#Voyage littéraire
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genelvavirtualstudio-blog · 10 months ago
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Explorez le Monde des Livres Audio avec Audible - Essayez Gratuitement Pendant 30 jours, sans engagement !
Les livres audio transforment votre expérience de lecture, et Audible vous offre l’opportunité de plonger dans cet univers pendant 30 jours, entièrement gratuitement et sans aucun engagement. Profitez de cette période d’essai pour découvrir des narrations captivantes, où que vous soyez et quand vous le souhaitez. Pourquoi Audible ? Les livres audio sont la nouvelle façon de dévorer des…
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bulletjournaletlectures · 2 years ago
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L'Ombre de Nyarlathotep - Guy-Roger DUVERT
L’Ombre de Nyarlathotep – Guy-Roger DUVERT
Bonjour  tous. En ce début de semaine, je vous présente le troisième opus des chroniques occultes : L’Ombre de Nyarlathotep, par Guy-Roger DUVERT. Nous y retrouvons les personnages rencontrés dans les précédents volumes et nous partons dans les Indes Britanniques. Résumé de l’éditeur Les événements qui se sont déroulés à Arkham ne laissent aucun doute : un sinistre épisode s’est déroulé, deux…
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vagabondageautourdesoi · 2 years ago
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Blog en vacances - 15 jours
Street Art près de la place Vendôme – Paris Le blog vagabondageautourdesoi prend des vacances durant quinze jours, jusqu’à la mi-juin, pour revenir avec plus de chroniques littéraires et aussi culturelles ou de voyage. Du coup, peu ou pas d’interactions sur vos sites et des chroniques programmées à paraître selon la nature de la connexion internet du lieu des villégiatures. Remerciements très…
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lire1x · 1 month ago
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Le dernier voyage de Momoko Hidaka de Chisako Wakatake
Tous, sans exception, nous suivons le même chemin à travers la vie. Nous naissons un soir ou un matin. Nous grandissons dans une famille aimante ou dysfonctionnelle. Nous prenons notre envol tôt ou tard. Nous créons notre propre foyer avec ou sans enfants. Les années passent. Les adultes que nous sommes traversent les décennies, célébrant chaque dizaine entourés d’amis, de nos familles ou en…
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bookinetcie · 5 months ago
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Cette semaine, découvrez 4 idées lectures et il y en a pour tous les goûts : 📘 “Sang-Mêlé” (Tome 1) & “Démêlé” (Tome 2) duologie de Philippe Barbar 📙 “Accroche-toi mon coeur” de Elise Ader 📓 “La Panthère qui avait mauvais caractère” de Papa Chouch et Yannick Vicente 📗 “Guenièvre et Théobald, à l’école de Monterperdu” de Maud Michel chez Clair de Lune Editions 📕📙📒📗📘📔📓 Vₒₜᵣₑ Acₜᵤaₗᵢₜₑ́ Lᵢₜₜₑ́ᵣaᵢᵣₑ une création Book’In Family (tous droits réservés) – Emission diffusée le mercredi à 18h25 sur ‪‪@TeleKreolOfficiel‬ 🎵 : Dominique Beauté 🎥 : Vidéo non modifiée – Capcut – Visuels des ouvrages non contractuels 👗 : Vide-dressing – 💍 : Atelier Miu ( ‪@Showroomprivecom-ph2wf‬ ) 💄 : ‪@bohogreenmake-up1579‬ Partenariat commercial non-rémunéré (livres offerts) Les autres émissions sont disponibles :
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stephanedugast · 1 year ago
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📌 [BILLET] Confidences, réflexions, amitié, générosité, nature, littérature... Au récent Festival Int. du Film et du Livre d'Aventure de La Rochelle (qui fêtait cette année ses 20 ans), j'ai vécu l'aventure "in vivo" et "in palpu".
📽️🎵 Si la majorité du public s'est précipitée regarder des films sur grand écran (et c'est tant mieux !), une minorité s'est également rendue 🎪🏕️ salle Eider pour voir et écouter des auteurs et/ou des dessinateurs nous raconter leurs œuvres et leurs coulisses.
❤️‍🔥 J'ai mis du cœur, des émotions, de la passion et de la fougue pour animer et modérer ces débats, histoire de faire vivre la #littérature d'aventure.
🎯 Merci encore aux organisateurs - Stephane Fremond et sa complice Anne Buisson - d'avoir pensé à moi pour cette mission "caméléon" que j'ai adorée.
🎙 🙏 Remerciements chaleureux à mes invités que j'ai interrogés sur scène : Cédric Gras, Wilfried N'Sondé, David Chambre, Ghislain BARDOUT, Volodia Petropavlovsky, François-Xavier de Crécy, Maylis Adhémar, Virginie Troussier, Florent Silloray, Fabrice Lardreau, Baloup Clément, PIERRE EMMANUEL DEQUEST, Dussey Flore, Caroline Riegel, Virgile Dureuil, Jeanne Mascolo de Fillipis, Abolivier Gwenaëlle, Laurent Tillon et Joël Auvin dit Nono.
🙌 Salutations également à tous ceux que j'ai croisés sur ma route (comme sur la piste🕺) durant ces 5 jours dont Nathalie Verlinden, Catherine Destivelle, Emmanuelle Périé-Bardout, Parent Isabelle, Coralie Jugan, Marion Martineau Charlot, Sophie Planque - Cierpka et Jérémy, luc MARESCOT, Evrard Wendenbaum, Thomas Firh, Nicolas Alberty, Vincent Le Goff et tous ceux que j'oublie.
🎚️ Clins d’œil à l'équipe technique Jerome Pougnant et Thomas Videcoq car oui le son c'est bon !
🌊 Pensées affectueuses au capitaine de frégate littéraire Fabien Clauw.
📸 @h.lafitte
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fashionbooksmilano · 7 months ago
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Les ponts de Paris
Voyage fantastique
Jean Pattou, Michel Cantal-Dupart
Editions Jean Laffitte, Marseille 1991, 110 pages, 50 aquarelles, 37x27,5cm, ISBN 2-86276-214-4
euro 25,00
email if you want to buy [email protected]
Le peintre-architecte Jean Pattou rêve sur le thème des ponts de Paris et traduit ce rêve en vision onirique et urbaniste. Le texte raconte l'histoire de ces ponts dans une perspective littéraire et urbaniste
11/06/24
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lerefugedeluza · 8 months ago
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Pour moi, lire et voyager sont synonymes, on plonge dans un livre comme on plonge dans l'inconnu, comme on visite un nouvel endroit : plein d'appréhension mais surtout débordant de joie. Dans mon coeur, les voyages et la littérature sont liés et j'aimerais, à travers cette vidéo, vous donner envie de lire. J'espère qu'après avoir vu mes images et écouté mes mots, vous aurez envie de faire, comme moi, un tour du monde littéraire ♡ Bon voyage & à très bientôt pour de nouvelles aventures !
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ozu-teapot · 9 months ago
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Le voyage en douce (AKA A Sweet Journey) | Michel Deville | 1980
Fun fact: For the film director Michel Deville asked several authors to contribute stories or scenarios of sexual or erotic encounters, the "collaboration littéraire" credited in the titles, and then wove the stories into the narrative of the movie.
The result never feels like a portmanteau, it's more of a road movie, and the stories are related as events experienced, recounted, or fantasised by the two friends Hélène (Dominique Sanda) and Lucie (Geraldine Chaplin) although Hélène proves to be something of an unreliable narrator.
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francepittoresque · 3 months ago
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23 septembre 1870 : mort de l’écrivain et archéologue Prosper Mérimée ➽ http://bit.ly/Prosper-Merimee C’est à l’âge de 31 ans qu’il devient inspecteur général des Monuments historiques, fonction lui permettant, tout en effectuant de nombreux voyages pour recenser les monuments remarquables, de poursuivre des travaux littéraires auxquels il devait d’avoir déjà acquis une solide réputation
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studiop8-blog · 7 months ago
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Une échappée littéraire au cœur du jardin
intimité familiale 7.5
GIOVANNI ARSENE KUATE TAKAM
Dans le décor verdoyant du jardin de la résidence, une silhouette familière attire mon regard. C'est mon ami Henri, assis sur l'un des bancs en bois qui jalonnent le sentier.
Son visage est presque entièrement dissimulé derrière les pages d'un livre imposant, ne laissant apercevoir que son chapeau. Un simple coup d'œil sur la couverture suffit à identifier l'ouvrage : Ramsès, La Dame d'Abou Simbel de Christian Jacq, un voyage littéraire au cœur de l'Égypte antique.
Autour de lui, la nature semble avoir tissé une bulle de quiétude, un cocon propice à l'évasion. Les bruits de la ville s'estompent, remplacés par le doux bruissement des feuilles et les trilles mélodieux des oiseaux. C'est comme si Henri avait trouvé le cadre idéal pour se plonger corps et âme dans cette épopée pharaonique.
Ses mains tiennent précieusement le livre, ses doigts caressant presque la couverture avec révérence. On devine aisément son immersion totale dans cette intrigue séculaire.
À cet instant précis, Henri n'est plus un simple jeune étudiant, mais un explorateur des temps anciens, un voyageur transcendant les frontières de l'espace et du temps. Son imagination s'envole au pays des pyramides et des hiéroglyphes, guidée par la plume talentueuse de Christian Jacq.
Cette scène est un rappel apaisant de la puissance de la littérature et de la capacité de l'être humain à s'évader, ne serait-ce que l'espace d'un instant. Un simple livre suffit à ouvrir les portes d'univers insoupçonnés, offrant une échappatoire bienvenue au tumulte du quotidien.
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wilk3officielle · 8 months ago
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Commentaire sur le chapitre 14 de don't be scared, i ain't afraid 
Disclaimer : Tout d'abord, nous tenions à préciser que cette analyse a pour but de prouver qu'un chapitre de fanfiction peut être considéré comme un objet littéraire à part entière. Nous avons choisi d'étudier un texte qui s'inscrit dans la branche du RPF (real person fiction), alors il est important de rappeler qu'il existe une dissociation totale et incontestable entre les personnages mis en scène dans la fiction et les personnalités publiques auxquelles on a emprunté le nom. Cela n'a aucunement pour but de nuire à l'image de quiconque.
Ensuite, cette analyse se concentrant sur le chapitre 14 de l'histoire Don't be scared, i ain't afraid, il est évident qu'elle comprendra des spoilers sur l'intrigue. Nous tenions enfin à remercier l'auteur de ce texte, @imrageandlove, qui nous a autorisé à travailler sur sa matière littéraire. Bonne lecture !
Après plusieurs chapitres permettant d'installer une forte tension, à la fois auprès des personnages qui remettent en doute leur existence à cause de l'ensemble des événements auxquels ils sont confrontés, et à la fois auprès des lecteurs qui savent que la situation étrange et toxique dans laquelle les personnages évoluent, ne peut pas durer. Il était nécessaire de tout faire éclater. C'est la raison d'être du chapitre 9. S'ensuit une narration qui se concentre sur le personnage de Sidjil, indispensable à son évolution. Une évolution lente qui saura tout de même ravir le cœur des lecteurs : un passage désagréable, mais obligé de la fiction. Le chapitre 14 constitue l'objet de notre étude. Il constitue un passage clé dans l'intrigue puisqu'il conclut l'arc narratif de Sidjil pour se concentrer sur celui du duo qu'il compose avec le personnage de Maxime. Cette place centrale dans l'économie globale du texte nous pousse à nous demander en quoi ce chapitre constitue un tournant dans l'histoire en proposant un début de résolution de l'intrigue. L'espoir qui nous est offert est constamment remis en doute, cependant, nous pouvons y voir une forme de résolution des problèmes.
La notion d'espoir est omniprésente dans tout notre extrait. Surtout du côté du personnage de Sidjil. On retrouve notamment à deux reprises dans le chapitre, une marginalisation de phrases simples, d'abord "Il l'espère", situé plutôt au début de l'extrait, ensuite, beaucoup plus loin, "L'espoir s'installe de nouveau en Sidjil." Et encore plus loin "Et Sidjil a espoir.". Au niveau du sens, il est intéressant de noter que ces trois phrases misent côte à côte constitue une gradation qui témoigne de la foi qui grandit en Sidjil et qui le pousse à croire en eux, malgré l'attente cruelle que lui impose Maxime.
Le fait que "tout fonctionne parfaitement sur le plan professionnel" permet sans doute au personnage de Sidjil de croire en une réconciliation plus profonde avec Maxime. L'adverbe "parfaitement" qui modifie le verbe "fonctionne" en lui donnant une haute intensité apporte une impression d'harmonie à la vie professionnelle des personnages. Le monde du travail étant un lieu dans lequel nous passons une grande partie de notre vie, il est logique d'espérer que tout aille mieux bientôt ailleurs, notamment dans leur sphère plus privée. Lors de leur voyage en Norvège, le "temps entre amis" est qualifié de "simple et réconfortant", ainsi passer du temps ensemble est un "vrai plaisir" pour les quatre personnages. Tout ce vocabulaire mélioratif appuie sur la bonne tournure que prennent les événements du récit.
Il n'est d'ailleurs pas le seul à ressentir de l'espoir, puisque les changements de rythme dans le texte provoquent chez le lecteur un sentiment similaire. En effet, le début de notre extrait est plutôt rapide. On retrouve des ellipses qui présentent avec brièveté la situation des deux mois qui viennent de s'écouler dans la chronologie du récit. Puis, la narration ralentit considérablement pour s'intéresser avec plus de précision au voyage qu'entreprennent les personnages en Norvège. Ce passage clé est introduit par la phrase de rupture du texte : "toutes ces envies et ces pensées refoulées finissent bien évidemment par déborder.", qui annonce un bouleversement à venir, notamment par l'utilisation de deux adverbes "évidemment" et "bien". Le stratagème permet au lecteur de comprendre qu'un événement important risque d'avoir lieu, plus précisément durant la dernière soirée de ce voyage, car là encore la narration ralentit. Et après tous les événements des chapitres précédents, le lecteur espère la même chose que le personnage de Sidjil : une fin heureuse...
Le topos de la soirée alcoolisée remet cependant en doute cette déclaration amoureuse puisqu'il est d'abord impossible de savoir si elle est motivée par la volonté profonde du personnage de Maxime ou si elle est réalisée sous l'influence de substances altérant les sens et la raison. L'interrogation de Sidjil : "Tu te souviens de tout ?", qui utilise précisément le verbe "se souvenir", témoigne de la difficulté à accepter que Maxime ait pu lui confier une telle chose. Une isotopie de l'hypothèse (presque scientifique) est déployée dans ce passage avec les termes : "probablement"; "hasardeusement"; "hésitation"; "vérité". Puis Sidjil s'exprime en utilisant le futur "on en reparlera quand tu seras sobre." Tous ces éléments expriment le doute et la frustration que l'on ressent à l'égard de la déclaration de Maxime.
Depuis la fin du chapitre 9, le personnage de Maxime agit presque par instinct animal, car il a été un "peu cassé" par les événements précédents. Ainsi, il passe son temps à fuir ses sentiments et surtout à fuir Sidjil. Tout d'abord, il y a la présence de cet inconnu qui malgré l'utilisation du terme indéfini "Personne" est bien présent dans sa vie. Il a "essayé [...] de [lui] parler" dans le but de passer à autre chose, et même si visiblement, cela ne fonctionne pas, le simple fait que Maxime cherche à tourner la page prouve une volonté d'éloignement douloureuse pour le personnage de Sidjil (et pour le lecteur). Son discours est marqué par une épanorthose : "ça a pas de sens", "non, [...] ça a aucun putain de sens" où l'adverbe de négation "aucun" renforce l'auto-persuasion pessimiste dont il fait sans cesse preuve. Enfin, la question rhétorique "Toi avec moi ?" à laquelle il répond seul : "c'est n'importe quoi" vient encore insister sur ce déni amoureux dans lequel Maxime est plongé.
Cette fuite et cette peur, que la grandeur de ce qu'il ressent provoque chez ce personnage, pousse celui de Sidjil à s'éloigner consciemment et volontairement pour lui accorder du temps et de l'espace. Cela passe notamment par des gestes avortés et des paroles non prononcées qui éloignent sur le plan moral et physique les deux personnages. Sidjil "commence à prendre le pli", c'est-à-dire à avoir des habitudes aussi "tendres et amers" que ses sentiments. Le lexème "permanence" est utilisé après une description succincte de la situation de Sidjil afin de marquer la longue période sur laquelle se déroule ces actions répétitives. Ensuite, l'anaphore de l'adverbe de temps "parfois" permet d'expliquer les différents stades par lesquels passent l'amoureux. Cependant, même si "ce qui boue sous sa peau" lui donne envie de "tout envoyer chier", il "s'empêche" et "s'abstient malgré tout", ces deux verbes, ici pronominaux, évoquent la volonté propre de Sidjil de s'imposer la distance frustrante afin de laisser Maxime revenir vers lui sans intervenir.
Le choix de la Norvège permet aux personnages de s'éloigner de leur quotidien et de ses problèmes. En effet, ils sont rongés par la peur d'être découvert au grand jour. Maxime exprime clairement ses craintes grâce au discours direct ponctué exclamativement et agrémenté d'un juron au familier : "Elle pourrait nous connaître, espèce d'abruti !" et plus tard, par l'utilisation de la conjonction de coordination à valeur d'opposition "mais" qui introduit la négation "on serait pas libre" renforcé par l'aposiopèse à la fin de la phrase "Assumer publiquement...". Ces éléments témoignent du grand obstacle que constitue la notoriété dans l'avancé de leur relation. Dès lors, placer la scène de la déclaration amoureuse au sein d'un environnement qui les éloigne de cette première angoisse s'avère un choix extrêmement intéressant. Puisqu'ils sont loin de chez eux, loin de tous leurs problèmes liés à la condition de célébrité, Maxime se permet de dévoiler son intériorité avec une sincérité nouvelle dans l'économie du récit.
Manas constitue un soutien sans faille pour Sidjil. Il croit à son avenir heureux avec Maxime. Cela passe par tout un tas d'éléments plus ou moins discrets parmi lesquelles on retrouve un "sourire", un "gloussement" deux termes qui font partie de l'isotopie de la joie au même titre que les mots "amusé" ou encore "taquiner". La plupart du temps, lorsque Manas est présent dans une scène, le discours direct est utilisé ce qui témoigne d'une grande proximité entre les différents personnages. Avec son "clin d'œil discret", Manas est le personnage qui va le plus permettre à Sidjil de prendre son courage à deux mains pour faire avancer les choses avec Maxime.
Le personnage d'Elian est un personnage de type protecteur, il joue son rôle avec brio à plusieurs reprises dans notre extrait. Tout d'abord, lors de la soirée lorsqu'il vérifie sous le regard indigné de Manas (qui a confiance en son meilleur ami) que Sidjil n'a pas fait de mal à Maxime, puis plus tard lorsqu'il le confronte directement. Pendant cette confrontation, Elian met Sidjil et Maxime sur des plans différents de son affect. En effet, il vient utiliser le terme "frère" pour désigner Sidjil qui assure d'une certaine proximité entre les deux, tandis que la négation "c'est pas juste un frèrot" associé à Maxime, qui utilise le langage familier, appuie sur le fait que ce dernier est encore plus proche d'Elian qu'un membre de sa famille. Finalement, Maxime est désigné comme son "petit frère" où l'adjectif "petit" permet de préciser le sens que le personnage accorde à leur relation : Quelque chose de vraiment fusionnel. Le thème du grand frère protecteur est en général utilisé lorsque le proche de l'amoureux finit par confier son "trésor" à l'être aimé, une forme de validation fraternelle, présent par intertextualité dans l'imaginaire commun des lecteurs. Ce thème est d'ailleurs explicité clairement dans cette antithèse : "entre appréhension et confiance"
Pour conclure, nous pouvons dire que le chapitre 14 décrit bien un moment charnière de l'histoire, puisqu'il s'agit là d'un chapitre qui présente le moment ô combien important de la déclaration amoureuse. Cependant, cette déclaration, qui apporte pourtant tant d'espoir, est remise en cause par de nombreux éléments : notamment par le topos de la soirée alcoolisée. Il n'y a plus qu'à espérer comme Sidjil, que le personnage de Maxime s'ouvrira enfin à lui complètement ce qui nous est suggéré par quelques procédés extérieurs : le discours d'Elian, les encouragements silencieux de Manas, ou encore le lieu lointain qui les amène à se confier (la Norvège).
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aurevoirmonty · 11 months ago
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“Nous, poétesses, poètes, éditrices et éditeurs, libraires, bibliothécaires, enseignantes et enseignants, actrices et acteurs de la scène culturelle française refusons la nomination de Sylvain Tesson comme parrain du Printemps des poètes 2024.”
La tribune aux 600 signatures parue dans les colonnes de Libération est claire : pas tout le monde n’a le droit de cité dans le milieu culturel. Ce milieu, c’est le leur et ils entendent bien le garder. Quitte à incarner ce qu’ils entendent dénoncer : la réaction.
Breizh-info.com : La tribune contre le parrainage de Sylvain Tesson à la 25e édition du Printemps des poètes, qui se tiendra du 9 au 24 mars prochain, n’a pas dû vous échapper. De quoi est-elle le signe selon vous ?
Xavier Eman : De l’étonnante passion pour l’exclusion et « l’entre-soi » de tous ces braves gens qui se prétendent – et, pire encore, sont persuadés d’être – particulièrement « ouverts » et de grands chantres de la « diversité ». Ces pétitionnaires sont en réalité de parfaits schizophrènes, ils s’affirment libertaires mais n’ont de cesse que d’interdire, proscrire, écarter, dresser des listes de suspects, dénoncer les mal-pensants. Ces athées, farouches bouffeurs de curés, se comportent dans les faits comme des torquemadas de sous-préfecture, petits kapos de la nouvelle religion du « vivre-ensemble » et de « l’inclusivité », qui consiste en fait à ne tolérer de vivre qu’avec les gens qui pensent comme soi et à « n’inclure » que ses propres clones idéologiques.
Breizh-info.com : Pour justifier leur mise à l’index, les signataires reprochent très sérieusement à Sylvain Tesson d’avoir préfacé « un ouvrage de référence de l’extrême droite » à savoir, Le camps des saints de Jean Raspail. Lamentable erreur : le recueil de Jean Raspail préfacé par l’indésirable ne contient pas ce roman-là ! Il aurait suffi de lire la table des matières pour s’en assurer. Crime de lèse majesté ?
Xavier Eman : Et quand bien même l’aurait-il fait ? Où serait le crime ? « Le Camp des Saints » est-il un livre interdit, criminel, ordurier, pédophile ? Non, bien sûr, c’est simplement un ouvrage qui dérange les convictions et les certitudes de tous ces gardiens du temple du conformisme du temps. On peut comprendre que cela les agace, mais bousculer leur « confort intellectuel » (dans le sens que lui a magistralement donné Marcel Aymé) n’est pas encore un délit, même s’ils travaillent activement pour que cela le devienne.
Sylvain Tesson est un bourgeois, fils de famille, comme nombre sans doute des signataires de cette fameuse tribune de dénonciation vertueuse, mais, lui, a le mauvais goût de ne pas cracher dans la soupe, de ne pas haïr ce qu’il est et d’où il vient, de ne pas se sentir coupable de tous les maux du monde, et de profiter de son statut pour voyager, marcher, contempler, s’isoler, décrire la nature, s’en émerveiller et dénoncer les tares de la modernité qui la menacent. On pourrait, en caricaturant un peu, le voir comme comme une sorte de Yann-Arthus Bertrand de la littérature, s’il n’avait pas ce coté farouchement français, allergique au politiquement correct et à ses génuflexions obligatoires. Des crimes apparemment inexpiables pour l’armada des « poètes, écrivains, enseignants, éducateurs, bibliothécaires » qui n’aime rien plus que chasser en meute.
Breizh-info.com : Sylvain Tesson y est qualifié d’ « icône réactionnaire ». S’il y a peut-être du vrai – même s’il se définit plutôt comme un « anti-moderne », ce qui avouons-le est nettement plus classe – on est en droit de se demander : effacer les réactionnaires du panorama littéraire français ne serait-il pas un tantinet désastreux pour notre culture ? 
Xavier Eman : Toute forme de censure de la littérature sur des critères idéologiques est forcément désastreuse. L’art doit échapper aux grilles de lectures politiques. Bien sûr cela n’empêche pas les affinités et les préférences personnelles, les goûts et les couleurs… C’est tout à fait naturel, le problème commence lorsque l’on en vient à vouloir imposer ses propres appétences comme une règle morale, puis comme une obligation. Aragon et Drieu sont deux grands écrivains. Je préfère Drieu, c’est mon choix et mon droit. Je ne dénie pas pour autant à Aragon sa valeur et son importance et ne cherche pas à en dissuader ou à en interdire la lecture. C’est une attitude dont la gauche est apparemment incapable. Par ailleurs, il convient de se méfier et se défier des étiquettes, extensibles à l’infini… « Les précieuses ridicules » n’est-il pas un brûlot machiste ? Proudhon n’est-il pas un odieux antisémite, tout comme Shakespeare?
Le désir de censure est toujours une défaite de l’intelligence, un refus de l’altérité et un aveu de faiblesse.
Breizh-info.com : Outre l’intéressé, le collectif cite Michel Houellebecq et Yann Moix, tout en déplorant « la banalisation et la normalisation de l’extrême droite dans les sphères politique, culturelle, et dans l’ensemble de la société. » Cette droitisation est-elle un mythe ou une réalité ? 
Xavier Eman : C’est évidemment une vaste plaisanterie… Le monde culturel et médiatique est colonisé à 98 % par les diverses tendances de la gauche. Il suffit de se rendre dans une salle de cinéma, dans un festival de théâtre ou d’observer l’étal d’une grande librairie pour le constater. Mais les deux petits pour cent restant représentent néanmoins une insupportable atteinte à l’hégémonie absolue de cette gauche persuadée (contre tout évidence historique) que la « culture » est un domaine qui lui appartient par nature.
Par ailleurs, je dois dire que je ne vois rien de commun ni le moindre rapport entre le grand écrivain naturaliste qu’est Michel Houellebecq – sans doute le Balzac de notre post-modernité – et un pathétique histrion, aussi lâche et veule humainement que médiocre artistiquement, comme Yann Moix.
Breizh-info.com : « Nous soutenons que la banalisation d’une idéologie réactionnaire incarnée par Sylvain Tesson va à l’encontre de l’extrême vitalité de la poésie revendiquée par le Printemps des poètes. » Sort-il encore quelque talent de ces petites sauteries où règnent l’entre-soi et l’intolérance ?
Xavier Eman : Ne connaissant pratiquement pas un seul des signataires de cette tribune, je suis assez mal placé pour jauger, même de façon forcément subjective, leur hypothétique talent… Ce qui est certain par contre, c’est que la plupart des événements littéraires, en France, sont devenus des pince-fesses endogames, des séances d’auto-célébration d’un petit milieu fort satisfait de lui-même, d’autant plus que, malgré les subventions étatiques et les micros ouverts dans tous les médias du grand capital, il se croit encore « rebelle et subversif ». C’est sans doute l’aspect le plus tragi-comique de l’affaire, voir des petits fonctionnaires du ministère de la Culture, perroquets de tous les mantras les plus éculés de l’époque, s’ériger en grands défenseurs de la liberté et de l’indépendance de la littérature et de la poésie. Ces gens débitent exactement la même soupe politico-moraliste que « Plus belle la vie » mais se considèrent toujours comme des farouches révolutionnaires.
On peut penser ce que l’on veut de l’oeuvre de Sylvain Tesson et du personnage qu’il s’est forgé, que l’on est tout à fait en droit de ne pas apprécier et de critiquer, mais il est incontestable que ses livres ont un grand succès populaire (ce qui ne devrait pas être un crime pour des gens prétendument « de gauche »…), qu’ils ont ému et fait rêver un large public, et que, par ailleurs, il a rendu accessible au plus grand nombre l’un des plus grands poètes de l’histoire, à savoir Homère. Ce n’est sans doute pas aussi méritoire qu’apprendre la poterie à des migrants clandestins à la MJC de Villetaneuse, mais cela ne me semble pas devoir interdire d’être nommé parrain d’un festival de poésie (dont, accessoirement, la plupart des gens ignoraient l’existence jusqu’à cette polémique).
Breizh-info.com : La poésie, parlons-en. Et citons le texte : « La poésie ne saurait être neutre, sans position face à la vie. La poésie est en nous, elle porte nos douleurs. Elle est dans la masse. Le quotidien. L’infâme. La tendresse. La rue. L’épuisement. Le quartier. Elle est dans nos silences. Nos joies. Elle est dans nos corps broyés, nos corps souples, nos regards flamboyants et nos brèches. Dans ce qu’on a vu, mais qui ne se dit pas. Dans les souffrances de nos sœurs. Dans ce qui résiste. Elle est aussi dans le queer, le trash, la barbarie, le vulgaire.» Qu’est-ce que cela vous évoque ?
Xavier Eman : Cette définition de la « poésie » aux relents de salle des profs de collège de ZEP en vaut sans doute d’autres, mais je m’interroge un peu sur la légitimité des signataires de cette poussive dissertation à prétendre qu’elle soit la bonne et surtout la seule, exclusive de toute autre, et donc totalitaire … A ce compte là, ni Baudelaire ni Rimbaud ne sont des poètes… Par ailleurs, si la poésie peut sans doute sortir de « la barbarie et du trash » (« Là où le péché s’est amplifié, la grâce a surabondé »), pourquoi ne pourrait-elle pas également exsuder de la contemplation d’une panthère des neiges ou d’un cheminement sur des sentiers de randonnées ou de pèlerinage ?
Encore une fois, nos grands artistes ouverts sur le monde se montrent particulièrement mesquins et réducteurs. Ce sont eux les esprits étroits et bornés qui ne veulent pas voir plus loin que leurs habitudes mentales et leur horizon idéologique. Ainsi, ils affirment avec beaucoup de hardiesse et sans expliciter le moins du monde le propos que « la poésie ne saurai être neutre ». Fort bien, admettons… La poésie, selon eux, doit donc être « engagée » mais, bien sûr, dans un seul camp, le leur. Ils admettent de ce fait ne pas défendre « la poésie » mais simplement leur propre engagement.
Xavier Eman est auteur, directeur de la revue littéraire Livr’arbitre, et rédacteur en chef adjoint d’Éléments. Dans ses chroniques d’une fin de monde sans importance, il nous fait plonger dans toute l’absurdité, la perfidie et le manque de cohérence de l’individu post-moderne. Sur son blog A moy que chault !, il commente l’actualité avec le cynisme et l’humour caustique qui le distinguent. C’est donc vers lui que nous nous sommes tournés pour avoir un avis sur cette énième et déplorable “affaire”.
Propos recueillis par Audrey D’Aguanno.
Breizh-info.com
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vagabondageautourdesoi · 2 months ago
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Ailleurs, chez moi - D. Kennedy
Récit autobiographique et essai de Douglas Kennedy dans Ailleurs, chez moi, un voyage autobiographique à la recherche de ce que c'est qu'être Américain.
Un voyage autobiographique à la recherche de ce que c’est qu’être Américain À partir de sa propre histoire, Douglas Kennedy essaye de répondre à cette question en apparence simple : Qu’est-ce qu’être américain ? Depuis, plusieurs romans, l’écrivain décrit des instants historiques de la vie américaine qui dénonce les travers d’une société malade de ses rêves, devenus fantômes. Dans son dernier,…
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capitaine-du-terror · 1 year ago
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Revue de presse : le voyage de l'Erèbe et de la Terreur
Je vous présente ici les résultats de mes recherches concernant la presse française et francophone contemporaine de l'expédition de 1845.
Les français se sentaient-ils concernés par cette expédition scientifique britannique, dans un contexte géopolitique qui reste tendu, si peu de temps après les guerres napoléoniennes (1803-1815) ?
Pour y répondre, j'ai utilisé la base de données Gallica et Google Books afin de créer un corpus le plus exhaustif possible. Il est donc important de considérer les limites de ces ressources, notamment car les journaux des années 1840 et 1850 n'étaient généralement pas disponibles.
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1 – L'EREBE OU L'EREBUS ?
Tout d'abord, parlons des navires : les contemporains les appellent souvent « L'Erèbe et la Terreur ». Cette orthographe est utilisée dans plusieurs dictionnaires et encyclopédies :
-Dictionnaire des noms propres, ou Encyclopédie illustrée de biographie, de géographie, d'histoire et de mythologie, par Dupiney de Vorepierre, Jean-Franc̜ois-Marie Bertet, 1876-1879
-Le Pôle et l'équateur: études sur les dernières explorations du globe, par Lucien Dubois, 1863
-Etudes sur les dernières Explorations du Pôle-Nord in L'Echo du cabinet de lecture paroissial de Montréal, Volumes 5-6, 1863
-Le Correspondant : revue mensuelle : religion, philosophie, politique, 1861
-Grand dictionnaire universel du XIXe siècle : français, historique, géographique, mythologique, bibliographique.... T. 13, par M. Pierre Larousse, 1866-1877
>Le Larousse gagne le prix de la cohérence pour avoir utilisé, dans le même volume, à la fois les noms anglais et les noms français !
Mais on parle aussi de « l'Erebus » et du « Terror », même si certaines de ces occurrences concernent les volcans ainsi nommés.
-Au pôle nord : nouveaux voyages au pays des glaces par H. Manceaux (Mons), 1890
L'auteur choisit les noms anglais, mais l'ouvrage contient un nombre important de coquilles telles que « Francis Richard Crozier » et de « J.R.M. Crozier », ce qui permet de douter du sérieux de l'éditeur. D'autant plus qu'il ajoute, en parlant des conserves, un peu d'antisémitisme :
« il avait fallu jeter par-dessus bord l'énorme quantité de viande conservée sur laquelle on avait tant compté; elle avait été livrée par un misérable trafiquant, juif allemand, appelé Goldner, à qui ce fait coupable et bien d'autres encore, découverts dans la marine anglaise, valurent un juste châtiment. »
Alors, Erèbe ou Erebus ? Faut-il traduire les noms propres ? Voilà une question de traductologie fort intéressante mais qui nous éloigne du sujet. L'ouvrage de Mathieu Guidère (Introduction à la traductologie. Penser la traduction: hier, aujourd'hui, demain) est une bonne synthèse des différentes théories, mais je le conseille à un public familier de la linguistique.
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2 – LE JOUR J
Les journaux de presse : recherche sur la semaine du 19 au 25 mai 1845 dans les quotidiens disponibles, à savoir :
-Journal des débats politiques et littéraires (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k446928x)
-La Presse (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k429944f)
-Le Siècle (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32868136g)
Malgré plusieurs colonnes dédiées à la politique britannique, rien sur l'expédition. On notera tout de même que le sujet de l'Irlande est fortement présent, notamment en lien avec les déclarations de Daniel O'Connell sur l'éducation académique et l'Acte d'Union.
Les grands quotidiens de l'époque ne semblent pas prêter attention au départ de l'expédition, mais le manque de journaux disponibles en version numérisée pour l'année 1845 est à prendre en compte et pourrait expliquer ces résultats.
3 – LES RECHERCHES
-24 août 1845
L'Echo du monde savant : journal analytique des nouvelles et des cours scientifiques
Dans « faits divers »
« Le bâtiment de transport le Baretto-Junior, qui avait accompagné les navires l'Erebus et le Terror en mission scientifique dans les mers arctiques, vient de revenir en Angleterre, où il apporte des nouvelles de l'expédition. Il a quitté les deux navires à l'île Disco, dans la mer de Baffin, après leur avoir remis des provisions pour un voyage de trois ans. Ils avaient été assaillis par les glaces sur la côte occidentale du Groenland; mais poussés par un bon vent,(ils sont parvenus facilement à se dégager, et ont pu, à l'aide d'un temps favorable, poursuivre leur route. Voici, au surplus, l'extrait d'une lettre, datée du bord de l'Erebus, le 8 juillet, et qui donne sur cette expédition quelques détails intéressants : « Nous sommes en ce moment fort occupés à décharger le bâtiment de transport, car la saison est assez avancée, et nous sommes pressés de voir du pays en profitant du beau temps qui semble devoir se maintenir. Nous pensons que notre absence durera deux ans et demi au plus, à moins que nous ne puissions pas gagner l'Océan-Pacifique; car alors notre voyage se prolongera près de quatre ans. Nous nous portons tous très-bien, et nous sommes très heureux. Les naturels sont assez civilisés, et, dans leurs marchés, ils sont aussi adroits que nos commerçants de la métropole. Le département de la marine des Etats-Unis a publié un ordre recommandant aux capitaines et officiers de la marine américaine de donner tous les secours qui seraient en leur pouvoir aux deux bâtiment composant l'expédition, chaque fois que l'occasion s'en présentera. »
(http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327622829 )
-22 décembre 1849
La Province : journal des départements du Centre
Dans la rubrique faits divers, envoi d'une nouvelle expédition de recherche qui passera par la mer Pacifique et le Behring.
(http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32845269k )
-31 janvier 1850
Le Constitutionnel : journal politique, littéraire, universel
En première page, l'amirauté anglaise vient de publier les instructions qu'elle a données au capitaine Collinson, chargé de diriger une nouvelle expédition à la recherche de sir John Franklin.
(http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32747578p )
-11 janvier 1854
Le Mémorial bordelais : feuille politique et littéraire
Deuxième page, article consacré à sir John Franklin, revient sur la chronologie des expéditions de recherche, beaucoup de détails et une meilleure rédaction que dans les autres articles. Plusieurs parallèles sont faits avec les explorateurs français.
«  […] alors une anxiété pareille à celle qui avait ému la France au temps de la disparition de Lapeyrouse, concentra sur Franklin et ses compagnons les vœux du monde civilisé. »
«  […] et celui du jeune Français Bellot*, qui vient de périr glorieusement au milieu d'eux. »
(*voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph-Ren%C3%A9_Bellot)
« Celui qui se sacrifie pour son pays emporte justement les regrets de ses concitoyens; mais celui qui succombe martyr de l'humanité et de la science, a droit aux sympathies du monde entier. »
> Une belle explication de l'intérêt que pouvaient porter les français à l'expédition une fois que celle-ci avait été déclarée en danger.
« Si donc de l’expédition de Franklin rien de vivant ou d’inanimé n’est apparu ou n’a laissé de trace, n’est-on pas conduit à cette conclusion déplorable, que les montagnes de glace qui ont écrasé les navires ont tout scellé dans leurs flancs ? Cette sinistre conjecture inspire un rapprochement involontaire. Pendant que sir John Franklin était gouverneur de la terre de Van-Diémen, les deux vaisseaux commandés par Dumont d'Urville relâchèrent deux fois dans cette colonie. Les équipages français, épuisés par une longue navigation sur les côtes pestilentielles de la Malaisie et dans les glaces du pôle sud, reçurent du marin anglais l’accueil le plus empressé et l’hospitalité la plus bienveillante. Lorsque, à ces antipodes de l’Europe, d’Urville et Franklin, les deux plus illustres représentants de la science navale de leur époque, se séparèrent pour ne plus se revoir, quel pressentiment eût pu leur révéler qu’à quelques années de là, et après qu’ils auraient sillonné toutes les mers du globe, leurs patries redemanderaient en vain leurs restes disparus, ceux du premier dans les tourbillons de feu d’un chemin de fer de la banlieue de Paris*, ceux du second dans les abîmes de l’océan Arctique. »
(*Joseph Dumont d'Urville périt avec sa femme et son fils dans la catastrophe ferroviaire de Meudon en 1842)
(http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328137853 )
-30 septembre 1869
Journal officiel de l'Empire français
Section Amérique, découverte de la note de Victory Point.
(http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32802031s )
-2 octobre 1869
Le Messager du Midi : journal du soir
Dans nouvelles diverses, reprend l'article du Journal officiel du 30 septembre concernant la note de Victory Point.
(http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34407648z )
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-14 août 1875
Le Mercure d'Orthez et des Basses-Pyrénées
Première page, dans « nouvelles et faits », inauguration dans l'abbaye de Westminster du monument érigé par lady Franklin à la mémoire de son époux.
(http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344239007 )
-29 septembre 1880
Journal officiel de la République française
Dans « informations et faits », seule mention de cannibalisme dans le corpus étudié.
« Une seconde dépêche adressée de New-Bedford au New York Herald contient de nouveaux détails sur l'expédition américaine commandée par le lieutenant Schwatka, qui revient des mers polaires où elle a retrouvé quelques objets ayant appartenu à sir John Franklin ou à ses compagnons. Le lieutenant Schwatka et son équipage ont horriblement souffert pendant leur voyage à travers les glaces. Sur la terre du Roi-Guillaume et sur le continent voisin qu'ils ont explorés en suivant la même route que les vaisseaux anglais l'Erebus et le Terror, ils ont recueilli de la bouche des Esquimaux des détails sur sir John Franklin 'et les marins qui l'accompagnaient.
D'après le récit des indigènes, toute l'expédition anglaise est morte de faim et de froid, sans qu'il leur fût possible de la recourir. Ils assurent avoir vu les derniers survivants; ils étaient atteints du scorbut, réduits à l'état de squelette, et avaient la face toute noire; ils poussaient un bateau à travers la glace. On les perdit bientôt de vue. Quelques jours après, les Esquimaux trouvaient leurs cadavres sous le bateau et dans une tente. Des traces indiquaient d'une manière évidente que quelques-uns de ces infortunés avaient été mangés par leurs camarades. »
(http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328020909 )
-29 octobre 1892
La Liberté
Dans « guerre, marine et colonies »
« La Pall Mail rapporte une histoire bien étrange relative à un événement qui passionna le monde il y a de longues années déjà : l'expédition Franklin au pôle Nord, et les efforts tentés pour retrouver ses deux navires l'Erebe et la Terreur. Aucune trace de ces navires n'avait jamais été. découverte; or, le Révérend Young qui, depuis vingt-huit ans est missionnaire dans les régions arctiques, vient de faire savoir qu'un indigène mourant venait de lui confesser qu'ayant fait partie de l'expédition de secours envoyée à la recherche de Franklin, il avait un jour reçu l'ordre d'aller avec un camarade explorer un certain point d'une direction donnée. Il aurait aperçu dans le lointain les mâts d'un navire, mais il se serait bien gardé de faire part de ce qu'il avait vu, parce que les vivres de l'expédition de secours touchaient à leur fin et qu'il avait hate de voir l'expédition de secours quitter ces parages inhospitaliers. M. Young a la conviction que les mâts ainsi aperçus étaient ceux de l'Erèbe ou de la Terreur. »
-26 novembre 1907
La Croix
Dans « Lettre d'Angleterre », la mort de l'amiral sir Léopold Mac-Clintock, revient sur les expéditions de recherche et ses découvertes.
(http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418 )
CONCLUSION
Face à un corpus aussi réduit, est-il seulement possible de tirer quelque conclusion ? Je vais donc poursuivre mes recherches en me déplaçant directement à la BNF et en continuant sur les pistes des ouvrages d'histoire et de géographie publiés au XIXe siècle, car certains traitaient spécifiquement de l'expédition Franklin.
Mais, je vous dois au moins un semblant de conclusion... Comme l'écrit de Lanoye, l'expédition Franklin dépasse les frontières et les nationalités, il s'agit d'une histoire tragique et héroïque dans une période en plein romantisme et, dans le cas de la France, passionnée par les récits de Jules Verne. L'intérêt des Français semble présent, mais ne touche pas non plus des foules entières...
PS : N'oubliez pas de citer mon travail, merci !
3 notes · View notes
bonheurportatif · 2 years ago
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J’ai laissé filer avril
1er avril Sans rien nous en dire l'un l'autre, Benjamine a empoché La Fossette pour l'écouter dans la voiture, et moi Si je connais Harry, pour le lui faire découvrir. (Je me suis mal garé, le temps de passer à la librairie.) J'ai découvert que Vazquez quand il nomme Laura Vazquez s'écrit Vazquez et pas Vasquez. Je n'ai pas pris de prune. On a écouté La Fossette à l'aller, Harry au retour. J'ai roulé plus lentement pour que l'écoute soit plus longue. J'ai fini Bambine d'Alice Ceresa. J'y suis tombé sur ce mot, "phocomèle". À la petite médiathèque, en attendant de faire enregistrer mes livres, j'ai assisté à l'étrange pantomime de trois membres d'une même famille, assis dans les chauffeuses de l'accueil, qui tournaient la tête en tous sens, le regard masqué par des lunettes 3D, explorant tous les horizons de quelque univers virtuel. J'ai fait les exercices d'écriture proposés par Laura Vazquez. J'ai cuisiné un chili sin carne pour quatre personnes et pour deux jours.
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2 avril J'ai fini Se tenir quelque part sur la terre, de Joëlle Zask, dans la maisonnée encore endormie. J'ai lu GPS de Lucie Rico en début d'après-midi. J'ai aidé Cadette à contenter l'algorithme d'orientation. J'ai lu le très bref Moi et François Mitterrand, d'Hervé Le Tellier. (On a eu une coupure de réseau.) J'ai récupéré ses bouquins de bibliothèque auprès de Cadette. (Nous nous sommes inquiétés pour une courge tranchée.) 3 avril J'ai corrigé quelques coquilles dans les notes de mars. Je n'ai pas acheté de saloperie à la supérette, malgré l'envie que j'avais de le faire. J'ai préempté quelques articles faciles dans le chemin de fer du prochain journal. J'ai envoyé quelques factures. (J'ai passé l'après-midi sur mon pensum délibératif mensuel.) (Il y avait un bourdonnement sourd, peut-être de nature électrique, très distinctement audible dans les étages, mais sans localisation précise.) 4 avril Je suis allé me chercher deux croissants. J'ai déjeuné d'une part de tourte au Roquefort. J'ai retrouvé la fine équipe des pigistes. (Les arrivées successives ont systématiquement laissé inachevés chaque début de conversation.) Je suis passé à la librairie et je n'ai acheté qu'un livre. J'ai trouvé la seule place de stationnement disponible. Viki m'a offert un cookie. J'ai papoté au soleil avec Oscar le pôle-nordiste. (On a profité de la terrasse près d'une heure sans qu'aucun serveur daigne venir prendre la commande.) Je lui ai prêté un petit lot de bouquins pour son récit de voyage à venir. On a ri avec Benjamine en inventant la danse de l'ét��. 5 avril (J'ai trouvé une languette de plastique dans ma bouchée de pain.) J'ai rédigé un long mail auto-promotionnel pour décrocher de nouveaux ateliers. La réunion pour le nouveau boulot a débuté en parlant livres et revues littéraires. J'ai reçu un mail m'informant de l'arrivée de mon bouquin. (Le service facturier qui me paye depuis deux ans m'a appelé pour me dire qu'il n'avait pas mon RIB.) Mon copain libraire m'a donné un livre (en plus que celui que je lui avais commandé.) J'ai testé une nouvelle recette de quiche aux épinards et champignons. (Je me suis planté sur le fond de tarte, feuilletée plutôt que brisée.) On a écouté Morissey et Radiohead avec Benjamine. J'ai poursuivi la lecture de Robert Antelme. (Tard.) 6 avril (Je suis arrivé très en avance à l'atelier du matin.) En attendant de pouvoir entrer, j'ai vu passer deux palmiers sur la plate-forme d'une camionnette, trois files successives d'écoliers apprenant le vélo, une pelleteuse, des voitures, des scooters, des passants, et j'ai entendu la fin du Sud de Nino Ferrer à la radio. Je suis arrivé à la bonne heure pour ne pas faire la queue au resto. (Entendu à la table à côté : "Ça fait très 2016.") (Je suis arrivé très en avance à l'atelier de l'après-midi.) (Mes accès au réseau de l'université ont été désactivés.) Je suis reparti avec deux baguettes et une miche de pain gratuites. J'ai fini L'espèce humaine de Robert Antelme. 7 avril (Je me suis froissé un truc entre deux vertèbres avant même de me lever.) J'ai lu Au téléphone, d'Alain Freudiger, à haute voix dans le salon. Je n'ai rien fait d'autre de la matinée. (Les maçons débarqués inopinément m'ont finalement mis à la bourre.) (J'ai fait la route en doutant d'avoir bien éteint les plaques de cuisson, dans la précipitation du départ.) Aucun radar malgré les appels de phares. (L'atelier a été long.) (J'ai fait la route en doutant d'avoir bien pris le chargeur et la souris, dans l'impatience de rentrer.) Un éclair au chocolat m'attendait sur la table de la terrasse. J'ai lu Mes fragiles, de Jérôme Garcin. (À l'instar de nombreuses précédentes, la nouvelle abonnée du jour à Bonheur Portatif est une passionnée de branlette espagnole.) (Le mal au dos a tenu toute la journée.)
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8 avril J'ai rédigé et envoyé de nouveaux  textes issus des ateliers de Laura Vazquez. (Ça m'a brûlé quand j'ai pissé.) J'ai vu une dame avec un antique sac "Dames de France". J'ai regardé les guirlandes de cerfs-volants sur la plage. J'ai fait une courte sieste au soleil. J'ai sorti la chaise longue, et le chapeau de paille. J'ai lu la majeure partie de l'après-midi. J'ai fait des frites. J'ai lu Le livre du large et du long de Laura Vazquez. 9 avril Je me suis réveillé après 9h, une rareté. Je me suis rasé, une autre. J'ai sollicité le Notulographe pour une recherche qui n'aboutissait pas. (Benjamine nous a appelés pour que l'on vienne finalement la chercher : il m'a fallu déplacer la voiture, dans une ville congestionnée par son animation de printemps.) (Une riveraine est promptement venue m'exprimer son mécontentement du fait que je me sois garé devant chez elle.) J'ai fait une demande d'inscription à la liste Perec. Chaise longue, chapeau, sandales, un livre. J'ai reçu un mail m'informant de la présélection d'un de mes textes dans une revue. On est allés marcher sur le sable et sous les cerfs-volants. Je suis tombé sur ces verbes, "avuer" puis "fuster", dans Les Furtifs. Le réseau du Notulographe m'a envoyé deux liens distincts vers le documentaire sur Perec que je cherchais. J'ai été surpris d'y découvrir, contrairement au souvenir que j'en avais, que ce n'était pas Alain Cuny le récitant du chapitre LXXIV de La Vie mode d'emploi, mais l'incroyable Daniel Emilfork.
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10 avril (J'ai été réveillé au milieu de la nuit.) Je me suis levé encore plus tard qu'hier. Je suis allé faire le plein de viennoiseries pour toute la maisonnée. (J'ai lâché l'ennuyeuse lecture des Furtifs.) Il a flotté tout l'après-midi. Je suis allé faire le plein de pizzas pour toute la maisonnée. J'ai relu W ou le souvenir d'enfance. 11 avril J'ai envoyé des mails à des gens en congés. J'ai reçu le nouveau Matricule des Anges. Je suis retombé sur l'étrange spectacle de "lecteurs-testant-des-lunettes-3D" à la médiathèque. J'ai lu Le Condottière, de Perec. Je n'ai pas mangé tout le sachet d'oursons à la guimauve. J'ai aidé Cadette à faire son CV et une lettre de motivation. 12 avril (J'ai râlé contre le dernier revirement professionnel de ma chérie.) J'ai vu s'afficher avec un certain sourire les notes de spé de Cadette. J'ai retrouvé un fond de sachet d'oursons rescapés de la veille. On a papoté une bonne demi-heure avec Émilie avant de se mettre à travailler. J'ai appris durant la réunion la fermeture définitive de la librairie où je n'allais plus. Je n'ai pas pris le livre que je pensais prendre. J'en ai pris deux autres à la place. J'ai répondu à une question par mail et je n'ai pas reçu de réponse à la question que j'ai posée en retour. J'ai testé la recette de ragoût tomates-petits pois vue sur tumblr. Je suis tombé sur ce mot, "sibilant", dans Caisse 19. 13 avril (J'ai ouvert les volets - tard - au moment précis où les vacanciers d'en face sortaient de leur location.) Je leur ai indiqué où ils pouvaient trouver un collecteur de verre. Je suis tombé sur ce mot, "melliflu", dans Caisse 19. Les deux oursons à la guimauve montés comme passagers ne sont jamais arrivés à destination. (L'atelier a été un peu long.) J'ai retrouvé sur le net la trace d'une ancienne connaissance et j'ai été surpris de sa reconversion. J'ai répondu à un sms et je n'ai pas reçu de réponse en retour. Dans Caisse 19, je suis tombé sur "créosoter". Et sur la même page, "drupéoles". Et plus loin, "changelin". 14 avril J'ai trouvé comment éviter la pub sur tumblr : j'ai supprimé l'appli de mon smartphone. J'ai installé l'appli cnrtl à la place. La non-réponse à mon sms d'hier était en fait l'amorce de plus longs échanges. (J'ai reçu mon amende.) J'ai reçu une nouvelle revue de création littéraire. J'ai joué au poker menteur avec le maçon. (J'ai payé l'amende.) J'ai fini Caisse 19, de Claire-Louise Bennett. J'ai sorti, puis entré, puis sorti, puis entré le tancarville chargé de linge, au gré des intempéries. J'ai lu Modernité du livre, d'Olivier Bessard-Banquy. 15 avril J'ai entendu les oiseaux s'égosiller au petit matin. (J'ai cédé à la moitié de ma course, au retour face au vent.) (J'ai été agacé, sans raison évidente.) J'ai imprimé des bouts de ce journal sur cartes postales. (J'ai guetté toute la matinée le mail de l'atelier d'écriture de Laura Vazquez.) Je me suis fait une belle assiette de salade composée, avec des asperges. J'ai essayé de reparler un peu portugais. J'ai réussi à en comprendre un peu. J'ai enfin commandé un livre noté depuis des mois sur ma liste. J'ai fait mine de ne pas avoir vu un gars trébucher sur un pavé disjoint. (Une chargée de comm bêcheuse de ma connaissance m'a ostensiblement ignoré.) J'ai pissé de l'asperge toute la soirée.
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16 avril J'ai repris de vieux textes, pour tenter de leur donner une forme. J'ai fait une sieste au soleil. Je suis allé m'asseoir sur la plage. J'ai fini Reconnaissances, de Catherine Safonoff. 17 avril J'ai fait une plongée dans ma bibliothèque pour en extraire des textes parlant de nourriture et de gastronomie, en vue d'un atelier. Nous avons mangé dehors, sans doute une des premières fois de l'année. J'ai trié, vidé, jeté le bazar dans le patio. (La voiture a fait des siennes au démarrage.) (J'ai aussi entendu un drôle de petit bruit quand le moteur tournait.) (Je me suis gavé de pain beurré deux heures avant de passer à table.) 18 avril J'ai reçu la consigne de l'atelier de Laura Vazquez. (J'ai laissé fondre sous la langue le nouvel antihistaminique qu'il fallait avaler.) (J'ai essayé de comprendre un article d'analyse littéraire.) J'ai mis du temps à décider si je me lançais dans la fabrication d'un petit meuble de bibliothèque, dans la préparation de l'atelier de lundi, dans mes petits travaux d'écriture, dans un peu de lecture, ou si j'allais faire un peu de sport. J'ai opté pour le sport. J'y suis allé à vélo. (J'ai pissé sous la douche.) Ma chérie m'a rapporté une part de flan au praliné. (Il n'avait pas grand intérêt.) J'ai cuisiné un Petit tofu aux lentilles. 19 avril Je suis allé en ville à vélo. J'ai fait une bonne pêche à la médiathèque. Je suis passé voir notre expo et j'ai constaté que, finalement, aucun secret n'avait été censuré. (La libraire n'a pas voulu que je fasse une carte pour les deux euros manquants à mon avoir.) (Je n'avais qu'un euro en poche.) J'ai acheté deux croissants, payés par carte. Je n'ai pas pris de café au kiosque sur le port. (Le café ne prenait pas la carte pour moins de cinq euros.) (Une femme m'a demandé si j'avais une pièce pour acheter à manger et j'ai dit non alors que j'avais toujours mon euro en poche.) Entendu sur le port une jeune fille au téléphone :"Franchement, je sens le potentiel en toi, i'm dit..." J'ai aperçu Amélie, que j'ai d'abord prise pour Anne-Gaëlle. J'ai suivi les panneaux sur la piste cyclable plutôt que mon instinct et je me suis rallongé au retour. (J'ai pris tardivement connaissance du sms de ma sœur me disant que notre mère n'allait pas bien.) J'ai bouquiné au soleil. Je suis passé prendre des nouvelles et un café chez ma mère. J'ai récupéré Cadette à la gare. La famille a été au complet pour la première fois depuis longtemps. J'ai bu de l'alcool pour la première fois depuis trois mois. J'ai lu King Kasaï, de Christophe Boltanski. 20 avril J'ai écrasé le premier moustique de l'année. (Je me suis claqué le mollet en courant.) J'ai reçu les publications annuelles du Cabinet du Livre d'Artiste. J'ai eu le temps de faire un saut à la B.U. (J'ai mangé un Snicker en revenant des courses.) J'ai préparé des spaghettis pour un régiment. On a regardé les Blues Brothers en famille. 21 avril (J'ai passé un coup de fil à ma mère malade et ça m'a contrarié pour la matinée.) J'ai cessé de boiter et mon mollet m'a fait moins mal. J'ai préparé mon atelier de lundi. (J'ai passé des coups de fil à des librairies pour m'enquérir, en vain, de leur disponibilité d'un vieux roman.) On a vite trouvé un cadeau dans la boutique de cadeaux. On a renouvelé les cartes de médiathèque de toute la famille. J'ai remis Foenkinos à sa place (sur son rayonnage). Nous avons mangé au resto en famille. J'ai fini Client mystère, de Mathieu Lauverjat. 22 avril J'ai entendu la pluie s'abattre et le tonnerre gronder dans la nuit. J'ai découvert un générateur de bullshit (un concurrent direct). Le solanum sur la terrasse a atteint la hauteur du mur. (Un moineau m'a chié dessus pendant que je prenais mon café.) On a fait des wraps en famille et on les a mangés sur la terrasse. (J'ai tenté de consoler ma mère.) J'ai pris une part de fondant à l'orange. Nous sommes arrivés à l'heure à la piscine. J'ai aidé Benjamine pour la maquette de son journal.
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23 avril Au terme d'un suspens haletant dû aux clients présents devant nous à la pâtisserie, nous avons finalement pu acheter le dernier plateau d'assortiment de réductions. J'ai senti à sa voix que ma mère allait un peu mieux. J'ai croisé un beagle qui remontait à contre-sens le terre-plein central de la quatre-voies. J'ai fait connaissance de très vieilles méconnaissances de lycée. (J'ai bu de la bière, de la caïpirinha, du blanc pétillant, du champagne.) Et mangé une feijoada cuisinée par un Brésilien. J'ai timidement chanté au petit concert privé du même Brésilien. J'ai à peu près compris ce qui s'est raconté en portugais. La route pour l'île nous a gratifié d'un large éventail de phénomènes atmosphériques : arcs-en ciel, trombes d'eau, nuages et couleurs d'orage, coucher de soleil flamboyant. 24 avril (La nuit a été trop courte.) (J'ai marché en chaussettes sur une petite flaque formée sous la combinaison de nage qui avait goutté.) (J'ai acheté un mauvais croissant industriel, pour ne pas démarrer l'atelier sur la gastronomie le ventre vide.) L'atelier a bien fonctionné. Un meilleur croissant m'attendait à la maison. On a fait une sieste crapuleuse. (L'atelier de demain est à nouveau annulé, ou reporté je ne sais plus.) J'ai trouvé le bouquin qui m'a manqué ce matin. J'ai découvert l'existence de Composition n°1 de Marc Saporta. J'ai poursuivi mon exploration des rayonnages de lettres de la B.U. (Je me suis rendu compte que Composition n°1 était introuvable.) J'ai testé mes derniers mots avant de mourir sur Benjamine, qui les a mis en scène. (Un précédent lecteur a annoté au crayon de papier le livre de bibliothèque dont je débute la lecture.) Je suis tombé de sommeil. 25 avril (Les appels se sont enchaînés toute la matinée.) (Le rendez-vous de demain m'a appelé en début d'après-midi, alors que j'étais au volant.) J'ai fait une séance photo avec des ours. J'ai achevé un premier travail d'édition sur les textes des étudiants. Ma mère m'a semblé aller mieux. (J'ai à peine eu le temps de rassembler mes notes pour les articles que je devais rendre aujourd'hui.) 26 avril (Je me suis rendormi.) L'alarme de mon portable m'a heureusement rappelé le rendez-vous téléphonique que j'avais complètement oublié. J'ai reçu un nouveau mail signé Georges Perec, m'informant qu'il m'acceptait sur sa liste. J'ai découvert un incroyable blog mêlant dépêches d'agence de presse et décasyllabes quotidiens. J'ai bouclé mes travaux d'édition. J'ai pu rattraper un peu de mon retard sur d'autres articles. J'ai pris au téléphone des demandes de modifications sur un article en touillant des oignons dans une cocotte. J'ai fait évoluer le boulot d'été de Cadette. J'ai fait le vide dans ma boîte mails, et je les ai ramenés à moins de 60. J'ai retravaillé un vieux texte pour le proposer à une revue. (J'ai été pris d'éternuements dus aux allergies au moment de me coucher.) (Je ne suis pas sorti de la journée.) 27 avril J'ai eu le temps d'envoyer quelques articles avant de filer à la consultation. (J'ai dû reporter un masque.) Un des médecins du service d'oncologie s'appelait Bonnemort. J'ai essayé de profiter du calme de la salle d'attente comme d'un moment de répit dans un emploi du temps bousculé. (L'appli de stationnement a réclamé une mise à jour alors que j'étais à la bourre.) (La connexion était évidemment mauvaise.) (J'ai aperçu Louis mais je ne suis pas allé discuter avec lui.) Murielle m'a gentiment filé un coup de main pour décrocher l'expo de secrets. (J'ai papoté avec une bibliothécaire qui ne m'a parlé que de thérapies et de soins psy.) (Le décrochage de l'expo Beaufort a été nettement moins heureux.) (J'ai gratté du double-face pendant trois quarts d'heure.) On m'a proposé d'écrire la suite de mes aventures de séminariste d'entreprise.  Benjamine a fièrement gagné ses galons d'écrivaine. (J'ai travaillé après le dîner.) 28 avril J'ai croisé un ancien étudiant devenu prof. (La voiture n’a pas démarré après l'atelier.) J'ai apprécié le cadencement efficace des bus de la ville. Je suis arrivé à l'heure à la réunion (à 5mn près). Ma chérie est venue à mes devants. (J'ai eu le droit à 20mn de musique d'attente, avant d'être coupé.) On a improvisé un pique-nique dans un espace vert du quartier. (J'ai mangé un flan écœurant.) Tatoué sur le bras du dépanneur : “Born to drive”. La voiture nous a offert un très bref sursis. (J'ai perdu trois heures.) (Je n’ai pas pu me rendre au vernissage d’André, l’ami brésilien.)
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29 avril (Ma première tentative pour emprunter un vélo en libre-service a échoué.) J’ai croisé Jamal. (J’étais pressé.) (On m’a refilé un marque-page m’invitant à tester ma vue.) Ma deuxième tentative pour emprunter un vélo en libre-service a réussi. J’ai très méthodiquement survolu - survolé et lu - Liste et effet liste en littérature (je n’ai pas tout compris.) (Des bagnoles de collec’ en exhibition ont fait rugir leur moteur une bonne partie de l’après-midi.) (L’avertisseur de recul du gros S.U.V. d’un Jérôme cornaqué par sa femme a assuré l’ambiance sonore de la rue pendant une bonne dizaine de minutes.) Je suis tombé sur ce mot, “capricant”, dans La Seiche, de Maryline Desbiolles. J’ai fini le livre dans la soirée. 30 avril J’ai ouvert fenêtres et baies dés le matin. (J’ai pris un antihistaminique dés le matin.) J’ai mis les pieds dans l’eau. (La table et le banc du café de la plage étaient sales, je me suis mis du chocolat fondu plein les avant-bras et le jean.) J’ai ramassé de drôles de perles d’eau, sans savoir ce que c’était. Je me suis endormi au soleil dans un fauteuil à bascule. J’ai lu presque tout l’après-midi.
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