Tumgik
#Le jour où le soleil ne s'est plus levé
Text
Tumblr media
1 note · View note
ohlorake · 8 months
Text
(Dés) Espoir
- Et... il ne te manque pas un peu, des fois? demandé-je d'une petite voix. Ton père je veux dire.
- Celui que j'aurais voulu qu'il soit, oui. Mais la réalité de qui il était, non.
(...)
- Pour toi, les gens ne peuvent pas changer? questionné-je Nathan, un peu perdu.
- C'est dur de renier ceux qui sont les plus proches de toi mais, s'il y a bien un truc que j'ai appris, c'est que ça ne sert à rien de perdre du temps avec des gens qui ne sont pas prêts pour nous, pas prêts à nous accepter tels qu'on est. Bien sûr qu'ils peuvent changer, mais ce ne sera jamais avec certitude. Et puis, surtout, combien de temps ça prendra?
Le jour où le soleil ne s'est plus levé. Nine Gorman & Marie Alhinho
0 notes
christophe76460 · 8 months
Text
Tumblr media
"Mais pour vous, qui craignez mon nom, se lèvera le soleil de justice, et la santé sera dans ses rayons, et vous sortirez et bondirez comme les veaux d'une étable." (Malachie 4:2)
Réalisée déjà par la première venue de notre glorieux Sauveur, cette prophétie, qui doit avoir un accomplissement plus éclatant encore lors de son retour, est en même temps une promesse pour notre vie journalière. La route est-elle ténébreuse pour toi aujourd'hui? L'obscurité de la nuit te semble-t-elle plus noire et plus profonde? Ne désespère pas, car le jour s'approche. L'heure la plus sombre est celle qui précède l'aurore.
Le soleil qui va se lever pour toi est LE SOLEIL, le Soleil de justice, dont tous les rayons sont sainteté. Il vient te réjouir de cette lumière où brillent sa justice et sa miséricorde. A sa clarté vivifiante, tu trouveras le salut. Jésus est la manifestation de la sainteté de Dieu, en même temps que de son amour. Notre délivrance, quand elle viendra, sera sûre, car elle est juste.
La seule question que nous poserons sera de savoir si nous craignons le nom du Seigneur. Si nous révérons le Dieu vivant en marchant dans ses voies. S'il en est ainsi, la nuit, pour nous, sera de courte durée; et lorsque le matin paraîtra, toute maladie et toute tristesse de notre âme disparaitront pour toujours. Lumière, chaleur, joie, clarté de vue seront notre partage, accompagnées de la guérison de toute infirmité et de toute peine.
Jésus s'est-il levé sur nous? Réjouissons-nous à ce soleil. A-t-il caché sa face? Attendons son lever. Aussi sûrement que l'astre du jour, il va briller pour nous.
#Shalom
#CN
0 notes
yes-bernie-stuff · 8 months
Text
◀ 1ER FÉVRIER ▶ Les Trésors De La Foi
Mais pour vous, qui craignez mon nom, se lèvera le soleil de justice, et la santé sera dans ses rayons, et vous sortirez et bondirez comme les veaux d'une étable. Malachie 4:2
Ne jamais désespérer
Réalisée déjà par la première venue de notre glorieux Sauveur, cette prophétie, qui doit avoir un accomplissement plus éclatant encore lors de son retour, est en même temps une promesse pour notre vie journalière. La route est-elle ténébreuse pour toi aujourd'hui? L'obscurité de la nuit te semble-t-elle plus noire et plus profonde? Ne désespère pas, car le jour s'approche. L'heure la plus sombre est celle qui précède l'aurore. Le soleil qui va se lever pour toi est LE SOLEIL, le Soleil de justice, dont tous les rayons sont sainteté. Il vient te réjouir de cette lumière où brillent sa justice et sa miséricorde. A sa clarté vivifiante, tu trouveras le salut. Jésus est la manifestation de la sainteté de Dieu, en même temps que de son amour. Notre délivrance, quand elle viendra, sera sûre, car elle est juste. La seule question que nous poserons sera de savoir si nous craignons le nom du Seigneur. Si nous révérons le Dieu vivant en marchant dans ses voies. S'il en est ainsi, la nuit, pour nous, sera de courte durée; et lorsque le matin paraîtra, toute maladie et toute tristesse de notre âme disparaîtront pour toujours. Lumière, chaleur, joie, clarté de vue seront notre partage, accompagnées de la guérison de toute infirmité et de toute peine. Jésus s'est-il levé sur nous? Réjouissons-nous à ce soleil. A-t-il caché sa face? Attendons son lever. Aussi sûrement que l'astre du jour, il va briller pour nous. - Lire plus ici :
0 notes
ninonlitaussi · 10 months
Text
J'ai lu Le jour où le soleil ne s'est plus levé, de Nine Gorman et Marie Alhinho
Alors qu’on découvrait dans Le jour où les étoiles se sont éteintes un Finn qui sombrait jour après jour pour finalement être sauvé par un groupe d’amis, on découvre dans Le jour où le soleil ne s’est plus levé un Nate sombrant à petit feu. Les deux romans sont les deux face d’une même pièce, Nate et Finn partageant un lien singulier. Continue reading Untitled
Tumblr media
View On WordPress
0 notes
blogdimanche · 1 year
Text
Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 13,1-9
 
1 « Ce jour-là, Jésus était sorti de la maison, et il était assis au bord de la mer.
2 Auprès de lui se rassemblèrent des foules si grandes qu’il monta dans une barque où il s’assit ; toute la foule se tenait sur le rivage.
3 Il leur dit beaucoup de choses en paraboles :
« Voici que le semeur sortit pour semer.
4 Comme il semait, des grains sont tombés au bord du chemin, et les oiseaux sont venus tout manger.
5 D’autres sont tombés sur le sol pierreux, où ils n’avaient pas beaucoup de terre ; ils ont levé aussitôt, parce que la terre était peu profonde.
6 Le soleil s’étant levé, ils ont brûlé et, faute de racines, ils ont séché.
7 D’autres sont tombés dans les ronces ; les ronces ont poussé et les ont étouffés.
8 D’autres sont tombés dans la bonne terre, et ils ont donné du fruit à raison de cent, ou soixante, ou trente pour un.
9 Celui qui a des oreilles, qu’il entende ! »
(Texte biblique tiré de « La Bible — traduction officielle liturgique — AELF »)
Tumblr media
(Illustration du site Apprenez-nous à prier)
Commentaire Mt 13,9
« Celui qui a des oreilles, qu’il entende ! » (Mt 13,9). La « parabole » est un genre littéraire de la tradition juive qui ressemble à ce que nous appelons une « fable » : son but est pédagogique ; il s’agit d’amener l’auditeur à changer de point de vue. Pourquoi donc Jésus parle-t-il en paraboles ? Les disciples ne manquent pas de lui poser la question. La réponse de Jésus tient en trois points. Premièrement la distinction entre les disciples et certains autres interlocuteurs de Jésus : « A vous, il est donné de connaître les mystères du royaume des Cieux, mais ce n’est pas donné à ceux-là. » (13,11) Pour éclairer cette distinction, il faut remettre l’enseignement de Jésus dans son contexte : dans l’évangile de Matthieu, comme dans celui de Marc, cet enseignement en paraboles suit immédiatement le récit des polémiques avec les Pharisiens et avec ceux qui, comme eux, refuseront de reconnaître en Jésus le Messie de Dieu. Deuxièmement, Jésus fait un constat : « Ils (ses opposants) regardent sans regarder, ils écoutent sans écouter ni comprendre. » (13,13) Et il leur applique une phrase que le prophète Isaïe, des siècles plus tôt, disait de ses propres contemporains : « Le cœur de ce peuple s'est alourdi : ils sont devenus durs d'oreille, ils se sont bouché les yeux… » (Isaïe 6,9-10). De nombreuses fois, Jésus a pu faire ce constat : plus les auditeurs s’enferment dans leurs propres certitudes, plus ils deviennent imperméables à la Parole de Dieu. Et c’est pour cela qu’il leur parle en paraboles : c’est une pédagogie pour essayer de toucher ces cœurs endurcis. C’est dire l’importance des dispositions du cœur pour comprendre les enseignements de Jésus. Troisièmement, cette phrase qui ressemble à un dicton : « A celui qui a, on donnera, et il sera dans l’abondance ; à celui qui n’a pas, on enlèvera même ce qu’il a. » Voilà une formulation particulièrement abrupte du thème des deux voies, classique dans l’Ancien Testament. Je vous rappelle ce thème des deux voies : on peut comparer l’existence humaine à un chemin qui débouche sur une grande route perpendiculaire : quelle direction prendre ? A gauche ? Ou à droite ? Si nous prenons la bonne direction (la bonne « voie »), chaque pas que nous faisons dans ce sens nous rapproche du but : « Si tu donnes au sage, il devient plus sage ; si tu instruis le juste, il progresse encore. » (Pr 9,9). Si, par malheur, nous choisissons la mauvaise direction, chaque pas fait dans ce sens nous éloigne du but. Le choix est clair : ou bien écouter, entendre, ouvrir ses oreilles pour laisser la Parole nous instruire et nous transformer peu à peu ; ou refuser d’entendre au risque de devenir de plus en plus durs d’oreille : « Le cœur de ce peuple s’est alourdi, ils sont devenus durs d’oreille. » Alors que le seul désir de Dieu était de les guérir : « Et moi, je les guérirai. » La parabole du semeur, ainsi que l’explication que Jésus en donne, apparaît alors plus clairement comme une illustration des obstacles que rencontre la prédication évangélique. Jésus est la parole de Dieu venue habiter parmi les hommes (Jn 1,14) ; il ne dit que la Parole du Père : « La parole que vous entendez n’est pas de moi : elle est du Père, qui m’a envoyé. » (Jn 14,24). Mais sa parole trouve difficilement le terrain favorable dans lequel elle va pouvoir germer ; il y a d’abord les difficultés inhérentes à tout chemin de conversion (les exigences du Royaume sont sans cesse étouffées par les soucis du monde (cf Mt 6,25-34) ; mais il y a aussi, plus profondément les difficultés pour les contemporains de Jésus de lui faire confiance au point de le reconnaître comme le Messie. (Note du P. Mario Doyle, C.Ss.R. : Ce commentaire reproduit largement celui d’une bibliste bien connue des catholiques de France : Marie Noëlle Thabut)
0 notes
semena--mertvykh · 1 year
Text
Soleil lointain
A la même époque où je relisais mes pauvres interactions avec Sexy à la lumière de ce nouveau paradigme probablement sensationnel - ah en fait, il est gay - je prenais l'habitude de pousser mes ballades digestives de plus en plus loin vers l'ouest. Je partais pour des deux heures chaque midi, et dans ces pérégrinations de fourmi claudicante sous le soleil perpétuel de la banlieue sud, je colmatais comme je pouvais l'horreur de ces journées privées des sensations de la course, de la danse, de la conduite, coincées dans un bureau sombre et étouffant, à un moment de ma vie où je ne me voyais plus aucune raison de me lever le matin - de me lever tout court. Où j'avais juste envie de hurler.
"Pourquoi fait-il aussi sombre ?" demande Bastien à la Petite Impératrice, lorsqu'il la retrouve dans "L'histoire sans fin" et qu'un grain de sable est "tout ce qui reste de [son] vaste empire". "Les débuts sont toujours sombres", répond-elle.
Un midi je suis passée sous les voies de l'A6. Dans un tunnel propice au viol, je me suis retrouvée à m'ébaubir comme une touriste lâchée au Parthénon, le nez levé vers les grilles d'aération à 4 mètres au dessus de ma tête, ôtant mon casque pour écouter le grondement des véhicules implicites sur la chaussée. Je connais si bien cette autoroute, je l'ai tellement chargée, affectivement, qu'elle est comme le Périph pour moi : je sais tronçon par tronçon où le trafic ralentit et où il repart, où sont les portiques et les radars, les bosquets d'arbres et les talus, et quels panneaux affichent quelles informations. La cité HLM dont je distinguais les pelouses, au-delà des piliers du tunnel larges comme des silos à missiles, s'est soudain retrouvée à la même place, dans ma carte mentale, que les tours qu'on aperçoit en passant devant le radar de l'A6a.
Même sujet, vu sous un autre angle.
J'écoutais Menneskekollektivet, tellement simple et itératif qu'on peut le passer en boucle pendant des heures sans se lasser, avec une rythmique inexorable comme cette aspiration au fond de nous, ce désir qui nous dépasse, qu'on ne sait pas nommer et qui ne laisse jamais tranquille. En sortant du tunnel, j'ai relevé la tête comme délestée d'une menace : loin au dessus de moi, contre le ciel blanc, à demi révélé par les berges en béton de la chaussée, le dos du panneau indiquant la sortie vers Rungis formait une silhouette vaguement humaine, levant le bras vers sa grosse tête pour me saluer. Dans ma vie si démunie où il n'y a pas de place pour le théâtre, la route était la scène sur laquelle pourtant je devais me trouver, la seule en tout cas où je me sentais à ma place. Dans ces journées pathétiques où personne ne m'adressait la parole, l'autoroute était une architecture qui pourtant dialoguait intensément avec moi, une structure avec laquelle j'échangeais des signes d'intelligence que personne ne pouvait voir, encore moins comprendre.
Si proche des voies, je me retrouvais saisie par une émotion indescriptible qui tenait à autre chose qu'un atavisme. Mes ancêtres avaient vécu en Prusse et en Irlande, ils avaient été marins et soldats et cavaliers, ils s'étaient approprié l'espace en le sillonnant et je devais en garder quelque chose, c'est vrai ; pourtant, c'est la présence physique impitoyable de l'autoroute qui me happait et me fascinait comme au premier jour. De l'extérieur, la vibration brute dont l'air était saturé faisait comme une source primitive à laquelle je pouvais venir m'abreuver, quand je manquais de courage ; comme si elle émettait à la même fréquence que la petite dynamo qui ronronne dans ma poitrine, celle qui me tient sans répit depuis des années, qui m'empêche de dormir et me pousse à bouger sans cesse.
"Pourquoi vous voulez faire une analyse ?" m'avait demandé ma thérapeute, dans les tous premiers temps. Elle me recevait encore en face-à-face, à l'époque, pas dans le dispositif freudien classique - une précaution destinée, comme elle me l'expliquerait plus tard, à évaluer ma solidité psychique et ma capacité à assumer effectivement plusieurs années de cure. J'avais vingt ans tout rond et j'en étais à ma troisième tentative de suicide. J'avais répondu : "Pour comprendre le monde". Elle avait ajouté : "Le monde est incompréhensible, alors ?". Aujourd'hui, à trente ans de distance, je pouvais lui répondre : oui, quand on grandit privée d'amour, avec juste le minimum pour survivre, le monde est un endroit méconnaissable ; il ne nous dit rien, littéralement. L'univers chante, peut-être ; il ne parle pas.
0 notes
lalignedujour · 1 year
Text
(suite du texte d'hier)
Son regard à elle était toujours absorbé par autre chose. On avait rarement son attention. Mais au moins, elle faisait des choses pour nous.
Son regard à lui était toujours absorbé par autre chose. Il faisait rarement des choses pour nous. Mais au moins, on avait toute son attention. En tout cas, il ne faisait rien spécifiquement pour nous en tant qu'enfants. Il était intéressé par l'autre de façon générale, pas spécifiquement par nous.
Une fois, je me suis levé avant mon réveil pour l'école. Elle était dans le salon. Sur une chaise. Les yeux sur son téléphone. Ça avait l'air passionnant. Ça paraissait important. Mais non, en fait, elle était juste en train de changer sa sonnerie. Elle faisait défiler les sonneries comme ça. Quand elle a vu que j'étais levé, elle a préparé le petit-déjeuner, mécaniquement, sans un regard, sans une question.
Pour ses mains, ses bras, la journée commençait quand on se réveillait. Le reste restait éteint.
Mon père, lui, nous parlait comme à des adultes. Mais au moins, il nous parlait. Je me souviens d'une fois où il est venu me chercher au conservatoire. La 405 était arrêtée. Ma sœur était à l'arrière, la tête entre les deux sièges avant. Mon père parlait en regardant son pare-soleil, mais il lui parlait vraiment. Je suis resté une seconde là, sans être vu. La fenêtre était ouverte. Et j'ai compris plus tard qu'il lui parlait de ses premières règles. Il lui disait qu'elle pouvait mettre des tampons si elle voulait, ou des serviettes hygiéniques, et il lui a brièvement expliqué la différence entre les deux en démarrant la voiture. J'ai mis quelques années à comprendre de quoi il était question, j'avais pas le contexte.
Ça m'a fait halluciner de savoir que c'était à mon père et pas à ma mère qu'elle en avait parlé. Elle se sentait mieux avec mon père pour parler de ça. Alors que c'était une sorte de gamin. Il était gentil avec nous, mais il s'est jamais senti responsable de nous. Il aurait pu nous oublier au Carrefour Market, rentrer chez lui, et continuer sa vie, il aurait juste été emmerdé au moment de nous rendre à maman.
C'était à nous de rester vigilant·es. Parfois, en revenant de l'école, on s'attardait, et mon père marchait tout droit, à un rythme constant. Quand on levait la tête, il était déjà loin. Je me souviens que je portais le sac de ma sœur pour qu'elle coure à la même vitesse que moi. C'est pas qu'il avait pas le souci de l'autre, c'est qu'il avait pas les soucis des parents. Il nous traitait un peu comme des adultes - ce qui est fascinant et con.
Jamais il nous a dit de nous brosser les dents, alors jusqu'à l'âge de douze ans, je me brossais les dents que chez maman. Lise a fait comme moi parce qu'elle m'admirait. Donc elle était plus jeune quand elle s'est remise à se laver les dents tous les jours. Donc elle a une meilleure santé bucco-dentaire.
Il nous amenait partout - il nous imaginait pas de besoins spécifiques. On a passé des soirées enfumées, et on comprenait pas de quoi il discutait avec les gens. Quand on allait cinéma, c'était pour voir des films qu'il voulait voir (et peut-être qu'il estimait intéressants pour nous), et parfois ça tombait sur des films sous-titrés alors qu'on savait pas encore lire assez vite pour comprendre. Quand c'était l'anniversaire d'un de ses potes, on allait au resto, on était les seuls enfants, tout le monde buvait beaucoup, et nous payait des cocktails sans alcool parce que ça les faisait rire de payer des tournées de Florida. On rentrait après le dernier métro, alors on prenait des Vélib'. Ma sœur pouvait pédalait debout, car si elle s'asseyait sur la selle, elle touchait pas les pédales. C'était moi qui tapais le digicode et qui tournais la clé dans la serrure. Son groupe de potes tenait à fêter leurs anniversaires le jour-même, si bien qu'une fois, c'était un dimanche soir, on avait cours le lendemain. C'est moi qui ai géré le petit-déjeuner.
Ça correspond au moment où, avec Maman, on a déménagé à Lagny. J'aimais retourner à Paris à intervalles plus espacés (un weekend sur deux et la moitié des vacances scolaires) et me sentir chaque fois de plus en plus adulte dans la rue. De plus en plus autonome. C'était une conquête de la ville, marche par marche. L'ascension était grisante : acheter un Orangina seul, acheter une pâtisserie seul, s'approprier un banc pour la manger, aller au McDo Faubourg du Temple avec mes anciens potes de primaire, prendre toute la largeur du trottoir et rire. Chaque étape était ivresse.
Aujourd'hui ma mère a l'air d'avoir vieilli. Pas mon père. Ça me paraît sain de grandir et de vieillir.
0 notes
eamjournal · 1 year
Text
Lettre 58
Lundi 3 Avril 2023
Cher Hugo,
Aujourd'hui la journée a été vraiment appréciable. Je me suis levée aux alentours de 9h pour prendre un petit déjeuner tranquille devant Desperate Housewives. J'ai pris une super douche qui m'a mis en forme avant d'attaquer la journée en choisissant un outfit super coloré. Dehors, le soleil grand renvoyait tellement de vitamines D que ça m'a donné envie de m'habiller haut en couleurs. J'ai d'ailleurs enfin pu porter ma veste lila que j'ai acheté en friperie et dont je suis super fière. J'ai aussi fait un liner graphique en mélangeant du noir et du blanc aux coins de mes yeux. Je trouvais que j'avais un teint frais, les joues rosées et les cheveux un peu ondulés. Tout était d'humeur joviale et cette journée s'annonçait vraiment cool.
Je suis allée à la fac pour le dernier cours d'espagnol oral de l'année. Malheureusement pour nous, pas de récréation ou de goûter en vue. Seulement un super contrôle sous forme de travail de groupe. Nous avions un dialogue a construire autour de thèmes et de situations imposées. Même si l'exercice s'est avéré facile, nous n'étions pas motivés car ce n'est pas ce que l'on attendait d'un dernier jour en la présence de cette prof. Rapidement nous avons terminé, nous nous sommes enregistrés et avons gagné le droit de partir. Ma journée de travail s'achevait déjà, au bout d'1h à peine.
En rentrant je suis passée devant l'isel et à chaque fois ton visage me revient. J'ai croisé Paulo et Titouan que je me suis empressée d'aller saluer. Paulo m'a embarqué dans une conversation sur Thibault et c'est comme ça que je suis restée devant l'isel avec eux, à discuter de tout et n'importe quoi. Ils avaient un travail de groupe à faire avec un type de ton école qu'ils n'aiment vraisemblablement pas du tout. Bambi et Pierrot se song ajoutés avant que je me fasse embarquer au sein même de l'isel parce que les gars voulaient que je reste mais ils voulaient aussi jouer aux babyfoot. Paulo n'a pas joué, il est resté discuter avec moi sur le côté et c'est à ce moment qu'ils se song invités à ma fête d'anniversaire au vent couvert pour jeudi soir et qu'ils m'ont invité à faire partie du faxe club. Après le babyfoot, on a décalé dans la cour pour que les gars jouent autour de la table avec le ballon. Bizon nous a rejoint ainsi que d'autres personnes en I3 que je ne connais pas du tout. J'étais vraiment contente de passer du temps avec eux tu sais. Je me sens vraiment intégrée et pas du tout mise de côté, je ne suis pas l'ex de leur pote mais simplement leur pote et ca me fait tellement chaud au coeur. Ils sont un peu à l'ouest pour s'en rendre compte mais c'est important pour moi, je suis réellement touchée. C'est comme ça que j'ai passé au moins 1h30 avec eux, incrustée dans ton école. Quand on est ressorti il m'a demandé si je voulais venir manger avec eux mais il fallait que je rentre pour réviser le contrôle de civilisation. L'invitation sera pour une prochaine fois !
Quand je suis rentrée il a fallu que je me mette au travail pour réviser. Même si nous n'avions que 2 pages à apprendre, Clément m'avait dit qu'elles étaient pénibles car pleines de données difficiles à retenir. Je me suis attelée à la tâche jusqu'à 23h environ quand j'avais appris une page correctement. J'avais du mal à me mettre dedans parce que Thibault et moi n'arrêtions pas de discuter. Accessoirement c'était aussi parce qu'il était difficile de s'y mettre, le thème de la population espagnole n'étant pas franchement intéressant.
Tous mes amis, Thibault et toi même, etiez aux aguets car minuit approchait et mon anniversaire avec. Chacun était pressé d'envoyer son sms, de démarrer son appel ou de poster sa story. Tout le monde sauf moi qui n'ai rien attendu jusqu'à quelques minutes avant minuit, où j'ai posé mon stylo et regardé attentivement mon écran noir.
J'espère que tu vas bien et que cet anniversaire ne t'a pas trop tracassé comme le tiens m'a bouleversé quelques jours plus tot. Je pense fort à toi et je t'aime Hugo. Bonne nuit.
M.
0 notes
sousvivons · 2 years
Text
Je sais que c'est possible d'aller mieux, je le vis. Mais je vis cette peur, la peur d'aller mieux. Depuis hier, je réalise, je fais tout pour aller mieux [enfin, selon moi, tout le monde n'a pas les mêmes besoins]. Sortir tous les jours, faire des activités tous les jours et des défis pour combattre cette anxiété sociale pourrie.
Mais, j'ai peur d'aller mieux. Enfin non, d'aller bien. Sûrement parce que l'inconnu fait peur. J'ai peur d'y mettre un pied et puis qu'un gouffre le substitue. J'ai peur d'aller de l'avant et de me retrouver au bord de la falaise. J'ai peur d'ouvrir la porte où je me tenais enfermé'e, dans même tête et puis, de me rendre compte que c'était la porte des enfers. J'ai peur qu'aller bien fasse plus mal qu'aller mal. Ceci n'a aucun sens. Alors, je change de choix, je fais un pas en arrière au lieu d'un en avant.
Je m'étais dit que demain je n'allais pas sortir mais, est-ce que s'enfermer chez soi n'est pas une façon d'enfermer sa tête ? Est-ce que c'est ce que j'essaye de faire sans m'en rendre compte ? M'enfermer ? Encore ?
Je suis mon plus grand démon. Ma peur en est un également. Je l'imagine comme une gardienne des portes de mon enfer. La tête de chacun de mes démons et moi, enfermé'e.
Effectivement, aujourd'hui ce que je dis n'est pas forcément positif. Qu'importe, c'est un ressenti. C'est important de montrer que ce n'est pas toujours rose mais que c'est ok, que ça va aller, faut juste se rappeler contre quoi on se bat. C'est aussi surement parce que se battre contre soi-même c'est plus dur que contre un autre.
Enfin non, il faut se battre contre ses démons et pas soi enfin, je suis également leur expression et c'est pour ça que je le refuse. Je ne parlerais pas à leur place. Écrire cela m'en fait prendre conscience alors, je sortirais, je veux pas enfermer ma tête, m'enfermer sans m'enchainer. Pourquoi me parlent-ils même quand je les crois plus là ?
Comme d'habitude je m'imagine rechuter et puis, chuter fait toujours plus mal que rester au sol mais, quel Homme souhaite passer sa vie à ramper ? Alors c'est fini, je ne reste pas au sol par peur que le sol tremble à nouveau. Et si je tombe dans un trou plus profond e n'aurais qu'à me dire de même après tout. Je veux me relever. Avancer comme j'ai toujours tenté de faire. Je veux être un Homme nouveau. Un Homme qui s'aime, un Homme qui se libère de ses chaînes qu'il s'est tout bonnement crées. Je crois en moi [et c'est bien la première fois que je le dis et le pense vraiment]. Je le dis haut et fort, je crois en moi, je vais essayer d'aller mieux. Faire de mon mieux et pas faire ce que veut ma partie négative purée. Je ne suis pas que ça, je suis plus que ça, je suis Loan et je suis vivant. Je veux vivre, sousvivre, apprécier les prochains levés de soleil alors non ma fucking tête tu peux aller te faire f***** je t'écouterais pas.
Pas encore une fois, regarde où tu m'as mené. T'es nocive pour moi. Maintenant je réfléchirais. Je veux plus du mal, j'en peux plus de ça et finir ça c'est pas une bonne chose.
Je dirais pas que vivre est une chance mais maintenant qu'on est là, pourquoi pas observer les papillons voler, les Hommes sourire de tous leurs éclats et le soleil tambouriner à nos paupières, regarde, mes yeux perçoivent de la lumière.
Et put*in, ça me donne envie de chialer, c'est comme si dans ce texte je me disais regardes toi dans le miroir et que mon reflet avait enfin changé. Comme si je me voyais de nouveau, je ne m'apercevais plus dans le noir et ne sait plus à quand remonte la dernière fois où je m'étais vu'e.
Purée, ça me fait chialer, je crois que pour finir ce texte je dirais juste que, je suis une bonne personne et que tu en es une super également. J'espère que tu te trouveras et que même si tu ne vois pas ton reflet ou si ton miroir est cassé. Regardes toi dans l'océan, dans un verre d'eau, dans un nouveau miroir, promis, ton reflet existe toujours. Et regarde, tu as encore une ombre. Malgré tout, oublie pas qu'il existe des miroirs déformants, si tu te vois de travers, ce n'est pas ton reflet !!
Moi je te vois, je n'ai pas besoin de miroir pour te voir et promis, tu es resplendissant.e, tu es joli.e et si courageux.se. Merci d'être là, merci d'être en vie. Je suis fier'e de toi, tu essayes. Tu es fort.e. Courage !!
1 note · View note
orphez · 3 years
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Le rebord du monde (2021).
Acrylique sur papier accompagné d'un poème, 55 x 38 pour chaque peinture.
Je la suivrai, derrière, solitaire.
Jour après jour, l'astre solaire poursuit sa course folle.
Nous marcherons de l'enfance à la vieillesse, de l'aube au crépuscule.
Nous traversons le ciel dégagé de l'absence d'identité.
Pourquoi rêver dans un monde où l'instant présent s'échappe ?
Le soleil ne s'est pas encore levé.
Il faut, il faut, il faut.
Il faut partir, il faut marcher, il faut contempler.
Je pars à la rencontre de l'histoire qu'il faudrait écrire.
Nous marchons délicatement sur le rebord du monde.
Le soleil monte à travers la brume bleue, la brume verte.
Le soleil monte entre lueurs jaunes et lueurs blanches.
Intrépide, je m'élance vers toi, désertée !
Nous marchons sur les surfaces glacées et les terres desséchées.
L'existence authetique respire pleinement dans la solitude.
Levé, le soleil n'a plus d'intérêt.
Avance toujour un peu plus loin dans le désert.
Seul notre parole est en mouvement.
Pénétrons la nuit et dilatons nos rêves.
Le soleil a atteint son apogée.
Nous sommes l'Aube, nous sommes la boue, nous sommes le brouillard.
Nous n'avons aucun but en vue.
La nature est trop végétative, elle n'a pour elle que sa sublime et noble immensité.
Le soleil décline lentement.
Le ciel ondule calmement puis s'assoupis rapidement comme une mer de peinture.
Nous flottons sur la surface d'un nuage.
Le soleil se couche.
Les feuilles de cet arbre sont tombées.
Le temps, qui s'alangui tel un désert silencieux, se suspend. Et se réduit à un instant.
Écoute. C'est le bruit du torrent des choses.
Peu à peu, la ligne violente de l'horizon s'adoucit.
Maintenant le soleil a disparu.
2 notes · View notes
claudehenrion · 3 years
Text
La rentrée. Un peu tardive, mais mieux vaut tard que jamais…
 Il y a deux mois, le premier juillet, nous nous étions quittés pour l'été sur quelques notes plutôt optimistes : les mois précédents avaient été tellement riches en très mauvaises nouvelles que, statistiquement, ça devait aller un peu mieux –en théorie, le pire n'est jamais la seule solution, n'est-ce pas ! Heureusement que notre vieil héritage chrétien –si décrié ces temps derniers, au point qu'il est devenu normal de désigner par “islamophobie” tous les actes qui cherchent à nuire à la chrétienté– nous a bien préparés au pire : “L'homme propose, mais Dieu dispose” avertit la sagesse des nations (autre ancienne valeur fondamentale, très mal vue aussi !).
Deux mois plus tard, côté “cata”, on a été gâtés ! Le moins qu'on puisse dire, c'est que tout ne s'est pas passé comme on l'aurait souhaité : au lieu de souffler un coup, de décompresser un brin, et de se reposer un peu, on a eu droit à l'arrivée d'un variant indien –qui est allé se faire voir chez les grecs le temps de nous revenir “delta”, mais personne n'est dupe : on l'a reconnu ! Et d'ailleurs, on attend avec impatience les variants “epsilon” et “iota”, qui vont sûrement être moins graves ! Ou plus… Les “ceux-qui-savent (?)” nous font croire que les 2 vaccins précédents ne vaudraient rien (sauf bien sûr à en recevoir un 3ème, puis un 4ème, etc… qui empêcheront la “vaccination” dans les pays pauvres, victimes co-latérales de notre gloutonnerie… car contrairement à ce que blatèrent nos Nuls, on ne vit pas dans un monde clos, sans contacts entre les nations !); Mais après l’invention du “Pass, sans e” (il fallait le faire ! Les croque-morts de notre civilisation commencent leur sale boulot par l'assassinat de notre langue !), les français sont prêts à tout, même à refuser d'ouvrir les yeux sur les dangers à terme liés à cette invention diabolique.
Mais comme si ça ne suffisait pas, la planète croule sous les incendies monstrueux, les pluies torrentielles, les tremblements de terre tueurs, les talibans –qui le sont tout autant–, sous le nième rapport du Giec, de plus en plus alarmiste et de moins en moins crédible (“ce qui est excessif est insignifiant”, dit un autre proverbe, aussi sensé que les autres), sous les guerres non dites ou sous les déroutes de Biden… L'Occident continue à refuser de voir que la Russie ne peut en aucun cas être confondue avec l'URSS de sinistre mémoire… et nous subventionnons de soi-disant “taliban” (sans “s” : c'est le pluriel de Talib = étudiant dans une Medersa, ce que ne sont évidemment aucun des illettrés qui exhibent leur barbe sale et leur Kalach’ -propre, elle), aux frais du con-tribuable (en deux mots, dans ce cas). Au secours ! A force d’être piqué, le monde est devenu fou, et nous, les tout premiers !
Sous un angle plus franco-français, on a droit à une joyeuse reprise des manifs hebdomadaires (ça nous manquait un peu…), avec la litanie tragi-comique des comptages officiels (NDLR - ils sont communiqués avant le début de la manif et confirmés ensuite, un poil de mouche en dessous, pour faire croire qu'il y en a de moins en moins. De toutes façons, racontent les nuls-au-pouvoir, il ne s'agit que de dégénérés, complotistes, irresponsables et idiots)… Et comme si ça ne suffisait pas, la plupart d'entre nous a (ou ont) eu droit à un été pourri, et les demoiselles-météo de nos chaînes, qui ne connaissent rien de rien aux liens entre le temps qu'il fait et les récoltes, nous annoncent en plein milieu des vendanges que “nous allons bénéficier (sic !) d'un temps pluvieux”. (NDLR : cependant, je leur confirme que chaque jour, le soleil s'est levé et couché aux heures annoncées. Bravo, les filles !).
Il paraît que, sortis du Pléistocène et de l'Holocène, nous serions entrés dans une nouvelle ère, l’Humanocène (dit aussi ‘’Anthropocène’’), ce qui explique que nous ne soyons plus ‘’en marche’’ mais en “Pass” (vers la fin de tout, on peut le craindre). Chaque fois qu'il y a un règlement de comptes à Marseille –en bon français, cette périphrase veut dire : “chaque jour que le Bon Dieu fait”–,  la police ne recherche plus les fauteurs de ce crime, mais enquête pour savoir si leur “cuhaircod” était ou non non trafiqué.  Et à l'occasion du honteux abandon de Kaboul, les gros porteurs de notre Armée de l'Air ont eu des instructions très strictes : ramener en France tous les taliban (re- sans “s”) qui se présentent (et même quelques tueurs d'al-Qaïda) SAUF SI ces “migrants-sic” ne sont pas en possession d'un cu-machin-truc-chouette bien en règle. Jugulaire-jugulaire, fût-ce  jusqu'à l'auto-étranglement !
Nous ne sommes plus qu'un tout petit nombre –souvent en butte à l’agressivité de justiciers désinformés–  à résister contre les atteintes à la liberté, contre les bobos triomphants, les gauchos honteux mais encore nocifs, les cuistres et les béotiens de tout ordre, le progrès gauchi, la société du nombre, les slogans tout faits (et gauchis, aussi !), la révolution numérique détournée du Bien pour asservir au Mal, la dégradation de la culture et l'anathème jeté sur la transmission, et les graves erreurs d'analyse de notre Président… bref contre tout ce que le modernisme et le progressisme exhalent et exaltent, qui est si souvent contre ce qui serait bon pour l'Homme. Et pour couronner le tout, des canadiens font des “auto da fé’’ avec des Tintin, des Astérix, et d'autres éléments du patrimoine mondial… la mère Hidalgo nous impose ses fantasmes… et Alain Minc ose donner son avis sur Zemmour (c'est ’‘le zéro et l'infini”, aurait dit Arthur Koessler)… Mais où nous conduit-on ?
Et encore, le nombre de ces “résistants au pire” est-il réduit artificiellement, comme peau de vrai chagrin : il suffit qu'un ex-rebelle, terrorisé par la perspective de tout ce qui va lui être interdit, se  résolve à se faire piquer contre son gré… pour que la machine médiatique le transforme sans délai en prêchi-prêcheur de la nouvelle religion, le rende agressif envers ses anciens amis et l'arme du prosélytisme des néo-convertis ! (Ce phénomène ne date ni d'aujourd'hui ni du nombre d'injections de pfizerénéca, mais il est désormais soumis, en plus, à un processus itératif de répétitions mensongèrement justifiées après coup (tous les six mois, en moyenne très glissante)… Vous vous souvenez comme c'était bien… avant ? Je vous avais promis de redevenir plus sérieux, la parenthèse des vacances une fois finie, mais je me demande si je ne le regrette pas, déjà ! Enfin… Bonne rentrée quand même !
H-Cl.
1 note · View note
annarmy16 · 3 years
Text
Queen of butterfly
Description :
ATTENTION SPOIL SI TU REGARDES PAS LES SCANS DE DEMON SLAYER
J'étais sur le mont Natagumo où ce trouvait la lune démoniaque n°5 qui devait me capturer pour que Muzan récupère mon pouvoir sanguinaire. Mais contre toute attente des pourfendeurs sont arrivés, j'avais cru pouvoir enfin m'échapper mais la sœur ainê de la famille araignée à réussi à me rattraper, mais je n'aurais jamais imaginé cette chute...
Attention pour la première fois je fais un T/G (=ton genre) qui signifie si tu veux dans l'histoire être une fille, un garçon ou non-binaire, c'est ton choix ! (oui je m'adapte à tout public)
Ensuite les fautes sont toujours possibles et la vulgarité de même.
Je reposte ce chef-d'œuvre (oui j'aime me vanté) donc bonne lecture !
Chapitre 1 : Échappatoire
... Merde...
Ils ont réussi à me retrouver ! Je pensais être enfin tranquille sur ce mont, loin de Muzan, loin des démons, loin des humains et loin du monde.
Ce connard n'a toujours pas arrêté de me traquer juste pour ce foutu pouvoir !
Et maintenant il envoit une lune démoniaque, la galère.
Je m'enfuis à une vitesse qui peut paraître inhumaine mais pour des démons cela est juste rapide.
Mais la sœur de la lune me prend de vitesse et alors qu'elle allait entreprendre de m'enfermer dans l'un de ses cocons, une jeune femme, petite mais très rapide, l'attrape au vol.
Je la remercie intérieurement et prend mes jambes à mon cou.
Plutard...
Je vais vraiment croire que j'ai la poise, encore des humains ! Et ça empeste le sang... Mais pas que, un démon mais il n'a pas la même odeur que les autres... Celle-ci est plus douce, un peu comme la mienne.
Ma curiosité étant trop forte, je m'approche, me faisant discrète en sachant que la lune n'est pas loin.
Je vois une jeune fille, un jeune garçon et la lune combattre. Alors que je vois la jeune fille utiliser son pouvoir sanguinaire, celui qui semble être son frère allait coupé la tête de la lune mais un de ses fils le lui coupe en premier, le jeune homme s'appelant Tanjiro, ne l'a sans doutes pas remarquer.
Ils sont si jeunes, c'est pour cela que les humains sont des vermines, ils laissent les jeunes se sacrifier pour pouvoir sauver leurs peaux.
La lune se met rapidement sur pieds alors que le garçon est à terre et ne peux plus bouger.
C'en est trop, j'interviens.
Rui : Oh tient (nda : voilà quelqu'un:3)
Rui : T/P-San cela faisait longtemps, alors maintenant tu défends des humains ? Je croyais que tu les trouvais pitoyables même si tu n'en mange pas.
Moi :...
Il ne faut pas que je me relâche, je m'approche du garçon et me coupe de sorte à ce que mon sang tombe sur les plaies du garçon pour les cicatriser.
Rui : *énerver et s'élançant vers moi * Tu as vraiment cru que je resterais de marbre !
Comme il s'est déjà élancé, je souris et lui envoie un coup de pieds (à la taekwondo pour vous facilitez l'imagination)pour qu'il finnisse dans un arbre.
Moi : Je ne suis certe pas une lune mais je suis quand même doter de réflexion et de force.
Sentant un pourfendeur dans mon dos arrivant, je me déplace brusquement sur le côté.
Moi : Il est tout à toi, je m'occupe de soigner la démonne.
Il semble hésiter mais la lune et moi ne sommes pas décidé à le laisser choisir.
Je soigne la démonne qui se réveille instantanément. Je la regarde, le sourire triste et celle-ci m'étonne en me prenant dans ces bras. Je le lui rends en lui chuchotant.
Moi : La vie ne sera pas toujours facile pour toi, mais je suis sûr que tu t'en sortiras et en cas de besoin, je ne serais jamais loin : Appel moi.
Et je m'en vais de ce pas. Mieux vaut ne pas tarder à partir d'ici avec tout ces pourfendeurs dans les parages.
Que le temps passe...
Cela fait un moment que je n'ai plus vu de pourfendeurs et de démons et pour cause, j'ai rencontré une démonne du nom de Tamayo et son fidèle qui sont du même point de vu que le mien : Muzan doit crever et pleurer sa maman en enfer ! Sorry, I'm not sorry.
Étant à l'abri pendant un moment, j'ai finalement décidé un jour de revoir la petite sœur de Tanjiro-kun, Nezuko-Sama.
Déjà parce que Tamayo-San veut encore un échantillon de son sang et parce que je suis très curieuse.
Je n'ai pas le droit d'entrer dans le sanctuaire des pourfendeurs, ce que je comprends et n'ayant pas envie de finir en fines tranches, j'attendis que Tanjiro retourne en mission.
On s'en fout tous de la mission on veut du croustillant ! Oui vous aurez compris c'est une élipse de la mission de Tanjiro dans lequel vous l'aviez finalement aider.
Et sans que je comprenne comment, je me retrouva dans une chambre avec 2 lits. Un pour Nezuko et un pour moi.
La femme avec une allure de papillon vint nous voir et au début nous étions toutes les deux très rétisantes à cette rencontre entre humain et un démon inconnu.
Se fut d'un non naturel que je lui demanda comment j'étais arrivé ici.
Shinobu : Tu es venu ramener Tanjiro et Nezuko au sanctuaire et avant de partir, tu t'es évanouie. D'ailleurs, j'aimerais que tu me racontes comment cela ce fait que quand ton sang est tombé sur l'une des plaies de un de nos blessés, celle-ci s'est guérie en ne laissant pas même une cicatrice.
Je lui dis que cela était mon pouvoir sanguinaire. Shinobu se tendit.
Shinobu : Tu sais que seulement les lunes démoniaques, Nezuko-Sama et Muzan on des pouvoirs sanguinaires ?
Moi : Oui, Tamayo-San et son disciple me l'on expliqué, c'est à cause de lui d'ailleurs que je suis recherché par Muzan.
Il y eu un silence. Je ne le sens pas du tout !
Moi : D'ailleurs je pense que je ne devrait pas rester ici, vous risquez les problèmes si un démon me trouve ici.
Shinobu eu un petit rire.
Shinobu : Je l'attends dans ce cas ce démon car il pourra peut-être rentrer mais sûrement pas sortir. De plus, j'ai discuté avec notre maître, et tu vas devoir resté ici pour que je puisse examiner l'étendu de ton pouvoir, tu pourrais même nous être très utile.
Je ne vois pas d'hésitation, ce n'est pas une question mais bien une affirmation.
C'est à ce moment là que Nezuko-Sama accouru jusqu'à moi pour me faire un câlin.
Shinobu : Tu as de la chance, Nezuko-Sama te considère comme un humain, elle ne peut pas supporter les démons et les écrases.
Moi : *souri* Et bien dans ce cas j'en suis honoré.
Shinobu : En parlant d'être humain,*voix terrifiante de Shinobu* combien en as-tu mangés ?
Moi : *glup* Alors, s'il te plaît pour commencer, arrête ce regard qui ferais même peur aux plus grands démons. Et pour te rassurer, aucun, j'ai juste bu un peu de sang d'humain et des... Membres qu'on a coupé pour leurs besoin. (oui le gore est à la mode)
Chapitre 2 : Nouveau départ
Cela fait un moment que je suis au domaine des papillons, et ma relation avec Shinobu-Sama a évolué, maintenant, soit je l'aide pour ces missions, ou bien pour la préparation de poisons et de remèdes.
Shinobu : Oui ! Nous avons enfin réussi à mettre en place un remède efficace venant de ton pouvoir sanguinaire pour guérrir plus facilement les plaies et contrôler les hémorragies.
Moi : Eh bien c'est génial ! Mais je crois que le fait d'avoir mis un litre de salive de côté est trop peu pour préparer autant de remèdes, je vais en produire plus en soignant les malades.
Shinobu : Tu es sûr T/P-San ? Tu as l'air si fatiguer pour avoir autant produit en 3 jours plus ceux où n'ont n'avons rien trouvé. De plus, je ne pense pas que cela soit une bonne idée de te mettre à côté de sang...
Moi : *vexer* Ah d'accord... Bon donc je vais me promené.
Je m'en vais avant qu'elle ne dise autre chose pour remuer le couteau dans la plaie.
Non mais sérieusement, je sais que je suis un démon et le fait que je sois toujours priser pour ma salive épuiserait n'importe quels démons, mais je n'ai jamais tuer d'humain pour me nourrir de toute mon existence !
Je décide de me promener dans la forêt, mais le problème c'est que si pour certain, la colère coupe l'appétit, moi elle me suit à la trace.
Et merde, mes cros ressortent... Je crois que je vais devoir tuer l'un de ces petits animaux malheureusement trop chou.
Je finis donc par trouver un lapin... Mais pourquoi ces petites créatures sont aussi mignonnes avec leurs petits yeux.
Je finis par le relâcher. Et je ne peux pas retourner au domaine tant que j'ai cette envie.
Je resta donc dans la forêt toute la nuit et quand je vu celle-ci commencer à partir, je commença à paniquer sérieusement. Je ne pouvais pas retourner au domaine et je ne pouvais pas rester au soleil. Je couru donc dans la forêt à la recherche d'une cachette...
Arriver dans une sorte de grotte, je m'y réfugie pour ne pas avoir à faire avec le levé du jour...
Je repensa à mon parcours en tant que démon, en effet, j'avais perdu tout souvenir de mon ancienne vie.
J'avais d'abord été un démon sans grande importance, puis un jour, j'ai utilisé ce pouvoir comme si j'avais toujours su qu'il était là, Muzan l'avait vite su et voulait pour je ne sais qu'elle raison me retrouver. Mais je ne le sentais pas. Et je ne pouvais pas me voir cet homme.
Quelques heures étaient passés... On devait être aux alentours de midi, quand j'entendis une voix que je ne connaissais que trop bien...
Shinobu : T/P-San! Où es-tu ?! T/P-San!?
J'hésita a lui répondre et finalement...
Moi : Dans la grotte !
Je pouvais entendre ses pas jusqu'à la grotte.
Shinobu : Mais qu'est-ce qu'il t'a prit de rester toute la nuit dehors ?!
Moi : Le jour m'a surpris et j'ai du vite trouvé un abri.
Elle s'avança vers moi et me prit dans ces bras.
Shinobu : Tu nous a fait peur ! J'ai cru que tu avais brûlé au soleil ou que Muzan t'avait retrouvé...
Je resserra l'étreinte et la rassura, ignorant mon désire de sang, le soir où elle avait parlé à Tanjiro-kun de son passé, j'étais juste en dessous, je savais qu'elle avait vécu quelque chose d'horrible et maintenant je le savais.
Mais soudain, on entendit quelque chose se plaindre, ou plutôt, un organe se plaindre.
Moi : Shinobu-sama ! Je t'avais demandé de ne plus sauter de repas !
Shinobu : Dit la personne qui refuse de se nourrir de sang !
Moi : Oui mais moi je peux vivre sans me nourrir contrairement à toi ! De plus, pendant la conception du remède, tu ne t'es presque jamais arrêté !
Pendant que je continuais de lui dire qu'elle devait rentrer pour sa santé, elle me rabâchait que c'était elle le médecin et nous sommes parti en petite bagarre et finalement avions bien rigoler à la fin.
Moi : Aller mauvaise troupe, il faut que tu rentres !
Shinobu : Mais je vais pas te laisser...
Moi : Ne t'en fais pas, dès que le jour tombe, je reviens en quatrième vitesse. Promis !
Et on croisa nos petits doigts.
J'ai tenu la promesse (même si quelques démons étaient de sorti et que je les ai tués plus vite que d'habitude ce qui me surpris) et rentra au domaine des papillons.
Moi : Oh ! Kanao-Sama ! Dis-moi, est-ce que Shinobu-Sama a bien prit son repas se midi?
Elle me répondit par un hochement de tête positif, je me sentis soulagé et la remercia grandement.
Je rejoins donc vite Shinobu-Sama et l'aide dans ces travaux...
Quelques semaines plus tard :
Shinobu : T/P-san, je t'annonce que Tamayo-San sera à nos côtés à partir d'aujourd'hui, elle nous aidera à concevoir des remèdes et des poisons pour battre Muzan.
Tamayo-San est quelqu'un de douce et attentionnée, c'est une bonne personne qui elle aussi déteste son créateur.
Nous nous entendîmes très bien et avançons de plus en plus sur nos recherches.
Mais un jour je surpris Shinobu-Sama avec un liquide qui me fit froid dans le dos : Une liqueur très puissante de glycines.
Moi : Shinobu-Sama ? C'est quoi ce mélange ?
Elle me regarda avec surprise, comme un enfant qui aurait fait une bêtise et avait peur de se faire gronder.
Moi : Et surtout pourquoi c'est dans ton verre ? Ce genre de chose devrait être dans les flacons du laboratoire.
Je la vois paniquée et semble réfléchir à toute vitesse avant de s'arrêter et de pousser un soupire et de me dire.
Shinobu : Ce n'est pas la première fois que j'ingurgite ce poison...
Avant que je ne me fasse des idées, elle rétorque.
Shinobu : Rassure toi ! Ce n'est pas contre toi !..
Moi : Alors c'est pour quoi donc ?
Shinobu : Il faut que je te raconte tout...
Elle me demanda de m'asseoir à côté d'elle et m'expliqua le fait qu'elle savait que le combat finale arrivait à grand pas, ce n'était plus qu'une question de temps. Elle me dit aussi que sa sœur, plus forte qu'elle, avait périt lors de sa bataille contre la lune démoniaque n°2 et qu'elle s'était préparé à le tuer toutes ses années.
Mais quand elle me fit par de son plan, j'ai cru que j'allais tout démolir...
Chapitre 3 : Pourquoi?!
Moi : Comment peux-tu dire ça ! Tu n'es pas faible, tu en es même loin ! Tu as sauvé beaucoup de personnes, inventé tes propres techniques avec ton souffle de l'insecte, créer des remèdes et des poisons extraordinaires et par dessus le marché, créer une entente entre démon et humain !
Shinobu :...
Moi : De plus... Tu as des gens qui tiennent à toi...
Shinobu : Je sais que cela peut être égoïste... Mais cela est le plan de secour si je n'arrive pas à le vaincre...
Moi :... Alors tu devras le vaincre, et tu le vaincras.
Je lui indiqua de me suivre, je pris son katana et lui donna puis nous allons dans une clairière.
Shinobu : Je ne pense pas que cela soit le moment et des patients...
Avant qu'elle n'en dise plus, je l'attaque sur la gauche d'un coup de pieds. Je sais qu'elle est droitière donc cela risque d'être plus compliqué pour elle.
Elle me par à la dernière seconde et prend une position d'attaque, ce qui fut une erreur de sa part car je pu saisir sa garde de katana et envoie celui-ci valser à l'autre bout de notre terrain d'entraînement.
Moi : Première erreur, on attaque jamais son adversaire en premier t'en qu'on ne l'a pas examiné de plus près. Ensuite, tes atouts son ta vitesse et oui ta petite taille ! Celles-ci te permettent d'attaquer dès que tu as une ouverture et d'éviter plus facilement les attaques de ton adversaire. De plus tu es agile, alors au lieu d'essayer d'être comme tout le monde, utilise tes vraies compétences.
Elle paraît d'un côté un peu énervée, d'où son vrai caractère et de l'autre très surprise sur le fait que je connais parfaitement chaque détail de son combat et gêner d'avoir affaires à mes propos.
Moi : Tu as la facilité, un démon attaquera toujours le premier, et ne crois pas que l'attaquer directement est facile.
On continua quelques heures, Shinobu-Sama a beaucoup de choses à revoir, mais elle apprend vite.
Moi : Entraînement finit pour aujourd'hui, je vais aller m'occupé des patients et surtout pas de mais, tu vas te reposer.
Elle ne fit que de me gronder sur le chemin du retour, mais on va pas se mentir, je préfère quand elle se dévoile, avec son vrai caractère et pas comme une personne portant un masque avec un faux sourire.
Les mois s'étaient enchaîner vite... Trop vite pour que je puisse t'apprendre tout mon savoir...
En effet, un soir, une nuit, une explosion sorti tout les résidents de leurs distractions. Ce soir là, Muzan était passé à l'attaque.
Un long combat c'était produit jusqu'à arrivé dans le monde des démons.
Beaucoup de nos camarades y sont passés... Dont toi, et je me haïssais d'être encore au début du monde des démons alors que tu étais entrain d'être digérer par ce salopard de Doma...
Heureusement, Kanao-Sama a utilisée sa technique et je suis venu juste attend avec Inosuke pour le tuer.
Ensuite Muzan à infecté Tanjiro pour survivre, mais celui-ci ne c'est pas laissé faire et grâce à votre remède, à toi et Tamayo-San, Muzan est mort.
Malheureusement, tu sais ce que cela implique... La mort des démons.
Étant déjà un démon depuis des centaines d'années, je ne pouvais reprendre ma vie d'humaine.
Alors avant de disparaître, j'ai fais en sorte que Kanao-Sama puisse retrouver la vue.
J'ai le malheur de t'annoncer qu'étant une partie de Muzan, je ne pourrais te rejoindre au paradis avec ta sœur, alors je veux te le dire maintenant Shinobu-Sama :
Je t'aime.
Profite de ton séjour au paradis, j'espère que tu ne m'oublieras jamais.
Petite suite car je suis gentille (ou pas).
Kanae : Regarde Shinobu ! C'est un arbre qui date de plus de 3 000 ans ! D'après les historiens, cet emplacement aurait été le terrain d'entraînement de guerriers mais ils ne savent toujours pas qu'elle force à pu causé ce trou...
Shinobu : *flashback*
T/P : *ris* T'a bien réussi ton coup ! Un peu plus et je me faisais avoir... N'empêche, pauvre arbre, j'espère qu'avec le temps il s'en remettra...
Shinobu *fin flashback* A mon avis, c'était la force d'un grand amour *larme*
Fin.
1 note · View note
christophe76460 · 8 months
Text
Tumblr media
ANYIGBA NYUI
Jeudi, 1er février 2024
"Il dit encore: ton nom ne sera plus Jacob, mais tu seras appelé Israël; car tu as lutté avec Dieu et avec des hommes, et tu as été vainqueur."
Genèse 32, 28 (LSG)
De Jacob à Israël, l'histoire d'un combat
Jacob, le malin, l'usurpateur, pour arriver à ses fins a mainte fois usé des artifices. Par exemple, il n'a pas hésité à tromper son vieux père aveugle pour prendre la bénédiction de son frère. Cet acte plein de ruse et de mensonge va le conduire en exil loin de la terre promise chez Laban, son oncle maternel. Mais le temps est venu pour qu'il rentre à la maison afin que la promesse de Dieu s'accomplisse. Il doit donc rencontrer son frère dont il a volé la bénédiction et qui a promis de se venger de lui en le tuant à la première occasion (Genèse 27, 41-42) . Jacob est confus et angoissé. Dans quel état d'esprit Esaü va-t-il l'accueillir, lui qui lui a fait tant de mal ? Il faut coûte que coûte qu'il fasse quelque chose.
D'abord, il prie Dieu de leur épargner, lui et sa famille, la colère d'Esaü (Genèse 32, 11). Ensuite il envoie des présents, deux cents chèvres et vingt boucs, deux cents brebis et vingt béliers, trente femelles de chameaux avec leurs petits qu'elles allaitaient, quarante vaches et dix taureaux, vingt ânesses et dix ânes (lire Genèse 32, 14&15), à Esaü pour l'apaiser. Pour finir, il sépare sa famille en deux, au cas où Esaü décide de tuer tout le monde, il en échappera un groupe.
Cependant, l’angoisse étreint encore son cœur ; la pensée du massacre qui le menace, lui et les siens, ne le quitte point. Il a tout fait, mais il sent que rien n’est fait. Il lui manque cruellement quelque chose pour se libérer du poids de son passé infâme. Mais au lieu d'un consolateur, voici un inconnu vient lui livrer combat toute la nuit. Pourquoi Dieu a-t-Il donc opté pour un combat au moment où Jacob attendait une consolation ?
Bien-aimé(e), Il y avait en Jacob deux types de personnalité : d’un côté, l'homme de Dieu, objet des promesses divines ; de l’autre, l’homme naturel, rusé et trompeur. Dieu, tout en voulant sauver et bénir le premier, veut faire périr le second. De cette lutte terrible va sortir un Jacob purifié et béni : Israël, celui qui ne connait plus d’autre force que celle de Dieu. En effet, Jacob résiste farouchement jusqu'à l'aurore à l'homme mais il reçoit un coup à l'emboîture de la hanche qui l'aneantit vraiment. Jacob affaibli, s'accroche quand même à son adversaire, cependant il est obligé de le prier de le bénir. C'est alors que l'inconnu change son destin en lui changeant de nom : "...ton nom ne sera plus Jacob, mais tu seras appelé Israël..."(verset du jour).
Cher(e) ami(e), Dieu a un projet pour tout un chacun de nous, bien entendu un projet de paix et non de malheur (lire Jérémie 29, 11). Cependant il arrive qu'Il nous arrête dans notre marche quand nous privilégions notre propre volonté à la sienne. Alors Il nous enlève notre énergie charnelle afin de nous donner sa puissance.. Mais comment réagissons-nous dans ces moments de dures épreuves ? L'apôtre dit : "...je prends plaisir dans les faiblesses, dans les outrages, dans les contraintes, dans les persécutions, dans les détresses, pour Christ. Car lorsque je suis faible, alors je suis fort"(2 Corinthiens 12, 10). Tel aussi est ton cas ou lâches-tu souvent prise ? Souviens-toi de Jacob et de Peniel : après le combat son âme a été sauvée et le soleil s'est levé pour lui. Alors il ne craint point de rencontrer Esaü.
Amen !
Exhortation : Fais preuve d'endurance dans le combat spirituel
Texte du jour : Genèse 32, 23-33
Edoh Nicolas
Fidèle ami(e), pour recevoir quotidiennement nos éléments de méditation, merci de vous abonner à notre newsletter sur le site fructifietestalents.org
Suivez-nous également sur:
Facebook: https://www.facebook.com/TerreFertileTF?mibextid=ZbWKwL
Instagram: https://www.instagram.com/terre_fertile228?igsh=MzRlODBiNWFlZA==
Et pour soutenir l'œuvre, merci de contacter:
https://wa.me/22897828364
https://wa.me/22891641103
©Copyright 2024
@Terrefertilecorporation
0 notes
feluz9 · 4 years
Text
Je t'aime je t'adore toi Par-dessus la ligne des toits Aux confins des vallées fertiles Au seuil des rires et des îles Où nul ne se noie ni ne brûle Dans la foule future où nul Ne peut éteindre son plaisir La nuit protège le désir L'horizon s'offre à la sagesse Le cœur aux jeux de la jeunesse Tout monte rien ne se retire
L'univers de fleurs violentes Protège l'herbe la plus tendre Je peux t'enclore entre mes bras Pour me délivrer du passé Je peux être agité tranquille Sans rien déranger de ton rêve Tu me veux simplement heureux Et nous serons la porte ouverte A la rosée au grand soleil Et je t'entraîne dans ma fièvre Jusqu'au jour le plus généreux
Il n'y a pas glaces qui tiennent Devant la foudre et l'incendie Devant les épis enflammés D'un vrai baiser qui dit je t'aime Graine absorbée par le sillon Il n'y aura pas de problèmes Minuscules si nous voyons Ensemble l'aube à l'horizon Comme un tremplin pour dépasser Tout ce que nous avons été Quand le crépuscule régnait
Si notre amour est ce qu'il est C'est qu'il a franchi ses limites Il voulait passer sous la haie Comme un serpent et gagner l'air Comme un oiseau et gagner l'onde Comme un poisson gagner le temps Gagner la vie contre la mort Et perpétuer l'univers
Tu m'as murmuré perfection Moi je t'ai soufflé harmonie Quand nous nous sommes embrassés Un grand silence s'est levé Notre nudité délirante Nous a fait soudain tout comprendre Quoi qu'il arrive nous rêvons Quoi qu'il arrive nous vivons
Tu rends ton front comme une route Où rien ne me fait trébucher Le soleil y fond goutte à goutte Pas à pas j'y reprends des forces De nouvelles raisons d'aimer Et le monde sous son écorce M'offre sa sève conjuguée Au long ruisseau de nos baisers
Tu veux la vie à l'infini moi la naissance Tu veux le fleuve moi la source Nul brouillard ne nous a voilés Et simplement dans la clarté je te retrouve
La vérité fait notre joie écoute-moi Je n'ai plus rien à te cacher tu dois me voir Tel que je suis plus faible et plus fort que les autres Mais j'avoue et c'est là la raison de me croire
J'avoue je viens de loin et j'en reste éprouvé Il y a des moments où je renonce à tout Sans raison simplement parce que la fatigue M'entraîne jusqu'au fond des brumes du passé Et mon soleil se cache et mon ombre s'étend
Vois-tu je ne suis pas tout à fait innocent Et malgré moi malgré colères et refus Je représente un monde accablant corrompu L'eau de mes jours n'a pas toujours été changée Je n'ai pas toujours su me soustraire à la vase
Mes mains et ma pensée ont été obligées Trop souvent de se refermer sur le hasard Je me suis trop souvent laissé aller et vivre Comme un miroir éteint faute de recevoir Suffisamment d'images et de passions Pour accroître le poids de ma réflexion
Il me fallait rêver sans ordre sans logique Sans savoir sans mémoire pour ne pas vieillir Mais ce que j'ai souffert de ne pouvoir déduire L'avenir de mon cœur fugitif dis-le toi Toi qui sais comment j'ai tenté de m'associer A l'esprit harmonieux d'un bonheur assuré
Dis-le-toi la raison la plus belle à mes yeux Ma quotidienne bien-aimée ma bien-aimante Faut-il que je ressente ou faut-il que j'invente Le moment du printemps le cloître de l'été Pour me sentir capable de te rendre heureuse Au cœur fou de la foule et seule à mes cotés
Nul de nous deux n'a peur du lendemain dis-tu Notre cœur est gonflé de graines éclatées Et nous saurons manger le fruit de la vertu Sa neige se dissipe en lumières sucrées Nous le reproduirons comme il nous a conçus Chacun sur un versant du jour vers le sommet
Oui c'est pour aujourd'hui que je t'aime ma belle Le présent pèse sur nous deux et nous soulève Mieux que le ciel soulève un oiseau vent debout C'est aujourd'hui qu'est née la joie et je marie La courbe de la vague à l'aile d'un sourire C'est aujourd'hui que le présent est éternel
Je n'ai aucune idée de ce que tu mérites Sauf d'être aimée et bien aimée au fond des âges Ma limite et mon infini dans ce minuit Qui nous a confondus pour la vie à jamais Ce minuit-là nous fûmes les enfants d'hier Sortant de leur enfance en se tenant la main Nous nous étions trouvés retrouvés reconnus Et le matin bonjour dîmes-nous à la vie A notre vie ancienne et future et commune
A tout ce que le temps nous infuse de force.
Paul Éluard
3 notes · View notes
adrienmeunier · 4 years
Text
Automne
1
Chaque jour ressemble à celui de la veille. Arrivé l'heure du couché, j'espère inconsciemment que le lendemain sera excitant, que je serai parcouru par un frisson électrique aussi puissant que la mort, mais non, la terre tourne toujours sur elle-même et le soleil reproduit sa danse et les jours n'en finissent jamais d'être identiques.
Enfant, je cultivais la folle idée que mon destin serait différent. Je me voyais plus beau, plus riche et plus intelligent que tous ces adultes qui m'entouraient. Cette pensée, en phase avec l'époque publicitaire naissante, m'a conduit à l'âge adulte à être un client régulier des asiles psychiatriques. « Sous les pavés, la plage. » Pour moi, cela à plutôt été : « sous la plage, les pavés. »
J'ai croisé un homme dans la rue qui portait sa grosse tête comme un trophée. Il avait l'air triste dans la lumière d'automne. Il était congestionné et alors que j'arrivais à son niveau, il a regardé en l'air et a fixé un point dans le ciel avec des yeux navrés. J'ai également levé les yeux et je ne vis qu'un nuage sombre qui infusait dans une lumière de pâle soleil et de demie lune. J'ai repris ma route et me suis demandé ce qui pouvait pousser un homme de soixante ans à scruter le vide qui surplombe nos êtres. En fait, les hommes regardent encore le ciel car c'est la frontière qui nous sépare de l'infini qui sera notre ultime far-west. Régulièrement, poussés par l'angoisse de l'inconnu, des hommes fatigués et à tête de trophée s'arrêtent et méditent un instant sur le mystère de l'univers.
Ce mystère m'habite depuis toujours. Je suis fasciné par une réalité : nous sommes entourés par des espaces sans fin qu'entourent d'autres espaces sans fin. Quand une heure passée au travail me semble une éternité, il m'arrive de penser qu'une heure, une journée, une semaine, une décade ou une vie ne sont que des micros pulsations à l'échelle du temps et de l'espace infini. Et pourtant, ces poussières de temps que nous vivons sont souvent longues, cruelles et parfois physiquement insupportables.
La meilleure métaphore du temps long est la poésie. Un vers de Verlaine et le temps est suspendu. Certaines images poétiques sont aussi fortes que le mystère de l'infini et dans le monde brutal et rapide qui nous entoure et prospère, cela est devenu rare -pour ne pas dire que cela a disparu complètement. Les âmes de poète du 21ème siècle errent, vagabondes, entre deux prises de neuroleptiques. La publicité est totale et Hollywood vend du bonheur prêt à vivre si éloigné du réel que les communautés d'individus ne savent plus vivre ensemble et portent haut des cris de malheur et de solitude à faire péter les tympans et avorter les parturientes. La publicité complice et rigolarde façonne les comportements et les êtres ne relèvent plus du vivant mais de quelques grands vecteurs de communication imaginés par des publicitaires cocaïnomanes de Paris, Londres ou New-York.
Je ne suis plus désespéré mais ma vie défaite de toute injonction matérialiste fait de moi un marginal. Mon bonheur se joue au cours d'une partie de carte avec des amis ou au beau milieu d'un dîner si un bon mot fuse. Ma joie éclate devant un film qui porte une pensée ou à la lecture d'un livre qui a du sens et une forme esthétique. Autant dire que je suis un imbécile. Je vomis les centres commerciaux et les cancers architecturaux des zones commerciales qui envahissent et dénaturent nos villes et leur histoire.
L'enfance est un piège cruel, un mirage. Chaque enfant croit volontiers les billevesées de ses parents angoissés par le réel. Les parents déplient un parapluie rose bonbon devant les visages crispés de sa progéniture. Ce n'est qu'après les études et le début de la vie d'adulte que ces enfants réalisent à quel point l'existence est faite de mensonges anesthésiants et lubrificateurs qu'ils s'empressent de colporter à leurs propres rejetons.
Les banques ont galvaudé la réalité. Comme tout citoyen peut devenir emprunteur, les raccourcis créés repoussent l'échéance du temps présents mais le précipite dans la spirale de l'usure qui le rend esclave du présent qu'il a voulu voler ou tromper. Nous sommes tous esclaves des banquiers.
Les femmes sont des êtres anormaux. Certains pensent qu'elles n'ont pas d'âme, personnellement, j'en suis persuadé. Elles traversent l'existence avec leur ventre à chair humaine et s'en sortent avec des artifices tels que : « jupes courtes » ou « bas nylon ». Elles ont une faculté de parole infinie et peuvent vous déverser quantité de niaiseries sans discontinuer et au rythme de la valse à mille temps. Leur sexe est une hérésie car il n'existe pas. Ce n'est qu'une fois dedans et après avoir joui que l'on s'aperçoit qu'elles nous tiennent avec leurs vulves pleine de sperme qu'elle vont s'empresser de transformer en nourrissons aliénants.
Une femme a sans cesse des états d'âme et elle veut viscéralement exterminer l'homme qu'elle hait parce qu'il peut pisser debout ou ramener, sans aucune aide, deux packs d'eau minérale et un poulet rôti, chaud. J'ai décidé de ne plus leur adresser la parole et attends que les islamistes français imposent à ces animaux-là le privilège de la burka intégrale à grillage. Je suis sûr que toutes les femmes qui liront ces lignes entreront en révolution et je m'estime bien supérieur à elles car je le prédis ici. Elles sont ennuyeuses et prévisibles. Elles manquent d'humour, dans le fond.
Paradoxe appréciable, je ne travaille qu'avec des femmes et ne supporte pas les ambiances de travail qui ressemblent à des concours de bite. Est-ce à dire que je suis un misanthrope consumé ? C'est possible mais l'épithète est un peu pauvre car il désigne une personne qui hait ses semblables. Moi, non seulement je ne les supporte guère mais j'abhorre mon époque polie et compassée, hygiéniste et médicale, compliquée et procédurière. Je suis un « époquophobe », un être mal à l'aise avec son temps et les personnes qui la façonnent. Je suis un amer, un raté, un looser.
Ô, il y a bien des histoires que je souhaiterais raconter mais je suis trop paresseux. J'ai du Molière en moi -mais sans la patience et du Céline aussi -mais sans le génie pathologique. Je me dois de trouver une forme pour faire éclater les quelques grands cris qui naissent en moi et les rares joies divines qui me touchent. Cette forme sera celle-là, un répertoire désorganisé des quelques flèches qui me transpercent de part en part.
2
Je ne sais plus quand j'ai écrit les lignes précédentes. Je me demande même si ce n'est pas un autre que moi. Je me reconnais bien dans le propos mais il me semble étranger, à quelques mois de différence. Certes, ma condition de looser s'est confirmée. J'ai réussi à pirater deux ans d'efforts dans mon boulot, deux ans d'économies, deux années pleines : en l'espace d'un mois. J'ai à nouveau rencontré une personne de sexe féminin. Encore, une autre. Et à nouveau ses cheveux ont mis le feu à mes poussières d'homme blessé en mal de tendresse. Je me suis cramé, littéralement. Je lui ai annoncé que je voulais me marier avec elle en l'espace de trois phrases... Le pire, c'est qu'elle m'avait annoncé deux minutes auparavant qu'elle se mariait deux semaines plus tard... Je ne sais pas expliquer ces bouleversement d'âme. Elle est cependant suffisamment hors du commun que, encore aujourd'hui, j'ai du mal à en faire le deuil. Il le faudra cependant. Oublier faire comme avec Elise, Marie, Alexandra. Ilke donc, nouvelle proie de mon pitoyable tableau de chasse d'amour.
Aujourd'hui, je ne suis ni déprimé ni particulièrement enjoué. Je suis neutre. Je fais du sport régulièrement, pour maigrir mais aussi et surtout pour évacuer le stress. Autant il y avait quelque chose de pourri au royaume de Danemark, autant il y a quelques chose de louche en république de France. Je m'accroche à cette bizarrerie qui fait que je me sens en de bonnes mains. Je serais bien incapable de dire ce qui se trame. Mentalement, j'ai exploré toutes les possibilités. La plus savoureuse étant celle où j'ai imaginé que notre globe n'était rien d'autre qu'une sorte de télévision pour des martiens lointains en mal de divertissement. C'est la plus savoureuse.
Dans tout ce chaos quotidien, un souvenir particulièrement riche : mon heure avec Anya, la Kôll Girl. Je n'avais jamais joui autant. Quelle délivrance, quel plaisir, quel bonheur. Si j'avais encore 250 euros, j'y retournerais sans réfléchir. Je me suis concentré sur ses mains. Dès qu'elle les bougeait je gémissais et donnais libre cours à mon plaisir. Mais dès qu'elle les figeait, je passais en mode tantrique et retenais la jouissance. J'ai dû tenir 10 minutes mais c'était grandiose.
Il est vrai qu'un geste d'Ilke m'a beaucoup touché. Elle était partie chercher des cigarettes au Québec alors que je l'attendais aux Deux Magots devant deux tasses vides et son téléphone. J'ai dû resté interdit cinq minutes et c'est Ilke qui m'a tiré de mes pensées. Elle est arrivée par derrière et m'a grattouillé l'épaule. Ce geste familier m'a ému car il semblait montrer qu'une intimité naissance existait, presque une complicité. Ça m'a mis dedans, positivement....
4 notes · View notes