#Le printemps de Septembre
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randomnameless · 7 months ago
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French Enbarr !
They will even organise some historical reconstitution next month, Enbarrites vs Barbarians in the arena!
(without big kitties to eat barbarians though)
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chicinsilk · 2 months ago
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Jardin des Modes septembre 1958
Jacques Heim Haute Couture Collection Fall/Winter 1958-59. The dress was named "Biche", and it is Ina Balke who wears it. It is made of beige bouclé wool by Dumas Maury. Charming details include the thin, high-set belt, the gathers at the waist and the matching little fur-trimmed hat by Svend-Heim.
Jacques Heim Collection Haute Couture Automne/Hiver 1958-59. La robe a été baptisée "Biche", et c'est Ina Balke qui la porte. Elle est en lainage bouclé beige de Dumas Maury. Détails charmants, la mince ceinture incrustée, placée haut, les fronces de la taille et le petit chapeau assorti garni de fourrure, par Svend-Heim.
Photo Frank Horvat. (aux magasins du Printemps Haussmann)
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les-portes-du-sud · 10 months ago
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Je souhaite à tous un miracle pour janvier !
DÚs la premiÚre seconde et pour toute l'année !
Et pour février - le confort de la maison,
Le bonheur au lit. Et un décollage spirituel.
Venant d'une page de Mars propre
A la veille d’un printemps grisant.
Avril - le farceur peindra des visages,
Un sourire de bonheur ! Contes de fĂ©es et rĂȘves.
Aux abricots, jasmin, fleurs de cerisier
Sur les ailes du vent, il apportera Mai Ă  tout le monde !
La chaleur du mois de Juin vous attirera plus prĂšs de la mer...
Détendez votre corps et votre esprit cet été !
Compote de cerises, tarte aux framboises,
La chaleur est de plus quarante – c’est tout le mois de Juillet.
Je souhaite Ă  tous la climatisation dans leurs appartements.
Laissez Août apporter le tulle dans la cuisine.
Des arÎmes magiques de pommes mûres !
Septembre décorera la table avec des légumes,
Et pour qu'Octobre soit velouté et lumineux,
Que le soleil illumine chaque maison !
Et que Novembre ne pleuve pas,
AprĂšs tout, l’automne est un petit rĂ©sultat.
DĂ©cembre brillera d'une neige merveilleuse,
Pour fĂȘter la nouvelle annĂ©e comme dans un conte de fĂ©es !
Printemps thaĂŻlandais
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aisakalegacy · 5 days ago
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Printemps 1929, Hylewood, Canada (3/5)
Papa est malade, et ce n’est pas bon du tout, je suis trĂšs inquiet. Depuis le dĂ©but du mois de fĂ©vrier, Papa a perdu du poids. Il est trĂšs fatiguĂ© et il a dĂ©veloppĂ© une toux persistante. Je l’ai amenĂ© de force consulter un mĂ©decin Ă  Kingston car sa toux ne s’arrangeait pas, et son Ă©tat gĂ©nĂ©ral ne faisait que s’aggraver. Je vais te dire tout ce que le mĂ©decin a fait, car peut-ĂȘtre que ça dira quelque chose Ă  tes tantes qui pourront juger de si les techniques sont bonnes, ou peut-ĂȘtre juger du diagnostique
 Il a effectuĂ© des rĂąles pulmonaires et une radiographie du thorax, puis il a rĂ©alisĂ© un examen au microscope des expectorations qu’il recrache quand il tousse. D’aprĂšs lui, c’est la tuberculose. Il m’a expliquĂ© qu’il existe plusieurs stade de la maladie. Seul le dernier est mortel. Pour l’instant, Papa n’est pas en danger immĂ©diat, et le stade actuel de sa maladie peut durer plusieurs mois voire plusieurs annĂ©es. Il parait qu’il y aurait un gars Ă  QuĂ©bec qui aurait survĂ©cu plusieurs dĂ©cennies avec la tuberculose, et qu’au final on ne sait mĂȘme pas si c’est la tuberculose qui l’a tuĂ©, ou si c’est son grand Ăąge. Papa sera peut-ĂȘtre de ceux-là

Tu comprends donc pourquoi je suis atterrĂ© de le voir s’ostiner avec Marie, et l’oncle Joseph, et Constantin, et Adelphe, et tout le monde. Papa agit comme s’il s’en fichait, il prĂ©tend qu’il se moque bien de ce que les gens pensent et de se retrouver seul, mais je sais que c’est faux. Je lui ai demandĂ© pourquoi il n’écrivait plus Ă  Adelphe. Je n’ai pas pu en obtenir grand chose, mais avant qu’il m’envoie chez l’yĂąble, j’ai pu en tirer suffisamment pour dĂ©duire que cela viendrait d’une vieille rixe avec Constantin et qu’il est persuadĂ© qu’Adelphe s’est rangĂ© dans son camp. J’ignore sur quoi la querelle portait, j’ignore qui avait tort (et vu son caractĂšre de cochon, je suis prĂȘt Ă  reconnaitre les torts de mon pĂšre sans problĂšme). Il est trop fier pour s’excuser ou faire le premier pas. J’espĂšre que ton pĂšre et ton oncle sont moins idiots que lui

[Transcription] IrĂšne Bernard : « Date de naissance du demandeur » ? Lucien LeBris : 7 septembre 1905. Je ne comprends rien Ă  ces formulaires. « Superficie de la surface cadastrale »  Est-ce qu’il faut compter ce qui est dans l’eau ?
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detournementsmineurs · 2 months ago
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"La VerriĂšre, Paysage de Printemps" des maĂźtres verriers Ray et Chanson sur le dessin de l'Atelier Gaucher et Bourgeois (1927) au Printemps Haussmann, Paris, septembre 2024.
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sayitalianolearns · 2 years ago
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I'm bored so here you have another multilingual post. Sorry for adding colors but my mind has started going nuts at a certain point... ENG - ITA - FRA - ESP - KOR
Days - (i) Giorni - (les) Jours - (los) DĂ­as - 날(ë“€): Monday - (il) LunedĂŹ - (le) Lundi - (el) Lunes - 월요음 Tuesday - (il) MartedĂŹ - (le) Mardi - (el) Martes - 화요음 Wednesday - (il) MercoledĂŹ - (le) Mercredi - (el) MiĂ©rcoles - 수요음 Thursday - (il) GiovedĂŹ - (le) Jeudi - (el) Jueves - ëȘ©ìš”음 Friday - (il) VenerdĂŹ - (le) Vendredi - (el) Viernes - ꞈ요음 Saturday - (il) Sabato - (le) Samedi - (el) Sabado - 토요음 Sunday - (la) Domenica - (le) Dimanche - (el) Domingo - 음요음
[Week - (la) Settimana - (la) Semaine - (la) Semana - ìŒìŁŒìŒ] [Weekend - (il) Fine settimana - (la) Fin de semaine - (el) Fin de semana - ìŁŒë§]
Months - (i) Mesi - (les) Mois - (los) Meses - 달(ë“€): January - Gennaio - Janvier - Enero - 1월/음월 February - Febbraio - FĂ©vrier - Febrero - 2월/읎월 March - Marzo - Mars - Marzo - 3월/삌월 April - Aprile - Avril - Abril - 4월/ì‚Źì›” May - Maggio - Mai - Mayo - 5월/였월 June - Giugno - Juin - Junio - 6월/유월 July - Luglio - Juillet - Julio - 7월/ìč ì›” August - Agosto - AoĂ»t - Agosto - 8월/팔월 September - Settembre - Septembre - Septiembre - 9월/ê”Źì›” October - Ottobre - Octobre - Octubre - 10월/시월 November - Novembre - Novembre - Noviembre - 11월/십음월 December - Dicembre - DĂ©cembre - Diciembre - 12월/십읎월
[Year - (l')Anno - (l')AnnĂ©e - (el) Año - 년]
Seasons - (le) Stagioni - (les) Saisons - (las) Estaciones - êł„ì ˆ : Spring - (la) Primavera - (le) Printemps - (la) Primavera - 뮄 Summer - (l')Estate - (l')ÉtĂ© - (el) Verano - ì—ŹëŠ„ Autumn - (l')Autunno - (l')Automne - (el) Otoño - 가을 Winter - (l')Inverno - (l')Hiver - (el) Invierno - êČšìšž
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cheminer-poesie-cressant · 7 months ago
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aprùs des jours de grande chaleur, un peu d’ombre au jardin ; le merle a ressorti sa panoplie de printemps
© Pierre Cressant
(lundi 11 septembre 2023)
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firstfullmoon · 1 year ago
Note
🎧
this is the most devastating song ever written. and obviously one of my favourites. love the entirety of the lyrics but more particularly “l’amour nous reviendra peut-ĂȘtre / peut-ĂȘtre un soir, au dĂ©tour d’un printemps / quel joli temps, le temps de se revoir”
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nando161mando · 2 months ago
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✊ 15.000 PERSONNES À LYON CONTRE LE COUP D’ÉTAT DE MACRON ✊
Samedi 7 septembre, la France s’est levĂ©e alors que Macron a imposĂ© un premier ministre de la droite radicale et gouverne dĂ©sormais avec le RN, foulant aux pieds le verdict des urnes. À Lyon, 15.000 personnes ont envahi les rues, 300.000 Ă  travers tout le pays.
En quelques jours seulement, sans l'appui des syndicats, une marĂ©e humaine s’est rassemblĂ©e. Pourtant, le pouvoir, habituĂ© Ă  des printemps de grĂšves, de blocages, de manifestations bien plus imposantes, n’a pas tremblĂ©.
Nous sommes 300.000. Il y a de quoi retourner le pays, l’enflammer de joie et de rĂ©volte. Des blocages festifs aux actions dĂ©terminĂ©es, ne restons pas enfermĂ©s dans leurs scĂ©narios. Faisons du bruit, occupons les places, les rues, les esprits pour que cette mobilisation ne soit plus ignorĂ©e. Montrons que l’on peut ĂȘtre festifs et inarrĂȘtables, joyeux et dĂ©terminĂ©s.
Faisons trembler ce pouvoir par la créativité et la force du nombre.
đŸŽ„ BlĂŒme
✊ 15,000 PEOPLE IN LYON AGAINST MACRON'S COUP D'ETAT ✊
On Saturday, September 7, France rose up as Macron imposed a prime minister from the radical right and now governs with the RN, trampling on the verdict of the ballot boxes. In Lyon, 15,000 people took to the streets, 300,000 across the country.
In just a few days, without the support of the unions, a human tide gathered. However, the government, accustomed to springs of strikes, blockades, and much larger demonstrations, did not tremble.
There are 300,000 of us. There is enough to turn the country upside down, to set it ablaze with joy and revolt. From festive blockades to determined actions, let's not remain locked into their scenarios. Let's make noise, occupy the squares, the streets, the minds so that this mobilization is no longer ignored. Let's show that we can be festive and unstoppable, joyful and determined.
Let us shake this power through creativity and strength in numbers.
đŸŽ„ Flowers
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jpbjazz · 3 months ago
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LÉGENDES DU JAZZ
BUD POWELL, LA DESCENTE AUX ENFERS D’UN GÉNIE DU JAZZ ‘’I think he was a genius. When I was coming up, our prophet was Charlie Parker, Charlie Parker was the guy. But Bud Powell, his improvisations were definitely on a par with Charlie Parker. If you’re thinking of the bebop style, Bud Powell was supreme. In fact, some people put him above Charlie Parker.”
- Sonny Rollins
NĂ© le 27 septembre 1924 Ă  Harlem, Earl Rudolph ‘’Bud’’ Powell Ă©tait le fils de William Powell Sr., un pianiste de stride, trompettiste et joueur de trombone, et de Pearl Young, une violoniste. Powell avait deux frĂšres, William (nĂ© le 15 mars 1923) et Richard Bertram (nĂ© le 5 septembre 1931).
Powell Ă©tait issu d’une famille musicale. e frĂšre aĂźnĂ© de Powell, William, jouait de la trompette et du violon. Le plus jeune frĂšre de Powell, Richie, Ă©tait aussi un pianiste de bop rĂ©putĂ©.
Powell, qui avait seulement cinq ans au moment de la mort de son pÚre, avait été élevé par sa mÚre avec ses frÚres.
À l’ñge de cinq ans, Bud avait commencĂ© Ă  apprendre le piano d’un professeur indien appelĂ© Rawlins. Deux ans plus tard, il avait Ă©tĂ© initiĂ© Ă  la musique classique en jouant Ă  l’église et dans les chorales de son Ă©cole.
Bud avait fait sa premiĂšre apparition publique dans un party oĂč il avait imitĂ© le pianiste Fats Waller. La premiĂšre piĂšce de jazz que Powell avait interprĂ©tĂ©e était ‘’Carolina Stout’’ de James P. Johnson.
Au printemps 1940, Ă  l’ñge de quinze ans, Powell s’était joint au groupe de son frĂšre, les Skeets Powell and Hill Jolly Swingers. C’est probablement Ă  cette Ă©poque que Powell s’était liĂ© d’amitiĂ© avec un autre pianiste, Allen Tinney. Entre 1940 et 1942, avec Tinney et un autre pianiste, Gerald Wiggins, Powell avait commencĂ© Ă  frĂ©quenter les clubs de Harlem, oĂč il avait lancĂ© des dĂ©fis Ă  d’autres pianistes.
D’abord influencĂ© par la musique classique, Powell avait commencĂ© Ă  Ă©tudier le jazz Ă  l’ñge de douze ans. Ses premiĂšres influences en jazz avaient Ă©tĂ© les pianistes Fats Waller, Earl Hines, Jelly Roll Morton, Thelonious Monk et Art Tatum.
AprĂšs avoir entendu Art Tatum Ă  la radio, Powell avait tentĂ© d’imiter sa technique.
AprĂšs avoir Ă©tudiĂ© Ă  la Wendell Phillips Academy, oĂč il avait pris des leçons avec le docteur John DeMarco, Powell avait frĂ©quentĂ© le Conservatoire de Musique de Chicago. En 1935, alors qu’il avait treize ans, la mĂšre de Bud lui avait offert un piano. À l’époque, Bud Ă©tudiait la musique classique au New York Conservatory of Music.
En 1938, Ă  l’ñge de seulement quinze ans, Powell Ă©tait entré à la Juilliard School of Music, oĂč il avait Ă©tudié la composition, l’harmonie, le contrepoint et l’orchestration sous la direction de Lennie Tristano.
AprĂšs avoir dĂ©crochĂ© son diplĂŽme, Powell avait continuĂ© d’étudier avec Tristano durant sept ans. CARRIÈRE PROFESSIONNELLE Dans sa jeunesse, Powell avait assistĂ© Ă  des concerts Ă  l’Uptown House, un club situĂ© prĂšs de chez de lui, oĂč il allait souvent voir jouer Charlie Parker et Thelonious Monk.
Powell avait amorcĂ© sa carriĂšre professionnelle comme membre de l’orchestre d’Artie Shaw en 1940. C’est lĂ  qu’il avait rencontrĂ© Charlie Parker qui Ă©tait rapidement devenu son mentor et l’avait invitĂ© Ă  venir jouer avec son groupe. Powell Ă©tait demeurĂ© trois ans avec Parker avant de se joindre aux Jazz Messengers d’Art Blakey en 1941. Lorsque Monk avait rencontrĂ© Powell pour la premiĂšre fois Ă  l’automne 1942, il avait Ă©tĂ© tellement impressionnĂ© par le jeune pianiste qu’il avait dĂ©cidé de le prĂ©senter Ă  ses musiciens du Minton’s Playhouse. Monk, qui avait vite pris Powell sous son aile, avait d’ailleurs composĂ© une piĂšce en son honneur intitulĂ©e ‘’In Walked Bud.’’ Mais si Monk avait tendance Ă  se servir du piano comme instrument de percussion, Powell se servait plutĂŽt du piano comme un instrument Ă  vent et tentait d’imiter les saxophonistes et les trompettistes qu’il admirait. Son style Ă©tait une combinaison de musique classique et d’improvisation.
Au printemps 1943, le contrebassiste Jimmy Butts avait proposĂ© la candidature de Powell pour jouer dans le Sunset Royals Orchestra, un groupe de danse dirigĂ© par Doc Wheeler. Powell s’était rapidement liĂ© d’amitiĂ© avec un des trompettistes de l’orchestre, George Treadwell.
Entre l’étĂ© et l’automne de 1943, Treadwell, qui Ă©tait conscient que le talent de Powell Ă©tait sous-exploitĂ©, avait dĂ©cidé de quitter les Sunset Royals pour former son propre groupe avec Powell. Le trompettiste Cootie Williams, qui dirigeait son propre orchestre de danse, avait vu le groupe de Treadwell Ă  l’oeuvre, et avait dĂ©cidé par la suite d’engager plusieurs de ses musiciens, dont Powell.
À la fin de l’annĂ©e 1943, on avait proposĂ© Ă  Powell de jouer avec le quintet d’Oscar Pettiford et de Dizzy Gillespie, mais, comme le groupe se produisait dans un club de nuit, la mĂšre de Bud avait dĂ©cidĂ© qu’il Ă©tait prĂ©fĂ©rable que son fils continue d’occuper un emploi plus stable dans l’orchestre de Williams.
La dĂ©cision de la mĂšre de Powell Ă©tait tout Ă  fait pertinente car l’annĂ©e suivante, Powell avait participĂ© Ă  quelques sessions d’enregistrement avec Williams. L’une d’entre elles comprenait le premier enregistrement de l’histoire de la piĂšce ‘’Round Midnight’’ de Monk. Le contrat de Powell avec Williams avait pris fin Ă  Philadelphie en janvier 1945. AprĂšs le concert, Powell se trouvait prĂšs de Broad Street Station lorsqu’il avait Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© dans un Ă©tat d’intoxication avancĂ© par la police du chemin de fer. Un des policiers l’avait d’ailleurs frappé durement Ă  la tĂȘte aprĂšs qu’il ait rĂ©sistĂ© Ă  son arrestation. Remis aux constables de la ville, Powell avait Ă©tĂ© briĂšvement incarcĂ©rĂ©.
Dix jours aprĂšs sa libĂ©ration, comme ses maux de tĂȘte ne dĂ©montraient aucun signe de ralentissement, Powell avait Ă©tĂ© admis Ă  l’HĂŽpital Bellevue, avant d’ĂȘtre envoyĂ© Ă  l’hĂŽpital psychiatrique de Pilgrim State situĂ© Ă  une soixantaine de milles plus loin, oĂč il Ă©tait demeuré durant deux mois et demi. Il est trĂšs probable que les coups que Powell avaient reçus Ă  la tĂȘte avaient provoquĂ© une commotion cĂ©rĂ©brale et avaient Ă©tĂ© la cause de ses frĂ©quents maux de tĂȘte et de ses problĂšmes de comportement au cours des annĂ©es suivantes.
AprĂšs sa libĂ©ration en avril 1945, Powell Ă©tait aller jouer Ă  Manhattan avec le batteur Sid Catlett et le saxophoniste tĂ©nor Don Byas. C’est alors qu’il avait Ă©tĂ© recrutĂ© par le contrebassiste John Kirby afin de prendre la place du pianiste Billy Kyle avec son groupe.
En 1945-46, Powell avait enregistré avec Frank Sololow, Sarah Vaughan, Dexter Gordon, J.J. Johnson, Sonny Stitt, Fats Navarro et Kenny Clarke. Le 6 mars 1947, Powell avait dirigé ce qui avait sans doute été son premier concert sous son nom à Harlem.
Powell Ă©tant reconnu pour son habiletĂ© Ă  lire la musique et Ă  exĂ©cuter des piĂšces au tempo rapide, Charlie Parker l’avait choisi comme pianiste en vue d’une session d’enregistrement qui devait avoir lieu le 8 mai 1947 avec un quintet composĂ© de Miles Davis, Tommy Potter et Max Roach. C’était la seule fois de l’histoire oĂč Powell et Parker participaient Ă  la mĂȘme session d’enregistrement.
La seule autre session d’enregistrement Ă  laquelle Powell avait participĂ© en 1947 avait eu lieu le 10 janvier dans le cadre d’un enregistrement avec son trio formĂ© de Curly Russell et Max Roach. UNE SANTÉ MENTALE PRÉCAIRE Le 14 novembre 1947, Powell avait eu une altercation avec un client dans un bar de Harlem. Au cours de la bagarre, Powell avait Ă©tĂ© frappĂ© par une bouteille au-dessus de l’oeil. Lorsque les employĂ©s de l’hĂŽpital de Harlem avaient examinĂ© Powell, ils l’avaient trouvĂ© incohĂ©rent et turbulent. Ils l’avaient donc fait admettre Ă  l’HĂŽpital Bellevue, oĂč il avait dĂ©jĂ  Ă©tĂ© soignĂ© prĂ©cĂ©demment. À leur tour, les employĂ©s de l’HĂŽpital Bellevue n’avaient pas su quoi faire de Powell et l’avaient envoyĂ© au Creedmoor State Hospital, oĂč il avait Ă©tĂ© gardĂ© durant onze mois.
Powell s’était assez bien adaptĂ© Ă  son sĂ©jour Ă  l’hĂŽpital, mĂȘme si lors d’examens psychiatriques il s’était plaint d’avoir Ă©tĂ© persĂ©cutĂ© en raison de sa couleur. De fĂ©vrier Ă  avril 1948, Powell avait Ă©tĂ© soumis Ă  une thĂ©rapie par Ă©lectro-chocs aprĂšs avoir appris que sa petite amie Mary Frances Barnes Ă©tait enceinte. La thĂ©rapie n’ayant pas produit les rĂ©sultats souhaitĂ©s, les mĂ©decins de Powell lui avaient administrĂ© une seconde sĂ©rie de traitements en mai. Powell avait finalement Ă©tĂ© libĂ©rĂ© en mai 1948. Le 1er juin, l’amie de coeur de Powell, Mary Frances, avait donnĂ© naissance Ă  son seul enfant, une fille qui avait Ă©tĂ© baptisĂ©e sous le nom de Cecelia June Powell.
AprĂšs avoir Ă©tĂ© briĂšvement hospitalisĂ© au dĂ©but de l’annĂ©e 1949 aprĂšs avoir enfreint les conditions de sa libĂ©ration, Powell avait fait quelques enregistrements durant les deux ou trois annĂ©es suivantes (notamment avec Sonny Rollins et Fats Navarro), principalement sous Ă©tiquette Blue Note, Mercury, Norgran et Clef. Powell avait Ă©galement enregistrĂ© pendant l’étĂ© pour le compte de deux producteurs indĂ©pendants avec son trio habituel composĂ© de Max Roach et Curly Russell. Les huit ‘’masters’’ qui avaient rĂ©sultĂ© de ces enregistrements n’avaient Ă©té publiĂ©s qu’en 1950, aprĂšs que les disques Roost aient rachetĂ© les ‘’masters’’ et les aient publiĂ©s sous forme de 78-tours. Le musicologue Guthrie Ramsey avait Ă©crit qu’avec cette session "Powell proves himself the equal of any of the other beboppers in technique, versatility, and feeling."
Le 17 septembre 1949, Powell avait signé le premier contrat de sa carriÚre avec le producteur Norman Granz. Powell avait fait ses débuts à Carnegie Hall le soir de Noël de 1949 avec son trio. Participaient également au concert le saxophoniste ténor Stan Getz, la chanteuse Sarah Vaughan, le pianiste Lennie Tristano et Charlie Parker.
Parmi les musiciens qui avaient participĂ© Ă  la session d’aoĂ»t 1949 pour Blue Note, on remarquait Fats Navarro, Sonny Rollins, Tommy Potter et Roy Haynes. Au nombre des piĂšces interprĂ©tĂ©es par le groupe, on remarquait ‘’Bouncing with Bud’’ et ‘’Dance of the Infidels.’’ La session de 1951 mettait en vedette le trio de Powell avec ses acolytes Curley Russell et Max Roach. Parmi les piĂšces enregistrĂ©es, on relevait ‘’Parisian Thoroughtfare’’ et ’’Un Poco Loco’’ Cette derniĂšre piĂšce avait étĂ© sĂ©lectionnĂ©e plus tard par le critique littĂ©raire Harold Bloom dans sa liste des plus grandes oeuvres amĂ©ricaines du 20e siĂšcle. Les musiciens Ray Brown, George Duvivier, Percy Heath, Max Roach, Curly Russell, Lloyd Trotman, Art Blakey, Kenny Clarke, Osie Johnson, Buddy Rich et Art Taylor avaient participĂ© aux sessions organisĂ©es par Norman Granz.
La rivalitĂ© de Powell avec Charlie Parker avait Ă©ventuellement semĂ© la zizanie parmi les musiciens. La dĂ©tĂ©rioration de la santĂ© mentale et physique de Powell n’avait d’ailleurs guĂšre contribuĂ© Ă  allĂ©ger l’atmosphĂšre.
Au cours des annĂ©es 1950, Powell avait fait d’autres enregistrements pour Blue Note et Norman Granz, mais ceux-ci avaient dĂ» ĂȘtre interrompus par un nouveau sĂ©jour en hĂŽpital psychiatrique entre la fin de 1951 et le dĂ©but de l’annĂ©e 1953, aprĂšs que le pianiste ait Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© pour possession d’hĂ©roĂŻne en compagnie de Monk et de deux autres musiciens. Les quatre compĂšres avaient Ă©tĂ© enfermĂ©s aux Tombs, un cĂ©lĂšbre centre de dĂ©tention. Powell avait d’ailleurs Ă©tĂ© de nouveau battu dans le cadre de son incarcĂ©ration. AprĂšs avoir plaidĂ© non coupable, Monk avait Ă©tĂ© condamnĂ© Ă  soixante jours de prison. Quant Ă  Powell, il avait Ă©té renvoyĂ© Ă  l’hĂŽpital Bellevue, puis Ă  Pilgrim, oĂč il avait Ă©tĂ© dĂ©clarĂ© mentalement inapte. AprĂšs une dĂ©tention d’un mois, le directeur de Pilgrim avait recommandĂ© que Powell soit gardĂ© indĂ©finiment. Durant onze jours, Powell avait Ă©tĂ© soumis Ă  une nouvelle thĂ©rapie par Ă©lectro-chocs avant d’ĂȘtre finalement transfĂ©rĂ© Ă  Creedmoor en aoĂ»t 1952.
JugĂ© incapable de gĂ©rer ses propres finances, Powell avait Ă©tĂ© placĂ© sous la garde d’Oscar Goodstein, le propriĂ©taire du Birdland, avec qui il avait signĂ© un contrat de vingt semaines. Lorsque Powell ne jouait pas au Birdland, il avait des engagements Ă  Philadelphie, Ă  Washington ou Ă  St. Louis. Jamais Powell n’avait Ă©tĂ© aussi occupĂ©.
Le 9 mars 1953, Powell avait Ă©pousé Audrey Hill, une Californienne. Le mariage avait Ă©tĂ© arrangĂ© par Goodstein, qui croyait sans doute que le fait d’ĂȘtre mariĂ© permettrait de rendre Powell plus stable et prĂ©visible. Le couple ne s’était pas revu depuis que Powell avait Ă©tĂ© obtenu son congĂ© de l’hĂŽpital. Le mariage avait finalement Ă©tĂ© annulĂ© en juillet.
En 1953, Powell avait enregistré pour Blue Note dans le cadre d’un trio avec George Duvivier et Art Taylor. La session comprenait l’enregistrement d’une composition de Powell intitulĂ©e ‘’Glass Enclosure’’, dont le titre Ă©tait possiblement inspirĂ© de son quasi-emprisonnement dans l’appartement de Goodstein. Le 15 mai de la mĂȘme annĂ©e, Powell avait participĂ© au concert historique de Massey Hall Ă  Toronto avec un quintet formĂ© de Charlie Parker, Dizzy Gillespie, Charles Mingus et Max Roach. Le concert avait Ă©tĂ© enregistrĂ© par Mingus qui l’avats mis en marchĂ© grĂące Ă  sa propre maison d’enregistrement, Debut Records, sous le titre de ‘’Jazz at Massey Hall.’’
De nouveau Ă©tĂ© arrĂȘté le 14 juin 1954, Powell avait Ă©tĂ© accusĂ© de possession d’hĂ©roĂŻne. Le procĂšs avait finalement eu lieu au dĂ©but de 1955.
Bien que Powell ait obtenu son congĂ© de l’hĂŽpital, la qualitĂ© de son jeu avait Ă©tĂ© affectĂ©e par l’ingestion de Largactil, un mĂ©dicament qu’il prenait pour soigner sa schizophrĂ©nie. Le 26 juin 1956, la vie de Powell avait Ă©tĂ© encore plus assombrie lorsque son frĂšre Richie et le trompettiste Clifford Brown avaient Ă©tĂ© tuĂ©s dans un accident automobile. AprĂšs avoir passĂ© plusieurs mois Ă  l’hĂŽpital, Powell s’était installé à Paris en 1959 avec sa nouvelle compagne Altevia ‘’Buttercup’’ Edwards et son fils John. Powell avait rencontrĂ© Edwards, une femme mariĂ©e, aprĂšs son emprisonnement en 1954. Le couple s’était installĂ© avec l’enfant Ă  l’HĂŽtel La Louisiane. C’est Altevia qui gĂ©rait les finances de Powell et s’assurait qu’il prenne ses mĂ©dicaments. C’est donc en grande partie grĂące Ă  elle que Powell avait pu continuer de jouer et d’enregistrer.
En juin 1960, Powell avait Ă©tĂ© l’invitĂ© de Charles Mingus au Festival de jazz de Juan-les-Pins. En avril 1961, Powell avait participĂ© Ă  une brĂšve tournĂ©e en Europe avec Thelonious Monk, notamment Ă  Marseille, Milan, Bologne et Rome. Powell, qui n’avait pas encore enregistrĂ© pour une compagnie de disques europĂ©enne, avait collaborĂ© avec le saxophoniste Cannonball Adderley pour une sĂ©rie de deux albums en dĂ©cembre 1961. En fĂ©vrier 1962, Powell avait dĂ©crochĂ© un contrat au CafĂ© Montmartre de Paris, qui venait de rĂ©ouvrir ses portes. PrĂ©vu initialement pour deux semaines, le contrat de Powell avait Ă©tĂ© prolongĂ© de cinq semaines supplĂ©mentaires Ă  la demande du pianiste.  
En avril 1962, Powell, qui Ă©tait de retour Ă  Copenhague, avait reçu une offre d’une compagnie danoise qui lui avait fait enregistrer des classiques qu’il avait rarement jouĂ© en studio, notamment ‘’Straight No Chaser’’de Monk et ‘’Hot House’’, une piĂšce traditionnellement associĂ©e Ă  Charlie Parker.
En dĂ©cembre 1962, Powell, qui avait trop bu, avait Ă©tĂ© retrouvĂ© complĂštement saoul dans les rues de Paris et avait Ă©tĂ© admis dans un hĂŽpital local. Powell avait finalement Ă©tĂ© transfĂ©rĂ© dans l’aile psychiatrique de l’hĂŽpital, avant d’ĂȘtre libĂ©rĂ© grĂące Ă  l’intervention de son ami Francis Paudras.
En quatre mois, de fĂ©vrier Ă  juin 1963, Powell avait participĂ© Ă  plus de sessions d’enregistrements qu’il n’en avait fait en quatre ans. Powell avait fait des apparitions comme artiste invitĂ© dans deux de ces sessions. La premiĂšre Ă©tait dirigĂ©e par Dexter Gordon et la seconde par Dizzy Gillespie. DERNIÈRES ANNÉES En 1963, aprĂšs avoir contractĂ© la tuberculose, Powell avait Ă©té admis Ă  l’hĂŽpital de Paris. Powell ayant obtenu un contrat pour jouer au Birdland, il Ă©tait de retour Ă  New York le 16 aoĂ»t 1964. Neuf jours plus tard, il avait partagé la scĂšne avec Horace Silver, John Coltrane, Charles Mingus et Thelonious Monk.
À l’époque, la qualitĂ© du jeu de Powell avait nettement dĂ©clinĂ© en raison de son alcoolisme. Lorsque Powell avait nĂ©gligĂ© de ses prĂ©senter le 11 octobre Ă  un de ses concerts au Birdland, Goodstein avait dĂ©cidé de le congĂ©dier.
AprĂšs des mois de dĂ©couragement et de comportement erratique, Bud Powell avait Ă©tĂ© hospitalisĂ© Ă  New York Ă  la suite de complications pulmonaires. Powell avait prĂ©sentĂ© son dernier concert le 1er mai 1965. Il avait Ă©tĂ© admis dans un hĂŽpital psychiatrique Ă  l’automne suivant.
Bud Powell est dĂ©cĂ©dĂ© le 31 mars 1966. Sa mort avait Ă©tĂ© attribuĂ©e aux effets conjuguĂ©s de la tuberculose, de la malnutrition et de l’alcoolisme.
Plusieurs musiciens de jazz avaient rendu hommage Ă  Powell. Dans son autobiographie, le trompettiste Miles Davis, qui avait un jour dit de Powell qu’il ne l’engagerait jamais dans son groupe parce qu’il Ă©tait encore plus cinglĂ© que lui, avait dĂ©clarĂ©: "[He] was one of the few musicians I knew who could play, write, and read all kinds of music. Bud was a genius piano player – the best there was of all the bebop piano players." Le pianiste Bill Evans, qui avait toujours considĂ©rĂ© Powell comme sa principale influence, lui avait rendu hommage en 1979 en dĂ©clarant: "If I had to choose one single musician for his artistic integrity, for the incomparable originality of his creation and the grandeur of his work, it would be Bud Powell. He was in a class by himself". De son cĂŽtĂ©, Herbie Hancock avait affirmĂ© dans une entrevue au magazine DownBeat en 1966: "He was the foundation out of which stemmed the whole edifice of modern jazz piano". Le saxophoniste tĂ©nor Sonny Rollins avait Ă©galement eu de bons mots pour Powell et avait commentĂ©: ‘’I think he was a genius. When I was coming up, our prophet was Charlie Parker, Charlie Parker was the guy. But Bud Powell, his improvisations were definitely on a par with Charlie Parker. If you’re thinking of the bebop style, Bud Powell was supreme. In fact, some people put him above Charlie Parker.” Quant au pianiste Bill Cunliffe, il considĂ©rait Powell comme "the first pianist to take Charlie Parker's language and adapt it successfully to the piano."
En 1986, l’artiste Francis Paudras avait Ă©crit un livre Ă  propos de son amitiĂ© avec Powell. L’ouvrage a Ă©tĂ© traduit en 1997 sous le titre de ‘’Dance of the Infidels: A Portrait of Bud Powell.’’ Les souvenirs de Paudras avaient servi de base au film de Bertrand Tavernier, ‘’Round Midnight’’, qui Ă©tait inspirĂ© de la carriĂšre de Powell et de Lester Young, et dans lequel le saxophoniste Dexter Gordon jouait le rĂŽle d’un musicien en exil Ă  Paris.
Bud Powell a influencĂ© plusieurs jeunes pianistes au cours de sa carriĂšre, plus particuliĂšrement Horace Silver, Wynton Kelly, Andre Previn, McCoy Tyner, Cedar Walton et Chick Corea. Ce dernier avait d’ailleurs enregistrĂ© en 1997 un album entier consacrĂ© Ă  Powell intitulĂ© ‘’Remembering Bud Powell.’’ Grand innovateur, Powell avait Ă©tĂ© le premier pianiste Ă  jouer des parties qui Ă©taient initialement conçues pour des cuivres. Powell avait Ă©tĂ© mis en nomination Ă  sept reprises pour un prix Grammy dans la catĂ©gorie de la meilleure performance instrumentale en solo. c-2023-2024, tous droits rĂ©servĂ©s, Les Productions de l’Imaginaire historique.
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linkclicktina · 1 year ago
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Link Click saison 3
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Bonjour Ă  tous et toutes, je fais un petit saut pour annoncer que nous devons dire au revoir Ă  Link Click....
Du moins, pour le temps de la saison 2, eh. oui, car le site officiel à annoncé peu de temps aprÚs la diffusion du dernier épisode de la saison 2 que une saison trois arriverait.
A ce jour, le 23 septembre, nous ne savons pas encore la date, mais au vu de l'attente entre la saison 1 et saison 2, qui avait duré 2 ans, il faudra sans doute attendre printemps-automne 2025.
A moins qu'il n'aies déjà commencé la production antérieurement et comme le cov-19 n'est plus d'actualité, il soit plus facile de produire des animés, nous n'ayons la surprise d'un retour de Link Click l'année prochaine. A voir.
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clochardscelestes · 7 months ago
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ChĂšre Amie,
Je t'Ă©cris en ayant l'impression que ça fait plusieurs Ă©ternitĂ©s que je ne l'ai plus fait. Je suis encore lĂ , je suis encore Ă  Rennes pourtant mes derniers mois se rapprochent beaucoup des pires que j'ai pu vivre. Je suis encore Ă  Rennes et dans ce printemps qui semble enfin dĂ©cidĂ© Ă  nous envelopper tendrement, j'aime Ă  penser que c'est un peu de ton soleil d'Italie qui rĂ©chauffe ma peau, qui caresse mon coeur. Je suis conscient de ne plus avoir grand chose Ă  dire, plus grand chose Ă  apporter, ici comme dans la vie, ces 5 annĂ©es Ă  travailler m'ont asphyxiĂ©es jusqu'Ă  sucer jusqu'aux derniĂšres gouttes de ma sĂšve d'antan. C'est le coeur flĂ©tri et l'Ăąme en lambeaux que je t'adresse ces mots. Je me rappelle parfois ces printemps prĂ©cĂ©dents, ces jours plus tranquilles bien que tristement immobiles et je crĂšve de ce que le temps m'inflige, de ce que la vie a fait de mes nombreuses failures. Sur la platine, Gazzelle est en train de chanter "È stata la primavera piĂč brutta di sempre" et rien ne m'a jamais semblĂ© plus vrai que ces quelques mots en italiens, comme lorsque rĂ©Ă©couter Bon Iver me renvoie instantanĂ©ment au printemps 2012. C'est cette douceur amĂšre, celle qui lacĂšre la chair mais qui garde le coeur vivant, puisqu'il faut qu'il batte et qu'il batte encore, pour ressentir cette douleur de vivre, cette morsure qui me tient Ă  la vie au bord du prĂ©cipice. Tu sais, cette annĂ©e ça fera dĂ©jĂ  15 ans, mon dĂ©part pour Londres le 8 Juillet 2009 et ce qui en a dĂ©coulĂ©. Ça fera aussi 10 ans que j'ai arpentĂ© pour la toute premiĂšre fois les rues ensoleillĂ©es de Turin au coeur de l'Ă©tĂ© 2014, sous une chaleur accablante, c'Ă©tait le 12 AoĂ»t, et puis 10 ans aussi, le 30 septembre cette fois, le concert de reformation des Libertines avec mon frĂšre et ma soeur. Toutes ces dates, tu sais comment je suis avec les dates, mĂȘme si j'ai Ă©normĂ©ment progressĂ© avec ça ces derniĂšres annĂ©es avec mon ancienne psychologue, toutes ces dates font qu'il est vital pour moi que Turin se rĂ©alise cette annĂ©e, le plus tĂŽt possible, il en va de ma survie je crois, de ma santĂ© mentale aussi, du moins ce qu'il en reste.
J'ai bien conscience que ce ne sont que de simples mots jetĂ©s Ă  la va-vite dans l'immensitĂ© froide d'internet mais je voulais tout de mĂȘme essayer de t'expliquer, pourquoi tout est si dur pour moi en ce moment, pourquoi je suis de plus en plus fatiguĂ© de continuer Ă  me battre. Si il n'y a pas Turin, je ne sais pas, je ne sais pa ce que je ferais, il n'y a pas de plan B, il n'y en a jamais eu.
Tendrement.
Mathieu.
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alain-keler · 9 months ago
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Samedi 10 mars 2012.Le Havre. RĂ©Ă©dition du journal.
Jean-François me conseille, pour me rendre du centre-ville du Havre Ă  la bibliothĂšque universitaire oĂč nous accrochons l’exposition « Vents d’Est », d’emprunter le boulevard de Strasbourg, aprĂšs avoir fait des zig zags autour de la mairie, pour voir de trĂšs belles maisons bourgeoises Ă©pargnĂ©es par les bombardements qui ont littĂ©ralement rasĂ© la ville. Le 5 septembre 1944, deux heures de raid intensif par l’aviation anglaise sur le centre-ville et le port pour affaiblir l’occupant allemand, 800 bombardiers lourds, 80 000 tonnes de bombes dĂ©versĂ©es, 5123 morts et 10 000 immeubles dĂ©truits feront du Havre la ville la plus dĂ©truite de France.
Le général De Gaulle fait une visite au Havre le 7 octobre 1944. La ville du Havre reçoit la Légion d'honneur le 18 juillet 1949 pour « l'héroïsme avec lequel elle a supporté ses destructions ».
Au printemps 1945, le MinistÚre de la Reconstruction et de l'Urbanisme confie le projet de reconstruction du centre-ville du Havre à l'atelier Perret. Il souhaite faire table rase des anciennes structures et appliquer les théories du classicisme structurel. Le matériau retenu pour l'édification des bùtiments est le béton et le plan général est une trame orthogonale. Officiellement, la reconstruction s'achÚve au milieu des années 1960.
Le long du boulevard de Strasbourg s’étale le chantier du tramway. Les rails sont dĂ©jĂ  posĂ©s, mais le boulevard est toujours fermĂ© Ă  la circulation. Le tramway doit ĂȘtre mis en service vers le mois d’octobre. 
Sur une barriĂšre du chantier, une photo d’identitĂ© d’une petite fille est accrochĂ©e avec un trombone. Il ne doit pas s’agir d’une disparition, car aucun mot n’est accrochĂ©. La photo, tombĂ©e d’un cartable ou d’un portefeuille, sans doute, est en trĂšs bon Ă©tat. La personne qui l’a accrochĂ©e Ă  cet endroit espĂ©rait sans doute que la petite fille photographiĂ©e, ou ses parents la verrait.
Une photo d’identitĂ©, en soi, ce n’est pas grand-chose d’important. Mais c’est le geste de la sauvegarder de cette maniĂšre qui me plaĂźt et m’interpelle.
Je continue sur le boulevard car la journĂ©e va ĂȘtre dure. Il va falloir accrocher Ă  la bibliothĂšque. Et finir pour ce soir le gros du travail, qui comprend entre autres 5 photos de 1,70 m de large qui seront suspendues dans le vide.
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mesouvenirdetoi · 1 year ago
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Au bord du lac
🍁🍂🍁
Vous avez quittĂ© le lac en septembre, c’était bien trop tĂŽt, il fait encore beau.
Ce fameux Ă©tĂ© des indiens semble vouloir s’installer pour un bout.
La lumiĂšre illumine la forĂȘt et parsĂšme le lac de diamants.
Les huards ne semblent pas pressés de partir trompés par la chaleur.
Bien calée dans mon fauteuil sur la véranda,
mon cafĂ© Ă  la main, j’admire ce paysage extraordinaire baignĂ© d’or et de rouge.
Le bruit des bateaux à moteur s’est tu ne laissant que le clapotis apaisant du lac.
Le silence n’est troublĂ© que par le son des feuilles qui craquent sous nos pas.
Il fait si bon encore, l’air embaume de l’odeur de la terre humide.
Les arbres se déshabillent lentement comme une effeuilleuse qui fait durer le plaisir.
Chaque jour je remplis mes yeux de la beauté
que cet automne déploie avant que ne vienne
la grande dame blanche au souffle glacial
qui endormira cette nature la couvrant
d’un Ă©pais manteau blanc jusqu’au prochain printemps.
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partenaires-jaiunticket · 1 year ago
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FRANCK HORVAT - Paris, le monde, la mode.
Au Jeu de Paume jusqu’au 17 septembre 2023
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Entre 1950 et 1965, Horvat affirme une personnalité hors norme d’auteur-reporter et de photographe de mode. L’exposition apporte une vision renouvelée sur l’Ɠuvre de cet acteur majeur de la photographie française et européenne.
Réalisée à partir des archives laissées par le photographe dans sa maison-atelier de Boulogne-Billancourt, l’exposition comporte 170 tirages et 70 documents d’époque (publications, écrits, ouvrages, planches contacts). Elle présente, aux côtés d’images emblématiques, des ensembles de photographies moins connues ou complètement inédites. C’est toute la richesse et la singularité d’une Ɠuvre complexe et multiforme qui est ici dévoilée, replacée dans le contexte de l’histoire de l’image photographique et de la presse illustrée d’après-guerre.
Après le succès de l’exposition Frank Horvat présentée au Château de Tours au printemps 2022, le Jeu de Paume a souhaité proposer à Paris une version enrichie de l’exposition. Sont ainsi présentés un ensemble inédit de photographies ainsi que de nombreuses revues de mode, apportant un éclairage particulier sur le contexte de création de ces images, à une époque où l’essor du prêt-à-porter et l’évolution du statut des femmes dans la société modifient profondément les canons du genre.
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1971-myjournal · 11 days ago
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Londres, Paris, Amsterdam
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Il y a eu des choses de vraiment positive dans ma vie en cette année 2024. Ce sont les deux beaux voyages à Londres et Amsterdam. Et j'ai eu la chance de profiter de Paris à plusieurs reprises. C'est la premiÚre fois de ma vie que je voyage autant en une seule année. Et je n'oublie pas mon road-trip au mois de septembre ! Cette semaine en van avec mon ami. J'ai vraiment vécu de bons moments de liberté pendant ces nombreux voyages. Inoubliable !
Londres est l'endroit que j'ai le plus aimĂ©. Cette ville me fascine depuis mon adolescence. J'ai toujours rĂȘvĂ© de venir Ă©tudier et vivre en Angleterre. Mais en y venant au printemps 2024, je me suis rendu compte que c'est une ville oĂč la vie est trĂšs cher ! Mais je rĂȘve d'y revenir plus souvent. En 2025 ? Concernant Amsterdam, j'adore Ă©galement cette ville. La monnaie est l'euro ! C'est plus facile. Quoi qu'il en soit, je veux revoir cette ville ❀
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