#Rentrée littéraire
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Célèbre, Maud Ventura
Rentrée littéraire 2024
Depuis toute petite, Cléo veut devenir célèbre. Et elle est prête à tout. Elle travaille d’arrache-pied pour se faire un nom, et le jour où elle rencontre enfin le succès tant mérité, tout le monde sauf elle est surpris. Être célèbre, c’est le but de sa vie. Et à l’occasion de vacances sur une île paradisiaque loin de tout, entre deux cessions d’écriture pour son troisième album, Cléo se replonge dans ses débuts, son ascension, son épiphanie, bref, dans le chemin de sa gloire.
Et nous, pendant 550 pages, on retient notre souffle, on s’étonne, on se dit que ça ne peut pas être possible. J’avais adoré Mon mari, et j’ai retrouvé dans Célèbre tout ce qui m’avait plu : l’écriture, le personnage, le cynisme, et cette envie de savoir jusqu’où ça va aller. Au début, j’ai eu du mal avec la protagoniste et ses retours incessants en arrière, et puis j’y suis rentrée très vite. Et j’ai adoré la détester. Parce qu’elle est foncièrement détestable. Cléo est insupportable, insatisfaite, cruelle, imbue d’elle-même, méchante, égoïste, égocentrique, cynique, sociopathe, sadique même, et on pourrait continuer comme ça encore longtemps. Au début c’est mignon, elle se donne à fond et on se dit « bichette » quand elle décide de s’auto-mutiler pour se punir, mais ensuite ça part tellement en cacahouètes… Passés les premiers succès, elle est vite blasée, tout en en voulant encore et toujours plus. Jusqu’où…?
En quelques mots : création, grandeur et décadence d’une pop star ; c’est féroce et addictif, jusqu’aux dernières lignes. Et surtout, ça se lit tellement bien, je n’ai pas vu passer les pages ! Décidément, Maud Ventura sait comment poser la touche finale à un roman. Je crois que j’ai quand-même préféré Mon mari, mais j’ai vraiment eu l’impression d’avoir accédé à un niveau au-dessus, et j’ai hâte d’en parler à sa sortie.
Rendez-vous le 22 août chez L’Iconoclaste !
08/07/2024 - 10/07/2025
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Carole laisse son mari sombrer lentement dans sa relation avec son neveu. Avec son regard de louve, elle attend le moment propice, l’instant où il faudra le rattraper avant que les choses ne tournent mal.
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Le dernier voyage de Momoko Hidaka de Chisako Wakatake
Tous, sans exception, nous suivons le même chemin à travers la vie. Nous naissons un soir ou un matin. Nous grandissons dans une famille aimante ou dysfonctionnelle. Nous prenons notre envol tôt ou tard. Nous créons notre propre foyer avec ou sans enfants. Les années passent. Les adultes que nous sommes traversent les décennies, célébrant chaque dizaine entourés d’amis, de nos familles ou en…
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Dernière sélection Académie Goncourt #rl2024
A vous de voter ! Le gagnant du Goncourt 2024 sera bientôt dévoilé parmi quatre finalistes aux thématiques variées. Les ouvrages comprennent "Houris" de Kamel Daoud, "Jacanranda" de Gaël Faye, "Madelaine avant l'aube" de Sandrine Colette, et "Archipels"
Finalistes incontournables Le gagnant sera bientôt dévoilé parmi la dernière sélection du Goncourt 2024 aux thématiques variées. Les ouvrages comprennent “Houris” de Kamel Daoud, “Jacanranda” de Gaël Faye, “Madelaine avant l’aube” de Sandrine Colette, et “Archipels” d’Hélène Gaudy, chacun apportant une perspective contemporaine unique et engageante. Kamel Daoud – Houris Le Houris de Kamel…
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Deux mois chez Andréa de Julien Dufresne-Lamy
Deux mois chez Andréa de Julien Dufresne-Lamy – Editions Nathan Deux mois chez Andréa de Julien Dufresne-Lamy, présentation Sa mère est malade. Elle a été hospitalisée en urgence. Son oncle vient le chercher et sur le chemin, il lui offre un walk-man. Il va vivre quelques semaines avec Andréa. Sa mère est alcoolique. Avis Deux mois chez Andréa de Julien Dufresne-Lamy Le dernier opus de Julien…
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Julien Delorme, "directeur commercial", 11/12 titres par an, avant "relation libraire"
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Ha le dernier Julia Deck dans la sélection pour le prix Décembre
#c'est mon coup de ❤ de la rentrée littéraire#bon c'est pas vraiment niche mais j'étais quand même déçue qu'elle ne soit nominnée pour rien#par contre mon autre coup de cœur 'les vérités parallèles'#de marie mangez personne n'en parle 🥲
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Le club des lycéens perdus
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Etre français
Contraint de quitter la Syrie pour avoir critiqué le régime de Bachar El Assad, Omar Youssef Souleimane, journaliste et écrivain, raconte dans ce texte son parcours de migrant et son choix de la France comme terre d’exil. Un témoignage plein de finesse et qui dresse un tableau nuancé des difficultés rencontrées et des opportunités offertes par la France.
Son expérience d’animation d’ateliers d’écritures avec des jeunes de banlieues est très intéressante ainsi que son analyse de la situation des jeunes issus de la troisième génération de l’immigration économique des années 60.
Un récit qui fait la part belle à l’enthousiasme et à l’espoir et un bel hommage à la France comme pays défenseur des droits humains.
Titre : Etre français
Auteure : Omar Youssef Souleimane
Editeur : Flammarion, 2023
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Premier roman de la rentrée littéraire que je lis. J’avais beaucoup aimé Blizzard, alors j’ai accueilli ce nouveau roman de Marie Vingtras avec joie.
Encore une fois un roman choral, et encore une fois, un livre qu’on a du mal à lâcher.
J’ai été passionnée par les 4 personnalités qui se racontent, à la première personne : la shérif Lauren, l’écrivain new-yorkais, la jeune mais terrible Emmy, et Seth, le père de la jeune fille morte que l’on découvre sur un parterre d’iris au bord d’un lac.
Ça commence comme un roman policier traditionnel, avec la découverte de la victime, le début de l’enquête menée par Lauren, shérif lesbienne plus ou moins acceptée par la communauté ; mais sitôt que l’étau semble se resserrer sur un coupable un peu trop désigné, on change de narrateur, et de saison. Une autre histoire se met à être écrite, comme si chaque narration permettait d’enlever une couche de mystère, parfois de mensonges pourrait-on dire. Les motivations profondes des uns et des autres apparaissent et révèlent la difficulté de compréhension des âmes humaines. Blessées, silencieuses, cherchant souvent à se leurrer elles-mêmes. Les portraits sont vraiment réussis et crédibles, ils se mettent à exister sur l’écran de notre psyché de lecteur. J’ai en effet été baladée jusqu’à la fin quant au/à la coupable. Et d’ailleurs, je pourrais dire que j’ai été un peu contrariée par le dénouement, un brin trop sombre selon moi.
N’empêche que j’ai été happée de bout en bout, et chamboulée par ces personnages parfois déconcertants. On pourrait même dire que le dénouement ne condamne pas l’âme la plus noire, c’est peut-être ce qui fait la cruauté du livre, alors que la mort de la jeune Leo était déjà bien triste déjà. C’est peut-être ce que visait Marie Vingtras, rendre compte du malheur qui frappe parfois sans trop de discernement.
C’est un très bon livre, sensible, subtil, original, plein de noirceur.
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La fresque de l'été
C’est toujours la même rengaine. Entre 18h et 20h, le dernier dimanche des vacances, je me mets à paniquer. Je regarde mon bureau du coin de l’œil, je sais que je vais le retrouver dès le lendemain et j’essaie de voler du temps au temps pour faire tout et n’importe quoi — tout sauf travailler. Alors je coupe à la va-vite ce chemisier que j’ai envie de coudre depuis quelques jours, j’ajoute deux points à ma broderie Glazig, j’attrape un livre qui traîne sur ma table de nuit depuis trop longtemps (Dîner à Douarnenez de Claude McKay). J’essaie de ne pas penser aux romans de la rentrée littéraire qui s’empilent dans ma bibliothèque, à mon livre sur la comédie musicale que j’ai décidé de jeter à la poubelle et que je dois reprendre de zéro (ça devient presque un sketch cette histoire). Comme à (presque) chaque vacance, je constate sans savoir quoi en penser que je n’ai pas écrit un mot. Enfin si, j’en ai écrit un tas mais dans ma tête, ce qui reste ma manière préférée de m’adonner à cette activité en préservant son caractère éphémère, spontané. J’ai écrit toute une critique de Maestro de Bradley Cooper en flottant dans les eaux bretonnes rafraîchissantes. J’ai commencé une fiction et repris un chapitre sur Chantons sous la pluie en brodant. Mais mon ordinateur est resté éteint et les stylos n'ont pas quitté mon pot à crayons. J’ai fait la paix avec le fait que j’ai besoin, régulièrement, de faire des pauses et de laisser les mots et les sentiments repousser en moi comme les framboisiers du jardin qui renaissent plusieurs fois dans la saison. Il n’y a pas assez de mouvements intérieurs pour permettre de moissonner des textes quotidiennement. Alors on attend.
Anyway. Je n’avais pas prévu de faire ce petit bilan estival mais pendant les vacances je suis allée prendre un café avec une personne que j’ai rencontrée sur Instagram (coucou Marine) et avec qui j'ai eu une conversation qui m’a fait beaucoup réfléchir sur l’écriture personnelle, l’écriture collective, sur le fait d’écrire un premier jet qu’on peaufinera plus tard et sur quelques névroses partagées. J’ai râlé toutes les vacances sur le fait que j’étais tellement mieux quand je ne regarde pas 172 stories par jour sur Instagram (et c’est vrai), mais je suis vraiment reconnaissante de toutes ces rencontres que les réseaux permettent. Je suis contente de tout ce qu’Internet arrache à mon introversion naturelle. Bref, Marine au hasard de la conversation m’a dit qu’elle aimait bien lire mon blog, et je me suis rendue compte que je l’avais beaucoup délaissé ces derniers temps par l’habituel de cocktail de travail / autres projets / « à quoi bon » divers et variés. Alors voilà que je me suis assise à mon bureau pour écrire ces quelques lignes et raconter ce que j’avais vu, lu, aimé (ou non).
Pendant mes vacances je suis allée faire un stage de broderie pour apprendre à manier le crochet de Lunéville, qui permet de poser des perles, des paillettes et de beaux fils dorés. J’ai tout de suite adoré le geste répétitif, adoré la sensation du crochet qui perce l’organza, adoré voir se dessiner des motifs ultra bling. J’essaie très fort de ne pas théoriser quoi que ce soit de la broderie, pourtant je n’ai pas pu m’empêcher de constater à quel point elle ressemble à l’écriture. Un exercice de patience, de répétition, point après point, mot après mot. Un exercice d’humilité, aussi, car il faut sans cesse défaire, refaire. Quand je brode je suis dans un état mental étrange, j’ai l’impression de ne penser à rien et de penser à tout dans un même mouvement. Les pensées s’entrechoquent, comme toujours, mais je ne les attrape pas forcément. Je les laisse passer, et c’est assez grisant. Je suis tout à mes mains, tout à mon corps (c’est peut-être ce que ressentent les sportifs, mais je n’ai pas la chance d’aimer le sport donc je ne le saurai probablement jamais).
Au retour du stage, j’ai rattrapé Maestro de Bradley Cooper sur Netflix. Je n’avais pas un a priori très positif sur ce film, n’ayant pas aimé sa variation molle autour de A Star is Born (la version Cukor / Garland / Mason étant à mes yeux un chef d’œuvre inégalé), trop centrée autour du personnage masculin à mes yeux. Mais comme j’aime beaucoup Leonard Bernstein, j’ai quand même eu envie de découvrir Maestro. Outre les partis-pris esthétiques qui m’ont laissée perplexe (l’usage du noir et blanc, les travellings étranges, la seule séquence de comédie musicale qui tombe à plat…) j’étais très étonnée par son choix de ne s’intéresser presque qu’au volet intime de la vie du compositeur et chef d’orchestre. J’aurais pu être contente que le film n’efface pas le côté « grand Artiste torturé » de Bernstein, qui a fait souffrir ses proches et notamment sa femme. Mais ce n’était pas forcément une raison pour complètement occulter ce qui a rendu sa vie et sa carrière intéressante (et notamment ce tiraillement entre musique classique et culture populaire/comédie musicale, et j'en ai évidemment beaucoup voulu au film de ne pas parler de West Side Story). Bref, un biopic qui donne l’étrange sentiment de passer à côté de son sujet et m’a fait me dire qu’il fallait peut-être arrêter de se vautrer dans la vie des grands artistes torturés pour montrer autre chose, enfin. J’ai aussi revu Le parrain qui m’a touchée aux mêmes endroits qu’à l’époque où je l’ai découvert. J’avais cependant complètement oublié à quel point les personnages féminins étaient des concepts plus que des personnes. Comme de simples chevilles dans le récit qui servent à faire avancer tel ou tel arc narratif. La mère, l’épouse battue par son mari et Apollonia, l’idéal féminin muet. J’ai repensé à la série The Offer, vue récemment, qui raconte l’écriture et le tournage mouvementés du film. On y voit Coppola et Puzo écrire le film, deux hommes autour d’une piscine.
Dans mon Year of Reading de chez Shakespeare and Co, j’ai reçu la BD This Country de Navied Mahdavian, qui m’a émue aux larmes. C’est un récit autobiographique qui raconte comment l’auteur, sa femme et son chien quittent tout pour s'installer au milieu de nulle part en Idaho après avoir vécu des vies de citadin. Il explore la manière dont il apprend à vivre au rythme de la nature, à connaître les animaux, à planter des légumes, à se passer de certains conforts. Mais aussi la violence sourde de se frotter, en tant que personne racisée, à une Amérique raciste et conservatrice. J’ai eu le sentiment qu’il évitait absolument toutes les facilités de son sujet (du "retour à la nature"), qu’il avait dans son regard une poésie, un respect pour son sujet, une vraie honnêteté qui lui permettent de questionner la signification profonde du foyer. C’est venu appuyer à un endroit très sensible de mon cœur, dans cette petite alcôve au fond de moi où je range la grande question : comment vivre, comment être heureux·ses dans ce monde ? Elle vit là, avec les interrogations sans réponses. Mahdavian ne m’a pas apporté de réconfort mais une bouffée de poésie, une respiration après une longue apnée.
Comme chaque été, je suis restée chez moi en Bretagne pendant les vacances. Les gens s’en étonnent, souvent, de l'idée que l'on peut ne pas partir. Pourtant ces quelques semaines étaient pleines d’aventures. Manger un burger vegan à la librairie l’Autre Rive avant de marcher dans la forêt de Huelgoat. Chanter du Céline Dion en regardant le soleil se coucher avec mes sœurs. Faire la planche sur l’une des plages de notre enfance. Lire dans le jardin. Et plein d’autres choses qui sont si petites qu’on ne les raconte même pas, qu’on se contente de les coller sur les murs de sa maison intérieure comme les minuscules carreaux d’une mosaïque. À la fin de l’été, ces souvenirs forment une magnifique fresque, mais il faut savoir faire un ou deux pas en arrière. La BD de Mahdavian m’a fait penser à tout cela, à ma famille, à ma maison, à une fragilité, aussi, avec laquelle il faut savoir composer.
Avant la fin des vacances, j’ai lu Dîner à Douarnenez de Claude McKay (Héliotropismes, traduit par Jean-Max Guieu), un récit très court écrit par cet auteur de la Harlem Renaissance dont je ne connaissais pas du tout l’œuvre. Il y raconte l’histoire d’une rencontre dans la ville du Finistère. Je l’ai lu le dernier dimanche des vacances et la première phrase m’a beaucoup émue : « Lorsque j’ai vu Douarnenez, je suis retombé amoureux ». Il continue et décrit la baie, les bateaux, les couleurs de la Bretagne, l’expérience d’être un homme noir dans cette ville en 1925. Je me suis dit, en le refermant, que c’était probablement le premier été où je ne retournais pas dans cette ville qui était celle de mes grands-parents. Ma grand-mère est morte il y a un peu plus de deux ans. J’ai ressenti comme un vide de ne pas avoir arpenté les Plomarc’h, de ne pas avoir contemplé la « plus belle baie du monde », de ne pas être passée devant la maison à la porte bleue. Porte repeinte depuis. J’ai ressenti comme le poids d’une absence. Le temps du petit récit, j’ai eu l’impression de colmater ce vide et de remonter le temps.
Quoi de mieux qu’un petit film de Preston Sturges pour finir les vacances ? Un film de Preston Sturges avec Barbara Stanwyck ET Henry Fonda. Je n’avais jamais vu The Lady Eve (Un cœur pris au piège, je déteste vraiment ces vieux titres VF) même si je me souvenais d’avoir lu à son sujet dans Pursuits of Happiness – The Hollywood Comedy of Remarriage, l'essai de Stanley Cavell sur la comédie du remariage. J’adore le cinéma hollywoodien des années 40, Barbara Stanwyck et la screwball comedy j’ai donc été enchantée par ce film, qui m’a malgré tout semblé plus sombre que d’autres du même genre. Bien que pourvu de l’habituelle happy ending, c’est une fable assez cruelle sur l’amour, les classes sociales (plus grave par exemple que le Holiday de George Cukor, un de mes films favoris) et sur les standards impossibles auxquels les femmes doivent se mesurer (être de bonne famille, riche, "vertueuse",...). On y retrouve une de mes dynamiques préférées du cinéma de l’époque : une femme brillante et vive tombe amoureuse d’un homme un peu mou agité par une passion étrange (ici, les serpents). Il y a quelque chose dans ces dialogues rythmés et ces situations décalées qui m’apporte vraiment une joie profonde.
Et maintenant, back to work !
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La maison aux sortilèges, Emilia Hart
Rentrée littéraire 2023 & Coup de cœur 🖤
« Sorcière. Le mot glissait entre les lèvres tel un serpent, collait sur la langue à la façon du goudron noir et épais. Nous ne nous étions jamais envisagées de la sorte, ma mère et moi. Car ce mot avait été inventé par les hommes, ce mot qui apporte du pouvoir à ceux qui le prononcent plutôt qu’à celles qu’il désigne. Un mot qui construit des potences et des bûchers, qui transforme des femmes bien vivantes en cadavres. »
En 2019, Kate vient de fuir Londres et son petit-ami violent pour s’installer dans un cottage délabré dont elle a hérité. En 1942 alors que la Seconde Guerre mondiale fait rage, Violet, étouffée par les conventions sociales, vit avec un père qui ne songe qu’à la marier et dans le souvenir d’une mère qu’elle n’a jamais connue. En 1619, Altha est accusée de sorcellerie par ses voisins, parce qu’elle a le malheur de vivre seule et de connaître le secret des plantes médicinales…
J’ai ADORÉ ce roman ! Avec La maison aux sortilèges, Emilia Hart s’impose parmi les nouvelles voix du roman historique anglais. D’autant plus qu’il s’agit d’un premier roman, et très convainquant avec ça (même si, j’avoue, j’ai parfois senti une ou deux tournures légèrement bancales). J’ai tout aimé dans cette histoire : les personnages, les thèmes, le style, tout m’a transportée immédiatement. J’ai refermé La maison aux sortilèges avec la même sensation que lorsque j’ai refermé Les Quatre filles du Docteur March, ou lorsque je suis sortie de la salle de ciné après Barbie : en me disant que c’est vraiment bien d’être une femme, et que vive la sororité. Sur plusieurs siècles, on est invités à suivre les destins de trois femmes, trois générations, toutes liées par leur amour de la nature et leur résilience, avec un soupçon de sorcellerie ! Un très très bon roman, hyper passionnant et juste parfait pour l’automne.
Sortie le 28/09/2023
16/09/2023 - 24/09/2023
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Les Amours contre nature 🧡
Découvrez en exclusivité les 30 premières pages du roman de Taram Boyle ! Laissez vous tenter gratuitement par «Les Amours contre nature» et pénétrez dans l’univers secret d’Abad !
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L'invité au Goncourt
Rentrée littéraire 2024, Laurence Kiehl et Pascal Ashuza publient L'invité du Goncourt, qui raconte la lutte, la nature et le dépassement personnel au Congo.
Laurence Kiehl & Pascal Ashuza Rentrée littéraire 2024 Lutte, nature et dépassement personnel dans le Congo moderne Roman à quatre mains, L’invité du Goncourt de Laurence Kiehl et Pascal Ashuza retentit du mélange entre la France et le Congo en racontant l’histoire d’un homme et sa construction d’écrivain. Quatre livres dans la dernière sélection du Goncourt ! Et, lui, le prosateur africain,…
#Afrique#Art africain#Art ancestral#Billet littéraire#Bric à brac de culture#Chronique littéraire#Chronique livre#Chroniques littéraires#Culture#Littérature contemporaine#littérature française#Littérature francaise#Litterature contemporaine#Nature#Paris#Prix#Prix Goncourt#Rentrée littéraire#roman
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Partageons mon rendez-vous lectures #32-2024 & critiques
Voici mes critiques littéraires sur Livres à profusion. Julien Dufresne-Lamy, Deux mois chez Andrea Deux mois chez Andrea de Julien Dufresne-Lamy – Editions Nathan En lecture, Soeurs de Bernard Minier Soeurs de Bernard Minier – Editions Pocket Présentation de l’éditeur Pauvres âmes déchues. Il a fallu que je vous tue… Mai 1993. Deux sœurs, Alice, 20 ans et Ambre, 21 ans, sont retrouvées mortes…
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https://www.lesoir.be/531753/article/2023-08-17/les-dessous-de-la-rentree-litteraire
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