Tumgik
#amour perdu texte
eamjournal · 2 years
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Lettre 2
Lundi 6 Février 2023
Cher Hugo,
Aujourd'hui je suis restée la matinée dans mon lit à m'occuper l'esprit avec une série. J'avais l'humeur embrumée par ton visage. Dès que je ne faisais plus rien, je me remettais à sangloter. C'est décidément si difficile de s'arrêter mais surtout d'y croire.
J'ai pourtant dû préparer mon départ pour Nantes aux alentours de midi. Je dois avouer que ça, c'était plutôt facile même si je n'étais pas vraiment décidé à rentrer. Je crois que j'étais encombrée d'une sorte de flemme, je n'avais vraiment pas la foi de rentrer. Je me suis repris plusieurs fois à regarder par la fenêtre de la salle de bain, fixant ce même point au bout duquel je t'ai vu pour la dernière fois. Mais le moment de démarrer la voiture est finalement arrivé.
J'ai trouvé le trajet simple et rapide. Mais j'ai eu du mal à trouver de la musique à la radio. Je pense vraiment qu'ils parlent trop et qu'il devrait y avoir davantage de musique. A ce moment-là je crois que tu te serais moqué de moi et de mon lecteur de disque qui ne fonctionne en rien. C'est si pénible ! J'ai hate d'avoir le Bluetooth, je pourrais faire comme on faisait quand on était dans ta voiture.
A mon arrivée, j'ai beaucoup pensé au fait que tu étais de nouveau très proche de moi géographiquement. Ca me pince si fort le coeur, de te savoir ici sans pouvoir te voir ou te parler.
Je me demande comment tu vas depuis que l'on s'est vu. Je me demande comment tu te sens, si tu es aussi triste, si tu pleures ou si tu souris. Je me demande si tu te sens mieux et desemcombré ou si ton coeur est lourd. Est ce que toi aussi tu penses à moi avant de t'endormir le soir ? Est ce que tu te demandes aussi comment je vais ?
J'espère quand même que tu as passé une bonne journée et que plein de bonnes choses te sont arrivées.
Passes une bonne nuit petit chat
Je t'aime,
M.
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coolvieilledentelle · 8 months
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VIEILLIR EN BEAUTÉ ET EN SAGESSE “Vieillir en beauté, c’est vieillir avec son cœur, Sans remords, sans regret, sans regarder l’heure. Aller de l’avant, arrêter d’avoir peur, Car à chaque âge se rattache un bonheur. Vieillir en beauté, c’est vieillir avec son corps, Le garder sain en dedans, beau en dehors. Ne jamais abdiquer devant un effort. L’âge n’a rien à voir avec la mort.
Vieillir en beauté, c’est donner un coup de pouce! À ceux qui se sentent perdus dans la brousse, Qui ne croient plus que la vie peut être douce Et qu’il y a toujours quelqu’un à la rescousse.
Vieillir en beauté, c’est vieillir positivement. Ne pas pleurer sur ses souvenirs d’antan. Être fier d’avoir les cheveux blancs, Car pour être heureux, on a encore le temps.
Vieillir en beauté, c’est vieillir avec amour, Savoir donner sans rien attendre en retour, Car où que l’on soit, à l’aube du jour, Il y a quelqu’un à qui dire bonjour.
Vieillir en beauté, c’est vieillir avec espoir, Être content de soi en se couchant le soir. Et lorsque viendra le point de non-recevoir, Se dire qu’au fond, ce n’est qu’un au revoir!
Ne regrette pas de vieillir. C’est un privilège refusé à beaucoup!”
Texte de Félix Leclerc
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coovieilledentelle · 5 months
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" Elle n'a pas vingt ans, cette femme qui franchit le seuil de mon coeur avec autant d'aisance que d'autres passent une porte.
Non, elle n'a pas vingt ans, mais elle en a le double, et peut être quelques miettes d'années. Va savoir avec les femmes..
Elle n'a pas vingt ans, et c'est tant mieux, car mes vingt ans font partie d'un lointain passé, et j'ai pu apprendre à mieux me connaître, à défaut de toujours m'accepter. A vingt ans, on est dans l'excès, on se croit permis de tout, ou alors on n'ose rien. La quarantaine passée, on choisit ses excès avec volupté, et on accepte d'en payer le prix.
Elle n'a pas vingt ans, et la voici qui s'approche de mes bras, la voici dans mes bras, enfin, et elle m'embrasse, avec une tendresse nonchalante qu'on ne peut avoir lorsqu'on n'a que vingt ans. Ce baiser est certes un premier abandon, mais il est aussi une invitation à continuer à la séduire. Elle savoure ma bouche, mes bras, mon corps contre le sien.
Elle n'a pas vingt ans, et c'est tant mieux, car je ne saurais peut etre que faire d'un corps trop jeune pour moi, je ne saurais répondre à cette énergie d'un désir presque sans limite. A deux fois vingt ans, on a acquis un peu plus d'art d'aimer, on gagne en sensualité ce qu'on a perdu en fougue.
Elle n'a pas vingt ans, mais pour moi elle est deux fois plus belle. Son élégance lui vient de son détachement de l'avis d'autrui et de son amour du beau, sa force lui vient des épreuves qu'elle a traversé. C'est plus rare à vingt ans, même si la vie se moque bien de l'âge auquel elle nous inflige des épreuves bien cruelles parfois.
Elle n'a pas vingt ans, mais je l'aime, et quand on aime, on a toujours vingt ans…"
texte de l'homme amoureux
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la-fee-rit · 6 months
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Le MASCULIN SACRÉ :
"Je crois aux hommes sensibles et aimables...
Je crois aux hommes qui se guérissent et qui aident les autres à guérir.
Je crois aux hommes mystiques qui se connaissent eux-mêmes.
Je crois à ces hommes endormis et malades qui veulent voir la lumière et qui parviennent parfois à la voir.
Je crois aux hommes dont l'ambition la plus haute est la simple félicité.
Je crois aux hommes qui cherchent avec tempérance la paix à l'intérieur.
Je crois aux hommes qui se rebellent face au système, parce qu'ils savent qu'il n'a jamais été sain.
Je crois aux hommes poètes, mages, écrivains, sages, enseignants, musiciens et artistes.
Je crois aux hommes conscients qui savent qu'ils ont perdu autant avec le patriarcat, que les femmes.
Je crois aux hommes qui aiment danser et chanter et qui font de la vie une fête.
Je crois aux hommes qui aiment leur enfant intérieur blessé, qui l'écoutent et l'enlacent.
Je crois aux hommes qui refusent d'être esclaves de leur propre blessure et qui malgré la douleur la nettoient et la guérissent patiemment, avec amour et courage.
Je crois aux hommes qui viennent des étoiles et qui se souviennent de la puissance de leurs ailes, du pouvoir de leurs mains et du pouvoir de leur cœur.
Je crois aux hommes qui connaissent leur intuition et l'utilisent comme une boussole.
Je crois aux hommes libres qui partagent leur liberté parce qu'ils ne connaissent pas d'autre façon de vivre.
Je crois aux hommes protecteurs de l'énergie féminine, qui savent lire le regard de leur bien-aimée et qui ne veulent pas la changer mais simplement l'accompagner amoureusement sur son chemin.
Je crois aux hommes complets qui n'ont pas besoin de quoi que ce soit parce qu'ils savent qu'ils sont tout.
Je crois aux hommes à l'esprit du feu, qui coulent comme l'eau quand ils parcourent la terre féminine et qui caressent comme le vent, quand ils aiment sans hâte.
Je crois aux hommes qui, à travers d'autres yeux, se voient eux-mêmes et c'est pour ça qu'ils aiment et respectent toute créature qui existe sur terre.
Je crois aux hommes parfaitement imparfaits, parce que c'est dans cette imperfection que réside leur beauté.
Je crois aux hommes sensibles qui savent recevoir et donner de l'amour en équilibre, qui écoutent et parlent aussi, ceux qui vivent et qui laissent vivre.
Je crois aux hommes qui vivent la sexualité comme un acte sacré, parce qu'ils savent que c'est un don merveilleux d'où ils peuvent créer l'alchimie la plus pure et inimaginable.
Je crois aux hommes qui ont des sentiments clairs, qui sont accessibles et qui sont présents en eux-mêmes et pour les autres.
Je crois aux hommes qui marchent pieds nus et avec peu de bagages.
Je crois aux hommes tendres et sauvages en même temps, qui n'ont pas encore été domestiqués.
Je crois aux hommes mages qui embellissent tout sur leur passage, dont la vie est un art et qui charment avec leurs dons.
Je crois au Masculin Sacré et à toute la divinité que tu as toujours porté.
Je crois en toi... Je crois en moi... "
Magnifique texte de Rishima
𝐀𝐯𝐞𝐜 𝐭𝐨𝐮𝐭𝐞 𝐦𝐚 𝐛𝐢𝐞𝐧𝐯𝐞𝐢𝐥𝐥𝐚𝐧𝐜𝐞,
𝐂𝐞𝐝𝐫𝐢𝐜 𝐏𝐀𝐑𝐑𝐈𝐍𝐄𝐋𝐋𝐎.
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mickaellange · 8 months
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VIEILLIR EN BEAUTÉ ET EN SAGESSE “Vieillir en beauté, c’est vieillir avec son cœur, Sans remords, sans regret, sans regarder l’heure. Aller de l’avant, arrêter d’avoir peur, Car à chaque âge se rattache un bonheur. Vieillir en beauté, c’est vieillir avec son corps, Le garder sain en dedans, beau en dehors. Ne jamais abdiquer devant un effort. L’âge n’a rien à voir avec la mort.
Vieillir en beauté, c’est donner un coup de pouce! À ceux qui se sentent perdus dans la brousse, Qui ne croient plus que la vie peut être douce Et qu’il y a toujours quelqu’un à la rescousse.
Vieillir en beauté, c’est vieillir positivement. Ne pas pleurer sur ses souvenirs d’antan. Être fier d’avoir les cheveux blancs, Car pour être heureux, on a encore le temps.
Vieillir en beauté, c’est vieillir avec amour, Savoir donner sans rien attendre en retour, Car où que l’on soit, à l’aube du jour, Il y a quelqu’un à qui dire bonjour.
Vieillir en beauté, c’est vieillir avec espoir, Être content de soi en se couchant le soir. Et lorsque viendra le point de non-recevoir, Se dire qu’au fond, ce n’est qu’un au revoir!
Ne regrette pas de vieillir. C’est un privilège refusé à beaucoup!”
Texte de Félix Leclerc
56 notesJan 20th, 2024
VOUS AIMEREZ AUSSI
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mmepastel · 1 year
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J’ai moi aussi, comme Pierre Lescure, adoré le dernier roman de Richard Morgiève dont je n’avais jamais rien lu.
Je ne crois pas qu’il soit sélectionné pour aucun prix de la rentrée, et je ne comprends pas. C’est un livre éblouissant. Extraordinairement triste et remuant. Un livre qui vous prend par les tripes, vous secoue, vous fait pleurer, parfois rigoler (ou simplement sourire plutôt). Un livre qui choque. Qui met des grandes baffes dans la figure. Avec des fulgurances où votre cœur se serre et vous vous demandez comment il a fait pour vous retourner comme ça. Écoutez la petite chronique ci-dessus, elle explique la genèse hyper intéressante du livre, et en plus, vous avez des paroles directes, drôles et sincères de l’écrivain qui explique sa façon d’écrire.
J’ai l’impression que c’est un grand livre. En tous cas, moi je ne l’oublierai pas. Je n’oublierai pas Jacques, ni Antoine, ni Paul, ni ce père, ni cette mère qui au début fait penser à la Folcoche de Bazin mais qui est tellement plus intéressante. Cette enfance dans le Versailles ultra bourgeois des années 60, la France rance, le père meurtri par les camps, la question lancinante de la judéité, la culpabilité d’être un nanti, les tourments de l’adolescence, la mère toxique et pourtant adulée, cet amour qui déborde de partout mais qui ne réussit jamais à trouver de place, ou la bonne place. Jacques a de quoi être perdu, c’est le moins qu’on puisse dire. Avec la maladie qui lui tombe dessus comme un pied de nez du destin, il a de quoi se demander sans cesse qu’est-ce que vivre, est-ce que ça vaut la peine, à quoi ça rime, de la vouloir malgré tout cette vie, et de toujours retomber sur l’histoire familiale remplie de malheurs et de silences. Des chocs et des coups, Jacques en prend de si nombreux. C’est déchirant. Racontés sans pathos mais à l’os, au plus près du cœur, avec des images toujours surprenantes, des associations qui font mouche. Un texte qu’on devine très travaillé, mais qui a l’air de couler sous l’urgence, de jaillir spontanément. Au point de parfois couper le souffle.
C’est une pépite, lisez la, n’ayez pas peur même si vous manquez de tourner de l’œil parfois, le voyage vaut le(s) coup(s).
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Gilles Lapouge, Dictionnaire amoureux du Brésil, p546.. :
Dans la ‘favela’ de Rocinha, à la verticale de Rio de Janeiro, une institutrice a eu une idée. Elle a donné comme livre de lecture à ses élèves le deuxième volume de ‘À la recherche du temps perdu’, de Marcel Proust, ‘Un amour de Swann’.
Les enfants sont d’âges variés. Ils peuvent avoir dix ans, quinze ans, vingt ans. Leur bagage culturel n’est pas épais, car grandir dans Rocinha n’est pas grandir dans les livres.
Les gamins sont meilleurs en embuscade, en délits de fuite, en petits commerces et en carnaval qu’en Charlus et en Swann.
Du domaine enchanté de la littérature, ils n’ont jamais reçu la clef. L’institutrice la leur offre. C’est ‘Un amour de Swann’. Comment Proust a-t-il débarqué à Rocinha ? Grâce à Stéphane Heuet qui a fait du texte de Proust une bande dessinée (éditions Delcourt). Ses albums sont respectueux…
…Les “bulles” des cartons reproduisent scrupuleusement les mots écrits par Proust. Cette excellence a eu sa récompense. Marcel Proust a bien supporté le choc des dessins. Les albums ont été traduits dans une trentaine de pays parmi lesquels le Brésil…
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darkpalmor · 2 years
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25 JANVIER 2023
Programme de Table Ronde
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(Manuscrit du Lancelot en prose, Folio 610v, BNF Fr 116)
1°) Un premier petit haïku pour 2023 (5 minutes) ? Thème imposé : une table ronde.
Autour de la table, Des chaises très silencieuses Sous les gros derrières.
À la table ronde, Serrés les uns près des autres, La faim nous saisit.
S’asseoir tous en rond Autour des assiettes vides, Attendre, peut-être.
Cercle inattendu, Table ronde sans assiettes : Obligé d’écrire !
Un plateau de bois Arrondi comme la lune Pour écrire un mot.
2°) Démarreur (5 minutes) : Écriture syllabique mesurée. Écrire un texte en n’utilisant que des mots de deux syllabes. Thème imposé : À table !
Table garnie, chaises remplies, jolies assiettes : mangeons boudins, chapons, rognons, faisons ripaille. Noël passé ? Printemps arrive : cuisine ouverte, soyons gourmands. Restons ensemble, vivons heureux, avec repas festifs, flacons rosés, saveurs corsées. Buvons ! Santé !
3°) Citation à caser (10 minutes) : Quelle violence ! On prend une citation dans un dictionnaire, et on l’intègre dans un court texte. Voici un vers de Racine, Britannicus, Acte II, Scène 8 : « Hé bien ! de leur amour tu vois la violence », dans lequel Néron se plaint à son confident Narcisse de l’amour éprouvé par Junie pour Britannicus. On essaiera de l’intégrer dans un texte où il y aura obligatoirement deux personnages, au moins, et un peu de dialogue. Mais il n’est pas obligatoire de sombrer dans la tragédie sentimentale. Deux mots imposés, à placer où l’on voudra : « table ronde »
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Observateurs et naturalistes, Gérard et Maurice avaient entrepris une tournée des alpages, en Haute-Maurienne, dans l’espoir d’un safari-photo qui leur ouvrirait les portes de la gloire sur papier glacé, dans une revue célèbre. Leur installation précaire et camouflées, à mi-pente d’une combe perdue, leur offrait un bel angle de vue sur les hardes espérées de bouquetins ou de chamois. C’est de l’insolite qu’ils cherchaient. Hélas ! Les bouquetins se raréfient, de nos jours, les chamois passaient trop loin, et les deux compères se disputaient de plus en plus. Inconscients d’être observés par une famille de marmottes, trouillarde et bien planquée, où l’on avait élevé les gosses à ne pas siffler à tout bout de champ, ils se jetaient les insultes les plus dures à la face : « Je te l’avais bien dit ! Il fallait aller dans les Causses, pour les vautours ! » « Causse toujours, vautour toi-même ! C’est ton odeur qui repousserait des ours à deux kilomètres, alors pas étonnant qu’on n’ait rien vu passer depuis huit jours ! » Etc. Etc. Les marmottes trouvaient le spectacle intéressant, sans en comprendre toutes les subtilités. Et le jour où Gérard assomma Maurice avec le téléobjectif, au terme d’une empoignade vigoureuse mais désordonnée qui les fit débarouler d’une vingtaine de mètres, enlacés et hurlant, gesticulant comme des enragés, le papa marmotte expliqua sentencieusement à son épouse qu’il s’agissait sans doute de mœurs nuptiales, prémices à reproduction, et que ces deux-là auraient une belle portée. Peu convaincue, la maman marmotte répliqua : « Hé bien ! de leur amour tu vois la violence ! Si on s’aimait comme ça, il faudrait refaire l’aménagement du terrier trop souvent ! As-tu vu comme ils ont déchiré leur toit, et comment ils ont fait valdinguer leur petite table ronde ? Moi, je n’oserais bousculer ainsi le mobilier… » Le papa marmotte jugea qu’elle avait peut-être raison, et réfléchit qu’il était grand temps d’hiberner, bien au chaud. Le spectacle de ces étreintes lui avait mis de drôles d’idées sous la fourrure…
4°) Écriture longue (15 minutes) : Nouveaux fabulistes. Écrire une fable, en vers ou en prose, avec une moralité, à partir d’un ou deux objets imposés qui en seront les personnages (pas forcément exclusifs). Titre de la fable à écrire : La table, la fourchette et le calamar.
La table, la fourchette et le calamar.
C’était jour de festin au camping des flots bleus, Dernier jour de vacances, Et pour marquer le coup, on préparait bombance : Plateaux de fruits de mer, saucisson et pastis, Et du calamar frit. La table était remplie, débordant d’ustensiles, De plats garnis, de verres et de chopes. On y pourrait caser à peine une carafe, Mais comme on boirait sec, on se passerait d’eau. Les invités bâfraient, à grand bruit, salement, Tous les enfant criaient, faisaient les difficiles, Et le soleil ardent échauffait les esprits. Et dans un autre monde on aurait pu entendre Les meubles disputer entre eux de leurs malheurs. La table se plaignait de tous les coups de pieds, Des coudes impolis qui s’appuyaient sur elle, Du vin versé, des éraflures, Disant à la fourchette : « Au moins on vous respecte, On vous tient comme il faut, vous vous sentez utile ! » La fourchette lui dit : « Voyez, je suis poisseuse, Un enfant m’a tordue, je n’ai plus que trois dents. Si vous saviez dans quoi on me force à piquer ! Si dans l’air comme moi on vous faisait tourner ! Ne vous plaignez pas tant, car vous êtes au centre ! » Alors le calamar osa dire deux mots : « Mesdames, je vous prie d’être plus charitables. J’aimerais, comme vous, devenir immangeable… » Si chacun croit avoir des raisons de se plaindre, On enviera toujours plus malheureux que soi. »
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toutletemps · 2 years
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Comment je me suis perdue autant
Je me perds dans les autres
Dans leurs avis
Dans leurs manières de vouloir vivre
J’arrive pas à prendre de décisions
Je suis : perdue
Et ça fait : des mois
Que c’est la crise
Que j’ai perdu le sommeil
Je me dis que je peux avancer
Faire des pas
Et peut-être qu’au bout d’un moment
Je me retrouverai
Ou au moins je ferai des pas vers moi
Vers mes envies profondes
Mais c’est dur quand on a ces voix dans la tête
Et ses obligations
Vlad il s’en fiche des obligations
Je trouve ça pire beau
J’aimerais penser pareil
Qu’on est libre de tout
Mais la société capitaliste est pas très d’acc
Il fait bleu dans le ciel
Je crois pas que je fais une dépression
Je crois juste que je sais pas ce que je veux
Et que je suis épuisée
De trop écouter les autres et me perdre dedans
Pourtant je fais ce que j’aime
Enfin la bd
Mais je sais pas je veux du libre dans l’art je veux pas apprendre comment le faire ou l’analyser en long en large
Je veux l’intuition dans le dessin, je veux éprouver les textes pas les décortiquer
Et en même temps je veux me sentir entourée
Et je me suis jamais sentie aussi seule
Alors que y a des gens qui m’aiment
Mais je me juge trop
J’aimerais faire une retraite spirituelle où j’apprends à m’aimer
On fait comment pour se porter avec douceur
En plus j’essaie tellement
Toujours maintenant
Me porter dans mes tourments
Mais je veux une vie riche aussi
Des amours
Des amis
Des rires
Faire l’amour
Mais je sais pas je me prive d’une grande légèreté ces temps
Tout est trop lourd
Je veux me marrer jouer aux cartes et tout
Voir des montagnes
Être saine, manger bien, prendre le temps
Je veux trouver mes gens
Vivre en communauté
Et j’ai failli
J’ai juste pas osé
Parce que je sais pas ce que je veux
Et je crois pas que c’est des antidépresseurs qui vont régler ça
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christophe76460 · 8 days
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ANYIGBA NYUI
Samedi, 14 septembre 2024
"Comment dirais-tu: Je ne me suis point souillée, Je ne suis point allée après les Baals? Regarde tes pas dans la vallée, Reconnais ce que tu as fait, Dromadaire à la course légère et vagabonde!"
Jérémie 2, 23 (LSG)
Avoue tes péchés au Seigneur et demande-Lui pardon
D'après le passage du jour, Israël qui a abandonné l'Éternel et s'est adonné à l'idolâtrie, est comparé à une épouse qui se sépare de son époux et se livre à la prostitution. Mais chose étonnant, le peuple de Dieu considère cette séparation d'avec l'Éternel, comme une libération du joug et du lien qui l'unissaient à Dieu. Alors, comme une jeune chamelle qui court dans tous les sens, comme une ânesse sauvage sans contrainte qui s'adonne à coeur joie à ses désirs, le peuple de Dieu, Israël s'est enfoncé dans le mal, délaissant l'Éternel. Ainsi, l'excellente vigne a perdu toute sa qualité.
Mais par amour, l'Éternel avertit son peuple : "Attention, Israël! En courant si vite tu vas te blesser les pieds, tu vas te dessécher le gosier!” Mais il répond : “Inutile d'insister, j'aime les dieux étrangers, il faut que j'aille avec eux.” (verset 25). Il dit à une idole de bois: “C'est toi qui es mon père!” et à une statue de pierre: “C'est toi qui m'as mis au monde!” Alors l'Éternel le prévient : "Seulement, un de ces jours, vous, les gens d'Israël, peuple, rois et ministres, prêtres et prophètes, serez aussi honteux qu'un voleur quand il est surpris" (verset 26).
Cher(e) ami(e), Israël, au lieu de reconnaître sa faute et revenir à Dieu, a persisté dans le mal. Ainsi, il assumera tout seul les conséquences : quand tout ira mal pour lui, même s'il appelle au secours Dieu en disant: “Viens me sauver!”; Dieu lui répondra: “Où sont donc les dieux que tu t'es fabriqués ? Qu'ils viennent te sauver, s'ils le peuvent (versets 27&28).
Bien-aimé(e), nous sommes des pécheurs (Romains 3, 23) et c'est la grâce de Dieu qui nous sauve (Ephésiens 2, 5). Dans le processus du salut, Dieu veut que l'Homme reconnaisse son état de pécheur. Il déclare à Israël : "Reconnais seulement ton iniquité, Reconnais que tu as été infidèle à l’Éternel, [...]" (Jérémie 3, 13). De plus, Dieu est conscient de la vulnérabilité de l'Homme face au péché et Il en a compassion. "Il ne nous a pas punis comme nous l'aurions mérité, il ne nous a pas fait payer le prix de nos fautes.[...] Il sait bien, lui, de quoi nous sommes faits: d'un peu de poussière, il ne l'oublie pas" (Psaumes 103, 10&14). Et Dieu désire pardonner tous tes péchés aujourd'hui, reviens donc à lui de tout ton cœur. Confesse-Lui tes transgressions et reçois son pardon (Romains 10, 9&10).
Amen!
Exhortation: Avoue tes péchés au Seigneur et demande-lui pardon
Texte du jour : Jérémie 2, 20-29
Xolali AKLIGO
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didierleclair · 2 months
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LA LITTÉRATURE CONTRE L’OPPRESSION
J’ai toujours pensé que le poème Liberté de Paul Eluard symbolisait bien le rôle de la littérature. Il l’écrivit en 1942, au milieu de la Deuxième Guerre mondiale. La petite histoire veut que le censeur de Vichy ne lût pas le poème en entier, pensant qu’il s’agissait d’un poème d’amour. En effet, le titre antérieur était Une seule pensée. Paul Eluard s’était engagé par les mots et risquait sa vie. Le poète Robert Desnos a eu moins de chance et a péri dans un camp de concentration.
Cahier d’un retour au pays natal d’Aimé Césaire est aussi une œuvre fulgurante. Ce long texte d’une quarantaine de pages est un cri de rage contre le colonialisme et le racisme. Le livre parut pour la première fois en 1939. André Breton découvrit cet ouvrage par un hasard surréaliste, dans une mercerie de Fort-de-France où il cherchait un ruban pour sa fille, en avril 1941. Après lecture, il qualifia Césaire de « grand poète noir ».
Voyez-vous, la littérature a toujours été une arme de résistance contre la tyrannie et l’oppression. C’est la plus belle arme que l’être humain ait inventée. Il suffit d’avoir de l’encre et du papier. Les dégâts ne sont jamais collatéraux, il n’y a pas de balles perdues qui tuent un allié. Pour tout dire, cette arme ne fait aucun mort. En revanche, la littérature fait poindre une vérité croissante. Elle débute comme une étoile étincelante et finit par une lumière foudroyante.
L’écrivain George Orwell a marqué au fer blanc le public de son époque et d’autres bien après sa mort. Il décrivit une société qui bannit la discussion, le débat et rend les citoyens incapables de penser par eux-mêmes. En effet, 1984 a frappé les esprits des lecteurs au point où l’expression « Big brother is watching you » est entrée dans le vocabulaire contemporain. Dans le roman d’Orwell, on trouve le négationnisme historique, la surveillance gouvernementale et d’autres phénomènes décriés par les défenseurs de la liberté d’aujourd’hui.
Prenez un livre de Maya Angelou, poétesse africaine-américaine, Je sais pourquoi chante l’oiseau en cage et vous comprendrez qu’il existe une résistance à toute épreuve dans la littérature contre la barbarie, le viol, l’exclusion. L’œuvre aborde des thèmes universels grâce à des techniques narratives convaincantes.
Ce qu’il faut retenir est qu’une mitraillette, une grenade ou une bombe ne peut être à la hauteur de la littérature dans la lutte contre l’oppression. Quand on a recours aux armes à feu, on admet une forme de défaite de l’intelligence. L’acte de se défendre peut être légitime. Celui qui est contraint de prendre les armes n’est pas provocateur. Par contre, tout instigateur d’une guerre est un lâche. Il est vrai que celui qui se défend peut se transformer en attaquant. L’occasion fait le larron, voilà pourquoi il vaut mieux ne jamais aller en guerre. C’est Jean-Paul Sartre qui dit : « Une victoire racontée en détail, on ne sait plus ce qui la distingue d’une défaite ».
Les armes de destruction ne provoquent que tristesse, désolation, traumatisme et disparition. Tandis que la littérature fait réfléchir, pleurer, rire sans faire couler de sang. Le livre fait naître l’étonnement, l’émoi et l’admiration. On peut être blessé dans son amour propre, vexé, même humilié. Cela dit, votre cœur bat encore et votre orgueil a l’occasion de guérir.
Aujourd’hui, même les réseaux sociaux n’ont pu vaincre la littérature. Elle résiste avec le livre électronique. Quand vous allez dans une bibliothèque publique, vous n’êtes jamais seul. Internet n’a pas tué le roman. Il a un impact sur la forme du livre, mais pas sur l’acte de raconter une histoire.
L’écrivain américain Philip Roth avait déclaré la fin du roman. Pour lui, écrire des histoires dans un livre allait devenir désuet, même obsolète. Dans un entretien sur le site Big Think, le romancier Paul Auster exprime l’opinion contraire. Il prend directement son collègue à partie : « Je m’y oppose vigoureusement. Les êtres humains ont besoin d’histoires, de fictions. Les humains ne seraient pas des êtres humains sans un narratif. Le roman est une forme si flexible. Il n’y a aucune contrainte. Même si j’admire Philip Roth, je crois qu’il a tort à ce sujet ».
Les grandes maisons d’édition, celles qui dominent le monde le savent. Elles tentent d’imposer leurs champions, leurs meilleurs représentants de la littérature mondiale, à coups de prix Nobel, de Booker et de Pulitzer. Pourquoi se donner la peine de promouvoir des écrivains et écrivaines si la littérature n'en valait plus la peine ? Le défi de ces éditeurs est de garder la mainmise sur le choix à lire. Ils n’ont pas le talent comme priorité. Ils ont leurs préférés, comme des poulains dans une écurie. Certains ont du talent, d’autres pas.
Mais la littérature se fraye un chemin qui ne respecte pas toujours les règles établies par les éditeurs principaux. Elle a sa propre boussole.
Prenez Le vieil homme qui lisait des romans d’amour du romancier chilien Luis Sepulveda. Le roman est sorti en 1989 dans une petite maison d’édition du Chili. L’éditrice qui a repris le livre, Anne-Marie Métailié, disait que la couverture était moche et le livre tombait en lambeau. À sa lecture, elle a senti une grande allégresse. Enthousiasmée, elle voulait publier ce chef-d’œuvre avec l’accord de la maison mère, le Seuil. Mais ça n’intéressait pas ses patrons. « J’ai écrit à 150 libraires » dit-elle pour les intéresser au roman. 5 seulement ont dit l’avoir lu. Le bouche à oreilles des libraires va forcer les grands éditeurs à donner une chance au roman de Luis Sepulveda. Le premier article sur ce roman a été publié après en avoir vendu 36 000.
Pourtant ce livre est un petit bijou. Ce roman dénonce l’exploitation illégale de l’or dans la forêt amazonienne, la barbarie des hommes envers les animaux, le racisme à l’endroit des Premières nations. C’est une œuvre contre l’oppression et l’auteur l’a dédié à un militant environnementaliste.
Pourquoi était-ce si difficile pour madame Métailié de faire connaître ce chef-d’œuvre ? Parce qu’il y a une élite de l’édition qui dicte au public ce qui vaut la peine d’être lu.
Ceux qui travaillent dans le monde de l’édition peuvent être les oppresseurs de la littérature. En effet, pour des raisons de préjugés, de gains économiques, de nationalisme exacerbé, de racisme et d’égoïsme, des éditeurs tentent souvent d’imposer des livres médiocres à la place de romans réussis. Quelquefois ils parviennent à leurs fins mais ces œuvres sont vite oubliées parce qu’elles ne valent rien.
On ne peut mettre un bâillon sur la littérature de qualité. Elle trouve toujours son chemin. Le besoin d’histoire est aussi important que l’air qu’on respire. La littérature est liée à notre raison d’être.
L’écrivain argentin Jorge Luis Borges a écrit un livre qui s’appelle « Le livre de sable » et il nous parle d’un livre dont les pages sont sans fin, comme le sable. Aucune page n’est la première, aucune n’est la dernière.
Depuis qu’on écrit des histoires, elles ne finissent jamais. Le roman n’est pas une entité isolée. Il est l’axe de relations infinies. C’est pour cela que l’oppresseur, où qu’il soit, ne peut mettre un terme à la littérature. Il tente de la dompter et de lui donner des directives mais les pages de la littérature sont incommensurables.
La littérature n’en fait qu’à sa tête. C’est un flot de mots qui n’a aucun maître, sauf la vérité. Toute narration littéraire, aussi fictive que possible, est liée à la raison fondamentale de notre existence. Même si nos existences varient, elles sont toujours racontées du point de vue de celui qui existe.
Didier Leclair, écrivain
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Lisa Frankenstein
Lisa Frankenstein est le premier film de Zelda Williams, relecture mi-moderne mi-années 1980 du célèbre roman de Mary Shelley. Il raconte l'histoire de Lisa, une jeune adolescente “ringarde”, qui, un soir de grande tristesse va pleurer sur une tombe. Sa mère a été tuée et son père se remarie avec Janet, avec qui l'adolescente ne s'entend pas, et la fille de celle-ci, Taffy, une adolescente populaire. réanime accidentellement par ses larmes et le temps un homme d'un autre siècle. Elle lui apprend à s'adapter à la vie moderne.
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Coming of age movie situé dans les années 1980, Lisa Frankenstein empreinte le ton décalé des comédies et le mélange savamment à une esthétique burtonienne et des éléments fantastiques. Ainsi, le point de départ de ce film montre la difficulté de Lisa à trouver sa place dans sa famille — suite au remariage de son père à une belle-mère qui la déteste —, au lycée — elle est en bas de l'échelle sociale quand sa demi-sœur est la cheerleader populaire — et de surmonter une agression sexuelle. Lisa est donc une adolescente perdue, qui a du mal à s'affirmer. L'agression qu'elle subit marque le point de départ de la naissance de la Créature : ainsi, c'est par une amitié qu'elle va commencer sa relation avec la Créature. Cette amitié lui permet de s'affirmer : elle va se découvrir différentes compétences manuelles, notamment pour coudre les parties du corps manquantes de la Créature, et de prendre position face à des gens qui lui marchent dessus. Ainsi, la présence de la Créature en devient presque anecdotique tant le centre de l'histoire est Lisa et la manière dont elle devient une jeune femme sure d'elle. Cela est marqué notamment par le fait que la Créature ne parle même pas ! Le film va même plus loin : une des parties manquantes du corps de la Créature sont les parties génitales. Lisa les récupère sur le corps du camarade de classe qui semblait être intéressé par elle, et qui finalement est surpris par cette dernière quand il a des relations sexuelles avec la demi-sœur. Avec ironie, Lisa et la Créature auront des relations après la transplantation, ce qui marque une forme de vengeance enpouvoirante pour Lisa.
Lisa Frankenstein fait une adaptation moderne en inversant les genres du roman de Mary Shelley, Frankenstein ou le Prométhée moderne. Cependant, Zelda Williams décide de laisser de côté toute la partie sur la Créature et se concentre uniquement sur Lisa, renversant les genres et les rôles. Il y a donc une volonté de parler aux femmes et de montrer qu'elles peuvent prendre la place, qu'elles doivent mériter des hommes qui sont à leur niveau et non pas se rabaisser. L'adolescent se joue d'elle, un autre l'agresse. La Créature à aucun moment ne cherche à la rabaisser, à l'agresser ou à la dévaloriser. La réalisatrice reprend donc les thématiques de l'adolescence comme la nouvelle famille, les relations père-fille, le premier amour, mais aussi des aspects plus féminins. Il y a aussi une volonté de jouer sur le côté poupée de la Créature, mis entre les mains d'une adolescente, rappelant les poupées Barbie avec lesquelles on imagine les petites jouer avec.
Ainsi, Lisa Frankenstein est une comédie horrifique, qui joue sur son atmosphère eighties, pour délivrer une réappropriation moderne dans le texte du conte de Frankenstein. La Créature n'est qu'un moyen pour étayer ce coming of age où Lisa prend confiance en elle et s'affirme. Le film n'est pas révolutionnaire dans son traitement, mais l'époque utilisée, la tonalité cynique et le mélange entre genres nous donne un visionnage agréable et un début prometteur pour Zelda Williams.
Lisa Frankensein de Zelda Williams 2024 — Pas de sortie française pour le moment États-Unis
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yes-bernie-stuff · 7 months
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Vendredi 8 mars 2024
(Jésus répondit au spécialiste de la Loi :) “Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur et de toute ton âme, de toute ta force et de toute ta pensée, et ton prochain comme toi-même”… Mais lui… dit à Jésus : Et qui est mon prochain ?
Luc 10. 27, 29
Personne n’a un amour plus grand que celui-ci : que quelqu’un laisse sa vie pour ses amis.
Jean 15. 13
Le bon Samaritain
Dans un récit raconté par Jésus (Luc 10. 30-37), le voyageur dépouillé et laissé à demi-mort sur le bord du chemin représente l’homme tombé dans le mal et le malheur, perdu et sans ressources. Les deux religieux qui passent par le même chemin, en évitant le malheureux, évoquent l’aide inefficace de la religion. Mais le Samaritain charitable, qui s’arrête et soigne efficacement le blessé, illustre l’attention et les soins du Sauveur, Jésus lui-même, rempli de compassion pour nous délivrer de notre état désespéré.
“Qui est mon prochain ?” avait demandé le spécialiste de la Loi. Jésus lui retourne la question : “Lequel de ces trois hommes te semble avoir été le prochain de celui qui était tombé entre les mains des brigands ?”
Croyons que Jésus, le Fils de Dieu, est venu sur la terre pour être cet unique “prochain” qu’il nous faut recevoir pour être sauvés. Quel abaissement, quel amour ! Il va jusqu’à s’offrir lui-même en sacrifice pour nos péchés sur la croix ! Lui seul pouvait le faire face à la justice divine.
Et maintenant, par la lecture de ce texte, Jésus passe peut-être près de toi. En ce moment même, il te tend la main. Il veut guérir tes blessures intérieures, tes souffrances. Alors, aimer son prochain comme soi-même, j’avoue que j’en suis incapable. Pourtant, Jésus laisse ce commandement : “Va, et toi fais de même”. Oui, je serai le prochain de ceux que je rencontre, si je leur montre quelque chose de l’amour dont Jésus m’a aimé. Lui seul peut me donner la capacité d’aimer ainsi !
Vous pouvez demander un évangile gratuit à notre adresse postale ou sur :
 www.offrebs.fr/evluc
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epopoiia-leblog · 9 months
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Une jeune fille rêveuse
Il était une fois une jeune fille rêveuse qui se plaisait à raconter des histoires. De son amour pour les contes de fée, elle aimait imaginer un monde différent. De sa sensibilité aux affres de la vie, les mots étaient son refuge, son antre où elle pouvait se recueillir pour apaiser la fulgurance de ses pensées. Écrire était son exutoire. Il y avait quelque chose dans ce moment solitaire qui la galvanisait, la force des mots la tourmentait tout autant qu’elle l’exaltait. Ainsi aidée de sa petite plume, tentait-elle alors de raconter les histoires des invisibles, des oublié.e.s, des rejeté.e.s, de dénoncer les dérives d’un monde où le consumérisme et la perte de sens atteignaient leur paroxysme, où l’excès d’injonctions et la violation des libertés devenaient la norme, où l’éthique et la bienveillance ne semblaient plus y avoir leur place. Un monde meurtri, dénué de ses valeurs, qui avait perdu son enchantement. Elle écrivait ses textes comme des bouteilles à la mer ou des petites lucioles qu’elle aurait animées pour que leur lumière viennent toucher le cœur de celleux qui la comprendraient. Sa manière à elle de remédier aux maux que Pandore avait laissés s’échapper de la boîte, en libérant l’espoir qui y était resté enfermé.
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shalomelohim · 9 months
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La Parachah Vayyigash (IL s’avança à la rencontre)
Pensée - Il crie : « Sortez ! Tout le monde loin de moi ! » et il ne resta personne près de lui quand Yossef se fait reconnaître à ses frères -
Yossef est la figure messianique par excellence.
Alors que ses frères ne se doutaient pas de sa réelle identité… Il se découvre LUI-MÊME à ses frères, en ayant pris soin de faire sortir tous les égyptiens, égyptiens qui étaient néanmoins à son service !
Qu’en sera-t-il lorsque Yahshua se fera connaître à tous ses frères, au tout Israël, aux bergeries rassemblées ?
Après avoir fait sortir tous ceux qui ne sont pas ses brebis… Alors, IL se fera connaître tel qu’IL est en Vérité et non comme beaucoup l’imaginent !
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Lectures  Parachah : Béréshiyth / Genèse 44:18 à 47:27 Haftarah : Yéhézqél / Ezékiel 37:15-28 Bérith Hadachah : Yohanan / Jean 10:1-18
Rappel  Les commentaires ne sont pas des études, mais des pensées que la lecture de la parachah nous inspire et nous permet, sur une année, de relier les textes de la Torah et des Prophètes aux textes de la Bériyth haHadachah, de l’Alliance renouvelée en Yahshua.
Résumé de la Parachah  Suite au stratagème de Yossef, Yéhoudah (Juda), qui semble être vu comme « chef, porte-parole » de la fratrie, s’adresse à Yossef pour plaider leur cause.
Après ce poignant plaidoyer, Yossef, qui est perçu « égyptien, premier ministre de Pharaon » se fait connaître à ses frères, ces retrouvailles ne sont pas moins poignantes que le discours de Yéhoudah.
Yossef renvoie ses frères en Kénaan y chercher le reste de la famille, notamment son père Yaaqov Israël, car la famine durerait encore. Pharaon apprend que la famille de Yossef a émigré en Égypte. Il leur fait bon accueil et les installe en terre de Goshen, car ils sont éleveurs de petit bétail.
La fin de la parachah décrit le mode de gestion que Yossef applique à l’Égypte au profit de Pharaon, tout en préservant le peuple.
Une leçon de communication interpersonnelle
Face au risque encouru, conséquence du faux vol de la coupe, qui réduirait Benyamin à l’esclavage, Yéhoudah (Juda) intervient auprès de Yossef. Cette intervention est à caractère spontané.
Bien que Yéhoudah s’expose à de graves sanctions, il n’hésite pas : il sait que son père vieillissant, Yaaqov (Jacob), ne survivrait pas à la perte de Benyamin, second fils de Rahel (Rachel), dont il a déjà perdu le premier fils, Yossef.
Pour Yéhoudah, l’amour envers son père et son frère l’emporte sur sa propre sécurité. C’est à cela aussi que se définit un héros d’Élohim : il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime.
L’acte est spontané, simple, entier, vrai, et va directement au but. Les paroles ne sont pas préparées, elles surgissent de la bouche de Yéhoudah du très profond de l’être, là où le raisonnement et les plans ne prédominent pas.
"Vayyiggash élayv Yéhoudah vayyomér biy Adoniy yéddabér na avdékha davar béoznéy adoniy" : "il (alla) à la rencontre vers lui Yéhoudah il dit en moi mon Seigneur parlera donc (de grâce) ton serviteur une parole dans les oreilles de mon Seigneur (mot à mot)."
Vayyiggash est traduit par : s’avança.
Or ce terme est plus connoté de : se rencontrer, aller à la rencontre de…
Si nous voulons qu’un entretien entre deux personnes soit « vrai », nous devons aller à la rencontre de l’autre, non pas pour être uniquement en sa présence physique, mais pour rencontrer l’autre dans son intériorité, pour comprendre la vision de sa « vérité », de sa pensée profonde, de son « monde ».
Nous sommes tous des « mondes » différents, dès lors nous ne sommes pas en capacité de comprendre l’autre par de superficiels échanges verbaux. Les hommes disent, dans les nombreux cas d’incompréhension, qu’il faut faire des efforts « d’ouverture », de « parler vrai ». C’est juste, car ce sont là aussi des conseils-ordres que Paul donnait aux disciples.
“C’est pourquoi, renoncez au mensonge, et que chacun de vous parle selon la vérité à son prochain ; car nous sommes membres les uns des autres.” (Ephésiens 4:25)
Ceci signifie que nos paroles doivent être le reflet de notre vérité interne, sans masquage.
Pour dénouer le psychodrame de l’affaire de la coupe, Yéhoudah a compris qu’il fallait fuir les grands discours, les comédies, la rhétorique, les subtilités de langage, et surtout le mensonge liant toujours les frères à cause de la vente et de la mise en scène de la mort de Yossef, et de la tromperie à l’égard de leur père. (Genèse 37, Genèse 44:20, Genèse 42:21)
Yéhoudah n’a rien à cacher, ni à préserver égoïstement. Il dit [ Biy ] ce qui n’est pas rendu dans nos traductions et qui signifie « en moi ». C’est bien une invitation à la rencontre intérieure. C’est aussi pour cela que Yéhoudah semble enfreindre l’étiquette de la cour, en s’approchant d’un grand prince qui juge, Yossef. On ne s’approche pas d’un juge ! D’autant plus qu’il est le principal personnage d’Égypte juste après Pharaon :
« Tu es comme Pharaon ! ».
L’invitation de Yéhoudah à « le rencontrer en lui » est marquée immédiatement de respect et de prévention :
« que ta colère ne s’enflamme pas car (je sais) tu es comme Pharaon ».
Quelle image impressionnante !
Le Mashiah n’est-IL pas la face d’Élohim, Lui qui a le pouvoir de gracier ? Avons-nous la même déférence envers Yahshua, que celle de Yéhoudah envers Yossef, son frère, figure messianique incontestable ?
Le mot « biy » est suivi de « Adoniy ». Si nous prenons en compte ces deux mots ils se rendent par : « en moi mon Seigneur ».
Le verbe « être » au présent n’apparaît pas en hébreu, il est implicite. En l’exprimant en français la phrase peut prendre une interprétation plus subtile. Étonnant : en moi (est) mon Seigneur il parlera …
Méditons chacun cette potentialité, lorsqu’il est écrit :
“Mais, quand on vous livrera, ne vous inquiétez ni de la manière dont vous parlerez ni de ce que vous direz, ce que vous aurez à dire vous sera donné à l’heure même ; car ce n’est pas vous qui parlerez, c’est le souffle de votre Père qui parlera en vous.” (Matthieu 10:19-20)
Est-ce possible ? Oui, si nous sommes UN avec le Mashiah, alors ce n’est plus nous qui vivons mais c’est Lui qui vit en nous !
De cela aussi nous devons faire l’expérience pour abandonner nos réflexes d’auto-défense bien humains qui ne témoignent pas toujours d’une pleine action du souffle d’Élohim en nous.
La suite du discours de Yéhoudah ne fait que relater des faits réels, très simplement. Il termine par une proposition altruiste et justifiée par ses sentiments envers son père. Ce qui ne laissa pas Yossef insensible.
Le plaidoyer
« Alors Juda s’approche de Joseph et dit : de grâce, mon Seigneur, que ton serviteur puisse faire entendre une parole à mon Seigneur et que sa colère ne s’enflamme point contre ton serviteur ! car tu es comme Pharaon ». (Genèse 44:18)
Ces versets nous introduisent, dans le plaidoyer de Yéhoudah (Juda), à la fin duquel Yossef (Joseph) devra se révéler et dévoiler la vérité. Nous apprenons par le plaidoyer de Yéhoudah (Juda) comment un homme d’Élohim de condition humble, tel Yéhoudah le berger, doit se comporter en paroles et en actes devant un prince, un homme de haut rang, un homme de pouvoirs tel Yossef, prince d’Égypte, donc prince de ce monde aux yeux de Yéhoudah ainsi qu’il le dit : Car tu es comme Pharaon. »
Le plaidoyer de Yéhoudah est un modèle de discours précis. Un exposé direct et vrai des faits, tel que nous devrions mettre en application dans nos entretiens de « raisonnement » lorsque nous avons à exposer des choses difficiles qui ne supportent pas d’être interprétées par notre, ou nos, interlocuteur(s) quelle que soit leur position « hiérarchique » dans la famille de la foi ou dans le monde séculier.
Combien de malentendus, de décisions, de séparations ne sont-ils pas provoqués par des discours compliqués ou imprécis, ou par trop élogieux.
Que le discours de Yéhoudah soit pour nous le modèle du discours vrai, ainsi que l’expose la Torah (Béréchiyth / Genèse 44) :
verset 19 : Mon Seigneur a interrogé ses serviteurs verset 20 : nous avons répondu verset 21 : tu as dit à tes serviteurs verset 22 : nous avons répondu à mon Seigneur verset 23 : tu as dit à tes serviteurs verset 25 : notre père a dit verset 26 : nous avons répondu à notre père
Derrière la ponctuation du texte : tu as dit, nous avons dit... s’inscrivent les mots qui sont des faits précis et la vérité de ce que chacun a dit ; tel qu’il est écrit :
« que votre parole soit oui, oui, non, non ; ce qu’on y rajoute vient du malin. » (Matthieu 5:37)
Ou ce que nous ne disons ou ne précisons pas, laissant ainsi notre interlocuteur dans le flou de l’interprétation. Usant ainsi d’un double langage.
La pensée du malin n’a pu s’introduire dans le discours de Yéhoudah et c’est par l’inspiration du souffle sacré que Yéhoudah termine son plaidoyer, en exprimant le grand respect et l’amour qu’il a pour Yaaqov (Jacob) son père et père de Yossef.
Yéhoudah touche le coeur de Yossef, seigneur d’Égypte, par l’accomplissement vivant du 5ème commandement :
« Honore ton père et ta mère afin que tes jours se prolongent dans le pays que YHWH ton Élohim te donne. » (Exode 20:12)
« Comment pourrais-je remonter vers mon père si l’enfant « Benyamin » n’est pas avec moi ? Ah ! que je ne voie point l’affliction de mon père. »
A ces mots, Yossef, prince d’Égypte, redevient Yossef, fils de Yaaqov. Il laisse éclater sa compassion envers ses frères et son amour envers son père.
La réponse de Yossef
« Yossef ne pouvait plus se contenir devant ses frères … Il éleva la voix en pleurant … Il dit à ses frères : je suis Yossef ! Mon père vit-il encore ? » (Genèse 45:1)
L’interrogation de Yossef est surprenante : mon père vit-il encore ? Il sait que Yaaqov son père est vivant, ses frères l’ont affirmé. Yéhoudah a devant lui déclaré son attachement à son père Yaaqov.
Pourquoi donc cette interrogation ? La réponse est donnée par le retournement de la question : mon père est-il toujours vivant pour moi ? Ou suis-je, moi Yossef, toujours vivant pour mon père ? Mon père qui me croit mort, déchiré par un animal. Ne m’a-t-il pas, au cours de ces longues années, oublié et laissé au séjour des morts ?
Le sens de l’interrogation de Yossef est de savoir s’il est toujours vivant pour son père, s’il est toujours dans l’amour de son père.
Sommes-nous, nous-mêmes, toujours vivants pour notre Père des cieux ?
N’avons-nous pas, par notre propre activité durant de longues années, provoqué un état de séparation d’avec notre Père, notre Élohim ? Il est bon pour chacun de s’interroger au cours de notre marche terrestre :
“ Suis-je toujours vivant et dans l’amour de mon Père des cieux ? ”
« Yossef dit à ses frères … je suis Yossef que vous avez vendu pour être mené en Égypte. Maintenant ne vous affligez pas … car c’est pour vous sauver la vie qu’Élohim m’a envoyé devant vous. » (Genèse 45:4-5)
« Ce n’est donc pas vous qui m’avez envoyé ici, mais c’est Élohim. » (Verset 8)
Yossef fait abstraction de toute sa souffrance passée, du rejet de ses frères, de leur décision de le faire mourir, puis de le vendre. Yossef n’exprime aucune pensée de colère ni de vengeance parce qu’il perçoit bien les grands desseins d’Élohim.
Yossef perçoit qu’il est sauveur de Yaaqov/Israël, de ses frères de par la volonté d’Élohim.
Il est à la ressemblance étonnante du salut messianique apporté par Yahshua, Messie et Agneau immolé par la volonté d’Élohim. Lui aussi vendu par ses frères, objet d’un complot pour le faire périr, promu et élevé à la croix où, rempli d’amour, il dit pour ses frères :
« Père pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font. » (Luc 23:34).
Bientôt ses frères, emplis du souffle de grâce et de supplication, le verront, le reconnaîtront et pleureront sur Lui (Zacharie 12). Et tous, nous entendrons la voix céleste qui dira :
“C’est pour vous sauver et pour vous apporter le salut éternel que mon Père, votre Élohim, m’a mené à la croix. Ce n’est pas vous qui m’y avez envoyé, c’est la Sainte volonté de mon Père.”
La reconnaissance du frère trahi et sauveur La vérité du fond de l’être de Yéhoudah entre dans l’être de Yossef.
Le souffle de la vérité revêt subtilement le langage de l’amour partagé, il met « en phase » les deux mondes de Yéhoudah et de Yossef qui ne sont désormais plus qu’UN, même si tout n’est pas encore dit ni éclairci. C’est fait !
La relation (la réconciliation) est actée. Quelque chose d’ordre supérieur vient de se réaliser.
Yossef fait sortir les égyptiens, les étrangers, il ne reste qu’avec ses frères et se présente :
« Je suis Yossef… mon père vit-il encore… je suis Yossef que vous avez vendu…. ».
Les frères sont toujours dans la crainte d’être jugés, et voici que, simultanément, la crainte d’être jugés, le remord d’avoir vendu leur frère et la hantise qu’il soit mort, disparaissent pour faire place à la joie de le retrouver et d’annoncer la bonne nouvelle à leur père :
« Yossef est vivant ».
Instant de félicité presque insoutenable d’émotion, tellement puissant !
Toute crainte est bannie, tous contentieux disparus. Le pardon est sans condition.
Car Yossef annonce :
« Ne soyez pas fâchés de m’avoir vendu, c’est pour vous garder en vie qu’Élohim m’a envoyé devant vous … pour vous permettre de survivre par une grande délivrance … ».
Après de nombreuses années de séparation, que les frères pensaient définitive, les retrouvailles sont à la hauteur de la grâce accordée.
Tous pleurent. Un jugement pour crime était redouté, ce sont des retrouvailles et des pleurs de reconnaissance qui leurs sont offerts.
C’est dans un type similaire de rencontre que le Mashiah se fera bientôt reconnaître de Ses frères, hors de la présence d’étrangers, dans un coeur à coeur qu’imposeront les circonstances difficiles.
Et qui parlera prioritairement au Mashiah pour le reconnaître ? Yéhoudah, les Juifs, les descendants de la tribu de Yéhoudah (Juda), associés à d’autres : les « habitants de Jérusalem ».
“Alors je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem Un souffle de grâce et de supplication, Et ils tourneront les regards vers moi, celui qu’ils ont percé. Ils pleureront sur lui comme on pleure sur un fils unique, Ils pleureront amèrement sur lui comme on pleure sur un premier-né.” (Zacharie 12:10)
Ils pleureront tous, car l’espérance contenue dans l’épisode de la prophétie de Zacharie sera grande à Jérusalem, une espérance aussi grande que pourra être le désespoir.
Après avoir reconnu Celui qui fut percé pour beaucoup, ils mèneront deuil sur Lui, Lui qui leur dira :
« ne vous affligez pas, c’est pour vous assurer une grande délivrance et la vie qu’Élohim m’a envoyé devant vous » 
et la vie est que vous croyiez en Élohim et en Celui qu’IL a envoyé Yahshua le Messie.
Dès lors :
« En ce jour là, une source sera ouverte pour la maison de David et les habitants de Jérusalem, pour le péché et pour l’impureté. » (Zacharie 13:1)
De la servitude pour la libération ?
« Israël partit avec tout ce qu’il lui appartenait. Il arriva à Béér-Shéva et il offrit des sacrifices à l’Élohim de son père Yitshaq (Isaac). » (Genèse 46:1-4)
Pourquoi la Torah dit-elle : il offrit des sacrifices à l’Élohim de son père Yitshaq et non à l’Élohim d’Avraham et d’Yitshaq ?
Il répugne certainement à Yaaqov de quitter Kénaan. Déjà 22 ans d’exil chez Laban et les souffrances inhérentes l’ont tenu à l’écart de ce lieu promis aux patriarches. Un seul n’a jamais quitté Kénaan, c’est Yitshaq, père de Yaaqov.
Yitshaq a eu le privilège de construire un autel à Béér-Shéva (voir Genèse 26:1 et 23-25). C’est donc à l’Élohim d’Yitshaq, qui maintint Yitshaq en Kénaan, que Yaaqov offre un sacrifice comme pour obtenir la bénédiction d’Élohim sur sa sortie de Kénaan pour se rendre en Égypte à l’invitation de son fils Yossef.
Et Elohim répond à Yaaqov :
« Et Élohim dit (à Yaaqov) je suis Élohim, Élohim de ton père. Ne crains point de descendre en Égypte car là je te ferai devenir une grande nation. Moi-même je descendrai avec toi en Égypte et moi-même je t’en ferai remonter. » (Genèse 46:3-4)
La promesse d’Élohim est étonnante :
« Moi-même je descendrai avec toi en Égypte… Ne crains donc pas de descendre en Égypte car là je te ferai devenir une grande nation. »
Élohim, l’Élohim d’Avraham, d’Yitshaq et de Yaaqov se nomme Lui-même ultérieurement : Je suis YHWH ton Élohim qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte.
Quelle est donc cette apparente contradiction ? Quelle est la réponse ? Ne pas mourir de faim en Kénaan mais devenir une grande nation en Égypte. Ainsi, Yaaqov / Israël fut préservé de la famine et de la mort pour entrer dans le premier exil en Égypte et par suite entrer en esclavage afin que s’accomplisse la seule libération possible ici-bas : transformer l’homme esclave (de tout esclavage) en serviteur d’Élohim, ainsi qu’il est dit :
« Dis aux enfants d’Israël : je suis YHWH, je vous affranchirai, je vous délivrerai, je vous sauverai. » (Exode 6:6)
Et ainsi qu’il est écrit en Romains 8:1-2 :
« Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Yahshoua haMashiah. »
En effet, la loi du souffle de vie en Yahshua ha-Mashiah nous affranchit de la loi du péché et de la mort.
Mon fils est vivant
« Ils lui dirent (à Yaaqov) Joseph vit encore… c’est lui qui gouverne le pays d’Égypte. Mais le coeur de Yaaqov resta froid. Il ne les croyait pas. Yaaqov vit les chars que Yossef avait envoyés pour le transporter. C’est alors que le souffle de Yaaqov leur père se ranima et Israël dit : c’est assez Yossef mon fils vit encore. J’irai et je le verrai avant que je meure. » (Genèse 45:26-28)
Nous apprenons par ces versets que lorsque l’esprit de Yaaqov se ranime, Yaaqov devient Israël, ce qui signifie que l’esprit de Yaaqov peut être comme inanimé, désintéressé, enfermé dans une forme de vie dépressive où le lutteur qu’est Israël ne peut s’exprimer.
Lorsque le souffle se ranime, la réalité de la vie et de ses événements conduits par Élohim se ranime elle aussi.
Alors Yaaqov (comme mort à la vie et aux desseins d’Élohim) redevient vivant et lutteur avec Élohim pour réaliser les desseins divins.
La question de Yossef : « mon père vit-il encore ? » a ici une seconde réponse. Israël/Yaaqov redevient vivant par le salut de vie que lui apporte la certitude que Yossef, son fils bien aimé, est vivant, comme ressuscité.
Yahshua, notre Adon, fils de Yaaqov, fils de Yéhoudah, fils de David, mort pour eux et pour nous, fera que Éphraïm, fils de Yossef et Yéhoudah fils de Yaaqov deviennent UN seul bois (Ézéchiel 37:19).
Ainsi tout Israël sera rendu vivant par le fils bien aimé. Yahshua haMashiah devenu Seigneur à la droite d’Élohim Père de tous. 
Et tout Israël sera sauvé ainsi qu’il est dit en Romains 11:26-27 :
« Et ainsi tout Israël sera sauvé selon qu’il est écrit : le libérateur viendra de Sion et il détournera de Yaaqov/Israël les impiétés et ce sera mon alliance avec eux lorsque j’ôterai leurs péchés. »
C’est alors qu’Israël obtiendra la guéoulah (la rédemption / délivrance) finale.
Dans la parachah : Yaaqov resté en Kénaan, et dont le coeur était refroidi, voit toutes les preuves qui attestent que Yossef n’est pas mort. Un souffle de vie l’envahit et il comprend, il comprend que tout cela vient d’Élohim, même s’il lui est pénible de devoir se rendre en Égypte.
Le verset 28 du Ch 45 précise :
« Israël dit : cela suffit (c’est grand) mon fils Yossef vit encore … »
Ce n’est plus Yaaqov retiré sur lui-même, refroidi et statique qui s’exprime, c’est de nouveau Israël, le lutteur d’EL, qui se lève et se met en marche.
Il est de nouveau ce Yaaqov devenu Israël qui luttait avec l’ange au gué du Yabboq (Genèse 32:23 et suite). Cette fois, Yaaqov dans sa vieillesse doit lutter contre lui-même et contre tout ce qu’il croyait : mon fils est mort, Shimon est prisonnier.
Pensée affligeante qui poursuivait Yaaqov, amplifiée par la précarité imposée par la famine qui s’éternise… Il fallait bien un « signe » clair pour que Yaaqov redevienne Israël et se dise à lui-même : ça suffit Yaaqov revient à la réalité : Mon FILS VIT ».
Ne sera-ce pas ainsi lorsque, TOUS ENSEMBLE RÉUNIS, nous tournerons les regards vers Celui qui fut percé ?
Shabbat Shalom véshavoua tov
Source : Blog de la Qehila
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mmepastel · 2 years
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Gros coup de cœur pour ce livre dûment recommandé par ma libraire préférée (Caroline).
D’abord, dépaysement total car l’écrivaine est néo-zélandaise et son histoire se passe là-bas ; mais attention, dépaysement brutal, oubliez tout de suite les cartes postales de couchers de soleil. On plonge dans le livre dans une culture à part, totalement composite dont je ne connais pas vraiment l’histoire, sauf que, comme par hasard, il semblerait que le peuple maori actuel se situe du côté des pauvres, tandis que les blancs, des plus riches. Ça doit pas être aussi simple, mais bon, en gros, on a saisi l’idée vu que ce schéma se répète sans cesse : les autochtones sont colonisés et relégués au bord de la société.
L’autrice, elle, a toujours voulu se mêler aux maoris, elle était attirée par eux, leur langue notamment, dès sa jeunesse, et elle a fini par en épouser un, Tim Wanamatu.
Ici, elle raconte de manière chorale un moment précis de la vie de deux frères, Tauk et Ari, et de longs pans de l’existence d’une Jane et de son entourage (d’abord une cousine adorée, Sav, et leurs hommes violents et drogués, puis de son amour et époux Toko). On fera le lien au fur et à mesure entre ces êtres et ces familles, unies et éparses à la fois. La construction du livre est d’ailleurs raccord : la narration est éclatée, dispersée façon puzzle, qui sera complet à la fin de la lecture mais qui aura réservé bien des difficultés au lecteur, sans que cela n’entache jamais son plaisir parce que cela stimule sa curiosité. Curiosité bien vite piquée par l’attachement que l’on ressent pour les personnages.
Tout premier dans mon cœur, le jeune Ari, huit ans, déposé par son frère après le décès accidentel de leurs parents chez sa tante, la courageuse Kat, mariée à un connard (je cite le texte). La narration, chorale, épouse donc dans de nombreux chapitres le point de vue de ce jeune garçon sensible et désarmant. Ce furent de loin mes préférés. L’écrivaine révèle dans ces pages tout son talent pour saisir la pensée et la langue d’un jeune esprit délicat, soucieux des autres, complètement perdu par l’abandon de son frère adoré, et sa force de vie, oui sa vitalité poétique, qui le fait devenir ami avec sa voisine Beth du même âge (elle aussi, quel personnage merveilleux), petite personne décidée et fantasque un peu canaille. La paire illumine le livre de sa fantaisie inventive et lumineuse.
Évidemment, j’ai aussi aimé Tauk, le grand frère presque adulte, complètement perdu, désireux d’oublier son passé, de s’inventer une vie toute neuve. Mais il se rendra compte durement qu’il ne suffit pas de prendre le ferry pour devenir un être neuf. Son déni lui apparaît comme la seule solution après son traumatisme. Mais son honnêteté intime finira par l’emporter pour affronter ce qu’il redoute.
Quant aux autres personnages, ils sont trop nombreux pour être recensés ici, et très complexes. Ils sont exposés, particulièrement les personnages féminins d’ailleurs (ô surprise) à beaucoup de violences, psychologiques et physiques. Ils naviguent dans un monde plein de drogue, de pauvreté, de bêtise, de racisme, d’argent qu’on a pas, de domination, de perversité, qui font que Jane par exemple, subit la première partie de son existence. Le récit se fait alors brutal, presque insoutenable. Mais comme ceux tatoués sur sa peau, des oiseaux, symboles de liberté et de musique, apparaissent, sur les pages, dans le texte, dans l’histoire, comme autant de respirations ou de morceaux de musique qui apportent un espoir vacillant (le livre comporte une playlist contenant le morceau ci-dessus). Car l’autrice sait bien que mille moments de nos vies, cruciaux comme banals, sont souvent encapsulés dans des chansons. Hit ringard ou chef-d’œuvre, chant maori ou scie internationale, ils tombent là, et s’incrustent comme un tatouage dans nos cerveaux.
Alors le lecteur, malmené parfois, perdu de temps en temps, s’accroche. Il veut savoir. Tauk va-t-il revenir voir son frère, va-t-il seulement survivre ? Et Ari, trouvera-t-il quelqu’un pour remplacer ses sparadraps dont il se couvre le corps compulsivement ?
L’écriture de Becky Manawatu est superbe. Acide, précise, musicale, lyrique quand il le faut, inventive. C’est un monde en soi. Son écriture crée un monde à la fois ultra spécifique et typé, bourré de mots maoris (donc incompréhensibles pour le lecteur lambda), et universel, qui embrasse toutes les douleurs humaines. Un monde effrayant et attachant, si loin, si proche.
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