#classeur
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Binder Alluring Beauty Série 1
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Les objets du quotidien pour modèle architectural
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Elève de première complètement paniquée, la voix larmoyante : "monsieur vous ne nous avez pas dit au premier cours le matériel que vous vouliez du coup j'ai pris un classeur et je prends mon cours sur feuille j'espère que c'est bon pour vous sinon pas de souci j'achèterai un cahier" Moi qui vient juste pour faire du stand up et repartir : "ouais ok un classeur c'est bon"
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Not to be a nerd but this makes me so mad, the shape you give the boxes you put things in have a LANGUAGE and this just like the interface changes on google search THIS IS MESSING UP THE LANGUAGE IT DOESN'T MEAN THE SAME
I will perpetually say that but i hate the new tunglr update
#AM I MAKING THIS UP IS IT ONLY ME#UNE RUBRIQUE ET UNE BULLE CENTS PAS PAREIL GENRE#QUAND C'ÉTAIT RECTANGULAIRE C'ÉTAIT COMME LES DIFFÉRENTES FEUILLES D'UN CLASSEUR. LES BULLES C'ÉTAIT POUR DES BOUTONS SP��CIFIQUES#GENRE KRKRKRKR J'Y PENSE ET JSP COMMENT LE FORMULER NI SI ÇA A RÉELLEMENT DU SENS#journaliteuse
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La rentrée
La semaine dernière c'était la rentrée pour les écoles au Québec. Bien que ces années soient loin derrière moi, je pense qu'un petit tour dans nos écoles est essentiel pour bien comprendre la société.
Le système d'éducation québécois est différent de celui en France, mais pas que! En effet, l'éducation étant un champ de compétence provinciale, chaque province est maître dans ses écoles. Vous trouverez donc des variantes d'une province à l'autre.
C'est la loi!
Au Québec, tous les enfants dès l'âge de 6 et jusqu'à 16 ans doivent aller à l'école. C'est la loi. La chronologie académique se divise en plusieurs paliés et chacun de ces paliés est divisés en 2 sessions (automne, de fin août à fin décembre et hiver, de janvier à mai/juin):
-> Pré-Scolaire
Dès l'âge de 5 ans les enfants sont invités à fréquenter la maternelle. Sans être obligatoire, 98% des enfants s'y retrouvent chaque année. Le gouvernement tente depuis quelques années d'offrir la maternelle à partir de l'âge de 4 ans, mais le manque de ressource retarde le projet.
-> Le Primaire
Entre 6 et 12 ans, les élèves fréquentent le premier cycle d'éducation: le primaire. Les élèves restent dans le même groupe toute l'année et un professeur enseigne toutes les matières à quelques exceptions près (éducation physique (sport) ou musique par exemple).
-> Le Secondaire
Entre l'âge de 13 à 17 ans, c'est au secondaire que les enfants terminent l'enseignement obligatoire et général. À la fin de leur secondaire 5, un diplôme d'études secondaire (DES) est remis à ceux qui ont réussi à avoir plus de 60% dans chacune des matières obligatoires. Ce diplôme sert de tremplin afin d'accéder aux études supérieurs. Chaque matière est enseignée par un professeur spécialisé et pour certaines matières le groupe peut être divisé en fonction des matières (chimie, physique, mathématiques ou anglais sont des matières qui sont offertes en niveaux plus avancés pour certains élèves)
À partir du secondaire 3, certains élèves peuvent prendre une autre branche du cursus scolaire régulier et se diriger vers les études professionnelles. Les matières plus "traditionnelles" sont alors abandonnées au profit de l'apprentissage d'un métier. À la fin, l'élève se fera remettre un diplôme d'études professionnelles (DEP) qui le mènera sur le marché du travail.
-> Le CEGEP
Acronyme de "collège d'enseignement général et professionnel", il s'agit du premier palié des études supérieures. Il se divise en 2 groupes: le cursus technique qui dure 3 ans et qui, un peu comme pour le DEP mène au marché du travail en apprenant un métier en plus des matières de bases obligatoires et le cursus régulier (2 ans) qui mène à l'université. Dans chacun des cas les jeunes ressortent avec un diplôme d'études collégiales (DEC).
Le CEGEP n'existe qu'au Québec et, si mes informations sont exactes, correspondrait (plus ou moins) au BAC en France.
-> L'Université
Dernier palié d'étude au Québec. Il se divise en 3 niveaux: le baccalauréat (bac), la maitrise et le doctorat. Le nombre d'années peut varier en fonction du cursus choisi.
Lexique scolaire
Abreuvoir: fontaine pour boire de l'eau que l'on retrouve dans les écoles et autres lieux publics.
Bal de finissants: fêtes organisées par les étudiants (et l'école) pour célébrer la fin de leur études secondaires. De plus en plus, ce bal est aussi organisé pour le premier cycle, soit le primaire.
Brocheuse: agrafeuse. Dans laquelle au Québec nous mettons des broches pour brocher mes feuilles et en France vous mettez des agrafes pour agrafer vos feuilles 😋
Cahier Canada: Petit cahier comportant des lignes pleines seulement, celui-ci ne comporte PAS de lignes pointillées.
Cafétéria: Endroit où les élèves vont prendre leur repas
Cartable: classeur à anneaux
Couler: Rater, manquer, échouer (un cour, un examen, une session). Se dit aussi "pocher".
Crayon de plomb ou crayon à mine: crayon à papier
Duo-tang: classeur à attaches
Efface: gomme
Élève: Personne qui fréquente les 2 premiers cycles, c'est-à-dire: primaire et secondaire
Espadrilles: chaussure de sport, basket, tennis
Étudiant: Personne qui fréquente un établissement d'études supérieures (CEGEP, université)
Etui à crayons: trousse, coffre
Feuille de cartable: feuille mobile
Foxer: Faire l'école buissonnière, ne pas aller à ses cours.
Gymnase: Endroit où les cours d'éducation physique (sport) sont donnés.
Maitresse d'école: synonyme d'enseignante, de professeure. Ne s'utilise presque plus.
Papier collant: ruban adhésif. Se dit aussi Scotch tape (le nom d'une marque)
Polyvalente: établissement d'études secondaires.
Pousse-mine: Porte-mine
Sac d'école/sac à dos/pack sack: cartable
Je souhaite à tous une bonne rentrée! Tant aux petits qui vont retrouver leurs camarades, qu’à leurs parents qui vont avoir la sainte paix 8h par jour 🤣.
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Comme je l’ai déjà dit, la perspective que mes affaires soient archivées m’effraie. Il vaudrait mieux les détruire avant. Mais elles me servent ; toutes ces pages, photos, tous ces documents accumulés, il me les faut parfois pour écrire. Car je ne me souviens pas de tout. L’écriture est une mémoire externe. On sort de soi des faits, des impressions, des réflexions pour les archiver. Nous disposons ainsi d’une base de souvenirs. Mais je ne peux m’empêcher d’y voir aussi une déchetterie. Je m’explique : l’écriture, la disposition à écrire des phrases, quelle qu’en soit la valeur, plutôt que les garder pour soi, la volonté de publier un écrit, c’est les jeter dans la poubelle publique. Dans mon cas, écrire n’a rien à voir avec le besoin de laisser une trace. Les papiers archivés dans des boîtes, classeurs, valise ne sont pas voués à me survivre ; ils me sont utiles au présent. Ils me servent à réfléchir à toutes sortes de choses. Le sens des situations subsiste mais souvent les détails des souvenirs s’estompent ou, au contraire, il ne me reste qu’un détail et ce détail fait écran à la totalité. Que faire de mes archives pour qu’elles ne passent pas en d’autres mains ? Les détruire ? Ou les garder en espérant pouvoir tout liquider avant ma mort ? Gaëlle Obiégly, Sans valeur, Bayard Éditions, 2023
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Kate Kate Kate
Archive classeur Matthieu Blazy
Obsession
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Binder Born To Ride Série 1
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✎ vocabulaire pour l’école
une matière - subject
un cours - course/class
les examens - exams
le dictionnaire - dictionary
apprendre - to learn
comprendre - to understand
écrire - to write
lire - to read
écouter - to listen
l’université - univeristy/college
lycée - highschool
« vous pouvez parler plus lentement ? » - can you speak slower?
les élèves - students
le professeur - teacher
le sac à dos/cartable - bookbag/backpack
la salle de classe - classroom
« vous avez des questions ? » - do you have any questions?
« j’ai une question ? » - i have a question
le papier - paper
un crayon - pencil
un crayon de couleur - colored pencil
un stylo - pen
un cahier - notebook
un classeur - binder
un feutre/un marqueur - marker
un gomme - eraser
les ciseaux - scissors
la trousse - pencil case
#self study#french#french langblr#french language#french learning#frenchblr#langblr#language learning#french vocab#foreign languages#study french
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Hmmm I need more classeurs. This one clearly can't old the 200 pochettes I was planning on using 🙈 I've written too much sfgfbfb
#morgane's talking alone#one day i need to like. scan all of that to have a digital copy#but also this will take forever to do so. hm
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Je me remet au dessin en attendant d'avoir une tablette graphique je m'entraine avec Gimp
Mes premier dessin au lycée je me rappel que je dessiné sur tout (classeur, agenda et aussi sur mon armoire et mon radiateur ^^)
Vous pouvez me suivre sur deviant art photo et trucs artistique
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On Va Sortir D'ici - Thomas
Masterlist
Résumé : Tu travailles pour W.I.C.K.E.D, mais tu n'en peux plus quand ton meilleur ami meurt pendant l'Epreuve du Labyrinthe. Avec l'aide de Thomas, vous donnez des informations au Bras Droit et vous essayez de quitter le base ensemble.
Warnings : morts de personnages (dont celle du reader), armes à feu et coups de feu, mention d'interrogatoire violente, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
Nombre de mots : 2.8k
Version Wattpad
Version anglaise sur Tumblr
Face à l'ordinateur, tu es en train d’effectuer tes tâches habituelles : observer le Labyrinthe A, tester les sujets et noter les résultats des expériences de la journée. Tu les exécutes tel un robot. Tu sais que si tu réfléchis trop, tu réaliseras tout le mal que tu fais. Alors, tu tentes de garder une distance émotionnelle avec les épreuves du Labyrinthe, avec les sujets, avec tes amis. Toutefois, certains jours sont plus compliqués que d’autres, surtout quand de bon matin, on te tend un dossier avec le mot "décès". Parfois tu assistes à ces morts en direct, d'autres fois ils se produisent quand ton travail est déjà terminé. En commençant ta journée, tu ne savais pas qu’une autre personne avait échoué à l'épreuve. Anxieuse, tu ouvres le dossier et lis "Sujet A25 : Nicolas". Les larmes te montent aux yeux en une seconde. Tu refermes le classeur et prétextes aller aux toilettes. Tu retiens tes larmes jusqu'à la fermeture de la porte. Tu essayes de sangloter en silence, mais si on tend l’oreille, on peut entendre ta souffrance. Ta respiration se fait de plus en plus courte à chaque fois que tu repenses à cette fiche. Cette fiche annonçant le décès de ton meilleur ami depuis que tu as dix ans. Il n’est pas le premier proche à mourir, mais cette mort est la goutte de trop. Tu voudrais crier pour sortir tout ton désespoir, mais tu ne peux pas. Tu ne dois pas avoir de sentiments en travaillant pour W.I.C.K.E.D. Tu es là pour trouver un remède, pas pour faire dans les émotions. Des sacrifices doivent être faits. Tu ne dois pas l'oublier. Janson ne le permettra pas. Tes pleurs se font de plus en plus forts quand on frappe à la porte. Tes sanglots s'interrompent, craignant qu'on te découvre. En entendant la voix de Thomas, tu lui ouvres. Il reste devant toi pendant quelques secondes avant d'oser prendre la parole :
- J'ai lu le dossier. Je suis désolé, Y/N.
- J'en ai marre, Thomas, lâches-tu, en colère. Je n'en peux plus de tous les voir mourir. J'en peux plus de voir mes amis mourir. Je veux que ça se termine ! Je sais qu'on fait ça pour la bonne cause, mais est-ce qu'on doit vraiment sacrifier toutes ces vies humaines pour un potentiel remède ? Ce n'est pas juste.
- Je sais.
- Je veux les sortir de là. Je veux qu'on les sorte de là et qu'on parte avec eux, loin de W.I.C.K.E.D. Je ne supporterai pas une nouvelle mort, Thomas. Je... je ne pourrai pas, prononces-tu d’une voix brisée.
Ignorant quoi dire, Thomas te prend dans ses bras. Il espère te rassurer, mais il sait que dans cette situation, ça serait une utopie. Vous êtes condamnés à voir des horreurs dans l'espoir de sauver l'humanité. Rien de ce qu'il pourrait faire ou dire ne pourrait t’aider à aller mieux. Il le sait car il tente chaque jour de se rassurer lui-même, en vain.
- On devrait y aller, reprends-tu en te séparant de ton ami. Janson va se demander où on est passé.
- Ça va aller ?
- Ça va aller pour eux ? rétorques-tu, les yeux remplis de souffrance.
Thomas reste silencieux, sachant qu’il ne peut répondre à cette question honnêtement. Tu lui lances un dernier regard, quittes les toilettes et retournes à ton poste. Thomas te rejoint quelques minutes plus tard, une expression neutre au visage. De ton côté, tu utilises ton ordinateur comme si quelques instants auparavant tu n’avais pas été submergée par tes émotions. Vous agissez comme on vous l’a toujours appris.
Les jours suivants, tu fais ton deuil en silence. Thomas se montre présent, même s’il a l'impression d'être inutile. Cependant, il a beau ne pas le réaliser, mais il t'aide à ne pas sombrer, car tu te dis que malgré tout, tu as encore Thomas. Tu n’es pas totalement perdue. Tu as encore une raison de continuer.
Ce soir-là, vous quittez vos dortoirs respectifs, vous retrouvant dans une pièce isolée du centre de W.I.C.K.E.D, comme vous le faites toujours quand l’un de vous ne va pas bien. Vous n’y faites rien de spécial. Vous restez enlacés, tentant d'oublier la douleur du monde et la votre. Ce n’est pas un succès, mais vous êtes présent l’un pour l’autre. Un soir, Thomas brise le silence en donnant une information importante :
- Je sais comment on peut les aider.
- Qu'est-ce que tu veux dire ?
- Tu te rappelles du médecin Mary ? demande-t-il, te faisant hocher la tête. Elle est partie, car elle n’est plus d'accord avec leurs expériences. Elle travaille avec le Bras Droit maintenant.
- Le Bras Droit, l'organisation de résistance ? t’assures-tu en le regardant.
- Ouais. Je pense qu'elle a pu retarder pas mal de leurs plans grâce aux informations qu'elle avait, mais maintenant, elle n'a plus accès à rien. Si on arrive à communiquer avec elle, on peut les aider. On leur donnera tout ce dont ils auront besoin avant de partir, déclare Thomas, déterminé.
- Comment tu vas la retrouver ? Le Bras Droit doit être intraçable.
- J'ai commencé mes recherches quand on a appris la mort de Nicolas. Je crois que je suis sur le point de les trouver. Ça sera dangereux, mais on pourra sortir nos amis de ces Labyrinthes. Qu'est-ce que t'en dis ?
- Je suis avec toi, acceptes-tu, sans hésitation. Je veux faire tomber W.I.C.K.E.D.
Vous vous regardez dans les yeux, le courage ayant pris possession de votre corps. Vous avez un plan et vous comptez le mettre à exécution le plus tôt possible. Les sacrifices ont assez duré.
Quand Thomas arrive enfin à trouver le Bras Droit, il te prévient. Pendant la nuit, vous vous infiltrez dans une des rares pièces avec des radios pouvant communiquer avec l'extérieur et commencez l'appel. Tu es à la fois contente d'être proche du but et effrayée que le Bras Droit ne vous fasse pas confiance.
- Allô ? Je suis Thomas, je travaille pour W.I.C.K.E.D et j'ai des informations pour vous, initie-t-il la conversation, sans réponse. Mary ? Tu es là ? C'est moi, Thomas. Je peux vous aider.
Vous restez silencieux pendant quelques instants. Thomas est sur le point de couper la communication quand vous entendez une voix féminine :
- Thomas ? Je n'aurais jamais cru avoir de tes nouvelles. Tu es en sécurité ? Tu es seul ?
- Y/N est avec moi. On veut vous donner toutes les infos dont vous aurez besoin pour faire tomber W.I.C.K.E.D. On ne veut plus voir nos amis mourir.
- On veut que ça cesse. Aucune personne dans ces Labyrinthes mérite d'y être. On veut les sauver, ajoutes-tu, les larmes aux yeux.
- Très bien. Je vais en parler avec les autres membres du Bras Droit. Je vous rappellerai demain à la même heure pour qu'on s'organise. Faites profil bas.
- Merci Mary.
L'appel terminé, Thomas range la radio et se tourne vers toi. Même si vous devez attendre l'approbation du Bras Droit, vous ne pouvez pas vous empêcher de sourire. Vous avez le soutien de Mary. Vous allez pouvoir vous en sortir.
- Merci Thomas, dis-tu. Tu m'as redonné un peu d'espoir. Je n'aurais jamais cru ça possible.
- On fera tout pour les aider. On va y arriver.
Quand le Bras Droit accepte de collaborer avec vous, vous commencez à récolter les données importantes et à les communiquer une fois par semaine. Vous en donnez un peu à la fois pour qu'ils puissent s'organiser sans alerter le Docteur Paige ou pire Janson.
Un soir, quand tu es en train de te préparer pour aller dormir, Teresa te prend à part, un sourire compatissant sur le visage.
- On m'a dit pour Nicolas. Je suis désolée, déclare-t-elle, sincère. Mais on ne doit pas oublier pourquoi on fait tout ça. On doit trouver un remède. Braise devient de plus en plus mortel.
- Je sais, réponds-tu sans émotion. Je vais me coucher, je suis fatiguée.
Teresa pose sa main sur ton bras, montrant son soutien. Tu lui souris légèrement avant de partir vers ton lit. Les propos de ton amie t’ont froissé. Tu sais que Teresa n'agit pas méchamment. Elle t’a raconté son histoire avec sa mère, tu comprends pourquoi elle veut autant trouver un remède. Mais pour toi, ça ne justifie pas le fait qu'on agisse comme si ces morts ne représentent rien. Elles représentent quelque chose pour toi : ta lâcheté, ton impuissance, ta douleur, mais surtout ton privilège d'avoir pu échapper à ces Épreuves.
Quand Thomas et toi avez commencé à travailler pour le Bras Droit, tu avais pensé à en parler à Teresa, mais tes doutes t’avaient retenu. Ta conversation avec ton amie te prouve que tu as bien fait. Teresa n'aurait pas cautionné vos agissements, peu importe si vous êtes amis. Pour elle, W.I.C.K.E.D est réellement bon.
Deux mois sont passés, toi et Thomas avez réussi à transférer des informations sans vous faire remarquer. Les soirs où W.I.C.K.E.D doivent gérer des crises, vous donnez un peu plus de renseignements, permettant au Bras Droit de mettre en place des plans d'attaques plus importants. Vous restez encore sur la base de W.I.C.K.E.D, attendant le moment parfait pour fuir.
Un soir où Thomas donne les données de la semaine, il te rejoint dans votre pièce. En plus d’être votre refuge, il est maintenant le lieu que vous utilisez en attendant l’autre afin de débriefer.
Quand Thomas entre dans le lieu, il s'assoit à tes côtés à même le sol. Vous vous prenez dans les bras et restez d'abord silencieux, permettant à Thomas de relâcher le stress d'être découvert. Quand sa respiration est plus calme, il attire ton attention.
- La semaine prochaine, on quitte la base. J’en ai parlé avec Mary et si on donne tous les emplacements des complexes et laboratoires, ils auront tout pour faire tomber W.I.C.K.E.D donc on pourra se faire la malle. Tu te chargeras de tout transférer et je gérerai notre sortie. Ils pourront sauver nos amis des Labyrinthes et nous éloigner de cet organisme. Tout est arrangé.
- Thomas, c'est risqué, rétorques-tu, anxieuse. On a déjà eu beaucoup de chance de pas s'être encore fait attraper. Ça ferait trop d'un coup.
- On a une semaine pour tout planifier comme il faut. J'ai déjà une idée de la façon dont je vais m'y prendre. Ne t'inquiète pas, on va sortir d'ici, te rassure-t-il, te faisant réfléchir un peu plus.
- Je te fais confiance, Thomas.
La semaine d'après, votre plan est au point. Il est toujours risqué, mais il peut fonctionner. Vous avez fait encore plus preuve de discrétion, ne voulant pas donner de raisons à Janson d'être suspicieux. Vous faites exactement ce qui est demandé, sans montrer le moindre signe de rébellion.
Le plan en marche, tu saisis tous les dossiers que tu dois envoyer, ça prend plus de temps que d'habitude. Ton stress est à son paroxysme en regardant la ligne de téléchargement. Tu ne cesses de jeter des coups d'œil de tous les côtés, effrayée d’être découverte. Du côté de Thomas, il se dirige vers la salle de contrôle. Il doit être sûr que vous puissiez sortir du complexe quand tu auras fini. Il doit confronter quelques gardes qu'il arrive à maîtriser de justesse avant d’y arriver. Pendant qu'il fait les manœuvres pour ouvrir les portes, les dernières données sont enfin transférées au Bras Droit. Tu soupires de soulagement et quittes la pièce. Tu fais attention en te rendant au lieu indiqué par Thomas. Quand celui-ci a fini de tout préparer pour votre évasion, il entend le talkie-walkie d'un garde qu'il a assommé :
- Besoin de renfort. Un sujet hors des dortoirs. Infos transférées vers l’extérieur. Janson au courant. Terminé.
La panique prend possession du corps de Thomas, il quitte les lieux en courant. Il ne cherche pas à être discret, il veut juste te retrouver. Vous ne pouvez pas perdre une seconde de plus, c’est le moment ou jamais pour partir. Dans ses recherches, Thomas tombe sur Teresa au détour d'un couloir.
- Thomas ? Qu'est-ce que tu fais là ? questionne-t-elle.
- Je pourrais te dire la même chose, réplique-t-il en cachant son stress.
- Je travaille avec le Docteur Paige après ma journée. Tout va bien ? Tu devrais être dans ton dortoir.
- Je... Je dois retrouver Y/N, avoue Thomas, ne voulant pas perdre plus de temps. Écoute, on va partir d'ici, ce soir, mais elle s'est faite attraper. Aide-moi à la retrouver. Que tu veuilles nous suivre ou non, ça ne tient qu’à toi, mais aide-moi. On veut juste quitter cet endroit. On ne veut plus avoir toutes ces morts sur la conscience.
- Thomas, je ne…
- Tu vas m'aider, oui ou non ?! l'interrompt-il, impatient.
Teresa n'a pas le temps de répondre que des gardes saisit Thomas par le bras et le tirent en arrière. Il tente de se débattre alors que Teresa est choquée face à la scène. Thomas est traîné de force dans une section du complexe qu'il connait que trop bien. Ils vont effacer ses souvenirs et l'envoyer dans le Labyrinthe. Il ne peut pas laisser ça se produire. Il doit se débattre. Il doit au moins s'assurer que tu es en sécurité. Les gardes resserrent leur poigne sur l'adolescent, l'empêchant de bouger. En arrivant dans la pièce, ils l'attachent de force sur un brancard avant de lui injecter un produit, l'endormant instantanément. Thomas est changé pendant qu'il reçoit d'autres piqûres, Janson supervisant l’intervention. De ton côté, tu es en train de subir un interrogatoire violent. Ils veulent savoir où se cache le Bras Droit. Tu restes silencieuse à chaque coup de poing. Tu tentes de te remettre d'un énième coup quand tu entends rapidement un talkie-walkie. Un des gardes te prend par le bras et te force à marcher. Tu ne regardes même pas où tu vas, trop épuisée. Rien n'a d'importance. On t’a attrapé. Tu ne pourras pas t’échapper. Tu seras mise sous haute surveillance ou alors tu seras envoyée dans le Labyrinthe. Tu espères simplement que Thomas a été plus chanceux que toi. Quand avec les gardes vous arrivez dans une salle, ils te jettent au sol. Tu ne bronches pas jusqu'à ce que la voix de Janson résonne :
- Je dois dire que tu aurais pu nous avoir. On se doutait qu'il y avait des fuites, mais rien n'était sûr. Tu as su cacher ta trahison. Mais ça n'a pas suffi. Vous avez été négligent aujourd’hui, ce qui vous a valu d'être découvert.
- Vous ? demandes-tu, espérant avoir mal entendu.
- Je sais très bien que tu n'as pas agi seule, Y/N. Dis bonjour à Thomas. Il est juste là, sourit-il en faisant signe derrière lui.
- Thomas ? Laissez-le partir ! cries-tu en tentant de te relever, mais les gardes te retiennent. C'était mon idée ! Ce n'est pas de sa faute. Laissez-le !
Tu as le regard fixé sur Thomas qui est emprisonné dans une sorte de bassin vertical en verre se remplissant d'eau. Il frappe sur la vitre alors que Janson se rapproche de toi avec un sourire machiavélique.
- Vous êtes tous les deux dans le coup. Vous allez payer les conséquences de votre égoïsme.
- Notre égoïsme ? La bonne blague.
- Vous avez essayé de faire échouer les tests pour trouver un vaccin qui pourrait sauver l'humanité toute entière pour quelques amis. Je pense qu'on peut dire que ce n'est pas très charitable.
- Laissez-le, s'il vous plaît, répètes-tu, désespérée.
- Oh, non ! Tu vas le regarder avoir ses poumons remplis d'eau, déclare-t-il en tenant ton visage pour te forcer à regarder la scène.
Le corps de Thomas est presque entièrement immergé. Sa tête est encore à la surface, lui permettant de crier aussi fort qu'il peut. Mais les parois réduisent la puissance de ses hurlements.
- Vous êtes un monstre, lâches-tu.
- Un homme agissant pour la science, je préfère.
Thomas continue à crier, les suppliant de te laisser tranquille, mais ses efforts sont vains. Le processus est presque terminé et Janson n'aurait jamais accepté, trop fier d'avoir arrêté les deux traîtres de W.I.C.K.E.D.
- Dites-moi ce que je peux faire. Si vous le laissez tranquille, je ferai ce que vous me direz, proposes-tu.
- Très bien. Alors, sois gentille et ne parle plus jamais.
Suite à ses paroles, Janson sort rapidement une arme et te tire dessus. Tu n'as le temps de réagir que ton corps tombe à terre. Thomas hurle encore plus fort, même s'il est sur le point de se noyer. Ses larmes se perdent dans le bassin pendant qu'il regarde ton sang s'étaler sur le sol. Il continue de frapper sur la paroi, attirant l'attention de Janson. Celui-ci le regarde, un sourire diabolique sur le visage. Thomas montre toute sa colère et sa frustration jusqu'à ce que la quantité d'eau dans ses poumons le fasse perdre connaissance. Janson lance un soupir de joie avant d'indiquer qu'ils doivent se débarrasser de ton corps et de s'occuper du transfert de Thomas dans le Labyrinthe où son épreuve est sur le point de commencer.
Masterlist
{Ceci est mon blog secondaire donc je répondrai aux commentaires sous le pseudo @marie-sworld}
#marie swriting in french#tumblr français#thomas the maze runner#the maze runner imagine#the maze runner fandom#the maze runner one shot#the maze runner#thomas the maze runner x reader#thomas x y/n#thomas x you#thomas x reader
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Je regrette vraiment avoir nettoyé ce blog de ses anciens posts. J'aimerais qu'il y ait un moyen de les restaurer, mais bon...
J'avais envie de faire table-rase mais j'aurais dû m'abstenir. Je tiens un blog depuis 2002. J'ai eu trois versions, l'une a fermé parce que la plateforme a arrêté son service (j'ai tout sauvegardé), la seconde c'est ce blog-ci que j'ai purgé en 2016 après 5 ans d'utilisation (encore une fois, j'ai tout sauvegardé) et la troisième c'est tout ce qu'il se trouve ici (2016-2023 donc).
Peut-être devrais-je trier ce qui doit l'être et imprimer les parties les plus importantes et les mettre par ordre chronologique dans un classeur? Gros projet. Ce sera pour un moi futur, là il est deux heures du matin et je vais regarder Ahsoka.
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Quand on va ENFIN pouvoir réserver des salles de réunion sans devoir appeler des hôtes/ses d'accueil qui l'inscrivent dans un classeur
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Vous connaissez le mot, mais au Québec il prend un tout autre sens. Pour éviter de vous retrouvez perplexe, vaut peut-être mieux clarifier certains termes.
Aujourd’hui: Double sens
Barrer:
Fermer à clé une porte. (« Débarrer » s’utilise aussi pour déverrouiller une porte)
Bas:
chaussettes 🧦
Cabaret:
plateau servant à transporter un repas dans une cantine.
Cartable:
classeur (et le classeur québécois est une armoire à dossiers 🗄️ )
Chaudière:
Seau 🪣
Crosser:
1- duper, arnaquer, tromper. ( « crosseur » se dit également pour traiter quelqu’un qui arnaque, dupe d’autres personnes)
2- (vulgaire) se masturber pour un homme
Écœurant:
Désigne quelqu’un ou quelque chose de vraiment bien, de génial, d’incroyable.
Espadrilles:
Chaussures de sport. Basket, tennis.
Fin/fine:
quelqu’un de gentil. (Rien à voir avec la taille)
Foufounes:
fesses (utilisé surtout avec les enfants)
Froc:
Au Québec s’utilise au féminin et désigne un manteau.
Gêné(e):
timide
Gomme:
chewing-gum (si vous voulez effacer quelque chose au Québec demandez tout simplement une « efface »)
Linge:
vêtement
Liqueur:
Boisson gazeuse, soda.
Sous-marin:
Oui ce terme est utilisé pour désigné le navire allant sous l’eau, mais il désigne également un long sandwich (style Subway™️).
Suçon/sucette:
la définition est inversée. Le suçon québécois est une friandise sucrée, alors que la sucette se fait dans le cou d’un amoureux.
Bonus!
Vous avez perdu ou trouvé quelque chose? En France, rendez-vous au service des objets trouvés. Alors qu’au Québec, prenez la direction des objets perdus.
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Veux-tu être mon Valentin?
[N’intègre pas vraiment la série The Path of the Private, mais un spécial St-Valentin pour mon détective préféré. J’avais pensé faire un one-shot complètement hors-série mais je pense qu’il serait intéressant de voir la réaction de Silver à une prospect pour Nick Valentine. Il n’y a pas qu’elle qui peut torturer les autres mouahahaha]
Nous sommes revenus à Diamond City en route pour le château. Nora veut aller vérifier comment en est l’entrainement des nouvelles recrues sous le commandement de Ronnie, mais elle voulait pouvoir se reposer un peu au Home Plate avant de retourner sur la route. Pour ma part, je profite de notre temps en ville pour me mettre à jour avec l’agence, mais Ellie n’a aucun nouveau dossier pour moi. Je lui confie ma part de capsule gagnée en compagnie de Nora et elle met la bourse dans son tiroir.
« Piper vient me chercher dans moins de quinze minutes pour passer la soirée au Dougout. Travis et Vadim veulent planifier la soirée de la St-Valentin pour les célibataires de la ville et je fais partie du comité. »
« En tant que célibataire ou tout ce temps passé en compagnie de nos amis a payer quelque part? »
Ellie se contente d’un petit gloussement mais je décide de continuer de respecter sa vie privée. Le jour où elle voudra m’en parler, elle le fera. Sa seule et unique relation à cette date s’étant terminée de façon catastrophique (j’ai dû mettre le jouvenceau derrière les barreaux), elle se montre très prudente avant de s’avancer. Je lui fais confiance.
Piper finit par débarquer comme d’habitude telle une tornade dans mon bureau, me salut avec enthousiasme et repart bras-dessus, bras-dessous avec ma secrétaire.
Le calme des plus totale retombe autour de moi dès qu’elles referment la porte. Je m’allume une cigarette en m’assoyant à mon bureau, fermant les yeux un instant pour savourer le silence.
C’est certain que ma partenaire est silencieuse plus souvent qu’à son tour, mais ce n’est pas nécessairement le calme et la tranquillité à chaque pas, au contraire. Nos aventures sont souvent dangereuses, sinon on se retrouve au milieu de dizaines de personnes, au mieux à diriger ou nous consultant, au pire complètement survoltés comme au bar de Sanctuary.
Le silence et le calme ne font plus vraiment partis de ma vie donc et je savoure aussi pleinement ce moment que la cigarette que je grille tranquillement.
Parlant de grillé, ça sent le grillé dans l’air et ça ne vient pas de ma mauvaise habitude. Dans le silence total de l’agence, j’entends autant que je sens le grésillement d’une énergie qui s’accumule autour de moi et j’ouvre les yeux soudainement. Mais que…
Je n’ai pas le temps de me poser de question lorsque je vois un premier arc d’énergie fendre l’air à moins d’un mètre de moi. Je me lève précipitamment et je me lance dans le couloir menant à ma chambre alors qu’une véritable tempête électrique envoie des arcs partout autour d’un point centrale à hauteur d’homme, envoyant voler des dossiers et accessoirement tout ce qui se trouvait sur nos deux bureaux, à Ellie et moi.
Le temps que l’étrange phénomène se développe, il disparait déjà, et le silence revient, aussi plombant.
Puis j’entends un soupire. Le soupire d’une femme.
Curieux, je m’avance prudemment dans mon office pour constater l’état lamentable dans lequel se retrouve la pièce. Tout les dossiers qui ne se trouvaient pas dans un classeur sont maintenant réparties aux quatre coins du plancher, les fans de bureau aussi sur le sol, il y a même un crayon planté dans le mur et mon cendrier a laissé une belle trainée de cendre derrière lui.
Mais ce qui attire le plus mon attention, c’est ce qui se tient à l’endroit exacte où le phénomène a commencé ; une femme me tourne le dos. Je me doute bien que c’est une femme à voir la cascade de cheveux d’or qui lui retombent sous les épaules et le galbe unique de ses jambes qui se dévoilent sous une jupe courte. De hauts talons encouragent ses mollets à garder une forme irréprochable. Lorsqu’elle se tourne dans ma direction, mon cœur s’arrête.
« Jenny? »
« Pardon? »
« Jenny, c’est toi? »
« Ma désignation est X3-42, nommée communément Aiden par mon créateur. »
Je regarde mieux la fille. Non, ma mémoire de Jenny me confirme mon erreur. Ses yeux étaient d’un bleu plus foncé, le blond de ses cheveux plus pâle. Son nez était aussi plus retroussé et ses pommettes plus rondes. La femme qui se tient devant moi semble plus délicate, une ossature qui ressemble beaucoup à celle de Nora avec des traits ciselés, les yeux plus clairs, mais les cheveux plus or brûlés. Ses sourcils presque aussi pâles que ses cheveux sont délicats comme ceux de Nora, se soulevant de surprise en réalisant à qui elle parle.
« Vous… vous êtes l’un de ces synthétiques prototype de la deuxième génération, non? Qui ont une matrice de personnalité permettant le libre arbitre et le développement de la pensée propre? »
« L’un? Je suis le seul et unique qui parcourt cette terre, pour ce que j’en sais. Enfin, je n’en ai jamais rencontré un seul autre. »
« Je n’ai pas assez d’information à ce sujet pour vous confirmer ou vous infirmer s’il y en aurait d’autre. »
Sa voix à quelque chose de très rafraichissant, toute en douceur. Je pensais qu’Irma avait un ton caressant, quoiqu’une voix profonde. Cette Aiden a une voix très caressante mais plus haute perchée. Si elle n’avait pas un accent si tendre, ça pourrait me faire penser à la voix de Nora. Mais Nora a un ton plus cassé et plus souvent qu’autrement sarcastique (au mieux ironique).
La femme brosse son tailleur impeccable qui détonne particulièrement par les jours qui courent. Elle me tend ensuite une main délicate parfaitement bien manucurée. Je tends la mienne maladroitement.
« Valentine, Nick Valentine. Détective privé. »
« Enchantée Monsieur Valentine. Il semble que je sois parfaitement bien tombée, pour une fois. »
Je me rappelle enfin mes manières. Je tire la chaise d’Ellie pour l’inciter à y prendre place. Je n’ai pas encore digéré toute l’information de son arrivée fracassante ni de sa… désignation, mais une chose est certaine, c’est une dame, et elle a droit à des égards.
« Vous… vous êtes… de l’Institut? »
« Une Courser, en effet. Enfin, je l’étais. Merci. »
Elle prend gracieusement place en posant les mains sur ses genoux dans un geste irréprochable. Une véritable lady. Je me laisse retomber dans ma chaise, me sentant infiniment lourdaud autour d’elle. Pourtant, je n’ai jamais vraiment eu cette particularité malgré le poids de ma structure.
« Une ancienne Courser? C’est possible? »
« Seulement avec beaucoup de chance. J’ai réussi à brouiller mon signal et l’Institut est à présent aveugle à mon repérage. »
« Pourquoi avez-vous fait ça? »
Elle soupire comme soupirerait un oiseau, le même soupire de soulagement que j’avais entendu immédiatement après son arrivée.
« J’ai été conçue pour être charmante et amicale envers les sujets qui, rassurées par mes manières peu menaçantes, se laissent plus facilement attraper. Mais la compassion faisant parti de ma programmation, je ne pouvais tolérer de participer aux atrocités qu’on exigeait de moi. »
« Une rare erreur de calcul de la part de nos amis les boogeymans. »
« Loin d’être leur première. Ce sont des humains. Les humains commettent des erreurs. S’ils étaient entièrement efficaces, nous n’aurions pas cette discussion. »
Je réserve mon jugement. Comme elle a si bien soulevé, elle a été conçue pour mettre en confiance et je serais nigaud de tomber dans un tel panneau. Mais pourquoi s’en serait-elle vantée d’emblée? Qu’est-ce qu’elle gagne à me soulever directement qu’elle est l’Ennemi avec un grand E? En attendant de le découvrir, je préfère rester neutre. À défaut, j’offre une cigarette à la dame qu’elle décline poliment.
« Je ne fume pas, Monsieur Valentine. Mais c’est très généreux à vous de me l’offrir. »
« Est-ce que ça vous dérange si j’en fume une? »
« Pas le moins du monde. Je m’introduis chez vous à l’improviste, la moindre des choses est de vous laisser à votre aise. »
Charmante, en effet. Mais j’en connais une autre très charmante. Aussi charmante qu’un serpent. Elle m’a plutôt appris à me méfier des demoiselles qui se pointent à l’improviste dans ma vie, surtout si c’est de manière inopinée. Je m’apprête à continuer tout en douceur mon interrogatoire quand la porte s’ouvre justement sur mon autre moineau. Elle semble toujours castée par la simple pensée, celle-là.
Elle ouvre donc grand la porte, la tête penchée comme si elle était prise dans ses pensées.
« Nick, je pensais à ça et…
Son regard vient de se poser sur mon invitée improvisée et elle a littéralement figé sur place, les lèvres légèrement entrouvertes par sa dernière syllabe. À les avoir à présent toutes les deux dans le visuel, il n’y a plus vraiment de comparaison possible. Oui, elles ont toutes les deux les pommettes hautes, le regard intelligent et des cheveux quand même assez longs et pâles, mais les ressemblances s’arrêtent là.
Aiden fait penser à une institutrice toute en grâce, Nora n’a pas volé son titre de Général. Justement, son regard devient dur comme l’acier en croisant celui doux comme un mouton de la nouvelle.
« Je te dérange… »
« En fait, tu peux peut-être m’aider. Nora, je te présente Aiden. Aiden, voici ma partenaire, Nora. »
« Enchantée madame. »
La synth se lève et tend une main aérienne à mon amie qui la saisit avec une grimace de dédain évident. Je pense que la demoiselle n’apprécie pas de tomber sur une fille visiblement de la haute venue trop tard dans mon logis. En fait, je ne le pense pas, j’en suis certain. La poignée de main dur juste le temps de le dire et Nora rétracte la sienne comme si elle venait de se brûler. L’autre frotte le bout de ses doigts comme si elle venait de toucher quelque chose de sale et je crois que ça n’aide pas du tout à la faire mieux accepter.
« Aiden ici présente semble être venue me retrouver pour un problème, mais elle n’a pas encore eu le temps de l’aborder. »
J’invite les deux dames à prendre chacun un siège. Je suis stupéfait de constater qu’elles ont la même manière de s’assoir. Différentes ou semblables. Est-ce que Nora était comme Aiden dans son ancienne vie? Toute en douceur et en grâce? Je secoue la tête en souriant pour moi-même. Non, je ne crois pas que Nora ait jamais été douceur, même si sa grâce est indubitable. Quelque chose d’un peu brute mais hautain, alors qu’Aiden semble raffinée à l’excès, mais comme si elles étaient du même matériel de base.
Ou peut-être que je les compare parce que ce type de femme ne se croise plus par les temps qui courent. Elles semblent se ressembler tout simplement parce qu’elles ne ressemblent à rien qui a pu être vomit par les terres désolées ces deux cents dernières années? Sûrement.
Une fois les deux femmes installées, je m’allume enfin ma cigarette.
« Donc, commençons par le commencement. Pourquoi êtes-vous venu à moi? »
« Parce que je dois retracer une organisation capable de m’aider à me faire une nouvelle vie. J’ai pensé que le détective le plus célèbre du Commonwealth serait le plus à même de me porter assistance. »
« Le seul » que déclare Nora dans un toussotement.
Je lui lance un regard en coin puis souris à mon haute après avoir recraché ma boucane vers le côté pour ne pas l’envoyer en direction de mon invitée.
« Quel genre d’organisation? »
« Ils se font appeler le RailRoad. »
Et pas besoin d’être détective pour comprendre la tension qui s’empare immédiatement de Nora. D’ailleurs, la nouvelle venue semble le percevoir aussi.
« C’est un heureux hasard que Whisper en personne se présente au moment où j’en requiers l’assistance. »
Quand on parle d’une mauvaise tactique. En tout cas, côté tomber les masques, cette femme est une vraie pro. Comme la pro de la gâchette qui dégaine immédiatement Deliverer et qui le braque en direction d’Aiden, bondissant sur ses pieds.
« Nick! Elle est de l’Institut! »
« Une Courser. Je sais. Elle me l’a dit. Remet ton arme au fourreau. »
Nora me perce de son regard, semblant penser que j’ai complètement perdu la tête. Plutôt que de m’obéir, elle avance dans ma direction dans un geste protecteur sans lâcher sa cible du regard. Ça serait presque attendrissant.
« Silver, couchée! »
Elle grogne mais rengaine finalement. Plutôt que de retourner à sa place, cependant, elle s’assoit sur le coin de mon bureau en gardant les yeux bien fixés sur l’autre femme.
« Je sais que dans la procédure standard, un caretaker aurait pu m’aider, mais j’avoue que ma situation est un peu différente de celle d’un synthétique ordinaire. Tenter de tâter le terrain me ferait voir et connaître et assurément attirerait sur quelques alliés potentiel le courroux de l’Institut. »
« Elle siffle bien, le rossignol » grogne Nora.
« Justement, ne serait-ce que les oiseaux dans le ciel du Commonwealth servent à dessin l’endroit d’où je viens pour me repérer si j’ose me montrer. »
« Pour ça que je les tue à vue » que continue mon amie.
« Alors, qu’attendez-vous de moi? » que je lui demande.
Elle se penche dans ma direction et il m’est donné de constater que son habit a prévu un décolleté très plongeant dans cette position. Je me force à garder mes yeux bien ancrés dans les siens.
« Je savais que votre meilleure amie était un membre important de l’organisation du railroad. J’espérais que vous pourriez m’aider à m’infiltrer dans leurs bonnes grâce. J’ignore si je peux vraiment être sauvée, mais qui n’essayerait pas d’avoir une vie meilleure? »
Nora persiffle en croisant les bras, visiblement irritée.
« Vous en savez, des choses. »
« Depuis que vous avez éliminé Z2-47, vos faits et gestes sont épiés par l’Institut. Il ne leur a pas échappé que vous étiez en contact avec des synthétiques dissidents malgré toutes vos précautions. J’y ai vu une opportunité. »
« Une opportunité? »
« Une opportunité d’échanger en bonne intelligence. Je vous mets en garde, vous m’aidez à m’échapper. »
Nora pose sa main sur mon épaule et je sens dans ce geste la vérité. Elle a peur. Les seuls moments où elle cherche un contact avec moi, c’est pour me rassurer ou pour se rassurer. Si elle pose aussi ostentatoirement la main sur mon épaule devant quelqu’un d’autre, c’est qu’elle se sent au supplice. Ses doigts s’enfonçant dans le replie de mon manteau sont une question.
« Qu’est-ce que tu en penses? »
Je me penche pour retrouver mon cendrier et je me tourne pour y écraser ma cigarette en me tournant vers mon amie. Je lève les yeux sur elle et je fais un léger geste du menton.
« Tu ne sembles pas la sentir. »
Elle se tord d’une légère grimace. Je retourne mon attention sur la nouvelle.
« Vous nous dites que l’Institut garde un œil sur Nora depuis qu’elle a abattu un Courser et en échange, vous voulez qu’on vous révèle des informations sur une organisation ultra secrète. Je ne trouve pas que les plateaux de la balance sont très à niveau sur ce coup-là. C’est évident que l’Institut doit avoir un œil sur Nora depuis qu’elle a abattu un Courser! »
La jeune femme devant moi hoche la tête de compréhension.
« J’ai une liste de synthétiques infiltrés. Pour chaque étape que vous me ferez parcourir vers ma liberté, je vous révélerai un nom. »
Nora toussote.
« Désolé. Je ne crois pas que ça me soit utile. »
« Pas utile de savoir lequel de vos settlers vous vend dès qu’il aperçoit Deacon à Sanctuary? Pas utile d’empêcher les attaques groupées contre vos settlements chaque fois que vous essayez d’approcher l’Institut? »
« Alors là, je pense qu’on a une monnaie » que je soulève.
Et ma Silver qui grince des dents. Elle se lève et se dirige vers la porte.
« Je vais contacter le RailRoad. Nous discuterons de votre cas et ce que nous pouvons pour vous. Préparez votre liste et elle est mieux d’être avérée. »
« Ne doutez pas de ma bonne volonté. »
Nora se tourne vers elle une dernière fois, la main sur la poignée.
« Je n’ai pas besoin de douter ou croire. Si vous osez faire quoi que ce soit qui compromettrait la sécurité d’une personne à qui je tiens, je vous traquerai, je vous trouverai et je vous ferai supplier la mort de venir vous prendre. »
Elle sort sur cette dernière note oh combien joyeuse. Elle a de la prestance, la belle. Je souris quand la porte se referme, puis je me tourne vers l’autre demoiselle.
« En attendant, vous avez fait remarquer que vous promener au grand air ne vous ferait pas le plus grand bien. J’imagine que votre petit tour de magie pour apparaître où vous voulez est plutôt limité, sinon vous seriez apparu directement dans l’organisation, non? »
« En effet. Je ne pouvais me téléporter qu’à partir de l’Institut vers une destination enregistrée. Ne vous en faites pas, j’ai effacé mes coordonnés et personne ne peut savoir que je suis ici. »
« Mon agence est enregistrée? »
« Vous êtes un synthétique très connu. »
Je me renfrogne, me frottant le menton en réfléchissant.
« Je ne suis pas certain que ce soit une bonne nouvelle. Mais en attendant, j’ai cru comprendre que les Gen III sont plutôt similaires aux humains niveau besoin. Avez-vous faim? »
La belle s’étire quelque peu, étouffant un bâillement.
« Je vous avouerais que je viens de passer ces derniers jours à organiser mon évasion sans vraiment dormir. Je serais plutôt fatiguée. »
« Hmm. Je ne suis pas certain que Nora accepterait de vous loger au Home Plate, elle ne semble pas vous blairer. »
Je me lève et lui tends la main, l’invitant à me suivre. Mais plutôt, elle reste la main dans la mienne, me regardant dans les yeux.
« Je vous avoue que je la comprends. »
Je baisse mon regard sur sa main tandis qu’elle fait un autre pas vers moi, souriant légèrement.
« Hm. Je ne sais pas si le Dougout est un endroit idéal pour se terrer » que j’essaie de réfléchir.
« Les rues de Diamond City sont sous le contrôle d’un agent double de l’Institution. »
« Donc pas moyen non plus de vous faire évacuer vers Goodneighbor. Il ne reste qu’une possibilité. »
Je lève à nouveau les yeux pour rencontrer de très près les siens couleur du ciel. On pourrait s’y envoler.
« Même si je vous vois venir, je ne voudrais surtout pas vous incomber un tel fardeau. »
« C’est pourtant vous qui avez demandez. »
Son autre main se pose sur mon épaule, se rapprochant encore d’un pas. Je sens maintenant son souffle sur mon visage tandis qu’elle lève le sien, étant d’une taille légèrement plus petite à la mienne.
« Je vous suis donc obligée? »
« Je ne vous obligerais jamais à rien, ce serait une façon indigne de traiter une dame telle que vous. »
Elle entrecroise ses doigts avec les miens, rapprochant légèrement sa main de mon cou. Même si j’adore flirter pour le jeu, je trouve que celui-ci ressemble un peu trop à un jeu dangereux.
« Alors comment traitez-vous les dames telles que moi? » qu’elle me murmure à l’oreille en se levant sur la pointe de ses pieds.
De ma main de métal, je lui saisie le menton pour la ramener devant moi.
« Mademoiselle, je ne sais pas ce que vous pensez faire, mais je pense que vous perdez votre temps. Ce vieux synth n’est pas d’un bois qu’on peut enflammer. »
« C’est votre amie qui vous en a convaincu? »
« Plutôt mon vécu. »
« Quel dommage qu’on vous ai fait croire un tel mensonge. »
Cette fois, je peux sentir son corps brosser mon manteau tandis qu’elle se rapproche encore à ce qu’on pourrait dire plus de distance du tout, sa voix restant un souffle de tendresse qui pourrait presque m’y faire croire.
« Je vous l’ai dit, c’est la vie qui me l’a enseigné. Ce n’est pas un mensonge. »
« Laissez-moi vous prouver que oui. »
Elle ferme les yeux en refermant l’espace qui séparait ses lèvres des miennes, mais j’avoue que je suis un peu trop saisie pour répondre immédiatement. Lorsque sa main sur mon épaule vient se poser comme un voile sur ma nuque, je ne peux plus résister et je goûte ce fruit que je me suis interdit si longtemps. Le fruit se croque avec délice et devient immédiatement une folie des sens, son sucre coulant sur mes lèvres et sa chaleur se déversant dans mon corps comme si il était encore de chair et de sang. Ma main de métal vient immédiatement cueillir le creux de ses reins et je comble le peu d’espace qui pouvait encore exister en l’attirant à moi, complètement submergé.
« Fichtre… »
Je crois que ce sont mes dernières paroles, ce soir-là. En effet, j’ai pu étendre la belle dans mon lit, mais j’avouerais qu’elle y a très peu dormi. Plutôt, la professionnelle de la technologie de l’Institut m’a appris tout ce qu’elle savait sur la manière dont j’avais été conçu, et nous avons conçu ce que j’appellerais le triomphe de ma conception. Il serait sans dire que pour l’espace d’une seule nuit, je me suis sentit plus vivant que depuis toutes ces décennies depuis lesquels je parcours les terres désolées.
Alors pour répondre à la question d’Hancock, définitivement, j’ai de très nombreuses zones érogènes. Pour répondre à la question de Nora, je sais me servir de ma bouche pour autre chose que la dépiter. Pour répondre à ma question existentielle, je possède maintenant entièrement quelque chose qui m’appartient à moi, et à moi seul.
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