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#Sous nos yeux
plazamayorcompany · 3 months
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Bande Originale du Documentaire SOUS NOS YEUX
Documentaire SOUS NOS YEUX. Un film de Stephane Miquel Musique de Maximilien Mathevon 4 juin à 22h50 – France 3 Television D Day 80s – Celebration Label Plaza Mayor Company Ltd During the Second World War, Normand people filmed their daily lives against a backdrop of mobilization, war, occupation and liberation. These images are a moving testimony of the life of a country during these…
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Ces milliards juste sous nos yeux qui pourraient servir à combattre le changement climatique.
Où trouver l’argent pour la lutte contre le changement climatique ? Beaucoup s’en inquiètent, et à raison alors que la facture s’alourdit toujours plus. En signant l’accord de Paris, les pays les plus riches du monde ont réaffirmé leur engagement à mobiliser au moins 100 milliards de dollars chaque année afin d’aider les pays en développement à s’adapter au changement climatique, à investir dans…
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emiliemaria · 7 months
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#faut que je parle d'un truc que je trouve ouf là mais ptdrr💀 littéralement je sais pas à qui en parler#mais c'est une partie du lore du fandom de str*y k*ds qui s'écrit sous nos yeux#y'a une autrice qui écrit du rpf sur ao3 qui a écrit une fic sur le ship le + populaire du fandom#et sa fic a un peu blow up genre elle a fait des stats de malade#à tel point que j'ai vu plein de fanart inspirés de la fic etc bref#y'a qques semaines je vois passer un tweet de l'autrice qui ditqu'elle va sortir l'histoire en livre. carrément elle a sorti des préco#SAUF que la go elle a commissioné un-e artiste pour la couverture#et malgré le fait qu'elle disait qu'elle avait changé le titre et les prénoms des persos pour éviter tt pb ensuite#sur la couv du livre c'est LITTÉRALEMENT eux genre. du coup les gens lui ont attrapé la veste en disant qu'elle devrait take down les préco#tant qu'elle avait pas modifié completement la couverture. elle a fait un loooong poste en mode ~apologies~ en disant que bien que#l'histoire est la mm que sa fic elle va bloquer l'acces à la fic et sortir une autre couv et aussi changer la nationalité des persos#et là retournement de situation je vois quoi aujourd'hui ? un de ses tweets passer où elle est en mode 'voilà la nouvelle couverture les-#les personnages n'ont plus rien à voir avec machin et machin. + l'histoire que je vais publier n'a absolument rien à voir avec la fic.'#alors que. de base. elle a market son truc en mode 'sortie de ma fic en physique qui sera intitulée autrement pour éviter les pb'#à côté de ça elle a aussi supprimer tous ses autres tweet mentionnant la fuc en question et là elle est dans les mentions des gens en mode#'c'est faux c'est pas du tout ma fuc c'est une autre histoire' je vous jure je crois le mieux c'est qu'elle publie pas du tout ptdrr elle#est trop chelou💀💀💀#je pense elle a vraiiiment pas prit en compte toutes les 'retombées' suite à la publication de sa fic en physique#genre elle a mentionné d'autres exemples de rpf publiées en fic ensuite pour se défendre un peu#mais idk là c'est différent elle s'y prend trop mal malheureusement :/#genre jsais pas au pire elle aurait pu proposer des versions physiques mais 'homemade' au lieu de littéralement trouver un éditeur#et de se lancer dans l'aventure à l'aveuglette😭#genre jsais pas j'ai l'impression qu'elle a vraiiiment pas réfléchi#bref olalah désolée mais cette histoire m'obsède#publiées en LIVRE* vs avez capté
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thebusylilbee · 13 days
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"Chère Gisèle Pelicot, vous êtes entrée dans nos vies comme au tribunal d’Avignon, par la grande porte. [...] Le jour de l’ouverture du procès de vos violeurs a aussi été celui de l’officialisation de votre divorce. [Une meute] vous attend dans la salle d’audience : celle des 50 hommes qui sont jugés pour viol en réunion. Il y en aurait des dizaines d’autres qu’on n’a pas pu identifier. Vous faites face. Rien ne vous préparait à être dans cette salle d’audience. Un des accusés est arrivé en retard parce que, dit-il, il devait accompagner son fils à l’école pour la rentrée. Je me suis demandé qui avait accompagné vos petits-enfants, qui faisaient, eux aussi, leur rentrée scolaire. Je sais que vous avez pensé à eux à ce moment précis.
Réalité difficile à accepter
Vous les voyez tous pour la première fois sauf ce voisin que vous croisiez parfois dans la vie d’avant, celle qui ne reviendra jamais, celle de la maison du Vaucluse et de l’ignorance préservée. Vous les regardez. Ils regardent leurs pieds. Ils n’avaient jamais vu vos yeux, Jean, Didier, Jean-Luc, Romain, Redouan, Cédric, Grégory, Karim, Jean-Marc, Philippe, Quentin, Nicolas, Vincent, Patrick, Paul et les autres… On ploie sous la longueur de la liste et la banalité des profils. Les trois quarts d’entre eux ne reconnaissent pas les viols, comme tous ceux qui font les gros titres de l’actualité, les PPDA, Nicolas Hulot, Salim Berrada, Gérard Miller, Olivier Duhamel, Benoît Jacquot, Jacques Doillon, Gérard Depardieu…
Leurs arguments sont toujours les mêmes. Ils font tourner l’infect disque rayé du mensonge complaisant. Ils n’ont pas compris ce qu’ils faisaient. Ils sont sûrs d’être, eux aussi, des types bien, pas des monstres, même quand on leur montre les vidéos des crimes. Ils sont pompier, journaliste, étudiant, chauffeur routier, gardien de prison, infirmier, retraité, conseiller municipal, nos amis, nos amants, nos pères, nos frères. Une réalité difficile à accepter.
Un seul s’est adressé à vous pour vous présenter des excuses. Leur défense est un échantillon chimiquement pur de la violence patriarcale et des masques derrière lesquels elle s’abrite pour prospérer. « Le patriarcat est dans la maison ce que le fascisme est dans le monde », écrivait Virginia Woolf dans Trois guinées (1938).
Certains évoquent le poncif éculé de la pulsion, d’autres la frustration sexuelle due à l’absence prolongée d’une compagne officielle. Il y a celui qui trouve « bizarre » d’avoir fait ça. On trouve aussi des traces de « libertinage incompris ». Il y a celui qui ose l’ahurissant « viol involontaire ».
« Consentement par délégation »
Puisque vous étiez comateuse, il est difficile de prétendre que vous étiez partante. Difficile, mais quelques-uns tentent quand même le « j’ai pu croire qu’elle faisait semblant de dormir ». Les plus audacieux essayent le « consentement par délégation » ; le mari était d’accord, « il fait ce qu’il veut avec sa femme ». Une femme est soumise à son compagnon. L’ordre immémorial de la hiérarchie masculine est respecté.
Ce qui est certain, c’est qu’ils ont tous bandé à l’idée de pénétrer un corps inerte. Le viol et l’ordinaire de la sexualité semblent avoir beaucoup de points communs dans leur esprit. Ils ont bien le droit. Ils ont le pouvoir de le faire. Ils n’allaient pas passer à côté d’un viol gratuit près de chez eux. Ils ont été biberonnés à la haine des femmes, au mépris qui s’excite de l’impuissance de l’autre. Le sexisme féroce transpire de leur discours. La pornographie violente dont certains collectionnaient les images les plus répugnantes y est sans doute pour quelque chose. La domination absolue les a fait jouir. Ils ne voient pas le problème. Même au tribunal. Même devant vous.
Ils font ce que font la plupart des hommes accusés : ils se victimisent et rajoutent une couche de mépris sur celle qu’ils ont déjà humiliée. Ils sont tombés dans un traquenard. On les a piégés. Vous êtes restée là, à les écouter sans ciller, droite sur le ring. Vous décrivez désormais votre vie comme un combat de boxe. Le combat est déloyal. L’adversaire a les armes du terrorisme patriarcal. Que vous soyez à terre ou debout, cassée ou le poing levé, votre droiture fait craqueler la carapace d’impunité qui les a longtemps protégés.
Ce n’est pas seulement vous, Gisèle, qu’ils ont traitée comme une chose. Ils nous disent, à toutes, notre insignifiance. Votre force nous rend la nôtre. Merci pour ce cadeau immense.
Hélène Devynck, journaliste et autrice d’Impunité, (Seuil, 2022)"
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hedgehog-moss · 1 year
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do you have any recommendations for favorite french-language poetry? esp written by women?
Yes, sure! We might not have the same tastes (I like nature poetry mostly, and good old lavish alexandrine verse—I find the predictability of it very soothing) but here are excerpts of poems by 13 French-language poétesses :)
(I wanted to add a few men at the end but I spent too much time on the women, and the French male poets I enjoy are very well-known ones anyway, e.g. Hugo, Mallarmé, Prévert, Aragon... also André Breton's surrealist poetry)
• Sabine Amable Voïart, known as Amable Tastu (1798-1885)
D’où vient que l’âme humaine est ainsi disposée, Que jamais ses regards troublés et mécontens N’ont pu s’accoutumer à la marche du temps? Sur l’éternel chemin, chaque borne posée Nous attriste. D’où vient? je ne sais; mais toujours Le vertige nous prend à voir couler nos jours: 
Si vous reparcourez l’enclos où votre enfance Avez-vous souvenir, à l’âge où tout enchante, D’une voix qui vous plut, voix timide et touchante, […] Que, plus tard, cette voix résonne à votre oreille, De vos rêves déçus vous raillez la merveille, Vous prenant en pitié d’avoir si mal jugé… Elle est la même encor; mais vous avez changé!
• Louise-Victorine Ackermann (1813-1890)
(A la comète de 1861) […] Ah ! quand tu reviendras, peut-être de la terre L'homme aura disparu. Du fond de ce séjour Si son œil ne doit pas contempler ton retour, Si ce globe épuisé s'est éteint solitaire, Dans l'espace infini poursuivant ton chemin, Du moins jette au passage, astre errant et rapide, Un regard de pitié sur le théâtre vide De tant de maux soufferts et du labeur humain.
• Marie Dauguet (1860-1942)
Mon coeur est né sauvage et seul comme un merle, Que berça la chanson du vent, subtil orchestre, Ivre des noirs myrtils dont la forêt s'emperle, Grisé d'odeur de source et d'haleine sylvestre. […]
Et d'abord très souvent j'étouffe dans moi-même, Tout m'y semble étriqué, trop étroit et mesquin, Et je fuis l'infini pour l'infini que j'aime, Parmi le ciel, les eaux, les circuits des chemins.
• Alice de Chambrier (1861-1882) (she is Swiss)
J’ai vu comme l’on voit quelquefois dans un rêve, Une immense Cité près d’une immense grève, Avec des dômes d’or et des palais géants, Des temples incrustés de mille diamants […]
Plus tard j’ai repassé devant cette cité, Et voulant la revoir, je m’y suis arrêtée; Mais à peine mes pas ont foulé sa poussière Que devant mes regards elle s’est tout entière Écroulée—et n’est plus qu’une ruine immense Dont le cri des Vautours trouble seul le silence.
• Lucie Delarue-Mardrus (1868-1949)
1. Humanité sans force, endurante moitié Du monde, ô camarade éternelle, ô moi-même ! Femme, femme, qui donc te dira que je t’aime D’un cœur si gros d’amour et si lourd de pitié ?
2. J’aime, en quelque lieu que ce soit, L’heure où l’existence, pour moi, Redevient nocturne et muette.
L’heure sans lois et sans humains, Sans hiers et sans lendemains, Où je ne suis plus que poète.
La seule heure d’esprit total, Celle où, jusqu’oublier mon mal Je sens se fermer toute plaie,
Car je ne fus moi-même, vraie, Car je ne fus ce que suis, — Passionnément — que les nuits.
• Anna de Noailles (1876-1933)
Nature au cœur profond sur qui les cieux reposent, Nul n’aura comme moi si chaudement aimé La lumière des jours et la douceur des choses, L’eau luisante et la terre où la vie a germé.
La forêt, les étangs et les plaines fécondes Ont plus touché mes yeux que les regards humains, Je me suis appuyée à la beauté du monde Et j’ai tenu l’odeur des saisons dans mes mains.
• Renée Vivien (1877-1911) (English, mainly wrote in French)
Dans l’azur de l’avril et dans l’air de l’automne, Les arbres ont un charme inquiet et mouvant. Le peuplier se ploie et se tord sous le vent, Pareil aux corps de femme où le désir frissonne.
[…] Vêtu de clair de lune et de reflets d’argent, Le bouleau virginal à l’ivoire changeant Projette avec pudeur ses blancheurs incertaines. Les tilleuls ont l’odeur des âpres cheveux bruns, Et des acacias aux verdures lointaines Tombe divinement la neige des parfums.
• Valentine Penrose (1898-1978)
Notre Père qui êtes aux cieux des doux matins bercés aux fleurs des laitues bleues, […] que votre nom soit sanctifié ! O Brume d’or dans les vergers, que votre volonté soit faite ! Sur la Terre comme au Ciel ; sur la terre élançant ses arbres au soleil, sur les labours luisants chevauchés de noyers, sur le sol des jardins de chaleur tout vrillés […]. Donnez-nous aujourd’hui notre Pain quotidien. Dans la fraîche cuisine où bourdonne une guêpe, où les fourmis montent leur noir petit chemin […] Et pardonnez-nous nos offenses… […]
• Louise de Vilmorin (1902-1969)
Pois de senteur en ma demeure Et sur mon cœur poids de cent heures
Je t’enlacerai, tu t’en lasseras
Étonnamment monotone et lasse, Est ton âme en mon automne, hélas !
• Andrée Chedid (1920-2011)
Échappant à l'enclume du temps L'Univers sème ses formes Véhicule ses songes S'invente des tumultes
[…] Enserrée dans son globe Empoignant son noyau La Terre emporte l'histoire Vers son immense dérive.
• Anne Perrier (1922-2017) (also Swiss)
1. Ô rompre les amarres Partir partir Je ne suis pas de ceux qui restent La maison le jardin tant aimés Ne sont jamais derrière mais devant Dans la splendide brume Inconnue
2. Lorsque la mort viendra Je voudrais que ce soit comme aujourd'hui Un grand soir droit laiteux et immobile Et surtout je voudrais Que tout se tienne bien tranquille Pour que j'entende Une dernière fois respirer cette terre Pendant que doucement s'écarteront de moi Les mains aimées Qui m'attachent au monde
• Marie-Claire Bancquart (1932-2019)
1. Un tremble c'est le nom du peuplier blanc : luisance furtive.
Éclair des feuilles leur vie scintille
instant après instant elles chuchotent que nous avons aussi des moments miroitants minuscules, étincelantes traces de nous sur le monde. 2. Je suis l’encolure d’un pays vêtu de toile et d’eau, longtemps ténébreux, maintenant étalé sur la nuit, croisé une fois pour toutes par le crépuscule, et qui entend les soleils célébrer leur courbe.
Je suis son oreille, et, dans son oreille, ce qui, bruissant, permet le bruit.
[…] Mais suis-je enclave, ou bien ce pays serait le creux nécessaire au violon, l’autour-de-moi facilitant mémoire?
• Hélène Dorion (1958 - ) (she's from Québec)
Autour de moi les notes lumineuses d'une feuille venue jusqu'à la branche pour remuer avec le souffle danse et boit l'eau qui la sauve au matin quand recommence son chemin vers le soir
et je marche aussi d'un pas qui repose dans l'infini j'écoute le monde qui bruit à travers les arbres seuls comme des êtres occupés à devenir leur forme singulière
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rageauventre · 6 days
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10 CHOSES QUE JE DETESTE SUR LES FORUMS. Part 01.
les avis longs comme une baguette de pain sous une fiche alors qu'elle est a moitié rempli, ou parce-que c'est soit l'amie, soit un avatar de folie, soit un pseudo de folie, soit un caractère de folie. Mais il n'y a encore ni histoire, ni réellement de fond de matière. Et parfois ça arrive sur des fiches presque vide. En plus saucer quelqu'un comme ça, je souffle fort.
Les forums avec des designs en petits caractères. Allô ? Revoyez vos normes, on a mal aux yeux !
Les demandes de liens a tout va juste pour du smut ou alors sans réel fond de base rp. "Tiens, nos persos ont vu le même arbre, on les fait potes ?" Bah non ?
Les demandes et établissements de liens pour strictement rien faire derrière ou abandonner le rp au bout de deux réponses. Bah oui on sait tous que brainstorm un lien ça ne demande pas de prendre du temps hein.
Les fétichistes des fcs.
Les fétichistes du smut.
Les relations toxiques entre les personnages type dark romance avec des relation hyper anti-féministes mais les joueurs.euses derrière l'écran se disent féministes. Lol, t'aimes que ton personnage se fassent traiter comme de la merde avec des actes immorales (séquestration, violence et j'en passe) mais t'es féministe. Alala la romantisation...
Le manque de recherche. Et ça va pour tout : utilisation/vendre de drogue, alcoolisme, maladie etc.
Les créas(teurs/trices) impatients. Vous êtes chiants.
Cette communauté qui essaie pas de se remettre un peu en question. Je ne prône pas la perfection sur ma personne, je suis loin de l'être (très loin), mais vraiment là depuis quelques années c'est de pire en pire.
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empiredesimparte · 4 months
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Live broadcast of ‘Le Sacre de Napoléon V’ on the national channel Francesim 2, hosted by Stéphane Bernard
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(Stéphane Bernard) The Emperor solemnly hands over the regalia and all honors to the Church, symbolized by the Grand Chaplain Mgr. Morlot, so that they may receive the sacraments necessary for the anointing. It is at this moment that the Alleluia will resound. A gesture of profound symbolism unfolds before our eyes, dear viewers.
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(Pope) Do you profess, our dear Son, and promise before God and the angels to observe the law, to administer justice to your subjects, to maintain peace in the Church of God with the help of His grace, in the manner that you deem most fitting…
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(Pope) … Based on the advice of your faithful counselors, and to ensure that the Pontiffs of the Church enjoy the respect and honors due to them according to the holy canons? (Napoléon V) Profiteor
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⚜ Le Sacre de Napoléon V | N°10 | Francesim, Paris, 28 Thermidor An 230
The Emperor of the French, Napoleon V, makes his profession of faith before Pope Gregorius XIX. It was broadcast live on television by Stéphane Bernard, the famous journalist for the crowned heads in Francesim.
Beginning ▬ Previous ▬ Next
⚜ Traduction française
(Stéphane Bernard) L'Empereur remet solennellement les regalia et tous les honneurs à l'Église, symbolisée par le Grand Aumônier, afin qu'ils reçoivent les sacrements nécessaires à l'onction. C'est à ce moment que retentira l'Alléluia. Un geste d'une profonde symbolique se déroule sous nos yeux, chers téléspectateurs.
(Pope) Professez-vous, notre cher Fils, et promettez-vous devant Dieu et les anges, de faire observer la loi, de rendre la justice à vos sujets, de maintenir la paix dans l'Eglise de Dieu avec le secours de sa grâce, de la manière que vous jugerez la plus convenable....
(Pope) ... D'après l'avis de vos fidèles conseillers, et de veiller à ce que les Pontifes de l'Eglise jouissent du respect et des honneurs qui leur sont dus suivant les saints canons ?
(Napoléon V) Profiteor
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sh0esuke · 3 months
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" Wicked Obsession "
𝗠𝗲𝘁 𝗲𝗻 𝘀𝗰𝗲̀𝗻𝗲 : Jason Todd / Red Hood
𝗥𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲́ : Son visage me hantait nuit et jour, et en vue de la force avec laquelle il occupait mes pensées, j'étais persuadée que ça allait causer ma perte.
𝗔𝘃𝗲𝗿𝘁𝗶𝘀𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 : tentative d'enlèvement.
ENG : PLEASE DO NOT STEAL MY WORKS. If you want to translate it, ask me first then we can talk about it. If you want to find me on Wattpad, my account is in my bio, this is the ONLY ONE i have. FR : MERCI DE NE PAS VOLER MES OS. Si vous avez envie de les traduire, merci de me demander la permission avant. Si vous voulez me retrouver sur Wattpad, j'ai un lien dans ma bio, c'est mon SEUL compte.
𝙽𝚘𝚖𝚋𝚛𝚎 𝚍𝚎 𝚖𝚘𝚝𝚜 : 𝟕,𝟓𝟓𝟒.
Commentaires, likes et reblogues super appréciés. Tout type de soutien l'est, merci beaucoup !! <33
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Victor Zsasz.. Ça n'était pas rare que l'on entende parler de lui. Il était plutôt connu, non pas parce que c'était un criminel incarcéré à Arkham, mais plutôt parce qu'il était si particulier, si tordu, que parfois la simple énonciation de son prénom suffisait à nous faire oublier l'existence de bien pire criminels. Il avait récemment fait parler de lui après une énième évasion ⸺d'autres détenus tels que Poison Ivy et Double Face aussi, mais c'était la sienne qui avait retenu mon attention. Je n'avais pas pu résister. Quelques jours plus tard, je m'étais penchée sur son cas. Les psychopathes n'étaient habituellement pas ma came, mais après avoir vu une photo de lui sur les chaînes de télévision de Gotham, son visage m'avait hanté jusque dans mes songes. J'avais fini par céder, rongée par la curiosité; j'avais commencé à faire des recherches sur lui.
Victor Zsasz n'était ni créature ni monstre, c'était un humain comme moi ou l'étudiant assis à l'opposé de la pièce. Il était différent du Joker ou de Solomon Grundy. Il n'avait même rien à envier à Mister Pig. Ni clown, ni mutant, ni défiguré par de l'acide, il avait une couleur de peau claire et hormis un manque de pilosité sur l'entièreté de son corps, il paraissait banal. C'était ce que j'avais pensé au début.
Plus j'avais recherché des articles à son propos et puis je m'étais enfoncée dans ce puits sans fond.
Il apparaissait toujours de manière similaire : le corps à moitié nu, ou vêtu de son uniforme d'Arkham. Ses paupières ne se fermaient jamais. Il avait toujours les yeux grand ouverts, lui conférant l'apparence d'un véritable malade mental. C'était dérangeant. Il fixait les caméras d'une intensité saisissante, comme si il voyait au travers, comme si il regardait directement son public dans les yeux. La première fois que nos regards s'étaient 'croisés' j'avais finie bouche bée. Cependant, la chose qui ressortait le plus à mes yeux, était le nombre de cicatrices qui parsemaient son corps.
Je ne savais pas jusqu'où elles s'en allaient, mais selon Victor Zsasz lui-même, il comptait à l'aide de ses marques le nombre de victimes dont il avait ôté la vie. Ses cicatrices se composaient de quatre traits puis d'un cinquième les barrant à la verticale.
Sa peau en était recouverte.
Du torse, des bras, jusqu'au crâne.
Partout, il en avait partout.
Depuis son énième incarcération, j'avais ressenti le besoin ardent de me renseigner. Comment un tel monstre pouvait-il vivre à Gotham ? Comment procédait-il ? Et pourquoi diable Batman le laissait-il vivre ici au lieu de l'envoyer croupir six pieds sous terre ? C'était de la pure folie !
Je ne ressentais aucune once d'admiration, cette obsession était plutôt le résultat de ma peur et curiosité combinée. Il n'était pas impossible que nos chemins se croisent à l'avenir ⸺les vilains et civils c'était une grande histoire d'amour dans notre ville⸺ et.. je n'en savais rien. Je voulais juste savoir à quoi j'avais à faire.
Je savais que si je croisais la route du Joker, il me suffirait de me faire petite ⸺trop pris par l'idée d'attirer l'attention de Batman il s'en irait⸺ ainsi je pourrais me mettre à courir aussi vite que possible. Si je croisais Poison Ivy il me suffirait de lui confesser que j'avais des orchidées à la maison et que j'en prenais très grand soin ⸺mensonge de moitié : elles étaient en plastique, pour Double Face ne surtout pas lui adresser la parole, ainsi de suite. Mais Victor Zsasz, alors..? Me traquerait-il ? Où m'emmènerait-il ? C'était terrifiant !
Ce fut ce qui me retint ici.
Il avait été quatorze heure et demie lorsque je m'étais installée à ma bibliothèque universitaire. J'avais ouvert mon ordinateur, branché mon casque pour écouter un peu de musique puis fatalement, je m'étais mise à faire mes devoirs. J'avais rattrapé quelques cours, corrigé des feuilles volantes dont j'avais oublié le rôle, stabiloté des éléments essentiels comportant dates et définitions, ainsi de suite. Puis, lorsque l'ennui avait frappé à ma porte, mes pensées s'étaient faites curieuses. À ce moment là, j'avais été presque avachie contre la paume de ma main, des morceaux de papiers et des crayons éparpillés partout sur la grande table rectangulaire.
J'avais recommencé mes recherches sur Victor Zsasz.
Une vingtaine de fenêtres ouvertes sur mon site de recherche et plus d'une dizaine d'interviews visionnées plus tard, je n'avais toujours pas remarqué que le ciel était à présent d'un noir opaque.
Mes cours étaient recouverts de notes; des questions, des réflexions et surtout informations à son propos. Tout ce qui aurait pu m'en apprendre plus sur ce psychopathe. J'en avais un peu partout, mais principalement dans mon esprit. Ce qui y restait imprimé en grand était surtout son regard. Il continuait de me poursuivre. Je ne pouvais pas lui échapper même en restant éveillée et, à vrai dire, ça n'était pas en regardant des reportages sur lui ou en le voyant se faire arrêter sur vidéo que cela allait m'aider... J'avais besoin de le fuir.
Cette réflexion m'ouvrit les yeux.
Immédiatement, je fermai mon ordinateur, je laissai l'écran s'éteindre, soudain frappée par l'envie de bailler. Je me laissai aller, rangeant au même moment mes affaires. Je me dépêchais.
Je ne le remarquais qu'en cet instant ; il était terriblement tard. Presque vingt et une heure... Dans d'autres ville ce détail serait paru futile mais pas ici, pas à Gotham. Mes yeux s'étaient écarquillés dès l'instant où je m'en étais rendue compte. Juste après, j'avais senti mon portable vibrer sur la table.
Je m'arrêtai dans ma tâche pour m'en saisir.
« Tu rentres ? » m'avait-on écrit.
C'était Jason. La sécheresse présente dans son message ne me choqua pas. Je lui répondis de manière similaire.
« Oui. »
« T'es à la maison ? » insistai-je.
« Ouais. »
« D'accord. »
Trois petits points se mirent à tressaillir de son côté, il tapait sa réponse. Je restais assise sur le bord de la chaise, mes coudes posés sur la table avec mon portable en mains. Je dévisageai l'écran avec attention. Ravie n'aurait pas été le mot adapté pour qualifier ce que je ressentais, je n'étais pas ravie de parler avec lui, je n'étais pas ravie de lui rendre des comptes, pour autant, je n'étais pas ravie d'être fâchée contre lui.
Pas un seul instant l'idée d'éteindre mon portable ne me passa par la tête. J'attendis qu'il me parle. Même si ça avait pris plus longtemps que prévu, j'avais patienté calmement en m'étant occupée avec nos précédents messages.
« Je viens te chercher ? »
Me mordant l'intérieur de la joue, j'hésitai un moment. Je tapai, finalement :
« Je me débrouille. »
Habituellement j'aurais accepté. Ça n'était pas rare qu'il se charge de me raccompagner, surtout en vue d'où nous habitions. Jason venait souvent me chercher en moto, il nous faisait faire le tour de la ville, acheter de quoi manger dans un petit restaurant familial, puis manger dans un parc ou à la maison. Sauf que là, j'étais dans un tel esprit de contradiction que la simple idée d'accepter me semblait folle. À mes yeux, ça signifiait que je m'excusais, je le refusais, c'était purement inconcevable.
J'étais consciente que je jouais à un jeu dangereux, aveuglée par ma rancœur, je n'en fis rien.
Abandonnant mon portable et commençant à ranger mes affaires, j'ignorai le vacarme que cela provoquait. Mes feuilles se froissèrent, mon casque se tordit dans mon sac et mon ordinateur se cogna contre le fessier de ma chaise dans sa chute ⸺puisque je m'étais levée entre temps. Il ne restait pas grand chose à faire après ça. Peut-être vérifier que je n'avais rien oublié et enfiler ma veste en cuir. L'ambiance de la bibliothèque était agréable, rester ici quelques minutes de plus ne m'aurait pas déplu. Je n'étais pas particulièrement charmée par ce qui allait suivre. Presser le pas dans la rue en pleine nuit et vérifier chaque coin de rue n'était pas mon passe-temps favoris.. Je me réconfortais avec la promesse de faire plus attention la prochaine fois, et aussi avec la pensée que dans quelques heures j'aurais enfin rejoint mon lit.
Ma carte d'étudiante m'accompagnait dans ma sortie, comme d'habitude; je l'avais utilisé sur la petite porte électronique. Celle-ci s'ouvrit sans mal, j'en profitai pour saluer les employés ⸺une jeune femme et un vieux monsieur⸺ avant de quitter les lieux. Je la rangeai dans ma poche et commençai à marcher en direction de chez moi.
Il y avait un centre commercial pas très loin, il devait être fermé depuis quelques minutes en vue de l'heure. De même pour les boutiques qui se trouvaient aux alentours de la bibliothèque universitaire. L'endroit était vachement désert. Hormis les lampadaires qui éclairaient mon chemin, je ne vis rien d'intéressant.
Il n'y avait pas un chat.
Malgré tout, je ne lui fis pas confiance. Ce calme plat pouvait bien me tourner autour et me susurrer des mots doux au creux de l'oreille, je m'en fichais éperdument. D'une vitesse alarmante, je marchais. Mon sac au plus près de moi, mon portable dans ma main et dans l'autre un taser, je restais sur mes gardes. Je ne l'écoutais pas, je ne m'attardais pas ici, au beau milieu de la nuit, quitte à le laisser détourner mon attention.
Mon objectif restait le même : retourner à la maison.
Sur ma route, mes pensées se mirent à divaguer, rapidement, je me mis à songer à Jason. Enfermé à la maison, il devait être fou d'inquiétude. Sachant que ce que je faisais était le sujet de notre dispute, je ne pouvais pas m'empêcher de culpabiliser. On ne se disputait pas souvent, presque jamais à vrai dire. Nous étions constamment sur la même longueur d'ondes. Mais lorsqu'il s'agissait de choses qui lui déplaisaient, Jason avait tendance à rapidement perdre son calme.
Notre confrontation remontait à une semaine, néanmoins sa fraîcheur restait indemne. C'était presque comme si nous nous étions disputés hier, voire ce matin même.
À cette pensée, je soufflai.
C'était ridicule. Non. Il était ridicule.
N'étant pas d'humeur à revivre notre altercation, je pris la décision de me concentrer sur mon trajet. J'avais retrouvé un trottoir avec sur sa droite une route. Ici j'étais plus dans un quartier résidentiel, mon université n'était plus qu'un lointain souvenir. Je jetai un coup d'œil au ciel recouvert d'étoiles, puis les buildings sur les côtés de la route. J'admirais leur structure, couleurs et les silhouettes de leur habitants lorsque j'apercevais des fenêtres illuminées de silhouettes animées. Le temps de quelques minutes, j'étais distraite, je ne pensais plus à rien.
Puis, je sentis quelqu'un m'approcher par derrière. Ça avait été soudain.
J'avais senti un frisson remonter mon échine et des bruits de pas s'intensifier. J'avais immédiatement tourné la tête, pas par panique mais plus par réflexe. J'avais resserré ma prise sur mon taser. Rien ne m'apparut, seule une ombre à quelques mètres de moi, se faufilant à l'intérieur d'une ruelle m'alarma. Ma respiration s'accélérait.
Je n'avais pas rêvé, quelqu'un me suivait.
Les mots de Jason me revinrent en tête, le nombre de fois où il m'avait promettre de faire attention, de ne jamais partir de quelque part sans le prévenir lorsqu'il faisait nuit.. Ça n'était pas la première fois que je risquais ma vie dans le noir mais ça restait toujours aussi terrifiant. J'en venais à me demander si ça avait un rapport avec mes recherches sur Victor Zsasz ⸺un agresseur habituellement ne cherchait pas à se cacher : il avait plutôt tendance à marcher derrière sa victime histoire de jouer au chasseur et à la proie⸺ Est-ce que.. Est-ce que j'étais visée..?
Non, c'était inconcevable. C'était idiot.
Je n'étais qu'une étudiante banale. Certes, je sortais avec le fils de Bruce Wayne, mais ça n'était pas l'information la plus partagée auprès des médias de Gotham. Ça n'était qu'un pur hasard, voilà tout. Il me suffirait de marcher plus vite que lui, voire de l'attaquer si il venait à trop s'approcher.
Une fois retournée, je commençai à foncer direction chez moi. J'ignorai le bruit de pas qui persistait à me suivre, pareil pour l'impression d'être épiée de haut en bas. Je me dépêchais autant que possible, mon sac encré dans ma peau et mon portable broyé contre ma paume de main. J'étais tant paniquée, l'idée d'appeler Jason à l'aide ne me traversa pas l'esprit. J'étais plus concentrée sur l'objectif de m'en sortir, je n'étais pas persuadée qu'en passant un coup de fil j'allais mourir, c'était juste que je n'y pensais pas. Mon portable n'avait aucune fonction sur le moment, outre celle de support émotionnel. Je tapai des pieds en marchant. Il avait dû comprendre que je l'avais repéré car désormais il ne se cachait plus, je le sentais non seulement plus proche mais je l'entendais aussi. Je n'osais pas considérer depuis combien de temps il m'avait suivie. La librairie universitaire ? Le quartier résidentiel ?
Je clignai des yeux d'un geste alarmé, au même moment, il se saisit de mon bras.
Mon corps fut emporté contre mon gré, ça avait été aussi violent que je l'avais imaginé. Aucune once de délicatesse, j'avais été tirée sur le côté contre une surface horriblement dure et la prise exercée sur mon bras forçait un grognement hors de mes lèvres.
Ce à quoi je ne m'étais pas attendue, en revanche, fut de sentir mes pieds se décoller du sol, enfin, je m'étais attendue à être plaquée contre un mur, mais pas à sentir le vent me frapper en plein visage et à avoir soudain froid. Mes paupières restèrent gluées sur elles-mêmes; ça ne pouvait être qu'un mauvais rêve. J'allais sûrement me réveiller dans les bras de Jason et tout irait mieux. Je l'imaginais déjà me réconforter et accompagner mon matin d'un délicieux petit-déjeuner.
C'était⸺
« Eh, eh, ça va ? »
Je rouvris les yeux.
« Tu m'entends ? Comment tu te sens ? »
La voix était tendre, robotique certes, mais d'une délicatesse perturbante. Sachant que j'étais sur le point de me faire attaquer, ça n'était pas vraiment le genre de ton auquel je m'étais attendue.. Toutefois, je comprenais rapidement la situation en ouvrant les yeux. Tout fit immédiatement sens.
« R⸺Red Hood ? »
Abasourdie, je m'accrochai à ses épaules, mon portable et taser en tombèrent par terre. Je regardai autour de nous. Il.. Je⸺ C'était plus fou que prévu.
J'avais été sauvé par un vigilante ? Moi ?
« On dirait que je suis arrivé à temps. » dit-il.
Nous étions sur le balcon d'un immeuble, pas très haut. Je n'avais aucune idée de comment il avait fait ça, la seule chose dont j'étais certaine était que le danger avait été écarté, je ne voyais plus l'homme. Il venait de me sauver. Cela suffit à faire s'emballer mon cœur.
« Merci, oh mon Dieu, merci infiniment ! »
Je le pris dans mes bras avant de me séparer de lui.
« J'avais vraiment pas envie de courir pour ma vie, vous m'avez sauvée. Vous êtes un héros ! » m'exclamai-je.
« C'était trois fois rien, t'en fais pas. »
S'abaissant, il récupéra mes affaires et me les tendit. L'écran de mon portable s'allumait au même moment. Je récupérai le tout et en profitai pour encore le remercier. Ce genre de sauvetage était une routine pour un héros comme lui, il le faisait matin et soir c'était certain, donc le remercier ne signifiait sûrement rien à ses yeux, ça devait même lui paraître un peu bête, mais j'étais incapable de me retenir. Je lui étais terriblement reconnaissance. Qui sait ce qui aurait pu m'arriver...
« C'est dangereux de traîner ici la nuit, tu le sais, non ? »
« Mhh, désolée. »
Il arqua un sourcil.
« Qu'est-ce que tu faisais ? »
« Je travaillais à la bibliothèque, j'avais des cours à rattraper et.. »
Je zieutai nerveusement mon portable. Cliquant sur un des boutons de sa droite, il se ralluma et me dévoila la photo de Jason que j'avais mise en fond d'écran ainsi que l'heure tardive. La simple vue de son sourire me réchauffa le cœur. Je relevai ensuite la tête, embarrassée. Red Hood avait dû le voir. Il ne fit aucun commentaire dessus, tant mieux.
« Pardon, je voulais vraiment pas vous importuner. C'est idiot. »
« Si j'étais pas arrivé Dieu sait ce qui aurait pu se passer. » il acquiesça. « Tu devrais pas sortir à une telle heure, ton copain te l'a jamais dit ? »
J'esquissai un rictus.
« Vous parlez comme lui.. »
Red Hood me tapota l'épaule. Toutefois, à m'y méprendre, cela ressembla plus à une caresse.
« Alors il serait peut-être temps de l'écouter. Gotham c'est pas vraiment l'endroit rêver pour se balader tard, surtout quand on est une si jolie fille. »
« Mhh, mhh, je m'en souviendrai. »
Je rangeai rapidement mes affaires dans les poches avant de mon sac et jetai un coup d'œil sur la vue que nous avions d'ici. Cela ne tarda pas à me mettre mal à l'aise. Après tout, ce balcon appartenait à quelqu'un.. C'était illégal, non ? Je ne me sentais pas très confortable à l'idée de m'attarder ici, surtout que, après un tel évènement, j'avais dix fois plus envie de rentrer chez moi. La présence d'un héros était toujours rassurante, toutefois rien n'égalait le confort de mon lit.
« Dites, euhm.. ça vous dérange de m'aider à descendre ? Il faut vraiment que je rentre. »
Je me grattai nerveusement la joue.
« Bien sûr. » répliqua Red Hood. « Tu permets que je te raccompagne ? J'aimerais pas qu'il t'arrive quelque chose en cours de route. » il renchérit.
« Si ça vous dérange pas, c'est gentil.  » souris-je.
Notre proximité ne me fut pas aussi désagréable que prévue. À le sentir passer ses bras derrière mon corps afin de me mettre en position de jeune mariée, me forçant au passage à enrouler mes bras autour de sa nuque, tout cela me sembla étrangement familier. Ça me rappelait Jason, tout simplement. Mais.. ce n'était pas que la position. C'était la manière avec laquelle Red Hood s'assurait que mon sac tienne contre moi, la manière dont il me regardait avant de se jeter dans le vide, un peu comme si.. comme si il m'avait déjà serrée dans ses bras. Était-ce parce qu'il avait l'habitude de sauver des demoiselles en détresse ? Sûrement. Toutefois, le fait que nos corps réagissent aussi bien l'un auprès de l'autre me laissait perplexe.
Je n'avais pas l'habitude de sauter dans les bras du premier garçon venu, alors pourquoi ça m'était si naturel maintenant ? Même la forme de son corps, l'épaisseur de ses biceps.. Tout ça m'était étrangement familier. Je ne le connaissais ni d'Adam ni d'Ève, c'était la première fois que je rencontrais Red Hood. L'aisance avec laquelle nous avions discuté et nous étions rapprochés laissa un goût âcre dans ma bouche. Je ne comprenais pas.
Mes yeux ne quittèrent pas son masque, pas jusqu'à ce qu'il atterrisse sur le trottoir. Red Hood m'aida à me redresser, je posai mes pieds chaussés de mocassins au sol et rapportai immédiatement mon sac à mon épaule. Quant à lui, il scannait les alentours ⸺j'imaginais qu'il était à la recherche du mystérieux inconnu.
« Vous savez.. Vous me rappelez mon copain. » avouai-je.
« Mhh ? »
Red Hood baissa la tête dans ma direction, même avec son masque recouvrant ses yeux je le sentis me dévisager.
« Il s'appelle Jason. »
« Jason ? Chic prénom. » il répéta.
Sa simple évocation suffit à me rendre embarrassée. J'apportai mes mains derrière mon dos.
« N'est-ce pas ? »
« Il sait que t'es toute seule dehors à une telle heure ton Jason ? Ça me paraît pas responsable. »
Je secouai la tête.
« C'est ma faute. »
Sans m'interrompre, Red Hood posa sa main dans le bas de mon dos. L'aisance avec laquelle il avait agi ne m'avait pas surprise au départ, encore une fois, ça m'avait semblé naturel. La manière dont il s'était approché, m'avait frôlée puis guidée dans une ruelle parut presque habituelle, pour nous, ou son métier en tant que héros ? Toutefois, j'avais rapidement repris mes esprits ⸺comment pouvait-il me toucher aussi intimement alors qu'il me savait prise ?⸺ et lui avais jeté un petit coup d'œil sévère. Le vigilante se retira sans attendre. C'était bien mieux comme ça, il était évident que quelque chose d'étrange s'était produit entre nous, mais j'avais quelqu'un. J'aimais Jason. Ça n'était pas parce que ce Red Hood m'avait sauvée que je me devais de le remercier de cette manière.
Peut-être que je m'emballais, je tirais une conclusion très rapide, je préférais tout de même mettre les choses au clair. Pas de main sur mon corps.
« Vous vous êtes disputés ? C'est pour ça que tu es sortie travailler ce soir ? »
« Ah ! Vous faites dans la thérapie maintenant les héros ? » le questionnai-je dans un rire.
« Pas spécialement. » il sourit. « C'est juste que tu dois avoir une bonne raison pour t'être mise en danger ce soir. »
La ruelle était assez étroite, nous la traversâmes sans encombre avant de voir d'autres trottoirs et une route les coupant. Sur ma gauche, j'aperçus une moto. Red Hood me guida vers elle.
« C'est débile.. »
Extirpant un casque sous le siège il me le tendit. Je l'enfilai tout en déblatérant mes problèmes à ce parfait inconnu.
« Dites, vous vous êtes déjà battus contre Victor Zsasz ? »
« Jamais. »
« Batman l'a fait une tonne de fois, non ? »
« Batman... Batman fait ce qu'il peut pour garder ces cinglés sous verrous ouais. En revanche, je vois pas le rapport entre un psychopathe et une petite étudiante comme toi. »
« Moi ? Oh rien ! » je m'exclamai. « C'est juste que je l'ai vu pour la première fois y'a quelques semaines, bien sûr j'avais entendu parler de lui, mais c'est comme Double Face, le Chapelier Fou, à un moment donné on arrête d'y penser et on laisse Nightwing ou Batman s'en charger. Ou vous, bien sûr. »
Red Hood acquiesça. De ce simple geste, il m'incitait à poursuivre, ce que je fis sans hésitation.
« Il m'a fait peur. »
« Peur ? »
« Je le regardais à travers un écran.. pourtant j'ai eu cette impression que c'était lui qui me voyait. »
Nerveusement, je me mis à triturer mes doigts, c'était un peu humiliant à confesser. Tous les vilains à Gotham faisaient peur, il n'y avait aucune honte à l'avouer, qu'ils soient gros, fins, petits, grands, ils avaient tous une sale allure qui faisaient faire des cauchemars même aux plus grands. Surtout le Joker. Mais l'avouer à quelqu'un qui combattait ces choses du matin au soir c'était une sacrée expérience.. À l'instar d'avoir dit que j'avais fait pipi au lit. J'avouais que moi, une jeune adulte, j'étais terrifiée par des malades mentaux. C'était bizarre, non ? Je n'en savais rien... C'était juste ce que je ressentais.
Face au silence de Red Hood, je conclus donc.
« Je n'en ai parlé à personne. Ni à Jason, ni à mes amis, c'est juste trop étrange. » dis-je. « Mais cette impression qu'il me connaissait et qu'il me suivait ne me lâchait pas. Je sais que le Joker est plus fou que lui mais jusqu'à maintenant je n'avais jamais croisé un tel regard. »
« Tu ne te sens pas en sécurité ? »
« Mhh ? »
« Chez toi. »
« Si je me sens menacée ? »
Il fit oui.
« Non ! Absolument pas. Vous connaissez pas mon copain, il fait au moins dix fois votre taille, c'est un vrai colosse ! » plaisantai-je.
« Un colosse, hein ? »
« Je sais que je risque rien tant qu'il est là, même si on est fâchés. » j'affirmai. « Ça n'était qu'une sensation, un truc que j'arrive toujours pas à contrôler. Je me suis dis que si je me renseignais sur lui, que je m'habituais à son visage ça m'aiderait. »
« Et ça a fonctionné ? »
J'haussai les épaules de manière évasive.
« Pas vraiment.. »
« Je parie que tu lui en as pas parlé. »
« De ? »
« De tout ça, à ton copain. »
Je lui jetai un sourire anxieux.
« Pour dire quoi ? Je vous l'ai expliqué, c'est trop étrange.. Je vais pas lui dire que le regard d'un psychopathe m'obsède, il est trop mignon pour que je l'embête avec un truc aussi idiot ! »
Red Hood se gratta la nuque. Je l'entendais peu après se racler la gorge. Il me fit rapidement signe de m'asseoir sur sa moto, je lui obéis.
« Te bile pas, je suis certain que ça va s'arranger. Ton Jason a l'air d'être un chic type vu comment tu parles de lui. »
Il me rejoignit, je passai par pur automatisme mes bras autour de sa taille, je m'accrochai à lui, le laissant faire démarrer sa moto et retirer la cale. Ma joue se colla à son dos, mes yeux se fermèrent.
Puis, dans un murmur je lui répondis :
« C'est le meilleur. »
Le guider jusqu'à chez moi fut plus facile que prévu, il n'y avait personne sur la route et Red Hood roulait relativement vite. Je me permettais de commenter, le guidant à travers les rues de Gotham, je bravais vents et tempêtes pour les pointer du doigt. Red Hood m'écouta attentivement tout le long, il n'allait pas trop vite de manière à ne pas me mettre mal à l'aise, mais je le sentais quand même se dépêcher un peu. À une telle vitesse, je pouvais non seulement me décoller de lui, mais aussi relever la tête. Le ciel ne fut pas la seule chose que je contemplais; il y avait les bâtiments autour de nous, les lampadaires tamisés, les coins d'ombres provenant de nombreuses ruelles et certains passants qui pressaient le pas.
Le trajet ne fut pas très long, je n'habitais pas loin de mon université ⸺habituellement je prenais le bus⸺, nous fûmes donc arrivés sous peu. Je signalai à Red Hood mon immeuble ⸺d'un style new-yorkais⸺ et il se garait juste devant, entre deux grosses voitures noires. Il éteignit le moteur et fit tanguer sa moto.
Il enclencha la cale, je descendis juste après. Tranquillement, je montai sur le trottoir de mon immeuble.
« Encore merci, Red Hood. »
Je m'étais retournée afin de lui parler. Deux doigts contre sa tempe, il me salua.
« Va retrouver ton copain, miss, je suis sûr qu'il se fait un sang d'encre pour toi. » il dit simplement.
« Mhh, vous avez raison. »
Cet au revoir était assez déprimant, mais la nuit ne faisait que débuter, Red Hood devait avoir tant d'autres personnes à sauver.. L'idée de le monopoliser en dépit de la détresse d'autrui me déplus. Je me contentais donc de cette maigre interaction. Son casque entre mes mains, je le lui tendis finalement. Red Hood le récupéra accompagné d'un hochement de tête.
« Je vais vous laisser. Prenez soin de vous. »
« Je te retourne le conseil. » il me taquina.
« C'est promis. » souris-je.
Il me fit un petit signe de la tête désignant mon immeuble, je comprenais sans mal qu'il voulait me voir rentrer avant de s'en aller.
Ne désirant pas lui faire perdre plus de temps, je m'en allai rapidement grimper les escaliers de mon chez moi. C'était déjà gentil de sa part d'attendre.. Mes doigts se tenaient contre la vieille rambarde métallique. Elle tremblait sous ma prise, sans parler de la peinture noire dessus qui s'écaillait. Je tapai ensuite le code d'entrée menant au hall et me frayai un chemin à l'intérieur. J'avais agi par pure habitude. J'en profitai pour jeter un coup d'œil aux boîtes aux lettres, et me retourner, désirant apercevoir Red Hood.
Je le vis de justesse, il avait redémarré sa moto et s'en allait sous mes yeux. Il ne me remarquait pas ⸺il devait penser que je ne m'étais pas retournée⸺. Mon regard restait rivé sur lui. J'attendis qu'il ait entièrement disparu.
Puis, finalement, je me tournai.
Rapprochant la lanière de mon sac sur mon épaule, je poussai celui-ci contre ma hanche. Avec mon ordinateur, mon casque, et le reste de mes affaires dedans, il se faisait lourd; surtout que je ne le portais que d'un côté.. Je le transportais avec moi depuis ce matin, j'étais en train d'atteindre ma limite. J'avais hâte de m'en débarrasser. N'ayant aucun ascenseur disponible, je fus contrainte d'emprunter un second escalier. Heureusement pour moi, je n'habitais qu'au deuxième étage. Guidée par une dernière goutte de volonté, je me mis en route. J'avais déjà la chance d'avoir été déposée ici, je m'estimais heureuse de ne pas avoir eu à prendre les transports ou marcher à pieds de la bibliothèque universitaire jusqu'ici.
Les lumières automatiques m'accompagnèrent dans ma montée. Avec pour seuls bruits, ceux que je faisais en marchant et en respirant. La cage d'escalier était, sans surprise, vide, je n'entendais rien provenant de chez les voisins, rien depuis l'extérieur. Le changement d'ambiance était radical.
Passée la porte d'entrée de mon chez moi, je fus immédiatement accueillie par un profond silence. Mon sac de cours restait contre mon épaule, ma main libre, elle, sur la poignée. Là, bêtement figée sur le palier, j'observai avec curiosité l'intérieur de l'appartement, silencieux au possible et aussi plongé dans l'obscurité, avec comme seule source de lumière les baies vitrées au fond du salon sur la gauche. Pas de lumière dans la cuisine, ni dans le couloir menant aux deux dernières pièces, rien, l'endroit était désert. L'appartement était plongé dans un état de mutisme angoissant, j'en eus presque l'envie de faire demi-tour.
Habituellement, Jason était scotché à son ordinateur auprès des fenêtres, ou alors il regardait la télévision, voire il parfumait toute la maison à l'aide de ses talents culinaires. Habituellement, Jason m'attendait.
Je fermai la porte d'entrée. Faisant mon entrée dans le salon, j'abandonnai mon sac au sol et me séparai de mes souliers. Je me saisis de mes mocassins et cherchai une petite place dans la commode juste à côté, nous n'avions pas une tonne de chaussures mais le meuble restait étroit. Je parvins à les ranger une fois les vieux chaussons de Jason pliés et écrasés. Je fermai ensuite le placard, me retournai et retirai ma veste. Ce fut tranquillement que j'avais commencé à enlever mon surplus de vêtements, j'évitais de faire trop de bruit. Le calme instauré me forçait à faire attention. Il était étrangement réconfortant. Ou alors j'étais peut-être juste épuisée, ça devait aller ensemble, le trajet m'avait davantage fatiguée, mon lit me manquait terriblement.
Je ne tardai pas à faire volte-face, un bruit m'avait surprise. Une porte s'était close.
Une silhouette naquit depuis la pénombre du couloir, une imposante et familière silhouette. Une voix s'éleva au même moment. La sienne.
« ⸺la chercher. Ouais. Merci Bruce. »
Jason raccrocha.
Il était habillé des pieds à la tête, chaussures, manteau ⸺qu'il venait d'enfiler⸺, pantalon, ainsi de suite. Il était prêt à sortir.
Jason et moi avions eu une réaction similaire lorsque nos regards s'étaient croisés. Il s'était figé sur place. Au même moment, ses chaussures avaient grincé contre le parquet près de la table de la salle à manger. Ses yeux étaient grand ouvert.
« Hey. » je soufflai.
Il répondit sans attendre, abandonnant son portable au passage.
« Hey. »
Je marchai jusqu'à lui.
Jason avait l'air plus que préoccupé, il me dévisageait avec inquiétude. Je n'étais honnêtement pas sûre d'être toujours fâchée contre lui, après cette soirée, je ne voulais qu'une chose et c'était rester auprès de lui. Je me fichais des jurons que nous avions pu  échanger je m'en fichais de sa colère, je m'en fichais de la mienne.
Jason me questionnait du regard. Il avança d'un pas afin de me rejoindre.
« J'allais justement venir te⸺ »
Je le coupai, me saisissant de sa main.
Elle était douce, une aura de chaleur en émanait ce qui contrastait avec mes doigts glacés. Jason ne me refusait pas. Je le sentis désespéré, il entrelaçait rapidement ses doigts aux miens, m'empêchant ainsi de m'en aller. Le contact entre son épiderme et le mien fit paniquer mon cœur. Cela faisait combien de jours que nous ne nous étions pas touchés ? J'en avais oublié à quel point il était addictif... Il était tout autour de moi, dans mon regard, dans mon esprit, contre ma peau, auprès de mon cœur. Il en devenait mon oxygène. Son eau de Cologne se fraya un chemin au travers de mes narines jusqu'à repeindre l'intérieur de mes poumons.
Ce fut à l'instar d'un poison, une sorte de potion qui, une fois inhalée, me rendit totalement charmée par lui.
Mes lèvres se plissèrent. Je les forçai à former une fine ligne, le temps de chercher quoi lui dire. Cela me prit un peu de temps. Puis, finalement..
« Je suis désolée. »
Mon cœur s'emballait.
« Je t'aime, j'ai pas envie qu'on reste fâchés. J'aurais dû t'appeler. »
« Tu déconnes ? C'est ma faute à moi. »
Jason apporta sa seconde main derrière ma tête, il me rapprocha de lui pour déposer un baiser contre ma tempe.
« T'es une grande fille, j'avais pas à m'énerver. » dit-il. « Je suis rassuré que tu sois là, je commençais à m'inquiéter. T'es rentrée en bus ? »
« J'ai.. Je⸺ Oui. J'ai pris le bus. »
Loin de moi l'idée de l'inquiéter.
Jason méritait mieux que ça, mieux que d'apprendre que j'étais une immense idiote et que j'avais failli mourir à cause de ma fierté. J'avais compris ma leçon. Alors qu'il me faisait face, que ses beaux yeux bleu pétillant se perdaient dans les miens, que ma main reposait contre la sienne dans une douce enlace au parfum de romance, la simple idée de briser son illusion me broyait le cœur. Il était si doux.. Jason ne méritait pas de payer pour mes bêtises, il méritait que je m'améliore.
Il méritait une meilleure version de moi.
« Vraiment ? » s'étonna-t-il. « Tant mieux. »
« La prochaine fois viens, s'il te plaît. Je préfère rentrer avec toi. »
« Bien sûr. »
Jason retira sa main de mes cheveux, il déposa le dos de ses doigts contre ma joue, qu'il se mit ensuite à tendrement caresser. Jason accompagnait le tout d'un fin sourire.
« Tout ce que tu veux. »
Quant à moi, je passai mon bras libre autour de sa taille et collai ma joue libre à son torse. Le besoin de me rapprocher de lui m'était vital. J'écoutais attentivement les battements de son cœur, le regard perdu dans le vide et ma main toujours accrochée à la sienne. Tout s'était passé si vite, j'avais l'impression que ma rencontre avec Red Hood n'était plus qu'un distant souvenir. Une hallucination, un mirage embrumant le reste de ma mémoire. Surtout, ma proximité avec le vigilante m'avait rappelé à quel point j'aimais Jason. Ça n'était pas la première fois que je ressentais le besoin ardent de le toucher, de me recueillir auprès de lui, mais c'était une chose puissante, un désir contre lequel j'étais désarmée.
Nous restions ainsi.
Ni Jason ni moi ne bougeâmes.
Au cœur de notre appartement, plongés dans la pénombre, il n'y avait que nous deux. Pas un son, pas un geste. Ce fut intime. Nos corps avaient fusionnés le temps de cette étreinte, le temps de nous laisser récupérer. Le temps de nous remémorer les sensations que nous procuraient le simple fait d'être l'un contre l'autre.
J'aimais entendre son cœur battre. Il palpitait contre sa peau d'une vitesse folle, mais je n'étais pas en mesure de le lui reprocher, sachant que le mien battait en symbiose avec le sien. Ses battements s'étaient synchronisés et, bêtement, j'espérais que Jason s'en rende compte. J'espérais qu'au travers de nos mains, de ma joue, n'importe quoi, il saisisse la force de mes sentiments. Il n'était pas seul. Moi aussi je l'aimais à la folie. Je l'admirais tout autant. Je le désirais.
« T'es sûre que tu vas bien ? » murmura Jason. « Tu m'as l'air secouée. » insista-t-il.
Je fis oui de la tête.
Mon bras se resserra sur sa taille.
« Reste avec moi, c'est tout. »
« D'accord, d'accord, je bouge pas. Je suis là je reste là. »
Jason embrassa de nouveau ma tempe. Il chercha à me rassurer, baisant ma peau, caressant le dos de ma main de son pouce, il ne recula devant rien pour m'apaiser. Cela fonctionna à merveille.
Un soupir d'aise m'échappait.
« Est-ce qu'on peut aller se coucher ? Je tiens plus debout. »
« C'est toi qui décide, mon cœur. »
Sa main se sépara de mon visage. Jason replaçait quelques mèches de mes cheveux derrière mon oreille sans me lâcher du regard, je l'observais à mon tour. C'était innocent. La manière dont nos yeux s'adoraient, perdus dans leur contemplation, celle dont nos cœurs battaient à l'unisson, tout me rappelait ce pourquoi j'étais tombée amoureuse de lui.
Derrière sa montagne de muscles, Jason cachait une vie remplie de mystères, des secrets et regrets à n'en plus finir. Jusqu'à présent je n'avais pas été mise dans la confidence. Son père adoptif Bruce Wayne me paraissait complice mais je n'osais pas le questionner, ça n'était pas ma place. Je l'aimais malgré le poids qu'il portait sur ses épaules et même malgré les cicatrices qui tâchaient sa chair. J'avais confiance en lui. Nuit et jour il me rendait heureuse. Depuis que nous avions commencé notre relation, hauts et bas nous avaient testé, mais mon affection pour lui n'avait cessé de grandir. Je l'aimais avec un grand A. Je l'aimais comme on aimait l'univers, comme on aimait la simplicité et la fatalité dans notre mortalité. Je l'aimais comme l'on inspirait, expirait. Je l'adorais.
La main de Jason quittait la mienne, sa seconde s'écartait encore de mon visage. Il se reculait un peu de moi.
« Tu veux pas dîner avant ? »
« Non merci. » répondis-je.
Il arqua un sourcil.
« Tu vas directement au lit, alors ? »
« Je prendrai ma douche demain matin si ça te dérange pas. Je vais tomber sinon. »
« J'ai connu pire. » il me rassura dans un sourire taquin. « Je te ferai un bon petit-déjeuner quand tu te réveilleras, promis. »
« Ça me paraît bien.. »
« J'en suis certain. »
« Merci, Jason. »
Il secoua la tête.
« Me remercie pas, c'est le moins que je puisse faire. Je serais un terrible petit-ami si je prenais pas soin de toi. »
« Mhh, non. »
Ce fut à mon tour de secouer la tête.
« Tu es le meilleur. » j'affirmai. « N'en doute pas. »
Penchée dans sa direction, je me saisis de son visage en coupe. Jason étouffa un rire.
« Si tu le dis je suis forcé de te croire. »
Il me suivit tandis que je le guidai jusqu'à moi.
« Tant mieux, parce que t'as pas le choix. Maintenant embrasse moi. »
« Tout de suite, madame. »
Mes lèvres effleurèrent les siennes puis, dans un geste hâté, elles se rencontrèrent. Je l'embrassais tendrement. Le temps de le retrouver, de le goûter autant que je le pouvais même avec cette cruelle fatigue qui épuisait mes muscles, je me perdis dans la tendresse de notre échange. Je me reculai, histoire de respirer, mais revins aussitôt à la charge pour bécoter de nouveau ses lèvres. Jason fit de même. Il attrapait mes hanches, les yeux clos, il m'embrassait en retour de la même manière. Cela me suffit. Cela nous suffit.
J'embrassai la commissure de ses lèvres, je baisai sa mâchoire.
Mes bisous ne furent pas rapides, ni trop forts d'ailleurs, je bougeai et le chouchoutai avec grand calme. Ce moment que nous partagions n'était pas éternel, il était la preuve de notre affection éphémère l'un pour l'autre, il n'était pas là pour le marquer à vie ou pour nous en faire mal au cœur. Il était là pour exprimer la véracité de nos sentiments ce qui, à mes yeux, était amplement suffisant.
Pas besoin de caresses sensuelles, pas besoin de finir à bout de souffle. Ces légers baisers étaient les porteurs d'un bien plus lourd message.
Après avoir déposé une traînée de baisers sur mon visage, Jason se recula de moi. Il récupéra son portable.
« Tu veux boire un truc avant ? »
« De l'eau, oui. J'ai un peu soif. »
« Je vais te chercher une bouteille, m'attends pas, va dans la chambre. »
« Mhh, d'accord. »
Jason me pinça gentiment la joue en guise de salutation. Il ne tardait pas à entrer dans la cuisine ouverte sur le salon et à s'approcher du frigo. De mon côté, je rejoignis le couloir, direction notre chambre à coucher.
Je ne me sentais pas particulièrement propre, une douche aurait été la bienvenue mais j'étais vraiment fatiguée.. Si j'y allais maintenant, j'allais sûrement m'endormir sous l'eau. Ignorer ma routine du soir juste une fois ne me ferait pas de mal, sachant que je me faisais la promesse de ne pas recommencer. Je n'avais même pas la force d'enfiler un pyjama. Je laissai donc traîner mes vêtements d'aujourd'hui à même le sol ⸺aux pieds du lit⸺ et grimpai sur notre matelas. Je me rapprochai de la tête du lit, me frayai un chemin sous la couette. Mes jambes se mirent immédiatement à frissonner. Elle était glacée, chose étrange. J'avais pensé Jason couché depuis le temps ⸺surtout à cause du manque de lumière lors de mon arrivée⸺ pourtant les draps étaient frigorifiés, un peu comme si il avait laissé la fenêtre ouverte toute la soirée ?
J'apportai ma peluche ⸺reposant sous mon oreiller⸺ contre ma joue et relevai mon portable en direction mon coussin. Je l'y plaquai. Je m'étais allongée de profil me permettant ainsi de pouvoir traîner un peu dessus en attendant que Jason revienne.
Quelques informations concernant Gotham me parvinrent, rien sur Arkham ni Batman pour l'instant. Il y avait des histoires sur le maire, le GCPD et ses effectifs ou même Bruce Wayne et l'énième entreprise dans laquelle il avait investie. Je ne cliquais sur aucun des liens proposés, je me contentais de lire les titres ainsi que les premières lignes les précédant puis je passais au suivant. J'attendais en même temps que mes draps se réchauffent. Je frottai mes chevilles contre le matelas, parfois frappée par une flopée de frissons dont la fraîcheur me fit nombre de fois grincer des dents.
Il faisait tout aussi sombre dans la chambre.
J'étais bien là, emmitouflée sous ma couverture et bientôt réchauffée. J'étais bien loin de mon université ou de mes préoccupations habituelles, celles-ci me semblèrent futiles sur le moment. Sans parler du calme plat qui régnait tout autant ici. J'appréciais entendre les petits bruits du quotidien ⸺télévision, éclats de voix, crépitement de la nourriture sur la poêle, vaisselle, douce, musique⸺, c'étaient des choses futiles mais qui rappelaient à quel point la vie était belle. Toutefois, ce silence aussi était agréable. Il n'était pas seul. Il était réconfortant en quelque sorte.
Il me donnait l'impression d'être seule au monde et de n'avoir rien à craindre.
Finissant de descendre sur ma page internet, je poussai un petit soupir. J'étais sur le point de me redresser. Jason n'était pas revenu depuis plusieurs minutes déjà, ça commençait à me déranger. Je me demandais ce qu'il pouvait bien faire.
Je me stoppai à la vue de Victor Zsasz.
Depuis l'écran de mon portable, un article traitant de son retour à Arkham titilla mon attention. L'article était composé de son titre, d'un début de texte mais aussi d'une photo du criminel. Et sans surprise, il avait de nouveau su m'ébranler. Jusqu'aux os. Je le dévisageai. Ses yeux globuleux me fixèrent en retour, d'un sinistre effarant.
Je cliquai sur la page.
Une seconde photographie apparut, j'ignorais la forme écrite de l'article pour me focaliser dessus : cette fois-ci Batman était dedans. Il tenait Victor Zsasz prêt de lui, menotté, il le remettait au commissaire Gordon. Les deux hommes parlaient, quant à Zsasz, il fixait la caméra. Il me fixait.
« J'ai pas trouvé d'eau fraîche. Désolé j'ai dû oublier d'en re⸺ »
Prise sur le fait, je me redressai.
« Hey. »
Jason fermait la porte derrière lui, dubitatif, il me dévisageait.
« Hey.. » répondit-il. « Qu'est-ce que tu fais ? »
« Rien. »
J'attrapai la bouteille qu'il me tendit, j'en bus une gorgée le temps qu'il se déshabille lui aussi. Ses vêtements rejoignirent les miens au sol. Jason s'était dépêché.
« Il est tard, tu devrais commencer à dormir. »
« Je sais, je t'attendais. » confessai-je.
Il s'assit, étendit son bras dans ma direction et me poussa contre son torse. Le temps de s'allonger confortablement, il m'avait volé ma bouteille et l'avait laissée à choir sur sa table de nuit. Il ne regardait pas exactement où elle atterrissait, il avait juste voulu s'en débarrasser le plus vite possible.
Jason s'assura que nous étions bien couvert, il me pressa contre lui et posa ses lèvres contre les miennes. Il me vola un baiser.
« Repose toi. »
« J'y vais.. » chuchotai-je.
Nos jambes se rejoignaient, les siennes étaient chaudes, j'en profitais pour me coller à lui. Il était chaud des pieds à la tête.
J'étais allongée contre son flanc de mon ventre, ma joue plaquée sur son torse, quant à Jason il avait un bras autour de ma taille et sa main sur ma joue. Il la caressait. Du dos de ses doigts, il me frôlait, puis s'amusait avec les mèches rebelles de mes cheveux. Notre enlace était si étroite que la seule chose que je pouvais respirer était son odeur. Tout ce que je sentais était sa peau contre la mienne. J'étais solidement accrochée à lui, et lui me maintenait fermement en place. C'était habituel pour nous. Jason et moi dormions toujours collés, même si nous venions à nous séparer durant la nuit, ça nous était indispensable de nous endormir en nous touchant. Je ne pouvais pas me reposer sans le savoir proche de moi..
« Eh, t'es sûre que ça va..? »
« Mhh.. »
Jason me frottait le dos de sa main.
« Merci, Jason. » je murmurai.
Il resta muet un instant. J'entendis sa respiration se stopper.
« Pourquoi ? »
« Je sais pas. Merci d'être là. »
Mon portable était depuis longtemps oublié, caché sous mon oreiller, ma peluche pressée contre ma poitrine, j'avais fermé mes yeux.
J'étais bien là, je ne désirais rien de plus. J'en oubliais tout, même mes pires cauchemars.
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orageusealizarine · 4 months
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trop de ciel. trop d'éclats. les yeux à peine entrouverts... réveil limpide et froid. une telle évidence... rien qui coule - dans cette éternité qui se fige. en proie à la plus puissante vision qui fut jamais mienne. ton corps ? de chair et d'ombres sur mes murs, dans mes mains - empoignades gigantesques, insaisissable prise... j'ai, dans ta brume, embrassé mes envies ou manqué mes péchés. j'ai désiré plus que ta peau, plus profond que l'apparence, plus obscur que nos envies avouées. j'ai voulu... plus loin que dans l'être - aller jusqu'au fantasme - plonger dans l'irréel, exhumer tes mirages.
car sous mes dents, mes mots tournent au réel. j'exécute mes rêves, envisage nos folies. et mes paroles en corps se heurtent à tes lèvres, prononcées dans ta bouche, enroulées à ta langue. je tremble - et je succombe. à la force du désir qui soulève - et plus qu'une vague - et qui draine, qui blesse et qui lèche. à cette force que rien n'empêche. et qui m'échappe - et qui explose, et me dépasse.
cette force - moins élémentaire que créative, dans laquelle tu mets ton imagination comme des doigts, des racines. pour m'effleurer et m'atteindre, me plaire ou m'étreindre. mais dans quel autre monde... ? pas de caresse illusoire, ni de baiser fictif : je veux, je vois, tes yeux, tes mains. je veux... nos paroles étanchées à nos lèvres gercées. ici et maintenant. murmurant. nos plaisirs. essoufflés - réalisés.
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olympic-paris · 16 days
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saga: Soumission & Domination 259
Internationalisation de ma société.
Depuis déjà quelques temps, Ernesto peine à assurer le service auprès de ses nombreux clients espagnols. Faut dire qu'il arrive maintenant à un portefeuille de plus de 20 clients. Entre eux, ses études et son mec, il commence à manquer de temps. Les dernières fois où il est monté chez nous, nous en avions discuté et il voulait savoir s'il pouvait se faire aider. Il avait déjà repéré quelques jeunes mecs en boite et à son club de sport et qui pourraient bien faire l'affaire.
J'en ai parlé à André (le père de Ric et mon banquier conseil). Il me rappel la semaine suivante pour m'exposer son idée sur le sujet. Il préfère une société totalement indépendant, de droit espagnol avec, comme seul point commun, ma présence à sa tête. C'est lui qui nous trouve un avocat Catalan pour construire notre société.
En attendant que les statuts soient effectifs, Ernesto me fait venir à Barcelone (avec PH) pour me faire rencontrer les postulants qu'il avait sélectionnés.
Ernesto s'est calqué sur la sélection que j'avais faite en France et qui correspond aussi à la demande de ses clients. Il a fait même mieux puisque les mecs sont tous calqués que son propre physique ! Pas des clones mais plutôt comme une fratrie. Ils ont tous la taille entre 178 et 187, poils noirs, musclés, imberbes ou épilés avec des bites entre 22 et 24cm dans le genre épais. Il me dit que contrairement à mes clients français, les siens sont majoritairement passifs.
Nous passons les " auditions " dans un appart d'un hôtel-suite de l'aéroport. Ils comportent un coin bureaux avec de quoi se désaltérer et une chambre avec lit King-size et une salle de bain avec douche géante.
A raison de 4 mecs par WE, en trois fois nous avons bouclés les sélections. J'ai effectué les mêmes essais que pour mes Escorts Français. Ernesto avait déjà trié des jeunes mecs en études supérieures en commerce, droit et langues. Après avoir bien vérifié qu'ils avaient compris les tenants et aboutissants de ce job, qu'ils étaient d'accord sur les conditions de salaire et la déontologie que j'avais décidé d'incorporer à ce taf, il ne restait plus qu'à valider leurs " capacités " sexuelles.
Pour tous, ça commence par un strip-tease. Ils le réalisent avec plus ou moins de dextérité mais les résultats sont sous nos yeux : de beaux jeunes mecs bien faits, musclés raisonnablement sauf deux plus conséquemment ! Après questions, il s'avère qu'ils jouent dans l'équipe universitaire de lutte, miammm !!
Ils ne font aucunes difficultés à ce que, avec Ernesto, nous les essayions. Comme nous ils sont tous " recto-verso " et endurent les 24cm x 6 d'Ernesto en seconde sodo. Je passe en premier et en dernier pour vérifier l'élasticité de leurs rondelles.
Ils passent aussi le test de la gorge profonde. Ils prennent tous mes 20cm facilement mais peinent avec les 24 d'Ernesto, même sur le dos et la tête en arrière sauf pour l'un des deux lutteurs. Quand je creuse avec lui, c'et pour apprendre qu'il s'est fait initié à l'époque, par son prof de lutte, une véritable bête, ancien champion local et monté comme un âne ! Merci les moniteurs de sport ! Ils font de bons formateurs.
Ernesto m'avoue les avoir déjà essayés avant de me les avoir présentés. Je le félicite de ses choix. J'avoue que j'ai un bon feeling avec les deux lutteurs ! Leurs masses me rappellent celle de Ric. Ernesto me fait remarquer qu'il avait vu ça vu que leurs auditions avaient duré le double du temps consacré aux autres !  Puisqu'il m'énerve, je lui dis de les convoquer à son appart le troisième WE pour une touze à 7, Marc et Hervé ayant prévus de nous rejoindre.  Ils arrivent le jour dit vers les 19h. Ernesto nous entraine dans ses bars préférés où avec Hervé, il est assez connu. Il est 21h quand nous rentrons, légèrement gris. Marc est content de nos recrues. Nous leur avons rien dit des liens qui nous unissent. Du coup ils ne sont pas gênés pour draguer Marc et Hervé, leur mettant même la main sur leurs pantalons pour vérifier l'effet qu'ils faisaient.
Dès l'arrivé, ils sont les premiers à se mettre à poil. Leurs physiques hors normes font l'effet escompté. Marc et Hervé leurs roulent des pelles pleines de langues. Avec Ernesto et PH nous nous ajoutons et, bien que partie prenante, je note leurs aptitudes à la baise de groupe.
J'aime beaucoup les coups de rein du plus âgé (21ans) pour pilonner le cul de PH alors qu'il se prend mon Marc dans le cul. Marc me dit que nous avons là une superbe recrue ! Hervé, à l'entendre, dit pareil du lutteur qu'il encule. Et les deux mecs de prendre leurs pieds sous les coups de bites de nos deux hommes. Quand Marc en a fini, je prends le relais et j'ai le plaisir de bien sentir la rondelle du lutteur se serrer sur ma bite. Je le pousse à 4 pattes et m'accroche à ses épaules pour bien assurer la pénétration totale de son trou. Il apprécie la sécheresse de la prise et relève le torse et la tête, jusqu'à ce que je puisse lui rouler un patin en me penchant un peu. Il me roule une pelle où il me suce la langue plutôt que nous nous battions avec. C'est finalement super bandant. Ça me fait même plus d'effet que de me faire sucer l'oreille ! Je le sens bien salope cette masse de muscles. J'accélère mes coups de reins et il laisse échapper des gémissements qui s'intensifient en fonction de la fréquence de mon pilonnage. Il se met à juter dans sa main alors que je rempli ma kpote dans deux rugissements qui se confondent. Quand je m'extirpe de lui, je le vois le lécher les doigts. Il est bien la salope que j'avais sentie !  Nous nous apercevons alors que tous les autres nous regardaient nous finir. Gros éclats de rires de tous les participants, mon jeune lutteur aussi.
Les deux mecs nous remercient pour ce bon moment. Je leur dis qu'ils avaient bien fait d'en profiter car à partir de maintenant, ils allaient devoir se réserver pour la clientèle. Ils rigolent tous les deux et s'attrapent leurs paquets pour m'assurer qu'ils ont une production non stop.
Nous finissons la soirée en engloutissant un diner traiteur. Ils nous racontent leurs vies d'étudiants qui, finalement, ressemblent comme deux gouttes d'eau à celle de leurs homologues français.
C'est eux qui nous demandent s'ils pouvaient rester avec nous. Ce qui m'a surpris c'est que ce soit Hervé qui le premier accepte. Marc ets bien sûr d'accord et nous autres aussi. Pour la " nuit ", pour éviter de nous partager nous défaisons les deux grands lits et nous posons au sol les deux matelas collés. Cela nous fait une couche de 3m80. Nous sommes 7 et devons quand même nous serrer. Je fais en sorte de récupérer mon préféré et le coince avec Marc de l'autre coté. Quelques heures plus tard, réveil. Je sens sur ma bite une douceur moite. Quand j'ouvre un oeil, c'est pour voir mon lutteur téter mon gland. Je pose ma main sur sa tête tondue et pousse légèrement pour le lui enfiler dans la gorge. Ça rentre facile. Je me tourne doucement, nous sommes les seuls réveillés. Avec mes mains et tout bas je lui dis de me suivre. Nous nous isolons dans la salle de bain.  J'ai envie de me vider la vessie. Mon lutteur me la tient gentiment et s' "occupe de la laver avant de se remettre à me sucer le gland. Je reviens au maximum de ma dureté. Comme il est à mes genoux, je pose mes mains sur ses deltoïdes et les masse. Il a un sacré cou de taureau ! Tout en lui rappel cette bête. L'es épaules larges et le torse musclé, le bassin étroit et une bite qui ne laisse pas sa place ! Alors qu'il alterne jeux de langue sur mon gland avec plongées profonde vers mes abdos, je me dis que la " section " espagnole pourrait arborer un piercing de téton Taureau +, à l'image des notre Tigre +.
Mais son activité buccale me tire de mes réflexions.  Je me penche et lui fout direct un doigt dans le cul. Sa rosette s'est bien refermée mais laisse passer mon indexe recouvert de salive.  Il cesse sa pipe pour lever son visage vers moi et me demande de l'enculer. Quand c'est demandé si gentiment et par un beau mec comme lui, y'a pas à hésiter. Je le redresse, le pli sur le lavabo et kpoté commence à m'introduire. C'est le moment où la porte s'ouvre, poussée par l'autre lutteur suivit de près par Ernesto. Sans que je change de position, ils viennent nous dire bonjour. Ernesto r attrape le temps perdu et pliant directement son lutteur à coté du mien et l'enfile dès que protégé. Si le mien s'était bien excité sur ma bite ce qui avait ouvert sa rondelle, le sien est plus " froid " et prend grave à l'entrée des 24cm. Il serre les dents et demande juste à Ernesto d'ajouter plus de gel. Une fois en place, nous les enculons en rythme et nous les voyons se rapprocher pour se rouler pelles sur pelles. Leurs bites, coincées devant le meuble sont raides et mes couilles tapent celles de mon lutteur dès que je suis à fond dans son cul.
Bien qu'ils se mangent la langue, ils ne peuvent s'empêcher de laisser passer des petits gémissements de plaisir. Je leur demande s'ils se connaissaient avant. Mon lutteur se décolle et me dis qu'ils étaient dans la même équipe de lutte mais qu'ils ne savaient pas que l'autre était gay.
Je demande à Ernesto d'échanger. Quand j'encule son lutteur, je rentre facile. Je lui demande se serrer sa rondelle et au troisième coup de rein, je sens bien les bords et il continu à serrer. Ça devient bon ! Je le félicite. Nous jouons de nos archers sur leurs rondelles comme des musiciens sur leurs violons.  Lentement ou rapidement, nos assauts se succèdent pour nos plus grands plaisir à tous.  Nous finissons d'ailleurs par exploser en cascade. Ernesto et moi dans nos kpotes et les deux lutteurs sur le carrelage.
Quand nous sortons, le jour se lève ! Ok, on n'a plus qu'à préparer le petit déjeuner. Ernesto descend chercher du pain frais et des gâteaux. Je fais du thé et du café pendant que nos deux lutteurs se douchent.
Quand le reste de la maisonnée de réveille, nous sommes sur la terrasse à prendre le soleil levant en buvant un bon café. Ils nous rejoignent avec qui un mug, qui un bol et piochent dans la corbeille de gâteaux.
Nos invités nous quittent.
Avec Ernesto, je passe la fin de la matinée à implanter sur son PC, le logiciel de gestion des rendez vous et à lui expliquer son utilisation. Nous entrons ensemble les données concernant son équipe : la fiche signalétique personnelle et leurs emplois du temps. J'en prends une copie sur une clé USB. Je tiens à suivre les deux lutteurs de plus près. Ernesto s'en rends compte, ça le fait rire. Nous entrons ensuite les coordonnées de ses clients dans un autre fichier.
Je lui explique comment en positionnant un nom de client sur une plage horaire de l'agenda général, il apparait tous les noms des Escorts potentiels. Là il ne lui reste plus qu'à choisir qui va y aller et la validation envoi automatiquement un message sur son téléphone pour le prévenir de l'attribution d'une prestation et les coordonnées du client à aller voir. Ernesto n'en revient pas de la simplicité du système. Je lui donne aussi les coordonnées du compte bancaire de la société, sur lequel il a la main, permettant les virements directs ou les dépôts d'espèces. Il servira aussi à payer les Escorts. La clientèle est exclusivement Barcelonaise et dans un premier temps nous ne fournirons pas de véhicules de fonction. Nous sélectionnons juste une société de location de voiture pour les besoins ponctuels non résolus par un service Taxi.
L'après midi, nous organisons un système d'enchères pour les premières prestations de nos collaborateurs. Il faut bien profiter de l'effet " nouveauté ".
Avant de partir PH me donne l'idée de faire venir de temps en temps mes Escorts espagnols pour mes clients français. J'appel mes deux préférés (les lutteurs) pour leur proposer ce genre de plan, sachant que les transports seront pris en charge par la société et que ce ne serait que des WE entiers donc des prestations de gros rapport. Ils sont partants quand je veux.
Quand nous rentrons en France, je suis tranquille. Ernesto est tout à fait capable de gérer tout ça. Il sait qu'il peut toujours m'appeler en cas de problème.
Jardinier
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jloisse · 4 months
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🔴Le chercheur et historien israélien, Raz Segal considéré comme un des plus grands spécialiste de l'Holocauste au monde a déclaré:
L'assaut d’Israël sur Gaza est un cas d’école de génocide se déroulant sous nos yeux. Je le dis en tant que spécialiste des génocides.
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claudehenrion · 22 days
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Un autre regard : celui de la vérité brutale.
Avant d'entrer dans le vif de ce sujet, laissez-moi vous rassurer, Amis-lecteurs : je ne suis pas particulièrement royaliste, et c'est un point important, tenu compte de ce qui va suivre. On peut d'ailleurs dire que je ne suis pas républicain non plus, ni rien d'autre : du moment où il est admis que toute structure de rang plus élevé ne peut s'alimenter qu'en ponctionnant celles qui sont ''inférieures '', que ce soit un Roi, un Empereur ou un Macron (NB : sauf un Mélenchon, cas limite : lui, il vole tout !)... peu importe qui me détrousse, pour paraphraser l'âne de la fable d'Esope.
Il est cependant exact que je n'ai jamais supporté l'addiction inexplicable de nos ''élites'' (mais le sont-elles ?) pour la formule ridicule dont aucun de ces prébendiers n'accepterait de se départir : un ''Vive la République'' tonitruant, suivi d'un timide et adjacent ''et vive la France'' vite dit, mezzo (ou mezza) voce pour ne pas déranger les dormeurs durant leur sieste. Pour percer à jour le ridicule de cette formule (surtout dans un pays où rien de sérieux ne menace de près ou de loin la dite république), il suffit de mettre son équivalent dans les bouches de n'importe lequel des autres ''leaders'' à la manœuvre sur notre planète. Imagine-t-on, par exemple, LLMM Charles III d'Angleterre ou Felipe II d'Espagne n'ouvrir leur gueule royale que pour crier ''Vive la Royauté'' ? Voit-on Erdogan psittaciser sans fin ''Vive le Califat''... Xi-Jinping ''Vive mon régime indéfini et pour cause''... Viola Amherd (Présidente de la Confédération helvétique) expliquer sur les ondes les avantages de son système –qui, pourtant, a fait ses preuves, lui... ou, plus grotesque encore, Kim Il Song vociférer ''Vive mon régime, c'est-à-dire vive Moi'' ? Nos Nuls en mourraient de rire... mais leur ridicule à eux ne les tue pas, hélas...
Notre complexe de supériorité (plus con que plexe, si j'ose) trouve sa source principale dans la succession de ''les Lumières + la Révolution française'' qui, par manque de chance, a frappé notre pays plus violemment que beaucoup d'autres. Préparés par le faux brillant du cartésianisme, nos arrière-aïeux ont été tellement éblouis par leur propre intelligence d'avoir trouvé des mots à mettre sur des concepts foireux, qu'ils ont oublié que la seule définition connue d'une Civilisation passait par la fusion de modes de vie avec une religion dominante ou autour d'elle. Vous pouvez chercher : vous ne trouverez pas un seul exemple d'une véritable civilisation qui ne soit la conséquence directe d'une métaphysique pré-existante. La France, seule depuis la naissance du temps humain, a prétendu libérer les peuples de chaînes plus ou moins avérées et a mis l'Europe à feu et à sang pour lui offrir un cadeau empoisonné, dont les dits peuples ont mis pas loin de 2 siècles et demi pour se rendre compte qu'ils n'en voulaient pas.
Car le mal était fait : un appareil administratif alimenté par tous les mécontents du temps, s'est mis en place, faisant parfois regretter certaines des causes qui avaient entraîné LA Cause. L'indéniable grandeur résultant de ce qui a été rebaptisé ''Ancien régime'' avec tout le mépris du monde, a mis ou va mettre 3 siècles à s'éteindre, remplacée peu à peu par... rien –ou par ce que contemplent chaque jour nos yeux désespérés, et qui revient à peu près au même : le néant sous toutes ses formes et dans tous les domaines.
Ceux qui ont cru qu'un système sorti de cerveaux vite devenus ''d'un autre temps'' pouvait avoir une chance d'offrir à l'humanité l'équivalent de ce qu'elle avait mis tant de siècles a grignoter vers un mieux progressif mais régulier, portent donc une lourde responsabilité dans l'effondrement en cours (et qui semble irréversible) de ce qui fut la construction de la Civilisation judéo-chrétienne, de loin la plus réussie qu'ait connue l'Humanité, jusque là en marche vers sa propre grandeur, et depuis peu (à l'échelle de l'Histoire) vers une sale décadence faite –et c'est le plus triste, sans doute- - avec l'assentiment des peuples-victimes, qui mettent joyeusement la main à la pâte pour accélérer la et leur chute finale, France en tête et macronisme oblige !
Il faut vraiment avoir la citoyenneté bien accrochée pour avaler toutes les contre-vérités, les mensonges, le charlataneries qui sont la toile de fond de nos jours depuis, disons, 1981, qui a vu des idées intenables d'abord, puis fatales une fois votées, s'imposer et devenir le nouveau ''petit livre rouge'' d'une anti-religion, finalement mortelle à l'Homme sous de belles idées. La catastrophe avait commencé avec la super connerie giscardo-chiraquienne du ''regroupement familial'', vite suivie par les montagnes de faux humanisme des deux mandats de Mitterrand (leur liste dépasserait les limites de ce blog. Citer les 35 heures ou la redéfinition par le vide du mot ''Justice'' suffira !). On est alors entré dans la création d'une véritable contre-religion reposant sur la folie lâchée en liberté, mais dont les buts étaient doubles : détruire tout ce qui marchait plutôt bien en racontant que c'était mauvais... et remplacer tous les socles millénaires par des catalogues de mesures absurdes ne pouvant servir qu'à accélérer la chute de l'ensemble... Leur hymne ''Internationale'' dirait : ''C'est la chute finale'' !
Ce n'est pas sans raison que la veuve du gendarme assassiné hier à 200 m de chez moi par un multi-récidiviste (qui n'était là que parce que ''le système'' se moque pas mal des gens normaux, braves, gentils honnêtes et travailleurs) a évoqué courageusement ''1981'' comme début des folies permissives, destructrices et mortelles à terme (nous y arrivons !) qui nous assassineront peu à peu : à toujours tout confondre, ils finissent par se fondre eux-mêmes. Nous aurons, hélas, de nombreuses occasions d'approfondir ces idées. Ce soir, le chagrin de cette veuve si forte, si digne, tétanise trop la France (je veux dire : la vraie. Pas ce truc informe que LFI ose affubler de ce beau nom) pour que je puisse continuer : trop, ça devient vraiment beaucoup trop... Affaire à suivre...
H-Cl.
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urwendii · 5 months
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This was supposed to be posted for @silmarillionepistolary but life got in the way.
Note: French, some sort of prose.
Pairing: Maedhros x Fingon
Son père ayant péri, Maitimo écrit une lettre finale à Findekáno avant de partir rencontrer Melkor.
Pardonne moi mon amour,
Pardonne moi Finno de devoir t'écrire lorsque le monde n’est qu’obscurité, lorsque nos épées suintant encore du sang de nos péchés ne sont à peine rangées. 
Pardonne moi Finno pour n'avoir pas su être grand et dans notre folie envolée dans ce vent si rugissant, ne me viens maintenant que le goût amer des regrets. 
Pardonne moi Finno pour ne pas lutter, ne pas pleurer, ne pas crier. L'éloquence des mots qui furent un jour mon arme s'est évaporée comme une simple flamme sur laquelle on souffle avant de se coucher. 
Pardonne moi mon amour car si il y a dorénavant des cendres sous mes ongles, dans mes yeux; celles dans mon cœur tapissent déjà une triste destinée presque achevée. 
Pardonne moi mon amour, car je dois m'en aller au plus loin dans cette obscurité, et je la redoute, je la maudit, elle qui m'aura bientôt trahie. Il est l’heure à présent où lorsque je me lèverai, roi de quelques heures, couronné de larmes et de colère, je marcherai alors, la tête levée. 
Pardonne moi Finno même si dans mon cœur résonne encore la poésie de ton corps et moi ivre de tes baisers, lorsque nous étions inconscients et si beaux, mon amour, dans notre gaieté. 
Pardonne moi mon amour, car à quoi peut bien rimer mon existence si séparé de toi, je ne peux que prier que tu aies renoncé. 
Russo.
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lisaalmeida · 7 months
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UN BILLET DE FEMME
Puisque c'est toi qui veux nouer encore
Notre lien,
Puisque c'est toi dont le regret m'implore,
Ecoute bien :
Les longs serments, rêves trempés de charmes,
Ecrits et lus,
Comme Dieu veut qu'ils soient payés de larmes,
N'en écris plus !
Puisque la plaine après l'ombre ou l'orage
Rit au soleil,
Séchons nos yeux et reprenons courage,
Le front vermeil.
Ta voix, c'est vrai ! Se lève encore chérie
Sur mon chemin ;
Mais ne dis plus : " A toujours ! " je t'en prie ;
Dis : " A demain ! "
Nos jours lointains glissés purs et suaves,
Nos jours en fleurs ;
Nos jours blessés dans l'anneau des esclaves,
Pesants de pleurs ;
De ces tableaux dont la raison soupire
Otons nos yeux,
Comme l'enfant qui s'oublie et respire,
La vue aux cieux !
Si c'est ainsi qu'une seconde vie
Peut se rouvrir,
Pour s'écouler sous une autre asservie,
Sans trop souffrir,
Par ce billet, parole de mon âme,
Qui va vers toi,
Ce soir, où veille et te rêve une femme,
Viens ! Et prends-moi !
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coolvieilledentelle · 10 months
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Décembre est la fin qui ressemble à un début. Décembre remplit nos cœurs de miséricorde et d'humilité. Décembre est le temps des miracles, le temps des contes de fées, le temps de la magie et des cadeaux. Un cadeau que nous avons attendu toute l'année. Parfois le plus cher à notre coeur. Une série de moments magiques pour les familles. Les gestes du cœur, l'affection, la chaleur du mois de décembre sont disposés de manière tentante dans le collier le plus exquis. Un collier qui illumine l'arrière-plan enneigé et réfracte nos rayons de soleil préférés dans un arc-en-ciel coloré d'espoirs pour un début coloré. Décembre brille de toutes les couleurs sur le fond blanc… Comme une feuille sur laquelle on écrit les moments passés et les projets d'avenir… entre les lignes du bilan. L'évaluation pour savoir si nous avons été bons, si nous avons été plus heureux au cours de l'année écoulée, ce que nous serons au cours de la nouvelle année… Nous colorons de nouveaux rêves, et ce que nous voulons oublier reste sous la ligne. Nous effaçons les attentes erronées pour faire de la place dans nos yeux pour de nouveaux couchers de soleil magnifiques , mais seulement pour les retrouver après des levers de soleil encore plus beaux. Décembre est la flamme dans la cheminée, qui est allumée par les étincelles de nos sourires, par l'affection dans nos yeux, par les mains tendues avec gratitude. Décembre a la couleur de l'amour et du vin rouge. Il nous enivre au fil des jours du calendrier. Et il nous rend réels. Il nous fait revivre nos souvenirs d'enfance. Il nous donne de l'humanité, de la foi, de l'espoir et du partage ! Décembre est notre prière… Ne pas être seul ! Soyons meilleurs ! Que nos enfants soient plus heureux ! Que nos proches soient en bonne santé ! Que nos cœurs soient pleins ! Que la route soit lumineuse ! Les gens - bénis… Qu'il en soit ainsi !
Charlotte
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unesimplevie · 5 months
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J'aime les moments des "juste avant", qui balancent entre tendresse et érotisme...
le "Juste avant" qu'on ne rencontre, quand on ignore encore que l'autre existe, qu'on va le croiser sous peu, que ça va changer notre vie, le "Juste avant" du premier regard, quand nos yeux se cherchent sans le savoir, et puis font connaissance, le "Juste avant" du silence précédant les premières paroles échangées, qu'elles soient banales, timides, ou coulent au contraire avec naturel dès les premiers instants.
Il y a les "Juste avant" le premier rendez-vous, lorsque l'on presse le pas, et que le coeur bat déjà la chamade, le "Juste avant" des premieres heures passées ensemble, quand la conversation commence à peine à se nouer, quand les regards se troublent à l'idée de voir la même émotion dans les yeux de l'autre.
Il y a le "Juste avant" que les mains s'enlacent, quand les doigts se recherchent au travers de l'espace infini d'une centaine de centimètres, le "Juste avant" du premier baiser, avant que les lèvres ne se frôlent et ne se découvrent, le "Juste avant" de la toute première caresse, quand les peaux se savent pas à quel point elles seront réactives l'une à l'autre, et puis, qui sait, si les choses se passent bien, le "Juste avant" du rendez-vous qui se prolonge, lorsqu'on ne sait pas jusqu'où on a le droit d'oser aller, le "Juste avant" de la première fois où l'on se déshabille, lorsque les mains hésitent entre maladresse et passion, lorsque la peau se découvre un peu au regard, aux baisers et aux caresses de l'autre.
Et puis il y le "Juste avant" de la première nuit d'amour et des ivresses du plaisir, lorsqu'on doit apprendre tout ce qui plait à l'autre, quand bien même on aurait eu d'autres amants, d'autres amantes, entre nos bras, lorsque les peaux sont à nu et brûlent de désir, le "Juste avant" de la première pénétration, lorsqu'un sexe tambourine à l'entrée d'un orifice qui lui est encore étranger, pour quelques cruciales secondes...
Enfin le "Juste avant" du premier réveil ensemble, lorsque les corps encore embrassés l'un à l'autre, pas totalement réveillés, reviennent doucement à la conscience, prenant lentement place dans la réalité, et réalisent que ce n'était pas un rêve..
(Copyright Lucas Heller, 21/04/2024)
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