#albatro null
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idontthinkimokaymentally · 7 months ago
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Hello there Eiji Asuka fans.
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blurmarsh · 4 months ago
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Finished watching Blue Comet SPT Layzner the other day, I really liked!
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elcinelateleymickyandonie · 4 years ago
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HORST FRANK.
Filmography
1957: Der Stern von Afrika
1957: Haie und kleine Fische
1958: Der Greifer
1958: Das Mädchen Rosemarie
1958: Blitzmädels an die Front
1958: Das Mädchen vom Moorhof
1958: Schwarze Nylons
1958: Meine 99 Bräute
1959: Hunde, Wollt Ihr Ewig Leben
1959: Lupi nell'abbassi
1959: Die Nackte und der Satan
1959: Abschied von den Wolken
1960: Boomerang
1960: Kein Engel ist so rein
1960: La Chatte sort ses griffes
1960: Die zornigen jungen Männer
1960: Die Nacht der Liebenden
1960: Fabrik der Offiziere
1961: Tu ne tueras point
1961: Treibjagd auf ein Leben
1961: my darling
1961: Unser Haus in Kamerun
1962: Haß ohne Gnade
1962: Heißer Hafen Hongkong
1962: Zwischen Schanghai und St. Pauli
1963: Der schwarze Panther von Ratana
1963: Die weiße Spinne
1963: Les Tontons flingueurs
1963: Die Flußpiraten vom Mississippi
1964: Weiße Fracht für Hongkong
1964: Die Tote von Beverly Hills
1964: Die Diamantenhölle am Mekong
1964: Das Geheimnis der chinesischen Nelke
1964: Die letzten Zwei vom Rio Bravo
1964: Die Goldsucher von Arkansas
1964: Der fliegende Holländer
1965: Die schwarzen Adler von Santa Fe
1965: Der Fluch des schwarzen Rubin
1965: Das Geheimnis der drei Dschunken
1965: Cum for a spy
1965: Die letzten Drei der Albatros
1966: Um null Uhr schnappt die Falle zu
1966: Für eine Handvoll Diamanten
1966: Inferno to Caracas
1966: I Deal in Danger
1967: Le Dimanche de la vie
1967: Die Rache des Dr. Fu Man Chu
1967: Deux billets pour Mexico
1967: Fünf gegen Casablanca
1967: Eine Handvoll Helden
1968: Django
1968: Django und die Bande der Gehenkten
1968: Hasse deinen Nächste
1968: Django
1969: Outcast
1969: Marquis de Sade: Justine
1969: Von allen Hunden des Krieges gehetzt
1969: Catherine
1969: Die Engel von St. Pauli
1969: Così dolce… così perversa
1970: Frisch, fromm, fröhlich, frei
1970: Das Glöcklein unterm Himmelbett
1971: The cat with the 9 tails
1971: Und Jimmy ging zum Regenbogen
1971: Der scharfe Heinrich
1971: Fluchtweg St. Pauli - Großalarm für die Davidswache
1972: L’occhio in the labyrinth
1972: L'etrusco uccide ancora
1972: Great duel at dawn.
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ginseiden · 6 years ago
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A
- All the names will be arranged by how it is spelled in Japanese. - I will try to provide a picture of the character if I can. - Voice Actor is shortened to VA for speed.
Eisenach, Ernest von
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VA: Tsugayama Masane Western dubbing roles:  - Kevin Costner / Sayonara Game (Bull Durham)  and others - Gregory Peck / Roman Holiday - Richard Gere / The Cotton Club and others - Michael Douglas / Smile of Ice [Koori no Hohoe] (Basic Instinct) - Robert de Niro / Cop Land
Eihendorf
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VA: Kuwabara Takeshi  Western dubbing roles: - Peter Graves 
Islands, Walter 
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VA: Tanaka Yasuo  (t/n: in the book, it’s miswritten as Yasurou)
Ain/Ein
VA: Satou Hiroyuki  Anime roles: Furuhata Motoki / Pretty Guardian Sailor Moon
Ashul, Hamdi
VA: Naka Hiroshi Anime Roles: Jii-chan / Shonen Ashibe
Attenborough, Dusty
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VA: Inoue Kazuhiko Anime roles:  - Anthony / Candy ♡ Candy - Shimamura Joe / Cyborg 009 (1979) - Crinn Cashim / Fang of the Sun Dougram - Eiji Asuka (Albatro Null) / Blue Comet SPT Layzner - Daryun / The Heroic Legend of Arslan Western dubbing roles: - Tom Hanks Other roles: - Narration (Sekaimaru Mie!/WORLD GREAT TV)
Attenborough, Dusty (Golden Wings)
VA: Yokohori Etsuo > Buelelink
Appleton
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VA: Ishimori Takkou  Anime roles: - Doba Ajiba / Space Runaway Ideon - Getsuei Goushi / Space Warrior Baldios - Bravo Ojisan / Mister Ajikko
Adoula, Busias
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VA: Kajiwara Zen
Armsdorf
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VA: Kiyokawa Motomu  Anime roles: Tem Rey / Mobile Suit Gundam
VA: Mizuuchi Kiyomitsu  Anime roles: Ouuchi / Red Baron 
Ahmed
VA: Masuda Arihiro
Alarcon, Sandle
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VA: Ootomo Ryuuzaburou  Western roles: Arnold Schwarzenegger / Terminator
Al-Salem
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VA: Kitagawa Yonehiko  Anime roles: Poseidon / Triton of the Sea
Aldringen, Welner
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VA: Iida Michirou
Ansbach
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VA: Inoue Makio Anime roles: - Hanagata Mitsuru / Star of the Giants - 
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borisdetrachniminia · 4 years ago
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Les Zoiseaux
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À cette heure encore où j’ai dépassé cette nuit l’heure du coucher,
je me permets d’écrire en cette page ces quelques pensées.
Les objectifs parsemés dans ma tête parasitent mon âme.
Car enfin pour être libre d’écrire il faudrait croire en soi …
Profondément en fait, il faudrait assumer que pour se donner dignement r’à la page,
il faudrait se rêver oiseau.
Sans réserve et sans niaiserie, imiter dans la tête un peu le vol du colibri.
Butiner la rosée et flirter avec le ciel pour en baiser les nuages.
Pas de manière mignonne mais bien de façon animale.
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.
Car enfin l’oiseau avant d’être le calque des bons
comme des mauvais poètes,
l’oiseau avant tout est une bête.
Une machine animée d’amour et de pulsion.
Une mignonne bête qui viole, qui tue et qui décarcasse les pauvres êtres
qui par malheur sont tombés sous ses serres acérées.
Et de cette douleur, de cette mort, de cette peine,
naît un bonheur, un plaisir père de la putréfaction,
et car la merde est bonne mère,
la vie toujours se développe mieux dans un engrais de malheur.
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.
Ainsi tombe la fange céleste du trou du cul d’un colibri,
chiant sur le monde de toute sa hauteur,
pris dans son rêve lui aussi, d’être un être qu’on extrait.
Une caresse sur l’horizon,
un au-revoir aux soucis,
un vol sans fin vers la nuit,
celle qui est sombre et nous attend.
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Celle qui accueille sans discrimination, les réacs, les militants, les militaires, les présidents, les presque rien, les ratés, les rassurés, les rassasiés, les assassins, les assoiffés, les sardoniques, les sarcastiques, les artistiques et quelques milliards d’autres encore que mes lettres oublient.
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Ainsi peut-être, faudrait-il un peu se rêver oiseau,
car en fin de compte nous serons tous mornes.
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Mort née dans l’éternel,
vantant à nos êtres cette fausse faculté de celui qui veut voler au-dessus des mondes,
se transcender dans la vie ou se saoûler à son nectar.
Dieu sait qu’il est tard et je devrais dormir
Mais déjà prêt à veiller je me rêve vautour
tournant autour de ce cadavre de moi même,
de ce pommé au sommeil qui combat pour exister.
Je sens le goût de mes os sous ce bec de noires pensées.
Je me sens vautour, je m’appelle Morel et sous mon bec
je crois que je sens déjà le souffle de mes os que craquellent.
Mon corps à soif, je veux de l’eau.
Mes ailes battent, je vole haut
et sous mes pattes acérées je vois la plaine, je m’en extraits.
En charognard mental, je tire plaisir dans le spectacle de la mort.
Je contemple le déclin et y trempe ma plume.
Je comprends enfin pourquoi le noir est la couleur des charognards.
Je prends la morts dans mes plûmes.
 .
.                                              ��             
Les artistes tuent le monde et cultivent le mensonge
ou plutôt ils font pousser leur vision dans la merde !
Comment leur en vouloir,
ne nous reprochez pas d’être puant,
nous cherchons les merveilles.
Orgueilleux, nous peinons à prendre comme telle la valeur du monde …
alors on veut faire pousser des choses qu’on croit percevoir
Qu’on croit vraies et issues de nous.
On croit s’envoler, mais on en sortira pas.
.
.
Notre corps est là et notre âme n’est pas.
Nous allons sur place, nous nageons au milieu d’un lac …
En apnée dans la vie, nous agissons vers le trépas.
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Passager de l’absurde, nous traçons tant bien que mal des lignes sur le monde.
Et ses lignes nous portent en ses rebords Notre planète est un bateau et nous voguons en son bord
Or nous n’allons nulle part, et les planches se souillent.
Elles prennent l’eau, la mer du void en imbibe le corps
Le bateau pourrit.
Et c’est bon… Oui, nulle inquiétude : c’est bon !
Nous nous nourrissons de ces champignons.
Aujourd’hui dégringolades, demain nous serons : des champignons.
Nous gorgerons les planches de cette scène voguante
De ce navire englobant en son sein vie et trépas,
ce radeau sans méduse et sans destination,
cette grande galère qui craque pour aller nulle part.
Et les rameurs se penseront albatros, ils voudront inspecter les mers.
.
.
Mais voulant les décrire, ils ne parleront que de lacs
et ces lacs seront la manière dont nos enfants connaîtront les albatros.
Alors certains enfants se croiront goélands
et leurs nuits seront douces.
.
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..
...
.....
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darkpalmor · 4 years ago
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18 JANVIER 2021
Louis Armand, encore et à suivre...
« Dis-moi dix mots » (15 minutes) : Édition 2020-2021. « Dis-moi dix mots qui (ne) manquent pas d’air ! » « aile, allure, buller, chambre à air, décoller, éolien, foehn, fragrance, insuffler, vaporeux. » La nouvelle édition invite chacun à s’inspirer des mots qui évoquent l’air sous toutes ses formes. L’air est en effet une ressource naturelle, un bien commun à préserver pour l’avenir de l’humanité. On l’associe également à la vie, à l’énergie, à la santé, mais aussi à la mobilité et à la circulation. Source de sensations, selon qu’il est chaud ou froid, qu’il embaume ou empeste, l’air est aussi ce souffle de vie qui nous relie aux autres. Il évoque symboliquement l’aventure, une frontière à franchir. Dix mots vous sont proposés ici, comme autant d’invitations au voyage, à la réflexion, au plaisir, à la poésie. Laissez-vous porter par le souffle de votre imagination… On essaiera d’écrire un texte, narratif ou rêveur, descriptif, réaliste ou non, dans lequel se trouveront les dix mots.
Souvent pour s’envoler, les albatros en cage Déploient une vaste aile au-dessus des marins. Sans peur du gouffre amer ils vont à toute allure, Ils bullent, ces flemmards aux ailes de géant, Sans fatigue, et se laissent porter par le vent ! Plus vite qu’un vélo crevé devant derrière, Respirant un grand coup, gonflant leur chambre à air, Ils décollent bien loin des hommes d’équipage Qui fument une pipe et leur lancent des flèches. Dans ce monde éolien, maritime et salé, Ils se croient à Davos et attendent le foehn. Ça sent bon le foin sec, la lavande et la vache, Ces fragrances alpines qu’ils insufflent en vrac. Remplissant leurs poumons d’oxygène et d’ozone, Ils deviennent poème et se rient des élèves Qui sèchent leur bac blanc, ayant mal révisé. Leur plume vaporeuse emporte tout au loin. Baudelaire a cru bon d’en faire des héros, Juste pour embêter les futurs bacheliers. Voilà un écrivain qui ne manquait pas d’air ! ! !
Marie CH.
Voilà mon petit début. Depuis des années que je l’espérais, aujourd’hui ma montgolfière a réussi à décoller. Une fois son enveloppe gonflée, c’était une immense chambre à air perdue dans l’infinité du ciel. A son allure, elle a parcouru le monde insufflée par le vent. Dans son périple, elle a pu observer le vol élégant des aigles royaux et leurs ailes soyeuses.
Arthur C.
Prête ? Prête ! Tout semblait parfait : le soleil, les montagnes, la chaleur, le foehn qui faisait onduler les nombreux brins d’herbes qui m’entouraient. Et cette piste, faite de terre battue, finissant par le vide d’une falaise abrupte. Les pieds sur les pédales je m’élançais, j’activais les mini hélices d’éoliennes que j’avais fabriquées, ayant pour objectif de m’élancer dans ce vide que peu d’entre nous osent affronter. Les chambres à air gonflées au max, tout se passait comme prévu. L’allure de mon vélo - équipé d’ailes - et de mini hélices prenait de la vitesse, et la distance qui me séparait du vide diminuait. Soudain, une secousse, un haut-le-cœur presque imperceptible, et le décollage avait eu lieu. J’insufflais l’air, un air frais, vaporeux, celui des montagnes et du grand air, qualifiable de fragrance. J’étais là, les pieds dans le vide, tel un oiseau découvrant le bonheur de voler. Je bullais, ou plutôt j’appréciais, je ne sais plus très bien, le souvenir était flou tant l’émotion du moment était forte. Mais quelquefois, dans la nuit, mon esprit me joue des tours, me renvoie sur ce vélo, sur cette montagne et je revis cet instant où suspendu dans le vide, je me prenais pour un oiseau.
Gladys G.
J’aime être un oiseau car on peut s’envoler dans d’autres horizons quand celui ci ne nous plait pas. L’allure d’un paon est d’une remarquable beauté, j’ai toujours voulu en être un. Je suis en train de buller, j’étais posée sur une magnifique voiture bleue quand soudain un bruit retentit... La chambre à air a soudain éclaté ! Paniquée je décollai à toute allure, insufflant alors une odeur fragrante. C’était l’odeur du Foehn qui sentait ainsi, m’appelant dans cette direction, je m’envolai avec tous mes compagnons dans cette nouvelle aventure.
Véronique G.
Si j’avais des ailes, je décollerais à toute allure et j’irais buller sur le nuage le plus vaporeux. Je m’envelopperais d’une exquise fragrance et, pour ne pas m’ennuyer, je demanderais à mes amis de me rejoindre en prenant le premier mistral ou foehn venu. Nous insufflerions beaucoup de joie dans notre chambre à air !
Chrystèle M.
A tire d’ailes et vive allure, le vol des étourneaux se déployait sous l’horizon bleuté. J’observais leurs arabesques m’insuffler leurs poésies et leurs jeux éoliens me ravissaient. Moi je bullais, étendue sur la mousse dans une fragrance de sous-bois vaporeuse. Je me sentais décoller sous le foehn, gonflée d’air pur et m’imaginais telle une chambre à air prête à éclater.
Photo mystérieuse (10-15 minutes) : Qui est là ? Voici une photographie représentant une scène à plusieurs personnages. Il s’agit d’écrire un récit explicatif de ce qui s’y passe, comme si on y avait participé soi-même, ou comme si on avait entendu l’explication de la scène par un tiers. On choisit un seul des personnages, on lui donne une identité, un cadre spatial et temporel, une existence sociale, morale, psychologique, des aventures, etc.
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Joseph Ferrand, le bouvier, part à la pêche, avec son labrador dressé pour rapporter les poissons trop lourds, et ses deux bœufs qui tireront le chariot rempli. Il faut dire que dans la région, Joseph est le meilleur. Sa gaule n’est pas déguisée en aiguillon, il cache en réalité un filet de braconnier sous son gros pull tricoté par la tante Berthe. La rivière en bas de la prairie est son terrain de prédilection, il connaît les coins à carpes et à brochets mieux que le fond de la mare. Mais il n’a guère eu le choix du métier, le pauvre Joseph. Le gros en cravate, c’est le propriétaire de la ferme, des bœufs, de la prairie, et du restaurant où il faut livrer du poisson tous les mardis, jour de marché ! Alors le père de Joseph, Marcel, celui qui a tellement honte qu’il se cache derrière la vitre et les rideaux, a bien dû donner son fils à M’sieur Richard, le patron. Dès l’enfance, on lui a appris à tendre le filet, à le remonter sans à-coups, à étaler les poissons sur un lit d’herbe fraîche avant de les remonter par une desserte dissimulée jusqu’à l’arrière du restaurant. On a exigé qu’il ne dise rien aux gendarmes, ni à personne du hameau. Le petit garçon en col blanc, c’est le petit Richard, celui qui apprend, à 7 ans, comment on dresse un journalier, comment on domine le reste du monde. Les deux bœufs sont anonymes : juste un prénom, Legauche et Ledroit, qu’ils ont mémorisé dès les premiers jours de leur dressage, sous l’aiguillon du père de Joseph. Le chien, c’est Gaston. Gaston Trois, dans la lignée. C’est lui qui écoute les confidences de Joseph, mais il ne sait pas écrire. Alors, Joseph, pour chasser sa honte de faire un métier d’esclave et de malhonnête, a tout dicté à sa sœur, celle qu’on ne voit pas sur la photo car les filles ne se montrent pas aux photographes, en 1923. C’est moi, Justine Ferrand, qui vous écris.
Gladys G.
Chaque vacances, je les passais avec mon père, Alexandre au grand Bornand en Savoie. Tôt le matin il allait promener les vaches avec notre chien Maïki. Chaque matin ça me rendait triste de le voir partir sans moi... Je le regardais par la fenêtre d’un air triste en espérant qu’il m’ emmène. Mais comme à chaque fois je restais avec ma mère Angelina qui m’apprenait à tricoter. Nous allions ensuite donner à manger aux oiseaux et faire des roulades dans les prés. Mon père arrivait et c’était déjà l’heure de déjeuner. Que j’étais heureuse de le voir à chaque fois car je savais que l’après-midi il serait avec moi, rien qu’à moi.
 Arthur C.
J’sais pas ce qui s’est passé ni comment on est arrivé là. Enfin bref, j’étais avec ma sœur Fleurette, on avait réussi à s’enfuir du champ et puis on s’est retrouvé dans une salle. Une salle avec plein de petits enfants, des longs bureaux et un grand monsieur qui se tenait droit et dont le regard était sévère. La pire chose dont je me souviens était les cris, ces horribles cris que les petites cordes vocales des petits écoliers faisaient du moment où nous sommes entrées dans la salle jusqu’à ce qu’on l’ait quitté. Heureusement que ce bon vieux Médor, le chien du voisin, nous a trouvés. Il nous a dit de ne pas s’inquiéter et de le suivre. On l’a donc suivi et nous avons retrouvé l’air frais de dehors et le silence qui y régnait. Le maître de Médor était sur le point de nous raccompagner quand un grand flash blanc apparut de nulle part. Quelle terrible journée, désormais c’est décidé, je resterai bien sagement dans mon champ. 
Chrystèle M.
C’est jour de foire, mon oncle Jean au premier plan va présenter au concours agricole ses deux beaux bœufs magnifiques. Il espère gagner un bon prix et une médaille à placer au dessus de la porte de son étable, preuve de son sérieux dans l’élevage bovin. Avec mon père, nous sommes collés contre le mur dans nos plus beaux habits du dimanche car c’est jour de fête. Nous voulions être sur la photo, tout comme notre chien Toby que les deux bœufs fixent du regard en disant : « hé ho, il ne va pas nous voler la vedette celui-là... »
Marie CH.
Ha oui… cette photographie, je m’en souviens très bien. C’était un beau jour de mai de 1932, le 15 je crois, ton père revenait du village où il avait gagné un défi contre son vieil ami Roger. Tu ne le vois pas sur l’image, mais il était en réalité tout pompette : pour remporter les deux bœufs que tu vois sur la gauche il avait réussi à boire 3 bouteilles de vin blanc sans s’écrouler. Alors que ton oncle, qui est debout derrière, était à la maison avec ton cousin, ton père est rentré et ils ont eu une grosse dispute concernant l’image d’idiot que renvoyait ton père. Sauf que 5 minutes après le retour de celui-ci, un photographe s’est présenté à la maison pour faire apparaître ton papa dans le journal, mettant ainsi fin à la discorde avec ton oncle. Ils sont alors tous sortis dehors pour faire bonne figure, néanmoins tu peux quand même lire le sérieux et la colère sur le visage de tonton Jean. Moi, ta maman, n’aimant pas être prise en photo comme tu le sais, je suis tout simplement restée à l’intérieur mais tu peux quand même m’apercevoir à la fenêtre. Une fois la photographie prise, ton oncle et ton cousin sont partis et je me suis occupée de ton père qui ne tenait plus debout, le pauvre. C’était très marrant parce qu’il était incapable de faire quoi que ce soit mais il était tout de même fier de ses deux acquisitions.
Et les membres de l’Atelier du mercredi ne sont pas en reste !
Élisabeth M.
Quel bonheur que l'écriture Quand elle s'apprête à m'insuffler L'énergie qui, à toute allure, Me fera bientôt décoller. Je me sens pousser des ailes Et gonflée à bloc telle une chambre à air. Le foehn me porte de ciel en ciel Dans le vaporeux de l'atmosphère. Alors je me surprends à buller Comme un rotor éolien en vacances Goûtant du cosmos l'immensité Et la douceur de ses fragrances.
Ce jour de l'été 1913, Jeannot, le valet de la ferme des Bordes, venait de rentrer des labours avec les deux jeunes bœufs acquis récemment par le fermier, Monsieur Ranquière. Celui-ci était venu s'informer des performances des deux bovins, soucieux de s'assurer que son métayer, Monsieur Georges, avait fait le bon choix à la foire de Brignon en accordant sa préférence à des bêtes d'un âge tendre. Monsieur Ranquière était accompagné de son fils unique, Célestin. L'enfant se tenait bien droit dans son costume marin aux côtés de son père, fier de la responsabilité que celui-ci lui avait octroyée, en lui demandant de choisir un nom pour chacun des deux bœufs. Célestin les avait longuement examinés puis s'était prononcé: Celui dont le poil roux dominait dans la robe avait été baptisé "Le Rouquin", tandis qu'au second, au pelage marron clair, le nom de "Brunet" avait été attribué. Les deux bœufs avaient été délestés de la charrue, mais on n'avait pas ôté le joug qui les reliait. Monsieur Georges s'était rendu sur les lieux pour immortaliser la scène avec la dernière acquisition faite par Monsieur Ranquière, à l'initiative de son épouse, éprise de modernité: un appareil photo dernier cri, muni d'un large soufflet qui le faisait ressembler, une fois déplié, à une sorte d'accordéon. Jeannot fixait l’œil de l'appareil avec un mélange de curiosité et de méfiance. Monsieur Georges lui avait recommandé de ne plus bouger. Pour se donner une contenance, Jeannot flattait machinalement de sa main droite la tête de Pipeau, le chien de la ferme, tandis que sa main droite tenait à la verticale son aiguillon, comme le fusil d'un soldat à la revue. Jeannot retint soudain sa respiration lorsqu'il aperçut, face à lui sur le chemin, Madeleine, dite Mado, la toute jeune servante de la ferme voisine. Cela faisait plusieurs semaines qu'il la chérissait en secret, n'osant cependant pas lui déclarer sa flamme par crainte qu'elle ne le repoussât. Il l'avait en effet aperçue, lors du bal de la St Jean, lancer des œillades énamourées en direction de Firmin, le vacher. Que n'avait-il pas l'assurance et le bagout de ce dernier!
Jacqueline M.
Aile...L...Oiseau LIBERTÉ De l'air ! De l'air ! Cesser de buller, Percer la chambre à air, Décoller, tourbillonner, se laisser porter Par la bise, le foehn, la vaudaire... Inspirer l'exaltante fragrance Du vaporeux génie éolien Offert comme une délivrance. Conserver ce précieux lien Pour l'insuffler à tout l'univers. Et le cœur léger, Rêver sur l'aile de l'oiseau...
Réveil en sursaut...
- Papy ! Papy ! Regarde ce que j'ai trouver dans la grande malle du grenier ! Tout essoufflé, Guillaume surgit dans le salon interrompant brutalement ma sieste digestive. Il brandissait sous mon nez une vieille photo sépia poussiéreuse. Me redressant péniblement dans mon vieux fauteuil, j'attrapai à tâtons ma paire de lunettes posée plus loin sur le guéridon. - Mais qu'as-tu encore déniché ? Grognai-je. Quand Guillaume me rend visite, il adore en profiter pour se lancer à la chasse aux trésors parmi les vieilleries entassées dans le grenier. Parfois, il y passe une bonne partie de l'après-midi et réapparaît ensuite tout heureux, les yeux brillants, des toiles d'araignées prisonnières dans ses cheveux et toujours à la main une trouvaille extraordinaire. Une fois de plus, il m'avait rejoint tout excité, impatient de partager sa découverte. - Papy ! Tu sais qui sont les personnes sur cette photo ? - Voyons...Voyons...Oui ! M'exclamai-je. Je me souviens... "Là, tu vois derrière ? Eh bien, c'est moi aux côtés de mon père, ton arrière-grand-père que tu n'as pas connu. J'étais tout gamin à l'époque : je devais avoir huit ans à tout cassé. On passait souvent les week-end et les vacances en famille à la ferme chez mes grands-parents. Et là, au premier plan, c'est Jean Vauchez, le bouvier, avec ses bœufs, son aiguillon et son chien Léon, son fidèle compagnon que j'adorais. Cet animal était très doux et obéissait au doigt et à l’œil. Son maître me laissait souvent jouer avec lui. Je me rappelle très bien de Jean Vauchez car j'étais fasciné par son adresse à dresser les bœufs. Mon grand-père l'embauchait pour la période des labours. Tu sais, il n'y avait pas de tracteur à l'époque ou très peu, chez les riches fermiers et le travail du bouvier était pénible. Jean attelait tôt le matin et rentrait tard le soir. La pause de midi était courte. Mais il aimait son travail. Il était à la fois doux et ferme avec ses bêtes et en prenait grand soin. Jamais il ne les forçait dans les champs et respectait leur allure. Le soir, épuisé, son Léon toujours sur les talons, il les conduisait à l'étable après avoir détaché la charrue. Et avant de s'accorder le moindre repos, il enlevait le joug, nourrissait et étrillait ses bœufs. Alors seulement il rejoignait la tablée familiale avec son chien pour le repas du soir, les traits tirés mais toujours souriant et satisfait du travail accompli. Oui, Jean Vauchez était bon bouvier et un brave et fier gaillard !"
Claudine L.
Je suis une bulle d’air, tout juste sortie du nid. Un seul battement d’aile et me voici légère, libre et aérienne. Chaque inspiration est une bouffée d’air pur, une énergie nouvelle. Je me sens gonflée comme une chambre à air. Je viens juste de décoller. Assez bullé au fond de mon nid, à moi le grand air, l’azur et les moutons blancs, vaporeux, qui dansent avec le vent. Autour de moi, les souffles éoliens fredonnent en harmonie. Bise fraîche, foehn tiède et alizés me transportent. Mille fragrances issues de tous les horizons les accompagnent pour mon plus grand plaisir. C’est un grand vent d’espoir et de promesse, insufflé dans mon être.
Colette M.
Il y a des moments magiques. Ça commence par il était une fois, ou un jour.... Un jour, j'ai vu et participé à un de ces moments. Nous étions en balade, la randonnée était magnifique. Nous l'avons remarqué, il était sur une hauteur, pas très loin de nous. Il ne s'est pas préoccupé de notre présence, il a décollé. Avec ses ailes articulées, prolongements éoliens de ses membres, il s'est envolé. Ce danseur vaporeux surfait sur le souffle chaud d'un foehn puissant, par dessus les cimes, au travers des nuages. De son allure gracieuse, il flottait, roulait, sautait, pirouettait, il semblait buller, léger et libre. Chorégraphie merveilleuse et enchanteresse d'un homme-oiseau, nous étions fascinés par ce spectacle. Têtes levées, ce ballet insufflait dans nos poitrines gonflées comme des chambres à air, un air pur chargé des fragrances célestes. Rêve ou réalité ? Qu'importe, c'était un moment magique.
Orane Ch.
Quand elle allait à bicyclette - chambres à air gonflées à bloc -, elle avait l’allure d’un grand oiseau dont les ailes fendaient souplement le ciel, y laissant ses traces blanches légèrement bleutées, comme s’il s’était agi de celles, vaporeuses, d’un bel avion d’antan. Le foehn tiède et doux, paraissait vibrer dans sa chevelure détachée, insufflant à son corps entier, la sensation de décoller. Tout simplement. La puissance de l’éolien la faisait oiseau, elle la faisait cheval fou tant elle filait, libre et heureuse. Quand enfin, épuisée, elle s’arrêtait auprès de sa maison, elle se faisait chatte pour buller, blottie alors dans les nombreux coussins du canapé diffusant une fragrance de lavandin, si favorable à l’assoupissement.
Chantal B.
Vous ne trouvez pas que j'ai une bien drôle d'allure à buller sur ma chambre à air, sous le regard d'une tribu d'éoliens, alors qu'il ferait si bon disposer d'une paire d'ailes qui m'insufflerait le goût de décoller dans la chaleur d'un foehn vaporeux transportant la fragrance de l'automne naissant ?
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ludivinedesaintleger · 5 years ago
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Samedi 21 mars 2020
Jour six.
Ce matin, les garçons m’ont apporté mon petit-déjeuner au lit. Comme ils étaient mignons, avec leurs boucles blondes toutes décoiffées, leur narines humides, leurs bouilles rosies par l’air marin, et leurs petites pieds qui pit-pattaient tout autour de ceux de leur jeune fille au pair qui, elle transportait maladroitement le plateau.
Œuf à la coque, pain perdu, physalis et oranges pressées : Henri a décidé du menu lui-même, Édouard l’a calligraphié sur du beau papier, et s’est occupé de la gestion de projet. Sous son management efficace, Dolores, commis de cuisine, ne pouvait qu’accomplir ce travail brillamment. Malgré la redondance regrettable de l’œuf à la coque et du pain perdu, j’ai ressenti beaucoup de gratitude.
Le temps passe différemment, en période de confinement. Il est comme élastique. Je pense honnêtement m’être forgé une idée assez précise de ce qu’est l’emprisonnement.
Les heures passent. Tic, tac. La grisaille normande nous contraint à rester entre nos quatre murs. Tout tourne au ralenti. Et rien de tout cela ne ressemble à un samedi.
Édouard et Henri me semblent commencer, petit à petit, à apprécier l’ennui. Je m’en réjouis et m’en inquiète tout à la fois. Est-ce qu’apprécier l’ennui, ce n’est pas, en quelque sorte, renoncer à aimer la vie ?
Grande question. Hautement philosophique. 
D’ailleurs, elle ne vient pas de nulle part, cette magna quaestio. 
Je le confesse sans pudeur : il m’arrive, parfois, d’avoir le sentiment de ne pas aimer la vie.
J’ai eu mon lot de blessures, comme tout un chacun, et j’ai toujours fait preuve d’une résilience incroyable face aux épreuves que le destin a posées sur mon chemin. Mais peut-être qu’un jour, passée une certaine dose de malheurs, l’humain n’en peut plus, et cesse d’apprécier la vie à chaque instant, ses joies, ses farandoles et ses voyages.
Et peut-être que l’amour de l’ennui est un symptôme de ce basculement.
J’aime plus que tout les moments où l’on somnole, à mi-chemin entre le sommeil et l’éveil. Ces moments de rêverie dont, trop souvent, les obligations de la vie moderne nous privent. Il y a des gens qui ne prennent jamais le temps de se poser pour rêvasser. J'ignore comment ils font pour vivre ainsi.
Dolores, par exemple.
J’écrivais hier qu’elle ne lit pas, mais je me rends compte qu’elle ne s’ennuie jamais non plus. Elle a choisi ce métier qui la maintient dans un affairement permanent. Parfois, j’aurais envie d’être à sa place. J’aurais envie d’être moins cérébrale, d’être une personne moins profonde. Heureux les pauvres d’esprit, car le royaume des cieux est à eux.
Pour ma part, cœur pur devant l’Éternel, je me contenterai de voir Dieu, si j’en crois Saint Matthieu.
La journée a été épuisante d’inaction. Je n’ai même pas eu la force de lire une histoire aux garçons. J’ai laissé Dolores s’en occuper, après m’être assuré qu’elle leur avait fait un bon nettoyage de nez. Je sens que ça la met mal à l’aise, alors je la rassure : tous les enfants ont le nez qui coule ! Il ne faudrait pas que toute cette hystérie autour du coronavirus devienne pour elle un prétexte pour tirer au flanc.
Pendant que Victor surveillait les cours de la bourse sur son iPad, j’ai vu à l’instant sur le mien des images d’animaux reprenant leurs droits là où nos corps et nos industries ont déserté. Comme j’aimerais voir cela de mes propres yeux ! Comme j’aimerais être à Venise à cet instant !
Toute cette beauté ! Cette beauté – ô, désespoir – dont seuls quelques marchands de souvenirs et souffleurs de verre profitent actuellement. Savent-ils seulement l’apprécier ?
Un profond sentiment d’injustice me gagne soudain. Je pose mon écran, me lève et fais quelques pas dans le salon afin de le chasser.
Une idée étrangement mystique m’envahit alors.
Et si ces animaux qui reprennent leurs droits dans les canaux de Venise et ailleurs étaient des messagers ? Peut-être qu’ils essayent de nous révéler que le coronavirus est en fait un cadeau. Un cadeau de la Terre qui s’essouffle à cause de nous et décide enfin de se défendre, en nous essoufflant à notre tour.
La Terre qui se soigne.
La Terre qui élimine ses toxines.
Ces individus que parfois nous nous surprenons à aimer et qui parfois nous sont précieux, elle nous en débarrasse peut-être pour notre bien, pour faire un peu de place, pour respirer un peu mieux. Peut-être qu’elle s’octroie enfin une cure de détox (qu’elle mérite tant !), et qu’au lieu de nous plaindre de ce virus, nous devrions plutôt l’accueillir avec humilité et le laisser faire son œuvre.
Comme seuls les plus forts et les mieux portants d’entre nous y survivront, c’est peut-être un cadeau qu’elle fait à la race humaine. Comme une mère louve tue le plus faible de ses louveteaux, car il risquerait de ralentir la meute et de mettre le groupe en danger.
Ou peut-être simplement que la Terre a franchi la limite des malheurs qu’elle pouvait supporter, et qu’un basculement s’est opéré en elle.
Peut-être que c’est sa façon à elle de nous montrer que désormais, elle aime l’ennui.
En nous y contraignant.
En essayant en vain de distinguer la mer par la fenêtre et la valse des oiseaux marins, je m’émerveille des fulgurances que ce confinement dans la résidence familiale fait naître en moi.
Je prends conscience que je n’ai jamais aussi bien écrit ni aussi puissamment pensé, de toute ma vie.
Le potentiel a toujours été là, bien sûr. Mais il aura fallu que je sois presque contrainte, par cette facétie de la Terre, de travailler à mon art, pour que ce potentiel sorte de l’œuf et que ses ailes se déploient, telles celles du prince des nuées si cher à Baudelaire.
Baudelaire.
Je me plais à le croire là-haut avec son albatros, en train de contempler tout ce potentiel qui s’épanouit dans les foyers élus, la belle littérature qui s’écrit en ce moment même sous son parrainage bienveillant.
Baudelaire.
Comme tu me manques.
—Ludivine de Saint Léger
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damedragonvole · 5 years ago
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Manip de logistique à la cabane de Del Cano.
Nous sommes repartis ce mercredi pour une manip de logistique. Il s’agissait d’atteindre la cabane de Del Cano et d’en faire l’inventaire.
Le début du trajet est sur un chemin-tracteur (c’est-à-dire tondu par un tracteur) mais ça ne dure pas.
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Chemin tracteur.
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Premiers phylicas.
Tout de suite nous nous enfonçons dans la végétation haute jusqu’à la taille. Ici, pas de chemin, la trace des anciens passages est à peine visible. Jérémy nous apprend quels repères (végétal, minéral, posés par l’Homme) suivre. J’ai l’impression de revenir à l’époque des chasseurs-cueilleurs ! Quand il n’y avait ni carte ni GPS. D’abord le crâne de vache, puis le kern, le Phyllichat (parce qu’un chat y a été vu entrain d’y faire ses griffes), etc.
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Premier repère : le crâne de vache sur le piquet.
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Au loin, un kern nous indique la direction à suivre.
Je me dis qu’il va m’être impossible de m’y retrouver. Le paysage est très uniforme : cyrpes et roches sombres. Ça monte et ça descend tout le temps. Heureusement, il n’y a pas trop de trous. Nous portons nos chaussures de marche cette fois-ci, pas besoin de bottes. C’est assez sec, malgré les mousses gorgées d’eau.
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Cratère du Chaudron.
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Au loin le cratère du Fourneau.
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Il est plus facile de se déplacer sur les roches…
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Une grotte à explorer…
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Voilà les ravines de Del Cano!
Après 7 heures de marche (dont une heure de pause repas/sieste) sous un soleil de plomb, nous arrivons à la cabane !
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Tout de suite nous allons chercher de l’eau puis nous nous lançons dans l’inventaire, avant que la nuit n’arrive.
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Nous avons de la chance cette année, il pleut beaucoup. L’année dernière, il y avait eu presque six mois sans pluie.
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Et on compte…
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Guillaume qui n’en peut plus de toutes les sortes de sauce tomate différentes!
Puisque l’inventaire est terminé, le lendemain nous nous baladons aux alentours de la cabane. Jérémy nous montre le petit mur végétal puis le GRAND ! Accessible par une ravine, nous sommes concentrés pour ne pas glisser. C’est très impressionnant.
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Petit mur végétal.
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Des albatros à Bec Jaune, en veux-tu en voilà.
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Des albatros fuligineux à dos sombre.
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Comment voulez-vous trouver votre chemin là-dedans??
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Nous marchons dans la ravine pour atteindre le mur végétal.
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D’anciennes coulées de lave.
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Et voici le mur végétal : très impressionnant!
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Revenus à la cabane pour le déjeuner et la sieste (c’est très important), nous nous dirigeons vers les Terres Rouges.
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Instant vaisselle.
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Les Terres Rouges!
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J’ai l’impression d’être sur Mars !
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Une sterne, je trouve ces oiseaux tellement gracieux, ce sont les hirondelles des mers!
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D’anciennes coulées.
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Les plantes « brossent » le sol.
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Le sel des embruns forme des taches blanches.
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Le vent est très fort lorsque nous nous approchons de la pointe Del Cano. D’ici nous apercevons les falaises et la pointe d’Entrecasteaux où nous étions la semaine dernière. Il y a toujours autant d’Albatros à Bec Jaune, de Skua (nom anglais pour Lab Austral) et de Sternes. Ces dernières se disputent un petit poisson !
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Entrecasteaux!
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Les ravines.
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Des phylicas ont été replantés par ici.
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Les arbres sont tout petits alors nous semblons des géants à côté !
Nous nous abritons dans la (petite) cabane pour la soirée car il fait froid et nous craignons la pluie.
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Magnifique coucher de soleil qui ne donne évidemment rien en photo...
C’est l’heure du retour.
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Brossage de dents face à l’Océan.
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Rangement de la cabane : deux lits superposés, le troisième dort par terre. Il y a trois matelas et trois oreillers.
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Coin cuisine avec la Katadyn démontée pour sécher, le sol à vaisselle et les bouteilles de gaz stockées à l’intérieur.
Je mène la troupe pour le début puis, à mi-parcours, Guillaume prend le relais. C’est vraiment complexe de se repérer : il faut à la fois regarder loin pour anticiper la trajectoire et regarder ses pieds pour ne pas tomber ! Nous progressons lentement mais sûrement.
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C’était prévu, voici le mur de pluie qui nous arrive dessus ! En deux minutes nous sommes trempés. Heureusement ça ne dure pas longtemps.
Ce qui est bien ici, c’est que nous avons tout notre temps : personne ne nous attend nulle part et peu importe l’heure à laquelle nous arriverons sur base. Du moment que c’est avant la nuit.
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Pause repas au Phylichat, écourtée par la pluie.
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L’Austral!
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Une faille profonde, nous n’en voyons pas le fond.
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Plaque commémorative pour James Gleeson. Il comptait les otaries, il a voulu remonter par la falaise et a fait une chute mortelle.
Et enfin la base Martin de Viviès ! J’ai mal aux pieds et je suis bien contente d’arriver ! A priori je ne devrais plus quitter la base avant janvier, pour d’autres manips logistique sur les cabanes. Nous sommes vendredi et comme tous les vendredis, c’est la soirée de la semaine !
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mybulletjournalblog · 6 years ago
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Tout a commencé chez mes libraires, il y a avait une promo, 2 pockets achetés, 1 offert : Pile entre deux. Ma libraire me connaît et elle me choisit un livre que je prends, il a une couverture un peu space : un albatros, une bouche, une oreille, l’océan avec une bouteille plastique géante et une plate-forme pétrolière…
Pile entre deux – Arnaud Le Guilcher
Le titre du livre : « pile entre deux » écrit par Arnaud le Guilcher. Bon, je lis la 4° de couverture qui parle d’un certain Antoine qui se rend à la Défense, les traders ne sont pas au beau fixe et sont envoyés Midway Atoll, une île prison pile entre deux quelque part mais au milieu de nulle part. Un certain DSQ impose sa loi, Antoine robinsonne parmi les albatros, tape dans l’œil d’une otarie qui s’avérera être un phoque et échafaude des plans d’évasion pour sauver sa femme….
Ça me laisse perplexe, le livre a un parfum de… livre, il est 19h23 et je me lance.
Antoine
Effectivement, il s’agit bien d’Antoine Derien, gérant associé de la SEAs, architecte naval qui n’a jamais sorti un bateau. Ses associés se sont retrouvés HS dans un accident après avoir un peu trop fêté la création de leur entreprise.
En visite chez son père atteint d’Alzheimer, il reçoit un coup de téléphone de Judith. Judith est sa femme, la femme de sa vie, celle qui fait tout à la maison. Cette femme qui se rappelle de tout pour tout le monde, qui a un boulot d’enfer dans la finance. Judith est une femme qu’on s’arrache à prix d’or et qui fait vivre toute la famille. Ils ont un fils, le petit Louis.
Judith
Judith demande à Antoine de venir la chercher à son travail. Après avoir collé une tarte à son boss, elle s’est fait virer et doit débarrasser son bureau. Antoine n’a pas de permis mais Judith lui dit de le passer. Elle va l’attendre. Tu peux faire ça en une demie heure toi ?
Antoine fait appel à Fano qui est le frère d’un de ses associés et prof de yoga de son état. Ils se rendent à la Défense. Un barrage de CRS fait obstruction alors Antoine explique qu’il doit aller travailler dans l’un des bâtiments.
Pile Entre deux…
Les CRS laissent passer les deux compères pour mieux les interpeler. Je les retrouve enfermés dans un gymnase avec un tas de traders et tout une clique de banquiers et comptables. Ils sont séparés des femmes et Antoine n’a pu qu’entrevoir Judith. Il se dit qu’elle s’est fait virer et qu’eux deux n’ont rien à voir avec les autres et que tout va s’arranger mais ils ont surtout le droit de la fermer.
Arrive DSQ, financier et enflure de haut vol qui pense aussi beaucoup avec sa quéquette. Avec Fano, ils étudient les gens qui les entourent et préfère rester à l’écart.
Rocambolesque!!!
Ils sont emmenés ensuite en avion sur Midway Atoll. C’est une île sur laquelle Antoine va tout de suit s’éloigner de DSQ en compagnie de Fano, le maître incontesté en yoga et zenitude. Ils sont accompagnés de Wiki, encyclopédie vivante (d’où ce surnom). Mais où sont donc les femmes ?
Je vais te dévoiler que la bouche et l’oreille de la couverture sont en fait reliées avec un jeune étudiant farfelu à qui son père (de la CIA) a demandé de rester là. S’ensuit une aventure avec des rebondissements inattendus écrits avec beaucoup de vie.
Bref, une lecture amusante
Malgré la situation d’Antoine, de Judith et de tout les autres, je suis passé du sourire aux éclats de rire. L’humour d’Arnaud le Guilcher nous fait oublier le reste. Je vous laisse découvrir ce livre et la fin surprenante. Je l’ai beaucoup aimé (je vais me pencher sur les autres livres de l’auteur).
Ah ! J’oubliais, je n’ai fait que planter le décor. Chacun  et chaque chose de la photo de couverture joue un rôle important dans l’histoire. La bouteille d’eau jetée à la mer va retrouver un tas de congénères plastifiés (ouvrir les yeux sur la pollution en mer et les dégâts que ça produit sur l’univers marin donc sur nous à échéance. Tu peux lire cet article pour en savoir plus).
Pour le reste, c’est de la communication animale un peu comme chez nous, enfin, à vous de voir. En tout cas, ce bouquin est poilant.
Bonne lecture.
PS : il ne m’a fallu que quelques heures pour le lire tellement je suis tombé accroc.
Pile entre deux Tout a commencé chez mes libraires, il y a avait une promo, 2 pockets achetés, 1 offert : …
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reseau-actu · 6 years ago
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Une scientifique de l’Université Memorial à Terre-Neuve (est du Canada) s’est attiré les foudres de ses collègues après avoir publié une étude dans laquelle elle affirme que ce ne sont pas tous les poissons qui ingèrent du plastique.
« J’ai reçu beaucoup de messages haineux », déclare d’emblée Max Liboiron, professeure associée au département de géographie à l’Université Memorial.
En avril dernier, elle a publié une étude dont l’objectif était d’évaluer la quantité de plastique retrouvé dans les tissus du merlu argenté, une espèce qui fréquente les eaux chaudes de l’Atlantique.
Les merlus argentés ne consomment pas de matières plastiques, selon une étude de l’Université Memorial de Terre-Neuve. (Eivaisla/iStock)
Des 134 poissons échantillonnés au sud de Terre-Neuve, en plein dans le Gulf Stream, aucun ne contenait du plastique.
« Nous avons eu toute une surprise, indique la scientifique. On s’attendait vraiment à retrouver du plastique, et ce, en grande quantité étant donné que le Gulf Stream est reconnu comme étant relativement sale. »
Des résultats inattendus
Max Liboiron et son équipe étaient « stupéfaits », car ils n’avaient jamais rien vu de tel.
Toutefois, après d’intenses recherches au sein de la littérature scientifique, ils se sont rendu compte que 41 % des études analysant l’ingestion de plastique par les poissons obtenaient des résultats nuls.
« C’est très méconnu, car publier une étude nulle est difficile et pas très bien vu. D’autant plus que c’est compliqué d’obtenir des subventions pour des études subséquentes », explique professeure Liboiron.
Max Liboiron, de l’Université Memorial de Terre-Neuve. (Ted Dillon/CBC)
Les études avec des résultats nuls sont pourtant très importantes, selon elle.
« Il y a un mouvement de scientifiques en ce moment qui militent pour promouvoir la publication de ces études. »
Max Liboiron, professeur associé au département de géographie à l’Université Memorial
Pourquoi? « Parce que c’est important de nuancer la conversation. Dans mon cas, c’est important de remettre les faits en place en ce qui concerne la pollution par le plastique. »
Accusée de travailler pour « l’industrie »
La communauté scientifique a très mal accueilli le fait qu’une de leurs collègues publie une étude à contre-courant, affirme-t-elle.
« On m’a accusé de travailler pour l’industrie du plastique », se désole Max Liboiron, qui se décrit aussi comme militante environnementale.
À lire aussi :
Du plastique de votre lessive se retrouve-t-il dans les océans?
Une île de plastique dans l’Arctique
Elle dit toutefois comprendre pourquoi d’autres scientifiques peuvent avoir cette réflexion.
« Je comprends, car souvent c’est une tactique de l’industrie pour démontrer que le plastique ne pose pas problème. En plus, les mégas entreprises de plastique sont à la recherche d’études comme la mienne pour renforcer leur point », illustre la professeure.
« C’est sûr que ça m’inquiète qu’on utilise mes recherches à mauvais escient, mais en tant que scientifique c’est aussi important de ne pas cacher les faits. »
Max Liboiron, professeur associé au département de géographie à l’Université Memorial
Démêler les fake news environnementales
Un des chevaux de bataille de Max Liboiron est de démanteler les fausses nouvelles, communément appelées fake news, qui touchent la pollution.
Ces fausses nouvelles, qui deviennent souvent virales sur les réseaux sociaux, sont la plupart du temps communiquées sous la forme d’images troublantes et dramatiques, accompagnés de faits non vérifiés.
« Plusieurs personnes ont vu une photo d’un albatros sur une plage, le ventre ouvert et rempli d’objets de plastique. Eh bien cet oiseau n’est pas mort parce qu’il a ingéré du plastique, mais plutôt parce qu’il s’est pris dans un filet de pêche et est mort de faim. Pour ces oiseaux et pour beaucoup d’autres, les filets de pêche causent beaucoup plus de mortalité que le plastique en soi. »
« Ça ne veut pas dire que le plastique ne cause pas de tort, mais que ces faits sont inexacts. »
Max Liboiron, professeur associé au département de géographie à l’Université Memorial
Elle donne aussi l’exemple d’une affirmation qui circule beaucoup sur les réseaux sociaux et qui mentionne qu’il y aura « autant de plastique dans l’océan que de poissons en 2050 ».
« La réalité est qu’on ne peut pas savoir ça. On ne connaît pas la biomasse exacte des poissons dans l’océan ni la quantité de plastique qu’on y retrouve. On peut faire des estimations, mais on ne peut pas affirmer quelque chose comme ça », explique-t-elle.
Elle estime que cela fait en sorte que les actions ne sont pas posées aux bons endroits : « On essaye de combattre tout le plastique, partout et sous toutes les formes, mais on mélange plein de choses, donc au final on s’éparpille et on ne règle pas le problème. »
C’est la même chose pour les poissons, ajoute Max Liboiron. « Si on veut combattre la pollution par le plastique chez les poissons, il faut étudier [les 60 % d’entre eux qui mangent du plastique], comme le démontrent nos recherches. Ainsi, on aura une meilleure idée de qui sont ces poissons et de comment on peut s’adresser au problème. »
« On devrait se questionner sur le pourquoi et le comment du plastique, plutôt que sur les chiffres. »
Max Liboiron, professeur associé au département de géographie à l’Université Memorial
Quoi qu’il soit, la professeure tient à préciser que le plastique se retrouve dans l’eau, peu importe qu’il soit ou non à l’intérieur de l’estomac d’un poisson.
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niclerouge · 7 years ago
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Rêve de pilote
D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours été fasciné par les avions de combat. Cette passion est venue dès mon plus jeune âge. Mes copains étaient fascinés par les petites voitures. Ils en avaient des sacs entiers. Mais pour ma part, c'était les avions de chasse. Il n'y avait pas une étagère dans ma chambre. Je n'allais nulle part sans eux. Et lorsque mes amis proposaient de jouer avec leurs petites voitures, je balançais quelques missiles sur leur réseau routier et m'en allais jouer dans mon coin. J'étais déjà très doué en rapports humains, à l'époque. :-) Je me comporte un peu mieux avec mes amis, mais cette tendresse-là est restée entière. On trouve toujours des maquettes d'avion de chasse dans mon salon. Il fallait donc bien qu'un jour, je réalise mon rêve de voler à bord d'un avion de chasse. Et c'est ce que j'ai fait il y a quelques jours à peine, à bord d'un avion militaire. Depuis le temps que j'y pensais que je craignais par-dessus tout que ce vol ne soit pas à la hauteur, que j'allais descendre de l'appareil en me disant que ce n'était pas beaucoup mieux qu'un rollercoaster. Mais la réalité a dépassé mes rêves. Lorsque j'ai retrouvé le plancher des vaches, j'étais le plus heureux des hommes. Cette expérience s'est avérée encore plus folle que ce que j'avais imaginé. La partie acrobatique, notamment, était à la fois effrayant et fascinant. A certains moments, j'ai eu l'impression de mourir et de naître. En même temps. Je comprends aujourd'hui pourquoi j'ai eu autant de mal à trouver des retours d'expérience sur le sujet sur internet. Parce qu' il est clair que je serais incapable de vous décrire ce que j'ai vécu. Pour décrire ce qu'on ressent lorsqu'on met sa combinaison de vol. Lorsqu'on se retrouve face à la piste, sur le point de décoller. Et lorsque, dès la première boucle, on sent soudain son poids multiplié par cinq. Il n'y a aucun mot pour raconter ça. Mais il fallait quand même que j'en parle. Il serait vraiment absurde de détailler le contenu de son assiette sur les réseaux sociaux, et de garder pour soi un baptême à bord d'un avion de combat ! En savoir plus en suivant le lien sur le site du spécialiste renommé de ce vol en L39 Albatros.
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