#Le jour où le soleil ne s'est plus levé
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#la nuit où les étoiles se sont éteintes#Le jour où le soleil ne s'est plus levé#Nine gorman#Marie alhinho
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(Dés) Espoir
- Et... il ne te manque pas un peu, des fois? demandé-je d'une petite voix. Ton père je veux dire.
- Celui que j'aurais voulu qu'il soit, oui. Mais la réalité de qui il était, non.
(...)
- Pour toi, les gens ne peuvent pas changer? questionné-je Nathan, un peu perdu.
- C'est dur de renier ceux qui sont les plus proches de toi mais, s'il y a bien un truc que j'ai appris, c'est que ça ne sert à rien de perdre du temps avec des gens qui ne sont pas prêts pour nous, pas prêts à nous accepter tels qu'on est. Bien sûr qu'ils peuvent changer, mais ce ne sera jamais avec certitude. Et puis, surtout, combien de temps ça prendra?
Le jour où le soleil ne s'est plus levé. Nine Gorman & Marie Alhinho
#le jour où le soleil ne s'est plus levé#nine gorman#marie alhinho#triste#tristesse#littérature#texte#citation#espoir#désespoir
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"Mais pour vous, qui craignez mon nom, se lèvera le soleil de justice, et la santé sera dans ses rayons, et vous sortirez et bondirez comme les veaux d'une étable." (Malachie 4:2)
Réalisée déjà par la première venue de notre glorieux Sauveur, cette prophétie, qui doit avoir un accomplissement plus éclatant encore lors de son retour, est en même temps une promesse pour notre vie journalière. La route est-elle ténébreuse pour toi aujourd'hui? L'obscurité de la nuit te semble-t-elle plus noire et plus profonde? Ne désespère pas, car le jour s'approche. L'heure la plus sombre est celle qui précède l'aurore.
Le soleil qui va se lever pour toi est LE SOLEIL, le Soleil de justice, dont tous les rayons sont sainteté. Il vient te réjouir de cette lumière où brillent sa justice et sa miséricorde. A sa clarté vivifiante, tu trouveras le salut. Jésus est la manifestation de la sainteté de Dieu, en même temps que de son amour. Notre délivrance, quand elle viendra, sera sûre, car elle est juste.
La seule question que nous poserons sera de savoir si nous craignons le nom du Seigneur. Si nous révérons le Dieu vivant en marchant dans ses voies. S'il en est ainsi, la nuit, pour nous, sera de courte durée; et lorsque le matin paraîtra, toute maladie et toute tristesse de notre âme disparaitront pour toujours. Lumière, chaleur, joie, clarté de vue seront notre partage, accompagnées de la guérison de toute infirmité et de toute peine.
Jésus s'est-il levé sur nous? Réjouissons-nous à ce soleil. A-t-il caché sa face? Attendons son lever. Aussi sûrement que l'astre du jour, il va briller pour nous.
#Shalom
#CN
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◀ 1ER FÉVRIER ▶ Les Trésors De La Foi
Mais pour vous, qui craignez mon nom, se lèvera le soleil de justice, et la santé sera dans ses rayons, et vous sortirez et bondirez comme les veaux d'une étable. Malachie 4:2
Ne jamais désespérer
Réalisée déjà par la première venue de notre glorieux Sauveur, cette prophétie, qui doit avoir un accomplissement plus éclatant encore lors de son retour, est en même temps une promesse pour notre vie journalière. La route est-elle ténébreuse pour toi aujourd'hui? L'obscurité de la nuit te semble-t-elle plus noire et plus profonde? Ne désespère pas, car le jour s'approche. L'heure la plus sombre est celle qui précède l'aurore. Le soleil qui va se lever pour toi est LE SOLEIL, le Soleil de justice, dont tous les rayons sont sainteté. Il vient te réjouir de cette lumière où brillent sa justice et sa miséricorde. A sa clarté vivifiante, tu trouveras le salut. Jésus est la manifestation de la sainteté de Dieu, en même temps que de son amour. Notre délivrance, quand elle viendra, sera sûre, car elle est juste. La seule question que nous poserons sera de savoir si nous craignons le nom du Seigneur. Si nous révérons le Dieu vivant en marchant dans ses voies. S'il en est ainsi, la nuit, pour nous, sera de courte durée; et lorsque le matin paraîtra, toute maladie et toute tristesse de notre âme disparaîtront pour toujours. Lumière, chaleur, joie, clarté de vue seront notre partage, accompagnées de la guérison de toute infirmité et de toute peine. Jésus s'est-il levé sur nous? Réjouissons-nous à ce soleil. A-t-il caché sa face? Attendons son lever. Aussi sûrement que l'astre du jour, il va briller pour nous. - Lire plus ici :
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J'ai lu Le jour où le soleil ne s'est plus levé, de Nine Gorman et Marie Alhinho
Alors qu’on découvrait dans Le jour où les étoiles se sont éteintes un Finn qui sombrait jour après jour pour finalement être sauvé par un groupe d’amis, on découvre dans Le jour où le soleil ne s’est plus levé un Nate sombrant à petit feu. Les deux romans sont les deux face d’une même pièce, Nate et Finn partageant un lien singulier. Continue reading Untitled
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Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 13,1-9
1 « Ce jour-là, Jésus était sorti de la maison, et il était assis au bord de la mer.
2 Auprès de lui se rassemblèrent des foules si grandes qu’il monta dans une barque où il s’assit ; toute la foule se tenait sur le rivage.
3 Il leur dit beaucoup de choses en paraboles :
« Voici que le semeur sortit pour semer.
4 Comme il semait, des grains sont tombés au bord du chemin, et les oiseaux sont venus tout manger.
5 D’autres sont tombés sur le sol pierreux, où ils n’avaient pas beaucoup de terre ; ils ont levé aussitôt, parce que la terre était peu profonde.
6 Le soleil s’étant levé, ils ont brûlé et, faute de racines, ils ont séché.
7 D’autres sont tombés dans les ronces ; les ronces ont poussé et les ont étouffés.
8 D’autres sont tombés dans la bonne terre, et ils ont donné du fruit à raison de cent, ou soixante, ou trente pour un.
9 Celui qui a des oreilles, qu’il entende ! »
(Texte biblique tiré de « La Bible — traduction officielle liturgique — AELF »)
(Illustration du site Apprenez-nous à prier)
Commentaire Mt 13,9
« Celui qui a des oreilles, qu’il entende ! » (Mt 13,9). La « parabole » est un genre littéraire de la tradition juive qui ressemble à ce que nous appelons une « fable » : son but est pédagogique ; il s’agit d’amener l’auditeur à changer de point de vue. Pourquoi donc Jésus parle-t-il en paraboles ? Les disciples ne manquent pas de lui poser la question. La réponse de Jésus tient en trois points. Premièrement la distinction entre les disciples et certains autres interlocuteurs de Jésus : « A vous, il est donné de connaître les mystères du royaume des Cieux, mais ce n’est pas donné à ceux-là. » (13,11) Pour éclairer cette distinction, il faut remettre l’enseignement de Jésus dans son contexte : dans l’évangile de Matthieu, comme dans celui de Marc, cet enseignement en paraboles suit immédiatement le récit des polémiques avec les Pharisiens et avec ceux qui, comme eux, refuseront de reconnaître en Jésus le Messie de Dieu. Deuxièmement, Jésus fait un constat : « Ils (ses opposants) regardent sans regarder, ils écoutent sans écouter ni comprendre. » (13,13) Et il leur applique une phrase que le prophète Isaïe, des siècles plus tôt, disait de ses propres contemporains : « Le cœur de ce peuple s'est alourdi : ils sont devenus durs d'oreille, ils se sont bouché les yeux… » (Isaïe 6,9-10). De nombreuses fois, Jésus a pu faire ce constat : plus les auditeurs s’enferment dans leurs propres certitudes, plus ils deviennent imperméables à la Parole de Dieu. Et c’est pour cela qu’il leur parle en paraboles : c’est une pédagogie pour essayer de toucher ces cœurs endurcis. C’est dire l’importance des dispositions du cœur pour comprendre les enseignements de Jésus. Troisièmement, cette phrase qui ressemble à un dicton : « A celui qui a, on donnera, et il sera dans l’abondance ; à celui qui n’a pas, on enlèvera même ce qu’il a. » Voilà une formulation particulièrement abrupte du thème des deux voies, classique dans l’Ancien Testament. Je vous rappelle ce thème des deux voies : on peut comparer l’existence humaine à un chemin qui débouche sur une grande route perpendiculaire : quelle direction prendre ? A gauche ? Ou à droite ? Si nous prenons la bonne direction (la bonne « voie »), chaque pas que nous faisons dans ce sens nous rapproche du but : « Si tu donnes au sage, il devient plus sage ; si tu instruis le juste, il progresse encore. » (Pr 9,9). Si, par malheur, nous choisissons la mauvaise direction, chaque pas fait dans ce sens nous éloigne du but. Le choix est clair : ou bien écouter, entendre, ouvrir ses oreilles pour laisser la Parole nous instruire et nous transformer peu à peu ; ou refuser d’entendre au risque de devenir de plus en plus durs d’oreille : « Le cœur de ce peuple s’est alourdi, ils sont devenus durs d’oreille. » Alors que le seul désir de Dieu était de les guérir : « Et moi, je les guérirai. » La parabole du semeur, ainsi que l’explication que Jésus en donne, apparaît alors plus clairement comme une illustration des obstacles que rencontre la prédication évangélique. Jésus est la parole de Dieu venue habiter parmi les hommes (Jn 1,14) ; il ne dit que la Parole du Père : « La parole que vous entendez n’est pas de moi : elle est du Père, qui m’a envoyé. » (Jn 14,24). Mais sa parole trouve difficilement le terrain favorable dans lequel elle va pouvoir germer ; il y a d’abord les difficultés inhérentes à tout chemin de conversion (les exigences du Royaume sont sans cesse étouffées par les soucis du monde (cf Mt 6,25-34) ; mais il y a aussi, plus profondément les difficultés pour les contemporains de Jésus de lui faire confiance au point de le reconnaître comme le Messie. (Note du P. Mario Doyle, C.Ss.R. : Ce commentaire reproduit largement celui d’une bibliste bien connue des catholiques de France : Marie Noëlle Thabut)
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Soleil lointain
A la même époque où je relisais mes pauvres interactions avec Sexy à la lumière de ce nouveau paradigme probablement sensationnel - ah en fait, il est gay - je prenais l'habitude de pousser mes ballades digestives de plus en plus loin vers l'ouest. Je partais pour des deux heures chaque midi, et dans ces pérégrinations de fourmi claudicante sous le soleil perpétuel de la banlieue sud, je colmatais comme je pouvais l'horreur de ces journées privées des sensations de la course, de la danse, de la conduite, coincées dans un bureau sombre et étouffant, à un moment de ma vie où je ne me voyais plus aucune raison de me lever le matin - de me lever tout court. Où j'avais juste envie de hurler.
"Pourquoi fait-il aussi sombre ?" demande Bastien à la Petite Impératrice, lorsqu'il la retrouve dans "L'histoire sans fin" et qu'un grain de sable est "tout ce qui reste de [son] vaste empire".
"Au début il fait toujours sombre", répond-elle.
Un midi je suis passée sous les voies de l'A6. Dans un tunnel propice au viol, je me suis retrouvée à m'ébaubir comme une touriste lâchée en plein Parthénon, le nez levé vers les grilles d'aération à 4 mètres au dessus de ma tête, ôtant mon casque pour écouter le grondement des véhicules implicites sur la chaussée. Je connais si bien cette autoroute, je l'ai tellement chargée, affectivement, qu'elle est comme le Périph pour moi : je sais tronçon par tronçon où le trafic ralentit et où il repart, où sont les portiques et les radars, les bosquets d'arbres et les talus, et quels panneaux affichent quelles informations. La cité HLM dont je distinguais les pelouses, au-delà des piliers du tunnel larges comme des silos à missiles, s'est soudain retrouvée à la même place, dans ma carte mentale, que les tours qu'on aperçoit en passant devant le radar de l'A6a.
Même sujet, vu sous un autre angle.
J'écoutais Menneskekollektivet, tellement simple et itératif qu'on peut le passer en boucle pendant des heures sans se lasser, avec une rythmique inexorable comme cette aspiration au fond de nous, ce désir qui nous dépasse, qu'on ne sait pas nommer et qui ne laisse jamais tranquille. En sortant du tunnel, j'ai relevé la tête comme délestée d'une menace : loin au dessus de moi, contre le ciel blanc, à demi révélé par les berges en béton de la chaussée, le dos du panneau indiquant la sortie vers Rungis formait une silhouette vaguement humaine, levant le bras vers sa grosse tête pour me saluer. Dans ma vie si démunie où il n'y a pas de place pour le théâtre, la route était la scène sur laquelle pourtant je devais me trouver, la seule en tout cas où je me sentais à ma place. Dans ces journées pathétiques où personne ne m'adressait la parole, l'autoroute était une architecture qui pourtant dialoguait intensément avec moi, une structure avec laquelle j'échangeais des signes d'intelligence que personne ne pouvait voir, encore moins comprendre.
Si proche des voies, je me retrouvais saisie par une émotion indescriptible qui tenait à autre chose qu'un atavisme. Mes ancêtres avaient vécu en Prusse et en Irlande, ils avaient été marins et soldats et cavaliers, ils s'étaient approprié l'espace en le sillonnant et je devais en garder quelque chose, c'est vrai ; pourtant, c'est la présence physique impitoyable de l'autoroute qui me happait et me fascinait comme au premier jour. De l'extérieur, la vibration brute dont l'air était saturé faisait comme une source primitive à laquelle je pouvais venir m'abreuver, quand je manquais de courage ; comme si elle émettait à la même fréquence que la petite dynamo qui ronronne dans ma poitrine, celle qui me tient sans répit depuis des années, qui m'empêche de dormir et me pousse à bouger sans cesse.
"Pourquoi vous voulez faire une analyse ?" m'avait demandé ma thérapeute, dans les tous premiers temps. Elle me recevait encore en face-à-face, à l'époque, pas dans le dispositif freudien classique - une précaution destinée, comme elle me l'expliquerait plus tard, à évaluer ma solidité psychique et ma capacité à assumer effectivement plusieurs années de cure. J'avais vingt ans tout rond et j'en étais à ma troisième tentative de suicide. J'avais répondu : "Pour comprendre le monde". Elle avait ajouté : "Le monde est incompréhensible, alors ?". Aujourd'hui, à trente ans de distance, je pouvais lui répondre : oui, quand on grandit privée d'amour, avec juste le minimum pour survivre, le monde est un endroit méconnaissable ; il ne nous dit rien, littéralement. L'univers chante, peut-être ; il ne parle pas.
#je suis la seule à avoir remarqué que la signature rythmique de Menneskekollektivet est la même que celle de Thousand Knives de Sakamoto ?#menneskekollektivet#jenny hval#lost girls#l'histoire sans fin#michael ende#Yeah I went with nothing#Nothing but the thought of you#I went wandering#the wanderer#johnny cash+u2#I left with nothing#But the thought you would be there too#Looking for you
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(suite du texte d'hier)
Son regard à elle était toujours absorbé par autre chose. On avait rarement son attention. Mais au moins, elle faisait des choses pour nous.
Son regard à lui était toujours absorbé par autre chose. Il faisait rarement des choses pour nous. Mais au moins, on avait toute son attention. En tout cas, il ne faisait rien spécifiquement pour nous en tant qu'enfants. Il était intéressé par l'autre de façon générale, pas spécifiquement par nous.
Une fois, je me suis levé avant mon réveil pour l'école. Elle était dans le salon. Sur une chaise. Les yeux sur son téléphone. Ça avait l'air passionnant. Ça paraissait important. Mais non, en fait, elle était juste en train de changer sa sonnerie. Elle faisait défiler les sonneries comme ça. Quand elle a vu que j'étais levé, elle a préparé le petit-déjeuner, mécaniquement, sans un regard, sans une question.
Pour ses mains, ses bras, la journée commençait quand on se réveillait. Le reste restait éteint.
Mon père, lui, nous parlait comme à des adultes. Mais au moins, il nous parlait. Je me souviens d'une fois où il est venu me chercher au conservatoire. La 405 était arrêtée. Ma sœur était à l'arrière, la tête entre les deux sièges avant. Mon père parlait en regardant son pare-soleil, mais il lui parlait vraiment. Je suis resté une seconde là, sans être vu. La fenêtre était ouverte. Et j'ai compris plus tard qu'il lui parlait de ses premières règles. Il lui disait qu'elle pouvait mettre des tampons si elle voulait, ou des serviettes hygi��niques, et il lui a brièvement expliqué la différence entre les deux en démarrant la voiture. J'ai mis quelques années à comprendre de quoi il était question, j'avais pas le contexte.
Ça m'a fait halluciner de savoir que c'était à mon père et pas à ma mère qu'elle en avait parlé. Elle se sentait mieux avec mon père pour parler de ça. Alors que c'était une sorte de gamin. Il était gentil avec nous, mais il s'est jamais senti responsable de nous. Il aurait pu nous oublier au Carrefour Market, rentrer chez lui, et continuer sa vie, il aurait juste été emmerdé au moment de nous rendre à maman.
C'était à nous de rester vigilant·es. Parfois, en revenant de l'école, on s'attardait, et mon père marchait tout droit, à un rythme constant. Quand on levait la tête, il était déjà loin. Je me souviens que je portais le sac de ma sœur pour qu'elle coure à la même vitesse que moi. C'est pas qu'il avait pas le souci de l'autre, c'est qu'il avait pas les soucis des parents. Il nous traitait un peu comme des adultes - ce qui est fascinant et con.
Jamais il nous a dit de nous brosser les dents, alors jusqu'à l'âge de douze ans, je me brossais les dents que chez maman. Lise a fait comme moi parce qu'elle m'admirait. Donc elle était plus jeune quand elle s'est remise à se laver les dents tous les jours. Donc elle a une meilleure santé bucco-dentaire.
Il nous amenait partout - il nous imaginait pas de besoins spécifiques. On a passé des soirées enfumées, et on comprenait pas de quoi il discutait avec les gens. Quand on allait cinéma, c'était pour voir des films qu'il voulait voir (et peut-être qu'il estimait intéressants pour nous), et parfois ça tombait sur des films sous-titrés alors qu'on savait pas encore lire assez vite pour comprendre. Quand c'était l'anniversaire d'un de ses potes, on allait au resto, on était les seuls enfants, tout le monde buvait beaucoup, et nous payait des cocktails sans alcool parce que ça les faisait rire de payer des tournées de Florida. On rentrait après le dernier métro, alors on prenait des Vélib'. Ma sœur pouvait pédalait debout, car si elle s'asseyait sur la selle, elle touchait pas les pédales. C'était moi qui tapais le digicode et qui tournais la clé dans la serrure. Son groupe de potes tenait à fêter leurs anniversaires le jour-même, si bien qu'une fois, c'était un dimanche soir, on avait cours le lendemain. C'est moi qui ai géré le petit-déjeuner.
Ça correspond au moment où, avec Maman, on a déménagé à Lagny. J'aimais retourner à Paris à intervalles plus espacés (un weekend sur deux et la moitié des vacances scolaires) et me sentir chaque fois de plus en plus adulte dans la rue. De plus en plus autonome. C'était une conquête de la ville, marche par marche. L'ascension était grisante : acheter un Orangina seul, acheter une pâtisserie seul, s'approprier un banc pour la manger, aller au McDo Faubourg du Temple avec mes anciens potes de primaire, prendre toute la largeur du trottoir et rire. Chaque étape était ivresse.
Aujourd'hui ma mère a l'air d'avoir vieilli. Pas mon père. Ça me paraît sain de grandir et de vieillir.
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Lettre 58
Lundi 3 Avril 2023
Cher Hugo,
Aujourd'hui la journée a été vraiment appréciable. Je me suis levée aux alentours de 9h pour prendre un petit déjeuner tranquille devant Desperate Housewives. J'ai pris une super douche qui m'a mis en forme avant d'attaquer la journée en choisissant un outfit super coloré. Dehors, le soleil grand renvoyait tellement de vitamines D que ça m'a donné envie de m'habiller haut en couleurs. J'ai d'ailleurs enfin pu porter ma veste lila que j'ai acheté en friperie et dont je suis super fière. J'ai aussi fait un liner graphique en mélangeant du noir et du blanc aux coins de mes yeux. Je trouvais que j'avais un teint frais, les joues rosées et les cheveux un peu ondulés. Tout était d'humeur joviale et cette journée s'annonçait vraiment cool.
Je suis allée à la fac pour le dernier cours d'espagnol oral de l'année. Malheureusement pour nous, pas de récréation ou de goûter en vue. Seulement un super contrôle sous forme de travail de groupe. Nous avions un dialogue a construire autour de thèmes et de situations imposées. Même si l'exercice s'est avéré facile, nous n'étions pas motivés car ce n'est pas ce que l'on attendait d'un dernier jour en la présence de cette prof. Rapidement nous avons terminé, nous nous sommes enregistrés et avons gagné le droit de partir. Ma journée de travail s'achevait déjà, au bout d'1h à peine.
En rentrant je suis passée devant l'isel et à chaque fois ton visage me revient. J'ai croisé Paulo et Titouan que je me suis empressée d'aller saluer. Paulo m'a embarqué dans une conversation sur Thibault et c'est comme ça que je suis restée devant l'isel avec eux, à discuter de tout et n'importe quoi. Ils avaient un travail de groupe à faire avec un type de ton école qu'ils n'aiment vraisemblablement pas du tout. Bambi et Pierrot se song ajoutés avant que je me fasse embarquer au sein même de l'isel parce que les gars voulaient que je reste mais ils voulaient aussi jouer aux babyfoot. Paulo n'a pas joué, il est resté discuter avec moi sur le côté et c'est à ce moment qu'ils se song invités à ma fête d'anniversaire au vent couvert pour jeudi soir et qu'ils m'ont invité à faire partie du faxe club. Après le babyfoot, on a décalé dans la cour pour que les gars jouent autour de la table avec le ballon. Bizon nous a rejoint ainsi que d'autres personnes en I3 que je ne connais pas du tout. J'étais vraiment contente de passer du temps avec eux tu sais. Je me sens vraiment intégrée et pas du tout mise de côté, je ne suis pas l'ex de leur pote mais simplement leur pote et ca me fait tellement chaud au coeur. Ils sont un peu à l'ouest pour s'en rendre compte mais c'est important pour moi, je suis réellement touchée. C'est comme ça que j'ai passé au moins 1h30 avec eux, incrustée dans ton école. Quand on est ressorti il m'a demandé si je voulais venir manger avec eux mais il fallait que je rentre pour réviser le contrôle de civilisation. L'invitation sera pour une prochaine fois !
Quand je suis rentrée il a fallu que je me mette au travail pour réviser. Même si nous n'avions que 2 pages à apprendre, Clément m'avait dit qu'elles étaient pénibles car pleines de données difficiles à retenir. Je me suis attelée à la tâche jusqu'à 23h environ quand j'avais appris une page correctement. J'avais du mal à me mettre dedans parce que Thibault et moi n'arrêtions pas de discuter. Accessoirement c'était aussi parce qu'il était difficile de s'y mettre, le thème de la population espagnole n'étant pas franchement intéressant.
Tous mes amis, Thibault et toi même, etiez aux aguets car minuit approchait et mon anniversaire avec. Chacun était pressé d'envoyer son sms, de démarrer son appel ou de poster sa story. Tout le monde sauf moi qui n'ai rien attendu jusqu'à quelques minutes avant minuit, où j'ai posé mon stylo et regardé attentivement mon écran noir.
J'espère que tu vas bien et que cet anniversaire ne t'a pas trop tracassé comme le tiens m'a bouleversé quelques jours plus tot. Je pense fort à toi et je t'aime Hugo. Bonne nuit.
M.
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Je sais que c'est possible d'aller mieux, je le vis. Mais je vis cette peur, la peur d'aller mieux. Depuis hier, je réalise, je fais tout pour aller mieux [enfin, selon moi, tout le monde n'a pas les mêmes besoins]. Sortir tous les jours, faire des activités tous les jours et des défis pour combattre cette anxiété sociale pourrie.
Mais, j'ai peur d'aller mieux. Enfin non, d'aller bien. Sûrement parce que l'inconnu fait peur. J'ai peur d'y mettre un pied et puis qu'un gouffre le substitue. J'ai peur d'aller de l'avant et de me retrouver au bord de la falaise. J'ai peur d'ouvrir la porte où je me tenais enfermé'e, dans même tête et puis, de me rendre compte que c'était la porte des enfers. J'ai peur qu'aller bien fasse plus mal qu'aller mal. Ceci n'a aucun sens. Alors, je change de choix, je fais un pas en arrière au lieu d'un en avant.
Je m'étais dit que demain je n'allais pas sortir mais, est-ce que s'enfermer chez soi n'est pas une façon d'enfermer sa tête ? Est-ce que c'est ce que j'essaye de faire sans m'en rendre compte ? M'enfermer ? Encore ?
Je suis mon plus grand démon. Ma peur en est un également. Je l'imagine comme une gardienne des portes de mon enfer. La tête de chacun de mes démons et moi, enfermé'e.
Effectivement, aujourd'hui ce que je dis n'est pas forcément positif. Qu'importe, c'est un ressenti. C'est important de montrer que ce n'est pas toujours rose mais que c'est ok, que ça va aller, faut juste se rappeler contre quoi on se bat. C'est aussi surement parce que se battre contre soi-même c'est plus dur que contre un autre.
Enfin non, il faut se battre contre ses démons et pas soi enfin, je suis également leur expression et c'est pour ça que je le refuse. Je ne parlerais pas à leur place. Écrire cela m'en fait prendre conscience alors, je sortirais, je veux pas enfermer ma tête, m'enfermer sans m'enchainer. Pourquoi me parlent-ils même quand je les crois plus là ?
Comme d'habitude je m'imagine rechuter et puis, chuter fait toujours plus mal que rester au sol mais, quel Homme souhaite passer sa vie à ramper ? Alors c'est fini, je ne reste pas au sol par peur que le sol tremble à nouveau. Et si je tombe dans un trou plus profond e n'aurais qu'à me dire de même après tout. Je veux me relever. Avancer comme j'ai toujours tenté de faire. Je veux être un Homme nouveau. Un Homme qui s'aime, un Homme qui se libère de ses chaînes qu'il s'est tout bonnement crées. Je crois en moi [et c'est bien la première fois que je le dis et le pense vraiment]. Je le dis haut et fort, je crois en moi, je vais essayer d'aller mieux. Faire de mon mieux et pas faire ce que veut ma partie négative purée. Je ne suis pas que ça, je suis plus que ça, je suis Loan et je suis vivant. Je veux vivre, sousvivre, apprécier les prochains levés de soleil alors non ma fucking tête tu peux aller te faire f***** je t'écouterais pas.
Pas encore une fois, regarde où tu m'as mené. T'es nocive pour moi. Maintenant je réfléchirais. Je veux plus du mal, j'en peux plus de ça et finir ça c'est pas une bonne chose.
Je dirais pas que vivre est une chance mais maintenant qu'on est là, pourquoi pas observer les papillons voler, les Hommes sourire de tous leurs éclats et le soleil tambouriner à nos paupières, regarde, mes yeux perçoivent de la lumière.
Et put*in, ça me donne envie de chialer, c'est comme si dans ce texte je me disais regardes toi dans le miroir et que mon reflet avait enfin changé. Comme si je me voyais de nouveau, je ne m'apercevais plus dans le noir et ne sait plus à quand remonte la dernière fois où je m'étais vu'e.
Purée, ça me fait chialer, je crois que pour finir ce texte je dirais juste que, je suis une bonne personne et que tu en es une super également. J'espère que tu te trouveras et que même si tu ne vois pas ton reflet ou si ton miroir est cassé. Regardes toi dans l'océan, dans un verre d'eau, dans un nouveau miroir, promis, ton reflet existe toujours. Et regarde, tu as encore une ombre. Malgré tout, oublie pas qu'il existe des miroirs déformants, si tu te vois de travers, ce n'est pas ton reflet !!
Moi je te vois, je n'ai pas besoin de miroir pour te voir et promis, tu es resplendissant.e, tu es joli.e et si courageux.se. Merci d'être là, merci d'être en vie. Je suis fier'e de toi, tu essayes. Tu es fort.e. Courage !!
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Le rebord du monde (2021).
Acrylique sur papier accompagné d'un poème, 55 x 38 pour chaque peinture.
Je la suivrai, derrière, solitaire.
Jour après jour, l'astre solaire poursuit sa course folle.
Nous marcherons de l'enfance à la vieillesse, de l'aube au crépuscule.
Nous traversons le ciel dégagé de l'absence d'identité.
Pourquoi rêver dans un monde où l'instant présent s'échappe ?
Le soleil ne s'est pas encore levé.
Il faut, il faut, il faut.
Il faut partir, il faut marcher, il faut contempler.
Je pars à la rencontre de l'histoire qu'il faudrait écrire.
Nous marchons délicatement sur le rebord du monde.
Le soleil monte à travers la brume bleue, la brume verte.
Le soleil monte entre lueurs jaunes et lueurs blanches.
Intrépide, je m'élance vers toi, désertée !
Nous marchons sur les surfaces glacées et les terres desséchées.
L'existence authetique respire pleinement dans la solitude.
Levé, le soleil n'a plus d'intérêt.
Avance toujour un peu plus loin dans le désert.
Seul notre parole est en mouvement.
Pénétrons la nuit et dilatons nos rêves.
Le soleil a atteint son apogée.
Nous sommes l'Aube, nous sommes la boue, nous sommes le brouillard.
Nous n'avons aucun but en vue.
La nature est trop végétative, elle n'a pour elle que sa sublime et noble immensité.
Le soleil décline lentement.
Le ciel ondule calmement puis s'assoupis rapidement comme une mer de peinture.
Nous flottons sur la surface d'un nuage.
Le soleil se couche.
Les feuilles de cet arbre sont tombées.
Le temps, qui s'alangui tel un désert silencieux, se suspend. Et se réduit à un instant.
Écoute. C'est le bruit du torrent des choses.
Peu à peu, la ligne violente de l'horizon s'adoucit.
Maintenant le soleil a disparu.
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La rentrée. Un peu tardive, mais mieux vaut tard que jamais…
Il y a deux mois, le premier juillet, nous nous étions quittés pour l'été sur quelques notes plutôt optimistes : les mois précédents avaient été tellement riches en très mauvaises nouvelles que, statistiquement, ça devait aller un peu mieux –en théorie, le pire n'est jamais la seule solution, n'est-ce pas ! Heureusement que notre vieil héritage chrétien –si décrié ces temps derniers, au point qu'il est devenu normal de désigner par “islamophobie” tous les actes qui cherchent à nuire à la chrétienté– nous a bien préparés au pire : “L'homme propose, mais Dieu dispose” avertit la sagesse des nations (autre ancienne valeur fondamentale, très mal vue aussi !).
Deux mois plus tard, côté “cata”, on a été gâtés ! Le moins qu'on puisse dire, c'est que tout ne s'est pas passé comme on l'aurait souhaité : au lieu de souffler un coup, de décompresser un brin, et de se reposer un peu, on a eu droit à l'arrivée d'un variant indien –qui est allé se faire voir chez les grecs le temps de nous revenir “delta”, mais personne n'est dupe : on l'a reconnu ! Et d'ailleurs, on attend avec impatience les variants “epsilon” et “iota”, qui vont sûrement être moins graves ! Ou plus… Les “ceux-qui-savent (?)” nous font croire que les 2 vaccins précédents ne vaudraient rien (sauf bien sûr à en recevoir un 3ème, puis un 4ème, etc… qui empêcheront la “vaccination” dans les pays pauvres, victimes co-latérales de notre gloutonnerie… car contrairement à ce que blatèrent nos Nuls, on ne vit pas dans un monde clos, sans contacts entre les nations !); Mais après l’invention du “Pass, sans e” (il fallait le faire ! Les croque-morts de notre civilisation commencent leur sale boulot par l'assassinat de notre langue !), les français sont prêts à tout, même à refuser d'ouvrir les yeux sur les dangers à terme liés à cette invention diabolique.
Mais comme si ça ne suffisait pas, la planète croule sous les incendies monstrueux, les pluies torrentielles, les tremblements de terre tueurs, les talibans –qui le sont tout autant–, sous le nième rapport du Giec, de plus en plus alarmiste et de moins en moins crédible (“ce qui est excessif est insignifiant”, dit un autre proverbe, aussi sensé que les autres), sous les guerres non dites ou sous les déroutes de Biden… L'Occident continue à refuser de voir que la Russie ne peut en aucun cas être confondue avec l'URSS de sinistre mémoire… et nous subventionnons de soi-disant “taliban” (sans “s” : c'est le pluriel de Talib = étudiant dans une Medersa, ce que ne sont évidemment aucun des illettrés qui exhibent leur barbe sale et leur Kalach’ -propre, elle), aux frais du con-tribuable (en deux mots, dans ce cas). Au secours ! A force d’être piqué, le monde est devenu fou, et nous, les tout premiers !
Sous un angle plus franco-français, on a droit à une joyeuse reprise des manifs hebdomadaires (ça nous manquait un peu…), avec la litanie tragi-comique des comptages officiels (NDLR - ils sont communiqués avant le début de la manif et confirmés ensuite, un poil de mouche en dessous, pour faire croire qu'il y en a de moins en moins. De toutes façons, racontent les nuls-au-pouvoir, il ne s'agit que de dégénérés, complotistes, irresponsables et idiots)��� Et comme si ça ne suffisait pas, la plupart d'entre nous a (ou ont) eu droit à un été pourri, et les demoiselles-météo de nos chaînes, qui ne connaissent rien de rien aux liens entre le temps qu'il fait et les récoltes, nous annoncent en plein milieu des vendanges que “nous allons bénéficier (sic !) d'un temps pluvieux”. (NDLR : cependant, je leur confirme que chaque jour, le soleil s'est levé et couché aux heures annoncées. Bravo, les filles !).
Il paraît que, sortis du Pléistocène et de l'Holocène, nous serions entrés dans une nouvelle ère, l’Humanocène (dit aussi ‘’Anthropocène’’), ce qui explique que nous ne soyons plus ‘’en marche’’ mais en “Pass” (vers la fin de tout, on peut le craindre). Chaque fois qu'il y a un règlement de comptes à Marseille –en bon français, cette périphrase veut dire : “chaque jour que le Bon Dieu fait”–, la police ne recherche plus les fauteurs de ce crime, mais enquête pour savoir si leur “cuhaircod” était ou non non trafiqué. Et à l'occasion du honteux abandon de Kaboul, les gros porteurs de notre Armée de l'Air ont eu des instructions très strictes : ramener en France tous les taliban (re- sans “s”) qui se présentent (et même quelques tueurs d'al-Qaïda) SAUF SI ces “migrants-sic” ne sont pas en possession d'un cu-machin-truc-chouette bien en règle. Jugulaire-jugulaire, fût-ce jusqu'à l'auto-étranglement !
Nous ne sommes plus qu'un tout petit nombre –souvent en butte à l’agressivité de justiciers désinformés– à résister contre les atteintes à la liberté, contre les bobos triomphants, les gauchos honteux mais encore nocifs, les cuistres et les béotiens de tout ordre, le progrès gauchi, la société du nombre, les slogans tout faits (et gauchis, aussi !), la révolution numérique détournée du Bien pour asservir au Mal, la dégradation de la culture et l'anathème jeté sur la transmission, et les graves erreurs d'analyse de notre Président… bref contre tout ce que le modernisme et le progressisme exhalent et exaltent, qui est si souvent contre ce qui serait bon pour l'Homme. Et pour couronner le tout, des canadiens font des “auto da fé’’ avec des Tintin, des Astérix, et d'autres éléments du patrimoine mondial… la mère Hidalgo nous impose ses fantasmes… et Alain Minc ose donner son avis sur Zemmour (c'est ’‘le zéro et l'infini”, aurait dit Arthur Koessler)… Mais où nous conduit-on ?
Et encore, le nombre de ces “résistants au pire” est-il réduit artificiellement, comme peau de vrai chagrin : il suffit qu'un ex-rebelle, terrorisé par la perspective de tout ce qui va lui être interdit, se résolve à se faire piquer contre son gré… pour que la machine médiatique le transforme sans délai en prêchi-prêcheur de la nouvelle religion, le rende agressif envers ses anciens amis et l'arme du prosélytisme des néo-convertis ! (Ce phénomène ne date ni d'aujourd'hui ni du nombre d'injections de pfizerénéca, mais il est désormais soumis, en plus, à un processus itératif de répétitions mensongèrement justifiées après coup (tous les six mois, en moyenne très glissante)… Vous vous souvenez comme c'était bien… avant ? Je vous avais promis de redevenir plus sérieux, la parenthèse des vacances une fois finie, mais je me demande si je ne le regrette pas, déjà ! Enfin… Bonne rentrée quand même !
H-Cl.
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Queen of butterfly
Description :
ATTENTION SPOIL SI TU REGARDES PAS LES SCANS DE DEMON SLAYER
J'étais sur le mont Natagumo où ce trouvait la lune démoniaque n°5 qui devait me capturer pour que Muzan récupère mon pouvoir sanguinaire. Mais contre toute attente des pourfendeurs sont arrivés, j'avais cru pouvoir enfin m'échapper mais la sœur ainê de la famille araignée à réussi à me rattraper, mais je n'aurais jamais imaginé cette chute...
Attention pour la première fois je fais un T/G (=ton genre) qui signifie si tu veux dans l'histoire être une fille, un garçon ou non-binaire, c'est ton choix ! (oui je m'adapte à tout public)
Ensuite les fautes sont toujours possibles et la vulgarité de même.
Je reposte ce chef-d'œuvre (oui j'aime me vanté) donc bonne lecture !
Chapitre 1 : Échappatoire
... Merde...
Ils ont réussi à me retrouver ! Je pensais être enfin tranquille sur ce mont, loin de Muzan, loin des démons, loin des humains et loin du monde.
Ce connard n'a toujours pas arrêté de me traquer juste pour ce foutu pouvoir !
Et maintenant il envoit une lune démoniaque, la galère.
Je m'enfuis à une vitesse qui peut paraître inhumaine mais pour des démons cela est juste rapide.
Mais la sœur de la lune me prend de vitesse et alors qu'elle allait entreprendre de m'enfermer dans l'un de ses cocons, une jeune femme, petite mais très rapide, l'attrape au vol.
Je la remercie intérieurement et prend mes jambes à mon cou.
Plutard...
Je vais vraiment croire que j'ai la poise, encore des humains ! Et ça empeste le sang... Mais pas que, un démon mais il n'a pas la même odeur que les autres... Celle-ci est plus douce, un peu comme la mienne.
Ma curiosité étant trop forte, je m'approche, me faisant discrète en sachant que la lune n'est pas loin.
Je vois une jeune fille, un jeune garçon et la lune combattre. Alors que je vois la jeune fille utiliser son pouvoir sanguinaire, celui qui semble être son frère allait coupé la tête de la lune mais un de ses fils le lui coupe en premier, le jeune homme s'appelant Tanjiro, ne l'a sans doutes pas remarquer.
Ils sont si jeunes, c'est pour cela que les humains sont des vermines, ils laissent les jeunes se sacrifier pour pouvoir sauver leurs peaux.
La lune se met rapidement sur pieds alors que le garçon est à terre et ne peux plus bouger.
C'en est trop, j'interviens.
Rui : Oh tient (nda : voilà quelqu'un:3)
Rui : T/P-San cela faisait longtemps, alors maintenant tu défends des humains ? Je croyais que tu les trouvais pitoyables même si tu n'en mange pas.
Moi :...
Il ne faut pas que je me relâche, je m'approche du garçon et me coupe de sorte à ce que mon sang tombe sur les plaies du garçon pour les cicatriser.
Rui : *énerver et s'élançant vers moi * Tu as vraiment cru que je resterais de marbre !
Comme il s'est déjà élancé, je souris et lui envoie un coup de pieds (à la taekwondo pour vous facilitez l'imagination)pour qu'il finnisse dans un arbre.
Moi : Je ne suis certe pas une lune mais je suis quand même doter de réflexion et de force.
Sentant un pourfendeur dans mon dos arrivant, je me déplace brusquement sur le côté.
Moi : Il est tout à toi, je m'occupe de soigner la démonne.
Il semble hésiter mais la lune et moi ne sommes pas décidé à le laisser choisir.
Je soigne la démonne qui se réveille instantanément. Je la regarde, le sourire triste et celle-ci m'étonne en me prenant dans ces bras. Je le lui rends en lui chuchotant.
Moi : La vie ne sera pas toujours facile pour toi, mais je suis sûr que tu t'en sortiras et en cas de besoin, je ne serais jamais loin : Appel moi.
Et je m'en vais de ce pas. Mieux vaut ne pas tarder à partir d'ici avec tout ces pourfendeurs dans les parages.
Que le temps passe...
Cela fait un moment que je n'ai plus vu de pourfendeurs et de démons et pour cause, j'ai rencontré une démonne du nom de Tamayo et son fidèle qui sont du même point de vu que le mien : Muzan doit crever et pleurer sa maman en enfer ! Sorry, I'm not sorry.
Étant à l'abri pendant un moment, j'ai finalement décidé un jour de revoir la petite sœur de Tanjiro-kun, Nezuko-Sama.
Déjà parce que Tamayo-San veut encore un échantillon de son sang et parce que je suis très curieuse.
Je n'ai pas le droit d'entrer dans le sanctuaire des pourfendeurs, ce que je comprends et n'ayant pas envie de finir en fines tranches, j'attendis que Tanjiro retourne en mission.
On s'en fout tous de la mission on veut du croustillant ! Oui vous aurez compris c'est une élipse de la mission de Tanjiro dans lequel vous l'aviez finalement aider.
Et sans que je comprenne comment, je me retrouva dans une chambre avec 2 lits. Un pour Nezuko et un pour moi.
La femme avec une allure de papillon vint nous voir et au début nous étions toutes les deux très rétisantes à cette rencontre entre humain et un démon inconnu.
Se fut d'un non naturel que je lui demanda comment j'étais arrivé ici.
Shinobu : Tu es venu ramener Tanjiro et Nezuko au sanctuaire et avant de partir, tu t'es évanouie. D'ailleurs, j'aimerais que tu me racontes comment cela ce fait que quand ton sang est tombé sur l'une des plaies de un de nos blessés, celle-ci s'est guérie en ne laissant pas même une cicatrice.
Je lui dis que cela était mon pouvoir sanguinaire. Shinobu se tendit.
Shinobu : Tu sais que seulement les lunes démoniaques, Nezuko-Sama et Muzan on des pouvoirs sanguinaires ?
Moi : Oui, Tamayo-San et son disciple me l'on expliqué, c'est à cause de lui d'ailleurs que je suis recherché par Muzan.
Il y eu un silence. Je ne le sens pas du tout !
Moi : D'ailleurs je pense que je ne devrait pas rester ici, vous risquez les problèmes si un démon me trouve ici.
Shinobu eu un petit rire.
Shinobu : Je l'attends dans ce cas ce démon car il pourra peut-être rentrer mais sûrement pas sortir. De plus, j'ai discuté avec notre maître, et tu vas devoir resté ici pour que je puisse examiner l'étendu de ton pouvoir, tu pourrais même nous être très utile.
Je ne vois pas d'hésitation, ce n'est pas une question mais bien une affirmation.
C'est à ce moment là que Nezuko-Sama accouru jusqu'à moi pour me faire un câlin.
Shinobu : Tu as de la chance, Nezuko-Sama te considère comme un humain, elle ne peut pas supporter les démons et les écrases.
Moi : *souri* Et bien dans ce cas j'en suis honoré.
Shinobu : En parlant d'être humain,*voix terrifiante de Shinobu* combien en as-tu mangés ?
Moi : *glup* Alors, s'il te plaît pour commencer, arrête ce regard qui ferais même peur aux plus grands démons. Et pour te rassurer, aucun, j'ai juste bu un peu de sang d'humain et des... Membres qu'on a coupé pour leurs besoin. (oui le gore est à la mode)
Chapitre 2 : Nouveau départ
Cela fait un moment que je suis au domaine des papillons, et ma relation avec Shinobu-Sama a évolué, maintenant, soit je l'aide pour ces missions, ou bien pour la préparation de poisons et de remèdes.
Shinobu : Oui ! Nous avons enfin réussi à mettre en place un remède efficace venant de ton pouvoir sanguinaire pour guérrir plus facilement les plaies et contrôler les hémorragies.
Moi : Eh bien c'est génial ! Mais je crois que le fait d'avoir mis un litre de salive de côté est trop peu pour préparer autant de remèdes, je vais en produire plus en soignant les malades.
Shinobu : Tu es sûr T/P-San ? Tu as l'air si fatiguer pour avoir autant produit en 3 jours plus ceux où n'ont n'avons rien trouvé. De plus, je ne pense pas que cela soit une bonne idée de te mettre à côté de sang...
Moi : *vexer* Ah d'accord... Bon donc je vais me promené.
Je m'en vais avant qu'elle ne dise autre chose pour remuer le couteau dans la plaie.
Non mais sérieusement, je sais que je suis un démon et le fait que je sois toujours priser pour ma salive épuiserait n'importe quels démons, mais je n'ai jamais tuer d'humain pour me nourrir de toute mon existence !
Je décide de me promener dans la forêt, mais le problème c'est que si pour certain, la colère coupe l'appétit, moi elle me suit à la trace.
Et merde, mes cros ressortent... Je crois que je vais devoir tuer l'un de ces petits animaux malheureusement trop chou.
Je finis donc par trouver un lapin... Mais pourquoi ces petites créatures sont aussi mignonnes avec leurs petits yeux.
Je finis par le relâcher. Et je ne peux pas retourner au domaine tant que j'ai cette envie.
Je resta donc dans la forêt toute la nuit et quand je vu celle-ci commencer à partir, je commença à paniquer sérieusement. Je ne pouvais pas retourner au domaine et je ne pouvais pas rester au soleil. Je couru donc dans la forêt à la recherche d'une cachette...
Arriver dans une sorte de grotte, je m'y réfugie pour ne pas avoir à faire avec le levé du jour...
Je repensa à mon parcours en tant que démon, en effet, j'avais perdu tout souvenir de mon ancienne vie.
J'avais d'abord été un démon sans grande importance, puis un jour, j'ai utilisé ce pouvoir comme si j'avais toujours su qu'il était là, Muzan l'avait vite su et voulait pour je ne sais qu'elle raison me retrouver. Mais je ne le sentais pas. Et je ne pouvais pas me voir cet homme.
Quelques heures étaient passés... On devait être aux alentours de midi, quand j'entendis une voix que je ne connaissais que trop bien...
Shinobu : T/P-San! Où es-tu ?! T/P-San!?
J'hésita a lui répondre et finalement...
Moi : Dans la grotte !
Je pouvais entendre ses pas jusqu'à la grotte.
Shinobu : Mais qu'est-ce qu'il t'a prit de rester toute la nuit dehors ?!
Moi : Le jour m'a surpris et j'ai du vite trouvé un abri.
Elle s'avança vers moi et me prit dans ces bras.
Shinobu : Tu nous a fait peur ! J'ai cru que tu avais brûlé au soleil ou que Muzan t'avait retrouvé...
Je resserra l'étreinte et la rassura, ignorant mon désire de sang, le soir où elle avait parlé à Tanjiro-kun de son passé, j'étais juste en dessous, je savais qu'elle avait vécu quelque chose d'horrible et maintenant je le savais.
Mais soudain, on entendit quelque chose se plaindre, ou plutôt, un organe se plaindre.
Moi : Shinobu-sama ! Je t'avais demandé de ne plus sauter de repas !
Shinobu : Dit la personne qui refuse de se nourrir de sang !
Moi : Oui mais moi je peux vivre sans me nourrir contrairement à toi ! De plus, pendant la conception du remède, tu ne t'es presque jamais arrêté !
Pendant que je continuais de lui dire qu'elle devait rentrer pour sa santé, elle me rabâchait que c'était elle le médecin et nous sommes parti en petite bagarre et finalement avions bien rigoler à la fin.
Moi : Aller mauvaise troupe, il faut que tu rentres !
Shinobu : Mais je vais pas te laisser...
Moi : Ne t'en fais pas, dès que le jour tombe, je reviens en quatrième vitesse. Promis !
Et on croisa nos petits doigts.
J'ai tenu la promesse (même si quelques démons étaient de sorti et que je les ai tués plus vite que d'habitude ce qui me surpris) et rentra au domaine des papillons.
Moi : Oh ! Kanao-Sama ! Dis-moi, est-ce que Shinobu-Sama a bien prit son repas se midi?
Elle me répondit par un hochement de tête positif, je me sentis soulagé et la remercia grandement.
Je rejoins donc vite Shinobu-Sama et l'aide dans ces travaux...
Quelques semaines plus tard :
Shinobu : T/P-san, je t'annonce que Tamayo-San sera à nos côtés à partir d'aujourd'hui, elle nous aidera à concevoir des remèdes et des poisons pour battre Muzan.
Tamayo-San est quelqu'un de douce et attentionnée, c'est une bonne personne qui elle aussi déteste son créateur.
Nous nous entendîmes très bien et avançons de plus en plus sur nos recherches.
Mais un jour je surpris Shinobu-Sama avec un liquide qui me fit froid dans le dos : Une liqueur très puissante de glycines.
Moi : Shinobu-Sama ? C'est quoi ce mélange ?
Elle me regarda avec surprise, comme un enfant qui aurait fait une bêtise et avait peur de se faire gronder.
Moi : Et surtout pourquoi c'est dans ton verre ? Ce genre de chose devrait être dans les flacons du laboratoire.
Je la vois paniquée et semble réfléchir à toute vitesse avant de s'arrêter et de pousser un soupire et de me dire.
Shinobu : Ce n'est pas la première fois que j'ingurgite ce poison...
Avant que je ne me fasse des idées, elle rétorque.
Shinobu : Rassure toi ! Ce n'est pas contre toi !..
Moi : Alors c'est pour quoi donc ?
Shinobu : Il faut que je te raconte tout...
Elle me demanda de m'asseoir à côté d'elle et m'expliqua le fait qu'elle savait que le combat finale arrivait à grand pas, ce n'était plus qu'une question de temps. Elle me dit aussi que sa sœur, plus forte qu'elle, avait périt lors de sa bataille contre la lune démoniaque n°2 et qu'elle s'était préparé à le tuer toutes ses années.
Mais quand elle me fit par de son plan, j'ai cru que j'allais tout démolir...
Chapitre 3 : Pourquoi?!
Moi : Comment peux-tu dire ça ! Tu n'es pas faible, tu en es même loin ! Tu as sauvé beaucoup de personnes, inventé tes propres techniques avec ton souffle de l'insecte, créer des remèdes et des poisons extraordinaires et par dessus le marché, créer une entente entre démon et humain !
Shinobu :...
Moi : De plus... Tu as des gens qui tiennent à toi...
Shinobu : Je sais que cela peut être égoïste... Mais cela est le plan de secour si je n'arrive pas à le vaincre...
Moi :... Alors tu devras le vaincre, et tu le vaincras.
Je lui indiqua de me suivre, je pris son katana et lui donna puis nous allons dans une clairière.
Shinobu : Je ne pense pas que cela soit le moment et des patients...
Avant qu'elle n'en dise plus, je l'attaque sur la gauche d'un coup de pieds. Je sais qu'elle est droitière donc cela risque d'être plus compliqué pour elle.
Elle me par à la dernière seconde et prend une position d'attaque, ce qui fut une erreur de sa part car je pu saisir sa garde de katana et envoie celui-ci valser à l'autre bout de notre terrain d'entraînement.
Moi : Première erreur, on attaque jamais son adversaire en premier t'en qu'on ne l'a pas examiné de plus près. Ensuite, tes atouts son ta vitesse et oui ta petite taille ! Celles-ci te permettent d'attaquer dès que tu as une ouverture et d'éviter plus facilement les attaques de ton adversaire. De plus tu es agile, alors au lieu d'essayer d'être comme tout le monde, utilise tes vraies compétences.
Elle paraît d'un côté un peu énervée, d'où son vrai caractère et de l'autre très surprise sur le fait que je connais parfaitement chaque détail de son combat et gêner d'avoir affaires à mes propos.
Moi : Tu as la facilité, un démon attaquera toujours le premier, et ne crois pas que l'attaquer directement est facile.
On continua quelques heures, Shinobu-Sama a beaucoup de choses à revoir, mais elle apprend vite.
Moi : Entraînement finit pour aujourd'hui, je vais aller m'occupé des patients et surtout pas de mais, tu vas te reposer.
Elle ne fit que de me gronder sur le chemin du retour, mais on va pas se mentir, je préfère quand elle se dévoile, avec son vrai caractère et pas comme une personne portant un masque avec un faux sourire.
Les mois s'étaient enchaîner vite... Trop vite pour que je puisse t'apprendre tout mon savoir...
En effet, un soir, une nuit, une explosion sorti tout les résidents de leurs distractions. Ce soir là, Muzan était passé à l'attaque.
Un long combat c'était produit jusqu'à arrivé dans le monde des démons.
Beaucoup de nos camarades y sont passés... Dont toi, et je me haïssais d'être encore au début du monde des démons alors que tu étais entrain d'être digérer par ce salopard de Doma...
Heureusement, Kanao-Sama a utilisée sa technique et je suis venu juste attend avec Inosuke pour le tuer.
Ensuite Muzan à infecté Tanjiro pour survivre, mais celui-ci ne c'est pas laissé faire et grâce à votre remède, à toi et Tamayo-San, Muzan est mort.
Malheureusement, tu sais ce que cela implique... La mort des démons.
Étant déjà un démon depuis des centaines d'années, je ne pouvais reprendre ma vie d'humaine.
Alors avant de disparaître, j'ai fais en sorte que Kanao-Sama puisse retrouver la vue.
J'ai le malheur de t'annoncer qu'étant une partie de Muzan, je ne pourrais te rejoindre au paradis avec ta sœur, alors je veux te le dire maintenant Shinobu-Sama :
Je t'aime.
Profite de ton séjour au paradis, j'espère que tu ne m'oublieras jamais.
Petite suite car je suis gentille (ou pas).
Kanae : Regarde Shinobu ! C'est un arbre qui date de plus de 3 000 ans ! D'après les historiens, cet emplacement aurait été le terrain d'entraînement de guerriers mais ils ne savent toujours pas qu'elle force à pu causé ce trou...
Shinobu : *flashback*
T/P : *ris* T'a bien réussi ton coup ! Un peu plus et je me faisais avoir... N'empêche, pauvre arbre, j'espère qu'avec le temps il s'en remettra...
Shinobu *fin flashback* A mon avis, c'était la force d'un grand amour *larme*
Fin.
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ANYIGBA NYUI
Jeudi, 1er février 2024
"Il dit encore: ton nom ne sera plus Jacob, mais tu seras appelé Israël; car tu as lutté avec Dieu et avec des hommes, et tu as été vainqueur."
Genèse 32, 28 (LSG)
De Jacob à Israël, l'histoire d'un combat
Jacob, le malin, l'usurpateur, pour arriver à ses fins a mainte fois usé des artifices. Par exemple, il n'a pas hésité à tromper son vieux père aveugle pour prendre la bénédiction de son frère. Cet acte plein de ruse et de mensonge va le conduire en exil loin de la terre promise chez Laban, son oncle maternel. Mais le temps est venu pour qu'il rentre à la maison afin que la promesse de Dieu s'accomplisse. Il doit donc rencontrer son frère dont il a volé la bénédiction et qui a promis de se venger de lui en le tuant à la première occasion (Genèse 27, 41-42) . Jacob est confus et angoissé. Dans quel état d'esprit Esaü va-t-il l'accueillir, lui qui lui a fait tant de mal ? Il faut coûte que coûte qu'il fasse quelque chose.
D'abord, il prie Dieu de leur épargner, lui et sa famille, la colère d'Esaü (Genèse 32, 11). Ensuite il envoie des présents, deux cents chèvres et vingt boucs, deux cents brebis et vingt béliers, trente femelles de chameaux avec leurs petits qu'elles allaitaient, quarante vaches et dix taureaux, vingt ânesses et dix ânes (lire Genèse 32, 14&15), à Esaü pour l'apaiser. Pour finir, il sépare sa famille en deux, au cas où Esaü décide de tuer tout le monde, il en échappera un groupe.
Cependant, l’angoisse étreint encore son cœur ; la pensée du massacre qui le menace, lui et les siens, ne le quitte point. Il a tout fait, mais il sent que rien n’est fait. Il lui manque cruellement quelque chose pour se libérer du poids de son passé infâme. Mais au lieu d'un consolateur, voici un inconnu vient lui livrer combat toute la nuit. Pourquoi Dieu a-t-Il donc opté pour un combat au moment où Jacob attendait une consolation ?
Bien-aimé(e), Il y avait en Jacob deux types de personnalité : d’un côté, l'homme de Dieu, objet des promesses divines ; de l’autre, l’homme naturel, rusé et trompeur. Dieu, tout en voulant sauver et bénir le premier, veut faire périr le second. De cette lutte terrible va sortir un Jacob purifié et béni : Israël, celui qui ne connait plus d’autre force que celle de Dieu. En effet, Jacob résiste farouchement jusqu'à l'aurore à l'homme mais il reçoit un coup à l'emboîture de la hanche qui l'aneantit vraiment. Jacob affaibli, s'accroche quand même à son adversaire, cependant il est obligé de le prier de le bénir. C'est alors que l'inconnu change son destin en lui changeant de nom : "...ton nom ne sera plus Jacob, mais tu seras appelé Israël..."(verset du jour).
Cher(e) ami(e), Dieu a un projet pour tout un chacun de nous, bien entendu un projet de paix et non de malheur (lire Jérémie 29, 11). Cependant il arrive qu'Il nous arrête dans notre marche quand nous privilégions notre propre volonté à la sienne. Alors Il nous enlève notre énergie charnelle afin de nous donner sa puissance.. Mais comment réagissons-nous dans ces moments de dures épreuves ? L'apôtre dit : "...je prends plaisir dans les faiblesses, dans les outrages, dans les contraintes, dans les persécutions, dans les détresses, pour Christ. Car lorsque je suis faible, alors je suis fort"(2 Corinthiens 12, 10). Tel aussi est ton cas ou lâches-tu souvent prise ? Souviens-toi de Jacob et de Peniel : après le combat son âme a été sauvée et le soleil s'est levé pour lui. Alors il ne craint point de rencontrer Esaü.
Amen !
Exhortation : Fais preuve d'endurance dans le combat spirituel
Texte du jour : Genèse 32, 23-33
Edoh Nicolas
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Je t'aime je t'adore toi Par-dessus la ligne des toits Aux confins des vallées fertiles Au seuil des rires et des îles Où nul ne se noie ni ne brûle Dans la foule future où nul Ne peut éteindre son plaisir La nuit protège le désir L'horizon s'offre à la sagesse Le cœur aux jeux de la jeunesse Tout monte rien ne se retire
L'univers de fleurs violentes Protège l'herbe la plus tendre Je peux t'enclore entre mes bras Pour me délivrer du passé Je peux être agité tranquille Sans rien déranger de ton rêve Tu me veux simplement heureux Et nous serons la porte ouverte A la rosée au grand soleil Et je t'entraîne dans ma fièvre Jusqu'au jour le plus généreux
Il n'y a pas glaces qui tiennent Devant la foudre et l'incendie Devant les épis enflammés D'un vrai baiser qui dit je t'aime Graine absorbée par le sillon Il n'y aura pas de problèmes Minuscules si nous voyons Ensemble l'aube à l'horizon Comme un tremplin pour dépasser Tout ce que nous avons été Quand le crépuscule régnait
Si notre amour est ce qu'il est C'est qu'il a franchi ses limites Il voulait passer sous la haie Comme un serpent et gagner l'air Comme un oiseau et gagner l'onde Comme un poisson gagner le temps Gagner la vie contre la mort Et perpétuer l'univers
Tu m'as murmuré perfection Moi je t'ai soufflé harmonie Quand nous nous sommes embrassés Un grand silence s'est levé Notre nudité délirante Nous a fait soudain tout comprendre Quoi qu'il arrive nous rêvons Quoi qu'il arrive nous vivons
Tu rends ton front comme une route Où rien ne me fait trébucher Le soleil y fond goutte à goutte Pas à pas j'y reprends des forces De nouvelles raisons d'aimer Et le monde sous son écorce M'offre sa sève conjuguée Au long ruisseau de nos baisers
Tu veux la vie à l'infini moi la naissance Tu veux le fleuve moi la source Nul brouillard ne nous a voilés Et simplement dans la clarté je te retrouve
La vérité fait notre joie écoute-moi Je n'ai plus rien à te cacher tu dois me voir Tel que je suis plus faible et plus fort que les autres Mais j'avoue et c'est là la raison de me croire
J'avoue je viens de loin et j'en reste éprouvé Il y a des moments où je renonce à tout Sans raison simplement parce que la fatigue M'entraîne jusqu'au fond des brumes du passé Et mon soleil se cache et mon ombre s'étend
Vois-tu je ne suis pas tout à fait innocent Et malgré moi malgré colères et refus Je représente un monde accablant corrompu L'eau de mes jours n'a pas toujours été changée Je n'ai pas toujours su me soustraire à la vase
Mes mains et ma pensée ont été obligées Trop souvent de se refermer sur le hasard Je me suis trop souvent laissé aller et vivre Comme un miroir éteint faute de recevoir Suffisamment d'images et de passions Pour accroître le poids de ma réflexion
Il me fallait rêver sans ordre sans logique Sans savoir sans mémoire pour ne pas vieillir Mais ce que j'ai souffert de ne pouvoir déduire L'avenir de mon cœur fugitif dis-le toi Toi qui sais comment j'ai tenté de m'associer A l'esprit harmonieux d'un bonheur assuré
Dis-le-toi la raison la plus belle à mes yeux Ma quotidienne bien-aimée ma bien-aimante Faut-il que je ressente ou faut-il que j'invente Le moment du printemps le cloître de l'été Pour me sentir capable de te rendre heureuse Au cœur fou de la foule et seule à mes cotés
Nul de nous deux n'a peur du lendemain dis-tu Notre cœur est gonflé de graines éclatées Et nous saurons manger le fruit de la vertu Sa neige se dissipe en lumières sucrées Nous le reproduirons comme il nous a conçus Chacun sur un versant du jour vers le sommet
Oui c'est pour aujourd'hui que je t'aime ma belle Le présent pèse sur nous deux et nous soulève Mieux que le ciel soulève un oiseau vent debout C'est aujourd'hui qu'est née la joie et je marie La courbe de la vague à l'aile d'un sourire C'est aujourd'hui que le présent est éternel
Je n'ai aucune idée de ce que tu mérites Sauf d'être aimée et bien aimée au fond des âges Ma limite et mon infini dans ce minuit Qui nous a confondus pour la vie à jamais Ce minuit-là nous fûmes les enfants d'hier Sortant de leur enfance en se tenant la main Nous nous étions trouvés retrouvés reconnus Et le matin bonjour dîmes-nous à la vie A notre vie ancienne et future et commune
A tout ce que le temps nous infuse de force.
Paul Éluard
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Les Archives Magnus – Episode 5 : Aux Ordures
ARCHIVISTE
Déposition de Kieran Woodward, concernant des objets récupérés dans les ordures du 93 Lancaster Road, Walthamstow. Déposition originale faite le 23 février 2009. Enregistrement audio par Jonathan Sims, archiviste en chef de l'Institut Magnus, Londres.
Début de la déposition.
ARCHIVISTE (DEPOSITION)
Je travaille comme éboueur pour le Conseil Forestier de Waltham. Ce n'est pas un mauvais travail, en réalité, tant qu'on peut supporter l'odeur et les heures matinales, sans parler du fait que lorsque l'hiver commence vraiment, cela peut être assez désagréable. J'ai dû briser la glace de plusieurs poubelles au cours de ma carrière, juste pour les ouvrir. Le salaire est quand même assez décent, du moins une fois que l'on ajoute les heures supplémentaires et les primes, et une fois que l'on a terminé les rondes, on est généralement en congé pour la journée, donc on travaille moins d'heures que le bonhomme de bureau moyen ; c'est juste que ces heures ont tendance à être beaucoup moins agréables que tout ce qu'on peut voir en regardant une feuille de calcul comptable.
Mais je ne suis pas venu ici pour parler des avantages et des problèmes du travail dans la collecte des déchets. En tout cas, je suppose que je suis venu parler d'un problème très spécifique que j'ai rencontré l'année dernière, lors de la collecte des déchets du 93 Lancaster Road.
On trouve tout le temps des choses bizarres dans ce travail. Les gens ont un étrange petit blocage mental - cette idée que dès qu'ils mettent quelque chose à la poubelle, ça disparaît. C'est officiellement devenu un déchet et personne ne le reverra plus jamais. Le fait que quelqu'un ait dû l'emmener de votre poubelle à la décharge ou au centre de recyclage ne leur entre pas vraiment dans la tête, et personne ne semble jamais réaliser que jusqu'à une douzaine de personnes pourraient voir ce que vous jetez avant que ça ne disparaisse à jamais. Mais non, autant que le reste du monde y pense, une fois que c'est jeté, ça a disparu, bien au-delà de toute compréhension humaine.
Ceux d'entre nous qui travaillent dans la collecte des déchets voient donc un aspect étrange de l'humanité, mais aussi un aspect honnête. Si vous êtes un peu alcoolique, il y a toutes les chances que vos éboueurs sachent mieux que vous combien vous buvez, parce que nous prenons toutes les bouteilles. Et oui, nous nous en souvenons, et il nous arrive aussi de porter des jugements, mais pas sur les choses auxquelles vous pourriez penser - vous pouvez jeter une montagne de porno vulgaire et, tant que vous l'avez attachée en paquets bien rangés, cela nous convient, mais si vous jetez de la litière pour chat sans l'avoir correctement mise en sac, vous pouvez être certain que vous avez gagné la haine de tous les éboueurs qui ont jamais brandi un sac. Mais je m'éloigne du sujet.
Le fait est que le sac de têtes de poupées ne m'a pas dérangé. Je veux dire, c'était bizarre, ne vous méprenez pas - des centaines de petites têtes en plastique, qui me regardaient fixement depuis le sac poubelle, mais à part une légère déchirure sur le côté du sac noir, elles ont été jetées très proprement, et ont été assez faciles à jeter dans le camion.
Le sac en était plein, remarquez. Il a été placé à côté du bac de recyclage vert et au début j'ai pensé que c'était juste une poupée seule avec sa tête placée près de la déchirure, mais quand j'ai jeté le sac dans le camion, la déchirure s'est fendue, déversant tout un tas de choses. Je dirais qu'il y en avait plus d'une centaine dedans. Elles étaient faites de plastique dur et rigide avec ce visage d'enfant qu'on semble trouver sur tous les jouets de ce genre.
Plusieurs d'entre elles avaient des cheveux différents sculptés ou peints, il était donc clair qu'elles n’étaient pas simplement une centaine provenant de la même poupée. Quelqu'un avait passé du temps à acquérir toute une série de poupées différentes, qu'il a ensuite décapitées et mises aux ordures. Elles étaient très abîmées, mais pas par le temps - on aurait dit que quelqu'un avait pris les têtes toutes neuves et les avait traînées sur du béton brut, bien que je ne puisse pas dire si elles étaient attachées au reste de la poupée à ce moment-là.
C'était flippant, évidemment, mais le soleil brillait et nous étions quatre à travailler dans le camion ce jour-là, alors c'était plutôt facile d'en rire. C'est l'ancienne équipe - moi, David Atayah, Matthew Wilkinson et Alan Parfitt, qui conduit - conduisait - le camion.
Mais ce qu'on a fait, c'est de baptiser le 93 Lancaster Road "la Maison aux Poupées", puisque nous avons passé le reste de la journée à faire des blagues sur le genre de personnes qui devaient y vivre. J'ai déjà dit que votre éboueur en sait beaucoup sur vous. Or, ce n'est probablement pas vrai pour la plupart des gens - nous nous occupons de centaines de maisons chaque jour et qui peut garder la trace d'autant de personnes ? Qui veut le faire ?
Il y a cependant des maisons que vous apprenez à surveiller, le genre d'endroits qui jettent des choses étranges ou parfois même dangereuses. Comme je l'ai dit, nous savons probablement si vous êtes alcoolique, mais ce n'est pas parce que nous vous surveillons de manière obsessionnelle ou que nous nous soucions de votre santé. C'est parce que les bouteilles cassées et le verre brisé sont dangereux et que vous apprenez à garder un œil sur les maisons où vous risquez de les trouver. J'ai lu un jour que la collecte des déchets est la deuxième profession la plus dangereuse en Angleterre. Je ne suis pas sûr d'y croire - ils ont dit que la première était l'agriculture - mais vous voyez votre part de blessures, donc vous apprenez à garder les yeux ouverts et à définir dans votre esprit les maisons dont vous voulez rester vigilant.
Après ça, la Maison aux Poupées est devenue l'une de ces maisons pour notre équipe. Ce n'est pas tant à cause d'un vrai danger, mais quand quelqu'un jette une poubelle pleine de trucs bizarres comme ça, on ne sait jamais ce qu'ils peuvent décider de jeter d'autre. Aussi, Alan, en fait, avait plutôt un sens tordu de l'humour et il adorait les têtes de poupées. Quand on lui a raconté, il a insisté pour arrêter le camion et aller jeter un œil, donc après ça, il répétait toujours de garder un œil sur le numéro 93.
Et nous l'avons fait. Les deux semaines suivantes, lorsque nous arrivions au numéro 93, je prenais une seconde ou deux de plus pour vérifier s'il y avait quelque chose d'étrange dans les bacs, mais rien ne semblait sortir de l'ordinaire. Alan était particulièrement déçu, mais ce n'était pas vraiment quelque chose sur laquelle s'attarder, alors nous avons décidé de ne plus y penser et nous avons continué notre journée de travail. Cela a continué pendant ce qui a dû être quelques mois, et l'incident des têtes de poupées n'avait pas été évoqué, à l'exception de quelques conversations intrigantes à l'usine de recyclage où, pour être franc, je pense que personne ne nous a crus, ou s'ils nous ont crus, ils ont immédiatement essayé de nous raconter leurs propres histoires de trouvailles bizarres.
C'était le début du printemps quand nous avons récupéré le sac bizarre suivant, au 93 Lancaster Road. Il s'agissait encore une fois d'un sac poubelle noir sans marquage, placé à côté de la poubelle de recyclage. Dès que je l'ai vu, j'ai su que c'en était un autre. Sa forme était trop régulière pour être remplie de l'assortiment normal de déchets. En le ramassant, je me suis rendu compte qu'il était aussi beaucoup trop léger. Il semblait ne peser presque rien, mais il était bombé avec ce qui semblait être un tas de papier à l'intérieur.
J'ai jeté un coup d'œil aux autres et leur ai dit que je pensais que nous avions un autre sac bizarre. David et Matt ont commencé à débattre de la nécessité de l'ouvrir, car celui-ci ne semblait pas avoir de déchirure comme le précédent, et nous en discutions encore quand Alan est revenu pour voir ce qui nous prenait tant de temps. Il savait ce qu'on avait trouvé, et on pouvait voir dans ses yeux qu'il espérait que c'était la raison de ce retard. Un coup d’œil jeté à son visage et je savais que si nous ne l’ouvrions pas, il le ferait.
J'ai levé les yeux vers la maison, pour vérifier si quelqu'un nous regardait, mais le 93 était tout près du début de notre trajet, donc il était encore très tôt le matin et toutes les lumières étaient éteintes. Il n'y avait aucun signe de mouvement, alors, très prudemment, j'ai ouvert le sac.
Il y avait du papier à l'intérieur, comme je m'y attendais. Il semblait n'y avoir qu'une seule bande de papier blanc épais, d'environ un pouce de large. Le papier était long, si long qu'on aurait dit que le sac entier était rempli de ce seul morceau, enveloppé, enroulé et froissé pour tenir à l'intérieur. Il y avait de l'écriture dans une autre langue, du latin je crois.
Matt, qui a été élevé en catholique et en parler constamment, a dit qu'il reconnaissait l'écriture et affirmait que c'était le Notre Père, le Notre Père, écrit encore et encore. Il semblait assez choqué, surtout par le fait qu'à certains endroits, les bords du papier semblaient légèrement brûlés, comme s'il avait été passé sur une bougie ou un briquet. Il semblait même hésiter à le jeter avec le reste des ordures, mais nous devions nous contenter de le jeter, alors il est allé dans le camion.
Alan a souri pendant le reste du boulot, et il avait un enthousiasme qui, franchement, avait commencé à me mettre mal à l'aise. En ce qui me concerne, c'était un peu décevant après les têtes de poupées, mais la façon dont les autres avaient réagi m'a rendu nerveux.
Le troisième sac est celui qui a vraiment changé les choses. C'était quinze jours après celui qui contenait le papier de prière. Alors que nous approchions de l'année 93, j'ai remarqué qu'un autre sac était posé à côté de la poubelle. Les autres l'ont clairement remarqué aussi, car tout le monde était très silencieux. Les deux premières fois, c'était les seules fois où il y avait des sacs poubelles devant la maison qui n'étaient pas dans la poubelle elle-même, donc il n'y avait aucun doute dans mon esprit que ce serait des déchets plus flippants. Alan a coupé le moteur lorsque nous sommes arrivés au niveau de la maison et nous sommes sortis. Quoi qu'il y ait dans celui-ci, il voulait voir.
Le sac était bombé, tout comme les autres, mais il avait un aspect bosselé à la surface. Nous l'avons tous fixé pendant plusieurs secondes, avant que je réalise que les autres attendaient que je le ramasse - j'avais ramassé les autres, et apparemment c'est comme ça qu'on faisait du coup. Cela ressemblait presque à un rituel.
Je me suis approché et je l'ai ramassé. Il était plus lourd que le précédent et, en bougeant, il faisait un bruit, comme du sable ou du gravier qui glisse, ou peut-être plutôt un bruit de cliquetis. J'ai commencé à le trimballer vers mes collègues pour l'ouvrir, lorsque le dessous du sac s'est accidentellement accroché au muret de briques au bout du petit jardin de devant. Déjà rempli presque jusqu'à l'éclatement, le sac s'est déchiré facilement.
Du trou fraîchement percé, des dents ont coulé. Des centaines, des milliers de dents ; elles coulaient en une cascade de blanc, de crème et de jaune, rebondissant en heurtant le trottoir, et formant peu à peu un tas d'une taille stupéfiante. Lorsque le sac fut enfin vide, nous sommes restés là en silence, fixant la montagne de dents qui se trouvait maintenant sur le sol devant nous.
Elles ressemblaient à des dents humaines à mes yeux, mais je n'étais pas vraiment un expert et je ne voulais certainement pas regarder de plus près. Finalement, David a rompu le silence en vomissant bruyamment dans un égout voisin et je me suis éloigné de l'horrible monticule. Même Alan semblait ébranlé par cette scène - je suppose que certaines choses sont trop dérangeantes, même si vous avez des centres d'intérêt sinistres. Nous avons appelé la police.
Autre chose que les gens oublient toujours à propos des éboueurs - on est parfaitement capables d'appeler la police si on trouve des choses illégales jetées aux ordures. D'habitude on n’en prend pas la peine si c'est quelque chose de pas très grave, mais là... là on a appelé la police. Ils sont arrivés surprenamment assez rapidement et je me souviens qu'ils étaient encore plus flippés que nous.
L'un d'entre eux a pris nos dépositions, tandis que l'autre est allée vers la maison même pour interroger les occupants, et voir s'ils savaient quelque chose à propos des dents. Alors que l'officier frappait à la porte, nous nous sommes tous efforcés de mieux voir qui aller l'accueillir. Après tout ce bazar, nous n'allions pas laisser passer une chance de voir les habitants du 93 Lancaster Road.
Finalement, la porte s'est ouverte, et une vieille femme se tenait là, clignant des yeux dans la lumière du soleil matinal et clairement légèrement perturbée de voir la police. Inutile de dire que la vieille dame et son mari n'avaient pas conscience des sacs bizarres qui étaient apparus dans leurs ordures, et semblaient vraiment contrariés quand on leur a expliqué les détails. La police a passé une bonne dizaine de minutes à faire de son mieux pour ramasser toutes les dents, et nous avons été congédiés. Je n'ai aucune idée de ce que l'enquête a donné, si tant est qu'il y en ait eu une. Ils ne m'ont certainement plus jamais contacté, et les autres l'ont été, ils n'en ont pas parlé.
Et pendant un certain temps, c'est tout. Nous avons gardé un œil à chaque fois qu'on passait sur Lancaster Road, mais nous n'avons pas trouvé d'autres sacs poubelles inquiétants. J'ai pensé que l'intervention de la police avait peut-être effrayé celui qui les déposait. Peut-être que la police avait attrapé le coupable et ne nous l'avait pas dit.
J'ai cependant commencé à remarquer qu'Alan ne se portait pas bien. Il arrivait souvent en retard à son poste, et lorsqu'il arrivait enfin, il était épuisé et grincheux, criant sur tout le monde et repoussant brutalement quiconque lui demandait des détails sur son état ou sa santé. Il semblait encore plus mal en point lorsque nous approchions du bout de Lancaster Road, parfois en faisant accélérer légèrement le camion de sorte que nous devions courir pour le suivre. Finalement, après avoir trébuché sur le trottoir en me dépêchant et m'être tordu la cheville, je l'ai interpellé et lui ai dit que quoi qu'il lui arrivait, il pouvait en soit en parler soit s'en remettre tout seul, mais qu'il devait clairement faire quelque chose. Il est alors devenu très silencieux et m'a dit qu'il avait observé le numéro 93 certains soirs. Il a dit qu'il voulait voir la personne qui déposait ces choses. Qu'il avait besoin de savoir.
Je ne sais pas à quoi je m'attendais. Des problèmes à la maison, peut-être, ou une dépression, mais ça m'a pris par surprise. Je lui ai dit que c'était une très mauvaise idée, que si la police continuait à enquêter, il y avait de fortes chances qu'elle l'arrête en tant que coupable, et que même si elle ne le faisait pas, le vieux couple du numéro 93 pourrait tout aussi bien le faire arrêter pour harcèlement. Alan a acquiescé et a dit qu'il était d'accord pendant que je parlais, mais je voyais bien qu'il n'écoutait pas. Il a juste répété qu'il avait besoin de savoir, m'a dit qu'il ferait attention, comme si c'était pour me rassurer. Ce n'était pas le cas, mais je voyais bien que je n'allais pas l'en dissuader et nous avons fini notre discussion dans un silence inconfortable.
Ce que je n'ai pas dit, c'est que j'avais presque fait la même chose moi-même une ou deux fois. Il y avait quelque chose dans cette histoire, dépassant de tout ce dont j'avais déjà été témoins, que... je ne sais pas. Cela m'a attiré presque autant que cela m'a dégoûté. Presque, mais pas assez pour faire quoi que ce soit, et si j'avais besoin de me convaincre que laisser tomber était la bonne décision, je n'avais qu'à regarder Alan. Au fil du temps, les cernes sous ses yeux se sont creusés, et je le voyais avaler une demi-douzaine de boissons énergisantes en une matinée, juste pour terminer son service.
J'aurais pu en faire part à notre directeur, mais Alan était encore mon ami, et je ne voulais pas être celui qui lui causerait des ennuis. Mais en fin de compte, la situation s'est quand même détériorée. Alan s'est endormi au volant du camion et l'a fait entrer dans une voiture garée. Personne n'a été blessé et le camion roulait trop lentement pour faire de réels dégâts mais, à ce moment-là, c'était suffisant pour le faire virer. Nous étions tristes de le voir partir, mais pour être franc, il était devenu assez désagréable sur la fin et personne n'a versé de vraies larmes. Nous avons eu un nouveau membre dans notre équipe, un jeune nommé Guy Wardman, et la vie a continué dans une paix relative. Pendant un certain temps, en tout cas.
Puis, le 8 août de l'année dernière, à deux heures et neuf minutes du matin, j'ai été réveillé par un SMS d'Alan. Il disait "JE L'AI TROUVE". Je lui ai répondu immédiatement - Qu'avait-il trouvé ? Est-ce que c'était celui qui avait laissé les sacs ? En avait-il laissé un autre ? Pas de réponse. J'ai envoyé un nouveau message à Alan pour lui demander s'il allait bien. J'ai envoyé le même texto plusieurs fois, mais je n'ai jamais eu de réponse. J'ai essayé de lui téléphoner, mais personne n'a répondu. Au fur et à mesure que les minutes s'écoulaient, l'inquiétude qui grandissait en moi s'est transformée en une certitude sinistre, et j'ai su qu'Alan avait disparu. Je savais aussi que je devais aller au 93 Lancaster Road pour voir par moi-même. J'ai pris mon manteau et je suis parti dans la nuit.
Je marchais lentement, avec une sorte de réticence, de sorte que le ciel commençait à s'éclairer à mon arrivée. Je savais ce que j'allais trouver en arrivant et j'avais raison. Il n'y avait aucun signe d'Alan, ou de qui que ce soit qu'il aurait pu voir. Il y avait cependant un nouveau sac poubelle à sa place habituelle. Il était plein et, cette fois, le haut du sac avait été attaché avec un ruban vert foncé, disposé en forme de nœud comme un ancien cadeau de Noël. Il était aussi bombé que les précédents.
J'ai ramassé le sac, qui s'est avéré être assez léger, et j'ai enlevé le ruban. En l'ouvrant, j'ai vu un truc blanc qui bougeait et, pendant une seconde, j'étais sûr que c'était encore des dents. Mais en regardant de plus près, j'ai vu la vérité : des particules de calage. Des particules de calage en polystyrène. Suffisamment pour remplir le sac à pleine capacité. Je me suis presque senti soulagé jusqu'à ce que je réalise qu'il y avait quelque chose d'autre dedans, quelque chose qui le rendait plus lourd qu'un sac de polystyrène ne devrait l'être.
J'ai fermé les yeux et j'ai mis la main dedans, m'attendant à trouver quelque chose d'horrible à l'intérieur. Ma main s'est à la place refermée sur un métal froid, et j'ai sorti une chose de la taille d'un poing... Je pense que ça devait être en cuivre ou en bronze, et ça avait été grossièrement sculpté en forme de cœur, mais un vrai cœur, pas celui d'un de Saint-Valentin. C'était froid au toucher, comme si ça sortait tout juste d'un congélateur, et ça m'a presque collé à la peau. Sur le côté était gravé le nom "Alan Parfitt", les lettres gravées avec une précision digne d'une machine. C'est le dernier signe d'Alan que j'ai trouvé. Pour autant que je sache, on ne l'a jamais revu depuis.
J'ai donné le morceau de métal à un ami qui travaille à la décharge de déchets médicaux et qui me doit une faveur. Je lui ai demandé de le jeter avec une cargaison, car les incinérateurs médicaux brûlent plus que tous ceux auxquels j'ai accès, et je me suis dit que c'était ma meilleure chance de m'en débarrasser correctement. Je travaille toujours sur la route de Lancaster Road, mais depuis, il n'y a plus de sacs bizarres qui se retrouvent au numéro 93. J'ai surtout essayé de tout oublier.
ARCHIVISTE
Fin de la déposition.
C'est bien d'avoir une déposition dont la plupart des détails sont facilement vérifiables. Elle est accompagnée de courtes déclarations de David Atayah et Matthew Wilkinson confirmant le contenu des trois premiers sacs, ainsi que les détails du comportement d'Alan Parfitt avant son licenciement de l'administration locale. Dans un exemple peu caractéristique de l'utilisation des technologies modernes, mon prédécesseur a eu le bon sens de faire une copie du texte final de la conversation entre Alan Parfitt et M. Woodward.
La semaine dernière, j'ai demandé à Martin de mener second entretien avec M. Woodward, mais cela n'a pas été très éclairant. Apparemment, il n'y a pas eu d'autres sacs au numéro 93 et dans les années qui ont suivi, il a largement écarté bon nombre des aspects étranges de son experience. Je ne m'attendais pas à grand-chose, car le temps fait généralement oublier ce que l'on préfère ne pas croire, mais au moins, cela a permis à Martin de sortir de l'Institut pour un après-midi, ce qui est toujours un soulagement bienvenu.
Sasha a eu plus de chance en étudiants les anciens rapports de police. Alan Parfitt a été déclaré porté disparu par son frère Michael le 20 août 2009, et sa localisation reste inconnue. Le sac de dents est également corroboré par les rapports de police des agents Suresh et Altman, bien qu'ils ne puissent pas fournir plus de détails, car ils n'ont jamais procédé à une arrestation ni même localisé de suspects.
Le rapport médical sur les dents elles-mêmes donne un détail déroutant : il a été confirmé que les dents étaient humaines, mais plus encore, pour autant que l'examinateur ait pu le déterminer... elles étaient toutes à différents stades de détérioration et ne correspondaient à aucun dossier dentaire disponible, mais les deux mille sept cent quatre-vingts étaient exactement la même dent.
Fin de l'enregistrement.
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