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#amie grenier
balu8 · 11 months
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Gen13/Monkeyman and O'Brien
ba Arthur Adams; Sandra Hope; Laura Depuy and Amie Grenier
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the-gershomite · 9 months
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Resident Evil #3 -September 1998-
"Wolf Hunt"
story by Ted Adams
pencil art by Ryan Odagawa
inked by John Tighe & Mark Irwin
letters by Amie Grenier
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heartlandians · 3 months
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Heartland - 17x04 - A Piece Apart
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tvshowpilot · 11 months
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From an awkward reunion between Shane, Amy and Lou to Miley’s fate, Lyndy’s sleepless nights and both Katie and Jack and Lisa learning to step out of their comfort zones, a lot happened in Heartland season 17 episode 4.
Read our recap to find out more -> https://tvshowpilot.com/tv-reviews/heartland/s17e4-review/
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confessions-heartland · 9 months
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"I feel like the show has lost its "grit" since about season 14. There was so much grit in the first 14 seasons; hard truths about ranching, rodeo, people engaged in serious illegal stuff. And a lot of really strong character moments, and well-written dialogue. Amy's grief over Ty was amazingly done. But these past seasons & especially season 17 feels it has lost true emotional depth, proper "grit", and also writing that understands & respects its characters. Have the showrunners gotten old & forgotten how young people talk? Have they forgotten that the best emotional moments are not necessarily overly demonstrative & with very pointed, forced dialogue? Having rewatched from season 1, I feel extremely coddled by S17 and honestly feel like quitting given the nosedive in writing quality. Which is really sad because Heartland had been going amazingly strong all these years. I feel like the only way to save the show now would be to stop the current story, and start fresh with aged up Lyndy and maybe grandma!Amy, and just tell a totally new story with new characters."
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Season 3, Episode 5 | The Devil Wears Prada (2006)
The Devil Wears Prada captures a heady moment in time when magazine were plentiful and lucrative, #girlboss #burnout wasn't a thing, and the most troubling conflict on your horizon was whether or not you would be chosen for a work trip to Paris. Gabby and Amy reminisce about their own journalism backgrounds, contemplate society's shifting attitudes towards work, and discuss the complexities of female leadership. 
https://chickflicks.libsyn.com/the-devil-wears-prada
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sous-le-saule · 1 year
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Tout au milieu des étoiles
(Le musicien fantôme, épisode 7 – parce que quand on commence quelque chose, il faut le finir, même s’il faut tordre les thèmes pour y parvenir.)
On m’arrache aux eaux sombres qui devaient me servir de tombeau. On me dépose lourdement sur un sol de bois. Un pont. Le pont du Musicien fantôme. Des marins inconnus se massent autour de moi et me dévisagent avec curiosité, tandis que je rends l’eau de mer que j’ai avalée. Ils ont quelque chose d’étrange que je ne parviens pas à cerner. Je ne comprends pas ce qui se passe. Désorienté, je cligne des yeux comme un hibou. La tempête rugit encore autour de nous mais elle n'atteint pas le pont, comme si le bateau constituait l’œil d’un cyclone. Mon esprit semble être resté dans les abysses. Je sens qu’une idée capitale m’échappe, jusqu’à ce qu’elle remonte comme une bulle à la surface, accompagnée d’une bouffée de panique. Où sont les autres ? Où est Esteban ?
Je désigne à l’inquiétant équipage les eaux en furie. « Il faut sauver mes amis ! Je vous en prie ! »
« Si nous les sauvons, accepteras-tu de nous aider ? »
Je cherche des yeux l’homme à qui appartient cette voix sépulcrale. Il s’avance, rompant le cercle de mes observateurs muets. La tête me tourne. Je connais ce visage, qui offre une ressemblance troublante avec le mien. C’est impossible. Je sais pertinemment que c’est impossible. Mais je n’ai pas le temps d’y réfléchir pour l’instant.
« Je le promets. » Que puis-je dire d’autre ?
&&&
J’ai été tenu à l’écart le temps du sauvetage. Fermement mais avec courtoisie. J’ai reçu des vêtements secs, une couverture et un verre de rhum. Puis j’ai été autorisé à vérifier, de loin, que tous les hommes avaient été repêchés. Esteban est parmi eux. Je ne sais comment il va, je sais juste qu’il est en vie, et je devrai m’en contenter puisqu’un marin du Musicien fantôme me conduit, avec une opiniâtreté muette à laquelle je n’oserais désobéir, vers une cabine dont il ouvre la porte, m’intimant d’un geste l’ordre d’entrer.
A sa superficie et son luxe, je devine la cabine du capitaine, et je ne suis pas surpris d’y voir l’homme qui m’a arraché plus tôt la promesse de mon aide.
Entre-temps, j’ai remis mes idées en place et je l’interroge avant qu’il ait le temps d’ouvrir la bouche.
- Vous êtes mon grand-père, n’est-ce pas ? Il y a votre portrait sous un drap, dans le grenier du manoir familial.
Il acquiesce.
- Tout s’éclaire maintenant, dit-il. Je percevais ton existence – pardonne-moi, je ne peux l’exprimer plus clairement – mais je ne savais pas qui tu étais. Je me doutais qu’une telle connexion ne pouvait exister qu’avec un membre de ma famille, mais… ces dernières semaines, je t’ai senti approcher, de plus en plus, et quand je t’ai vu sur le pont… la ressemblance est frappante. Comment t’appelles-tu ?
- Giacomo.
- Sans surprise, ton père ne t’a pas donné mon prénom. J’imagine qu’il m’en voulait toujours d’être parti.
- Il ne parlait jamais de vous, en tout cas. Tout ce que j’ai réussi à lui arracher, c’est que vous étiez officier de marine et que vous étiez présumé mort en mer.
- La première partie est fausse, mais je suppose qu’« officier de marine » jette moins l’opprobre sur notre arbre généalogique qu’«  aventurier ». Quant à la seconde affirmation, elle est correcte, même si je la nuancerais quelque peu : je ne suis pas « présumé » mort en mer. Je me suis bel et bien noyé il y a dix-sept ans. Tout comme le reste de mon équipage.
Il me toise avec un sourire partagé entre moquerie et amertume.
- Tu es bien pâle, tout à coup. Que t’attendais-tu à trouver sur un navire fantôme, si ce n’est des spectres ?
- Vous n’en avez pas l’air, dis-je en maitrisant tant bien que mal le tremblement de mes mains.
- Nous ne sommes pas les formes éthérées que décrivent les récits mais, comme elles, nos âmes n’aspirent qu’à être libérées de cet état qui n’est ni la vie, ni la mort. Hélas, les sirènes en ont décidé autrement. J’aimerais pouvoir te dire que la punition est imméritée. Mais nous avons tué tant d’entre elles… A l’époque, j’étais aveuglé par l’excitation de la chasse et l’or facile. Sais-tu combien rapporte une écaille de sirène dans les cercles initiés ?
Des fantômes. Des sirènes. C’est trop à assimiler à la fois. Mes jambes se dérobent sous moi et je m’effondre sur un fauteuil. A la stupéfaction se mêle la déception. Voilà donc l’homme qui a incarné, dans mes rêveries d’enfant, le voyage, l’appel du large, la possibilité d’un autre destin…
- « Aventurier » est un terme encore trop flatteur pour vous décrire. Je dirais plutôt « braconnier ».
Il soupire.
- J’ai eu le temps de regretter. Crois-moi si je te dis que je comprends, à présent, le courroux des sirènes. Mais je ne parviens pas à les en convaincre.
Face à mon air interdit, il explique :
- Elles nous libéreront lorsque nous leur présenterons des excuses qu'elles estimeront acceptables.
- Je ne vois pas où est-
- Un chant. Ce sont des sirènes. Elles exigent donc un chant d’excuse, émouvant et exprimant sans le moindre doute la sincérité de nos regrets.
Je ne saisis toujours pas le problème et cela semble irriter mon grand-père, qui écarte les bras en s’exclamant :
- Ai-je l’air d’un musicien ? Cela fait dix-sept ans que j’essaie d’écrire ce foutu chant ! Rien n’est jamais assez bon pour elles. Il y a quelques années, je me suis mis à rêver de mélodies sur lesquelles je tentais laborieusement, à mon réveil, de plaquer des paroles d’excuses et que nous répétions ensuite sans relâche avant les soumettre aux sirènes. Toujours sans succès, hélas.
- Mais… C’étaient les miennes, n’est-ce pas ? C’étaient mes compositions !
- Tu as eu vent de cela ? s’étonne-t-il. Est-ce la raison de ta venue ? Oui. C’était les tiennes. J’ai mis un certain temps avant de comprendre qu’il y avait un lien entre ces airs et la présence que je ressentais dans mes rêves. Il fallait bien qu’ils viennent de quelque part. Je ne suis pas un artiste. Mais toi, oui. Il faut que tu m’aides. Que tu nous aides. Il faut que tu écrives ce chant.
Je sens la colère me monter au nez.
- Et pourquoi donc vous aiderais-je ? Vous avez utilisé ma musique pour attirer et couler d’innocents équipages !
Affichant une mine outrée, mon grand-père élève la voix à son tour :
- Nous n’attirons personne ! Nous ne faisons que répéter nos chants. Si des bateaux ont coulé, c’est parce qu’ils nous ont approchés de trop près. Comme tu as pu t’en rendre compte, mon navire est entouré d’une tempête incessante qui fait partie de la malédiction des sirènes, nous empêchant d’approcher des rivages et de toute embarcation susceptible de nous aider. Ce qui signifie, par ailleurs, que les hommes que tu m’as demandé de repêcher sont coincés sur ce navire avec nous, tout comme toi, jusqu’à ce que la malédiction soit levée.
Comme je m’apprête à répliquer, il m’arrête d’un geste autoritaire et ajoute, sur un ton dont l’apparence conciliante peine à masquer l’acidité :
- Mais je n’ai aucun doute que ma descendance accorde de l’importance à une parole donnée, et que tu tiendras à honorer ta promesse de nous aider, sans avoir besoin d’autre motivation…
&&&
Interrompant mes déambulations sur le pont, je soupire et lève les yeux vers le ciel. A la verticale des deux mâts, entre les circonvolutions instables des nuages qui encerclent le navire, se découpe un espace dégagé où brillent les étoiles. C’est le seul endroit où le regard peut se porter sans rencontrer les murs menaçants de la tempête. C’est comme si nous étions seuls au monde. Je n’ai aucune sympathie pour mon grand-père, mais je songe à ce que lui et son équipage ont dû ressentir pendant dix-sept ans. Et plus j’y pense, plus je ressens le poids de la responsabilité, comme tombé sur mes épaules depuis ce carré de ciel. Les âmes de l’équipage du Musicien fantôme. Les vies de l’équipage de l’Icare. Je ne suis pas sûr que mon art soit à la hauteur des exigences des sirènes.
Quelle ironie que là-haut, tout au milieu des étoiles, je puisse distinguer la constellation d’Orion. L'orgueilleux chasseur. C’est Esteban qui m’a appris à reconnaitre dans le ciel ce repère pour les navigateurs. Peut-être pourrais-je trouver mon inspiration dans ce mythe. Quelques notes me viennent… une ébauche de thème, avec laquelle mon esprit jongle quelques minutes. Ca, ce n’est pas mal. Pas mal du tout, même. Je me mets à la recherche de papier en me retroussant mentalement les manches.
Les sirènes veulent un chef-d’œuvre ? Giacomo Tremonti va leur en donner un !
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fideidefenswhore · 2 years
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The walls at Blois were also hung with tapestries depicting scenes from Christine de Pisan’s City of Ladies. [These] famous tapestries were made in the 16th century, based on the century-old book celebrating 200 admirable women. Now lost, and the subject of a search and book by Susan Groag Bell, Claude’s tapestries had been made by the Flemish tapestry makers the Greniers by 1491 and were still listed among the French royal assests in 1542 and 1551. In a coincidence that links to Anne Boleyn, the same firm had made another eight-panel set for Margaret of Austria in 1513. The likelihood that Anne had seen both sets seems even more certain given the existence in her daughter’s garderobe accounts of 1547 of a third set of tapestries. Although it cannot be stated for certain, it seems likely that Anne comissioned her own copy of the City of Ladies after having appreciated them at the two European courts where she lived as a girl.
Anne Boleyn: Adultery, Heresy, Desire (Licence, Amy)
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Albert Camus: "J'ai connu Jean Grenier à 17 ans, c'était mon professeur de philosophie"
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culturefrancaise · 1 year
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J'ai récemment eu 29 ans et je suis de retour chez mes parents en attendant de finir mon Master. Depuis mon anniversaire j'ai envie de tout trier et réorganiser. J'ai même fait le tri dans mes livres en essayant d'être honnête et de me dire "Ça fait dix ans que celui-ci est dans ma PAL, je ne suis plus la personne qui l'a acheté, je ne le lirai pas". Pareil pour les vêtements, il y en a qui ne me correspondent plus du tout et je ne veux plus les garder en me disant "Oh, c'est un souvenir de mon Erasmus en Angleterre...". J'ai aussi envie de réorganiser tout mon matériel de DIY et de travaux d'aiguille (tricot, couture, broderie), séparer mes bouquins d'histoire spécial guidage des bouquins d'histoire que j'ai pour le fun, de recopier toutes les recettes préférées de ma mère sur mon blog de cuisine, trier ma vieille vaisselle prêtée par mes parents en L1 (maintenant j'ai la mienne) et réorganiser tout le grenier. J'ai aussi désencombré ma bibliothèque, je me sentais submergée, j'ai enlevé les cartes postales et je vais les trier et ranger dans des boîtes à souvenirs. J'ai enlevé ma vieille chaîne Hi-Fi que je ne veux pas jeter car elle marche encore, et c'est un cadeau d'un être cher aujourd'hui disparu. J'ai envie de boîtes, plein de boîtes, pour tout ranger, et ensuite de tout étiqueter.
J'en ai parlé à une amie qui a le même âge et vit aussi chez ses parents et elle m'a dit qu'elle aussi avait envie de faire du grand tri.
Que se passe-t-il ? C'est mon cerveau qui me fait un genre de nesting ? Il me prépare pour mes 30 ans ? Est-ce que ça vous a déjà fait ça ? Non parce que je ne ressens pas une obligation de le faire, juste une profonde envie, ça me paraît juste.
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if-you-fan-a-fire · 1 year
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"SEND SIX TO PRISON FOR THEFT," North Bay Nugget. May 18, 1943. Page 14. ---- Two Get Penitentiary Terms for Stealing Auto in Mattawa --- Phillippe Grenier [TOP] and Ormond Foubert, both of Montreal, were found guilty when they appeared before Magistrate M. G. Gould in North Bay police court on Monday afternoon on a charge of stealing a car in Mattawa on April 28. Each was sentenced to two years and three months in Kingston penitentiary.
Isadore Grenier, Andre Coursol, Gregor Larocque and Fernand Beausoleil, also of Montreal, charged jointly with the first two men were given sentences of one year each at Burwash Industrial Farm. Coursol pleaded guilty; the others, not guilty.
Heavier sentences were handed out to the first two because each had a previous conviction on a theft charge.
Three witnesses were heard. Murray Kolvinko of Mattawa, owner of the car, told of seeing the six in Mattawa on the morning of the theft, of talking with them and of identifying them later in a Toronto police station.
Mrs. Amy Granfield of Toronto identified two of the accused as being members of a party of six who had parked a car behind a garage at the rear of her property on April 28 and had failed to return for it.
Joseph Shield, a member of the Toronto detective force, told of the arrest on the afternoon of April 28, of the six near where the car was abandoned and very soon after that took place. He told also of finding on the person of one of the accused a number of "postage due" stamps used by the owner of the car in his duties as mail courier. Found also in a cell occupied by the accused had been ration books bearing the name of the victim of the theft.
Before passing sentence, Magistrate Gould said: "While the failure of the accused to give evidence is by no means conclusive against them, still it is a matter to be considered, when joined to the fact that all five who pleaded not guilty were found in Toronto with the one who pleaded guilty and also with the fact that two of them have been definitely identified." Continuing the magistrate said that identification was sufficient to involve all six in the theft.
Crown Attorney E. A. Tilley conducted the prosecution and Arthur Courtmanche was interpreter.
[AL: Grenier was 22, married, a truck driver and had served a two year term at St Vincent de Paul Penitentiary. He was convict #7309 at Kingston Penitentiary and worked in a broom factory - he was transferred August 1943 to Collin's Bay Penitentiary, the lower security camp. There he was inmate #2109 and was released February 1945. Foubert was 22, single, a construction welder by trade, and had done time in Montreal and Ontario prisons. He was convict #7310 at Kingston Penitentiary and worked in the change room. He was a difficult prisoner and reported five times for insolence or poor conduct. He was transferred August 1944 to Collin's Bay Penitentiary, and released in early 1945.]
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balu8 · 11 months
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Leave it to Chance #5: Trick or Treat
by James Robinson; Paul Smith; Jeromy Cox and Amie Grenier
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the-gershomite · 9 months
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Resident Evil #3 -September 1998-
"Danger Island" (11-20 of 20)
story by Kris Oprisko
pencil art by Lee Bermejo
inked by John Tighe & Mark Irwin
letters by Amie Grenier
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heartlandians · 8 months
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Heartland - 17x10 - Just the Beginning
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franckdoutrery · 1 year
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Demain l’apocalypse
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Le ciel est barbouillé de cinquante nuances de gris. Une épaisse purée de pois a effacé la ligne d’horizon. Le soleil et la lune se sont éclipsés. Pour rentrer chez lui, l’homme perd son chemin et ses clés en coupant par l’intérieur. Les médias regorgent de meurtres, d’adultères, de beuveries, d’éruptions volcaniques, de séismes sur l’échelle de Richter et d’autres catastrophes. En Afrique du Sud, où il pleut rarement, les gens médusés ont vu une pluie de grenouilles ou de crapauds. En tout cas de batraciens anoures. En Westphalie, un pasteur allemand s’est fait mordre par un berger. Allemand lui aussi. En Arabie saoudite, la mise bas des chamelles est retardée, comme le prévoit le Coran en signe précurseur de la fin du monde. 
Tout porte donc à croire que cette fois c’est la fin. Les Juifs pensent que le Messie est sur le point de revenir. Il était déjà revenu plusieurs fois, notamment dans la personne de Sabbataï Tsevi en 1666, nombre de la Bête de l’Apocalypse. Cette année-là, les temps messianiques étant arrivés, les gens se mirent à vendre tous leurs biens et donnèrent le reste aux pauvres. Ce ne furent que brocantes, vide-greniers et marchés aux puces. Tout le monde comptait suivre le Messie en Palestine, où selon la prophétie les douze tribus d’Israël devaient se retrouver. Or l’échéance dut être reportée, parce que Monsieur Tsevi, menacé de la peine capitale par le sultan ottoman, renonça à son rôle messianique et sauva sa tête en se convertissant à l’islam. Ce ne fut donc que partie remise. 
Aujourd’hui le calcul est réamorcé. Et c’est plus sérieux. Avec les guerres, les pandémies, le dérèglement climatique, comment ne pas croire à l’apocalypse ? C’est donc pour un de ces jours. La seule question qui reste, c’est quel jour, quelle date sur l’almanach. Afin d’en avoir le cœur net, j’ai consulté un cartomancien émérite. Il a bien voulu me tirer les tarots, a caressé sa longue barbe et m’a regardé d’un air consterné, comme s’il hésitait à révéler ce qu’il lisait dans son brelan. Il m’a même demandé si je persistais à vouloir connaître l’avenir. Sinon, on pouvait s’arrêter là et se quitter bons amis. Il ferait payer la séance à un tarif préférentiel. Mais comme j’insistais, il a de nouveau regardé ses tarots, a hoché la tête comme pour refuser sa vision, et m’a dit d’une voix de confessionnal : « C’est pour bientôt ! » Et comme si cela faisait partie de la même prophétie, il a ajouté, avec le verbe au futur : « Ce sera cinquante euros ! »
Ravi de savoir que les tarots de Marseille confirmaient mon appréhension, j’ai pourtant voulu obtenir quelques précisions sur ce « bientôt ». Pris dans son sens habituel, le mot dénote un avenir proche, une date qui exclut en tout cas une remise aux calendes grecques. Je suis donc allé voir Madame Irma, qui est une pythonisse hors pair. Elle n’a pas son pareil pour lire dans les astres, le marc de café et les lignes de la main. Ne pouvait-elle me donner une date plus précise, pour que je puisse rédiger mon testament, régler mes affaires en suspens et embrasser une dernière fois les miens ? A ma question « Est-ce pour bientôt ? » les oscillations de son pendule répondirent par l’affirmative. Sa lecture dans le marc de café confirma ce délai rapproché, sans qu’elle permît de cocher une date sur l’agenda. En déployant ensuite un éventail de thèmes astraux, elle perçut une avalanche de cataclysmes ultimes dans un avenir relativement proche. Restait enfin sa boule de cristal. Lorsqu’elle l’ausculta en plissant les jeux, elle y discerna un spectacle affreux, qui fit apparaître l’épouvante sur sa figure. Une même épouvante me saisit en apprenant le coût de la séance divinatoire. A payer en espèces !
Ne connaissant toujours pas la date ni l’heure, j’interrogeai les passants dans la rue. Car on a beau faire, l’homme aime bien croire au changement définitif. Rien ne lui est plus ennuyeux que le train-train quotidien. Dites-lui que vous voulez changer la vie, il votera pour vous. Annoncez-lui la fin des temps, il est prêt à vous suivre. Il lui faut des prophéties, des quatrains de Nostradamus, des calendriers Maya. C’est pourquoi aujourd’hui encore, il n’en démord pas : cette fois la chose est certaine. Dès lors une question se pose : faudra-t-il se réfugier sur le mont Ararat, où accosta jadis l’arche de Noé ? Ou sur un col de troisième catégorie du Tour de France ?
En attendant cette heure funeste, préparons-nous comme Noé. Mais au lieu de construire une arche, fabriquons un bateau à pédales ! Ou, mieux, un pédalo ! Car comme l’avoue la réclame : « Depuis des années, le pédalo est l’embarcation la plus fun sur tous types de plans d’eau. » Et des plans d’eau, s’il faut en croire la météo, il y en pleuvra comme à Gravelotte. Un seule consolation néanmoins : si nous sommes parmi les élus, il nous sera donné, comme à Brassens dans sa supplique, « de faire du pédalo sur la vague en rêvant ». Et de passer notre mort en vacances ?
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confessions-heartland · 11 months
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"So glad that Shane was actually allowed to be upset with Amy and Lou for not reaching out to him for such a long time! I thought the writers would gloss over it and place all the blame on Tim. They were his older sisters and they never tried once to contact him?!"
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