#berthe sylva
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unmechanism · 1 month ago
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also this amelia project episode made me think of how people often talk about how grim and depressing the original versions of fairytales actually are and it's interesting how that seemed perfectly appropriate and good for children to learn at a young age
and it reminded me, when I was a child, my mom used to sing me an old but pretty well known song about a kid who got beaten to death by her mother, and I used to sing along ! it's an actual song from my mother's childhood that they used to get kids to sing at summer camp in the 60's -
it's called l'enfant de la misère by Berthe Sylva, and I translated the end from french to english for you :
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so yeah, not very fun, but it did seem perfectly normal at the time and my mother never thought twice about it, tho I have to admit this is quite the uncommon experience maybe because my mother is from a slightly older generation than most people my age's parents
this is an official french folklore post ! :D
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ozkar-krapo · 2 years ago
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Mme. Berthe SYLVA
"Adieu Paris"
(ss.7" acetate. Pyral. ? / rec. 1929) [FR]
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hibiscusbabyboy · 1 year ago
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Elle aimait les fleurs, les roses surtout
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4lle4rs · 2 months ago
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Berthe Sylva - Memes Choses Memes Serments
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dixvinsblog · 8 months ago
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Pascal Depresle - Tiens ma jolie maman...
Tiens ma jolie maman,voici des roses blanches …”C’est pénible quand tu te réveilles avec une chanson en tête. Une chanson que les moins de vingt ans, et tout le reste, ce vieux truc larmoyant de Berthe Sylva, toujours d’actualité et encore accroché dans la mémoire collective de ta génération, la dernière pour elle, après elle mourra définitivement.C’est chiant surtout le samedi.Le samedi c’est le…
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karaoketracks · 8 months ago
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Frou-frou by Berthe Sylva Custom Mix Backing Track
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edgarmoser · 2 years ago
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BERTHE SYLVA
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berthe sylva - si tu reviens
1937
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shinshun-chanson-show · 4 years ago
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@Les roses blanches 白バラ
https://www.youtube.com/watch?v=cEPEWgGc47k
フランスの歌手ベルテ・シルバ(1885-1941)が1926年に歌った。少年が病気の母のために花を盗み、店員には許されるが母は亡くなった。この歌はミレイユ・マチュー、セリーヌ・ディオンなど多くの歌手が歌っているが、創唱はベルテ。 A French singer Berthe Sylva sang it in 1926.
A boy stole a white rose for her sick mother, and the shopkeeper allowed him, but his mother died.
This song was sung by many singers, like Mireille Mathieu or Celine Dion etc.
この歌はシャンソン・レアリストに分類される。これはピアフなどが歌ったパリの労働者の日常を扱ったジャンルで、エミール・ゾラの自然主義文学に触発された。
It is one of the songs of Chanson realiste, which sang daily lives of workers by Edith Piaf or the other many singers.
It was inspired by naturalistic literature by Emile Zola.
歌詞と意味
C'était un gamin, un gosse de Paris
Pour famille il n'avait que sa mère
Une pauvre fille aux grands yeux rougis
Par les chagrins et la misère
彼は子供だった パリの少年
家族は母親だけだった
大きな赤い目の
悲しみとみじめさで(赤い)
Elle aimait les fleurs, les roses surtout
Et le bambin, tous les dimanches
Lui apportait de belles roses blanches
Au lieu d'acheter des joujoux
彼女は花が好きだった 特にバラが
少年は毎週日曜に
母に白薔薇をもってきた
おもちゃを買うかわりに
La câlinant bien tendrement
Il disait en les lui donnant :
母を優しく抱く
バラをあげてこう言った
C'est aujourd'hui dimanche
Tiens, ma jolie maman
Voici des roses blanches
Toi qui les aimes tant
今日は日曜
さあ きれいなぼくのママ
白薔薇だよ
好きでしょう?
Va, quand je serai grand
J'achèterai au marchand
Toutes ses roses blanches
Pour toi, jolie maman.
大きくなったら
店で買うよ
店中の白薔薇を
あなたのために きれいな母さん
Au printemps dernier, le destin brutal
Vint frapper la blonde ouvrière
Elle tomba malade et pour l'hôpital
Le gamin vit partir sa mère
この前の春に 運命は残酷にも
金髪の労働者(母)をいためつけた
彼女は病気になって病院に入った
少年は母が(病院に)ゆくのを見た
Un matin d'avril, parmi les promeneurs
N'ayant plus un sou dans sa poche
Sur un marché, tout tremblant le pauvre mioche
Furtivement vola des fleurs
4月の朝 歩行者の中で
ポケットには1銭もなく
市場で貧しい少年は震え
こっそり花を盗んだ
La marchande l'ayant surpris
En baissant la tête il lui dit :
店員は彼を驚かせた
少年は頭を下げて言った
C'est aujourd'hui dimanche
Et j'allais voir maman
J'ai pris ces roses blanches
Elle les aime tant
今日は日曜日
ママに会いに行くところだった
ぼくはこの白薔薇を取った
ママはバラが大好きだから
Sur son petit lit blanc
Là-bas elle m'attend
J'ai pris ces roses blanches
Pour ma jolie maman.
彼女の小さな白いベッドの上
そこでママは僕を待っている
ぼくはこの白薔薇を取った
ぼくのきれいなママのために
La marchande émue, doucement lui dit :
Emporte-les, je te les donne
Elle l'embrassa et l'enfant partit
Tout rayonnant qu'on le pardonne
店員は感動してやさしく言った
持っておゆき 花はあげるよ
そして少年にキスして彼は行った
許されて輝いて
Puis à l'hôpital il vint en courant
Pour offrir les fleurs à sa mère
Mais en le voyant, tout bas une infirmière
Lui dit : tu n'as plus de maman
そして病院まで彼は走った
母に花をあげようと
でも彼を見ると看護��はささやいた
あなたのママはもういないと
Et le gamin s'agenouillant
Dit, devant le petit lit blanc :
少年はひざまづいて言った
小さな白いベッドの前で
C'est aujourd'hui dimanche
Tiens, ma jolie maman
Voici des roses blanches
Toi qui les aimais tant !
今日は日曜
さあ きれいなぼくのママ
白薔薇だよ
好きでしょう?
Et quand tu t'en iras
Au grand jardin, là-bas
Toutes ces roses blanches
Tu les emporteras.
ママがあの
大きな庭(墓場)に着いたら
白薔薇を全部
持ってゆけばいい
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wawalu · 5 years ago
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Berthe Sylva. 'Le tango des fauvettes'. [Cesare Andrea Bixio / Robert Marinio cover 1931].
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lyslily · 8 years ago
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Berthe Sylva
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apiaster-art · 3 years ago
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A tribute to my deceased grandmother. She passed away last month, and today would’ve been her birthday. She loved this old French song called Les roses blanches, by Berthe Sylva, and used to have a conure named Coco.
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dixvinsblog · 9 months ago
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On veut des noms - Jean Paul Clair (Goscinny à Grudet)
GOSCINNY René (1926-1977) : Le père d’Astérix devait certainement surveiller sa santé, puisqu’il est mort sur le vélo de test chez son cardiologue ! GOUIN Hippolyte Eugène Frédéric dit fred (1889-1959) : Chanteur français à la discographie impressionnante (200 titres chez Odéon). Il tomba amoureux de la chanteuse populaire Berthe Sylva. Au début de la guerre, ils se réfugièrent à Marseille où…
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meldaciomartyr · 6 years ago
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“ you have to hide. ”
Outlast sentence starters:
He didn’t know where Tummelt had gone, just that some alarm had started ringing and the whole base jumped into action.
In between the clanging alarms, the sounds of battle and the red flashing lights as Imperial soldiers and MTs rushed to the source of the trouble, Dave heard the prince’s name mentioned. Had those boys caused all this ruckus? He hoped not. He hoped those fellas were as far away from an Imperial base as they could get. 
Running down a hallway, the head hunter pulled up short as the sound of metal marching gave away the Imperial troops headin’ this way. Though an unlocked door and he found himself lookin’ up at the berthed airship he’d arrived here on. Well, not exactly arrive - that the Brigadier-General had marched him onto.
Think, think, think. If he could get to one of the outer walls, he stood a chance at escape before Loqi Tummelt came back. He needed to make sure none of the hunters ahd gone back to Meldacio; HQ wasn’t safe so long as Tummelt could march on it again. He needed to find Kim an’ make sure she was safe. This was an Imperial base ... but where? They were scattered across Lucis; he could be in any region. 
The door opened and Dave felt the hairs on his neck stand on end when he heard heavy footsteps. Turnin’ on the spot, he felt very naked without any kind of weapon, and Queen Sylva’s son was an imposin’ young man to be looking up at.
‘you have to hide.’ Blinkin’ dumbly, the hunter looked around for anyone else the prince could be talking to; he was the only other person in this warehouse. Was Ravus helping him? Nodding slowly, he took a step back and then another.
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“I owe ya, y’ever need our help jus’ find me.”
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rollingstonemag · 6 years ago
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Un nouvel article a été publié sur https://www.rollingstone.fr/hubert-felix-thiefaine-itw/
INTERVIEW - Hubert-Félix Thiéfaine : "Laisser venir les mots"
À l’heure où sort la somptueuse intégrale vinyle 40 ans de chansons, rencontre avec le chanteur de l’inespoir Hubert-Félix Thiéfaine, qui évoque son parcours, ses secrets de fabrication et ses influences.
Quand on lui parle de ses quarante ans de carrière, il rectifie : “Quarante ans de chansons.�� C’est aussi l’intitulé de la réédition vinyle de ses 21 albums, lives compris, entreprise en mars dernier et qui se poursuivra jusqu’en novembre, le tout agrémenté d’une tournée automnale d’une douzaine de dates. Des albums aux titres aussi bizarroïdes que l’apparition de cet escogriffe jurassien efflanqué, débarqué à Paris, un jour de 1971, avec une guitare bleue sous le bras. Grimé en clown et balançant des confettis sur le public lors de son premier spectacle intitulé “Comme un chien dans un cimetière”, célébrant les joies du joint dans son premier album, Tout corps vivant branché sur le secteur étant appelé à s’émouvoir…, affublé d’un groupe baptisé Machin, Hubert- Félix Thiéfaine n’a jamais rien fait comme les autres, à commencer par son prénom. Sans doute la – mauvaise – raison pour laquelle les médias ont longtemps boudé l’hurluberlu, pourtant capable de remplir un Bercy sans le soutien de la presse et d’aller enregistrer deux albums aux États-Unis sous la houlette de pointures comme Barry Reynolds ou Chris Spedding. Celui qui est devenu à la fois artiste maudit, héritier de Léo Ferré, rite de passage à l’adolescence pour des générations de fans pubères, chantre des substances psychotropes, chroniqueur bluesymental, champion rimbaldien des néologismes et explorateur de labyrinthes textuels, on l’aime, on le hèle ou on le laisse. Lui, imperturbable, poursuit son œuvre au noir lardée de textes énigmatiques, entre Lautréamont et la Beat Generation, mélangeant sexe, mort et rock’n’roll, latin, anglais, teuton, espingouin, espéranto, jeux de mots et énumérations chiffrées, écriture automatique et cadavres exquis façon “Sweet Amanite Phalloïde Queen”, “Copyright apéro mundi” et autres “Parano-safari en ego-trip-transit”, ce genre. De l’amour, de l’art et du cochon.
“Errer humanum est”, comme il dit. L’errance, Hubert-Félix l’a pratiquée. Des dortoirs de pensionnat aux backstages des salles de concert, des cabarets montmartrois aux Victoires de la Musique, ce baladin écorché vif broyant névroses et désespoir – lui dit “inespoir” – à coups de strophes à la crudité absconse au souffle abrupt et fiévreux. En 2011, son album Suppléments de mensonge, avec la chanson “La Ruelle des morts”, œuvre née dans le sillage d’un copinage bluesy avec Paul Personne et d’un burn-out dévastateur, lui a enfin ouvert les portes d’un public plus large – disons “normal”, à défaut de “grand”. Depuis, l’ultime Homo plebis a de nouveau sillonné l’Hexagone, pondu un autre album avec la collaboration de son fils Lucas et reçu le prix de l’académie Charles-Cros. De quoi donner envie de faire le point avec lui, à l’occasion des rééditions évoquées plus haut. Alors, heureux, Hubert ? Faut voir…
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Votre intégrale s’intitule 40 ans de chansons. Mais c’est bien plus, en réalité !
H.-F. T. : C’est vrai, il faudrait plutôt dire “quarante ans de discographie”. Car, avant même d’enregistrer quoi que ce soit, j’avais déjà écrit à peu près 75 % des chansons de mes trois premiers albums. J’ai commencé très tôt, quand j’étais en pension en cinquième, dans un petit séminaire, puis chez les jésuites, à Dole. En classe, on m’avait mis à côté d’un gars qui avait tous les disques yéyés. On a constitué un petit groupe, les Caïd Boys, avec lequel on reprenait “Kili Watch” de Johnny Hallyday, des trucs comme ça. Après, j’ai joué avec les Squelettes, mais écrit à l’anglaise, “Skelets”. On avait de vrais instruments, je travaillais la guitare planqué dans un placard, pendant les récrés. On avait droit à des leçons d’harmonium, mais la guitare, c’était interdit, il fallait se cacher. Du coup, moi qui voulais être missionnaire ou pape, je me suis dit que chanteur m’irait plutôt mieux.
C’est ce qui vous a décidé à monter à Paris ?
J’ai pris mon sac à dos et ma guitare, et je suis parti comme ça. Je suis arrivé à Paris le 17 novembre 1971, à 17 heures. J’avais un vague contact, une dame de Marseille rencontrée dans une boîte de nuit où je bossais, et qui m’avait donné le nom de son ancien mari. Je l’ai rencontré rue de la Roquette, je voyais les billets qui passaient sous les tables, j’ai compris tout de suite que je n’étais pas fait pour le milieu – enfin, pas celui-là. Première désillusion. Alors j’ai fait des petits boulots, j’ai commencé par vendre des encyclopédies. Pas facile, il faut courir plus vite que le concierge. J’ai distribué des prospectus, des échantillons de café dans les boîtes aux lettres… Je rentrais chez moi épuisé, alors j’ai décidé d’arrêter tout ça à l’automne 1973. Je faisais un peu de cabaret à l’époque, je faisais partie d’un groupe qui s’appelait Le Pétrin, une association d’acteurs, de chanteurs. On était quarante, c’était autogéré. J’ai vu que ceux qui travaillaient la journée étaient beaucoup moins bons que ceux qui ne faisaient que ça, même s’ils crevaient de faim. Il faut être complètement disponible, surtout au début, quand on écrit beaucoup. Il faut être libre 24 heures sur 24.
Les fastes de la solitude – « Je suis un peu free-lance, je vais dans tous les sens, où le vent me pousse. »
Ce qui ne vous a pas empêché de connaître des débuts plutôt chaotiques…
C’était très dur, parce que beaucoup de cabarets fermaient et d’autres trouvaient que mes chansons ne leur convenaient pas : je chantais des insanités, des trucs un peu marioles, pas assez rive gauche pour eux. Plus tard, avec le groupe Machin, j’ai décidé d’être davantage dans la provocation. J’avais un coffre de voiture plein de matériel que je balançais sur le public : un cercueil, des drapeaux, un balai à chiottes, des seaux de confettis, de carottes, de navets, de cacahuètes… J’étais adoré par les femmes de ménage ! Je pensais, et je le pense toujours, que, si on veut se faire remarquer à ses débuts, il faut y aller à fond. Déjà, mes chansons étaient tordues. L’album Autorisation de délirer, en 1979, est un bon résumé de ces spectacles. C’était aussi l’époque des débuts de Coluche…
En 1988, vous partez enregistrer deux albums aux États-Unis. Une soudaine envie de rock ?
Je faisais déjà des trucs musclés avant, Dernières balises (avant mutation), c’était presque hard rock. Disons que j’ai fait un virage. C’était un peu la fin d’une histoire avec le groupe qui m’accompagnait. J’avais envie de reprendre la direction des choses, de voyager, d’aller voir comment faisaient les Anglo- Saxons, ce qu’on pouvait leur piquer. Là, j’ai signé toutes les chansons, paroles et musiques. Le premier album, Chroniques bluesymentales, a été produit par Barry Reynolds, celui du Broken English de Marianne Faithfull. L’enregistrement a pris six mois de retard, parce qu’il tournait avec elle, une tournée mondiale qui n’en finissait pas. Il jouait aussi avec Joe Cocker, alors j’étais obligé de revenir en France faire des dates avec un groupe que je ne connaissais pas, pendant que j’enregistrais autre chose avec un autre groupe à New York…
Pensionnaire chez les jésuites, je voulais être missionnaire ou pape. Puis je me suis dit que chanteur m’irait plutôt mieux.
Quelles étaient vos références musicales ?
Mon premier choc, j’étais tout petit, c’était Berthe Sylva avec “Les Roses blanches », tout un répertoire que ma mère me chantait. C’est peut-être la raison pour laquelle j’écris des chansons si joyeuses… Sinon, pour aller vite, Dylan et les Stones. Dylan pour le rapport entre paroles et musiques. Je connaissais sa période acoustique, mais avec Blonde on Blonde j’en ai pris plein la tronche, et je l’écoute encore aujourd’hui. Les Stones, c’était pour les mêmes raisons. À l’époque, ils n’attendaient pas le mixage pour se dire : “Merde, on a oublié d’écrire le texte !” J’ai toujours été intéressé par le rapport textes/musiques, c’est comme ça que je suis tombé chez Lou Reed aussi, et dans toute la bonne musique des années 1960 et 1970.
Pas les Beatles ?
Pas trop. Le truc, c’est que je n’avais pas besoin d’acheter leurs disques, puisque ça passait toute la journée en boucle sur les radios. C’était un son qu’on était obligé de subir, un peu comme Johnny à une période. J’avais l’impression qu’on m’enlevait la liberté de l’oreille. Maintenant, je reconnais leur travail, je suis revenu vers les Beatles, mais, à l’époque, à part le Double Blanc avec “Helter Skelter”, qui m’a inspiré la chanson “Toboggan”, je n’étais pas trop branché. Par exemple, je serais incapable de dire ce qu’il y a sur Rubber Soul, alors que c’est un album fondamental des Beatles. J’aimais bien les Who et leur côté Mods, surtout Quadrophenia, que je trouvais musicalement plus large que Tommy. Moi qui ai toujours été romantique dans l’âme, c’est le genre de musique que je peux écouter facilement. Sinon, il y a Pink Floyd, l’un des premiers grands groupes que j’ai vus, au Palais des Sports de Lyon, époque Ummagumma. J’en ai gardé un souvenir phénoménal. Je les ai aimés dès le premier album. Et Soft Machine aussi, à qui je ne comprenais rien au début. Je ne comprenais rien à Hendrix non plus, même si ça n’a rien à voir. Je ne comprenais pas que Hendrix faisait du blues, parce que c’était un son tellement nouveau pour moi, j’étais tellement pris par les sonorités que j’en perdais la structure.
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Pour vous qui êtes passionné de poésie, il y avait aussi les Doors…
Oui, j’ai été foudroyé par Jim Morrison. Ses poèmes m’intéressaient parce que j’étais aussi dans une phase où j’essayais de tout déstructurer. Mais j’ai relu tout ça depuis, et je n’ai plus la même vision, je trouve que ça manquait quand même de rigueur. Il y avait moins de facilité dans les textes des chansons. Il y a des choses, comme ça, qu’on réévalue avec le recul.
Et Léo Ferré ?
Mon obsession, au début, était de ne pas faire du sous-Ferré. Je me suis battu avec ça, surtout quand je suis arrivé à Paris. Il était mon modèle, je n’arrivais pas à en sortir. C’est avec “L’Ascenseur de 22h43” que j’y suis parvenu. Un jour, j’étais au pied du Sacré-Cœur, devant un café, je me souviens d’avoir pris des notes à cet endroit-là, et ç’a été comme une illumination : j’avais fini ma chanson. En même temps, j’avais commencé une histoire, j’avais compris quelle pouvait être mon écriture, comment je pouvais créer quelque chose de nouveau. Non seulement je ne voulais pas faire du Ferré, mais je voulais changer quelque chose dans la chanson, ne pas refaire ce qui avait déjà été fait.
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Pendant des années, vous avez été férocement boudé par les médias…
Je n’ai rien fait pour ça, mais c’est vrai que je n’encourageais pas les gens qui travaillaient pour moi à aller vers les médias. Je suis plutôt un taiseux dans la vie, quelqu’un de discret. Il paraît que je suis l’un des rares à être content quand une émission où je dois paraître est annulée. Peut-être que je n’ai pas ma place parce que je suis un mec un peu bizarre, que je ne réponds pas aux attentes fixées par les normes sociales d’une époque. Je suis un peu free-lance, je vais dans tous les sens, où le vent me pousse. Ce n’est pas bon pour certaines chaînes de télé, qui vivent de la pub et n’ont pas envie de montrer aux publicitaires des mecs qui peuvent faire peur. Je pense qu’au début je devais dire des grossièretés, j’essaie de me racheter aujourd’hui.
Est-il vrai qu’à une époque on vous a dit que vous ne devriez pas avoir le droit de chanter ?
Des gens du métier, même des chanteurs connus, m’ont dit ça. Jacques Canetti, par exemple, mais il était déjà très vieux, je devais lui foutre la trouille quand je chantais “Borniol” ou “Alligators 427”…
Vous avez failli écrire pour Johnny…
Au départ, on m’avait demandé de faire pour lui une adaptation française de “Father and Son”, de Cat Stevens. Ensuite, on m’a proposé de continuer, ça m’amusait, on m’a envoyé une musique et j’ai reconnu la patte de Paul Personne. Je l’ai appelé pour lui dire qu’on allait faire la chanson ensemble. Finalement, on n’a pas été pris. Paul a été très chamboulé par ça. Moi, j’étais content du travail qu’on avait fait, alors je lui ai proposé de poursuivre l’expérience tous les deux. Il m’a envoyé un CD avec 12 titres, je me suis pris au jeu et j’ai tout écrit en douze jours et trente bouteilles de champagne. Du coup, on a enregistré ensemble un album de blues, Amicalement blues, au mois de juillet 2007. Voilà toute mon expérience Hallyday.
Le blues, c’est toute la musique que vous aimez ?
J’en ai beaucoup écouté et j’aime toujours ça. J’aime ce côté sauvage que j’espérais retrouver dans le rap – malheureusement, il s’en est éloigné. Avec le blues et ses douze putains de mesures, on va au bout du monde, on peut écrire ce qu’on veut, on peut raconter des histoires. Pour un auteur de chansons, c’est super. Pour moi qui ne suis pas un immense guitariste, il suffit d’enchaîner les trois accords au bon moment, et ça fonctionne. On peut laisser les musiciens évoluer derrière, faire des solos, tout ce que j’aime dans la musique. Dès le départ, mon parti était de faire place à l’ouverture, de refuser les ghettos. Donc, rock mais aussi ballades, même un peu de free jazz si on en a envie.
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C’est pour cela que vous travaillez avec des compositeurs comme Arman Méliès ou JP Nataf ?
Toujours selon ce principe d’ouverture, oui. J’ai écrit de jolies mélodies, je continue de composer, mais j’ai envie d’autres musiques sur mes textes, pour le plaisir. Parfois, j’entends autre chose que ce qu’ils me proposent, alors on discute, on corrige… J’adore déchiffrer les partitions des autres.
Aujourd’hui que vous remportez un large succès, ne craignez-vous pas que les fans de la première heure se sentent dépossédés ?
Je peux comprendre, mais je n’y suis pour rien. Je ne m’expose pas plus qu’avant. Je m’expose surtout sur scène, j’ai toujours fait ça. Quand j’ai fini de jouer, je rentre chez moi. Je vis près d’une forêt, je rencontre très peu de gens. Et je ne suis pas grand public. Je peux descendre dans la rue, il n’y aura pas d’attroupement. Aujourd’hui, il y a toujours une partie du public de mes débuts, et aussi leurs enfants, voire leurs petits-enfants.
On dit parfois de votre écriture qu’elle est énigmatique, voire hermétique. Qu’en pensez-vous ?
À la fin de l’adolescence, j’hésitais entre écrire des poèmes ou des romans, faire de la peinture, de la photo, du théâtre, de la chanson. Il m’a fallu essayer tout ça pour com- prendre que ce qui m’allait le mieux, ce qui marquait le plus les autres, c’était mes chansons. J’ai basculé dans la chanson, mais en emportant avec moi tout ce que j’avais fait à côté. Par exemple, j’ai donné à quelques chansons les titres de certaines de mes toiles. Aujourd’hui, je cherche toujours, ce n’est jamais abouti. Les poètes que je préfère disent qu’il faut laisser les mots venir, que ce n’est pas à nous d’aller les chercher. Il faut laisser les mots se débrouiller.
Propos recueillis par Philippe Barbot
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edgarmoser · 2 years ago
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berthe sylva et fred gouin - ferme tes jolis yeux
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robertmoineau · 3 years ago
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La légende des flots bleus jouée et chantée par Moineau au piano.
Et voici La légende des flôts bleus extraite du répertoire de Berthe Sylva - C'est une création de Dalbret en 1914. Voici l'enregistrement public réalisé par la Radio Suisse Romande en 1986 à Lausanne. www.moineau.ch
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