#arbre nu
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toutplacid · 3 months ago
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Mère et fille à Champcevinel (Dordogne) — stylo-bille 8 couleurs, carnet nº 135, 1er mars 2023.
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brilag · 7 months ago
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Le printemps est là, on attend les feuilles ! par brigitte lagravaire Via Flickr : 2019-13-21-Monflanquin
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esoterique-fr · 10 months ago
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Pleine Lune Octobre 2024
La Pleine lune Octobre 2024 vous intéresse et vous souhaitez en savoir plus sur son influences ainsi que ses significations ésotériques. Que vous ayez un intérêt prononcé pour l’astrologie ou que vous soyez simplement curieux de la nature et de la spiritualité, cette lune ne passera pas inaperçue. Dans ce contenu, nous vous révélerons la date de cette pleine lune, le signe astrologique qui lui…
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papillondusublime · 2 months ago
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Comme je descendais des Fleuves impassibles, Je ne me sentis plus guidé par les haleurs : Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles, Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs.
J’étais insoucieux de tous les équipages, Porteur de blés flamands ou de cotons anglais. Quand avec mes haleurs ont fini ces tapages, Les Fleuves m’ont laissé descendre où je voulais.
Dans les clapotements furieux des marées, Moi, l’autre hiver, plus sourd que les cerveaux d’enfants, Je courus ! Et les Péninsules démarrées N’ont pas subi tohu-bohus plus triomphants.
La tempête a béni mes éveils maritimes. Plus léger qu’un bouchon j’ai dansé sur les flots Qu’on appelle rouleurs éternels de victimes, Dix nuits, sans regretter l’oeil niais des falots !
Plus douce qu’aux enfants la chair des pommes sures, L’eau verte pénétra ma coque de sapin Et des taches de vins bleus et des vomissures Me lava, dispersant gouvernail et grappin.
Et dès lors, je me suis baigné dans le Poème De la Mer, infusé d’astres, et lactescent, Dévorant les azurs verts ; où, flottaison blême Et ravie, un noyé pensif parfois descend ;
Où, teignant tout à coup les bleuités, délires Et rhythmes lents sous les rutilements du jour, Plus fortes que l’alcool, plus vastes que nos lyres, Fermentent les rousseurs amères de l’amour !
Je sais les cieux crevant en éclairs, et les trombes Et les ressacs et les courants : je sais le soir, L’Aube exaltée ainsi qu’un peuple de colombes, Et j’ai vu quelquefois ce que l’homme a cru voir !
J’ai vu le soleil bas, taché d’horreurs mystiques, Illuminant de longs figements violets, Pareils à des acteurs de drames très antiques Les flots roulant au loin leurs frissons de volets !
J’ai rêvé la nuit verte aux neiges éblouies, Baisers montant aux yeux des mers avec lenteurs, La circulation des sèves inouïes, Et l’éveil jaune et bleu des phosphores chanteurs !
J’ai suivi, des mois pleins, pareille aux vacheries Hystériques, la houle à l’assaut des récifs, Sans songer que les pieds lumineux des Maries Pussent forcer le mufle aux Océans poussifs !
J’ai heurté, savez-vous, d’incroyables Florides Mêlant aux fleurs des yeux de panthères à peaux D’hommes ! Des arcs-en-ciel tendus comme des brides Sous l’horizon des mers, à de glauques troupeaux !
J’ai vu fermenter les marais énormes, nasses Où pourrit dans les joncs tout un Léviathan ! Des écroulements d’eaux au milieu des bonaces, Et les lointains vers les gouffres cataractant !
Glaciers, soleils d’argent, flots nacreux, cieux de braises ! Échouages hideux au fond des golfes bruns Où les serpents géants dévorés des punaises Choient, des arbres tordus, avec de noirs parfums !
J’aurais voulu montrer aux enfants ces dorades Du flot bleu, ces poissons d’or, ces poissons chantants. – Des écumes de fleurs ont bercé mes dérades Et d’ineffables vents m’ont ailé par instants.
Parfois, martyr lassé des pôles et des zones, La mer dont le sanglot faisait mon roulis doux Montait vers moi ses fleurs d’ombre aux ventouses jaunes Et je restais, ainsi qu’une femme à genoux…
Presque île, ballottant sur mes bords les querelles Et les fientes d’oiseaux clabaudeurs aux yeux blonds. Et je voguais, lorsqu’à travers mes liens frêles Des noyés descendaient dormir, à reculons !
Or moi, bateau perdu sous les cheveux des anses, Jeté par l’ouragan dans l’éther sans oiseau, Moi dont les Monitors et les voiliers des Hanses N’auraient pas repêché la carcasse ivre d’eau ;
Libre, fumant, monté de brumes violettes, Moi qui trouais le ciel rougeoyant comme un mur Qui porte, confiture exquise aux bons poètes, Des lichens de soleil et des morves d’azur ;
Qui courais, taché de lunules électriques, Planche folle, escorté des hippocampes noirs, Quand les juillets faisaient crouler à coups de triques Les cieux ultramarins aux ardents entonnoirs ;
Moi qui tremblais, sentant geindre à cinquante lieues Le rut des Béhémots et les Maelstroms épais, Fileur éternel des immobilités bleues, Je regrette l’Europe aux anciens parapets !
J’ai vu des archipels sidéraux ! et des îles Dont les cieux délirants sont ouverts au vogueur : – Est-ce en ces nuits sans fonds que tu dors et t’exiles, Million d’oiseaux d’or, ô future Vigueur ?
Mais, vrai, j’ai trop pleuré ! Les Aubes sont navrantes. Toute lune est atroce et tout soleil amer : L’âcre amour m’a gonflé de torpeurs enivrantes. Ô que ma quille éclate ! Ô que j’aille à la mer !
Si je désire une eau d’Europe, c’est la flache Noire et froide où vers le crépuscule embaumé Un enfant accroupi plein de tristesse, lâche Un bateau frêle comme un papillon de mai.
Je ne puis plus, baigné de vos langueurs, ô lames, Enlever leur sillage aux porteurs de cotons, Ni traverser l’orgueil des drapeaux et des flammes, Ni nager sous les yeux horribles des pontons.
-Le bateau ivre, Arthur Rimbaud
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jacquesdor-poesie · 11 months ago
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J'arrive. Le sommet est une route sans goudron. Je n'ai plus que mes pieds, tout le reste a disparu. Au reste de ma vie, il n'y a plus qu'un minuscule ruisseau de neige fondue, petite féerie de l'ordinaire. Je suis seul enfin, tous ceux qui refusaient d'être aimés se sont dissous, comme les nuages qu'un seul maladroit baiser avait suffi à éloigner. Être seul parmi les arbres seuls, les falaises orphelines, l'unicité de presque tout. Être l'un des solitaires parmi des brassées de solitudes, je dis "brassées" parce que ce sont les bras qui manquent le plus aux êtres humains. Quand ils ne peuvent plus étreindre, ils étreignent encore : des fantômes de nostalgie, le torse nu du vent ou les paupières closes d'un silence sans retour.
jacques dor
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lesondupapillon · 1 year ago
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Parle.
Dis quelque chose, n'importe quoi.
Mais ne reste pas là comme une absence en acier.
Choisis ne serait-ce qu'un mot,
qui te liera plus étroitement
à l'indéfini.
Dis :
"en vain",
"arbre",
"nu".
Dis :
"on verra",
"impondérable",
"poids".
Il y a tant de mots qui rêvent
d'une vie brève, sans liens, avec ta voix.
/ Kiki Dimoula
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marianaillust · 1 year ago
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' Là-bas habite le peuple de la mer.
N'allez pas croire cependant qu'il n'y a là que du sable blanc et nu; non, il y pousse des arbres fantastiques et des plantes si souples qu'elles frémissent comme des êtres vivants au moindre mouvement de l'eau. Tous les poissons, grands et petits, circulent entre les branches, tout à fait comme chez nous les oiseaux dans l'air. '
-La Petite Sirène, Contes d'Andersen
I dont usually paint only landscapes ,so not sûre how I feel about how this pièce turned...i guess its ok... 🤔
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L’effroyable destin de l’arbre de Robin des bois - 28 Minutes (23/10/2023) - Regarder l’émission complète | ARTE
L'arbre Sycamore Gap, isolé au pied de deux collines dans un paysage spectaculaire, se trouvait tout près du mur d'Hadrien, érigé à l'époque romaine pour empêcher l'invasion des barbares, un site classé au patrimoine mondial de l'Unesco. En 2016, il avait été élu «arbre de l'année».
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Dans le film Robin des Bois, sorti en 1991, on voyait Kevin Costner et Morgan Freeman marcher devant cet arbre impressionnant, qui faisait le bonheur des randonneurs dans le nord-est de l'Angleterre.
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C'était l'un des arbres les plus photographiés du Royaume-Uni. Mais jeudi 28 septembre 2023, des promeneurs ont découvert sa souche à nu. Et le reste de l'arbre couché sur le mur. Le gestionnaire du parc national a rapidement déclaré qu'il avait été «délibérément abattu». La police de Northumbria, qui a ouvert une enquête, a annoncé jeudi après-midi l'arrestation d'un adolescent de 16 ans. «Les dommages causés à l'arbre sont le résultat d'un acte de vandalisme délibéré», a-t-elle affirmé dans un communiqué. L'adolescent est en garde à vue. Les évènements d'aujourd'hui ont provoqué le choc, la tristesse et la colère», a souligné le directeur de la police Kevin Waring. Plusieurs habitants de la région se sont rendus sur les lieux, comme pour rendre hommage au Sycamore Gap. Des fleurs ont même été déposées près de la souche, devant le cordon de sécurité mis en place par la police. «J'éprouve un réel sentiment de perte», a dit Tony Gates, le directeur de la Northumberland National Park Authority, le gestionnaire du parc national. «Nous avons eu des gens en larmes aujourd'hui», a-t-il ajouté. «Nous avons été submergés par les messages sur les réseaux sociaux, sur notre site, de personnes sincèrement touchées par cette perte». L'organisation pour la protection du patrimoine National Trust s'est dite, sur X (ex-Twitter), «choquée et désespérément triste». «Nous savons combien cet arbre est aimé par les locaux, au niveau national, et par tous ceux qui l'ont vu». Cet arbre est «un élément important et emblématique du paysage depuis près de 200 ans», a ajouté le directeur du National Trust, Andrew Poad. De nombreuses personnes, notamment des membres de groupes de randonnée, ont partagé leur consternation et leurs souvenirs heureux près de l'arbre, sur place et sur les réseaux sociaux. «C'est une honte que quelqu'un soit venu pour vandaliser ce beau coin de la nature», a dit Ryan Knotman, un technicien de 40 ans. Au début de l'année, j'étais assise en train de faire du crochet au sommet de la colline pendant que mon mari et mon fils grimpaient sur la paroi à côté de l'arbre, un homme a expliqué avoir demandé sa femme en mariage au pied du Sycamore Gap. Selon Tony Gates, certains ont même dispersé ici les cendres de leur proche décédé. La députée locale Mary Foy a dénoncé un «acte de vandalisme bête» et «déchirant» d'un lieu iconique du Nord-Est de l'Angleterre
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icariebzh · 7 months ago
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youtube
"Tous ces mots terribles qui font des chansons Parlant de misère , d'ennui , de prison Ne sont que des leurres chassant nos démons Bâillonnant la peur , pendant un moment Chanter, c'est pas vivre , mais c'est l'espérer Chanter, c'est survivre , quand on est vidé Vidé de ses illusions, tout nu et tout con Essoré, déboussolé, cassé, piétiné Je ne suis ni meilleur, ni plus mauvais que vous Contre vents et marées, envers et contre tout J'ai chevillé dans le cœur un rêve de bonheur Un jour nouveau qui se lève chasse mon chagrin Un geste, un regard, un mot, un ami qui vient Deux arbres dressés dans le ciel, la lune et la nuit Deux amoureux dans un champ font comme leurs parents Une fille qui revient d'un voyage très loin Tous ces mots terribles qui font des chansons Une fille qui revient d'un voyage très loin."
François Béranger
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clhook · 1 year ago
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Ce matin je devais faire ma séance de contes dans la forêt donc je suis arrivée bien 2 heures en avance pour poser des flèches pour indiquer le chemin et forcément à un moment j'ai eu envie de faire pipi. Petit souci, j'étais au milieu des bois, donc pas de toilettes et je déteste faire pipi dehors, d'habitude je me retiens relativement bien mais là je savais que j'avais devant moi 1 heure de contes + après un pique nique avec les participants donc encore au moins 3 heures avant de retourner à la civilisation et aux toilettes. Les contes devaient commencer dans 25 minutes, il y avait personne alors je me suis dit que j'allais aller faire derrière un arbre mais pas loin parce que j'ai peur des bêtes et des serpents et de toute façon il y avait personne et en plus je porte une robe. Donc bon j'y vais j'enlève carrément ma culotte au cas où et je fais mon pipi. Grossière erreur clhook car une meuf est arrivée pile au moment où je terminais !!!!!!! Elle arrive elle dit "coucou il y a quelqu'un ?" donc moi bah je sors des bois comme une sauvage mais toujours sans ma culotte que j'avais mis dans ma poche !!!!! Je me disais bon je suis en robe longue ça va ça se voit pas je vais m'éclipser en disant que j'ai des trucs à préparer pour pouvoir remettre mes dessous mais la meuf arrêtait pas de me suivre pour me parler et dans ma tête j'étais "madame svp laissez-moi remettre ma culotte 😭😭😭😭😭" et je voyais l'heure tourner je me disais les autres participants vont arriver et je vais être coincée je vais devoir faire toute ma séance de contes cul nu 😭 mais finalement rassurez-vous ce n'est pas arrivé car deus ex machina : son tel a sonné et elle s'est éloignée pour répondre donc j'ai pu tel un ninja remettre mon bas en me planquant derrière ma voiture ouf on a encore eu de la chance
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toutplacid · 2 years ago
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Arbre nu, la Bissonière, Corbon — stylo-bille 8 couleurs, carnet nº 135, 8 février 2023.
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brilag · 7 months ago
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Un coin de ferme et son pigeonnier par brigitte lagravaire Via Flickr : 2016-03-08-Prayssas (48)
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esoterique-fr · 10 months ago
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Pleine Lune Novembre 2024
La pleine lune de novembre 2024 vous intéresse et vous souhaitez en savoir plus sur son influence ainsi que ses significations ésotériques? Si vous avez un intérêt prononcé pour l’astrologie ou que vous êtes simplement curieux(se) de la nature et de la spiritualité, cette lune ne passera pas inaperçue. Dans ce contenu, nous vous révélons la date de cette pleine lune, le signe astrologique qui lui…
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lerefugedeluza · 9 months ago
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Cher hiver, 
Sache que je ne t’aime pas. 
Ta nuit, ta pluie, ton gris, ton froid. Tout ça me rend presque totalement imperméable à tes charmes. 
Pourtant tes quelques flocons de neige, tes chocolats chauds, tes feux de cheminée, tes gros pull tout doux, sont des choses que j’adore. 
Mais tes pluies glaciales incessante, ton soleil qui se lève bien trop tard et se couche beaucoup trop tôt, tes journées toutes grises, ton vent cinglant et tes arbres nus et moroses font que je n’arrive pas à t’aimer, que j’ai même du mal à te supporter. 
Oui, parfois ton ciel est bleu, dénué de tout nuage, parfois ton soleil brille et ses rayons viennent un peu illuminer et réchauffer ton ambiance si froide et si morne. Mais ça ne suffit pas. 
Comme les autres saisons, tu as trois mois pour toi et même si février est un peu plus court que les autres, j’ai toujours l’impression que tu dures mille ans, que tu ne t’arrêteras jamais. Dès janvier, je ne ne crois plus au printemps. 
Tu me rends triste et me vide de toute énergie. Moi qui adore me lever tôt, du moins avec le soleil, tu me donnes envie de dormir toute la journée, voire de rejoindre mon lit mi-décembre et de ne plus en sortir avant les premiers rayons de soleil doux de mars.
Je crois que si, comme beaucoup d’autres êtres vivants sur cette planète, je te passais à hiberner, je m’en porterai beaucoup mieux. Il n’y a rien de plus fatigant que ces journées sans lumière que je passe avec toi, hiver. 
Et puis, maintenant que je fais des vidéos, tes nuits qui tombent très tôt et qui ne se lèvent jamais vraiment me frustrent énormément, car tes journées sans soleil rendent toutes mes images toutes tristes et lugubres, alors que moi, je voudrais partager de la chaleur, de la lumière et de la joie. 
Alors oui, c’est vrai, les journées de neige ont quelque chose de magique. Un silence si apaisant. Mais tu n’as plus assez de flocons pour en recouvrir les pleines et les vallées plus que quelques jours par an. Je sais que ce n’est pas de ta faute et que toi non plus, tu ne maîtrises pas la météo. Mais tout de même, il fut une époque où je t’aimais pour les batailles de boule de neige, pour les premières traces de pas déposés sur ton manteau blanc après une nuit de neige. Je t’aimais pour ces matins de calme et de paix qui surgissaient lorsqu’en ouvrant rideaux ou volet, on découvrait que notre paysage s’était totalement fait recouvrir de blanc. 
Tant pis, les glissages en luge se feront un prochain hiver peut-être. 
En attendant, je prends mon mal en patience, je compte les jours avant le printemps, avant les journées douces et ensoleillées, avant les fleurs et les feuilles qui sortent, avant les oiseaux qui reviennent d’on ne sait où. 
Ne m’en veut pas si je ne t’aime pas hiver. Si je ne t’aime plus. C’est juste que tu me rends triste et déprimée et qu’au bout de seulement quelques jours passés avec toi, je me languis tant du printemps et du beau temps. 
D’ailleurs j’espère qu’il arrivera bientôt, plus tôt que prévu, avec son énergie, sa chaleur et ses journées douces, que je passerai allongée dans l’herbe ou au milieu des fleurs qui grandissent. 
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tournevole · 1 year ago
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Mon amant Avec ce corps nu sans pudeur Solide sur ses pieds Debout comme la mort Des lignes saccadées Obliques, soulignent Les contours nets De son corps insoumis Mon amant Venu des peuples anciens On dirait Qu’au fond de ses yeux Un Tatar attend en embuscade un cavalier On dirait Un barbare aux dents éclatantes Qui convoite le sang chaud du gibier Mon amant Il s’impose comme la nature Imparable Avec ma défaite Il proclame La loi absolue du pouvoir Il est libre, sauvage Comme une pulsion de vie Au fin fond d’une île déserte Il prend un lambeau de la tente de Madjǔn* Pour nettoyer ses chaussures De la poussière des rues Mon amant Il me semble inconnu Immémorial Comme un dieu dans un temple du Népal C’est un homme des siècles passés Rappelant les beautés nobles Il est Comme l’odeur d’un enfant Qui réveille sans cesse Des souvenirs d’innocence Il est comme la joie d’une chanson populaire Sincère et brutale Il aime simplement Les grains de vie Les grains de terre Les chagrins des gens Les chagrins purs Il aime simplement Les allées des jardins du village Un arbre Un bol de glace Le fil du linge Mon amant Est un homme simple Dans un pays de malédictions et de merveilles Un homme simple Que j’ai caché dans la forêt de ma poitrine Comme le dernier signe d’une croyance fabuleuse Forough Farrokhzȃd, Une autre naissance
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sh0esuke · 11 months ago
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" Sous Le Clair De Lune "
𝗠𝗲𝘁 𝗲𝗻 𝘀𝗰𝗲̀𝗻𝗲 : Astarion
𝗥𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲́ : Barbare Drow, Tav doit faire face aux conséquences de ses actes après s'être offerte à une séance de torture pour le moins violente. Cependant, Astarion n'est jamais bien loin lorsqu'il s'agit de l'épauler, dans les hauts comme dans les bas.
𝗔𝘃𝗲𝗿𝘁𝗶𝘀𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 : référence aux morsures, nudité, description de sang et de chair meurtrie.
ENG : PLEASE DO NOT STEAL MY WORKS. If you want to translate it, ask me first then we can talk about it. If you want to find me on Wattpad or AO3, my accounts are in my bio, these are the ONLY ONES i have. FR : MERCI DE NE PAS VOLER MES OS. Si vous avez envie de les traduire, merci de me demander la permission avant. Si vous voulez me retrouver sur Wattpad ou AO3, j'ai des liens dans ma bio, ce sont mes SEULS comptes.
𝙽𝚘𝚖𝚋𝚛𝚎 𝚍𝚎 𝚖𝚘𝚝𝚜 : 𝟐,𝟎𝟒𝟖.
Commentaires, likes et reblogues super appréciés. Tout type de soutien l'est, merci beaucoup !! <33
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Assise au bord de la rivière et accompagnée d'un verre d'argent trempé, je nettoyais mes blessures. Il était assez tard, je doutais que quiconque soit encore réveillé à cette heure-ci, le calme prônant les lieux ne faisait que me le confirmer. Le clair de lune m'illuminait. L'eau scintillait, les rayons lunaires m'éblouissaient parfois, lorsque les vagues se faisaient un peu trop fortes et qu'un jet de lumière se frayait un chemin jusqu'à ma rétine. Entendre l'eau gigoter, les arbres frissonner sous la légère brise et les animaux tourner autour de notre campement me faisait grand bien. Faerun était une jolie contrée. Surtout le soir, lorsque même les monstres les plus hideux retournaient chez eux et offraient du répit aux plus faibles.
J'avais profité de ce calme pour me recueillir ici, auprès de la petite rivière derrière notre campement. Outre Wyll, personne ne s'y rendait vraiment. Elle était généralement abandonnée.
Les blessures dans mon dos étaient profondes, elles étaient bien plus qu'incrustées dans ma chair. Mes vêtements étaient trempés de sang. J'en étais fière.
À l'aide de mon verre d'argent, je faisais couler l'eau claire le long de mon dos. Les deux liquides perlaient depuis mon épiderme jusqu'à rejoindre la rivière, elle était à présent tachée, colorée d'un rouge velours nuageux. Cette vue me rendit satisfaite. La douleur n'égalait pas ce sentiment de satisfaction qui s'était emparée de moi lorsque le drow du camp des gobelins m'avait charcutée. Abdirak, qu'il s'appelait, fier serviteur de notre déesse Lolth. Je n'avais pas hésité et lui avait demandé de me frapper, encore et encore, jusqu'à ce que lui-même salue mon courage et ma détermination.
Sa massue m'avait détruit le dos, elle s'était frottée à ma colonne vertébrale et avait manqué à plusieurs reprises de me faire m'effondrer à même le sol. Mes plaies étaient ouvertes, arrachées, trempées. Je les mouillais délicatement en cette douce soirée. L'eau claire ruisselait entre mes plaies. Mes pensées, quant à elles  étaient toutes dirigées vers ma déesse, la remerciant et vantant ses mérites aux moindres fibres et molécules de mon organisme. Comblée par cette journée fructueuse, je la savais responsable.
Mes paupières se refermèrent et mon épiderme fut pris d'une chair de poule. Frissonnant, je reposai le verre sur mes cuisses.
Mes chaussures, mon soutiens-gorge ainsi ma chemise reposaient sur le sable un peu plus loin, je ne portais que mon pantalon et ma culotte. J'étais de profil à la rivière, incapable de lui tourner le dos, ni de lui faire face, être positionnée ainsi me facilitait grandement la tâche. Mes genoux étaient collés contre mes seins nus, j'étais recroquevillée sur moi-même, frigorifiée mais tout autant brûlante. Je n'osais pas bouger davantage, peu charmée à l'idée d'élargir mes blessures.
Au moment où mes yeux se rouvrirent, je jetai un coup d'œil par dessus mon épaule. Je l'avais entendu arriver.
Astarion se rapprochait de moi, un sourcil arqué et l'expression curieuse.
« Je me disais bien que vous manquiez à l'appel, ma douce. »
J'esquissai un fin sourire.
« Je vous ai manqué ? »
Astarion s'accroupit derrière moi et poussa un profond soupir. Son souffle glacial retomba sur ma nuque, faisant ainsi remonter le long de mon échine un frisson gelé. Ma respiration se coinça dans ma gorge.
« Horriblement. » grogna-t-il.
Je sentis une pointe d'humour dans le ton de sa voix, cependant, l'expression froncée de son visage à la vue de mon dos me mit la puce à l'oreille.
Qu'il me rejoigne en ce soir n'était pas surprenant. Astarion avait la fâcheuse habitude de rester réveillé la nuit, parfois cela me forçait à lui tenir compagnie. Il avait encore du mal à s'habituer aux avantages qu'offraient nos larves. Je le laissais s'installer derrière moi, aucunement embarrassée. Au contraire, le savoir proche me faisait me sentir bien, j'étais comme apaisée, heureuse d'avoir un peu de compagnie.
« Vous m'avez trouvée à l'odeur ? »
Astarion hocha la tête.
« Je reconnaîtrais le sucrée de votre nectar entre mille. J'ai bien cru qu'une bête sauvage vous avait attaqué, mais ça me semblait étrange sachant que vous n'êtes pas du genre à vous laisser faire. »
J'acquiesçai. Curieuse, je le questionnai :
« Est-ce aussi effroyable que vous le laissez paraître ? »
Astarion cligna des yeux. Partagé entre mes plaies et mes yeux, il n'arrêtait pas de faire des allers-retours entre ceux-ci. Il se racla ensuite la gorge.
« Quelque peu. »
Sa main se fraya un chemin jusqu'à la mienne et se saisit de mon verre d'argent. Il me l'arracha gentiment et le passa sous l'eau, là où mon sang n'avait pas encore tâché la clarté de la rivière, le verre fut rapidement rempli. Astarion le remonta et renversa son contenu sur mon dos. Prise par surprise, j'eus serré les dents.
« Ce drow ne vous a pas ratée, c'est une chose sûre. »
Faiblement, je gloussai. Je m'arrêtai cependant en sentant ses doigts se frayer un chemin parmi mes blessures. Astarion toucha ma chair. Il la toucha à main nue et sa respiration s'accéléra d'un coup.
« Vous saignez. » constata-t-il.
« Vous pouvez vous servir, si vous voulez. »
Il étouffa un rire offensé.
« Ma douce, je ne suis pas désespéré à ce point. »
« Ça n'est pas ce que vous disiez deux nuits plus tôt. »
Il se racla la gorge.
« C'était différent. »
« Vous préféreriez ma nuque, alors ? »
J'avais accentué mes propos en lui dévoilant ma jugulaire meurtrie par ses canines. Elle n'avait pas encore cicatrisé. Les pupilles d'Astarion se dilatèrent sur le champ. Son regard pivota de haut en bas, partagé entre mes yeux et ma gorge, tremblant et hésitant. Astarion déglutit bruyamment, tout en faisant cela, il me dévoila sa dentition. Je souris à cela.
« Ça vous tente ? » j'insistai.
Persuadée qu'il était sur le point d'accepter, je fronçai mes sourcils en le voyant tourner la tête. Astarion ignora son festin pour me nettoyer de nouveau. Il abattit le contenu rempli du verre sur mon dos et pressa son index sur quelques endroits précis, il me fit grimacer et couiner d'inconfort, agissant avec une précision déconcertante. Il déplaça quelques mèches de ma chevelure qui le gênait et me lava avec patience.
« Vous n'êtes pas obligé de faire ça, vous savez. »
« J'en suis conscient. »
« Alors pourquoi⸺ »
Astarion me foudroya du regard.
« Ne me faites pas regretter d'être venu. »
« Entendu. » gloussai-je.
Le sentir prendre soin de moi me fit un bien fou. C'était flatteur en un sens, même si cela ne faisait que quelques jours que nous nous connaissions. Astarion était un être charmant, il en était conscient, il en jouait, et il aurait fallu que je sois aveugle pour refuser ses avances. Il était vraiment joli, plus que joli même, il était splendide. Sentir ses doigts parcourir ma chair rosée aurait dû m'embarrasser, d'autant plus que j'étais à moitié nue, toutefois, je me sentais en confiance. C'était étrange. J'étais parfaitement au courant qu'il se jouait de moi, j'aurais dû me méfier de lui et lui reprendre ma tasse des mains dès l'instant où il me l'avait volée, cependant, je ne ressentais aucune once de malice dans ses gestes. Ils étaient délicats, inquiets.
J'entourai mes jambes de mes bras, déposant ma tête sur mes genoux, et le laissai faire.
Astarion eut chouchouté mon dos pendant quelque temps, tout deux plongés dans un silence profond, seul le bruit de la rivière et des arbres à proximité nous accompagna. J'en eus profité pour fermer mes paupières et me reposer un peu.
Simultanément, je priai pour que rien ne vienne perturber ma sieste. Je m'étais simplement assoupie après quelques secondes.
Mes plaies ne me faisaient plus aussi mal qu'auparavant. Certes, elles me picotaient, mais la douleur était supportable, à chaque fois que Astarion les nettoyaient, à chaque fois qu'il les trempait de cette eau fraîche et pure, je ne fis que frissonner et m'endormir un peu plus. Je sombrais dans un sommeil réparateur. La sensation de ses doigts sur mon corps y contribua grandement. Les sentir parcourir mon épiderme, de mes plaies jusqu'à mes hanches, ma nuque.. Ce fut divin.
Lorsque je me réveillai, je constatai ne plus être au bord de la rivière.
Astarion me portait dans ses bras, un sous mes genoux et l'autre dans mon dos, j'étais recroquevillée contre son torse. Le moment où j'avais ouvert mes paupières, Astarion m'avait déposée à même le sol. Au dessus de moi, je ne voyais que du rouge, le tissu de sa tente luxueuse m'entourait, cela me fit rudement cligner des yeux et tenter de me redresser.
« Qu'est-ce que⸺ »
« Restez ici. »
Confuse, je le questionnai du regard.
Tout fut soudain, ce changement de décor, mon réveil, je me sentis soudain consciente de ce qui était en train de se dérouler.
« J'ai ma couche, je peux⸺ »
Astarion s'assit à côté de moi, il extirpa un livre de je ne savais où et me jeta un regard sévère.
« Je vais veiller sur vous. » expliqua-t-il. « Vos blessures sont plus sévères que je le pensais, il serait dangereux que je vous laisse dormir dehors. Une infection est vite arrivée. »
Un rire m'échappa. Je l'étouffai derrière ma main.
« Vous voulez que je dorme ici ? »
« Bien sûr. »
« Astarion, je peux me débrouiller seule, ça n'est pas ma première blessure, ni la dernière. »
J'essayai de me lever, mais il me retint en saisissant mon poignet. Mon cœur bondit dans ma poitrine au contact de sa peau glaciale.
« J'insiste, ma douce. »
Il me força à m'asseoir.
« Laissez moi veiller sur vous ce soir, je vous promets de ne rien faire. »
« Je ne vous accuse de rien. » contestai-je en posant ma main libre sur la sienne. « Je dis simplement que je peux me débrouiller seule, mon lit m'attend, je ne vais pas vous⸺ vous déranger.. »
« Oh, mais vous êtes loin de me déranger. »
Astarion me contraignit à me rallonger. Je ne désirais pas me laisser faire, mais la poigne de fer qu'il eut sur moi me prit au dépourvu.
« Maintenant couchez-vous, il se fait tard et je perds patience. »
« Vous êtes fou. »
Il se mit à rire.
« Moi ? » s'exclama-t-il. « Sûrement.. »
En m'allongeant sur le ventre, je remarquai que Astarion avait déposé une serviette fraîche sur mon dos. Elle absorbait le reste de sang qui coulait et m'avait protégée depuis tout ce temps. J'étais néanmoins toujours sans haut. Mes affaires reposaient à côtés de lui, pliées et attendant sagement dans leur coin. Je pliai mes bras sous mon menton et y collai ma joue, le regard dérivant sur sa silhouette. Astarion était assis en tailleurs juste à côté de moi, le nez déjà plongé dans son bouquin. Il lisait silencieusement, sans un bruit, tant que, parfois, j'en venais à me demander si je ne rêvais pas, même lorsqu'il tournait les pages, je n'entendais absolument rien.
De temps à autre, Astarion observait mon dos. L'odeur de sang devait le déconcentrer, je le voyais suivre la trajectoire d'une goutte qui, en dessous de la serviette, roulait jusqu'à mon nombril. Il se reprenait toujours, détournant le regard et prenant une profonde inspiration avant de s'en aller replonger son regard dans son livre. Il continua ce petit jeu longtemps. Et je l'eus regardé faire.
Toute la nuit, nous avions consacré nos heures à ce petit jeu. Jusqu'à ce que ses yeux tombent dans les miens. Un sourire timide échangé contre un plus séducteur, et Astarion détournait le regard, me laissant frustrée et désireuse de toujours plus.
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