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#René Sylvestre
fidjiefidjie · 9 months
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La cuisinière du souper 🦞 de la Saint-Sylvestre
Illustration 🖊 🖍 de René Vincent pour le magazine "La Vie Parisienne "
Bel après-midi 👋
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hedgehog-moss · 1 year
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do you have any recommendations for favorite french-language poetry? esp written by women?
Yes, sure! We might not have the same tastes (I like nature poetry mostly, and good old lavish alexandrine verse—I find the predictability of it very soothing) but here are excerpts of poems by 13 French-language poétesses :)
(I wanted to add a few men at the end but I spent too much time on the women, and the French male poets I enjoy are very well-known ones anyway, e.g. Hugo, Mallarmé, Prévert, Aragon... also André Breton's surrealist poetry)
• Sabine Amable Voïart, known as Amable Tastu (1798-1885)
D’où vient que l’âme humaine est ainsi disposée, Que jamais ses regards troublés et mécontens N’ont pu s’accoutumer à la marche du temps? Sur l’éternel chemin, chaque borne posée Nous attriste. D’où vient? je ne sais; mais toujours Le vertige nous prend à voir couler nos jours: 
Si vous reparcourez l’enclos où votre enfance Avez-vous souvenir, à l’âge où tout enchante, D’une voix qui vous plut, voix timide et touchante, […] Que, plus tard, cette voix résonne à votre oreille, De vos rêves déçus vous raillez la merveille, Vous prenant en pitié d’avoir si mal jugé… Elle est la même encor; mais vous avez changé!
• Louise-Victorine Ackermann (1813-1890)
(A la comète de 1861) […] Ah ! quand tu reviendras, peut-être de la terre L'homme aura disparu. Du fond de ce séjour Si son œil ne doit pas contempler ton retour, Si ce globe épuisé s'est éteint solitaire, Dans l'espace infini poursuivant ton chemin, Du moins jette au passage, astre errant et rapide, Un regard de pitié sur le théâtre vide De tant de maux soufferts et du labeur humain.
• Marie Dauguet (1860-1942)
Mon coeur est né sauvage et seul comme un merle, Que berça la chanson du vent, subtil orchestre, Ivre des noirs myrtils dont la forêt s'emperle, Grisé d'odeur de source et d'haleine sylvestre. […]
Et d'abord très souvent j'étouffe dans moi-même, Tout m'y semble étriqué, trop étroit et mesquin, Et je fuis l'infini pour l'infini que j'aime, Parmi le ciel, les eaux, les circuits des chemins.
• Alice de Chambrier (1861-1882) (she is Swiss)
J’ai vu comme l’on voit quelquefois dans un rêve, Une immense Cité près d’une immense grève, Avec des dômes d’or et des palais géants, Des temples incrustés de mille diamants […]
Plus tard j’ai repassé devant cette cité, Et voulant la revoir, je m’y suis arrêtée; Mais à peine mes pas ont foulé sa poussière Que devant mes regards elle s’est tout entière Écroulée—et n’est plus qu’une ruine immense Dont le cri des Vautours trouble seul le silence.
• Lucie Delarue-Mardrus (1868-1949)
1. Humanité sans force, endurante moitié Du monde, ô camarade éternelle, ô moi-même ! Femme, femme, qui donc te dira que je t’aime D’un cœur si gros d’amour et si lourd de pitié ?
2. J’aime, en quelque lieu que ce soit, L’heure où l’existence, pour moi, Redevient nocturne et muette.
L’heure sans lois et sans humains, Sans hiers et sans lendemains, Où je ne suis plus que poète.
La seule heure d’esprit total, Celle où, jusqu’oublier mon mal Je sens se fermer toute plaie,
Car je ne fus moi-même, vraie, Car je ne fus ce que suis, — Passionnément — que les nuits.
• Anna de Noailles (1876-1933)
Nature au cœur profond sur qui les cieux reposent, Nul n’aura comme moi si chaudement aimé La lumière des jours et la douceur des choses, L’eau luisante et la terre où la vie a germé.
La forêt, les étangs et les plaines fécondes Ont plus touché mes yeux que les regards humains, Je me suis appuyée à la beauté du monde Et j’ai tenu l’odeur des saisons dans mes mains.
• Renée Vivien (1877-1911) (English, mainly wrote in French)
Dans l’azur de l’avril et dans l’air de l’automne, Les arbres ont un charme inquiet et mouvant. Le peuplier se ploie et se tord sous le vent, Pareil aux corps de femme où le désir frissonne.
[…] Vêtu de clair de lune et de reflets d’argent, Le bouleau virginal à l’ivoire changeant Projette avec pudeur ses blancheurs incertaines. Les tilleuls ont l’odeur des âpres cheveux bruns, Et des acacias aux verdures lointaines Tombe divinement la neige des parfums.
• Valentine Penrose (1898-1978)
Notre Père qui êtes aux cieux des doux matins bercés aux fleurs des laitues bleues, […] que votre nom soit sanctifié ! O Brume d’or dans les vergers, que votre volonté soit faite ! Sur la Terre comme au Ciel ; sur la terre élançant ses arbres au soleil, sur les labours luisants chevauchés de noyers, sur le sol des jardins de chaleur tout vrillés […]. Donnez-nous aujourd’hui notre Pain quotidien. Dans la fraîche cuisine où bourdonne une guêpe, où les fourmis montent leur noir petit chemin […] Et pardonnez-nous nos offenses… […]
• Louise de Vilmorin (1902-1969)
Pois de senteur en ma demeure Et sur mon cœur poids de cent heures
Je t’enlacerai, tu t’en lasseras
Étonnamment monotone et lasse, Est ton âme en mon automne, hélas !
• Andrée Chedid (1920-2011)
Échappant à l'enclume du temps L'Univers sème ses formes Véhicule ses songes S'invente des tumultes
[…] Enserrée dans son globe Empoignant son noyau La Terre emporte l'histoire Vers son immense dérive.
• Anne Perrier (1922-2017) (also Swiss)
1. Ô rompre les amarres Partir partir Je ne suis pas de ceux qui restent La maison le jardin tant aimés Ne sont jamais derrière mais devant Dans la splendide brume Inconnue
2. Lorsque la mort viendra Je voudrais que ce soit comme aujourd'hui Un grand soir droit laiteux et immobile Et surtout je voudrais Que tout se tienne bien tranquille Pour que j'entende Une dernière fois respirer cette terre Pendant que doucement s'écarteront de moi Les mains aimées Qui m'attachent au monde
• Marie-Claire Bancquart (1932-2019)
1. Un tremble c'est le nom du peuplier blanc : luisance furtive.
Éclair des feuilles leur vie scintille
instant après instant elles chuchotent que nous avons aussi des moments miroitants minuscules, étincelantes traces de nous sur le monde. 2. Je suis l’encolure d’un pays vêtu de toile et d’eau, longtemps ténébreux, maintenant étalé sur la nuit, croisé une fois pour toutes par le crépuscule, et qui entend les soleils célébrer leur courbe.
Je suis son oreille, et, dans son oreille, ce qui, bruissant, permet le bruit.
[…] Mais suis-je enclave, ou bien ce pays serait le creux nécessaire au violon, l’autour-de-moi facilitant mémoire?
• Hélène Dorion (1958 - ) (she's from Québec)
Autour de moi les notes lumineuses d'une feuille venue jusqu'à la branche pour remuer avec le souffle danse et boit l'eau qui la sauve au matin quand recommence son chemin vers le soir
et je marche aussi d'un pas qui repose dans l'infini j'écoute le monde qui bruit à travers les arbres seuls comme des êtres occupés à devenir leur forme singulière
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jeanetjeannepatin · 27 days
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Mercredi 28 août 2024 à 19H, la Petite Boutique Fantasque retrouve avec plaisir une nouvelle fois Monique Calinon de la BNF pour sa chronique Fières de lettres. Aujourd'hui non découvrons Georgette Leblanc, entre autre soeur de Maurice Leblanc (Arsène Lupin) et compagne pendant plus d'une vingtaine d'années d'un autre Maurice, Maeterlinck, sans oublier sa carrière de chanteuse, sa proximité des musiciens de son temps et tant d'autres aspects de la vie de cette femme fascinante.
Programmation musicale : 1) Valse op 64 N°1 (Frédéric Chopin) Alexandre Tharaud 2) Vision fugitive extrait d'Hérodiade (Jules Massenet) Étienne Dupuis / Orchestre de l'opéra de Lyon / Daniele Rustioni 3) J'ai pas de regrets (Serge Reggiani)  4) Aquarelle (Isabelle Mayereau)  5) L'aria de la sonate violon et continuo N°1  (Élisabeth Jacquet de la Guerre) Ensemble Amarillis / Héloïse Gaillard 6) Étude op 52 n°1 (Camille Saint-Saens) François-René Duchable 7) Antoinette a peur du loup (Anne Sylvestre)  8) Extrait de la Création du monde (Darius Milhaud) Orchestre national de France / Leonard Bernstein 9) La demoiselle (Angelo Branduardi)10) Les ombres du soir (Hubert-Félix Thiéfaine) + Chronique Fières de lettres de Monique Calinon (BNF) sur Georgette Leblanc : À la rencontre d'Emma Bovary
Pour ceux qui auraient piscine indienne, ou toute autre obligation, il y a une possibilité de rattrapage avec les podcasts de la PBF : https://www.mixcloud.com/RadioRadioToulouse/a-la-rencontre-demma-bovary-la-petite-boutique-fantasque/
Sus aux Philistins ! 
 Photographie de Georgette Leblanc (Gallica)
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jpbjazz · 4 months
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LÉGENDES DU JAZZ
HOMMAGE À CHRISTIAN ESCOUDÉ 1947-2024
Né le 23 septembre 1947 à Angoulême, en France, Christian Escoudé était d’origine tsigane par son père. La famille Escoudé, qui était d’origine espagnole, s’était installée en Charente lorsque les troupes nazies avaient envahi la France en juin 1940. La mère de Christian était d’origine charentaise.
Également guitariste, le père de Christian avait été très influencé par Django Reinhardt. Christian avait commencé à apprendre la guitare avec son père et son oncle à l’âge de dix ans. Après avoir joué dans différents bals de la région, Christian a été engagé en 1969, à l’âge de vingt et un ans, par l’orchestre d’Aimé Barelli à Monte-Carlo, dont il fera partie jusqu’en 1971.
DÉBUTS DE CARRIÈRE
Au début des années 1970, Escoudé s’installe à Paris et travaille comme musicien de studio avec des vedettes de la musique pop comme Jean Ferrat, Michel Fugain et Nicole Croisille.
Escoudé a amorcé sa carrière professionnelle en 1972 en se produisant avec le trio du batteur Aldo Romano, qui comprenait également Eddy Louis à l’orgue et Bernard Lubat à la batterie. Plus tard, Escoudé s’était joint au Swing String System de Didier Levallet et au Michel Portal Unit. Après avoir remporté le Prix Django Reinhardt décerné par l'Académie du Jazz en décembre 1975 (il est un des seuls guitaristes de jazz à avoir remporté cet honneur), Escoudé avait formé un quartet avec le pianiste Michel Graillier, le batteur Aldo Romano et le contrebassiste Alby Cullaz (qui fut bientôt remplacé par Jean-François Jenny-Clark). Escoudé avait travaillé par la suite avec Michel Portal, Slide Hampton, Martial Solal et Jean-Claude Fohrenbach.
En 1978, Escoudé s’était produit au Festival de jazz de Nice aux côtés de John Lewis, Bill Evans, Stan Getz, Freddie Hubbard, Philly Joe Jones, Elvin Jones, Lee Konitz et Shelly Manne. La même année, Escoudé avait joué pour la première fois au Festival de Samois dans le cadre d’un hommage à son idole Django Reinhardt. Il a aussi enregistré avec le contrebassiste Charlie Haden. L’année suivante, Escoudé s’était produit au Festival de Dakar avec un trio composé du pianiste René Urtreger, du contrebassiste Pierre Michelot et du batteur et compositeur d’origine suisse Daniel Humair.
À l’été 1980, Escoudé avait obtenu une des grandes chances de sa carrière lorsqu’il avait été invité à jouer en duo avec le guitariste de fusion John McLaughlin, avec qui il avait fait une tournée aux États-Unis, au Brésil et au Japon. L’année suivante, Escoudé s’était joint au big band de Martial Solal. Après avoir joué aux États-Unis avec le quartet du batteur Shelly Manne en 1982, Escoudé a formé son propre quartet avec  Olivier Hutman aux claviers, Nicolas Fitzman à la contrebasse et Jean My Truong aux percussions. Ces deux derniers avaient été remplacés par la suite par Jean-Marc Jafet et Tony Rabeson.
En 1983, Escoudé forme un duo avec le violoniste Didier Lockwood. Le groupe s’était par la suite transformé en trio après l’ajout du guitariste belge Philip Catherine. Après avoir formé un trio avec le violoncelliste Jean-Charles Capon et le contrebassiste Ron Carter en 1985, Escoudé avait formé le Trio Gitan avec Boulou Ferré (le fils de Matelo Ferret) et Babik Reinhardt, le fils de Django. En 1987, il se produit en duo avec le pianiste Michel Graillier.
En 1988, Escoudé s’était joint à un quartet composé de Jean-Michel Pilc, François Moutin et Louis Moutin. L’année suivante, Escoudé avait fondé un octet avec les guitaristes Paul Challain Ferret, Jimmy Gourley et Frédéric Sylvestre, l’accordéoniste Marcel Azzola, le violoncelliste Vincent Courtois, le contrebassiste Alby Cullaz et le batteur Billy Hart.
DERNIÈRES ANNÉES
En 1990, Escoudé s’était produit au légendaire Village Vanguard de New York avec le pianiste Hank Jones, le contrebassiste Pierre Michelot et le batteur Kenny Washington. L’année suivante, Escoudé avait enregistré un album entièrement consacré à des compositions de Django Reinhardt. L’album avait été enregistré avec avec un orchestre à cordes. En 1993, Escoudé enregistre à Los Angeles avec Lou Levy, Bob Magnusson et Billy Higgins.
En 1998, Escoudé avait enchaîné avec ‘’A Suite for Gypsies’’, un album de jazz-fusion destiné à honorer les enfants gitans morts dans les camps de concentration nazis. Deux ans plus tard, Escoudé remporte le Grand Prix de la SACEM.
À l’occasion du 50e anniversaire de la mort de Django en 2003, Escoudé avait formé un big band de dix-sept musiciens dans lequel il explorait l’héritage musical de Reinhardt tout en y incorporant ses  propres idées harmoniques et rythmiques. L’année suivante, Escoudé avait créé le  New Gypsy Trio avec David Reinhardt (un autre parent de Django) et Martin Taylor (aussi connu sous le nom de Jean-Baptiste Laya). Après avoir publié l’album Ma Ya en 2005, Escoudé avait formé le Progressive Sextet avec Marcel Azzola, Jean-Baptiste Laya, Sylvain Guillaume, Jean-Marc Jafet et Yoann Serra.
En 2012, Escoudé avait rendu hommage à l’auteur-compositeur Georges Brassens dans le cadre de l’album ‘’Christian Escoudé joue Brassens: Au bois de mon cœur.’’ Participaient également à l’album le contrebassiste Pierre Boussaguet et la batteuse Anne Paceo, ainsi que des artistes invités comprenant la violoniste Fiona Monbet, le clarinettiste  Andre Villeger, le guitariste Biréli Lagrène et le guitariste manouche de onze ans Swan Berger.
En 2019, Escoudé avait surpris tout le monde en lançant à l’abbaye de Saint-Amant-de-Boixe un second album en hommage à son idole Django Reinhardt.
Christian Escoudé est mort d’un cancer le matin du 13 mai 2024 à Saint-Amant-de-Boixe (Charente), près d’Angoulême, à l’âge de soixante-seize ans. La mort d’Escoudé avait été annoncée par Max Robin, le directeur artistique de la compagnie Label Ouest qui avait publié son dernier album intitulé ‘’Ancrage.’’ Décrivant Escoudé comme un grand musicien, compositeur et improvisateur, Robin avait souligné son engagement dans la musique.
Escoudé avait été victime d’un cancer particulièrement foudroyant. Jean Ledroit, un ami et voisin d’Escoudé à Saint-Amant-de-Boix ‘’On devait jouer avec lui il y a trois semaines à Mansle mais il était déjà malade. C’est brutal {...}. On a perdu un monstre sacré du jazz, le digne successeur de Django Reinhardt ’’.
François Ducharme, l’ancien président de l'Académie du jazz et un des programmateurs de l'émission de radio "Club Jazzafip", avait ajouté: "Un musicien intuitif avec cette poésie au bout des doigts. Un enfant de la balle, comme on dit, à qui on a mis une guitare dans les mains et qui en a fait son métier très jeune, jouant dans les bals, localement, avant de monter à Paris".
Caractérisé par un style très mélodique et très chaud, Escoudé avait participé à l’enregistrement de plus de 50 albums au cours de sa carrière. Le style d’Escoudé était un mélange de bebop et de musique gypsy. Passionné par le jazz, Escoudé s’intéressait également à la musique de chambre. Comme compositeur, Escoudé avait été très influencé par Gil Evans, Claus Ogerman et Antonio Carlos Jobim. En 2022, Escoudé avait vu sa carrière être couronnée par la remise d’un prix Victoire d'honneur du Jazz.
Reconnu pour sa modestie et son sens de l’humour, Escoudé ne s’était jamais enflé la tête avec ses réalisations. Françoise Giroux-Mallot, la mairesse de Saint-Amant-de-Boixe, avait commenté: ‘’C’était quelqu’un d’accessible, modeste et bienveillant.’’ Au cours d’une de ses dernières entrevues, Escoudé était d’ailleurs demeuré très terre-à-terre. Il avait précisé: ‘’On les perd forcément {nos illusions} à un moment mais je pense avoir respecté mon intégrité. Je n’ai jamais été très loin dans les excès, ce n’est pas dans ma nature.’’
©-2024, tous droits réservés, Les Productions de l’Imaginaire historique
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ditesdonc · 5 months
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Les vacances au Chollard. 1959 1960 1961
Texte de Jean-Claude Long
(Dans le numéro 3, Jean-Claude Long avait partagé ses souvenirs d’enfance à Curtin. En voici la suite.)
Le Chollard est un hameau dans un chemin de terre, entre les routes Vézeronce-Morestel et Morestel-Curtin. La maison est plus petite, on plante un acacia, les toilettes sont au fond du terrain et servent de villégiature aux araignées. Des vacanciers occupent la maison voisine, une brunette, Colette, fait de la balançoire. Au Chollard, ce n’est plus pareil, l’enfant est à l’école primaire. Sept ans, « l’âge de raison », dit-on. Il fait maintenant partie du monde qu’il observait à Curtin, c’est l’action qui compte, moins la féérie contemplative. La grande affaire, au Chollard, c’est l’agriculture ! La ferme d’Alexis Meunier est toute proche : vaches, chevaux, poules, canards, canetons duveteux qui ne se gênent pas pour faire caca dans mes mains, une chèvre irascible liée à un piquet au fond d’un pré, où elle me traine un jour. Charrettes, machines étranges et fascinantes. Monter sur un char, comme un Romain, c’est amusant ! L’enfant a vu au cinéma Ben-Hur et la fameuse course.
Il suit l’agriculteur et sa fille Marie-Thérèse, quinze ans environ, dans les champs de tabac et de maïs.
Quel vacarme, quelle poussière, du saucisson, du vin, des gâteaux, c’est le jour de la batteuse !
Un matin, juché sur une charrette, l’enfant, suivant les instructions du fermier, conduit le cheval, Blond, et passe devant la maison où sa mère sa grand-mère et sa sœur prennent leur petit déjeuner.
J’ai rarement été aussi fier dans ma vie, peut-être le jour de ma « Médaille d’or » au Conservatoire. Des années de travail contre dix minutes de merveille.
Le tabac sèche au grenier, l’odeur est enivrante ; on égrène le maïs à la veillée.
Nous fréquentons les enfants de la famille Desvignes, qui habitent à côté de la ferme Meunier. Chantal, Isabelle, adolescentes, viennent à la maison pour jouer aux petits chevaux, au cinq-mille, ou au bouchon. René grimpe avec moi dans les charrettes du père Meunier et se fout un peu de moi, parce que je ne suis « pas bien leste ». J’aime bien Monique, une fille de mon âge, qui court vite dans ses jupettes, « les jambes à l’aise », comme dans une chanson d’Anne Sylvestre que je découvrirai quinze ans après. Un jour de retour à Lyon, je veux absolument lui dire au revoir en l’embrassant. Elle ne veut pas, et je la poursuis sous ses moqueries gentilles. Comme on rigole ! Je joue à l’amoureux désespéré, elle est pliée !...Monsieur Desvignes a une traction avant Citroën 15 et nous trimballe parfois. Des garçons, Guy Escomel, Christian Riboult, viennent voir ma sœur, ils montrent leur habileté et leur vaillance en moulinant le café le plus vite possible. Drôle de parade nuptiale !
Mémé Louise suit le Tour de France à la radio. Anglade, trahi par l’équipe de France, Bahamontès, Graczyck, Rivière, sont nos chevaliers. La carte et le tableau des vainqueurs d’étapes, ainsi que les maillots jaunes, sont affichés dans la cuisine. Un jour à la sieste, l’enfant découvre dans un tiroir des articles de journaux avec les photos des coureurs suant, grimaçant, poussiéreux, dans des paysages inconcevables de précipices et de neiges éternelles à l’arrière-plan. Fascination absolue ! Je garderai longtemps cette passion, jusqu’aux tristes années Armstrong.
La vie, la mort, avancent. Mémé Louise nous quitte en février 1961, le dernier été au Chollard se passe sans elle. Hassenforder, Cazala, Darrigade, ont perdu une supportrice, André Bourrillon une auditrice. Le Chollard, c’est la fin de la petite enfance, ce sont les années Ecole primaire : vélo sans roulettes dans le chemin, pétanque avec des grosses boules de couleur, en bois, badminton (on dit « volant ») Tonton Maurice n’a plus la quatre chevaux mais une Dauphine. La grande table accueille les repas familiaux, les jeux de société, ce qui rend ma mère si heureuse ! L’enfant devra affronter le CM2, « préparation à la 6ième »sans les encouragements de mémé Louise.
Je voudrais avoir des nouvelles de Marie-Thérèse Meunier, Chantal, Isabelle, Monique Desvignes. Christian Riboult. L’acacia !
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"Le Printemps", Sandro Botticelli, 1478-1482
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juno7haiti · 2 years
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Le gouvernement a nommé le juge Jean-Joseph LEBRUN comme président de la Cour de Cassation
Le gouvernement a nommé le juge Jean-Joseph LEBRUN comme président de la Cour de Cassation.- #Juno7 #J7Nov2022
Le gouvernement a nommé le juge Jean-Joseph LEBRUN comme président de la Cour de Cassation. Le gouvernement dirigé par le premier ministre Ariel Henry a publié un arrêté nommant le juge Jean-Joseph LEBRUN comme président de la Cour de Cassation. Ce poste est resté vacant depuis le décès du magistrat René Sylvestre des suites de troubles respiratoires à l’Hopital Universitaire de Mirebalais en…
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gwydionmisha · 3 years
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ozu-teapot · 3 years
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School for Unclaimed Girls | Robert Hartford-Davis | 1969
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Denise Grey.
Filmografía
Cine
1913 : Mademoiselle Etchiko
1914 : En famille, de Georges Monca
1914 : Madame Rigadin, modiste, de Georges Monca
1914 : Mademoiselle Etchiko, de André Hugon
1914 : Le Voyage de Corbillon, de Georges Monca
1916 : Document secret, de René Navarre
1916 : Nemrod et Cie, de Maurice Mariaud
1916 : Rigadin professeur de danse, de Georges Monca
1917 : Les Bleus de l'amour, de Henri Desfontaines
1917 : Honneur d'artiste, de Jean Kemm
1935 : Jeunes Filles à marier, de Jean Vallée
1936 : La Dame de Vittel, de Roger Goupillières
1937 : Trois artilleurs au pensionnat, de René Pujol
1938 : Trois artilleurs à l'opéra, de André Chotin
1938 : Serge Panine, de Paul Schiller y Charles Méré
1940 : Monsieur Hector, de Maurice Cammage
1941 : Boléro, de Jean Boyer
1941 : Montmartre-sur-Seine, de Georges Lacombe
1942 : Romance à trois, de Roger Richebé
1942 : Le Voile bleu, de Jean Stelli
1942 : Des jeunes filles dans la nuit, de René Le Hénaff
1942 : Retour de flamme, de Henri Fescourt
1942 : L'Honorable Catherine, de Marcel L'Herbier
1943 : Adieu Léonard, de Pierre Prévert
1943 : Vingt-cinq ans de bonheur, de René Jayet
1943 : L'aventure est au coin de la rue, de Jacques Daniel-Norman
1944 : Les Caves du Majestic, de Richard Pottier
1945 : On demande un ménage, de Maurice Cam
1945 : Madame et son flirt de Jean de Marguenat
1945 : L'Insaisissable Frédéric, de Richard Pottier
1945 : L'Extravagante Mission, de Henri Calef
1946 : Étrange Destin, de Louis Cuny
1946 : Le Couple idéal, de Bernard Roland y Raymond Rouleau
1946 : Six heures à perdre, de Alex Joffé y Jean Lévitte
1946 : Coïncidences, de Serge Debecque
1946 : Le Diable au corps, de Claude Autant-Lara
1947 : Et dix de der, de Robert Hennion
1947 : Carré de valets, de André Berthomieu
1948 : Une femme par jour, de Jean Boyer
1948 : Bonheur en location, de Jean Wall
1949 : La Ronde des heures, de Alexandre Ryder
1949 : Tête blonde, de Maurice Cam
1949 : Mon ami Sainfoin, de Marc-Gilbert Sauvajon
1949 : Pas de week-end pour notre amour, de Pierre Montazel
1950 : Rome-Express, de Christian Stengel
1950 : Les Petites Cardinal, de Gilles Grangier
1950 : Demain nous divorçons, de Louis Cuny
1952 : Allô... je t'aime.
1952 : La Tournée des grands ducs, de André Pellenc
1953 : Art. 519 Codice Penale, de Leonardo Cortese
1953 : Il Seduttore, de Franco Rossi
1953 : Raspoutine, de Georges Combret
1953 : Dortoir des grandes, de Henri Decoin
1953 : Les Corsaires du bois de Boulogne, de Norbert Carbonnaux
1953 : Julietta, de Marc Allégret
1953 : Le Père de Mademoiselle, de Marcel L'Herbier
1954 : Escalier de service, de Carlo Rim, sketch Les Béchard
1954 : Le Printemps, l'automne et l'amour, de Gilles Grangier
1954 : Fantaisie d'un jour, de Pierre Cardinal
1954 : Le Mouton à cinq pattes, de Henri Verneuil
1954 : Poisson d'avril, de Gilles Grangier
1955 : La Villa Sans-Souci, de Maurice Labro
1955 : La Rue des bouches peintes, de Robert Vernay
1956 : Sylviane de mes nuits, de Marcel Blistène
1956 : L'Auberge fleurie, de Pierre Chevalier
1956 : Une nuit aux Baléares, de Paul Mesnier
1956 : Mitsou, de Jacqueline Audry
1957 : À pied, à cheval et en voiture, de Maurice Delbez
1957 : Carve Her Name with Pride, de Lewis Gilbert
1957 : La Peau de l'ours, de Claude Boissol
1957 : Le Tombeur, de René Delacroix
1957 : Police judiciaire, de Maurice de Canonge
1957 : Mimi Pinson, de Robert Darène
1957 : C'est la faute d'Adam, de Jacqueline Audry
1958 : À pied, à cheval et en spoutnik, de Jean Dréville
1959 : Bomben im Monte-Carlo, de Georg Jacoby
1959 : Le Confident de ces dames, de Jean Boyer
1960 : Le Panier à crabes, de Joseph Lisbona
1960 : La Française et l'Amour, de Christian-Jaque, sketch Le Divorce
1963 : La Bonne Soupe, de Robert Thomas
1965 : Pas de caviar pour tante Olga, de Jean Becker
1969 : La Maison de campagne, de Jean Girault
1970 : Hello-Goodbye, de Jean Negulesco
1970 : Los Aristogatos, de The Walt Disney Company
1971 : Mais qui donc m'a fait ce bébé ?, de Michel Gérard
1980 : La Boum, de Claude Pinoteau
1982 : La Boum 2, de Claude Pinoteau
1982 : N'oublie pas ton père au vestiaire..., de Richard Balducci
1982 : En cas de guerre mondiale, je file à l'étranger, de Jacques Ardouin
1983 : Le Voleur de feuilles, de Pierre Trabaud
1985 : Le Gaffeur, de Serge Pénard
1988 : Les Saisons du plaisir, de Jean-Pierre Mocky
1991 : Tchin tchin, de Gene Saks.
Televisión
1960 : Rouge, de André Leroux
1962 : Chéri
1967 : Le Chevalier Tempête, de Yannick Andréi
1969 : Tout pour le mieux
1971 : Une autre vie
1972 : Les Rois maudits, de Marcel Jullian y Claude Barma
1977 y 1982 : Cinéma 16
1978 : Un ours pas comme les autres
1979 : Les Moyens du bord
1979 : Les Dames de la côte, de Nina Companeez
1980 : L'Esprit de famille
1983 : Merci Sylvestre
1985 : Les temps difficiles.
Teatro
1916 : Six Hommes, une femme et un singe, de Pierre Veber y Yves Mirande, Théâtre Michel
1921 : Comédienne, de Jacques Bousquet y Paul Armont, Théâtre des Nouveautés
1922 : La Femme de mon ami, Théâtre de l'Athénée
1922 : Atout... Cœur !, de Félix Gandéra, Théâtre de l'Athénée
1924 : Si je voulais..., de Paul Géraldy y Robert Spitzer, Théâtre du Gymnase Marie-Bell
1926 : Passionnément, de Maurice Hennequin y Albert Willemetz, Théâtre de la Michodière
1936 : Europe, de Maurice Rostand, Théâtre Pigalle
1938 : Le Valet maître, de Paul Armont y Léopold Marchand, escenografía de Pierre Fresnay, Théâtre de la Michodière
1948 : Les Enfants d'Edouard, de Frederic Jackson y Roland Bottomley, adaptación de Marc-Gilbert Sauvajon, escenografía de Jean Wall, Théâtre Édouard VII
1949 : Les Enfants d'Edouard, de Frederic Jackson y Roland Bottomley, adaptación de Marc-Gilbert Sauvajon, escenografía de Jean Wall, Théâtre des Célestins
1950 : George et Margaret, de Marc-Gilbert Sauvajon y Jean Wall, escenografía de Jean Wall, Théâtre Daunou
1950 : Il faut marier maman, de Marc-Cab y Serge Veber, escenografía de Pierre Dux, Théâtre de Paris
1953 : Faites-moi confiance, de Michel Duran, escenografía de Jean Meyer, Théâtre du Gymnase Marie-Bell
1955 : Les Enfants d'Edouard, de Frederic Jackson y Roland Bottomley, adaptación de Marc-Gilbert Sauvajon, escenografía de Jean Wall, Théâtre des Célestins
1956 : La Femme du siècle, de Claude Schnerb, escenografía de Jacques-Henri Duval, Théâtre des Célestins, giras Georges Herbert
1959 : Bon Week-End Mr. Bennett, de Paule de Beaumont a partir de Arthur Watkyn, escenografía de Michel Vitold, Théâtre de la Gaîté-Montparnasse
1961 : Ocho mujeres, de Robert Thomas escenografía de Jean Le Poulai.
1962 : Ocho mujeres, de Robert Thomas, escenografía de Jean Le Poulain, Théâtre des Bouffes-Parisiens
1963 : Vénus de Milo, de Jacques Deval, escenografía de Pierre Mondy, Théâtre des Célestins
1965 : Assassins associés, de Robert Thomas, escenografía de Jean Piat, Théâtre Antoine y Théâtre du Palais-Royal
1966 : J'y suis, j'y reste, de Jean Valmy y Raymond Vincy, escenografía de Jean Valmy, Théâtre Marigny
1966 : La Fin du monde, de Sacha Guitry, escenografía de Jean-Pierre Delage, Théâtre de la Madeleine
1967 : Quarante Carats, de Pierre Barillet y Jean-Pierre Gredy, escenografía de Jacques Charon, Théâtre de la Madeleine
1971 : Le Train de l'aube, de Tennessee Williams, escenografía de Jean-Pierre Laruy, Théâtre Édouard VII
1972 : En avant... toute !, de Michel André, escenografía de Michel Roux, Théâtre Édouard VII
1972 : La Bonne Adresse, de Marc Camoletti, escenografía de Christian-Gérard, Théâtre Michel
1973 : La Royale Performance, de Marcel Mithois, escenografía de Jean-Pierre Delage, Théâtre des Bouffes-Parisiens
1974 : Le Tube, de Françoise Dorin, escenografía de François Périer, Théâtre Antoine
1976 : Le Jardin de craie, de Enid Bagnold, escenografía de Raymond Gérôme, Théâtre Hébertot
1977 : Bichon, de Jean de Létraz, escenografía de Jacques Valois, Théâtre de Charleville-Mézières
1978 : Crime à la clef, de Alain Bernier y Roger Maridat, escenografía de Jean-Paul Cisife, Théâtre Tristan-Bernard
1981 : La vie est trop courte, de André Roussin, escenografía de Michel Fagadau, Théâtre Daunou
1983 : La vie est trop courte, de André Roussin, escenografía de Michel Fagadau, Théâtre de la Gaîté-Montparnasse
1984-1985 : Les Temps difficiles, de Édouard Bourdet, escenografía de Pierre Dux, Théâtre des Variétés
1985 : Harold et Maude, de Colin Higgins, escenografía de Jean-Luc Tardieu, Espace 44 Nantes
1987 : Harold et Maude, de Colin Higgins, escenografía de Jean-Luc Tardieu, Théâtre Antoine
1989 : Arsénico y encaje antiguo, de Joseph Kesselring, escenografía de Jean-Luc Tardieu, gira
1991 : La sopera, de Robert Lamoureux, escenografía de François Joffo.
Operetas
1919 : Nelly, de Marcel Lattès, con Félix Oudart (Théâtre de la Gaîté)​
1950 : Il faut marier maman, de Guy Lafarge, Théâtre de Paris, con Roland Armontel.
Créditos: Tomado de Wikipedia
https://es.wikipedia.org/wiki/Denise_Grey
#HONDURASQUEDATEENCASA
#ELCINELATELEYMICKYANDONIE
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So I’m watching tua for the fourth time in a row (as one does) and I noticed that the books on the shelf in episode 1 have a lot of foreshadowing in their titles.
From left to right:
- “The Desert of Love” by Francois Mauriac - A French novel about a father and son who love the same woman. Some themes include an inability to connect, loneliness, and miscommunication. 
- 3 titles I can’t make out
- “The Undying Race” by René Milan - A French book about the rise and fall of civilizations (why does veggie have so many french books? a reference to the Eiffel tower plot line in the comics?)
- Unknown
- “The Highest Decibel” by Natasha Phillips - Not a real book. Probably a hint to Vanya’s powers
- “The Swedeen Process” (yes, swedeen) by Gary Hampton - Not a real book. I think it says process, but I can’t tell for sure. But this hints towards the Swedes in season 2
- “A Tramp Abroad” by Mark Twain - A book about too men who travel through central and southern Europe by foot. 
- “A Theory on Quantum Physics and Temporal Displacement: second edition” - This one’s interesting. Temporal displacement is when an element from one time period gets continuously misplaced in different time periods. And if not corrected, a temporal displacement could have devastating effects on the timeline. This is a huge foreshadowing to the events in season 2!
- “Punishment and Reward: Disciplinary Strategies for Children and Animals” - From what I can tell this is not a real book. But it pretty much confirms the idea that Veggie saw the academy as animals, test subjects, not children.
- “Extra Ordinary” by Vanya Hargreeves
- “Driving in My Mother’s Car” by Lane - It’s not a real book. And I’m not sure what the meaning behind this one is either.
- 2 more titles that I can’t read
- “Higgins Methodology” by Sylvestre - Not a real book. But this one’s also interesting. This is a kind of training used on dogs involving obedience, repetition, and pressure to encourage cooperation through success. Again, this reinforces the idea that Veggie saw the children as animals - beings of another species.
- “Lunar Living” by Arthur Hewitt Chalmers - Not a real book. Hints that the moon plays a big part in the show.
- “Miguel Sousa Taveras” - Miguel Sousa Taveras is a Portuguese lawyer, journalist, and writer. I have no clue why this is here.
- “The Story Teller”
- “Appo” something. I can’t read the entire title.
Feel free to add on if there’s anything I missed!
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exhaled-spirals · 5 years
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Can you recommend some French women poets?
Avec plaisir !
• Sabine Amable Voïart, known as Amable Tastu (1798-1885)
D’où vient que l’âme humaine est ainsi disposée, Que jamais ses regards troublés et mécontens N’ont pu s’accoutumer à la marche du temps? Sur l’éternel chemin, chaque borne posée Nous attriste. D’où vient? je ne sais; mais toujours Le vertige nous prend à voir couler nos jours: 
Si vous reparcourez l’enclos où votre enfance Avez-vous souvenir, à l’âge où tout enchante, D’une voix qui vous plut, voix timide et touchante,[…] Que, plus tard, cette voix résonne à votre oreille, De vos rêves déçus vous raillez la merveille, Vous prenant en pitié d’avoir si mal jugé… Elle est la même encor; mais vous avez changé!
• Louise-Victorine Ackermann (1813-1890)
(A la comète de 1861)[…] Ah ! quand tu reviendras, peut-être de la terreL'homme aura disparu. Du fond de ce séjourSi son œil ne doit pas contempler ton retour,Si ce globe épuisé s'est éteint solitaire,Dans l'espace infini poursuivant ton chemin,Du moins jette au passage, astre errant et rapide,Un regard de pitié sur le théâtre videDe tant de maux soufferts et du labeur humain.
• Marie Dauguet (1860-1942)
Mon coeur est né sauvage et seul comme un merle, Que berça la chanson du vent, subtil orchestre,Ivre des noirs myrtils dont la forêt s'emperle,Grisé d'odeur de source et d'haleine sylvestre. […]
Et d'abord très souvent j'étouffe dans moi-même, Tout m'y semble étriqué, trop étroit et mesquin, Et je fuis l'infini pour l'infini que j'aime, Parmi le ciel, les eaux, les circuits des chemins.
• Alice de Chambrier (1861-1882) (she is Swiss)
J’ai vu comme l’on voit quelquefois dans un rêve, Une immense Cité près d’une immense grève, Avec des dômes d’or et des palais géants, Des temples incrustés de mille diamants […]
Plus tard j’ai repassé devant cette cité, Et voulant la revoir, je m’y suis arrêtée; Mais à peine mes pas ont foulé sa poussière Que devant mes regards elle s’est tout entière Écroulée—et n’est plus qu’une ruine immense Dont le cri des Vautours trouble seul le silence.
• Lucie Delarue-Mardrus (1868-1949)
Humanité sans force, endurante moitiéDu monde, ô camarade éternelle, ô moi-même !Femme, femme, qui donc te dira que je t’aimeD’un cœur si gros d’amour et si lourd de pitié ?
• Anna de Noailles (1876-1933)
Nature au cœur profond sur qui les cieux reposent,Nul n’aura comme moi si chaudement aiméLa lumière des jours et la douceur des choses,L’eau luisante et la terre où la vie a germé.
La forêt, les étangs et les plaines fécondesOnt plus touché mes yeux que les regards humains,Je me suis appuyée à la beauté du mondeEt j’ai tenu l’odeur des saisons dans mes mains.
• Renée VIvien (1877-1911) (English, mainly wrote in French)
Dans l’azur de l’avril et dans l’air de l’automne,Les arbres ont un charme inquiet et mouvant.Le peuplier se ploie et se tord sous le vent,Pareil aux corps de femme où le désir frissonne.
[…] Vêtu de clair de lune et de reflets d’argent,Le bouleau virginal à l’ivoire changeantProjette avec pudeur ses blancheurs incertaines.Les tilleuls ont l’odeur des âpres cheveux bruns,Et des acacias aux verdures lointainesTombe divinement la neige des parfums.
• Valentine Penrose (1898-1978)
Notre Père qui êtes aux cieux des doux matins bercés aux fleurs des laitues bleues, […] que votre nom soit sanctifié !O Brume d’or dans les vergers, que votre volonté soit faite !Sur la Terre comme au Ciel ;sur la terre élançant ses arbres au soleil, sur les labours luisants chevauchés de noyers, sur le sol des jardins de chaleur tout vrillés […].Donnez-nous aujourd’hui notre Pain quotidien. Dans la fraîche cuisine où bourdonne une guêpe, où les fourmis montent leur noir petit chemin […]Et pardonnez-nous nos offenses… […]
• Louise de Vilmorin (1902-1969) (a witty specialist of holorime verse)
Pois de senteur en ma demeureEt sur mon cœur poids de cent heures
Je t’enlacerai, tu t’en lasseras
Étonnamment monotone et lasse,Est ton âme en mon automne, hélas !
• Andrée Chedid (1920-2011)
Échappant à l'enclume du tempsL'Univers sème ses formesVéhicule ses songesS'invente des tumultes
[…] Enserrée dans son globeEmpoignant son noyauLa Terre emporte l'histoireVers son immense dérive.
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nikkiwriteswords · 6 years
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Reginald Hargreeves’s Reading Habits
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The Desert of Love - Francois Mauriac (A very telling novel. On the surface, it deals with the love triangle between a father, a son, and the woman they both love. However, on the thematic level, it deals with broader aspects of the human condition: loneliness, dissatisfaction, an inability to connect, miscommunication and silence. You could apply all these themes to the each of the Hargreeves siblings, as well as Reginald himself.) 
The Undying Race - René Milan (Maurice Laorrouy) From what I can gather, a rare travelogue circa 1914. I can’t find anything on its deeper plot or themes, though.
The Highest Decibel - Natasha Phillips.This book doesn’t exist. Perhaps a reference to Seven’s early training?
The Swedeen ??? I can’t even read this properly. I don’t think this is a book at all. It may be a reference to production assistants.
A Tramp Abroad - Mark Twain Another travelogue. I feel like the use of travel literature is a reference to Hargreeves’s own character.
A Theory on Quantum Physics and Temporal Displacement - Aleks Woszczyna. This also does not exist. A reference to Five. 
Punishment and Reward: Disciplinary Strategies for Children and Animals - ??? Okay wow, very Pavlovian. I don’t think this book actually exists either.
Extraordinary: My Life as Number 7 - Vanya Hargreeves
Driving in my Mother’s Car - ??? Lane. I got nothing.
Higgin’s Methodology - Sylvestre. Didn’t get much here either.
Lunar Living - Arthur Hewett Chalmers Also does not exist. Reference to One, I’ve no doubt.
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extrabeurre · 5 years
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Gala Québec Cinéma 2019 : Les nominations
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Irlande Côté, Émilie Pierre, Jacob Whiteduck-Lavoie. Crédit photo : Julie Caron
Adoptant une nouvelle formule cette année, où le vote du jury est pondéré 50/50 avec le vote des membres votants de l'industrie, le Gala Québec Cinéma se retrouve avec des nominations qui offrent un bel équilibre entre le cinéma populaire et d'auteur.
Ainsi, dans la catégorie Meilleur film, les 7 finalistes incluent les gros succès 1991 de Ricardo Trogi (aussi Meilleure réalisation et Meilleur scénario) et La Bolduc de François Bouvier d'une part, et les productions acclamées par la critique À tous ceux qui ne me lisent pas de Yan Giroux (aussi Meilleure réalisation et Meilleur scénario), Genèse de Philippe Lesage, La grande noirceur de Maxime Giroux (aussi Meilleure réalisation), Répertoire des villes disparues de Denis Côté (aussi Meilleure réalisation), et Une colonie de Geneviève Dulude-De Celles (aussi Meilleure réalisation et Meilleur scénario).
La catégorie Meilleur scénario est complétée par deux excellents choix, Avant qu'on explose d'Éric K. Boulianne et Origami d'André Gulluni & Claude Lalonde.
Je me permets aussi de mettre en lumière ma catégorie préférée, Révélation de l'année, qui est dominée par les vedettes du brillant Une colonie, soit Émilie Bierre, Irlande Côté et Jacob Whiteduck-Lavoie, qui sont rejoints par Lévi Doré pour La chute de Sparte et Maripier Morin pour La chute de l'empire américain.
FINALISTES 2019 PAR CATÉGORIE 
Les finalistes sont présenté.e.s en ordre alphabétique 
MEILLEUR FILM Iris du Meilleur film
1991 - Go Films - Nicole Robert À tous ceux qui ne me lisent pas - micro_scope - Luc Déry, Élaine Hébert, Kim McCraw La Bolduc - Caramel Films - Valérie d'Auteuil, André Rouleau Genèse - L'Unité centrale - Galilé Marion-Gauvin La grande noirceur - Metafilms - Sylvain Corbeil, Nancy Grant Répertoire des villes disparues - Couzin Films - Ziad Touma Une colonie - Colonelle films - Fanny Drew, Sarah Mannering
MEILLEUR PREMIER FILM Iris du Meilleur premier film
Sera annoncé lors du Gala Québec Cinéma
MEILLEURE RÉALISATION Iris de la Meilleure réalisation
Denis Côté - Répertoire des villes disparues Geneviève Dulude-De Celles - Une colonie Maxime Giroux - La grande noirceur Yan Giroux - À tous ceux qui ne me lisent pas Ricardo Trogi - 1991
MEILLEUR SCÉNARIO Iris du Meilleur scénario
Guillaume Corbeil, Yan Giroux - À tous ceux qui ne me lisent pas Geneviève Dulude-De Celles - Une colonie André Gulluni, Claude Lalonde - Origami Eric K. Boulianne - Avant qu'on explose Ricardo Trogi - 1991
MEILLEURE INTERPRÉTATION FÉMININE | PREMIER RÔLE Iris de la Meilleure interprétation féminine dans un premier rôle
Josée Deschênes (Gisèle Dubé) - Répertoire des villes disparues Debbie Lynch-White (Mary Travers) - La Bolduc Brigitte Poupart (Marie-Claire Dubé) - Les salopes ou le sucre naturel de la peau Karelle Tremblay (Léo) - La disparition des lucioles Carla Turcotte (Sasha) - Sashinka
MEILLEURE INTERPRÉTATION MASCULINE | PREMIER RÔLE Iris de la Meilleure interprétation masculine dans un premier rôle
Jean-Carl Boucher (Ricardo) - 1991 Pierre-Luc Brillant (Steve) - La disparition des lucioles Martin Dubreuil (Yves Boisvert) - À tous ceux qui ne me lisent pas Patrick Hivon (Kevin) - Nous sommes Gold Théodore Pellerin (Guillaume) - Genèse
MEILLEURE INTERPRÉTATION FÉMININE | RÔLE DE SOUTIEN Iris de la Meilleure interprétation féminine dans un rôle de soutien
Sandrine Bisson (Claudette) - 1991 Céline Bonnier (Dyane) - À tous ceux qui ne me lisent pas Larissa Corriveau (Adèle) - Répertoire des villes disparues Mélissa Désormeaux-Poulin (Catherine Beauregard) - Dérive Natalia Dontcheva (Elena) - Sashinka
MEILLEURE INTERPRÉTATION MASCULINE | RÔLE DE SOUTIEN Iris de la Meilleure interprétation masculine dans un rôle de soutien
Robin Aubert (Henri) - Une colonie Pier-Luc Funk (Maxime) - Genèse Vincent Leclerc (Jean-Claude) - La Chute de l'empire américain Alexandre Nachi (Arturo) - 1991 Henri Picard (Marc) - À tous ceux qui ne me lisent pas
RÉVÉLATION DE L'ANNÉE Iris de la Révélation de l'année
Émilie Bierre (Mylia) - Une colonie Irlande Côté (Camille) - Une colonie Lévi Doré (Steeve Simard) - La chute de Sparte Maripier Morin (Aspasie / Camille Lafontaine) - La Chute de l'empire américain Jacob Whiteduck-Lavoie (Jimmy) - Une colonie
MEILLEURE DISTRIBUTION DES RÔLES Iris de la Meilleure distribution des rôles
Nathalie Boutrie (Casting NB) - La chute de Sparte Ariane Castellanos - Une colonie Chloé Cinq-Mars - Dérive Denis Côté - Répertoire des villes disparues Nolwenn Daste, Fanny Rainville, Kristina Wagenbauer - Sashinka
MEILLEURE DIRECTION ARTISTIQUE Iris de la Meilleure direction artistique
Sylvain Dion, Patricia McNeil - La grande noirceur Raymond Dupuis - La Bolduc Marie-Pier Fortier - Répertoire des villes disparues Marie-Claude Gosselin - À tous ceux qui ne me lisent pas Christian Legaré - 1991
MEILLEURE DIRECTION DE LA PHOTOGRAPHIE Iris de la Meilleure direction de la photographie
Steve Asselin - 1991 Ian Lagarde - À tous ceux qui ne me lisent pas François Messier-Rheault - Répertoire des villes disparues Sara Mishara - La grande noirceur Ronald Plante - La Bolduc
MEILLEUR SON Iris du Meilleur son
Mimi Allard, Sylvain Bellemare, Bernard Gariépy Strobl, Claude La Haye - Allure Claude Beaugrand, Michel B. Bordeleau, Luc Boudrias, Gilles Corbeil - La Bolduc Stéphane Bergeron, Olivier Calvert, Gilles Corbeil - La disparition des lucioles Luc Boudrias, Frédéric Cloutier, Stephen De Oliveira - La grande noirceur Sylvain Brassard, Michel Lecoufle - 1991
MEILLEUR MONTAGE Iris du Meilleur montage
Michel Arcand - La Bolduc Mathieu Bouchard-Malo - Genèse Mathieu Bouchard-Malo - La grande noirceur Elric Robichon - À tous ceux qui ne me lisent pas Yvann Thibaudeau - 1991
MEILLEURS EFFETS VISUELS Iris des Meilleurs effets visuels
Alchimie 24 - Jean-François "Jafaz" Ferland, Marie-Claude Lafontaine - La Bolduc Fix Studio - Aurélia Abate, Delphine Lasserre, Bruno Maillard | Oblique FX - Benoît Brière, Louis-Philippe Clavet, Valérie Garcia, Étienne Rodrigue - Dans la brume Fly Studio - Jean-Pierre Boies, Jean-François Talbot - 1991
MEILLEURE MUSIQUE ORIGINALE Iris de la Meilleure musique originale
Olivier Alary - La grande noirceur Philippe B - Nous sommes Gold Frédéric Bégin - 1991 Philippe Brault - La disparition des lucioles Peter Venne - Avant qu'on explose
MEILLEURS COSTUMES Iris des Meilleurs costumes
Caroline Bodson - Répertoire des villes disparues Mariane Carter - La Bolduc Mélanie Garcia - À tous ceux qui ne me lisent pas Anne-Karine Gauthier - 1991 Patricia McNeil - La grande noirceur
MEILLEUR MAQUILLAGE Iris du Meilleur maquillage
Audrey Bitton - À tous ceux qui ne me lisent pas Virginie Boudreau - 1991 Nicole Lapierre - La Bolduc Léonie Lévesque-Robert - Une colonie (ex aequo) Dominique T. Hasbani - Genèse (ex aequo) Dominique T. Hasbani - Répertoire des villes disparues
MEILLEURE COIFFURE Iris de la Meilleure coiffure
Nathalie Dion - À tous ceux qui ne me lisent pas André Duval - La chute de Sparte Daniel Jacob - 1991 Martin Lapointe - La Bolduc Dominique T. Hasbani - Répertoire des villes disparues
MEILLEUR FILM DOCUMENTAIRE Iris du Meilleur film documentaire
Anote's Ark - Matthieu Rytz | EyeSteelFilm - Matthieu Rytz L'autre Rio - Émilie Beaulieu-Guérette | Colonelle films - Fanny Drew, Geneviève Dulude-De Celles, Sarah Mannering Cielo- Alison McAlpine | Errante Producciones - Paola Castillo | Second Sight Pictures - Alison McAlpine Innu Nikamu : Chanter la résistance- Kevin Bacon Hervieux | Terre Innue - Ian Boyd Pauline Julien, intime et politique - Pascale Ferland | Office national du film du Canada - Johanne Bergeron
MEILLEURE DIRECTION DE LA PHOTOGRAPHIE | FILM DOCUMENTAIRE Iris de la Meilleure direction de la photographie | Film documentaire
Benjamín Echazarreta - Cielo Danae Elon, Itamar Mendes Flohr - A Sister's Song Sylvestre Guidi - New Memories Alexandre Lampron - Des histoires inventées Matthieu Rytz - Anote's Ark
MEILLEUR MONTAGE | FILM DOCUMENTAIRE Iris du Meilleur montage | Film documentaire
Mila Aung-Thwin, Oana Suteu Khintirian - Anote's Ark Natacha Dufaux - L'autre Rio Vincent Guignard, Alexandre Leblanc - A Sister's Song Catherine Legault - Les lettres de ma mère René Roberge - Pauline Julien, intime et politique
MEILLEUR SON | FILM DOCUMENTAIRE Iris du Meilleur son | Film documentaire
Claude Beaugrand, Luc Boudrias, Serge Giguère - Les lettres de ma mère Bruno Bélanger, Marie-Pierre Grenier, Francisco Heron De Alencar - L'autre Rio Cyril Bourseaux, Mélanie Gauthier, Simon Léveillé, Simon Plouffe, Lynne Trépanier, Jean Paul Vialard, Shikuan Shetush Vollant - Ceux qui viendront, l'entendront Olivier Calvert, Jean Paul Vialard - Pauline Julien, intime et politique Andrés Carrasco, Miguel Hormazábal, Mauricio López, Alison McAlpine, Rodrigo Salvatierra, Carlo Sanchez Farías, Claudio Vargas - Cielo
MEILLEUR COURT MÉTRAGE | FICTION Iris du Meilleur court métrage | Fiction
Brotherhood - Meryam Joobeur | Cinétéléfilms - Habib Attia, Sarra Ben-Hassen | Meryam Joobeur | Laika Film & Television - Andreas Rocksén | Midi La Nuit - Maria Gracia Turgeon Fauve - Jérémy Comte | Midi La Nuit - Maria Gracia Turgeon | Achromatic Media - Evren Boisjoli Lunar-Orbit Rendezvous - Mélanie Charbonneau | Hutte Films - Virginie Nolin Milk - Santiago Menghini | Newton's Cradle - Max Walker Mon Boy - Sarah Pellerin | La Boîte à Fanny - Fanny-Laure Malo, Annie-Claude Quirion
MEILLEUR COURT MÉTRAGE | ANIMATION Iris du Meilleur court métrage | Animation
Bone Mother - Dale Hayward, Sylvie Trouvé | Office national du film du Canada - Jelena Popović La chambre des filles - Claire Brognez | Les Films de l'Autre - Claire Brognez Mais un oiseau ne chantait pas - Pierre Hébert | Pierre Hébert Not Your Panda - Tigris Alt Sakda | Tigris Alt Sakda Le sujet - Patrick Bouchard | Office national du film du Canada - Julie Roy
PRIX DU PUBLIC Iris Prix du public
1991 - Ricardo Trogi | Les Films Séville | Go Films - Nicole Robert La Bolduc - François Bouvier | Les Films Christal | Caramel Films - Valérie d'Auteuil, André Rouleau La Chute de l'empire américain - Denys Arcand | Les Films Séville | Cinémaginaire - Denise Robert La Course des tuques - Benoit Godbout et François Brisson | Les Films Séville | CarpeDiem Film & TV - Marie-Claude Beauchamp La disparition des lucioles - Sébastien Pilote | Les Films Séville | ACPAV - Marc Daigle, Bernadette Payeur
IRIS HOMMAGE Iris Hommage
Sera annoncé ultérieurement
FILM S'ÉTANT LE PLUS ILLUSTRÉ À L'EXTÉRIEUR DU QUÉBEC Iris du Film s'étant le plus illustré à l'extérieur du Québec
La Chute de l'empire américain - Denys Arcand | Cinémaginaire - Denise Robert Cielo - Alison McAlpine | Errante Producciones - Paola Castillo | Second Sight Pictures - Alison McAlpine La Course des tuques - Benoit Godbout et François Brisson | CarpeDiem Film & TV - Marie-Claude Beauchamp La disparition des lucioles - Sébastien Pilote | ACPAV - Marc Daigle, Bernadette Payeur Eye on Juliet - Kim Nguyen | Item 7 - Pierre Even
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makinvestment · 2 years
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The piece of advice journalist Renée Sylvestre-Williams wished she had in her 20s and more
The piece of advice journalist Renée Sylvestre-Williams wished she had in her 20s and more
What’s the best money advice you’ve ever received? Markets work in cycles, so if you’re confident in your portfolio, don’t pull money out of it. Between the financial crisis of 2008—when I started investing—the COVID crash in 2020 and the market volatility this year, it’s been a lot of gritting teeth and trying to resist the temptation to change things.  What’s the worst money advice you’ve ever…
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jeanetjeannepatin · 3 years
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Mercredi 1 er décembre 2021 à 19H, nouvelle émission de la Petite Boutique Fantasque autour de la lecture d’extraits de La joie de Georges Bernanos (1929). Son titre est : JE NE PUIS TOMBER QU’EN DIEU. Cette émission est montée à la fois au studio de Radio Radio et à la maison sur Garageband à partir d’enregistrements effectués à Paris. Elle est diffusée en hertzien, Toulouse : 106.8 Mhz ou en streaming https://www.radioradiotoulouse.net/ et pour tout le reste du temps sur les podcasts de mixcloud.
Programmation musicale : 1) La mandarine (Nicole Rieu) 2) Arioso barroco (André Jolivet) Daniel Roth, orgue et René Perinelli, trompette 3 Prélude n°1 (Olivier Messiaen) Michel Beroff, piano 4) Le bonheur quotidien (Anne Sylvestre) 5) Juin, barcarolle tirée des Saisons (Piotr Illich Tchaikovski) Siotoslav Richter, piano 6) Choral : Auf meiten lieben Gott (Jean-Sébastien Bach) André Isoir, orgue 7) Ton sourire (La Foire au chapeau) + lecture de cinq extraits de La joie de Bernanos, lus par Sophie : Présentation de Chantal de la Clergerie, De l’amour lorrain, Portrait d’une âme d’enfant abîmée en Dieu, Portrait d’un personnage dostoievskien et Révélation de la joie avant la violence du dénouement
Pour ceux qui auraient piscine indienne, ou toute autre obligation, il y a une possibilité de rattrapage avec les podcasts de la PBF :
Allons-y gaiement et sans mollir !
Photogramme de Margherita Caruso dans l’Évangile selon Saint-Matthieu de Pier Paolo Pasolini
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hoicodo · 3 years
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Tai họa dồn dập với Haiti: Tổng thống bị ám sát, người kế nhiệm chết vì COVID
Tai họa dồn dập với Haiti: Tổng thống bị ám sát, người kế nhiệm chết vì COVID
Chánh án Tòa án Tối cao Haiti René Sylvestre, người sẽ kế nhiệm tổng thống vừa bị ám sát, đã qua đời do COVID-19 hôm 23/6. Tổng thống Haiti bị ám sát ngày 7/7. Ảnh Getty Images.  Chánh án Tòa án Tối cao sẽ kế nhiệm Tổng thống nước này trong trường hợp xảy ra bất trắc, theo Hiến pháp Haiti.  Chủ tịch hiệp hội các thẩm phán quốc gia Haiti, Jean Wilner Morin, cho biết hiện chưa rõ ai sẽ kế nhiệm…
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