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Maladie de Lyme : pourquoi le diagnostic est-il si difficile à établir ?
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Transmise par les tiques, la maladie de Lyme n’est pas simple à diagnostiquer. Cette difficulté peut être à l’origine d’une rupture de confiance entre patients et médecin. Et s’accompagner de dérives.
Yves Hansmann
Professeur des universités - praticien hospitalier - Maladies infectieuses et tropicales et médecine interne, coordonnateur du Centre de référence Maladies vectorielles à tiques, membre du groupe de travail HAS, membre du groupe de travail ANSES, Université de Strasbourg
Publié: 11 juin 2024, 13:05 CEST
"Établir le diagnostic d’une maladie infectieuse n’est pas toujours évident. La quintessence en la matière consiste bien entendu à identifier, chez le patient, l’agent à l’origine de la maladie, qu’il s’agisse d’un virus, d’une bactérie, d’un champignon ou d’un parasite. Malheureusement, cette présence n’est pas toujours simple à mettre en évidence.
Dans le cas de la maladie de Lyme, liée à la bactérie Borrelia burgdorferi sensu lato transmise par les tiques, une telle détection est même exceptionnelle.
Le diagnostic est donc établi en se basant sur un ensemble de critères à la fois épidémiologiques (exposition aux piqûres de tiques), cliniques (symptômes cutanés, articulaires, neurologiques) et biologiques (prise de sang, ponction lombaire ou articulaire). Avec plus ou moins de certitude, non seulement parce qu’un bon nombre des symptômes ne sont pas spécifiques, mais aussi parce que d’autres paramètres, tels que des biais cognitifs, peuvent perturber la démarche diagnostique. Explications."
[...]
"... les tiques hébergent de nombreux micro-organismes : si cette situation confère une réelle dangerosité aux tiques, tous les microbes qu’elle transporte ne sont pas à risque pour les humains. Par ailleurs, ceux qui le sont entraînent majoritairement des infections bénignes. En outre, rappelons que la capacité à transmettre ces microbes d’une tique et d’une personne à l’autre, et n’aboutit pas invariablement à provoquer une maladie. Pour Lyme, en cas de piqûre par une tique infectée, la transmission de la bactérie se produit dans moins de 5 % des cas"
[...]
Que faire en cas de piqûre de tique ou de suspicion ?
"En cas de suspicion de maladie de Lyme, la conduite à tenir est décrite dans le guide du parcours de soins de la Haute Autorité de Santé.
Le médecin traitant doit effectuer une première orientation de son patient, en fonction de la présence ou non de critères diagnostiques à la fois clinique et, si nécessaire, biologiques.
En cas de difficulté, il peut s’adresser à un spécialiste de la maladie en s’adressant à un centre de compétence ou de référence dédié. Mises en place en 2019, ces structures existent sur tout le territoire."
Guide du parcours de soins de patients présentant une suspicion de borréliose de Lyme - Haute Autorité de Santé - 15 mars 2022 https://www.has-sante.fr/jcms/p_3323862/fr/guide-du-parcours-de-soins-de-patients-presentant-une-suspicion-de-borreliose-de-lyme
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D'autres références mises en lien dans l'article :
→ Centre de Référence des Maladies Vectorielles liées aux Tiques - CRMVT https://crmvt.fr/
→ La sérologie | Lyme - FFMVT https://ffmvt.org/autour-de-lyme/les-mvt/la-serologie
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NDÉ
Un point récent (en anglais)
Tick bite risk
"Ticks are commonly found in vegetated areas, especially forests, where hiking, trail running, and orienteering occur. Outdoor activities are generally a recognized risk factor for exposure to arthropod bites, leading to vector-borne diseases. The risk of tick-transmitted infections, particularly Lyme disease, has been evaluated. The specific sports practices contributing to the risk are more challenging to determine. Staying on paths and avoiding direct contact with vegetation, especially undergrowth, are recognized factors that minimize the risk. Risk analyses based on vegetation cover have identified shrub borders as areas with significantly higher tick density [4], suggesting a relationship between habitat type and tick exposure risk.
Among protective measures against tick bites, wearing protective clothing is challenging during sports activities, particularly in hot weather during which tick activity is high. Some sports, such as orienteering, may expose individuals to tick bites due to their traversing heavily vegetated areas with potentially high tick density. It is to be expected that sports like golf, played on short grassy areas with lower biodiversity, or road cycling and long-distance running, often practiced in urban environments, are lower-risk activities. Mountain biking is likely less risky than running due to differences in movement dynamics and distance from ground vegetation. However, precisely identifying and ranking the risk levels of different sports remains challenging.
More precise knowledge of tick-related risk comes from the assessing of risk factors in patients with Lyme borreliosis, the most common tick-borne disease in the Northern Hemisphere. Three methods are used to evaluate tick exposure risk factors: analysis of patients with diagnosed diseases, collection of data on tick bite frequency according to outdoor activity, and analysis of seropositivity as an indicator of Borrelia exposure. Epidemiological studies on risk factors generally do not pinpoint the specific outdoor activity carrying a relatively high risk. However, spending more than 5 h outdoors daily is associated with an increased risk, suggesting that individuals extensively engaging in outdoor activities are more exposed [5]. A study assessing the risk of tick bites in the military training population showed a risk of 0.21 tick bite per 1000 h of outdoor training, and a 1.5 % risk of developing a disease following a tick bite in Northern Germany [6]. Even though this area is highly endemic, risk of tick bites during physical activity seems relatively low."
(...)
via
Infectious risks associated with outdoor sports activities - Infectious Diseases Now, 11.06.2024 https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2666991924000174#f0005
Bernadette Cassel's insight:
(Re)lire aussi
Au-delà de Lyme : les autres maladies transmises par les tiques - De theconversation.com - 29 juin 2021, 06:52
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À moi, jeudi 09 mai 2024 : une saison pour guérir
J'ai commencé ce livre, que j'ai trouvé sur internet il y a peut-être 2 semaines... Je cherchais désespérément quelqu'un à qui parler. Quelqu'un pour m'écouter, encore et encore, qui pouvait comprendre ce que je traverse, sans que ça soit un.e proche.
Je suis tombée sur des sites à la limite du "Anti IVG". Des sites qui ne me parlaient pas. Des retraites de guérison. Et puis ce livre.
Mamá me l'a offert. Bien qu'il m'ait donné une petite claque sur les symptômes que j'ai, j'apprécie de savoir que je suis "normale" et que je ne suis pas seule à souffrir de ce silence qu'on m'impose.
"avance", "il faut mettre cette épreuve derrière toi", "n'en parlons plus", "j'espère que tu es heureuse après ton choix", "ça va aller",...
Oui mais non. Je le sais ça. Mais je ne veux pas de ça maintenant. Je me suis mise de côté, je me suis mise en silence, et ce, depuis des années, et tout ce dont j'ai besoin, c'est de me reposer sur quelq'un, un instant. Le temps de ma guérison, le temps de me relever. Juste une fois. Il est peut-être possible que je n'ai pas réussi à voir les mains qu'on me tend. Je n'en vois plus. J'ai l'impression d'avoir trop abusé, trop demandé. J'ai froid. J'ai froid de solitude.
Aujourd'hui, Thomas m'as dit "tu étais là et l'instant d'après tu n'étais plus là". Il s'amuse à me dire que j'ai fumé de la marijuana. Qu'il est bête ! Au moins, ça me réveille. Le temps d'un instant.
Je suis fatiguée. Fatiguée de me mettre à la place des autres, d'être compréhensive, de me faire petite, de ne pas m'étendre. Qui se met à ma place un instant ? Qui ? Je voudrais juste un nom. Pour souffler. Pour ressentir ce vide qui fait du bien. Pour avoir ce silence dans ma tête, dans mon esprit.
De la liste des 19 symptômes de stress post-traumatique proposée dans ce livre, j'en ai 12 :
Colère
Anxiété (la crise de panique du 28 mars)
Déni ou refoulement d'émotions (à vérifier)
Détérioration de la représentation qu'à le sujet de lui-même (estime/ image de soi)
Perturbation du sommeil
Souffrance
Sentiment de culpabilité
Flash-backs
Sentiment de ne plus rien contrôler
Torpeur psychologique : diminution à exprimer n'importe quelle émotion
Regret
Remords
Et au lieu des pensées suicidaires, j'ai des pensées de "destruction", de me faire du mal, sans vouloir le faire. Je me demande "juste" ce que je pourrais bien me faire pour garder une trace, ou pour montrer comme j'ai mal.
Dans les syndromes spécifiques du stress post avortement, j'ai , sur les 8 proposés :
Le syndrome de la date anniversaire. À attendre quand même d'ici à novembre, et l'an prochain. Mais actuellement, je ne veux plus jamais fêter la saint Valentin, c'est dommage, c'était ma première vraie Saint-Valentin.. je sais que je regarde à quel stade il aurait pu être, je sais que partir seule pour le moment de sa naissance est nécessaire pour moi actuellement.
Angoisse d'infertilité
Troubles psycho-sexuels. Je ne me voyais absolument avoir de nouveaux rapports, je m'en sentais coupable, prendre du plaisir après ce que j'ai fait ? Et mardi, c'était bien, oui mais j'étais en détresse. J'ai juste répondu à un besoin physique, sans réel plaisir sans cette saveur délicieuse que j'ai connue.
Je fonds subitement en larmes, sans pouvoir me contrôler .
C'est déjà pas mal, non ? On espère que ça sera tout.
Florent m'a appelée aujourd'hui, enfin, hier soir, mercredi. Pour prendre de mes nouvelles, entendre ma voix. Ces mots qui me touchaient tant ne m'ont rien fait. À la limite, si je ne les avais pas entendu, ça aurait été pareil, ou mieux... Je n'arrive pas à l'expliquer. C'est comme ça. Je n'ai même pas envie de trouver une explication.
Maladresse, quand il m'a dit que si nous avions voulu un enfant nous n'avions pas eu la même difficulté que ses grands-parents qui ont mis deux ans avant d'avoir sa mère. Oui. Bah oui. C'est bien. Tu as vu que nous étions tous les deux fertiles. Oui. Bien.
Maladresse, quand lundi soir, tu as dit que j'aimais faire du mal aux petits garçons innocents. Je sais très bien que tu parlais de toi. J'ai juste pensé que c'était vrai. C'est ce que j'ai fait. J'ai fait du mal à un petit garçon innocent. À mon petit garçon innocent.
J'espère que ma saison sera courte. Je suis commence à m'épuiser, ça fait seulement un mois et une semaine. J'ai l'impression que ça fait des années que je traîne ça.
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Bidos, 01:37
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Essayer l’hypnose en ligne pour calmer son anxiété
Vous souffrez d’anxiété, comme de nombreuses personnes aujourd’hui. Toutefois, vous êtes unique, et vous avez vos propres besoins. Ainsi, il se peut que malgré tous les efforts fournis jusqu’alors, vous n’arriviez pas à lutter contre le stress et l’angoisse. D’ailleurs, “lutter”, est-ce vraiment la solution ? Si vous êtes à la recherche de séances d’hypnose en ligne pour calmer l’anxiété, c’est peut-être car vous avez découvert que cette approche n’est pas idéale. En effet, se battre n’est peut-être pas la première chose à faire. Pourquoi ne pas commencer par comprendre d’où viennent ses crises d’angoisse ? Il est possible qu’entreprendre ce travail sur soi-même vous effraye. Sachez que l’on vous comprend. Toutefois, nous tenons à vous montrer qu'avec une méthode douce pour réduire l’anxiété, vous y parviendrez sans peine, et en sortirez apaisé.e. Pas seulement sur le moment, mais aussi sur le long terme. Gilbert Dagon, notre hypnothérapeute en ligne certifié vous en dit un plus sur l’hypnose depuis chez soi pour gérer ses troubles anxieux. Découvrez comment des séances d’hypnose en ligne sans rendez-vous pourraient vous changer la vie.
Lâcher prise grâce à l'hypnose chez soi.
Comment l’hypnose aide-t-elle à calmer l’anxiété ?
Pour répondre à cette question, prenons un bref instant pour comprendre ce qu’est l’anxiété. Ce trouble émotionnel est déclenché par des sentiments d'inquiétude qui laissent alors place à la panique. Cet état qui se manifeste à différents moments et de plusieurs façons est plus ou moins explicable, selon les circonstances et selon les individus. Le point commun de toutes les personnes qui souffrent de ces symptômes, c’est le sentiment d’impuissance qu’elles ressentent. Pourtant, vous avez la solution. Elle est enfouie profondément en vous, certes, mais elle est bien là. Les séances d’hypnose en ligne pour calmer l’anxiété permettent d’aller puiser ces ressources que vous avez en vous, mais auxquelles vous n’avez pas accès pour le moment. Cela est possible lorsque vous entrez en état d’hypnose, aussi appelé “état de transe”, car cela permet d’ouvrir la porte qui mène à votre inconscient. Concrètement, l’hypnose vous permet de reprendre le contrôle sur vos émotions. Petit à petit, vous serez moins esclave de vos pensées, car vous apprendrez à les dompter avant même qu’elles ne surgissent. En effet, ce travail intérieur permet non seulement de comprendre les causes de l’anxiété, mais aussi d’y remédier. Au fil des séances, vous sentirez un sentiment de confiance et de sécurité se renforcer, car vous ferez comprendre à votre inconscient qu’il est plus fort. Cela est possible grâce aux suggestions que notre hypnothérapeute professionnel vous souffle, afin que vous les intégriez. C’est comme semer des graines qui pourront germer, pousser, puis fleurir au fil des séances de votre programme d’hypnose personnalisé, jusqu’à ce que vous vous sentiez réellement mieux. Le but majeur ici est de renforcer votre sentiment de sécurité. Avec vous-même, avec les autres, et avec le monde extérieur.
Comment se déroule une séance d’hypnose en ligne ?
Avez-vous déjà tapé quelque chose comme « protocole hypnose crise d’angoisse » sur Internet ? Vous n’avez pas trouvé les réponses à votre question. Alors, vous n’avez pas sauté le pas. Aujourd’hui, Opensynaps vous explique en détails le déroulement d’une séance d’hypnose en ligne. Prendre quelques minutes pour lire cet article vous aidera à y voir plus clair sur cette pratique, et à faire un pas de plus pour guérir de l’anxiété.
Comment bien choisir une séance d’hypnose pour une crise d’angoisse
Vous avez sûrement déjà regardé et écouté des vidéos d’hypnose contre l’anxiété sur Internet. Celles-ci sont accessibles à tous et vous ont probablement aidé à l’instant-T. Depuis, il vous arrive de les visionner de nouveau lorsque vous sentez une crise d’angoisse monter. C’est déjà un grand pas, vous pouvez être fier.e de vous, car vous avez cherché une solution à votre problème. Malheureusement, les effets ne durent pas. Or, ce que vous voulez, c’est se débarrasser de l’anxiété grâce à des séances d’hypnose en ligne.
Se libérer de l'anxiété grâce à l'hypnose en ligne.
Séances d’hypnose en ligne pour calmer l’anxiété : l’aide dont vous avez besoin
L’hypnose thérapeutique pour soulager l’anxiété ne doit pas être prise à la légère. Lorsque vos troubles anxieux persistent malgré vos efforts, cela signifie que votre approche n’est pas suffisante, voire inadaptée. Vous avez donc besoin d’être accompagné.e. pour de vrai. Les programmes d’hypnose en ligne Opensynaps offrent une approche de l’hypnose holistique, c’est-à-dire globale. Cette méthode unique permet de se débarrasser de l’anxiété pour de bon en faisant un travail en profondeur, ce qui n’est pas le cas lorsque l’on regarde une vidéo d’hypnose en ligne choisie au hasard. Certaines personnes auront besoin d’allier hypnose ericksonienne et sophrologie, ou bien relaxation, méditation, cohérence cardiaque, et autres pratiques douces pour réduire l’anxiété sur le long terme. Un autre atout majeur de cette approche est qu’elle permet de faire des séances d’hypnose en ligne sans rendez-vous. Ce point est crucial lorsque l’on souffre d’anxiété, car vous pouvez avoir besoin d’aide à tout moment du jour ou de la nuit. Or, cela n’est pas possible avec une séance d’hypnose classique. De plus, chez Opensynaps, nous mettons un point d’honneur à vous accompagner jusqu’au bout. C’est pourquoi avec chaque programme, vous avez accès à une communauté bienveillante de personnes avec lesquelles échanger sans jugement. En effet, qu’y a-t-il de plus important que de se sentir compris, lorsque l’on souffre de crises de panique ? Ainsi, vous aurez toujours dans votre smartphone une épaule sur laquelle vous reposer, et plusieurs paires de mains pour vous tirer vers le haut.
L’hypnose contre le stress et l’anxiété : avis de nos membres
Voici les retours de plusieurs membres qui ont également bénéficié d’un programme d’hypnose personnalisé et d’un accompagnement sans faille avec notre hypnothérapeute : « J’apprécie les séances, cela me détend, car je suis très anxieux de nature et cela me cause des insomnies. » Chien joyeux « Mon stress a diminué. Je me sens plus calme face aux événements stressants. » Loutre curieuse « Je souffrais de stress post-traumatique depuis plusieurs années, et rien ne me soulageait. L’hypnose par Opensynaps me fait voir le bout du tunnel, je me sens mieux et je retrouve l’envie de sortir. » Suricate intelligent « L’hypnothérapie pour soigner l’anxiété est juste incroyable ! J’ai vraiment obtenu des résultats alors qu’au début, j’y allais à reculons… » Ours tolérant Ces personnes ont réussi à venir à bout de leurs troubles émotionnels, et sont prêtes à vous aider à améliorer votre santé mentale grâce à l’hypnose. Alors, qu’en pensez-vous ? Vous sentez-vous prêt.e à tester une séance d’hypnose en ligne gratuite ? Ou bien ressentez-vous le besoin d’échanger avec un membre de notre équipe avant de sauter le pas ? N’hésitez pas à nous écrire, nous n’attendons qu’une chose : vous aider à calmer votre anxiété. Read the full article
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En 1911, les Français de la Belle époque ont vécu un épisode caniculaire aussi mortel qu’inhabituel. Tout droit venue des États-Unis, une importante vague de chaleur s’abat sur l’Europe et notamment sur les Pays-Bas, la Belgique mais surtout… la France.
Pendant 70 jours, du 4 juillet au 13 septembre, l’Hexagone cuit à l’étouffée. Avec des températures très élevées, associées à une insolation importante et à une absence totale de pluie, la canicule fait rôtir tout le pays. Après une accalmie toute relative à la fin du mois d’août, elle reprend en septembre pour s’arrêter au milieu du mois.
Plus de 46 000 morts
«Ce sont plus de deux mois d’extrême sécheresse et de températures élevées qu’ont connus les habitants de la France en 1911», rappelle Catherine Rollet, autrice de La canicule de 1911 : observations démographiques et médicales et réactions politiques (Éditions Belin). Une hausse des températures significative qui touche «la totalité du pays mais plus durement peut-être le nord de la France», ajoute Patrick Zylberman, professeur émérite d’histoire de la santé à l’École des hautes études en santé publique (EHESP). Les températures atteignent vite les 36°C et dépassent parfois les 40°C sans jamais descendre sous les 35°C.
«En 1911, le pays connaît une vague de chaleur ainsi qu’une épidémie de diarrhée verte qui touche les très jeunes enfants», détaille l’enseignant. Très vite la canicule touche toutes les strates de la société. «Au total 46 719 personnes meurent pendant cette période de fortes chaleurs», précise Patrick Zylberman. Parmi ces victimes, près de 30 000 bébés de moins d’un an, soit «la moitié des nourrissons décédés pendant l’année 1911».
Le symptôme très fréquent est la diarrhée. Attisée par les fortes chaleurs, une épidémie de fièvre aphteuse chez les vaches produisant le lait donné aux bébés a provoqué une grave pénurie de lait, d’où le recours à d’autres aliments inappropriés fragilisant les tout-petits en pleine canicule.
Misère et chaleur
Des chiffres ahurissants qui ont cependant différentes explications selon le professeur d’histoire de la santé : «À l’époque, cette chaleur pollue les eaux des boissons, notamment celle utilisée pour les préparations de biberons, explique-t-il. En 1911, on n’avait pas les produits chimiques ni les installations permettant de conserver et protéger l’eau, qui croupissait avec le temps. La chaleur favorise également l’apparition de mouches, qui est vecteur de bactérie en tout genre. Il faut savoir qu’au début du siècle, il y avait 80 000 animaux de bât comme les chevaux, les ânes et mulets.»
Enfin «la promiscuité des logements et le non-traitement des déchets malgré l’apparition des poubelles» ont favorisé la diffusion de microbes polluant l’eau que tout le monde buvait et utilisait en plus grande quantité que d’habitude pour se rafraîchir.
Pour Patrick Zylberman, la mortalité de la canicule de 1911 n’est pas directement due à la chaleur: «Elle est une cause, c’est certain, mais adjacente. La vraie raison de ce lourd bilan c’est surtout la misère.» En réaction, les pouvoirs publics réagissent aussitôt après l’épisode caniculaire en mettant en place une vaste politique de prévention des risques sanitaires à l’égard des bébés.
(Ouest France, Mardi 12 juillet 2022)
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Ouille-ouille-ouille-ologie et autres recettes contre le Mal absolu
En dernière analyse, le ''Ouillouillouille'' est la seule arme dont dispose le Pouvoir contre le SRAS-Cov II, auquel il a déclaré la guerre... comme le Roi d'Angleterre de la chanson (ce qui pourrait être une explication à la scatophonie de notre Président : si on peut dire ''Et merde au Roi d'Angleterre'', on peut emmerder sans problèmes des gens même pas Rois, et les rejeter ‘’hors la Loi’’, ... surtout s'ils n'ont enfreint aucune disposition légale). Et puisqu'on parle de l'Angleterre, le plus célèbre des complotistes (les ''Outlaws'') reste à jamais Robin de Bois, qui fut le premier des ''refuzniks'', plus respecté encore que des complotistes-populistes, c'est peu dire !
La ''Ouille-ouille-ouille-ologie'' est tout à la fois une pathologie et une thérapeutique, découvertes récemment par l'Ecole de Médecine de Paris (au CHU de l'Elysée-Matignon). Les symptômes sont clairs et nets : quand on ne sait plus quoi faire, quand on ne comprend plus rien, quand on est largué, dépassé, semé, quand on veut imposer sa volonté au monde entier... on se met à crier ''Ouillouillouille''. C'est le cri de ralliement des cons taminés et des cas con tact (qui se divisent en ''A-symptomatiques'', ''Pauci-symptomatiques'' et ''Pas sympathiques''). (NDLR : Il convient de prévenir les lecteurs de cette notice technique, que notre époque étant au ''PAN'' --pan-démie, pan-niquabord, pan-satefervaxiner ou bien pan-pantutu, et quelques autres), il convient d'assortir ce klaxon avertisseur d'informations plus précises, car dès qu'on se croit dans la pan-ade, on tombe dans le pan-neau !).
La mode a démarré très vite et sur les chapeaux de roues : dès avant que le virus ne se manifeste, l'Elysée criait déjà : ''Ouillouillouille... il va y avoir 400 000 morts rien qu'en France''. Et depuis, cette panique artificiellement entretenue ne s'est pas arrangée. Par exemple, au printemps de l'an dernier, on a dit ''ouillouillouille, a cause de la chaleur, l'été va être terrible''... Comme la ''cata'' annoncée a été plus modeste, on nous a mis en garde (à vue) : ''ouillouillouille... avec le retour de la tiédeur, l'automne va être affreux''. Mutatis mutandis, il n'en a rien été. Alors, on nous a dit ''Ouillouillouille, avec l'arrivée du froid, la rentrée va être dévastatrice''. Elle ne l'a pas été --ou pas autant que les ouillouillouilleurs le laissaient entendre.
Vacances, non-vacances, jours normaux, jours qui ne le sont pas, jours dits ‘’en présentiel’’ (ce présent du ciel !) ou ''en absent-ciel'' (pour les athées, qui n'y croient pas ?)... tout est prétexte à nous ouillouillouiller, comme s'il y avait une volonté d'affoler les braves gens, peu à peu réduits ''a quia'' --j'allais écrire : ''a quouilla'' : ils ne se parlent plus, ils se fuient, ils se terrent (masochistes, ils en redemandent !). Ils tremblent de trouille devant tout ce qui ressemble à ''quelque chose ou quelqu'un'' ! (Ouillouillouille, avec ma guigne habituelle, ne serai-je pas tombé sur un antivaxx, un complotiste un populiste, voire un zemmourien-- le pire étant une hypothèse !).
Le temps passant, nos élites-délitées (nom déposé) ont élargi le périmètre dans lequel ce concept était réputé opérationnel, et on a droit maintenant en plus de la ouillouillouillisation de le Pen, ou de Pécresse via Ciotti (entre autres) à celle de Zemmour (NDLR, juste une remarque : je ne veux pas paraître plus obscurantiste que je ne suis, mais rendez-vous compte que ce polémiste-d'extrême-droite a déclaré l'autre jour ''Il fait beau, aujourd'hui'' ! Vous rendez-vous compte à quel point il est ''clivant'' ? Il écarte du débat tous ceux qui aiment la pluie... C’est un raciste !)
Car en plus des opinions qui ne sont pas ''les bonnes'', on peut ouillouillouilliser des choses, des concepts, des symboles, des allusions, des non-dits, des allégories... ''Ouilouillouille, la Droite est très majoritaire dans le pays (comme depuis toujours : ils ne sont pas idiots, les français !). Ouillouillouille, il y a des pervers qui sont contre l'avortement jusqu'au 9 ème mois inclus... Ouillouillouille, il fait chaud en été, froid en hiver, humide quand il pleut, et parfois, il pleut quand ''ça'' ne devrait pas... Ouillouillouille, il existe des méchants qui ne pensent pas comme la mode du jour fait croire qu'il faudrait penser... Ouillouillouille, ceux qui voient clair dans le jeu du Pouvoir refusent d’obéir, malgré des contraintes vicelardes et des pressions économiques d'une violence jamais vue en temps de paix, dans une démocratie...
Cette ‘’fausse-maladie / vraie arme de guerre’’ a des possibilités immenses, que nous avons pu vérifier sur le terrain, depuis bientôt deux années : à grands coups de ''ouillouillouille'' et grâce à eux, on a fait avaler aux français des wagons entiers (Allez ! n'ayons pas peur des mots-maux : des containers pleins) de bobards, de statistiques tripotées, de mauvaises décisions prétendues géniales, de mesures liberticides, attentatoires à tous les principes sur lesquels reposaient le pays, notre civilisation, notre équilibre social... et notre joie de vivre. Vous souvenez-vous ?
Ouillouillouille, c'est grave de boire ou manger debout... Ouillouillouille, il faut un masque au sommet des plus hautes montagnes...Ouillouillouille, il faut recevoir plein de doses d'un machin imparfaitement testé et dont on ignore 100 % des conséquences à long terme, et en passe (vaccinal, bien entendu !) de devenir mensuel... Ouillouillouille, ce soi-disant vaccin qui --c'est une première depuis Pasteur-- ne protège ni celui qui l'a de le transmettre, ni celui qui le reçoit, ni ceux qui gravitent autour... mais qu'on veut imposer de force à tous les enfants... qui ne sont ni porteurs, ni transmetteurs, mais victimes potentielles dans des proportions qui dépassent les marges statistiques... Ouillouillouille, on est très mal barrés !
Cependant, un timide ''retourouillouillouille à l'envoyeur'' semble être en ’’pass’’ de devenir perceptible dans toutes les strates de la population française, de plus en plus énervée qu'on se foute de sa gueule ''H 24/24 & 7/7'' sans prendre la moindre précaution. Dans le fond, ce n'est que justice. Et ''en même temps'' (comme disait l'autre avant de se rendre compte que ça n'a aucun sens... sauf le sens interdit), c'est une reconnaissance que leurs ''communicants'' avaient trouvé, pour une fois, un truc --même dégueulasse-- qui marchait : c'est devant le succès de la méthode Ouillouillouille que ses victimes se sont dit ''Ouillouillouille, et pourquoi pas moi ?''.
On commence à voir, à entendre et à compter des ''Ouillouillouille, ça va mal se finir''. On n'en est pas encore aux précisions circonstancielles (ex. : cet été, ou à Pâques, ou à la Trinité) mais on assiste à un net retour à l'envoyeur qui risque à tout instant de jouer ''l'arroseur arrosé''. Et les braves gens se prennent à rêver à un retour de bâton bien mérité : ''Et si la Ouillouilloullisation de la France nous sauvait des oulloulillouillistes, un peu comme Omicron a l'air de vouloir nos protéger de Delta ?''. Car ouillouillouille, depuis que l'emmerdement sélectif est une prérogative présidentielle, la France hésite entre ‘’les lisiers’’ et ‘’maquignon’’... Il reste l'espoir.
H-Cl.
Communiqué publicitaire : ce court moment de pure vérité scientifique, d'analyse non-b(i)aisée de la situation... (et de franche déconnade limite surréaliste) vous a été offert à titre individuel (la jauge de notre profession sinistrée --ce qui veut dire, étymologiquement, ''victime de l'absurdité de nos maîtres à penser-de-traviole technocrétinquement gauchis par une doxa qui l'est tout autant'') --ayant été, très castexement et véraniquement, fixée à 1 par foyer européoécoloinclusivenmarche, sauf télé présence en abstentiel virtuel ou l'inverse, mais pas debout : ça, c'est défendu !--, sur simple présentation d'un ‘’cul air Claude’’ à jour de ses et de vos pfizerisations franc-macroniques... pour vous faire sourire dans cet univers désuni vert, en prévision d'un ouille-kend-barrières qui sera, comme les autres, populisté d'accusations idiotes et de fausses indignations --ni dignes ni Nation-- contre ce pauvre Zemmour qu'il faut ''emmerder'' plus encore que ceux qui, s'étant méfié de toute parole de dés-honneur (comme les doigts du même nom !) de ce régime bananier... vont sortir grands emmerdés de cette période où les fous seront sortis des asiles (''Asilus asilum fricat'', disait un proverbe latin -trad approx : ''les ânes sortent des asiles''). (Ouf ! la phrase est finie !). Et d'ailleurs, pour que ce juif-berbère raciste antisémite extrêmement extrème (comme disent nos anti-racistes de bas-hasard) perçoive (vive les percepteurs !) la gravité inhérente à toute prise de parole de sa part, couac il dise... au lieu de vous souhaiter ''bon ouille-kend'', je vais vous dire ''Shabbat Shalom'' (''que la paix soit avec vous en ce jour de shabbat --dont le vrai sens, interdit et tymologique, est : ''RTT''... cette jospinienne adepte-à-Sion du ''T'es laid... Travaille'' !). Nota, benêt --comme dit Castex : ''Si vous avez eu la patience de lire ces élucubrations, merci pour vous''. Comme dit l'autre, à l’un dit !
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[Article à lire jusqu'au bout, SVP]
Il y dénonce la propagande des gouvernements au sujet du Covid-19, y compris le « mensonge » de variants dangereux, l’aspect totalitaire des « passeports vaccinaux » et la forte possibilité que nous ayons affaire à une « conspiration » qui pourrait conduire à quelque chose de bien pire que les guerres et les massacres du XXe siècle.
Ses principaux arguments :
1/ Il n’y a « aucune possibilité » que les variants actuels du Covid-19 échappent à l’immunité. C’est « juste un mensonge ».
2/ Nous assistons non seulement à un « opportunisme convergent », mais à une « conspiration ». Pendant ce temps, les médias et les plateformes Big Tech sont engagés dans la même propagande et la même censure de la vérité.
3/ Les sociétés pharmaceutiques ont déjà commencé à développer des vaccins de « complément » (« de rappel ») inutiles pour les « variants ». Les entreprises prévoient de fabriquer des milliards de flacons, en plus de la campagne expérimentale actuelle de « vaccin » Covid-19 .
4/ Les agences de régulation telles que la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis et l’Agence européenne des médicaments (AEM) ont annoncé que, puisque ces vaccins « d’appoint » seront si similaires aux injections précédentes qui ont été approuvées pour une autorisation d’utilisation d’urgence, les sociétés pharmaceutiques ne seront pas tenues d’« effectuer des études de sécurité clinique ».
5/ Ainsi, cela signifie pratiquement que la conception et la mise en œuvre de vaccins à ARNm répétés et forcés aboutiront à l’injection d’une séquence génétique superflue sans justification.
6/ Pourquoi font-ils cela ? L’utilisation de passeports vaccinaux et d’une « réinitialisation bancaire » pourraient aboutir à un totalitarisme sans précédent. Le « dépeuplement massif » reste une issue logique.
7/ Tout le monde doit combattre ce totalitarisme.
Le Dr Yeadon se présente volontiers comme étant simplement un « gars ennuyeux » qui est allé « travailler pour une grande société pharmaceutique… »
« Mais l’année dernière, j’ai réalisé que mon gouvernement et ses conseillers mentaient au peuple britannique sur tout ce qui avait trait à ce coronavirus. Absolument tout. C’est faux, cette idée de transmission asymptomatique et que vous n’avez pas de symptômes, mais que vous êtes une source de virus. Que les confinements fonctionnent, que les masques ont une valeur protectrice pour vous ou pour quelqu’un d’autre, et que les variants sont effrayants et que nous devons même fermer les frontières internationales pour empêcher ces variants étrangers désagréables d’entrer.
[NOUS SOMMES PARQUÉS DANS DES ENCLOS, COMME DU BÉTAIL]
Ou, qu’en plus de la liste actuelle des vaccins génétiques que nous avons miraculeusement fabriqués, il faudra des vaccins “complémentaires” pour faire face aux variants.
Chacune de ces choses est manifestement fausse. Mais toute notre politique nationale est basée sur le fait que toutes ces choses sont globalement justes, même si elles sont toutes fausses. »
[CONVICTION ABSOLUTISTE]
Conspiration et pas seulement opportunisme convergent
« Mais ce que j’aimerais faire, c’est parler de ce qui, je pense, est probablement une conspiration. L’année dernière, je pensais que c’était ce que j’appelais “l’opportunisme convergent”, c’est-à-dire qu’un groupe de différentes parties prenantes a réussi à bondir sur un monde en plein chaos pour nous pousser dans une direction particulière. Il semblait donc que c’était un peu lié, mais j’étais prêt à dire que c’était juste une convergence.
Je pense maintenant que c’est naïf. Il ne fait plus aucun doute dans mon esprit que des organismes très importants dans le monde avaient soit prévu de profiter de la prochaine pandémie, soit ont créé la pandémie. La preuve est que des dizaines et des dizaines de gouvernements disent tous les mêmes mensonges et font les mêmes choses inefficaces qui coûtent manifestement des vies.
Et ils parlent tous du même genre de script futur qui est : “Nous ne voulons pas que vous vous déplaciez à cause de ces ’variants’” ; et ils disent tous : “Ne vous inquiétez pas, il y aura des vaccins “d’appoint”. Ils disent tous cela alors que c’est manifestement absurde.
Chaque individu sur la planète aura une identification numérique mondiale et un indicateur d’état de santé qui indiquera “vacciné” ou “pas vacciné”… Et cette sorte de base de données unique, exploitable de manière centralisée, applicable partout pour contrôler, fournira en quelque sorte un privilège, celui de pouvoir ou non effectuer telle transaction particulière selon ce que les contrôleurs de cette base de données de la population humaine mondiale décident. Et je pense que c’est de cela qu’il s’agit, car une fois que vous avez cela, nous devenons des jouets et le monde peut être comme le veulent les contrôleurs de cette base de données.
Par exemple, vous constaterez peut-être qu’après une réinitialisation bancaire, vous ne pourrez dépenser qu’en utilisant une application reliée à cette base de données, avec votre identifiant, votre nom et votre indicateur d’état de santé.
Franchir une frontière internationale est certainement l’utilisation la plus évidente de ces passeports vaccinaux, comme on les appelle, mais ils pourraient être nécessaires pour que vous puissiez entrer dans des espaces publics fermés. Je m’attends à ce que, s’ils le veulent, vous ne puissiez plus quitter votre maison à l’avenir sans une autorisation accordée sur votre application.
Même si ce n’est pas avec certitude la vraie intention de la campagne de vaccination, peu importe, le fait que cela puisse être vrai signifie que tout le monde lisant cela devrait se battre comme un fou pour s’assurer que le système de passeport vaccinal ne se réalise jamais.
Avec un tel système, c’est ce qu’ils pourraient en faire, et je pense que c’est ce qu’ils vont faire.
Imaginez l’invention d’une histoire sur un virus et ses variations, ses mutations au fil du temps. Une l’histoire relayée à travers les médias soumis, une histoire que personne ne peut mettre en doute grâce à la censure des sources alternatives. Une histoire qui est un mensonge.
Mais, néanmoins, il vous est répété que c’est vrai, et que nous avons le remède, avec un vaccin complémentaire. Vous recevrez un message, par l’intermédiaire du système d’identification global : « Bing ! Dr Yeadon, l’heure de votre vaccin complémentaire. Et, en passant, il ajoutera que vos privilèges immunitaires existants restent valables pendant quatre semaines. Mais si vous ne recevez pas votre vaccin complémentaire pendant cette période, vous serez malheureusement une “personne bannie”, et vous ne le voulez pas, n’est-ce pas ? C’est comme ça que ça fonctionnera, et les gens vont simplement marcher et ils recevront leur vaccin complémentaire. »
Le gouvernement ment, Big Pharma va de l’avant. Bientôt un dépeuplement de masse ?
« Je ne sais pas de quoi parle Vanden Bossche. Il n’y a aucune possibilité du tout, sur la base de tous les variants qui sont connus, environ 4.000, qu’un d’entre eux devienne plus dangereux.
Néanmoins, les politiciens et les conseillers en santé (de nombreux gouvernements) disent qu’ils le sont. Ils mentent. Eh bien, pourquoi ?
Voici l’autre chose : les sociétés pharmaceutiques affirment qu’il sera assez facile d’ajuster leurs vaccins génétiques.
Et voici la partie vraiment effrayante, les régulateurs mondiaux des médicaments comme la FDA, l’agence japonaise des médicaments, l’AEM, se sont réunis et ont annoncé, puisque les vaccins complémentaires seront considérés comme si similaires à ceux déjà approuvés par une autorisation d’utilisation d’urgence, que les sociétés pharmaceutiques n’auront plus à réaliser des études d’innocuité clinique.
Donc, vous avez d’une part, les gouvernements et leurs conseillers qui vous mentent sur les variants et prétendent que, même si vous êtes immunisé ou vacciné, vous êtes un risque et vous devrez revenir recevoir un vaccin complémentaire. Et, d’autre part, vous avez des sociétés pharmaceutiques qui vont fabriquer des vaccins complémentaires sans contrôle. Et si Yeadon a raison, et je suis sûr d’avoir raison ou je ne vous dirais pas cela, on va injecter aux bras de centaines de millions de personnes une s��quence génétique superflue dont il n’y a absolument aucun besoin ni justification.
Et s’ils veulent introduire une caractéristique qui pourrait être nocive et pourrait même être mortelle, ils peuvent même l’ajuster pour la mettre dans un gène qui causera des lésions hépatiques sur une période de neuf mois, ou pour que vos reins se détériorent progressivement. La biotechnologie vous offre des moyens illimités, franchement, d’invalider ou de tuer des milliards de personnes.
Et cette possibilité sera utilisée pour le dépeuplement massif, car je ne peux penser à aucune autre explication bénigne. »
Il est grand temps de dire : "NON MERCI" à tout ça et de ne plus accorder le moindre crédit à la moindre administration, le moindre expert, le moindre patron/élu.
C'est con ? C''est pourtant la seule solution viable.
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*Mon endométriose*
Mars est le mois de sensibilisation à l’endométriose, tous les ans c’est la période pendant laquelle je lis des dizaines témoignages sur cette infecte maladie aussi maltraitante que mal traitée.
Ces témoignages me brisent le coeur, parce que nous souffrons, ces témoignages me mettent en colère, parce que nous sommes bien toutes abandonnées, dénigrées, oubliées de la médecine faite par les hommes pour les hommes, mais ces témoignages me renforcent, parce que je ne suis pas seule, et qu’ensemble nous nous battons.
Cette année, c’est à mon tour de raconter mon endométriose.
J’ai eu mes règles assez jeune, au début du collège, et ça a été cataclysmique. Elles étaient hémorragiques et duraient des semaines, le tout en étant très douloureuses. On m’a rapidement mise sous pilule pour me réguler, Moneva, une pilule de 2ème génération.
Elle a très bien fonctionné, mes règles ont été raccourcies, restaient très douloureuses au point de souvent rater l’école, mais au milieu des années 90 c’est normal d’avoir mal pendant ses règles, même au point de rater l’école. En 2020 on sait un peu mieux que non, ce n’est pas normal.
En 2008, à 25 ans, j’habitais à Bordeaux, et j’ai voulu arrêter la pilule, par curiosité.
J’ai commencé à régulièrement avoir des douleurs à l’estomac, à ne plus pouvoir manger, je régurgitais tout dans des douleurs atroces. Je devenais fragile, j’attrapais tous les virus, je guérissais mal. Moi, punkette intrépide et aventurière, je commençais à avoir très peur de mon corps et de ce qui s’y passait, des maux que personne ne semblait comprendre.
Une anxiété qui ne m’a jamais quittée.
Il a fallu plusieurs mois d’enfer pour que je comprenne que ça arrivait juste avant mes règles à chaque fois.
J’ai finalement fait une fibro, le médecin me dit « vous avez de l’endométriose sur l’estomac, c’est bénin, reprenez la pilule et tout rentrera dans l’ordre ».
Je ne sais pas ce qu’est l’endométriose, on ne me dit rien de plus, j’ai entendu bénin, j’ai repris Moneva.
Tout est rentré dans l’ordre, j’ai oublié ce mot, je pensais que j’étais guérie de cette maladie qui m’est inconnue mais « bénine ».
On ne guérit pas de l’endométriose, et ce n’est pas bénin.
En 2015 je commence à faire de l’hypertension de façon subite et très élevée, je monte a 18/10, mon généraliste me fait peur sur le risque d’AVC, je suis paniquée.
Nous sommes en plein scandale des pilules de 2ème génération, j’ai dû moi même suggérer à mon médecin que c’était peut être Moneva mon souci. J’arrête Moneva, ma tension redescend, je reste en légère hypertension et je suis sous traitement depuis, probablement à vie.
Et c’est le début du vrai calvaire. Le premier.
Mon généraliste me met sous pilule en continu de peur que mon cycle redevienne erratique. Ça ne marche pas, au lieu de ne plus avoir mes règles, j’ai un peu mes règles en permanence, et mal au ventre en permanence, de plus en plus. Je suis de plus en plus fragile, je me sens malade, tout le temps. Je ne guéris jamais de rien, un rhume me cloue au lit 3 semaines.
Mon généraliste me dit que c’est le stress.
Je ne suis pas femme à ne pas chercher de solution à mes problèmes, c’est le stress ? Ok.
Je fais une rupture conventionnelle de mon job, je commence une thérapie cognitive et comportementale de gestion du stress, je fais de la cohérence cardiaque.
Mais j’ai de plus en plus mal. Mal à en trembler, mal à vouloir me lever dans un spasme de douleur la nuit et à m’effondrer par terre parce que je ne sens plus mes jambes. Mal à avoir tout mon système digestif bloqué, pendant des semaines, tout le bas de mon corps est tendu et dur, j’ai l’impression qu’on me remplit de béton et qu’il gonfle en moi en écrasant tout sur son passage.
J’ai mal, et j’ai peur. Ce n’est pas le stress, il se passe quelque chose dans mon corps et on ne me dit pas quoi. J´ai des douleurs si fortes que je me demande si je meurs, je fais des échos et on me dit que je n’ai rien, je vais aux urgences et on me dit que je n’ai rien.
Je sens que je n’ai pas rien. J’ai mal. Très mal.
Au bout de plusieurs semaines avec des paralysies régulières de douleurs, je refais une écho pelvienne mais cette fois ci en urgence, pas avec le même radiologue que d’habitude et j’ai la chance de tomber sur un jeune, qui me dit « ah mais c’est votre endométriose qui est inflammée, vous devez avoir extrêmement mal, il faut s’en occuper d’urgence. ».
Je pensais que l’endométriose c’était à l’estomac, je me souviens subitement de tout l’épisode bordelais. Je me sens escroquée sur mon propre corps, escroquée un diagnostic posé sans compassion ni explication, un diagnostic dont on ne m’a pas permis de prendre la mesure.
Je vais voir mon généraliste qui me dit « vous ne comptiez pas faire d’enfants de toute façon non ? ». Et bien je ne sais pas. Mais je souhaite avoir le choix, et est ce vraiment le premier point à aborder par rapport à, je ne sais pas, ma faculté à vivre sans douleur ?
Et je me renseigne sur l’endométriose. Parce qu’en 2015 d’autres ont commencé à parler, à témoigner, à sensibiliser. Et je ne les remercierais jamais assez parce que j’ai appris grâce à elle à connaître ma maladie, à apprendre mon corps tel qu’il est vraiment.
Malade, pour toujours.
C’est aussi la raison de ce témoignage. Il me fait mal, me faire me sentir plus vulnérable que ce que je ne voudrais être, mais si l’une d’entre vous peut se sentir moins seule, alors c’est une bonne raison de le faire.
Je change de gynéco. Il a l’air de connaître l’endo, d’avoir de la compassion. Il me met sous Luthéran.
C’est un progestatif hautement dosée, et ça se passe mal, très mal. Ma personnalité change, je suis sombre, moi si riante, je ne ris plus, j’ai des bouffées de chaleur, je ne dors plus, je perds mes cheveux par touffes entières sous la douche, j’ai des trous sur le cuir chevelu, j’en fais des cauchemars.
Et ça ne marche pas, j’ai mal, toujours mal. Je saigne, encore et toujours.
Je vais aux urgences, on me met sous Tramadol, je le vomis, on me donne des suppositoires de Lamaline, de l’opium pure, je vomis aussi. Rien ne peut apaiser la douleur sans me rendre malade.
J´ai un rendez vous au CHU de Rouen, ma ville natale, dans un des rares centres spécialisés dans l’endométriose. Je l’attends comme le grand soir, je pense qu’on va m’écouter. Me sauver.
Je me trompe.
Le médecin en charge parle à son dictaphone, pas à moi, veut me mettre sous ménopause artificielle, je lui demande ce que seront les effets secondaires, si je perds mes cheveux sous Luthéran, que sera mon corps sous ménopause artificielle ?
« Vous préférez avoir des cheveux ou ne plus avoir mal ? Allez me chercher une piqûre de Decapeptyl»
Non. Ni l´un ni l’autre. Je veux avoir le choix. Mon corps, mon choix. Je ne veux plus d’hormones.
J’entends parler du régime Seignalet, l’alimentation anti-inflammatoire. Je me renseigne sur comment gérer les maladies inflammatoires chroniques, sur la gestion de la douleur, la sophrologie. Je veux essayer de donner à mon corps les moyens de gérer lui même cette sombre merde qui m’empoisonne. Je veux comprendre mon cycle, naturellement, et vivre en harmonie avec cette maladie qui de toute façon ne partira pas. Si je la combat, je me combat moi même. J’arrête. J’arrête de lutter contre mon corps.
Je vais voir un acuponcteur, pour gérer la douleur. Il doit avoir 65 ans et me fait toute une tirade pour me dire que c’est mon corps de femme qui me punit de ne pas avoir fait ce pour quoi il existait : enfanter. Alors que j’ai plus de 30 ans. L’endo serait le revers de la médaille du refus d’une parentalité non désirée. Je suis partie sans payer.
Crève, vieux con.
Mon gynéco m’accompagne, me dit que de toute façon il n’y a pas de traitement pour l’endo, je suis un cobaye pour tout ce que je teste, donc autant tester autre chose, tant que je suis suivie.
Au bout d’un mois de régime
Seignalet et de tisanes dégueulasses ma protéine C réactive, marqueur de l’inflammation, passe sous le seuil normal, ce n’est pas arrivé depuis des années. Je gère la douleur par la méditation, jusqu’à n’avoir plus mal. Du tout.
Au bout d’un an l’endo n’est plus visible ni à l’écho ni à l’IRM, elle est en sommeil.
Je vis normalement, je fais attention, je suis plus fragile que la moyenne, je donne les moyens â mon système immunitaire de la gérer seul donc il ne peut pas faire grand chose d’autre mais j’ai appris à prendre soin de moi. Suffisamment pour calmer l’endométriose et vivre heureuse. Vivre.
Jusqu’à 2019. 3 ans de répit. 3 ans bénis, 3 ans seulement.
J’ai aussi des kystes ovariens, parce que quand ton système hormonal déconne, il déconne. Et ça Seignalet ne le calme pas. Je n’ai quand même plus aucune lésion d’endo, je suis très suivie, je commence à lâcher du leste. J’adapte mon alimentation, mon sommeil, ma consommation d’alcool, d’eau à mon cycle, j’en fais même un tatouage avec les cycles de la lune parce que c’est devenu mon mode de vie.
Je suis plus fragile que ceux qui n’ont pas une maladie inflammatoire chronique gérée sans traitement mais ça tient. Je vis. Je n’ai plus mal.
Et mon gynéco me propose en mai 2019 une pilule très fortement dosée en œstrogènes, pour virer les kystes. C’est dangereux pour l’hypertension, pour laquelle on augmente mon traitement de façon préventive. C’est dangereux pour l’endométriose, qui est oestrogénodépendante donc se développe avec les œstrogènes et ça peut donc la ranimer. Mon gynéco est rassurant, « prenez là 3 mois, c’est assez pour le kyste, pas assez pour l’endo ».
Il avait tort.
J’ai pris cette pilule de mai a juillet. Les kystes ne sont pas partis, et j’ai du lutter pour rester moi même à l’encontre des hormones.
4 octobre 2019, début du deuxième calvaire.
Je me lève avec des nausées, des vertiges, une douleur terrassante dans le bas ventre à droite, entre l’ovaire et la fosse iliaque, et je me dis que le kyste s’est rompu parce que les symptômes sont les mêmes. Je prends rdv avec le gyneco l’après-midi même qui me dit que le kyste est ok mais qu´il pense que j’ai l’appendicite et qu’il faut que j’aille aux urgences chirurgicales de suite.
Je vais à St Antoine, je suis rejointe par une amie, puis une deuxième, puis un troisième, qui me font des danses pour me distraire du fait que mon sang remonte dans la perf au lieu de prendre l’antidouleur parce que je suis stressée et mon coeur bat fort, trop fort.
J’ai, encore une fois, peur.
Je passe un scanner, le staff est ignoble de dureté et d’absence de compassion, pour autant je les comprends, ils travaillent dans des conditions ignobles et je soutiens leur grève, mais c’est éprouvant pour moi.
Le médecin revient et la sentence tombe : « vous n’avez rien ».
J’ai déjà vécu ça. Je sais instantanément que c’est l’endométriose qui est de retour. Je sais aussi pourquoi. J’ai pris des œstrogènes. Le risque était minime mais il était là.
C’est reparti. Tu ne m’as pas manqué, chère Amie.
Je prends rendez vous chez un spécialiste de l’endo, qui a écrit des livres sur le sujet, je dois attendre le 18 novembre pour le rendez vous. 150€ le rendez vous, sans examination. Pour avoir une ordonnance avec un radiologue spécialiste du diagnostique de l’endo en échographie, pour laquelle je dois encore attendre le 19 décembre.
Entre temps je me dis que je vais prendre soin de mon corps, je reprends Seignalet à temps complet, la méditation, et je commence le yoga. Du Yin Yoga, basé sur les étirements. Je pense que c’est une bonne idée, pour ne pas que mon esprit se dissocie de mon corps face à la douleur.
Sauf qu’il y a quelques années j’ai eu un accident, avec le coup du lapin, une hernie discale cervicale que j’ai mal soignée parce que j’ai refusé l’arrêt de travail à l’époque, un an de minerve, deux ans de kiné. Et je savais que la course à pieds était contre-indiquée, ce que je ne savais pas c’est que le Yin Yoga l’était aussi. Parce que c’est trop d’enroulement et de poids sur les cervicales.
J’ai voulu faire du bien à mon corps. Sans le savoir j’ai fait du mal à mon corps.
J’ai commencé à avoir des douleurs dans le thorax et le bras, je suis avec une amie (❤️), on appelle SOS Médecins, qui nous renvoient vers le SAMU, qui nous envoie 4 pompiers et 3 ambulanciers, dans mon mini appartement, qui me posent des dizaines de questions en me faisant des électrocardiogrammes. Mon coeur est ok mais j’ai pris une pilule de 2e G pendant 20 ans, en fumant, je fais de l’hypertension, ils m’estiment à risque et craignent une embolie pulmonaire. Les pompiers m’attache à une civière dans le camion et c’est parti pour les urgences de St Antoine, un mardi a 23h.
Une des pires soirées de ma vie, le mec en crise psychotique a ma gauche, le mec en overdose de MDMA à ma droite, ma pote qui m’envoie des messages en larmes parce que ça craint dans la salle d’attente, l’infirmier qui me répète que si je bouge je peux mourir alors que je crains de me faire agresser dans mon coin de couloir.
5h plus tard j’ai juste une déchirure intercostale.
D’autres douleurs similaires mais plus irradiantes surviennent deux semaines après, je vais chez mon généraliste qui craint encore un problème cardiaque ou une embolie pulmonaire et m’envoie... aux urgences. Cette fois ci de la Pitié Salpetrière où ils ont été bien plus humains. Toujours les mêmes examens, toujours rien.
Je retourne chez le généraliste, je lui dis que moi je crains surtout la hernie discale et que bizarrement les douleurs sont toujours après le yoga. Il me répond que non « ça doit être le stress ».
Oui là je suis stressée. J’ai les symptômes de l’appendicite la moitié du temps, on me dit tous les 15 jours que je suis peut être en train de mourir, effectivement je ne suis pas dans un état de plénitude absolue.
Pendant ce temps j’ai toujours mal au ventre, et toujours « sans raison ». Mon généraliste continue de penser que c’est l’appendicite, et je refais un scanner en novembre. Toujours rien. Un épanchement inexpliqué dans la fosse iliaque droite mais pas d’appendicite.
Et après le scanner j’ai le sentiment profond que quelque chose ne va pas avec la veine qu’ils ont piqué avec le produit de contraste. Ma main droite est plus transparente que d’habitude. J’en parle à mon généraliste qui ne regarde même pas et dit...
... « ça doit être le stress ».
La peur commence à changer de camps. Je commence à avoir plus peur du corps médical que de mon propre corps. Je ne me sens pas écoutée, pas suivie, les problèmes s’accumulent sans réponses. Je n’étais pas stressée à la base, je vivais ma meilleure vie, pleine d’amis, de concerts, d’un job que j’aime, pleine d’amour et de rire. Maintenant je stresse, maintenant j’ai peur. Je commence à faire des cauchemars.
Des cauchemars de scanners dans lesquels j’appelle à l’aide et on ne me répond pas. Les battements de mon propre coeur me font peur.
Suis je en train de mourir ?
Comment savoir si je dois aller aux urgences si j’ai mal partout mais que j’en ressors toujours avec un « vous n’avez rien » ?
Le stress commence à se manifester de façon cachée, de l’eczéma dans des endroits invisibles (cuir chevelu, derrière les genoux), troubles du sommeil, perte d’appétit, crises d’angoisse, les premières de ma vie.
Et un miracle se produit. Mon généraliste est en vacances et est remplacé par un médecin d’Ipso Paris, en décembre. Et je lui raconte tout. Je m’excuse en arrivant au cabinet parce que je sais que ça va être long et je me sens coupable de ce corps complexe et douloureux.
Et il prend le temps. De tout écouter. De me laisser pleurer. De me laisser répéter tous les mots qui m’ont choquée, qui me marquent encore.
Et il examine. Il examine tout.
Il m’apprend que le Yin Yoga est déconseillé après une hernie cervicale. Il me fait des tests de motricité qui confirment les symptômes d’un retour de la hernie, me fait faire un IRM en urgence, double hernie cervicale. Je n’ai pas que fait revenir ma hernie discale, je l’ai empirée.
Il regarde mon bras, j’ai bien une veine qui n’a pas supporté le produit de contraste, elle est plate, ça se voit à l’oeil nu, encore faut il prendre le temps de regarder.
Il m’envoie faire un bilan chez un cardiologue, tout va bien, mon hypertension est traitée et suivie, mon coeur en pleine forme, je ne prends plus la pilule de manière régulière depuis trop longtemps pour être à risque, je ne suis pas plus à risque que quiconque.
Ce ne sont pas que des bonnes nouvelles, mais ce sont des réponses.
Il n’en manque qu’une : l’écho de diagnostique de l’endométriose.
19 décembre 2019.
J’attends ce jour avec impatience, enfin je vais savoir ce qu’il y a dans mon ventre. Là je suis tout sauf stressée. J’aurai du.
L’échographe rentre dans la pièce, on m’a déjà demandé de me déshabiller. Il ne me dit pas bonjour, ne me demande pas où j’ai mal, introduit la sonde sans prévenir, ne parle qu’à son écran dans un langage médical que je ne peux pas comprendre. Je comprends qu’il voit des problèmes mais je ne les comprends pas et j’ai besoin de comprendre, comprendre mon corps, comprendre mes douleurs. Je lui demande de m’expliquer, il soupire, « oui bah vous avez des lésions d’endométriose là et là, c’est pour ça que vous êtes là de toute façon non ? ».
Je lui dis que non. Que mes douleurs sont dans la fosse iliaque donc il ne devrait pas les voir en échographie endoscopique. Il me demande où. Je lui montre.
Il appuie à l’intérieur avec la sonde, et de sa main sur mon ventre. Fort. Je hurle de douleur. Je vois blanc, je fais un malaise vagale. De douleur. Pendant un examen médical.
Je reprends mes esprits, il n´a pas arrêté l’examen pendant mon malaise. Je dois moi même enlever sa main qui appuie sur la zone la plus douloureuse de mon corps.
Il change de sonde pour passer à une écho classique et constate que j’ai des pseudo kystes d’endométriose extra utérins, dans la fosse iliaque.
Je demande comment je peux savoir si les douleurs sont l’endo ou l´appendicite. « Vous ne saurez pas, un jour ça sera peut être l’appendicite. »
Il fini par : « oh et ça va ça fait mal mais ce n’est pas non plus un cancer du côlon » et s’en va.
Fils de chien. Je souhaite ta mort. Je te noierais dans le sang de mes règles.
Je n’ai pas voulu attendre le compte rendu, ils ont dit qu’ils me l’enverrait par mail, je relance toutes les semaines. J’attends ce compte rendu pour remonter une plainte à l’ordre des médecins.
24h après j’ai fait la plus grosse crise d’angoisse de ma vie. Un choc de décompensation.
J’ai revu le remplaçant béni qui est désormais mon généraliste, qui m’a expliqué que c’était ça, la violence médicale. Que ce que je vivais là c’était un stress post traumatique. Et qu’on allait prendre le temps de tout guérir, mon corps, mon esprit.
Je suis suivie et arrêtée pour la hernie discale, c’est long, douloureux, pénible. Et ça vient d’une volonté de vivre avec l’endométriose.
Je suis suivie et traitée pour le stress post traumatique. C’est long, douloureux, pénible. Et ça vient d’une mauvaise appréhension de l’endométriose par le corps médical.
Je suis suivie pour l’endométriose, c’est long, douloureux et pénible, j’attends que mon corps ai assez de force pour poser un stérilet progestatif léger (mon seul espoir, si vous ne l’avez pas supporté svp abstenez vous de me le faire savoir, chaque femme supporte chaque hormone différemment).
C’est un paradoxe immense car l’endométriose consume tellement mon système immunitaire qu’il m’est plus difficile de guérir de tout le reste, ça me rend infiniment fragile. Je me suis faite dévitalisée une dent et j’ai fait 2 infections tant je ne suis résistante à rien, et la hernie prend son temps pour guérir.
Mais j’ai aussi besoin que mon corps reprenne des forces pour mettre en place une potentielle solution à l’endométriose.
Mais on a déjà réussi à s’entendre, elle et moi. J’ai confiance dans le fait qu’on retrouvera une forme d’équilibre et que je pourrais vivre à nouveau normalement.
Normalement pour une personne malade, pour toujours.
Il n’existe actuellement pas de traitement pour l’endométriose.
Cette histoire ce n’est pas que mon histoire. Elle est d’une banalité écoeurante, contre laquelle nous devons tous agir.
Cette histoire, c’est l’histoire d’une femme sur dix.
Aidez nous à faire parler de cette maladie. Soutenez les associations.
Refusez le tabou autour des règles qui est la cause de notre invisibilité.
Nous témoignons de nos pires douleurs, de nos intimités.
Il faut que ça compte.
Vivons nous vraiment dans un monde dans lequel le viagra existe mais dans lequel les patientes, nombreuses, d’une maladie reconnue comme parmi les plus douloureuses, sont jugées, non diagnostiquées, non traitées, traumatisées ? Parce que c’est une maladie féminine ? Qui touche à cette chose si sale que sont les menstruations ?
Non. Je refuse. Refusons.
Le 28 mars je trimballerais mes cervicales blessées, mon utérus lésés et mes kystes extra utérins à l’Endomarch, la marche mondiale contre l’endométriose.
Venez.
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TW : santé, fausse couche, grossesse, cancer, traitements médicamenteux, avortement. Pour les personnes qui n’arriveraient pas à traduire : Une personne sous traitement (methotrexate) contre une maladie rhumato se voit empêcher de recevoir son traitement aux Etats Unis car celui ci peut provoquer des fausses couches. Petite explication de cette dérive qui me terrifie depuis le premier jour, et qui va provoquer la mort de femmes alors qu’on pourrait l’éviter. Le méthotrexate c’est un traitement très utilisé pour traiter les maladies rhumatos, et pour vivre avec une personne ayant une SPA, je peux vous dire qu’en crise, sans solution, on ne peut pas marcher. Juste vivre est une souffrance, on a besoin d’aide pour aller aux toilettes, c’est pas juste un lumbago (vmvs comme c’est douloureux déjà, alors IMAGINEZ LE BAIL). Le fait de priver des femmes de ce traitement, c’est les condamner à la souffrance. Hors, en moyenne, c’est 7 ans d’errance médicale avant le diagnostic d’une maladie rhumato. Double peine. Rajoutons à cela la difficulté de trouver le bon traitement, le bon dosage, etc. Des femmes vont souffrir, certaines vont même en mourir. Tout cela parce que ça peut provoquer des fausses couches. Hors, lors de ces traitements, les femmes sont sous contraception (c’est presque obligatoire à ma connaissance) car elles savent que ce genre de médicament provoque des malformations chez les foetus et donc si jamais il y avait une grossesse pendant la prise de métho, elles avorteraient probablement (aussi parce qu’une grossesse pendant une crise, c’est absolument insoutenable.). Donc avant le traitement, il est souvent proposé de conserver des ovules, ou des solutions similaires (j’suis pas assez calée sur le sujet pour donner des détails) Mais le methotrexate, c’est aussi, un traitement de chimiothérapie. Ici, la liste des maladies sur lequelles ce traitement agit : - cancers bronchopulmonaires à petites cellules - cancers de l’ovaire - cancers de la vessie - cancers du sein - cancers otorhinolaryngologiques - choriocarcinomes placentaires - leucémies aiguës lymphoblastiques - lymphomes malins non hodgkiniens - maladies de Crohn - polyarthrites chroniques juvéniles - polyarthrites rhumatoïdes - psoriasis étendus et sévères - rhumatismes psoriasiques - sarcomes des os Je vais donc parler de celui que j’ai connu, c’est à dire le choriocarcinome placentaire, pour être moins scientifique, un cancer de la grossesse (parce qu’ici, on a la flemme). Je vais développer vite fait, en méga simplifié : parfois, lors de la fécondation, y’a un problème au niveau génétique qui fait que le placenta fait de la merde en gros, et se transforme en tumeur, de base, benigne. La solution, dans ce cas là, c’est : une prise de médicament pour provoquer une fausse couche ou un curetage (aka une IMG dans les deux cas) (vous voyez les problèmes arriver, n’est ce pas ?) Parfois il y a eu un foetus (môle hydatiforme partielle) et parfois non (môle hydatiforme complète), vous avez des symptômes de grossesse, des taux d’hormone de grossesse, bref, tout. Si une fois le traitement fait, tout revient à la normale, tant mieux. Mais il arrive que des résidus de tumeur soient toujours là. Et que cela devienne malins. Il faut alors un traitement chimiothérapique. Le plus souvent, une petite cure de.......... Méthotrexate, ça suffit, mais parfois il faut plus. On va donc s’attarder quelques instants sur ce qui peut se passer du coup aux Etats Unis, et ce qui se passe probablement déjà ailleurs : - Une femme, qui veut avoir un enfant, peut voir sa vie en danger, alors qu’elle souhaite simplement faire entrer une nouvelle vie dans son foyer. - Une femme, qui a eu une grossesse accidentelle, qui voulait simplement avorter parce qu’elle ne voulait pas d’enfant, ou pour une raison qui lui est propre (et qui, on le rappelle, est TOUJOURS légitime), peut voir sa vie en danger. - Une femme, qui a fait une fausse couche, et découvre après coup que ce n’était pas juste la perte d’un foetus, mais aussi un fucking cancer, peut voir sa vie en danger. La grossesse en tant que telle est déjà une période dangereuse pour la personne portant le foetus. C’est un danger de mort lorsqu’on interdit l’IVG, qu’on restreint les IMG, et qu’on prive de traitements les femmes. J’ai vécu une môle hydatiforme complète, qui s’est transformé en choriocarcinome, j’ai eu des injections de méthotrexate, des années plus tard j’ai eu un enfant, dans tout ce que j’ai vécu, ma vie a été à un moment donné, en danger. Mais j’ai eu accès à tous les soins possibles pour me protéger, et me sauver. Les prolifes auraient voulu ma mort, certains sans même le comprendre. C’est ça, la réalité. Sans tout ça, je serais morte. C’est pleine d’émotion que je vous raconte tout ça, ça n’a pas pour but de vous faire peur, jamais. Il faut savoir que ça existe, que c’est possible.
Je ne préfère pas vous donner des liens de structure à soutenir aux Etats Unis car je ne les connais pas, mais n’hésitez pas si vous avez confiance, et si vous avez des liens. Par contre, vous pouvez soutenir la recherche de ma maladie passée, dont le centre est à Lyon (sorry pour les noms wtf, c’est pas moi qui choisi) mais aussi les associations de proximité qui soutiennent le droit à l’avortement : https://www.chu-lyon.fr/sites/default/files/livret_mole_hydatiforme.pdf https://www.mole-chorio.com/ https://www.asso-asmt.com/ Le droit à l’avortement, c’est protéger toutes les personnes pouvant tomber enceinte (je m’excuse par ailleurs d’avoir beaucoup dit femme, j’ai pas vraiment réussi à formuler le tout correctement pour être inclusive, mais les concerné.e.s n’hésitez pas à me parler pour qu’on rende le tout inclusif justement), toutes, parce que la privation de ce droit, entrainera forcément d’autres horreurs pour les concerné.e.s. (je le précise même si j’pense pas que vous serez beaucoup à lire ça mais pas de délire de courage et tout dans vos réac, c’est hyper relou, y’a 0 courage à deal avec une situation comme celle là, y’a pas le choix en fait.) Merci d’avoir pris le temps de lire, omg c’est si long, il doit manquer des pavés, y’a tellement de choses à dire !!! mais ça me pesait vraiment depuis plusieurs semaines, et Butter (elle saura se reconnaître) a partagé ce post et ça m’a fait tellement de peine. Force à vous, le combat continue, et il doit être intersectionnel pour être utile ! See u.
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numérique et promesse de salut face aux souffrances de la matière
(@eunpyon sur twitter)
“C’est quand le fantôme devient réel que le réel devient fantomatique. » affirme Günther Andrews suite à la démocratisation de la télévision, sur un ton trahissant son inquiétude. La crainte de voir les illusions, les ombres de la « caverne » mettre en échec le monde réel n’est pas récente, simple réalisation de l’analogie prophétique de Platon. Aujourd’hui, plus que jamais concentrée sur la santé, la sécurité physique et le bien-être matériel, la société moderne est pourtant l’héritière des religions monothéistes, qui condamnent les plaisirs de la chair au profit de la pensée. Avant même l’ère du virtuel généralisé par le numérique, l’idéal religieux dématérialisait l’homme et concrétisait l’esprit. Ce que propose le numérique apparait alors comme un prolongement de cette aspiration à la transcendance. En modifiant le monde, en le virtualisant – et donc, en laissant la place à l’image -, il offre un nouvel espoir de salut : celui d’une liberté individuelle quasi-inarrêtable. Mais pour l’atteindre, il semble exiger que l’on utilise la technologie matérielle qui permettrait satisfaction de cet idéal.
Cette exigence d’une société numérisée marchant au rythme des uns et des zéros (dans laquelle nos données devient monnaie d’échange, car rien n’est gratuit dans le capitalisme, et les applications qui prétendent l’être font juste payer autrement) est-elle symptomatique d’une descente vers la « caverne » de Platon, ou est-elle une simple avancée (naturelle ?) dans l’évolution, l’être humain s’affranchissant des contraintes matérielles ? Tout est fait pour que le rapport entretenu à la matière soit rendu confortable dans la société de consommation capitaliste à l’ère du numérique. Pourtant, ce même numérique dernier semble tendre à rendre la matière obsolète. C’est bien les avancées technologiques qui, malgré tout, donnent à l’Homme une nouvelle vocation prométhéenne à se dépasser par les moyens matériels.
Quand Aldous Huxley écrit Brave New World (Le meilleur des mondes en version française), il imagine une société future « apaisée » par l’absence totale de troubles du corps, pourtant utilisé à outrance dans les pratiques sociales (sexualité banalisée dès l’enfance, presque vue comme une convention puérile, orgies…). Ce plaisir quasi-permanent serait rendu possible par l’existence d’une drogue, le soma, qui endormirait l’esprit et laisserait libre cours aux désirs de la chair. Cette œuvre intemporelle fait écho dans la société de consommation actuelle : le confort est érigé comme valeur suprême, les produits alimentaires les plus accessibles sont industriels et addictifs, et les consommateurs en sont victimes et non coupables pour la plupart.
Selon Michel Serres, auteur de Petite Poucette : la génération mutante, ce n’est ni un progrès ni une catastrophe, mais simplement la conséquence du traumatisme d’un monde qui ne veut plus connaitre la souffrance, tendance exacerbée par les brutalités du XXe Siècle. (Pourtant, y’a-t-on mis fin ?) Les enfants millenials sont beaux, exposent leur corps et jouissent des plaisirs matériels que l’uberisation semble promettre, légitimement. Pourquoi se cacher ? Nés « attendus et entourés de mille soins », ils ne parlent plus la langue des anciens, qui venaient au monde « à l’aveuglette et dans la douleur ». La matière est exposée sous des projecteurs de transparence, matière qui était jusque-là dissimulée par la bienséance et reléguée au secret. Nous sommes loin des rêves diurnes de Madame Bovary, qui ne pouvait faire confiance qu’à son imagination pour donner vie à ses fantasmes romanesques...
Peut-être que l’attention croissante accordée au matériel n’est qu’un symptôme de sa perte de valeur (valeur marchande, bénéfice au capitalisme, ou valeur morale ?).
Le numérique, en laissant place au virtuel, « profanise » la matière au profit de l’image. La violence endémique, les mutilations et autres déformations corporelles deviennent monnaie courantes, simples assemblages de pixels répandus sur le web (sans même creuser jusqu’au darkweb, il suffit de passer un peu de temps sur twitter ou sur 4chan, où le contenu brutal, fascisant, voire illégal circule en quasi-liberté). La dématérialisation de l’horreur la rend irréelle, simple satisfaction d’un voyeurisme désinhibé par la facilité d’accès – car il a bien toujours existé, ce voyeurisme, plus ou moins refoulé par la pensée religieuse, par la bienséance qui censurait la violence des tragédies... Aux Etats-Unis, il est prouvé que l’essor des big data va de pair avec une croissance des troubles psychopathologiques chez les adolescents, explication partielle des fusillades de masse (sans parler de l’embrigadement par l’alt-right des garçons blancs hétérosexuels sur les forums de gaming, insidieuse mais bien réelle et efficace). Au Japon, le phénomène hikikomori met à l’évidence: certaines jeunes personnes subissent une dématérialisation de chaque aspect de leur vie, lorsque celle-ci est devenue trop contradictoire ou insoluble : la guerre, l’économie mais aussi la sexualité. Byung-Chul Han, dans son ouvrage intitulé Le désir : enfer de l’identique évoque cette « pornographisation du monde ». Loin de diaboliser le porno, il englobe un phénomène bien plus général, qui s’applique à toutes les sphères de société. (La pornographie est un domaine de travail comme un autre, et je rappelle que respecter les acteur-ice-s porno relève de la simple décence.) Il n’empêche que la pornographie, aujourd’hui, c’est plus d’un tiers du contenu partagé sur le net – sans condamner, le fait reste intéressant à relever. C’est par son absence d’érotisme, qui évoque le secret, que le porno apparait obscène lorsqu’on le découvre, et qu’il semble ensuite banal, anatomique. Personnellement, j’ai découvert que le porno me laisse (moi et mes connaissances) complètement indifférent.
La solitude est la photographie du monde moderne, pourtant surpeuplé. Evidemment, les gens échangent, peut-être plus qu’auparavant, mais l’absence d’empathie reste criante, particulièrement parce qu’on prétend être à l’écoute – je pense aux minorités encore et toujours muselées, aux politiques et célébrités qui veulent à tout prix sembler inclusives et bienveillantes, mais ne font pas preuve d’écoute, et sans cesse on s’offusquera : « encore ? en 2019 ? » mais je pense que le progrès n’avance (malheureusement) pas linéairement avec le temps. Cette solitude, dans n’importe quelle consommation virtuelle – déjà existante dans les romans, dont les univers reposent sur les images – prend place dans tous les rapports sociaux à présent. Nous communiquons et construisons nos fantasmes les yeux rivés sur le mur de la caverne.
Le numérique qui cherche tant à dématérialiser n’est qu’un produit de technologie, finalement. Ce n’est qu’un concept prométhéen : feu sacré qui permet la croissance incroyable des données et des possibilités d’action de l’espèce, mais qui pourrait tout aussi bien devenir arme mortelle. Tout remède est poison selon l’usage, et l’espèce humaine, voulant s’affranchir des contraintes matérielles pour dépasser sa nature, use de ses moyens à ses risques et périls. Le numérique, en imposant le virtuel (qui a toujours existé), comme nouvel absolu, aliène simplement la matière, faisant des identités individuelles des golems animés non pas par un texte biblique mais par des algorithmes, des courbes et des histoires de profit. (We live in a society, la matrice nous contrôle, je sais.) Car derrière les nombres se retrouvent toujours l’idéologie, et cette idéologie veut nous promettre la délivrance : quoi de mieux que de ne plus dépendre d’aucune contrainte matérielle pour s’assurer de ne jamais souffrir ? Le numérique semble alors despotisme doux, prêt à nous guider d’un œil paternaliste, système de domination contre lequel même la liberté ne peut rien, puisqu’elle en serait l’aboutissement, la promesse finale. Son arme, pour robotiser les individus, se trouverait dans la dématérialisation systématique et systémique. Ce n’est pas une fatalité : l’organe obstacle à plus de démocratie, voire à un véritable « salut » de l’espèce dans son évolution peut devenir organe moteur. La matière, couplée au numérique, peut permettre à l’espèce de trouver le courage d’être autonome. C’est la promesse du transhumanisme, si on l’adopte avec idéalisme, voire utopisme. Dans la série Netflix LOVE, DEATH + ROBOTS, l’épisode « Good Hunt » (mon préféré) illustre avec justesse cette hypothétique nouvelle nécessité. Dans un pays ayant subi une modernisation forcée suite à une colonisation violente, la spiritualité et le folklore meurent à petit feu (c’est bien le résultat de l’impérialisme colonial). Le protagoniste, mécanicien, utilise la technologie, d’abord outil d’oppression, pour se donner les moyens de se défendre face aux exactions. Peut-être que le numérique, utilisé de cette façon, devient forme ultime de désobéissance civile, moteur d’une société émancipée par les possibilités de la matière. J’aimerais croire complètement en cette idée...
Toute grande révolution industrielle apporte son lot de bouleversements, et la peur de voir le monde se dématérialiser au profit d’un règne des images existe depuis que Socrate déplore l’invention de l’écrit (pendant que ses élèves s’envoient des lettres, comme quoi les nouvelles générations se font cracher dessus par les anciennes depuis la nuit des temps). Mais si l’essor du numérique laisse penser qu’il faut tout dématérialiser, cela reste une illusion. Après tout, l’impératif relève soit de la morale soit d’une exigence religieuse. Or, le numérique n’en prend pas compte, c’est un phénomène qui vit de lui-même, sans ignorer les idéologies de ses créateurs. L’usage détermine s’il devient remède (apprentissage intuitif, sérendipité, politisation des jeunes, partage productif, safe place pour certain-e-s même) ou poison, là où le matérialisme et l’individualisme sont valeurs ultimes.
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“Entre l’attente d’un miracle qui ne vient pas et la résignation à une quotidienneté qui ne nous convient pas.”
The Leftovers, le troisième côté du miroir de Sarah Hatchuel et Pacôme Thiellement
Qu’est-ce qui fait que l’on s’attache à une série, à un film, à un disque ? Qu’est-ce qui fait qu’une série ne nous effleure pas comme une brise d’automne mais qu’elle nous secoue, qu’elle nous désaxe, qu’elle nous décolle de notre socle ? J’ai parfois l’impression que c’est précisément pour percer ce mystère que je lis, que je regarde et que j’écoute toujours plus. Parce que l’appréciation d’une nouvelle œuvre me permet de comprendre la fascination que j’ai eu pour une autre.
Pourquoi donc je raconte ça ? Parce qu’il me semble que le brillant essai de Sarah Hatchuel et Pacôme Thiellement n’est qu’un immense aller-retour, un jeu de ping pong entre l’auteur et l’autrice, et un va-et-vient entre les deux séries de Damon Lindelof Lost et The Leftovers. Et que la question centrale reste, en un sens, sans réponse : qu’est-ce que The Leftovers nous a fait ? Pourquoi est-ce qu’une poignée d’êtres humains, se sont mis à pleurer incontrolablement devant cette série ? Est-ce que ce mystère est aussi insondable que celui qui fait, dans la fiction, que 2% de la population s’évapore d’une seconde à l’autre ?
Alors Sarah Hatchuel et Pacôme Thiellement élaborent des théories. Peut-être que cette série est la première à avoir questionné notre rapport au monde (et notre rapport à la fiction) maintenant que nous voilà face à un désastre écologique inévitable. Elle a dit quelque chose d’indicible. Peut-être que nous l’avons aimée parce qu’elle nous décevait parfois. Nous l’avons aimée pour les réponses bizarres qu’elle apportait à des questions que nous n’arrivions pas à formuler. « The Leftovers parle de notre époque, écrit Pacôme Thiellement. […] Nous n’avons pas connu le Sudden Departure et la perte de 2% de la population, mais, pour autant, nous vivons dans l’état suspendu de ces « citoyens résiduels », entre l’attente d’un miracle qui ne vient pas et la résignation à une quotidienneté qui ne nous convient pas. »
La réflexion qui m’a le plus passionnée est celle qui envisage The Leftovers comme une série sur l’Anthropocène (« ère où les activités humaines sont devenues des forces géologiques et climatologiques et ont des conséquences si néfastes sur les écosystèmes de la planète qu’un seuil de non-retour semble avoir été déjà dépassé », explication de Sarah Hatchuel p.88). « The Leftovers, explique Sarah Hatchuel, à l’image de l’anthropocène qu’elle met en scène et qui l’engendre, est une arène de dilemmes tragiques et obscurs dans un contexte où la lecture des signes et des symptômes est de plus en plus limitée. » L’essai apporte ainsi des éclairages passionnants sur la scène préhistorique du début de la saison 2, sur les rêves de Kevin, sur l’épisode final, sur toutes ces séquences qui m’ont marquée très profondément tout en me laissant parfois perplexe.
Thiellement et Hatchuel posent sans cesse la question de la place du spectateur dans The Leftovers. Perdu, déboussolé, déçu parfois. Ému aux larmes. Leur essai lui-même est un endroit ouvert où chacun·e à sa place. On y réfléchit à son rapport à la religion. Au féminisme aussi, avec les parallèles passionnants de Sarah Hatchuel sur la chasse aux sorcières ou le personnage de Nora. À des sujets intimes : notre rapport aux autres, notre rapport à l’amour, à la religion, notre passion pour la fiction. Est-ce qu’elle nous endort ? Est-ce qu’elle nous éloigne de la nécessité de combattre ? Comment fait-on une fiction qui compte en 2019 ?
Et puis bien sûr il y a cette merveilleuse aventure qu’est le visionnage de Lost qui revient sans cesse, comme un leitmotiv. Comment Lost nous aide-t-elle à comprendre The Leftovers ? Comment nous aide-t-elle à mieux comprendre la vie ? Pour avoir des éléments de réponse je ne peux que vous conseiller de vous pencher sur cet excellent essai, merveilleusement bien écrit. Il éclaire une série particulière, à un moment donné, mais il éclaire à mes yeux bien plus encore. Un mystère aussi indicible que l’œuvre de Lindelof.
The Leftovers, le troisième côté du miroir, paru aux éditions Playlist Society
The Ghost and Mrs. Muir (Joseph L. Mankiewicz, 1947)
Samedi midi, en sortant d’une séance du Joker de Todd Phillips, indifférente et blasée, j’ai dit à la personne qui partage ma vie qu’il fallait absolument que je vois un excellent film pour mon post du lundi — sinon je n’aurais rien à écrire.
Et voilà qu’il me sort ce merveilleux film de Mankiewicz, The Ghost and Mrs. Muir, qui était tout ce que j’attendais et bien plus.
Le film raconte l’histoire de Lucy Muir, une jeune femme qui se retrouve veuve après le décès de son mari, un architecte plutôt médiocre. Soudain libre, elle décide de quitter la maison de sa belle famille pour s’installer près de la mer avec sa fille dans une bâtisse dont tout le monde raconte qu’elle est hantée. Chacun y va de son petit conseil sur son déménagement : le promoteur immobilier, sa belle-sœur, sa belle-mère. Elle fait une erreur. Une jeune femme seule n’a pas le droit de voler son indépendance de cette manière. La liberté d’une femme est aussi terrifiante qu’une maison hantée. Mais voilà que Lucy le fait malgré tout.
Arrivée dans la maison, elle fait la rencontre d’un fantôme, le capitaine Gregg, dont le portrait est accroché dans sa chambre. Après avoir affronté tant d’obstacles, Lucy ne compte pas se laisser chasser par un énième esprit patriarcal. Très rapidement, Gregg décide de baisser sa défense et de laisser la petite famille s’installer dans son ancienne maison. Jusqu’à ce qu’un homme en chair et en os (eurgh) fasse son apparition...
Au-delà d’être une splendeur visuelle, avec ce noir et blanc magnifique (qu’y a-t-il de mieux que ce noir et blanc velouté des années 40 ? Rien ?), ces bougies qui éclairent des tableaux et des visages, ces géniales touches de fantastique et ce décor épique de bord de mer, The Ghost and Mrs. Muir est un merveilleux film sur l’émancipation d’une femme. La présence de ce fantôme imaginaire, que l’on peut lire comme l’émergence physique de la partie enfouie d’elle-même, l’aide à prendre confiance en elle et réussit à vaincre sa timidité. Elle envoie balader sa belle-famille, elle écrit un roman sur les aventures épiques d’un marin, elle s’avoue à elle-même qu’elle n’aimait pas son mari et qu’elle avait des désirs d’indépendance. Elle s’accepte dans ses moments de vulgarité, dans son désir de solitude, dans ses envies d’artiste. Le fantôme est une excuse toute trouvée pour s’émanciper. Ne dit-on pas d’ailleurs que "derrière toute grande femme il y a un vieux marin imaginaire bourru” ?
The Ghost and Mrs. Muir raconte l’histoire d’une écrivaine et de sa “muse”. À l’époque, ce n’était pas acceptable d’être une femme seule, ou d’être une autrice qui écrit sur un marin (on comprend que le roman raconte aussi ses aventures sexuelles) — alors Lucy s’est inventé un double qui aurait le droit de faire tout cela. Un homme.
La deuxième partie du film est beaucoup plus mélancolique, mais le personnage ne perd jamais de sa superbe. Gene Tierney, l’héroïne de Laura d’Otto Preminger, est magnifique dans un rôle très inhabituel et inattendu. Si vous cherchez un film pour Halloween et bien c’est tout trouvé.
Et pour finir, ce disque est très beau ! Écoutez-le !
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Et puis...
Si vous avez envie : de lire des BD !
De lire un texte beaucoup trop long sur Brest !
Et bien faites donc !
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Keto Top Avis
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▲ Coucou tumblr ! Il y a un an exactement j’ai appris que j’étais bipolaire type 2. C’était sympa. Concrètement, j’oscille entre deux phases. (ou poles. d’où le nom. malin non ?) La phase de depression, qui consiste à être constamment crevé et globalement incapable de faire grand chose d’autre que d’être en foetal sur le canapé à attendre la mort. Ah oui, pi grosse anxiété sociale aussi. (it’s not you, it’s me) Et l’autre pendant c’est les phases de manie, qui consistent à tellement péter la forme que je dors quasi pas tellement mon cerveau va à 100 à l’heure, je deviens super bavard, mais aussi très impatient et irritable et parfois carrément anxieux tellement ça peut devenir intense. Et ces ptites phases sympathiques durent de quelques jours à plusieurs mois. (je vous laisse deviner quelles phases sont les plus longues, veinard que je suis) Donc après 10 ans (et plus généralement un vie entière) à subir ces symptômes, c’est ma foi super sympa d’avoir une explication et, encore mieux, un traitement. Le traitement aide beaucoup mais je suis toujours bipolaire. C’est pas comme un rhume, je suis né comme ça, je dois faire avec, ça ne va pas partir. C’est un handicap mais ça ne devrait pas être un stigmate. Je ne suis pas fou, dangereux ou bizarre, mon cerveau est juste câblé différemment. Ca pourrait être pire, je pourrais être fan d’Indochine. Maintenant vous savez pourquoi ça fait un an que je dessine des ours polaires bicéphales dans la moitié de mes illustrations. Enfin tout ça pour vous informer et démystifier un peu ce trouble de l’humeur très peu connu du grand public. Vous dire que si vous reconnaissez ces symptômes chez des proches, parlez leurs-en, parce que ça commence par l’entourage. Et pour les 5% de la population qui sont bipolaires, on se retrouve au QG pour préparer la révolution contre les neurotypiques, comme prévu. Bisous Harry 🧠► Tirages disponibles à la demande. Alors demande ! ◄🧠
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Si il y a une question qui titille aux lèvres et qui fait couler beaucoup d'encre c'est bien celle autour de la controverse entre les partisans du citron acidifiant, accusé d’acidifier et de déminéraliser l’organisme humain, et les défenseurs du citron alcalinisant, capable bien au contraire de minéraliser notre organisme. Tenez-vous cette interrogation est loin d’être close. La rédaction de Kafunel.com vous livre quelques pistes de réponses croisées des scientifiques... Certainement, personne ne pourra contester le fait que le jus du citron possède un goût clairement acide pour nos papilles gustatives. En effet, ce fruit tient son acidité de la grande quantité d’acide citrique qu’il contient. Toutefois, le jus de citron se transforme et devient un aliment alcalin (c’est-à-dire non acide), une fois qu’il est rentré dans notre organisme et assimilé. Comment cela est-il possible ? En fait, les acides du citron, quand ils sont correctement métabolisés, sont oxydés pendant le processus digestif ; ils laissent ainsi des résidus alcalins, comme les carbonates et les bicarbonates. Le citron est donc capable d’être acide à l’extérieur de notre organisme et de devenir alcalin une fois métabolisé à l’intérieur. Cependant, malgré cette explication scientifique, les personnes qui boivent du jus de citron (surtout quand il s’agit d’assez grandes quantités, comme c’est le cas pendant une cure), peuvent avoir des ressentis très différents. Certaines s’obstinent à dire que pour elles, le citron est acidifiant, tandis que d’autres n’ont pas cette sensation. Pourquoi ? Faut-il chercher la réponse dans le citron ? Les naturopathes, sensibles à la question des réponses du corps humain face aux aliments, connaissent ce problème d’« acidité – alcalinité » du citron et apportent leur réponse. Le point central de la diatribe réside dans le fait de pouvoir « métaboliser correctement » les acides du citron. Or, sur le plan physique, nous ne sommes pas tous égaux et surtout nous n’avons pas les mêmes capacités digestives. Pour pouvoir bien digérer les acides, les naturopathes disent qu’il est impératif d’avoir une bonne force vitale. C’est elle qui va nous donner la capacité de transformer ces acides. À défaut, notre organisme devra aller chercher des minéraux pour les neutraliser ou tamponner les acides qu’il ne peut pas métaboliser. Il sera obligé d’aller les prendre là où ils sont disponibles, c’est-à-dire dans les os, les dents, les ongles, les cheveux, etc., ce qui à la longue entraîne une déminéralisation. Les symptômes qui en découlent sont souvent la frilosité, la nervosité, l’émotivité et une fragilisation du système immunitaire, etc. C’est la morphologie de chaque individu que les naturopathes prennent en considération pour déterminer les possibilités propres à chacun pour métaboliser le jus de citron. Ils en concluent que les sujets de type « sanguin » sont ceux qui peuvent mieux profiter du jus de citron. On les reconnaît car ils sont physiquement plutôt robustes, leur teint est rouge, leur caractère jovial, ils ne craignent pas le froid, ils aiment la bonne chair et ils ont un bon coup de fourchette. C’est une typologie qui se rapproche du type « carbonique » décrit en homéopathie. En revanche, les personnes de type « neuroarthritique », qui sont déjà de nature frileuse, un peu maigrichonnes, avec des poignets et des chevilles très fins, qui ne mangent pas beaucoup et qui ont un tempérament parfois nerveux, auront beaucoup plus de mal à métaboliser correctement l’acidité contenue dans le jus de ce fruit. Le premier groupe de personnes (les sanguins) pourra donc suivre avec succès une cure de jus de citron et en tirera beaucoup de bénéfice, tandis que le deuxième (les neuroarthritiques) aura intérêt à s’en abstenir et chercher un remède ou une cure plus appropriée. A lire : Le citron: saveurs et vertus, Editions Grancher
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Le grand retournement - ( II ) : un monde en fin de vie, hélas..
Ce qui est grave, en ce moment, c'est qu'on est en train de fabriquer une opposition, artificielle mais fondamentale, entre “eux” et “nous”? Tout se passe comme si on assistait à l'éclosion de la première génération d’humains qui ne disposerait pas de la “Parole” au sens où ses ancêtres l'entendaient, par exemple dans l'expression “liberté de parole”, au profit d'un lexique convenu et obligatoire, hors duquel il n'y aurait qu'ombres et ténèbres. Le vocabulaire de nos jeunes générations est limité et leur parole codifiée (je n'ose pas écrire : muselée à force d'être policée…). C'est une évolution dont George Orwell avait bien décrit les symptômes dans son roman “1984” où il précisait le principe, si voisin, de ce “Novlangue” (dont ceux qui parlent du livre sans l'avoir lu ont fait un mot féminin !).
Les “aînés” regardent ce “monde nouveau” sans le comprendre, et pour cause : il est “imbitable” (qu'on me pardonne !), puisque qu'il est impossible. Les “jeunes” leur font le reproche d'avoir… tout ce qu'ils pensent ne pas devoir connaître, eux : paix, liberté, capital, retraites, plein emploi dans leur non-emploi, et ils ne leur pardonnent pas de leur léguer un monde instable, embrumé, sans autre espoir, s’imaginent-ils, que “chômage, violence et sida”. Les dits “aînés” expliquent qu'ils n'ont rien volé, et que la jeunesse a une chance inouïe : elle a “toute la vie” pour rebondir (comme l'a fait chaque génération !) depuis les bases dont elle hérite vers “plus” et “mieux”… L'analyse à la mode est absurde : outre qu'il est logique que l'on possède plus au soir de sa vie qu'au tout début… il faut éviter le crime qu’est l’anachronisme. A ma naissance, par exemple, entre le front populaire, l'arrivée d'Hitler au pouvoir, les nombreuses crises (dont la fin de celle de 1929) et la guerre qui, très vite, devint un “devoir être possible”… les lendemains n'étaient pas souriants, les nuages s'amoncelaient, et le pire était le plus probable. Qui aurait pu imaginer que 75 % de ma vie se sont passés dans la paix (même relative) et l'harmonie ?
Notre situation est différente : une génération, baptisée à tort “les millenials” (= nés avec le millénaire’’) alors que leurs limites remontent au moins dix ans plus avant, arrive à l'âge dit “adulte”. Or ils n'ont connu de vie que surprotégée et sont, sauf exceptions, allergiques à l'effort, victimaires “per se”, refusant l'échec sous toutes ses formes, et totalement désinformés par des décennies de phraséologie socialiste… ce qui, sans surprise, les a rendu étonnamment intransigeants… Mais on frémit en pensant à la vulnérabilité qui va être la leur dans un monde où, en dehors de nos pays devenus vraiment trop riches, la règle est (et restera) le “Struggle for life”, conséquence de la vieille malédiction biblique du “Paradis perdu”. “Dans le bien-être s'étiole toute vertu”, constatait Gide il y a 120 ans déjà…
Comme beaucoup des maux qui risquent d'emporter l'humanité, cette méchante transformation (je le dis vite, avant qu'une “fatwa laïque” ne l'interdise) s'explique par la place qu'a pris le phénomène dit “politiquement correct”… Les mots ayant changé de sens, la liberté n'est plus que le contraire d'elle-même et devient ’’la domination que doivent (?) exercer des minorités sur la majorité, désavouée une fois pour toutes puisqu'elle serait responsable de tout ce qui existe, qui est mal-par-définition, mais avec des critères indéfinis’‘. Ouf ! Mais que c’est triste que, dans le pays natal de l'idée de “Liberté”, ce rêve éternel de l'humanité s’efface devant un nouvel entendement liberticide : être libre, ce serait s'aligner volontairement sur le néo-catéchisme, la doxa et le “intrinsèquement pervers”, même faux, surtout faux ! Ce cauchemar ‘‘libertiforme’’ sans définition précise (et pour cause !) n’est qu’un mélange de posture victimaire, de repli identitaire et de fuite communautariste…
Mais il y a plus grave : sans même s’en rendre compte, des “jeunes” en nombre croissant auraient tendance à réduire les processus du cerveau humain à ces algorithmes avec lesquels ils jonglent… dans un mouvement qui ne devrait pas s'inverser, d'autant plus que les jeunes générations n'ont, pour beaucoup, plus de “devoirs”, mais des “droits”. Et encore ! Pas des “droits de… (faire ceci ou cela)”, mais des “droits à…” (droit au plaisir, à l'enfant chosifié, à vivre comme je veux, à disposer de mon corps, à taper sur un flic, à écraser un automobiliste, à cogner un accompagnant d'aveugle… bref à des trucs qui ne devraient même pas exister. “Mon bon plaisir” semble avoir pris la place de la solidarité qui était, depuis le début de l'humanité, l'obligation qui rend possible toute vie en commun et en société. En écrivant cela, j'entends la voix de mon père disant à ses 6 enfants : “Je dois” est toujours prioritaire sur “j'ai envie”... Comme je les trouve démodés, tous ces “jeunes” dont la vision du monde est si vieille, déconnectée de la réalité, quand je la compare à nos ‘’leçons de morale” (c'était leur nom générique à la maison comme à l'école) qui étaient de vraies “leçons de vie” dotées d'une valeur éternelle !
Mais aujourd'hui, un soi-disant “vivre ensemble” nominal, creux, vide, théorique (et impossible, tel qu'il est proposé) a usurpé, pour le pire et le pire, les bases irremplaçables de toute société digne de ce nom, qui avaient nom : Toi, l'autre, autrui, ou “mon prochain”. Récemment, mon ami Robert Gates, ancien Ministre de la Défense US (sous George Bush père et fils et sous Barrack Obama… il faut le faire !) et actuel Président de ma chère Fondation Eisenhower, avec qui j'avais enseigné à Chicago dans les années 1968/70, me parlait d'une étude (dont j'ai oublié les références) qui explique que, à force de vivre enfermés entre leur “i-phone”, leurs écouteurs, leurs tablettes et des réseaux d'amis inexistants, les jeunes gens ont désappris à “lire sur le visage et dans le regard de l'autre”, rendant tous les rapports humains mécaniques, impersonnels, distants, et apathiques (étym. : “sans recherche émotionnelle”) et de plus en plus souvent empreints d'une violence pathologique (exemple : cette “explication” d'un coup de couteau donné à un passant : “il m'a regardé d'une drôle de façon” -sic ! C’est ce rejet de l’autre que le novlangue correct désigne par “le vivre ensemble” !
’‘Vivre ensemble’’, vraiment ? Je t'en fiche ! A la rigueur, “vivre en face de…” et même “vivre très contre”, oui ! Une conséquence directe de ce mal est que nombre de jeunes gens sont incapables de discerner ce qui est bon et bien de ce qui est mauvais… ce qui explique leur crédulité en face de tout prophète d'apocalypse climatique… A la limite, ils sont incapables de toute critique sur ce qui est “conforme” et sur ce qui est permis (en revanche, osez dire que vous êtes climato-sceptique, carnivore, contre le mariage “homo” (pas l'union, le “mariage”), ou pour la protection de l'embryon le plus tôt possible… et la violence atteint vite le niveau zéro de l'intelligence !). Dans le monde qui s'annonce, il ne sera sans doute plus question de critique, de désaccord ou d'échanges d'arguments, mais juste de condamnation a priori, sans appel, par système… Le triomphe de cet échec profond , qui correspond, se trouve dans le cauchemar qu'est la trop célèbre Greta Thunberg, cette adolescente inexpressive qui a inventé (aidée par une Presse criminelle, seule explication à son succès immérité) une obligation sacrée de n'être plus que moralisateur et moutonnier, tout-à-la fois… “Culpabiliser et terroriser” sont les mamelles de l'Ecologie de Gauche, aurait peut-être pu dire Sully, en résumé. !
On pourrait être désespéré de telles plongées dans le néant. On devrait l'être. Mais au fond de la nuit la plus noire, l'Homme espère qu'une petite lumière brille au loin, pour nous, et qu'elle ne sera pas éteinte lorsque nous l'atteindrons. Cet espoir, qui est le mien, est que les merveilles illimitées contenues dans le mot “Liberté” finiront par percer cette chape de faux semblants, de mensonges, d'interprétations éhontées et de catastrophes annoncées sans preuves… Dans ma jeunesse, on appelait ça “la justice immanente”, qu'Aristote décrivait comme “ce qui doit et va arriver”,et non ce qu'inventent des Cassandres. Adolescents, nous y croyions très fort ! Adultes prolongés… on est moins certains, devant tout ce qui va de traviole…
H-Cl
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Si il y a une question qui titille aux lèvres et qui fait couler beaucoup d'encre c'est bien celle autour de la controverse entre les partisans du citron acidifiant, accusé d’acidifier et de déminéraliser l’organisme humain, et les défenseurs du citron alcalinisant, capable bien au contraire de minéraliser notre organisme. Tenez-vous cette interrogation est loin d’être close. La rédaction de Kafunel.com vous livre quelques pistes de réponses croisées des scientifiques... Certainement, personne ne pourra contester le fait que le jus du citron possède un goût clairement acide pour nos papilles gustatives. En effet, ce fruit tient son acidité de la grande quantité d’acide citrique qu’il contient. Toutefois, le jus de citron se transforme et devient un aliment alcalin (c’est-à-dire non acide), une fois qu’il est rentré dans notre organisme et assimilé. Comment cela est-il possible ? En fait, les acides du citron, quand ils sont correctement métabolisés, sont oxydés pendant le processus digestif ; ils laissent ainsi des résidus alcalins, comme les carbonates et les bicarbonates. Le citron est donc capable d’être acide à l’extérieur de notre organisme et de devenir alcalin une fois métabolisé à l’intérieur. Cependant, malgré cette explication scientifique, les personnes qui boivent du jus de citron (surtout quand il s’agit d’assez grandes quantités, comme c’est le cas pendant une cure), peuvent avoir des ressentis très différents. Certaines s’obstinent à dire que pour elles, le citron est acidifiant, tandis que d’autres n’ont pas cette sensation. Pourquoi ? Faut-il chercher la réponse dans le citron ? Les naturopathes, sensibles à la question des réponses du corps humain face aux aliments, connaissent ce problème d’« acidité – alcalinité » du citron et apportent leur réponse. Le point central de la diatribe réside dans le fait de pouvoir « métaboliser correctement » les acides du citron. Or, sur le plan physique, nous ne sommes pas tous égaux et surtout nous n’avons pas les mêmes capacités digestives. Pour pouvoir bien digérer les acides, les naturopathes disent qu’il est impératif d’avoir une bonne force vitale. C’est elle qui va nous donner la capacité de transformer ces acides. À défaut, notre organisme devra aller chercher des minéraux pour les neutraliser ou tamponner les acides qu’il ne peut pas métaboliser. Il sera obligé d’aller les prendre là où ils sont disponibles, c’est-à-dire dans les os, les dents, les ongles, les cheveux, etc., ce qui à la longue entraîne une déminéralisation. Les symptômes qui en découlent sont souvent la frilosité, la nervosité, l’émotivité et une fragilisation du système immunitaire, etc. C’est la morphologie de chaque individu que les naturopathes prennent en considération pour déterminer les possibilités propres à chacun pour métaboliser le jus de citron. Ils en concluent que les sujets de type « sanguin » sont ceux qui peuvent mieux profiter du jus de citron. On les reconnaît car ils sont physiquement plutôt robustes, leur teint est rouge, leur caractère jovial, ils ne craignent pas le froid, ils aiment la bonne chair et ils ont un bon coup de fourchette. C’est une typologie qui se rapproche du type « carbonique » décrit en homéopathie. En revanche, les personnes de type « neuroarthritique », qui sont déjà de nature frileuse, un peu maigrichonnes, avec des poignets et des chevilles très fins, qui ne mangent pas beaucoup et qui ont un tempérament parfois nerveux, auront beaucoup plus de mal à métaboliser correctement l’acidité contenue dans le jus de ce fruit. Le premier groupe de personnes (les sanguins) pourra donc suivre avec succès une cure de jus de citron et en tirera beaucoup de bénéfice, tandis que le deuxième (les neuroarthritiques) aura intérêt à s’en abstenir et chercher un remède ou une cure plus appropriée. A lire : Le citron: saveurs et vertus, Editions Grancher
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Si il y a une question qui titille aux lèvres et qui fait couler beaucoup d'encre c'est bien celle autour de la controverse entre les partisans du citron acidifiant, accusé d’acidifier et de déminéraliser l’organisme humain, et les défenseurs du citron alcalinisant, capable bien au contraire de minéraliser notre organisme. Tenez-vous cette interrogation est loin d’être close. La rédaction de Kafunel.com vous livre quelques pistes de réponses croisées des scientifiques... Certainement, personne ne pourra contester le fait que le jus du citron possède un goût clairement acide pour nos papilles gustatives. En effet, ce fruit tient son acidité de la grande quantité d’acide citrique qu’il contient. Toutefois, le jus de citron se transforme et devient un aliment alcalin (c’est-à-dire non acide), une fois qu’il est rentré dans notre organisme et assimilé. Comment cela est-il possible ? En fait, les acides du citron, quand ils sont correctement métabolisés, sont oxydés pendant le processus digestif ; ils laissent ainsi des résidus alcalins, comme les carbonates et les bicarbonates. Le citron est donc capable d’être acide à l’extérieur de notre organisme et de devenir alcalin une fois métabolisé à l’intérieur. Cependant, malgré cette explication scientifique, les personnes qui boivent du jus de citron (surtout quand il s’agit d’assez grandes quantités, comme c’est le cas pendant une cure), peuvent avoir des ressentis très différents. Certaines s’obstinent à dire que pour elles, le citron est acidifiant, tandis que d’autres n’ont pas cette sensation. Pourquoi ? Faut-il chercher la réponse dans le citron ? Les naturopathes, sensibles à la question des réponses du corps humain face aux aliments, connaissent ce problème d’« acidité – alcalinité » du citron et apportent leur réponse. Le point central de la diatribe réside dans le fait de pouvoir « métaboliser correctement » les acides du citron. Or, sur le plan physique, nous ne sommes pas tous égaux et surtout nous n’avons pas les mêmes capacités digestives. Pour pouvoir bien digérer les acides, les naturopathes disent qu’il est impératif d’avoir une bonne force vitale. C’est elle qui va nous donner la capacité de transformer ces acides. À défaut, notre organisme devra aller chercher des minéraux pour les neutraliser ou tamponner les acides qu’il ne peut pas métaboliser. Il sera obligé d’aller les prendre là où ils sont disponibles, c’est-à-dire dans les os, les dents, les ongles, les cheveux, etc., ce qui à la longue entraîne une déminéralisation. Les symptômes qui en découlent sont souvent la frilosité, la nervosité, l’émotivité et une fragilisation du système immunitaire, etc. C’est la morphologie de chaque individu que les naturopathes prennent en considération pour déterminer les possibilités propres à chacun pour métaboliser le jus de citron. Ils en concluent que les sujets de type « sanguin » sont ceux qui peuvent mieux profiter du jus de citron. On les reconnaît car ils sont physiquement plutôt robustes, leur teint est rouge, leur caractère jovial, ils ne craignent pas le froid, ils aiment la bonne chair et ils ont un bon coup de fourchette. C’est une typologie qui se rapproche du type « carbonique » décrit en homéopathie. En revanche, les personnes de type « neuroarthritique », qui sont déjà de nature frileuse, un peu maigrichonnes, avec des poignets et des chevilles très fins, qui ne mangent pas beaucoup et qui ont un tempérament parfois nerveux, auront beaucoup plus de mal à métaboliser correctement l’acidité contenue dans le jus de ce fruit. Le premier groupe de personnes (les sanguins) pourra donc suivre avec succès une cure de jus de citron et en tirera beaucoup de bénéfice, tandis que le deuxième (les neuroarthritiques) aura intérêt à s’en abstenir et chercher un remède ou une cure plus appropriée. A lire : Le citron: saveurs et vertus, Editions Grancher
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