#Philosophie stoïcienne
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Donnez un sens à votre vie
On l’entend souvent, la vie est courte, mais faisons-nous vraiment attention à cette expression ? Profitons-nous réellement de chaque instant de notre vie ? Quel est le but de notre vie ? C’est la question que je me suis posée en écrivant cet article. Je veux que chacun de nous trouve un sens à sa vie, car c’est très important. Chaque jour peut passer à une telle vitesse que toutes les choses…
#Énergie et motivation#Développement personnel#Gestion du temps#Livres inspirants#Motivation#Philosophie stoïcienne#Réflexion personnelle
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“VEUILLE QUE LES CHOSES ARRIVENT COMME ELLES ARRIVENT ET TU SERAS HEUREUX” (EPICTÈTE)
La citation d’Epictète, “Ne demande pas que ce qui arrive arrive comme tu veux. Veuille que les choses arrivent comme elles arrivent, et tu seras heureux”, se trouve au paragraphe VIII du Manuel et exprime un principe clé de la philosophie stoïcienne qui porte sur le bonheur et la tranquillité de l’âme obtenue grâce à l’ascèse.
ASCÈSE:
Effort visant à la perfection spirituelle par une discipline constante de vie. Manière de vivre de quelqu'un qui s'impose certaines privations.
Pour Epictète, le bonheur réside dans notre capacité à accepter les choses telles qu’elles se présentent, sans résistance ni attachement excessif à nos désirs ou attentes. Il suggère que la source de notre malheur réside souvent dans notre lutte contre les réalités inévitables de la vie et dans notre insatisfaction face à ce qui se produit alors même que le destin est tout à fait hors de nos prises et qu’il ne dépend pas de nous.
Ce qui dépend de nous, c’est à dire de notre faculté raisonnable libre (la prohairesis), c’est de cultiver une attitude de détachement par rapport aux circonstances extérieures. Plutôt que de s’accrocher à des attentes rigides ou de résister aux événements qui échappent à notre contrôle, Epictète invite à adopter une disposition mentale qui favorise l’acceptation et l’adaptation.
Cela ne signifie pas que nous devrions être passifs ou indifférents face aux événements, mais plutôt que nous devrions être capables d’accepter avec sérénité les situations que nous ne pouvons pas changer. Epictète soutient que notre bonheur dépend en grande partie de notre capacité à maîtriser nos pensées, nos jugements et nos émotions, plutôt que d’être déterminé par des circonstances extérieures sur lesquelles nous n’avons aucun contrôle. Bien souvent, ce ne sont pas les choses qui arrivent qui troublent la tranquillité de notre âme mais seulement les jugements que l’on porte sur ces choses.

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Marc Aurèle
Dans cette vidéo-ci, nous allons explorer les enseignements intemporels d’un empereur philosophe du 2e siècle dont les paroles continuent d’inspirer malgré l’effet du temps : Marc Aurèle. De son vrai nom : Marcus Aurélius Antonius, Marc Aurèle est né en 121 à Rome. Élevé dans la philosophie stoïcienne depuis son enfance, il a été formé par les meilleurs maîtres de son époque. Il devint empereur…

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L’EXPRESSION DE LA FOI DE JUSTIN MARTYR
Deuxième partie de l’article sur Justin Martyr
Comment Justin a-t-il exprimé sa foi ? On peut résumer ainsi son apologétique: l’enseignement, l’évangélisation et ses écrits.
L’ENSEIGNEMENT
En philosophe errant, Justin va se rendre à Rome et devenir un maître isolé enseignant la doctrine chrétienne sous sa propre responsabilité. Il s’y fixe en ouvrant une école de “philosophie chrétienne”. Lors de son deuxième séjour dans la capitale, il s’établit près des thermes de Timothée “au-dessus d’un dénommé Martin”, c’est-à-dire sur le Viminal.
Notons au passage que Justin ajoute: “Je ne connais pas d’autre lieu de réunion que celui-ci.” Est-ce à dire que, lors de son deuxième séjour, il ne connaissait pas d’assemblée chrétienne et ne se réunissait pas avec d’autres fidèles pour le service dominical ?
Ce silence peut aussi se vouloir complice et manifester son courage et son refus paisible de transiger pour sauver sa vie et de donner, ainsi, au préfet Rusticus le moindre renseignement de nature à compromettre d’autres personnes.
Ouvrir une école pour l’enseignement de la foi, comme le fait Justin, était une idée neuve. Il s’inspira sans doute grandement des écoles platonicienne et stoïcienne qu’il avait jadis fréquentées. Ses méthodes d’enseignement devaient être similaires: le commentaire des classiques de l’école était la Bible constituée par les écrits des prophètes (la Septante) et par les mémoires des apôtres (les Evangiles).
L’enseignement avait un second aspect plus personnel et plus vivant; le professeur (ici, Justin) communiquait oralement à ses disciples le fruit de ses pensées et la révélation qu’il avait reçue de la sagesse de Dieu.
Les cours et les leçons ne se présentaient pas comme un cours suivi, une conférence magistrale exposant un système; il devait s’agir, comme chez les philosophes de l’époque, d’entretiens plus libres sur un ton familier, prenant occasion d’un texte qu’on venait de commenter, d’un incident de la vie quotidienne (une arrestation), d’une question soulevée en passant, pour s’élever à des considérations doctrinales, en procédant par demandes et réponses.
“Le caractère personnel de l’éducation antique” que souligne Marrou se retrouve dans cette école comme dans l’enseignement des assemblées chrétiennes: “Enfin et peut-être surtout, il y avait des conversations personnelles entre maître et disciple en tête à tête ou en présence d’un troisième compagnon et ami.”
Justin était philosophe et jouait le rôle de conseiller spirituel. Mais son école est différente des écoles supérieures de théologie par l’objet de son enseignement.
A Alexandrie, Clément donne quelque temps plus tard à ses disciples une formation encyclopédique, une initiation à toutes les sciences profanes et sacrées. Origène reprend la méthode d’abord à Alexandrie, puis à Césarée. Avec lui, l’école deviendra une institution officielle soumise à l’autorité de l’Eglise; son but principal sera la formation de catéchumènes.
Il est peu vraisemblable que Justin ait donné une telle ampleur à son enseignement, d’autant que nul ne lui en avait donné le mandat. C’est sous sa propre responsabilité qu’il a parlé et écrit. Son propos était une démonstration et une défense de la vérité chrétienne. Il devait réfuter les thèses des hérétiques, faire de l’évangélisation auprès des auditeurs païens et dispenser aux chrétiens des exhortations en vue de la sanctification. G. Bardy écrit:
“Lorsqu’il a devant lui des païens, ce sont les arguments philosophiques qui tiennent la première place, et ce sont aussi les preuves juridiques et morales, mais il ne renonce pas à faire appel au témoignage des prophéties: les livres saints, abstraction faite de leur inspiration divine, annoncent bien des événements futurs et la réalisation de ces oracles est de nature à frapper les païens.”
Justin, comme les maîtres chrétiens de son époque, s’adresse à des païens qu’il s’agit d’amener à la foi et de préparer au baptême. Leur enseignement philosophique n’est pas pour eux un but mais un moyen, car ils se proposent, avant tout, de préparer les hommes à la foi. Parmi les auditeurs se trouvaient des chrétiens déjà convertis comme Hiérax, Péon, Evelpistos qui annonce au préfet Rusticus: “J’écoutais avec plaisir les paroles de Justin, mais moi c’est de mes parents que j’ai reçu d’être chrétien.”
Justin ne se contentait donc pas de conférences d’évangélisation à l’adresse des païens de bonne volonté; il devait donner aussi un enseignement approfondi et de degré supérieur. Son école avait sans doute une réelle influence et devait connaître une certaine notoriété car, comme le rappellent J. Lebreton et A. Puech, “Justin a exercé une action assez puissante pour s’imposer à un disciple aussi indépendant, aussi présomptueux que l’était Tatien ».
L’EVANGELISATION
L’œuvre de Justin comporte trois méthodes d’évangélisation: l’évangélisation publique, l’enseignement dans les maisons et l’évangélisation personnelle. Pour Justin, le lieu idéal pour propager le christianisme, c’est l’agora ou le portique des palestres. Son manteau de philosophe le faisait être abordé plus aisément et facilitait l’engagement d’une discussion. Cette manière de répandre l’Evangile est esquissée dans La seconde apologie où Crescens, un philosophe cynique, est aux prises avec l’apologiste.
Le dialogue avec Tryphon, à l’ombre du xyste, suggère le même type d’évangélisation publique, puisque le texte souligne que d’autres juifs se sont joints au débat pour entendre discourir les deux orateurs. Justin adapte son message au niveau de compréhension de ses auditeurs, nous l’avons vu à plusieurs reprises, dans un souci de mieux communiquer sa foi.
Il serait donc faux de croire que les apologistes (en tout cas, Justin) étaient des évangélistes de seconde zone. Le but de leur vie était d’amener des hommes de toute classe et de tout niveau intellectuel à la connaissance de la vérité sur Dieu, sur l’homme, sur l’univers, telle qu’elle est révélée dans la personne de Jésus-Christ.
Le deuxième type d’évangélisation est l’enseignement dans les maisons. Nous avons déjà évoqué le genre d’école que Justin a mis en place à Rome au-dessus de l’appartement de Martin, près des thermes de Timiotinos, lieu public par excellence; cette école était bien placée. Justin n’innove pas vraiment en cela;
Paul se livrait vraisemblablement à un même type d’activité dans l’école de Tyrannus à Ephèse pendant trois ans. Cet enseignement à l’extérieur de l’Eglise est la preuve qu’il a été créé intentionnellement en vue de l’évangélisation.
Enfin, les discussions personnelles sont mentionnées par Justin au travers de sa rencontre avec le vieillard sur la grève. Justin est gagné à la suite du témoignage que ce chrétien lui a rendu de sa foi. Il fait de même avec Tatien par la suite Cette manière d’évangéliser, personnelle et directe, est caractéristique de l’effort de l’Eglise primitive.
L’appui sur les textes scripturaires est capital et les chrétiens émaillaient leurs conversations de versets appris par cœur, la diffusion de l’écrit étant, évidemment, plus restreinte qu’aujourd’hui. Le principal instrument de travail de Justin dans l’élaboration de son apologétique est la Bible.
Pour démontrer la vérité de la religion chrétienne, l’essentiel de son argumentation repose sur l’Ecriture, dont l’autorité est fondée, à la fois, sur son inspiration divine et sur la réalisation des prophéties. « C’est ici ce qui a été dit par le prophète » constitue la vérité centrale sur laquelle Justin élabore toute sa démonstration concernant Jésus. En cela, Justin se fait l’écho de Pierre dans le type d’exégèse de l’accomplissement et il s’intègre dans la tradition judaïque.
« C’est un principe constant de l’exégèse rabbinique de l’Ancien Testament que ce que les prophètes prédisaient avait rapport “aux jours du Messie », c’est-à-dire au temps espéré où Dieu, après de longs siècles d’attente, visiterait son peuple avec un jugement et une bénédiction portant ainsi à leur plénitude ses relations avec lui dans l’histoire.”
Cette manière de procéder se retrouve aussi chez Paul. Cependant, il est à noter que Justin a connu assez tard les Ecritures, ayant traversé toutes les écoles et pensé quelque temps que le platonisme donnerait satisfaction aux besoins de son âme ardente. Cela n’empêche pas son œuvre d’être remplie de citations bibliques empruntées aux différents livres
LES ECRITS DE JUSTIN MARTYR
La première mention de Justin se trouve dans l'Oratio ad Graecos de Tatien qui, après l'avoir appelé "le Justin le plus admirable", cite un de ses dictons et dit que le cynique Crescens lui a tendu des pièges. Irénée parle du martyre de Justin et de Tatien comme disciple. Irénée cite Justin deux fois et montre son influence ailleurs.
Tertullien , dans son Adversus Valentinianos, appelle Justin un philosophe et un martyr et le premier antagoniste des hérétiques. Hippolyte et Méthode de l'Olympe le mentionnent ou le citent également.
Eusèbe de Césarée traite de lui assez longuement, et nomme les ouvrages suivants :
1. La Première Apologie adressée à Antonin le Pie , ses fils et le Sénat romain
2. Une seconde Apologie de Justin Martyr adressée au Sénat romain
3. Le Discours aux Grecs, une discussion avec des philosophes grecs sur le caractère de leurs dieux
4. Une adresse hortatoire aux Grecs (connue maintenant pour ne pas avoir été écrite par Justin
5. Un traité De la souveraineté de Dieu, dans lequel il fait usage d'autorités païennes aussi bien que chrétiennes
6. Un ouvrage intitulé Le Psalmiste
7. Un traité sous forme scolastique sur l'âme
8. Le Dialogue avec Tryphon
Eusèbe laisse entendre que d'autres œuvres étaient en circulation; d'Irénée , il connaît l'apologie "contre Marcion", et de l'"Apologie" de Justin d'une "Réfutation de toutes les hérésies". Épiphane et Jérôme mentionnent Justin. Rufin emprunte à son original latin la lettre d'Hadrien.
ECRITS DE JUSTIN SUR LE CHRIST
Justin, comme d'autres, pensait que les philosophes grecs avaient tiré, sinon emprunté, les éléments de vérité les plus essentiels trouvés dans leur enseignement de l'Ancien Testament . Mais en même temps, il adopte la doctrine stoïcienne de la « parole séminale », et ainsi la philosophie est pour lui une opération de la Parole — en fait, par son identification de la Parole avec le Christ , elle est mise en rapport immédiat avec lui.
Ainsi n'hésite-t-il pas à déclarer que Socrate et Héraclite étaient chrétiens ( Apologétique , i. 46, ii. 10). Son but était de souligner la signification absolue du Christ, afin que tout ce qui n’a jamais existé de vertu et de vérité puisse lui être rapporté. Les anciens philosophes et législateurs n'avaient qu'une partie du Logos , tandis que le tout apparaît dans le Christ.
Alors que les peuples gentils, séduits par les démons, avaient abandonné le vrai Dieu pour les idoles, les Juifs et les Samaritains possédaient la révélation donnée par les prophètes et attendaient le Messie . Cependant, la loi, tout en contenant des commandements destinés à promouvoir la véritable crainte de Dieu, avait d'autres prescriptions de nature purement pédagogique, qui ont nécessairement cessé lorsque le Christ, leur fin, est apparu.
De telles réglementations temporaires et simplement relatives étaient la circoncision , les sacrifices d'animaux, le sabbat et les lois sur la nourriture. Par le Christ, la loi permanente de Dieu a été pleinement proclamée. Dans son caractère, en tant qu'enseignant de la nouvelle doctrine et promulgateur de la nouvelle loi, réside la nature essentielle de son œuvre rédemptrice.
L'idée d'une économie de la grâce, d'une restauration de l'union avec Dieu qui avait été détruite par le péché, ne lui est pas étrangère. Il est à noter que dans le "Dialogue", il ne parle plus d'une "semence de la Parole" en chaque homme, et dans ses œuvres non apologétiques l'accent est mis sur les actes rédempteurs de la vie du Christ
plutôt que sur la démonstration du caractère raisonnable et de la valeur morale du christianisme, bien que le caractère fragmentaire de ces derniers ouvrages rende difficile de déterminer exactement dans quelle mesure cela est vrai et dans quelle mesure l'enseignement d'Irénée sur la rédemption est dérivé de lui.
L'encyclopédie catholique de 1913 note que les érudits ont divergé sur la question de savoir si les écrits de Justin sur la nature de Dieu étaient destinés à exprimer sa ferme opinion sur des points de doctrine ou à spéculer sur ces questions. Les points spécifiques que Justin a abordés incluent que le Logos est "numériquement distinct du Père" bien que "né de la substance même du Père", et que "par la Parole, Dieu a tout créé".
Justin a utilisé la métaphore du feu pour décrire le Logos comme se propageant comme une flamme, plutôt que de "diviser" la substance du Père. Il a également défendu le Saint-Esprit en tant que membre de la Trinité, ainsi que la naissance de Jésus à Marie alors qu'elle était vierge. L'Encyclopédie déclare que Justin place la genèse du Logos comme un acte volontaire du Père au début de la création.
JUSTIN MARTYR ET LES APÔTRES
Justin Martyr, dans sa Première Apologie (c. 155) et Dialogue avec Tryphon(c. 160), se réfère parfois à des sources écrites composées de récits de la vie de Jésus et de citations des paroles de Jésus comme des "mémoires des apôtres " Et moins souvent comme Evangile (grec: EUANGÉLION ) Qui, Justin dit, a été lu tous les dimanches de l'église à Rome ( 1 apologétique 67.3 - "et les mémoires des apôtres ou les écrits des prophètes sont lus aussi longtemps que cela est permis").
La désignation "mémoires des apôtres" apparaît deux fois dans la Première Apologie de Justin (66.3, 67.3-4) et treize fois dans le Dialogue, principalement dans son interprétation du Psaume 22, alors que le terme "évangile" n'est utilisé que trois fois, une fois dans 1 Apologétique 66.3 et deux fois dans le Dialogue.
Le seul passage où Justin utilise les deux termes (1 Apologétique. 66.3) indique clairement que "mémoires des apôtres" et "évangiles" sont équivalents, et l'utilisation du pluriel indique la connaissance de Justin de plus d'un évangile écrit. ("Les apôtres dans les mémoires qui sont venus d'eux, qui sont aussi appelés évangiles, ont transmis ce que le Seigneur avait commandé...").
Justin a peut-être préféré la désignation «mémoires des apôtres» en contraste avec «l'évangile» de son Marcion contemporain pour souligner les liens entre le témoignage historique des évangiles et les prophéties de l'Ancien Testament que Marcion a rejetées.
L'origine de l'utilisation par Justin du nom « mémoires des apôtres » comme synonyme des évangiles est incertaine. L'érudit David E.Aune a soutenu que les évangiles étaient calqués sur les biographies gréco-romaines classiques , et l'utilisation par Justin du terme apomnemoneumata pour désigner tous les évangiles synoptiques
doit être comprise comme faisant référence à une biographie écrite telle que les souvenirs de Xénophon parce qu'ils préservent les enseignements authentiques de Jésus. Cependant, le savant Helmut Koester a souligné que le titre latin "Memorabilia" n'a été appliqué au travail de Xénophon qu'au Moyen Âge, et il est plus probable qu'apomnemoneumataa été utilisé pour décrire la transmission orale des paroles de Jésus au début du christianisme.
Papias utilise un terme similaire signifiant "se souvenir" ( apomnemoneusen ) pour décrire comment Marc a enregistré avec précision les "souvenirs de Peter ", et Justin l'utilise également en référence à Peter in Dial. 106.3, suivi d'une citation que l'on ne trouve que dans l' Evangile de Marc(Mc 3:16-17). Par conséquent, selon Koester, il est probable que Justin ait appliqué le nom « mémoires des apôtres » de manière analogue pour indiquer les souvenirs dignes de foi des apôtres trouvés dans les archives écrites des évangiles.
Justin a exposé les textes de l'évangile comme un enregistrement précis de l' accomplissement de la prophétie, qu'il a combiné avec des citations des prophètes d'Israël.
L'importance que Justin attache aux paroles des prophètes, qu'il cite régulièrement avec la formule « il est écrit », montre son appréciation des Écritures de l'Ancien Testament. Cependant, l'autorité scripturaire qu'il attribue aux "mémoires des apôtres" est moins certaine.
Koester exprime une opinion majoritaire parmi les érudits selon laquelle Justin considérait les "mémoires des apôtres" comme des documents historiques exacts mais pas comme des écrits inspirés, tandis que le savant Charles E.Hill, bien que reconnaissant la position de l'érudition traditionnelle, soutient que Justin considérait les citations d'accomplissement des évangiles comme étant égales en autorité.
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Trouver la sérénité dans le chaos : Pourquoi le stoïcisme est plus pertinent que jamais
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Dans un monde en perpétuelle agitation, rempli de défis, de pressions sociales et d'incertitudes, une philosophie antique se révèle étonnamment actuelle : le stoïcisme.
Qu’est-ce que le stoïcisme ?
Né dans la Grèce antique, le stoïcisme est une école de pensée qui enseigne comment vivre une vie pleine de sagesse et de résilience. Il ne s’agit pas de nier nos émotions, mais plutôt de les comprendre et de les canaliser pour atteindre une paix intérieure.
Pourquoi est-ce important aujourd’hui ?
Face à la pression des réseaux sociaux, aux attentes professionnelles écrasantes et à l’imprévisibilité de la vie moderne, le stoïcisme propose des solutions concrètes :
Distinguer ce qui est sous notre contrôle de ce qui ne l’est pas. Vous ne pouvez pas changer l’opinion des autres, mais vous pouvez choisir votre réaction.
Accepter l’imprévu comme une opportunité de croissance. Ce que vous considériez comme une "crise" pourrait bien devenir votre plus grande leçon.
Trouver la force dans l’adversité. Chaque difficulté est un entraînement pour votre âme.
Comment commencer ?
Lisez les grands stoïciens : Marc Aurèle (« Pensées pour moi-même »), Sénèque (« Lettres à Lucilius ») et Épictète (« Manuel »).
Tenez un journal stoïcien : Chaque soir, réfléchissez aux événements de la journée. Avez-vous réagi avec sagesse et calme ?
Adoptez la méditation stoïcienne : Prenez quelques minutes pour imaginer les défis à venir et préparez votre esprit à y répondre avec résilience.
Explorez plus sur ma chaîne YouTube : "Stoïque et Résilient"
Si cette philosophie vous parle, pourquoi ne pas plonger plus profond ? Sur ma chaîne YouTube "Stoïque et Résilient", je partage des vidéos inspirantes qui adaptent les enseignements stoïciens à la vie moderne. Que ce soit pour gérer le stress, renforcer votre résilience ou trouver un sens à vos actions, vous y trouverez des outils pratiques et des réflexions pour avancer.
En conclusion
Le stoïcisme n’est pas une philosophie poussiéreuse, c’est un art de vivre. Dans ce monde chaotique, il peut être votre ancre, votre boussole et votre force. Alors, pourquoi ne pas commencer aujourd’hui ?
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NIETZSCHE CONCEPTS
AMOR FATI
Amor fati est une locution latine qui fut introduite par le philosophe allemand Friedrich Nietzsche au XIXe siècle (et non par le stoïcien romain Marc Aurèle, comme on le dit parfois)1. Amor fati signifie « l'amour du destin » ou « l'amour de la destinée », ou plus communément le fait « d'accepter son destin ».
L’amor fati est souvent assimilé au fatalisme, mais c'est un contresens. L’amor fati doit plutôt être considéré comme un amour du devenir et du chaos que constitue parfois la réalité. Cet amour n’est pas une résignation passive face à ce qui arrive, ce n’est pas une obéissance servile aux évènements.
Certes, l’amor fati a pour conséquence d'accepter son destin, d'accepter cette fatalité qui nous dépasse et dont nous faisons partie nous aussi, nous qui sommes "un pan de fatalité"2.
Mais le fait que Nietzsche souligne, de façon assez stoïcienne, cette prééminence du destin et de la fatalité n’est pas un argument suffisant pour réduire l’interprétation de l’amor fati à un simple fatalisme. En quoi l’amor fati dépasse-t-il le fatalisme ?
Premièrement, l’interprétation du réel comme amor fati permet précisément aux yeux de Nietzsche de libérer l’homme d’une certaine fatalité, celle de la morale et de sa condamnation. Au contraire de la morale platonico-chrétienne qui, en insistant sur le rôle d’une libre volonté et de la centralité du choix, vise sournoisement, selon Nietzsche, à culpabiliser l’homme pour le rendre obéissant, l’amor fati s’inscrit dans une tentative de déculpabilisation de l’homme : « Nul n’est responsable d’exister de manière générale, d’être comme ceci ou cela »2. Nietzsche tente ici de renouer avec la vision grecque du tragique, telle qu’il la perçoit chez Eschyle et Sophocle, ainsi que chez les philosophes présocratiques : une vision où les notions de faute et de péché n’existaient pas.
Deuxièmement, une compréhension commune du fatalisme le rapproche d’un sentiment de dépassement face au réel qui, de toute façon, suit ses propres règles sans nous demander notre avis. L’homme gagné par la fatalité du monde serait celui qui se demande sans cesse « À quoi bon ? », puisqu’il semble que le monde vive aussi bien sans lui et qu’il ne puisse pas le modifier concrètement. Or ce fatalisme-là est explicitement condamné par Nietzsche qui le désigne sous le concept de "nihilisme". Le « À quoi bon ? » est pour Nietzsche un symptôme de décadence, une parole d’homme malade dont la volonté de puissance est déclinante. Au contraire, l’amor fati est l’interprétation de l’homme affirmateur, suffisamment affirmateur pour englober le réel tout entier, avec toute la part d’horreur et de chaos qu’il comprend, voire pour le dépasser.
Ce dépassement est un point souvent oublié de l’amor fati : contrairement à ce que l’on pense souvent, l’interprétation de l’amor fati est parfaitement compatible avec l’idée de changer le monde. Tout dépend de ce que l’on entend par changement. Aimer le réel pleinement, selon Nietzsche, c’est certes renoncer à le placer sous le joug d’un quelconque « arrière-monde » (religion, morale, philosophie idéaliste) qui n’existe que comme vecteur de valeurs négatrices, haineuses, face à la réalité, cette réalité unique qui est la nôtre.
Mais changer le monde ne signifie pas forcément chercher à le soumettre à un arrière-monde, ce peut être-aussi chercher à l’affirmer toujours plus, chercher à créer des valeurs toujours plus affirmatrices. Affirmer le monde ne revient donc pas à le conserver simplement tel qu’il est ou, pire, à chercher à ce que rien ne change jamais en lui. Être un homme « affirmateur », « un de ceux qui embellissent les choses »3, ce n'est pas s’extasier devant un réel fatalement immuable ou chercher à tout prix à trouver de bons côtés à un monde atroce, sans jamais le changer concrètement. Au contraire, de nouvelles valeurs signifient chez Nietzsche de nouvelles configurations des rapports pulsionnels modelant la réalité, donc une nouvelle réalité. Si l’on suit l’hypothèse de la volonté de puissance selon laquelle le réel n’est qu’un tissu interprétatif de pulsions4, on comprend qu’aimer le réel, c’est précisément l’aimer au point de chercher à réaliser la configuration pulsionnelle la plus affirmatrice possible.
L’amor fati est la conviction profondément ancrée en soi que le devenir et le chaos sont bénéfiques parce qu’ils nous permettent d’exprimer notre puissance, afin de nous épanouir. Ce concept s'illustre par cette citation de Nietzsche : « Tout ce qui ne me tue pas me rend plus fort. » (Crépuscule des idoles, 1888) En effet tout événement qui survient, même le plus atroce, est l’occasion de se dépasser, de devenir plus fort et donc de se sentir plus vivant et plus affirmatif. C’est pourquoi la souffrance en elle-même n’est pas rejetée par Nietzsche : elle fait partie de la réalité et elle est à la fois inéluctable et nécessaire. Il est donc vain et inutile de chercher à la supprimer, mieux vaut chercher à la maîtriser, car cette maîtrise aboutit à la création, étape nécessaire dans l'accomplissement de l'être menant à la figure du surhomme.
Ainsi l’amor fati permet de comprendre que toute la réalité est bonne. Par conséquent, alors que tout le malheur de l’homme est de se sentir étranger sur cette terre, l’amor fati lui permet de se réconcilier avec la réalité. Il permet d’affirmer un idéal, « celui de l’homme le plus généreux, le plus vivant et le plus affirmateur, qui ne se contente pas d’admettre et d’apprendre à supporter la réalité telle qu’elle fut et telle qu’elle est, mais qui veut la revoir telle qu’elle fut et telle qu’elle est, pour toute l’éternité, qui crie insatiablement da capo, en s’adressant non pas à lui, mais à la pièce et au spectacle tout entier, et non pas seulement à un spectacle, mais au fond à celui qui a besoin de ce spectacle et le rend nécessaire ; parce qu’il ne cesse d’avoir besoin de soi et de se rendre nécessaire » (Par-delà bien et mal, 1886, §56).
Références
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Pierre Hadot: La Citadelle intérieure: Introduction aux Pensées de Marc Aurèle, p. 102. [archive]
Nieztsche, Le Crépuscule des idoles, "Les quatre grandes erreurs", §8
Nietzsche, Gai Savoir, §276
Nietzsche, Par-delà bien et mal, §36
Bibliographie
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'Le Vocabulaire de Nietzsche' ed. Ellipses, Patrick Wotling, 2013 entrée "Amor fati" (texte de l'entrée [archive] accessible en ligne dans les extraits du livre fournis par l'éditeur)
'Dictionnaire Nietzsche' Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2017, entrée "amor fati", redac. Juliette Chiche, avec bibliographie (texte de l'entrée [archive] accessible en ligne dans les extraits du livre fournis par l'éditeur)
Source Wikipedia
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Dans le monde trépidant des affaires, où les défis surgissent à chaque coin de rue et où l'incertitude est monnaie courante, les entrepreneurs cherchent souvent des moyens de renforcer leur résilience mentale et émotionnelle. Dans cette quête, une philosophie ancienne mais puissante offre des enseignements précieux : le stoïcisme. En effet, les principes stoïciens peuvent être des outils précieux pour les entrepreneurs qui cherchent à naviguer avec succès dans le tumulte du monde des affaires contemporain. Les Fondements du Stoïcisme Fondée à Athènes au IIIe siècle avant notre ère par Zénon de Citium, la philosophie stoïcienne enseigne la vertu comme le bien suprême et encourage la maîtrise de soi, la résilience face à l'adversité et la recherche de la sagesse. Les stoïciens croient en un univers régi par la raison, où le bonheur découle de l'acceptation des choses que nous ne pouvons pas changer et de la focalisation sur ce que nous pouvons contrôler : nos pensées, nos actions et nos attitudes. Pratiquer le Stoïcisme dans le Monde des Affaires Pour les entrepreneurs, l'application des principes stoïciens peut offrir une perspective précieuse pour surmonter les obstacles et prospérer dans un environnement souvent volatile. Voici quelques façons dont les entrepreneurs peuvent exploiter le pouvoir du stoïcisme : 1. Acceptation du Contrôle Les entrepreneurs sont souvent confrontés à des circonstances imprévues et à des défis inattendus. Le stoïcisme enseigne à se concentrer sur ce qui est en notre pouvoir et à accepter ce qui ne l'est pas. En reconnaissant que certaines choses échappent à notre contrôle, les entrepreneurs peuvent éviter le stress inutile et se concentrer sur des actions constructives. 2. Résilience Face à l'Échec L'échec fait partie intégrante du parcours entrepreneurial. Le stoïcisme encourage à voir les revers comme des occasions d'apprentissage et de croissance plutôt que comme des défaites personnelles. En adoptant une perspective stoïcienne, les entrepreneurs peuvent surmonter l'échec avec résilience et persévérance. 3. Pratique de la Pleine Conscience La pleine conscience, ou la pratique de l'attention et de la présence consciente, est une composante clé du stoïcisme. En restant pleinement conscients de leurs pensées et de leurs émotions, les entrepreneurs peuvent mieux gérer le stress et prendre des décisions plus réfléchies. 4. Visualisation des Pires Scénarios Une pratique stoïcienne courante consiste à envisager les pires scénarios possibles et à se préparer mentalement à les affronter. Pour les entrepreneurs, cette technique peut aider à atténuer l'anxiété liée aux risques et à renforcer la résilience face à l'adversité. En intégrant les principes stoïciens dans leur approche entrepreneuriale, les chefs d'entreprise peuvent cultiver une mentalité de résilience, de persévérance et de sagesse. Le stoïcisme offre un cadre puissant pour naviguer avec succès dans le tumulte du monde des affaires, en permettant aux entrepreneurs de prospérer même face aux défis les plus redoutables. En exploitant le pouvoir du stoïcisme, les entrepreneurs peuvent non seulement atteindre le succès professionnel, mais aussi trouver un sentiment de paix intérieure et de satisfaction durable. https://savoirentreprendre.net/?p=4177&feed_id=6643
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"Les hommes sont dans le malheur parce qu’ils cherchent avec passion à acquérir des biens qu’ils ne peuvent obtenir et à fuir des maux qui sont pourtant inévitables.
Mais il y a une chose, une seule chose, qui dépend de nous et que rien ne peut nous arracher, c’est la volonté de faire le bien, la volonté d’agir conformément à la raison. Il y aura donc une opposition radicale entre ce qui dépend de nous, ce qui peut donc être bon ou mauvais, parce qu’il est objet de notre décision, et ce qui ne dépend pas de nous, mais des causes extérieures, du destin, et qui est donc indifférent.
La volonté de faire le bien est la citadelle intérieure inexpugnable, que chacun peut édifier en lui-même. C’est là qu’il trouvera la liberté, l’indépendance, l’invulnérabilité, et, valeur éminemment stoïcienne, la cohérence avec soi-même."
Pierre Hadot, Qu'est-ce que la philosophie antique ?
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Sénèque
Lucius Annaeus Seneca (Sénèque le Jeune, 4 av. J.-C. - 65 de notre ère) était un auteur romain, un dramaturge, un orateur et, surtout, un tuteur et conseiller de l'empereur romain Néron (r. de 54 à 68 de notre ère). Influencé par la philosophie stoïcienne, il écrivit plusieurs traités philosophiques et 124 lettres sur des questions morales, les Epistulae Morales (Épîtres morales). En tant que précepteur de Néron, il tenta de lui transmettre sa philosophie d'une vie vertueuse et, avec l'aide du préfet de la garde prétorienne, Burrus, il fit tout son possible pour contrôler les péchés mignons de Néron.. Malgré tous ses efforts et accusé à tort de faire partie d'un complot visant à assassiner l'empereur, il reçut l'ordre de se suicider de la part d'un Néron de plus en plus paranoïaque.
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Principes d'une philosophie stoïcienne de la fortune
Une revue de la philosophie stoïque sur la fortune de Sénèque nous offre des principes immortelles sur notre relation à l'argent.
De nombreux investisseurs de renoms, que cela soit sur les marchés (comme N. Taleb) ou dans des start-ups (N. Ravikant ou T. Ferris) ont vanté la sagesse du romain Sénèque. Sénèque était une personnalité importante de son époque et avait atteint les plus hauts offices public du début de l’empire romain. Dans le cadre des revues plus psychologique et philosophiques de Guide Finances, voici ici…
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Eté 1880, Hylewood, Canada
Chère Lucrèce,
Cela fait deux ans que je n’ai pas eu de vos nouvelles. J’espère qu’il ne vous est rien arrivé de fâcheux, et que si cela était le cas, l’on m’aurait prévenu.
Cette année a été plus calme que la précédente. Jacqueline a enfin publié le livre sur lequel elle travaille depuis des années, un ouvrage d’histoire littéraire française qui a été acclamé par la critique. Vous demanderez à Hélène si elle souhaitera l’ajouter à sa bibliothèque personnelle, ma femme en a gardé un exemplaire qu’elle pourra lui envoyer si cela l’intéresse.
Je suis parvenu à un statu quo qui me permet de tenir les caprices de Françoise. Je joue du fait que ma fille a un fort esprit de compétition. Il se trouve que je suis très bon aux dominos. Nous possédons un très beau jeu en ivoire auquel personne n’avait plus touché depuis le départ de ma soeur et Joseph. Désormais, si elle veut quelque chose, Françoise doit me battre au jeu. Pour je ne sais quels biscuits ou entremets importés de Montréal, elle doit me battre trois fois consécutivement. Veut-elle aller au théâtre à Kingston ? Elle doit me battre tous les soirs pendant une semaine. Souhaite-t-elle une nouvelle robe ? Ses victoires doivent se prolonger sur un mois. Cela la force à travailler sa patience et sa réflexion, plutôt que d’entretenir son impulsivité capricieuse. En procédant ainsi je lui donne un sentiment de mérite tout en entretenant notre relation filiale, que je sentais endommagée depuis son entrée dans l’adolescence.
Jules a commence l’école au début du mois d’août. Il a rejoint Marie à l’école d’Hylewood. Les deux démontrent une certaine intelligence, surtout Marie qui fait preuve d’un esprit remarquable pour son jeune âge. Mon neveu, leur instituteur, la qualifie volontiers de génie. Depuis cette année, les universités sont ouvertes aux femmes au Canada : compte-tenu de ses capacités, Jacqueline rêve de la voir faire des études. Elle tient les arts en grand intérêt et pour ses huit ans, elle a demandé un livre sur la sculpture que nous lui avons commandé. C’est un très beau livre, qui possède de belles pages illustrées de reprographies de sculptures néoclassiques. Virgile n’arrête pas de le lui voler et s’intéresse beaucoup à la mythologie.
Mon fils allant sur ses douze ans, je l’ai retiré de l’école et j’ai engagé un précepteur avec lequel il commence tout juste ses leçons. Il lui enseigne la grammaire, la logique, la rhétorique, ainsi que la philosophie et le grec, car il me paraît important pour un jeune homme bien éduqué que d’avoir de la conversation et de savoir réfléchir. Ses résultats scolaires laissent à désirer. Virgile est assurément moins vif que ses frères et soeurs, et il lui faut faire montre d’un travail plus conséquent pour parvenir au même résultat. Je ne peux pas dire qu’il soit féru d’études : j’ai assisté à quelques unes de ses leçons pour m’assurer de la qualité du précepteur que j’ai engagé, et mon fils parait plus intéressé par les anecdotes sur Diogène que par la pensée stoïcienne… En revanche, il démontre un véritable intérêt pour le grec et s’implique sérieusement dans l’apprentissage de cette langue. Il m’importe beaucoup qu’il sache le grec. Plus jeune, je rêvais de l’étudier, mais mon tuteur considérait cela comme une perte de temps. Voir mon fils s’y appliquer m’emplit d’une certaine fierté.
Je vous parle à peine de Jeanne, mais c’est-à-dire qu’il n’y a pas grand chose à raconter à son sujet… Elle est très sage, discrète et réservée, d’un tempérament mélancolique. La seule chose qui l’éveille un peu sont les animaux, et nous songeons avec ma femme à lui prendre un petit chien pour Noël. Depuis le temps que la vieille niche de mon père est inoccupée…
Transmettez bien mes amitiés à toute votre famille. Je vous prie d’agréer, chère cousine, l’expression de la plus haute considération et l’hommage le plus empressé.
Auguste Le Bris
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Fiche de lecture - Sénèque, De l’oisiveté
Fiche de lecture - Sénèque, De l’oisiveté #Philosophie #MardiCestPhilosophie #Sénèque #Stoïciens #Oisiveté #Contemplation #Sagesse
Philosophie – Fiches de lecture Fiche de lecture n° 39 Eléments contextuels Éléments biographiques et doctrine générale Sénèque, philosophe latin, naît à Cordoue en -4 av. J.-C. Il se suicide en 65 ap. J.-C., sur l’ordre de Néron. Sénèque fait partie de l’école stoïcienne ou “philosophie du portique”. Zénon de Citium, fondateur du stoïcisme, avait créé son école près d’une galerie couverte,…

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À partir d’un seul homme, Dieu a créé tous les peuples pour qu’ils habitent sur toute la surface de la terre ; il a fixé des périodes déterminées et établi les limites de leurs domaines (Actes 17:26).
Là encore, l’idée de l’existence d’un monde organisé dans le temps et dans l’espace était conforme à la pensée stoïcienne. Cependant, le fait que tous les hommes étaient issus d’Adam portait un rude coup à l’orgueil des Athéniens qui se croyaient une race supérieure aux autres. En affirmant que le Créateur a fixé les temps de gloire des nations ainsi que les limites de leur territoire, Paul fait une déclaration fascinante. Il dit que c’est Dieu qui a attribué aux différents peuples leur lieu d’implantation. Quand on y pense, souvent les guerres ont eu pour cause le désir expansionniste d’un peuple aux dépens d’un autre. Si les nations avaient accepté la place qui leur avait été assignée, il n’y aurait pas eu autant de conflits dans l’histoire de l’humanité.
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Par tout cela, Dieu invitait les hommes à le chercher, et à le trouver, peut-être, comme à tâtons, lui qui n’est pas loin de chacun de nous. En effet, « c’est en lui que nous avons la vie, le mouvement et l’être », comme l’ont aussi affirmé certains de vos poètes, car « de lui nous sommes la race ». Ainsi, puisque nous sommes ses enfants, nous ne devons pas imaginer la moindre ressemblance entre la divinité et ces idoles en or, en argent ou en marbre que peuvent produire l’art ou l’imagination des hommes (Actes 17:27-29).
Tel est le paradoxe de la condition humaine : Dieu est tout proche et veut qu’on le cherche, et pourtant l’être humain ne peut l’atteindre, car il est comme aveugle. Il ne peut trouver le Créateur que si celui-ci se révèle. La première citation : c’est en lui que nous avons la vie, le mouvement et l’être, est d’Épiménide, un poète crétois, tandis que la seconde : de lui nous sommes la race, est du poète Aratos originaire de Cilicie, la patrie de Paul, située au centre sud de la Turquie actuelle. Tous les hommes sont de la race de Dieu dans le sens qu’il les a créés et qu’ils ont reçu de lui la vie.
La conclusion est inévitable ; étant donné que les hommes ont été créés par Dieu, la divinité ne peut pas être conforme à une idole ou une image conçue et construite par l’homme. Paul exposait un concept révolutionnaire pour les Athéniens dont la ville était pleine de faux dieux.
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Or Dieu ne tient plus compte des temps où les hommes ne le connaissaient pas. Aujourd’hui, il leur annonce à tous, et partout, qu’ils doivent se repentir. Car il a fixé un jour où il jugera le monde entier en toute justice, par un homme qu’il a désigné pour cela, ce dont il a donné à tous une preuve certaine en le ressuscitant d’entre les morts (Actes 17:30-31).
Après avoir dénoncé l’idolâtrie rampante des Athéniens, l’apôtre les appelle à se remettre en question, à se repentir. Dieu a été patient jusqu’à présent et n’a pas tenu compte de leur ignorance. Dans les âges passés, il a laissé toutes les nations suivre leurs propres voies en tolérant leur idolâtrie grossière, mais maintenant est venue l’heure de vérité où il faut choisir. Cet appel à la repentance est urgent parce que Dieu, dit Paul, a fixé un jour où le monde sera jugé par le Christ. C’est sa résurrection qui est la preuve suprême et irréfutable de l’authenticité de la personne et de l’œuvre de Jésus. S’il est ressuscité, il est la garantie qu’il en sera de même de tout homme ; et chacun reviendra à la vie pour faire face au Jugement.
Cette fois-ci, le message de l’apôtre allait carrément à contresens de la façon de penser de ses auditeurs. En effet, la résurrection était incompatible avec la philosophie des Athéniens qui voulaient se débarrasser de leurs corps qu’ils considéraient comme un boulet. Un jugement personnel était aussi un concept qui leur restait en travers de la gorge. Paul venait de terminer son discours. Il avait fait une présentation complète de l’Évangile en parlant du besoin pour chaque individu de se repentir, de la justice divine et du jugement à venir.
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Lorsqu’ils entendirent parler de résurrection des morts, les uns se moquèrent de Paul, et les autres lui dirent : — Nous t’écouterons là-dessus une autre fois. C’est ainsi que Paul se retira de leur assemblée. Cependant, quelques auditeurs se joignirent à lui et devinrent croyants, en particulier Denys, un membre de l’Aréopage, une femme nommée Damaris, et d’autres avec eux (Actes 17:32-34).
Pour tous les Grecs qui avaient subi l’influence de la pensée idéaliste de Platon, c’était un non-sens de croire qu’un mort pouvait sortir du tombeau, endosser un nouveau corps et vivre éternellement. Il faut en effet savoir que dans la pensée grecque marquée par le platonisme et éprise des religions mystérieuses le corps était perçu comme la prison de l’âme et la matière comme une réalité dont il était bon d’être un jour libéré. Cependant, la prédication de Paul n’a pas été sans résultats : Denys, l’un des juges de la cour de l’Aréopage, ils étaient choisis parmi les hommes les plus nobles de la cité, fut un de ceux qui acceptèrent la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ.
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L’avenir et les craintes existentielles qu’il suscite interrogent notre besoin de sens et nous portent à rechercher des réponses parfois métaphysiques. Certains courants philosophiques proposent cependant une approche dénuée de croyance: en son temps, Voltaire nous invitait à cultiver notre jardin et avant lui Marc-Aurèle affirmait qu’il était inutile d’en vouloir aux évènements. Accueillir au quotidien les choses telles qu'elles sont en voulant faire évoluer ce qui peut être changé tout en acceptant ce qui ne le peut pas semble ainsi constituer l'attitude du sage face aux vicissitudes de la vie. Pour se défaire de toute tentation moraliste et envisager avec confiance les époques futures, la pensée stoïcienne commande ainsi de se garder de tout jugement. "Il faut aimer son destin", nous dit-on. La posture distanciée propre à cette philosophie aide, en cela, à s’affranchir du manichéisme sans renoncer pour autant à l'action. Tout au contraire, elle commande d'être courageux et de savoir faire des choix pour soi-même sans accepter les fatalités dangereuses.
L'œuvre de Miyazaki de 2001: Le Voyage de Chihiro, offre une lecture magistrale de ces préceptes et de leurs bienfaits. Chihiro, dix ans, capricieuse et peureuse, se perd dans un monde étrange et inquiétant où elle doit retrouver son chemin et braver de nombreux dangers. Loin de ses parents, elle traverse les tribulations avec ses yeux d’enfant. Sa vision et ses interactions sont toujours candides et ingénues de sorte qu’elle accepte chaque instant de son épopée sans jugement. Les créatures inconnues et l’environnement singulier ne semblent pas perturber Chihiro, qui se comporte toujours très poliment et qui offre simplement son aide. Alors même qu’un esprit féroce tente de la dévorer, elle lui propose de l’accompagner dans sa route. Cette spontanéité ne lui cause aucune déconvenue, tout au contraire il semble que les événements finissent par se plier à sa volonté non pas de façon miraculeuse mais plutôt par son action bienveillante et courageuse.
Aussi, la nature omniprésente tout au long du film, tout comme dans la culture japonaise, est une ode à la poésie. L’harmonie qui s'en dégage, accentuée par une musique aux tonalités profondes, est propice à la réflexion philosophique. Les mélodies de Joe Hisaishi plongent ainsi le spectateur dans un état méditatif. A l'issue de son errance, un train peuplé de spectres emmène Chihiro à travers la mer dans une longue séquence silencieuse. Le paysage qui défile nous renvoie symboliquement à l’idée de la vie qui passe. Bien que Chihiro soit présentée, dans cette scène, comme spectatrice du défilé de l'existence, elle continue d'observer et semble confiante. N'a-t-elle pas embarqué pour une destination précise? Accompagnée d'une silhouette sans visage qui la suit depuis le début de son périple, Chihiro avance avec assurance.
Bien qu'à première vue, elle soit une fillette ordinaire, elle fait preuve, tout au long du film, d’un courage innocent. En effet, à peine a-t-elle franchi les portes de ce monde fantastique, qu'elle déploie une énergie formidable pour retrouver son chemin et sauver ses parents. Les rôles sont inversés et les responsabilités pèsent sur l’enfant. Chihiro est en réalité une fille très brave et intelligente qui sait faire des choix pour elle-même et qui tient tête aux personnages effrayants qu’elle rencontre. Dans l’établissement des bains où elle va jusqu'à perdre son nom, elle travaille sans relâche et subit son sort sans perdre espoir et sans s’aliéner dans le travail comme les autres personnages du film.
Le voyage de Chihiro, dans une fable spectaculaire, nous invite à philosopher et à accueillir notre destinée. À l’issue de ce voyage initiatique, Chihiro apparaît finalement comme une métaphore de l'existence qui passe. Ce récit original et fantasmagorique revisite de façon singulière et inattendue la pensée stoïcienne. Cette œuvre s’inscrit donc dans la continuité d’une pensée qui envisage l’avenir avec confiance.
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Vivre aujourd'hui
Pourtant elle existe
25 FÉVRIER 2021
Pilate lui dit : Qu’est-ce que la vérité ?Jean 18.38 La mise en cause des vérités gênantes a toujours existé. La question de Pilate montre qu’influencé par la philosophie, il est un bon serviteur de la vérité politique de Rome, opposée à celle que Jésus révélait.La philosophie, qui recherche la sagesse humaine, n’aboutit pas forcément à la vérité : Entre les philosophies épicurienne et stoïcienne, aux conclusions diamétralement opposées, qui dit vrai ?Depuis qu’une philosophie prétendant que Dieu est mort aide la société à se libérer, le monde va-t-il mieux ? Y-a-t-il une vérité absolue ? Jésus-Christ a dit : Je suis le Chemin, la Vérité, et la Vie 1.La vérité du Christ est liée à la vraie vie, et au chemin vers Dieu. Jésus Christ a démontré avec puissance la vérité selon Dieu, tant par ses miracles, que par ses discours, dont même ses opposants ont reconnu la grandeur2. Cette vérité élève, apporte un éclairage nouveau tant sur la vie ici-bas, que sur celle à venir, elle est libératrice3.Ne serait-ce pas mieux de fonder nos vies sur cette vérité, plutôt que sur les mensonges d’une société qui se délite ?David demandait à Dieu : Conduis-moi dans ta vérité, et instruis-moi, car tu es le Dieu de mon salut 4. Que ce soit aussi notre désir, de trouver en Jésus-Christ, Fils de Dieu, la vérité qui libère, la grâce qui sauve, et la sagesse pour vivre. Francis Rivère 1 Jean 14.6 2 Jean 7.46 3 Jean 8.32 4 Psaume 25.5 __________________Lecture proposée : Lettre aux Romains, chapitre 1, versets 18 à 23. 18 La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent injustement la vérité captive,19 car ce qu'on peut connaître de Dieu est manifeste pour eux, Dieu le leur ayant fait connaître.20 En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l'oeil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables,21 puisque ayant connu Dieu, ils ne l'ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces; mais ils se sont égarés dans leurs pensées, et leur coeur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres.22 Se vantant d'être sages, ils sont devenus fous;23 et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en images représentant l'homme corruptible, des oiseaux, des quadrupèdes, et des reptiles.
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