#ces gamins me fatiguent
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Je passe toutes mes heures de cours à essayer de faire des blagues pour faire rire les gamins et leur faire apprendre des choses par l'humour (tmtc le prof éthique et responsable) sauf que pas grand chose ne marche PAR CONTRE il a suffit que j'utilise le verbe travestir pour déclencher l'hilarité générale
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LA MÉDECINE EST-ELLE SEXISTE ?
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Je pose ça là parce que c'est beaucoup trop important.
Pour la petite histoire personnelle voilà la mienne :
Pendant des semaines je me plaignait d'avoir des douleurs atroce au niveau de mon rein, on m'a dit "nan mais c'est sûrement un calcul qui est passé et ça fait mal sur le moment" aucun médecin (homme) ne m'a prise au sérieux, j'ai traîné ça trop longtemps parce qu'on pensait que j'avais rien, un gars du SAMU ma dit mot pour mot "vous avez juste fait une indigestion c'est rien". Plusieurs jours après j'ai eu un rdv avec une urologue (femme), qui m'a fait des examens complémentaires, résultats des courses ? J'ai dû me faire opérer en urgence à 2h du mat, je faisais une septicémie a cause d'une pyélonéphrite obstructive grave, j'ai du avoir une sonde jj dans le rein pendant des mois et j'ai passé un Noël à l'hosto, j'ai mis plus de 8 mois à me remettre de cette hospitalisation des enfers, j'ai développé une fatigue chronique pendant 2ans. Sans cette femme je serais probablement morte de septicémie vu l'état dans lequel j'étais. Merci beaucoup aux hommes qui m'ont ausculter et qui on tous pensé que je simulé mes douleurs (je m'étais évanoui plus de 10 fois, je vomissait de douleur et j'ai tapé du 41 de fièvre...).
Je ne parlerais même pas du fait que depuis gamine on me dit que mes douleurs aux intestins c'est rien c'est que du stress alors qu'on a découvert il y a quelques années que j'avais le syndrome de l'intestin irritable et un estomac paresseux. Ou que ma perte de cheveux c'était du aussi au stress jusqu'à ce qu'UNE médecin me dise que j'avais un réel problème d'hormones et probablement des ovaires polykystiques.
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Crieront-ils mon nom ?
- Ah, Cléon, si tu savais comme je l’aime.
Après avoir poussé un lourd soupir, il détourna les yeux de la tribune d’honneur et vint me rejoindre dans l’ombre de l’hypogée pour que j’ajuste les sangles de sa légère armure de cuir.
- C’est pas de l’amour, ça, gamin. Tu la connais pas. Tu lui as même jamais adressé la parole – non que ça risque d’arriver, d’ailleurs. Tu la trouves juste agréable à regarder. C’est pas pareil.
- Qu’est-ce que t’en sais, grand-père ? rétorqua-t-il avec la cruauté de la jeunesse. T’as jamais eu de femme et t’es trop vieux pour te souvenir de ce que c’est, d’être amoureux.
Je le laissai dire. Depuis que j’étais trop âgé pour combattre, je m’étais occupé d’assez de jeunots dans son genre pour savoir que le mieux était encore de laisser courir. Ca lui passerait.
- Son père est là aussi. Peut-être qu’elle pourrait le convaincre de m’acheter ? Hein ? Et comme ça, on pourrait se voir tous les jours ?
Il était en train de s’exciter tout seul, le môme, et moi je le voulais concentré. C’était une sale journée pour se battre. Le soleil tapait sans pitié et l’air était lourd. Probable qu’on allait avoir de l’orage d’ici quelques heures. Le genre d’atmosphère qui rend les combattants impatients et imprudents. Sans doute que ça me rendait irritable aussi parce que, au lieu de laisser pisser, je décidai de lui rabattre son caquet.
- Et alors ? Tu t’imagines qu’il va laisser un esclave fricoter avec sa fille ? Tu rêves tout éveillé si tu crois seulement que cette gamine de la noblesse pourrait s’intéresser à toi. Elle connait même pas ton nom, fiston, redescends sur terre.
- T’as raison. T’as raison, c’est la première étape. Faut qu’elle sache mon nom. Si je fais un bon combat… non, un combat extraordinaire… les spectateurs scanderont mon nom, hein ?
- Peut-être bien, fis-je, prudent.
Les riches, on sait jamais trop comment ça va réagir. En plus, j’avais observé la foule quelques instants plus tôt et, comme je le craignais par cette chaleur, le public était apathique, plus préoccupé par les rafraichissements servis que par les combats. Celui du petit allait être le dernier de la matinée, les gens étaient déjà blasés, et ils commençaient à avoir faim.
Je lui tendis son épée courte et mis la main sur son épaule pour le ramener dans le monde réel.
- Hé, Jorn, n’en fais pas trop, hein ? Tu sais qu’il y a que deux façons de sortir d’ici…
- Libre et debout, ou les pieds devant. Tu me l’as déjà dit cent fois. A moins que je finisse comme toi, me fit-il avec un clin d’œil.
Moi, j’étais jamais sorti. Trop chanceux pour mourir, pas assez malin pour parvenir à convaincre mon maitre de me vendre ma liberté. Enfin, il y avait pire sort que le mien, et je m’en accommodais. Par la force des choses, j’étais devenu entraineur, soigneur, et confident plus souvent qu’à mon tour. Je m’étais donné pour mission que le plus possible de mes gars quittent l’arène rapidement, et sur leurs deux pieds. Je me débrouillais pas trop mal.
Jorn sautilla sur place, ébaucha quelques mouvements d’épée, puis me lança un sourire désarmant.
- T’en fais pas, je sais ce que je fais.
Et il s’engouffra dans la lumière au son d’applaudissements mous.
Il était agile, il fallait lui reconnaitre ça. Il enchaina les esquives spectaculaires et son adversaire commençait à fatiguer nettement, dégoulinant de sueur à force d’essayer d’embrocher le freluquet avec sa lance. Il était plus massif et avait aussi opté pour une armure plus lourde. J’avais bon espoir.
D’une attaque audacieuse, le gamin parvint à s’approcher assez pour lui entailler le bras, mais l’autre broncha à peine. Les passes d’armes s’enchainèrent, sans qu’aucun parvienne à toucher l’autre.
Puis, tout à coup, Jorn eut un moment d’inattention. Une seconde, il détourna les yeux, sans doute pour vérifier si la fille le regardait, ce petit imbécile, et ce fut suffisant pour que son opposant le transperce de sa lance. Vu l’air surpris du lancier, j’aurais dit qu’il n’avait pas compté y aller aussi fort, ou qu’il avait cru que Jorn esquiverait encore. La plupart du temps, les combattants ne visaient pas la mort de l’adversaire, juste une blessure suffisante pour mettre fin à l’affrontement. Personne n’avait intérêt, au prix où était l’esclave, à ce que chaque combat se termine en mise à mort.
Il restait planté là, ce grand échalas, à me chercher du regard, et je me précipitai parce que, s’il n’achevait pas le petit, c’était peut-être qu’il y avait une chance que je puisse le rafistoler.
Je sus tout de suite que non, au son que faisait sa respiration et aux bulles ensanglantées qui perlaient à sa bouche. Le poumon était perforé.
Le silence régnait dans le public. J’aurais aimé que ce soit un silence respectueux pour l’homme qui avait combattu habilement pour leur amusement. Ou au moins un silence coupable. Mais c’était juste du désintérêt. Certains se levaient déjà pour aller manger.
Heureusement, le gamin était déjà trop parti pour s’en rendre compte. Il agrippa mon avant-bras.
- Est-ce que… est-ce qu’ils crient mon nom ?
- Oui, petit, ils crient ton nom.
- Elle aussi ?
Je jetai un coup d’œil à la tribune d’honneur. La fille riait avec sa dame de compagnie, indifférente à ce qui se passait dans l’arène.
- Oui, elle aussi.
Il mourut le sourire aux lèvres.
#30jourspourécrire#30jourspourecrire#french#français#écriture#my writing#sls's stuff#crieront-ils mon nom?
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Foufou. Gamin fou qui joue. Joue trop, trop longtemps, trop vite, trop fort. S'amuse comme un fou – et tout d'un coup j'interroge ce que j'allais rajouter qui m'habite fortement : « et qui sait qu'il ne devrait pas, parce qu'il va le payer... » Mon sentiment que je vais le payer hier et ce matin, se greffe sur l'anticipation de la fatigue qui va arriver, de la nervosité qui s'inscrit dans mes muscles en tensions, qui seront bientôt des douleurs.
Et si je me trompais ? Si la petite voix qui me dit : « c'est bien joli mais tu vas ramasser après » était autre chose. La punition reçue quand je jouais trop ? Quand j'avais trop de plaisir ? Peut-être aussi que ma nervosité ne serait pas tant là pour finir en douleurs si je me laissais jouer trop vite trop longtemps trop fort sans y penser plus que ça ?
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Cela fait un petit moment que je n’ai pas donné de nouvelles ici. Pour faire un résumé globale : la fatigue et les migraines étaient trop présents. Malgré ça j’ai quand même pu sortir quelques fois avec ma famille mais à un moment je n’en pouvais plus alors je suis partie dormir dans la voiture (photo qui date de ce jour-là le 15 octobre). J’étais aussi sortie voir un gars et une fille que je connais par rapport à l’hôpital et la maladie. C’était sympa de passer du temps avec eux et d’ailleurs on avait discuté de certaines personnes qui s’inventent des maladies.. c’est hallucinant le nombre de gens que je vois vouloir avoir une gastroparésie depuis que j’en parle sur les réseaux.. C’est vraiment inadmissible comme comportement! Ils ne savent pas l’horreur que c’est de vivre avec ce genre de choses.. bref. J’avais aussi eus un rdv médical avec mon médecin généraliste. Bon voilà il s’est passé quelques petites choses mais rien de vraiment intéressants. Et sinon je m’ennuyais tellement que je me suis dis pourquoi pas regarder une série (chose que je fais très rarement). Je me suis donc lancée pour la série Mercredi Addams (et la coincidence est que j’ai commencé un mercredi! (18 octobre). Au début ça ne me tentais pas car je m’imaginais un truc pour gamin bien clichés des gothique etc.. Mais au final J’adore!! L’ambiance, les personnages, l’histoire.. bref c’est captivant! J’ai bientôt terminée la saison d’ailleurs. Et sinon niveau santé physique : hormis la fatigue et les migraines, beaucoup de symptômes digestif et surtout mon pacemaker gastrique me faisait mal ces derniers temps..J’avais vraiment peur qu’il y ait un problème à ce niveau là. Moralement c’était pas fameux non plus. En fait lorsque je ne peux rien faire avec les symptômes, je ne reste que allongée sur mon lit et du coup forcément je me mets a beaucoup trop réfléchir et déprimer. Bon, à l’instant où j’écris ça, je me sens bien moralement et physiquement. C’est supportable mais pour combien de temps?…
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Liste des choses qui m'énervent
Quand je suis un acteur depuis trente plombes, qu'il atteint enfin une popularité méritée mais qu'il commence à faire des films de merde et se la péter sur le tapis rouge, dude why ???
Quand je rate mes muffins parce que je les ai putain d'oubliés et que je dois jeter la plaque entière et j'ai pas ce qu'il faut pour en refaire putain
Quand je me cogne dans tous les objets qui m'entourent
Quand je prends conscience du monde dans lequel on vit, à quel point c'est crado le capitalisme et à quel point les gens souffrent et personne ne fait rien et rien ne change j'ai l'impression et après j'arrête d'y penser sinon je pars en dépression
Quand je me rends de tout ce que mon père m'a fait louper comme opportunité quand j'étais gamine et je ne peux pas lui gueuler dessus ou changer quoi que ce soit et du coup je suis bloquée avec mon sentiment d'injustice ???
Quand je tombe sur des clients péteux qui pensent que je leur dois tout parce qu'ils ont posé les pieds dans le magasin, reste tranquille frérot
Quand tous mes projets sont repoussés pour X ou Y raisons, genre tu te lances dans un truc et l'univers te met des bâtons dans les roues, mais pourquoi ????
Quand je tombe sur un film génial mais il ne sort ni au cinéma, ni en DVD, genre les gars vraiment ????
Quand je découvre une bande originale de film incroyable et qu'elle ne sort pas en CD, re-pourquoi ???
Quand j'ai l'impression que toutes les décisions que je prends ne sont pas les bonnes ou c'est trop tard mais j'y vais quand même en essayant d'être tolérante avec moi mais bon j'y arrive pas trop ???
Quand je commence une thérapie des schémas avec ma psy, que je suis au bord de la dépression au point d'hésiter à prendre des médocs parce que je pète les plombs dans ma tête, et que là elle décide de changer ses horaires et de ne plus être dispo, du coup je me retrouve en danger mental et le cul entre deux chaises et seule avec toutes les émotions qu'elle a fait remonter et je suis genre ???
Quand j'apprends que le "livre" (oui je mets des bons guillemets) Cinquantes Nuances de Grey a été vendu à plus de 125 millions d'exemplaires. Juste, laissez moi mourir.
Quand je me rappelle que mon frère fait constamment de la merde et m'écrase et tout le monde fait en sorte qu'il s'en sort, toujours, ça commence tout juste à changer et c'est pas suffisant, je vous jure je vrille
Quand je comprends que je n'aurais jamais vraiment de père. Que dire de plus.
Quand je réalise que je n'aurais jamais la classe de Pocahontas ou de Mulan. Que voulez-vous, on fait avec ce qu'on a.
Quand je vois que je suis agressive avec mon mec que j'aime, estime et apprécie énormément, mais c'est ma colère qui prend le dessus et après je m'en veux et je peine à m'excuser tellement j'ai honte et en plus il est gentil, patient, tolérant, d'accord envie de crever
Quand je vois des photos d'animaux avec des habits, genre ce sont des ANIMAUX, pas des peluches, arrêtez bordel c'est cringe en plus d'être à deux doigts d'être de le maltraitance parfois
Quand je me rappelle de toutes les crasses que les gens ont pu me faire sans qu'il n'y ait jamais eu justice de faite malgré que j'ai pris mes couilles à deux mains pour en parler aux adultes, référents, personnes qui pouvaient m'aider etc, quelle fatigue je vous jure
Quand je comprends que je fais une liste de tout ce qui m'énerve et que c'est narcissique et que ma noirceur prend un peu trop le dessus.
Mais à part ça, tout va bien hein. Heureusement que les animaux existent et quelques gens chouettes aussi. Heureusement qu'on peut manger des choses qui ont tant de goûts différents. Heureusement qu'on peut voir un coucher de soleil régulièrement. Heureusement que je peux sentir le vent me caresser le visage. Heureusement que je peux respirer et profiter de ma santé. Heureusement que je ne meurs pas demain.
La vie, ça vaut le coup, même si c'est dur putain.
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餅つき (mochitsuki)
Je me stationne et, au loin, vois Yōko-san qui me fait de grands signes de la main. Courage à deux mains, je la rejoins, sous le soleil de Janvier.
Elle m’amène à l'intérieur. Pendant qu’elle me présente aux femmes qui organisent l’évenement, j’essaie subtilement de comprendre le système des chaussures, si naturel aux yeux des locaux, toujours arbritraire aux miens. D'après mes observations, on peut les porter à l'intérieur, et aussi sur les baches bleues posées au sol autour des tables. Pour entrer dans la cuisine, par contre, on les échange pour des pantoufles de cuir. Pas les mêmes que celles des toilettes, qui s’apparentent plus à des espèces de crocs en caoutchouc. Personne ne me l’explique; comme beaucoup de ces choses qui sont sensées aller de soi.
Yōko-san me demande si j’ai pu amener le nécessaire. Je lui avoue que non, qu'après avoir fouillé mon appartement encore presque vide, je n’avais rien des tabliers et des foulards pour les cheveux qu’elle m’avait recommandé d’amener.
« Daijobu, » me dit-elle, et aussitôt m’attiche du rechange qu’elle avait pour moi dans son sac. Je vois qu’elle en a plusieurs autres.
Sa fille traverse une des phases difficiles de l’adolescence. Elle fait du karaté avec moi, mais roule beaucoup des yeux et ne courre pas m'accueillir lorsque je mets le pied dans sa salle de classe comme le font ses camarades. Dans la cuisine aujourd’hui, tandis que son amie s’écrit de joie à ma vue, elle ne fait que hocher la tête pour me saluer.
Nous sommes habillées, nos mains lavées et nos cheveux enfoulardés. Toutes femmes et filles, des grands-mères, des jeunes mères, leurs enfants. C’est la première fois que l’événement a lieu en trois ans, post-pandémie.
Sur les grandes tables, des aliments de toutes sortes : feuilles d’algues, poudre de fève de soja, sauce soja, natto et radis japonais pour le salé. Pâte des fèves rouges, purée de fèves blanches, fraises et patates douces pour le sucre.
Les enfants, de leur petites mains, forment des boules d’anko de forme très irrégulières. Les grands-mères, sans les ajuster, les déposent sur de grandes plaques, côte à côte.
« Otsukare, otsukare, » encouragements doux. Du coin de l’œil, je vois une petite examiner ses mains sucrées. La tentation de se lécher les doigts brille dans ses yeux, lustre miroitant.
Les gamines les plus vieilles sont dans la cuisine, à râper les radis et à trancher les fraises.
La première ronde de riz cuit arrive dans un chaudron porté par trois femmes. Elles sont acclamées par nos cris de toute part, tandis que le riz est transversé dans un grand mortier. Il faut frapper fort, et vite, tant qu’il est encore chaud.
Chacune y va à son tour, de toutes ses forces, sous les encouragements et les éclats de rires. Il faut un grand marteau, plus grand que la plupart des enfants présents. Entre chaque coup de massue sur le riz, la main rapide d’une grand-mère tourne la pâte de riz brûlante et la replie sur elle-même.
« Yoisho! (よいしょ!) » crie tout le monde lorsque je lève la massue à mon tour.
Les enfants fatiguent bien vite, et Yōko prend la relève. Elle est d’une force considérable.
Le riz, écrasé jusqu'à former une pâte bien lisse, est transféré sur la table enfarinée de poudre de riz. On forme des petites boules, qu’on aplatit avec la main pour y mettre de la pâte de fève et des grosses fraises rouges : daifuku.
C’est une chaîne de production. Les plus fortes au marteau, les plus courageuses à la coupe des fruits et des légumes, les plus au moins habiles à la formation de petits mochi de différentes saveurs.
Une fois, la pâte de riz arrive trop écrasée, trop molle, impossible à manier. Elle colle aux doigts. Avec une grande cuillère, chacune son assiette en papier à la main, on en recoit une portion à manger immédiatement. La fille de Yōko et son amie m’apprennent quels condiments y ajouter: radis, sauce soja, algue, non, pas de poudre de soja – et le fameux natto.
Je goûte au natto pour la première fois, et souhaiterait vraiment être une étrangère hors du commun pour en apprécier le goût et la texture si particulière. Impossible - le goût passe, même si plutôt ordinaire, mais c’est le gluant autour des fèves de soja, fermentées, une espèce de bave qu’on croirait animale, qui m'empêche de finir la trop généreuse portion qu’on m’a donnée. Subtilement, sous son regard complice et amusé, je la transfère dans l’assiette de la fille de Yōko.
“Thank you,” la remercie-je. Elle secoue la tête, droite à gauche, roulement des yeux amusé — iie, iie.
Le seul moment approprié pour dire non, dans la langue japonaise, c’est pour refuser un remerciement ou un compliment.
Les soldates, rassasiées, tombent une par une au combat. Les enfants jouent, fatigués de l’exercice, et les adolescentes papotent, assises un peu à l'écart.
Il y a quelques grand-mères qui poursuivent la formation des pâtisseries, tandis que les mères lavent et rangent la cuisine.
Je ne m'arrête pas tant qu’il reste de la pâte de mochi à rouler en boule – nous en sommes à la dernière portion, et même Yōko prend une pause, marteau en main. Il reste quelques mochi à la patate douce à confectionner. Avec moi, inarrêtable, une dame qui doit avoir quatre-vingts ans passés. Elle est avare en compliments, et me regardait faire d’un œil suspicieux jusqu'à ce qu’elle doive admettre, peut-être, que je ne m’en tirais pas trop mal.
La confection de ces pâtisseries me rappelle les moments passés avec ma propre grand-mère, chez nous. Ces après-midi de chansons et de rires, à faire du pain et de la pâte à tarte sans recette. À fatiguer avant la fin, avant ma grand-mère elle-même – sa force presque surhumaine, je la reconnais dans les femmes de ce matin de janvier. Mon coeur se serre.
C’est de fierté aussi peut-être, alors qu’on me remet ma portion de mochi frais. J’en ai tellement ingéré au cours de la journée, je ne sais comment je vais faire pour en avaler une seule autre bouchée. Une chance, ce soir, je vois des amies. J'apporterai mes mochi comme dessert, toutes seront enthousiasmées. Ensemble, on parviendra à les finir, assorties des clémentines sous lesquelles nous croulons toutes depuis le début de l’hiver. C’est le fruit de la région, et tandis que les branches des arbres se plient sous leur poids, tout le monde semble maintenant chercher à s'en débarrasser – j’en ai reçu deux sacs pleins dans la dernière semaine. Sans compter les citrons, les ponkan, les buntan, les kinkan…
Le soir, du creux de mon lit, au milieu de appartement vide, j’écris à Yōko, et à Nyaoko, l’organisatrice de l’évenement. Je les remercie de m’avoir invitée à faire part de ce moment. Un esprit de communauté de ce calibre, auquel goûte réellement pour la première fois ici, à Muroto, cette pointe d’île d'où tout le monde — ou presque — est déjà parti. Il n’a de cesse de me serrer le cœur.
Elles me renvoient toutes deux de longs messages qui me remercient d'être venues. À l’année prochaine, se dit-on. À l’année prochaine.
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la première fois où j'ai regardé princesse kaguya j'avais pas compris pourquoi ça m'avait autant touché. je me suis mise à pleurer super fort, en sanglot. et quand j'ai vu cette video j'ai compris. c'est moi kaguya!!! j'ai toujours été nostalgique et j'ai toujours été un peu triste chaque jour de pas pouvoir revivre celui d'avant. mais depuis 1 an ça s'est transformé en quelque chose de trop sombre. je suis constamment en deuil de ce que je ressentais avant mes 20 ans. j'étais tellement tellement heureuse. et comment faire le deuil d'un sentiment comme celui là. je vois rien de bien dans le futur et je sais que ce sera toujours plus dur que quand j'étais gamine. je veux pas de cette vie la. mais j'ai pas le choix. et je dois continuer avec ce sentiment qui me fatigue tout les jours. c'est bizarre parceque j'aime ma vie actuelle. mais je veux celle d'avant. et dans le film kaguya perd tout de ce qui la rendait heureuse, et elle a rien pu faire pour les récuperer. elle finit par partir et tout oublier. mais elle aura toujours ce sentiment de tristesse quand elle regarde la terre. moi je serai toujours triste en pensant à ce que j'avais. je crois que c'est comme ça aussi pour beaucoup de gens qui sont passés avant moi. qui sont nés et morts et rebelotte. je peux pas y échapper.
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LE MAUVAIS JOUR
SAVEZ VOUS QUE LES DÉMONS ONT UN JOUR PRÉFÉRÉ CONTRE VOUS? La Bible le qualifie de mauvais jour ...
Éphésiens 6 : 13 « C'est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour, et tenir ferme après avoir tout surmonté »
Dans la vie de chaque enfant de Dieu, il y a un ou des jours mauvais. Le genre de jours où nous sommes fragiles, vulnérables; affaiblis par un événement ou par une circonstance. Les démons aiment ce genre de jours, pour attaquer, manipuler, matraquer notre confiance en Dieu, dans les relations afin de nous faire tomber, nous égarer, nous vaincre en utilisant malicieusement leurs ruses.
Les démons sont de bons observateurs aux aguets, surveillant l’occasion favorable pour lancer lâchement leur offensive. Leur tactique est souvent simple, consistant à vous culpabiliser, manipuler votre orgueil ou votre complexe, vous faire peur, vous faire douter des autres voire même de Dieu...
PENDANT CE MAUVAIS JOUR, PEU DE CHRÉTIENS SAVENT RÉAGIR. Bien souvent ils laissent docilement manipuler comme des gamins dans la foi; ils perdent pied et ils paniquent ou réagissent charnellement lorsqu’il ne fallait pas ... trop tard, tout est cassé...
Certains se replient sur eux-mêmes, se laissent isoler de l’église et de la communion fraternelle, alors peu à peu les démons gagnent du terrain et finalement, ils arrivent à détruire la confiance en Dieu, les relations, les couples.
Selon les circonstances, ce jour mauvais peut être un dans les circonstances suivantes:
Le jour de la maladie
Le jour d’une mauvaise nouvelle ( le géant spirituel peut se retrouver assommé par n’importe quoi)
Le jour de la fatigue ou de vulnérabilité des pensées incontrôlées favorable à la manipulation.
Le lendemain d’une bonne victoire spirituelle, à cause de l’orgueil ou la suffisance
Après une bonne séance de prière
Après une bonne retraite spirituelle
Après un bon culte
Le jour de la perte de son travail
Le jour d’une déception ou d’un deuil
Le jour de l’orgueil et de la suffisance
Le jour où vous tombez dans un péché
Le jour de la paresse et de l’oisiveté
Psaume 18 :18-20 « Il me délivra de mon adversaire puissant, De mes ennemis qui étaient plus forts que moi. Ils m’avaient surpris au jour de ma détresse; Mais l’Éternel fut mon appui »
C’est dans ce mauvais jour que l’on comprend mieux l’exhortation du Seigneur à veiller et prier sans jamais baisser la garde.
Mathieu 26 : 41 « Veillez et priez, afin que vous ne tombiez pas dans la tentation; l’esprit est bien disposé, mais la chair est faible »
1 Pierre 5 : 8-9 « Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera. Résistez-lui avec une foi ferme, sachant que les mêmes souffrances sont imposées à vos frères dans le monde »
Chacun de nous connaît au moins un chrétien spirituel ou un pasteur qu’il appréciait, mais lequel, un beau jour est tombé comme un païen, reniant même la foi.
Les tristes exemples sont nombreux, dont certaines évocations font pleurer.
Et aujourd’hui pour certains, les questions demeurent sans réponses, lorsqu’on se demande comment et pourquoi ?
En fait, l’ennemi a su profiter du mauvais jour où ces chrétiens ont baissé la garde pour différentes raisons. Ces chrétiens n’ont pas surveillés leurs cœurs et leurs pensées, alors la manipulation de l’ennemi a réussi en prenant ses ruses pour des vérités.
Si vous êtes de ceux qui réalisent maintenant, que l’adversaire les a eu et vaincu dans un mauvais jour, alors il y a encore de l’espérance pour vous par la repentance.
Votre cœur bat en ce moment, c’est l’appel de DIEU qui vous dit « REVIENS ! »
Hébreux 3 : 7-8b « C’est pourquoi, comme l’Esprit Saint le dit: «Aujourd’hui, si vous entendez la voix de Dieu, ne fermez pas votre cœur, comme autrefois quand vous vous êtes révoltés contre lui » (PDV)
Tout le monde peut se faire avoir, alors vigilance pour soi et compassion/ pardon pour ceux qui se font avoir en blessant les autres. Un seul ennemi : le diable
VIGILANCE !!!
Bonne journée dans le discernement permanent
Guy Rémi Pambou
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Transylvanie express (30)
Les épisodes précédents sont à lire ici.
Pendant des heures, nous roulâmes au milieu de la forêt de plus en plus dense. Je ne savais pas comment le cochet faisait pour conduire aussi habilement les chevaux en pleine nuit avec un brouillard si dense. Nous grimpâmes, descendîmes le long d’incroyables précipices. Nous traversâmes des zones si boisées qu’aucun être humain ne pouvait franchir. Nous parcourûmes des kilomètres, fatiguant les pauvres animaux jusqu’à un village.
Au début, il semblait abandonné. La plupart des maisons présentèrent un aspect inhospitalier avec leur toit effondré, leurs murs lézardés ou encore les fenêtres et les portes inexistantes. Cependant, notre arrivée fit aboyer un chien qui réveilla quelques habitants. Ils sortirent et se présentèrent comme de simples bucherons. Leur petite communauté vivait totalement recluse dans ce hameau, oublié par le reste du monde si ce n’est quelques commerçants habituels. Bien qu’ils ne sussent rien de la contagion actuelle, ils se doutèrent de quelque-chose d’anormal car personne n’était passé depuis plus de deux mois.
Le chef des bucherons nous accueillit dans sa demeure. Sa famille occupait une ancienne gare sur la ligne de l’express. D’ailleurs, je reconnus le guichet transformé en clapier à lapins. Tandis que la salle du télégraphe devint un local pour ranger l’outillage du bucheron. Il y avait aussi quelques décorations en bois, des statuettes grossières, des assiettes sans ornement… Son épouse attendait dans la pièce principale mixant salle à manger et cuisine. Elle avait un côté gitane par sa tenue folklorique. Quelques mèches de cheveux bruns et gris dépassaient de son foulard rouge. Elle réchauffa dans la cheminée une soupe principalement composée de légumes et de lard. Une fois installé, elle approcha la marmite et, à l’aide d’une louche, elle remplit nos assiettes de choux baignant dans un bouillon très gras.
Ludmilla se pinça les lèvres mais affamée, elle engloutit sans broncher. Avec ses mimiques, Johann jouait les seigneurs cherchant à aspirer le contenu de sa cuillère sans faire de bruit. Par moments, il grattait sa main droite jusqu’à lui donner une couleur rougeâtre. Le cocher m’intrigua, en particulier sa moustache qui ne semblait pas normale. Elle avait une forme si lisse qu’avec la faible luminosité, elle ressemblait à un morceau de bois. D’ailleurs, une fois rassasié, il se leva et quitta la pièce marchant comme une marionnette qu’on dirigerait avec des ficelles. En bon serviteur, il dormit à sa place sur le carrosse, près des chevaux qui reposaient dans une grange.
J’allai me lever et accompagner Johan dehors, lorsque j’entendis le plafond craquer. Soudain une petite fille descendit un escalier. Elle était habillée d’une longue robe blanche. Avec ses cheveux longs et soyeux, ses joues rouges sur une peau extrêmement blanche, elle avait un côté poupée de porcelaine. De plus, son visage rappelait celui de Catalina, la vénitienne rencontrée dans le train. En fait, c’était son portrait craché en plus brune et plus jeune.
La gamine dit quelques mots de roumain. Ludmilla répondit pour la remercier d’avoir préparé nos lits. La fillette remonta en rougissant, contente qu’une inconnue lui ait parlée. Je rejoignis le jeune historien qui fumait la pipe sur le perron de la demeure. Il inspirait de fortes bouffées, les rejetant ensuite dans le ciel déjà formé d’une bruine opaque. Une chouette hulula. Johann gratta sa main droite avant de serrer et desserrer le poing.
- Quelle est donc cette fameuse découverte ? demandai-je.
- Je crois que Herr Doktor explique tout dans sa lettre envoyée au Louvre.
- Rien de plus qu’une découverte phénoménale. Et il s’agirait d’un livre.
- En effet… Il faut le voir pour le croire.
Il tapa sa pipe contre le mur pour en faire sortir la cendre. Puis, il rentra signalant que l’air était de plus en plus frais. Je restai encore un peu dehors, écoutant la chouette cachée dans les arbres les plus proches. Tout-à-coup, un son attira mon attention. Le bruit arrivait aussi vite qu’un train. Il approcha longeant ce qui fut la ligne de chemin de fer. Son vacarme demeurait reconnaissable entre tous. C’était un tougoudoum qui berça mes jours et mes nuits dans le train. Il était invisible. Il passa devant la gare sans s’arrêter et s’éloigna aussi vite qu’il était arrivé. Le bruit du train fantôme ne réveilla personne. Même le chien n’aboya pas. La chouette hulula dans un silence absolu. Dès lors, je rentrai, impatient de pouvoir dormir dans un vrai lit.
L’étage était composé de plusieurs chambres. A l’époque, il devait servir d’hôtel pour les commerçants itinérants ou les voyageurs égarés. Je me déshabillai dans un coin sombre. La bougie illumina le mur de mon ombre, amusant au passage Johann qui préféra dormir habillé. Puis, je rejoignis Ludmilla qui m’observait en gardant les yeux mi-clos. La couverture cachait son corps jusqu’au menton. Je glissais dans le lit, sentis la paille du matelas contre ma chair. Ludmilla colla son front sur mon épaule et nous nous endormîmes pendant que le croissant de lune sortait de la brume.
Une fois de plus, je me retrouvai allongé dans une chambre entièrement blanche. Quelqu’un chuchotait près de moi. Paralysé, je réussis néanmoins à bouger les yeux. Je pensai voir Ludmilla mais à ma grande surprise, je reconnus Catalina. Elle parlait, parlait sans s’arrêter. Elle posa sa main sur mon poignet. Ses cheveux blonds tirés en arrière, formaient une longue queue de cheval et dégageait énormément son front bronzé. Elle sortit de la pièce. Comme d’habitude, je réussis à me lever et me dirigeai vers la porte. Seulement, en franchissant le seuil, je me réveillai.
La lune éclairait le visage de Ludmilla. Elle dormait paisiblement, respirant fortement. Quelques mèches rebelles parcouraient sa figure. Son nez inspirait, soufflait en sifflant très légèrement. Sa bouche entrouverte permettait de voir ses jolies incisives. Dans son lit, Johann changea brutalement de position. Il s’immobilisa nous tournant le dos. Il dormait, pourtant je l’entendis se gratter la main. Puis, le silence revint, interrompu uniquement par les respirations de mes deux compagnons. Je restai obnubilé par la beauté de mon amie. La luminosité de la lune, son visage rayonnant prenant une couleur blanche, embellirent le tableau. La couverture sur elle, montait et descendait au rythme de sa respiration. Elle dormait et je réalisais aimer la regarder dormir. J’avais envie que cette nuit dure le plus longtemps possible. J’avais envie qu’elle se réveille et qu’ensemble, on s’observe, s’admire puis on s’aimerait sans réveiller nos hôtes ni Johann.
Je commençai à imaginer un film lorsque je remarquai un mouvement sur sa lèvre inférieure. Portant un peu plus attention, un objet blanc frotta la partie charnue. La protubérance grossit lentement. Soudain, je compris qu’il s’agissait d’une dent, une canine. Ses canines étaient en train de pousser ! Dès lors, sans faire de bruit, je m’assis afin de mieux voir ce phénomène étrange. Son front avait raidi, son nez était retroussé presqu’enfoncé. Ses oreilles grandirent à vue d’œil jusqu’à prendre un aspect d’oreille de souris. Elle dormait toujours. Sa respiration sifflait de plus en plus. Sa peau se grisa. De même, son parfum de vanille et de fleur d’oranger laissa place à celle de la charogne, m’obligeant à m’éloigner du lit.
Je commençai un sentir l’angoisse monter. Johann dormait toujours paisiblement, j’hésitai à le réveiller. La lune resta un long moment visible par la fenêtre. Elle éclairait horriblement Ludmilla devenue une créature démoniaque. Elle somnolait toujours. Tout-à-coup, elle ouvrit les paupières. Ses yeux jaunes brillèrent de mille feux dans la chambre. Elle ouvrit la bouche montrant des dents longues et aiguisées. Puis elle se leva et hurla avant de s’évanouir dans un nuage de fumée. Je suivis la trainée en forme de queue de comète s’éloigner à travers la fenêtre et rejoindre la forêt. Un rire glacial résonna dans le ciel. Puis, le brouillard cacha la lune. Johann bougea, réveillé par le cri du monstre ou par moi en me dirigeant vers la fenêtre. Il soupira puis se rendormit.
- Qu’est-ce qui se passe ? dit une voix fatiguée.
Ludmilla me regardait l’air étonné. Elle n’avait pas quitté le lit et était toujours aussi belle.
Alex@r60 – juin 2022
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En lisant cette phrase , j'ai pensé à pleins de choses . J'ai l'impression d'avoir pu aider et trouver les bons mots dans certaines situations car j'en avais déjà vécu des similaires. J'ai aidé cam "cette place c'est en partie grâce à toi que je l'ai eu. Tu as toujours trouvé les mots justes quand ça n'allait pas , j'ai aidé souvenir de nos mots . Et sûrement beau coup d'autres . Et j'ai tellement envie que ça continue.
Mais de L autre côté j'ai l impression D avoir fait mille pas en arrière ... ma santé mentale et physiques sont loin d'être au top . La fatigue émotionnelle est lourde à porter. J'ai l'impression de me laisser emportée dans des histoires de gamins hypocrites immatures , je les prends au sérieux comme si leur opinion ou comportement avaient une quelconque influence sur moi , et ça ne devrait pas être le cas . Je dois rester moi. Ça ne sert a rien et je déteste me prendre la tête pour des histoires de pestes prepubaire comme si la vie n'était pas assez compliquée comme ça. Je dois trouver quand parler directement , quand c'est juste authentique et nécessaire et quand me taire car les gens penseront de toute façon ce qu'ils veulent . Les autres peuvent se débrouiller pour analyser les situations et se faire leur propre opinion.
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For real tho, d’habitude j’aime pas beaucoup quand des gens commentent deux personnages qui sont très amis en disant “there is no heterosexual explanation for this” (parce que bon, quelque soit l’orientation sexuelle des personnages, canon ou fanon, l’amitié ça existe et oui, deux personnes peuvent être affectueux.ses sans forcément aimer se bisouiller et tout et tout), MAIS. Il y a des fois où, effectivement, there is no heterosexual explanation for this. Comme la scène de, euh, “bagarre” entre Arthur et Venec vers la fin du Livre V. (EDIT: fic happened. sorry)
Les deux qui se roulent l’un sur l’autre sur le sable, avec le coucher du soleil derrière… Le fait que la scène est entrecoupée de celle entre Mevanwi et le Jurisconsule, où le sexe est utilisé pour manipuler, pas comme quelque chose de spontané et sans arrière-pensée, juste parce que les deux en ont envie…
…Ben là je me dis qu’une fois qu’Arthur a fini de squisher la bouille de Venec dans tous les sens, il s’est calmé, le silence est tombé, le désir est monté, et ça s’est terminé en baiser passionné (le genre avec tout le corps qui participe joyeusement) parce que:
1) Venec en avait envie depuis LONGTEMPS et c’est pas le genre de bonhomme à cracher sur une opportunité quand elle lui passe enfin à portée de main;
2) Arthur a eu une sale journée. OK, pas mal de sales journées. En fait, là ça fait un bail qu’il se débat contre cette espèce de désespoir diffus qui n’est même pas le genre de désespoir qu’on peut ressentir pendant une bataille où on se prend une dérouillée, ou quand on est coincé dans une maison en feu sans porte de sortie, mais plutôt dû à l’impression de marcher dans un brouillard pas possible, sans lumière, sans certitude qu’on va dans la bonne direction, et que les jambes commencent à fatiguer et menacent de lâcher;
3) Venec, même par terre avec le bras d’Arthur autour du cou et la garantie qu’il risque de se prendre une raclée (parce que même avec deux bras qui fonctionnent et un Arthur sans Excalibur il sait bien qu’il ne fait pas trop le poids), ne trouve rien d’autre à faire que de dire “N’empêche que je préfère quand c’est vous le roi.”
4) Arthur en a envie, voilà, merde. Mais comme c’est Arthur, et que taper sur quelqu’un pour l’embrasser ensuite (ou vice versa) c’est pas vraiment son style, il se penche lentement, très lentement, juste pour voir. (et aussi parce qu’un coup de boule en pleine tronche ça peut faire très mal, et que le genou de Venec est bien placé pour faire du dégât si jamais lui n’avait pas envie de se laisser embrasser.)
5) Voir n. 1).
6) Les lèvres d’Arthur amorcent la descente, Venec tend les siennes histoire qu’elles n’aient pas trop de chemin à faire, et contact. Doux, d’abord, hésitant, et puis c’est comme la décharge qu’on a quand on frotte un chat un peu vite. Tout d’un coup les mains agrippent, les bras serrent, et
7) Les lèvres, la bouche, la langue, tout y passe. Ils ont tous les deux ont vécu à Rome, ils connaissent tous les deux le principe d’exploration buccale, la langue de l’un qui envahit la bouche de l’autre (à moins que ce soit l’inverse), la moiteur, la chaleur, la salive, l’intimité, quitte à mordiller un peu la langue de l’autre parce qu’on n’a plus l’habitude.
8) C’est peau contre peau, barbe contre barbe, machin contre machin à travers les fringues (bien réveillé et bien dur), et ça fait longtemps qu’Arthur n’a pas joué �� ce jeu-là mais il y a des sensations qui ne s’oublient pas. C’est les mains qui saisissent les cheveux, la nuque, les doigts qui cherchent la peau sous les épaisseurs de cuir, de coton, de lin, les souffles qui se mêlent, nez et mentons qui bugnent un peu de temps en temps mais on n’est plus à ça près. Pas un mot, pas un cri, à peine quelques gémissements - juste l’urgence du désir et l’impression tenace que là, juste pendant un moment, rien d’autre n’existe. Ils sont seuls.
9) D’ailleurs, ça tombe bien, il n’y a pas un chat à des kilomètres à la ronde. Personne pour voir les deux couillons en train de se frotter comme des perdus l’un contre l’autre sur la plage, personne pour entendre Venec glapir puis soupirer quand Arthur plonge sa main dans son froc, personne pour les voir accélérer la cadence, puis se raidir, et enfin tomber comme des masses, l’un sur l’autre et l’autre sur le sable.
Après un moment, Arthur se relève, remet de l’ordre dans ses fringues, et dit à Venec, “Bon, du coup, on dit que j’ai gagné ou on est quittes ? Personnellement, vos armes, vos fringues et votre or ça ne m’intéresse pas plus que ça.”
Venec s’entend dire, “Si ça vous fait rien, je préfère la deuxième. Se faire mettre une branlée par le premier voyageur isolé qui passe, ça pourrait foutre un coup à ma carrière.” Ce n’est pas ce qu’il veut dire, mais c’est ce qui sort, alors il faut bien s’en contenter.
Arthur a quelque chose qui ressemble à un sourire, et Venec se dit qu’il aurait peut-être dû mieux choisir ses mots. En même temps, il n’a pas vraiment tort : techniquement, Arthur lui a bien mis une branlée. (Et elle était plutôt réciproque, d’ailleurs.)
“Allez, sans rancune,” fait Arthur, avant de s’éloigner le long de la plage.
Venec est par terre, trempé, couvert de sable, les frusques en pitrac, l’intérieur du froc un peu gluant, et il se sent con comme rarement dans sa vie. Les guibolles lui tremblent un peu quand il se relève, et son bras lui fait un mal de chien, sans parler des quelques bleus et bosses qu’Arthur lui a mis avant de le mettre à terre. Les dernières galipettes de ce genre qu’il s’est offertes, c’était il y a un moment, et autrement plus confortable. N’empêche. C’était quelque chose. Un petit goût de revenez-y, peut-être, une impression de bâclé, de “ce sera mieux la prochaine fois”. Parce que mine de rien, s’il a vu trente-six chandelles c’est grâce à la main d’Arthur, au corps d’Arthur qui le plaquait au sol, aux yeux d’Arthur plantés dans les siens. Ce genre d’affaire à la va-vite convient plus à des gamins boutonneux tout excités d’avoir enfin trouvé quelqu’un avec qui fricoter ; la prochaine fois qu’il tombera sur Arthur, peut-être que Venec pourra le persuader de jouer la revanche.
Sauf qu’il ne retombe pas sur Arthur.
Et que lorsqu’il en entend à nouveau parler, c’est à l’auberge, alors qu’il essaye de se reconvertir dans l’organisation de combats d’animaux plus ou moins licites. Et qu’il entend, “Mais ’zavez pas entendu ? Il est mort, le roi Arthur.”
Soit les oreilles de Venec ont choisi ce moment précis pour le lâcher, soit le type est un ahuri. En tous les cas, c’est pas possible. Mais quand même, dans le doute…
“Comment ça, le roi Arthur est mort ?”
“Ben oui. Je tiens ça du cousin du beau-frère de ma tante. Vous savez, le roi Arthur, il était parti chaipas où ? Eh ben il est rentré à Camelot, par la petite porte comme un voleur, et il puis s’est tranché les veines. Bien la peine de faire tout ce chemin pour ça, d’ailleurs.”
“…” fait Venec, qui attend toujours le moment où on va lui dire où est l’arnaque. Ca empêcherait peut-être son estomac de lui sortir par la gorge. Pour le moment, il a l’air bien parti pour.
Une serveuse qui passe par là lance, “Au dernières nouvelles, il était pas encore mort, le roi. Ma sœur travaille aux cuisines à Camelot. Apparemment, il s’en est sorti juste juste, mais il pourrait clamser n’importe quand.”
Elle continue à parler, et des clients s’immiscent dans la conversation, et au lieu d’écouter pour savoir où le vent va tourner et comment tirer la nouvelle situation à son avantage Venec reste tout seul comme un con à fixer la table. C’est une table d’auberge, en bois massif, avec des nœuds et des veines et des vieilles taches de cire de bougie - une table, quoi. Pile poil le genre de truc qu’on peut fixer le temps qu’il faut pour que ça passe. Même si ça met longtemps.
Une fois que c’est passé, Venec a un petit peu envie de vomir, un petit peu envie de pleurer, et un petit peu envie de foutre une beigne à quelqu’un, mais il ne sait pas trop qui (et c’est le genre de décision qui ne se prend pas à la légère - est-ce que le quidam est armé ? Est-ce qu’il a des copains ? Est-ce qu’il a quelque chose sur lui qui en vaille la peine ?). Il se demande si Arthur avait déjà quelque chose de ce goût-là en tête quand il l’a croisé sur la plage, si c’est pour ça qu’il a choisi le combat tout de suite, sans savoir que l'équipe de Venec le laisserait en plan à la première difficulté (tu parles d’une équipe), si c’est pour ça qu’il est passé si vite des coups de pieds au corps à corps et de là à… un autre genre de corps à corps.
“N’empêche que je préfère quand c’est vous le roi,” lui a dit Venec. C’est toujours vrai.
Venec n’a pas vraiment fait attention au joyeux bordel qui avait l’air de se passer à Camelot et qui ressemblait à une pièce de théâtre écrite avec les pieds. Quel que soit le cul qui s’assoit sur le trône, si c’est pas celui d’Arthur, c’est pas le roi, et puis c’est tout. Roi = Excalibur = Arthur. Sinon, ça compte pas.
Si Arthur est entre la vie et la mort, ça va être un drôle de bordel, avec guerre de succession et tout le tremblement. L’anarchie, quoi. Il va y avoir des business à monter, du blé à se faire en attendant que ça se tasse et que la situation se stabilise. Venec va avoir du boulot. Pour ça, il se fait confiance, c’est un garçon débrouillard. Pas de souci à avoir de ce côté-là. Mais pas ce soir.
Ce soir, il va se prendre une carafe ou deux - ou trois - de vin de Rome, un verre, et une biture monumentale histoire d’oublier un peu le sable, l’eau salée, et tout ce qui remonte avec.
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J’étais pas partie pour écrire une fic, monsieur le juge, c’était un accident :P
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J’ai pas l’habitude d’écrire en français ici, mais ça ne concerne que la France. Donc bon.
J’ai grandi dans un milieu que j’aime définir comme étant semi-urbain. Mon quartier est très calme, et j’ai pu y grandir, apprendre et découvrir librement.
J’ai pris conscience de mes handicaps que plus tard. J’aime pas appeler ça des handicaps. Parce que pour moi, ce sont des cadeaux. Mais pour la société, ce sont des handicaps.
Je ne savais pas qu’être une femme serait un challenge. Je ne savais pas qu’être maghrébine serait un challenge. Je ne savais pas qu’être musulmane serait un challenge. Et puis j’ai compris.
Grandir en entendant des discours haineux indirectement ciblés vers toi, c’est particulier. T’es une gamine de 8 ans et t’entends de la haine, de la pure haine. Et tu ne sais pas pourquoi ils disent que ta culture est sauvage, tu ne comprends pas.
T’es une ado de 16 ans et on te dit que ce en quoi tu crois est obsolète, con.
T’as 22 et un homme te dit que t’façon, l’islam ça enferme les femmes, les pensées, ça m’enferme, moi.
En fait, tout le monde se permet d’avoir une opinion sur toi. Indirectement, toujours.
Et puis ça continue, on te dit “une femme ne fait pas ça. Elle doit être comme ça.” “Quoi ? T’es pas mariée ? Mais t’attends quoi ? Tu vieillis là !”
Toute ta vie en fait, ce sont des insultes camouflées qui éclatent, en plein dans ta gueule. Et tu dis rien. Parce que c’est indirectement. Alors, t’as quoi comme preuve ?
J’ai promis toute ma vie de prospérer et de vivre positivement. Car ça fait partie de l’islam. ça fait partie de moi.
Mais putain, j’en ai marre, je fatigue. J’en ai marre de défendre ma parole, j’en ai marre d’entendre des hommes blancs définir ma personne car ils pensent mieux connaitre que moi. J’en ai marre de me sentir catégoriquement ciblée parce que je suis différente. Et pourquoi la différence fait si peur ?
Pourquoi tout ce qui n’est pas homme, blanc et hétérosexuel fait peur ? Quel ridicule. Je passe des heures et des jours à prôner la tolérance et le respect des autres à mes lycéens quand la société n’est même pas capable de le faire. Alors, quand ils me demandent “mais madame, la société généralise, la société répand la haine, alors pourquoi pas nous ?” J’suis censée répondre quoi, à part “soyez mieux qu’eux.” ?
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Regrets
Pendant des années, je vivais pour ne pas avoir de regrets. Parce que la dernière fois que j'en ai eu ça m'a massacré.. Ça m'a plongé dans une tourmente de regrets... Je n'en sortais jamais... Ça m'a pris un temps de malade et des efforts de força pour surpasser ces conneries.
maintenant... Je m'engage la tête en avant dans une source de regrets énorme.
Je vais me fracasser si je n'arrête pas la chute maintenant. Plus que je j'irai plus en profondeur, pire sera le crach. Je ne peux plus supporter le sentiment de faire quelque chose que je vais regretter.
mais le pire c'est que je ne serai pas seule à le regretter...
Je ne veux pas entraîner une famille dans ma chute. Ils n'ont rien demandé.
Si je suis faible de personnalité, et que je me laisse aller à mes désirs. Je suis à plaindre... Mais si ma faiblesse causera le malheur d'autrui, alors c'est criminel.
Je crois que le pire du pire... C'est que ça devient une histoire compliquée. Où je ne suis pas la seule à faire du mal. On est deux. Ça n'a pas de sens. Ça n'en a aucun. C'est tellement compliqué. Ça va dans tous les sens. Il n'y a rien de simple à expliquer dans cette histoire. C'est tellement compliqué... Que ça paraît être inexplicable. Peut-être que c'est vraiment injustifiable.
Je ne veux pas avoir de regrets. Et je ne veux pas être le regret de quelq'un d'autre.
La vie est belle parfois... Et c'est dans ces moments-là qu'elle mérite d'être vécue.
Je suis incapable de partager tout ce que je suis, tout ce que je fais avec une personne. Je peux divulguer un peu de vérité à une personne à chaque fois. Mais je ne peux pas tout déballer.
J'ai toujours eu ce petit sentiment... Celui d'avoir un avantage sur les autres en ayant une face cachée dont personne ne se doute. Et je ne veux pas perdre cet avantage. Ça ne m'intéresse pas du tout.
C'est en disant ça, que je réalise à quel point c'est con. Mais honnêtement, je m'assume... Je n'en ai rien à faire d'être bizarre.
On n'a pas les mêmes besoins. Mais on peut subvenir aux besoins l'un de l'autre.
Pour l'instant je me déteste. J'ai envie de disparaitre. Mais apparemment, ma souffrance apporte du bonheur à quelqu'un. Je crois que ça me va.
j'ai l'impression d'être hypocrite. Je pe demande si je ne fais pas ça par culpabilité. Parce que je n'ai pas apporté le soutien qu'il fallait à la personne qui en avait besoin il y a cinq ans. Maintenant je fourni ce petit soutien.
j'en prendrai la tête si cette fois aussi je foire la mise. Je ne me le pardonnerai pas si il finit par céder.
Je suis tellement pathétique à courir derrière la rédemption.
Je ne sais plus ce qu'il vaudrait mieux pour lui. Je ne sais plus du tout ce que je dois l'encourager à faire.
Au début c'était pour elles que j'avais de la peine. Hier c'était pour lui. Et maintenant je souffre pour les 3. Pour le présent et le futur.
Mes dames et Messieurs, nous sommes heureux de vous annoncer que le prix DramaQueen de l'année 2020 est décerné à notre rigoureuse Abir qui fait tant d'efforts pour faire de sa vie un véritable cauchemar.
J'ai envie de disparaitre. Je suis sûre maintenant que si je n'existais pas plein d'horreurs ne se seraient jamais produitent. Et je suis fatiguée d'avoir à me racheter... Ça devient fatiguant à la longue.
J'ai l'impression que dans ce monde il y a deux types de personnes. Celles qui font du monde a better place. Et celles qui pourrissent l'existence.
Je fais indiscutablement partie de la deuxième catégorie. Et je passe mon temps à essayer de rebalancer l'équation. Je suis vidée. J'ai envie de disparaitre.
Putain mais c'est quoi cette vie de merde à laquelle on veut mettre au monde des gamins. C'est quoi cet enfer.
Je crois que l'enfer et le paradis. C'est ici qu'on les vit. Il y a des gens qui passent leur temps à payer leurs conneries.
Qui a décidé qu'il devait y avoir autant de souffrance dans les sourires, dans l'amour, dans la haine, dans l'espoir, dans la déception, dans la lutte, dans l'echec, et même dans la victoire.
Quelque soit l'option qu'on choisit on vit la merde dans tous les cas.
Si on choisit de s'isoler. De vivre loin. Là où personne ne viendra pourrir nos journées. Où on ne doit de comptes à personnes. Où on ne fait partie de la vie de personne. On va souffrir de cette solitude profonde.
et si je m'amuse à entrer dans la vie des autres, alors je vais me retrouver en train de foutre le cauchemar partout.
Quand on écoute de la musique. Je pense à de la musique qui parle d'eux... Plus que celles qui parlent de ce que je ressens.
Je me sens bizarre. Je me sens vide. Ce n'est pas une question de cheminée et de charbon et de cendres. Je me sens inexistante. J'ail l'impression que tout me fait mal. Et que rien ne me fait du bien. Pouuf... Je n'aime pas déprimer.
J'ai besoin d'arrêter de vivre dans cette douleur.
J'ai besoin de me focaliser sur la vie des autres. Sur les vies que je peux rendre meilleures. Et j'ai besoin de voir des résultats vite.
j'ai besoin d'enfants.
Je sais ce qui me reste à faire.
Ouuuf. Ça m'a fait du bien. Maintenant les choses sont plus claires pour moi.
Je sais ce que j'ai à faire demain.
J'irai avec un CV... J'en profiterai pour demander du travail. Je veux me fixer ici question de rendre la relation impossible.
Ooooh je suis mauvaise.
Je ne peux pas faire le contraire de ce que je dis.
Je vais essayer non pas de me fixer alors mais de me stabiliser. Et je m'en fou des conséquences. Je suis fatiguée.
Je veux qu'il soit heureux. Maintenant c'est clairement une priorité. Et je veux qu'elle soit épanouie. Et je ne veux pas faire de mal à l'autre.
J'ai ce désir de me racheter que vais assouvir. Parce que ce besoin tourne à l'obsession et que je deviens malade quand je deviens obsessive. Je l'ai déjà vécu.
Je veux aller de l'avant. Et je veux gagner en autonomie. Je ne veux pas m'empêtrer dans une autre dépendance.
Je ne crois pas que j'en vaut le coup. Je crois qu'il se trompe à mon compte. Je peux apporter de l'amour, de l'affection, des soins, de la tendresse. Mais je ne peux pas être toujours présente. Je ne pourrai pas le sauver des malheurs du monde. Je ne pourrai pas l'empêcher de s'engager dans des conneries. Et je ne peux pas le dissuader de s'engager dans ses propres choix. Je ne peux que le soutenir. Parce que c'est ce que moi j'ai toujours désiré. Du soutien. J'ai déjà du mal à prendre des décisions pour moi. Je ne peux pas prendre des décisions pour les personnes que j'aime. Je sens que je n'ai même pas le droit d'influencer leur opinion.
J'ai tellement peur de lui faire du mal, et à elles aussi.
Ça me terrorise d'être un jour la source de son malheur.
Pourquoi est ce que les gens ont du mal à boir que je ne suis pas une personne bonne et généreuse. Même si je fais tout pour leur expliquer que je suis pourrie... Ils continuent à s'obstiner à croire que je suis une bonne personne.
Peut être qu'ils ont besoin eux aussi de crois que le monde n'est pas si affreux qu'il le prétend ou qu'il en à l'air.
On passe notre temps à se mentir. Nous sommes des hypocrites de haut niveau.
en tous les cas. Je suis la plus grande hypocrite dont je puisse admettee l'hypocrisie. Plus que ça ça devient de la schizophrénie, de la méchanceté, du mensonge...
Peut être que je me Berne à être à prétendre que suis à la frontière de l'hypocrisie alors que je me suis déjà engouffrée dans tous les pires vices de la société.
je suis un cas social.
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24 mars
📍Beaulac-Garthby
Il était 5h ce matin lorsque nous nous sommes rejointes dans le salon. Avec beaucoup de fatigue et un peu la boule au ventre, nous avons chuchoté à Justine de prendre soin d’elle. Le bus était vide mais tout ça, je vous l’ai déjà raconté. Presque trois heures après, nous étions à Victoriaville sur le parking d’une station service. Il y avait un café ouvert mais coronavirus oblige, nous avons attendu un long moment dehors avec nos bagages. Les heures étaient longues et nous, on était fatiguées. Finalement, nous avons réussi à négocier une petite place à l’intérieur d’un magasin « dépanneur » à côté. La femme, peu aimable, m’a simplement ordonné de m’asseoir à une table et de dire à charlotte de s’asseoir à une autre table. Pourquoi pas.
Et puis, Sophie et son fil Léo, (prononcé « Lio »), 12 ans, sont arrivés. Dans leur énorme pickup en bazar, ils nous ont amené jusqu’à leur ferme. Jusqu’à la bergerie.
Si je devais décrire Sophie, je dirais que c’est une toute petite femme jeune, pleine d’énergie, débrouillarde. On a rapidement compris qu’elle était indépendante et qu’elle n’avait besoin de personne pour vivre cette vie-là avec son fils et ses moutons. Elle marche vite, parle fort dans un français clairement dégueu. Souvent, elle rote et il faudrait voir ses cheveux… Son crâne est à moitié rasé, le reste constitué de dreadlocks et de cheveux blonds et fins. Mais c’est une personne charmante parce que passionnée. Elle a pris le temps aujourd’hui de nous raconter chaque partie de sa vie, son histoire et comment elle avait entrepris toutes les démarches pour en arriver jusque là. Depuis 2013, elle ne gagne pas d’argent et travaille presque seule dans cette immense ferme, constituant un troupeau et produisant petit à petit de quoi vivre et survivre à ses besoins.
Sur son immense terrain (et le mot est faible), il y a une énorme bergerie, des ruches d’abeilles et des poules. Sa magnifique maison surplombe le terrain et fait face à un décor infini de forêts enneigées. La vue est magique. Alors, oui la maison est magnifique. D’extérieur, c’est une belle bâtisse bleue style Louisiane avec de grandes coursives et de jolies fenêtres. L’intérieur est rustique et un peu fabriqué à partir de rien. Tout pourrait se casser la figure et le ménage n’est pas la priorité de Sophie. Pour les bénévoles, c’est le sous-sol qui a été emménagé. Des chambres ont rapidement été fabriquées et là, c’est pire que le reste. Des rideaux séparent les pièces, y compris les toilettes, et d’énormes toiles d’araignées sont accrochées aux poutres. Il n’y a pas de lumière naturelle et tout est littéralement en bordel. Il y a une barre de pole-dance au milieu de la pièce principale. Cette même pièce dans laquelle se trouvent les toilettes mais aussi tous les équipements pour partir à la bergerie. Et j’en passe… je crois qu’il est parfois préférable de ne pas tout raconter.
Alors, elle nous a brièvement expliqué comment se passeraient les choses ici. Léo jouait de la guitare et elle avait déballé du fromage fabriqué à partir du lait de ses brebis. Un régal… On l’a ensuite suivie dans l’immense grange dans laquelle vivent une petite centaine de moutons. Et là, tout a commencé. Dans le désordre, nous avons :
Donné des biberons aux agneaux orphelins
Donné du foin à tous les animaux
Etalé d’énormes bottes de paille
Porté et descendu du grenier des dizaines de bottes de foin, puis de la paille en masse également
Tenté de comprendre ce que Sophie nous criait au milieu des bêlements des moutons...
Voila. En bref. C’était physique et clairement ingrat mais nous étions au courant que ce serait comme ça. Mais là, c’était concret… Il aurait fallu nous voir. J’ai beaucoup rigolé quand j’ai du attraper les agneaux par les pattes arrières. Encore plus quand Charlotte a tenté, tant bien que mal, d’en attraper un pour le remettre dans son enclos.
Et puis, on s’est promises de ne jamais en manger alors qu’on donnait notre tout premier biberon de lait de brebis, assises l’une et l’autre sur une énorme botte de foin. Tu parles…
Dès que Sophie a donné le signal de fin de journée, après l’avoir suivie dans toutes ses tâches quotidiennes, nous ne ressemblions plus à rien. Mon corps tout entier était à la fois gelé, à la fois trempé. Elle a alors sorti des lasagnes du frigo. A l’agneau bien sur. Est-ce qu’on en a mangé ? Peut être bien que oui…
Le soleil s’est couché derrière les montagnes et dans la maison, régnait une sacrée ambiance. Elle a alors déclaré qu’on ferait un feu de camp. On a rassemblé du bois, on a porté tout le nécessaire et deux de ses amis québécois sont arrivés. On a tous diné autour du feu alors qu’il faisait vraiment très froid dehors. Qu’est ce qu’on a mangé ? De l’agneau…
Il faisait vraiment nuit. Tellement nuit qu’on apercevait une immensité d’étoiles dans le ciel. C’était calme. Nous tous, le feu comme réconfort, un peu de musique, et c’était tout. Cela n’a pas duré longtemps. Suffisamment de temps pour que Léo et le fils de l’ami roulent en « trois roues » (= quad à 3 roues) autour de nous. Suffisamment de temps pour entendre Léo crier du haut du toit de la grange et aussi pour l’observer faire des galipettes dans la neige. Tout ça, vraiment simplement, comme si c’était habituel. Ça l’est peut-être. Finalement, les amis sont restés ici pour dormir. Le sous-sol est rempli. Je ne sais pas si c’était prévu… Hélas, je ne comprends pas tout ce qu’il se dit tellement l’accent est déroutant. Mais c’est étrange partager tout ça avec des inconnus. D’autant plus qu’on a toutes les deux l’impression que ces gens-là ne veulent pas forcément partager.
Ah et j’oubliais… Quand nous sommes allées chercher le bois avec Léo, il faisait déjà très nuit. Nous l'avons suivi en tachant de ne pas s’enfoncer dans la couche de neige encore bien épaisse. On était à une bonne centaine de mètres de la maison et du feu quand Charlotte a cru voir une ombre au loin. Je l’ai vu aussi. On l’a tous les trois vu. Un loup. Léo a dit : « Ok, restez silencieuses. C’est un coyote. Vous êtes sur son territoire ». Je l’ai regardé en rigolant. J’ai pensé « ok, le gamin a beaucoup d’humour » avant de voir à sa tête qu’il ne rigolait pas. On a contourné l’ombre, le suivant dans chacun de ses pas afin de rejoindre le feu de camp. On a finalement réalisé que c’était l’ombre d’un rocher et pas un animal quelconque mais je crois que nous ne sommes pas au bout de nos surprises.
Bref. On est épuisées. En une journée, on a donné à manger à des agneaux, promis qu’on en mangerait jamais, et finalement, mangé à trois reprises. J’ai hâte d’être demain pour raconter le reste. Pour l’heure, je m’en vais me reposer…
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{ Billet d’humeur #7 }
La dépression
S’il y a bien une chose à savoir, c’est que personne n’est immunisé. Tout le monde peut passer par une phase de dépression dans sa vie, que ce soit à cause de son boulot, de sa vie sentimentale, de sa famille, de ses finances ou d’une accumulation de problèmes variés.
Mais je ne vais pas vous parler de la simple déprime qui dure 2-3 jours, puis vous reprenez le cours de votre vie et vous passez à autre chose. Non. Je veux vraiment parler d’épisodes dépressifs récurrents. C’est quand le trouble dépressif vous hante, vous poursuit et ne semble pas vouloir disparaître.
C’est imprévisible. Un jour, on peut être en train de passer un super moment entre amis, à rire à gorge déployée, et le lendemain, être submergé par ses émotions, envahi par ses démons et ses voix dans la tête ( souvent, il s’agit de notre propre voix ) qui nous répètent constamment qu’on ne sert à rien, ou que personne ne nous aime et nous aimera, qu’on a la poisse, que tout le monde se fait chier en notre présence parce qu’on n’intéresse personne ( qui voudrait être ami avec quelqu’un de dépressif, pas vrai... ? ), qu’on n’a pas notre place dans ce monde et qu’on a aucune raison de vivre.
Vous vous souvenez du chanteur de Linkin Park ? Il s’appelait Chester Bennington. Il s’est suicidé par pendaison, après avoir passé des décennies à se remettre d’un abus sexuel lorsqu’il était gamin, en se plongeant dans l’alcool et la drogue. Et certes, ces dernières informations sont des éléments qui ont joué leur rôle par le passé, mais il faut surtout se rappeler que son mal-être profond est né d’un traumatisme et que ça a détruit sa santé mentale. Les paroles de ses nombreuses chansons pleines de détresse et de colère en sont la preuve. Malgré tout, il continuait de survivre, il s’exprimait à travers ses chansons, les fans du groupe lui apportaient de l’amour et de la reconnaissance, il était bien entouré et il avait une vie de famille épanouie avec sa femme et ses enfants. D’ailleurs, sa femme a confié - avec photo à l’appui ci-dessous - que Chester était tout sourire quelques jours auparavant, à profiter du beau temps avec elle et leurs enfants. Comme quoi... il suffit de très peu de temps pour laisser à nouveau nos démons s’immiscer dans notre esprit et ne pas réussir à s’en extirper...
La dépression, c’est un combat intérieur permanent, c’est être en mode survie au quotidien et c’est très difficile parfois pour les autres de le déceler car souvent, les gens les plus atteints sont les meilleurs pour le cacher. On n’arrive pas à se projeter et on vit au jour le jour, parce qu’on sait - consciemment ou non - qu’on a aucune garantie de voir les jours suivants.
Comme je l’ai mentionné plus haut, la dépression, ce n’est pas que la tristesse qui suit la perte d’un proche, une séparation ou un sentiment d’échec. Ça peut l’être si les symptômes s’additionnent ( troubles du sommeil, perte d’intérêt et de plaisir, sentiment de désespoir, troubles alimentaires, pensées sombres, fatigue sévère, perte de motivation, et autres... ). C’est une maladie, à ne jamais prendre à la légère. Ça peut se soigner, à condition d’avoir le courage et/ou l’envie de consulter un psychologue ou un psychiatre. A ne pas confondre, car le psychiatre est un médecin qui traite principalement les troubles du comportement et de la personnalité, et qui peut vous prescrire des traitements ( antidépresseurs, somnifères... etc ), tandis que le psychologue n’est pas médecin et propose simplement des thérapies pour les cas de dépression moins sévère.
Personnellement, je suis encore réticente à tout ça, mais peut-être qu’un jour, je changerais d’avis si je vois que je n’arrive pas à aller mieux par moi-même, en prenant soin de ma santé mentale et physique. Je n’ai jamais été diagnostiquée, du coup, mais je suis encore convaincue que mon cas n’est pas sévère, juste récurrent, et qu’il faut que je surveille méticuleusement mes humeurs et mes pensées. Je me dis que si j’arrive à maintenir une alimentation à peu près saine, pratiquer une activité physique, prendre soin de moi et écouter mes besoins du moment, c’est déjà un bon début vers la guérison et l’épanouissement...
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