#Sous nos yeux
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plazamayorcompany · 6 months ago
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Bande Originale du Documentaire SOUS NOS YEUX
Documentaire SOUS NOS YEUX. Un film de Stephane Miquel Musique de Maximilien Mathevon 4 juin à 22h50 – France 3 Television D Day 80s – Celebration Label Plaza Mayor Company Ltd During the Second World War, Normand people filmed their daily lives against a backdrop of mobilization, war, occupation and liberation. These images are a moving testimony of the life of a country during these

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africafinancialtimes · 1 year ago
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Ces milliards juste sous nos yeux qui pourraient servir Ă  combattre le changement climatique.
OĂč trouver l’argent pour la lutte contre le changement climatique ? Beaucoup s’en inquiĂštent, et Ă  raison alors que la facture s’alourdit toujours plus. En signant l’accord de Paris, les pays les plus riches du monde ont rĂ©affirmĂ© leur engagement Ă  mobiliser au moins 100 milliards de dollars chaque annĂ©e afin d’aider les pays en dĂ©veloppement Ă  s’adapter au changement climatique, Ă  investir dans

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emiliemaria · 9 months ago
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#faut que je parle d'un truc que je trouve ouf lĂ  mais ptdrr💀 littĂ©ralement je sais pas Ă  qui en parler#mais c'est une partie du lore du fandom de str*y k*ds qui s'Ă©crit sous nos yeux#y'a une autrice qui Ă©crit du rpf sur ao3 qui a Ă©crit une fic sur le ship le + populaire du fandom#et sa fic a un peu blow up genre elle a fait des stats de malade#Ă  tel point que j'ai vu plein de fanart inspirĂ©s de la fic etc bref#y'a qques semaines je vois passer un tweet de l'autrice qui ditqu'elle va sortir l'histoire en livre. carrĂ©ment elle a sorti des prĂ©co#SAUF que la go elle a commissionĂ© un-e artiste pour la couverture#et malgrĂ© le fait qu'elle disait qu'elle avait changĂ© le titre et les prĂ©noms des persos pour Ă©viter tt pb ensuite#sur la couv du livre c'est LITTÉRALEMENT eux genre. du coup les gens lui ont attrapĂ© la veste en disant qu'elle devrait take down les prĂ©co#tant qu'elle avait pas modifiĂ© completement la couverture. elle a fait un loooong poste en mode ~apologies~ en disant que bien que#l'histoire est la mm que sa fic elle va bloquer l'acces Ă  la fic et sortir une autre couv et aussi changer la nationalitĂ© des persos#et lĂ  retournement de situation je vois quoi aujourd'hui ? un de ses tweets passer oĂč elle est en mode 'voilĂ  la nouvelle couverture les-#les personnages n'ont plus rien Ă  voir avec machin et machin. + l'histoire que je vais publier n'a absolument rien Ă  voir avec la fic.'#alors que. de base. elle a market son truc en mode 'sortie de ma fic en physique qui sera intitulĂ©e autrement pour Ă©viter les pb'#Ă  cĂŽtĂ© de ça elle a aussi supprimer tous ses autres tweet mentionnant la fuc en question et lĂ  elle est dans les mentions des gens en mode#'c'est faux c'est pas du tout ma fuc c'est une autre histoire' je vous jure je crois le mieux c'est qu'elle publie pas du tout ptdrr elle#est trop chelou💀💀💀#je pense elle a vraiiiment pas prit en compte toutes les 'retombĂ©es' suite Ă  la publication de sa fic en physique#genre elle a mentionnĂ© d'autres exemples de rpf publiĂ©es en fic ensuite pour se dĂ©fendre un peu#mais idk lĂ  c'est diffĂ©rent elle s'y prend trop mal malheureusement :/#genre jsais pas au pire elle aurait pu proposer des versions physiques mais 'homemade' au lieu de littĂ©ralement trouver un Ă©diteur#et de se lancer dans l'aventure Ă  l'aveuglette😭#genre jsais pas j'ai l'impression qu'elle a vraiiiment pas rĂ©flĂ©chi#bref olalah dĂ©solĂ©e mais cette histoire m'obsĂšde#publiĂ©es en LIVRE* vs avez captĂ©
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thebusylilbee · 3 months ago
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"ChĂšre GisĂšle Pelicot, vous ĂȘtes entrĂ©e dans nos vies comme au tribunal d’Avignon, par la grande porte. [...] Le jour de l’ouverture du procĂšs de vos violeurs a aussi Ă©tĂ© celui de l’officialisation de votre divorce. [Une meute] vous attend dans la salle d’audience : celle des 50 hommes qui sont jugĂ©s pour viol en rĂ©union. Il y en aurait des dizaines d’autres qu’on n’a pas pu identifier. Vous faites face. Rien ne vous prĂ©parait Ă  ĂȘtre dans cette salle d’audience. Un des accusĂ©s est arrivĂ© en retard parce que, dit-il, il devait accompagner son fils Ă  l’école pour la rentrĂ©e. Je me suis demandĂ© qui avait accompagnĂ© vos petits-enfants, qui faisaient, eux aussi, leur rentrĂ©e scolaire. Je sais que vous avez pensĂ© Ă  eux Ă  ce moment prĂ©cis.
Réalité difficile à accepter
Vous les voyez tous pour la premiĂšre fois sauf ce voisin que vous croisiez parfois dans la vie d’avant, celle qui ne reviendra jamais, celle de la maison du Vaucluse et de l’ignorance prĂ©servĂ©e. Vous les regardez. Ils regardent leurs pieds. Ils n’avaient jamais vu vos yeux, Jean, Didier, Jean-Luc, Romain, Redouan, CĂ©dric, GrĂ©gory, Karim, Jean-Marc, Philippe, Quentin, Nicolas, Vincent, Patrick, Paul et les autres
 On ploie sous la longueur de la liste et la banalitĂ© des profils. Les trois quarts d’entre eux ne reconnaissent pas les viols, comme tous ceux qui font les gros titres de l’actualitĂ©, les PPDA, Nicolas Hulot, Salim Berrada, GĂ©rard Miller, Olivier Duhamel, BenoĂźt Jacquot, Jacques Doillon, GĂ©rard Depardieu

Leurs arguments sont toujours les mĂȘmes. Ils font tourner l’infect disque rayĂ© du mensonge complaisant. Ils n’ont pas compris ce qu’ils faisaient. Ils sont sĂ»rs d’ĂȘtre, eux aussi, des types bien, pas des monstres, mĂȘme quand on leur montre les vidĂ©os des crimes. Ils sont pompier, journaliste, Ă©tudiant, chauffeur routier, gardien de prison, infirmier, retraitĂ©, conseiller municipal, nos amis, nos amants, nos pĂšres, nos frĂšres. Une rĂ©alitĂ© difficile Ă  accepter.
Un seul s’est adressĂ© Ă  vous pour vous prĂ©senter des excuses. Leur dĂ©fense est un Ă©chantillon chimiquement pur de la violence patriarcale et des masques derriĂšre lesquels elle s’abrite pour prospĂ©rer. « Le patriarcat est dans la maison ce que le fascisme est dans le monde », Ă©crivait Virginia Woolf dans Trois guinĂ©es (1938).
Certains Ă©voquent le poncif Ă©culĂ© de la pulsion, d’autres la frustration sexuelle due Ă  l’absence prolongĂ©e d’une compagne officielle. Il y a celui qui trouve « bizarre » d’avoir fait ça. On trouve aussi des traces de « libertinage incompris ». Il y a celui qui ose l’ahurissant « viol involontaire ».
« Consentement par délégation »
Puisque vous Ă©tiez comateuse, il est difficile de prĂ©tendre que vous Ă©tiez partante. Difficile, mais quelques-uns tentent quand mĂȘme le « j’ai pu croire qu’elle faisait semblant de dormir ». Les plus audacieux essayent le « consentement par dĂ©lĂ©gation » ; le mari Ă©tait d’accord, « il fait ce qu’il veut avec sa femme ». Une femme est soumise Ă  son compagnon. L’ordre immĂ©morial de la hiĂ©rarchie masculine est respectĂ©.
Ce qui est certain, c’est qu’ils ont tous bandĂ© Ă  l’idĂ©e de pĂ©nĂ©trer un corps inerte. Le viol et l’ordinaire de la sexualitĂ© semblent avoir beaucoup de points communs dans leur esprit. Ils ont bien le droit. Ils ont le pouvoir de le faire. Ils n’allaient pas passer Ă  cĂŽtĂ© d’un viol gratuit prĂšs de chez eux. Ils ont Ă©tĂ© biberonnĂ©s Ă  la haine des femmes, au mĂ©pris qui s’excite de l’impuissance de l’autre. Le sexisme fĂ©roce transpire de leur discours. La pornographie violente dont certains collectionnaient les images les plus rĂ©pugnantes y est sans doute pour quelque chose. La domination absolue les a fait jouir. Ils ne voient pas le problĂšme. MĂȘme au tribunal. MĂȘme devant vous.
Ils font ce que font la plupart des hommes accusĂ©s : ils se victimisent et rajoutent une couche de mĂ©pris sur celle qu’ils ont dĂ©jĂ  humiliĂ©e. Ils sont tombĂ©s dans un traquenard. On les a piĂ©gĂ©s. Vous ĂȘtes restĂ©e lĂ , Ă  les Ă©couter sans ciller, droite sur le ring. Vous dĂ©crivez dĂ©sormais votre vie comme un combat de boxe. Le combat est dĂ©loyal. L’adversaire a les armes du terrorisme patriarcal. Que vous soyez Ă  terre ou debout, cassĂ©e ou le poing levĂ©, votre droiture fait craqueler la carapace d’impunitĂ© qui les a longtemps protĂ©gĂ©s.
Ce n’est pas seulement vous, GisĂšle, qu’ils ont traitĂ©e comme une chose. Ils nous disent, Ă  toutes, notre insignifiance. Votre force nous rend la nĂŽtre. Merci pour ce cadeau immense.
HĂ©lĂšne Devynck, journaliste et autrice d’ImpunitĂ©, (Seuil, 2022)"
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au-jardin-de-mon-coeur · 1 month ago
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Le temps d'un week-end... La maison au bord du lac
Un rĂ©veil au chant des oiseaux, oĂč sous nos yeux, Dame nature dĂ©ploie gĂ©nĂ©reusement toute sa parure de beautĂ© que nous contemplons avec ravissement. Tout est grĂące, en cet instant !
#au-jardin-de-mon-coeur ✒
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hedgehog-moss · 1 year ago
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do you have any recommendations for favorite french-language poetry? esp written by women?
Yes, sure! We might not have the same tastes (I like nature poetry mostly, and good old lavish alexandrine verse—I find the predictability of it very soothing) but here are excerpts of poems by 13 French-language poĂ©tesses :)
(I wanted to add a few men at the end but I spent too much time on the women, and the French male poets I enjoy are very well-known ones anyway, e.g. Hugo, Mallarmé, Prévert, Aragon... also André Breton's surrealist poetry)
‱ Sabine Amable Voïart, known as Amable Tastu (1798-1885)
D’oĂč vient que l’ñme humaine est ainsi disposĂ©e, Que jamais ses regards troublĂ©s et mĂ©contens N’ont pu s’accoutumer Ă  la marche du temps? Sur l’éternel chemin, chaque borne posĂ©e Nous attriste. D’oĂč vient? je ne sais; mais toujours Le vertige nous prend Ă  voir couler nos jours: 
Si vous reparcourez l’enclos oĂč votre enfance Avez-vous souvenir, Ă  l’ñge oĂč tout enchante, D’une voix qui vous plut, voix timide et touchante, [
] Que, plus tard, cette voix rĂ©sonne Ă  votre oreille, De vos rĂȘves déçus vous raillez la merveille, Vous prenant en pitiĂ© d’avoir si mal jugé  Elle est la mĂȘme encor; mais vous avez changĂ©!
‱ Louise-Victorine Ackermann (1813-1890)
(A la comĂšte de 1861) [
] Ah ! quand tu reviendras, peut-ĂȘtre de la terre L'homme aura disparu. Du fond de ce sĂ©jour Si son Ɠil ne doit pas contempler ton retour, Si ce globe Ă©puisĂ© s'est Ă©teint solitaire, Dans l'espace infini poursuivant ton chemin, Du moins jette au passage, astre errant et rapide, Un regard de pitiĂ© sur le thĂ©Ăątre vide De tant de maux soufferts et du labeur humain.
‱ Marie Dauguet (1860-1942)
Mon coeur est nĂ© sauvage et seul comme un merle, Que berça la chanson du vent, subtil orchestre, Ivre des noirs myrtils dont la forĂȘt s'emperle, GrisĂ© d'odeur de source et d'haleine sylvestre. [
]
Et d'abord trĂšs souvent j'Ă©touffe dans moi-mĂȘme, Tout m'y semble Ă©triquĂ©, trop Ă©troit et mesquin, Et je fuis l'infini pour l'infini que j'aime, Parmi le ciel, les eaux, les circuits des chemins.
‱ Alice de Chambrier (1861-1882) (she is Swiss)
J’ai vu comme l’on voit quelquefois dans un rĂȘve, Une immense CitĂ© prĂšs d’une immense grĂšve, Avec des dĂŽmes d’or et des palais gĂ©ants, Des temples incrustĂ©s de mille diamants [
]
Plus tard j’ai repassĂ© devant cette citĂ©, Et voulant la revoir, je m’y suis arrĂȘtĂ©e; Mais Ă  peine mes pas ont foulĂ© sa poussiĂšre Que devant mes regards elle s’est tout entiĂšre ÉcroulĂ©e—et n’est plus qu’une ruine immense Dont le cri des Vautours trouble seul le silence.
‱ Lucie Delarue-Mardrus (1868-1949)
1. HumanitĂ© sans force, endurante moitiĂ© Du monde, ĂŽ camarade Ă©ternelle, ĂŽ moi-mĂȘme ! Femme, femme, qui donc te dira que je t’aime D’un cƓur si gros d’amour et si lourd de pitiĂ© ?
2. J’aime, en quelque lieu que ce soit, L’heure oĂč l’existence, pour moi, Redevient nocturne et muette.
L’heure sans lois et sans humains, Sans hiers et sans lendemains, OĂč je ne suis plus que poĂšte.
La seule heure d’esprit total, Celle oĂč, jusqu’oublier mon mal Je sens se fermer toute plaie,
Car je ne fus moi-mĂȘme, vraie, Car je ne fus ce que suis, — PassionnĂ©ment — que les nuits.
‱ Anna de Noailles (1876-1933)
Nature au cƓur profond sur qui les cieux reposent, Nul n’aura comme moi si chaudement aimĂ© La lumiĂšre des jours et la douceur des choses, L’eau luisante et la terre oĂč la vie a germĂ©.
La forĂȘt, les Ă©tangs et les plaines fĂ©condes Ont plus touchĂ© mes yeux que les regards humains, Je me suis appuyĂ©e Ă  la beautĂ© du monde Et j’ai tenu l’odeur des saisons dans mes mains.
‱ RenĂ©e Vivien (1877-1911) (English, mainly wrote in French)
Dans l’azur de l’avril et dans l’air de l’automne, Les arbres ont un charme inquiet et mouvant. Le peuplier se ploie et se tord sous le vent, Pareil aux corps de femme oĂč le dĂ©sir frissonne.
[
] VĂȘtu de clair de lune et de reflets d’argent, Le bouleau virginal Ă  l’ivoire changeant Projette avec pudeur ses blancheurs incertaines. Les tilleuls ont l’odeur des Ăąpres cheveux bruns, Et des acacias aux verdures lointaines Tombe divinement la neige des parfums.
‱ Valentine Penrose (1898-1978)
Notre PĂšre qui ĂȘtes aux cieux des doux matins bercĂ©s aux fleurs des laitues bleues, [
] que votre nom soit sanctifiĂ© ! O Brume d’or dans les vergers, que votre volontĂ© soit faite ! Sur la Terre comme au Ciel ; sur la terre Ă©lançant ses arbres au soleil, sur les labours luisants chevauchĂ©s de noyers, sur le sol des jardins de chaleur tout vrillĂ©s [
]. Donnez-nous aujourd’hui notre Pain quotidien. Dans la fraĂźche cuisine oĂč bourdonne une guĂȘpe, oĂč les fourmis montent leur noir petit chemin [
] Et pardonnez-nous nos offenses
 [
]
‱ Louise de Vilmorin (1902-1969)
Pois de senteur en ma demeure Et sur mon cƓur poids de cent heures
Je t’enlacerai, tu t’en lasseras
Étonnamment monotone et lasse, Est ton Ăąme en mon automne, hĂ©las !
‱ AndrĂ©e Chedid (1920-2011)
Échappant Ă  l'enclume du temps L'Univers sĂšme ses formes VĂ©hicule ses songes S'invente des tumultes
[
] Enserrée dans son globe Empoignant son noyau La Terre emporte l'histoire Vers son immense dérive.
‱ Anne Perrier (1922-2017) (also Swiss)
1. Ô rompre les amarres Partir partir Je ne suis pas de ceux qui restent La maison le jardin tant aimĂ©s Ne sont jamais derriĂšre mais devant Dans la splendide brume Inconnue
2. Lorsque la mort viendra Je voudrais que ce soit comme aujourd'hui Un grand soir droit laiteux et immobile Et surtout je voudrais Que tout se tienne bien tranquille Pour que j'entende Une derniÚre fois respirer cette terre Pendant que doucement s'écarteront de moi Les mains aimées Qui m'attachent au monde
‱ Marie-Claire Bancquart (1932-2019)
1. Un tremble c'est le nom du peuplier blanc : luisance furtive.
Éclair des feuilles leur vie scintille
instant aprĂšs instant elles chuchotent que nous avons aussi des moments miroitants minuscules, Ă©tincelantes traces de nous sur le monde. 2. Je suis l’encolure d’un pays vĂȘtu de toile et d’eau, longtemps tĂ©nĂ©breux, maintenant Ă©talĂ© sur la nuit, croisĂ© une fois pour toutes par le crĂ©puscule, et qui entend les soleils cĂ©lĂ©brer leur courbe.
Je suis son oreille, et, dans son oreille, ce qui, bruissant, permet le bruit.
[
] Mais suis-je enclave, ou bien ce pays serait le creux nĂ©cessaire au violon, l’autour-de-moi facilitant mĂ©moire?
‱ HĂ©lĂšne Dorion (1958 - ) (she's from QuĂ©bec)
Autour de moi les notes lumineuses d'une feuille venue jusqu'Ă  la branche pour remuer avec le souffle danse et boit l'eau qui la sauve au matin quand recommence son chemin vers le soir
et je marche aussi d'un pas qui repose dans l'infini j'Ă©coute le monde qui bruit Ă  travers les arbres seuls comme des ĂȘtres occupĂ©s Ă  devenir leur forme singuliĂšre
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tickety-boooo · 2 months ago
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Good Omens Poetry: #chillomenstober day 10
The fourth prompt is: Yellow. I wrote a freeform poem in french! Forgive me for any grammatical mistakes, I am quite rusty but I tried my best! Wishing my high school french prof was here to correct my work xD
C'est la couleur de tes yeux Qui me fait toujours sourire MĂȘme quand je suis seul Je pense Ă  toi dans ces moments Une chaleur pendant l'hiver Quand je dĂ©sire Que tu me prennes dans tes bras Ou le jaune des feuilles d'automne Qui tombent dans un tas Et font le craquement sous nos pieds Les rayons dorĂ©s de soleil Nourrissent les tournesols Donc ils poussent bien en Ă©tĂ© Et aussi les abeilles Qui travaillent dur dans la ruche Le miel du printemps est le plus sucrĂ© La beautĂ© dans tes yeux On le trouve partout Tu es toujours avec moi Mon cher
English Translation It's the color of your eyes That always makes me smile Even when I'm alone I think of you in these moments A warmth during winter When I long For you to take me in your arms Or the yellow of autumn leaves That fall in a pile And make a crunch under our feet The golden rays of the sun Feed the sunflowers So they thrive in the summertime And also the bees Who work hard in the hive Spring honey is the most sweet The beauty in your eyes It is found everywhere You are always with me My dear
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rageauventre · 2 months ago
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10 CHOSES QUE JE DETESTE SUR LES FORUMS. Part 01.
les avis longs comme une baguette de pain sous une fiche alors qu'elle est a moitié rempli, ou parce-que c'est soit l'amie, soit un avatar de folie, soit un pseudo de folie, soit un caractÚre de folie. Mais il n'y a encore ni histoire, ni réellement de fond de matiÚre. Et parfois ça arrive sur des fiches presque vide. En plus saucer quelqu'un comme ça, je souffle fort.
Les forums avec des designs en petits caractĂšres. AllĂŽ ? Revoyez vos normes, on a mal aux yeux !
Les demandes de liens a tout va juste pour du smut ou alors sans rĂ©el fond de base rp. "Tiens, nos persos ont vu le mĂȘme arbre, on les fait potes ?" Bah non ?
Les demandes et établissements de liens pour strictement rien faire derriÚre ou abandonner le rp au bout de deux réponses. Bah oui on sait tous que brainstorm un lien ça ne demande pas de prendre du temps hein.
Les fétichistes des fcs.
Les fétichistes du smut.
Les relations toxiques entre les personnages type dark romance avec des relation hyper anti-féministes mais les joueurs.euses derriÚre l'écran se disent féministes. Lol, t'aimes que ton personnage se fassent traiter comme de la merde avec des actes immorales (séquestration, violence et j'en passe) mais t'es féministe. Alala la romantisation...
Le manque de recherche. Et ça va pour tout : utilisation/vendre de drogue, alcoolisme, maladie etc.
Les crĂ©as(teurs/trices) impatients. Vous ĂȘtes chiants.
Cette communautĂ© qui essaie pas de se remettre un peu en question. Je ne prĂŽne pas la perfection sur ma personne, je suis loin de l'ĂȘtre (trĂšs loin), mais vraiment lĂ  depuis quelques annĂ©es c'est de pire en pire.
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cheminer-poesie-cressant · 1 month ago
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source : @cheminer-poesie-cressant
.
Impuissant et résigné nous disons "tout s'accélÚre".
En réalité nous profitons de plus en plus de la vie
car le passage du temps sous nos yeux a de moins en moins de secret.
Nous en connaissons l'ouverture et nous en connaissons la fin.
Nous le ressentons jusque dans nos veines.
Et nous approchons chaque jour davantage la vĂ©ritĂ©, le cƓur de la vie.
.
(Dans la portée des ombres, extrait)
© Pierre Cressant
(mercredi 5 octobre 2005)
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empiredesimparte · 6 months ago
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Live broadcast of ‘Le Sacre de NapolĂ©on V’ on the national channel Francesim 2, hosted by StĂ©phane Bernard
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(Stéphane Bernard) The Emperor solemnly hands over the regalia and all honors to the Church, symbolized by the Grand Chaplain Mgr. Morlot, so that they may receive the sacraments necessary for the anointing. It is at this moment that the Alleluia will resound. A gesture of profound symbolism unfolds before our eyes, dear viewers.
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(Pope) Do you profess, our dear Son, and promise before God and the angels to observe the law, to administer justice to your subjects, to maintain peace in the Church of God with the help of His grace, in the manner that you deem most fitting

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(Pope) 
 Based on the advice of your faithful counselors, and to ensure that the Pontiffs of the Church enjoy the respect and honors due to them according to the holy canons? (Napoléon V) Profiteor
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⚜ Le Sacre de NapolĂ©on V | N°10 | Francesim, Paris, 28 Thermidor An 230
The Emperor of the French, Napoleon V, makes his profession of faith before Pope Gregorius XIX. It was broadcast live on television by Stéphane Bernard, the famous journalist for the crowned heads in Francesim.
Beginning ▬ Previous ▬ Next
⚜ Traduction française
(StĂ©phane Bernard) L'Empereur remet solennellement les regalia et tous les honneurs Ă  l'Église, symbolisĂ©e par le Grand AumĂŽnier, afin qu'ils reçoivent les sacrements nĂ©cessaires Ă  l'onction. C'est Ă  ce moment que retentira l'AllĂ©luia. Un geste d'une profonde symbolique se dĂ©roule sous nos yeux, chers tĂ©lĂ©spectateurs.
(Pope) Professez-vous, notre cher Fils, et promettez-vous devant Dieu et les anges, de faire observer la loi, de rendre la justice Ă  vos sujets, de maintenir la paix dans l'Eglise de Dieu avec le secours de sa grĂące, de la maniĂšre que vous jugerez la plus convenable....
(Pope) ... D'aprĂšs l'avis de vos fidĂšles conseillers, et de veiller Ă  ce que les Pontifes de l'Eglise jouissent du respect et des honneurs qui leur sont dus suivant les saints canons ?
(Napoléon V) Profiteor
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ltalaynareor · 1 day ago
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La bataille de Montgisard
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Le soleil se couchait lentement sur JĂ©rusalem, enveloppant la citĂ© sainte d'une lumiĂšre dorĂ©e. Baudouin se tenait sur les remparts du chĂąteau royal, contemplant la ville en contrebas. À ses cĂŽtĂ©s se tenait son amie Alix de Tripoli, la future comtesse de Tripoli.
"Baudouin, dis-moi, comment s'est déroulée la bataille de Montgisard ?" demanda Alix, curieuse de connaßtre les détails de la victoire de son ami sur les troupes de Saladin.
Baudouin lui sourit tristement, son visage marqué par la maladie. "La bataille a été une épreuve difficile, Alix. Nous étions face à un ennemi bien supérieur en nombre, mais j'ai refusé de reculer. Nous sommes parties d'Ascalon sous le couvert de la nuit et avons avancé rapidement sur les arriÚres de Saladin et soudain à Montgisard nous avons surgi de derriÚre les montagnes."
Il continua son récit, décrivant avec passion le déroulement de la bataille. Il parla de la fureur des combats, de l'audace de ses soldats, de sa propre témérité malgré sa condition. Il raconta comment, contre toute attente, les troupes de Saladin furent finalement vaincues, laissant derriÚre elles un champ de bataille jonché de cadavres.
"Alix, cette victoire a été cruciale pour la survie de notre royaume. Nous avons repoussé l'ennemi et montré au monde que malgré ma maladie, je suis capable de mener nos troupes à la victoire", conclut-il fiÚrement.
Alix regarda son ami avec admiration, la lueur de l'admiration brillant dans ses yeux. "Tu es un véritable héros, Baudouin. Ta force et ta bravoure sont admirables, et je suis fiÚre de t'avoir comme ami."
Baudouin sourit, reconnaissant pour le soutien indéfectible d'Alix. Ensemble, ils restÚrent sur les remparts, contemplant le coucher de soleil sur la ville sainte, unis par une amitié indéfectible qui résisterait à toutes les épreuves.
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sh0esuke · 6 months ago
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" Camp Fire "
𝗠đ—Č𝘁 đ—Čđ—» 𝘀𝗰đ—ČÌ€đ—»đ—Č : Javier Escuella
đ—„đ—ČÌđ˜€đ˜‚đ—șđ—Č́ : AprĂšs des festivitĂ©s enflammĂ©es, le camp se repose et laisse place Ă  une atmosphĂšre plus calme. Aux yeux d'une certaine demoiselle, c'est le moment idĂ©al pour se rapprocher du garçon dont elle est Ă©prise. Ainsi, elle espĂšre pouvoir passer un peu plus de temps avec lui et peut-ĂȘtre enfin se dĂ©clarer.
𝗔𝘃đ—Čđ—żđ˜đ—¶đ˜€đ˜€đ—Čđ—șđ—Čđ—»đ˜ : aucun.
ENG : PLEASE DO NOT STEAL MY WORKS. If you want to translate it, ask me first then we can talk about it. If you want to find me on Wattpad, my account is in my bio, this is the ONLY ONE i have. FR : MERCI DE NE PAS VOLER MES OS. Si vous avez envie de les traduire, merci de me demander la permission avant. Si vous voulez me retrouver sur Wattpad, j'ai un lien dans ma bio, c'est mon SEUL compte.
đ™œđš˜đš–đš‹đš›đšŽ 𝚍𝚎 𝚖𝚘𝚝𝚜 : 𝟑,𝟗𝟏𝟑.
Commentaires, likes et reblogues super appréciés. Tout type de soutien l'est, merci beaucoup !! <33
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Les filles commencent Ă  s'endormir. Elles tombent comme des mouches depuis que Tilly s'est retirĂ©e auprĂšs de sa couchette. La cĂ©lĂ©bration du retour de Sean les a grandement Ă©puisĂ©es, aprĂšs avoir autant bu, chantĂ©, dansĂ©, c'est comprĂ©hensible et elles ne sont d'ailleurs pas les seules. Abigail et le petit Jack se sont retirĂ©s de l'autre cĂŽtĂ© du camp âžșdu cĂŽtĂ© de la charrette de monsieur Pearsonâžș.  Il me semble que mĂȘme le rĂ©vĂ©rend, Molly et Dutch s'en sont allĂ©s. Plus grand monde ne rĂŽde dans les parages Ă  la recherche d'un partenaire de chant. Ils sont tous au lit.
Je crois que c'est mon jour de chance.
J'entends les voix de Pearson, Tonton et Arthur raisonner de lĂ  oĂč je me trouve. Ils se trouvent autour du feu de camp, ils sont bien les seuls Ă  tenir encore debout, mĂȘme Sean s'est tut. De la musique flotte dans l'air, elle provient de la guitare de Javier.
J'esquisse un sourire rĂȘveur Ă  cette pensĂ©e, rapprochant mes mains de ma poitrine j'accoure auprĂšs de la charrette de Pearson âžșj'ai fait le tour de ma couchette partagĂ©e avec les filles jusqu'Ă  l'entrĂ©e du camp, le feu qui sert Ă  rĂ©chauffer nos repas et le lieu de travail de notre cuisinierâžș je suis Ă  la recherche d'une biĂšre. Je sais qu'il y a des caisses un peu partout toutefois avec l'obscuritĂ© qui gagne l'endroit j'ai des difficultĂ©s Ă  me repĂ©rer. Il m'est aussi contraignant d'Ă©viter certains obstacles, notamment les tables et barils. Il me semble qu'il reste des bouteilles auprĂšs de la tente de Dutch, si ni Karen ni Tonton n'ont pas tout vidĂ©, il devrait en rester quelques-unes. Je fais donc le tour du camp Ă  leur recherche.
L'humidité qui parfume les brindilles d'herbe me taquine les chevilles, elle laisse perler des gouttes d'eau le long de mon épiderme jusqu'à tùcher mes souliers. C'est assez inconfortable. Je suis chatouillée de toutes parts. J'accélÚre donc le pas. Passant devant les derniers hommes réveillés, je ne tarde pas à attirer leur attention.
Tonton se stoppe dans son monologue, il est le premier à me remarquer. Il crie mon prénom et me fait signe d'approcher.
« Approche, ne reste pas dans ton coin, ma petite, viens nous rejoindre ! »
Je me pince les lĂšvres et acquiesce. Mes mains se saisissent d'une biĂšre tiĂšde tandis que mon corps pivote.
« J'arrive, je viens. »
Arthur est assis sur le tronc d'arbre qui sert de banc, il est dos Ă  moi. Quant Ă  monsieur Pearson il se tient sur une caisse boisĂ©e Ă  droite de Arthur et moi-mĂȘme. Ils sont auprĂšs du feu, profitant de sa luminositĂ© et chaleur. Quant Ă  Tonton et Javier ils nous font face, sous la tente. Tonton a pris place sur une chaise un peu plus vers monsieur Pearson, quant Ă  Javier il fait face Ă  Arthur, Ă  mĂȘme le sol. Sa guitare tient sur ses cuisses, de celle-ci s'Ă©chappe une agrĂ©able mĂ©lodie. Quant Ă  ce que ces messieurs chantaient plus tĂŽt, je ne prĂ©fĂšre pas y repenser.
J'apporte ma biÚre à mes lÚvres, histoire de me donner du courage j'en prends une gorgée et m'avance.
« Comment ça va ce soir ? » parle Arthur. « Pas trop dur ? »
Ma réponse se fait négative. Je parle tout en me rapprochant du feu.
« Outre le retour de Sean c'était plutÎt calme aujourd'hui. La routine.. »
« C'est bien. Madame Grimshaw ne vous ménage pas, j'imagine ? »
« Ah, comme si c'Ă©tait possible. » plaisantĂ©-je. « Le jour oĂč elle arrĂȘte de crier les poules auront des dents, tien. »
Ma remarque arrache un rire aux quatre hommes, j'en profite pour m'asseoir par terre. À cĂŽtĂ© de Javier.
« C'est bien que Sean soit de retour. Sa bonne humeur commençait à me manquer. »
« C'est vrai que sans lui c'était assez tendu. Il faut croire que ses conneries nous changent les idées. » renchérit Arthur.
« Il va nous en faire voir de toutes les couleurs, ça c'est moi qui vous le dit ! » s'exclame Tonton.
Javier ne joue plus trĂšs fort. À prĂ©sent, une mĂ©lodie d'ambiance se balade dans l'air, de part sa lĂ©gĂšretĂ© elle a transformĂ© l'atmosphĂšre autrefois festive par quelque chose de plus calme. Elle rythme notre discussion sans pour autant nous dĂ©sorienter. Je pense ĂȘtre la seule Ă  avoir fait cette dĂ©couverte, ou alors les hommes s'en fichent. AprĂšs tout la musique n'est qu'un moyen pour eux de chanter leurs musiques salaces Ă  tout bout de champ.
Curieuse, je lui jette un coup d'Ɠil.
Je suis assise sur sa gauche, les jambes recroquevillées sur le cÎté.
De mes deux mains, je tiens fermement ma bouteille, si elle n'avait pas Ă©tĂ© lĂ  j'aurais fini par me triturer mes doigts ou toucher mes cheveux toutes les cinq secondes. PlutĂŽt, ici je joue avec l'extrĂ©mitĂ© âžșlĂ  oĂč se place la boucheâžș et tente vigoureusement de m'occuper l'esprit.
J'ai des papillons dans le ventre.
Je crois que Arthur l'a remarqué.
Il me zieute accompagnĂ© d'un fin sourire aux lĂšvres, Ă  l'instar d'une figure fraternelle il m'observe. Sans oublier de consommer sa propre biĂšre. Ça fait longtemps qu'il m'a percĂ©e Ă  jour, je ne parle pas de ce soir mais plutĂŽt de ces derniers mois. Je suis consciente que je ne suis pas douĂ©e pour la discrĂ©tion, mon premier but n'est pas de passer inaperçue. À vrai dire c'est le dernier de mes soucis. Arthur me lance un clin d'Ɠil auquel je rĂ©ponds par un gloussement.
Sans attendre, Tonton nous interrompt.
« Qu'est-ce que vous avez tous les deux ? Vous faites des cachotteries, maintenant ? »
« Et de quoi je me mĂȘle ? » s'emporte Arthur. « Va donc te rendre utile pour une fois etâžș »
« Je suis utile ! C'est juste ma lombalgie qui m'handicape, si j'Ă©tais encore jeune tu peux ĂȘtre sĂ»re qu'on serait sorti de ce pĂ©trin depuis longtemps. »
« Mais bien sûr.. Tant que ça t'aide à dormir.. »
Je pouffe Ă  nouveau.
Ma tĂȘte se tourne, je zieute Javier. Ses doigts s'attellent Ă  poursuivre le fil de sa mĂ©lodie, quant Ă  ses yeux.. Ils sont plongĂ©s dans les miens.
Je souris.
Il sourit.
Je rapproche mes jambes de ma poitrine, ma biĂšre est rapidement laissĂ©e Ă  l'abandon devant le feu; elle ne m'intĂ©resse plus vraiment. DĂ©posant ma joue contre mes genoux, je dĂ©voue mon entiĂšre attention Ă  Javier. Je.. Je neâžș
Mon cƓur est coincĂ© dans ma gorge.
Mon estomac se fait lourd.
Qu'il est joli.. Je ne peux que m'agripper à mes mollets, les sourcils froncés.
« Commentâžș Comment tu te portes ce soir ? »
Il touche quelques cordes. D'une lenteur enivrante, Javier les titille sans que, ne serait-ce qu'une fois, son regard ne se dĂ©tourne du mien. Il ne m'observe pas avec malice. Il me regarde juste. Ça suffit amplement Ă  me mettre dans tous mes Ă©tats, j'attends qu'il rĂ©ponde Ă  ma question, en mĂȘme temps, je combats l'envie de crier et gigoter.
Javier penche la tĂȘte.
« On a connu pire. »
« Tu n'es pas trop fatigué ? »
« Tu t'en fais pour moi ? Attention, je pourrais croire que tu as le béguin. » me taquine-t-il.
Mes yeux roulent au ciel.
« Ne te surestime pas, non plus.. C'est juste que Bill m'a parlĂ© de cette histoire de bagarre au bar et puis tu n'es pas revenu au camp alorsâžș Je, je me demandais juste si ça allait... J'ai posĂ© la mĂȘme question Ă  Arthur. Ne.. ne t'emballe pas. »
« Je m'emballe pas. »
Son rictus me crie le contraire.
Javier continue de jouer de ses doigts avec nonchalance, il fait mine que cette conversation ne lui fait aucun effet, il fait mine de ne rien remarquer pendant que ses doigts s'affairent à nous offrir un moment des plus agréable. Il a une telle aisance avec la musique, c'en est déroutant. Je déglutis à cela. Mes orteils se recroquevillent à l'intérieur de mes souliers. Mes pupilles le contemplent, je bois goulument la vue qu'il m'offre d'ici; son si joli visage, et sa tenue élégante. Il est parfaitement incrusté dans son environnement malgré l'aura luxueuse qui se dégage de lui.
Je suis dans l'incapacitĂ© de dĂ©tourner le regard. DĂšs le moment oĂč nos yeux se sont croisĂ©s j'ai Ă©tĂ© prise au piĂšge.
Je ne peux pas le nier : c'est ce que je cherchais en m'asseyant auprĂšs de lui. Être prise au piĂšge sous lui, dĂ©vorĂ©e par ses pupilles aussi dĂ©vastatrices que le nĂ©ant et charmĂ©e par le sourire taquin qui prend souvent place sur ses jolies lĂšvres froncĂ©es : c'est exactement ce que je dĂ©sire. Il faudrait ĂȘtre aveugle pour ne pas le remarquer. C'est la raison pour laquelle je ne le fuis pas, je pars sans cesse Ă  sa recherche dans l'espoir qu'il m'accueille pour ensuite me perde.
Il m'en faut peu pour ĂȘtre comblĂ©e.
Lui, seulement lui.
Javier.
« Tu repars demain ? »
Il arque un sourcil.
« Curieuse ? »
« Non— oui. Je me posais la question... »
« Je pensais faire un tour Ă  Valentine, la derniĂšre fois je n'ai pas pu m'y attarder trop longtemps. Qui sait, peut-ĂȘtre que je trouverais un bon coup. »
« Tu as déjà fait beaucoup. Tu pourrais te reposer ? »
« Ça aussi tu l'as dit Ă  Arthur ? »
Je suis gĂȘnĂ©e. Son commentaire me force Ă  dĂ©tourner le regard.
« Non.. c'Ă©tait... C'Ă©tait juste histoire de faire la conversation puis— je— »
« Je te taquine. » me coupe-t-il. « J'y ai pensĂ©, mais je tiens pas en place ces derniers temps. J'ai envie de me rendre utile. Je vais voir oĂč ça me mĂšne. »
« Tu vas encore t'absenter alors.. »
« Peut-ĂȘtre. »
J'inspire profondĂ©ment, ma joue reste collĂ©e Ă  mes genoux. J'ai les poumons lourds, tout mon corps se retrouve endoloris alors que je me situe aussi proche de lui. Nos Ă©paules sont Ă  deux doigts de se toucher. J'en rĂȘve.
Mon regard ne se détache pas du sien.
Je suis hypnotisée.
« Tu es sortie du camp depuis qu'on est arrivés ? »
« Arthur nous a accompagnées à Valentine il y a quelques jours. C'était amusant. J'ai beaucoup à faire ici sinon. »
« Tu aimerais y retourner ? »
« OĂč ça, Valentine ? Oh, oui ! » j'affirme, soudain enthousiaste. « Mais il me faudrait une bonne raison pour convaincre quelqu'un de m'y emmener. J'avais pensĂ© Ă  Arthur mais il fait beaucoup en ce moment. Il y a Bill aussi, mais il est trop bĂȘte, il va encore causer des problĂšmes. »
Javier dépose sa guitare entre Tonton et lui.
« Je suis mĂȘme pas une option ? Ça me blesse. »
« Tu viens rarement au camp ces derniers jours. Je ne vais pas t'embĂȘter avec ça... »
« M'embĂȘter ? Oh, ma belle, c'est mal me connaĂźtre. »
Mon cƓur s'emballe.
Je respire fort.
« Ce serait un honneur de pouvoir t'y emmener faire un tour. »
Sa bouche se fend en un sourire.
« Si ça t'intéresse, bien sûr. »
Quelle question, il est Ă©vident que je le suis. Ça doit se lire sur mon visage. J'implose.
« Tu as— tu as quelque chose Ă  faire lĂ -bas ? » je m'interroge.
« Pas grand chose. Mais je peux toujours trouver de quoi nous faire un peu d'argent, on fera d'une pierre deux coups. »
Javier extirpe une cigarette de sa poche, il l'enflamme avec son briquet et l'apporte ensuite Ă  ses lĂšvres. Tout en expirant, il me zieute.
« Tu veux ? »
Une question me brûle la langue.
Lorsque Arthur m'a emmenée à Valentine, ça a été en compagnie de Tonton, Tilly, Mary-Beth et Karen. Au départ, il avait des courses à faire. Son escale là-bas n'avait rien en rapport avec nous.
Je sais que si je dois y aller avec Javier, et que nous revenons les mains vides Dutch s'emportera âžșil est assez tendu depuis Blackwaterâžș, il est impĂ©ratif que tous les membres du gang se montrent utiles. Mais... Si je dois aller Ă  Valentine avec lui, j'espĂšre secrĂštement que ça ne sera pas pour travailler.. Si nous nous retrouvons tous les deux dans un tel endroit, j'ose espĂ©rer que nous ferons bien plus que dĂ©fier la loi et nous montrer sournois. J'espĂšre que personne ne se rajoutera. Pas de Sean, ni de Bill, aucune fille pour m'embarrasser, juste moi et lui. Nous deux..
Est-ce que c'est trop demander ?
« Tu as des plans alors ? »
Javier me dévisage.
« T'es bien curieuse ce soir, dis-moi. Tu tiens si peu en place ? »
« Je me disais— on... On pourrait— »
« On ? »
J'arque un sourcil.
« Quelqu'un d'autre vient ? »
Javier secoue la tĂȘte. Il esquisse un fin rictus taquin et prend une taffe de sa cigarette; il l'expire tout en me rĂ©pondant.
« Je pense pas. Les filles en ont eu assez aprÚs votre derniÚre escale et le reste de la bande est occupée de son cÎté. Ce sera que toi et moi. »
Sans surprise, l'idée me ravit. Je suis plus qu'emballée à la pensée que nous allons nous retrouver seuls.
Plus de madame Grimshaw pour nous couper, plus de Micah pour faire des remarques stupides âžșmĂȘme si ça fait dĂ©jĂ  quelques semaines qu'il a disparuâžș, plus de Tonton pour gĂącher l'ambiance. Tant de fois, nous aurions pu avoir l'occasion de nous rapprocher, de devenir plus, mais Ă  chaque fois le manque d'intimitĂ© au sein du camp nous a gĂȘnĂ©s. Je ne peux m'empĂȘcher de penser que c'est une chance unique. Elle est faite d'or : je refuse de la laisser passer. Le moment est idĂ©al surtout aprĂšs tout ce que nous venons de vivre, depuis Blackwater, les montagnes enneigĂ©es, je ne vois pas de meilleure occasion pour me confesser. Cette fois-ci, pas de Dutch pour nous interrompre, pas de Arthur pour rendre notre interaction gĂȘnante.
Je bats des cils un bref instant. Quant à Javier il attrape le cul de sa cigarette et le rapproche de ses lÚvres. Il prend une profonde inspiration, l'expire : tout cela sans jamais me quitter du regard. Il m'observe d'un sérieux déconcertant.
Soudain, nous sommes interrompu.
« Eh, les deux fourbes, qu'est-ce que vous complotez ? »
C'est Ă  nous que Tonton s'adresse.
« Ah, laisse les vieux fou, c'est pas tes oignons ! » peste Arthur.
« Tout ce qui se passe autour du feu est mes oignons, c'est mon sanctuaire. Alors, qu'est-ce que vous planifiez ? »
Tonton nous regarde, il balance ses yeux entre Javier et moi.
Il est tellement enthousiaste qu'il sourit grandement, ça ne fait que m'embarrasser davantage. Je dĂ©tourne le regard malgrĂ© moi. Je regarde par dessus l'Ă©paule d'Arthur, lĂ  oĂč la tente de Dutch et Molly se trouve, ainsi je n'ai pas Ă  faire face Ă  leur expression curieuse.
Mes joues se creusent, je me mords l'intérieur de la bouche.
« En quoi ça te concerne, le vieux ? » réplique Javier. « Tu contribues à rien et tu voudrais qu'on te raconte nos vies ? La bonne blague. »
« Qu'est-ce que c'est sensé dire ? » s'indigne Tonton.
« Ça veut dire ce que ça veut dire, tien. »
« Non mais je rĂȘve, dĂ©cidĂ©ment plus personne n'a de respect pour les malades.. »
« Malade ? La seule maladie que t'as c'est la fainéantise. » rétorque Arthur avec mesquinerie, il n'hésite d'ailleurs pas à ricaner.
« Et ma lombalgie alors, hein ? »
« C'est des conneries ! Tu trompes personne, vieux tas. »
Tonton marmonne dans sa barbe, ça m'arrache un sourire. Je les regarde Ă  nouveau âžșmonsieur Pearson a disparu, il ne reste que nous quatreâžș, Arthur s'en va m'offrir un clin d'Ɠil. MalgrĂ© ses quelques maladresses, il fait de son mieux pour m'aider. Je le remercierai plus tard, c'est certain. Les attaques qu'il lance Ă  Tonton me mettent Ă  l'aise, je ne me sens plus mise au pied du mur, toutefois, j'avoue ne plus avoir la force de me tourner vers Javier. Maintenant que notre bulle a Ă©tĂ© âžșencoreâžș percĂ©e, j'ai comme l'impression que nous ne pourrons plus discuter, alors je me contente d'observer Arthur des Ă©toiles dans les yeux.
Mes doigts triturent nerveusement le tissu de ma robe, je me sens nerveuse.
« Peu importe. » grommelle Tonton. « J'en ai assez entendu, je vais me coucher. »
« Tant mieux, une bonne nuit de sommeil te rendra plus aimable. » plaisante Arthur. « Va donc. »
J'en profite pour me lever.
Javier réagit immédiatement.
« Toi aussi ? » me questionne-t-il.
Tonton ne dort pas loin, il s'installe sur la seconde tente qui se trouve juste à cÎté du feu de camp. Elle n'est qu'à un petit mÚtre de nous, c'est là que le révérend s'est assoupi. Je le vois s'installer sur sa couchette et nous tourner le dos, pendant ce temps je dépose mes mains sur mon ventre, j'offre un sourire à Javier.
« Il faut bien que je sois en forme pour demain. Bonne nuit. »
« Oh— euh, ouais. »
Il se gratte la nuque.
« Bonne nuit. »
« Arthur, tu m'accompagnes ? » je demande.
Le concernĂ© secoue la tĂȘte.
« Tu m'excuseras, je reste encore un peu avec Javier, on a des trucs à se dire. »
« D'accord, bonne nuit alors. »
« Bonne nuit, repose toi bien. » répond-t-il affectueusement.
Je ne peux pas m'empĂȘcher de zieuter Javier. Il ne m'a toujours pas quittĂ©e du regard. Cependant, dĂšs le moment il oĂč je le remarque, je tourne aussitĂŽt la tĂȘte, mes joues s'embrasent et mon estomac se recroqueville sur lui-mĂȘme. Ah, j'ai chaud. J'ai mal Ă  la poitrine. Mes mains se pressent sur mon bas-ventre tandis que j'entends Arthur pouffer. Nous sommes loin d'ĂȘtre discrets, je le savais dĂ©jĂ , mais le fait que nous soyons aussi Ă©vidents, mĂȘme devant Arthur est plus humiliant que prĂ©vu.
Mes paumes se font moites.
« Je— Je vais y aller. »
Alors que je m'en vais, je reste sur un petit nuage. Je passe sur le cĂŽtĂ© de la tente de Dutch, dĂ©passe la roulotte de Arthur, pour rejoindre ma couchette. Elle est aux cĂŽtĂ©s de celles des filles âžșcomme prĂ©vu, elles sont toutes endormiesâžș. J'entends les voix de Javier et Arthur rĂ©sonner, ils ne cessent de parler, accompagnĂ©s par le crĂ©pitement du feu.
Il fait frais, hormis les quelques lampes Ă  huile Ă©parpillĂ©es dans le camp, nous sommes plongĂ©s dans un noir complet. Je parle d'un noir si obscur que je n'en vois pas la fin. L'herbe Ă  mes pieds n'est pas visible, je marche en faisant confiance Ă  mon instinct, je ne sais pas ce qui traine par terre, j'avance juste. Tilly, Mary-Beth, Sadie, Karen, elles sont toutes les trois endormies. Il me tarde de les rejoindre. Nous sommes levĂ©es depuis trĂšs tĂŽt ce matin; il nous a fallu recoudre des vĂȘtements pour ensuite les nettoyer, aider Ă  prĂ©parer les repas; se coucher tard n'aide pas. Demain, nous rĂ©pĂ©terons les mĂȘmes actions, nous passerons la journĂ©e Ă  coudre, laver, faire la vaisselle, pour nous coucher tout aussi tardivement. Rien que d'y penser me fait soupirer.
La vie de fugitif peut ĂȘtre frustrante.
Une fois suffisamment approchée de ma couche, je m'assieds dessus. Je remets ma chevelure en état puis passe mes mains sur mes bras, je les frotte vigoureusement.
Un sourire se pose sur mes lĂšvres.
J'apporte mes mains Ă  ma poitrine, rĂȘveuse, oui je ne peux pas m'empĂȘcher de sourire. Je suis encore toute chamboulĂ©e.
Mon interaction avec Javier me revient Ă  l'esprit et j'ai comme l'impression de tomber dans un ravin : c'est violent, je ne peux m'accrocher nul part, ma logique m'abandonne. Je perd pied. Et alors que son image me revient Ă  l'esprit, je ne peux me retenir de glousser.
L'intensité avec laquelle il m'a contemplée, sa voix; ses paroles mielleuses, j'en ai des frissons.
Mes doigts s'agrippent Ă  ma chemise. Je me pince les lĂšvres et pose mes yeux sur la roulotte d'Arthur âžșelle a Ă©tĂ© installĂ© juste devant la notre, nous bloquant ainsi la vue sur le feu de campâžș j'ai beau l'examiner dans ses moindres dĂ©tails, je ne parviens pas Ă  me sortir Javier de la tĂȘte. Je repasse notre interaction dans mon esprit, le moindre geste, coup d'Ɠil, ce qui me force Ă  de nouveau glousser. Je secoue la tĂȘte et tape des pieds.
Je me retiens de crier, pas seulement de beugler, mais aussi d'exprimer Ă  tout le camp que je l'aime. Je dĂ©sire l'avoir pour moi toute seule, je n'ai mĂȘme pas envie d'attendre qu'il m'emmĂšne Ă  Valentine. Je veux ĂȘtre avec lui, lĂ  maintenant tout de suite. J'en ai la poitrine serrĂ©e.
Dans un tel Ă©tat, je ne me sens pas de dormir. Je ne fais que revivre notre conversation, j'interprĂšte les moindres gestes qu'il a pu faire en ma prĂ©sence. Je n'ai pas envie de l'oublier, ne serait-ce qu'une minute. J'ai envie de conserver le sentiment qu'il fait naĂźtre au sein de mon cƓur. J'ai envie... J'ai envie de penser si fort Ă  lui que son image en finisse gravĂ©e dans mon esprit. J'en viens Ă  m'imaginer ce qui pourrait bien se passer si nous nous retrouvons seul Ă  Valentine. Allons-nous nous comporter tels de jeunes mariĂ©s ? Nous tenir la main afin de ne pas nous sĂ©parer ? Va-t-il enfin me charmer proprement, alors ira-t-il me faire l'amour dans un hĂŽtel, au coin de la rue ? Me dĂ©voilera-t-il ses sentiments avant ou aprĂšs m'avoir volĂ© mon premier baiser ?
Je ne peux pas y échapper, ces questions me hantent. Toutes ces possibilités...
J'en ai la chair de poule.
Brusquement, j'apporte mes mains Ă  mon visage. Je frotte vigoureusement mes joues.
Je ne devrais pas me laisser aller à de telles pensées, elles sont salaces, déplacées, Javier est un homme bon, je suis folle pour penser ainsi de lui. Nous imaginer dans de telles positions...
Des bruits de pas m'interrompent, je lĂšve la tĂȘte.
Arthur pose son avant-bras contre sa roulette, il m'observe d'un Ɠil taquin. Je sursaute. Son chapeau a disparu, il ne le porte plus.
«  Eh, tu pourras penser à lui demain il va pas disparaßtre, pour l'instant repose-toi. Tu vas te rendre malade. »
J'Ă©touffe un rire.
« TrÚs bien Arthur. »
Il hoche la tĂȘte.
« Merci et bonne nuit. » murmuré-je.
« De mĂȘme. »
Il se décale de sa roulotte et s'en va se coucher. Je l'entends faire, je vois aussi son ombre sur le sol, elle s'agrandit, se mouve avec aise jusqu'à ce qu'elle disparaisse lorsque Arthur s'allonge. Simultanément, je vide mes poumons.
Ses paroles me restent en tĂȘte. Je secoue enfin la tĂȘte. Doucement, mes mains descendent se poser sur mes cuisses, je contemple un bref instant le ciel Ă©toilĂ© qui nous surplombe puis les bois qui nous servent de cachette.
Il n'y a plus un bruit dans le camp, dĂ©sormais. Je crois que tout le monde est parti se coucher. Plus de musique, de rires, de discussions enflammĂ©es. Il n'y a que ce sentiment de solitude qui m'emporte, pour autant, il n'est pas dĂ©rangeant. Il me fait du bien. Je me laisse donc tomber sur ma couchette et me tourne du cĂŽtĂ© de Karen. Je bats des cils, l'observe endormie de mon cĂŽtĂ©. Puis, sans attendre, je ferme mes yeux. J'obĂ©is au conseil de Arthur et m'endort sans perdre de temps. Je me recroqueville sur moi-mĂȘme.
J'ai encore le cƓur qui bat Ă  toute allure, l'esprit embrumĂ©. L'image de Javier ainsi que le son de sa voix me restent en mĂ©moire, je suis incapable de les fuir. Pour autant, ça ne me dĂ©plaĂźt pas. Si je m'endors, c'est en pensant Ă  lui que je le fais. Il me tarde de passer une nouvelle journĂ©e Ă  ses cĂŽtĂ©s et qui sait, peut-ĂȘtre plus dans les jours Ă  venir.
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orageusealizarine · 6 months ago
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trop de ciel. trop d'Ă©clats. les yeux Ă  peine entrouverts... rĂ©veil limpide et froid. une telle Ă©vidence... rien qui coule - dans cette Ă©ternitĂ© qui se fige. en proie Ă  la plus puissante vision qui fut jamais mienne. ton corps ? de chair et d'ombres sur mes murs, dans mes mains - empoignades gigantesques, insaisissable prise... j'ai, dans ta brume, embrassĂ© mes envies ou manquĂ© mes pĂ©chĂ©s. j'ai dĂ©sirĂ© plus que ta peau, plus profond que l'apparence, plus obscur que nos envies avouĂ©es. j'ai voulu... plus loin que dans l'ĂȘtre - aller jusqu'au fantasme - plonger dans l'irrĂ©el, exhumer tes mirages.
car sous mes dents, mes mots tournent au rĂ©el. j'exĂ©cute mes rĂȘves, envisage nos folies. et mes paroles en corps se heurtent Ă  tes lĂšvres, prononcĂ©es dans ta bouche, enroulĂ©es Ă  ta langue. je tremble - et je succombe. Ă  la force du dĂ©sir qui soulĂšve - et plus qu'une vague - et qui draine, qui blesse et qui lĂšche. Ă  cette force que rien n'empĂȘche. et qui m'Ă©chappe - et qui explose, et me dĂ©passe.
cette force - moins élémentaire que créative, dans laquelle tu mets ton imagination comme des doigts, des racines. pour m'effleurer et m'atteindre, me plaire ou m'étreindre. mais dans quel autre monde... ? pas de caresse illusoire, ni de baiser fictif : je veux, je vois, tes yeux, tes mains. je veux... nos paroles étanchées à nos lÚvres gercées. ici et maintenant. murmurant. nos plaisirs. essoufflés - réalisés.
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freepalestinenews · 2 months ago
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Nul au monde ne mĂ©rite d'ĂȘtre privĂ© de sa libertĂ©. En Palestine, des milliers d'innocents sont dĂ©racinĂ©s de leurs terres natales, arrachĂ©s Ă  leur histoire et Ă  leur avenir. Chaque jour, la colonisation Ă©tend son emprise, dĂ©truisant des vies, des foyers, et des gĂ©nĂ©rations entiĂšres. C'est un massacre silencieux qui se joue sous nos yeux, oĂč la violence et l'oppression asphyxient un peuple en quĂȘte de paix. Nous ne pouvons pas rester indiffĂ©rents face Ă  cette tragĂ©die humaine. ArrĂȘtons le massacre. Les Palestiniens ont le droit de vivre libres, sur leurs terres, en paix et en dignitĂ©. Le monde ne peut pas
#GazaGenocide#genocide#palestinewillbefree#SaveGaza#Genocide_of_Palestinians#FreeGaza#Gaza#GENOCIDEGAZA#FreePalestine#StopGenocideOfPalestinians
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alheureoublanchitlacampagne · 2 months ago
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Je voudrais pouvoir toucher ta voix quand tu hurles des yeux, et goûter tes intonations chatoyantes, torrentielles, révoltées, récoltées dans la colÚre de taire les scandements de ton regard.
ah. ta langue ligotée, tes doigts diurnes, me rappelé-je, quelle saveur ont-ils sous les étoiles? quel bout de ma nuit illumineraient-ils ?
quand il pleuvra tes mots tus sur mon attente noctambule, labourée de ton silence, il poussera alors, dans nos gorges, l'herbe folle de l'évidence. Nous.
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jloisse · 6 months ago
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🔮Le chercheur et historien israĂ©lien, Raz Segal considĂ©rĂ© comme un des plus grands spĂ©cialiste de l'Holocauste au monde a dĂ©clarĂ©:
L'assaut d’IsraĂ«l sur Gaza est un cas d’école de gĂ©nocide se dĂ©roulant sous nos yeux. Je le dis en tant que spĂ©cialiste des gĂ©nocides.
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