#acuité
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Les grandes patries étranges
Dans son nouveau roman Guillaume Sire raconte le destin d’un orphelin de la Grande Guerre, amoureux d’une pianiste juive. Quand elle monte à Paris pour y faire carrière, il pressent qu’un danger la guette et décide de la sauver. Une quête bouleversante.
En deux mots Emmanuel meurt durant les combats de la Grande Guerre en 1915. Il laisse son épouse Thérèse et son fils Joseph sans ressources, mais ensemble ils vont tenter de conjurer ce sort funeste, elle en faisant des ménages, lui en utilisant son don, une acuité sensuelle hors-norme. Mais déjà une seconde Guerre se profile. Ma note ★★★★ (j’ai adoré) Ma chronique « Je te vengerai, et je…
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Cogniva: The Breakthrough Smart Chew
Unlock your mind with the power of nature
Cogniva : la percée intelligente
Déverrouillez votre esprit avec le pouvoir de la nature
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⚜ Le Sacre de Napoléon V | N°24 | Francesim, Paris, 1 Fructidor An 230
As Hortense prepares to leave Francesim to join her beloved in Scotland for their royal wedding, Napoleon V seizes the final moments with her, weighed down by the impending separation. The thought of parting with his twin sister, so dear to him, deeply saddens the Emperor. Ever the protector, he can't help but worry for the one he has always considered more fragile than himself. Hortense, while grateful for her brother's love, eagerly anticipates reuniting with her fiancé, Oliver. These recent months have been challenging for her, as she has keenly felt the tensions within the imperial family. Her fiancé’s recent missteps have upset the Simparte dynasty, and Hortense can't help but wonder if she is still welcomed with the same warmth as before.
Beginning ▬ Previous ▬ Next
Hortense's fiancé, Oliver, is a character from @officalroyalsofpierreland
⚜ Traduction française
Alors qu'Hortense se prépare à quitter la Francesim pour rejoindre son bien-aimé en Écosse, où un mariage royal l'attend, Napoléon V profite des derniers instants à ses côtés, le cœur lourd. La perspective de cette séparation avec sa sœur jumelle, si précieuse à ses yeux, l'attriste profondément. Toujours protecteur, l'empereur ne peut s'empêcher de s'inquiéter pour celle qu'il a toujours vue comme plus vulnérable que lui. De son côté, Hortense, bien que reconnaissante de cet amour fraternel, n'a qu'une hâte : retrouver son fiancé Oliver. Ces derniers mois ont été éprouvants pour elle, car elle ressent avec acuité les tensions au sein de la famille impériale. Les récents écarts de conduite de son fiancé ont froissé les Simparte, et Hortense ne peut s'empêcher de se demander si elle est encore accueillie avec la même chaleur qu'auparavant.
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Il s’agit avant tout d’arrêter de répéter la langue de l’adversaire, cesser de reprendre les termes, les expressions, les mots du persécuteur…
L’analyse appliquée à la politique, comme celle du philologue, ne peut que rejoindre l'observation de l’évolution de la langue par Victor Klemperer (LTI, La langue du IIIe Reich) qui lui permet de détecter avec une acuité particulière ce qui distingue par exemple le Nazisme d'une tyrannie ordinaire ou d'une dictature brutale. Il perçoit dans le détail la «différence totalitaire» du régime nazi lorsqu'il s'avère que celui-ci dispose de la faculté non seulement de maltraiter et d'abattre ses ennemis (réels ou imaginaires), mais aussi d'embourber la parole et la pensée de ses victimes dans la fange de son jargon et de sa propagande. Observateur tout à la fois horrifié et impitoyable, Klemperer évoque fréquemment ces Juifs traqués qui ne cessent de se couler dans la langue du persécuteur, ces braves gens dont les manifestations de compassion véhiculent le venin de l'idéologie et font saigner le cœur de ceux auxquels elles s'adressent non moins que les violences et les insultes des bourreaux.
Reprendre la langue de l’adversaire, ne serait-ce que partiellement, c’est nourrir son discours de sens et lui donner continuité de subsIstance…
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Je n’avais jamais rien de lui, mais en entendant un conseil d’un libraire à un client (je tendais l’oreille), j’ai été tentée, et ma foi, je n’ai pas regretté.
En résumé, et je ne spoile rien puisque ce que je vais dire là est contenu dans les premières pages, un homme ordinaire a jeté un autre homme, un promoteur immobilier, à la mer et l’a laissé se noyer. Tout le reste de cet assez court roman sera son quasi monologue, face au juge, pour expliquer ce qui l’a conduit à ce geste meurtrier.
C’est un peu comme un polar à l’envers, les mobiles apparaissent après la révélation de l’identité du meurtrier. Et ces mobiles sont complexes, et variés ; ils relèvent de la moralité, mais aussi de ce sentiment d’enlisement des classes moyennes, déclassées de surcroît, dans ce coin de Bretagne dépeuplé, où les gens rêvent, comme dans la chanson de Souchon, « d’un mieux d’un rêve d’un cheval », ils essaient de sortir d’une forme de torpeur, et se laissent alors parfois embobiner par des promesses clinquantes. On perçoit aussi dans le discours du narrateur la difficulté d’un père, qui sent et sait ce qu’il montre à son fils de ses divers échecs, qui sent ce qu’il lui transmet malgré lui, cette conscience aiguë de ce message mortifère qu’il lui passe comme un poison, malgré lui donc, mais palpable tout de même et impossible à travestir (les enfants comprennent tout, surtout ce qu’il n’y a pas dans les mots).
Le climat de cette presqu’île bretonne, son paysage, semblent s’immiscer dans l’écriture de Tanguy Viel, et c’est assez éblouissant. Un rythme dans les phrases, une acuité dans le choix des mots, une profonde mélancolie un peu teintée de sarcasme. C’est sombre, mais terriblement juste, sans emphase. On est devant un tableau aux teintes grises, mais riche de nuances.
La maîtrise du style et la justesse des portraits, la logique sophistiquée mais implacable des événements font de ce roman, à mon sens, un petit bijou de polar social, quasi métaphysique.
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Demain le silence, Kate Wilhem, Le passager clandestin, 2022 (1970), trad. Michèle Valencia
Ce livre est petit, 45 pages en poche, c'est une nouvelle, éditée ici seule, pas dans un recueil, ni une anthologie, c'est une nouvelle élue pouvoir devenir livre, c'est une nouvelle qui a été publiée en 1970, sous le titre "The Chosen, l'élu, traduit par Michèle Valencia, peu d'informations sur elle, si ce n'est qu'elle a traduit, beaucoup, d'auteur.ices de langue anglaise, et plutôt de langue australienne et américaine. Kate Wilhem est américaine. Elle a vécu 89 ans, est morte en 2018. Kate Wilhem a 34 ans quand Rachel Carson publie, en 1962, le Printemps silencieux, le constat d'un anthropo-phonocène, une capacité du groupe humain d'affecter la qualité sonore du monde. Cette information est rappelée dans le petit commentaire biographique et contextualisant de l'écriture et la publication de cette nouvelle, The Chosen, Demain, le silence. Personne ne signe ce petit commentaire, fidèle au nom de la maison d'édition, le passager clandestin.
Le silence c'est le silence d'un monde découvert, dont on pense qu'il a été découvert comme un monde parallèle à l'aide d'une technologie en élastique de voyage dans le temps, ou inter-dimensionnel. C'est flou comme un rêve, nécessairement. Comme un désir. Comme ce qui doit être deux choses contradictoires en même temps : flou, brouillé, enneigé, silencieux pour que la projection de l'autre advienne sur ce que l'on ne veut pas dire, ce que Wilhem ne veut pas, dans une logique narrative, tout de suite dévoiler. Mais à vrai dire, ce n'est pas ce qui me plaît autant dans cette fiction. Ce n'est pas ce qui me déplaît le moins non plus. Ce qui me plaît le plus c'est la description d'un monde sans bruit, qui est objectivement tout à fait bruissant (le vent, la neige, les chutes d'eau, les marais, la pluie, l'orage) et tout en même temps, complètement atone subjectivement. Quels sont les bruits que nous entendons, et que nous qualifions tels ? Le bruit est-ce la parole humaine incessante que l'on entend dans un appartement aux murs trop fins, ou la parole reste-t-elle parole, audible, tangible et rassurante ? A cette question, rien ne tient comme réponse que la norme, et ce que la norme sociale imposera. Si le ressort final de Wilhem m'indiffère c'est qu'il ne va pas au bout de la description du monde sonore de l'hôpital psychiatrique qui contraint au silence ceux considérés comme les plus dangereux, en même temps qu'il permet un flot incessant de paroles pour ceux jugés doux, inoffensifs. Ce que Wilhem décrit du premier monde ne se déploie pas dans le second. Si ça reste une nouvelle, 5 pages configurent le second espace sonore, dont une demi, seulement, pour ce que y vit, une fois que le retournement a eu lieu, le protagnoniste.
Ma seconde remarque est à l'endroit du genre.
Dans l'opposition qui se joue sous nos yeux, c'est bien un homme qui, hyper-sensible, va avoir un désir de résistance, de rébellion à un ordre décrit comme oppresseur, et oppressif à son endroit. C'est une figuration classique, où la femme est associée à la pérennisation du modèle social. Nicole-Claude Mathieu analyse la possibilité de ce phénomène (assourdissant) du maintien de l'oppression comme moyen de survie par les opprimé.es dans L'anatomie politique. L'hypersensibilité (dont les représentations sociales nous conduisent à considérer comme qualité féminin mais il faut penser à tous les poètes maudits, leur sensibilité exacerbée, et parmi lesquels les femmes sont bien rares à avoir été autorisés aux mêmes perditions) de cet homme est soulignée par Wilhem qui lui donne un prénom de genre neutre en américain, Lorin. Son hypersensibilité lui fait percevoir avec acuité, chez lui, que "Des enfants jouaient dans les couloirs et hurlaient." (p.43) Une première question est à l'endroit de l'absence de prise en compte de l'hypersensibilité que peuvent avoir des femmes assignées aux tâches domestiques, à la prise en charge des nourrissons et des enfants qui leur font des trous dans les oreilles. Dans Demain, le silence le trouble de cet homme qui désire du silence apparaît, socialement et donc littérairement, plus justifié - à comprendre comme comme collant plus à une réalité sociologique (que nous sommes bien en droit de vouloir renverser).
A l'hypersensibilité s'ajoute la naturalisation de la parole des hommes, et la figuration du désir de bavardage des femmes. Ce paradoxe est rendu possible par un sexage du travail de socialisation de la parole qui revient à la femme (comme le montre, d'un point de vue féministe C. Monnet dans La répartition des tâches entre les femmes et les hommes dans le travail de la conversation (1998), et d'un point de vue masculiniste Kleist dans De l'élaboration progressive des idées par la parole). D'une certaine façon, Wilhem prend ce paradoxe en compte en prénommant la protagoniste féminine Jan qui est de genre neutre en américain - et que la traductrice s'est bien gardé de francisée en Jeanne, ou même Jane. Mais Kate Wilhem le souligne également par la description des prises sonores des hommes et des femmes de cette société : "Des femmes poussaient des cris aigus, les hommes juraient", puis une litanie de bruits urbains. Ainsi, dans la trame sociale de ce monde (qui ressemble fort au nôtre), la naturalisation de la parole des hommes induit qu'ils continuent à être dotés de la parole même dans leur forme encolérée à l'inverse des femmes, des enfants - et des objets. S'ils sont en colère, c'est grave et réflexif, pas aigüe et sans sens comme la nature des femmes. A cela, s'articule, en miroir négatif, le désir de socialisation permanente de Jan, sa femme, dans toute la première partie de ce livre - même dans le sommeil, elle souhaite dormir à proximité des autres, à l'intérieur du navire. Ce désir permanent de socialisation avec d'autres peut aussi être une forme de refus d'un isolement dans une relation exclusivement duelle. Les violences de genre, sexistes et sexuelles, sont en effet accrues par l'isolement, et peut-être moins celui physique que celui social caractéristique d'une relation d'emprise, où tous les réseaux sont abandonnés au profit d'un espace-temps dédié à cette relation devenant unique. Si Jan semble, d'un certain point de vue, répondre parfaitement à cette société, d'une certaine façon cette société la protège peut-être de ce type de relations (bien que les bruits décrits par Wilhem soient moins un tissu relationnel qu'une somme de bruits, mais encore ici, malgré tout, rendus à l'aune de la perception de Lorin).
Mais outre le désir de silence ou de parole, le genre du silence est présent par devers les genres neutres des prénoms, l'hypersensibilité de Lorin, et avec le désir de bruit qu'à Jan. Quand Lorin, sur la planète, désire plus que tout y vivre, et y emmener Jan, il le dit mais ne détaille jamais ses affects, tout au plus son plan :"Jan, essaie de me comprendre. Nous pourrions avoir la belle vie ici. Nous pourrions avoir des enfants qui auraient de l'espace pour courir, jouer dans la forêt, nager dans la rivière… (…) Tu t'habituerais au calme…" (p.18) Il essaie de convaincre Jan, ce qui le ferme à entendre les émotions de Jan, mais de plus, Lorin ne lui dit jamais sa propre nécessité qu'il a du silence : il évoque des désirs d'enfants, soit le contraire du silence. Par ailleurs, Jan réagit typiquement par un silence genré à la promenade, qui se déroule sur un temps de plus en plus long, en ne disant pas son refus. Comme dans notre monde, les femmes, dotée ou non d'un prénom neutre en terme de genre, ne semblent pas avoir reçu cet apprentissage fondamental qui est de savoir exprimer le refus, autrement que par le silence.
#kate wilhem#nicole-claude mathieu#corinne monnet#silence#travail de conversation#rapport de genre#science-fiction#science fiction#dystopie#demain le silence#poésie critique#anne kawala#michèle valencia#le passage clandestin
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« Chaque jour est répété en boucle que la France doit devenir une société ouverte sur le monde et à toutes les identités, manifestement pas à l’identité française. Il ne fait décidément pas bon être français de culture française. Les Français le perçoivent avec une très grande acuité, et c’est la raison pour laquelle ils sont de plus en plus nombreux à se sentir apatrides sur la terre que leurs ancêtres ont façonnée après de longues batailles et de grandes souffrances.
En France, tout le monde a le droit d’être fier de son identité et d’en exprimer publiquement la traduction au quotidien, sauf les Français de culture française. Chaque fois qu’ils en viennent ne serait-ce qu’à exiger le respect de leur identité, ils peuvent se voir accusés de racisme, de xénophobie et à présent d’islamophobie. Pour un peuple, la négation constante de son identité est une frustration sans borne et représente une véritable humiliation. Cette humiliation se mue peu à peu en colère sourde. Comme toujours en pareille situation, il y aura un retour de balancier. »
Malika Sorel, Décomposition française.
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*** L’éternité le bien grand mot… 🌔 Saint Augustin s’interrogeait dans ses Confessions : « Qu’est-ce que donc le temps ? Si personne ne me le demande, je le sais. Si quelqu’un pose la question et que je veuille l’expliquer, je ne sais plus. […] Quant au présent, s’il restait toujours présent sans se transformer en passé, il cesserait d’être “temps” pour être “éternité”. » Absorbés dans la phrase que vous venez de lire; vous êtes pourtant bien présents devant la page, et les mots, eux, s’évaporent. Vous subsistez - de chair, de corps, d’âme, de substance, et d’étendue - quand ces segments de phrase s’évanouissent dans le blanc vortex des interlignes qui se perdront et sont déjà perdues. L’art, lui, reste. Depuis toujours, et à jamais. Souvenez-vous de St Augustin : si le présent ne se transforme pas en passé, il devient éternité. Par quel tour de force, par quelle métaphysique ondulatoire un tel miracle peut advenir? Via l’art, toujours, qui lui, subsiste, se crée et se recrée sous votre œil qui devient le pinceau. Votre œil, dans sa vertu régénère l’œuvre en présence. La vertu d’un œil, déparée de toute morale, est de « bien voir » pour les Anciens. Sa complétude réside dans son acuité. Le postulat de l’éternité devient alors moins péremptoire, elle s’avère être accessible, et pour le dire simplement : vous avez l’éternité sous les yeux car c’est le moment choisi où il ne dépend que de vous de le rendre immortel, encore et encore, malgré les soubresauts de l’hydrométrie, du cadrage ou de la luminosité. Nymphéas immortels, vue de Delft atemporelle, canaux de la Sérénissime par Canaletto éternels si tant est que votre œil les régénère. Là la clé. Figer la sensation dans la matière et la rendre accessible à tout un chacun, n’ayons point peur des mots sur le sujet qui nous concerne ici : graver une sensation, retranscrire peu ou prou une psyché pour qu’elle devienne à la fois universelle et atemporelle. L’éternité / @villepin_art https://www.villepinart.com Exhibition Opening: 22 March – 16 April, 2023 // 53-55 Hollywood Road, Central, Hong Kong
Thursday - Saturday | 11AM to 7PM (Open to Public) (à Villepin) https://www.instagram.com/p/Cq1n_SUvzF5/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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MERCREDI 1er MARS 2023 (Billet 2 / 3)
« THE SON » (2h 03min)
Un film de Florian Zeller, avec Hugh Jackman, Laura Dern, Zen McGrath, Vanessa Kirby, Anthony Hopkins…
Dieu qu’il est difficile de parler d’un film qui nous a à ce point émus ! Nous avons cherché dans toutes les critiques trouvées sur Internet (une bonne trentaine au moins) celle qui pourrait le plus se rapprocher de ce qu’on en a pensé, vous la trouverez ci-dessous.
Nous lui donnons tous les deux ❤️❤️❤️❤️ sur 5.
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Après avoir brillamment adapté sa pièce de théâtre « Le Père », Florian Zeller adapte désormais « Le Fils ». Mais il n’y a aucun rapport entre les deux si ce n’est les thèmes de la famille, des liens familiaux chahutés et de la maladie psychique comme matières premières. Dans « The Son », deux parents séparés doivent affronter la sévère dépression de leur fils qui n’a de cesse de s’enfoncer dans ses tourments.
Deux heures pour le voir, deux jours pour s’en remettre ! C’est comme cela que l’on pourrait résumer (de manière expéditive) l’expérience qu’est la découverte de ce second long-métrage de Florian Zeller. Le néo-cinéaste souffle littéralement sur place un spectateur dévasté par un récit poignant au possible. Un gamin, jadis lumineux, et qui désormais ne parvient plus à supporter la vie, littéralement dévoré de l’intérieur par une insondable tristesse qu’il ne parvient même pas à expliquer. Une mère, rongée de douleur face au désespoir de la chair de sa chair, ne sachant pas comment l’aider, et le voyant fuir loin d’elle. Un père, désespéré malgré sa bonne volonté, incapable de trouver la solution, incapable de comprendre le problème, terrifié à l’idée de sombrer dans le modèle paternel qu’il a eu et qu’il s’était juré de ne pas reproduire.
Certains s’offusqueront peut-être devant l’instrumentalisation du drame. Oui, Florian Zeller a une approche très mélodramatique… dans sa réalisation, la composition de ses scènes, l’écriture de ses dialogues, son appel à une musique très enveloppante et présente, l’incorporation de flashbacks émouvants toujours à point nommé pour qu’ils soient efficaces. Mais ça marche. Et au fond, c’est un peu le but. On demande à un film d’horreur de faire peur, à une comédie de faire rire, à une romance d’émouvoir. Logiquement, on attend d’un drame, qu’il bouleverse. Mais ce que l’on retiendra surtout de cette éprouvante descente aux enfers familiale, au-delà de ses quelques excès, c’est la justesse de ses scènes les plus intimes, les plus dures, les plus cruelles. Une justesse que ceux qui ont pu être confrontés à pareilles situations sauront pleinement juger.
Florian Zeller signe un film sublime qui saura parler à tous (ou presque). Sa direction d’acteurs est exceptionnelle. Hugh Jackman, extraordinaire en père déboussolé, Laura Dern, déchirante en mère rongée en passant par la révélation Zen McGrath, en ado tourmenté et trop conscient de son enfer. Sans parler de Vanessa Kirby, formidable en « dommage collatéral secondaire » ou d’un Anthony Hopkins qui n’a qu’une scène, et quelle scène !
Très vite, on réalise que « The Son » ne sera pas une « partie de plaisir ». Très vite, on regrettera d’avoir oublié ses mouchoirs à la maison. Mais très vite, on saura aussi se laisser emporter par des moments de cinéma absolument magistraux. Des instants qui prendront à la gorge et aux tripes (la scène à l’hôpital) ou qui enivreront (la scène de danse dans le selon). « The Son » est un ascenseur émotionnel permanent, cernant avec acuité le drame de la dépression. Avec comme idée que la plus grande tragédie dans l’histoire est finalement de se dire que, parfois, il n’y a pas de réponse au problème. Et quand il n’y a pas de réponse, la solution est encore plus difficile à trouver.
(Source : « mondocine.net »)
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310824 Les piqûres de la guêpe fantôme
020924 Wait while I'm building my self-confidence tower
+ Ciaran & Karla's album:
-My one and only red flag
-Choking Chicken
-Cook something tonight
-I'm so white
-All about the jungle
+ Seven fold
030924 Vision au réveil : le magicien ennemi dit qu'il a la poudre lui aussi, il la lance et s'évanouit, il est devenu un nuage géant dans le ciel.
+ Peut-être qu'une myriade de points fait tant d'effet à l'œil parce qu'on s'y voit.
+ Aplatir les flammes à nouveau.
060924 Rencontre de manière fugace tous les objets jamais perdus
070924 poursuivant l'idée que lorsque l'on meurt, on reste car il reste de soi la part offerte aux connaissances, autres êtres vivant encore, me vient celle que ces parts de soi vivant dans ces autres êtres gagnent en acuité, profitant de la perte de sensations concentrées dans le corps due à la perte de ce corps. Peut être la part de Dagmar en moi tellement forte que nous pourrions nous parler.
+ Et tous ces transvasements justifient l'idée que nous sommes tous un.
+ Et hors de ces moments de joie je suis triste, la vie est pleine ainsi et si j'aimerais mieux savoir transvaser de cette joie dans le reste, jamais je ne voudrais gâcher la pure félicité en la tâchant de tristesse, qui du reste n'aurait même rien à y faire.
080924 À chaque nouvelle passion amoureuse je gagne goût pour un nouveau type de visage, ou de corps, peut-être d'esprit, parfois ?
090924 artiste célèbre pour ses photos (ou bodypainting? Ou peintures ?) de motifs magnifiques de bleus sur peau, sur corps, motifs très realistes, comme ils apparaîtraient si l'on frappait ci ou là
, travaille nécessitant une grande finesse et connaissance du corps. Il travaille avec le meilleur maquilleur du monde. On l'accuse de sublimer la violence (violence conjugale? Autre ? À cause du titre de ses œuvres) et le soupçonne de violences (sur ses modèles ?). C'est lui, en réalité, qui subit les coups du maquilleur qui reproduit les motifs sur les modèles et maquille à la perfection les bleus sur le visage et le corps de l'artiste. Consentement, cancel culture, jugement public, victime, bourreau.
150924 Mes soeurs étaient Jamila, Samira, Nadia, et mes frères Mohammed et Hicham. Leur mère Hasna me plaisait de loin, et j'avais encore peur du père, Mohammed. Ma mère Chantal était là. Où était mon frère? Mon père n'est pas là. L'appartement sent fort, la nourriture marocaine est bonne, la télé nous fait rire, on lit tous les Astérix, on dort sur les banquettes, par la fenêtre on voit le parc où on est souvent aussi. On s'affaire dans la cuisine. Les chambres sont au fond, une télé encore dans celle des parents. Dans l'autre on danse sur les lits. J'ai embrassé Mohammed sur la bouche pour une photo prise par maman quand il était chez moi, j'ai la photo.
160924 Une courgette coupée dans sa longueur et dont la coupure a séché, c'est d'un chic !
180924 La musique, des bruits qui veulent dire des choses
+ Jannik demain
+ L'intro de la chanson a créé une belle chaussure rouge
+ Pour que la forêt porte son nom, il a dû se passer plusieurs événements l'impliquant, ou un très gros.
190924 Je vais cacher tous mes baisers dans tes cheveux.
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70% de la population opte pour l’assainissement autonome contre 20% pour l’assainissement collectif.
20% de Sénégalais défèquent à l’air libre Le problème d’assainissement au Sénégal se pose encore avec acuité. Mouhamadou Guèye, Conseiller technique du Directeur général de l’Onas, explique : «L’assainissement autonome est effectué par 70% des Sénégalais au moins contre 20% pour l’assainissement collectif, tout en portant le choix sur l’assainissement autonome si on veut atteindre les Odd.» Et…
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"Reflexion sur la dialectique du maître et de l'esclave dans le contexte post-coup d'Etat au Gabon" par Gaël Koumba Ayouné
Depuis le coup d’État du 30 août 2023, conduit par le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), nous assistons à un paradoxe qui soulève des questionnements profonds sur la dialectique du maître et de l’esclave, telle que développée par Hegel. Cette théorie philosophique, qui décrit l’interaction entre un dominateur et un dominé, semble résonner avec une acuité…
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Les titulaires de permis étranger sont-ils éligibles au CPF ?
La question de l’éligibilité des titulaires de permis étranger au Compte Personnel de Formation (CPF) se pose avec acuité en France. Le CPF, destiné à financer des actions de formation, est un outil précieux pour les travailleurs souhaitant développer leurs compétences. Les règles d’accès pour les étrangers résidant en France restent floues. Pour ceux qui détiennent un permis de travail étranger,…
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«Dans les époques exigeant la tromperie et favorisant l'erreur, le penseur s'efforce de rectifier ce qu'il lit et entend. Il répète doucement ce qu'il entend et lit, pour rectifier au fur et à mesure. Phrase après phrase, Il substitue la vérité à la contre-vérité [...]. Le penseur avance de phrase en phrase, de façon à corriger lentement, mais complètement ce qu'il a lu et entendu, en suivant l'enchaînement. Ainsi, il n'oublie rien.» (Bertolt Brecht, Sur le rétablissement de la vérité – in Écrits sur la politique et la société, L'Arche, 1970)
Il s’agit avant tout d’arrêter de répéter la langue de l’adversaire, cesser de reprendre les termes, les expressions, les mots du persécuteur…
L’analyse appliquée à la politique, comme celle du philologue, ne peut que rejoindre l'observation de l’évolution de la langue par Victor Klemperer (LTI, La langue du IIIe Reich) qui lui permet de détecter avec une acuité particulière ce qui distingue par exemple le Nazisme d'une tyrannie ordinaire ou d'une dictature brutale. Il perçoit dans le détail la «différence totalitaire» du régime nazi lorsqu'il s'avère que celui-ci dispose de la faculté non seulement de maltraiter et d'abattre ses ennemis (réels ou imaginaires), mais aussi d'embourber la parole et la pensée de ses victimes dans la fange de son jargon et de sa propagande. Observateur tout à la fois horrifié et impitoyable, Klemperer évoque fréquemment ces Juifs traqués qui ne cessent de se couler dans la langue du persécuteur, ces braves gens dont les manifestations de compassion véhiculent le venin de l'idéologie et font saigner le cœur de ceux auxquels elles s'adressent non moins que les violences et les insultes des bourreaux.
Reprendre la langue de l’adversaire, ne serait-ce que partiellement, c’est nourrir son discours de sens et lui donner continuité de subsIstance…
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Apollo Micro Systems Limited Announces Strategic Decisions Following Board Meeting
On July 23, 2024, Apollo Micro Systems Limited, a key player in the Indian tech landscape, made significant strides in its corporate strategy. The Board of Directors convened at the company's registered office to discuss and approve various pivotal items, reflecting the company's commitment to growth and regulatory compliance.
The meeting, which began at 12:45 PM and concluded at 6:00 PM, was a significant event for Apollo Micro Systems Limited. The Board discussed and approved the issuance of up to 2,45,00,700 warrants, each convertible into one equity share with a face value of ₹1 within an 18-month period. These warrants are priced at ₹108 each, aggregating to a substantial ₹264.61 crore. This preferential issue, aimed at the Promoter Group and selected non-promoter entities, signifies the company's strategic move to strengthen its financial base. The decision was made in accordance with the provisions of the Companies Act, 2013, and relevant SEBI regulations, ensuring full compliance with the applicable laws.
In addition to the issuance of warrants, the Board appointed Acuité Ratings & Research Limited, a SEBI-registered credit rating agency, as the monitoring agency to oversee the use of proceeds from this preferential issue. This move underscores Apollo Micro Systems Limited's dedication to transparency and accountability.
The Board also deliberated on several other critical financial decisions. They approved the borrowing of funds exceeding the company's paid-up share capital, free reserves, and securities premium up to ₹1,500 crore, subject to member approval. This decision aligns with the company’s vision to expand its financial capabilities and support its long-term growth plans.
Further, the creation of security under Section 180(1)(a) of the Companies Act, 2013, up to ₹1,500 crore, was sanctioned, contingent upon member approval. This move ensures that the company has the necessary financial backing to support its ambitious projects and operational expansions.
The Board also approved granting loans and guarantees, as well as making investments in other bodies corporate, up to ₹1,500 crore. This strategic decision, pending member approval, highlights Apollo Micro Systems Limited's commitment to diversifying its investment portfolio and fostering growth through strategic partnerships and financial support.
Additionally, the Board approved providing loans, guarantees, or security in connection with loans availed by the company's entities or other specified persons up to ₹1,000 crore. This decision, aimed at enhancing the company's financial flexibility, is also subject to member approval.
To facilitate these decisions and ensure shareholder engagement, the Board scheduled an Extraordinary General Meeting (EGM) for August 16, 2024. This meeting, to be held via video conferencing, will provide a platform for shareholders to discuss and vote on these critical resolutions. The cut-off date for determining member eligibility to vote at the EGM is set for August 9, 2024.
To ensure the integrity of the voting process, the Board appointed Ms. Sridevi Madati of MNM & Associates as the scrutinizer for the e-voting process. This appointment aligns with the provisions of the Companies Act, 2013, and underscores the company's commitment to a transparent and fair voting process.
The meeting outcomes reflect Apollo Micro Systems Limited's strategic direction and its focus on leveraging financial instruments to fuel growth and expansion. These decisions are set to enhance the company’s operational capabilities and support its long-term vision.
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Joe Biden annonce renoncer à sa candidature pour l’élection présidentielle américaine et soutient la candidature de sa vice-présidente Kamala Harris
Agé de 81 ans, l’actuel président et candidat démocrate à sa réélection était pressé de toutes parts de se retirer après que de nombreux doutes sur son acuité mentale ont émergé. Joe Biden annonce soutenir la candidature de sa vice-présidente, Kamala Harris. Continue reading Joe Biden annonce renoncer à sa candidature pour l’élection présidentielle américaine et soutient la candidature de sa…
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