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#Voyage littéraire
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Les livres audio transforment votre expérience de lecture, et Audible vous offre l’opportunité de plonger dans cet univers pendant 30 jours, entièrement gratuitement et sans aucun engagement. Profitez de cette période d’essai pour découvrir des narrations captivantes, où que vous soyez et quand vous le souhaitez. Pourquoi Audible ? Les livres audio sont la nouvelle façon de dévorer des…
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L'Ombre de Nyarlathotep - Guy-Roger DUVERT
L’Ombre de Nyarlathotep – Guy-Roger DUVERT
Bonjour  tous. En ce début de semaine, je vous présente le troisième opus des chroniques occultes : L’Ombre de Nyarlathotep, par Guy-Roger DUVERT. Nous y retrouvons les personnages rencontrés dans les précédents volumes et nous partons dans les Indes Britanniques. Résumé de l’éditeur Les événements qui se sont déroulés à Arkham ne laissent aucun doute : un sinistre épisode s’est déroulé, deux…
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Blog en vacances - 15 jours
Street Art près de la place Vendôme – Paris Le blog vagabondageautourdesoi prend des vacances durant quinze jours, jusqu’à la mi-juin, pour revenir avec plus de chroniques littéraires et aussi culturelles ou de voyage. Du coup, peu ou pas d’interactions sur vos sites et des chroniques programmées à paraître selon la nature de la connexion internet du lieu des villégiatures. Remerciements très…
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Seule à Trouville
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Je partirai seule à Trouville.  L’idée ne me déplaît pas. Elle pourrait même me plaire.  Je laisserai à Paris mon cœur brisé pour aller à la conquête d’un cœur vaillant.  Je ne penserai plus à rien. Sinon écrire, tout le temps que l’énergie de mon corps le permettra. Écrire et marcher le long de la plage, écrire la plage et le ciel jaune, rose et pourpre, écrire la solitude salvatrice de mes mains vides de ses bras.  J’écrirai à n’en plus pouvoir, à n’en plus avoir de tristesse, juste la joie de recréer le monde, un monde qui tourne carré, triangle, qui a des angles et des tournants tranchants. Et je serai ma propre amante, ma propre amoureuse, ma propre compagnie. Propre. Je serai propre, pour oublier cette saleté de colère qui me colle aux tripes, qui voudrait infecter mes organes et me faire défaillir de rage. Je n’aurai pas de rage. Juste du calme et de l’amour pour la vie. Je serai seule et sans rancœur.  Juste la joie. Juste ma voix. Juste la foi que l’avenir sera lumineux si j’ai le courage de ne pas avoir peur de l’orage. De danser sous la pluie. En Normandie, ma belle, promets-le-toi, promets-le-nous, tu vas danser sous la pluie.  Mais oui, tu vas danser sous la pluie. Et tu verras comme c’est joli de danser sous la pluie. Comme c’est joli.
// Dédé ANYOH //
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bookinetcie · 2 months
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Cette semaine, découvrez 4 idées lectures et il y en a pour tous les goûts : 📘 “Sang-Mêlé” (Tome 1) & “Démêlé” (Tome 2) duologie de Philippe Barbar 📙 “Accroche-toi mon coeur” de Elise Ader 📓 “La Panthère qui avait mauvais caractère” de Papa Chouch et Yannick Vicente 📗 “Guenièvre et Théobald, à l’école de Monterperdu” de Maud Michel chez Clair de Lune Editions 📕📙📒📗📘📔📓 Vₒₜᵣₑ Acₜᵤaₗᵢₜₑ́ Lᵢₜₜₑ́ᵣaᵢᵣₑ une création Book’In Family (tous droits réservés) – Emission diffusée le mercredi à 18h25 sur ‪‪@TeleKreolOfficiel‬ 🎵 : Dominique Beauté 🎥 : Vidéo non modifiée – Capcut – Visuels des ouvrages non contractuels 👗 : Vide-dressing – 💍 : Atelier Miu ( ‪@Showroomprivecom-ph2wf‬ ) 💄 : ‪@bohogreenmake-up1579‬ Partenariat commercial non-rémunéré (livres offerts) Les autres émissions sont disponibles :
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stephanedugast · 10 months
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📌 [BILLET] Confidences, réflexions, amitié, générosité, nature, littérature... Au récent Festival Int. du Film et du Livre d'Aventure de La Rochelle (qui fêtait cette année ses 20 ans), j'ai vécu l'aventure "in vivo" et "in palpu".
📽️🎵 Si la majorité du public s'est précipitée regarder des films sur grand écran (et c'est tant mieux !), une minorité s'est également rendue 🎪🏕️ salle Eider pour voir et écouter des auteurs et/ou des dessinateurs nous raconter leurs œuvres et leurs coulisses.
❤️‍🔥 J'ai mis du cœur, des émotions, de la passion et de la fougue pour animer et modérer ces débats, histoire de faire vivre la #littérature d'aventure.
🎯 Merci encore aux organisateurs - Stephane Fremond et sa complice Anne Buisson - d'avoir pensé à moi pour cette mission "caméléon" que j'ai adorée.
🎙 🙏 Remerciements chaleureux à mes invités que j'ai interrogés sur scène : Cédric Gras, Wilfried N'Sondé, David Chambre, Ghislain BARDOUT, Volodia Petropavlovsky, François-Xavier de Crécy, Maylis Adhémar, Virginie Troussier, Florent Silloray, Fabrice Lardreau, Baloup Clément, PIERRE EMMANUEL DEQUEST, Dussey Flore, Caroline Riegel, Virgile Dureuil, Jeanne Mascolo de Fillipis, Abolivier Gwenaëlle, Laurent Tillon et Joël Auvin dit Nono.
🙌 Salutations également à tous ceux que j'ai croisés sur ma route (comme sur la piste🕺) durant ces 5 jours dont Nathalie Verlinden, Catherine Destivelle, Emmanuelle Périé-Bardout, Parent Isabelle, Coralie Jugan, Marion Martineau Charlot, Sophie Planque - Cierpka et Jérémy, luc MARESCOT, Evrard Wendenbaum, Thomas Firh, Nicolas Alberty, Vincent Le Goff et tous ceux que j'oublie.
🎚️ Clins d’œil à l'équipe technique Jerome Pougnant et Thomas Videcoq car oui le son c'est bon !
🌊 Pensées affectueuses au capitaine de frégate littéraire Fabien Clauw.
📸 @h.lafitte
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ccnountche · 2 years
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Créé en 1930, ce prix s’inscrit parmi les grands prix littéraires français de la rentrée littéraire. Remis chaque année au cours de l’automne, il a pour objectif de mettre en lumière un roman de langue française. Il a pour particularité d’être sans dotation.
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fashionbooksmilano · 4 months
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Les ponts de Paris
Voyage fantastique
Jean Pattou, Michel Cantal-Dupart
Editions Jean Laffitte, Marseille 1991, 110 pages, 50 aquarelles, 37x27,5cm, ISBN 2-86276-214-4
euro 25,00
email if you want to buy [email protected]
Le peintre-architecte Jean Pattou rêve sur le thème des ponts de Paris et traduit ce rêve en vision onirique et urbaniste. Le texte raconte l'histoire de ces ponts dans une perspective littéraire et urbaniste
11/06/24
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lerefugedeluza · 5 months
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Pour moi, lire et voyager sont synonymes, on plonge dans un livre comme on plonge dans l'inconnu, comme on visite un nouvel endroit : plein d'appréhension mais surtout débordant de joie. Dans mon coeur, les voyages et la littérature sont liés et j'aimerais, à travers cette vidéo, vous donner envie de lire. J'espère qu'après avoir vu mes images et écouté mes mots, vous aurez envie de faire, comme moi, un tour du monde littéraire ♡ Bon voyage & à très bientôt pour de nouvelles aventures !
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ozu-teapot · 6 months
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Le voyage en douce (AKA A Sweet Journey) | Michel Deville | 1980
Fun fact: For the film director Michel Deville asked several authors to contribute stories or scenarios of sexual or erotic encounters, the "collaboration littéraire" credited in the titles, and then wove the stories into the narrative of the movie.
The result never feels like a portmanteau, it's more of a road movie, and the stories are related as events experienced, recounted, or fantasised by the two friends Hélène (Dominique Sanda) and Lucie (Geraldine Chaplin) although Hélène proves to be something of an unreliable narrator.
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francepittoresque · 5 days
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23 septembre 1870 : mort de l’écrivain et archéologue Prosper Mérimée ➽ http://bit.ly/Prosper-Merimee C’est à l’âge de 31 ans qu’il devient inspecteur général des Monuments historiques, fonction lui permettant, tout en effectuant de nombreux voyages pour recenser les monuments remarquables, de poursuivre des travaux littéraires auxquels il devait d’avoir déjà acquis une solide réputation
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studiop8-blog · 4 months
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Une échappée littéraire au cœur du jardin
intimité familiale 7.5
GIOVANNI ARSENE KUATE TAKAM
Dans le décor verdoyant du jardin de la résidence, une silhouette familière attire mon regard. C'est mon ami Henri, assis sur l'un des bancs en bois qui jalonnent le sentier.
Son visage est presque entièrement dissimulé derrière les pages d'un livre imposant, ne laissant apercevoir que son chapeau. Un simple coup d'œil sur la couverture suffit à identifier l'ouvrage : Ramsès, La Dame d'Abou Simbel de Christian Jacq, un voyage littéraire au cœur de l'Égypte antique.
Autour de lui, la nature semble avoir tissé une bulle de quiétude, un cocon propice à l'évasion. Les bruits de la ville s'estompent, remplacés par le doux bruissement des feuilles et les trilles mélodieux des oiseaux. C'est comme si Henri avait trouvé le cadre idéal pour se plonger corps et âme dans cette épopée pharaonique.
Ses mains tiennent précieusement le livre, ses doigts caressant presque la couverture avec révérence. On devine aisément son immersion totale dans cette intrigue séculaire.
À cet instant précis, Henri n'est plus un simple jeune étudiant, mais un explorateur des temps anciens, un voyageur transcendant les frontières de l'espace et du temps. Son imagination s'envole au pays des pyramides et des hiéroglyphes, guidée par la plume talentueuse de Christian Jacq.
Cette scène est un rappel apaisant de la puissance de la littérature et de la capacité de l'être humain à s'évader, ne serait-ce que l'espace d'un instant. Un simple livre suffit à ouvrir les portes d'univers insoupçonnés, offrant une échappatoire bienvenue au tumulte du quotidien.
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3 666 km : (à quelques mètres près) - Ludovic Merian
3 666 km : (à quelques mètres près) – Ludovic Merian
Comme chaque lundi, je vous présente un livre dans lequel je me suis plongée jusqu’au dernier point : 3 666 km : (à quelques mètres près) de Ludovic Merian. Entre mystère et polar l’auteur nous invite dans un road-trip hors du commun à couper le souffle. (Un clic sur la photo vous dirige vers Amazon) Résumé de l’auteur 1er juillet 1967. « L’année scolaire est terminée. L’année Zéro vient de…
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Philippe Christol - Migrants ...
Philippe Christol – Migrants …
… et réfugiés de 1789 à 1900 Avec Migrants et réfugiés de 1789 à 1900, Philippe Christol documente la notion d’immigration depuis l’apparition du concept dans la France de la révolution jusqu’au début des grands déplacements pour raisons économiques. De l’expatriation commerciale et artistique en vogue à la Renaissance aux prisonniers de guerre en passant par les expatriés politiques, cet essai…
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wilk3officielle · 5 months
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Commentaire sur le chapitre 14 de don't be scared, i ain't afraid 
Disclaimer : Tout d'abord, nous tenions à préciser que cette analyse a pour but de prouver qu'un chapitre de fanfiction peut être considéré comme un objet littéraire à part entière. Nous avons choisi d'étudier un texte qui s'inscrit dans la branche du RPF (real person fiction), alors il est important de rappeler qu'il existe une dissociation totale et incontestable entre les personnages mis en scène dans la fiction et les personnalités publiques auxquelles on a emprunté le nom. Cela n'a aucunement pour but de nuire à l'image de quiconque.
Ensuite, cette analyse se concentrant sur le chapitre 14 de l'histoire Don't be scared, i ain't afraid, il est évident qu'elle comprendra des spoilers sur l'intrigue. Nous tenions enfin à remercier l'auteur de ce texte, @imrageandlove, qui nous a autorisé à travailler sur sa matière littéraire. Bonne lecture !
Après plusieurs chapitres permettant d'installer une forte tension, à la fois auprès des personnages qui remettent en doute leur existence à cause de l'ensemble des événements auxquels ils sont confrontés, et à la fois auprès des lecteurs qui savent que la situation étrange et toxique dans laquelle les personnages évoluent, ne peut pas durer. Il était nécessaire de tout faire éclater. C'est la raison d'être du chapitre 9. S'ensuit une narration qui se concentre sur le personnage de Sidjil, indispensable à son évolution. Une évolution lente qui saura tout de même ravir le cœur des lecteurs : un passage désagréable, mais obligé de la fiction. Le chapitre 14 constitue l'objet de notre étude. Il constitue un passage clé dans l'intrigue puisqu'il conclut l'arc narratif de Sidjil pour se concentrer sur celui du duo qu'il compose avec le personnage de Maxime. Cette place centrale dans l'économie globale du texte nous pousse à nous demander en quoi ce chapitre constitue un tournant dans l'histoire en proposant un début de résolution de l'intrigue. L'espoir qui nous est offert est constamment remis en doute, cependant, nous pouvons y voir une forme de résolution des problèmes.
La notion d'espoir est omniprésente dans tout notre extrait. Surtout du côté du personnage de Sidjil. On retrouve notamment à deux reprises dans le chapitre, une marginalisation de phrases simples, d'abord "Il l'espère", situé plutôt au début de l'extrait, ensuite, beaucoup plus loin, "L'espoir s'installe de nouveau en Sidjil." Et encore plus loin "Et Sidjil a espoir.". Au niveau du sens, il est intéressant de noter que ces trois phrases misent côte à côte constitue une gradation qui témoigne de la foi qui grandit en Sidjil et qui le pousse à croire en eux, malgré l'attente cruelle que lui impose Maxime.
Le fait que "tout fonctionne parfaitement sur le plan professionnel" permet sans doute au personnage de Sidjil de croire en une réconciliation plus profonde avec Maxime. L'adverbe "parfaitement" qui modifie le verbe "fonctionne" en lui donnant une haute intensité apporte une impression d'harmonie à la vie professionnelle des personnages. Le monde du travail étant un lieu dans lequel nous passons une grande partie de notre vie, il est logique d'espérer que tout aille mieux bientôt ailleurs, notamment dans leur sphère plus privée. Lors de leur voyage en Norvège, le "temps entre amis" est qualifié de "simple et réconfortant", ainsi passer du temps ensemble est un "vrai plaisir" pour les quatre personnages. Tout ce vocabulaire mélioratif appuie sur la bonne tournure que prennent les événements du récit.
Il n'est d'ailleurs pas le seul à ressentir de l'espoir, puisque les changements de rythme dans le texte provoquent chez le lecteur un sentiment similaire. En effet, le début de notre extrait est plutôt rapide. On retrouve des ellipses qui présentent avec brièveté la situation des deux mois qui viennent de s'écouler dans la chronologie du récit. Puis, la narration ralentit considérablement pour s'intéresser avec plus de précision au voyage qu'entreprennent les personnages en Norvège. Ce passage clé est introduit par la phrase de rupture du texte : "toutes ces envies et ces pensées refoulées finissent bien évidemment par déborder.", qui annonce un bouleversement à venir, notamment par l'utilisation de deux adverbes "évidemment" et "bien". Le stratagème permet au lecteur de comprendre qu'un événement important risque d'avoir lieu, plus précisément durant la dernière soirée de ce voyage, car là encore la narration ralentit. Et après tous les événements des chapitres précédents, le lecteur espère la même chose que le personnage de Sidjil : une fin heureuse...
Le topos de la soirée alcoolisée remet cependant en doute cette déclaration amoureuse puisqu'il est d'abord impossible de savoir si elle est motivée par la volonté profonde du personnage de Maxime ou si elle est réalisée sous l'influence de substances altérant les sens et la raison. L'interrogation de Sidjil : "Tu te souviens de tout ?", qui utilise précisément le verbe "se souvenir", témoigne de la difficulté à accepter que Maxime ait pu lui confier une telle chose. Une isotopie de l'hypothèse (presque scientifique) est déployée dans ce passage avec les termes : "probablement"; "hasardeusement"; "hésitation"; "vérité". Puis Sidjil s'exprime en utilisant le futur "on en reparlera quand tu seras sobre." Tous ces éléments expriment le doute et la frustration que l'on ressent à l'égard de la déclaration de Maxime.
Depuis la fin du chapitre 9, le personnage de Maxime agit presque par instinct animal, car il a été un "peu cassé" par les événements précédents. Ainsi, il passe son temps à fuir ses sentiments et surtout à fuir Sidjil. Tout d'abord, il y a la présence de cet inconnu qui malgré l'utilisation du terme indéfini "Personne" est bien présent dans sa vie. Il a "essayé [...] de [lui] parler" dans le but de passer à autre chose, et même si visiblement, cela ne fonctionne pas, le simple fait que Maxime cherche à tourner la page prouve une volonté d'éloignement douloureuse pour le personnage de Sidjil (et pour le lecteur). Son discours est marqué par une épanorthose : "ça a pas de sens", "non, [...] ça a aucun putain de sens" où l'adverbe de négation "aucun" renforce l'auto-persuasion pessimiste dont il fait sans cesse preuve. Enfin, la question rhétorique "Toi avec moi ?" à laquelle il répond seul : "c'est n'importe quoi" vient encore insister sur ce déni amoureux dans lequel Maxime est plongé.
Cette fuite et cette peur, que la grandeur de ce qu'il ressent provoque chez ce personnage, pousse celui de Sidjil à s'éloigner consciemment et volontairement pour lui accorder du temps et de l'espace. Cela passe notamment par des gestes avortés et des paroles non prononcées qui éloignent sur le plan moral et physique les deux personnages. Sidjil "commence à prendre le pli", c'est-à-dire à avoir des habitudes aussi "tendres et amers" que ses sentiments. Le lexème "permanence" est utilisé après une description succincte de la situation de Sidjil afin de marquer la longue période sur laquelle se déroule ces actions répétitives. Ensuite, l'anaphore de l'adverbe de temps "parfois" permet d'expliquer les différents stades par lesquels passent l'amoureux. Cependant, même si "ce qui boue sous sa peau" lui donne envie de "tout envoyer chier", il "s'empêche" et "s'abstient malgré tout", ces deux verbes, ici pronominaux, évoquent la volonté propre de Sidjil de s'imposer la distance frustrante afin de laisser Maxime revenir vers lui sans intervenir.
Le choix de la Norvège permet aux personnages de s'éloigner de leur quotidien et de ses problèmes. En effet, ils sont rongés par la peur d'être découvert au grand jour. Maxime exprime clairement ses craintes grâce au discours direct ponctué exclamativement et agrémenté d'un juron au familier : "Elle pourrait nous connaître, espèce d'abruti !" et plus tard, par l'utilisation de la conjonction de coordination à valeur d'opposition "mais" qui introduit la négation "on serait pas libre" renforcé par l'aposiopèse à la fin de la phrase "Assumer publiquement...". Ces éléments témoignent du grand obstacle que constitue la notoriété dans l'avancé de leur relation. Dès lors, placer la scène de la déclaration amoureuse au sein d'un environnement qui les éloigne de cette première angoisse s'avère un choix extrêmement intéressant. Puisqu'ils sont loin de chez eux, loin de tous leurs problèmes liés à la condition de célébrité, Maxime se permet de dévoiler son intériorité avec une sincérité nouvelle dans l'économie du récit.
Manas constitue un soutien sans faille pour Sidjil. Il croit à son avenir heureux avec Maxime. Cela passe par tout un tas d'éléments plus ou moins discrets parmi lesquelles on retrouve un "sourire", un "gloussement" deux termes qui font partie de l'isotopie de la joie au même titre que les mots "amusé" ou encore "taquiner". La plupart du temps, lorsque Manas est présent dans une scène, le discours direct est utilisé ce qui témoigne d'une grande proximité entre les différents personnages. Avec son "clin d'œil discret", Manas est le personnage qui va le plus permettre à Sidjil de prendre son courage à deux mains pour faire avancer les choses avec Maxime.
Le personnage d'Elian est un personnage de type protecteur, il joue son rôle avec brio à plusieurs reprises dans notre extrait. Tout d'abord, lors de la soirée lorsqu'il vérifie sous le regard indigné de Manas (qui a confiance en son meilleur ami) que Sidjil n'a pas fait de mal à Maxime, puis plus tard lorsqu'il le confronte directement. Pendant cette confrontation, Elian met Sidjil et Maxime sur des plans différents de son affect. En effet, il vient utiliser le terme "frère" pour désigner Sidjil qui assure d'une certaine proximité entre les deux, tandis que la négation "c'est pas juste un frèrot" associé à Maxime, qui utilise le langage familier, appuie sur le fait que ce dernier est encore plus proche d'Elian qu'un membre de sa famille. Finalement, Maxime est désigné comme son "petit frère" où l'adjectif "petit" permet de préciser le sens que le personnage accorde à leur relation : Quelque chose de vraiment fusionnel. Le thème du grand frère protecteur est en général utilisé lorsque le proche de l'amoureux finit par confier son "trésor" à l'être aimé, une forme de validation fraternelle, présent par intertextualité dans l'imaginaire commun des lecteurs. Ce thème est d'ailleurs explicité clairement dans cette antithèse : "entre appréhension et confiance"
Pour conclure, nous pouvons dire que le chapitre 14 décrit bien un moment charnière de l'histoire, puisqu'il s'agit là d'un chapitre qui présente le moment ô combien important de la déclaration amoureuse. Cependant, cette déclaration, qui apporte pourtant tant d'espoir, est remise en cause par de nombreux éléments : notamment par le topos de la soirée alcoolisée. Il n'y a plus qu'à espérer comme Sidjil, que le personnage de Maxime s'ouvrira enfin à lui complètement ce qui nous est suggéré par quelques procédés extérieurs : le discours d'Elian, les encouragements silencieux de Manas, ou encore le lieu lointain qui les amène à se confier (la Norvège).
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aurevoirmonty · 8 months
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“Nous, poétesses, poètes, éditrices et éditeurs, libraires, bibliothécaires, enseignantes et enseignants, actrices et acteurs de la scène culturelle française refusons la nomination de Sylvain Tesson comme parrain du Printemps des poètes 2024.”
La tribune aux 600 signatures parue dans les colonnes de Libération est claire : pas tout le monde n’a le droit de cité dans le milieu culturel. Ce milieu, c’est le leur et ils entendent bien le garder. Quitte à incarner ce qu’ils entendent dénoncer : la réaction.
Breizh-info.com : La tribune contre le parrainage de Sylvain Tesson à la 25e édition du Printemps des poètes, qui se tiendra du 9 au 24 mars prochain, n’a pas dû vous échapper. De quoi est-elle le signe selon vous ?
Xavier Eman : De l’étonnante passion pour l’exclusion et « l’entre-soi » de tous ces braves gens qui se prétendent – et, pire encore, sont persuadés d’être – particulièrement « ouverts » et de grands chantres de la « diversité ». Ces pétitionnaires sont en réalité de parfaits schizophrènes, ils s’affirment libertaires mais n’ont de cesse que d’interdire, proscrire, écarter, dresser des listes de suspects, dénoncer les mal-pensants. Ces athées, farouches bouffeurs de curés, se comportent dans les faits comme des torquemadas de sous-préfecture, petits kapos de la nouvelle religion du « vivre-ensemble » et de « l’inclusivité », qui consiste en fait à ne tolérer de vivre qu’avec les gens qui pensent comme soi et à « n’inclure » que ses propres clones idéologiques.
Breizh-info.com : Pour justifier leur mise à l’index, les signataires reprochent très sérieusement à Sylvain Tesson d’avoir préfacé « un ouvrage de référence de l’extrême droite » à savoir, Le camps des saints de Jean Raspail. Lamentable erreur : le recueil de Jean Raspail préfacé par l’indésirable ne contient pas ce roman-là ! Il aurait suffi de lire la table des matières pour s’en assurer. Crime de lèse majesté ?
Xavier Eman : Et quand bien même l’aurait-il fait ? Où serait le crime ? « Le Camp des Saints » est-il un livre interdit, criminel, ordurier, pédophile ? Non, bien sûr, c’est simplement un ouvrage qui dérange les convictions et les certitudes de tous ces gardiens du temple du conformisme du temps. On peut comprendre que cela les agace, mais bousculer leur « confort intellectuel » (dans le sens que lui a magistralement donné Marcel Aymé) n’est pas encore un délit, même s’ils travaillent activement pour que cela le devienne.
Sylvain Tesson est un bourgeois, fils de famille, comme nombre sans doute des signataires de cette fameuse tribune de dénonciation vertueuse, mais, lui, a le mauvais goût de ne pas cracher dans la soupe, de ne pas haïr ce qu’il est et d’où il vient, de ne pas se sentir coupable de tous les maux du monde, et de profiter de son statut pour voyager, marcher, contempler, s’isoler, décrire la nature, s’en émerveiller et dénoncer les tares de la modernité qui la menacent. On pourrait, en caricaturant un peu, le voir comme comme une sorte de Yann-Arthus Bertrand de la littérature, s’il n’avait pas ce coté farouchement français, allergique au politiquement correct et à ses génuflexions obligatoires. Des crimes apparemment inexpiables pour l’armada des « poètes, écrivains, enseignants, éducateurs, bibliothécaires » qui n’aime rien plus que chasser en meute.
Breizh-info.com : Sylvain Tesson y est qualifié d’ « icône réactionnaire ». S’il y a peut-être du vrai – même s’il se définit plutôt comme un « anti-moderne », ce qui avouons-le est nettement plus classe – on est en droit de se demander : effacer les réactionnaires du panorama littéraire français ne serait-il pas un tantinet désastreux pour notre culture ? 
Xavier Eman : Toute forme de censure de la littérature sur des critères idéologiques est forcément désastreuse. L’art doit échapper aux grilles de lectures politiques. Bien sûr cela n’empêche pas les affinités et les préférences personnelles, les goûts et les couleurs… C’est tout à fait naturel, le problème commence lorsque l’on en vient à vouloir imposer ses propres appétences comme une règle morale, puis comme une obligation. Aragon et Drieu sont deux grands écrivains. Je préfère Drieu, c’est mon choix et mon droit. Je ne dénie pas pour autant à Aragon sa valeur et son importance et ne cherche pas à en dissuader ou à en interdire la lecture. C’est une attitude dont la gauche est apparemment incapable. Par ailleurs, il convient de se méfier et se défier des étiquettes, extensibles à l’infini… « Les précieuses ridicules » n’est-il pas un brûlot machiste ? Proudhon n’est-il pas un odieux antisémite, tout comme Shakespeare?
Le désir de censure est toujours une défaite de l’intelligence, un refus de l’altérité et un aveu de faiblesse.
Breizh-info.com : Outre l’intéressé, le collectif cite Michel Houellebecq et Yann Moix, tout en déplorant « la banalisation et la normalisation de l’extrême droite dans les sphères politique, culturelle, et dans l’ensemble de la société. » Cette droitisation est-elle un mythe ou une réalité ? 
Xavier Eman : C’est évidemment une vaste plaisanterie… Le monde culturel et médiatique est colonisé à 98 % par les diverses tendances de la gauche. Il suffit de se rendre dans une salle de cinéma, dans un festival de théâtre ou d’observer l’étal d’une grande librairie pour le constater. Mais les deux petits pour cent restant représentent néanmoins une insupportable atteinte à l’hégémonie absolue de cette gauche persuadée (contre tout évidence historique) que la « culture » est un domaine qui lui appartient par nature.
Par ailleurs, je dois dire que je ne vois rien de commun ni le moindre rapport entre le grand écrivain naturaliste qu’est Michel Houellebecq – sans doute le Balzac de notre post-modernité – et un pathétique histrion, aussi lâche et veule humainement que médiocre artistiquement, comme Yann Moix.
Breizh-info.com : « Nous soutenons que la banalisation d’une idéologie réactionnaire incarnée par Sylvain Tesson va à l’encontre de l’extrême vitalité de la poésie revendiquée par le Printemps des poètes. » Sort-il encore quelque talent de ces petites sauteries où règnent l’entre-soi et l’intolérance ?
Xavier Eman : Ne connaissant pratiquement pas un seul des signataires de cette tribune, je suis assez mal placé pour jauger, même de façon forcément subjective, leur hypothétique talent… Ce qui est certain par contre, c’est que la plupart des événements littéraires, en France, sont devenus des pince-fesses endogames, des séances d’auto-célébration d’un petit milieu fort satisfait de lui-même, d’autant plus que, malgré les subventions étatiques et les micros ouverts dans tous les médias du grand capital, il se croit encore « rebelle et subversif ». C’est sans doute l’aspect le plus tragi-comique de l’affaire, voir des petits fonctionnaires du ministère de la Culture, perroquets de tous les mantras les plus éculés de l’époque, s’ériger en grands défenseurs de la liberté et de l’indépendance de la littérature et de la poésie. Ces gens débitent exactement la même soupe politico-moraliste que « Plus belle la vie » mais se considèrent toujours comme des farouches révolutionnaires.
On peut penser ce que l’on veut de l’oeuvre de Sylvain Tesson et du personnage qu’il s’est forgé, que l’on est tout à fait en droit de ne pas apprécier et de critiquer, mais il est incontestable que ses livres ont un grand succès populaire (ce qui ne devrait pas être un crime pour des gens prétendument « de gauche »…), qu’ils ont ému et fait rêver un large public, et que, par ailleurs, il a rendu accessible au plus grand nombre l’un des plus grands poètes de l’histoire, à savoir Homère. Ce n’est sans doute pas aussi méritoire qu’apprendre la poterie à des migrants clandestins à la MJC de Villetaneuse, mais cela ne me semble pas devoir interdire d’être nommé parrain d’un festival de poésie (dont, accessoirement, la plupart des gens ignoraient l’existence jusqu’à cette polémique).
Breizh-info.com : La poésie, parlons-en. Et citons le texte : « La poésie ne saurait être neutre, sans position face à la vie. La poésie est en nous, elle porte nos douleurs. Elle est dans la masse. Le quotidien. L’infâme. La tendresse. La rue. L’épuisement. Le quartier. Elle est dans nos silences. Nos joies. Elle est dans nos corps broyés, nos corps souples, nos regards flamboyants et nos brèches. Dans ce qu’on a vu, mais qui ne se dit pas. Dans les souffrances de nos sœurs. Dans ce qui résiste. Elle est aussi dans le queer, le trash, la barbarie, le vulgaire.» Qu’est-ce que cela vous évoque ?
Xavier Eman : Cette définition de la « poésie » aux relents de salle des profs de collège de ZEP en vaut sans doute d’autres, mais je m’interroge un peu sur la légitimité des signataires de cette poussive dissertation à prétendre qu’elle soit la bonne et surtout la seule, exclusive de toute autre, et donc totalitaire … A ce compte là, ni Baudelaire ni Rimbaud ne sont des poètes… Par ailleurs, si la poésie peut sans doute sortir de « la barbarie et du trash » (« Là où le péché s’est amplifié, la grâce a surabondé »), pourquoi ne pourrait-elle pas également exsuder de la contemplation d’une panthère des neiges ou d’un cheminement sur des sentiers de randonnées ou de pèlerinage ?
Encore une fois, nos grands artistes ouverts sur le monde se montrent particulièrement mesquins et réducteurs. Ce sont eux les esprits étroits et bornés qui ne veulent pas voir plus loin que leurs habitudes mentales et leur horizon idéologique. Ainsi, ils affirment avec beaucoup de hardiesse et sans expliciter le moins du monde le propos que « la poésie ne saurai être neutre ». Fort bien, admettons… La poésie, selon eux, doit donc être « engagée » mais, bien sûr, dans un seul camp, le leur. Ils admettent de ce fait ne pas défendre « la poésie » mais simplement leur propre engagement.
Xavier Eman est auteur, directeur de la revue littéraire Livr’arbitre, et rédacteur en chef adjoint d’Éléments. Dans ses chroniques d’une fin de monde sans importance, il nous fait plonger dans toute l’absurdité, la perfidie et le manque de cohérence de l’individu post-moderne. Sur son blog A moy que chault !, il commente l’actualité avec le cynisme et l’humour caustique qui le distinguent. C’est donc vers lui que nous nous sommes tournés pour avoir un avis sur cette énième et déplorable “affaire”.
Propos recueillis par Audrey D’Aguanno.
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