#Se taire est mortel
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Aujourdâhui, nous sommes le 25 novembre !
Aujourdâhui câest la JournĂ©e internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.
Sensibilisons-nous Ă ce problĂšme mondial et engageons-nous Ă mettre fin Ă la violenceâŠ
en soutenant les victimes,
en promouvant l'égalité des genres et
en encourageant les politiques de prévention.
Ensemble, crĂ©ons un monde oĂč les femmes sont respectĂ©es, protĂ©gĂ©es et libres de vivre sans crainte de violence !
#SeTaireEstMortel
#LibererEtRespecterLaParoleDesVictimesEstNotreResponsabiliteATous
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đŽAmelie Fe, chercheuse Ă lâIFRI:
« JusquâĂ 186.000 morts » directs ou indirects de la guerre Ă Gaza, selon une Ă©tude de The Lancet
« On observe un taux de létalité quasiment inconnu au XXIe siÚcle »
Source
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les SUCCUBES et les INCUBES débarquent sur BTM!
l'urne aux dorures sibyllines implose, malĂ©diction se rĂ©veille et s'instille dans blessures encore vives. coeurs brisĂ©s, trahison mĂ©prisĂ©e; ils sont, balafrĂ©s sans belles cicatrices, victimes de vos vices. et quand souffrance ne peut se taire, cri les dĂ©couvre maudits d'avoir trop aimĂ©, en pauvres affamĂ©s. cruel est le sort pour le dĂ©laissĂ© du ciel, le blessĂ© sacrificiel; cruelle est sa destinĂ©e quand mortelle est sa dulcinĂ©e. alors hommes et femmes seront cri de l'Ăąme, vengeance de leurs larmes. succubes et incubes en devenir, crĂ©atures que plus rien ne pourra sauver aprĂšs neuf lunes sans un baiser. car seul l'amour peut dĂ©livrer ceux qu'il aura navrĂ©; d'un touchĂ© de lĂšvres sincĂšres, d'un Ă©lan amoureux qui les libĂšre. embrasser pour ne pas laisser s'embraser l'humanitĂ© offensĂ©e.Â
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Voire ou savoir et comment
A lâidĂ©e de ne plus te voire,Ă lâidĂ©e de ne plus ĂȘtre avec toiâŠ
Cher foi mon absolue en indéfinie
Avant tout ma réussite et tout bonne audience
Rester Ă attendre sans savoir tâavoir est mieux que de tâavoir manquĂ©.et le fait de penser Ă toi me rend comme celui qui est jaloux comme une histoire qui vient de lâhaut-de-la lâhomme nâes pas prĂȘt Ă connaĂźtre tes mystĂšres on ne peut que attendre a se rĂ©soudre telle quâelle nous sommes,
autemp ĂȘtre homme mortel et de contempler le magnifique manteau de la nuit et autemp ĂȘtre fous de ne pas savoir le nombre dâĂ©toiles Ă mieux ignorer la fin.
Autant de raisons de te garder,Autant de raisons de se taire a ne pas crier avnt la tempĂȘte, pour ainsi ce dier mort,mort-de toi,toi-mon Ăąme dĂ©jĂ assez raisonnant de fatalitĂ© et de vagues ramenant les mystĂšres pour une fois se rappeler que je suis telle que je suis,celui-ci que tâas fait,celui qui tâaime est celui qui veut pas se cacher sus le soleil il entretient des secrets et dans la nuit il rayonne des puretĂ©.
Il aurait pus devenir fous aprĂšs avoir vu ce quâil yâa dans ton cĆur mais il prĂ©fĂ©ra rester et te choisie comme soleil,sans regret de libertĂ© il tomba amoureux de sa prison.Nulle homme ne se reconnaĂźtra dans son regard car voici le poids des toutes les joyeux du monde a briser lâinfime voile qui reflĂšte le secret du mystĂšre de lâĂąme. Une foi ou une folie une raison ou une contemplation dans le plus grand ocĂ©an de sentiments comment aitre ou ne pas aitre.
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[âŠ] Dâabord, essayer de savoir ce qui se passe dans ce petit territoire de 360 kilomĂštres carrĂ©s, peuplĂ© de 2,3 millions dâhabitants, et coupĂ© du monde. LâaccĂšs y est interdit aux journalistes venant de lâextĂ©rieur. Les reporters enfermĂ©s Ă Gaza sâefforcent de faire leur travail au pĂ©ril de leur vie. Entre le 7 octobre 2023 et le 1er juin 2024, 118 dâentre eux ont Ă©tĂ© tuĂ©s. « Le cabinet de guerre israĂ©lien a transformĂ© le journalisme en une profession mortelle », Ă©crit Jonathan Dagher, responsable du bureau Moyen-Orient de Reporters sans frontiĂšres, dans Le livre noir de GazaâŠ.[âŠ]
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Car lâamour de Christ nous presse, {2Corinthiens 5:14}
Combien dois-tu Ă ton Seigneur ? Nâa-t-il jamais fait quelque chose pour toi ? A-t-il pardonnĂ© tes pĂ©chĂ©s ? Tâa-t-il couvert du vĂȘtement de sa justice ? A-t-il posĂ© ton pied sur un rocher ? A-t-il Ă©tabli ton dĂ©part ? A-t-il prĂ©parĂ© le ciel pour toi ? Tâa-t-il prĂ©parĂ© pour le ciel ? A-t-il Ă©crit ton nom dans le livre de vie ? Tâa-t-il donnĂ© ses innombrables bĂ©nĂ©dictions ? Tâa-t-il comblĂ© de bĂ©nĂ©dictions que les yeux ne peuvent voir et que les oreilles ne peuvent entendre ? Alors fais quelque chose qui soit digne de lâamour de JĂ©sus. Ne multiplie pas seulement des paroles Ă lâĂ©gard dâun RĂ©dempteur qui serait un simple mortel.
Que diras-tu quand ton MaĂźtre reviendra, si tu dois confesser que tu nâas rien fait pour lui, que tu as fait taire ton amour pour lui, que tu as Ă©tĂ© comme une mare dâeau stagnante qui nâa rien produit. Quel amour que celui-lĂ ! Que pensent les hommes dâun amour qui ne se manifeste pas dâune maniĂšre pratique ? Pourquoi dit-on « rĂ©primander ouvertement est mieux quâaimer en secret ». Qui acceptera un amour si faible, qui ne te pousse pas Ă un acte dâabnĂ©gation, de gĂ©nĂ©rositĂ©, dâhĂ©roĂŻsme, ou de zĂšle ! Vois combien il tâa aimĂ© et sâest donnĂ© lui-mĂȘme pour toi !
Connais-tu la puissance de son amour ? Alors laisse cet amour ĂȘtre un vent misĂ©ricordieux et pressant pour ton Ăąme afin de balayer le nuage de ta mondanitĂ©, et de nettoyer les brumes du pĂ©chĂ©. « Pour lâamour de Christ », câest la langue de feu qui descend sur toi. « Pour lâamour de Christ, câest lâextase divine, lâesprit divin qui te rendra hardi comme les lions et rapide comme les aigles dans ton service pour le Seigneur. Lâamour doit donner des ailes aux pieds du serviteur, et de la force au bras du travailleur. ConcentrĂ© sur Dieu de maniĂšre constante afin de ne pas sâĂ©branler, rĂ©solu de lâhonorer avec la dĂ©termination de ne jamais faire demi-tour, et continuant avec une ardeur inlassable, manifestons envers JĂ©sus les contraintes de lâamour. Puisse la divine pierre angulaire nous conduire Ă faire avancer son royaume. »
Luc 2:1-3:38 * Lecture Quotidienne de la Bible
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Journal de l'Ăąme
Tous les jours je me souviens, tous les jours je dois me souvenir, de ce que je n'ai pas bien fait, de ce dont je suis heureuse, fiĂšre.
Je me prĂ©pare Ă vivre en regardant en arriĂšre. Mon corps trĂšs sensible me rappelle que je suis vivante, mortelle, et qu'il faut que je fasse toute chose avec attention, mĂȘme respirer.
Sans m'en apercevoir, je perd de l'énergie à me conformer, à essayer de me conformer pour ne plus ressentir cet état victimaire, cet état de grande vulnérabilité sensorielle, qui m'induit à rester constamment sur mes gardes à ne pas défaire mes bagages.
Je recherche la constance et la stimulation perpétuelle, je fais semblant d'oublier que la premiÚre n'existe pas et que la seconde est mauvaise pour moi.
C'est que je voudrais écrire sur chaque moment passés sur terre mais, souvent, tout semble se taire en moi, Mémoire me semble étrangÚre je vois des formes, des visages qui se dérobent devant Poésie, mes forces s'amenuisent vais-je laisser réponses avant de partir ?
#journal#poemedujour#poesie#texte français#poemefrancais#sensibilité#écriture#écrivain#french#french philosophy#philosophie#Spotify
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Mardi 26 mars 2024
Une femme qui avait une perte de sang depuis douze ans⊠sâapprocha par derriĂšre et toucha le bord de son vĂȘtement. Luc 8. 43, 44
[Un aveugle] criaâŻ: JĂ©sus, Fils de David, aie pitiĂ© de moiâ!⊠JĂ©sus sâarrĂȘta. Luc 18. 38, 40
Comment sâapprocher de JĂ©susâ?
Ces textes Ă©voquent deux personnes bien diffĂ©rentes. La femme est timide. Elle souffre depuis longtemps dâune hĂ©morragie. Lorsque JĂ©sus passe, elle aimerait bien quâil la guĂ©risse. Mais elle nâose pas sâavancer. Elle Ă©prouve sans doute une gĂȘne Ă reconnaĂźtre devant tout le monde quâelle a un problĂšme de cette nature. Quâimporteâ! Elle croit que JĂ©sus peut la guĂ©rir, alors, au milieu de la cohue, elle ne peut que toucher le bord du vĂȘtement de JĂ©sus. Le Seigneur rĂ©pond Ă sa foi et elle est guĂ©rie instantanĂ©mentâ!
Lâhomme, au contraire, fait preuve dâune certaine audace. Au milieu de lâagitation, il se met Ă appeler JĂ©sus, de plus en plus fort. La foule cherche Ă le faire taire, sâinterpose. Mais rien ne lâarrĂȘte. Il se dĂ©barrasse de son manteau, se lĂšve et sâapproche de JĂ©sus, qui salue sa foi. Il est guĂ©ri instantanĂ©mentâ!
Ces deux rĂ©cits sont Ă la fois proches et distincts. Proches, parce que la rencontre avec JĂ©sus a lieu, malgrĂ© les nombreux obstacles ou rĂ©sistancesâ; proches Ă©galement, parce quâils se terminent par la guĂ©rison et par cette parole de JĂ©susâŻ: âTa foi tâa guĂ©ri(e)â. Distincts, parce que les obstacles ne sont pas de mĂȘme nature, et les attentes et le tempĂ©rament de ces deux personnes sont trĂšs diffĂ©rents.
Chacun a besoin dâĂȘtre guĂ©ri de cette maladie mortelle contractĂ©e par notre rejet de Dieu, par notre condition de pĂ©cheurs. JĂ©sus, par son sacrifice, nous offre le pardon de Dieu et la guĂ©rison. Avec une foi discrĂšte ou plus dĂ©monstrative, nâattendons pas pour nous approcher de lui.
LA BONNE SEMENCE
Bibles et Publications Chrétiennes.
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Je ne bois pas, je ne fume pas, je ne me drogue pas, et je ne souhaite pas avoir de relation sexuelle avec une femme, ni avec un homme, ni avec qui que ce soit, et ni avec moi-mĂȘme.
Je ne dis pas tout cela aux personnes que je rencontre, cependant, les personnes avec qui j'Ă©change simplement quelques paroles ont tendance Ă me considĂ©rer comme un saintâŠ
C'est encore plus flagrant avec les personnes que je fréquente réguliÚrement, car ces personnes voient également ma maniÚre de me comporter : je veux simplement faire le bien, faire de bonnes choses pour le bien d'autrui et pour mon bien, mais surtout pour faire plaisir à mon PÚre qui est aux Cieux.
Ăgalement, j'Ă©tudie les Saintes Ăcritures, et j'Ă©change Ă ce sujet avec certaines personnes.
Bien entendu, j'ai trouvé une forte motivation pour réussir à me rendre juste et droit, et pour m'y tenir ; cette motivation, je peux la résumer en quelques mots :
"Jésus est le Christ et il est ressuscité !"
Ce qui me permet d'avoir la foi et l'espérance.
Je suis bien conscient que chacun a dĂ©jĂ entendu ces mots et que cela ne l'a pas rendu sain, cependant, j'ai compris ces mots, car en vĂ©ritĂ©, "JĂ©sus est le Christ" signifie que JĂ©sus de Nazareth (un homme juif nĂ© il y a plus de 2000 ans) est le Messie attendu par le peuple hĂ©braĂŻque selon les prophĂ©ties Ă©noncĂ©s par les Saintes Ăcritures dans l'Ancien Testament. [Christ veut dire Messie].
"et il est ressuscité", cela signifie qu'il est toujours Vivant, avec son corps spirituel. Il a donc survécu à la mort de son corps physique et poursuit sa Vie dans son corps spirituel, et ce, dans un autre plan d'existence (une autre dimension : une dimension spirituelle).
Il est revenu se montrer à ses disciples aprÚs sa mort pour prouver sa survie dans l'Autre Monde⊠Cependant, d'aprÚs son enseignement, il n'est possible de survivre qu'à certaines conditions, à savoir :
Se rendre juste et droit ; on dit aussi qu'il s'agit d'acquĂ©rir les qualitĂ©s de l'Immortel, ce que nous connaissons sous le nom de vertus. Mais attention, cela n'a rien de simple, car il faut pratiquer la vertu dans la matiĂšre et dans son cĆur, en mĂȘme temps. De plus, il s'agit de rejeter totalement ce qui fait de l'ĂȘtre humain, un ĂȘtre mortel : c'est-Ă -dire de refuser de s'adonner aux pĂ©chĂ©s. Dans la tradition Ă©gyptienne, il est dit qu'il faut avoir le cĆur plus lĂ©ger qu'une plume lors du Jugement afin de pouvoir passer dans la Dimension SupĂ©rieure. Si ce n'est pas le cas, Ămmout dĂ©vore l'Ăąme. ( Ămmout, comme Ăme out)
Ăvidemment, dans le monde que nous connaissons, il paraĂźt impossible d'ĂȘtre sauvĂ© car le pĂ©chĂ© est partout. Et le pĂ©chĂ© mĂšne Ă la mort. Pourquoi est-ce que le pĂ©chĂ© est partout ? Parce que le monde est visiblement organisĂ© par les enfants du dĂ©mons et qu'ils veulent de toute Ă©vidence que nous soyons perdus. Mais, j'ai trouvĂ© le moyen de faire taire le dĂ©mon en moi, par la pratique de l'abstinence sexuelle (je parle d'une abstinence totale, et mĂȘme en pensĂ©es), abstinence de dĂ©sir sexuel. Cette abstinence retire la force du dĂ©mon, et les pensĂ©es mauvaises s'Ă©loignent de moi. Cela m'a permit d'arrĂȘter de fumer facilement, alors, qu'auparavant, il m'Ă©tait impossible d'arrĂȘter. J'ai trouvĂ© dans l'Archange Saint Michel, l'expression de cette maĂźtrise sur le dĂ©mon qui s'exprime par la sexualitĂ©. C'est Ă©galement l'histoire d'Adam et Ăve dans le jardin d'Ăden avec le Serpent et la curiositĂ© d'ĂveâŠ
Ă suivreâŠ
Romain
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Guy de Wargny _"La BĂȘte Noire" (Le Dinosaure)
ă La BĂȘte Noire, un roman de Guy de Wargny qui, sâil le fallait, suffirait Ă redorer le blason du "Dinosaure". Sâagit-il dâailleurs dâun pur roman ou de la vulgarisation romancĂ©e dâun cas ayant dĂ©frayĂ© la chronique judiciaire ? En effet, La BĂȘte Noire repose sur une affaire bien rĂ©elle : celle du Sergent François Bertrand, surnommĂ© la BĂȘte Noire ou le Vampire de Montparnasse ou encore lâAttila des cimetiĂšres, qui fut pris en flagrant dĂ©lit de nĂ©crophilie dans la nuit du 15 au 16 mai 1849 au cimetiĂšre de Montparnasse. « Le personnage le plus nĂ©o-burlesque du 19Ăšme siĂšcleâŠDu moins si, comme le fait Guy de Wargny avec une aimable facilitĂ©, on le dĂ©tache dâun contexte mĂ©lodramatique dĂ©jĂ exploitĂ© Ă lâexcĂšs. Bertrand avait du goĂ»t pour les belles dĂ©funtesâŠAprĂšs tout, câĂ©tait son affaire ! » Ce commentaire en quatriĂšme de couverture nous donne une idĂ©e de lâentreprise mais reste bien en deçà de ce que nous livre rĂ©ellement Guy de Wargny.
Dans la premiĂšre partie de lâouvrage, de Wargny retrace lâaffaire Bertrand en faisant intervenir plusieurs voix : celle de Bertrand lui-mĂȘme jusquâĂ son arrestation et son procĂšs, celle de son avocat Me Cartelier et celle de lâabbĂ© Larraz « qui entreprit de ramener Bertrand vers Dieu mais Ă©choua ». Cette premiĂšre partie correspond Ă ce que le lecteur sait, ou croit savoir, sur lâaffaire Bertrand mais il aura des surprises. La seconde partie nous montre un Bertrand qui, sa peine purgĂ©e mais toujours en proie Ă ses dĂ©mons, tente de refaire sa vie sous dâautres cieux. Des pĂ©rĂ©grinations qui lâemmĂšnent en Belgique, en Suisse, et jusquâaux USA, Ă San Francisco oĂč il serait dĂ©cĂ©dĂ© le 2 juin 1889. Un pĂ©riple dâun demi-siĂšcle qui nous expose les tentatives de Bertrand essayant de vaincre sa nĂ©crophilie ou, du moins, Ă lui Ă©chapperâŠ
Un roman Ă diffĂ©rentes voix oĂč la trame semble dâabord Ă©pouser une certaine rĂ©alitĂ© pour bientĂŽt devenir incontrolable mais, par sa construction, La BĂȘte Noire est aussi un roman prĂ©texte pour proposer un florilĂšge de styles dâĂ©criture fantastique. Le monologue de Bertrand balance entre les visions opiacĂ©es dâun De Quincey et le macabre jubilatoire dâun Marc Agapit. La seconde partie poursuit dans la veine macabre, Flandres brĂ»meuses et effluves Mitteleuropa, introduit lâoccultisme, les sociĂ©tĂ©s secrĂštes et les cĂ©rĂ©moniaux funĂšbres, sur un ton et dans une atmosphĂšre parfois proches de ceux des pockets BD Ă©ditĂ©s jadis par Elvifrance. Lâexercice de style de Guy de Wargny, non dĂ©nuĂ© dâhumour, ne se limite cependant pas Ă ce que nous avons exposĂ© : Il faut bien en taire pour prĂ©server la surprise (ou la dĂ©ception !) du lecteur potentiel.
A noter quâun chapitre entier de La BĂȘte Noire a Ă©tĂ© repris par de Wargny dans son ouvrage de vulgarisation La France des sorciers (« Melchior » n°3, EurĂ©dif, 1980) oĂč le passage sâintitule « Les Mithridates ». Ces derniers forment une sociĂ©tĂ© secrĂšte, trĂšs hermĂ©tique, oĂč les degrĂ©s dâinitiation correspondent Ă lâabsorption de champignons de plus en plus vĂ©nĂ©neux : du simple psilocybe hallucinogĂšne pour le nĂ©ophyte Ă la mortelle amanite phalloĂŻde pour passer lâultime Ă©chelon. Des cryptogames pour tout un programme ! Un cryptogramme signĂ© Guy de Wargny ? Ce rituel trĂšs dĂ©taillĂ© quâil a fait vivre Ă Bertrand dans La BĂȘte Noire, Guy de Wargny le narre Ă la premiĂšre personne dans La France des sorciers : Ă©trange transfert. De lâaffaire Bertrand Ă La BĂȘte Noire, puis de La BĂȘte Noire Ă La France des sorciers : de la rĂ©alitĂ© au roman puis du roman Ă la rĂ©alitĂ© ? Ou toujours en plein dĂ©lire ?
La BĂȘte Noire, un Dinosaure Ă redĂ©couvrir.ă
Paul J. Hauswald In "Les Révélations de Rocambole" [Livraison n.11, Le Rocambole n.52/53, pp 322-324]
#litterature populaire #Guy de Wargny #necrophilie #fantastique #weird tales #papetbacks #french paperback
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Dans une contribution au « Monde des livres », lâĂ©crivain russe, tĂ©moin de la rĂ©volution de MaĂŻdan, en 2014, fait part de ses Ă©motions devant la guerre que livre la Russie Ă lâUkraine.
Cette tentative de la part de mon Etat â dâune ampleur inouĂŻe, irrationnelle, et qui causera sa propre perte â de dĂ©truire lâEtat ukrainien nâa aucun fondement historique, stratĂ©gique, ni mĂȘme pragmatique, sans parler de fondements Ă©thiques ou simplement humains.
Il ne sâagit pas des intĂ©rĂȘts de la Russie ou de ses dirigeants, mais dâune dĂ©marche suicidaire, dâune prise de risque mortel pour tout le monde. On est prĂȘt Ă tous les sacrifices, prĂȘt Ă payer nâimporte quel prix⊠pour quoi ? au nom de quoi ?⊠Nous avons lĂ un cas stupĂ©fiant dâautosuggestion. Ce mĂ©canisme est illustrĂ© par le grand poĂšte russe pour enfants KorneĂŻ Tchoukovski [1882-1969] : une petite fille fait tomber une goutte dâencre sur une feuille, la dote de griffes et de dents, puis Ă©clate en sanglots. Quand on lui demande pourquoi elle pleure, elle rĂ©pond : « Cette bĂȘte mĂ©chante, câest moi qui lâai inventĂ©e. â Alors, pourquoi pleurer ? â Jâen ai peur ! »
Ayant inventĂ© leur propre mĂ©chante bĂȘte gĂ©opolitique, nos dirigeants, pourtant adultes, se sont mis Ă croire Ă la rĂ©alitĂ© des griffes et des dents dâun Occident imaginaire qui sâapprĂȘterait Ă anĂ©antir la Russie â sans mĂȘme se demander pourquoi, sâil en est ainsi, ce mĂȘme Occident avait, en 1994, demandĂ© Ă lâUkraine de faire confiance Ă la Russie en renonçant Ă son arsenal nuclĂ©aire. Ils se sont mis Ă croire Ă lâexistence dâun « projet Ukraine » antirusse, en multipliant jour aprĂšs jour des « preuves » diverses et variĂ©es, les unes aussi fausses que les autres. Cette propagande vĂ©nĂ©neuse, au dĂ©but destinĂ©e Ă la population, a fini par les empoisonner. Je ne suis pas le seul Ă estimer que les auteurs du mensonge en sont arrivĂ©s Ă le prendre eux-mĂȘmes pour la vĂ©ritĂ© â aujourdâhui, cette hypothĂšse baroque est presque devenue un lieu commun.
Jâen viens Ă penser que le mensonge Ă propos du Donbass, si tenace quâaujourdâhui encore la majoritĂ© de mes compatriotes y croient, nâavait pas pour but de justifier son annexion, mais quâil est lui-mĂȘme son propre but. Autrement dit, lâannexion du Donbass doit servir le mensonge global qui vise lâanĂ©antissement de lâUkraine. Les annĂ©es de contrevĂ©ritĂ©s corrosives ont rongĂ© la conscience de ses auteurs â ainsi, les trafiquants de drogue finissent par devenir eux-mĂȘmes des toxicomanes.
Ils ont lancĂ© leurs chars â et, en traversant la frontiĂšre, se sont retrouvĂ©s en pleine rĂ©alitĂ©.
Jâai vĂ©cu en Ukraine pendant huit ans, de 2012 Ă 2020. Ainsi, jâai Ă©tĂ© tĂ©moin de plusieurs Ă©vĂ©nements importants qui ont eu lieu dans ce beau pays. Avant de prendre la dĂ©cision de faire la guerre aux Ukrainiens, on aurait dĂ» sâen faire une idĂ©e, fĂ»t-elle approximative. RĂ©pĂ©ter ad nauseam que ce peuple nâexiste pas nâest pas la meilleure feuille de route, ça risque de vous Ă©garer.
Jâai Ă©tĂ© tĂ©moin de la rĂ©volution de MaĂŻdan, en 2014. En la qualifiant plus tard de « rĂ©volution de la dignitĂ© », on a bien saisi lâĂ©tat dâesprit des participants qui, malgrĂ© les tirs, ne se sont pas enfuis â et qui ont fini par lâemporter. Face Ă une insulte, un Ukrainien peut se taire pendant un temps, le visage impassible, mais il finira par y rĂ©pondre â et gare Ă lâagresseur. Une insulte publique, officielle, de lâEtat, de la sociĂ©tĂ© tout entiĂšre, entraĂźne tĂŽt ou tard une rĂ©ponse foudroyante. Lâannonce des rĂ©sultats du voyage de Ianoukovitch [prĂ©sident prorusse de lâUkraine de 2010 Ă 2014] Ă Moscou [en dĂ©cembre 2013] avait reprĂ©sentĂ© ce genre dâinsulte, non seulement par leur contenu, mais aussi dans la maniĂšre de le prĂ©senter â qui avait pour but dâhumilier le pays et le peuple.
MaĂŻdan et ses consĂ©quences avaient effrayĂ© le Kremlin, mais il nâen a tirĂ© aucun enseignement. Pour ma part, jâavais Ă©tĂ© frappĂ©, Ă lâĂ©poque, par la capacitĂ© dâauto-structuration quasi immĂ©diate des groupes, grands et petits, dâindividus de tous les Ăąges, qui souvent ne se connaissaient mĂȘme pas. Câest pourquoi, en ce moment, lâautodĂ©fense territoriale revĂȘt une telle importance : les gens nâont pas besoin de formation spĂ©ciale ni dâinstructions dĂ©taillĂ©es â il suffit de leur dĂ©signer un objectif et, si personne nâest lĂ pour agir, ils dĂ©cideront eux-mĂȘmes ce quâils doivent faire, et ils le feront dâune façon coordonnĂ©e et efficace.
Les Ukrainiens, aujourdâhui, sont une nation multiethnique, hĂ©tĂ©rogĂšne et mĂȘme multilingue, vu le statut controversĂ© de la langue officielle [lâukrainien] (au demeurant, parfaitement surmontable, aprĂšs le retour de la paix), mais câest une « nation de citoyens » qui se trouve Ă un stade de consolidation accĂ©lĂ©rĂ©e. Quelles que soient ses contradictions internes, elle est unie face Ă lâennemi commun.
Depuis cinq jours, je nâarrive plus Ă Ă©crire ni Ă parler, je ne vois presque personne. Je fais surgir dans ma mĂ©moire les noms, les visages, les voix et les histoires des personnes que jâai connues lors de mon sĂ©jour dans ce pays, enchantĂ© par sa beautĂ©, sa libertĂ©, sa mĂ©lancolie. Je pense sans cesse Ă mes amis et connaissances, des ĂȘtres chers, puis soudain vient le souvenir de tel ou tel, que je nâai fait que croiser⊠Nulle autre nation nâa Ă©tĂ© lâobjet de tant de dĂ©nigrements que les Ukrainiens. Depuis trente ans, jour aprĂšs jour, annĂ©e aprĂšs annĂ©e, on a dĂ©versĂ© sur eux des mensonges â et cela continue. Ils lâont supportĂ© avec dignitĂ©. Et avec la mĂȘme dignitĂ©, le mĂȘme calme apparent, ils se sont levĂ©s face Ă la menace mortelle. Ils en viendront Ă bout.
Impossible de faire la guerre Ă lâUkraine. Impossible de la vaincre. MĂȘme en Ă©radiquant en soi-mĂȘme les restes dâhumanitĂ© dans les efforts pour dĂ©truire lâUkraine, on finira par dĂ©truire un autre pays et seulement lui : la Russie. En attendantâŠ
Impossible de faire la guerre Ă lâUkraine. Impossible de la vaincre. MĂȘme en Ă©radiquant en soi-mĂȘme les restes dâhumanitĂ© dans les efforts pour dĂ©truire lâUkraine, on finira par dĂ©truire un autre pays et seulement lui : la Russie. En attendantâŠ
« Debout au bord dâun prĂ©cipice,/ courbĂ© par la tristesse,/ soudain je rĂ©alise :/ le monde entier nâest quâun poĂšme/en langue ukrainienne. »
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Aujourdâhui est UNE JOURNĂE internationale mais malheureusement une RĂALITĂ au QUOTIDIEN pour les femmes VICTIMES de violences en Belgique et partout dans le mondeâŠ
Se taire est mortel !
SIGNALER les VIOLENCES est une OBLIGATION.
Nous PROTĂGER est un DEVOIR.
Votre INACTION TUE elle aussi.
Vos SILENCES sont COMPLICES.
AGISSEZ avant quâil ne soit trop tard !
#25 novembre#journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes#domestic violence#violence#femmes#women#droits des femmes#ensemble
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Progressisme... ( I ) : ces catastrophes qui nous pendent au bout du nez...
  Le progressisme est certainement l'une des pandĂ©mies les plus menaçantes, les plus ravageuses et les plus nĂ©gligĂ©es qui soient, celle contre laquelle, pourtant, il faudrait mobiliser toutes nos forces : ce mal chronique, qui est Ă©videmment sans la moindre comparaison possible avec le covid, est dix, cent fois plus mortifĂšre que la lecture qu'on nous impose de la terrible ''crise'' ukrainienne (sauf si nos gĂ©nies de la provocation poussent Poutine Ă bout, Ă©videmment !), et se compare en dangerositĂ© Ă long terme avec ce qu'est devenu l'islam... et encore ! C'est souvent que nous crions ââau loupââ, devant la passivitĂ© incomprĂ©hensible de nos contemporains...
La raison pour laquelle je vous en reparle aujourd'hui, c'est que vient de sortir il y a peu un ''Dictionnaire du progressisme'' (Ed du Cerf), suite d'un ''Dictionnaire du conservatisme'', paru en 2017... il y a un siÚcle, à l'échelle de la terrifiante (et mortelle) accélération de l'Histoire qui rend démodée toute idée qui se dresse contre le ''sprint'' de l'humanité vers sa ''fin finale''  --ce stade dont nous approchons à grands pas, comme fascinés par un tropisme pathologique vers le Mal... Pour résumer : les dirigeants en place, tous cooptés progressistes sauf une poignée (qui est donc ostracisée et couverte d'insultes rarement méritées) semblent faire assaut et surenchÚres de folies qui risquent de hùter notre vitrification totale ou partielle...
Mais Ă l'opposĂ© de toute sagesse et de toute prudence, les progressistes vont de l'avant comme s'ils avaient la raison pour eux (NDLR : leur soif de tout casser me fait penser au tristement cĂ©lĂšbre ''Gott mitt uns'' des uniformes de la Wehrmacht. Mais j'arrĂȘte : la ''reductio ab hitlerum'' ne peut mener Ă rien de constructif. Laissons ce niveau de non-pensĂ©e aux adversaires d'Eric Zemmour qui n'ont trouvĂ© qu'un ''pĂ©tainisme'' inexistant --et pour cause-- Ă lui reprocher !). Ils ont perverti tous les systĂšmes de pensĂ©e dans de telles proportions qu'ils ne prennent plus aucune prĂ©caution pour imposer Ă la PlanĂšte leurs imbĂ©cillitĂ©s, ce qui revient Ă tout, tout dĂ©construire : comme il ne voient rien Ă sauver, trier serait une perte de temps !
En fait, le progressiste est un vrai ''faux-ami'' dans tous les sens du mot : une fausse homonymie fait croire qu'il est ''homme de progrĂšs'' alors que --tous les dictionnaires le confirment, ''il veut imposer de force et par tous les moyens (on retrouve lĂ le ''quoi qu'il en coĂ»te'' ou le ''et en mĂȘme temps'', expressions folles et dangereuses entre toutes !) sa propre conception de ce qu'il considĂšre ĂȘtre un progrĂšs''. Il y a loin, entre ce que croit le brave citoyen/ honnĂȘte homme et l'affreuse rĂ©alitĂ© pour laquelle on lui conseille sans pudeur de mettre son bulletin dans l'urne : le jour et la nuit. L'actuelle version du progressisme français est Ă l'opposĂ© exact de ce qui serait bon pour la France (perte de toute identitĂ©, fusion dans une Europe inexistante et fantasmĂ©e, ouverture Ă l'islam, guerre Ă notre passĂ©, Ă notre culture, Ă notre histoire --rĂ©inventĂ©e pour faire plaisir aux algĂ©riens--, et enterrement sans fleurs ni couronnes de tout ce qui rappelle que notre civilisation doit tout --je veux dire : tout-- au christianisme. Bref, un drame absolu : tout ce qu'il faudrait Ă©viter).
Le chemin qu'ils empruntent et l'arme qu'ils utilisent pour vaincre et faire taire toute intelligence, c'est le changement du sens des mots, dont ils se servent pour disqualifier et condamner tout ce qui leur est antĂ©rieur, exactement comme les islamistes-fous ont canonnĂ© les GĂ©ants de Bamyan, brĂ»lĂ© les beaux incunables de Tombouctou, ou dĂ©truit le temple de Baal Ă Palmyre, entre autres. Dans la vision qu'ont les progressistes et les islamistes (au fond, ces pathologies ont les mĂȘmes sources et font appel aux mĂȘmes ressorts) du monde et de son Ă©volution, l'Etat, la Morale ou le Droit ne peuvent faire valoir aucune raison de privilĂ©gier des rĂšgles multi-millĂ©naires et quasi-Ă©ternelles, valables pour toutes les espĂšces animales ou autres : ils veulent gĂ©nĂ©raliser et perpĂ©tuer ce que eux, seuls, ont dĂ©crĂ©tĂ© ''une construction de l'esprit'' et ''un dĂ©terminisme comme un autre"... ce qui ouvre la porte aux drames dont nous sommes les tĂ©moins et qui expliquent notre Ă©chec.
La ''doxa'' du progressisme, ce n'est pas de nier la nature, mais dire qu'elle n'a que la force, le droit et la valeur qu'on veut bien lui prĂȘter. Pour eux, se recommander de lois qu'ils disent ''prĂ©tendues naturelles'' (par exemple : race, culture, croyance, homme/femme, parent/enfant, masculin/fĂ©minin, langue, filiation, nation, histoire, civilisation, etc...), c'est avoir un  prĂ©jugĂ©, argument insensĂ© que les progressistes retournent contre, prĂ©cisĂ©ment, une civilisation qui avait trouvĂ© une grande partie de sons ''sens'' , de sa raison d'ĂȘtre, de son ressort, dans l'admiration de ''la Nature'', dans un dĂ©sir de l'imiter... et dans la construction d'un monde qui est tout ce que la totalitĂ© des autres civilisations rĂȘvaient de pouvoir approcher... mĂȘme de trĂšs loin ! Dans un inexplicable retournement de l'Histoire (qui ne peut que trĂšs trĂšs mal se terminer), ce qui a toujours constituĂ© la base irrĂ©versible et incontournable de toute sociĂ©tĂ© et les fondements du ''Vrai'', du ''Bien'', du Bon et du ''possible'' est ratatinĂ© aux dimensions d'un prĂ©jugĂ© Ă renverser. Un cauchemar : notre quotidien !
Mais il y a (presque) plus grave encore :  ceux qui ont pu vĂ©rifier cent et mille fois le bien-fondĂ© de cette façon de vivre dans le monde tel qu'il est, se mettent soudain Ă accepter les folies mortelles des ennemis de toute humanitĂ©. Des exemples actuels ? On rencontre, ici oĂč lĂ , des gens qui font mine d'approuver les lois scĂ©lĂ©rates sur la filiation et la gestation, le feu nourri des partisans de ''l'inclusion'', ou  la maĂźtrise par l'homme ou la loi de l'heure et des circonstances de la mort de chacun : de la naissance Ă la mort, et passant par la fausse maĂźtrise d'une reproduction qui serait sans ''re'' ni ''production'' (un comble !), via l'obligation de douter de son propre sexe : dites-moi ce qui, parmi les vrais fondamentaux, Ă©chappera in fine Ă cette mortifĂšre vision-du-monde, ''fausse doctrine... mais vraie tromperie'', assassine dans son essence et ses finalitĂ©s ? (NB : si j'osais abuser de votre patience, je suggĂ©rerais bien de prendre une minute pour relire l'entrĂ©e-en-matiĂšre ci-dessus). (Ă suivre).
H-Cl.
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Alors là ça rigole plus... Câest le moment de vĂ©ritĂ© ! Le vrai face Ă face... On va enfin voir ce jâai dans le bide, aprĂšs tant de pirouettes, tant de dĂ©robades, de vicieux gains de temps sur mon destin... Je nâai toujours Ă©tĂ© que lĂ oĂč je pensais trouver lâĂ©ros. Ni plus ni moins. Pauvre bite pensante ! Il y a ceux, sages nĂ©s, qui ont tout parce quâils savent mentir, et les autres, honnĂȘtes inutiles, qui nâont rien parce quâils ne savent pas bien vouloir. Il y a les coureurs de fond, les forçats de lâombre, et les trop nerveux, les bites trop dures â ceux-lĂ nâarrivent Ă rien... Il ne leur reste plus quâĂ apprendre Ă bien vouloir, Ă ĂȘtre de beaux et dĂ©sirables menteurs.
Quâai-je de mieux Ă faire de toute façon ? Vivre de rien, ce nâest plus possible... On ne vit pas de poĂ©sie... Saint-Malo câest trĂšs beau câest sĂ»r, mĂȘme que câest mon Ăąme toute entiĂšre, et un peu Rennes aussi... Mais on mây arrache, moi-mĂȘme ! NĂ©cessaire !... Au fond tâes quâun poĂšte... tâes malade... tu sais pas te taire, tu sais pas ĂȘtre mĂ©diocre. Tâas envie de dire des choses et quâon tâĂ©coute, et que si on tâĂ©coute pas, tâas envie au moins quâon te laisse ĂȘtre... ton espace...
Quand on sait quâon restera toujours incompris de tous, il est prĂ©fĂ©rable de le rester, de plus jamais vouloir expliquer aux autres sa nature, de rester incomprĂ©hensible, mystĂ©rieux. Car les hommes respecteront toujours plus celui qui les bafouent que celui qui les supplient.
Au fond câest pas ce que tu vas faire qui te fait peur, qui te fout le cafard... Câest les hommes qui seront autour de ton ouvrage, avec leurs idĂ©es, leurs façons de faire, leur hargne... Câest bien tout. Fi ! Ignore tout. IndiffĂ©rence. KlĂma KlĂma KlĂma ! Ă fond et Ă chaque instant ! Câest maintenant ! La plupart des hommes ne valent pas trois pets, ne comprennent rien de rien. IntolĂ©rants au possible, pas pĂ©dagogues pour un sou ! Fi fi fi donc !
Pour toi = combattre ton apathie, ta peur de te montrer, de te lancer et tutti quanti. Se dire et se redire : que ferais-je de mieux qui ne soit pas motivĂ© par la bassesse ? par lâappel vouĂ© Ă lâĂ©chec du cul que tu nâauras jamais ? par lâappel du plaisir facile, nĂ©antisant, pas grandissant du tout ? Ta poĂ©sie est vraie mais elle pue un peu trop la mort ! Justement parce quâelle est trop vraie ! Tu vas trop Ă lâessentiel = mortifĂšre au possible !!! La vie câest quâun paquet de dĂ©tours, dâIndĂ©terminĂ©, dâincessants baragouinages... DĂšs que la vie sâĂ©claircit aux yeux des mortels elle devient pure tĂ©nĂšbre.
Si tu veux durer il va falloir apprendre Ă vivre bien dehors parmi tous ces fous. Vivre cachĂ© câest impensable, tâas trop besoin de vie encore... Tâes trop sensible aux couleurs, aux ambiances, aux odeurs... Tu voudrais vivre dans des peintures... La vie câest surtout ce quâil y a hors du cadre. Pleure pas si tâas pas ton Ă©motion esthĂ©tique pendant deux jours... deux mois... Apprend plutĂŽt Ă ĂȘtre confortable dans la laideur aussi. Pour cela : intellectualitĂ© animĂ©e toute entiĂšre par la Force de la VolontĂ©. Trouve-toi des convictions qui te rendent les choses de la vue et des sens inintĂ©ressants, il faut que ton regard transperce tout, hallucinĂ© par une vĂ©ritĂ© supĂ©rieure qui vaut bien mieux que toutes ces sensibleries, ces nervositĂ©s de clebs !
Sois aveugle Ă tout ce qui nâest pas toi ! Autisme â seule façon raisonnable de vivre ! Câest comme ça que vivent tous les cons, et ils ont bien raison ! Solipsisme !
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Folle Volo
C'est une chambre sans toit.
Une nuit aux couleurs pourpres nous brille dessus et la lune se noie dans ce ciel mystique.
Elle est si grande qu'on la dirait fausse, si grise qu'on la dirait vieille, si trouée qu'on la dirait tuée.
Tu la regardes depuis notre lit défait. Je la regarde depuis mes yeux mouillés. Il me semble que mes larmes se lÚvent vers la voûte magnétique et s'y affichent comme des étoiles.
Tandis que nos corps se fanent sur les draps, et les cheveux se peignent d'une pĂąleur mortelle, la lune nous ensorcelle.
Le violet de tes veines est semblable Ă celui de cette nuit Ă©blouissante. Notre chambre sans toit flotte sur la mer noire et plate, sans horizons.
Un, deux puis trois Ă©clairs muets qui blanchissent ta peau pendant un instant. La nuit Ă nouveau.
Tu passes ta main sur ton front, toujours le regard hypnotisé par le vide. Tu as peur, tu as honte. Silence.
Le vent chasse les odeurs terribles d'un amour trouvé, consommé, et perdu. Deux vies détournées dans un instant.
J'aimerais que tu me parles comme la belle femme suicide, que tu me dis: "Agnosco veteris vestigia flammae", j'aimerais savoir si tu connais ces mots, mais tu est pétrifiée. Un mélange exquis de sueurs et pleurs, coulant le long de ton visage dans une flaque ùcre et salée, trempait ta belle chevelure, mais il est sÚche déjà . Et maintenant je me demande si tu es vivante. Si tu respire. Je n'arrive pas à frÎler ton ventre avec les doigts, ni à te déposer des mots de miel au creux de l'oreille. J'ai trop peur, j'ai honte, je ne sais pas qui tu es.
Alors je crois que je vais t'appeler, par nom, ou prénom, ou adjectif, n'importe quoi. Je vais bien composer ces sons pour que cette nuit se rappelle de nous. Ou de toi, au moins. De ta douceur..
Mais du coup, notre chambre sans toit tremble comme prise par une fiĂšvre hallucinogĂšne. La mer noire et plate se gonfle dans une vague terrible, une turbine qui tourne et dĂ©tourne et retourne sur soi-mĂȘme. Souffle le vent et s'assombrent les lumiĂšres astrales. Et on tourne, on tourne plus et plus fort.
Je bouge et je cherche l'abri de tes bras mais tu es froide, blanche, immobile. Tu es morte. Je le comprends tout de suite. Morte de peur, morte de honte. Tu a exhalé ton dernier soupir prÚs de moi, dans ta faute. Mes hurlements sont étouffés par les bruits sourds de l'eau sur les murs.
Mais hurle le vent, hurle la tempĂȘte horrible, hurle la turbine et s'ouvre la mer comme pour celui qui avait dĂ©passĂ© les limites de l'homme dans le vol fou de son navire, sous les yeux d'un Dieu qu'il ne connaissait pas. Je serre ta main pĂąle. Semblable Ă ce hĂ©ro vicieux, le naufrage nous plonge dans les eaux infernales, remplit nos poumons d'une liquide rage divine, te vole Ă nouveau la vie. Mourir deux fois, ça veut dire quoi? Tu l'aperçois le deuxiĂšme dĂ©part?
Je ne lutte pas dans ces profondeurs marines, je me laisse avaler par l'écume, je me laisse descendre dans le néant.
La lune s'efface, opaque, tel le rĂȘve menteur qui s'Ă©vanouit au bout du petit matin. Je l'aperçois Ă travers le dĂ©lire des vagues, et dans le reflet de son image difforme je crois voir les courbes de ton corps.
Tout commence Ă se taire.
--
Lentement, longuement l'eau a vibrĂ© dans tout mon ĂȘtre, a bercĂ© mon sommeil, volant tendrement mon haleine, jusquâĂ ce que la mer s'est renfermĂ© sur nous.
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Les Grisha
Lâorigine des facultĂ©s des Grisha a, depuis toujours, fascinĂ© philosophes, scientifiques et profanes. Comment expliquer que dans une mĂȘme famille se cĂŽtoient Grisha et non-grishaâ? Que certains enfants manifestent une affinitĂ© avec La Petite Science alors que rien dans leur lignĂ©e ne le laisse prĂ©sagerâ? Quelle est la source de la grande concentration de Grisha naissant Ă Gristolâ? Est-il possible de reproduire ces facultĂ©sâ? Au-delĂ dâune simple curiositĂ© scientifique, les enjeux politiques de cette question sont nombreux. Lâexistence mĂȘme des Grisha et leur utilisation furent la pierre angulaire de lâarmistice du 10 Ascension 1640 qui mit fin Ă la Guerre des Quatre Couronnes qui ravagea notre archipel de ces combats fratricides. Puisse les Saints dans leur grande bontĂ©, nous garder dâun jour revenir Ă ces heures sombres de notre histoire. Il est important, avant toute chose de faire taire les rumeurs et superstitions concernant ceux qui rĂ©pondent Ă lâappellation de Grisha. Ils ne pratiquent en rien la magie et ne sont pas des «âsorciersâ», comme certaines lĂ©gendes persistantes en Tyvia le soutiennent. Il nâest ici question que de scienceâ; dont il faut cependant concĂ©der que certains mĂ©canismes nous Ă©chappent encore. La thĂ©orie communĂ©ment admise et dĂ©fendue par lâAcadĂ©mie de Philosophie Naturelle se base sur lâOdinakovost («âthis-nessâ») et lâEtovost («âthat-nessâ»). LâOdinakovost est lâessence commune Ă toutes choses, un cĆur, un noyau identifiable et attendu. Câest sa rĂ©alitĂ© concrĂšte et tangible, ses caractĂ©ristiques les plus identifiables. Nous sommes aprĂšs tout, tous formĂ©s du mĂȘme nombre dâĂ©lĂ©ments. LâEtovost quant Ă elle, est ce qui les rend diffĂ©rentes et uniques, semblable Ă aucune chose dans lâunivers. Câest ce que la science peut conceptualiser, mais nullement quantifier, les petites libertĂ©s prises par la nature dont personne ne peut contredire lâindividualitĂ©. Un Grisha doit comprendre et sâapproprier les deux afin de manipuler la matiĂšre, mais câest leur maitrise de lâEtovost en particulier qui distingue Grisha et non-grisha. Câest Ă©galement leur rapport Ă lâEtovost qui dĂ©termine lâaffinitĂ© dâun Grisha avec son ordre, autrement dit la nature de ses pouvoirs. Tout Grisha a le pouvoir dâinfluer sur la matiĂšre, rien de plus. Lâune des rĂšgles fondamentales enseignĂ©es Ă tous au CollĂšge de Balakirev est que, si un Grisha manipule, il est incapable de crĂ©er la matiĂšre. Cela irait en effet Ă lâencontre des rĂšgles les plus fondamentales de la science auxquelles les Grishas, malgrĂ© leurs aptitudes, sont contraints de se soumettre (voir le chapitre 12, Merzost et alchimie). MĂȘme les membres les mieux entrainĂ©s de la seconde armĂ©e ne peuvent plier les rĂšgles qui rĂ©gissent notre rĂ©alitĂ©. Nous pouvons donc envisager les Grisha comme de simples catalyseurs des forces qui animent notre monde et nos corps. Une fois cette distinction faite il devient Ă©vident que nous sommes face Ă des habilitĂ©s qui, si elles agitent lâimagination collective, ne sont rien dâautre que des manifestations scientifiques. En rien de rĂ©els «âMiraclesâ» donc, seulement une utilisation de La Petite Science rendue possible grĂące Ă un rapport privilĂ©giĂ© du sujet avec la matiĂšre. Câest Ă©galement leur rapport Ă lâEtovost qui dĂ©termine lâaffinitĂ© dâun Grisha avec un certain type de matiĂšre, par le principe de «âles similaires sâattirentâ», signifiant que quelque chose en lui partage la mĂȘme qualitĂ© unique que la matiĂšre quâil manipule, la reconnaĂźt et est irrĂ©mĂ©diablement attirĂ©e par elle. Le Concile de Balakirev en 805 fut Ă lâorigine de la classification des diffĂ©rents ordres Grisha que nous connaissons aujourdâhui. Extrait de "Introduction Ă l'Ătude de La Petite Science" par Lady Emily Margarelon, membre de la Chaire du CollĂšge de Ketterdam.
I. ORIGINES DES GRISHAS
Grisha est le nom donnĂ© aux personnes capables de manipuler ce qui est couramment appelĂ© La Petite Science. DĂ©rivĂ© du mot «âGristaâ» dĂ©signant les habitants de lâĂźle centrale de lâEmpire, le terme laisse transparaitre les origines de ces individus. La connexion des Grisha Ă La Petite Science est une relique du peuple autochtone de lâArchipel (voir la chronologie pour plus dâinfos), passĂ©e dans leur sang au fil des gĂ©nĂ©rations.
Il sâagit, dâun point de vue moderne, dâun gĂšne prĂ©sent dans lâADN des Grisha. Câest lâhĂ©ritage lointain de leurs ancĂȘtres Aldmeri dont la majeure partie du peuple des Ăźles possĂšde des liens. Ce pouvoir sâest distillĂ© dans les veines dâune partie de la population, diluĂ© et rĂ©pandu au fil du temps et des alliances. Lâhistoire a effacĂ© â au grand dam des universitaires â les traces des grandes migrations, si bien quâil est aujourdâhui impossible de prĂ©voir qui peut prĂ©senter une affinitĂ© avec La Petite Science. Une chose est cependant certaine, plus il y a de Grisha dans lâarbre gĂ©nĂ©alogique dâun individu, plus ses chances de prĂ©senter des pouvoirs sont Ă©levĂ©es. Il faut toutefois noter que la puissance et la maitrise des pouvoirs nâont rien Ă voir avec une puretĂ© supposĂ©e du sang ou une supĂ©rioritĂ© de certaines familles historiques de Grisha.
Des Grishas peuvent donc Ă©galement se rĂ©vĂ©ler dans des familles oĂč rien ne semble le prĂ©disposer. Ce cas de figure est si courant que des dĂ©lĂ©gations de Gristol parcourent constamment lâempire Ă la recherche dâenfants dotĂ©s de pouvoirâ; ce sont les examinateurs.
Aujourdâhui les Grishas sont prĂ©sents partout dans lâarchipel, bien que lâon constate une prĂ©dominance des naissances Ă Gristol. Cela sâexplique simplement par la prĂ©sence de la seconde armĂ©e sur son territoire et aux conditions de vie qui leur sont plus favorables quâailleurs.
II. LA PETITE SCIENCE ET LES POUVOIRS GRISHA
Les Grisha ne pratiquent pas Ă proprement parler la magie. Bien quâils possĂšdent des facultĂ©s qui vont aux delĂ de celles du commun des mortels, celles-ci peuvent sâexpliquer par des principes physiques. Si dans lâunivers de Sea of Bones, on ne parle pas de molĂ©cules et dâatomes, câest pourtant bien de cela quâil sâagit. La Petite Science est la manipulation de la matiĂšre dans sa forme la plus brute. Cette manipulation nâest pas visible Ă lâĆil nu, se produisant dans lâinfiniment petit, donnant lâimpression de magie Ă lâĆil non aguerrit. Il sâagit cependant dâune science, et comme toutes les sciences, celle-ci est soumise aux lois fondamentales de la physique. Comme explicitĂ© plus haut, un Grisha doit comprendre et sâapproprier deux concepts afin de pouvoir utiliser ses pouvoirs. LâOdinakovost connecte le Grisha au monde, tandis que lâEtovost lui permet de le manipuler. Les pouvoirs Grisha rĂ©pondent Ă des rĂšgles, la plus importante Ă©tant que ceux-ci ne sont pas des pouvoirs de crĂ©ations, mais des pouvoirs de manipulation. Ils ne sont rien de plus que des catalyseurs des forces qui rĂ©gissent dĂ©jĂ lâunivers. Un Grisha ne crĂ©e donc rien, il se contente de transformer simplement ce qui lâentoure. Cette distinction est la base fondamentale pour comprendre les facultĂ©s des Grisha. MĂȘme les mieux entrainĂ©s et possĂ©dant une maitrise parfaite de leurs pouvoirs ne peuvent aller contre les principes qui rĂ©gissent le monde. Toute tentative serait considĂ©rĂ©e comme contre-nature, un tabou nommĂ© Merzost. Afin dâutiliser son pouvoir, un Grisha doit obligatoirement avoir les mains libres. Certains pouvoirs nĂ©cessitent Ă©galement une vue dĂ©gagĂ©e ou un contact direct avec la cible. (Pour en savoir plus, voir le systĂšme de jeu.)Â
III. LA SECONDE ARMĂE ET ORDRES GRISHA
LâĂźle de Gristol nâest pas seulement le cĆur de lâEmpire des Ăles, elle est Ă©galement la seule nation Ă disposer dâune force de frappe entiĂšrement composĂ©e de Grisha. Il existe deux branches dans cette armĂ©e : la PremiĂšre armĂ©e composĂ©e de soldats sans pouvoirs particuliers et la Seconde armĂ©e, composĂ©e uniquement de Grisha. Dans les deux armĂ©es, hommes et femmes peuvent sâengager et accĂ©der aux rangs les plus Ă©levĂ©s indĂ©pendamment de leur genre. (Voir lâannexe sur lâarmĂ©e impĂ©riale pour plus dâinfos). Les Grishas sont donc sĂ©parĂ©s au sein de lâarmĂ©e impĂ©riale en trois ordres militaires, en fonction de leurs pouvoirs. Il est coutumier pour un Grisha membre de la seconde armĂ©e de porter par-dessus son uniforme (exemples ici et ici) un vĂȘtement appelĂ© Kefta. Il sâagit dâun long manteau traditionnel conçu dans un tissu Ă©pais et rĂ©sistant Ă manches longues et dont les pans se rejoignent Ă la taille Ă lâaide de boutons ou de ceintures (exemples ici et ici). La couleur du Kefta reprĂ©sente lâordre du Grisha tandis que la couleur des broderies sa spĂ©cialisation. Il est Ă noter que le port dâuniformes et de Kefta est exclusivement rĂ©servĂ© aux Grisha membres de lâarmĂ©e, les individus Ă©tant libre de sâhabiller comme bon leur semblent en dehors. Il nâest cependant pas rare de trouver des Kefta volĂ©s aux usages douteux tant le vĂȘtement a une forte symbolique et une fiertĂ© pour son porteur. Bien souvent, il est plutĂŽt recommandĂ© de ne pas se balader affublĂ© dâun Kefta dans certaines parties du monde⊠Vous trouverez des infos supplĂ©mentaires concernant la maĂźtrise des pouvoirs Grisha dans lâannexe SystĂšme de jeu. Il est Ă noter que bien que ces ordres ne soient uniquement et physiquement rĂ©partis que dans lâarmĂ©e de lâempire, leur classification est tombĂ©e dans la culture commune. Aussi un Grisha inferni se nommera tel quel, et ce, mĂȘme sâil ne fait aucunement partie de la seconde armĂ©e.
       Lâordre des invocateurs, leurs pouvoirs ont trait Ă la manipulation des Ă©lĂ©ments. Ils portent des Kefta de couleur bleue. Squallersâ Kefta bleu avec broderies argentĂ©es. Les squallers manipulent la pression atmosphĂ©rique et le vent, leur permettant par exemple dâaider Ă la navigation des bateaux ou dĂ©placer des objets. Inferniâ Kefta bleu avec broderies rouges. Les inferni sont capables de manipuler le feu et dâinvoquer les Ă©lĂ©ments qui le composent, cependant, les inferni ne peuvent gĂ©nĂ©rer de flamme sans lâaide dâune Ă©tincelle. Nombreux sont ceux qui gardent toujours sur eux une pierre Ă feu ou un briquet. Tidemakersâ Kefta bleu avec broderies bleu clair. Les tidemaker sont capables de manipuler lâeau, jouant sur sa tempĂ©rature et son cycle afin de lâutiliser sous toutes ces formes. Les Sun et Shadow Sumonners sont des facultĂ©s aujourdâhui disparues qui permettaient Ă leurs utilisateurs de contrĂŽler la lumiĂšre ou les tĂ©nĂšbres. Ces Grisha Ă©taient Ă©galement considĂ©rĂ©s comme faisant partie de lâordre des invocateurs. Ils portaient respectivement des Kefta bleus Ă broderies dorĂ©es et noirs Ă broderies dorĂ©es.
Lâordre des vivants et des morts, leurs pouvoirs ont trait au corps humain. Ils manipulent aussi bien la chair que les hormones et autres processus biologiques. Ils portent des Kefta de couleur rouge. Healersâ Kefta rouge Ă broderies grises. Les healers ont la capacitĂ© dâutiliser leurs facultĂ©s afin de soigner et rĂ©parer les blessures. Heartrendersâ Kefta rouge Ă broderies noires. Les heartrenders sont spĂ©cialisĂ©s dans la manipulation de la biologie et la physionomie humaine dans le but de causer des dommages. Tailorsâ Kefta blanc Ă broderies dorĂ©es. Les tailleurs ont la capacitĂ© de modifier lâapparence, leurs pouvoirs sont concentrĂ©s sur lâaspect physique dâune personne avec lâaide de diffĂ©rents outils qui compose leur kit de tailleur. Leur classification dans lâordre des Corporalki est encore aujourdâhui assujettie Ă dĂ©bats, certaines autoritĂ©s affirmant que leurs facultĂ©s dĂ©pendent plus de lâordre des Materialki. En effet il leur faut utiliser une palette de pigments pour changer la couleur des yeux ou des cheveux dâune personne par exemple, rendant floue la limite entre les deux ordres. Tous les Corporalki peuvent dĂ©velopper des compĂ©tences de tailleurs, mais la maitrise parfaite est rĂ©servĂ©e Ă un petit nombre dâindividus. Un tailleur douĂ© est une chose trĂšs rare â et trĂšs chĂšre â rendant leurs services bien souvent inaccessibles. Ils ne font officiellement pas partie de la seconde armĂ©e en son sens opĂ©rationnel, bien que leurs capacitĂ©s soient un soutien primordial lors des missions dâespionnage.
Lâordre des fabricateurs, leurs pouvoirs ont trait Ă la matiĂšre dans sa forme la plus brute. Leurs Kefta sont de couleur violette.  Durastsâ Kefta violet Ă broderies grises Les Durasts manipulent les matiĂšres solides, telles que le bois, lâos, lâacier, les tissus, la pierre ou bien encore le verre. Leurs crĂ©ations ont la rĂ©putation dâĂȘtre au plus proche de la perfection, quasiment indestructibles. Les kefta fabriquĂ©s par les durasts ont par exemple le pouvoir dâarrĂȘter les balles. Les armes et objets crĂ©Ă©s par des materialki se vendent Ă des prix trĂšs Ă©levĂ©s. Alkemiâ Kefta violet Ă broderies rouges. Les pouvoirs des alkemi se concentrent sur les rĂ©actions chimiques et sont spĂ©cialisĂ©s dans la crĂ©ation de poisons, poudres explosives et autres composĂ©s.
IV. VIVRE EN TANT QUE GRISHA
1-    Perception et réputation
Les Grisha sont sujets dâadmiration, mais Ă©galement de crainte. La perception de leurs pouvoirs en tant que miracles ou malĂ©dictions varie grandement en fonction dâoĂč lâon se trouve dans lâarchipel. Si Ă Gristol, siĂšge de la Seconde ArmĂ©e, ils bĂ©nĂ©ficient dâun statut respectĂ©, cela nâest pas le cas partout. Bien que lâarmistice ait â en thĂ©orie â mis fin Ă ces pratiques, il nâest pas rare dâentendre des histoires dâhorreurs sur le traitement subit par les Grisha dans certaines zones Ă©loignĂ©es de lâEmpire. Des brasiers quâon enflamme, des cris dâagonies qui meurent sur la toundra et autres expĂ©riences innommables pratiquĂ©es dans le plus grand secret des laboratoires. De lâesclavage qui ne dit pas son nom Ă©galement, les talents de ces individus attirant bien souvent les plus mal intentionnĂ©s. Sâil est parfois difficile de dĂ©nouer le vrai du faux tant les Grisha font lâobjet de murmures et de superstitions, il est communĂ©ment admis quâils sont des citoyens comme les autres. Cependant le sentiment anti-Grisha persiste trĂšs fortement Ă Tyvia, et ce malgrĂ© lâinterdiction du culte des DrĂŒskelle (voir lâannexe correspondante). Leurs pratiques sont toujours perpĂ©tuĂ©es dans lâombre et les coupables sont trĂšs rarement traĂźnĂ©s ou condamnĂ©s devant la justice. Il ne fait donc pas bon naĂźtre Grisha Ă Tyvia, bien que des annĂ©es de «âchasse aux sorciersâ» aient garanti la quasi-extinction du gĂšne de la plupart des natifs ancestraux de lâĂźle glacĂ©e. Cette mĂ©fiance envers les Grisha a poussĂ© Gristol Ă proposer un droit dâAsile. Chaque Grisha, persĂ©cutĂ© sur son Ăźle de naissance, a le droit de se dĂ©clarer citoyen de Gristol Ă part entiĂšre. Il sera protĂ©gĂ© par lâempire Ă la condition de sâenrĂŽler dans la Seconde ArmĂ©e pendant un certain nombre dâannĂ©es ou de servir lâeffort national. Une pratique archaĂŻque, mais qui persiste encore Ă ce jour est la vĂ©nĂ©ration et la superstition apportĂ©e aux os de grisha. De la mĂȘme maniĂšre que les reliques de Saints (authentiques ou non) sâarrachent Ă prix dâor, il existe un marchĂ© parallĂšle illĂ©gal florissant oĂč il est possible dâacquĂ©rir des morceaux de squelettes grisha. Ces os sont prĂ©levĂ©s de diverses maniĂšres plus ou moins barbares, censĂ©s apporter chance, fertilitĂ© ou bien encore guĂ©rison Ă ses porteurs. (voir annexe sur la religion pour plus dâinfos). 2-    Se dĂ©couvrir Grisha Les pouvoirs des Grisha se manifestent gĂ©nĂ©ralement avec la pubertĂ© ou lors dâun choc Ă©motionnel violent durant leur enfance. Il nâest cependant pas rare que les signes des pouvoirs passent inaperçus pendant des annĂ©es lorsquâun Grisha nâest pas entrainĂ© ni mis en contact avec un examinateur ou un amplificateur (voir plus bas en partie 3). De naissance, chaque Grisha possĂšde une marque sur le corps qui grossit lĂ©gĂšrement et sâassombrit lorsque ses pouvoirs se rĂ©vĂšlent. Lâexistence de cette marque fut longtemps utilisĂ©e par les DrĂŒskelle pour justifier le massacre dâune partie de la population de Tyvia ainsi que la cause de bien des fausses joies dâheureux parents pensant avoir enfantĂ© un Grisha. Le caractĂšre alĂ©atoire de la marque Grisha sur les parties du corps ainsi que sa ressemblance avec une simple marque de naissance ou une cicatrice/brĂ»lure annexe rend ambigĂŒe toute identification uniquement basĂ©e sur cet aspect. Des dĂ©lĂ©gations dâexaminateurs du collĂšge de Balakirev (Gristol) parcourent activement les Ăźles Ă la recherche dâenfants suspectĂ©s ĂȘtre des Grisha. Bien souvent la plupart des parents nâopposent aucune rĂ©ticence et certains tentent mĂȘme de forcer le passage dâune Ă©valuation au sein de leur foyer. Les examinateurs font alors passer lâexamen dit de lâaiguille, oĂč une aiguille taillĂ©e dans un os de baleine est appliquĂ©e sur toutes les tĂąches significatives du corps de lâenfant. Ainsi, leurs cheveux sont rasĂ©s et ils sont prĂ©sentĂ©s nus devant les examinateurs. Le processus est douloureux et invasif, mais permets de rĂ©veiller les pouvoirs Grisha mĂȘme sur de trĂšs jeunes enfants. Cette dĂ©couverte peut-ĂȘtre particuliĂšrement traumatisante si les pouvoirs ne se sont pas manifestĂ©s naturellement auparavant. Cela est dĂ» aux propriĂ©tĂ©s qui lient leurs pouvoirs aux os de baleines, ceux-ci agissant comme un catalyseur brutal et puissant pour les Grisha non initiĂ©s. 3-    Amplificateurs, drogue et autres stimulants Les Grisha utilisent des os de baleines comme amplificateurs. Autrement dit, cette matiĂšre rare et prĂ©cieuse leur permet dâaugmenter de maniĂšre exponentielle lâimpact et la puissance de base de leurs pouvoirs. Ils sont la plupart du temps façonnĂ©s en bijoux et peu de Grisha peuvent se targuer dâen possĂ©der un de par leur rĂ©gulation par la loi ainsi que leur prix. Ils sont souvent offerts dans la seconde armĂ©e aux Grisha les plus performants et/ou gradĂ©s. (Plus dâinformations dans le systĂšme de jeu) Un autre phĂ©nomĂšne qui touche les Grisha en plus de leurs facultĂ©s hors du commun est celui de compatibilitĂ©. Deux Grisha peu importe leur ordre peuvent ĂȘtre «âcompatiblesâ» et amplifier les pouvoirs de lâautre, allant mĂȘme jusquâĂ ĂȘtre capable dâinvoquer une partie infime des facultĂ©s de son binĂŽme si elles sont diffĂ©rentes. Ces amplificateurs humains ne sont pas uniques, et bien que la connexion entre deux ĂȘtres soit puissante et reprĂ©sente une forme certaine dâintimitĂ©. Le lien peut cependant ĂȘtre brisĂ© et un Grisha a la possibilitĂ© au cours de sa vie dâavoir plusieurs liens comme celui-ci. Ce nâest pas une obligation et certains passent toute leur vie sans trouver de personne compatible et nâen ressentent aucun effet nĂ©gatif. Ces liens sont fortement encouragĂ©s dans la seconde armĂ©e, plus rares en dehors du cercle militaire. Pour le moment, seuls les Grisha peuvent ĂȘtre compatibles entre eux. (En savoir plus ici) Un Grisha est forcĂ© dâutiliser ses pouvoirs de maniĂšre rĂ©guliĂšre ou devra Ă dĂ©faut en subir des consĂ©quences handicapantes. Cela se traduit par une variabilitĂ© de symptĂŽmes en fonction de lâindividu : une fatigue extrĂȘme, une irritabilitĂ© constante, un besoin dâhyperactivitĂ©, une incapacitĂ© Ă se concentrer ou encore un inconfort physique permanent. Certains Grisha, qui choisissent ou sont contraint de ne pas utiliser leurs pouvoirs sâexposent donc Ă en payer le prix par une aliĂ©nation physique et mentale. Les symptĂŽmes sâestompent rapidement Ă partir du moment oĂč un Grisha recommence Ă utiliser ses capacitĂ©s. Ce nâest donc pas pour rien quâune punition, particuliĂšrement cruelle et encore pratiquĂ©e consiste Ă couper une main ou retirer un Ćil des Grisha ayant commis une faute grave, les privant ainsi peu Ă peu de leur contact avec La Petite Science. Une double amputation ou la perte de la vue si elles ne sont pas des sentences de mort sont extrĂȘmement inconfortables pour les Grisha qui sont alors privĂ©es de la possibilitĂ© dâutiliser leurs pouvoirs correctement. ConsidĂ©rĂ©es comme barbares de telles punitions sont cependant encore notĂ©es dans le Code pĂ©nal de LâEmpire, bien que peu utilisĂ©es. Le Jurda est une poudre stimulante, utilisĂ©e trĂšs couramment dans tout lâarchipel. Elle est extraite de la plante de Jurda qui se prĂ©sente sous la forme de petites fleurs oranges. Son goĂ»t est sucrĂ© et lĂ©gĂšrement herbacĂ©. La plante peut ĂȘtre consommĂ©e telle quelle et par tout le monde, mais ses effets seront moindres. Ou bien sous forme dâun tonique de couleur dorĂ© Ă lâefficacitĂ© lĂ©gĂšrement plus prolongĂ©e. Elle pousse principalement Ă Serkonos, mais la majoritĂ© du Jurda consommĂ© provient des raffineries de Morley qui gardent prĂ©cieusement le secret de son extraction dans sa forme la plus pure. Un Grisha consommant du Jurda verra ses sens dĂ©cuplĂ©s et sa concentration amĂ©liorĂ©e durant une courte pĂ©riode. Le Jurda de mauvaise qualitĂ© ou consommĂ© pur laisse des traces orange sur les lĂšvres et sur les dents qui finissent par sâestomper aprĂšs un moment sans utilisation. Le Jurda nâest pas considĂ©rĂ© comme un produit stupĂ©fiant, câest un simple Ă©nergisant et excitant. (Voir lâannexe sur la vie quotidienne pour plus dâinformations) Le Parem ou Jurda Parem est une drogue dĂ©couverte lors de la Guerre des Quatre Couronnes. Elle est comestible uniquement pour les Grisha et est lĂ©tale pour les non-Grisha. Se prĂ©sentant sous forme de poudre Ă ingĂ©rer, son ingrĂ©dient principal est la fleur de Jurda, bien quâayant un goĂ»t encore plus sucrĂ© que le stimulant dont elle dĂ©rive. Un Grisha sous influence du Parem verra le dĂ©veloppement de nouvelles facultĂ©s dĂ©rivĂ©es de ses pouvoirs et une puissance qui lui Ă©tait jusquâalors impossible Ă imaginer. MĂȘme en petite quantitĂ© lâutilisateur sent son lien avec lâEtovost sâamplifier au point que ses sens lui permettent de percevoir et modifier des choses jusquâalors impensables au-delĂ de La Petite Science. Il sâagit alors de Merzost, de lâimpossible rendu possible. Terriblement addictive, son utilisation rĂ©guliĂšre est terrible pour les Grisha qui voient leur esprit se dĂ©liter petit Ă petit et, dans les cas les plus sĂ©vĂšres, sombrer dans la folie. UtilisĂ©e uniquement de maniĂšre limitĂ©e et Ă des fins militaires lors de la guerre, cette drogue nâa fort heureusement encore jamais fuitĂ© Ă grande Ă©chelle et sa recette est rĂ©putĂ©e perdue. Le traumatisme et les rumeurs qui entourent son existence sont toujours aussi vives, faisant du Parem un tabou de la sociĂ©tĂ© chez les Grisha comme chez les non-Grisha. 4-    Travailler en tant que Grisha Un Grisha est un individu libre et Ă©gal en droits au mĂȘme titre que les non-grisha et peut donc choisir sa voie et son travail comme bon lui semble malgrĂ© le devoir de servir lâempire dans sa gĂ©nĂ©ralitĂ©. MalgrĂ© cela, en pratique ses options sont quelque peu limitĂ©es en fonction de son sol de naissance. Câest particuliĂšrement le cas de Gristol qui dispose du service militaire obligatoire, pour les Grisha et non-grisha. Câest un grand honneur que dây poursuivre son engagement aprĂšs cette pĂ©riode, mais lâarmĂ©e nâest en aucun cas la seule maniĂšre de servir lâĂźle. Si un Grisha est jugĂ© inapte Ă servir dans la seconde armĂ©e, il peut lui ĂȘtre suggĂ©rĂ© de servir dans dâautres dĂ©rivĂ©s utiles Ă lâempire comme la construction navale, la religion ou encore la mĂ©decine gĂ©nĂ©rale par exemple (voir lâannexe complĂšte sur les mĂ©tiers). Tous les orphelins Grisha de Gristol doivent Ă©galement des annĂ©es de service Ă lâarmĂ©e et sont endoctrinĂ©s dĂšs leur plus jeune Ăąge Ă servir le gouvernement quâils considĂšrent alors comme une mĂšre nourriciĂšre. Un Grisha nĂ© Ă Tyvia, Morley ou Serkonos nâest en aucun cas obligĂ© de rejoindre Gristol et lâarmĂ©e Ă partir du moment oĂč il nâest pas dĂ©couvert ni enrĂŽlĂ© par les examinateurs de Balakirev. Cela signifie que les Grisha des autres Ăźles ont beaucoup plus de libertĂ©s, mais Ă©galement moins de protection et de prestige de par leur statut non affiliĂ©. Aussi il nâest pas rare que bon nombre dâentre eux cĂšdent Ă la proposition dâasile de Gristol. Lâinverse est aussi vrai et il arrive parfois que des Grisha dĂ©cident de renoncer Ă leur citoyennetĂ© pour quitter lâĂźle centrale et partir vers dâautres horizons. Cet acte peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme une dĂ©sertion et une trahison en fonction du statut prĂ©cĂ©demment occupĂ© par le Grisha, en particulier sâil Ă©tait dans lâarmĂ©e. Un Grisha peut Ă©galement travailler, utilisant ses capacitĂ©s Ă la solde des grandes fortunes de lâarchipel. Mais leur traitement nâest pas garanti et beaucoup sont soumis Ă des contrats dits «âdâindentureâ», les liants Ă leur patron pour une durĂ©e donnĂ©e. Et ce, en Ă©change du voyage depuis leur Ăźle dâorigine, du toit et du couvert. De nombreuses dĂ©rives existent mais sont rarement punies, les Ă©lites y trouvant leur compte, certains Grisha parfois aussi. 5-    Ăducation et parents Les Grisha sont incitĂ©s Ă avoir une descendance, de nombreuses campagnes les invitent Ă faire leur devoir, surtout Ă Gristol. Ils sont considĂ©rĂ©s dans les cercles de la haute sociĂ©tĂ© comme de bons partis, permettant dâapporter une certaine gloire sur une lignĂ©e. Si les deux parents sont Grisha, lâenfant a plus de chances de lâĂȘtre Ă©galement. Ce nâest cependant pas une science exacte, et une mĂȘme fratrie peut comporter des enfants Grisha et non-Grisha. Lâordre des parents nâa pas dâinfluence sur celui de leur descendance, lâaffinitĂ© dâune personne avec ses pouvoirs dĂ©pendant de ses propres expĂ©riences et de son propre caractĂšre. Les parents dâenfants Grisha sont payĂ©s une coquette somme par lâempire afin de renoncer Ă leurs droits sur leurs enfants, les transformant ainsi en pupilles de l'empire. Ils sont alors conduits au CollĂšge Grisha Ă Balakirev oĂč commence leur entrainement. Il nâexiste pas dâĂąge minimum pour entrer au CollĂšge, mais un Grisha dĂ©couvert trop tardivement ne pourra pas bĂ©nĂ©ficier de son enseignement acadĂ©mique. Cependant, certains programmes sous la tutelle du CollĂšge Grisha existent afin dâaider les Grisha plus ĂągĂ©s Ă mieux maitriser leurs pouvoirs. Ceux-ci sont prĂ©sents sur les Ăźles de Gristol et Serkonos uniquement, moyennant une contribution financiĂšre consĂ©quente. Il est Ă noter que bon nombre de Grisha itinĂ©rants se sont donnĂ©s pour vocation de parcourir lâarchipel et dâenseigner gratuitement pour aider leurs semblables Ă maitriser leurs pouvoirs. Câest le minimum de maĂźtrise auquel bon nombre de Grisha peuvent prĂ©tendre hors CollĂšge.Â
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