Tumgik
#Prêtre 3
lolochaponnay · 2 months
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A la fin de son sermon au cours de la messe dominicale, le curé annonce à ses fidèles : - Mes chers paroissiens, le thème de mon sermon de dimanche prochain sera "FOURRER, PENETRER, DECHARGER et JOUIR". Merci de faire passer le message. Le dimanche suivant, l'église est bondée. Le prêtre monte en chaire et dit: - Mes bien chers frères, je vais maintenant aborder le thème annoncé dimanche dernier... FOURREZ-VOUS bien dans la tête que pour PENETRER dans le royaume des cieux, il faut vous DECHARGER de vos péchés, afin de JOUIR du paradis éternel ! Amen. Pour avoir eu de mauvaises pensées, vous direz 3 pater et 3 avé!
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ofpd · 6 months
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Rating: Explicit
Archive Warning: No Archive Warnings Apply
Fandoms: Les Misérables - Victor Hugo, Les Misérables - All Media Types
Relationships: Enjolras/Grantaire, Enjolras/Patria
Characters: Enjolras, Grantaire
Additional Tags: Canon Era, BDSM, Submissive Enjolras, Sexual Fantasy, Praise Kink, Discipline, Restraints, Orgasm Control, Oral Sex, Anal Sex, Aftercare
Word Count: 8,543
Summary:
“I belong to my mistress in body and soul,” Enjolras said seriously, “but her nature is such that she is unable to directly communicate her desires to me.” Grantaire’s mind stuck on one baffling word in Enjolras’s sentence. “Your mistress?” “Patria,” Enjolras clarified, waving a dismissive hand, as if Grantaire ought to have understood implicitly. - Enjolras makes an unexpected request of Grantaire.
a gift for the wonderful @koheletgirl <3
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perduedansmatete · 7 months
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@wonderbandersnatch m'a taggué il y a mille ans pour répondre à un genre de questionnaire de proust donc je m'exécute enfin tant bien que mal:
ma vertu préférée
je copie mais l'empathie c'est une super vertu
le principal trait de mon caractère
dévouée je dirais
ce que j'apprécie le plus chez mes ami.e.s
chez mes meilleurs amis je pense que ce que je préfère c'est leur désinvolture et leur capacité à faire n'importe quoi comme si on était encore adolescents
mon principal défaut
l'indécision
mon occupation préférée
le quatuor gagnant: être à un concert, dormir, baiser et faire des listes
Votre idée du bonheur
ne pas vivre dans l'angoisse d'absolument tout
Votre idée du malheur ?
mourir sans jamais avoir eu de chat à soi
Ce que je voudrais être
je n'en ai aucune idée actuellement mais petite j'ai voulu être chanteuse d'opéra pendant un temps pour les raisons suivantes: je pensais que j'avais du talent (ceci dit jusqu'à longtemps j'ai pu chanter l'air de la nuit de la flûte enchantée et j'adorais la réputation que ça me donnait), je me disais que je gagnerais plein d'argent, que je travaillerais dans de beaux décors et surtout que je serais pas hyper connue comme si j'étais une rockstar et ça je trouvais ça cool d'être tranquille mais riche voilà et je trouve encore que c'est un bon plan finalement donc allez chanteuse d'opéra
le pays où je désirerais vivre
je sais pas si j'aimerais y vivre mais je suis obsédée par l'islande, j'ai failli y aller il y a quelques années mais covid oblige ça a été annulé bref.
la couleur que je préfère
franchement je porte que du noir donc bon, mais j'aime les couleurs reposantes sinon comme les couleurs pastel et aussi j'adore le bordeaux bien profond (mais du coup noir quand même)
la fleur que j'aime
j'aime beaucoup les petites fleurs des champs et les boutons d'or!!!
l'oiseau que je préfère
les hirondelles <3
mes auteur.e.s favori.te.s en prose
j'ai lu trop de sartre à cause de ma prof de philo de terminale dont j'étais amoureuse pour ne pas le nommer, sinon despentes, les sœurs brontë et après je ne sais pas trop car je lis rarement plus de deux ou trois ouvrages d'une même personne bouuuh la nullos
mes poètes préféré.e.s
rimbaud, baudelaire, éluard, plath et... lana del rey mouhahaha j'écris ce que je veux
mes héros favoris dans la fiction
bojack, perceval dans kaamelott mdr, le prêtre dans fleabag, scott pilgrim ce gros loser et j'ai pas trop d'autres d'idées car j'aime pas les hommes pardon (sauf les nuls et ceux qui font pitié)
mes héroïnes favorites dans la fiction
jane eyre, fleabag, amélie poulain, thelma ou louise? louise ou thelma? je sais pas donc les deux car l'une ne va pas sans l'autre, lou et reine amy dunne
mes compositeurices préféré.e.s
je sais pas si par compositeur c'est juste à l'ancienne ou compositeur de musique en général... si c'est à l'ancienne je dirais satie car je l'écoutais beaucoup fut un temps pour me calmer et j'ai pas d'autres noms car j'en écoute pas assez pour avoir des compositeurs où je me dis ouaaaa c'est mon préféré celui-là
mes peintres favori.te.s
munch, klimt, mucha, o'keeffe, schiele et pas mon père (bien qu'il adore peindre, il est plus doué avec son stylo bic qu'avec un pinceau)
le personnage historique qui me déplaît le plus
thatcher car j'ai déjà dit que j'aimais pas les hommes donc comme ça j'équilibre
ma nourriture et ma boisson préférées
j'adore manger coréen depuis toujours et je pourrais ne boire que des bloody mary (ou de l'eau, c'est très bon l'eau)
mes noms favoris
si seulement on ne m'avait pas volé mon téléphone avec ma fameuse liste de prénoms préférés parmi toutes mes listes... mais pour en donner un je vais dire anouck. je trouve ça classe.
ce que je déteste par-dessus tout
le capitalisme
le don de la nature que je voudrais avoir
là comme ça j'aimerais bien pouvoir voler ça m'éviterait de prendre le métro et tout ce que ça implique
comment j'aimerais mourir
version suicide: me balancer d'une falaise
version tout va bien dans ma vie: dans mon sommeil comme ça c'est tranquille je le vois pas venir, classique, pas de regret, tout est bien qui finit bien
mon état d'esprit actuel
frustrée, énervée, triste, j'aime pas cette journée alors je me suis dit que j'allais enfin répondre à ce questionnaire pour m'occuper l'esprit mais deux de mes caractéristiques premières étant l'indécision et l'incapacité à savoir quelles sont mes choses préférées c'est compliqué donc je suis d'autant plus frustrée!!!! mais j'arrive au bout donc je suis quand même contente...
les fautes qui m'inspirent le plus d'indulgence
franchement j'en ai aucune idée, je crois que je suis très indulgente en général avec les fautes des autres sauf si c'est des pures merdes
ma devise favorite
le seul moyen de se délivrer d'une tentation c'est d'y céder il avait bien raison celui là si vous voulez mon avis
voilà fini!! et je tague personne car il faut être motivé pour y répondre mais si quelqu'un a envie go car c'était quand même sympa à faire alors merci @wonderbandersnatch <3
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princesssarisa · 11 months
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The Top 40 Most Popular Operas, Part 3 (#21 through #30)
A quick guide for newcomers to the genre, with links to online video recordings of complete performances, with English subtitles whenever possible.
Verdi's Il Trovatore
The second of Verdi's three great "middle period" tragedies (the other two being Rigoletto and La Traviata): a grand melodrama filled with famous melodies.
Studio film, 1957 (Mario del Monaco, Leyla Gencer, Ettore Bastianini, Fedora Barbieri; conducted by Fernando Previtali) (no subtitles; read the libretto in English translation here)
Donizetti's Lucia di Lammermoor
The most famous tragic opera in the bel canto style, based on Sir Walter Scott's novel The Bride of Lammermoor, and featuring opera's most famous "mad scene."
Studio film, 1971 (Anna Moffo, Lajos Kozma, Giulio Fioravanti, Paolo Washington; conducted by Carlo Felice Cillario)
Leoncavallo's Pagliacci
The most famous example of verismo opera: brutal Italian realism from the turn of the 20th century. Jealousy, adultery, and violence among a troupe of traveling clowns.
Feature film, 1983 (Plácido Domingo, Teresa Stratas, Juan Pons, Alberto Rinaldi; conducted by Georges Prêtre)
Part I, Part II, Part III, Part IV, Part V, Part VI
Mozart's Die Entführung aus dem Serail (The Abduction from the Seraglio)
Mozart's comic Singspiel (German opera with spoken dialogue) set amid a Turkish harem. What it lacks in political correctness it makes up for in outstanding music.
Royal Opera House, Covent Garden, 1988 (Deon van der Walt, Inga Nielsen, Lillian Watson, Lars Magnusson, Kurt Moll, Oliver Tobias; conducted by Georg Solti) (click CC for subtitles)
Verdi's Un Ballo in Maschera
A Verdi tragedy of forbidden love and political intrigue, inspired by the assassination of King Gustav III of Sweden.
Leipzig Opera House, 2006 (Massimiliano Pisapia, Chiara Taigi, Franco Vassallo, Annamaria Chiuri, Eun Yee You; conducted by Riccardo Chailly) (click CC for subtitles)
Part I, Part II
Offenbach's Les Contes d'Hoffmann (The Tales of Hoffmann)
A half-comic, half-tragic fantasy opera based on the writings of E.T.A. Hoffmann, in which the author becomes the protagonist of his own stories of ill-fated love.
Opéra de Monte-Carlo, 2018 (Juan Diego Flórez, Olga Peretyatko, Nicolas Courjal, Sophie Marilley; conducted by Jacques Lacombe) (click CC and choose English in "Auto-translate" under "Settings" for subtitles)
Wagner's Der Fliegende Holländer (The Flying Dutchman)
An early and particularly accessible work of Wagner, based on the legend of a phantom ship doomed to sail the seas until its captain finds a faithful bride.
Savolinna Opera, 1989 (Franz Grundheber, Hildegard Behrens, Ramiro Sirkiä, Matti Salminen; conducted by Leif Segerstam) (click CC for subtitles)
Mascagni's Cavalleria Rusticana
A one-act drama of adultery and scorned love among Sicilian peasants, second only to Pagliacci (with which it's often paired in a double bill) as the most famous verismo opera.
St. Petersburg Opera, 2012 (Fyodor Ataskevich, Iréne Theorin, Nikolay Kopylov, Ekaterina Egorova, Nina Romanova; conducted by Mikhail Tatarnikov)
Verdi's Falstaff
Verdi's final opera, a "mighty burst of laughter" based on Shakespeare's comedy The Merry Wives of Windsor.
Studio film, 1979 (Gabriel Bacquier, Karan Armstrong, Richard Stilwell, Marta Szirmay, Jutta Renate Ihloff, Max René Cosotti; conducted by Georg Solti) (click CC for subtitles)
Verdi's Otello (Othello)
Verdi's second-to-last great Shakespearean opera, based on the tragedy of the Moor of Venice.
Teatro alla Scala, 2001 (Plácido Domingo, Leo Nucci, Barbara Frittoli; conducted by Riccardo Muti)
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philoursmars · 5 months
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Il y a une dizaine de jours, je suis parti retrouver Christine à Narbonne.
Le Musée Narbo Via, dédié à la Narbo romaine (cette ville fut la première ville romaine hors d'Italie et un des 3 plus grands ports de l'Empire romain)
aigle, peut-être acrotère (décor de toit d'un temple dédié à Jupiter) - 1er s. av. J-C. - 1er s. ap. J-C., derrière la mosaïque de l'Ivresse de Bacchus - début IIIe s. ap. J-C.
tête d'homme (IIIe s.ap. J-C.), femme à la coiffure en nid d'abeilles (fin 1er s. av. J-C.), le "Pseudo Marc-Antoine" (1er s. av. J-C. - 1er s. ap. J-C.), peut-être Agrippa Postumus, fils adoptif d'Auguste (1er s. ap. J-C.), tête d'homme (1er s. ap.J-C.), peut-être Tibère (1er s.ap. J-C.)
lampe à huile, gladiateurs - début 1er s apr. J-C.
voir 1
bronze, Loi du Flamine (prêtre du culte impérial) - 1er s. apr. J-C.
dédicace d'un autel dédié au Numen (puissance divine) d'Auguste - IIème s. ap. J-C.
bas-reliefs, courses de char - 1er s. apr. J-C.
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youtube
Giacomo Meyerbeer (1791-1864) - Le Prophète (Fidès' arias) DeShong
1.- Ah! Mon fils, sois beni! (Act Two) Complete :) 2.- Donnez, donnez pour une pauvre ame (Act Four) With cuts :( 3.- Ô prêtres de Baal!... Comme un eclair precipite (Act Five) With cuts :( Elizabeth DeShong (the best since Horne!)
London Symphony Orchestra (Amazing!) Mark Elder (A shame all his cuts...)
Grand Théâtre de Provence. Aix-en-Provence 15/07/2023 Radio broadcast
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fdelopera · 2 years
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Welcome to the 66th installment of 15 Weeks of Phantom, where I post all 68 sections of Le Fantôme de l’Opéra, as they were first printed in Le Gaulois newspaper 113 yeas ago.
At the end of this post, I will provide my translation of Erik’s final speech in “The End of the Phantom’s Love Story" from the Gaulois publication.
In today’s installment, we have Part II of Chapter 28, “La Fin des amours du fantôme" (The End of the Phantom’s Love Story).
This section was first printed on Thursday, 6 January, 1910.
For anyone following along in David Coward’s translation, the text starts in Chapter 27, “Where are Raoul de Chagny and Christine Daaé?,” and goes to, “ERIK IS DEAD.”
There are some differences between the standard 1st Edition text and the Gaulois text. In this section, these include (highlighted in red above):
1) Chapter XXVIII was printed as Chapter XXIX. This numbering error was made in Chapter VII, and was not corrected, so it was propagated throughout the Gaulois publication.
2) Each chapter in the Gaulois publication is one number ahead of the chapters in the 1st Edition, due to the inclusion of “The Magic Envelope” in the Gaulois.
3) Compare the Gaulois text:
Enfin, quand vous m'avez débarrassé le plancher de la chambre Louis-Philippe
(Finally, when you both cleared out of the Louis-Philippe room)
To the 1st Edition:
Enfin, quand vous m'avez eu débarrassé le plancher de la chambre Louis-Philippe
(Finally, when you had both cleared out of the Louis-Philippe room)
4) Compare the Gaulois text:
Et Erik s'effondra, râlant sur le fauteuil. La Persan se précipita, mais un geste l'arrêta.
— Ah ! Je ne vais pas encore mourir... tout de suite... mais laisse-moi pleurer !
(And Erik collapsed, gasping, onto the chair. The Persian rushed towards him, but was stopped by a gesture.
“Ah! I am not going to die yet … not right away … but let me cry!”)
To the 1st Edition:
Et Erik s'effondra, râlant sur le fauteuil.
— Ah ! Je ne vais pas encore mourir... tout de suite... mais laisse-moi pleurer ! avait-il dit au Persan.
(And Erik collapsed, gasping, onto the chair.
“Ah! I am not going to die yet … not right away … but let me cry!” he said to the Persian.)
5) Compare the Gaulois text:
Le daroga alla à la fenêtre et l'ouvrit, le cœur soulevé de pitié
(The Daroga went to the window and opened it, his heart moved by pity)
To the 1st Edition:
A ce propos le daroga m'a raconté qu'il était allé lui-même à la fenêtre et qu'il l'avait ouverte le cœur soulevé de pitié
(Because of this, the Daroga told me that he had gone to the window himself and opened it, his heart moved by pity)
6) Compare the Gaulois:
Je suis allé, continua Erik, délivrer le jeune homme
(“I went to free the young man," Erik continued)
To the 1st Edition:
Je suis allé, avait continué Erik, délivrer le jeune homme
(“I went to free the young man," Erik had continued)
7) Compare the Gaulois text:
Le Persan ne lui posait plus aucune question.
(The Persian asked him no other questions.)
To the 1st Edition:
Le Persan ne lui avait plus posé aucune question.
(The Persian had asked him no other questions.)
8) Compare the Gaulois text:
Erik lui apprit que les deux jeunes gens avaient résolu d'aller chercher un prêtre
(Erik informed him that the two youths had resolved to go find a priest)
To the 1st Edition:
Erik lui apprit que les deux jeunes gens aussitôt qu'ils s'étaient vus libres, avaient résolu d'aller chercher un prêtre
Erik informed him that as soon as they were free, the two youths had resolved to go find a priest
9) Minor differences in punctuation.
Click here to see the entire edition of Le Gaulois from 6 January, 1910. This link brings you to page 3 of the newspaper — Le Fantôme is at the bottom of the page in the feuilleton section. Click on the arrow buttons at the bottom of the screen to turn the pages of the newspaper, and click on the Zoom button at the bottom left to magnify the text.
Below the cut is my translation of Erik’s speech to the Daroga from the Gaulois publication. (The bolded lines are added from the 1st Edition.)
The Persian, despairing of ever being heard, then began writing. Seeing as the justice system was not interested in his testimony, perhaps the press would pick it up, and one evening, just as he was writing the last line of the account that I have faithfully related here, his servant Darius announced the arrival of a stranger who had not given his name, whose face was concealed, and who had stated simply that he would not leave until he had spoken with the Daroga.
The Persian, guessing straightaway the identity of this unusual visitor, ordered that he be shown in at once.
The Daroga was not mistaken.
It was the Phantom! It was Erik!
The Persian arose before him.
"Murderer of Count Philippe, what have you done with his brother and Christine Daaé?"
At this strong condemnation, Erik staggered but remained silent for a moment, then, having dragged himself over to a chair, he collapsed into it, letting out a deep sigh. Once there, he spoke in choppy sentences, with disjointed little words, struggling for breath:
“Daroga, do not speak to me of Count Philippe… He was dead … already … when I left my house … he was dead … already … when … the siren sang … it was an accident … a sad … a … deplorable, sad … accident… He was very clumsy, and he fell, simply and naturally, into the lake!…”
"You are lying!" cried the Persian.
Then Erik bowed his head and said: "I did not come here ... to speak to you about Count Philippe ... but to tell you that ... I am going to die..."
"Where are Raoul de Chagny and Christine Daaé?..."
"I am going to die."
"Raoul de Chagny and Christine Daaé?"
"... of love, Daroga ... I am going to die of love ... that's how it is ... I loved her so much!... And I love her still, Daroga, so much that I am dying from it, I tell you... If you knew how beautiful she was when she allowed me to kiss her alive, upon her eternal salvation... It was the first time, Daroga, the first time, you understand, that I kissed a woman... Yes, alive, I kissed her alive, and she was as beautiful as if she'd been dead!..."
The Persian stood up and dared to touch Erik. He shook him by the arm.
"Will you finally tell me whether she is dead or alive?..."
"Why are you shaking me like that?" replied Erik, with effort... "I tell you that I am the one who is going to die ... yes, I kissed her alive..."
"And now she is dead?"
"I tell you that I kissed her like that on her forehead ... and she did not pull back her forehead from my lips!... Oh! She's an honorable girl! As for being dead, I don't think so, although that's no longer anything to do with me... No! No! She isn't dead! And I won't hear of anyone touching a hair on her head! She's a brave and honorable girl, and what's more, she saved your life, Daroga, at a time when I wouldn’t have given two sous for your Persian hide. In fact, no one had a care for you. Why were you there with that little boy? On top of everything, you were going to die! My word, she pleaded with me for her little boy, but I replied that, since she had turned the scorpion, I had become by that deed, and by her goodwill, her fiancé, and I told her that she had no need for two fiancés, which was quite true; as for you, you didn't exist, you had already ceased to exist, I tell you again, and you were going to die with the other fiancé!
"Only, listen well, Daroga, since you were screaming like men possessed because of the water, Christine came to me, her big, beautiful, blue eyes open, and she swore to me, upon her eternal salvation, that she consented to be my living wife! Until then, deep in her eyes, I had always seen my dead wife; that was the first time that I saw my living wife. She was earnest, upon her eternal salvation. She would not kill herself. The deal was made. Within a minute, all the water had been returned to the lake, and I had to revive you, Daroga, for I truly believed, on my word, that you were done for!... But at last!... There! It was agreed! I had to take you both back home, above ground. Finally, when you had both cleared out of the Louis-Philippe room, I returned by myself, alone."
"What did you do with the Viscount de Chagny?" interrupted the Persian.
"Ah! You must understand ... as for him, Daroga, I wasn’t going to take him back above ground immediately, just like that... He was a hostage... But I couldn't keep him in the house by the lake, either, because of Christine; so I locked him up all snug, I chained him up neatly (the Mazenderan perfume had rendered him limp as a rag) in the Communards’ dungeon, which is in the most deserted part of the furthest of the Opera’s cellars, deeper down than even the fifth basement, there where no one ever goes and where no one can hear your cries. I was quite calm, and I returned to Christine. She was waiting for me…”
At this point in his account, the Phantom apparently arose so solemnly that the Persian, who had sat down again in his chair, was obliged to rise as well, as though obeying the same motion and feeling that he could not remain seated in such a solemn moment; he even (the Persian told me himself) removed his astrakhan cap, despite his shaven head.
“Yes! She was waiting for me!” continued Erik, who began to tremble like a leaf, but to tremble with genuine, solemn emotion… “She was waiting for me, standing up straight, alive, like a real living bride, on her eternal salvation… And when I came forward, more timid than a little child, she did not run away … no, no … she stayed … she waited for me … I even think, Daroga, that she, a little … oh! not much … but a little, like a living bride, she held out her forehead… And … and … I … kissed her!… I did!… I!… I!… And she did not die!… And she stayed quite naturally by my side, after I kissed her, like that … on her forehead… Oh! how good it is, Daroga, to kiss someone!… You cannot know, you can’t!… But I! I!… My mother, Daroga, my poor, wretched mother never wanted me to kiss her… She would run away … flinging my mask at me!… nor any other woman!… ever!… ever!… Oh! oh! oh! Well, it's right, isn’t it?… that with such great happiness, I cried. And I fell, crying, at her feet … and I kissed her feet, her little feet, crying… You are crying, too, Daroga; and she was also crying … the angel cried…”
As he related these events, Erik was sobbing, and the Persian himself was unable to hold back his tears before this masked man who, his shoulders shaking, his hands on his heart, was gasping from pain and emotion.
“... Oh! Daroga, I felt her tears flowing on my forehead! Mine! On mine! They were hot … they were sweet! Her tears were flowing everywhere under my mask! They were mingling with the tears in my eyes!... They were even running down into my mouth… Ah! Her tears, on me! Listen, Daroga, listen to what I did… I tore off my mask so that I would not lose a single one of her tears… And she did not run away!... And she did not die!... She stayed alive, to weep … upon me … with me… We wept together!... Lord in Heaven! You have given me all the happiness in the world!...”
And Erik collapsed, gasping, onto the chair. The Persian rushed towards him, but was stopped by a gesture.
“Ah! I am not going to die yet … not right away … but let me cry!”
After a moment, the Man in the mask continued:
“Listen, Daroga … listen well … while I was at her feet … I heard her say: ‘Poor, unhappy Erik!’ And she took my hand!... Well, I was, you understand, I was no more than a poor dog ready to die for her … as I’ve told you, Daroga!
“Imagine this, I had in my hand a ring, a gold ring that I had given her … that she had lost … and that I had found again … it was a wedding ring!... I slipped it into her little hand and I said to her: ‘Here!... Take this!... Take it for you … and for him… It will be my wedding gift … the gift from the poor, unhappy Erik… I know that you love him, the young man … don’t cry anymore!...’ She asked me in a soft voice what I meant; so I explained myself to her, and she understood right then that I was nothing but a poor dog ready to die for her … but that she, she could marry the young man whenever she wanted, because she had cried with me… Ah! Daroga … you understand … that … when I told her this, it was as if I were calmly cutting my heart into four pieces, but she had cried with me!... And she had said: ‘Poor, unhappy Erik!...’”
Erik’s emotion was so strong that he had to warn the Persian to not look at him, for he was suffocating and he needed to take off his mask. Because of this, the Daroga told me that he went to the window himself and opened it, his heart moved by pity, but he took great care to stare at the treetops in the Tuileries Garden so that he wouldn’t chance to see the monster’s face.
Erik continued, “I went to free the young man and I told him to follow me to where Christine was waiting… They kissed in front of me in the Louis-Philippe room… Christine had my ring… I made Christine swear that when I was dead, she would return one night, by way of the Lake on the Rue Scribe side, to bury me in great secrecy with the gold ring that she would wear until that very moment … I told her how she would find my body and what she must do with it… Then, Christine in turn kissed me for the first time, there, on the forehead … (don’t look, Daroga!) there, on the forehead … on my forehead, mine!... (don’t look, Daroga!) And they left together… Christine wasn’t crying anymore … I alone was crying… Daroga, Daroga … if Christine keeps her promise … she will return soon!...”
And Erik fell silent. The Persian asked him no other questions. He was reassured completely about the fate of Raoul de Chagny and Christine Daaé, and after hearing what was said that night, no member of the human race could have doubted the word of Erik as he wept.
The monster had put on his mask again and had gathered his strength to leave the Daroga. He declared that, when he felt that the end was very near, in order to thank the Daroga for the kindness that he had once rendered him, he would send him what was dearest to him in the world: all of Christine Daaé’s papers, which she had written during her ordeal, intending them for Raoul, but which she had left with Erik; as well as several items of hers that he had collected: two handkerchiefs, a pair of gloves, and a shoe bow. In reply to a question from the Persian, Erik informed him that as soon as they were free, the two youths had resolved to go find a priest in some solitary place where they could be happy, far from prying eyes, and with this aim, they had taken the Gare du Nord to the world northbound. Finally, Erik said that he was counting on the Persian, as soon as he had received the promised mementos and papers, to announce his death to the two youths. To do so, he was to place a notice in the obituary section of the newspaper l’Epoque.
That was all.
The Persian walked Erik to the door of his flat, and Darius accompanied him to the curbside, supporting him all the way. There a cab was waiting. Erik climbed into it. The Persian, who had returned to the window, heard him say to the driver, “To the Opera square.”
And then the cab disappeared into the night. The Persian had, for the last time, seen the poor, unhappy Erik.
Three weeks later, the newspaper l’Epoque published this obituary announcement:
“ERIK IS DEAD.”
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blogdimanche · 1 year
Text
Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 22,1-14
 
« En ce temps-là, Jésus se mit de nouveau à parler aux grands prêtres et aux pharisiens,
1 et il leur dit en paraboles :
2 « Le royaume des Cieux est comparable à un roi qui célébra les noces de son fils.
3 Il envoya ses serviteurs appeler à la noce les invités, mais ceux-ci ne voulaient pas venir.
4 Il envoya encore d’autres serviteurs dire aux invités : “Voilà : j’ai préparé mon banquet, mes bœufs et mes bêtes grasses sont égorgés ; tout est prêt : venez à la noce.”
5 Mais ils n’en tinrent aucun compte et s’en allèrent, l’un à son champ, l’autre à son commerce ;
6 les autres empoignèrent les serviteurs, les maltraitèrent et les tuèrent.
7 Le roi se mit en colère, il envoya ses troupes, fit périr les meurtriers et incendia leur ville.
8 Alors il dit à ses serviteurs : “Le repas de noce est prêt, mais les invités n’en étaient pas dignes.
9 Allez donc aux croisées des chemins : tous ceux que vous trouverez, invitez-les à la noce.”
10 Les serviteurs allèrent sur les chemins, rassemblèrent tous ceux qu’ils trouvèrent, les mauvais comme les bons, et la salle de noce fut remplie de convives.
11 Le roi entra pour examiner les convives, et là il vit un homme qui ne portait pas le vêtement de noce.
12 Il lui dit : “Mon ami, comment es-tu entré ici, sans avoir le vêtement de noce ?” L’autre garda le silence.
13 Alors le roi dit aux serviteurs : “Jetez-le, pieds et poings liés, dans les ténèbres du dehors ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents.”
14 Car beaucoup sont appelés, mais peu sont élus. »
(Texte biblique tiré de « La Bible — traduction officielle liturgique — AELF »)
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(Illustration du site Apprenez-nous à prier)
Commentaire Mt 22,2
« Le royaume des Cieux est comparable à un roi qui célébra les noces de son fils. » (Mt 22,2) L’Alliance entre Dieu et l’humanité ressemble à des noces… et ce n’est pas n’importe quel roi, puisque, d’entrée de jeu, nous sommes prévenus, il s’agit l’Alliance qui s’accomplit en Jésus-Christ ; lui-même dans les évangiles se présente comme l’époux. Et d’ailleurs le mot « noce » revient sept fois dans cette parabole. Depuis les dernières prophéties d’Isaïe jusqu’à l’Apocalypse, en passant par le Cantique des Cantiques, et les livres de Sagesse, l’amour de Dieu pour l’humanité est décrit en termes d’amour conjugal. Et c’est bien pour cela que saint Paul dit que le mariage est « la meilleure image de la relation de Dieu avec l’humanité ». Mais dans l’Ancien Testament, il était clair que cette annonce et l’accomplissement du salut universel de l’humanité passaient par Israël ; le peuple élu était en mission pour toute l’humanité ; c’est dans ce sens qu’on a appris à lire la phrase de Dieu à Abraham « en toi seront bénies toutes les familles de la terre » (Gn 12,3). Pour reprendre la comparaison de la noce, on dira que les Juifs étaient les premiers invités à la noce ; et le maître comptait sur eux pour élargir ensuite l’invitation et faire entrer derrière eux toute l’humanité. Mais on sait la suite : la grande majorité des Juifs a refusé de reconnaître en Jésus le Messie. Dans la parabole, ils sont représentés par ces invités qui refusent de venir à la noce et vont jusqu’à maltraiter les serviteurs qui venaient les chercher. Que va-t-il se passer ? Dans la parabole, les serviteurs remplissent la salle de convives invités à la dernière minute. Dans la lettre aux Romains, Paul commente en disant que ce refus d’Israël, non seulement ne va pas faire obstacle à la noce, mais va même favoriser l’entrée de tous les peuples dans la salle du festin. Passons à la deuxième parabole : un homme, invité de la dernière heure, entre sans habit de noce ; il est bien incapable de répondre à la question « Mon ami, comment es-tu entré ici, sans avoir le vêtement de noce ? »  Alors il est chassé. Cela ne signifie certainement pas qu’il lui fallait satisfaire à une exigence de comportement, que le vêtement de noce pourrait symboliser un mérite quelconque… Dès qu’on parle de « mérite » on dénature la grâce de Dieu, qui, par définition, est gratuite ! Avec Dieu, il n’y a pas de conditions à remplir. La première parabole dit bien que tous ont pu rentrer, les mauvais comme les bons. Alors, que peut signifier cette deuxième parabole ? Regardons la multitude qui entre dans la salle du festin des noces. Bons ou mauvais, tous ont été invités, tous ont accepté et ont revêtu la robe de fête : ils ont su accepter l’invitation imprévue et s’y sont préparés. Un seul n’a pas jugé utile de le faire : il n’a pas su apprécier l’aubaine de cette proposition inespérée et l’accueillir avec reconnaissance. À la question « comment es-tu entré ici, sans avoir le vêtement de noce ? », il aurait suffi d’un mot d’excuse ou de regret, mais il garde le silence. Ne pas se préparer pour un banquet, c’est s’en moquer et mépriser celui qui nous invite. Au fond, tout comme les premiers invités, il a péché par indifférence ou par suffisance. Conclusion : la première vertu qui nous est demandée, c’est l’humilité. (Note du P. Mario Doyle, C.Ss.R. : Ce commentaire reproduit largement celui d’une bibliste bien connue des catholiques de France : Marie Noëlle Thabut)
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Rolf Steiner, né à Munich le 3 janvier 1933 et qui serait décédé à la fin des années 1970 en Afrique du Sud, est un soldat qui se veut missionnaire, naturalisé biafrais, d'origine allemande. Son père, mort en 1936, fut l'un des as de l'escadrille Richthofen. D'une famille protestante, il entre dans une école catholique à Eichstätt. À seize ans, il décide de devenir prêtre. Découvrant les plaisirs de la chair avec une novice de vingt-trois ans, il quitte le lycée, sa famille et l'Allemagne en passant par Offenbourg pour s'engager dans la Légion étrangère française. Il est envoyé en Indochine dans une unité de parachutistes. Il participe à l'opération Mandarin en 1951. En 1955 son unité parachutiste est envoyé en Algérie. Malade, il est évacué d'abord à Paris où les chirurgiens lui retirent un quart de poumon, puis il passe sa convalescence au sanatorium militaire de Grenoble. Réformé, il quitte la Légion. Lorsqu'il retourne à Alger, pour retrouver Odette, sa future femme, une jeune « Pied-noir » rencontrée à un bal de la Légion, il est mêlé aux évènements des barricades aux côtés de Lagaillarde, en janvier 1960. En 1961, il rejoint les rangs de l'OAS où il est responsable du secteur Hussein-Dey Hydra. Arrêté une première fois, il est relâché après trois jours de garde-à-vue. Le 5 mars 1962, alors qu'il vient de participer à la célèbre « nuit bleue » il est de nouveau arrêté en possession d’un pistolet-mitrailleur. Après neuf mois de prison préventive à La Santé, il est acquitté faute de preuves.
En 1967, il débarque à Paris pour récupérer de l'argent qu'on lui doit. Il fréquente un bar près de l'Etoile où se retrouvent les anciens, en quête d’un emploi de mercenaire. Contacté par des employeurs potentiels ibos, il demande conseil à son ancien patron Roger Faulques, qui, en 1961, avait fait partie de la première poignée d'« affreux » au Katanga. Faulques, pour le compte officieux de Jacques Foccart, monte une opération au Biafra pour encadrer la jeune armée biafraise et engage son ancien subordonné, qui embarque à Lisbonne à bord d'un des avions de Hank Wharton. L'avion atterrit à Port Harcourt, encore aux mains des Biafrais. Là, Steiner, que Faulques a nommé capitaine, est accueilli par le commandant Picot, qui représente Faulques au Biafra. Steiner et Picot se connaissent s'étant rencontré du temps où le commandant était chef d’une compagnie au 1er REP et dans la même cellule à la prison de la Santé. Le lendemain, Steiner traverse tout le Biafra en jeep. Il trouve à la plantation Dunlop une cinquantaine de Blancs, anciens du Congo en majorité. Au lieu d'encadrer les Noirs, ils ont tendance à rester ensemble. Il se rend ensuite sur le front Nord où se trouve le gros de l'armée biafraise face à l'offensive nigériane. Il visite un secteur où les half-tracks nigérians sèment la panique parmi les rangs biafrais, qui se débandent. Steiner se transforme aussitôt en soldat. Il arrête une quarantaine de fuyards, puis empoignant un FM, les entraîne à l'assaut. Les Nigérians se replient. C'est la première victoire de Steiner au Biafra et le début d’une nouvelle aventure, donnant un sens nouveau à sa vie. Devant l’amateurisme des Biafrais, il décide, non sans mal, de créer des commandos. Le 23 janvier 1968, les hommes de Faulques quittent le Biafra. Steiner reste.
Le président Ojukwu le nomme major et lui accorde la nationalité biafraise. Mobilisant plus de 1 000 recrues, il forme le 32e bataillon de commandos. Ojukwu le nomme alors colonel et le charge de former une brigade de commandos de 5 000 hommes. Le 25 mai, il réussit un coup de commando et détruit 4 Iliouchine et les deux Mig soviétique à Enugu, en territoire nigérian. À l'automne 1968, la situation au Biafra est plus critique que jamais. Les services spéciaux français se détachent de l’affaire du Biafra et font pression sur lui pour influencer le président. Il refuse et donne sa démission à Ojukwu qui la refuse dans un premier temps puis accepte. Pour une altercation avec un garde, il est expulsé de la province sécessionniste. Il est alors approché par des soudanais pour entraîner les rebelles anyanyas du sud Soudan. Il est accueilli par le général Taffeng, chef de la rébellion depuis 1958 dans un camp de réfugiés où s'entassent quelques milliers de personnes. De retour en Europe, il fait une tournée de conférences afin de sensibiliser l'opinion au drame du Sud Soudan. Son pourvoyeur de fonds présumé lui fait défaut. Dès lors, il se retrouve seul, mais persévère.
En septembre 1969, il trouve des fonds et achète une tonne de médicaments, un groupe électrogène, des outils, une pompe hydraulique, une couveuse à poussins et cent kilos de graines de tomates. Il veut en effet créer une ferme expérimentale et un réseau de distribution de vivres. Il retourne donc pour le Sud Soudan et construit une première ferme expérimentale : Fort-Amory et un petit hôpital de brousse. Dès janvier 1970, la réalité de la guerre se rappelle à lui. La découverte d’un charnier l’amène à former un commando à 4 compagnies. En juillet, il monte un raid de nuit pour libérer deux cents femmes retenues prisonnières à Kajo Kajé. La seule opération militaire que l'on puisse lui imputer pendant son séjour au Sud Soudan réussit. Le 4 octobre 1970, il quitte le pays et regagne Kampala. Sollicité mais refusant de participer à l’élimination d’Idi Amin Dada, il est arrêté en Ouganda et livré aux autorités de Khartoum le 8 janv. 1971. Il est emprisonné et torturé par les Soudanais, il passera plusieurs années d'incarcération dans la terrible prison de Kober Jail avant d'être expulsé en 1974, grâce à l’intervention des autorités ouest-allemandes, Steiner passe trois ans et demi en prison. Il publie sa biographie, Le carré rouge (The last adventurer) en 1976. En 1976 le journaliste allemand Dr. Dietrich Strothmann a fait un reportage de Rolf Steiner (qui était en bonne santé) à Münster (Allemagne) vivant avec sa nouvelle femme et son petit-fils Oliver dans leur maison.
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aisakalegacy · 2 years
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Automne 1896, Hylewood, Canada (3/3)
Malheureusement, notre mariage a été célébré sans prêtre et sans autre témoin que la nature que Virgile adorait tant. Il n’est donc pas reconnu légalement, et j’ai été laissée sans ressources à la mort de mon mari… Monsieur Le Bris m’a permis de rester en m’engageant comme bonne, et j’ai travaillé pour la famille Le Bris pendant quelques mois, après lesquels Monsieur Le Bris, dans son immense bonté, m’a proposé un mariage de convenance afin de m’assurer un statut que j’ai accepté. Je lui dois beaucoup, car il m’a non seulement assuré une protection mais aussi vêtue et m’a donné ma propre chambre.
Monsieur Le Bris a lui aussi entrepris des travaux récents dans le jardin, et pour se faire il a employé de nombreux jardiniers. Il a également fait installer une fontaine, qu’il a fait agrémenter d’une statue de Marie. Elle serait certainement très heureuse du résultat.
Veuillez agréer, Monsieur, l'expression de ma considération la plus distinguée,
Jeanne Le Bris
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stlocavoile · 1 year
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U Catenacciu
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U Catenacciu signifie littéralement « l’enchaîné ». Cette fête est une procession qui symbolise la montée du Christ au calvaire. Le grand pénitent porte sur ses épaules une croix pesant 40 kilos et traîne à sa cheville une chaîne de 17 kilos. Il est vêtu d’une robe blanche et d’une cagoule rouge et personne ne sait qui il est hormis le curé de la ville.
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En effectuant ce calvaire, le Grand pénitent cherche à se faire pardonner de ses pêchés. Pour être grand pénitent, mieux vaut s’armer de patience. En effet les places sont rares. Le grand pénitent est secondé par un autre pénitent, qui est lui vêtu de blanc. Celui-ci porte le bout de la croix.
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8 autres pénitents viennent leur prêter main forte. Vêtus d’une robe noire, ces derniers  portent le christ, et sont encadrés par la confrérie. Les 10 pénitents accompliront le chemin pieds nus. Le parcours du pénitent commence  le mercredi 48 heures avant le vendredi saint. Il est enfermé 2 jours  préparer à l’abri du regard afin de se préparer.
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Dans l’après-midi du vendredi saint, le pénitent quitte le couvent pour se rendre à l’Eglise Sainte Marie Sartène, son calvaire débutera dans la soirée. A 21 heures, l’église Sainte Marie de Sartène, ouvre ses portes, le parcours des pénitents peut commencer. Les 10 pénitents partent pour suivre un itinéraire très précis, ils arpenteront les rues les plus abruptes de Sartène.
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Comme le Christ, le pénitent rouge doit chuter 3 fois à terre. Une fois au sol, la foule entière avec  la confrérie et le curé entame une série de chants religieux et de prières.
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Les pénitents rejoignent ensuite le parvis de l’Eglise Sainte Marie où le grand pénitent se mettra à genoux devant la foule entière pour écouter le prêtre récapitulant les étapes du chemin menant le Christ à son calvaire.
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Pour finir , le grand pénitent rentre dans l’église, et dépose la croix devant l’autel, entouré de tous les pénitents. Il s’agenouille jusqu’à ce que les pèlerins aient embrassé le Christ.
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Le  calvaire se termine, une fois pque la foule est partie. Alors le grand pénitent est reconduit au couvent Saint Côme et Damien. Il ne sera libéré que tard dans la nuit afin de respecter l’anonymat. http://stlocavoile.com Renseignements et réservations pour votre logement insolite Porto Vecchio, St Cyprien Corse du sud Read the full article
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kalyria1674-blog · 2 years
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Une chronologie de l'histoire falmeri durant 1E.
Bon ! Ce post est une retranscription de l'une de mes réflexions sur ce qui a pu se passer du côté falmeri durant le début de l'ère première. J'en ai parler à un loriste acharné et, d'après lui, il n'y a pas de trous dedans mais par soucis d'honnêteté, je tiens à rappeler que ce qui suit n'est essentiellement qu'hypothèses à cause du peu d'informations disponible sur le sujet. Aussi, c'est un peu long. Comme d'habitude, je me suis laisser emporter. Oups ? 😅
Compris ? Alors allons-y !
Juste pour savoir, n'y a t-il pas un conte bosmeri racontant comment les nordiques les ont chassés d'Altmora avant de renommer la terre Atmora ? Il me semble également que ce conte parle de la forêt comme étant l'ami des Falmer alors que les Nordiques l'exploitèrent sans pitié et que cela pourrait être la source du point de vu nordique sur Hermaeus Mora étant un ''démon''. Faut-il alors en conclure que Mora faisait partit du panthéon falmeri ? Gélébor est rester assez vague après tout, ne donnant que les échantillons les plus génériques. Cependant, il est également fort probable que cette histoire soit bourrée de propagande. Donc, pouvons-nous le prendre comme une possibilité mais à considérer avec prudence ?
Plus de 200 ans de lutte contre l'envahisseur humain. Ce qui est loin des récits nordiques comme quoi Ysgramor et ses 500 ont suffi mais bon... eux-mêmes reconnaissent qu'une bonne histoire nordique ne doit forcément être correcte d'un point de vue historique mais simplement en mettre plein la vue et les oreilles de son interlocuteur. Et encore, si cela a eu lieu pendant le Meréthique tardif alors, sur une ère de 2 500 ans, on pourrait dire que le ''tardif'' s'étend sur au moins 400/500 ans. Je ne dis pas que les falmer ont tenus si longtemps (surtout si les dragons étaient impliqués), je souligne simplement combien les légendes nordiques peuvent exagérer certains exploits.
Personnellement, je dirais que les falmer auraient pu tenir environ 400 ans rien qu'en Bordeciel (sur les potentiels 600/700 ans de guerre avec le Meréthique tardif ainsi que l'aube de 1E) parce que, selon les récits, ils furent chassés sous le règne du Roi Harald qui était déjà le 13ème de la lignée d'Ysgramor. Or on ignore tout des 11 autres (minus Ysgramor lui-même) mais je doute qu'Harald (et ses 78 ans sur le trône) soit le seul à avoir eu un long règne. Je veux dire, que certains gus n'aient durer qu'un an ou une décennie, d'accord. Mais tous ?! Euh... non.
Il doit bien y en avoir au moins 4 ou 5 qui ont dépassés la décennie de règne. Pas forcément autant qu'Harald qui est un exception mais, déjà 20, 30 ou (soyons fous) 40 ans de règne me paraît relativement faisable si l'on prend en compte les lignées nordiques et la durabilité humaine en général. Alors après, il suffit qu'un ou deux aient durer 50 ou 60 ans (et d'autres 5 ans ou moins comme ce gus dont je ne me rappelle plus le nom mais qui n'a durer qu'un an...) et on peut vite arriver à pas mal d'années qui s'écouleraient, sans parler du propre règne d'Ysgramor qui aurait durer jusqu'à ce que celui-ci soit très vieux ce qui, s'il était déjà prêtre-dragon à l'époque, pourrait lui donner environ 20/30 ans de règne.
[Oui, j'ai fait les calculs en prenant certaines estimations des plus optimistes ça donne 5x30 = 150 ; 150 + 78 = 228 ; 228 + (50 + 60) = 338 ; 338 + 30 = 368. Si à cela on rajoute les règnes épars de 3/4 rois et on peut arriver à quelque chose comme 380/390 ans de batailles entre les falmer et les nordiques.]
C'est aussi à cette époque que je plaçais le début de la dégénérescence (et c'est la raison pour laquelle lire des érudits que ce sont des décennies à vivre sous terre qui les ont conduits à leur état actuel me consterne un poil...) mais, pour Vyrthur, j'ai un doute. Je pense qu'il est possible que sa transformation se soit effectuée vers 1E300 ou 1E400. Lors de son témoignage, il nous dit qu'il fût transformé par l'un de ses propres initiés. Or, je doute qu'un vampire ait pu se cacher pendant deux ou trois siècles dans la chantrerie d'Auri-El sans être remarqué. Ce qui signifie que cela devait être un nouvel initié. Mais les falmer furent considérés comme une race éteinte (du moins à la surface) à partir de 1E300/1E400.
A cette période, les falmer sont déjà esclave des dwemer depuis au moins un siècle, probablement plus. Donc il pourrait être l'un des derniers initiés à être venus, de façon éparse, dans l'espoir d'être guérit de son vampirisme. Sauf que nous savons comment Auri-El réagit face à ses fidèles atteint de cette affliction... à partir de là, il n'est pas impossible que ce falmer ait décidé de se venger de cet abandon en s'en prenant au plus haut représentant du culte, à savoir Vyrthur.
Ok, alors basé cette hypothèse sur la seule déclaration de l'extinction des falmer a cette époque est, nous serons d'accord, faible.
Mais j'ai trouvé un autre élément intéressant à ce sujet. A savoir que les falmer gelés dans le sanctuaire étaient... différents des plus communs que nous connaissons usuellement. Ils semblent plus grands, plus forts et il est possible que ce furent eux qui déposèrent des offrandes à la statue d'Auri-El (pour des raisons évidentes, je ne vois vraiment pas Vyrthur le faire...), ce qui me fait penser qu'ils pourraient être un peu moins dégénérés que les autres. Pourtant si ce sont eux qui ont bel et bien attaqués la chantrerie jadis, alors cela sous-entendrait qu'ils auraient passés moins de temps chez leurs ravisseurs. Et pour expliquer cela, je me suis justement basée sur un élément souvent négligé, à savoir les attaques du haut-roi Gellir qui firent perdre aux dwemer leur emprise sur certaines de leur cité.
1E 300 est le siècle où des Trahis auraient pu s'échapper du joug dwemer, le siècle où la plupart des falmer étaient considérés comme une race éteinte (signifiant que les derniers initiés ont dû arriver quelque part à cette époque) et correspond à l'idée avancée par certains que la chantrerie serait tombée au début de l'ère première (même si vu l'étendue de celle-ci... bref.) en dépit d'une contradiction avec Gélébor qui nous dit que la chanterie fût construite au début de ladite ère. Ce que je considère comme une incohérence car, à mon avis, les falmer devaient avoir d'autres préoccupations à l'époque... de plus, Gélébor dit qu'au moment où il est arrivé, la magie nécessaire à sa construction avait été perdue depuis bien longtemps.
Ce qui signifierait que, contrairement aux altmer, les falmer étaient si bordéliques qu'un ou deux siècle(-s) leur suffisait pour perdre une info aussi importante que celle de la construction de leur temple le plus important (je suppose qu'il l'était vu sa taille, les épreuves, les gardes de chevaliers-paladins et la présence de l'artéfact d'Auri-El) ?! Je ne sais pas pour vous mais ça me semble très étrange. A moins que Gélébor ne soit beaucoup plus vieux que ça, ce qui est encore une échappatoire possible. Quoiqu'il en soit, avec les informations actuellement en notre possession, il en ressort (selon moi) que 1E 200/1E 300 (voir 1E 150) fût l'époque des plus gros bouleversements pour les falmer.
En fait, selon une autre source le vampirisme de Vyrthur pourrait même remonter à bien plus longtemps puisqu'il est dit qu'Harkon est tomber sur la prophétie de la Tyrannie du Soleil des siècles après sa transformation. Or Sérana ignorant l'existence d'un empire à Cyrodill car celui-ci suivant son emprisonnement, on pourrait donc dire qu'Harkon et Vyrthur sont des vampires datant de l'ère Meréthique sans plus de précision que ça. Bon, par contre, je n'ai aucune idée de comment expliquer cela ! Sans parler du fait que Vyrthur devait être un champion de la dissimulation pour avoir pu tenir sans aucun soupçon pendant plus de 300 ans. Donc je préfère partir sur 1E 300 même si cela fait une incohérence avec les propos de Sérana.
Franchement, cette histoire est casse-bonbon. 🤦‍♀️
Y'aurait pas une Cassure à ce moment-là ? Histoire de faire comme les développeurs ? Ma vie en serait simplifiée... 😏
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lilias42 · 2 years
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J'ai fais la démo d'Octopath II (c'est trop court 3 heures !!!) et j'ai adopté Castti, vous ne pouvez pas m'en empêcher. Elle est juste tellement forte ! Et tellement gentille ! Genre... elle aurait pu les laisser tomber après tout ce qu'ils lui ont dit mais non ! Elle a continué à les aider ! J'ai juste envie de dire "Vas-y Castti, on croie en toi ! Tu peux le faire !" (et elle a la capacité à se soigner et soigner les autres en combat avec une bonne défense, ça aide pour que je l'adore)
Pour le moment, best meuf !
(et nouvelle image de profil après Ophilia et Byleth ! [j'aime les apothicaire / prêtre / perso avec un énorme coeur en or dans la main et qui arrive à s'en sortir quand même sans que son grand coeur ne l'handicape - pas trop en tout cas -, je trouve que c'est un des styles d'histoire qui donne le plus d'espoir sur le fait qu'on peut s'en sortir en étant gentil sans se faire écraser])
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Et sinon... [zone de DIVULGACHAGE IMMINENT !!!]
Hikari, franchement, c'est complètement Dimitri ? (avec le sprite et le type de combat de Félix vu que c'est un épéiste [mais aussi un lancier vu que c'est guerrier donc là aussi, c'est Dimitri !])
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Il aime son peuple et voies les roturiers comme ses égaux et amis.
Il s'entraine sans cesse.
Il veut devenir roi pour protéger son peuple et éviter de bain de sang.
Il tient à ses amis et pense beaucoup à eux, même morts. Il dit que son épée est celle de ses camarades morts (en plus sain pour sa santé mentale quand même).
Mais il se fait chasser de son trône, après s'être éloigné de ses amis / soutiens de toujours, la mort de son père et il doit fuir pour sauver sa vie.
Il arrive à s'enfuir grâce à un allié fidèle de grande taille et très fort dont on ignore le sort après sa fuite.
Et enfin, il a une voix dans sa tête qui veut le pousser à être plus violent et à achever ses ennemis quand il les épargne (même si ça a plutôt l'air d'être une sorte de malédiction mais, ça pourrait aussi être une maladie héréditaire vu que sa lignée est décrite comme "maudite").
C'est Dimitri.
Et je l'adore aussi en Hikari !!! C'est juste un des meilleurs princes du monde et quelqu'un de vraiment gentil (même si contrairement à Dimitri, il n'hésite pas quand il faut graisser une patte pour récupérer des infos utiles). Je veux dire... quand son père lui demande ce qu'est son pays et ses habitants pour lui, il dit que ce sont des amis ! J'ai juste fondu en l'entendant dire ça ! J'ai hâte de voir ce que l'histoire va faire avec la voix dans sa tête et les conséquences, s'il va arriver à leur résister ou s'il va craquer pendant un temps, surtout vu que sa compétence spécial quand il a accumulé assez d'énergie est littéralement "libérer son côté obscure, ce qui permet de frapper plus fort avec de gros dégâts bien utile". Je sens qu'il va bien se battre avec en tout cas !
D'ailleurs, c'est marrant qu'il a comme ennemi son demi-frère habillé tout en rouge, avec une armure lourde, de la fourrure blanche attaché à son casque qui fait comme des cheveux blancs et hirsute, armé d'une énorme épée, qui voie son pays et ses habitants comme une source de pouvoir, qui veut continuer à étendre son empire par la violence et en se fichant de tout mettre à feu et à sang, et incendie sa propre capitale afin d'éviter les révoltes des gens fidèles à son demi-frère Hikari. Le tout en déclarant haut et fort que le faible doit être écraser par le fort ou quelque chose dans ce genre.
Huuuuummmmm...
Ouais, c'est complètement Dimitri en fait avec une Delagarde qui s'assume dans sa monstruosité.
J'ai encore plus hâte de l'exploser dans les grandes largeurs et de faire revenir Hikari en grande forme chez lui pour récupérer son trône !!!
En bref : C'est trop cool Octopath Traveler II ! Même le système de combat que j'adorais de base est encore mieux que dans le premier jeu et est encore plus optimisé et efficace ! (j'adore le coup de la jauge qui se remplit avec les coups ou les failles, puis qui s'active quand on appuie sur X, ça marche super bien avec Castti et les compétences spéciales d'Hikari sont supers pratiques !) J'ai trop hâte d'y jouer !!! C'est quand que ça sort ?!
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C'est trop long... surtout que je ne fais pas d'autres chemins vu que je veux les découvrir dans le jeu de base et conserver cette sauvegarde (en plus, je n'aime pas beaucoup refaire deux fois la même histoire de manière trop rapproché) Enfin bon, on attendra bien !
Donc, curieuse très contente et enthousiaste qui saute de joie de pouvoir rejouer à Octopath !
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(elle, c'est Aura, mon OC / vieux self-insert / perso de coeur car c'est le premier que j'ai créé / commentatrice de tout et n'importe quoi / perso passe partout qui peut tout faire... et ce qui se rapprochera le plus d'un autoportrait qui apparaitra ici, car elle ne me ressemble pas du tout, que ce soit en caractère [quand elle en a un défini] ou en apparence. Si elle apparait dans un billet, c'est qu'elle joue mes propres émotions sauf mention contraire)
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claudehenrion · 2 years
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Dans une boite en carton...
  Dans la tradition provençale, la période dite “Calendale” va du 1er  dimanche de l'Avent à la Chandeleur, date à laquelle les petits santons retournent ''sommeiller dans une boite en carton''... comme le chante un si joli ''Petit Noël''. C'est donc avec le respect dû aux traditions que je m'apprête à suivre l'exemple des générations de ''crécheux'' qui ont fixé au 2 février 2023 la date pour cette année de ce repli ''sur des positions préparées à l'avance''. Bientôt, mes quelque 300 ''sujets'', si poétiques et si chers à mon cœur, vont déserter mon salon... en principe jusqu'à l'Avent de l'an prochain, si Dieu le veut. Pourvu qu'ils ne trouvent pas le temps un peu long !
N'en déplaise aux cuistres, aux haineux, aux étriqués, aux ronchonneurs et aux hargneux –ce sont généralement les mêmes-- une crèche, toute crèche, chaque crèche, est une œuvre d'art, à la fois unique et générale, et paradoxalement vulnérable et éternelle. Il faut être un de ces lamentables et malfaisants ''libres-penseurs'' (NDLR - Rarement titre a été si trompeur : esclaves de leur rejet de tout ce qui n'est pas leur phobie, ils ont par conséquent arrêté de penser) pour voir là une preuve de soumission à quelque puissance obscure : tout au contraire, une crèche est, au delà de sa fonction rituelle, un étendard de révolte, un magnifique sursaut contre l'arbitraire et la tyrannie, un cri d'espoir en la toute puissance de l'esprit sur le mal et de la liberté sur l'interdiction... Comme il s'agit d'un domaine artistique d'une richesse difficile à résumer et qui est présent sur la Terre entière, parlons de l'une d'elles, une des plus riches sans doute, la  ''crèche provençale''.
Un petit ''retour sur images'' s'impose : au premier coup d’œil, il s'agit d'une scène paysanne, un jour de Noël, ''il y a longtemps''. Là, semblent aller et venir des foules de santons (un ''santoun'' est un petit saint, en langue d'Oc. La crèche de l'église Saint François-Xavier, à Paris, en compte plusieurs milliers. ‘’Mérite la visite” !) dont chacun évoque la Provence au XVIII ème siècle, dans des représentations de la vie ''en ce temps-là''. En fait, en plus de toutes ses qualités religieuses et artistiques, c'est un documentaire sur la vie quotidienne de nos ancêtres –et contrairement aux ''intox'' télévisées, ce témoignage est honnête puisque ne voulant rien démontrer.
La raison pour laquelle cette époque a été retenue est connue : devant l'interdiction féroce de toute pratique religieuse qu'imposait un processus révolutionnaire qui, recuit dans sa haine, poursuivait tout ''déviant'' jusqu'à ce que guillotine s'ensuive, devant la sauvagerie de la fermeture des églises et leur destruction, et devant l'assassinat des prêtres ou leur exil forcé (car il n'y a pas eu qu'en Vendée que le nettoyage par le vide a été une honte sanglante), les paysans (alors une immense partie de la population), se sont inspirés des crèches des églises, qui avaient été importées d'Italie lors de la Contre-réforme, 3 siècles plus tôt et deviendront alors des ''crèches domestiques''. La crèche est donc d'abord et avant tout un cri de liberté, un refus de la bêtise sectaire... 1793–2023 : la boucle de la bêtise est bouclée, et nous voici revenus aux sources, par une poignée de faibles d'esprit recuits dans leur haine ! Que de regrets, devant cette ''régression permanente''...
Ce magnifique pied-de-nez à une autorité indigne d'un pouvoir dont elle abuse (''Nihil novi sub sole'', re-hélas !) avait été rendu possible par l'invention (découlant directement de l'existence d'un besoin criant, qui demandait une réponse) par Jean-Louis Lagnel (1764-1822) du santon d’argile crue, moulé en série, idée reprise par la suite par de nombreux figuristes et qui est toujours utilisée par les santonniers d'aujourd'hui... dont les œuvres, en argile cuite, sont plus résistantes. ‘’La crèche provençale est donc le fruit d'un itinéraire unique, mêlant au fil du temps, le profane au religieux'', explique Marcel Carbonel, un des santonniers les plus connus.
Les santons représentent donc des petits métiers de la fin du XVIII ème siècle : lou pastre, ses moutons et le ''Flouca'', ancêtres des ''Pastrages'' actuels, lou mouniér, lou rémoulaïré, lou pescadou ou lou Conse (le Maire, autrefois ''Consul''), mais aussi des personnages typiques ou allégoriques, qui ont existé en leur temps,et dont beaucoup ont même des prénoms (la lavandière, qui est  redevenue ''la bugadéïro'', s'appelle la Marie-Jeanne, lou tambourinaïré se nomme Vincent, et ‘’la Arlatanca’’ (l'arlésienne), Mirelho. pendant que Louis poarte la poule, Nicoulas lou chanboun (le jambon) et Jouan la soumoule (la semoule, évidemment). Parmi les plus connus, il y a l'aveugle et son fils (l'avugle é soun fieu), lou boumian et la boumiano (les bohémiens), lou Rãvi (avec un ''a'' très accentué). Et, au dessus de cette petite foule, l'Ange qui, raconte le Félibre Frédéric Mistral dans son Lou Tresor dóu Felibrige, est ''un santoun qué, dins lou bélèn (''bélèn'', pour Bethléem, désigne une ''Nativité''), boufo de longo (= souffle longtemps) dins sa troumpeto. Cet ange Boufarèu recampa tout lou mounde pèr anoucia la bono nouvello –je ne pense pas utile de traduire ! Sans oublier, évidemment, la Santo Familho, lou biou et l'ase (du latin asinus. Le pays d'Oc gardé le ''s'', le pays d'Oïl a préféré le ''n'' !) et Lou Pitchoun qu'on va déposer à minuit, en chantant Un Cantinella de  Raimond Féraud, troubadour du XIIIe siècle (cf. ''Vita de saint Honnorat de Lérins'' -1442)..
Et puis... il restait pas mal des souvenirs troubles de cette légende médiévale (qui persistaient en résistant au temps) selon laquelle les Seigneurs des Baux auraient reçu en garde le mythique trésor des Templiers : si les Papes, disait -on avec l'air entendu, avaient quitté Rome pour Avignon, ce n'était pas sans raison. La somme de ces ''raisons'' ésotériques ou initiatiques faisait que nombreux furent ceux qui se demandèrent longtemps (''avé l'accin'', pour ajouter le soleil --donc un peu de crédibilité-- au récit) si, finalement, ''Lou Pitchoun'' n'était pas né ''pour de vrai'', en Provence... ‘’aussi’’ ! (Avis à nos gouvernants incultes : le ''complotisme'' ne date pas d'hier ! Comme le besoin de rêves, c'est une  constante de l'humanité !).
Dès le Concordat de 1802, quand les jours noirs de la Terreur s'éloignèrent, rendant vie à la Liberté, les crèches retrouvèrent leur place dans les villes et, normalement, dans l'espace public, mais toujours en se méfiant des ''bien-pensants'' de chaque époque, tous prompts à nuire et obsédés à détruire...(NDLR : les monstruosités robespierristes restent un rêve inassouvi pour les ''gauchos'' les plus haineux. Les ''libres-penseurs'', beaucoup de socialistes, les quelques communistes vivants, les anars de la ''Nupes'' poursuivent leurs dystopies mortifères et cauchemardesques).
La Ville de Paris notamment, longtemps après la Loi de séparation de 1905 (que les christianophobes-par-système citent sans cesse comme géniale... même si pas un seul pays au monde n'a jugé intelligent de l'adopter, ni même de l'adapter !) mettait à l'honneur des crèches, ici et là dans la capitale, de Montmartre au parvis de l'Hôtel de Ville, enrichissant ces espaces d’une chaleur bienvenue, avant que la parenthèse hidalguienne ne décide qu'il était préférable (plus esthétique ?) que les souillent les tentes Quetchua de clandestins exigeant ce à quoi ils n'ont aucun droit. Je n'ai pas oublié –je ne dois pas être le seul !-- les impressionnantes crèches (entrée payante et queue permanente) qui humanisaient cette Place, avant que le vide et le néant à la mode n'interdisent tout ce qui est autre chose que leur ''RIEN''.
C'était... avant que ne triomphe, pour le plus grand mal de l'Humanité désormais privée de futur, le désert intellectuel (surtout anti-chrétien) dans lequel nous considérons ''habituel'' d'évoluer, et qui est une invention (le vrai mot est : ''une perversion''!) très récente. Et, cerise sur le néant (si j’ose), des juges sans jugeote confirment, année après année... qu'ils sont d'accord avec eux mêmes, pour condamner sans raison... ce qui n'est pas et ne saurait être de leur ressort. En français, on appelait ça un abus de pouvoir... mais on cherche à nous faire croire qu'il serait malséant de critiquer une décision de ''cette'' justice sans majuscule... sujet sur lequel le peuple a tranché : la confiance a disparu, à tous les étages de ce qui reste de la république.  Quant à la France... elle se meurt doucement, merci.
Pour les 11 mois qui viennent, tous ces jolis santons vont donc ''dormir dans leur boîte en carton''. Ils sont, tous, autant de parts de notre passé commun, et de si beaux témoignages de la capacité de l'Homme à créer du Beau à partir de rien –encore que l'idée de ‘’fabriquer’’ un Homme à partir d'un peu d'argile est une technique qui remonte à... un sacré bon bout de temps ! Dormez bien, chers petits Santons, et ‘’N’ayez pas peur’’ : Justice (la vraie) vous sera rendue un jour et vous reviendrez rendre nos villes –qui s'enfoncent dans la tristesse, dans la laideur et dans la décadence depuis qu'elles vous ont chassés-- jolies, à nouveau ! Mais il semblerait pourtant que, malgré l’urgence, cette idée ne soit pas pour demain...
H-Cl.
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andrewrossiter1 · 2 days
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Quel patrimoine protestant ! ou ?
Quel patrimoine protestant ! ou ? Prédication par Andrew Rossiter à Clairac le 22 septembre 2024. Romains 1.8-17, Luc 19.1-10
Le thème cette année des journées du patrimoine est: «Patrimoine des itinéraires, des réseaux et des connexions».
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Quel itinéraire depuis la Réforme! Même si en France nous nous comptons pas plus que 3 million de protestants, dans le monde entier un tiers des chrétiens est protestant, quelque 900 million de personnes. Bien entendu il y a protestant et… protestant.
Nous sommes là aujourd’hui: héritiers d’un renouveau religieux, de la centralité de la Bible et de la conviction que la spiritualité est à la portée de tous et non une affaire des experts: des prêtres, des conciles, des institutions et de la tradition. Hélas il y a aussi un côté négatif que représentent les conséquences de cette remise en question et de cette liberté spirituelle. L’histoire de la France est marquée par les guerres de religions, toutes les violences humaines qui témoignent peu d’un renouveau évangélique. «Pour savoir où l’on va, il faut savoir d’où l’on vient», dit un proverbe africain. Nous ne sommes pas là par hasard. Nos itinéraires nous ont conduits sur un chemin de la foi qui n’a pas commencé avec la Réforme mais qui est bien plus ancien, qui trouvent ses racines dans les textes bibliques.
Les grandes affirmations de la Réforme se résume en ces slogans: par la grâce SEULE, par la foi SEULE, par l’Écriture SEULE, À Dieu SEUL la gloire ! En ajoutant: le sacerdoce universel, le témoignage intérieur du Saint-Esprit et bien entendu l’Église toujours à se reformer. Ce qui va constituer notre programme pour l’année prochaine pendant le temps de Carême.
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Alors un peu «en vrac» l’histoire de la Réforme. Voilà que Martin Luther sort de son monastère et se marie, il traduit la Bible en langue vernaculaire, pour qu’elle soit accessible à tous. Voilà qu’il propose de célébrer un culte dans la langue de tous, rejetant ainsi le latin comme langue exclusive, il abolit la frontière entre les clercs et les laïcs. Il y a aussi cette «invention» en quelque sorte, du ministère pastoral, avec ce prédicateur de l’Évangile formé dans une université, faisant ainsi un «vrai» métier, au même titre que «forgeron ou savetier», pour reprendre les mots mêmes de Luther. Avec la réformation, la frontière entre l’espace profane et l’espace sacré disparaît. Avec cette idée de sacerdoce universel, l’espace profane n’est plus séparé de l’espace ecclésial, ainsi que le montre l’architecture de nos temples. Avec la Réformation, c’est l’ordinaire du quotidien qui devient le lieu où Dieu se révèle. Au fond, c’est en nous, là où nous sommes, que se vit la foi. Pas seulement la foi, mais aussi la réflexion théologique qui va avec, qui permet à chacun de devenir quelqu’un de responsable, autrement dit, quelqu’un capable de donner sa réponse, dans sa vie personnelle, en famille, sur le plan inter-générationnel, par l’éducation, mais aussi dans la société, en politique, en église.
C’est cela que nous essayons d’expliquer avec nos mots et nos hésitations devant les visiteurs d’été qui entrent dans nos temples, et surtout ces catholiques qui nous disent plus proche des idées du protestantisme. Nous essayons de ne pas être trop fiers de notre héritage et de notre patrimoine. Mais un peu tout de même!
Les textes de la Bible nous invitent à découvrir sans relâche que nous sommes appelés à vivre dans la reconnaissance de la grâce seule de Dieu, que nous sommes invités à faire sans cesse œuvre de discernement, par les études régulières de la Bible, et d’être témoin d’une parole libératrice, qui nous a remis en route, à un moment donné de notre vie. Par la suite nous partageons avec d’autres, par nos paroles et nos actes, ce que nous avons reçu, compris, expérimenté.
Cet itinéraire est celui de Zachée. Zachée est juif, comme son nom indique, qui veut dire «celui qui est pur», mais sa vie est en contradiction avec l’étymologie de son nom. Il est décrit comme un homme malhonnête, qui collabore avec l’occupant et profite personnellement de sa position. Il est un important chef parmi les collecteurs d’impôts. Nous pouvons le décrire comme un escroc et un racketteur. Et la nature l’a fait petit. C’est pour cela, rusé comme il est, il se cache dans un arbre.
Peine perdue, Jésus le voit. Et l’Évangile nous raconte comme, encore un fois, comment Dieu vient à notre rencontre, que nous le cherchions ou non. Nous croyons chercher Dieu, nous voulons monter vers lui, alors que c’est lui qui ne cesse de nous chercher et qui nous trouve dans le regard du Christ, posé sur chacun et chacune de nous. Un regard qui interpelle: «Zachée, descends vite: il me faut aujourd’hui demeurer dans ta maison». Et ce regard ne se pose pas sur la surface mais scrute en profondeur qui nous sommes. Le regard de Jésus voit en Zachée, non pas un impur, un exclu ou un petit, mais un homme joyeux, spontané et beau. Zachée descend vite et accueille Jésus dans sa maison.
Sans que Jésus dit quoi que se soit, Zachée déclare, «Eh bien! Seigneur, je fais don aux pauvres de la moitié de mes biens et, si j’ai fait tort à quelqu’un, je lui rends le quadruple». Ce nouveau programme de vie ouvre devant Zachée une nouvelle identité. Il est ré-intégré dans la famille de Dieu, il trouve un itinéraire qui le connecte avec sa communauté religieuse.
Envolée la peur d’être jugé.
Envolés la séparation et isolement sociaux.
Envolé l’enferment du jugement des autres.
Envolée la peur du regard des autres.
Zachée et toute sa maison, tous ses siens, ne sont plus enfermés chez eux, ne sont plus prisonniers de ce regard qui tue. Dieu pose sur nous tous le regard de sa grâce et de son amour.
Le patrimoine que avons-à partager en ces deux jours est une espérance à laquelle les évangiles nous appellent. «Cette espérance est fondée sur le Christ, c’est-à-dire le oui sans réserve que Dieu adresse à l’humanité», écrivait Raphaël Picon.
Alors pourquoi l’être humain continue à mettre des conditions à cet amour inconditionnel? Pourquoi continuons-nous d’enfermer des gens dans la peur de l’autre et de la peur de Dieu?
Peut-être parce que cet amour inconditionnel, lui-même fait peur. «Que la grâce! Ce n’est pas possible» nous a dit un catholique dans le groupe de Penne d’Agenais. «Il y a surement quelque chose qu’il faut faire, tout de même!» Bien souvent les drames et les existences brisées, les violences et les injustices nous empêchent de vivre la rencontre avec le Dieu de Jésus-Christ. Ce Dieu vient vers nous pour nous dire que la vie ne se réduit pas à nos échecs, mais qu’elle s’ouvre par une parole libératrice qui scrute en profondeur et perçoit une possibilité insoupçonnée, une envie oubliée, un «toujours possible» afin d’être conduit vers le meilleur de nous-mêmes.
C’est peut-être cela notre Église qui se réforme sans cesse et qui est toujours en devenir. Elle existe uniquement si toutes les personnes qui la composent ne s’arrêtent jamais à réfléchir, à questionner, à espérer, à croire, et surtout à aimer. Elle existe si nous continuons sur notre itinéraire de foi et de confiance en Dieu. 
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philoursmars · 2 years
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Au Louvre-Lens, il y avait une expo fort intéressante : “Champollion - La Voie des Hiéroglyphes”, sur l’homme, son époque, l’image de l’Egypte en Europe avant l’Egyptologie....
- les 3 premières : stèle, les Ancêtres de Peniset, avec hiéroglyphes et démotiques - Fayoum, 1er s. av. J-C.
- stèle, le Prêtre Héryou face à Isis, Nephtys et Osiris, avec hiéroglyphes et démotiques - Memphis, 2ème s. av. J-C.
- Eugène-Emile Thomas - "Buste de Jean-François Champollion, égyptologue”
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