga 3, puis les apports d’aliments riches en antioxydants. Puis sur le reste de notre style de vie, il y a 2 éléments très importants : la gestion du stress, plus vous êtes stressé, moins votre corps va être efficient à produire du NO, plus vous êtes relax et plus ça va être facile. Le 2e aspect est l’exposition à la lumière naturelle qui va aussi jouer un rôle dans cette production. Donc si vous voulez améliorer votre production de NO, mettez en place un style de vie sain.
2. Exercices à haute intensité de courte durée
Il s’agit d’exercices à haute intensité, mais de courte durée. C’est l’idée de faire quelque chose de très intense pendant une courte période de temps. Ce n’est donc pas d’aller courir 60 minutes au même rythme, c’est plutôt 60-90 secondes très intenses. Nous avons un protocole thérapeutique pour vous donner une idée : ce sont 7 exercices en 7 minutes de pratique. Ça peut être des pompes, des abdominaux, d’autres exercices avec votre corps, mais vraiment très intenses pendant 60 secondes. Cela va vraiment améliorer cette production de NO.
3. Respiration superficielle
Il y a un autre mécanisme, qui fait le lien avec l’épisode précédent sur la tolérance au CO2. Je vous expliquais brièvement qu’on a tous l’impression qu’au niveau physiologique, le plus important dans la respiration est l’oxygène, alors oui, c’est important, mais pour la plupart des gens, notre corps est déjà suffisamment saturé en oxygène et donc ce qui est important n’est pas juste l’oxygénation des tissus, mais à quel point, dans le transport, on va être efficace pour libérer cet oxygène et pouvoir le livrer aux cellules. Le CO2, ce gaz qu’on expire, va jouer un rôle essentiel, central, clé. Il y a une notion de ce qu’on appelle une tolérance au CO2, et plus votre corps est tolérant au CO2, plus vous allez être efficace dans cette livraison de l’oxygène aux tissus. J’avais présenté le test Bolt que je vous conseille de voir, qui donne une idée de l’efficacité ou pas de votre tolérance au CO2. Donc on peut améliorer cette tolérance au CO2 avec des formes de respiration qui vont améliorer cette production de NO, de monoxyde d’azote.
Les grands principes sont d’avoir une respiration plutôt superficielle, pas une respiration profonde. Ça va à l’inverse de certains conseils, mais je vous ai expliqué dans l’épisode précédent que les personnes qui ont des problèmes à respirer et qui doivent respirer profondément, ce n’est pas un signe de santé. Donc une respiration très calme, très superficielle, une respiration très lente plutôt qu’une respiration rapide, et surtout, une respiration qui vient du nez, pas de la bouche. Je ne vais pas entrer dans les détails de tous les bénéfices de cette respiration nasale, mais sachez qu’en matière de production de NO, de monoxyde d’azote, le fait de respirer par le nez augmente de 6 fois la production de NO. Donc, devenez conscient de votre respiration et surtout assurez-vous que vous respirez par le nez et non par la bouche. Si vous constatez que vous respirez par la bouche, il y a des techniques pour vous aider à apprendre à respirer par le nez, notamment des formes de sparadraps qui nous empêchent de respirer par la bouche et aident à forcer la respiration nasale. Ça peut être très efficace, mais c’est surtout de prendre conscience de par où vous respirez. Quand vous êtes tranquille : avez-vous tendance à respirer par la bouche ou utilisez-vous votre nez ?
4. Humming
Une chose encore plus importante est non seulement de respirer par le nez, mais des études montrent que si vous respirez par le nez, que vous faites une vibration en expirant, en anglais on appelle ça du humming, vous allez augmenter cette production de NO par 15 fois par rapport à une respiration par la bouche. C’est donc extrêmement efficace pour produire du monoxyde d’azote, ce NO. Donc si vous avez des problèmes circulatoires et que vous voulez améliorer cette circulation, premièrement faites les exercices de haute intensité et courte durée, mais surtout commencez régulièrement dans la journée à faire des pauses pour respirer par le nez avec cette notion de humming. Pour cela, inspirez par le nez et soufflez par le nez en émettant un son de gorge.
Conseil très important : quand on fait du humming, on a souvent tendance à ouvrir la bouche pour souffler par la bouche. C’est donc très important de continuer de faire cette respiration par le nez.
Cette technique est un peu controversée. Si vous regardez sur Internet, certains disent que vous pouvez inspirer par le nez et souffler par la bouche pour le humming, cela a déjà aussi des bénéfices, notamment dans l’aspect de relaxation, mais pour cette production de NO c’est vraiment une inspiration-expiration nez-nez.
Cette respiration peut vous paraitre un peu bizarre au départ, surtout faites-le quand vous êtes seul, pour vous habituer sans être influencé par le regard des autres. Si vous avez l’occasion de vous mettre dans une pièce où on ne vous entend pas, ça sera encore mieux. Si vous devez vous préoccuper de ce qu’il se passe autour, cela ne va pas être optimal.
Je vais donc vous recommander de regarder sur ma vidéo sur la tolérance au CO2 (https://youtu.be/FZxP5lwyF8s), faites le test Bolt, mesurez combien de secondes vous pouvez tenir jusqu’à cette première envie respiratoire, puis faites régulièrement ces exercices d’intensité très courts et ces exercices de respiration par le nez et en humming. Vous pouvez utiliser régulièrement votre test Bolt, et vous allez voir que si vous faites régulièrement ce type de respiration, votre test Bolt va s’améliorer dans le temps et vous allez vous sentir aussi nettement mieux, notamment vous allez sentir beaucoup plus d’énergie et de vitalité.
Faites-moi savoir comment ça fonctionne pour vous dans les commentaires. Nous, on se retrouve la semaine prochaine pour une nouvelle vidéo. D’ici là, souvenez-vous : émerveillez-vous, aimez la vie et contribuez chaque jour un petit peu plus.
#centre wellness neurofit#chiropraticien lausanne#Dr. Yannick Pauli#monoxyde d’azote#NO#respiration optimale
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Tolérance au CO2 : secret de la respiration optimale
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Résumé
Je vous propose de parler de respiration optimale, de tolérance au CO2 et je vais vous inviter à faire un test très simple pour justement mesurer si votre respiration est optimale.
Le CO2 n’est pas qu’un déchet de la respiration, il joue un rôle physiologique très important dans l’efficacité de la livraison de l’oxygène aux cellules. C’est aussi lui qui détermine si on respire plus ou moins rapidement, et aussi notre volume respiratoire. Nous avons tous une tolérance au CO2 unique, et plus on tolère le CO2 dans nos tissus, plus notre respiration va être efficace.
Faire le test Bolt, pour Body Oxygen Level Test, va vous donner une idée un peu de votre tolérance au CO2.
Transcription
Dans cet épisode, nous allons parler de respiration optimale, de tolérance au CO2 et je vais vous montrer un test très simple pour justement mesurer si votre respiration est optimale.
Parce que la vie est bien trop magique pour être petite et que nous avons tous besoin d‘une prescription pour grandir en conscience et faire que nos rêves dévorent notre vie. Bonjour, je suis le Docteur Yannick Pauli, bienvenue à un nouvel épisode d’Une Grande Vie où je vous propose chaque semaine des stratégies pratiques, pragmatiques, pour grandir en conscience, qu’elle soit d’ordre physique, émotionnel, psychologique ou spirituel, parce que c'est cette conscience qui est au cœur d’une vie pleinement vécue et de notre évolution en tant qu’être humain.
Importance de la respiration
Cette semaine, nous allons revisiter un aspect particulier d’un thème dont j’ai déjà parlé, la respiration. C’est quelque chose de fondamental pour notre santé et notre bien-être. On a tendance à ne pas y penser tant que cela se passe de manière optimale, mais dès le moment où on commence à ne plus pouvoir respirer librement, à se sentir oppressé, on va tout de suite le ressentir. Si on regarde dans les fondamentaux de la santé, de notre style de vie, un certain nombre de choses sont très importantes, et cette respiration en est une. On respire 22 000 fois par jour (si, si, je les ai comptées !), donc vous imaginez que si vous avez une dysfonction dans la manière dont vous respirez, ce sont 22 000 opportunités dans la journée pour amener vitre corps vers la dysfonction, alors que si vous respirez de manière optimale, ce sont 22 000 opportunités d’aller vers le mieux-être.
Quand on parle de respiration, pour la plupart des gens, il y a cette notion qu’on va, d’un point de vue physiologique, inspirer de l’oxygène, bon et nourrissant, et expirer du CO2, plutôt considéré comme un déchet devant être éliminé de notre corps. Il existe en fait un mythe : ce CO2 n’est pas juste un déchet qui a besoin d’être éliminé, il va jouer des fonctions très importantes à l’intérieur de notre organisme. Notamment quand on va respirer de l’oxygène, il va être pris et livré aux tissus, et il y a une notion de saturation de l’oxygène dans le sang, dans ces mécanismes de transport, mais la clé d’une respiration optimale n’est pas d’avoir qu’une bonne saturation en oxygène, mais aussi une efficacité pour que cet oxygène puisse être livré aux tissus, livré aux cellules. Et c’est là que le CO2 entre en jeu parce que c’est lui qui va déterminer cette efficacité de livraison de l’oxygène aux cellules. Donc lorsqu’on respire, on va souffler, le CO2 va sortir mais on n’élimine jamais complètement le CO2 parce qu’il a un rôle physiologique très important. C’est aussi ce CO2 qui va déterminer le taux de respiration, c’est-à-dire est-ce qu’on va respirer plus ou moins rapidement, faire des cycles rapides de respiration ou des cycles plutôt lents, et aussi notre volume respiratoire. C’est vraiment important de comprendre ce rôle du CO2.
Tolérance au CO2
La science nous propose aussi une notion qui est qu’on a une tolérance au CO2. On a une tolérance plus ou moins différente, et plus vous arrivez tolérer le CO2 dans vos tissus, plus votre respiration va être efficace, et je vais vous montrer dans quelques instants un test qui va vous donner une idée de cette capacité à tolérer le CO2.
Avant d’entrer dans ce sujet, j’aimerais faire une parenthèse sur un mythe. Si vous allez prendre des cours de respiration, on va vous apprendre à faire ces respirations très profondes. En faisant ces respirations très profondes, on va chasser, évacuer beaucoup plus de CO2. Le problème est que plus vous éliminez le CO2, plus vous avez une perte de CO2, moins vous avez une bonne livraison de l’oxygène à vos cellules. Pour la majorité des gens, si on regarde leur saturation en oxygène, on est déjà proche de la norme, vers 97-98-99, peut-être 100%. Certaines personnes qui ont des problèmes respiratoires peuvent avoir un taux plus bas. Les patients que je teste sont au-dessus de 95%. L’idée d’aller oxygéner plus est très limitée, un peu comme si je vous faisais manger plus alors que vous avez déjà consommé toutes les calories dont vous avez besoin et que vous vous sentez plein. La clé est donc dans la livraison de l’oxygène, et pour cela, on a besoin d’avoir une certaine quantité de CO2 dans notre organisme, et cette efficience va être dépendante de cette tolérance. Plus votre tolérance au CO2 augmente, plus vous allez avoir une bonne qualité de livraison en oxygène.
Réfléchissez. Qui sont les personnes qui ont ces grandes respirations très profondes ? Ce sont les gens qui ont des problématiques respiratoires ou qui ont couru, sont essoufflés. Donc avoir ces grandes respirations profondes n’est pas un bon signe de santé. Une bonne respiration en tant que signe de santé dans les traditions comme le yoga qui utilise la respiration, est une respiration où non seulement la personne à côté de vous ne vous entend pas respirer, mais où vous ne vous entendez pas respirer et vous ne vous sentez pas respirer. C’est-à-dire que vous avez une respiration tellement lente, fluide et quelque part superficielle, c’est vraiment optimal.
BOLT : Body Oxygen Level Test
Je vais maintenant vous montrer le test Bolt, pour Body Oxygen Level Test, qui va donner une idée un peu de votre tolérance au CO2. Pour ce test, je vais vous inviter à le faire avec un chronomètre pour mesurer le temps que vous arrivez à maintenir votre système sans respiration, sans avoir besoin d’inspirer. Après cet épisode, je vous propose de prendre un chronomètre ou de prendre un chronomètre en ligne sur Google ou sur votre téléphone portable.
Pendant ce test, vous allez simplement respirer normalement, en prenant des respirations normales, et à partir de 2-3 respirations, vous allez vous boucher le nez et garder le nez bouché sans respirer le plus longtemps possible, jusqu’à ce que vous ressentiez le besoin de respirer. Ce besoin de respirer peut être ressenti par l’envie de devoir déglutir, ou par une tension dans votre poitrine, ou par des muscles qui commencent à se contracter. Donc au moment où vous avez ce premier ressenti de devoir respirer, vous arrêtez le chronomètre et regardez le nombre de secondes que vous avez tenues.
Si on regarde votre respiration : vous avez votre respiration normale, vous arrêtez de respirer, puis vous devez reprendre votre respiration normale. Donc il ne doit pas y avoir de perturbations de votre rythme respiratoire à la suite du test. Donc, entendez-moi bien : ce n’est pas un test où vous essayez de tenir le plus longtemps possible sans oxygène en devenant tout bleu avant de passer dans les pommes. Le test Bolt n’est pas votre capacité à rester le plus longtemps, c’est combien de temps vous arrivez à rester sans respirer jusqu’au premier signe de besoin respiratoire, sans que cela n’affecte votre rythme respiratoire.
Pour résumer : pas de respirations profondes, juste des respirations normales pendant 2-3 cycles, puis vous inspirez par le nez et vous vous bouchez le nez. Et vous reprenez. Cela ne doit pas affecter votre capacité. Si vous avez une réaction à la fin de reprise profonde d’air, c’est que vous avez attendu trop longtemps. C’est vraiment être à l’écoute de ces premiers signes. N’hésitez pas à revoir ces instructions avant de faire l’exercice. Faites ce test et vous allez obtenir un chiffre qui va vous donner une idée de savoir si vous êtes plus ou moins dans la norme. Si vous êtes en dessous de 25, c’est que vous avez vraiment un schéma respiratoire dysfonctionnel. Idéalement, vous devriez pouvoir tenir plus de 40 secondes. Je vous propose donc de faire ce test. De nouveau, ce n’est pas un test de rester longtemps sans respirer, mais d’être à l’écoute et d’arrêter le chrono au premier signe de besoin de respiration.
Faites-moi savoir dans les commentaires quel est votre résultat ! Dans le prochain épisode, je vous montrerai comment optimaliser votre score Bolt s’il n’est pas optimal. Nous, on se retrouve la semaine prochaine pour une nouvelle vidéo. D’ici là, souvenez-vous : émerveillez-vous, aimez la vie et contribuez chaque jour un petit peu plus.
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