#attrape le
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fidjiefidjie · 4 months ago
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😁 Humour du jour 🤣
Attrape-le ! 👶
👋 Bel après-midi
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luma-az · 1 year ago
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Flirt
Défi d’écriture 30 jours pour écrire, 6 août 
Thème : papillon/chat GPT
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« C’est l’ef-fet pa-pi-llon… »
La radio passe une chanson de Benabar. C’est un chanteur que j’aime bien. Je vais le prendre pour un bon signe. J’ai besoin de toute l’aide disponible : si les dieux, les anges gardiens ou tout le folklore qui peuple les cieux décident de se mettre de mon coté, ça me va.
Je reste concentré sur mon message. Il doit être parfait. Et je sais que je suis particulièrement nul à ça. Donc j’ai fait appel à une autre aide, plus concrète. Non, pas un ami, ou plutôt un ami dans le même style que quand on dit que Google est ton ami. J’ai ouvert Chat GPT. Et je viens de passer une demi-heure à lui expliquer la situation.
« Petites causes, grandes conséquences… »
C’est que le cas est grave, et compliqué. Ma relation avec Milène pourrait être le centre de ma vie, le point culminant de mon existence. Si cette relation existait. Ce qui est délicat. Pour tout un tas de raisons que j’ai eu bien du mal à faire comprendre à l’IA. Mais ça y est, il a l’air d’avoir saisi l’enjeu. Il me dit :
Vous voulez formuler votre message de manière romantique, sans sous-entendu qui serait mal interprété. Ai-je bien compris votre requête ?
C’est le mieux que je puisse obtenir, alors je réponds oui et je lui envoie le premier jet de mon message. Quelque chose de très simple : quelques compliments et une demande pleine d’espoir de faire davantage connaissance. Il me faut simplement un petit coup de pouce pour lui donner un peu plus d’allure. Me démarquer du lot.
Chat GPT réfléchit.
« Pourtant joli comme expression… »
Il répond, et sa formulation est parfaite. Exactement ce que je voulais ! Comme si un condensé de tous les écrivains romantiques des deux derniers siècles s’était penché sur mon cas ! Non, il ne faut pas prendre le temps de réfléchir, ni d’hésiter, sinon je ne le ferai jamais : j’envoie !
« Petites causes… dégâts immenses. »
Sa réponse est immédiate. Parfaite. Elégante. Fleurie. Charmante.
Et je n’ai aucune idée de si elle dit oui ou non.
Je regarde Chat GPT sur mon écran.
Il connaitra la solution à ce problème, non ?
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insecateur · 1 year ago
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LE MONDE CHANGE TOUT AUTOUR DE NOUS TOULOULOUTOUTOULOU
LE MONDE CHANGE ET DEVIENT FLOU TOULOULOUTOUTOULOU
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jules-and-company · 2 years ago
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yeah this is soul-crushing actually
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lolochaponnay · 3 months ago
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C'est une femme qui va chez le dentiste. Au moment où le dentiste s'approche du fauteuil pour commencer son travail, elle lui attrape les testicules au travers de ses vêtements ! Le dentiste lui dit : - Wow! Madame, vous êtes en train de me serrer les parties. La femme lui répond : - Oui. Et maintenant, nous allons être prudents et tenter de ne pas nous faire mal, ni l'un, ni l'autre. D'accord ?
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louderfade · 1 year ago
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voyantchetan · 2 years ago
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youtube
C'est le seul et l'unique voyant capable de réussir là oû les autres ont échoués, car il est issu d'une grande lignée de marabout africain serieux reconnu pour ses prouesses, ses forces spirituelles et sa grande puissance dans les rituels d'amour, protections, affection, envoûtement, désenvoûtement, purification et biens d'autres choses.
CONTACT DU MEDIUM CHETAN
Appel/Whatsapp: (+229) 98196878
https://magams.com/
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https://fairerevenirsonexparlapensee.wordpress.com/
https://youtu.be/3uPb8OXSHUU
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greedandenby · 5 months ago
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Transcript of all the French dialogue in Interview with the Vampire S2 E03 "No Pain".
You asked, yours Frenchly delivered. Bonne lecture ! (long-ass post incoming)
(did not use timestamps as these may vary, but rather scene descriptions)
Armand’s Children of Darkness:
Coven vampire: La mort punira toute infraction de la première et de la cinquième des grandes lois.
Armand sees Lestat at the theatre (performing Marivaux’s Le Triomphe de l’amour):
Lestat (as Arlequin): Ah ! Vous êtes donc des femmes !… (vous êtes deux) friponnes !… et par-dessus le marché, un honnête homme !...
Armand: Tu es le bâtard de Magnus. Je sais que tu peux m’entendre, mon enfant.
Lestat: Qui m’appelle « enfant » ?
Armand: Il est mort, n’est-ce pas ? Je peux prendre soin de toi. Je peux t’apprendre ce qu’il ne t’a pas appris. Viens à moi.
Lestat (as Arlequin): Mais de quoi s’agit-il, mes libérales dames ?
Armand: Viens à moi.
Lestat (as Arlequin): Encore plus honnête.
Armand confronts Lestat and Nicolas:
Armand (to the coven vampires): À la maison.
Coven vampires: Oui, maître. Désolés, maître.
Lestat (to Nicolas): Tu es si distrayant dans la fosse que je ne me rappelle plus du texte.
Nicolas: Je ne peux pas lire mes notes quand j’entends tes pieds sur le plancher�� Nous allons nous faire attraper.
Lestat: Je l’espère… Entends-tu cela ?
Nicolas: Par-dessus tes incessantes divagations ? Comment pourrais-je entendre quoi que ce soit ?... Qu’est-ce ?
Lestat: Là… Quelqu’un me regarde.
Nicolas: Tu es toujours au centre de l’attention.
Lestat: Il pense que je ne sais pas qu’il est là.
Nicolas: Est-ce encore de la poésie ?... Viens plus près de mon oreille. Je peux seulement comprendre quand tu t’approches.
Lestat: En pardessus.
Armand: Gardes-tu ce garçon comme aide-mémoire ?
Nicolas: Lestat, connais-tu ce gitan ?
Armand: La solitude que tu ressens, il ne l’atteindra jamais. Sois avec les tiens.
[Side note: they translated « the loneliness you feel, he will not reach it » for « atteindra », but i think Armand is actually saying « il ne l’éteindra jamais », in the sense of « he will not extinguish it ». It makes a LOT more sense.]
Lestat: Et abandonner mon gilet à carreaux ? Mon col jabot ? Vivre comme une larve ?
Nicolas: Lestat, que se passe-t-il ?
Lestat: Rien. Il n’est rien… Bonne nuit, homme étrange !
Armand: Lestat ! Là !
Nicolas: Lestat ?
Lestat: Nicki !
Armand: Tu ne lui as pas révélé ta vraie nature, n’est-ce pas ?
Lestat: Quel est ce pouvoir ?... Je n’ai pas ce pouvoir !
Armand: Mais tu l’auras. Tu as le sang de Magnus. Tu gâches ton potentiel en menant cette vie-là.
Lestat: Relâche-le ! Relâche-le !!!
Armand: Et voici un buveur de sang !
Lestat: Qui es-tu ?
Armand: Je suis Armand. Je suis le chef de ton clan.
Lestat: Nicki !
Armand: Ramène ton gilet chez les larves, veux-tu ?
Lestat confronts the Children of Darkness:
Armand: Je suis heureux que tu sois venu. Il est sain et sauf.
Lestat: Il est saigné. Il ne se réveille pas… Est-ce si amusant de vivre dans une telle saleté et la puanteur ?
Coven vampire: Nous devons servir Dieu au travers de Satan et au travers d’Armand.
Lestat: Ah… Une trinité crottée.
Coven vampire: Tu vas attirer la colère de Dieu sur nous avec tes péchés !
Lestat: Qui sont ?
Coven vampire: Tu vis parmi les mortels ! Tu marches dans le temple de Dieu !
Lestat: Il parle de l’homme triste avec les mains clouées ? Ah… Bien. C’est un arbre tombé. Raboté simplement pour les simples d’esprit. Du même arbre, on fit le pied d’une table et, là, une flûte ! Rampez hors de cette prison qu’il bâtit pour vous… Dieu… Satan… Armand… Est-ce vrai ? Hm ? Nous sommes les Dieux. Vous êtes les Dieux !
Lestat visits Armand:
Lestat: Que s’est-il passé ?
Armand: Je pourrais parler jusqu’à la fin du monde sans jamais te dire tout ce que tu as détruit ici.
Lestat: Nous sommes seuls. Satan ne nous écoute pas… Comment transformes-tu l’air en feu ? Comment bouges-tu des objets par la simple force de ton esprit ?
Armand: Demande-t-il, tout en dansant dans les cendres… Tu as fait de ton Nicolas l’un des nôtres ? Est-ce que le garçon a accepté le don ?... Trop fragile. J’aurais pu te prévenir.
Lestat: Il s’en remettra.
Armand: Certainement pas.
Lestat: J’ai une idée.
Lestat performs for Armand at the theatre (again, Le Triomphe de l’amour) :
Lestat (as Arlequin): Oh ! Mes mignonnes, avant que de vous en aller, il faudra bien, s’il vous plaît, que nous…
(As Lestat) Ils viennent accompagnés, séduits dans un élan collectif. Ils rient ensemble, pleurent ensemble.
Armand: Qu’est-ce, pour un vampire ?
Lestat: Une opportunité. Hamlet est mort sous les coups d’une lame empoisonnée, mais l’acteur qui gît sous leurs yeux respire encore. Dans ce temple, croire protège. Annonce que tu es un vampire. Bois le sang à la vue de tous. Mets en scène les rituels de ton clan, pas depuis les égouts mais depuis le premier balcon.
Armand: Je n’ai pas de clan. Tu m’en as privé.
Lestat: Au contraire, maître.
(as Arlequin): Je n’ai encore qu’un commencement d’envie de n’en plus faire.
Outside the theatre:
… assouvir vos cruelles envies au théâtre des vampires !
At the theatre performance:
Victim: J’ai tant d’années ! Tant d’années !
Theatre vampire: Des années ? La mort ne respecte pas l’âge !
Armand: Regarde comme ils sont immobiles. Ils croient vraiment que c’est une pièce de théâtre. Des clous sur une porte à Wittenberg. Tu as mené une réforme, Lestat.
Lestat: Nous l’avons fait ensemble.
Armand: Tu fais une meilleure Mort.
Lestat: La faux fait tout le travail.
Armand: Après une centaine de nuits ici, tu t’ennuies déjà ?
Lestat: Seulement avec le jeu d’acteur… Allons-y.
Armand: Ici ? Maintenant ?
Lestat: C’est une loge spacieuse.
Armand: Il nous observe.
Lestat: Il devrait regarder sa partition.
Armand: Lestat… Je t’aime.
Lestat: Oui… Je t’aime aussi.
Aaaand that's it (for now), folks! Will do subsequent episodes if there's more French in them (more likely than not!). Bisous !
Episode 2 here
Episode 4 here
Tagging the peeps who requested: @nalyra-dreaming @indelicateink @chicalepidoptera @zailafaneez
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willcmsv · 3 months ago
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Soft Launch - Alain Laubrac x Fem Reader (FR)
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The story that follows is in French for my French Voltaire High's fans, English version is posted there!
Requested by @babydeersblog
Synopsis: Alain et toi aviez fait connaissance au début de l’année et aviez été associé à plusieurs travaux de groupes, ce qui a permis de faire évoluer votre relation au fur et à mesure. Cependant, après avoir été moqué lorsque tu as avoué des sentiments à un garçon, tu as décidé de les garder pour toi et de ne plus faire transparaître des traces d’amour. Mais Alain te fait malheureusement ressentir quelque chose que tu aimerais découvrir davantage.
Warnings: petits changements dans l'histoire de base.
Notes: n’hésitez pas à me recommander des idées de oneshots — j’écris en anglais et français!
Depuis le début de l’année, Alain et toi vous échangez des mots durant vos heures de cours. Tu as l’habitude de lui faire des petits dessins pendant qu’il t’écrit des citations ou des farces, dépendant de son humeur. Depuis son combat avec Joseph il y a quelques mois, tu es devenue la sorte d’ange gardien d’Alain, tu l’empêches de déraper et tu le défends lorsque tu en as l’occasion devant Joseph et ses amis.
Cependant, depuis ces dernières semaines, Joseph ne peut s’empêcher de vous taquiner en rappelant comment vous êtes proches et en assumant que vous vous aimez comme si cela était un jeu. Mais Joseph était comme ça. Tout était drôle pour lui et tout n’était pas grave.
Lorsque tu rentres à la maison les week-ends, tu as le droit à l'interrogatoire privé de ton frère Jean-Pierre, comme si les questions bidons de Joseph ne suffisaient pas. Pour Jean-Pierre, tu étais et resteras toujours sa petite sœur qu'il doit chérir et protéger. Il a arrêté de te voir grandir à l'âge de neuf ans.
"C'est qui Alain ?" Demanda Jean-Pierre la seconde où tu déposas ton pied à l'intérieur de ta maison.
"Un ami. Question suivante ?" Tu répondis.
Jean-Pierre fronça les sourcils. Pour lui, hors de question que tu sortes avec un garçon. Simone lui avait rappelé plusieurs fois que tu avais dix-sept ans et que tu étais assez grande pour avoir un copain, mais il était têtu et ne voulait rien savoir concernant ce sujet.
"Apparemment non, ce n'est pas ce que Joseph prétend dire."
"Joseph ! Tu le crois vraiment lui ?! C'est un idiot et il aime lancer des rumeurs sur tout ce qui bouge. Je te croyais plus intelligent…" Tu affirmas en attrapant un verre que tu remplis soigneusement d'eau.
Après ton échange avec ton frère, tu te dirigeas vers ta chambre et découvre une lettre déposée sur ton lit. Elle est signée A.L.
Tu as reconnu tout de suite l'écriture de l'expéditeur et ses phrases toujours si originales que captivantes. Tu ne pus t'empêcher de sourire à chacune de ses lettres, à chacun de ses mots, de ses actions. Mais bien que cela devrait te rendre heureuse, au contraire, cela t'angoissait.
Chaque soir avant de dormir, tu réfléchissais à ce que tu voulais vraiment. Tu avais deux choix qui se présentaient à toi : lui avouer tes sentiments et risquer de te faire humilier comme auparavant, ou les garder secrets et peut-être perdre l'amour de ta vie.
L'amour de ta vie, c'est peut-être un grand mot.
Le lundi matin, après avoir quitté ton domicile, tu arrivas au lycée un peu plus tôt. Tu espérais surtout voir Alain.
"Matinale." Une voix masculine t'interpella.
Sans même te retourner, tu pus reconnaitre cette voix entre cents, même si ce n'était pas réjouissant pour toi.
"Joseph, qu'est-ce que tu me veux encore ?"
"Qu'est-ce que je te veux ? Qu'est-ce que tu me veux plutôt."
Tu leva ton sourcil, lançant inconsciemment un regard noir à Joseph.
"Même si le lycée ne me connait pas encore sous ce nom, je suis ravi de me présenter, Joseph le Cupidon." Il se baissa en mimant une révérence.
"Joseph le quoi ?!" Tu pouffas de rire à cette nouvelle imprévisible. "Tu te moques de moi, c'est ça ?"
"Est-ce que j'en ai l'air ?"
Mon sourire s'effaça immédiatement de mon visage lorsque je compris qu'en effet, il était complètement sérieux. Mais Joseph, sérieux ou non, n'est pas quelqu'un de confiance.
"Va te chercher un autre client." Tu répondis en tournant les talons.
"Tu n'as pas envie de savoir ce que ton cher Alain pense de toi ?" Un sourire narquois se forma sur les lèvres du blond.
"Pas forcément, et sûrement pas grâce à ton aide." Tu déclares.
"C’est dommage, je connais beaucoup de choses à son sujet et des choses qui pourraient t’intéresser-" Joseph s’arrêta dans sa phrase lorsque Alain arriva.
"Ça va Y/n ? Joseph…" Alain lança un coup d’œil confus à Joseph. "On peut déjà se préparer à aller en cours, t’en dis quoi ?"
Tu acquiesces et tous les deux partirent jusque dans les couloirs. Alain s’adossa au mur.
"Si Joseph t’embête, dis-le-moi."
"C’est Joseph, il est comme ça." Tu déclares.
Alain baissa son regard, comme s'il était contrarié, et contrarié par ce qui venait de se passer.
Lors du premier cours de la journée, tu ne pouvais t’empêcher de jeter de nombreux coups d’œil à Alain qui paraissait tellement concentré sur le cours. Tu étais aussi concentrée sur lui que lui sur son cours que tu ne te rendais pas compte que son regard était maintenant tourné vers toi.
Ses yeux bleus étaient encrés sur toi. Il ne bougea même pas lorsque ton regard rencontra le sien. Tes joues prirent soudainement une teinte de rose pendant qu’un sourire narquois se dessina sur le visage d’Alain.
À la sortie des cours, tu croises à nouveau la route de Joseph qui te supplia de t’accompagner jusqu’à chez toi puisque vous habitez près l’un de l’autre.
Alain, qui marchait quelques mètres plus loin, a pu apercevoir ta silhouette et celle de Joseph marcher côte à côte. Il ne put s’empêcher de ressentir de la jalousie. Pourquoi Joseph était-il toujours obligé d’être avec toi alors qu’il rêvait seulement d’être à sa place.
***
Le lendemain, Alain et toi aviez un travail de science à terminer, un travail qui t’obligeait à travailler pendant une durée indéfinie avec lui. Tu te réjouissais déjà d’avance de te retrouver avec lui, mais bizarrement, tu ressentais de la pression, comme si cela allait mal se passer.
Tu marches rapidement vers la salle de science en apercevant Alain qui était déjà assis sur une chaise au fond de la salle.
"Je suis en retard ?" Tu demandas.
"On va plutôt dire que je suis en avance." Alain te sourit avant de te tirer une chaise.
Le travail avança plus rapidement que prévu, tous les deux étiez concentrés, mais prenaient quelques poses afin de discuter de choses plus divertissantes et amusantes que les cours de sciences.
"Toi et Joseph, il y a…" Alain commença.
Tu ��carquillas les yeux avant de répondre.
"Non, non ! C’est seulement un ami, il ne m’intéresse pas." Tu t’empressas de répondre.
Alain lança un coup d’œil à son cahier sans dire un mot, comme si ta réponse ne lui convenait pas.
Ses doigts tenaient fortement son crayon avec lequel il gribouillait dans le coin de son cahier.
Tes yeux parcouraient tout son visage, de ses boucles brunes jusqu'aux courbes fines de sa mâchoire.
"Ça ne va pas ?" Tu demandas finalement.
Les yeux d’Alain se fixèrent une nouvelle fois sur toi. Ils descendirent jusqu’à tes lèvres avant de remonter à tes yeux. Bien qu’il ne parlait pas, son regard en dévoilait tellement plus.
Tes battements de cœur s’accélèrent et tes lèvres te démangeaient de l’envie de l’embrasser.
Son visage se rapprocha doucement du tien, ton cœur manqua presque un battement.
"Ça bosse dur ?" Une voix masculine lâcha.
Alain et toi vous retournez en un sursaut avant d’apercevoir Joseph dans l’embrasure de la porte. Il te souriait de manière espiègle comme s'il avait fait ça exprès. Et tu étais sûre que c’était le cas.
"Je vais te laisser, Y/n. On se remet en commun demain." Alain remballa ses affaires et te lança un bref sourire avant de s’en aller, frôlant légèrement Joseph.
"Ça t’amuse ?!" Tu déclares.
"J’ai cru que tu n’étais pas intéressée ?" Un sourire narquois apparut sur les lèvres de Joseph.
***
L'après-midi, tu t'étais rendue à l'infirmerie pour prendre des médicaments pour soigner ton mal de ventre irrépressible. Avant que tu puisses à nouveau enfiler ton gilet, la porte s'ouvrit sur Alain.
"Hey..."
"Je- Je ne pensais pas voir quelqu'un ici à cette heure." Il affirma.
Son nez saignait légèrement et tu pouvais remarquer du sang sur ses phalanges.
"Tu t'es battu ?" Tu demandas directement.
Il ne répondit pas, ses lèvres se pincèrent et il détourna le regard. Des fois, le silence est plus fort que les mots.
Tu mouillas un coton avant d'attraper doucement sa main pour la désinfecter.
"C'était pas moi… Je n'ai pas commencé." Il murmura.
"C'est trop simple de dire ça à chaque fois, Alain."
Il inspira et expira un 'oui' silencieux et serra les dents lorsque tu appuyais sur sa plaie.
La proximité entre vous deux te permettait d'entendre les battements de son cœur et de sentir son regard sur toi pendant que tu désinfectais soigneusement sa blessure.
En déposant le coton sur la table à côté de vous, tu sentis la main immobile d'Alain frôler légèrement ta cuisse lorsque tu te déplaças.
Tu mordilles ta lèvre pour dissimuler ta préoccupation. Chacun de ses mouvements, de ses regards ou de ses mots te procurait toujours une sensation qui était impossible à décrire.
Il était devenu de plus en plus compliqué pour toi d'assumer tes sentiments sans toujours imaginer le pire. Cependant, tu voulais que ça marche avec Alain. Tu sentais toujours des papillons dans ton ventre lorsque tu le voyais te sourire dans la cour, ou lorsqu'il dissimulait des lettres dans ton sac. Sans compter les fois où tu pouvais croiser son chemin, comme dans l'infirmerie par exemple.
Tout te menait à lui et tu ressentais quelque chose de différent, quelque chose de captivant.
***
Le lendemain, après la fin des cours, Alain t’avait invité pour faire un tour en ville. Au début, vous marchiez en silence. Tes interactions avec lui n’étaient jamais aussi gênantes, et l’ambiance était presque pesante actuellement.
"Désolée pour hier…"
Alain tourna sa tête, presque étonné que tu t’excuses.
"Ce n’est pas ta faute." Il répondit brièvement.
Tu te mordais les lèvres, tu ne savais pas comment rendre l’ambiance plus joyeuse ou seulement moins morbide.
"Joseph est-" Tu commences avant de te faire interrompre par Alain.
"C’est toujours Joseph, Y/n. Sauf que Joseph prend un malin plaisir à t'embêter, je le remarque très bien. Il faut que tu l'ignores, parce qu'il ne va pas s'arrêter si rapidement. Alors arrange toi pour qu’il arrête, ou je vais m’en occuper moi-même."
Lorsqu’il finit de s’exprimer, tu n'as pu t’empêcher de sortir un court ‘non’ de ta bouche. Tu ne voulais pas qu’ils s’en prennent aux mains comme toujours.
Tu attrapes son bras pour le pousser légèrement vers toi. Soit tu attendais et tu risquais peut-être que la situation dégénère ou se finisse autrement que prévu, soit tu prenais ton courage à deux mains.
Alain te regardait de nouveau avec un regard rempli de désir. Tu ne savais pas ce que ce regard voulait exactement dire, mais bien que tu ne veuilles pas te tourner des films, il n’était en aucun cas amical.
"J’aimerais t’avoir à moi pour une fois… pour pouvoir agir sans que quelqu’un me coupe à chaque fois…" Alain affirma.
Vous arrivez dans une petite ruelle. Vous marchez de plus en plus lentement et vos corps se rapprochaient au fur et à mesure que vous avancez, jusqu'à ce que vos mains se frôlèrent à plusieurs reprises.
Vos deux regards se croisèrent lorsque vous sentez la main de l’autre. Alain s’avança devant toi et s’arrêta soudainement, ce qui mena à ton arrêt à toi aussi.
"Y/n, j'aimerais tellement que tu sois plus confiante, tu es jolie et intelligente. Ne te cache pas et ne te laisse pas marcher dessus par qui que ce soit."
Tes sourcils se levèrent lorsque tu entendis ses mots. Tes joues devinrent immédiatement rouges malgré le fait que tu essayais de les cacher.
Alain se pencha lentement vers toi, sa main se tendait vers ton bras. Il n’osait pas la poser autre part et attendait surtout une réponse de ta part pour le faire. Ses yeux se baissèrent de nouveau vers tes lèvres. Cependant, cette fois-ci, il ne détourna pas le regard. Malgré l’hésitation, il posa enfin ses lèvres sur les tiennes et tu répondis immédiatement au baiser. Ses lèvres douces s’appuyèrent contre les tiennes et bougeaient à la même allure que les tiennes.
Quelques secondes plus tard, vous reculez tous les deux vos visages et vous regardèrent dans les yeux avant qu’Alain t’affiche un sourire doux.
"Je n’aurais pas pensé faire ça ici… mais c’est même mieux." Il sourit et posa enfin une main sur ta taille.
Tu fus prise par les émotions et atteins à nouveau ses lèvres pour l’embrasser. Il appuya fermement sur ta taille en même temps que ses lèvres s’enfoncèrent dans les tiennes.
Sa respiration chaude soufflait contre ta peau et tu la sentais s’accélérer doucement.
Tu sentis ses lèvres former un sourire contre les tiennes et tu ne pus t'empêcher de sourire à ton tour.
De nouveau, tu sentais comme une sensation de flottement dans ton estomac. Sa main qui caressait tendrement ta taille et les mouvements de vos lèvres les unes contre les autres ne faisaient qu'empirer ton cas.
Cependant, ce que tu ne pouvais pas savoir était que du côté d'Alain, des tonnes d'émotions et de sensations envahissaient également son corps et faisait palpiter son cœur en rythme avec les battements du tien.
1758 mots.
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wheresmypencil · 24 days ago
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✨ The Fall 2024 shop update is coming this Sunday October 13th at 6 p.m. (Paris time).
👉 The update will include the long-awaited floral gaming mouse pad, a small new collection of handpainted cats, restock on tiger and pigeon earrings, a few pigeon pins (including the very small one), a new greeting card, brand new pigeon fridge magnets and restock on the pigeon keychains!
👉All handmade pieces are available in limited quantities. You’d better be quick to catch your favorite one before it’s gone! Please understand that I won’t accept any reservations.
👉 My patrons will get access to the shop update 30 minutes before the public opening along with a single-use 10% off coupon code. You can join the Patreon crew before Sunday if you don’t want to miss a piece!
👉Unfortunately due to the very high shipping fee price for international orders, I had to turn off my usual Free Shipping above 70€ discount, thanks for understanding 🙏
🎉 See you on Sunday! 🎉 maylee.shop ✨La mise à jour de l’automne arrive ce dimanche 13 octobre à 18 heures (heure de Paris).
👉 La mise à jour comprendra le grand tapis de souris floral (enfin!), une petite collection de chats, du restock sur les boucles d’oreilles tigres et pigeon, quelques pin’s pigeon (dont le tout petit pigeon), une nouvelle carte de voeux, des nouveaux magnets pigeons et un restock sur les porte-clés pigeon !
👉Toutes les pièces faites main sont disponibles en quantité limitée. Je vous conseille d'être rapide et de ne pas rater l’heure d’ouverture de la boutique pour attraper votre préféré avant qu'il ne disparaisse. Attention, je n'accepterai aucune réservation en avance !
👉 Mes patrons auront accès à la mise à jour de la boutique 30 minutes avant l'ouverture publique ainsi qu’un coupon à usage unique de 10% sur la boutique. Il est encore possible de rejoindre l'équipe Patreon avant dimanche si vous ne voulez pas manquer une pièce !
👉 Les frais d’expédition du tapis de souris sont malheureusement trop élevés pour proposer les frais de ports gratuits au delà de 70€ comme je le fais d’habitude, merci de votre compréhension 🙏
🎉 À dimanche ! 🎉
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walidgoldpreppy · 1 month ago
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Good Golden morning for Anthony
The next morning, at exactly 7am, Anthony is woken from his sleep by a notification on his phone. A message from Waltergold containing a video. Still half asleep, he unlocks his phone and opens the video. The screen flickers with a strange mix of white and Gold lights, hypnotic. The soundtrack, a low, repetitive melody, fills his ears as he instinctively puts on his headphones.
He hesitates for a moment. He knows the video is an hour long, but he can't help but stare at the screen, fascinated by the Golden sparkles dancing before him. "It's just a video," he tells himself. Yet something about the flicker captivates him more than he would like. Gradually, his eyelids become heavy, and his mind blurs, as if he's dissolving into the Golden flow.
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Lorsqu’il cligne enfin des yeux, une heure s’est écoulée sans qu’il ne s’en aperçoive. Il regarde l’horloge de son téléphone, incrédule. Il est 8h15. « Merde, je suis en retard ! » Son cœur s’emballe. Il sursaute, se précipite vers la salle de bain. Sous la douche, une pensée étrange lui traverse l’esprit. Il se souvient d’un détail presque oublié ; lors de son entretien d’embauche, son patron avait évoqué un code vestimentaire au travail. À l’époque, Anthony n’y avait pas prêté attention, préférant ses vêtements décontractés. Mais aujourd’hui, pour une raison qu’il n’arrive pas à expliquer, cette règle lui paraît soudain indispensable.
En sortant de la douche, ses mains s'attardent plus longtemps que d'habitude sur son visage, son menton, ses cheveux. Il se sent étrangement préoccupé par son apparence. Il ouvre son placard et, au lieu de prendre sa tenue décontractée habituelle, il se retrouve à chercher des vêtements plus formels. Son esprit est embrumé, mais une certitude émerge : il doit se conformer. C'est comme si une voix intérieure lui disait que suivre les règles est la seule option.
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Il sort une chemise en coton blanc immaculé. La matière est douce, presque soyeuse sous ses doigts. Il la fait glisser sur son torse, ajustant chaque bouton avec une précision méticuleuse. Puis, il attrape un pantalon gris anthracite, en laine légère. Il ne se souvient même plus pourquoi il a ce pantalon, mais il le trouve parfait aujourd'hui. Enfilant de fines chaussettes noires et des chaussures de ville en cuir noir brillant, il est surpris par la sensation du cuir sur sa peau, raide et structurée, à l'opposé du confort de ses baskets habituelles.
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Devant le miroir, il hésite avant d’ajouter une cravate bleu marine, à peine texturée. Il l’enroule autour de son cou, serrant le nœud avec une précision surprenante pour quelqu’un qui en a à peine porté une. La soie de la cravate glisse doucement entre ses doigts, et il ajuste le nœud jusqu’à ce qu’il soit parfaitement centré et serré. Un dernier détail saute aux yeux : ses cheveux. Il ramasse un pot de gel qui traînait dans son tiroir, se demandant brièvement pourquoi il fait ça, puis l’applique généreusement, en peignant ses cheveux sur le côté avec une raie parfaitement visible. Le gel brille à la lumière, fixant ses cheveux impeccablement. En voyant son reflet, il se sent à la fois étrangement satisfait et troublé. Pourquoi cette obsession soudaine ?
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As he leaves for the office, a feeling of absolute control washes over him. The tight, well-fitting clothes reinforce a sense of discipline he has never felt before. The wool of the pants gently rubs against his legs with each step, the collar of his shirt is slightly tight around his neck, and the knot of his tie exerts a constant, almost reassuring pressure.
At the office, reactions are quick to come. As soon as he walks through the door, his colleagues look up, surprised. This sudden change in style does not go unnoticed.
“Wow, Anthony, this is the first time I’ve seen you dressed so smartly!” exclaims one of his colleagues.
“Do you have an interview with the bosses or something?” jokes another.
Anthony sketches an awkward smile, his cheeks slightly red, not really knowing what to say. He shrugs, mumbling something unintelligible about a “change of mood”. But that’s not the real reason. He knows it. There’s this inner voice, this impulse that pushed him to put on these formal clothes. He has a hard time understanding it, but it’s there, still echoing in his head.
Throughout the day, he receives compliments on his appearance. He finds himself enjoying the admiring glances. Yet, every chance he gets near a mirror, he can’t help but check his hair, running his hand through the gel to make sure his parting is still well defined. His tie knot becomes a silent obsession, which he adjusts constantly, even when no one is looking.
Despite the remarks and questions, Anthony easily focuses on his work. His thoughts also often drift to that morning video, to that strange feeling of obedience that now seems anchored in him. A part of him still resists, trying to understand what is happening, but another part, deeper, feels good in this new version of himself, more disciplined, more compliant.
The day finally ends. Anthony quickly greets his colleagues, escaping their curious glances, and goes home. He breathes a sigh of relief as he closes the door to his apartment behind him, but even at home, he cannot get rid of this strange feeling of discomfort and satisfaction mixed together.
(End of Part 3)
(Part 2)
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lisaalmeida · 10 months ago
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« Ma philosophie, c’est le combat.
Se battre, ne pas se relâcher. S’engager. Tout faire. Et aussi les plaisirs simples. Les petits bonheurs du jour. Savoir les attraper. Et les garder. »
Le cri de la mouette. Emmanuel Laborit.
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lounesdarbois · 4 months ago
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À chaque épreuve politique rencontrée depuis 25 ans ces gens-là ont fait montre d'une indifférence, d'une ingratitude, d'une déloyauté envers le peuple qui les a accueilli jamais mieux illustrées qu'en cette photo. Le patriotisme qu'ils affichent est un masque de farce et attrape.
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sloubs · 27 days ago
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lionel de gaunes dans le livre 5 : "imaginez pendant deux secondes....que l'épée ne soit pas retirée pendant dix ans...ou plus..."
astier espèce de petit CON il l'avait prévu dès le début ces dix années de mort là ????????je vais lui attraper la peau du cul vrmt
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your-local-baguette · 1 year ago
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Sweethearts, a julian loki oneshot.
Part 2 took a while but it's here!
The young prodigy waited patiently for his train, the cold reddening his cheeks. His hands rubbed together, the lack of gloves made him shiver. His eyes observed the small and elegant snowflakes falling one by one on the ground.
Brrrrr
He shook his head a little, his attention turned towards a woman who was giggling slightly. She handed him a pair of handmade mittens" prend-les, tu vas attraper froid" she said in between her soft laughter. His eyes could not leave her facial features, she looked so ethereal in the winter aethestic of the train station. She looked straight out of fantasy book, her long wavy and silky ( hair color ) flowing with the wind( n/a if you're bald im sorry ). Her plump lips curved upwards and her eyes. Ocean eyes, he was drowning his own in them, their color was delicate and pleasantly captivating.
' merci..'
He murmured but the woman was long gone, his attention was quickly snatched when the train arrived. He stepped in, but his mind was still occupied with that woman. He hoped, hoped so dearly to see her again, in the least thank her properly for the gift.
He sped up his movement to catch up with a familiar figure, when he reached them, they turned around slowly. She seemed to recognize him' ah! On se revois. Puis-je vous aidez ? '
' huh.'
She tilted her head in amusement, Julian seemed embarrassed.
' voila'
He extended the pair of mittens toward the woman, her gaze softened as he turned his head away with a blush. He felt his hand getting pushed gently
' ne t'inquiète pas, prend les'
He nodded slowly but before she could go;
' merci beaucoup!'
She stopped in her track
' ça me fais plaisir, prend en bien soin'
She left, her elegant boot tapping against the cement ground. He held them against his chest, a smile grazed on his dried lips. He sighted contently, looking up at the cloudy sky. He was glad to have gotten yo speak yo her again....
You smiled softly, leaning your back against a brick wall, yo say you had an opportunity to approach him in the first place. This time he came to you, you were glad he didn't hear your heart beat so fast, it still echoed in your head. Your hand lingered over your chest, tracing your collarbone in hope to slow down your heartbeat. You certainly fell for him the second you laid eyes of him, you were lucky to have a chance to approach him with these mittens.
Maybe it was worth it after all ?
Fin~
Masterlist
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urween · 4 months ago
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Spend an afternoon with Hedwig, GN reader
Split headcanon
notes : j'avais vraiment envie d'écrire quelque chose de doux sur Hedwig parce qu'il est tellement touchant <3 ! no spoiler
! warning : aucun
2 512 mots
- Description à la deuxième personne
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Vous vous connaissez depuis plusieurs années déjà, ou plutôt tu connais certains alters depuis plusieurs années. Dennis, Hedwig, Barry et Patricia ont été les premiers à se présenter à toi. Jade, Orwell, Mary et Kevin se sont ensuite exposés, mais il reste encore beaucoup d’alters méconnus. Barry a expliqué les principaux traits de caractères de ces inconnus pour que tu puisses ainsi te les représenter et même parfois les reconnaître lorsqu’ils prennent la lumière. Tu as exprimé beaucoup de reconnaissance pour ça, car il arrive quelquefois que tu te retrouves face à une personne que tu ne connais absolument pas. Barry a aussi expliqué que ces alters ne prennent que très rarement la lumière et que par conséquent ils sont toujours un peu perdus ou inquiets lorsque ça arrive. Heureusement qu’Hedwig est là pour reprendre le front et ainsi les soulager.
Quoiqu’il en soit, on peut dire que tu t’entends assez bien avec tous les principaux alters. Certains ont des caractères bien spéciaux mais tu apprécies ce détail, ça leur donne un charme.
Patricia fait partie de ces alters. Les femmes sont peu nombreuses dans leur système comparées aux hommes, mais elles ont pour la plupart un fort caractère. Et dans ce lot, Patricia est certainement la plus complexe. Tu as mis beaucoup de temps à t’habituer à sa présence. Elle dégage quelque chose, une aura pesante. Elle a cette façon de parler sereine et douce qui au début t’effrayait énormément. Lorsqu’elle a pour la première fois proposé une discussion autour d'un thé, elle s'est mise à raconter à quel point les kilos de viandes qu’un lion peut manger sont impressionnants, et alors tu as imaginé beaucoup de scénarios où tu finissais en morceaux dans une cage à félins. Mais à présent les choses se sont calmées pour toi, enfin la plupart du temps. Patricia t’a bien fait comprendre qu’elle n’avait aucune mauvaise intention envers toi, mais tu ne peux pas empêcher les frissons dans ta nuque lorsqu’elle passe un peu trop près de toi. Mais au fond de toi, tu sais très bien que ces réactions ne sont plus vraiment dues à la peur.
✉ nouveau message de : Avengers
Ton attention lâche le plat de pâtes encore tout chaud que tu viens de commencer pour plutôt attraper ton téléphone portable. Un sourire illumine ton visage en voyant le destinateur.
✉Avengers
- cc !!
- tu peut venir à la maison ????? stp stp stp
Lorsque, plusieurs années en arrière, Dennis t'a donné leur numéro de téléphone, tu as désepéré devant l’option “nom du contact”. Tu ne pouvais pas mettre le prénom d’un des alters puisque c’était leur numéro à tous, et ils n'avaient pas de nom global pour leur système. Finalement tu as eu un souvenir de l’obsession pour les Marvels qu’avait développé Hedwig lorsque tu lui as parlé d’Iron Man, puis de la façon avec laquelle Dennis et Patricia ont des paillettes dans les yeux lorsque tu leur dis qu’ils sont extraordinaires. Par conséquent tu as décidé de les surnommer les Avengers, parce qu’ils ont tous des supers pouvoirs à leurs manières.
✉Vous
- coucou Hedwig
- oui je peux venir si tu veux ! D’ici environ trente minutes je peux être là, n’oublies pas de m’ouvrir le portail ;)
✉Avengers
- trop cool !!!
- mademoisele patricia a achetté un truc pour moi !
Tout en finissant rapidement ton plat, tu te diriges vers la salle de bain afin de préparer tes affaires pour gagner du temps.
✉Vous
- vraiment ? Génial et qu’est ce que c’est ?
✉Avengers
- plein de jouets animaux !
Un énième sourire étire tes lèvres au message alors que tu déposes l’assiette vide dans l’évier de la cuisine.
✉Vous
- wow plein ? On va pouvoir tous les essayer alors ;)
✉Avengers
- ouiiiii
- ah !!
- tu prend les bonbons bleus ???
✉Vous
- d’accord, mais je te préviens je te laisserais pas manger tout le paquet Hedwig
✉Avengers
- oui oui
- tfk ???????????
Tu poses ton téléphone contre le lit le temps d’attraper deux ou trois bagues, un collier et des vêtements propres.
✉Vous
- je t’ai déjà dis que c’était pas bon d’écrire comme ça, tu oublies les vrais mots à force
✉Avengers
- pardon !
- tu fais quoi ?????????????????
✉Vous
- je vais aller me laver puis je vais partir pour te rejoindre
- et toi ?
En tournant le robinet de la douche vers la gauche, tu commences à retirer tes chaussettes et ton pantalon. L’eau chaude a toujours pris beaucoup de temps pour arriver, mais comme ça tu peux continuer de répondre à Hedwig.
✉Avengers
- j’ai trouver des vieux dessins de barry
- ils sont beaux
- mais je dessines mieux !!
✉Vous
- fais attention à ne pas les abîmer, sinon il risque de bouder pour un long moment
- vous dessinez tous les deux de manière différente, et elles sont toutes les deux très belles ;)
Après avoir passé ta main sous l’eau pour voir la température de cette dernière, tu reprends une dernière fois ton portable.
✉Avengers
- t’s toujours trop cool !!!
- mademoiselle patricia elle a dis qu’elle aime bien ça et moi aussi j’aime bien ça
- et monsier dennis il penses que c’est rare d’être comme toi
- je suis d’accord moi persone à jamais été cool comme toi avant
✉Vous
- oh c’est adorable Hedwig, mais cette gentillesse vous la méritez tous
- en tout cas ça me touche beaucoup que les autres pensent ça de moi ! Tu pourras leur dire merci de ma part <3
- je suis désolé il faut que je te laisse si je veux pas arriver trop tard
✉Avengers
- derien !!!!
- d’accord à tt !
Une fois que tu as la certitude qu’il ne va pas envoyer d’autres messages, tu déposes ton téléphone sous ta pile de vêtements et finis de te déshabiller. Tu aurais très bien pu le faire tout en lui parlant mais il y a quelque chose de dérangeant dans le fait de se dévêtir en discutant avec Hedwig, ce n'est pas la même chose avec Dennis ou Mary par exemple. Il est déjà arrivé que vous parliez par messages pendant que tu te changeais ou même que vous soyez au téléphone lors de ton bain, et ce n’était vraiment pas la même chose.
Comme prévu, tu te dépêches de prendre ta douche et de t’habiller de nouveau. Tu enfiles les quelques bijoux que tu as pris précédemment et après avoir vérifié que tu n’as rien oublié, tu quittes ton chez toi. Heureusement pour toi, tu n’habites vraiment pas loin du zoo, et donc de leur appartement. Grâce aux nombreuses années à travailler là-bas, ils ont obtenu un logement de fonction dans la même rue que le parc animalier. Le seul problème est que cet appartement est assez petit, du moins trop petit pour avoir vingt-trois chambres, même s’ils n’ont pas réellement besoin d’autant de chambres. Mais par exemple Hedwig aime avoir sa propre pièce, où il peut afficher tous ses dessins et écouter de la musique, Dennis a besoin d’un endroit qui lui est totalement réservé, Barry aussi et encore d’autres. Ils n’ont pas tous besoin d’une chambre, mais les plus réguliers préfèrent en avoir une. Malheureusement cet appartement ne contient que deux chambres, une a alors été aménagée pour Patricia et l’autre pour Dennis. Hedwig, Barry, Orwell et d’autres ont les leurs ailleurs. Encore une fois, grâce aux années passées à travailler dans ce zoo, ils ont eu l’autorisation d'avoir une sorte de grand sous-sol rien que pour eux. Ce n’est clairement pas l’endroit le plus accueillant à première vue mais s’acheter une grande villa n’est absolument pas dans leurs moyens, et puis ils l’ont assez bien aménagé. Les murs restent rugueux et les lumières peu nombreuses, mais il y a malgré tout quelque chose d'apaisant là-bas. Leurs présences sont étalées dans chaque pièce, et c’est presque poétique de voir la façon dont ils doivent organiser la salle de bain ou la cuisine pour convenir aux envies de chaque alter.
Par automatisme, tu appuies sur l’interphone et fais défiler les noms jusqu’à trouver celui qui t’intéresse : Crumb. Sans avoir besoin de parler, la porte de l’immeuble s’ouvre devant toi et tu peux avancer vers l'ascenseur. Puisque cet immeuble est principalement occupé par des employés du zoo, ils ont fait installer un portail qui ne peut être ouvert qu’avec un badge ou un bouton chez les locataires, ça permet de limiter les squatteurs ou voleurs. Mais à cause de ça, tu dois attendre qu’Hedwig ou un autre alter t’ouvre ce qu’ils font toujours, sauf lorsqu’il y a un problème. Il est déjà arrivé qu’un alter “méconnu” prenne la lumière et dans ces cas-là il ne t’ouvrira pas le portail puisqu’il ne sait même pas ce qu’il fait ici. Pour cette raison, Barry a demandé un doublon de leur badge, prétendant que l’autre ne fonctionnait plus, et comme ça tu as toujours la possibilité de venir si jamais un problème survient.
Deux petits coups à la porte et Hedwig apparaît tout souriant devant toi.
« C’est trop bien que tu viennes ! Dit-il en te tirant par le bras vers le salon, les autres ont dit que je pouvais rester dans la lumière tout l’après-midi »
Sa façon de parler très atypique te réchauffe le cœur tandis que tu enlèves tes chaussures et les dépose avec soin sur un petit chiffon placé dans un coin de la pièce. Dennis a beau ne pas être dans la lumière, tu préfères respecter ses tocs.
« T’as pris les bonbons ? Te demande le jeune garçon en se mettant assis par terre »
D’un hochement de tête tu lui souris et sors le précieux trésor de ton sac à dos. Aussitôt, Hedwig se jette dramatiquement dessus, se mettant presque ventre contre le sol pour attraper le paquet de bonbons.
« Wow génial je vois qui tu préfères ici, déclares-tu en riant »
Le garçon te lance un regard avant de prendre trois sucreries dans sa bouche et de se tourner sur le dos pour te voir à l’envers. Son rire résonne faiblement dans la pièce alors qu’une conversation commence entre vous deux.
Hedwig est sûrement l’alter avec lequel tu peux le plus rire, il dit constamment tout ce qu’il pense, même si ça n’a aucun rapport avec votre conversation actuelle. C’est quelque chose qui manque dans beaucoup de relations à tes yeux, pas avec eux, mais avec d’autres personnes. Lorsque tu rencontres quelqu’un il y a toujours un moment de gêne, une envie de vite s’enfuir et de rentrer chez toi. Ce n’est pas toujours le cas, mais ça l’est presque toujours. Tu as du mal à t’intégrer dans le mode de fonctionnement des autres, leur façon de parler sur le dos de leurs amis et leurs obsessions pour la politique, ce n’est pas toi ça. Tu aimes tourner les mauvais événements au comique et admirer ce papillon qui se pose dans l’herbe. Les personnes que tu rencontres ramènent toujours le négatif au centre de la conversation, c’est mentalement épuisant de penser au réchauffement climatique et à la montée des impôts. Tu trouves ça dommage de revenir aux informations que les médias mettent déjà au centre de l’attention, pourquoi ne pas juste profiter du soleil dehors et du vent frais ? Bien sûr qu’il se passe des choses horribles dans le monde, mais y penser constamment ne les fera pas disparaître. Et Hedwig pense aussi comme ça, parce que c’est un enfant de neuf ans et qu’il a encore la chance de voir les beaux aspects de ce monde. Ça te fait vraiment du bien de passer du temps avec lui, il est ressourçant. Et même lorsqu’il évoque la mort, il le fait avec une façon tellement directe, sans pincette, que ça en devient rassurant. Ce qui le rend heureux c’est dessiner et danser, quoi de mieux pour oublier une mauvaise journée ?
« Elle est jolie ta bague, c’est un serpent ? »
Tu relèves la tête du livre que vous étiez en train de feuilleter pour regarder le jeune garçon et ses grands yeux bleus.
« Oh celle-ci ? Réponds-tu en levant ton index où se trouve le bijoux, je pense qu’on peut dire que c’est une sorte de serpent oui »
Tu l’as trouvée lors d’une brocante il y a plusieurs années de ça, la forme originale a tout de suite attiré ton œil et au faible prix auquel elle était tu n’as pas vraiment hésité pour l’acheter.
« Moi j’aime trop les tigres, ils sont super grands et forts, explique Hedwig en tournant les pages de son livre d’illustration, il s’arrête sur un dessin de tigre et passe son doigt dessus, regarde ils sont genre méga costauds »
Ton regard détaille l’illustration et ses traits très simples. Hedwig est le seul dans leur système qui fête son anniversaire, même s’il ne prend pas en âge. Alors l’année dernière, tu lui as offert une dizaine de livres, parce qu’il aime beaucoup ça. Tu as pris un peu de tout, de courts romans comme des livres à illustrations comme celui-ci. Un sourire prend place sur ton visage lorsque tu repenses à cette journée, Dennis faisait tout pour garder Hedwig loin de la lumière pendant que Jade et toi vous occupiez de faire le gâteau. Lorsque l’enfant parvenait à passer au front, il posait mille et une questions à la seconde alors que tu essayais désespérément d’éviter qu’il découvre la surprise. Finalement toi et les autres alters êtes parvenus à tout organiser sans qu’il ne découvre la vérité, et tu te souviens encore de ses yeux larmoyants lorsqu’il a vu le salon décoré ainsi que la pile de cadeaux qui l'attendait.
« Pourquoi tu viens ici ? Demande soudainement Hedwig, t’as pas des amis ? »
La question pouvait être mal interprétée, mais heureusement, tu arrives à comprendre le fond de sa pensée.
« J’aime venir ici tu sais, passer du temps avec toi et les autres »
« Oui mais t’es tout le temps disponible pour venir, enfin sauf quand tu travailles »
Tes doigts passent contre les pages colorées du livre alors que le garçon allongé à côté te regarde avec insistance.
« Honnêtement à part vous je n’ai pas grand monde, dis-tu en déviant tes yeux vers Hedwig, tu sais que je n’ai pas vraiment de famille et puis- je crois que j’ai un peu de mal à faire des rencontres, créer de nouvelles relations et tout ça, c’est compliqué pour moi »
Le jeune garçon fronce pendant quelques secondes ses sourcils avant de faire rouler son corps sur son dos et tourner de nouveau la tête pour te regarder.
« Moi non plus j’ai pas d’autres amis, avoue-t-il, les gens ils me trouvent bête je crois et ils se moquent de moi »
Un pincement au cœur, tu délaisses le livre en face de toi pour poser ta tête dans ta paume de main.
« Les gens ont du mal à comprendre les personnes comme nous, mais c’est pas grave parce que ça veut dire qu’on est spécial tu vois ? Eux ils peuvent pas être aussi géniaux que toi, c’est pour ça qu’ils sont jaloux »
« Alors c’est comme un super pouvoir ? »
De nouveau, ton cœur se réchauffe en voyant le sourire sur le visage du garçon.
« Exactement, le super pouvoir d’être extraordinaire »
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