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#comment faire pousser les sourcils rapidement
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Comment faire revenir son ex rapidement
Comment faire revenir son ex rapidement? Le temps de la reconquête Il est toujours question de faire revenir son ex sans lui parler, mais après toutes ces évolutions, il serait étonnant qu’il ne t’ai pas déjà recontacté lui-même.
Comment faire revenir son ex rapidement? Le temps de la reconquête Il est toujours question de faire revenir son ex sans lui parler, mais après toutes ces évolutions, il serait étonnant qu’il ne t’ai pas déjà recontacté lui-même. Si malgré tout, ça n’est pas le cas, il y a deux possibilités : soit il ne sait pas comment s’y prendre ; soit il est trop fier pour faire le premier pas. Dans un…
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Jalousie.
La musique résonnait dans les oreilles de Lila. Adossée à un mur, un verre à la main, elle scannait la trop pleine salle à la recherche d’une distraction. Toutes les fêtes se ressemblaient, elles commençaient à l’ennuyer. Ses yeux se posèrent sur un visage familier : Théo. Il fixait un coin de la pièce, la tristesse peinte sur son visage. Curieuse, elle suivit son regard : près de la fenêtre, Sarah, son ex, était en train d’embrasser avec passion son nouveau copain.
Lila fit une grimace. Théo et elle, sans être ennemis, n’étaient pas particulièrement proche. Ils vivaient cependant dans une petite ville, et les nouvelles circulaient vite. Sans forcément chercher à savoir, Lila avait eu vent de l’histoire : comment Sarah avait quitté Théo pour un autre après presque deux ans de relation, comment elle lui avait brisé le cœur, avant de piétiner les morceaux en sortant avec un de ses proches amis. Si Théo et Lila n’étaient pas ennemis, Sarah et elle l’étaient certainement. Lila n’avait jamais su supporter la blonde, son caractère et sa manière de briser les cœurs de tous ceux qui s’intéressait à elle.
Sans trop réfléchir, Lila s’approcha de l’endroit où était installé Théo, seul, quelque chose qui n’arrivait pas souvent. Elle prit place juste à côté de lui, il ne la remarqua même pas. Son regard était toujours tourné vers la paire. Il ne mérite pas autant de peine, pensa-t-elle. Personne ne le mérite. Théo avait un cœur d’or, c’était de notoriété publique. Il était toujours là pour les autres, toujours prêt à aider. Elle repensa brièvement à cette fois, où elle s’était tordue la cheville en cours de sport, et où il l’avait porté jusqu’à l’infirmerie, puis était restée avec elle, à sa grande surprise, lui racontant blagues et anecdotes pour la distraire de la douleur. La tristesse n’avait pas sa place sur son visage, et encore moins dans son cœur.
Elle observa son profil un instant. Il avait toujours été beau, avec ses cheveux couleur d’or et ses yeux d’un bleu étincelants,  les filles se précipitaient dans ses bras d’elles-mêmes.  
« Si tu continues à les fixer comme ça, tu vas finir par attirer leur attention » finit-elle par dire.
« Qu’est ce que ça peut te faire ? »
Elle haussa les épaules, bien qu’il ne puisse pas la voir, ses yeux toujours fixés sur Sarah.
« Tu ne veux pas avoir la réputation du pauvre type qui continue de s’accrocher à son ex, quant bien même elle est passée à autre chose » Elle marqua un temps d’arrêt avant d’ajouter, d’une voix un peu plus douce : « Tout se sait dans cette ville ».
« Tu ne sais pas ce que je veux. Et les autres, j’en ai absolument rien à foutre. T’as toujours été trop accroché aux apparences. ». Son ton était sec, cassant. Elle ne se souvenait pas l’avoir entendu parler ainsi avec qui que ce soit, il était d’ordinaire toujours de bonne humeur et ne cherchait pas à blesser les autres.
« Peut-être. Mais je sais qu’elle ne te mérite pas. ». Il tourna enfin les yeux vers elle, surpris par sa confession. Elle continua, d’un ton léger, « Faut être une parfaite idiote pour te laisser partir, surtout pour un gars comme lui. Il ne t’arriverait pas à la cheville même si il essayait. ».
Lila baissa les yeux vers son verre, tout aussi surprise que lui par sa propre franchise. Les mots étaient sortis tout seul, sans qu’elle puisse les arrêter. Elle avait toujours eu du mal à garder ses pensées pour elle-même.
Elle leva les yeux vers Sarah, toujours accroché à son beau, comme si sa vie en dépendait. Le spectacle était dégoûtant, mais Sarah avait toujours aimé être au centre des conversations et c’était la manière la plus sûre d’alimenter les ragots. Si ils ne se détachent pas rapidement, ils vont finir par mourir asphyxiés, se dit-elle amèrement.
« Merci. ». La voix de Théo la tira de ses réflexions. Elle avait de nouveau ce timbre clair et doux qui lui était propre. Elle reporta son attention sur lui et lui offrit un sourire.
Concrètement, Lila était l’une des plus belles filles que Théo n’avait jamais eu le plaisir de rencontrer, avec ses grands yeux bruns, ses pommettes hautes et sa taille de guêpe. Partout où elle allait, les regards la suivaient. Mais ses sourires étaient de loin son meilleur atout. Brillants, éclatants, qui donnent envie de faire la traversée des mers, de parcourir la Terre, d’éclater de rire, qui donnent envie de danser ou de courir jusqu’à les revoir encore.
Théo retint sa respiration. La musique continuait de jouer bien trop forte, les gens dansaient, criaient, riaient autour d’eux, trop immergés dans leur bulle pour les remarquer. Lila lui souriait et le monde sembla s’arrêter de tourner pendant quelques instants. Un verre se fracassa sur le sol quelque part derrière eux, et le charme fut rompu. Théo prit une grande inspiration et but une gorgée de son propre verre pour essayer de se redonner contenance. Reprends toi. Si Lila remarqua son trouble, elle n’en dit rien.  
« J’aimerais juste… » Il s’arrêta, s’éclaircit la gorge. Incertain de s’il voulait continuer, pas sûr qu’elle soit la bonne personne à qui se confier. Mais il y avait quelque chose dans le brun de ses iris qui lui donnait envie de tout déballer, de parler jusqu’à n’avoir plus de souffle. Elle avait porté l’entièreté de son attention sur lui, attendant patiemment la suite. Elle semblait lui dire prends ton temps, il y a pas d’urgence, je ne vais nul part. C’était ça son truc, pensa-t-il, elle arriverait à nous faire avouer le pire de nos crimes, juste avec un battement de cils et un joli sourire, juste par sa présence rassurante.  
« J’aimerais juste la faire sentir aussi mal que moi. »
Il finit son verre d’une traite, baissant le regard vers le tapis. Il sentit Lila se rapprocher de lui légèrement. Au loin, Sarah les avait remarqué, et les fixait intensément.
« Tu peux. ». Il releva la tête. Lila était bien plus proche que ce qu’il pensait. Il pouvait sentir la chaleur qui irradiait de son cœur, son parfum lui chatouiller les narines. Jasmin, et un je ne sais pas quoi d’autre. Elle passa une main dans son cou, ses doigts s’accrochant doucement à ses mèches. Elle appliqua une légère pression pour approcher son visage du sien. Puis elle pressa ses lèvres sur les siennes. Doucement. Elle se détacha aussi vite qu’elle s’était approchée, et il se surprit à manquer la sensation de sa bouche contre la sienne. Elle pencha légèrement la tête, arqua un sourcil, le défiant silencieusement, comme pour lui dire à toi de jouer. Théo combla de nouveau le vide entre eux, écrasa ses lèvres contre les siennes. Une main dans ses boucles brunes, l’autre sur sa taille, pressant leurs corps aussi près que possible. Il pouvait la sentir s’éloigner de lui, mais il n’était pas prêt à la laisser partir. Ses poumons avaient désespérément besoin d’air, il l’embrassa une dernière fois avec force avant de se reculer.
Ses lèvres étaient rouges, son souffle court. Il essaya de reprendre ses esprits. Lila était toujours aussi proche, il sentait son souffle chaud sur ses lèvres. Trop proche, pensa-t-il. La proximité l’empêchait de réfléchir avec cohérence.
Il l’embrassa encore, et encore, et encore, pendant des heures ou des minutes, il n’en savait rien, rien n’avait de sens. Il se poserait des questions plus tard, pour l’instant tout ce qui comptait c’était son corps contre le sien, ses lèvres contres les siennes, il ne voulait penser à rien d’autre.
Puis tout fut fini. Elle le repoussa brutalement avant de s’enfuir, le laissant seul et désemparé sur le fauteuil. Dans le coin de la pièce, Sarah avait disparu mais il ne s’en souciait plus.
Théo partit à sa recherche, la retrouva assez rapidement adossée contre un mur dans le jardin. La tête rejetée en arrière, essayant de reprendre son souffle, de remettre de l’ordre dans ses pensées. Elle ne réagit pas quand il se plaça devant elle, liant une de ses mains avec la sienne. Utilisant sa force pour la pousser vers lui, embrasser doucement ses lèvres une nouvelle fois.
« Théo » dit-elle. Il refusa d’ouvrir les yeux. « Théo. ». Elle caressa sa joue. « Sarah est partie. ».
« Je sais » comme si cette simple phrase répondrait à toutes les questions qu’elle se posait.
Il l’embrassa de nouveau. Il était comme une drogue, se dit-elle, celle dont on arrive pas à se décrocher. Une substance euphorisante qui vous rend accro et qui vous détruit de l’intérieur. Un alcool fort qui vous rend ivre de bonheur avant de vous rendre malade à en crever.
« Théo » répéta-t-elle.
Demain, pensa-t-elle laissant tomber ses doutes, demain je m’inquiéterai.
Elle rapprocha son corps encore plus près du sien, se délectant de sa chaleur, s’enivrant de son odeur et de la sensation de ses baisers.
« Lila » répondit-il, tout sourire contre ses lèvres.
Oui, demain, laissez moi ce soir. Ce soir il est mien.
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tiredlittleoldme · 4 years
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La créature, Partie 2
Partie 1 ici
Matt retint sa respiration un instant, le coeur battant la chamade. Il savait qu’il était tout près, mais ses jambes étaient tremblantes après sa longue ascension. Appuyé contre un arbre, il tenta de reprendre son souffle, l’excitation se mêlant à la fatigue. Du dos de sa main, il essuya la sueur qui lui coulait du front et commençait à troubler sa vision. Son sac pesait lourd et il se laissa glisser au sol, cherchant d’une main sa dernière gourde d’eau. Elle était presque vide, malheureusement, et il essaya de ne pas penser à ce qui arriverait s’il ne trouvait pas ce qu’il cherchait rapidement. Précautionneusement, il se força à ne boire qu’une seule gorgée. Il ferma les yeux un moment. Il était tout près, si près ! Il allait enfin voir ! Enfin savoir.
Il rouvrit les paupières et trouva la luminosité moins douloureuse à supporter. Il sortit sa carte et son GPS et vérifia minutieusement sa position. Il ne fallait pas se perdre, il l’avait déjà fait et il lui avait ensuite fallu plus d’une demi-journée pour retrouver son chemin à travers la jungle verdoyante et épaisse. Il eut un sourire de satisfaction en constatant que ce qu’il ressentait dans ses tripes n’était pas une chimère. Il était à deux cent mètres au sud ouest de sa destination. Il rangea ses affaires avec fébrilité, épongea à nouveau son front et remit son sac sur le dos. Debout, il regarda, déterminé, la direction qu’il devait prendre et se mit en route.
Il mit plus de temps qu’il n’aurait voulu pour arriver, ou peut-être que la nervosité et la fatigue jouaient sur sa perception du temps. Enfin, à quelques mètres, il entra dans une clairière circulaire. Cette dernière n’était clairement pas naturelle et il fronça les sourcils. Mais ce n’était pas ce qui le surprit le plus. Une petite hutte (non, une yourte, corrigea t-il mentalement) occupait cet espace.
Est-ce que... Est-ce que c’était ce qu’il était censé trouver? Après toutes ces années à chercher? À ignorer son scepticisme, son défaitisme qui lui disaient tous les deux qu’elle serait impossible à trouver?
Il regarda dans toutes les directions, confus, cherchant des indices du regard. Un bruit dans la yourte attira son attention. Peut-être... Peut-être, au fond...
Il posa machinalement la main sur sa poche droite et inspira, prêt à aller poser sa question. Il se racla la gorge, essaya d’arranger ses cheveux couverts de sueur et alla toquer doucement à un des poteaux de l’installation sommaire. Il entendit quelqu’un remuer à l’intérieur et la porte rugueuse en bois s’ouvrit.
Le cri qu’il poussa fut instinctif, il aurait voulu dire primal, mais il savait bien que cela avait été bien trop aigu pour cela. Devant lui se trouvait une créature immense, à la peau grise et avec des yeux fluorescents. Il fit deux pas en arrière, voulant s’enfuir, mais s’emmêla les pieds et se sentit tomber en arrière.
S’il avait prêté des attributs humains à cette bête qui ne l’était manifestement pas, il aurait dit qu’elle semblait tout aussi surprise que lui.
Son sac amortit sa chute, mais dans sa panique à se relever, il roula sur le côté et heurta sa tête contre un objet dur. Il vit des étoiles (curieux, il avait toujours pensé que c’était un mythe) et gémit.
Il sentit quelque chose de chaud couler sur sa tempe et sa vision s’obscurcit.
Quand il reprit conscience (pas qu’il se soit rendu compte qu’il s’était évanoui), il était sur une large couchette. Son ouïe revint d’abord.
-Mais qu’est-ce que tu lui as fait?
-Rien du tout., répondit une voix douce et irréelle. Il m’a vu et il est tombé. Je crois qu’il a eu peur.
-Peur?, répéta la première personne, comme si l’idée même était ridicule.
Matt se sentit rougir, malgré le choc et tenta de bouger. C’était difficile, épuisant et il arrêta, se forçant à la place à ouvrir les yeux. Il lui fallut un moment pour s’habituer à la pénombre. On avait dû l’installer à l’intérieur de la yourte. Trop de questions lui tournaient en tête et cette dernière tournait aussi. Il laissa échapper un long soupir. Un visage apparut dans son champ de vision.
Oh Mon Dieu.
-C’est... C’est... C’est... Vous êtes...
Il ne parvenait pas à le croire. C’était impossible. Pas après tout ce temps... Son coeur battait si vite, trop vite !
Tout redevint noir.
Lorsqu’il rouvrit les paupières, il crut qu’il était devenu aveugle. La panique l’envahit quelques secondes et il laissa échapper des marmonnements terrifiés. Un rideau lourd et épais s’ouvrit et une lumière douce, créée par quelques bougies disséminées dans la pièce, lui parvint.
Il aurait pu pleurer de joie.
-Restez calme., lui intima quelqu’un. Vous n’avez probablement rien, mais ce n’est pas la peine de risquer de vous faire plus mal.
Il laissa ses yeux tomber sur la personne qui lui parlait et la but du regard, souriant de toutes ses dents. Derrière elle, la créature étrange avança et il ne put s’empêcher de pousser un glapissement d’effroi.
-Hey, hey, dit l’autre personne, complètement humaine. Vous venez lui demander quelque chose, soyez poli, au moins.
Il la fixa à nouveau.
-Je... Quoi??
Son interlocutrice fronça les sourcils.
-Vous veniez pour ça, non?
-Quoi?, répéta Matt.
Le choc sur la tête avait dû être plus brutal qu’il ne l’avait pensé. Peut-être qu’il était en train d’halluciner. Peut-être qu’il était en train de rêver. Ça expliquerait pourquoi il avait la soudaine impression que rien n’avait de sens.
Ça expliquerait aussi pourquoi il la voyait.
Il se pinça violemment le gras de la main entre le pouce et l’index et ressentit une douleur rapide. Il remonta ses doigts à sa tempe et le gémissement involontaire qu’il laissa échapper lui fit comprendre qu’il était au moins réveillé.
Il tendit le bras vers la femme à côté de lui et elle attrapa sa main, plissant les yeux.
-Vous... Vous êtes là...
-Bien sûr., répondit-elle, avec un sourire patient. Où devrais-je être?
Il ne put s’empêcher d’éclater de rire. C’était juste trop drôle. Il attrapa la photo dans sa poche droite et lui tendit. Elle la saisit, regarda le jeune homme, surprise, tandis que la créature derrière elle se pencha vers eux.
-C’est toi., dit celle-ci, de sa voix si particulière.
-Comment est-ce que vous avez eu ça?
Matt rougit avant de détourner le regard.
-Je l’ai prise dans vos affaires. Au journal.
Il y eut un instant de silence et Matt tourna la tête pour observer Emma. Le regard de cette dernière alternait entre la photographie d’elle-même, prise il y avait si longtemps, au coeur d’un conflit entre deux nations, la créature qui lui tenait une main et Matt.
-Vous n’êtes pas là pour elle?, demanda Emma, faisant doucement approcher la créature de la large couchette où reposait le jeune homme.
Il déglutit, croisant le regard de celle-ci et secoua la tête avec véhémence.
-Mais qu’est-ce que vous faites là, alors?
Une dizaine de minutes plus tard, il était assis sur un petit banc confortable et la créature lui tendait un gobelet fumant. Il le fixa une seconde, circonspect.
-Ça aidera contre votre blessure., lui assura Emma.
Il prit le gobelet de la main fine, murmurant un remerciement et la femme vint s’asseoir en face de lui, dans un large fauteuil. La créature était derrière elle, attentive et, il n’y avait aucun doute dans l’esprit de Matt, protectrice. Il résista à la tentation de partir en courant. Il ne savait pas où était son sac et si loin de tout qu’il était, il n’avait aucune chance de s’en sortir vivant.
De plus, il était venu ici dans un but précis. Il aurait été ridicule de reculer maintenant. Même si une créature inhumaine était dans la même pièce que lui, le fixant avec des immenses yeux verts globuleux. Impressionné, il baissa le regard vers Emma, mais en était presque plus mal à l’aise.
Il avait un milliard de questions.
-Comment est-ce que...?
-C’est moi qui vais poser les questions, si ça ne vous gêne pas.
Le ton de l’ancienne journaliste était poli, mais Matt y sentit facilement une certaine autorité. Il but la mixture étrange présente dans le gobelet, essayant de ne pas penser à ce qu’il y avait dedans et rassembla tout son courage.
-Je travaille au journal qui vous avait engagé. J’ai retrouvé vos affaires et j’ai essayé de vous retrouver.
-Il ment., hissa froidement la créature et il se renfonça un peu plus dans le décor.
Le regard plus cordial d’Emma se posa sur lui. Un sourcil levé, un coin de sourire aux lèvres, elle leva une main pour rassurer la créature derrière elle.
-Je sais. Tu n’es pas la seule à connaître quelques tours.
-Très bien., capitula immédiatement Matt.
Embarrassé, il rougit et se cacha la figure un moment.
-Je suis un de vos fans. Enfin, votre fan. Je ne sais pas si vous en avez d’autres.
Un sourire incrédule illumina brièvement le visage d’Emma.
-Pardon?
-J’ai lu tout ce que vous avez écrit. Je suis devenu journaliste à cause de vous ! Enfin, je... Je veux devenir journaliste à cause de vous... Au journal, je ne suis qu’un assistant, j’apporte le café.
-Et comment est-ce que vous m’avez trouvé?
-Eh bien, après votre disparition, il y a trois ans, après que les recherches aient été abandonnées, vos affaires ont été gardées aux archives, comme personne n’est venu les réclamer. Je...
Il devint complètement pivoine.
-J’ai fouillé dedans. Tout le monde pensait que votre disparition n’était pas liée à votre travail, mais quand j’ai trouvé vos recherches, je me suis dit que j’étais sur une piste. Je...
Il s’interrompit encore et releva les yeux vers la créature qu’il avait essayé d’ignorer. Une lueur de compréhension s’alluma dans son regard.
-C’est ça, ce que vous cherchiez? Les témoignages de tous ces gens, le folklore local... C’était vrai?
Emma eut un doux sourire pour la créature derrière elle.
-Oui. pour une fois...
-Mais... Pourquoi être restée?
-Pourquoi pas !, rit l’ancienne journaliste, dont les rides de fatigue et de désespoir s’étaient effacées au profit de ridules de bonheur au coin des yeux. Je n’étais pas vraiment heureuse là-bas, je voulais de la compagnie... Elle aussi.
Il ne put s’empêcher de sourire, même avec la présence effrayante et menaçante à quelques pas. 
Il fut raccompagné à la porte et on lui tendit son sac. Il avait promis de garder le secret sur Emma et son étrange colocataire et on lui avait fourni eau et nourriture pour son voyage retour.
-Vous l’avez fini?, demanda t-il, remettant son chapeau sur le pas de la porte rustique.
-Fini quoi?
-L’article que vous vouliez écrire sur...
Il leva le menton en direction de la créature derrière eux. Emma eut un sourire gêné et baissa la tête un instant.
-Je n’étais pas venue pour ça. Je voulais demander quelque chose.
Elle lut la curiosité dans ses yeux, avant qu’il ne remette ses lunettes de soleil et les cache.
-Malgré le... prix?
-Oui. Je ne suis pas allée jusqu’au bout, finalement. Elle m’a proposé de rester me reposer, ce que j’ai fait. Et puis, nous avons mangé, discuté...
Il n’y avait pas besoin d’être un journaliste pour comprendre la suite et Matt hocha la tête. Il l’avait admiré énormément et avait suivi sa carrière avec intérêt, avant même de réaliser à quel point elle devait se sentir seule. Après, avait-il pensé, il avait dû se sentir attiré par son écriture, par son visage dans les petites photos montrant la personne qui avait écrit l’article, parce qu’ils étaient relativement identiques. Enfin, pas qu’il lui viendrait l’idée d’abandonner la civilisation pour vivre dans une yourte avec une étrange créature aux pouvoirs qu’il n’était même pas vraiment sûr d’avoir saisi...
Il tendit la main à son héroïne.
-Ça a été un plaisir de vous rencontrer. Je ne pensais honnêtement pas vous retrouver vivante.
Elle prit sa main dans les siennes.
-Tant que vous restez le seul à le savoir... J’apprécie assez être morte.
Il lui sourit, se retourna pour partir, mais hésita. Après tout, il n’avait que cette opportunité pour lui demander. Il lui fit à nouveau face.
-Si je peux me permettre... Qu’est-ce que vous vouliez lui demander?
Elle eut un petit rire cristallin, presque juvénile et échangea un regard tendre avec la créature.
-Quelque chose que j’ai fini par avoir...
@givethispromptatry
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bubbletimestories · 5 years
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Don’t take him away from me (Irondad)
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Summary: Après le claquement de doigts de Thanos, Tony Stark cherche par tous les moyens à retrouver Peter et à le ramener chez lui. Cette idée devient une obsession et tandis qu'il s'éloigne de tous ses proches, il finit par trouver un moyen en la personne de Wong. Il va enfin pouvoir sauver Peter Parker.
Warnings: Major character death (?), sadness
Themes: mort, relation père-fils, magie, espoir, sacrifice, amour, il faut sauver Peter Parker
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La cendre était devenue une phobie pour certains, une obsession pour tous. On refusa d’incinérer les morts, les feux de cheminée devinrent rares, même au plus froid de l’hiver. Comment aurait-il pu en être autrement ?
« Je suis désolé Monsieur Stark mais c’est impossible. En tant que gardien du Sanctum, je ne peux pas vous laisser faire ça. »
Le monde tout entier plongea dans le silence, comme si le choc avait ôté aux gens la parole en même temps que leurs proches.
« Il faut que l’on aille de l’avant, Tony, qu’on maintienne un semblant d’ordre. Reprend ton armure, on sera les Iron men. »
Une cérémonie de deuil national fut organisée quand les gens cessèrent d’espérer. Captain America y prononça un long discours en mémoire des disparus, rappelant qu’il fallait garder courage, des mots sans sens, même pour lui. Le monde n’était pas en guerre, il avait perdu sans même pouvoir se battre. Ils avaient échoué. C’était un mois après la Purge.
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« Les pouvoirs occultes ne sont pas un jouet, monsieur Stark, je ne peux rien pour vous. Nous avons tous perdu quelqu’un mais ça ne nous donne pas tous les droits. Je suis désolé. »
Bruce Banner se lança dans des recherches pour comprendre où avait pu disparaitre la moitié de l’Univers. Il y consacra tout son temps, peut-être pour oublier qu’il avait perdu une part de lui-même. Mais il fallut se rendre à l’évidence : il n’y avait rien à faire, pour Hulk comme pour les autres. C’était six mois après la Purge.
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« Tony, il faut que tu….que tu arrêtes de te sentir coupable pour ce qui s’est passé. Ce n’était pas ta faute, ce n’était la faute de personne. Chéri… »
Les super-héros restants reprirent du service en même temps que les criminels se réveillèrent. Un semblant de normalité était revenu, même si l’on sentait encore fortement l’Absence.
« Non, monsieur Stark, je refuse de participer à ça. Les conséquences sont trop incertaines, il n’est jamais bon de jouer avec la vie. Nous, gardiens, l’avons appris dans la douleur. C’est non. »
Thor avait réussi à retrouver les survivants d’Asgard et à les installer sur une petite planète pour reconstruire un royaume, épaulé de Valkyrie et Korg. Malgré ses nouvelles responsabilités, il tentait de revenir voir son ami aussi souvent que possible. Malheureusement, Point Break retrouvait toujours le génie dans le même état : amer, rongé par la culpabilité et obstiné à ne pas voir la vérité en face. C’était un an après la Purge
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— Tony, ça ne peut plus continuer. Je ne peux plus continuer….à te voir te détruire. Cette obsession que tu as…. C’est impossible.
Pepper regarde la silhouette impassible de celui qu’elle ne reconnait plus, qu’elle ne peut comprendre. Elle avait essayé de toutes ses forces de le soutenir, de le pousser à avancer, à dépasser les horreurs qu’il avait vécu mais autant parler à un mur.
La bague de fiançailles tinte sur la table en verre ; cette rupture est différente des précédentes, il s’agit d’un adieu. Après avoir jeté un dernier regard au playboy, Pepper tourne les talons pour sortir de cette pièce trop sombre, trop silencieuse. La voix sourde de Tony l’arrête soudain :
— Tu tiendras parole ?
— Oui. Si tu y arrives….il sera officiellement ton héritier.
Elle manque lui redire que c’est de la folie mais à quoi bon ?
La porte se referme sans que Tony ait bougé d'un centimètre. Il savait bien que ça finirait par arriver, comment en vouloir à Pepper avec tout ce qu'il lui fait subir ? Quelque part, c'est mieux ainsi, qu'ils se séparent avant….qu'il ne fasse ce qu'il a à faire. Pensivement, il effleure son flanc, là où une longue cicatrice témoigne des événements d'il y a un an. Un an déjà…et même plus.
Au dehors, la mer s'écrase sur les rochers avec fracas sous un ciel d'orage, à croire que le Soleil lui-même est absent. Dire qu'il s'est pris une lune… Une énième fois, le super-héros se demande comment un seul être a pu déclencher tant de chaos, tant de souffrance. Mais il n'est plus temps de méditer là-dessus, Tony Stark n'a jamais été du genre à s'apitoyer et ce n'est certainement pas aujourd'hui qu'il va commencer. Pas maintenant que Wong a cédé.
Le génie milliardaire finit par se lever, surprend son reflet dans la baie vitrée, les traits tirés, les cheveux où percent quelques fils argentés, et surtout ses yeux cernés où brille une flamme de détermination presque inquiétante. Faire son deuil, il ne le peut pas, pas totalement. Pas alors que May Parker le déteste. Et à raison : il était censé protéger son neveu. Tous les jours pendant des mois, elle l'a poursuivi de sa colère, de sa haine et de sa peine, telle une Harpie en plus séduisante. Ça n'a pas été sans rappeler quelques souvenirs à Tony Stark, l'amère victoire de Sokovi et ses dommages collatéraux. À l'époque, il avait voulu se servir du gouvernement pour réparer ses erreurs. Ce n'était pas assez. Il ne se sentait pas assez impliqué mais aujourd'hui, c'est différent : il est prêt à tout.
La pluie se met à tomber tandis que l'homme en armure rejoint le Sanctum de New-York dont la fenêtre brille comme un oeil gigantesque veillant sur la ville. Des souvenirs remontent, sa rencontre avec un homme qu'il n'a pas pu connaître très longtemps mais qui lui ressemblait sur de nombreux points. Lui, peut-être, a trouvé un moyen de ne pas mourir, flottant pour l'éternité dans une dimension parallèle.
— Je suis sûr que votre ami s'est téléporté sur une plage du Pacifique, Wong. Il avait l'air assez malin pour ça. »
Tony passe la porte en habitué, arrange ses cheveux trempés de pluie en attendant que le sorcier daigne arriver. Il ne faut d'ailleurs pas longtemps pour que ce dernier apparaisse, les sourcils froncés comme à son habitude, figure vivante de la désapprobation.
— Vous devriez vous abstenir de ce genre de plaisanterie ou je risque de changer d'avis.
— J'ai juste émis une hypothèse, inutile d'en venir à la menace.
Wong ne répond rien, guide son invité à travers une série de couloirs, le bruit de leurs pas étouffé par les tapis orientaux. Cependant, le bibliothécaire mystique finit par rompre lui-même le silence, visiblement inquiet.
— Vous êtes sûr de vouloir faire ça ?
Question idiote, voilà plus d'un an que le milliardaire le harcèle sans jamais que sa détermination n'ait faibli et pourtant, Wong a énuméré les risques plus d'une fois. Mais il suppose que quand on est Tony Stark, la vie est un gigantesque pari. Son hôte ne prend même pas la peine de répondre, c'est tellement évident. Lorsque le petit est… a disparu, c'est comme s'il avait emporté une partie de son mentor avec lui, quelque chose s'est brisé et l'homme en armure n'a plus voulu qu'une chose : le ramener quoi qu'il en coûte. Banner lui a dit que c'était sans espoir, Captain lui a demandé de faire son deuil mais impossible. Quand ce n'était pas May qui lui criait sa faute au visage, il revoyait le visage de l'adolescent dans ses cauchemars. Maintenant, il a tout prévu. Pepper gérera l'entreprise jusqu'à ce qu'il soit prêt, Rhodey veillera sur lui et l'entraînera avec les autres héros, Banner se chargera de la partie scientifique… Voilà des mois qu'il y réfléchit dans les moindres détails et maintenant que Wong a accepté, il va pouvoir ramener Peter. Où qu'il soit.
Là où Tony s'attend à voir de l'encens, des os, des symboles mystérieux, bref, tout l'attirail de résurrection, il ne trouve qu'un manuscrit et le maître des arts mystiques en train d'enfiler un double anneau. Il ne s'agirait pas de Wong, on pourrait penser à une arnaque.
— Vous aurez quelques minutes seulement pour le retrouver. Après ça, vous serez tous les deux perdus.
— Oh, moi qui pensais que vous alliez annoncer une mauvaise nouvelle…, plaisante Tony avec un sourire mais sans cette étincelle d'ironie qui allumait toujours ses prunelles autrefois. Ne sachant pas vraiment quoi faire d'autre, il se place devant le bibliothécaire, dans l'attente, remarque que ce dernier évite soigneusement son regard. Ça en serait presque touchant.
Wong prend une respiration et décrit des cercles dans l'air du bout des doigts, articulant des paroles inaudibles pour l'homme en face de lui. Cela pourrait être n'importe quel sort de téléportation au premier abord. Mais les étincelles sont habituellement d'une couleur de feu et non d'un bleu profond, ce que l'on aperçoit à travers le portail n'est pas une gigantesque étendue sombre. Tony fixe le vide pendant quelques instants, espère y voir quelque chose, une silhouette ou même une forme mais rien ne se détache dans l'obscurité.
« Monsieur Stark, il est trop tard pour aller aux toilettes ? »
Il aurait probablement dit quelque chose dans ce goût-là…s'il avait été là.
De penser ainsi à l'adolescent ranime la détermination du héros, un instant figé par l'appréhension, il se tourne vers Wong pour lui adresser un dernier salut.
— Merci beaucoup et surtout, prenez soin de lui. Je ne veux pas avoir à venir vous botter les fesses.
Et sans attendre la réponse du sorcier, il traverse le portail rapidement, sans plus aucune hésitation.
Lorsque Tony Stark avait imaginé cet instant, il avait envisagé un froid intense, le même qui nous prend lorsque l'on meurt. Mais de l'autre côté du miroir, il n'y a ni froid ni chaleur, seulement le vide et une absence de sensations. Tout autour du milliardaire, un silence assourdissant s'étend jusque dans les ténèbres, comme s'il n'existait rien d'autre au monde que ce visiteur. Passé le choc de la découverte, Tony décide d'avancer, le cœur battant et ne pensant qu'à celui qu'il doit retrouver à tout prix. Sous ses pieds, le sol se ride comme la surface d'un étang mais le milliardaire n'y prend pas garde, concentré sur sa mission.
— Petit !
Sa voix perce le calme ambiant, s'éparpille dans le néant avant que ne retombe le silence. C'est alors qu'une pâle tâche de couleur se forme à quelques mètres de l'Avenger, floue mais bien réelle, se détachant sur le fond obscur. Peu à peu, la tâche devient plus nette, comme si on faisait la mise au point. Peter regarde autour de lui, image de moins en moins vacillante à chaque battement de coeur. L'air perdu comme après un long sommeil, il cligne des yeux, tente de comprendre où il se trouve. Sur son visage passe un flot d'émotions tandis qu'il se remémore ses derniers instants, la bataille, la défaite, sa mort. Tout son corps tremble et il se recroqueville, ne cachant rien de sa peur car il se croit seul, perdu à tout jamais. Mon dieu, il est mort…alors ça ressemble à ça après ?
Tony s'approche doucement de l'adolescent, ne perdant rien du trouble qui remue ce dernier et le rend aveugle à ce qui l'entoure. Il s'agenouille juste devant lui, caresse ses cheveux comme on fait avec un petit enfant, le faisant sursauter.
— Monsieur Stark ?!
Les grands yeux noisette expriment à la fois surprise et une immense joie en reconnaissant leur héros et cette réaction exprime une telle innocence que le cœur de Tony se serre. Dire que c'est à cause de lui que le petit subit tout ça…mais ce calvaire prend fin, il va rentrer à la maison.
— C'est fini…
Sans vraiment savoir pourquoi, Peter sent qu'il peut se rassurer, que son mentor a trouvé une solution et qu'il peut avoir confiance en lui. C'est Iron Man, il réussit toujours.
Les secondes s'écoulent et Tony sait qu'ils n'ont plus beaucoup de temps avant… d'être séparés de nouveau. Alors il attire le jeune homme contre lui, le serre dans ses bras avec plus d'émotion qu'il ne le voudrait. Pas de portière à ouvrir pour lui servir d'excuse, il s'agit d'un véritable câlin cette fois. Pris au dépourvu, Peter ne réagit pas tout de suite tant ce geste lui semble étrange de la part de celui qu'il admire. Puis il passe ses bras autour de ce dernier, lui rend son étreinte en enfouissant son visage contre le torse marqué de cicatrices. Les cauchemars ne peuvent plus l'atteindre à présent, tout va s'arranger.
Le portail se rouvre trop tôt, bien trop tôt au goût de Tony. En apercevant les étincelles saphir, son premier mouvement est de serrer plus fort le garçon contre son cœur, pour qu'ils ne soient plus jamais séparés. Puis il reprend son sang-froid, écarte Peter pour pouvoir le regarder dans les yeux.
— Tu vas rentrer à la maison maintenant. Ta tante doit se faire un sang d'encre.
— Monsieur Stark ?
Quelque chose dans l'attitude de son mentor inquiète brusquement l'adolescent qui scrute le visage de Tony à la recherche d'une explication. C'est à ce moment précis que Wong passe les bras à travers le portail pour attraper le jeune homme et le tirer vers lui. Par réflexe, Peter s'accroche au bras de son héros, pressentant soudain qu'ils vont être séparés.
— Non, monsieur Stark !
Ce dernier lui sourit douloureusement, espérant se montrer un peu rassurant même s'il n'a jamais été doué pour ces choses-là.
— Ça va aller.
Et d'un geste sec, il recule pour faire lâcher prise à son protégé qui hurle, les larmes aux yeux.
— Papa !
Le portail se referme sur lui, laissant Tony Stark dans les ténèbres, seul mais rassuré. Maintenant, le petit est en sécurité.
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hildagirl99 · 5 years
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Volume 4 : Chapitre 5 (part 2)
(french version)
"Oh ! Monsieur Carnation ! Je ne vous avais pas entendu rentrer !" Dit-il en se penchant. Il semblait surpris. 
"Je voudrais savoir où se trouve cet Oswald !" Dit Cagney avec agacement. 
"Oooh bien sûr ! Derrière vous !" Dit Eustache avec un léger sourire. 
"Il y a un problème ?" Demande Oswald. 
"Oui ! VOUS !" Crit Cagney, le confrontant. 
"Que se passe-t-il ? Pourquoi me parlez vous comme ça ?" Demande Oswald, sans expression. 
"C'est vous qui avez envoyé les D-mons pour me faire ce sale coup ?" 
"Hein ? Quel coup ?" 
"Vous leur avez demandé de me pousser dans une crevasse et de me laisser pour mort !" 
Un long silence parcours la salle du trône. Fio arrive à ce moment-là. 
"Que se passe-t-il ici, Papa ?" 
"Tout ça pour m'éloigner de ma femme, c'est ça votre plan ?" Dit Cagney en montant le ton. 
"J'ignore absolument de quoi vous parlez… et je ne répondrai pas à ces accusations !" Dit Oswald, sèchement. 
"Je ne veux pas me mêler à cette histoire, je vais dans un endroit plus calme…" dit Eustache en quittant la salle du trône. 
"Papa, allons, calme toi, il y a peut-être une erreur ! Oswald était avec nous durant toute la visite !" 
"Il a très bien pu faire son plan avant !" Répond Cagney, en commençant à montrer ses crocs. 
"Monsieur… les D-mons peuvent être très farceurs mais de là vous tuer, c'est ridicule… je peux vous assurer que ne suis pour rien dans cette histoire ! Vous pouvez penser ce que vous voulez de moi, je ne veux pas votre mort, encore moins celle de Hilda ! La conversation est close !" Dit Oswald en fronçant les sourcils. 
Cagney se calme, mais toujours en colère.
"Papa… le mieux c'est que tu repose… viens avec moi." Dit Fio en prenant son père par le bras. 
"Mais… je ne comprends pas ce qui se passe." Dit Hilda, gênée. 
"Ne prêtez pas attention, Miss Berg, j'ignore ce qui vient de se passer mais quelqu'un veut me faire porter le chapeau concernant votre époux…" dit Oswald, l'air pensif. 
Pendant ce temps, Fio emmène son père dans un somptueux jardin de fleurs, en espérant que celui-ci oublie ce malentendu. 
"Oooh mon dieu !! Tu as un jardin ? Et toutes ces fleurs !!" S'émerveille Cagney. 
"C'est pas que mon jardin, c'est le jardin de la cour. On plante des fleurs basiques jusqu'aux fleurs rares, elles sont nourris à l'eau pure de la montagne et du soleil, la nuit, elles se referment." Explique Fio. 
Soudain, Cagney voit les feuilles bouger, c'est Fluffy qui sort le bout de son nez. 
"Ah ! Tu es là toi ?" Rit Cagney. 
"Oui !"
"Dit, Fluffy, tu ne devrais pas être à orphelinat à cette heure là ?" Demande Fio. 
Fluffy ne savait pas quoi répondre. 
"Il m'a aidé à sortir de la crevasse d'où je suis tombé." Dit Cagney. 
"Oh ? C'est vrai ? Et bien, merci ! Merci d'avoir sortie mon père de cette affaire !" Sourit Fio. 
Fluffy écarquille soudainement les yeux. 
"C'est… c'est… c'est ton père ?" 
"Oui ! Bon, la ressemblance est pas frappante mais…" 
"Non mais ! Tu as mon nez ! Microbe !" Plaisante Cagney en lui pinçant le nez. 
"Eh ! Un peu de respect pour ton fils !" Répond Fio en lui mordillant la main, soudain, il s'arrête. Personne ne doit savoir qu'il est un mutant. Il reprend son sérieux. 
"Hum… tu veux rester ici ?" 
"Juste un petit peu, je suis bien dans ce jardin, mais juste une chose, reste près de ta mère…" 
"D'accord. Ne t'inquiètes pas, elle est en sécurité." Dit Fio en le rassurant. Une fois partit, Cagney sent quelque s'enrouler autour de sa jambe, Fluffy était blotti contre lui. 
"Hum… Fluffy, ma jambe." 
"Oui ? Oh pardon…" 
"Tu sais… j'ai réfléchi, et je pense que je dois te rendre service à mon tour." Dit Cagney. 
"Ah bon ? Pourquoi ?" 
"Tu m'as aidé à sortir de la crevasse, et bien, je vais t'aider à retrouver tes parents." Dit-il en souriant. 
Les yeux de Fluffy brillent de bonheur. 
"C'est vrai ? Vraiment ?" 
"Oui, bien sûr !" 
"OOOH ! merci beaucoup, monsieur Cagney !" Crit Fluffy en se jetant sur lui. 
"Oh ! S'il te plaît… ce n'est rien." Répond Cagney en lui tapotant la tête. 
Pas loin d'ici, dans le côté ouest du château, Lord Eustache était avec les D-mons. 
"Vous avez bien fait votre travail, les petits."  
"Mouais… mais c'est pas sympa pour Oswald. Il a rien fait de mal." Dit Boom, honteux. 
"Vous cherchez à le défendre maintenant ?" Gronde Eustache. 
"Non, tu veux juste avoir la femme de Monsieur Fleur et c'est pas sympa !" 
"Tant que vous êtes sous mon service, vous faites ce que je demande ! Est-ce clair ?" Dit-il en prenant les D-mons d'une main. 
" Tu n'es plus le même depuis qu'ils sont là !" Grogne Tac. 
"Cela ne vous regarde pas ! Faites ce que je dis ! Et je vous rendrai la liberté !" Dit Eustache en les lâchant. 
"Maintenant filez !" 
Et ils s'enfuient rapidement. Soudain, il se tient la tête, sort une fiole au contenu étrange et l'a boit. 
"Aah… heureusement que j'en ai en réserve." Dit-il en ricanant entre ses dents.
Puis vain le soir, on avait prêté à Hilda une robe digne pour elle, cela lui faisait beaucoup plaisir, une fois prête, elle entre dans la salle de bal. Beaucoup l'accueillant, avec leur langue étrangère. 
"Risnob ssim !"
"Etnassivar !" 
"Heu… hehe oui, oui!" Dit Hilda en faisant mine de comprendre, mais elle sentait comme des compliments. 
"Hello, ma beauté !" Dit Cagney, derrière elle. 
"Ooh, beau gosse, tu m'attendais ?" Dit-elle en souriant. 
"Évidemment, j'allais attendre ce trou du cul de Lord moustache." Dit Cagney en prenant un verre. 
"Tu parles de… Oswald ?" 
"Oui et de l'autre, là… Eustache…" 
"Ah… lui est très bizarre. Jamais j'aurai dansé avec lui. Je suis à toi, mon grand." Dit-elle en se rapprochant de lui. Mais elle fut interrompu par quelqu'un lui retenant le bras. C'était Linda. Hilda se retourne. 
"Ah tu es là !" Dit-elle un peu surprise. 
"J'ai touché le bras de tout le monde pour enfin te retrouver !" Dit-elle en souriant.
"Mais me voici !" Lui répond Hilda. 
"Mais tu n'es pas seule, Cagney est avec toi, hehe, mon odorat ne me trompe jamais !"
"Ah ! Bien sûr !" Dit Cagney. 
"Hilda … Tu veux danser avec moi ?" Demande Linda.  
Elle fut surprise, et répond : 
"Ça serait avec plaisir mais, Cagney est mon cavalier ce soir, après si tu veux ou un autre soir ?"
"Oh… je comprends." Dit Linda, déçue. 
Hilda eu le cœur serré, elle ne voulait pas la décevoir. 
"Je peux l'être ce soir !" Dit Fio arrivant à côté d'elle.
Elle relève la tête, en retrouvant le sourire. 
"Chef ? Heu… je veux dire, Fio ?" 
Il lui prend doucement la main et dit à sa mère.
"On fera à tour de rôle." Dit-il avec un clin d'œil. Et il l'emmène. 
Pendant qu'ils dansaient, Cagney se penche à l'oreille de Hilda. 
"Tu sais… je t'ai trouvé un peu froide avec ta sœur, même si c'était pas ton intention." 
"Comment ? Mais… je ne lui ai pas dit que je voulais pas, juste pour plus tard." 
"Elle l'a un peu mal prit…" 
Derrière eux, Fio guidait doucement Linda dans ses bras, elle semble rougir, puis pris la parole. 
"Je suis un peu triste que Hilda ait refusé de danser avec moi…"
"Elle n'a pas voulu dire ça comme ça, à la prochaine valse, je t'emmène à elle." Lui rassure Fio. 
Une fois le tour terminé, Fio emmène Linda vers Hilda. 
"Voilà, je te l'a laisse ! Guide la doucement et ça va aller. Quant à toi, grande asperge, tu viens avec moi !" Dit Fio en attrapant son père. 
"Eh ! Mais que…" 
Hilda regarde Linda, elle voulait s'excuser, alors elle l'a prit dans ses bras. 
"Mmh ! Tu sens bon !" Dit Linda en la serrant à son tour. 
"Linda … je… je suis désolée, je ne voulais pas te rendre triste." Dit-elle en la berçant. 
"Je sais, tu n'es pas encore habitué à ma présence, puisque tu m'as jamais vu, tu n'as rien à te reprocher, on prendra notre temps." Lui répond Linda. 
Hilda lui sourit, les mots de sa petite sœur l'ont touchée. Toute la soirée, elles étaient ensemble, Cagney veillait sur elles, puis le bal arrive à son terme. Tout le monde était parti dans leurs chambres respectives.
"Merci encore, grande sœur…" dit Linda en lui tenant les mains. 
"Hehe , mais de rien, ça … ça m'a fait plaisir, tu sais." 
"C'est vrai ?" Ses yeux semblent briller. 
"Heu… oui, je suis sincère." Dit Hilda. 
Immédiatement, elle se jette dans ses bras. Hilda fut surprise mais lui rendit son câlin. 
"Hum hum !!" Grogne Oswald qui était au bout du couloir. Immédiatement, Hilda lâche Linda. 
"Linda, tu dois être au lit ! Vas-y immédiatement." 
"Oui… monsieur, bonne nuit Hilda." Dit Linda en souriant au mur, pensant qu'elle était là. Ce qui serre le cœur Hilda. La pauvre ne voyait pas et ça prêtait confusion. Une fois dans sa chambre, Hilda confronte Oswald. 
"Pourquoi vous m'avez empêché de l'embrasser ?"
"Miss Berg je vous rappelle que vous devez être discrète !! Personne ne doit savoir ça et vos liens." 
"Pourquoi m'avoir fait venir ici si c'est pour ne rien faire et ne rien dire ?" Dit-elle, piqué au vif. 
"Je ne peux vous en dire plus, maintenant, reposez-vous !" 
"Mais à quoi vous jouez ? Que cachez-vous ? Qu'est-ce que vous cachez de moi ! Et mes parents dans cela !" 
"Vous saurez ça bientôt miss Berg. Peut-être même ce soir. En attendant, allez dormir." 
Cette phrase sonne dans sa tête avec curiosité "Ce soir ?".
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Cette nuit là, après minuit, Cagney dormait profondément, mais Hilda ne trouve pas le sommeil, que voulait dire Oswald à propos de ses parents. Tout à coup, elle entend des bruits de pas devant la chambre, elle reste sur ses gardes, fixant le bas de la porte, une silhouette semble tenir une bougie en main puis parle :
"Allons voir si tout fonctionne…" 
La personne ne parle pas le Velberg, et cette voix… c'est Oswald ! 
La silhouette de Oswald reprit son chemin. 
"Qu'est-ce qui doit fonctionner ?" Pense Hilda. La curiosité l'emporte encore une fois, elle se lève du lit et ouvre la porte discrètement. Elle décide de suivre Oswald grâce à la lueur de la bougie. Elle longe les murs et sur la pointes des pieds. Elle ne le quitte pas des yeux. D'un coup, il s'arrête, Hilda se cache derrière un mur. Celui-ci éteint sa bougie et ses yeux virent au bleu. Qu'est-ce qu'il faisait ? Elle l'entend murmurer une sorte d'incantation, un grondement léger se fit entendre, et un coin du sol s'ouvrit devant lui, puis il descend. 
(to be continued)
(@yonnichan-art picture)
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sammyjomcl · 5 years
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Histoire Post épisode 11 (1ere partie)
Voilà ma version de comment ça aurait pu se passer. Première partie du point de vue de Su' et la seconde du point de vue de Nath. Débute à la fin de l'épisode 11.
Je me réveille et constate que mes yeux refusent de s'ouvrir. Je ne sais pas quelle heure il est mais j'ai l'impression d'avoir peu dormi. Je suis entourée d'une douce chaleur et je me force à ouvrir les yeux pour vérifier qu'il est bien là. Un peu de lumière s'engouffre dans la chambre et me permet de confirmer que je n'ai pas rêvé. Nathaniel est bien là, dans mon lit, en train de dormir. Je me mords la lèvre pour ne pas pousser un petit cri d'excitation comme une ado à un concert de son idole. J'ai passé tant de temps sans ses bras autour de moi que je ne pensais plus les retrouver un jour. Mais me voilà... Je ne suis pas sûre qu'il soit très sain pour mon cœur de faire des bonds au réveil mais comment l'en empêcher? Surtout après les mots échangés cette nuit...
Je me défais de son étreinte doucement et me lève du lit. Il n'a pas bougé. Je vais le laisser dormir encore un peu... Je remarque une notification sur mon téléphone. Chani m'a envoyé un message il y a dix minutes pour me dire qu'elle prenait le petit dej à la cafète. Hum... Elle tombe toujours à pic! Je lui réponds en lui demandant si elle peut me ramener un petit déjeuner pour deux et elle me répond rapidement qu'elle s'en charge. Parfait! Cela me laisse quelques minutes pour aller dans la salle de bain.
Quelques instants plus tard, j'émerge de la salle de bain et Nathaniel dort encore. D'ailleurs il a l'air bien crevé. Je ne sais pas quel est son rythme de vie mais ça me préoccupe. Je vais attendre Chani dans le couloir. Je sors sur la pointe des pieds et arrive sur le palier au moment où mon amie arrive les bras chargés. Elle me sourit.
-Service d'étage!
Elle me tend un grand sac et je la regarde avec les yeux ronds. Un paquet de mini viennoiseries, du thé, du café, des petits pains et de la confiture...
-J'espère que c'est assez! Tu n'es pas seule, n'est-ce pas?
Elle se retient visiblement de jubiler sur place.
-Chani, c'est largement assez! Et non en effet je ne suis pas seule... D'ailleurs je dois te dire... Merci de m'avoir fait sortir hier soir. Rien ne s'est passé comme prévu mais... Au moins ça m'a fait bougé et ma situation reste compliquée mais ça avance. Et si tu te demandes, ce n'est pas Castiel qui est avec moi.
Elle lève les sourcils, surprise.
-Oh... J'aurais juré que...
-Oui je suis allée chez lui mais je ne voulais pas qu'il se passe quoi que ce soit et quand je suis revenue ici... On m'attendait...
Je ne peux pas lui en dire plus... je peux pas lui sortir "Ne t'en fais pas hein j'ai passé une partie de la nuit avec mon ex avec qui j'ai une relation compliquée depuis mon retour et en plus il est mêlé à des trafiquants de drogue. Tout va bien!". Et Chani, égale à elle-même, ne demande rien de plus.
-Tu as l'air d'avoir trouvé quelques réponses à tes questions en tout cas je suis contente.
-Euh... Je ne sais pas trop en fait mais... Je vais prendre les choses comme elles viennent pour essayer d'y voir plus clair. Et ce qui est sûr c'est que tu es une fille extra et que je ne te le dis pas assez. Je ne sais pas comment tu as eu la force de me supporter depuis tant de temps. Il faudra que tu me laisses te gâter en retour un de ces jours.
Elle me fait un grand sourire et un clin d’œil bien que rougissante avant de s'éclipser dans sa chambre.
Il ne me reste plus qu'à retrouver mon beau blond...
Je passe la porte de ma chambre et constate que Nath est réveillé, assis dans mon lit. Il lève ses yeux embués de sommeil vers moi.
-Bonjour... J'ai eu peur en ne te voyant pas près de moi. J'ai cru que tu t'étais enfuie.
Je sais qu'il plaisante mais quelque part, je suis convaincue qu'il y a du vrai dans cette phrase. Nath a été abandonné par tant de monde, moi y compris.
-Il fallait bien que j'aille prendre de quoi faire un bon petit déjeuner! 
Je sors le contenu de mon sac de provisions pour l'arranger sur mon bureau alors que Nathaniel me regarde, surpris. Il rigole doucement.
-Je ne m'attendais pas à ça. Tu as eu le temps d'aller à la cafète prendre tout ça?
-Non, j'ai juste une super amie dans le coin!
Nous nous installons à mon bureau pour manger et j'en profite pour lui parler de Chani. 
-Cette fille est une perle!
-A t'entendre tu passes plus de temps avec elle qu'avec Alexy et Rosalya.
-Hum... En ce moment c'est compliqué.
Il secoue légèrement la tête.
-Ou alors tu as le don pour t'entourer de gens compliqués.
-J'imagine que tu as raison. J'aurais préféré autre chose comme don mais j'assume.
-En tout cas c'était un super petit déjeuner et...
-Et?
-Je suis content d'être là avec toi.
Heureusement que j'ai fini mon latte sinon je me serais étouffée avec. Son regard se pose sur un coin de mon bureau et il fronce les sourcils. Sa main attrape des papiers qui dépassent d'une pochette... Il écarquille les yeux en voyant les photos.
-Sweet Amoris...
-Ma mère m'a envoyé un carton avec des souvenirs, il y avait pas mal de photos dedans.
Il les regarde comme s'il redécouvrait ces moments de notre passé. Il s'arrête sur une photo de lui et moi au bal de fin d'année. Un petit sourire s'installe sur ses lèvres mais ses yeux affichent un air un peu triste.
-J'ai l'impression que c'était il y a si longtemps. Quelle tête j'avais...
-Hein? T'es super beau sur cette photo! J'étais trop fière que tu sois mon cavalier!
-Tu ne t'es jamais débarrassée de tout ça...
-C'est dur de jeter des beaux souvenirs.
Je détourne les yeux de peur de me mettre à pleurer. J'étais tellement heureuse à cette époque. Je me suis demandée un nombre incalculable de fois pourquoi tout a changé. 
Il pose délicatement les photos sur mon bureau et je le sens confus. Le petit déjeuner est fini et je ne sais pas s'il va rester longtemps mais je dois lui parler de cette nuit...
-Nath... Il faut que je te dise... Hier soir je suis justement sortie avec Chani car cette jeune fille admirable voulait me remonter le moral que j'avais perdu depuis un bon moment.
Il baissa les yeux et acquiesça légèrement. 
-Je me suis retrouvée à une soirée privée du groupe de Castiel.
Là je dois dire que j'ai envie de rire. Juste le faire de prononcer ce prénom suffit à le faire réagir même très subtilement. En tout cas j'ai toute son attention.
-Castiel m'a proposé de partir de là et en chemin il m'a invitée à prendre un thé chez lui. J'ai accepté. On a passé deux heures à boire du thé et écouter de la musique. C'était cool.
Hum... Je vois le corps de Nathaniel se crisper petit à petit. Mais je dois continuer.
-Au bout d'un moment il m'a proposé de passer la nuit chez lui. J'ai refusé et je suis rentrée. C'est là que je t'ai trouvé devant ma porte.
Un de ses pieds tape nerveusement le sol et ses poings sont serrés. J'avais pas besoin de lui donner du café pour le réveiller, cette petite histoire suffisait largement. Une minute de silence s'ensuit et il finit par exploser.
-Putain! Comme si c'était une surprise! Il a toujours été après toi! Je vais...
-Nath, il n'a rien fait de mal tu sais, il m'a juste fait une proposition.
Il ferme les yeux et respire profondément.
-J'ai voulu t'en parler pour que tu réalises que je commence à voir ce que je veux et ce que je ne veux pas. Je n'avais pas envie de passer la nuit avec lui. Et je suis soulagée de t'avoir trouvé devant ma porte. Et toi, tu sais ce que tu veux? 
-Oui.
Aucune hésitation, ça change... Son téléphone sonne à ce moment-là. Il soupire.
-Je dois partir. Il... il faut absolument qu'on parle plus tard.
-Je suis d'accord. Faut qu'on parle très vite. Je ne veux plus passer des jours à me morfondre.
Il me prend dans ses bras et enfouit son visage dans mon cou. Je me laisse aller à savourer cette étreinte. Il murmure à mon oreille.
-J'ai des choses à faire et il faut que je passe chez moi nourrir Blanche sinon elle va bouder. Mais on se revoit dès que possible.
Ses lèvres s'attardent dans mon cou et remontent jusqu'à ma joue. Et un instant plus tard il n'était plus là.
Je vais aller travailler jusqu'en milieu d'après-midi si j'en crois un message reçu par ma patronne. Et ensuite... je vais avoir besoin de m'isoler un peu pour me détendre.
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-Promis Ambre je t'appelle dans quelques jours.
Je raccroche enfin. Ma jumelle est toujours inquiète pour moi alors qu'elle devrait penser à elle et sa carrière remplie de difficultés. Je me mets un rappel pour l'appeler dans 2 jours afin qu'elle soit rassurée que je vais bien. Même si au fond je n'en mène pas large.
Mes pensées se redirigent automatiquement vers Su'. Je l'ai quittée ce matin après un bout de nuit qui m'a fait un bien fou et j'ai déjà envie de la retrouver. Je suis pire qu'un ado en manque. Je sais que tant que l'on ne parlera pas, on continuera à avoir des malentendus et... bon sang, elle aurait pu passer la nuit avec Castiel! J'aurais pu la perdre pour cet abruti! Je peux pas continuer à laisser tout m'échapper comme ça, je dois reprendre le contrôle de ma vie et maintenant. Et casser la gueule de ce type. Je sais qu'elle aurait pu bien faire ce qu'elle voulait de sa nuit après tout mais... Je vais devoir me retenir de ne pas le défigurer si je le croise.
Au lieu de tourner en rond dans mon appart, je décide de retourner la voir immédiatement. Je regarde l'heure... 16h... Je crois qu'elle travaillait dans l'après-midi... Où qu'elle soit, je dois la trouver.
Une bonne demi heure plus tard, me voilà devant sa porte. L'impression de déjà vu me nargue mais qu'importe. Je toque à sa porte mais elle ne répond pas. Je prends mon téléphone et... pas de réseau? Je tente de faire fonctionner mon appareil mais rien à faire, les messages ne passent pas. Une étudiante blonde habillée en noir va vers sa chambre, me voit et ralentit. Si j'en crois la description que j'ai eue ce matin par Su', il s'agit de son amie Chani. Peut-être qu'elle sait...
-Salut... Excuse-moi de te déranger mais... Tu es bien Chani?
-Oui!
-Moi c'est Nathaniel et...
-Tu cherches Su'?
Ce n'est pas une vraie question, je suis devant la porte de Su' avec un air de chien battu et ce foutu téléphone ne marche pas.
-Oui et je n'arrive pas à la joindre.
-C'est normal, il y a une panne de réseau dans une bonne partie du pays.
-Quoi???
Manquait plus que ça.
-Je ne saurai pas te dire exactement où est Su' mais je l'ai croisée. Elle m'a dit avoir envie de se relaxer au calme dans un endroit qu'elle affectionne.
Mon cerveau s'active pour s'imaginer où elle pourrait bien être. J'ai bien une idée...
-Merci Chani je vais voir si je la trouve...
-Et le petit dej de ce matin, il était bien? J'espère n'avoir rien oublié...
Elle me regarde avec un petit sourire malicieux et je rigole malgré moi.
-C'était parfait. Merci!
-Je te laisse filer, je vois bien que tu ne tiens pas en place et surtout... bon courage!
-Pour quoi?
Elle hausse les épaules.
-C'est juste sorti comme ça. Salut!
Elle rentre dans sa chambre et me voilà dans le couloir désert. Su' ne doit pas s'ennuyer avec une amie comme elle.
Su'... un endroit qu'elle aime et où elle peut se relaxer... C'est vague mais je vais aller au premier endroit auquel j'ai pensé.
Je fonce prendre le bus et après quelques arrêts je me retrouve devant la plage. L'été après le lycée je suis venu ici pas mal de fois avec Su'. Quand il y a eu moins de monde on a pu profiter de moments à deux très agréables et au final un petit bout de plage à une dizaine de minutes de marche était devenu notre sanctuaire. Je suis peut-être un peu stupide de croire qu'elle s'en souvient et qu'elle vient encore ici même seule mais pourquoi pas? Et même si elle n'est pas là, ça ne pourra pas me faire de mal de passer un moment ici.
La plage est déserte vu qu'il fait bien frais. Quelques vagues, des mouettes, des navires au loin... Rien d'autre. Je marche résolument et je dois dire que l'air marin me fait du bien. Le sable garde le souvenir de mes pas et j'en viens à penser que j'aimerais que mes empruntes disparaissent pour qu'on ne me retrouve pas, pour que je puisse retrouver Su' sans aucun danger. Je suis stupide, je sais, je ne crains rien ici. J'ai trop pris l'habitude d'être sur mes gardes mais c'était nécessaire. 
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Le calendrier (pt2)
« I don't care who sees us, I need you right now. » gronda Namjoon en soulevant Nina contre un mur l'embrassant avec passion. « I've waited so long to have you by my side and you're making me insane with all that lingerie. »
« Namjoon » gémit Nina la jambe relevée le long de la hanche de son coréen
« Your teacher's outfit... » il grogna alors que sa main parcourait sa jambe
« Tu as aimé ? » demanda-t-elle tendrement  
« Ohhh bordel oui. » fit-il
La contre ce mur, son érection douloureusement tendue contre l'intimité de sa belle italienne le coréen ne savait pas quoi faire, ils étaient dans la partie non rénové de ce vieux bâtiment, ce qui autre fois fut la compta et qui d'après Jack allait devenir la salle de danse. Il n'en pouvait plus alors d'un regard entendu ses onyx plongés dans l'olive de son regard, il libéra son membre et écarta la culotte de sa belle méditerranéenne pour finir par ne faire qu'un. Namjoon serrait la mâchoire alors que Nina se mordait la lèvre pour se taire... parce que cette pièce avait un écho de dingue... C'était tellement excitant de savoir qu'à tout moment quelqu'un pourrait les voir, la jouissance les embarqua assez rapidement dans son sillage. Nina se réajusta rapidement et ajusta Namjoon avec tendresse.
« Good god, you're as good as you fucking look » Namjoon avala de travers
« And I did not even got down on my knees » Nina caressa la joue de Namjoon et sourit en le voyant rougir « I'm italian, but I'm not a Saint » Et elle sortait de la salle, suivi de Namjoon
« Nina... » râla Namjoon
Et l'italienne retourna près des autres, reprenant ses airs timide. Namjoon se posta derrière elle, un bras autour de ses hanches.
« D'ici un mois Namjoon parle italien parfaitement » dit Elrick
« Je suis certaine qu'il sera un bon élève. »  fit Nina tendrement
« Si c'est toi son professeur, il va nous déclamer du Machiavel comme un natif » fit Jack
Nina sourit tendrement quand son regard se porta sur Morganna et Hoseok disparaissant. Ils n'étaient pas les seuls à avoir disparu... Eleanor et Jungkook étaient portés disparu, pareil pour Malia et Jin...
-
Si après la séance des hommes Taehyung avait questionner plus que nécessaire Elrick sur chaque tatouage, il ne regrettait rien, car ça l'avait rapprocher du rockeur. Il était maintenant nu dans son lit et regardait son amant blond. Elrick était beau, c'était un faite, sa peau encré, cette mâchoire carré, ses longs cils noirs et ses lèvres pulpeuse. Il avait cette blondeur brillante et naturelle que Taehyung aimait beaucoup, il passa sa main sur le torse dénué de poils, et sourit. Soit Elrick était imberbe soit il était très soigné. La main se fit interrompre et Taehyung leva les yeux. Ces grands yeux vert pomme brillaient d'amusement et le plus jeune rougit.
« Désolé hyung. »
« Ah Taetae, mon petit chat. » susurra Elrick en embrassant le cou du plus jeune « Appelle moi Hyung encore une fois, et je te le ferais regretter. » siffla-t-il
« Désolé. » marmonna Taehyung en souriant « Hyung »
« oh toi. » siffla-t-il en plaquant le plus jeune dans le lit le surplombant
« J'aime te pousser à bout. » fit Taehyung
« Si ton petit cul sait pas se dandiner convenablement à cette remise des prix j'vais me faire déglinguer par Eleanor. » fit Elrick en grognant
« Quel dommage.. » soupira Taehyung
« Ouais je sais. » fit Elrick
« Tu viens avec moi sur le tapis ? » demanda Taehyung
« T'es suicidaire va... » fit-il amusé
« Mais Jesse saura pas être présent. » nota Taehyung
« Je sais je sais... Nina aussi elle sera là. » fit Elrick « Bon t'es certain ? » demanda-t-il
« Oui ! » fit Taehyung en souriant.
-
Tapis rouge, caméras et toute la presse qui s'excitait sur les stars leur demandant les récents événements. Elrick tenait Taehyung par les hanches, Nina se tenait aux côtés de Namjoon, Morganna tenait la main de Hoseok en souriant, Malia se tenait aux côtés de son phénomène de compagnon qu'était Jin, Jack était aux côtés de Yoongi qui lui tenait la main, Eleanor tenait la main de son adorable compagnon Jungkook et enfin Sören était revenu de Suède exprès pour se tenir à côté de Jimin. Et puis tout se passa si vite, trois jeune femmes armées de couteaux foncèrent sur la troupe hurlant des phrases étranges, la première poignardant très très violemment Elrick qui avait pousser Taehyung a terre pour prendre les coups de front, son assaillante fut arrêter par Sören qui la neutralisa assez violemment. La seconde menaçait Eleanor qui se prit un couteau dans le ventre puis l'épaule mais l'anglaise bloqua le retrait du couteau de son épaule avant de tomber au sol et deux secondes plus tard Morganna neutralisa la fille assez sèchement la tirant par les cheveux et la tapant au sol, bloquer par son pieds, et la dernière se tenait devant Nina. Cette dernière attrapa le couteau dans sa main, sans sourciller et soupira, avant de neutraliser rapidement la fille en une prise de judo sèche. Et comme Morganna elle gardait son pieds sur la gorge de cette dernière.
« Je te déconseille de bouger. » siffla l'italienne froidement
« Don't you dare close your eyes » hurla Jack en prenant Elrick dans ses bras « Don't you dare  fucking die on me » siffla-t-il
« Don't cry... » marmonna Elrick en tendant la main a Taehyung qui tremblait comme une feuille les larmes aux yeux
« Respire » marmonna Taehyung en caressant le visage de son amant « Pitié reste éveiller »
« Don't close your eyes Elea... please be strong.. » murmura Malia en tenant la main de son amie au sol..
« SOMEONE CALL THE GODDAMN POLICE !!! » Hurla Morganna « AND THE AMBULANCE WHERE THE FUCK IS IT ?!!!! »
-
Le silence, la peur... les larmes. Namjoon regardait Nina qui soupira longuement.
« D'où te vient ce sang-froid ? » marmonna le coréen
« De mon enfance en Sicile. » dit-elle doucement « Mon père était un mafieux. Il m'a apprise a désarmer n'importe qui de n'importe quelle arme. »
« Oh. Like real mafia ? » s'étonna Namjoon
« Yeah... he got killed by the police when I was 9. » dit Nina.
« Oh. Your hand does iit hurt ? » demanda-t-il
« No. » Nina sourit « I'm fine... » Son regard se posa sur Jack et les autres « Can't say this about everyone. »
« This is crazy. » soupira Namjoon « How did they pass ? » marmonna-t-il
« I have on idea. » soupira Nina « Still nothing new ? » fit-elle en fixant Jack
« No... » Jack soupira « ça fait 12 heures »
« et Eleanor ? » demanda Namjoon
« Même combat. Pas  de nouvelles. » soupira Jack « Rien. »
« Et Sören ? » demanda Jimin « Et Morganna ? »
« Comme ils étaient pas blessés, ils ont été prier de faire leurs dépositions de part leur implications. » soupira Malia
« Famille Winchester ? » demanda une infirmière
« C'est nous. » dit Malia en aidant Jungkook à se lever
« Miss Winchester vient d'être emmener en salle de réveil » fit l'infirmière « Elle est hors de danger néanmoins... je suis navré monsieur.. » fit-elle « L'enfant n'a pas survécu. »
Jungkook s’effondra en larmes dans les bras de Malia qui tomba au sol sous son poids et le serra très fortement dans ses bras.  Nina fermait les yeux alors que Jack essuyait ses yeux. C'était injuste. Horriblement injuste. Un second infirmier arriva quelques instants plus tard et emmenant Jungkook dans une salle après son malaise. Une heure plus tard, encore un autre arriva.
« Famille Weissmuller ? » demanda-t-il
« C'est nous. » fit Jack en se levant aidant Taehyung à rester debout grâce à Yoongi
« Monsieur est actuellement stabilisé mais il a été plonger dans un coma artificiel pour permettre a son corps de se remettre calmement. » fit l'infirmier.
« On peut le voir ? » demanda Taehyung en tremblant
« Quelques minutes. » fit l'infirmier
Jack aida Taehyung qui tenait debout grâce à l'adrénaline et soupira en voyant Elrick dans ce lit d'hôpital... Avant c'était lui dans ce lit... voir Elrick là.. voir son ami dans cet état ? Il soupira longuement en regardant Taehyung fondre en larmes.
« C'est ma faute... c'est moi qui ait insisté... » hoqueta Taehyung
« Il serait venu même sans que tu lui demandes. » fit Jack « C'était aussi important pour lui... »
« Je l'aime Jack... » marmonna Taehyung « Je veux pas qu'il meurt. »
« … moi non plus... » Jack soupira « Elrick est solide. Il s'en sortira. »
Du côté de Jungkook après avoir eu droit a une perfusion pour son malaise, il était maintenant au chevet de sa compagne. Eleanor ouvrit doucement les yeux et découvrit son amant en larmes. Elle caressa les cheveux de Jungkook et sourit doucement.
« Ellie... » marmonna Jungkook en larmes « Le..le ... »
« Je sais... » fit-elle doucement « Je le sens. » fit-elle
« Je suis désolé... » marmonna-t-il
« Ne le sois pas. » dit-elle doucement
« Eleanor... » murmura Jungkook « Je t'aime... je t'aime tellement » souffla-t-il
« Moi aussi je t'aime... » murmura-t-elle
« Mademoiselle Winchester ! » fit le médecin
« Mademe Jeon. » fit-elle doucement faisant sourire Jungkook acceptant de ce faite de l'épouser.
« Madame. » fit le médecin « Comment vous sentez vous ? »
« Comme quelqu'un qu'on a poignarder. » dit-elle « Qu'en est-il de mes chances d'avoir un enfant ? »
« Votre fausse-couche n'a été hélas que la suite de l'emballement et le stress des coups de couteaux. » dit le médecin « Aucun organe reproducteur n'a été touché » fit-il « et selon les tests vous avez d'excellentes chances de ravoir un enfant. »
« Merci. » fit Eleanor « Et Monsieur Weissmuller ? » demanda-t-elle
« Son état est stable mais il est plongé dans un coma artificiel. » dit-il
Eleanor soupira longuement et se laissa examiner non sans regarder Jungkook qui aurait bien grogner sur ce médecin qui touchait SA fiancée. Tous restèrent dans l'attente du réveil d'Elrick...
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hyphae-cipher-blog · 6 years
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L'huile à Barbe: Pourquoi Et Comment L'utiliser?
Notre sélection Soins barbe house 99 homme s’adresse à tous les hommes qui veulent prendre soin d’eux facilement et rapidement sans passer outre la qualité. Les barbus invétérés le disent: le rituel du rasage quotidien ou occasionnel peut vite, si on le pratique correctement, devenir un moment de plaisir qui permet de se retrouver et d’affirmer sa virilité, tout en prenant soin de soi. Une fois ce rituel de base adopté, pensez à assainir votre barbe ou votre moustache en la nettoyant. En optant pour notre Shampoing Barbe & Moustache Bois de Santal Edwin Jagger, vous êtes sûr de faire le bon choix. Egalement, plusieurs huiles et baumes exceptionnels, des brosses et peignes beaux et efficaces, qui permettent d'entretenir la barbe et la moustache comme elles le méritent ! Pour l'aider à démêler la barbe et appliquer uniformément baumes ou huiles à barbe. Gentleman, tu vas appliquer cette huile sur ce que tu as de plus cher, ta belle gueule et ta barbe.
La brosse Noberu est le rêve pour les barbus à poils courts (de quelques jours à plus de 2 mois). Très beau emballage sera testé dans 15 jours donc à voir. Ne lavez pas votre barbe tous les jours ! Mais cela ne veut pas dire que vous devez ressembler à un naufragé tout en suivant la tendance. En l’appliquant sur la barbe, vous faites d’une pierre deux coups : cette zone ayant souvent tendance à être oubliée. L’effet luisant peut alors rapidement être flagrant. L’huile à barbe doit être appliquée sur une barbe propre et sèche. Si vous voulez avoir des poils plus douce et brillante, l’huile de ricin est excellente. L’huile permet de réparer vos poils fragilisés et de les rendre plus résistants aux agressions quotidiennement. Pour conclure, l’huile à barbe de barbman présente plusieurs avantages. Comment choisir un casque bluetooth dans cette marque et quels sont les avantages d’un casque Bose par rapport à un autre ? L'amplitude de l'ajustement possible a été conçue par les fabricants pour que l'extrême majorité des pourtours crâniens soient compatibles. Ou il est preferable de mettre par exemple le baume le matin et lhuile le soir?
Il est tout à fait possible que vous vous sentiez probablement un peu perdu dans toutes les variétés d'huiles à barbe disponible. Ce qui est indispensable si vous ne voulez pas donner l’impression d’avoir fait une friture dans votre barbe ! Certains garçons l’ont, et très franchement c’est pas top. C’est un kit complet à prix abordable et qui fera à coup sur plaisir. C’est un format de voyage qui n’est cependant pas ridicule et on peut donc dire que c’est un bon produit, avec un excellent rapport qualité/ prix. La plupart des peignes à barbe sont fabriqués en métal, en plastique, en bois ou même en os, et le prix augmente considérablement au fur et à mesure que vous passez du plastique à l’os. Comment tailler sa barbe selon sa longueur ? Hydrater votre barbe: Elle ne va pas simplement adoucir votre barbe, mais elle va aussi permettre de vous faciliter la tache lorsque vous voudrez la tailler, voir notre article « comment tailler votre barbe comme un professionnel? Porter la barbe ne se résume pas à laisser pousser sa barbe !
Celle-ci ne doit pas trop graisseuse, ni trop sèche. Nous verrons plus loin le symbolisme contenu dans le conte de Peau d´Âne de Charles Perrault. Si ses effets sur les problèmes de peau ont été démontrés, l’administration de biotine n’a aucun effet démontré sur la chute de cheveux ou la pousse de la barbe. Dans le même temps, vous l’utiliserez sous sa forme de cataplasme pour soigner votre barbe, vos cils et sourcils ainsi que votre peau. Odeurs des produits top, reste à voir sous quelques semaine l’efficacité du sérum booster ! Imaginez une forme en U dessinée depuis derrière chaque oreille qui se rejoint à l’endroit indiqué sous les doigts. Si vous avez l’habitude de mettre une crème nourrissante pour la barbe, on vous recommande de la conserver pour le matin. Vous pensez à faire pousser votre barbe, ou bien vous souhaitez modifier le style de votre barbe actuelle ? Votre barbe aura toujours l’air frais et très bien entretenue.
Voici donc notre recette pour fabriquer son baume à barbe maison. En plus de parfumer le baume, les extraits de plantes et de fruits ou les huiles essentielles apportent un plus à son efficacité grâce à leurs vertus. C’est d’ailleurs de loin le plus vendu. Les produits bio sont encore mieux adaptés car plus doux. Votre barbe est votre plus grande fierté ? L'huile d'avocat est définitivement un choix judicieux. L’histoire du ricin commence il y a plus de 6000 ans où des graines ont été retrouvées dans des tombeaux égyptiens datants de 4000 avant Jésus Christ. 1. Mélangez tous les ingrédients dans la bouteille en verre. Il empêche l’apparition de boutons indésirables d’après rasage. Non seulement ils vont graisser vos racines, mais ils risquent d’alourdir votre crinière de rêve. Les bienfaits de ces deux huiles sont nombreux, comme ceux qu’on a pu citer un peu plus haut. Et pour s’entretenir, ça demande un peu de bon matériel. Avoir une bonne hygiène de vie, et se laver régulièrement le visage permet d’avoir des ports débouchés. Même si nous déconseillons les traitements médicaux et préférons les solutions naturelles il nous faut en parler pour que tu aies une vision globale des solutions qui s’offrent à toi.
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project-ml · 7 years
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Projet: Lovebug Chapitre 3
Chapitre 3
Chapitre Conçu par: @thelastpilot et @violomana
Auteur: @panda013 et @fickleminder
Artiste: @panda013 et @lioriel, @texmexchexmix et @piikoarts
Récit
L'appariement: Marinette Dupain-Cheng x Adrien Agreste
Nombre de Mots: 3845
TRADUIT PAR: @riverandsky
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Vendredi matin ne pouvait pas venir assez rapidement.
La première alarme provoquait généralement de l’anticipation, car elle sonnait le début d’une autre journée d'école, mais cette-fois-ci elle semblait faire au moins dix fois plus mal. Il restait seulement deux jours avant la Saint Valentin, et parce que cette journée spéciale tombait un weekend, Adrien savait qu’aujourd’hui était sa dernière chance de découvrir l'identité civile de Ladybug. Il s'était donné pour mission de dénicher sa Lady avant que la journée ne se termine - sa santé mentale en dépendait.
Le blond était déjà à sa place, étant arrivé vingt bonnes minutes avant que le cours ne commence. Il transpirait à grosses gouttes et sa jambe droite rebondissait frénétiquement; n’importe qui aurait pensé qu’il craquerait à la moindre provocation. La tension lui faisait mal aux épaules, et il essaya de passer le temps en gribouillant dans son cahier. (Le seul résultat de cela est qu’il dessina de petites coccinelles, et il devait résister le désir de se frapper la tête sur la table)
Après trop longtemps, le bavardage signala l’arrivée de ses camarades, et Adrien serra son crayon plus fort tandis qu’ils entrèrent. Il fut hyper conscient des filles qui le passèrent, les observant comme un faucon. Son cahier contenait une liste de leurs noms, et il rayait les noms méthodiquement quand certaines avaient pris leurs places.
Ladybug ne pouvait être ni Chloé ni Alya; elle ne pouvait pas être Alix non plus, ou Mylène. Les seules qui le pouvaient encore étaient Sabrina, Juleka, Rose et Marinette.
Adrien fronça les sourcils au nom de Sabrina, espérant silencieusement que ce ne soit pas elle. Il aimait penser qu’elle était une fille charmante, même si elle traînait toujours avec Chloé et satisfaisait ses caprices sans hésitation, il ne pouvait pas imaginer à quel point Chloé l’avait influencée. Par contre, les autres étaient assez gentilles, et il décida d’enquêter plus en détail.
Ce fut difficile de les surveiller de près, car elles étaient soit au dernier rang de la classe ou directement derrière lui. Adrien savait qu’il avait besoin d’être discret même quand Mme Bustier tournait le dos, et les petites actions comme lâcher son crayon ‘par accident’ ou fouiller dans son sac ne ferait qu’attirer quelques soupçons. (Kim et Mylène le fixèrent avec curiosité de temps en temps)
De ce qu’il avait observé jusqu’à maintenant, les trois filles semblaient toutes tendues, surtout Marinette. Son visage distrait, les mains gigotant nerveusement, ne croisant pas son regard… Il n’y avait pas de raison pour qu’elle le fasse, mais on dirait que Marinette faisait exprès de l’éviter. D’habitude, ses yeux étaient fixés sur l’arrière de la tête d’Adrien, mais aujourd’hui ils étaient presque collés à sa table et Adrien pouvait voir qu’elle faisait beaucoup, beaucoup d’efforts pour ne pas lever son regard quand Adrien la regardait.
Fronçant les sourcils avec suspicion, Adrien était en train de créer une autre excuse pour regarder au-dessus de son épaule quand il remarqua que Nino lui glissait un morceau de papier sur le banc. Avec prudence, il le ramassa et le déplia sur ses genoux.
D’accord. J’ai quelques d’idées pour le jour J avec Alya, mais je ne sais pas laquelle choisir ! Aide-moi, mec !
-        Jeux de vidéos chez moi. J’ai beaucoup de choix de titres.
-       Cinéma; il y a quelques nouveaux films qui sortent ce weekend.
-       Restaurant; Je veux lui donner quelque chose de spécial mais j’ai pas d’argent :(
-      Fleurs chocolat; encore, pas assez d’argent. :(((
Dis-moi ce que t’en penses!
Adrien mit plus longtemps que d’habitude pour finir de lire le message. Il n’avait pas le temps pour ça ! Il avait proposé son aide quand ils en avaient parlé plus tôt et il savait déjà que ses conseils seraient presque les mêmes. Trouver Ladybug était sa priorité, et aider Nino était une distraction qu’il ne pouvait pas se permettre. Mais après avoir regarder son voisin, après avoir vu comment la main libre de Nino gigotait avec le casque autour de son cou, Adrien pouvait voir à quel point il était nerveux. Un peu honteux de sa frustration, le blond prit à grande peine la patience qui lui restait et se força d’évaluer les idées de Nino, notant de petits commentaires ici et là avant de redonner la note à Nino. C’était le moins qu’il puisse faire pour son meilleur ami.
-       Je ne sais pas quel type de jeu Alya aime, mais NE JOUE PAS à Mario Kart sauf si tu veux que votre relation soit terminée avant même qu’elle ait commencée
-       N’importe quelle film avec des superhéros devrait être un pari sûr.
-       Si t’as besoin d’argent, je peux t’en prêter !
Une pensée soudaine le frappa, et Adrien se grogna à lui-même. Aujourd’hui était la dernière journée avant la Saint Valentin; c’était évident que tout le monde serait anxieux à propos de leurs plans, et cela voulait dire qu’il ne pouvait pas éliminer quelqu’un à cause de ses nerfs. Il sembla qu’il allait devoir recommencer à zéro. Cela lui demanda toutes ses forces pour retenir sa tension jusqu’à la première pause de la journée.
Au son de la cloche, Adrien se retourna pour parler à la fille derrière lui.
« Salut, Mari…nette… » il commença, mais Marinette était partie de la salle comme une balle tirée d’un pistolet, et si Adrien avait des doutes si oui ou non elle l’évitait exprès, ils furent écrasés. En disant au revoir de la main à Nino, il mit ses affaires dans son sac et se rendit dehors, déterminé à traquer et interroger ses trois candidates.
Comme un personnage de dessin animé, Adrien s’arrêta soudainement au bord de la cour. La chance l’avait abandonné; il n’avait jamais réalisé combien de filles il y avait à son école. Adrien les observa en train de balader autour de la cour, bavarder en petits groupes ou simplement en train de manger ensemble, et un fait traversa son esprit. N’importe quelle fille aurait pu entrer dans sa salle de classe et récupérer son poème de la poubelle. Trois filles étaient devenues quelques douzaines, et Adrien avait envie de s’arracher les cheveux.
Comment est-ce qu’il était censé trier toutes ses filles pour trouver Ladybug?
Il ne pu pas arrêter le grognement qui lui échappa pendant que son regard erra parmi les plusieurs personnes qui tournait en rond. Bien sûr que les filles de sa classe n’étaient pas les seules dans l’école, et n’importe laquelle d’entre elles auraient pu trouver son mot froissé et écrire une réponse. Et il supposait que n’importe qui auraient pu l’observer par la fenêtre quand il avait jeté le poème.
Mais la fille qui a trouvé le poème, elle était sa Lady. Il redressa les épaules, dit au revoir à la bonne fortune, et se jeta dans la foule.
Rose était encore proche, alors Adrien l’approcha pour une conversation détendue, essayant de voir si elle trahirait la raison pour laquelle elle était tendue aujourd’hui. Il n’apprit rien de nouveau, nota que ses yeux étaient une nuance de bleu diffèrent que les beaux yeux de Ladybug, et qu’elle était plus petite que l’héroïne vêtue en rouge. Sans parler du fait qu’Adrien n’était pas certain que n’importe quelle quantité de magie pouvait faire pousser ses cheveux et les teindre une couleur si foncée. Sans parler de sa voix, tellement différente de celle de Ladybug. Ce n’était pas une insulte à la voix de Rose, mais elle n’avait pas la voix plaisante à laquelle Adrien s’était habitué.
Après qu’il dit au revoir à Rose, Adrien gravita jusqu’au duo de filles le plus proche, toutes les deux gloussant et faisant chut à l’autre à son approche. Secrètement, il supplia les dieux pour une conversation courte, mais il leur paya assez d’attention pour créer ses conclusions.
Une était trop grande et l’autre était de la bonne taille, mais avec les yeux bruns et une voix trop grave. Adrien les surveilla de près pendant leur brève rencontre, mais leur dit adieu avec un peu plus d’enthousiasme que nécessaire tandis qu’il frôla en passant Ivan et Mylène avant de repérer Juleka. On aurait dit qu’elle voulait rejoindre Rose, mais Adrien l’intercepta avec un sourire, lui suppliant silencieusement de lui pardonner.
« Hé Juleka! » il la salua. « Tu te sens bien ? On dirait que tu es dans la lune aujourd’hui. »
Elle cligna les yeux, jeta un coup d’œil à Rose par-dessus sa tête, et lui offra une expression qui était presque un sourire. « Je vais bien, merci. »
Ses yeux étaient de la mauvaise couleur, ses cheveux trop longs et elle était un tout petit peu trop grande, alors Adrien la raya de sa liste mentale.
« Si tu es sûre. » Adrien ne put pas s’arrêter de regarder Rose par-dessus son épaule, qui parlait énergiquement à Nathanaël. « Je te verrai en cours ! »
« À plus. »
Elle partit, et il se retourna pour reprendre son enquête.
Avant qu’Adrien ne se détourner de sa camarade de classe, Mireille prit un pas en avant et ouvrit la bouche pour dire quelque chose, mais Adrien était déjà en train d’appeler une autre fille de sa classe. La miss météo soupira et décida d’attendre pendant qu’il parla à une autre fille. C’était si distrayant de voir son sourire, même d’ici. C’était un sourire pour lequelle Mireille avait toujours les jambes en coton et elle savait bien qu’elle était probablement en train de sourire de toutes ses dents.
Et c’est alors qu’elle entendit ses camarades de classe glousser derrière elle.
« T’as vu ça ?! » La fille la plus grande chuchota, toute excité. « Il nous a parlées ! Et il n’a pas regardé autre part ! Il a des yeux de rêve, tu ne penses pas ? »
« Bien sûr ! » L’autre fille s’exclama. « La façon dont il m’a regardé dans les yeux… » Sa voix diminua et elle poussa un soupir rêveur. Son ami la rejoignit et le duo recommença ses gloussements, mais Mireille remarqua quelque chose d’autre.
La camarade d’Adrien s’en alla, et la coqueluche blonde était déjà en train de disparaître. Avec un léger bruit de détresse, elle se précipita en haut de l’escalier et le chercha dans la foule. Quand son regard se posa sur ses cheveux dorés, Mireille courut en bas, pour se rendre compte qu’elle l’avait encore perdu de vue.
Elle grogna de frustration, serrant sa carte de Saint Valentin en forme de cœur contre sa poitrine.
Après un moment, elle s'éclipsa, sa frustration grandissante.
« Ce n’est pas juste. » Mireille se plaignit, cachée hors de vue pendant qu’elle regarda Adrien en train de parler à une nouvelle fille. A combien de filles allait-il parler ? Est-ce que Mireille avait besoin de se placer en pleine vue avant qu’il ne la remarque ?
Son esprit tourna en rond tandis que son irritation continuait de grandir.
Il ne me parle jamais, même si je suis une célébrité et que je passe à la télé. Qu’est ce qu’elles ont de spécial ? Est-ce qu’il ne leur avait jamais parlés avant maintenant ? Aucune de ces filles ne sont dans sa classe alors il ne les connaît probablement pas personnellement. Qu’est ce qu’elles ont que je n’ai pas ? Est-ce qu’elles sont plus belles que moi ou est-ce qu’elles sont plus intelligentes que moi ? Plus riches que moi ?
Logiquement parlant, la fille savait qu’Adrien n’était pas ce genre de garçon, mais le cœur fait des choses étranges quand il est amoureux... du moins c’est ce qu’elle a entendu.
Avec ceci en tête, cependant, elle savait qu’elle avait besoin de le faire maintenant. Elle trouva finalement le courage, après tant d’années à l’aimer de loin, et dans ses mains tremblantes, elle tenait son plus beau chef-d’œuvre.
« Cher Adrien,
Ton sourire est le souffle chaleureux du printemps,
Ton cœur, vrai et vaillant.
Quand tu ris, tout ce que j’entends sont les cloches qui sonnent,
Je ne vois que toi quand, dans mes rêves, je m’abandonne.
Tes yeux sont les cimes des arbres en été,
Tes cheveux, la lumière du soleil doré.
Quand tu es près de moi, mon cœur ne peut s'empêcher de s’affoler
Quand je t’entends, mon cœur est à toi tout entier.
Ta profession est l’automne et son air frais,
Tes photos, une œuvre d’art à admirer
Lorsque tu es dur à la tâche, tu restes fier
Quand je ferme les yeux, dans mon cœur tu es toujours présent.
Ton absence est telle la frigidité de l’hiver.
Ta présence, un feu crépitant
Quand tu me verras, j'espère voir tes yeux scintiller
Quand je te dirais que tu es celui que j’ai toujours admiré.
Voudrais-tu bien être mon Valentin ?
Mon amour est tien,
Mireille »
Elle serra la carte encore plus fort contre sa poitrine, redressa les épaules et sortit de sa cachette pour retrouver Adrien.
« Mais qu’est-ce qu’il fabrique, Adrien? » Alya bouillit silencieusement, le regardant depuis un coin tandis qu’il bondissait d'une fille à l’autre. Est-ce qu’il utilisait une sorte de charme de mannequin pour gagner tous leurs cœurs, ou quoi ? Et qu’est-ce que Marinette dirait, elle qui était tombée follement amoureuse du garçon le jour où elle l’a rencontrée ?
À ce moment une autre pensée croisa son esprit et elle regarda autour d’elle. Il n’y avait pas de trace de Marinette.
Je me demande où Marinette est passée.
« Alors, euuuhhh » une voix proche de son oreille fit sursauter Alya et elle se retourna face à Nino, qui remué à côté d’elle. « Je voulais te demander… »
« Hmmm? » elle tapa du pied d’impatience quand Nino hésita, et elle regarda encore vers Adrien et chercha aussi Marinette du regard.
« Je veux dire, je me demandais si, euh… »
« Quoi, Nino ? Crache le morceau ! » Alya contrôla son ton au dernier moment. Nino agissait de façon un peu énervante et très fatigante, mais c’était un peu adorable pour une raison ou pour une autre et elle ne savait pas comment réagir.
« Ça te dirait, euh, qu’on sorte ensemble un de ces quatres? On pourrait, euhm, regarder un film ou jouer à des jeux vidéos ? Si tu veux, je veux dire, euh… »
La rouquine le regarda fixement, sans voix l’espace d’un moment, avant de soupirer doucement. Nino avait continué de jacasser, parlant de choses au hasard, mais Alya se réveilla quand il commença à parler d’Adrien.
« Et, euh, j’ai remarqué que tu observais Adrien. Euh… Adrien agit de cette façon seulement quand il est surexcité à propos de Ladybug. Il est presque aussi obsédé que toi.»
« Pouah » Un grondement bouleversé coupa la parole de Nino, et les deux se retournèrent et virent Mariette par terre près d’un banc, tenant sa tête avec l’air de vouloir disparaître plus que tout au monde. Elle avait agit d’une manière vraiment étrange cette semaine, et la blogueuse était inquiète.
« Tu trouves aussi ? » Alya demanda lentement, donnant un dernier regard à Adrien avant d’approcher sa meilleure amie. Nino la suivit un pas plus loin et personne ne remarqua la personne écoutant dans un coin.
        Sabrina n’était définitivement pas Ladybug. Adrien n’avait jamais été plus heureux de venir à une conclusion. Il s’échappa aussi vite qu’il pût. Elle était à côté de Chloé, comme toujours, et Adrien partit avant que la blonde frustrée qui écoutait aux portes ne pût resserrer ses ongles fraîchement manucurés sur son bras pour le traîner autour de la cour avec elle.
        Il parla à d’autres filles après sa fuite, les observant toujours pour des signes de nervosité ou si elles cachaient quelque chose, mais sans succès. N’importe quelle fille avec une broche était presque immédiatement écartée parce que Ladybug n’avait pas de broche – même si Adrien avait eu besoin de revoir cette hypothèse quand une belle fille avec les cheveux noirs lui souria avec une broche rouge et noir. Mais après quelques moments il remarqua que ses yeux étaient non seulement de la mauvaise couleur, mais aussi la mauvaise forme, et il fut forcé de continuer.
        Adrien parla avec au moins quatre filles de plus avant de commencer à désespérer, mais quand il chercha encore dans la foule, un autre visage lui vint à l’esprit. La sensation d’effroi diminua et il vit une faible lueur de quelque chose de positif.
        Avec un peu de chance, quelque part dans ce désordre, il pourrait trouver Marinette.
« Tout le monde sauf moi reçoit son attention ! » elle ne put pas s’arrêter. La jalousie dans son cœur mettait Mireille dans une telle colère qu’elle voulait pleurer. « Même Ladybug a son attention. Je veux dire, bien sûr qu’elle l’aurait, parce qu’elle est une super-héroïne… mais est-ce que je ne suis pas assez ? Même pas un petit peu attirante ? »
Pendant qu’elle l’observait, Adrien commença à parler a encore une autre fille. Mireille découvrit qu’elle ne pouvait plus regarder. Elle tourna les talons et partit dans une colère noire, sa carte serrée fortement dans sa main.
Après tout ce qu’elle avait fait pour attirer son attention, Adrien ne lui parlait toujours pas. Elle s'était placée proche de quelques autres filles, parlant de tout et de rien avec un œil sur son objectif, et elle n’avait pas été capable de l’approcher et il n’avait pas approché son petit groupe. La pause était presque finie et elle n’avait pas encore eu la chance de lui parler.
Mireille ne pouvait pas nier le fait qu’elle était jalouse. Elle était tellement envieuse qu’elle aurait pu éclater. Est-ce qu’il y avait quelque chose de mal avec elle qu’il évitait ? Est-ce qu’il n’aimait pas les autres personnages célèbres ? Si c’était le cas, entrer dans la compétition avait été une grosse erreur. Les questions les plus pressantes pour elle, cependant, étaient celles concernant l’attraction. Est-ce qu’elle n’était pas assez belle pour qu’il vienne lui parler, ou est-ce qu’elle n’était pas assez désirable pour gagner son attention ?
Tout ce qu’elle voulait c’était la chance de lui donner sa carte ! Elle avait passé des heures à travailler dessus et c’était sa plus grande réussite jusqu’à présent. Et elle n’avait même pas eu la chance de le lui donner. Elle voulait pleurer. En fait, elle pouvait sentir les larmes qui lui brûlaient les yeux.
« Je suppose que je ne suis simplement pas assez belle, ou assez confiante, ou assez désirable. » Elle murmura avec amertume. « Je ne suis pas assez pour lui. Pourquoi est-ce qu’il me donnerait son attention ? Pourquoi est-ce qu’il se donnerait la peine ? »
Comme réponse, une voix grave résonna dans ses oreilles. Une faible lueur violette lui entoura les yeux.
« Tu as tout à fait raison. Pourquoi est-ce qu’il ferait attention à toi quand Ladybug est présente ? » Mireille hocha la tête, certaine qu’elle devenait folle mais prête à accepter maintenant qu’elle remarquait les défauts de son bien-aimé. « Mais tu pourrais être désirable … même plus désirable encore que Ladybug. Je pourrais faire de toi la fille la plus désirable de Paris. Je te demande seulement une petite faveur en échange… »
« Qu’est-ce que tu veux? » Mireille demanda, sa voix se cassant.
« Les Miraculous de Ladybug et Chat Noir. »
L’image des boucles d’oreilles noir et rouge de Ladybug passa rapidement l'esprit de Mireille, suivi par la bague noire de Chat Noir. La voix expliqua qu'elles étaient les sources de leurs pouvoirs.
« Si tu prends le Miraculous de Ladybug, tu serais plus désirable qu’elle. »
« Je le ferais » Mireille se prit à de chuchoter dans le vide.
La voix rit. « N’oublie pas, Insecte d’Amour. Leurs Miraculous sont à moi ! »
Adrien dit au revoir a encore une autre fille, fronçant des sourcils. Trois conversations de plus et toujours pas de Marinette. Il avait besoin de la trouver avant la fin de la journée. Ou, peut-être pouvait-il simplement aller à la boulangerie ce week-end, puisqu’il savait où elle était. Il aurait besoin de dire à Nathalie qu’il la rencontrait pour un projet, car son régime ne lui permettait pas beaucoup de bonbons ou de gâteaux. Cependant, il ne voulait pas se résoudre à ça.
« Où est tu, Marinette…? »
Il n’eut pas à chercher très longtemps , cependant, parce qu’il entendit les hurlements derrière lui. Adrien prit un moment pour se retourner et chercher la source du bruit, immédiatement blâmant sa chance affreuse, et trouva un Akuma volant, avec des ailes orange et vêtu d’un costume blanc et noir. Ses yeux perçants le fixèrent et un sourire confiant et malfaisant croisa son visage.
« Adrieeeeeeeeennnn. » Elle chanta, et il s’enfyua.
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mina-thms · 4 years
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Psychotic Love
Chapitre 8 : garde de nuit
Chapitre 1 : le dossier | Chapitre 2 : la demande de stage | Chapitre 3 : le patient | Chapitre 4 : la première discussion | Chapitre 5 : coup de cœur | Chapitre 6 : jeu d’énigmes | Chapitre 7 : talent caché | Chapitre 8 : garde de nuit |  Chapitre 9 : calmants douloureux | Chapitre 10 : sentiments ambigus | Chapitre 11 : conversation intense | Chapitre 12 : effrayant passé | Chapitre 13 : sentiments dévoilés | Chapitre 14 : règlement enfreint | Chapitre 15 : étrange ressentiment | Chapitre 16 : jalousie maladive | Chapitre 17 : intimement liés | Chapitre 18 : échec et mat | Chapitre 19 : suicide | Chapitre 20 : état de choc | Chapitre 21 : sortie illégale | Chapitre 22 : cavale improvisée | Chapitre 23 : cachette improbable | Chapitre 24 : crise de panique | Chapitre 25 : horribles révélations | Chapitre 26 : cœur brisé | Chapitre 27 : vérités | Chapitre 28 : réconciliation troublante | Chapitre 29 : évadé retrouvé | Chapitre 30 : une fin anticipée
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Suite à sa question, Lexa était devenue plus stressée que d'habitude en raison du regard envoyé par Aedan. — Qu'est-ce qui te fait dire qu'il y a quelque chose dont je ne te dis pas ? demanda Aedan mystérieusement. Lexa souffla épuisée par les secrets du jeune homme. — Ecoute, je sais quand on me cache quelque chose et là, c'est ce que tu fais. — Pendant que j'étais sous morphine, elle a abusé de moi plusieurs fois, selon les dires de Connor dont elle oubliait l'existence à chaque fois car il est très silencieux. Et selon certaines personnes ici, elle aurait poussé une jeune fille de 16 ans qui était internées ici, à se suicider. Je ne sais pas si la dernière information est vraie mais pour la première, je peux confirmer que ce que Connor m'a raconté est vrai. Il lui montra ses poignets avant de lever légèrement son pull rayé noir et gris. Ses poignets étaient rouges et irrités comme si une corde les avait serré. En revanche, ce que Lexa vit sous le pull d'Aedan la terrifia. Trois grosses entailles longues d'une dizaine de centimètres, toutes recouvertes d'un grand pansement blanc. — Elle m'a fait ces entailles à l'opinel mais la version de l'infirmière est que je me suis fait ça avec mes ongles mais je doute que des ongles puissent donner ce résultat, continua-t-il en regardant l'arbre devant lui. — Mais comment cela se fait-il que personne ne te crois ? Lexa était exaspérée quant à la réaction des gens. — Parce que je suis fou. Mais je ne sais pas si c'est moi le plus fou ou elle qui a demandé à revenir pour continuer à s'occuper de moi. — Mais personne ne se pose de question par rapport au fait qu'elle veuille revenir même après ça ? questionne Lexa doucement. En tout cas, je suis sincèrement désolée par rapport à tout ce qu'elle t'a fait subir. — Je t'ai dit qu'il y avait une seule personne qui a pris le temps d'écouter ma version des faits. Mais comme je te l'ai dit, cette personne n'a pas d'influence. Cette même personne trouve cette aide-soignante louche et c'est très surprenant que cette personne soit Nicolas, rétorqua-t-il en réfléchissant. Il sourit à Lexa suite à ses paroles. — Nicolas ? Nicolas Tirrault ? demanda-t-elle avec surprise. Je pensais qu'il ne t'aimais pas. Lexa fronça les sourcils. — Mais, il ne m'aime pas. Même un aveugle pourrait voir ça. C'est juste qu'il sait faire la différence entre le fait de ne pas aimer quelqu'un et celui de le croire et le soutenir. Et je t'assure, que beaucoup dans ce monde devrait prendre exemple sur lui, expliqua Aedan en se levant. Lexa le regarda avant de regarder sa montre et de voir qu'il était déjà 17H50. Cela faisait deux heures et demie qu'ils parlaient ensemble et Lexa n'avait pas vu le temps passé. Je dois aller prendre ma douche, c'est l'heure, poursuivit-il alors que Lexa se leva et le suivit. — Comment tu sais qu'il est l'heure que tu prennes ta douche ? Elle le regardait de haut en bas, remarquant qu'il n'avait pas de montre au poignet. — À force de passé du temps ici, je commence à reconnaître l'heure qu'il est avec l'aide du soleil. Lexa sourit au fait qu'il sache lire l'heure grâce au soleil. Alors qu'ils entraient tous les deux dans le bâtiment, Tiana interpella Lexa qui s'approche d'elle accompagnée d'Aedan.   — Lexa, je suis désolée de te demander ça comme ça, mais est-ce que ce serait possible que tu fasses une garde de nuit ? Une des aides-soignantes s'est fait pousser dans les escaliers par une de nos patientes se nommant Angéline, déclara-t-elle stressée quant à tout ce qu'il se passait. — Ne vous inquiétez pas Tiana, je vais faire la garde de nuit. Lexa fit un tendre sourire à Tiana qui s'éloigna rapidement après l'avoir remercié. — Qui est Angéline ? interrogea Lexa alors qu'ils reprirent leur chemin en direction des douches. — Une femme atteinte de nanisme et qui se fait passer pour une gamine de 7 ans alors qu'elle en a 30. Elle a beau être petite et semble inoffensive comme ça, mais elle a déjà envoyé une dizaine d'aides-soignantes à l'hôpital. Le truc c'est qu'ils ont beau l'enfermer en isolement durant la nuit, elle trouve toujours un moyen d'y sortir, même avec toute la sécurité de cet hôpital. La plupart des gardes de nuit sont effrayés car elle sort tout le temps, expliqua-t-il faisant frémir de peur Lexa pour la première fois depuis qu'elle était entrée dans cet hôpital. Mais ne t'en fais pas, je resterai avec toi pour ta première garde de nuit, si tu le souhaites. Lexa hocha la tête frénétiquement. Lexa et Aedan montèrent jusque dans les douches après être passés par la laverie pour récupérer des affaires propres pour Aedan. Lexa laissa à Aedan un peu d'intimité alors qu'il prit sa douche avant de toquer à la porte 10 minutes plus tard, signe qu'il était temps de sortir. Aedan sortit de la pièce 5 minutes plus tard habillé d'un t-shirt et d'un jogging tous deux noirs. Il découvrit une Lexa complètement stressée qui regardait un peu partout tout en rongeant ses ongles. — Tu vas bien ? questionna Aedan inquiet. Lexa cria doucement de surprise et posa sa main sur son cœur. — Ouais, je vais bien. Cette Angéline me fait juste un peu stresser. Lexa n'était pas très sereine de devoir passer la nuit dans le même bâtiment qu'Angéline alors qu'elle admirait les cheveux d'Aedan qui étaient encore un peu humides. — T'en fais pas. On va aller manger et ensuite tu restes avec Connor et moi dans la chambre. Tout ce que tu dois faire c'est sortir de la chambre toutes les cinq minutes jusqu'à 23 heures pour vérifier que personne ne se balade dans les couloirs et te rendre en isolement toutes les demi-heures pour vérifier que tout aille bien. Mais ne t'inquiètes pas, tant que tu seras avec moi, il ne t'arrivera rien. J'ai pas envie de perdre tout de suite mon aide-soignante, ricana Aedan doucement. Lexa n'était pas du tout rassurée. Elle commença à marcher à la suite d'Aedan et ils arrivèrent au bout de quelques minutes, dans le réfectoire de l'hôpital. — Allons manger avec Connor, déclara Aedan doucement. Il montra Connor d'un signe de tête. Aedan et Lexa se mirent assis tous les deux en face de Connor alors que ce dernier les regardait avec un sourire sinistre dévoilant ses dents. — Bonjour joli demoiselle. Tu dois être Lexa ? salua Connor de façon sournoise. Lexa frissonna de peur et tourna sa tête vers Aedan, lui suppliant de l'aider. — Cesses de faire peur aux gens, Connor. Elle va devoir rester dans notre chambre pour faire sa garde de nuit car Angéline a poussé une aide-soignante dans les escaliers, rétorque Aedan un peu durement. Lexa lui fit un sourire pour le remercier. — J'aime bien Angéline, moi, répliqua Connor en haussant les épaules. Il prit une grosse bouchée de son plat et la mit dans sa bouche. — Tu m'étonnes. Vous êtes pareils, se moqua Aedan en secouant la tête de gauche à droite. Vous êtes tous les deux des psychopathes. Connor sourit et avala sa bouchée avant de lui répondre en ricanant. — Tu l'es aussi. Lexa mangeait tout en les regardant bizarrement. Monique avait raison. Ils se complétaient d'une façon assez peu compréhensible. Lexa termina de manger et se leva suivit d'Aedan et Connor. Ils se dirigèrent tous les trois vers la chambre des deux internés et arrivèrent devant celle-ci, Connor se précipite et ferme la porte, la bloquant avec quelque chose pour empêcher Aedan et Lexa d'entrer, faisant souffler doucement Aedan. — Qu'est-ce qu'il se passe ? demanda Lexa perplexe en voyant Aedan, les bras croisés avec une mine exaspérée. — Tu ne le diras à personne ? J'ai pas envie qu'il aille en isolement pour ça, commença-t-il en regardant Lexa avec une certaine appréhension alors que cette dernière hocha la tête doucement. Voir de nouvelle tête le chamboule car il repense à son passé. Laisse lui du temps. C'est compliqué pour lui. Aedan partit dans la direction opposée à celle depuis laquelle ils étaient arrivés. — Où vas-tu dormir ? interrogea-t-elle en trottinant pour arriver à sa hauteur. — Pour commencer, je vais rester éveillé avec toi jusqu'à 23 heures et ensuite je dormirai dans la salle de repos. Et tu restes avec moi, au cas où Angéline aurait décidé de se montrer. Ils arrivèrent dans la salle de repos où plus personne ne se trouvait. — Tu dois tourner dans les couloirs du bâtiment et biper si jamais tu vois quelqu'un se promener sans aide-soignant, ajouta-t-il en voyant Lexa ne pas savoir quoi faire. Aedan se dirigea vers un couloir que Lexa ne connaissait pas et s'y aventura, la jeune fille à sa suite. Leurs pas résonnèrent dans les couloirs sombres et silencieux et Lexa fit de son mieux pour garder une respiration calme. Alors que Lexa marchait, elle entendit de forts coups sur une surface métallique, la faisant sursauter. Aedan lui attrapa sa main et elle se calma instantanément. — On doit aller dans le couloir en isolement Lexa. On doit vérifier que personne ne sorte de là-bas. Ne t'en fais pas pour les coups que tu entends. C'est seulement Marlène qu'ils attachent chaque nuit car elle est psychotique et somnambule en plus d'être mentalement instable, rassura Aedan alors que Lexa hochait doucement la tête. — Est-ce que ton instabilité psychologique t'empêche de ressentir certaines émotions ? questionna Lexa en s'arrêtant. Aedan s'arrêta et jaugea longuement la jeune femme du regard. — J'ai des émotions. Elles sont justes différentes des tiennes. Lexa le regarda bizarrement attendant quelques explications. — Et comment sais-tu que mes émotions sont différentes des tiennes ? Tu ne me connais que depuis quelques jours, récrimina Lexa en croisant les bras. Elle fit ressortir un côté d'elle qu'elle n'aimait pas et faisant sourire grandement Aedan. — Voilà pourquoi je n'arrive pas à te cerner. Tu refoules tes émotions négatives au fond de toi car malgré ce que tu laisses paraître, ton passé est beaucoup plus sombre que tu ne le montres. Aedan s'approcha doucement de la jeune femme qui décroisa ses bras. Lexa devint de plus en plus pâle quant au fait qu'elle eut laissé ses émotions négatives sortir. Elle s'apprêtait à parler mais Aedan la coupa dans son élan en collant sa bouche à l'oreille de son aide-soignante. — Tu es venu ici pour comprendre quelque chose qui t'est arrivé dans le passé. Quelque chose que tu n'as pas pu empêcher. Et pour information, tes rougissements et tes frissons montrent tes émotions et ces dernières sont donc différentes des miennes. Maintenant, on doit aller en isolement, chuchota Aedan avant de s'éloigner. Il continua sa marche laissant Lexa seule, les bras ballants, au milieu d'un couloir sombre. Elle le rattrapa en trottinant et ils continuèrent d'avancer dans un silence pesant. Elle souffla doucement et s'humidifia les lèvres.   — C'est quelque chose de mon passé que j'aimerais comprendre. Rien d'important, déclara-t-elle alors qu'ils arrivèrent devant la porte de l'isolement qu'il fallait badger pour pouvoir entrer. — Tu mens sur l'importance de cette chose, mais je m'en fiche. J'arriverai bien à savoir ce que tu caches, Lexa Bascher. Il croisa les bras alors que Lexa déverrouillait la porte avec son badge suivit de son code lui ayant été donné, secrètement, par Tiana, plus tôt. La porte s'ouvrit et Lexa entra suivit de près par Aedan qui décroisa ses bras. Après que Lexa eut refermé la porte, la jeune femme se tourna vers le jeune homme avec un regard dur. — Bonne chance Aedan Kesey, répliqua Lexa avec un petit sourire en coin ornant ses lèvres. Alors que Lexa continuait de regarder Aedan, le regard du jeune homme dévia vers quelque chose se trouvant derrière Lexa. Elle se retourna et remarqua une petite femme au bout du couloir munie d'un long morceau de métal aiguisé. — Derrière moi Lexa, grogna Aedan en continuant de regarder la petite femme se trouvant devant eux. Lexa était quant à elle paralysée et effrayée. — Lexa ! Mets-toi derrière moi. Tout de suite ! Il empoigna le bras de Lexa qui sortit de sa transe et la plaça derrière lui de façon à pouvoir la protéger. —Tu n'as rien à faire dans le couloir Angéline, l'informa Aedan faisant sourire Angéline qui avançait doucement vers eux. — Toi non plus Aedan, roucoula-t-elle avec un sourire séducteur faisant rouler les yeux de Lexa. — Il se trouve que j'accompagne mon aide-soignante au cas où elle se retrouverait dans une situation comme celle-ci. Retournes dans ta chambre ou ça va mal se finir. Lexa fouilla dans son sac à la recherche de quelque chose. — Oh, c'est vrai. Il paraît qu'Aedan Kesey a à nouveau une aide-soignante, grinça-t-elle en regardant la femme derrière Aedan. Combien de temps va t-elle durer ? Une semaine ? — Je te conseille de la fermer Angéline, parce que je risque de m'énerver. J'espère que tu iras pourrir en enfer, alerta Aedan durement. Lexa sortit alors de son sac, une sarbacane ainsi qu'un pot dans lequel se trouvaient une vingtaine de boules blanches. Elle mit une boule dans sa sarbacane et souffla en direction du cou d'Angéline qui se trouvait maintenant à seulement une dizaine de centimètres d'eux. Elle remercia mentalement son grand-père l'ayant initié aux plantes ainsi qu'à viser avec une sarbacane.     — On se reverra là-bas alors, chéri, ironisa Angéline avant de sentir quelque chose entrer en contact avec son cou. Elle se tourna vers Lexa avec des yeux menaçant. — La morphine ne fait pas effet sur moi. Elle pointa son morceau de métal en direction de Lexa. — Mais, débuta Lexa en voyant les membres d'Angéline faiblir, qui vous a dit que c'était de la morphine ? Angéline tomba raide sur le sol. Lexa se tourna vers Aedan qui la regardait bizarrement. — Quoi ? Ne me dis pas que tu pensais que je ne viendrais pas préparée ? dit-elle avec un soupçon de sarcasme dans sa voix alors qu'Aedan secouait la tête de gauche à droite. — C'est une plante toxique très puissante utile dans les situations comme celle-ci. Elle n'a pas besoin de se trouver dans le sang pour faire effet. La simple odeur qui en émane suffit à faire tomber raide une personne pendant plusieurs heures*, expliqua-t-elle en retirant le morceau de métal de la main d'Angéline. On doit la ramener dans sa chambre. Lexa prit Angéline par les aisselles tandis qu'Aedan la prit pas les chevilles.   — Visiblement, tu m'impressionnes de plus en plus, rétorqua Aedan avec un sourire en coin faisant sourire Lexa également. Espérons que ça dure, murmura-t-il pour lui-même.
*Je ne sais pas si une telle plante existe car je n'ai pas trouvé grand-chose à ce sujet. Veuillez m'excusez si ce n'est pas correct.
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tout-est-normal-be · 4 years
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l’après, c’est maintenant
Je dors toujours aussi mal ou plutôt je me réveille toujours aussi tôt. J’ai arrêté d’en informer quelqu’instances. Cela-dit, depuis la grande lune rose, les matins le sommeil est devenu plus profond, moins à-la-surface.
Je rêve presque chaque nuit que je fais l’amour avec chacun·e de mes ami·e·s, les un·e·s après les autres mais jamais plus d’un·e à la fois par nuit et chaque fois dans des circonstances toujours très ordinaires et plutôt paysagères. Cette nuit-là, je rêve que je fais l’amour à distance avec … , nous sommes dans un jardin avec des cerisiers, à 2 mètres l’un de l’autre face à face et nous énumérons assez rigoureusement  à voix haute & tour à tour tout ce que nous pourrions nous faire ou tout ce que nous sommes en train de nous faire à distance ( ?) :  ‘je suce ta moustache’ ‘je caresse tes sourcils’ - ‘je regarde ton orteil de très près’ ‘je pose mon doigt sur ton nombril’  ‘je regarde ton œil gauche sans pouvoir me détacher du droit’ ‘je plonge ma main vers tes jambes’- ‘je suis là’ - ‘je m’approche de ton visage- … dans mon rêve la possibilité d’un réel rapprochement entre le corps de … et le mien, nécessiterait de posséder un pouvoir magique méga-spécial ou bien d’acquérir une technique ultra-illicite connue seulement par un commando du sexe terrien composé des plus grands experts en soft-porno-tantrique des années 2020.
Au réveil, je sens mon cœur qui tressaute d’un mélange d’excitation et de frustration lock-down. Je décide de plugger cette nouvelle application qui se colle directement sur le cœur. Un truc vendu par email, il suffisait de cliquer sur la publicité et d’acheter le machin en ligne et le lendemain l’application était pluggée sur le coeur. Hier, la chose m’a été livrée à domicile par un camion néerlandais mais j’ai préféré attendre la nuit avant de l’installer et puis la notice précisait qu’il était préférable de le congeler une nuit pour le désinfecter.
Je le mets au four une heure, puis je l’installe.
Pour l’installer : un petit patch fluo verdâtre se pose sur la poitrine à gauche. Sur le dessus du patch, comme un petit téton, un sur-téton avec à l’intérieur le liquide fluo verdâtre qui circule en forme de micro-bulles. Ça ressemble vaguement au-dessus d’un tube d’homéopathie avec les petites billes à l’intérieur.
Je ferme les yeux pour sentir l’effet du sur-téton fluo.
J’ai ce souci d’extrasystoles, c’est un dysfonctionnement du cœur mais ce n’est pas une pathologie cardiaque. C’est-à-dire que mon cœur émet des signaux électriques qui ne servent à rien, qui sont perturbateurs mais ne font rien d’autre que ça, perturber, en ajoutant une systole inutile plus forte que les autres, que j’entends et que je perçois. Ces derniers jours, j’ai remarqué que chaque fois que je me connecte à internet ou que j’utilise mon téléphone, les extrasystoles semblent plus intenses, plus rapides, plus vives.
Petit à petit, les extrasystoles se calment, m’indiquant que le patch fonctionne.
Ce patch devrait me permettre de pouvoir continuer à poursuivre toutes mes activités sans provoquer d’extrasystoles, c’est ce que m’indiquait la publicité. Je vais pouvoir poursuivre mon travail et me connecter sans restriction sur zoom, jisti, skype, gmail, internet, whatsapp, telegram, lire tous les derniers articles sortis sur le corona et regarder toutes les vidéos, les conférences, les vidéo-conférences, les déclarations ministérielles, les analyses pointues, les prédictions scientifiques, les prédictions mystiques, je vais pouvoir lire entièrement le flux facebook pour me saisir du quotidien de chacun·e de mes ami·e·s, lire tous les horoscopes disponibles sur les internet, me réabonner à tous les journaux en promo, le soir, la libre, le monde, le monde diplomatique, the guardian, je vais pouvoir tout lire tout lire, sans jamais m’arrêter de travailler, je vais pouvoir remplacer les meetings life par des meetings online sans aucune restriction, je vais pouvoir ne rien annuler continuer continuer persister à vouloir à faire rien relâcher donner du sens activer mes capacités à transformer ce qui passe les choses qui arrivent en des projets faire de l’art avec mes pensées mes idées
et empêcher les extrasystoles.
Vu les circonstances, j’ai besoin de ce patch.
J’essaie un coup pour voir si le patch fonctionne : j’ouvre trois applications en même temps et rien ne se passe, mon cœur bat normalement. Ça marche. J’appelle ma mère, j’écris un mail à mon père en même temps, je contacte le Centre Wallonie Démocratie où je devais installer mon exposition « Animals At Work» fin avril, on fait trois scénarios : scénario 1 le coronavirus s’arrête en mai scénario 2 le coronavirus s’arrête en décembre scénario 3 le coronavirus ne s’arrêtera jamais, on refait le tour des trois scénarios trois fois et on décide de se rappeler la semaine prochaine pour « refaire le point sur la situation suivant l’évolution des choses »  j’appelle 3 collègues pour leur expliquer ce qu’on vient de se dire et je propose de les rappeler la semaine prochaine une fois que j’ai reparlé avec le Centre Wallonie Démocatrie, je regarde mon compte bancaire trois fois de suite je bois 12 cafés je fais des pompes tout va bien tout va bien
Je sors dans la rue
Je me sens bien
Je ne veux plus rentrer chez moi
Il y a tellement de soleil
Je sens le soleil sur mon visage
Je me sens bien
J’ai qu’une envie c’est téléphoner téléphoner téléphoner
Purée j’adore mon gsm
Je le kiffe
J’avais jamais remarqué sa matière
sa rondeur
sa texture,
plastique
la sensation des touches,
je jure que maintenant je prendrais toujours soin de contempler les objets
je le jure devant le canal
je prendrai tout le temps qu’il faut pour observer les choses et leur fabrication, pour penser à qui a fabriqué cet objet et pourquoi et combien ça lui a coûté en argent- en efforts -en temps de travail- en études de design –
j’ai envie de téléphoner j’ai envie de téléphoner j’ai envie de téléphoner
J’appelle Ondine elle me dit qu’elle écoute un podcast sur la peste et que ça lui du bien de penser à autre chose
J’appelle Jonathan il me dit qu’il se demande si c’est pas un grand complot qu’on aurait inventé spécialement pour lui pour l’empêcher de poursuivre sa cure de désintoxication alcoolique
J’appelle David il me dit « qu’il était prêt » depuis longtemps
J’appelle Marine elle me dit qu’elle prépare une banderole à la peinture rose avec écrit NORMANDIE, SAVOIE MÊME COMBAT / ON EST PAS EN GUERRE ON EST EN AMOUR /  
J’appelle Samuel, il est est train de laver sa voiture il va partir pour Lille dans la nuit il compte passer la frontière avec trois autorisations professionnelles sur le pare-brise pour aller voir sa copine
J’appelle Maxime il prépare un karaoké distanciel pour le commissariat de St Gilles qui lui a demandé d’organiser le pot de départ en retraite de leur commissaire générale (Yvonne)
J’appelle mon frère il se fait des tatoos sur le ventre avec écrit L’APRÈS C’EST MAINTENANT
J’appelle ma mère elle est en train de se faire une autorisation de sortie pour aller fêter ses 60 ans à la piscine avec mon père
J’appelle Anna elle est coincée dans sa cour elle a oublié les clés elle devra encore escalader le mur de la voisine avec une bouteille de vin en remerciement de lui ouvrir la porte
J’appelle Emmanuelle elle se fait des cocktails alcoolisées au rhum elle me dit ‘c’est le 4ème de la journée, je fais des emails’.
J’appelle Rui il dit qu’il lui reste 1 mois de salaire et qu’il a vu UNE personne depuis le 15 mars
J’appelle Signe elle regarde ses carottes qui continuent à pousser dans le frigo
J’appelle Dominique ma psy pendant 45 min je marche on parle on parle on parle je me demande dans quel espace elle est comment elle est habillée  
J’appelle Lulu, elle fait des mots fléchés spécial corona-thématique dans Femme Actuelle.
Je raccroche car je suis interpellée par Akura, un sans-abri, qui me demande 1 euro, je désinfecte la pièce avec de l’alcool à 90 degrés puis je lui donne
J’ai marché tellement longtemps que je n’ai pas vu qu’entretemps les gens autour de moi ont développé des nouveaux skills pour lire des romans debout en marchant super vite sans même avoir à regarder les autres pour les éviter – puisqu’ils ne peuvent plus lire assis dans les parcs
Je dois rejoindre Anna & Pierre au jardin secret de la petite île, j’emmène avec moi :
- Une paire de gants
- Une paire de gants pour mettre sur les gants au cas où
- Un masque et un masque de la veille comme j’ai pas bien compris s’il fallait laver les masques en tissu chaque jour alors autant en prendre deux
- Trois bouteilles d’eau
- Un essuie pour nettoyer les bouteilles
- Des chips
- Du savon
- Un essuie pour après le savon
- Un essuie pour essuyer les chips
- Une écharpe et un bonnet
- Il fait 27 degrés mais j’ai peur d’attraper froid
J’ai trop de trucs, je ne suis pas encore bien équipée, ça me rappelle la complexité de transporter tout le matos à bébé quand ils sont tout petits et qu’il faut prendre tout le bordel les couches le tire-lait les lingettes les machins les trucs et toute cette légèreté qu’on perd à devoir se trimbaler tous les trucs alors qu’avant c’était si simple – au sein et les excréments dans la nature - mais toute cette légèreté qu’on retrouve, un jour.
Je jette les chips, c’est trop dangereux.
Je reçois un sms d’Actiris : « artistes, devenez agriculteurs de karaoké, un métier utile et créatif ! »
Je retire mon patch de sur-téton fluo, je le jette dans le canal. Une fumée verdâtre et toujours cette odeur de persil, s’échappe et nage, flotte, coule, au loin, une tracée, qui disparait.
Je souffle fort, je sens une extrasystole, une, qui apaise.
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laady-sfic · 5 years
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beyond the forbidden
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« Alors tu as trouvé ça comment ? Tu as aimé ? Non… Tu as adoré ? . » 
Un soupir traversait ses lippes. Eun Seo tenait toujours ses promesses. Lorsqu'elles avaient quitté Tôkyô pour nos études, elle lui avait promis de me faire découvrir la kpop ; ce style bien trop hypé à son goût... La métisse qui n’a grandit qu’avec la pop japonaise. Du rock d’Anna Tsuchiya en passant par le “kawaii” des Team48, elle savait qu’elle n’y échapperait plus bien longtemps à ce phénomène mondiale. L'engouement que sa meilleure amie éprouvait la touchait. Ce concert semblait autant l’avoir retourné de bien des façons et l'idée d'avoir leur autographe. “Il en faut peu pour être heureuse” se disait Lexia, un sincère sourire en la voyant si épanouie pour ces deux heures qu’elle a pu profiter. Cela semblait lui tenait a coeur. Alors oui, Lexia a prit sur elle.
« Je ne dirais pas que j’ai adoré mais ils sont pas mal. Au moins ça change du groupe que tout le monde parle » énonçait-elle presque d’un ton sarcastique qui n’appartenait qu’à la jeune japonaise
Le nez de son amie de longue date plissé et son regard en disait long sur ses pensées, cependant elle savait gérer - si on voulait - ses états d'âmes en changeant de sujet… Un sujet jamais bien loin de ce groupe dont le nom lui était complètement inconnu il y a encore quelques jours. Voice, Visual, Value In eXcelsis un nom qui lui tirait un énième sourire à notre protagoniste en y repensant. “Limite prétentieux” se moquait la jeune fille. Cependant sa mère lui a toujours appris que le silence était d'or. Mon côté méprisant ce que les autres diront.
Elle repensait au débriefing des membres qu’Eun Seo lui avait fait avant ce fameux concert. Chacun leur tour, leur rôle à jouer dans cette équipe musicale. Eun Seo n'a su cacher son amour et admiration pour le rappeur qui l'ensorcelait telle une sirène à chacun de ses couplets. Ils étaient bons, plutôt pas mal avouait Lexia. Cette dernière s’était surprise à réécouter certaine chansons, particulièrement celle qui montrait un côté sanglant et l’envers de la poupée vaudou.
« Lexia vient c’est notre tour faut qu’on y aille »
Signée le morceau de papier glacé par ses idoles… Qui n’en rêverait pas. Lexia se laissait entraîner par le bras, à la rencontre des idoles de toujours de son amie comme elle l’a souvent entendu. Ses doigts pressés contre son échine au teint halé, l’américano-japonaise pouvait aisément sentir l'excitation émaner de chacun de ses pores. Il fallait aussi l’avouer, la petite Lexi était aussi curieuse de la sensation qu’elle allait ressentir. Allait-elle aussi perdre ses moyens ou alors au contraire minimiser la situation et la banaliser ?
Le suspense n’a pas su se faire attendre plus longtemps. Du coin de l'oeil, Lexia continuait d'observer son amie coréenne, presque au bord des larmes de voir ses idoles de si près. Rapidement, elle focalisait son attention vers l’un des chanteur. Ses yeux insistait sur son visage qui semblait si bien dessiner. A la vue de ses fossettes son nom lui revenait rapidement en tête. Un sourire timide sur ses lèvres, celui de la japonaise fut le même. Elle se retenait de rire en le voyant essayer de bredouiller quelques mots en anglais. “Une fois de plus, mon teint joue en ma défaveur” se dit-elle. Encore un qui pense qu’elle avait un peu de chance d’être une voisine du pays d’à côté ou alors capable de maîtriser leur langue. Voulant mettre fin a un potentiel malaise, Lexia se contentait de remercier le visual, le gratifiant de son meilleur coréen. La surprise se lisait sur le visage du chanteur, tirant le malaise. Il se contentait de brèves excuse, notifiant le son mélodieux de son accent. “Il doit dire ça à toutes ces fans”. Il a été entraîné pour ça non ? Vendre du rêve. La demoiselle l’avait bien compris lorsque les quatre suivant lui ressortait la même chose. Tu ne voulais pas les blâmer. Il ne font que leur job. Arrivée à celui qui semblait être le maknae, un rictus ornait ses lèvres avant que ces dernières s’ouvrent, prenant le dernier garçon de court.
« Vous savez, vous n’avez pas besoin d’essayer de me parler en anglais. Je sais très bien parler coréen. »
Une voix tranchante ; peut-être un peu trop. Merde… Encore une fois, elle a eu l’impression d’être un peu trop virulente, sa franchise ayant du mal a rester enchaînée dans sa tête. Cette fois, c’était la jeune fille qui était éprise d’un profond malaise. Avant même qu’elle puisse prendre ses jambes à son cou, le rire qu’on presque croire de maladroit du plus jeune immobilisa Lexia sur le moment. “Il se moque de moi ?”
« T’es bien la première fan que je vois réagir ainsi devant moi »
Une fan… Oserait-elle dire qu’elle ne connait même pas son nom ? Mais bon, malgré cela au moins la jeune fille as su le faire rire, étrangement elle n’était pas peu fière. Un doux son mélodieux étonnement… Timidement, elle glissa son poster, espérant qu’il ajoute son autographe à son tour. Lexia posait rapidement ses iris noisettes sur la marque noir qu’il laissait... Elle y traduisait ces quelques lettres. Hyuk… 
« Et toi alors ? » s’exclamait le jeune homme d’une voix calme
« M-Moi ? Quoi » s’interrogeait l’étudiante, un sourcil arqué par cette question peu commune
« Ton nom. Dois-je me souvenir de toi en tant que la fille passive-agressive ? » ricanait-il
Encore ce petit son qui se démarquait et qui semblait être sa signature unique.
« Lexia »
“Tu l’auras oublié d’ici deux minutes”. Si cela l’amusait de faire semblant de lui donner de l’intérêt, elle se laisse tenter dans ce petit jeu. Ses yeux finirent par croiser le visage du garçon. Le simple ‘eye smile’ qui lui adressais qu’elle ne pu s’empêcher de trouver touchant. Ah. Te voilà hyper toi aussi ? Il fait son boulot. Pourquoi se laisser hyper pour une simple chose pour te pousser à acheter plus de goodies et qu’il devienne ton ‘bias’ ? Aucun intérêt… Une simple courbette en guise d’au revoir, Lexia quittait la table des idoles, pour laisser place aux vrais fans. Bien qu’elle jeta un rapide coup d’oeil à ton amie dans tous ses états, elle n’a pas su se retenir et se retourner pour guetter une action du maknae… Juste un regard, qu’il lui renvoyait en une fraction de seconde accompagné d’un énième sourire. Son joli sourire. Elle se retournait de suite, presque intimidée et préférant se concentrer sur Eun Seo. “Réaction totalement ridicule Lexia….”
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kaleiyasims · 5 years
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Secret Divin
(Merci à Little_Lams / Lamé pour m'avoir autorisée à lui emprunter Albretch Faust)
Avant que n’ait eu lieu le Ragnarök, Athéna, déesse la plus sage d’Elysia et l’une des conseillères les plus connues des grands héros de son pays, avait envoyé une demande d’entrevue avec des confrères d’autres contrées. Le lieu donné pour le rendez-vous était, en apparence, non visible sur les deux missives qu’elle avait envoyées mais vu les deux divinités qu’elle voulait attirer sur cette île, elle savait pertinemment qu’ils étaient plus qu’aptes à lire le message secret qu’elle avait caché… ce qui s’était vite confirmé quand, en ce jour d’hiver, elle eut la visite de la magicienne la plus puissante et rusée des régions arides du sud.
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—Brr ! Athéna ! Tu aurais pu organiser notre rencontre au printemps !
—Mes excuses Isis mais cette île n’est à l’abri des regards que durant l’hiver.
Isis était une divinité d’Heaven ainsi que celle considérée comme la toute première pure Lumineuse à être née  – elle ne possédait pas une once de Ténèbres en elle, ce qui pouvait expliquer son mariage avec Osiris qui, après sa « renaissance », avait perdu le peu de Lumière qui lui restait. A l’origine simple guérisseuse, elle avait réussi à profiter d’un moment de faiblesse du dieu Rê pour le convaincre de lui donner une fraction de son pouvoir, augmentant ainsi considérablement sa puissance. Heureusement, Isis avait une âme bonne et elle ne déployait sa grande puissance magique que si elle l’estimait nécessaire, généralement pour soigner les plaies de son fils unique, Horus.
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—Tu as de la chance que la magie de Rê me permette de tenir dans ce froid… soupira la déesse d’Heaven en se tournant vers Athéna. Et toi ? Tu es encore moins vêtue que je ne le suis !
—Je m’entraine ici, même quand il gèle, précisa la déesse d’Elysia. Et puis si j’étais venue en armure, Arès m’aurait repérée et je n’y tiens pas trop. Il aime causer des problèmes, surtout quand il n’y en a pas.
Pour ce qui était d’Athéna, cette divinité n’était pas à sous-estimer car elle était à la fois une excellente stratège et une redoutable combattante. Certes, elle était une bien piètre magicienne si on la comparait à Isis mais sa capacité à inspirer les héros et sa sagesse étaient inégalées… et qui plus est, elle avait aussi un alignement de Cœur Vaillant qui lui permettait de garder la tête froide en toutes circonstances, l’empêchant de céder à la haine, au désespoir ou tout autre émotion négative qui aveuglait les cœurs et les esprits. Habituellement, elle était toujours en armure mais parfois, elle aimait s’en libérer et profiter d’un moment de solitude. Avec sa demi-sœur Artémis, elles avaient fait le serment de ne pas se lier romantiquement à un homme, serment que toutes deux comptaient bien tenir jusqu’au bout vu les exemples qu’elles avaient au sein de leur propre famille…
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—Bon, qu’est-ce que tu me veux au juste ? demanda Isis, curieuse. Ce n’est pas que je suis pressée…
—Il va falloir attendre notre dernier invité, répondit calmement Athéna. Je préfère éviter de me répéter.
Un croassement fit comprendre à la plus sage des déesses que leur retardataire était arrivé. Ce dernier se posa probablement à deux mètres derrière elle avant de reprendre une forme humaine, ce qui ne ravit guère Isis quand elle vit qui était le dernier membre de leur petit groupe…
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—LUI ?! s’exclama Isis avec un sourire crispé. Tu n’es pas sérieuse ?!
—Bonjour à toi aussi Isis… lâcha mollement Loki.
—Si, je suis très sérieuse ! précisa Athéna en essayant de ne pas s’amuser des réactions de la magicienne. Ce n’est pas Seth tu sais…
—J’ai juste une poisse pas possible avec ma descendance…
Dieu le plus fourbe d’Asgard, Loki était un maître de la métamorphose et de la tromperie. Bien que ses pairs, les Ases, le redoutait, ils avaient aussi besoin de lui pour régler certains problèmes car les divinités d’Asgard ne parvenaient pas à égaler sa ruse et son intelligence, les Ases étant majoritairement composés de guerriers au courage légendaire. En revanche, une prophétie avait prédis que la descendance de ce dieu rusé causerait la fin d’Asgard, obligeant les Ases à prendre des mesures drastiques en séparant ses enfants, notamment sa fille Hel qui vit dans le monde des morts et son fils Fenrir, un pur Ténébreux, à être enfermé et enchainé dans un lieu tenu secret.
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Estimant qu’Isis n’allait pas tenter de jeter un sort à Loki, Athéna se décala pour que le seul homme de leur entrevue se joigne à leur conversation, ce dernier étant visiblement sur ses gardes face à la magicienne.
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—J’imagine que nous ne sommes pas là pour faire de la broderie et parler du bon vieux temps, supposa le dieu fourbe avec justesse. Ou même pour parler des torts de Thor…
—Absolument pas, répondit sèchement Athéna avant de reprendre, l’air sérieuse. Je vous connais assez pour savoir que garder un secret est largement dans vos capacités et que vous êtes capables de rester civilisés jusqu’au bout.
—Je ne peux le nier, admit la magicienne dont le regard glissa vers Loki. Même si nous avons nos différends, nous savons ce qu’est le respect mutuel.
—Ainsi que reconnaître les qualités de nos voisins, ajouta Loki. C’est donc important ce que tu nous veux… Une menace commune à nous tous peut-être ?
Isis eut du mal à cacher sa surprise en entendant cela : une menace commune ? Se pourrait-il que…
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—Athéna, est-ce qu’Apophis serait… commença la magicienne, inquiète. Pourtant, il est toujours affaiblit après le coup que vous avez réussi à lui porter !
—Oui mais son manque d’activité me laisse à penser que les graines de Corruption qu’il a semé avant que nous exilions une partie de lui dans un autre monde risque de germer plus nombreuses que jamais, déclara la déesse guerrière avec gravité.
—… Vous pouvez me faire un résumé rapide ? demanda Loki, un peu perdu.
—Apophis est une entité que combat Rê depuis longtemps pour l’empêcher de détruire notre pays, expliqua Isis en simplifiant l’histoire, quitte à prendre quelques raccourcis. Il a eu quelques rares victoires mais globalement, nous avons toujours réussi à le dominer. Seulement un jour, on ne sait comment, il parvint à corrompre l’esprit de Seth et à le retourner contre nous. Horus a combattu Seth sans relâche jusqu’à ce qu’il retrouve un semblant de raison mais pendant ce temps, Apophis avait réussi à nous échapper.
—A ce moment-là en Elysia, nous avions de graves problèmes avec les humains qui s’étaient mis en tête de nous supplanter, faisant que nous avons un temps suspecté Arès d’être l’instigateur de cela, poursuivit Athéna dont les sourcils se froncèrent. Seulement, quand nous avons attrapé Prométhée après qu’il se soit infiltré en Olympe, un interrogatoire de celui-ci nous a fait comprendre qu’Arès n’y était pour rien et que quelqu’un ou quelque chose de perfide attisait les plus vils sentiments dans le cœur des hommes comme la haine, la folie ou encore le désespoir.
—C’est ce qui était arrivé à Seth chez nous. Les humains qui s’approchaient trop de lui étaient corrompus à leur tour et ce mal se serait répandu à tout le pays si Rê n’avait pas usé de la lueur d’or que notre peuple associe à Aton. Elle ne brillait pas autant que le soleil mais Horus en prit une infime partie afin de ramener l’harmonie.
—En signe d’amitié, Isis nous en avait aussi remis une petite fraction et, après concertation entre olympiens, nous avons décidé de nous en servir mais différemment afin de leurrer notre ennemi caché. Pour cela, nous durent la diviser en deux : la première partie fut façonnée dans une boite unique en son genre et l’autre fut modelée en une jeune femme à laquelle certains dieux donnèrent quelques dons tels que la beauté, la ruse et une aptitude naturelle pour les arts. Ainsi fut créée Pandore que les hommes considèrent comme celle ayant déversé sur eux tous les maux qui les accablent mais en réalité, elle a contribué à ramener l’harmonie chez nous en usant de sa boîte pour redonner raison, amour et sagesse aux hommes.
—Elle a trouvé Apophis donc, supposa Loki avec justesse. Par contre, elle est devenue quoi cette Pandore et pourquoi c’est la première fois que j’entends parler de cette lueur dorée ? Nous les Ases n’avons pas reçu de tel présent il me semble…
—Nous avions tenté de vous en apporter mais sous sa forme brute, elle est fragile et la transporter jusque chez vous s’est avéré quasi impossible, expliqua Isis. Le seul fragment à être allé jusque sur vos terres a fusionné avec votre Yggdrasil et ne peut plus être récupéré.
Cette information intéressa grandement Loki qui ne put s’empêcher de penser qu’il avait eu du nez l’autre jour en subtilisant une jeune pousse née de cet arbre emplit d’une grande magie. Il serait judicieux qu’il lui trouve une bonne cachette, de préférence loin d’Asgard, car le jour où Odin le découvrira, ça risquait de très mal se finir…
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—Pour ce qui est de Pandore, seuls certains dieux savent ce qu’elle est vraiment devenue, poursuivit Athéna. C’est un secret qui est bien gardé dans le cas où il faudrait la ramener pour lutter contre un éventuel retour en force de la partie la plus corrompue d’Apophis… et c’est aussi la raison de notre rencontre. J’aimerai prendre plus de précautions contre la Corruption en lui préparant un piège ainsi qu’en fournissant aux Cœur Vaillants un moyen de se préparer à la combattre efficacement. Seulement, j’ai besoin de vous deux pour cela pour créer ces deux choses.
—Tu voudrais à la fois de quoi juger une âme et la pousser à se dépasser… reformula simplement Isis, intéressée. A nous trois, nous devrions pouvoir créer cela. Ma magie me permettra sans souci cela tandis que toi Athéna, ta sagesse et tes talents de stratège seront parfait pour créer une épreuve digne des plus grands héros.
—Donc vous me laisser quoi ? Choisir les punitions ? en conclut Loki, pensif. Vous réalisez que je vais être sacrément tordu ?
—C’est un peu le but, déclara Athéna, amusée. Je suis d’ailleurs persuadée que tu seras parfait pour ça.
—Très bien… Dans ce cas, j’en suis mais à deux conditions : une, comme je crois moi aussi au principe de précaution, j’aimerai un fragment de cette lueur dorée pour, condition deux, que le meilleur forgeron d’Elysia forge un petit quelque chose pour moi…
—Toi, tu as une idée bien précise en tête… Pourquoi ne pas demander aux nains de chez vous ?
—Ils m’aiment pas trop… voire pas du tout depuis que Fenrir a mangé la jambe d’un de leurs chefs. Depuis, ils se sont tous mis d’accord pour me détester… Et les seuls qui pouvaient faire office de médiateur chez moi préfèrent fendre des cranes au lieu d’être diplomates. Tu vois de qui je parle je pense…
La déesse guerrière n’avait pas besoin de plus pour comprendre que Loki faisait allusion à Thor, dieu du tonnerre et de la force. Elle grimaça en se souvenant de sa seule rencontre avec cet individu qui, certes, sentait moins le bouc qu’Arès mais dont les manières laissaient tout autant à désirer…
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—Oh lui… fit Athéna en grognant. Dis-moi qu’il est passé à autre chose…
—Thor ? C’est mal le connaître ! s’amusa Loki. Si Freyja n’était pas intervenue en lui donnant quelques coups sur le crâne, il chercherait encore à faire de toi sa nouvelle épouse pour, je cite, donner naissance aux plus valeureux guerriers du monde.
—Je savais que j’aurais dû lui arracher ses bijoux de famille à lui… Et je vais voir ce que je peux faire pour toi mais tu devras amener les matériaux.
—Ça me convient. Isis ?
Le dieu fourbe d’Asgard se doutait bien que la redoutée magicienne, de base, n’allait pas lui accorder ce qu’il désirait mais elle savait aussi que son talent principal, en plus de sa ruse, était la métamorphose, un pouvoir dont il savait très bien user, cela même s’il y avait certaines formes qu’il ne tenait plus à utiliser…
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—Tu es capable d’essayer de voler ce que tu désires donc je préfère encore te remettre ce que tu veux mais je tiens à savoir ce que tu vas en faire… l’avertit la magicienne.
—Ah ben tu m’intéresses beaucoup là, fit Loki en souriant. Je n’ai pas encore bien réfléchi à ça pour être honnête mais tu seras parmi les premières informées. Et du coup, comptez sur moi pour notre petit projet secret…
—J’en conclus que tu veux sa magie ? questionna Athéna, curieuse.
—Plus un avis éclairé mais si tu veux participer, je ne dis pas non.
Qu’avait-il en tête au juste ? Athéna en était certaine, il ne leur disait pas tout mais tenter de lui tirer les vers du nez était à exclure avec lui. Et puis connaissant Isis, il était probable qu’elle aussi décide de préparer quelque chose pour contrer Apophis, ce qui arrangeait assez la stratège car pour le moment, elle ignorait comment leur ennemi allait les attaquer et puis ils avaient d’options pour le repousser, mieux c’était.
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iiimmx · 5 years
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Lorsque j’ai laissé entendre que je désirais savoir comment Julien avait occupé les jours que nous avons passés loin de l’autre, je ne m’attendais pas, en premier lieu, à une confession concernant son passé. C’est anodin pour beaucoup de gens d’être baptisé. Beaucoup ne le sont pas, ou alors, ils ne le sont que pour répondre à une exigence familiale, comme Léopold, mon aîné. Et si je porte une attention particulière à ces quelques mots, c’est simplement parce que je me rends compte que, dans le fond, Julien et moi n’avons jamais vraiment pris le temps de parler de tout, de rien, de nos passés respectifs, nos familles même… Quand j’y pense bien, nous ne connaissons la famille proche de l’autre que parce que nous nous côtoyons depuis des années sans réellement chercher à se connaître réellement les uns et les autres. Mais, dans le fond, que connaissons-nous de la famille de l’autre en dehors de ce que l’on a pu se raconter, ce que l’on sait par les « on-dit » ? Pas grand-chose. Voilà ce qui ressort lorsque j’apprends qu’il a été baptisé à Reims, alors que, notre foi est pourtant ce qui nous a rapproché, un des piliers de notre relation, sans aucun doute.
Je prends aussi la mesure de ce que cela signifie, en réel. Reims, ce n’est pas n’importe quelle cathédrale. Au-delà de la beauté architecturale, l’ancienneté du bâtiment aussi vieux que nos deux familles… Reims, c’est la cathédrale des rois. Pour le commun des mortels, c’est un lieu historique ou certains privilégiés se permettent le luxe d’un baptême, une communion ou un mariage. Une cérémonie ridicule polluée par la présence des touristes. Ridicule aussi, parce qu’il faut en connaître du monde pour remplir la Dame. Malgré tout, je n’imagine pas une seule seconde le baptême de Julien de cette façon. C’est presque un bond historique qui s’opère alors que je l’imagine poupon, baptisé selon une tradition aussi vieille que son aïeule la Montespan.
A l’heure actuelle, mes rencontres avec les prêtres ne sont que des mascarades pour répondre à ces traditions alors que tout le monde sait, eux les premiers, que ce qu’ils prêchent n’est qu’une illusion à notre époque. Ses doigts d’ailleurs contre la peau de mon cou font monter en moi un frisson irrépressible qui ne devrait pas exister si nous nous tenions, l’un et l’autre, à ces enseignements reçus dès notre plus jeune âge, à l’école ou bien à la catéchèse.
« Marie-Charlotte, il nous reste encore quelques points à aborder, bien que je ne doute pas de votre engagement. » J’hausse un sourcil alors que mon attention se pose sur le prête face à moi. Un homme d’une soixantaine d’années probablement: je lui donne l’âge d’être mon père. Son regard est bienveillant et il me regarde comme si j’étais sa fille. Dans le fond, je le suis, mais ce débat ne semble pas être sa préoccupation. Du moins, pas dans ce sens-là. « Oui ? » Je l’interroge d’une voix douce mais pourtant, je suis suspicieuse. Quels points sont encore à voir, alors que nous avons déjà vu l’engagement envers l’époux, l’engagement envers Dieu. La volonté que j’ai, aussi, de vouloir élever les enfants que j’aurai dans la foi.  
« Ce sujet-là est plutôt délicat, mais… » Il me regarde en scrutant mon regard avant de poser sa main sur les deux miennes installées sur mes genoux. Je me demande ce qu’il cherche dans mes yeux et je lui offre probablement un regard innocent et perdu. Je me demande un instant s’il serait capable de lire dans mes émotions les plus profondes. Ces parenthèses bien cachées que personne ne peut voir, sauf Julien, et Dieu. Je le regarde, droit dans les yeux, appliquée à essayer de percer moi aussi le mystère quand soudain les mots surgissent de sa bouche. « Nous devrions parler du devoir conjugal, de la fornication. » Et je suis soufflée, probablement les joues rouges à l’instant même où les sons se répercutent dans mes oreilles. « Oh. » C’est tout ce que je suis capable de laisser échapper de ma bouche avant de me mordre les lèvres.
« Je ne doute pas de votre bonne volonté Marie-Charlotte, et je doute encore moins de votre foi, de votre engagement. Cependant… » Sa main tapote doucement mes poignets comme pour me rassurer. J’ai la sensation d’être une enfant à qui il compte apprendre la vie. Pourtant, le sujet ne m’est pas inconnu et je dirais même que j’en ai un peu trop appris. Peut-être aurais-je été reconnaissante si Charles avait eu la patience d’attendre après le mariage. Mais cela n’aurait fait que repousser la vérité le concernant. Son impatience, sa violence, son caractère. « Je sais combien les hommes sont soumis à leurs désirs. Et, une jeune enfant, douce comme vous, qui souhaite faire plaisir à tout le monde, son futur époux en premier… » Et je sais exactement ce qu’il cherche. Savoir si oui, ou non, j’ai fauté. Et il n’a pas idée. Je ne suis plus innocente, par la volonté de mon futur époux, comme il le dit, celui pour qui je dois me préserver. Mais, lui, m’a-t-il préservée ? Et la réponse est non, bien sûr que non. Au point où, je lui suis infidèle par la volonté de Dieu.
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Je reviens sur Terre alors que la peau de celui que j’aime effleure doucement celle de ma joue. Ou dois-je être ? Je le lui ai déjà dit. Ma location ne dépend que des personnes concernées. Pour tout le monde, ou presque, je dois être au check-in de ce foutu hôtel à Rome. Pour Jules et Léopold, qu’importe où je suis, tant que je suis loin de Charles. Je présume que cela s’applique aussi à Julien, en partie. « Au Rome Cavalieri. »  Je lui souffle du bout des lèvres alors que je m’affaire à pousser une mèche de ses cheveux qui menace de tomber sur son front. M’imaginer ailleurs en cet instant est douloureux alors je préfère passer rapidement à autre chose, essayer de trouver une alternative pour ne surtout pas risquer de briser notre bulle. « C’est le moment de me dire si Chris ou n’importe qui d’autre est là, prêt à éventuellement récupérer mon Amex pour aller prendre possession de la chambre en mon nom. » J’essaye d’avoir le ton léger, comme si ce n’était qu’une farce, mais cela serait dans le fond une aubaine. Ne pas avoir à quitter les genoux de Julien, ne pas avoir à quitter cette cabine. Laisser quelqu’un d’autre valider la présence de Marie-Charlotte de Rohan dans la suite Petronius. Donner l’illusion qu’elle est là et qu’elle ne souhaite être dérangée sous aucun prétexte pour ne pas dévoiler la mascarade.
Et c’est un peu le cas. Je ne veux être dérangée sous aucun prétexte. Parce que j’ai des milliers de questions à poser à Julien. Parce que j’ai envie de n’être qu’avec lui. Tant de questions qui me démangent maintenant qu’il a fait frémir le rideau derrière lequel se cache son histoire. En Égypte, je n’ai eu qu’une version courte et terriblement superficielle. Et si son passé est encore à découvrir, je me suis surprise, aussi, à essayer de savoir ce qu’il attendait de notre futur tous les deux. Jusqu’alors, j’ai eu la foi et je n’ai jamais douté que nous finirions ensemble une fois que le Premier Aveu avait été mis entre ses mains. Mais, la route est encore longue jusqu’au mariage. Elle l’est déjà jusqu’aux fiançailles, bien que techniquement, nous soyons déjà promis l’un à l’autre, sans le consentement de personne d’autre que nous. Pourtant, je ne peux m’empêcher de m’interroger.
Et plutôt que de me poser des questions sur la rupture de mes fiançailles avec Charles, la réaction de ma mère qui suppliera mon père de me faire enfermer après l’humiliation, celle de mon père qui ne pourra plus me parler ou me regarder sans que son cœur ne lui rappelle la douleur d’avoir sacrifié sa fille et le déshonneur qu’elle cause à son nom… Je n’ai que le bonheur de Julien en tête. J’ai une faible idée de ce à quoi il a renoncé, pour moi, parce que je l’ai supplié au cœur de Notre-Dame, dans les profondeurs dont il m’a ouvert les portes. J’ai pu constater aussi, ce qu’il avait enduré pour me revenir à Gouarec. Mais, encore une fois, je n’ai qu’une partie des informations. Et dans le fond, j’ai mal de savoir qu’il se retient, que nous ne partageons pas tout.
« Qu’as-tu prévu ? Pourquoi sommes-nous ici ? » Je lui demande avec l’espoir que peut-être, nous allons avoir du temps pour justement partager ce qui est encore flou entre nous. Passé, présent, futur. Parce qu’il ne voulait pas de limites entre nous. J’ai envie de lui parler de moi enfant, l’entendre me raconter ses souvenirs dans sa campagne. Peut-être en apprendre plus sur ses relations avec ses parents, en savoir plus sur eux aussi. Si j’ai peur de la réaction des miens quand je vais basculer leur plan, je me doute que chez lui, ce n’est pas non plus le monde des bisounours. Les histoires de Julien sont connues et l’avenir tracé par ses parents probablement aux antipodes de celui qu’il s’était dessiné à l’époque et qu’il dessine encore aujourd’hui.  Je ne suis pas un choix idéal, je le sais. J’ai même quelques vagues souvenirs de ma mère, tentant de m’introduire sous les yeux de celle de Julien en espérant peut-être qu’en obtenant la faveur de la mère, j’obtiendrai celles du fils.
-
Le ventre rond de Diane ne trahit personne et le sourire qu’elle porte sur les lèvres non plus. Antoine est à ses côtés, souriant lui aussi. Moi, je les regarde, intriguée. L’image du bonheur qu’ils renvoient est impeccable. Aussi lisse qu’une ouverture de magazine. Elle est jolie avec ses boucles blondes et son air radieux et le regard que mon frère porte à celle qui est sa femme est de ceux qui rendent jalouse n’importe quelle autre femme. Sauf moi. Moi, je me contente de trouver ça attendrissant alors que mon père approche et passe son bras autour de mes épaules. Je ne me fais pas prier pour tomber doucement contre lui, un main contre son flanc. La proximité de mon père est douce et je la chéris. Ses lèvres se posent sur mon front avant qu’il ne plante son regard aussi noir que le mien sur la Bretagne devant nous. Il fait grand soleil sur Gouarec aujourd’hui, la chaleur est écrasante, et je sais qu’il se voit déjà aller naviguer après le déjeuner. Aussi fort que j’aime monter à cheval, lui, il préfère le tempo de la mer.
Nous sommes différents et pourtant similaires. Discrets mais avec un sens de la famille indéniable. C’est peut-être pour cela que notre relation est étrange. Nous ne sommes pas proches, et pourtant, pas étrangers l’un à l’autre, comme le prouve notre proximité. Il entretient avec moi une relation différente que celle qu’il entretient avec mes frères. Eux, il les tient fermement dans un chemin tracé pour faire briller le nom de Rohan. Moi, il se contente de me regarder sourire, de loin le plus souvent.
« Madame Charlotte a encore les faveurs. » Je lève les yeux pour voir que ceux de mon père lui roulent dans la tête. Guillaume fait son apparition dans un short et un t-shirt qui lui donnent des airs de touriste. Il est loin de la classe d’Antoine ou du sérieux de Léopold qui arrive à son tour. Je sais que Guillaume aimerait une relation moins conflictuelle avec notre père, mais, ce qui lui arrive, il le cherche en allant à l’encontre de tout ce qui a toujours été attendu de lui. « Macha a toujours les faveurs. » C’est Léopold qui tente de clore la conversation avec son regard perçant rivé sur son benjamin, mais le dernier mot revient au patriarche. « Macha aura toujours les faveurs. Elle me fait moins de cheveux blancs que vous tous. » Une façon gentille de rappeler à mes frères qu’ils sont cause de soucis pour lui. Léopold qui traîne dans ses études et qui n’est toujours pas marié. Antoine qui lui, ne brille pas assez en société et qui préfère son métier de médecin aux mondanités. Et enfin, Guillaume. Guillaume, l’enfant sauvage qui a refusé les études de droit que mon père lui destinait. Guillaume, qui enchaîne les soirées et les conquêtes, au risque d’entacher sa réputation et le nom de Rohan par la même occasion.  Et puis, il y a moi. Dernière de la fratrie, l’enfant que personne ne voulait vraiment, l’enfant de la dernière chance pour un couple à la dérive six ans après celui qui devait être le dernier.
« Marie-Charlotte aura bien vite fait d’en être la cause. » La voix de ma mère retentit derrière nous, et par instinct je présume, nous nous séparons mon père et moi. Si la relation avec mon père est étrange et complexe, celle avec ma mère est simple. Je ne suis qu’une complication à ses yeux. Dans les miens, à côté du bonheur de Diane et Antoine, quand mes parents se retrouvent ensemble, je ne vois qu’une image en solde du bonheur. Malgré tout, ils essayent et je présume que c’est aussi cela, l’amour.
« Et pourquoi donc ma petite Charlotte me causerait des cheveux blancs ? » Mon père semble certain que je ne serai jamais un fardeau pour lui et je sais que je m’appliquerai toujours à faire de mon mieux pour le satisfaire. Ma mère prend ma place contre mon père, mais l’interaction est froide, comme de vieux réflexes alors qu’elle l’entraîne vers la table pour le déjeuner. « Elle a 16 ans et c’est à peine si elle suscite l’intérêt. » Et le venin sort de sa bouche comme un bonjour. Parce que mes 16 ans sont un problème pour elle. Je suis une copie de ce qu’elle était, avant. Grande et relativement fine, de longs cheveux blonds angéliques. Seuls mes yeux noirs du Rohan trahissant mon appartenance à la maison bretonne. Je baisse les yeux alors que je suis le mouvement pour aller m’installer à table. Léopold qui s’assoit à mes côtés se contente de m’offrir un sourire réconfortant.
« Elle a le temps, Sophie. Encore un an ou deux. »  Si mon père ne semble pas inquiet, il ne semble pas comprendre la vraie motivation de ma mère a me voir partie rapidement. Celle d’être la seule femme présente dans la vie de mon père de façon quotidienne, la seule de Rohan a briller. Car c’est bien là, le but de sa vie. « Non, justement. On m’a rapporté que le fils de Rochechouart était de nouveau célibataire. » Je tourne les yeux, sourcils froncés pour regarder ma mère qui s’installe, posant impeccablement sa serviette sur ses genoux croisés. L’information a l’effet d’une bombe, car lorsque je tourne la tête, je vois dans ceux de mon père qu’il ne sait pas comment réagir à cette nouvelle. « En même temps, il fallait bien se douter que son histoire merdique avec une bonniche ne pouvait pas durer, franchement… Surtout pour lui. » Guillaume semble certain de ce qu’il avance avec une nonchalance qui lui est propre. Il est le roi des rumeurs et je me doute qu’il en sait plus que ma mère sur le sujet. « Guillaume. » Mon père le rappelle à l’ordre d’un ton sec et l’enfant indiscipliné rentre dans le rang. « Toujours est-il qu’ils viennent déjeuner dimanche prochain. »
L’annonce de ma mère semble ferme, et je n’ai de toutes les façons pas mon mot à dire concernant ses projets. La main de Léopold se serre contre mon poignet et je me tourne pour le regarder. Le sourire qu’il m’offre est sincère et je sais que lui aussi, on lui impose un tel cirque. Lui, malgré tout, on lui laisse un minimum le choix. Mon père semble perdu un moment alors qu’il regarde droit dans les yeux de ma mère à l’autre bout de la table, ses yeux noirs troublés. « Peut-être, alors, que Marie-Charlotte sera la cause de ma mort si elle se marie à Rochechouart. »
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torisfeather · 7 years
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- C’était quoi, ça ? » demanda Péridot à la seconde où elle entra dans la classe pour la quatrième heure de cours. Elle jeta violemment ses classeurs sur la table. « Où sont les données ? Pourquoi est-ce que tu ne les as pas envoyées ?! »
Améthyste avait sursauté lorsque Péridot avait posé ses affaires, mais sa surprise se changea rapidement en un froncement de sourcils boudeur. « J’étais occupée. »
Sa courte réponse ne suffisait pas – n’étaient-ils pas tous occupés ? « Je m’en moque. » Péridot leva haut le menton pour faire bonne mesure. « Nous avons tous un rôle à jouer et j’attends de toi que tu l’ai rempli. Si j’ai une mauvaise note là-dessus, alors c’est ta faute. »
Les bras de la plus âgée étaient croisés sur sa large poitrine et sa tête baissée, ses cheveux couvraient ses yeux. Sa chevelure partait à des angles étranges ; au niveau des racines, il était facile de voir l’endroit où leur couleur noire naturelle réapparaissait. « Tout le monde n’est pas aussi intelligent et à l’aise que toi, Péridot, » cracha-t-elle. « Arrête d’en faire tout un plat.
- Je n’en fais pas - ! »
La cloche sonna et des talons-coups-de-feu claquèrent sur le sol, parfaitement à l’heure. « Péridot, assied-toi, » ordonna Mademoiselle Diamant, et ces trois simples mots remplirent l’estomac de Péridot de honte, comme du plomb liquide. Ses joues étaient en feu, c’était certain. Oh mon Dieu elle me déteste. Elle me déteste vraiment.
- Oui, madame. » Elle prit place aussi silencieusement que possible.
Apparemment, Mademoiselle Diamant faisait bel et bien le tour de la classe pour noter ceux qui avaient complété leurs tableaux et leurs moyennes, et Péridot avait fait de son mieux pour que les siens aient l’air aussi « complets » que possible, mais les deux cases de données vides juraient comme des taches d’effaceur liquide. Lorsque le professeur arriva à leur table, ce fut avec un seul regard et une marque sur la planchette à pince, et Péridot eu envie de protester en disant que ce n’était pas sa faute mais la pièce était complètement silencieuse et elle ne pouvait pas supporter de lever la voix dans le silence. Péridot ne put que baisser la tête et regarder Mademoiselle Diamant noter les données absentes sur son cahier et celui d’Améthyste. Sa partenaire de laboratoire, à ce qu’il semblait, n’avait pas encore écrit quoi que ce soit dans son cahier de laboratoire.
Cette nuit-là, tandis que Péridot répondait aux questions d’analyse de données et rédigeait la conclusion de l’expérience, elle alla regarder le Google doc partagé une dernière fois pour voir si les données avaient été remplies, et ce n’était pas le cas. Avec cela, c’était plus difficile d’écrire une conclusion complète à l’expérience individuelle et Péridot nota que les données manquantes étaient hors de son contrôle. Peut-être que Mademoiselle Diamant comprendrait. A part pour les données manquantes, le rapport était de bonne qualité, même selon les standards de Péridots, tous les mots rédigés au stylo noir, avec des lettres serrées, laborieuses et régulières qu’elle appelait son écriture, avec chaque tableau coupé et collé de façon symétrique en n’utilisant que le devant de chaque feuille. Un travail d’exception, presque professionnel, gravé en elle par deux années d’école privée catholique et quinze ans de peur panique d’être jugée.
Et lorsqu’elle rendit le rapport Jeudi et le récupéra Vendredi avec un gros B+, 89% sur la première page, elle savait exactement pourquoi.
Après la sonnerie, et avant que Mademoiselle Diamant puisse disparaître dans son bureau au fond de la salle, Péridot se leva d’un bond avec son cahier de laboratoire vert dans la main. « Mademoiselle Diamant, je dois vous parler, » éclata Péridot, redressant inconsciemment le dos lorsque les yeux critiques, d’un brun pâle, du professeur approchèrent les siens.
- Pas maintenant, Péridot, » fut tout ce que la femme dit, levant sa main fine. « Si tu souhaites parler de quelque chose, je serai disponible dans mon bureau après les cours jusqu’à seize heures. 
- Oh – oui madame. » Du coin de l’œil, Péridot vit Améthyste pousser agressivement sa chaise sous son bureau et, comme sa conversation avec le professeur était terminée, elle se précipita vers la porte avant qu’Améthyste puisse l’atteindre et s’éclipsa.
Pendant la journée de classe, Péridot ne voyait généralement Améthyste que deux fois – une fois en biologie, et une autre dans le couloir entre la sixième et la septième heure. Aujourd’hui, lorsqu’elles se croisèrent (elles marchaient seules, toutes les deux), Améthyste croisa délibérément les yeux de Péridot et soutint son regard jusqu’à ce qu’elles se frôlent en passant, et en résultat, Péridot faillit trébucher sur ses propres lacets. Ce simple contact oculaire avait été très menaçant. Améthyste savait-elle que ce serait à son sujet, cette discussion qu’elle allait avoir avec Allnatt Diamant ? C’était très probable, bordel. Mais il n’y avait rien qu’elle puisse y faire. Améthyste s’était mise dans le pétrin elle-même. Sa faute.
A la dernière sonnerie, Péridot se rendit tout droit à la salle G10 sans s’arrêter pour récupérer son cartable, les bras encore chargés de romans à lire et de cahiers. Et lorsqu’elle ouvrit la porte avec son coude et la poussa avec son dos, elle ne vit pas un mais trois professeurs présents pour être témoins de son état de désarrois – Mademoiselle Diamant, Mme Lapis Lazuli et Coach Jaspe tenaient un débat apparemment houleux autour du bureau. Oh, Péridot n’avait pas vraiment vu le visage de Coach Jaspe parce qu’elle tournait le dos à la porte, mais ses cheveux blanc retenus en queue de cheval et sa posture prête au combat la trahissaient tout de suite.
- … une distraction en classe et une nuisance en général pour tous ceux qui s’adressent à elle, » disait Mademoiselle Diamant, du moins de ce qu’avait entendu Péridot. Elle lui jeta un regard lorsque Péridot entra, puis en revint à parler avec Lazuli et Jaspe. « Elle refuse de m’obéir. Si vous souhaitez que votre fille demeure dans ma classe, alors tout nouvel acte de malveillance de sa part sera de votre responsabilité. J’en ai déjà parlé avec le doyen. »
- Malachite ne nous écoute pas non plus, Allnatt, » grogna Jaspe en retour. « La dernière dispute entre elle et nous s’est finie avec une dent cassée de mon côté. Peut-être qu’elle fait la peste insolente avec vous, mais vous êtes la seule avec qui elle ne jouera pas les gros bras. »
Mademoiselle Diamant jeta un regard à Lapis Lazuli, qui se curait les ongles et faisait une bulle avec son chewing-gum bleu. Alors ça, voir un professeur mâcher de la gomme, c’était bizarre, mais Lazuli avait déjà fait beaucoup de choses bizarres dans l’espace d’une semaine (incluant mais non limitées à faire des gaufres pour toute la classe pendant le cours, donner une leçon toute entière avec un accent australien impeccable, mettre un coussin péteur sur la chaise d’un élève, et raccourcir le mot Mésopotamie par Mespot). Et Lazuli était une dure, s’il fallait la qualifier. « J’en doute, » dit Mademoiselle Diamant avant de récupérer un dossier jaune sur son bureau. « Et Péridot, est-ce que tu vas rester là jusqu’à ce que la cloche sonne demain, ou est-ce que tu avais quelque chose à dire ? »
Jaspe et Lazuli se retournèrent vers Péridot qui se sentit soudain très petite sous le regard de tant de professeurs. « Je… » Elle déglutit et son regard voyagea entre Mademoiselle Diamant et les deux autres. Lazuli souffla une autre bulle bleue et la perça d’une dent blanche et tranchante.
Remplie d’une soudaine assurance, Péridot prit une profonde inspiration, gonfla la poitrine et poursuivit. « Mademoiselle Diamant, si je n’interromps rien –
- On a la même discussion presque tous les jours, » intervint sèchement Mme. Lazuli, mais Mademoiselle Diamant l’incita au silence avec un regard furieux.
- Pas en ce moment. De quoi s’agit-il ? »
Il faisait plus froid que jamais dans la salle de classe et Péridot passa d’un pied sur l’autre, et remarquant qu’elle était gênée par sa charge, Mademoiselle Diamant lui désigna les tables des élèves et autorisa Péridot à poser ses affaires. « Je suis inquiète pour mon travail de laboratoire, » dit Péridot à son professeur. « Ma partenaire de laboratoire a été incapable de faire la minimum de sa part de travail et n’a pas pu rassembler les données pour l’analyse de l’expérience de groupe. A cause de son incapacité, j’ai perdu des points sur mon devoir, et je demande respectueusement que de nouvelles accommodations soient faites pour prévenir ce genre d’incidents à l’avenir. »
Jaspe et Lazuli échangèrent un regard clairement confus, mais Mademoiselle Diamant se contenta de hocher la tête et de tourner son regard perçant vers un dossier. « Tu me demandes de te changer de place ? »
Malgré l’air conditionné qui tournait à plein régime dans la pièce, la chaleur du soulagement envahit Péridot – elle n’aurait pas à faire sa demande directement. Mademoiselle Diamant savait ce qu’elle voulait. Peut-être avait-elle-même déjà arrangé une nouvelle place… « Oui, madame. Améthyste refuse absolument de coopérer avec moi, me pose des questions inappropriées, et n’a même pas essayé de remplir une fraction du travail. 
- Quel genre de questions inappropriées ? » s’immisça Lazuli et sa tête aux cheveux bleus dans la conversation. Jaspe pouffa dans sa barbe et Mademoiselle Diamant fronça les sourcils.
- Je suis certaine que vous avez mieux à faire, toutes les deux. »
Les deux autres professeurs ignorèrent cependant le professeur de biologie, et le détecteur automatique de manières-de-satisfaire-un-professeur de Péridot la poussait déjà à répondre. « Eh bien, d’abord elle m’a obligée à manger quand Melle. Perle ne regardait pas, et ensuite elle m’a posé des questions sur ma… sexualité. »
Il était temps qu’elle se rende compte qu’elle s’adressait à un couple de mères lesbiennes et à une femme qui préfèrerait sûrement épouser une colonie bactérienne plutôt que n’importe quel être humain, et choisit sagement de ne pas développer le sujet.
- De manière générale, son comportement est inutilement lascif et anarchique à un point que je ne peux pas supporter, et je demande poliment à être transférée. »
Mademoiselle Diamant leva le menton, ce qui lui donnait l’air encore plus grande. Elle faisait huit centimètres de plus que Jaspe avec ses talons, alors ça ne faisait même pas une vrai différence. Elle ne souriait pas, mais elle n’avait pas l’air en colère. Oh, oh, elle allait dire oui – même après une mauvaise première impression, Mademoiselle Diamant l’appréciait encore. Péridot expira.
Puis, très simplement, elle secoua la tête.
- Je ne peux pas répondre à ta demande. Toi et Améthyste resterez partenaires pour le reste de l’année. »
Si l’âme d’une personne pouvait quitter son corps sans la tuer, ce serait à peu près ce que Péridot ressentait après cette révélation, la laissant sans l’arme à double-tranchant/couverture protectrice d’Anxiété et avec rien d’autre que sa colère. Elle inspira et expira rapidement, secoua la tête et essaya de se souvenir de ce que Mademoiselle Diamant avait dit exactement. « Quoi ?! Non, non, non, il faut que vous me laissiez changer de groupe ! C’est une – c’est une sauvageonne et –
- Et je ne supporte pas mieux sa présence que toi. » Mademoiselle Diamant passa derrière le bureau et ramassa un dossier, ses doigts minces fouillant les papiers. Sa parole était claire et délibérée et tout en elle disait Je ne reviendrai pas là-dessus. « Améthyste a été dans ma classe beaucoup trop longtemps parce qu’elle ne peut pas être maîtrisée par l’autorité. Elle a besoin du soutien de ses pairs. Je lui ai recommandé un professeur particulier une fois, mais nous avons compris qu’elle réagit mieux aux personnes de son âge.
- Alors vous – vous attendez de moi que je la surveille ? » bredouilla Péridot. « Mais ce n’est pas juste ! Je dois m’occuper de mes propres notes et –
- Et c’est pour cela que je te le demande, Péridot, » l’interrompit Mademoiselle Diamant calmement. Voire… voire délicatement. Péridot pouvait presque croire que le professeur ne voulait vraiment que son bien. Elle joignit ses mains couvertes de joyaux devant elle. « Améthyste est créative mais a besoin d’une assistance intellectuelle ; tu es intelligente mais tu manques de créativité. De plus, j’ai rencontré la personne chargée de ton dossier – » (Péridot grimaça intérieurement – elle n’aimait penser à cette personne.) « … qui m’a informée de ton parcours académique remarquable. Tu es la seule dans cette classe qui soit capable de prendre une telle responsabilité tout en maintenant le niveau de ses notes. Elle pourrait n’avoir besoin d’une implication directe qu’en classe. Cependant, si vous avez besoin de faire d’autres arrangements, comme des cours particuliers en-dehors de l’école, alors cela serait entièrement à elle et à toi de vous arranger. »
Cela semblait bien raisonnable, et la colère de Péridot commençait à retomber. Mais elle n’aimait toujours pas l’idée de devoir payer le prix dans le cas où Améthyste ne comprendrait pas. Elle se frotta le bras. « Mais… Pourquoi est-ce qu’elle m’écouterait ? Et si elle ne m’écoutait pas ; est-ce que je vais encore perdre des points ?
- Tu ne perdras pas de points sur les travaux individuels, mais pour les devoirs de laboratoires et de groupes, tu ne peux pas rejeter la faute des parties incomplètes sur elle. Péridot, écoute. »
Elle n’écoutait pas très bien avant, à dire vrai. Mademoiselle Diamant désigna les deux autres adultes présentes, qui avaient été si silencieuses qu’elles auraient pu ne pas être dans la pièce du tout. Mme. Lazuli passa d’un pied sur l’autre, perça une bulle et sourit à Coach Jaspe, qui soupira.
-Vous voulez parler de - » La grande femme hispanique fronça les sourcils et Mademoiselle Diamant hocha la tête.
- Malheureusement, j’ai enseigné assez longtemps pour avoir connu ces deux démones dans mon cours avancé, » expliqua-t-elle. Péridot ne le savait pas ; le visage plutôt lisse de la femme cachait bien son âge. « Elles étaient dans la même situation, et ne n’ai pas agi différemment dans leur cas que dans le tien.
- La même situation, mon cul, » grommela Lapis Lazuli. « Jaspe nous a menottées ensembles pour qu’on finisse une conclusion dans les temps.
- Je crois me souvenir que c’est TOI qui a avalé la clef, » grogna Coach Jaspe en réponse, ce à quoi Lazuli se contenta de faire son plus large sourire et de lui donner un coup de coude.
- Eh, ouais. Mais regarde un peu ça : elle a fait l’armée, j’ai fini deuxième de l’état d’Iowa avec des diplômes en biologie marine et en histoire du monde, nous sommes mariées avec une parfaite petite famille. Et elles vécurent heureuses à jamais. »
- Je ne veux pas dire que vous devriez former ce genre de relation, » dit Mademoiselle Diamant, coupant les protestations dégoûtées de Jaspe. « Je te demande simplement de travailler avec nous, Péridot, pas contre nous. Ma salle de classe n’est pas le lieu idéal pour un perfectionnisme égoïste ou pour de piètres disputes interpersonnelles. Nous ne sommes là que pour apprendre les leçons et finir l’année, et puisque ta camarade de classe a échoué à ces deux niveaux, j’ai besoin d’une élève compétente pour l’aider. Tu comprends ? »
Péridot ne savait pas quoi dire. Au lieu de la sauver, son professeur, d’une manière cruelle et négligée, l’avait condamnée – elle ne pourrait jamais discipliner Améthyste sans devenir folle. N’était-ce pas ce qu’elle venait de dire ? Ne venait-elle pas de dire que la raison pour laquelle elles ne pouvaient pas être partenaires, c’était parce qu’Améthyste ne l’écouterait pas ? Sans compter que Péridot n’avait aucune aptitude sociale, qu’elle n’aimait pas nécessairement la biologie, ou qu’elle avait du mal à expliquer sa manière de réfléchir aux autres, surtout en ce qui concernait ses aptitudes sociales. Elle était encore hantée par le fait qu’elle avait peut-être dit quelque chose qui l’avait dévaluée aux yeux d’Améthyste ce mardi – de quoi s’agissait-il ?! De quoi ?!?! Impossible de dire plus. Ce n’était pas si facile de l’ignorer simplement parce qu’elle n’aimait pas Améthyste – même si elle n’était pas aussi intelligente, Améthyste était apparemment plus sociable, et clairement plus à l’aise en public. Elle ne trébuchait pas sur ses propres lacets, et les gens ne ricanaient pas lorsque cela arrivait, elle ne déboulait pas dans la cafétéria pour se mettre accidentellement dans la mauvaise file, elle ne faisait pas régulièrement tomber ses affaires de son bureau et ne grognait pas en essayant de les ramasser pendant que tout le monde regardait. Si on la regardait, c’était parce qu’elle avait une jolie tenue. Pas besoin d’être un génie pour savoir qu’on ne dérange pas quelqu’un de plus haut sur l’échelle sociale pour l’ignorer ensuite, et pas besoin d’anxiété pour savoir que Péridot avait merdé.
Mais elle ne dit rien de tout cela. A la place, Péridot se força à sourire docilement et récupéra ses affaires. « Oui, madame. Je comprends. »
Elle apprit plus tard que Mademoiselle Diamant lisait les mensonges comme dans un livre ouvert, et que c’était pour cela qu’elle inclina son menton pointu. Mais elle fit tout de même un geste de la main et la renvoya avec un « N’as-tu pas un transport en commun à prendre ? » et Péridot lui obéit, se précipitant vers la porte avec la tête rentrée et en murmurant automatiquement des mercis, pardon d’avoir gâché votre temps.
Les couloirs, après tant de temps depuis la sonnerie, étaient presque vides et ses chaussures encore neuves résonnaient contre le sol carrelé et les murs de parpaing. A part ça, l’école était presque silencieuse, et dans le silence les pensées de Péridot étaient très très bruyantes. Elle ne serait jamais capable de faire ça ; elle ne pouvait pas se permettre de se démener pour quelqu’un d’autre. Je ne ferai que le strict minimum. Je m’assurerai que nous recueillions les données dont j’ai besoin, et elle se débrouillera pour le reste des expériences. Heheh, comme ça j’aurai ce dont j’ai besoin ET je ferai ce que Mademoiselle Diamant m’a dit de faire ! Mais il y avait un problème là aussi – Mademoiselle Diamant l’avait regardée avec quelque chose qui ressemblait à de la confiance. Et si elle voulait qu’Améthyste réussisse ? Et si – et si en n’essayant pas d’aider Améthyste, Péridot trahissait Mademoiselle Diamant ? Et si Améthyste avait bel et bien besoin de soutien ? Et si elle… faisait du mal à Améthyste ?
Pfft ! On s’en fiche de ce qu’elle ressent ! C’est qu’une punk ! essaya-t-elle de se dire, se blotissant dans la force derrière ces mots. Oh, mais il n’y avait aucune puissance en eux. Le visage en feu, Péridot tendit la main vers sa bouteille d’eau pour se distraire.
Sauf qu’elle ne l’avait pas.
Argh, elle avait dû la laisser dans la salle de classe de Mademoiselle Diamant lorsqu’elle avait posé ses affaires. Hésitante, Péridot se demanda si elle devrait retourner la chercher ou pas – les bus allaient bientôt partir et elle n’avait toujours pas récupéré son sac à dos, mais elle ne voulait pas perdre sa bouteille d’eau. Et Vidalia pouvait toujours venir la chercher ; elle faisait les courses le vendredi de toute façon alors elle serait dans le coin. Tout de même… elle se sentait très en colère contre elle-même à l’idée de faire venir Vidalia jusqu’ici pour la récupérer et lui donner ce genre de souci. Argh argh argh argh argh – GAH !
Par la fenêtre de la cafétéria, en passant, elle vit la rangée de bus commencer à bouger. Trop tard – elle avait inconsciemment ouvert la bouche comme pour les appeler mais le bruit l’avait quittée avant qu’elle ait pu le produire. Elle jura et fit demi-tour, elle n’avait plus le choix n’est-ce pas, et remonta les escaliers en tapant des pieds jusqu’à la salle G10.
Et elle aurait poussé la porte et déboulé à l’intérieur si elle n’avait pas vu ce qu’elle vit ou entendu ce qu’elle entendit à l’intérieur.
Coach Jaspe et Mme. Lazuli étaient partis, du moins à ce qu’il lui semblait voir par la petite fenêtre dans la porte, mais Mademoiselle Diamant n’était pas partie. Et il y avait une autre élève à la place de Péridot, debout, la tête penchée et ses bras épais croisés devant elle, d’épais cheveux lavande tombant pour cacher ses yeux. Elle se tenait un peu sur le côté, si bien qu’elle ne pouvait pas voir Péridot à moins de tourner la tête à gauche, et à ce qu’il semblait, Améthyste Espina n’avait aucune envie de lever la tête.
- Je sais, » disait-elle, la colère et la honte mêlées dans ses mots. « C’est juste que j’avais mon entraînement, puis j’avais du travail, et le temps que je rentre - »
Mademoiselle Diamant l’interrompit, d’une voix étonnamment froide et tranchante. « Je ne peux plus accepter ce genre d’excuses, Améthyste. Tu as fait le choix de prendre ces responsabilités, alors j’attends de toi que tu les gères de façon à ce qu’elles n’interfèrent pas avec ta scolarité. »
Améthyste leva soudainement la tête. « Mais ça n’a rien à voir ! Je peux les gérer, c’est juste qu’après l’école j’en peux plus et mes yeux n’en peuvent plus non plus et –
- Je ne t’entends pas te plaindre à ton coach de lutte que tes soi-disant « handicaps » et « maladies mentales » te fatiguent trop. Je n’accepterai plus d’excuses pour un travail négligé.
- Ce n’est pas comme ça que ça marche, » grommela Améthyste. Elle s’était à nouveau réfugiée dans ses épaules tordues et sa tête basse.
- Dans le même temps, » poursuivit Mademoiselle Diamant, comme si elle n’avait rien entendu, « si tu as vraiment des difficultés, j’ai parlé à ta partenaire Péridot au sujet d’une aide un peu plus spécifique. Je suis sûre que tu te souviens de toute l’aide que t’as apportée Lavulite à ce sujet l’année dernière, mais je t’assure que Péridot sera un bien meilleur professeur. Du moment que tu coopères avec elle, je n’aurai pas à te revoir l’année prochaine. »
Améthyste ne répondit pas, se contentant de gratter sa chaussure sale contre le sol.
- Améthyste ? Est-ce que tu comprends ? Suis-je claire ?
- Limpide, » grommela-t-elle. « C’est juste que… »
Le professeur se figea. « Quoi ? 
- Je… »
Les mains de la fille serrèrent ses bras sombres si fort que lorsqu’elle les en arracha, il y avait des marques blanches là où étaient ses doigts. Sa voix trembla.
- Je fais ce que je peux, vraiment. Désolée. 
- Tu allais dire quelque chose ?
- Je… Non. Oubliez ça. »
Elle recula et se dirigea vers la porte, déclenchant automatiquement la panique oh mon Dieu elle va se rendre compte que j’ai écouté aux portes qui vient naturellement à tout enfant auquel on cache régulièrement des choses. Péridot hoqueta involontairement et fila dans la première direction vers laquelle son instinct la poussa, vers la droite, mais par-là elle s’éloignait des escaliers et s’enfonçait dans le couloir incriminant. Au désespoir, elle se jeta sur le casier le plus proche et fit semblant d’essayer de l’ouvrir, laissant presque tomber ses livres en même temps, et réussit à prendre une posture normale et satisfaisante pile au moment où la porte de la salle G10 s’ouvrait.
Avec sa transgression, lorsque Péridot leva les yeux, elle croisa le regard d’Améthyste. « Gah - ! » glapit-elle. Puis elle redressa le dos et tâcha d’avoir l’air digne. « Qu’est-ce que tu regardes ? »
Les yeux sombres et perçants d’Améthyste se posèrent sur son visage, puis sur les livres qui glissaient de ses bras. Puis elle haussa les épaules, fourra ses mains vides dans ses poches et descendit les escaliers au trot.
Même après qu’elle soit partie, Péridot sentait ses joues brûler à nouveau et extériorisa sa frustration en tapant du pied. Puis, pleine de honte et de regret, elle déboula dans la salle G10, attrapa sa bouteille d’eau et n’écouta pas un commentaire de Mademoiselle Diamant, sans vraiment faire exprès mais parce qu’elle avait déjà perçu la quantité d’humour cassant qu’il contenait et décida qu’il valait mieux ne pas avoir entendu. Même après avoir quitté la salle de classe et jeté un œil aux alentours pour voir qu’Améthyste n’était plus en vue, elle prit quand même un autre chemin pour descendre et prit son temps pour réduire ses chances de croiser la jeune fille dans les couloirs. Avec le même soin, elle appela Vidalia et demanda à ce qu’elle vienne la chercher à l’école. Heureusement, elle ne croisa personne qu’elle connût, Vidalia n’était pas en colère contre elle et ne fit même pas mine d’être énervée (Vidalia était souvent comme ça, en fait, mais Péridot avait perdu depuis longtemps sa foi en les adultes), et elle n’avait rien oublié d’autre.
Pourtant ses joues étaient encore en feu, quelle que soit la quantité d’eau qu’elle prélevait de sa bouteille, elle ne pouvait pas satisfaire ce manque en elle, et elle se sentait tellement, tellement petite. Comment pouvait-elle se contenter d’abandonner Améthyste après ce qu’elle venait d’entendre ?
Elle n’aimait pas ça, parce que pour une fois, elle n’avait aucune idée d’où elle allait.
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julienfauveries · 8 years
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               Je pense qu’il n’y a pas de source de souffrance, mais que la souffrance a toujours été présente parmi nous, c’est une petite graine qu’on laisse pousser ou non. Et lorsqu’elle devient trop grande, elle est incontrôlable. Donc non je ne commencerais pas par « tout a commencé lorsque » parce que je ne pourrais pas définir quand ma vie a commencé à partir dans tous les sens. C’est comme une sorte de cycle, une sorte de répétition, on est seul, on rencontre quelqu’un que l’on trouve vraiment super, on passe des moments formidable avec puis vient le moment où tout déraille, les cris, les pleurs… Puis l’obscurité prend le dessus sur le moral et sur la ville.  Puis arrive ce jour étrange où l’existence change du jour au lendemain ou votre façon de pensée a enfin un sens, où vous vous levez le matin en ayant le sourire, vous vous couchez le soir avec de belles pensées. Ce moment où elle entre dans votre vie, la personne faite pour vous, celle qui vous comprend, celle qui vous aime comme vous êtes. Vous savez bien de quoi je parle, oui c’est presque comme dans les films, cette personne pourtant pas magnifique selon vos proche mais qui vaut tout l’or du monde à vos yeux, cette personne qui n’a pas besoin de vous demander ce qu’il se passe car elle sait absolument votre manière de vous exprimer, elle débute vos phrases et vous complétez les siennes.
               J’aime sa façon de penser, sa façon de rire quand elle penche un peu sa tête en arrière en amenant sa main à sa bouche, sa petite manière innocente de pencher la tête sur le côté lorsqu’elle fait mine de ne pas comprendre, de froncer les sourcils lorsqu’elle veut paraitre énervée. J’aime sa folie, j’aime la chaleur de ses bras, la douceur de ses joues, la beauté de son regard.
Il m’a suffis d’une semaine pour tomber amoureux, une semaine me diriez-vous c’est court et rapide n’est-ce pas ? Oui je suis d’accord et puis je ne sais peut être pas ce que c’est que l’amour mais si ce n’est pas de l’amour comment appelle-t-on ce sentiments quand le cœur s’emballe lorsque sa main effleure la mienne, lorsque ses deux beaux yeux se pose sur moi, lorsque mon cœur se resserre quand elle est dans ses bras ? Pourquoi il m’est impossible de mettre des mots sur la façon dont elle déposé ses lèvres sur les miennes ? A trois reprises elle m’a fait vivre, pour ensuite m’anéantir. Mais je ne lui en veux pas, je ne peux pas lui en vouloir, on aura beau me faire tout le avertissement du monde je ne cesserai de m’accrocher a des espoirs bancals, je ne cesserais d’attendre tout en essayant de l’oublier, contradictoire non ? Elle m’a rendu vivant, elle m’a fait ressentir des choses que jamais personne n’avais réussis à faire, et malgré tout, malgré ma fierté, malgré ses paroles maladroite je ne la laisserais jamais, je serais toujours là. Et si même si elle me demandait de partir je partirai mais je serais toujours là, dans un coin, à l’attendre et à veiller sur elle. Tenter tout ce qu’il y a à tenter.
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